Arts - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/culture/arts/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Mon, 17 Nov 2025 13:54:53 +0000 fr-FR hourly 1 Rabat : la Fondation Friedrich Naumann organise l’exposition photo « Unmuted Morocco » https://lnt.ma/rabat-la-fondation-friedrich-naumann-organise-lexposition-photo-unmuted-morocco/ Mon, 17 Nov 2025 13:54:53 +0000 https://lnt.ma/?p=537740 La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté – Maroc donnera le coup d’envoi le samedi 22 novembre 2025 de l’exposition photo « Unmuted Morocco : Ce que nous devons les uns aux autres », au 11 Rue Taza, Quartier Hassan, à Rabat, à partir de 18h00. Cet événement artistique et citoyen réunit dix photographes marocains, […]

The post Rabat : la Fondation Friedrich Naumann organise l’exposition photo « Unmuted Morocco » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté – Maroc donnera le coup d’envoi le samedi 22 novembre 2025 de l’exposition photo « Unmuted Morocco : Ce que nous devons les uns aux autres », au 11 Rue Taza, Quartier Hassan, à Rabat, à partir de 18h00.

Cet événement artistique et citoyen réunit dix photographes marocains, issus de différentes régions et disciplines, autour d’un projet commun : explorer les liens qui unissent les citoyens et mettre en lumière les multiples dimensions du vivre-ensemble dans un Maroc en mouvement. À travers leurs regards singuliers, les artistes abordent des thématiques telles que la solidarité, le dialogue social, la jeunesse et la dignité partagée.

L’exposition ne se limite pas à une simple présentation de photographies. Elle se veut également un espace de discussion et de réflexion, où l’image devient un langage universel pour encourager le dialogue et l’échange entre les participants. En donnant la parole à la nouvelle génération de photographes marocains, le projet valorise des récits souvent peu visibles dans les médias traditionnels mais essentiels à la compréhension de la société marocaine contemporaine.

La démarche s’inscrit dans la mission plus large de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, qui promeut des valeurs de liberté individuelle, de pluralisme, de tolérance et de responsabilité. L’exposition vise à créer un espace inclusif et accessible, où l’art sert de levier pour la réflexion citoyenne et la cohésion sociale.

Le vernissage, ouvert au public, réunira artistes, acteurs culturels, journalistes et citoyens, offrant une occasion unique d’échanger autour des œuvres et des messages qu’elles portent. « Unmuted Morocco » représente ainsi un projet alliant création artistique et engagement citoyen, soulignant l’importance de la culture comme outil de dialogue et d’émancipation dans le Maroc contemporain.

The post Rabat : la Fondation Friedrich Naumann organise l’exposition photo « Unmuted Morocco » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Dakhla : Les Rencontres de la photographie célèbrent l’art et la mémoire collective https://lnt.ma/dakhla-les-rencontres-de-la-photographie-celebrent-lart-et-la-memoire-collective/ Fri, 07 Nov 2025 10:18:47 +0000 https://lnt.ma/?p=537175  Sous le ciel lumineux de la perle du Sud, les Rencontres de la photographie de Marrakech se sont ouvertes ce jeudi  pour la première fois à Dakhla. Du 6 au 9 novembre, cette cinquième édition du Festival international de photographie, organisée par l’association Voix plurielles en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et […]

The post Dakhla : Les Rencontres de la photographie célèbrent l’art et la mémoire collective appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
 Sous le ciel lumineux de la perle du Sud, les Rencontres de la photographie de Marrakech se sont ouvertes ce jeudi  pour la première fois à Dakhla. Du 6 au 9 novembre, cette cinquième édition du Festival international de photographie, organisée par l’association Voix plurielles en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), s’inscrit dans la commémoration du cinquantième anniversaire de la Marche verte.

Ce déplacement inédit marque une étape importante dans l’histoire du festival. « Nous avons souhaité délocaliser les Rencontres pour la première fois à Dakhla, et ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective », explique Abdellah Oustad, directeur des Rencontres. Selon lui, la ville de Dakhla, par sa géographie et son énergie, s’est imposée comme « un lieu à la fois emblématique et porteur de sens », propice au partage entre artistes, habitants et visiteurs.

Un dialogue entre l’art et la mémoire

Placée sous le signe de la transmission, cette édition articule étroitement mémoire nationale et création contemporaine. L’exposition centrale, intitulée « 50 ans de la Marche verte », réunit à la fois des images d’archives et des créations originales. « À travers la photographie, nous cherchons à interroger le passé, à fixer le temps et à transmettre les valeurs de solidarité et d’unité qui ont marqué cet événement », souligne Oustad. Pour lui, l’art devient ici « un vecteur de mémoire, un moyen de relier les générations et de raconter autrement une page essentielle de notre histoire ».

L’exposition s’appuie sur un appel à projets international baptisé « Croisée Traversée », qui a suscité plus de 600 candidatures. « Une dizaine d’artistes ont été retenus, ainsi qu’une vingtaine de finalistes. Leurs œuvres questionnent la mémoire collective tout en liant le vécu personnel à l’histoire nationale », précise le directeur.

Cette édition se distingue aussi par un appel public à la collecte de photographies de 1975, qui a rencontré un écho considérable. « Nous avons reçu une centaine d’images provenant de marcheurs, de familles et de témoins de l’époque, au Maroc et au sein de la diaspora », confie Oustad. Certaines institutions, comme l’AFP ou les Forces Armées Royales, ont également contribué par la mise à disposition d’archives inédites. Ces documents seront présentés dans une scénographie immersive, créant un dialogue entre les images historiques et les œuvres contemporaines.

« L’idée est de créer une conversation entre le passé et le présent », explique-t-il. Une table ronde réunira d’ailleurs historiens, photographes et journalistes pour interroger le rôle de l’image dans la transmission de la mémoire collective. « Car au-delà de la commémoration, il s’agit aussi de réfléchir à ce que nous voulons transmettre aux générations futures. »

Fidèles à leur vocation, les Rencontres poursuivent leur mission de formation et de valorisation de la jeune création. Ateliers, lectures de portfolios et projections sont au programme, afin d’accompagner les jeunes talents marocains dans leur développement professionnel. « Beaucoup d’entre eux ont ensuite intégré d’autres festivals internationaux comme ceux d’Arles ou de Paris. Nous en sommes fiers, car cela prouve que la photographie marocaine trouve désormais sa place sur la carte mondiale », se réjouit Oustad.

Enfin, la dimension territoriale de cette édition se traduit par une forte implication de la population locale. Des ateliers de sensibilisation à l’image et à la mémoire sont organisés dans les écoles et les lycées de Dakhla. « Rien ne peut être construit sans les habitants. Notre objectif est de créer du lien, de susciter une appropriation par la jeunesse. La culture doit être un ciment du développement local, au même titre que l’économie ou le social », conclut le directeur.

Ce premier jour des Rencontres a coïncidé avec les célébrations officielles de la Marche verte à Dakhla, rythmées par des défilés, des chants patriotiques et des hommages à cette épopée nationale. Entre mémoire et modernité, la ville a vibré au rythme de la photographie, transformant cette journée du 6 novembre en un moment d’unité, de fierté et de création partagée.

The post Dakhla : Les Rencontres de la photographie célèbrent l’art et la mémoire collective appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien avec Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres de la Photographie : « La Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective » https://lnt.ma/entretien-avec-abdellah-oustad-directeur-des-rencontres-de-la-photographie-la-marche-verte-un-evenement-fondateur-de-notre-memoire-collective/ Tue, 21 Oct 2025 16:08:03 +0000 https://lnt.ma/?p=536119 Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la […]

The post Entretien avec Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres de la Photographie : « La Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Dakhla se prépare à accueillir, du 6 au 9 novembre 2025, la cinquième édition des Rencontres de la Photographie, un événement dédié à l’art visuel et à la mémoire collective. Organisée en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma (ISMAC), cette édition coïncide avec la commémoration du 50e anniversaire de la Marche verte. Pour partager avec nos lecteurs les ambitions de cette édition particulière, M. Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres, a accepté de répondre à nos questions. 

La Nouvelle Tribune : Les Rencontres de la Photographie changent de décor cette année en s’installant à Dakhla. Quelles ont été les motivations de ce choix ?

Abdellah Oustad : Nous avons souhaité délocaliser les Rencontres pour la première fois à Dakhla, et ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective. Cette date symbolique nous a profondément inspirés et a guidé toute notre programmation. La ville de Dakhla, par sa beauté, sa géographie et son énergie, s’est imposée comme un lieu à la fois emblématique et porteur de sens. C’est un espace ouvert, propice au partage avec les habitants et les visiteurs, autour d’un moment fort de l’histoire nationale.

Ce changement de lieu coïncide donc avec la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte. Comment avez-vous articulé cette dimension historique à la démarche artistique du festival ?

Nous avons conçu cette édition comme un dialogue entre l’art et la mémoire. L’exposition centrale, intitulée « 50 ans de la Marche verte », rassemble des images d’archives et des créations contemporaines. À travers la photographie, nous cherchons à interroger le passé, à fixer le temps et à transmettre les valeurs de solidarité et d’unité qui ont marqué cet événement. L’art devient ici un vecteur de mémoire, un moyen de relier les générations et de raconter autrement une page essentielle de notre histoire.

Quelle est la genèse de l’exposition principale et comment avez-vous sélectionné les artistes ?
Nous avons lancé un appel à projets intitulé « Croisée Traversée », ouvert à l’international. Il faisait référence à la Marche verte en tant que métaphore du cheminement, de la transmission et de l’identité. Nous avons reçu plus de 600 candidatures d’artistes du monde entier. Une dizaine d’entre eux ont été sélectionnés, ainsi qu’une vingtaine de finalistes. Leurs œuvres questionnent à la fois la mémoire collective et la création contemporaine, en liant le vécu personnel à l’histoire nationale. C’est cette traversée des regards que nous souhaitons offrir au public.

Vous avez également initié un appel public à la collecte de photographies originales de 1975. Comment cette démarche participative a-t-elle été accueillie ?
Cet appel a rencontré un véritable écho. Nous avons reçu une centaine de photographies, provenant de marcheurs, de familles, de témoins de l’époque, au Maroc et au sein de la diaspora. Il y avait une fierté palpable à partager ces souvenirs, à transmettre une parcelle de cette mémoire collective. Nous avons aussi pu collaborer avec des institutions comme l’Agence France-Presse et les Forces Armées Royales, qui nous ont confié des images inédites sur la logistique et l’organisation de la Marche. L’ensemble de ces documents fera l’objet d’un traitement visuel et scénographique spécifique pour les présenter dans les meilleures conditions au public.

Comment ces images d’archives dialoguent-elles avec les créations contemporaines ?
L’idée est de créer une conversation entre le passé et le présent. Les artistes contemporains ont réinterprété ces symboles, en les confrontant à leurs propres vécus et à des questionnements actuels sur l’identité et la mémoire. Une table ronde réunira historiens, photographes et journalistes pour interroger la manière dont l’image fixe le temps, conserve les émotions et éclaire notre rapport à l’histoire. Car au-delà de la commémoration, il s’agit aussi de réfléchir à ce que nous voulons transmettre aux générations futures.

Depuis 2016, les Rencontres se sont données pour mission de révéler les jeunes talents. Quelles actions leur sont dédiées cette année ?
La jeune création est au cœur de notre démarche. Nous proposons des ateliers, des lectures de portfolios et des projections, qui constituent une véritable plateforme de formation et de dialogue. Les jeunes photographes bénéficient ainsi d’un accompagnement par des experts, d’une visibilité accrue et d’un réseau professionnel. Beaucoup d’entre eux, après leur participation aux Rencontres, ont intégré d’autres festivals internationaux comme ceux d’Arles ou de Paris. Nous en sommes très fiers, car cela montre que la scène marocaine trouve désormais sa place sur la carte mondiale de la photographie. Nous défendons la photographie marocaine non seulement comme art, mais aussi comme métier, avec ses exigences techniques, esthétiques et éthiques. C’est cette vision que nous portons depuis la création du festival.

Le festival insiste sur l’implication de la population locale. Comment cette dimension s’exprime-t-elle à Dakhla ?
Rien ne peut être construit sans les habitants. Nous avons souhaité impliquer la jeunesse et le tissu éducatif local à travers des ateliers dans les écoles, collèges et lycées. Ces activités visent à sensibiliser les jeunes à l’image et à la mémoire, tout en leur donnant les outils pour s’exprimer. Notre objectif n’est pas de multiplier les événements, mais de créer du lien, de susciter une appropriation par les habitants. La culture doit être un ciment du développement local, au même titre que l’économie ou le social.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

The post Entretien avec Abdellah Oustad, Directeur des Rencontres de la Photographie : « La Marche verte, un événement fondateur de notre mémoire collective » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
« Lorsque le pinceau parle plusieurs langues » : une exposition collective à la Médiathèque Hassan II https://lnt.ma/lorsque-le-pinceau-parle-plusieurs-langues-une-exposition-collective-a-la-mediatheque-hassan-ii/ Tue, 21 Oct 2025 12:38:43 +0000 https://lnt.ma/?p=536024 L’exposition collective « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues », actuellement présentée à la Médiathèque de la Mosquée Hassan II à Casablanca du 16 au 30 octobre, réunit un ensemble d’artistes marocains et internationaux autour d’une même passion : le langage universel de l’art. À travers cette initiative, les artistes Bouchra Zerrouq, Kaoutar Boushari, Ahmed Elyafi, Mehdi Marjani, Kenza Zerrouq, […]

The post « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues » : une exposition collective à la Médiathèque Hassan II appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’exposition collective « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues », actuellement présentée à la Médiathèque de la Mosquée Hassan II à Casablanca du 16 au 30 octobre, réunit un ensemble d’artistes marocains et internationaux autour d’une même passion : le langage universel de l’art.

À travers cette initiative, les artistes Bouchra Zerrouq, Kaoutar Boushari, Ahmed Elyafi, Mehdi Marjani, Kenza Zerrouq, Houda Echcharif, Houda Belkari, Fatima Zahra Farhat, Wafaa Rouah, Rajaa Benyaich, Chaimaa Fadli, Hiba Farhat, Liza Martinsky et Samir Osman explorent la diversité des styles et des émotions, traduisant la richesse des sensibilités contemporaines et la pluralité des regards portés sur le monde actuel.

L’inauguration, organisée jeudi dernier, a donné lieu à de riches échanges entre les artistes et le public, venus découvrir des oeuvres aux univers variés et aux expressions multiples.

The post « Lorsque le pinceau parle plusieurs langues » : une exposition collective à la Médiathèque Hassan II appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Fès : Une 17ᵉ édition du Festival de la Culture Soufie sous le signe de la poésie et de la spiritualité https://lnt.ma/fes-une-17%e1%b5%89-edition-du-festival-de-la-culture-soufie-sous-le-signe-de-la-poesie-et-de-la-spiritualite/ Mon, 20 Oct 2025 11:05:06 +0000 https://lnt.ma/?p=535985 La 17ᵉ édition du Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde a été inaugurée samedi en fin d’après-midi sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ». Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette manifestation entend réaffirmer la vocation de Fès comme capitale du dialogue spirituel […]

The post Fès : Une 17ᵉ édition du Festival de la Culture Soufie sous le signe de la poésie et de la spiritualité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 17ᵉ édition du Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde a été inaugurée samedi en fin d’après-midi sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ». Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, cette manifestation entend réaffirmer la vocation de Fès comme capitale du dialogue spirituel et de la sagesse universelle.

Ouvrant la cérémonie, le président du festival, Faouzi Skali, a souligné que cette rencontre, « à la fois profondément marocaine et universelle », ambitionne de faire émerger depuis Fès « une âme poétique et spirituelle qui traverse les cultures et les civilisations ». Il a rappelé que dans un monde traversé par des crises de sens, ce festival se veut « un espace expérimental où l’immersion poétique et spirituelle devient possible ».

Le chercheur a également mis l’accent sur le rôle du soufisme marocain et de ses ṭuruq, véritables « écoles du cheminement de l’âme », dont les chants et les danses incarnent « une culture spirituelle vivante où la musique devient prière en mouvement et lieu de communion ».

Le ton musical de cette édition a été donné par le duo Enris Qinami (Albanie) et Senny Camara (Sénégal), qui ont mêlé poésie soufie, influences méditerranéennes et sonorités d’Asie centrale dans une prestation saluée par le public marocain et étranger. La soirée s’est poursuivie par une conférence inaugurale de l’écrivain américain Michael Barry, intitulée « Trois mystiques dans le miroir de l’âme : Al-Ghazali, Nizami et Rumi ». Il y a exploré les liens entre pensée, poésie et spiritualité, en soulignant que le cœur humain demeure « le miroir dans lequel se réfléchit la lumière divine ».

Dans une déclaration à la MAP, Michael Barry a salué le rôle du festival comme « un phare spirituel pour la planète », relevant que, face aux divisions et aux conflits actuels, Fès « demeure un haut lieu du dialogue entre religions et cultures, à la fois humaniste et mystique ».

Organisée par l’Association du Festival de Fès de la Culture Soufie, cette 17ᵉ édition invite le public à redécouvrir la richesse intellectuelle, artistique et spirituelle du soufisme marocain, tout en créant un espace d’échanges entre traditions du monde. Le programme mêle concerts, rituels, conférences et rencontres poétiques dans les sites emblématiques de la médina.

La soirée d’ouverture, tenue à Bab Makina, a été marquée par le concert « Présence – Hadra », porté par Noureddine Tahiri et Curro Piñana. Ce dialogue entre flamenco mystique, musique arabo-andalouse et poésie soufie, inspiré des vers d’Ibn Arabi, a offert au public un moment de communion entre les héritages marocain et espagnol. L’artiste Nouhaila El Kalai, jeune voix marocaine, a également conquis l’assistance par sa sensibilité et la pureté de son timbre.

Dans une déclaration à la presse, Curro Piñana a salué « un rendez-vous unique qui promeut le dialogue interculturel et la fraternité des civilisations », tandis que Nouhaila El Kalai s’est dite « honorée de représenter la jeunesse marocaine dans un festival qui met en valeur notre patrimoine spirituel tout en l’ouvrant au monde ».

Le programme se poursuivra jusqu’au 25 octobre, avec une série de concerts dédiés aux grandes traditions soufies : Qawwali indien avec Anwar Sabri (19 octobre), Tariqa Qadiriya (20 octobre), Tariqa Charaqawiya (21 octobre), hommage aux maîtres andalous avec Mohammed Briouel et Marouane Hajji (22 octobre), et Tariqa Sqaliya (23 octobre). Le Parc Jnan Sbil accueillera également le concert « Cappella de Ministreres » avec Françoise Atlan et Carles Magraner, ainsi qu’une performance dédiée à Niccolò Paganini sous la direction de Federico Guglielmo.

La clôture, prévue le 25 octobre, proposera une création originale intitulée « La passion d’El Harraq », hommage au grand poète mystique marocain. Entre poésie, musique et spiritualité, le Festival de Fès veut confirmer encore sa vocation : faire dialoguer les arts et les sagesses du monde dans la capitale spirituelle du Royaume.

LNT

The post Fès : Une 17ᵉ édition du Festival de la Culture Soufie sous le signe de la poésie et de la spiritualité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
AFRI’CAN by Galerie H : le design marocain au cœur du dialogue créatif avec l’Afrique https://lnt.ma/african-by-galerie-h-le-design-marocain-au-coeur-du-dialogue-creatif-avec-lafrique/ Tue, 14 Oct 2025 10:53:56 +0000 https://lnt.ma/?p=535671 La Galerie H, espace créé en 2015 par le Groupe Holmarcom pour promouvoir le design marocain, présente à l’approche de la CAN 2025 l’exposition AFRI’CAN, une rencontre entre créativité marocaine et vibrations africaines. Pour sa neuvième édition, la galerie propose une immersion dans un univers où le design se fait langage commun entre les cultures […]

The post AFRI’CAN by Galerie H : le design marocain au cœur du dialogue créatif avec l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Galerie H, espace créé en 2015 par le Groupe Holmarcom pour promouvoir le design marocain, présente à l’approche de la CAN 2025 l’exposition AFRI’CAN, une rencontre entre créativité marocaine et vibrations africaines. Pour sa neuvième édition, la galerie propose une immersion dans un univers où le design se fait langage commun entre les cultures du continent.

« Cette exposition illustre notre attachement à une Afrique plurielle et ambitieuse, et met en lumière un design marocain nourri de ses racines africaines pour ouvrir de nouveaux horizons. À travers notre mécénat, nous réaffirmons notre volonté de soutenir les créateurs, de valoriser leurs talents et d’inspirer l’avenir », a déclaré Kenza Bensalah, administratrice du Groupe Holmarcom, lors du point de presse inaugural.

Le concept de cette édition met l’accent sur les résonances culturelles du continent et sur la capacité du design à traduire un mouvement collectif. « Cette année, nous avons choisi une thématique africaine pour interroger les liens entre le Maroc et le reste du continent et montrer comment le design marocain peut être force de proposition », a précisé la commissaire de l’exposition.

La scénographie, signée Yassine Hmichane, propose un parcours sensoriel où matières, formes et récits se répondent. Trois jeunes designers marocains, Kamil Hajji, Houria Afoufou et Marya Belkhou, y dévoilent leurs créations autour d’un même fil conducteur : celui d’une Afrique vivante, en mouvement et tournée vers l’avenir. Chacun d’eux y apporte une écriture singulière qui s’accorde aux autres sans s’y confondre, pour composer un récit collectif autour des savoir-faire marocains et des circulations contemporaines du continent.

Architecte, designer et chercheur, Kamil Hajji situe sa démarche à la jointure des matériaux et des cultures. « La question du dialogue entre les cultures, du lien entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne, est centrale dans mon travail », dit-il. « J’ai essayé de créer un langage commun à partir des savoir-faire, en réinterprétant le tressage — notamment le tissu kente — à travers le zellige. » Sa série mêle zellige, bois de noyer et métal, dans une écriture épurée : « Je travaille de façon sobre et minimaliste pour laisser la matière s’exprimer », précise-t-il. « Cette collection explore comment ces matériaux dialoguent au-delà de leurs codes, révélant les échanges et les tensions fécondes qui façonnent l’Afrique contemporaine. »

Houria Afoufou ancre sa création dans une mémoire artisanale vécue. « Je suis marocaine, originaire de Doukkala. J’ai grandi avec des maîtres artisans — mon père était potier-plâtrier, ma mère tisseuse », raconte-t-elle. Elle revendique une esthétique qu’elle nomme Pop Amazigh/Pop Berbère : « Avec notre histoire, nos matières et nos mains, il se passe des choses inimitables. Le design peut remettre en lumière ce qui a parfois été oublié. » L’artiste insiste sur la dimension collective : « Pourquoi ne pas travailler avec une autre “équipe de foot” ? La mienne, c’est l’équipe des artisans. On joue ensemble le match d’un renouveau où chaque œuvre a une histoire. » Elle en fait aussi un message adressé aux jeunes : « Ce n’est pas grave de ne pas avoir de diplôme. Va voir les ateliers, apprends, propose un petit objet. Petit à petit, il peut se passer des choses. »

Formée à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan, Marya Belkhou déplace l’illustration du papier vers l’espace. « J’ai relié design et illustration pour donner des créations uniques », explique-t-elle. Sa collection Sous les rêves du baobab rend hommage aux femmes africaines et marocaines : « Le baobab symbolise force et sagesse. Mes créations deviennent des supports de transmission où l’illustration dialogue avec le mobilier et les objets du quotidien. » L’inspiration est intime : « Ma grand-mère, une femme forte, m’a transmis cette énergie. Il y a des histoires de femmes qu’il faut montrer — pas seulement sur papier — mais aussi à travers le design. »

Les trois univers, bien que distincts, partagent une même recherche : traduire la vitalité du design africain et marocain à travers une grammaire visuelle commune. Dans une approche sobre et équilibrée, les œuvres interrogent la relation entre tradition et modernité, mémoire et innovation. Pour Yassine Hmichane, « la scénographie devait trouver un équilibre entre ces trois énergies. C’est un défi de présenter trois univers si forts tout en conservant une cohérence d’ensemble ».

AFRI’CAN se présente ainsi comme un espace d’échange et de circulation où le design devient un vecteur de dialogue entre les cultures. En intégrant les matériaux, les gestes et les récits, l’exposition traduit la volonté d’un renouveau collectif du design marocain à l’échelle du continent.

Ouverte au public à Casablanca à partir du 21 octobre 2025, l’exposition s’accompagne d’événements et de rencontres avec les créateurs afin de nourrir la réflexion sur les mutations du design au Maroc et en Afrique.

Selim Benabdelkhalek

The post AFRI’CAN by Galerie H : le design marocain au cœur du dialogue créatif avec l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Rencontres de la Photographie 2025 : Dakhla, pont entre histoire et modernité https://lnt.ma/rencontres-de-la-photographie-2025-dakhla-pont-entre-histoire-et-modernite/ Tue, 07 Oct 2025 10:23:18 +0000 https://lnt.ma/?p=535375 Les Rencontres de la Photographie de Marrakech mettent le cap sur une nouvelle destination cette année. En effet, la ville de Dakhla s’apprête à accueillir, en novembre 2025, la nouvelle édition des Rencontres de la Photographie, événement désormais incontournable pour les amateurs et professionnels de l’image. Fondées en 2016, ces rencontres sont devenues une plateforme […]

The post Rencontres de la Photographie 2025 : Dakhla, pont entre histoire et modernité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Les Rencontres de la Photographie de Marrakech mettent le cap sur une nouvelle destination cette année. En effet, la ville de Dakhla s’apprête à accueillir, en novembre 2025, la nouvelle édition des Rencontres de la Photographie, événement désormais incontournable pour les amateurs et professionnels de l’image. Fondées en 2016, ces rencontres sont devenues une plateforme de référence, à la fois pour la découverte de jeunes talents, la promotion de la photographie en tant que discipline artistique et la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel du sud marocain.

Au fil des années, le festival a su se forger une identité singulière en croisant les regards de photographes marocains, africains et internationaux. Organisé Il attire chaque année une centaine d’artistes et plus de 6.000 visiteurs, témoignant de son ancrage dans le paysage culturel. L’édition 2025 revêt une dimension particulière puisqu’elle coïncide avec la commémoration du cinquantenaire de la Marche verte, d’où sa relocalisation symbolique à Dakhla.

Dès sa création, le festival s’est fixé pour mission d’offrir un espace de rencontre et de dialogue entre artistes, critiques, galeristes et éditeurs. Les organisateurs entendent favoriser l’émergence de nouveaux talents, en particulier parmi les jeunes photographes marocains et africains, grâce à un accompagnement assuré par des professionnels reconnus de l’image.

Le festival s’articule autour de trois grands piliers. Le premier concerne l’accompagnement des artistes, à travers notamment des lectures de portfolios et des rendez-vous individuels. Le second met en avant la photographie comme outil de réflexion sur le monde contemporain, via des expositions en musées ou en plein air, des projections nocturnes et des débats. Enfin, le troisième volet valorise les sites historiques et culturels de Dakhla, qui se transforment pour l’occasion en espaces d’exposition et de création.

Au-delà de la dimension artistique, l’événement poursuit des objectifs plus larges : promouvoir le rayonnement culturel du Maroc en Afrique et à l’international, encourager la mobilité des publics, redynamiser les échanges culturels entre le Nord et le Sud de la Méditerranée et soutenir la jeunesse marocaine à travers des projets créatifs.

Une édition marquée par le cinquantenaire de la Marche verte

L’édition 2025 se distingue par une programmation pensée autour du cinquantenaire de la Marche verte. Cet anniversaire constitue un moment fort de mémoire nationale, que les organisateurs ont choisi d’éclairer sous un angle artistique et photographique.

Une grande exposition participative, intitulée « 50 ans de la Marche verte », réunira des photographes et vidéastes marocains et internationaux. Leurs œuvres interrogeront l’héritage visuel et symbolique de cet événement, son inscription dans la mémoire collective et les interrogations qu’il suscite encore aujourd’hui. Chaque cliché se veut un dialogue entre passé et présent, abordant des thèmes universels liés à la liberté, à la souveraineté et aux identités culturelles.

Un appel à la collecte de photos originales de 1975 a également été lancé auprès du grand public. Les organisateurs invitent ainsi les Marocains et les membres de la diaspora à partager leurs souvenirs photographiques de la Marche verte, qu’il s’agisse de portraits de famille, d’images de rassemblements ou de scènes capturées sur le terrain. Ces documents viendront enrichir l’exposition et donner une dimension participative à la commémoration.

Parmi les moments clés, le Prix Révélations figure en bonne place. Ce concours distingue les jeunes talents de la photographie et leur offre une visibilité grâce à des projections au Palais des Congrès. Cette année, près d’une soixantaine de photographes seront sélectionnés parmi des centaines de candidatures venues du Maroc, d’Afrique et d’ailleurs.

Le festival propose également un important dispositif d’accompagnement des jeunes photographes, notamment via les lectures de portfolios. Ces rencontres, qui réunissent plus d’une centaine de rendez-vous, permettent aux participants d’échanger directement avec des critiques, éditeurs, galeristes ou iconographes. Elles constituent un tremplin pour les jeunes créateurs en quête de reconnaissance.

Des tables rondes et des expositions satellites viendront enrichir le programme. Elles aborderont des thématiques liées à l’art contemporain et à la photographie au Maroc, en partenariat avec des universités et musées. En parallèle, la ville de Dakhla se transformera en galerie à ciel ouvert, accueillant des expositions en plein air où les œuvres dialogueront avec l’espace urbain.

Les Nuits de projection, organisées au Palais des Congrès, proposeront plusieurs soirées festives et artistiques. Ces projections thématiques donneront carte blanche à des curateurs et artistes invités et permettront de découvrir une grande diversité de regards photographiques venus d’Europe, d’Afrique et de la diaspora marocaine.

Le festival met également en place différents prix. Outre le Prix Révélations, trois distinctions seront décernées : le Prix Découverte jeune création, le Prix des photographes du monde et le Prix photo africaine. Ces récompenses visent à encourager la créativité et à donner une impulsion décisive à de nouvelles carrières.

Au-delà des expositions, le festival entend dynamiser la scène locale en impliquant les habitants, les écoles et les institutions culturelles de la région. Des ateliers, conférences et dispositifs éducatifs sont ainsi prévus pour sensibiliser les jeunes à la photographie et développer leur esprit critique et créatif.

SB

The post Rencontres de la Photographie 2025 : Dakhla, pont entre histoire et modernité appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Première mondiale de l’animation marocaine à la Biennale de Venise https://lnt.ma/premiere-mondiale-de-lanimation-marocaine-a-la-biennale-de-venise/ Thu, 04 Sep 2025 10:26:03 +0000 https://lnt.ma/?p=534002 L’animation marocaine fait son entrée sur la scène internationale à travers un panel dédié inscrit au programme officiel du Venice Production Bridge, dans le cadre de la Biennale de Venise. Portée par le Centre cinématographique marocain (CCM) avec l’appui du Festival d’Annecy et de CITIA, cette initiative constitue le premier rendez-vous international exclusivement consacré à […]

The post Première mondiale de l’animation marocaine à la Biennale de Venise appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’animation marocaine fait son entrée sur la scène internationale à travers un panel dédié inscrit au programme officiel du Venice Production Bridge, dans le cadre de la Biennale de Venise. Portée par le Centre cinématographique marocain (CCM) avec l’appui du Festival d’Annecy et de CITIA, cette initiative constitue le premier rendez-vous international exclusivement consacré à l’animation marocaine.

Intitulée « When Moroccan Animation Shapes Global Imaginary, Cultural Treasure to Share », la session réunit des experts et professionnels du secteur afin de mettre en lumière les talents émergents et les ambitions créatives du pays. Co-organisée par CITIA, structure du Festival international du film d’animation d’Annecy, et le CCM, et orchestrée par le Venice Production Bridge, elle vise à donner une visibilité accrue aux œuvres et aux studios marocains dans un marché en forte évolution.

Le CCM joue un rôle central dans cette mise en valeur, en s’appuyant sur un partenariat stratégique avec Annecy et CITIA, références mondiales de l’animation. L’objectif est de favoriser l’accès des créations nationales aux réseaux internationaux de coproduction, de diffusion et de formation, et d’accompagner l’émergence d’un écosystème professionnel structuré.

Plusieurs productions phares sont présentées comme vitrines de la diversité stylistique et thématique de la scène marocaine. « Tourat Al Maghreb » et « Les Marocains du ciel », signées Artcoustic Studios, revisitent le patrimoine à travers une écriture visuelle contemporaine. Le court métrage « Harun & Mamun », réalisé par Jihane Joypaul, met à l’honneur une approche artisanale et poétique du stop-motion. « L’Ombre des papillons » de Sofia El Khiyari déploie pour sa part un univers sensible et onirique déjà remarqué à l’international. Ensemble, ces œuvres illustrent un imaginaire nourri des racines culturelles marocaines et ouvert à des publics variés.

Pour Ali Rguigue, directeur d’Artcoustic, cette étape revêt une portée symbolique : « L’animation est un pont entre les cultures et aujourd’hui, le Maroc a franchi une étape historique dans ce chemin. Aujourd’hui j’ai eu le privilège de modérer la toute première représentation internationale du cinéma d’animation marocain à la Mostra de Venise. » Cette prise de parole traduit la volonté des acteurs nationaux de s’inscrire durablement dans les circuits de référence du secteur.

Au-delà de la visibilité, la présence marocaine à la Biennale ouvre des perspectives concrètes de partenariats avec des producteurs, distributeurs et plateformes. Elle intervient dans un contexte où les formats animés — courts, séries, longs métrages et contenus transmédias — sont recherchés par les diffuseurs et les marchés, offrant de nouvelles opportunités en matière de financement, de coproduction et d’export.

LNT

The post Première mondiale de l’animation marocaine à la Biennale de Venise appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le 17e Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde prévue du 18 au 25 octobre 2025 https://lnt.ma/le-17e-festival-de-fes-de-la-culture-soufie-et-des-sagesses-du-monde-prevue-du-18-au-25-octobre-2025/ Mon, 01 Sep 2025 13:49:30 +0000 https://lnt.ma/?p=534299 La ville de Fès accueillera, du 18 au 25 octobre 2025, la 17e édition du Festival de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde. Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation se tiendra sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ». Initiée par l’association du Festival […]

The post Le 17e Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde prévue du 18 au 25 octobre 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La ville de Fès accueillera, du 18 au 25 octobre 2025, la 17e édition du Festival de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde. Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette manifestation se tiendra sous le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ».

Initiée par l’association du Festival de Fès de la Culture Soufie, cette rencontre culturelle entend offrir aux Marocains l’occasion de découvrir ou redécouvrir un héritage artistique, intellectuel et spirituel qui fait partie intégrante de leur identité. Fidèle à son esprit, le festival propose une programmation riche et variée, alliant concerts spirituels, conférences, tables rondes, ateliers et expositions, avec la participation d’artistes, de penseurs et de chercheurs venus du Maroc et de l’étranger.

Une réflexion autour du soufisme et de la spiritualité

Des tables rondes et conférences rythmeront cette édition, abordant des thématiques liées au soufisme, à la spiritualité, à l’écologie et à la culture. Ces rencontres auront lieu dans différents sites emblématiques de Fès, favorisant une approche à la fois savante et accessible.

La scène de Bab Makina sera, pour sa part, le lieu central des concerts et rituels spirituels. Le programme mettra en valeur la diversité des traditions soufies à travers le monde. L’ouverture, prévue le 18 octobre, réunira l’artiste sénégalaise Senny Camara et le musicien albanais Enris Qinami, suivis du concert « Présence », porté par Noureddine Tahiri et Curro Piñana (Maroc/Espagne). Chaque soirée offrira une immersion dans une confrérie ou une tradition musicale spécifique, de la Tariqa Charaqawiya au Qawwali indien (19 octobre), en passant par la Tariqa Qadiriya (20 octobre), Wazzaniya (21 octobre), Sqaliya (23 octobre) et un hommage aux maîtres andalous avec Marouane Hajji (22 octobre). Le cycle musical se conclura le 24 octobre avec les « Chants spirituels de Grenade » avant une clôture le 25 octobre consacrée à une création originale intitulée La passion d’El Harraq, dédiée au grand poète mystique soufi.

Arts visuels et poésie au cœur du programme

La programmation mettra également à l’honneur les arts visuels et l’expression poétique. Deux expositions proposeront au public une immersion dans l’univers spirituel soufi : Pèlerinages de Manoël Pénicaud, dont le vernissage est prévu le 19 octobre au Foundouk, et Mourabit, présentée à partir du 20 octobre à l’Hôtel Marriott.

Parallèlement, plusieurs soirées poétiques viendront enrichir l’édition. Le 22 octobre, Dar Adiyel accueillera un concert de poésie musicale avec Françoise Atlan et Ahmed Saber, suivi d’un hommage aux maîtres de la musique andalouse. Le 23 octobre, un récital de chants spirituels siciliens proposera un dialogue artistique entre Palerme et Fès. Enfin, le 24 octobre sera consacré à la poésie et à la musique du Sud marocain.

LNT

The post Le 17e Festival de Fès de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde prévue du 18 au 25 octobre 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Inauguration à Marrakech d’une nouvelle galerie, Massinart https://lnt.ma/inauguration-a-marrakech-dune-nouvelle-galerie-massinart/ Tue, 22 Jul 2025 11:10:31 +0000 https://lnt.ma/?p=532660 Spécialisée dans la vente de tableaux d’art, la société Massinart vient d’inaugurer  une nouvelle galerie à Marrakech, après une première expérience à Casablanca. Créée en 2017 en tant que plateforme numérique dédiée à la commercialisation d’œuvres artistiques en ligne, Massinart a décidé de franchir le pas vers le monde physique (off-line) en ouvrant d’abord une […]

The post Inauguration à Marrakech d’une nouvelle galerie, Massinart appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Spécialisée dans la vente de tableaux d’art, la société Massinart vient d’inaugurer  une nouvelle galerie à Marrakech, après une première expérience à Casablanca.

Créée en 2017 en tant que plateforme numérique dédiée à la commercialisation d’œuvres artistiques en ligne, Massinart a décidé de franchir le pas vers le monde physique (off-line) en ouvrant d’abord une galerie dans la capitale économique, puis une deuxième à Marrakech, ville touristique et culturelle par excellence.

Pour Zakaria Ounasser, cofondateur de Massinart : « Passer du numérique aux espaces d’exposition physiques a été pour nous un choix stratégique. Nous sommes convaincus que Marrakech, en tant que ville d’art et de culture, représente une étape naturelle après Casablanca dans notre développement. Nous aspirons à créer un véritable pont entre les artistes et leur public, et à contribuer à la diffusion de la culture artistique, en intégrant l’art dans la vie quotidienne ».

De son côté, Safaa Ghrass, responsable commerciale de l’entreprise, a expliqué que cette expansion s’inscrit dans une vision globale combinant vente en ligne et galeries physiques : « Nous tenons à offrir une expérience artistique complète, que ce soit à travers notre plateforme numérique ou via des espaces d’exposition directs. L’ouverture de la galerie de Marrakech nous permettra d’être à l’écoute des besoins des clients et d’échanger directement avec les amateurs d’art et les artistes locaux ».

Il est à noter que Massinart offre aux artistes marocains un espace pour exposer et commercialiser leurs œuvres, aussi bien via sa plateforme en ligne qu’à travers ses galeries. L’entreprise ambitionne de rendre l’acquisition d’œuvres d’art plus accessible à un large public, en s’affranchissant des clichés associés aux galeries traditionnelles.

 

H.Z

The post Inauguration à Marrakech d’une nouvelle galerie, Massinart appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Temps’Danse remarquée à la Dance World Cup 2025 en Espagne https://lnt.ma/tempsdanse-remarquee-a-la-dance-world-cup-2025-en-espagne/ Wed, 16 Jul 2025 15:15:14 +0000 https://lnt.ma/?p=532462 Du 3 au 12 juillet 2025, la ville de Burgos en Espagne a accueilli la Dance World Cup, un concours international de danse réunissant des jeunes danseurs de plusieurs pays. L’école marocaine Temps’Danse, soutenue par la Dance World Cup Maroc, a pris part à la compétition dans la catégorie Junior Large Group Showstopper avec 33 […]

The post Temps’Danse remarquée à la Dance World Cup 2025 en Espagne appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Du 3 au 12 juillet 2025, la ville de Burgos en Espagne a accueilli la Dance World Cup, un concours international de danse réunissant des jeunes danseurs de plusieurs pays. L’école marocaine Temps’Danse, soutenue par la Dance World Cup Maroc, a pris part à la compétition dans la catégorie Junior Large Group Showstopper avec 33 danseuses âgées de 8 à 16 ans.

La troupe a présenté une chorégraphie combinant street dance, danse contemporaine, ragga et hip hop, centrée sur le thème de l’évolution de la femme marocaine. Cette prestation a obtenu un score de 87 %. Le programme du concours prévoit une évaluation technique et artistique, dont le résultat reflète les critères établis par le jury.

Temps’Danse, fondée par Myriam Bouayad, est une école marocaine spécialisée dans les danses urbaines et contemporaines. Elle participe régulièrement à des événements internationaux dans le but de promouvoir la danse marocaine.

The post Temps’Danse remarquée à la Dance World Cup 2025 en Espagne appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
M’barek Bouhchichi explore l’identité noire dans une nouvelle exposition à Casablanca https://lnt.ma/mbarek-bouhchichi-explore-lidentite-noire-dans-une-nouvelle-exposition-a-casablanca/ Mon, 19 May 2025 12:55:32 +0000 https://lnt.ma/?p=529795 L’Atelier 21 accueillera, du 27 mai au 5 juillet 2025, la troisième exposition personnelle de M’barek Bouhchichi, intitulée « Ce que je suis, ce que nous sommes ». À travers des portraits réalisés sur des feuilles de caoutchouc, l’artiste explore les rapports entre identité, mémoire et représentation.  Son travail se concentre sur des figures issues de la […]

The post M’barek Bouhchichi explore l’identité noire dans une nouvelle exposition à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Atelier 21 accueillera, du 27 mai au 5 juillet 2025, la troisième exposition personnelle de M’barek Bouhchichi, intitulée « Ce que je suis, ce que nous sommes ».

À travers des portraits réalisés sur des feuilles de caoutchouc, l’artiste explore les rapports entre identité, mémoire et représentation.  Son travail se concentre sur des figures issues de la communauté noire marocaine, notamment les Ismgans/Ismkhan de la région de Merzouga, souvent associés à la tradition gnaoua.

Dans le texte du catalogue, l’historienne de l’art Jamila Moroder précise : « Ces présences picturales sont nées de rencontres réelles avec des membres de la communauté Ismgans/Ismkhan, d’où sont issus la majorité des musiciens Gnaoua, à Khamlia, dans la région de Merzouga au nord-est du Maroc, et qui ont laissé leur empreinte sur l’artiste ; mais aussi de visages remémorés ou imaginés, surgis d’un espace intérieur auquel seule la peinture permet d’accéder. »

Bouhchichi, dont les œuvres figurent dans plusieurs collections internationales (Centre Pompidou, MACAAL, Fondation H…), vit et travaille à Tahannaout, près de Marrakech.

The post M’barek Bouhchichi explore l’identité noire dans une nouvelle exposition à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La BMCI renouvelle son soutien au Moroccan Short Mobile Film Contest https://lnt.ma/la-bmci-renouvelle-son-soutien-au-moroccan-short-mobile-film-contest/ Mon, 19 May 2025 10:39:03 +0000 https://lnt.ma/?p=529836 La troisième édition du Moroccan Short Mobile Film Contest (MMFC) se tiendra mardi 20 mai à Casablanca, pour célébrer la créativité des jeunes talents marocains à travers le format du film mobile. L’événement, organisé par l’association Patrimoine Image, bénéficie du soutien renouvelé de la Fondation BMCI, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de […]

The post La BMCI renouvelle son soutien au Moroccan Short Mobile Film Contest appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La troisième édition du Moroccan Short Mobile Film Contest (MMFC) se tiendra mardi 20 mai à Casablanca, pour célébrer la créativité des jeunes talents marocains à travers le format du film mobile. L’événement, organisé par l’association Patrimoine Image, bénéficie du soutien renouvelé de la Fondation BMCI, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (MJCC).

Le MMFC s’impose désormais comme une vitrine originale du cinéma numérique accessible. Il met en avant des courts-métrages et documentaires réalisés exclusivement à l’aide de téléphones mobiles, confirmant l’émergence d’un langage cinématographique ancré dans les usages contemporains et porté par une génération connectée.

En tant que partenaire fondateur du concours, la Fondation BMCI réaffirme à cette occasion son engagement pour la promotion de la culture, le soutien aux jeunes créateurs et l’accès élargi aux pratiques artistiques. À travers le MMFC, elle encourage une culture innovante, participative et inclusive, fidèle à ses valeurs de solidarité et d’ouverture.

Le soutien du MJCC à cette troisième édition s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de valoriser les initiatives culturelles territoriales, de démocratiser l’accès aux outils de création audiovisuelle et de faire émerger de nouveaux récits porteurs de sens. Ce partenariat vise notamment à stimuler les vocations artistiques, en particulier parmi les jeunes, en mobilisant les ressources numériques au service de l’expression citoyenne.

Porté par l’association Patrimoine Image, présidée par Mohamed Ali Lyamani, le concours connaît cette année une participation record, avec plus de 180 films reçus. Un jury composé de personnalités reconnues du paysage artistique et médiatique marocain – Alaa Akaaboune, Mustapha Swinga et Ayoub Lahnoud – a été chargé d’évaluer les œuvres en compétition.

Cinq prix seront décernés lors de la cérémonie : le Prix du Meilleur Film, le Prix du Meilleur Documentaire, le Prix du Meilleur Espoir, le Prix Spécial Fondation BMCI et le Prix du Public. Chaque distinction souligne une facette particulière de la création cinématographique mobile, qu’il s’agisse de la narration, de l’engagement social, de l’émotion partagée ou de la promesse artistique.

LNT

The post La BMCI renouvelle son soutien au Moroccan Short Mobile Film Contest appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Jardin Majorelle inaugure un nouveau lieu d’exposition avec le Pavillon Temporaire https://lnt.ma/le-jardin-majorelle-inaugure-un-nouveau-lieu-dexposition-avec-le-pavillon-temporaire/ Sat, 10 May 2025 18:19:45 +0000 https://lnt.ma/?p=529458 Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Jardin Majorelle avec l’ouverture du Pavillon Temporaire, un espace d’exposition inédit situé dans le jardin de la Villa Oasis. Ce lieu vient enrichir le parcours de visite du site, en offrant une nouvelle perspective sur l’histoire, l’architecture et la biodiversité du jardin, plus de 75 ans après son ouverture […]

The post Le Jardin Majorelle inaugure un nouveau lieu d’exposition avec le Pavillon Temporaire appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Jardin Majorelle avec l’ouverture du Pavillon Temporaire, un espace d’exposition inédit situé dans le jardin de la Villa Oasis. Ce lieu vient enrichir le parcours de visite du site, en offrant une nouvelle perspective sur l’histoire, l’architecture et la biodiversité du jardin, plus de 75 ans après son ouverture au public.

Le Pavillon Temporaire, conçu comme une structure éphémère de 100 m², marque une première dans l’évolution du Jardin Majorelle. Intégré au circuit de visite, il vise à prolonger l’expérience sensorielle du public en proposant un dialogue entre patrimoine végétal et expression architecturale contemporaine. Cet espace entend ainsi approfondir la compréhension du lieu en explorant son histoire et sa richesse botanique.

À l’initiative de Madison Cox, président de la Fondation Jardin Majorelle, cette commande inaugurale a été confiée à l’architecte marocaine Hiba Bensalek. Le pavillon, construit avec des matériaux respectueux de l’environnement, s’inscrit dans une approche harmonieuse avec le paysage du jardin. Il est destiné à rester en place pendant deux ans, inaugurant une nouvelle série d’interventions architecturales temporaires.

Un concours national sera lancé début 2026 pour imaginer les futurs pavillons éphémères du jardin de la Villa Oasis. Ce programme offrira chaque fois à de jeunes architectes marocains l’opportunité de concevoir une structure temporaire, renouvelant ainsi le regard porté sur le jardin tout en soutenant la création architecturale contemporaine. Le prochain pavillon, issu de ce concours, est attendu pour 2027.

Le Pavillon Temporaire ouvre ses portes avec l’exposition inaugurale Flore Majorelle : Collection vivante. Elle présente une sélection de 20 plantes emblématiques ou rares, choisies parmi les quelque 400 espèces du jardin, par le botaniste californien Dean G. Kelch. L’exposition propose une double lecture des spécimens : une approche scientifique et une interprétation artistique coordonnée par Jaimal Odedra. Des illustrations originales, réalisées pour l’occasion par l’équipe graphique du jardin, viennent enrichir cette exploration botanique.

LNT

The post Le Jardin Majorelle inaugure un nouveau lieu d’exposition avec le Pavillon Temporaire appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Nathalie Romier fait revivre Edith Piaf dans deux spectacles au Maroc https://lnt.ma/nathalie-romier-fait-revivre-edith-piaf-dans-deux-spectacles-au-maroc/ Thu, 03 Apr 2025 10:50:46 +0000 https://lnt.ma/?p=527696 Après une tournée en 2023 ayant attiré un large public à Casablanca et Rabat, Nathalie Romier revient au Maroc avec Édith Piaf – Olympia 1961 les 16 et 18 avril 2025. Ce spectacle, produit par Tendansia, propose une reconstitution fidèle du récital historique donné par Édith Piaf à l’Olympia en 1961. Dans une mise en […]

The post Nathalie Romier fait revivre Edith Piaf dans deux spectacles au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Après une tournée en 2023 ayant attiré un large public à Casablanca et Rabat, Nathalie Romier revient au Maroc avec Édith Piaf – Olympia 1961 les 16 et 18 avril 2025. Ce spectacle, produit par Tendansia, propose une reconstitution fidèle du récital historique donné par Édith Piaf à l’Olympia en 1961. Dans une mise en scène inspirée de l’époque, le public pourra redécouvrir les grands classiques de la chanteuse, tels que Non, je ne regrette rien, L’Hymne à l’amour et La Foule.

Billets en vente sur place et via guichet.ma
Infoline : 0608 700 100
 Tarifs : VIP 600 DH | Orchestre 500 DH | Balcon 1 : 400 DH | Balcon 2 : 300 DH

The post Nathalie Romier fait revivre Edith Piaf dans deux spectacles au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La passion des couleurs : Une exploration artistique d’Abdelkader Laâraj https://lnt.ma/la-passion-des-couleurs-une-exploration-artistique-dabdelkader-laaraj/ Wed, 02 Apr 2025 16:40:29 +0000 https://lnt.ma/?p=527666 L’artiste Abdelkader Laâraj présente pour la première fois une exposition individuelle intitulée « La passion des couleurs » à la galerie L’Atelier 21 de Casablanca. L’exposition se déroulera du 15 avril au 17 mai 2025. Autodidacte, Abdelkader Laâraj débute dans le monde de l’art aux côtés de personnalités influentes du groupe de Casablanca, dont Mohamed […]

The post La passion des couleurs : Une exploration artistique d’Abdelkader Laâraj appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste Abdelkader Laâraj présente pour la première fois une exposition individuelle intitulée « La passion des couleurs » à la galerie L’Atelier 21 de Casablanca.

L’exposition se déroulera du 15 avril au 17 mai 2025.

Autodidacte, Abdelkader Laâraj débute dans le monde de l’art aux côtés de personnalités influentes du groupe de Casablanca, dont Mohamed Melehi et Mohamed Chabâa, avec qui il entretient une relation d’amitié. Son parcours, marqué par cet apprentissage et par de nombreux voyages, lui permet de développer un langage artistique unique.

Dans le catalogue de l’exposition, l’écrivain Olivier Rachet décrit son travail comme suit : « L’important est de créer des ponts entre un langage abstrait, plus schématisé que géométrisé, et une figuration qui valorise les corps, dans une dimension à la fois voluptueuse et spirituelle. Les motifs décoratifs, caractéristiques des arts islamiques, se mêlent ici à la légèreté des anatomies, évoquant l’univers graphique de Matisse ».

Le corps féminin est une thématique centrale dans l’œuvre de Laâraj, qu’il représente avec des couleurs vives. La palette de l’artiste, qui fusionne lignes et éclat des couleurs, est décrite par Olivier Rachet ainsi : « La couleur est une préoccupation essentielle de l’artiste, qui n’opère pas de distinction entre couleur et dessin, mais souligne leur continuité. Les couleurs s’adaptent aux formes, les remplissant par des aplats audacieux. Sa palette, harmonieuse, associe le jaune, le vert, le rouge, le mauve, le rose, l’orange et le noir avec une grande liberté ».

Influencé par sa proximité avec Melehi et Chabâa, Abdelkader Laâraj maîtrise la peinture cellulosique, une technique qu’il utilise pour apporter une richesse supplémentaire aux formes qu’il crée.

Né en 1950 à Casablanca, Abdelkader Laâraj a vu ses œuvres intégrées à des collections publiques et privées. Il a exposé à de nombreuses reprises, tant au Maroc qu’à l’international, notamment en France, en Italie, au Canada et aux États-Unis.

The post La passion des couleurs : Une exploration artistique d’Abdelkader Laâraj appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
« Oiseaux du Mexique » : Une exposition inédite au musée Yves Saint Laurent Marrakech https://lnt.ma/oiseaux-du-mexique-une-exposition-inedite-au-musee-yves-saint-laurent-marrakech/ Wed, 19 Mar 2025 13:55:47 +0000 https://lnt.ma/?p=527145 Le musée Yves Saint Laurent Marrakech (mYSLm) propose, du 22 février au 27 juillet 2025, une exposition inédite intitulée « Oiseaux du Mexique », placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI. Ce projet marque une première en Afrique du Nord, mettant en lumière plus de 90 œuvres et objets rares provenant d’une vingtaine […]

The post « Oiseaux du Mexique » : Une exposition inédite au musée Yves Saint Laurent Marrakech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le musée Yves Saint Laurent Marrakech (mYSLm) propose, du 22 février au 27 juillet 2025, une exposition inédite intitulée « Oiseaux du Mexique », placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI. Ce projet marque une première en Afrique du Nord, mettant en lumière plus de 90 œuvres et objets rares provenant d’une vingtaine de collections publiques et privées mexicaines.

Conçue autour du thème des oiseaux, cette exposition met en avant la place prépondérante de l’avifaune dans l’art et l’artisanat mexicains. Des sculptures, céramiques, textiles, bijoux et œuvres picturales illustrent la diversité des représentations d’oiseaux — des coqs aux paons en passant par les aigles et les hérons — traversant différentes époques, de l’âge classique maya jusqu’aux avant-gardes artistiques contemporaines.

Au-delà de leur dimension esthétique, les oiseaux occupent un rôle central dans les traditions spirituelles et artisanales du Mexique. L’exposition dévoile notamment l’usage des plumes dans des savoir-faire emblématiques tels que l’orfèvrerie de Taxco, la poterie de Guanajuato, la céramique de Tlaquepaque ou encore la joaillerie et le textile. Elle met ainsi en lumière un patrimoine vivant où nature et culture sont intimement liés, trouvant un écho avec les traditions marocaines.

Cette exposition est le fruit d’une collaboration originale entre le Maroc et le Mexique. Imaginée par le commissaire mexicain Juan Gerardo Ugalde Salinas, en poste depuis 2023 au musée Yves Saint Laurent Marrakech, elle a été réalisée en coopération avec des experts en histoire de l’art et en anthropologie. Parmi eux figure Ana Elena Mallet, conservatrice reconnue, qui a apporté son expertise scientifique.

Le projet bénéficie de prêts exceptionnels d’institutions mexicaines de premier plan, telles que l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INAH), l’Institut National des Beaux-Arts et de Littérature (INBAL) et l’Institut National des Peuples Indigènes (INPI). Il s’agit de la première présentation d’un ensemble aussi important d’œuvres patrimoniales mexicaines au Maroc.

En parallèle de l’exposition, une programmation culturelle variée est proposée. Elle inclut conférences, concerts et un cycle de projections de films mexicains prévu du 1er mars au 26 juillet 2025, en simultané à l’auditorium Pierre Bergé du musée et à la Cinémathèque de Tanger, avec le soutien de la Fondation Jardin Majorelle.

LNT

The post « Oiseaux du Mexique » : Une exposition inédite au musée Yves Saint Laurent Marrakech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entretien avec Olivier Unia : « La Tbourida rassemble beaucoup de ce que j’aime en photo » https://lnt.ma/entretien-avec-olivier-unia-la-tbourida-rassemble-beaucoup-de-ce-que-jaime-en-photo/ Wed, 19 Mar 2025 10:55:32 +0000 https://lnt.ma/?p=527085 Olivier Unia a découvert sa passion pour la photographie, mais son talent a vite été remarqué, lui permettant de remporter le Grand Prix de la Photographie du Maroc en 2024. En 2025, il a remporté un prix aux prestigieux Sony World Photography Awards, pour la catégorie « Motion » (mouvement). Pour en savoir plus sur son parcours […]

The post Entretien avec Olivier Unia : « La Tbourida rassemble beaucoup de ce que j’aime en photo » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Olivier Unia a découvert sa passion pour la photographie, mais son talent a vite été remarqué, lui permettant de remporter le Grand Prix de la Photographie du Maroc en 2024. En 2025, il a remporté un prix aux prestigieux Sony World Photography Awards, pour la catégorie « Motion » (mouvement). Pour en savoir plus sur son parcours et ses inspirations, nous l’avons contacté pour lui poser quelques questions.

 

La Nouvelle Tribune : Pourriez-vous présenter votre parcours à nos lecteurs ? Comment définiriez-vous votre style ? 

Olivier Unia : J’ai 55 ans mais je suis un jeune photographe, j’ai commencé à pratiquer la photo au début du Covid en janvier 2020. Je viens de la musique, c’est mon métier et j’ai passé ma jeunesse à admirer les pochettes des albums que j’écoutais. J’ai ainsi découvert de grands photographes comme Storm Thorgerson qui a réalisé des pochettes iconiques, celles de Pink Floyd, Lez Zepelin, Muse, Peter Gabriel et bien d’autres encore.

J’ai aussi beaucoup admiré dans les livres d’histoires et les magazines, des photographes reporter de guerres, comme Robert Cappa ou Lee Miller qui sont capable de mettre leurs vies en danger pour immortaliser des moments historiques.

En 2020, on commence à être confiné et comme beaucoup, pour lutter contre l’ennui, j’essaye de m’occuper. On m’avait prêté une caméra pour le tournage d’un clip, elle était là, posée sur un meuble. Je commence à photographier mon chat, mon chien, je regarde des tutos sur YouTube et je suis séduit par l’aspect technique ET artistique, cet équilibre qui, je crois, me convient bien. Un jour d’autorisation de sortie je vais au skate Park à Rabat et j’ai la chance de tomber sur un super gars, très bon skateur, qui profite lui aussi de ce moment de liberté. Je mets de trop longues minutes à régler mon appareil mais finalement je shoot et miracle, la photo est réussie, lui en suspension parfaite, la planche bien visible, le focus était bon, la lumière aussi, ça a été un vrai choc. J’ai eu une sensation qui, depuis, ne m’a jamais quitté.

Je pense que ma première expérience a guidé la suite de mon travail, c’est pourquoi j’aime énormément photographier en lumière naturelle, en extérieur et le plus possible des sujets en mouvement pour en capturer l’instant et le figer. Je suis également très sensible aux portraits de rue, ces regards et visages que l’on croise et qui rendent cet instant imprévisible.

 

Vous avez remporté le Sony World Photography Awards 2025. Que représente ce type de prix pour un photographe ?

Avec près de 500 000 photos en compétition, ce concours est l’un des plus prestigieux au monde et je voyais passer dans la presse spécialisée, chaque année, les photos des lauréats. En 2024, j’ai eu le plaisir de gagner le « Grand Prix de la Photographie du Maroc by Darem Bouchentouf » avec une photo de Tbourida, ce qui m’a donné confiance pour m’inscrire au Sony World Photography Award. Aujourd’hui c’est, évidemment, une énorme fierté d’être primé, cela donne beaucoup d’énergie pour la suite de mes projets, les expositions, les conférences et les publications à venir.

 

Photo lauréate du Sony World Photography Awards 2025, pour la catégorie « Motion »

 

 

À travers votre art, on devine votre relation particulière avec le Maroc. Pouvez-vous nous en parler ?

En 2009, nous sommes venus en famille nous installer au Maroc, et au départ nous devions y rester 3 ans ; 17 ans plus tard on est encore ici. Ma relation avec le Maroc est très forte. En ayant souvent déménagé dans ma vie je m’aperçois que Rabat est la ville où j’ai vécu le plus longtemps.

En termes de photo, il est évident que c’est un pays incroyable avec une lumière exceptionnelle et des paysages splendides. Ce n’est pas pour rien que de nombreux tournages de cinéma s’installent ici sans parler de photographes et des peintres. Je ne photographie pas que le Maroc, mais c’est ici que j’ai commencé et je ne me lasse pas de le faire. J’ai également un très grand attachement à la culture du pays que j’essaye de mettre en avant dans mon travail comme par exemple cette série sur la Tbourida. Je suis également fan de l’architecture, ma première exposition solo en 2023 avait justement pour thème la ville de Rabat et désormais je mets un point d’honneur à élargir mon travail photo à d’autres villes du royaume. Comme j’aime dire : « je photographie et mon amour du Maroc fait le reste. »

 

Plus particulièrement, qu’est-ce qui vous a attiré dans l’art équestre de la Tbourida ?

Jeune, j’ai beaucoup monté à cheval, j’ai un rapport très fort avec les chevaux et forcément, ici, parmi toutes les activités culturelles équestres, la Tbourida est l’une des plus spectaculaires.

En 2023, ma première photo de Tbourida, je l’ai faite à El Arjat. J’ai vraiment ressenti quelque chose de très puissant, de très beau et de très noble et comme j’ai une grande confiance aux chevaux, je n’avais pas peur de me poster très près d’eux.

La Tbourida rassemble beaucoup de ce que j’aime en photo, une lumière naturelle en extérieur, beaucoup mouvement, des chevaux, des hommes courageux qui prennent des risques et une belle représentation culturelle. Mettre tout cela en avant, et avoir l’opportunité de le partager est un réel plaisir.

 

À l’heure où l’IA menace les artistes du monde, selon vous, qu’est-ce que l’œil d’un photographe apporte qu’un robot ne peut apporter ?

Je suis de l’école de ceux qui trouvent leur accomplissement dans « faire les choses » et pas « regarder les choses se faire ». Je ne suis pas contre le progrès, mais il faut qu’il soit au service du créateur un outils et non pas se substituer à celui-ci.

La technologie dans le médical ou la science c’est formidable, ça sauve des vies, mais artistiquement je ne peux pas me réjouir à l’idée de regarder une photo ou écouter une musique qui a été créée par un programmeur de ligne de code.

Un artiste c’est surtout une vision, une âme, une sensibilité dont les machines sont, par définition, totalement dépourvues. Si un jour, comme dans le film Blade Runner, les machines s’interrogent sur leurs capacités à ressentir l’amour, alors on pourra émettre l’idée qu’elles ont des émotions et qu’elles peuvent donc devenir des artistes.

Personnellement, je milite pour que chaque image générée par une IA en porte la mention de façon systématique et obligatoire.

 

Propos recueillis par Soufia Khabbouch

The post Entretien avec Olivier Unia : « La Tbourida rassemble beaucoup de ce que j’aime en photo » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Exposition de Mohamed Fariji à L’Atelier 21 : « L’Aquarium imaginaire, épisode #2 » https://lnt.ma/exposition-de-mohamed-fariji-a-latelier-21-laquarium-imaginaire-episode-2/ Tue, 18 Feb 2025 09:38:09 +0000 https://lnt.ma/?p=524733 L’artiste plasticien Mohamed Fariji présente, pour la deuxième fois, une exposition individuelle à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 18 février au 22 mars 2025. Intitulée « L’Aquarium imaginaire, épisode #2 », cette exposition rend hommage à l’Aquarium de Casablanca, un lieu désormais abandonné et oublié, mais autrefois connu pour ses céramiques illustrant la biodiversité […]

The post Exposition de Mohamed Fariji à L’Atelier 21 : « L’Aquarium imaginaire, épisode #2 » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste plasticien Mohamed Fariji présente, pour la deuxième fois, une exposition individuelle à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 18 février au 22 mars 2025. Intitulée « L’Aquarium imaginaire, épisode #2 », cette exposition rend hommage à l’Aquarium de Casablanca, un lieu désormais abandonné et oublié, mais autrefois connu pour ses céramiques illustrant la biodiversité marine.

À travers cette exposition, Fariji cherche à réactiver le monde figural de l’Aquarium, en questionnant les mythes locaux et en explorant des récits alternatifs concernant cet espace. Il propose une réflexion sur la mémoire collective et les moyens de réhabiliter des lieux de l’histoire en impliquant le public dans la préservation de ces patrimoines.

Dans le catalogue de l’exposition, l’artiste explique son projet : « Depuis 2012, je me plonge dans les archives de cette mémoire collective, en quête de ce qui a été oublié et effacé par les vagues du temps. Mon projet ne se limite pas seulement à la réhabilitation d’un lieu abandonné : il aspire à recréer ce qui a été perdu, et à offrir une seconde vie à cet Aquarium. Pour cette exposition, mon ambition a été de restituer toutes les céramiques originelles de l’Aquarium de Casablanca, afin de rendre visible ce qui a été trop longtemps invisibilisé. En faisant renaître ces céramiques, ce sont des fragments d’histoire qui ressurgissent à la surface, comme une fenêtre ouverte sur un lieu dont les formes nous parlent encore. »

Il précise que cette exposition est un appel à imaginer l’avenir de cet Aquarium, pour en faire un lieu de mémoire, d’art et d’espoir.

Formé à l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan et à l’École Supérieure d’Art et de Design Llotja de Barcelone, Mohamed Fariji est un artiste polyvalent dont les œuvres ont été exposées dans des institutions renommées, telles que le Kunsthal Aarhus (Danemark), le Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain de Rabat, et la Sharjah Art Foundation (Émirats arabes unis). Il vit et travaille à Casablanca.

AL

The post Exposition de Mohamed Fariji à L’Atelier 21 : « L’Aquarium imaginaire, épisode #2 » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
« Traversées », une exposition rétrospective de Monia Touiss, du 16 janvier au 6 février https://lnt.ma/traversees-une-exposition-retrospective-de-monia-touiss-du-16-janvier-au-6-fevrier/ Wed, 08 Jan 2025 12:18:16 +0000 https://lnt.ma/?p=522539 L’Eden Art Gallery à Casablanca accueillera l’exposition « Traversées » de Monia Touiss, du 16 janvier au 6 février. Cette rétrospective retrace trois décennies de création artistique, mettant en lumière les étapes significatives de son parcours. Monia Touiss s’est distinguée par une approche artistique unique, mêlant abstraction et figuration, avec une utilisation notable des matières et des […]

The post « Traversées », une exposition rétrospective de Monia Touiss, du 16 janvier au 6 février appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Eden Art Gallery à Casablanca accueillera l’exposition « Traversées » de Monia Touiss, du 16 janvier au 6 février. Cette rétrospective retrace trois décennies de création artistique, mettant en lumière les étapes significatives de son parcours.

Monia Touiss s’est distinguée par une approche artistique unique, mêlant abstraction et figuration, avec une utilisation notable des matières et des couleurs. Selon le communiqué de la galerie, l’exposition « Traversées » offre une réflexion sur le temps, la mémoire et les influences variées qui marquent l’œuvre de l’artiste.

Née en 1971 à Tétouan, Monia Touiss a obtenu en 1992 le Prix Mariano Bertuchi et le diplôme de l’École nationale des Beaux-Arts. En 2000, elle a obtenu un doctorat à l’Université de Barcelone. Touiss partage aujourd’hui son temps entre le Maroc et l’Espagne.

Huit expositions personnelles lui ont été consacrées dans la capitale catalane entre 2000 et 2016, principalement à la Galerie Sofia, alors que d’autres lui ont été dédiées à Stuttgart (2000), à Cordoue (2004), à la Cité internationale des arts de Paris en 2002, à Bogotta (2011), à l’Institut français de Marrakech (2015) et à Manama, au Bahrein, à la Albareh Art Gallery en 2016.

The post « Traversées », une exposition rétrospective de Monia Touiss, du 16 janvier au 6 février appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
9ème édition de CASAMOUJA, Casablanca continue de s’embellir https://lnt.ma/9eme-edition-de-casamouja-casablanca-continue-de-sembellir/ Thu, 28 Nov 2024 14:40:47 +0000 https://lnt.ma/?p=520112 La 9ᵉ édition de CASAMOUJA, organisée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, s’est récemment achevée à Casablanca. Cet événement, piloté par Casablanca Events et Animation, vise à promouvoir le street art dans l’espace public et à embellir la ville à travers des fresques murales réalisées par des artistes locaux et internationaux. Cette édition, […]

The post 9ème édition de CASAMOUJA, Casablanca continue de s’embellir appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 9ᵉ édition de CASAMOUJA, organisée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, s’est récemment achevée à Casablanca. Cet événement, piloté par Casablanca Events et Animation, vise à promouvoir le street art dans l’espace public et à embellir la ville à travers des fresques murales réalisées par des artistes locaux et internationaux.

Cette édition, centrée sur les valeurs de civisme, solidarité, intégrité, patriotisme, tolérance et paix, s’inscrit dans le cadre des objectifs du Nouveau Modèle de Développement, qui accorde une place importante à la culture comme facteur de cohésion sociale et de transformation urbaine.

Depuis sa création en 2017, CASAMOUJA s’efforce de redéfinir le paysage urbain de Casablanca en utilisant l’art comme moyen d’expression. L’objectif principal est de démocratiser l’accès à l’art tout en intégrant des messages qui sensibilisent aux enjeux sociaux et culturels actuels. L’édition 2024 a mis en avant des thématiques liées aux valeurs citoyennes, permettant ainsi aux habitants de Casablanca d’interagir avec des œuvres reflétant des questions d’intérêt collectif.

Lors de cette édition, dix fresques ont été réalisées dans divers quartiers de la ville. Parmi les artistes ayant participé, Hamza Bendarham (Ben) a produit des fresques axées sur la préservation de l’environnement et la transmission entre générations. Said Sabbah (Dais) a mis en avant l’unité et la solidarité à travers des représentations de mains entrelacées. Ayoub Dadouche (Afrofatcap) a abordé l’entraide intergénérationnelle, tandis que Fabián Bravo Guerrero (Kato) a introduit une touche internationale en intégrant des motifs inspirés de l’architecture marocaine.

D’autres artistes, tels qu’Amine Hajila (Brush) et Hicham Ismaili Alaoui (Sika), ont exploré des thèmes liés au patrimoine culturel, à la simplicité de la vie traditionnelle et aux symboles de liberté. Les fresques de cette édition ont également été reconnues au-delà des frontières, notamment par la plateforme Street Art Cities.

Depuis son lancement, CASAMOUJA a permis la création de plus de 90 fresques réparties dans toutes les préfectures de Casablanca. Ces réalisations contribuent à transformer l’apparence des quartiers tout en offrant aux habitants des espaces propices à l’échange et à la découverte artistique. Le projet s’inscrit dans la continuité des efforts de WeCasablanca pour renforcer l’attractivité culturelle de la ville.

L’édition 2024 de CASAMOUJA confirme l’importance du street art comme outil de valorisation urbaine et culturelle, tout en intégrant des messages porteurs de valeurs citoyennes

LNT

The post 9ème édition de CASAMOUJA, Casablanca continue de s’embellir appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Fondation Al Mada lance l’Académie des Arts Régionale https://lnt.ma/la-fondation-al-mada-lance-lacademie-des-arts-regionale/ Tue, 19 Nov 2024 08:52:30 +0000 https://lnt.ma/?p=519470 La Fondation Al Mada, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, a annoncé le lancement de l’Académie des Arts Régionale. Ce projet, soutenu par Attijariwafa bank et inwi, vise à démocratiser l’accès des jeunes à l’art et à promouvoir leur épanouissement culturel. Cette initiative s’inscrit dans une volonté commune […]

The post La Fondation Al Mada lance l’Académie des Arts Régionale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Fondation Al Mada, en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, a annoncé le lancement de l’Académie des Arts Régionale. Ce projet, soutenu par Attijariwafa bank et inwi, vise à démocratiser l’accès des jeunes à l’art et à promouvoir leur épanouissement culturel.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté commune des partenaires de renforcer l’accès à une éducation artistique de qualité au sein des établissements scolaires publics. Elle s’inspire du programme Académie des Arts, lancé en 2009 par la Fondation Attijariwafa bank à Casablanca, qui a permis à près de 2 000 élèves de se former aux arts plastiques et au multimédia.

Pour l’année scolaire 2024/2025, le projet a démarré avec des classes pilotes sur deux sites :

  • La Villa des Arts de Rabat, espace dédié à la promotion des arts et de la culture.
  • Le Centre d’épanouissement artistique de Tanger, relevant de l’Académie Régionale d’Éducation et de Formation (AREF) de Tanger.

Ces sites accueillent environ 300 jeunes âgés de 15 à 21 ans, dans des espaces repensés pour répondre aux besoins pédagogiques et culturels. Les élèves bénéficient d’une approche novatrice fondée sur la pédagogie par le projet, intégrant des disciplines contemporaines comme les arts numériques.

Les participants auront également accès à un programme complet d’activités culturelles, incluant des sorties thématiques et des masterclasses immersives, pour développer leur sensibilité artistique et leur compréhension des pratiques créatives actuelles.

Ce déploiement marque une étape décisive pour le programme Académie des Arts, qui élargit son champ d’action à l’échelle régionale. Il s’inscrit dans une ambition de soutenir la créativité, d’encourager l’innovation, et d’ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes dans le secteur artistique.

LNT

The post La Fondation Al Mada lance l’Académie des Arts Régionale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Empreintes d’artistes : L’atelier musée de l’estampe à la galerie Marsam https://lnt.ma/empreintes-dartistes-latelier-musee-de-lestampe-a-la-galerie-marsam/ Tue, 12 Nov 2024 13:20:36 +0000 https://lnt.ma/?p=518932 La galerie Marsam Casablanca présente, du 21 novembre 2024 au 4 janvier 2025, l’exposition « L’atelier musée de l’estampe – Empreintes d’artistes », initiée par la Fondation Chraïbi Abderrazik et la Galerie Marsam, en collaboration avec la Fondation AL MADA. Cette exposition réunit des œuvres créées par un collectif d’artistes lors de résidences aux Villas […]

The post Empreintes d’artistes : L’atelier musée de l’estampe à la galerie Marsam appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La galerie Marsam Casablanca présente, du 21 novembre 2024 au 4 janvier 2025, l’exposition « L’atelier musée de l’estampe – Empreintes d’artistes », initiée par la Fondation Chraïbi Abderrazik et la Galerie Marsam, en collaboration avec la Fondation AL MADA.

Cette exposition réunit des œuvres créées par un collectif d’artistes lors de résidences aux Villas des Arts de Casablanca et de Rabat en 2024, où ils ont exploré et approfondi les techniques d’estampe. Entre tradition et innovation, les artistes ont fusionné méthodes anciennes et approches contemporaines, produisant des estampes qui témoignent d’un échange entre l’artiste et le support, empreintes de singularité et d’universalité.

Le projet a aussi permis à des étudiants de l’École des Beaux-Arts de Casablanca de s’initier à la linogravure à travers des masterclasses encadrées par des maîtres imprimeurs. L’exposition invite le public à découvrir des œuvres où chaque estampe, qu’elle soit en lithographie, sérigraphie ou gravure contemporaine, dévoile une histoire unique, offrant un aperçu des subtilités de l’estampe comme art contemporain.

En parallèle, l’exposition présente une sélection d’estampes de l’Atelier d’Art Graphique MARSAM, réalisées au cours des 50 dernières années, préfigurant la création d’un futur musée de l’estampe à Casablanca. Parmi les artistes exposés : Nabil Bahya, Noureddine Belhaj, Mustapha Belkouch, Driss Benwahoud, et bien d’autres.

Les maîtres imprimeurs ayant contribué à cette aventure artistique incluent Mustapha Belkouch en gravure, Brahim Hanine et Noureddine Fathy en sérigraphie, Asmaa El Hairech et Frederique Possot en lithographie, ainsi que Chafik Zougari en linogravure.

The post Empreintes d’artistes : L’atelier musée de l’estampe à la galerie Marsam appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Biennale de Dakar met le design marocain à l’honneur https://lnt.ma/la-biennale-de-dakar-met-le-design-marocain-a-lhonneur/ Mon, 11 Nov 2024 13:24:30 +0000 https://lnt.ma/?p=518793 La 15e édition de la Biennale de l’Art Africain Contemporain « Dak’Art 2024 » célèbre l’art marocain en exposant le travail de Hicham Lahlou, un designer marocain reconnu pour son influence sur la scène du design africain et international. La Biennale de Dakar, événement majeur de l’art africain contemporain, accueille cette année Hicham Lahlou parmi […]

The post La Biennale de Dakar met le design marocain à l’honneur appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 15e édition de la Biennale de l’Art Africain Contemporain « Dak’Art 2024 » célèbre l’art marocain en exposant le travail de Hicham Lahlou, un designer marocain reconnu pour son influence sur la scène du design africain et international. La Biennale de Dakar, événement majeur de l’art africain contemporain, accueille cette année Hicham Lahlou parmi d’autres artistes de renom pour une exposition dédiée au design dans le cadre du programme officiel « IN ».

Hicham Lahlou présente deux œuvres exclusives lors de cette Biennale. La première, la théière « Zaha », rend hommage à la célèbre architecte Zaha Hadid. La seconde, « Emerald », est une création conçue spécialement pour Dak’Art, intégrant des éléments de maroquinerie de luxe et de laiton finement travaillés, combinant l’artisanat marocain et le design contemporain. Ces œuvres, produites en collaboration avec des maîtres artisans de Fès, incarnent l’héritage marocain tout en illustrant une approche contemporaine du design.

Cette exposition collective réunit également d’autres grands noms du design africain tels que Cheick Diallo, Bibi Seck, Fatimata Ly et Jean Servais Somian. Elle offre ainsi une vitrine unique pour mettre en valeur la diversité artistique du continent et la richesse de son patrimoine culturel, tout en permettant aux visiteurs de découvrir la créativité africaine sous divers angles, allant du design à la sculpture.

La Biennale de Dakar, plus ancienne biennale africaine dédiée à l’art contemporain, continue de jouer un rôle clé dans la promotion de l’art et du design africains à l’échelle mondiale. Pour cette édition, environ 3 000 artistes et 400 000 visiteurs sont attendus pour participer à des événements variés, parmi lesquels figurent des expositions, des installations sonores et musicales, des performances et des débats. Cette année, l’exposition internationale, accueillie dans l’ancien Palais de la Justice de Dakar, présente les œuvres de 58 artistes originaires d’Afrique et de la diaspora.

Placée sous la direction artistique de Salimata Diop, critique d’art et commissaire d’exposition, la Biennale 2024 explore le thème « The Wake, L’éveil, le sillage, Xall wi » et met particulièrement à l’honneur les États-Unis et le Cap-Vert. L’inauguration officielle, présidée par le chef de l’État sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a également rendu hommage aux artistes disparus qui ont marqué l’histoire de cet événement.

LNT 

The post La Biennale de Dakar met le design marocain à l’honneur appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Traversées : Dialogues artistiques sur le temps et la transformation https://lnt.ma/traversees-dialogues-artistiques-sur-le-temps-et-la-transformation/ Thu, 31 Oct 2024 15:49:53 +0000 https://lnt.ma/?p=362024 African Arty annonce l’exposition « Traversées », mettant en avant les artistes contemporaines Flo Arnold et Claire Marboeuf. Cette exposition explore les thèmes du passage, du temps et de la transformation à travers des œuvres poétiques. Flo Arnold, avec ses sculptures en papier hydrofuge blanc, invite à une expérience tactile et méditative, évoquant l’éphémère et […]

The post Traversées : Dialogues artistiques sur le temps et la transformation appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
African Arty annonce l’exposition « Traversées », mettant en avant les artistes contemporaines Flo Arnold et Claire Marboeuf.

Cette exposition explore les thèmes du passage, du temps et de la transformation à travers des œuvres poétiques. Flo Arnold, avec ses sculptures en papier hydrofuge blanc, invite à une expérience tactile et méditative, évoquant l’éphémère et la spiritualité par des formes en lévitation.

De son côté, Claire Marboeuf capture la vitalité des grandes métropoles, de New York à Abidjan, en mettant en lumière les liens sociaux et la chaleur humaine de la vie citadine. Sa démarche photographique se veut picturale, donnant vie à des scènes vibrantes.

L’exposition« Traversées » propose une exploration riche en émotions et réflexions, interrogeant l’impact du passage du temps sur nos vies. Les œuvres, mêlant installation, sculpture et techniques mixtes, forment un parcours contemplatif sur notre relation à l’espace et à la temporalité, expliquant les organisateurs.

The post Traversées : Dialogues artistiques sur le temps et la transformation appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Cérémonie de clôture de l’atelier de gravure sur bois à la Galerie d’Art MARSAM https://lnt.ma/ceremonie-de-cloture-de-latelier-de-gravure-sur-bois-a-la-galerie-dart-marsam/ Mon, 23 Sep 2024 10:38:29 +0000 https://lnt.ma/?p=359909 La Galerie d’Art MARSAM, premier éditeur d’estampes au Maroc, organise une cérémonie de clôture pour son atelier de gravure sur bois, dirigé par le maître graveur chinois Yuhan Wei. Cet événement se tiendra le vendredi 27 septembre 2024 à 18h. L’atelier, qui s’est déroulé durant la semaine du 23 septembre, a été réalisé en collaboration […]

The post Cérémonie de clôture de l’atelier de gravure sur bois à la Galerie d’Art MARSAM appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Galerie d’Art MARSAM, premier éditeur d’estampes au Maroc, organise une cérémonie de clôture pour son atelier de gravure sur bois, dirigé par le maître graveur chinois Yuhan Wei. Cet événement se tiendra le vendredi 27 septembre 2024 à 18h.

L’atelier, qui s’est déroulé durant la semaine du 23 septembre, a été réalisé en collaboration avec la Bassma Art Gallery et le peintre graveur Khalid El Bekay, et a rassemblé des artistes peintres tels que Malika Aguenznay et Abdallah Hariri.

Cette initiative marque le début d’une saison d’ateliers et d’expositions qui se poursuivra jusqu’au 1er décembre 2024. Le public est chaleureusement invité à assister à cette cérémonie de clôture, un événement inédit dans le paysage artistique marocain.

The post Cérémonie de clôture de l’atelier de gravure sur bois à la Galerie d’Art MARSAM appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Yamou expose ses nouvelles œuvres à L’Atelier 21 de Casablanca https://lnt.ma/yamou-expose-ses-nouvelles-oeuvres-a-latelier-21-de-casablanca/ Thu, 12 Sep 2024 10:12:51 +0000 https://lnt.ma/?p=359613 L’artiste peintre Yamou présente sa septième exposition individuelle à la galerie L’Atelier 21 à Casablanca, du 24 septembre au 26 octobre 2024. Cette nouvelle série poursuit sa réflexion de quarante ans sur le couvert végétal, un thème devenu la signature distincte de son travail. Dans le catalogue de l’exposition, l’écrivain Yasmine Chami décrit la démarche […]

The post Yamou expose ses nouvelles œuvres à L’Atelier 21 de Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste peintre Yamou présente sa septième exposition individuelle à la galerie L’Atelier 21 à Casablanca, du 24 septembre au 26 octobre 2024. Cette nouvelle série poursuit sa réflexion de quarante ans sur le couvert végétal, un thème devenu la signature distincte de son travail.

Dans le catalogue de l’exposition, l’écrivain Yasmine Chami décrit la démarche de Yamou comme une exploration entre la perte et la représentation sensible de la vie, mettant en avant l’incertitude sereine qui anime ses toiles. Elle souligne l’importance de cette quête qui relie les formes vivantes et non vivantes à travers un processus de vie-mort-vie, révélant la cyclicité et les temporalités intuitives du travail de l’artiste.

Les œuvres de Yamou ont intégré de prestigieuses collections dont celle la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie), du Neuberger Museum of Art (États-Unis), de World Bank (États-Unis), de la Written Art Foundation (Allemagne), du Ministère des Affaires Étrangères (France), du Frac Corse (France), du Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (Maroc), de Bank Al-Maghrib (Maroc), de la Société Générale (Maroc), et de la Fondation Nelson Mandela (Afrique du Sud).

L’artiste partage son temps entre Paris et Tahannaout.

The post Yamou expose ses nouvelles œuvres à L’Atelier 21 de Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Moroccan Mosaic : exploration de l’Hueism par Derrick Ofosu Boateng https://lnt.ma/moroccan-mosaic-exploration-de-lhueism-par-derrick-ofosu-boateng/ Wed, 19 Jun 2024 10:31:12 +0000 https://lnt.ma/?p=321426 Le photographe ghanéen Derrick Ofosu Boateng présente sa première exposition à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 21 juin au 19 juillet 2024. Intitulée « Moroccan Mosaic : A journey into Hueism », cette exposition individuelle coïncide avec la 3ème édition de la Nuit des Musées et des Espaces Culturels, offrant ainsi aux collectionneurs l’opportunité […]

The post Moroccan Mosaic : exploration de l’Hueism par Derrick Ofosu Boateng appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le photographe ghanéen Derrick Ofosu Boateng présente sa première exposition à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 21 juin au 19 juillet 2024. Intitulée « Moroccan Mosaic : A journey into Hueism », cette exposition individuelle coïncide avec la 3ème édition de la Nuit des Musées et des Espaces Culturels, offrant ainsi aux collectionneurs l’opportunité de découvrir l’exposition de 18 heures à minuit.

Derrick Ofosu Boateng, renommé pour son approche artistique novatrice appelée « Hueism », a réalisé cette série après une résidence au Maroc, où il a rencontré des musiciens Gnaoua à Essaouira et Casablanca. Utilisant son iPhone et des techniques de retouche numérique, il crée des photographies aux couleurs éclatantes qui incarnent l’énergie et la fierté de la nouvelle génération d’artistes africains.

L’écrivain Olivier Rachet, dans le texte du catalogue d’exposition, décrit comment Derrick Ofosu Boateng a capturé l’esprit des musiciens Gnaoua avec des références culturelles inspirées par sa propre culture akan. À seulement 26 ans, Derrick Ofosu Boateng est déjà reconnu comme l’un des photographes les plus prometteurs et créatifs du continent, vivant et travaillant à Accra, au Ghana.

The post Moroccan Mosaic : exploration de l’Hueism par Derrick Ofosu Boateng appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
5ème ARTCO Designers Challenge, une célébration de la créativité marocaine https://lnt.ma/5eme-artco-designers-challenge-une-celebration-de-la-creativite-marocaine/ Wed, 15 May 2024 10:43:19 +0000 https://lnt.ma/?p=319573 La 5ème édition de l’ARTCO Designers Challenge, placée sous le thème « Entre Rêve et Réalité », s’est conclue par une cérémonie de remise des prix au siège d’ARTCO, spécialiste de la conception et de la réalisation de tapis faits main depuis 1992. La soirée de gala a rassemblé près d’une centaine d’invités, dont des […]

The post 5ème ARTCO Designers Challenge, une célébration de la créativité marocaine appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 5ème édition de l’ARTCO Designers Challenge, placée sous le thème « Entre Rêve et Réalité », s’est conclue par une cérémonie de remise des prix au siège d’ARTCO, spécialiste de la conception et de la réalisation de tapis faits main depuis 1992. La soirée de gala a rassemblé près d’une centaine d’invités, dont des personnalités éminentes de la scène du design et de l’artisanat au Maroc. Cet événement met en lumière la fusion de la tradition artistique marocaine avec l’inspiration contemporaine des artistes et designers, tout en soutenant les jeunes talents.

Après les délibérations du jury, le premier prix d’une valeur de 15 000 dirhams, accompagné du tapis gagnant et d’un trophée, a été attribué à Oussama Hajoubi pour sa création « Miroir du Subconscient », rendant hommage à Salvador Dali avec une esthétique surréaliste. Le deuxième prix est revenu à Malak Janati pour son œuvre « Mirage », qui capture l’essence éthérée de l’entre-deux, entre rêve et réalité. Le troisième prix a récompensé Soumaya Kanaani pour sa création « Mer de Rêverie », illustrant la transition mentale entre réalité et rêve.

« Nous sommes heureux de célébrer la créativité des jeunes designers marocains. L’ARTCO Designers Challenge est une occasion de fêter l’art et la culture marocaine. En participant à cette compétition, les jeunes talents marocains ont l’opportunité de laisser leur empreinte dans le monde de l’art et de rejoindre une communauté de créateurs passionnés », a déclaré Fouad El Bernoussi, co-CEO et co-fondateur d’ARTCO.

Pour sa 5ème édition, l’ARTCO Designers Challenge a exploré le thème « Entre Rêve et Réalité », ouvrant un monde d’inspiration où la frontière entre imagination et concrétisation devient floue. Ce thème permet aux designers d’exprimer leur vision personnelle et d’explorer les nuances entre le rêve et la réalité à travers leurs créations.

Le jury, composé de professionnels éminents tels que Kenza Bencherif, architecte, Jamil Bennani, maître ébéniste, Reda Bouamrani, designer et architecte d’intérieur, et présidé par Fouad El Bernoussi, a sélectionné les lauréats avec rigueur et impartialité.

Une nouveauté cette année a été l’ouverture des coulisses d’ARTCO aux neuf finalistes pour une expérience immersive. Ils ont pu découvrir les secrets de la fabrication des tapis et participer à un atelier encadré par le service marketing et le bureau d’études d’ARTCO, leur permettant d’adapter et de raffiner leurs créations.

À travers l’organisation de l’ARTCO Designers Challenge, ARTCO veut réaffirmer son engagement pour le soutien et le développement du design au Maroc. Et d’ajouter que cette initiative, bien plus qu’un simple concours artistique, représente un catalyseur pour l’essor de l’artisanat marocain, encourageant les artistes et designers à explorer de nouvelles voies créatives tout en honorant les traditions séculaires de l’artisanat.

Enfin, cette édition a permis de découvrir d’autres talents parmi les six autres finalistes : Imane Mellali, Aya Ahdado, Bouchra Saliha, Ibtissam Zemrani, Saad Mghari et Hind Houari.

LNT

The post 5ème ARTCO Designers Challenge, une célébration de la créativité marocaine appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Exploration identitaire, l’exposition évanescente de Houda Terjuman https://lnt.ma/exploration-identitaire-lexposition-evanescente-de-houda-terjuman/ Wed, 08 May 2024 13:00:53 +0000 https://lnt.ma/?p=319272 Houda Terjuman présente sa nouvelle exposition « Echos de Terres Evanescentes », le 09 mai à la Galerie African Arty. Artiste suisso-syrienne et née au Maroc, Terjuman explore les thèmes de l’immigration et de l’identité à travers des œuvres poétiques et nostalgiques. Ses peintures et sculptures reflètent un mélange d’horizons et d’appartenances, cherchant à exprimer […]

The post Exploration identitaire, l’exposition évanescente de Houda Terjuman appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Houda Terjuman présente sa nouvelle exposition « Echos de Terres Evanescentes », le 09 mai à la Galerie African Arty.

Artiste suisso-syrienne et née au Maroc, Terjuman explore les thèmes de l’immigration et de l’identité à travers des œuvres poétiques et nostalgiques. Ses peintures et sculptures reflètent un mélange d’horizons et d’appartenances, cherchant à exprimer une identité hybride dans un monde en mouvement. Les œuvres de Terjuman, présentes dans des musées du monde entier, racontent l’histoire de la migration, de l’exil et de la quête d’identité, offrant une vision surréaliste et poétique de ces thèmes universels.

The post Exploration identitaire, l’exposition évanescente de Houda Terjuman appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Exposition « Rosebud » de Najia Mehadji : une évocation artistique de l’amour et de la compassion https://lnt.ma/exposition-rosebud-de-najia-mehadji-une-evocation-artistique-de-lamour-et-de-la-compassion/ Wed, 24 Apr 2024 10:17:46 +0000 https://lnt.ma/?p=318604 L’artiste Najia Mehadji présente son quatrième exposition individuelle intitulée « Rosebud » à la galerie d’art L’Atelier 21 du 23 avril au 24 mai 2024. Dans cette série, elle revisite sa précédente série « War Flower » en mettant en avant la rose comme symbole de compassion face aux tragédies humaines, notamment en Palestine. Dans le texte du catalogue […]

The post Exposition « Rosebud » de Najia Mehadji : une évocation artistique de l’amour et de la compassion appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste Najia Mehadji présente son quatrième exposition individuelle intitulée « Rosebud » à la galerie d’art L’Atelier 21 du 23 avril au 24 mai 2024. Dans cette série, elle revisite sa précédente série « War Flower » en mettant en avant la rose comme symbole de compassion face aux tragédies humaines, notamment en Palestine.

Dans le texte du catalogue d’exposition, Brahim Alaoui, historien de l’art, souligne l’utilisation de la rose comme métaphore de l’amour transcendant le pouvoir matériel. Les œuvres de Mehadji, qui fusionnent l’art contemporain et des éléments de l’art islamique, sont reconnues pour leur gestuelle unique, révélant sa quête constante pour percer le mystère de la peinture.

Les œuvres de Najia Mehadji font partie de nombreuses collections dont celle de l’Institut du monde arabe (France), du Fonds National d’art contemporain de Paris (France), du Musée d’art moderne et contemporain du Centre Georges Pompidou (France), du Musée d’art moderne de Céret (France), du Musée des Beaux-Arts d’Amman (Jordanie) et du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (Maroc).

The post Exposition « Rosebud » de Najia Mehadji : une évocation artistique de l’amour et de la compassion appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Après Casablanca et Dakkar, « Nid d’artistes » nous emmène à Abidjan https://lnt.ma/apres-casablanca-et-dakkar-nid-dartistes-nous-emmene-a-abidjan/ Mon, 15 Apr 2024 08:37:17 +0000 https://lnt.ma/?p=318165 Après Casablanca et Dakkar, voici le troisième volume de la série « Nid d’artistes » chez Malika Editions, toujours réalisé avec le soutien de la Bank of Africa, qui est dédié à la ville d’Abidjan. Ce magnifique ouvrage est un véritable hommage à la vitalité culturelle d’une ville à la fois créative et pluridisciplinaire. Écrit par Célestin […]

The post Après Casablanca et Dakkar, « Nid d’artistes » nous emmène à Abidjan appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Après Casablanca et Dakkar, voici le troisième volume de la série « Nid d’artistes » chez Malika Editions, toujours réalisé avec le soutien de la Bank of Africa, qui est dédié à la ville d’Abidjan. Ce magnifique ouvrage est un véritable hommage à la vitalité culturelle d’une ville à la fois créative et pluridisciplinaire. Écrit par Célestin Koffi Yao et préfacé par Véronique Tadjo, ce livre est un trésor qui capture l’esprit de Babi la joie, une source intarissable de mots, de couleurs et d’émotions.

LNT

The post Après Casablanca et Dakkar, « Nid d’artistes » nous emmène à Abidjan appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Jidar – Rabat Street Art Festival : L’art urbain anime à nouveau la capitale https://lnt.ma/jidar-rabat-street-art-festival-lart-urbain-anime-a-nouveau-la-capitale/ Mon, 01 Apr 2024 12:33:27 +0000 https://lnt.ma/?p=317527 Le festival Jidar – Rabat Street Art Festival revient du 18 au 28 avril 2024 pour sa 9e édition, s’inscrivant désormais dans l’agenda des muralistes internationaux. Profondément enraciné dans la ville de Rabat, le festival vise à créer une culture locale du street art tout en favorisant l’émergence de talents et en tissant des liens […]

The post Jidar – Rabat Street Art Festival : L’art urbain anime à nouveau la capitale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le festival Jidar – Rabat Street Art Festival revient du 18 au 28 avril 2024 pour sa 9e édition, s’inscrivant désormais dans l’agenda des muralistes internationaux. Profondément enraciné dans la ville de Rabat, le festival vise à créer une culture locale du street art tout en favorisant l’émergence de talents et en tissant des liens avec la communauté, expliquent les organisateurs dans un communiqué. Depuis sa création en 2015, Jidar a transformé la capitale avec une centaine de fresques réalisées par les plus grands noms du muralisme national et international.

Cette année, le festival met l’accent sur l’abstrait et l’hyperréalisme en invitant des artistes renommés pour leur délicatesse et leur précision. Douze murs éparpillés dans tout Rabat accueilleront douze artistes issus de huit pays différents : Alexis Diaz (Porto Rico), Nespoon (Pologne), Kartelovic (Allemagne), Facio (Argentine), HNRX (Autriche), Fikos (Grèce), Kaori Izumiya (Japon), Luogo Comune (Italie), Normal (Maroc), Majda Jarbili (Maroc), Houssam El Ghallal (Maroc) et Acoby (Maroc).

En parallèle, le Mur Collectif offre une opportunité aux aspirants street artistes de s’initier au muralisme sous la tutelle d’artistes confirmés.

Jidar propose également un nouveau rendez-vous, « OUT/IN », qui explore le dialogue entre l’univers urbain et l’intimité d’une galerie d’art, animé par l’artiste espagnol Txemy. Les visites guidées permettent aux habitants de découvrir les anecdotes et la genèse des œuvres murales, tandis que les Jidar talks offrent une discussion ouverte avec les artistes.

The post Jidar – Rabat Street Art Festival : L’art urbain anime à nouveau la capitale appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Célébration de la vie : Moustapha Baidi Oumarou à L’Atelier 21 https://lnt.ma/celebration-de-la-vie-moustapha-baidi-oumarou-a-latelier-21/ Wed, 21 Feb 2024 10:52:18 +0000 https://lnt.ma/?p=315635 L’artiste camerounais Moustapha Baidi Oumarou expose pour la première fois à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca du 27 février au 30 mars 2024. Son exposition individuelle, « Réécrire le monde », met en lumière son langage artistique autodidacte qui célèbre la vie et l’optimisme à travers des portraits influencés par la SAPE (Société des Ambianceurs […]

The post Célébration de la vie : Moustapha Baidi Oumarou à L’Atelier 21 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste camerounais Moustapha Baidi Oumarou expose pour la première fois à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca du 27 février au 30 mars 2024. Son exposition individuelle, « Réécrire le monde », met en lumière son langage artistique autodidacte qui célèbre la vie et l’optimisme à travers des portraits influencés par la SAPE (Société des Ambianceurs et des Personnes Élégantes) et une végétation luxuriante.

Autodidacte, il se distingue par un langage artistique célébrant la vie et l’optimisme à travers des portraits influencés par la SAPE et entourés d’une végétation luxuriante. Né en 1997 à Maroua, ses œuvres ont été exposées dans le monde entier et font partie de collections renommées.

The post Célébration de la vie : Moustapha Baidi Oumarou à L’Atelier 21 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Atelier 21 à la 5ème édition de la foire d’art africain 1-54 à Marrakech https://lnt.ma/latelier-21-a-la-5eme-edition-de-la-foire-dart-africain-1-54-a-marrakech/ Fri, 02 Feb 2024 10:40:10 +0000 https://lnt.ma/?p=314671 L’Atelier 21 a été choisie pour participer à la 5ème édition de la foire d’art contemporain africain 1-54, qui se tiendra à La Mamounia, Marrakech, du 8 au 11 février 2024. La foire internationale 1-54, dédiée à l’art contemporain africain et à sa diaspora, est une référence majeure avec des éditions annuelles à Londres, New-York, […]

The post L’Atelier 21 à la 5ème édition de la foire d’art africain 1-54 à Marrakech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Atelier 21 a été choisie pour participer à la 5ème édition de la foire d’art contemporain africain 1-54, qui se tiendra à La Mamounia, Marrakech, du 8 au 11 février 2024.

La foire internationale 1-54, dédiée à l’art contemporain africain et à sa diaspora, est une référence majeure avec des éditions annuelles à Londres, New-York, Marrakech, Paris et Hong-Kong. Elle offre une plateforme unique pour le dialogue et l’échange entre les galeries du continent africain et du monde entier, mettant ainsi en lumière la scène artistique africaine à l’échelle mondiale.

A travers sa participation à cet événement prestigieux, l’Atelier 21 joue ainsi un rôle clé dans la promotion et la reconnaissance de l’art contemporain de l’art contemporain africain.

Les artistes exposés incluent Moustapha Baïdi Oumarou (Cameroun), M’barek Bouhchichi (Maroc), Mohamed El baz (Maroc) et Hamid Nii Nortey (Ghana).

Les œuvres expriment des perspectives variées, allant de la communion entre l’homme et la nature à l’exploration du corps humain, en passant par des réflexions sur un monde en déflagration.

The post L’Atelier 21 à la 5ème édition de la foire d’art africain 1-54 à Marrakech appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Institut français de Tanger met en lumière Ahlam Lemseffer Mahla https://lnt.ma/linstitut-francais-de-tanger-met-en-lumiere-ahlam-lemseffer-mahla/ Mon, 29 Jan 2024 14:36:10 +0000 https://lnt.ma/?p=314403 L’Institut français de Tanger accueille l’exposition « Bleu » d’Ahlam Lemseffer Mahla. Présentée du 20 janvier au 20 mars 2024 à la Galerie Delacroix de l’Institut, cette exposition signe le retour marqué de l’artiste après son intervention remarquable à la galerie de l’Artothèque de Casablanca. Ahlam Lemseffer, artiste plasticienne, se distingue par son exploration des médiums tels […]

The post L’Institut français de Tanger met en lumière Ahlam Lemseffer Mahla appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’Institut français de Tanger accueille l’exposition « Bleu » d’Ahlam Lemseffer Mahla. Présentée du 20 janvier au 20 mars 2024 à la Galerie Delacroix de l’Institut, cette exposition signe le retour marqué de l’artiste après son intervention remarquable à la galerie de l’Artothèque de Casablanca.

Ahlam Lemseffer, artiste plasticienne, se distingue par son exploration des médiums tels que la peinture, la sculpture et l’installation. Ses travaux interrogent les formes, les espaces et les couleurs, mettant en lumière l’interdépendance entre planéité et spatialité.

Originaire d’El Jadida, Ahlam Lemseffer détient de nombreuses distinctions, dont la prestigieuse décoration de l’Académie française des Arts des Sciences et des lettres.

Artiste reconnue depuis les années 80, son travail est montré entre autres, au Musée VERA (St Germain en Laye) en 1993, Palais d’IENA (Paris) en 1994, Hoover Public Friends Gallery (Birmingham Alabama) en 1999 , Memphis USA en 1999,  Galerie CDG (Rabat) en 2002, Chicago – Casablanca Sister Cities (Chicago) en 2006,  Galerie Bab El Rouah (Rabat)  en 2007, durant l’exposition inaugurale du Musée Mohamed VI d’Art Moderne et Contemporain (Rabat) en 2014 et à la Cairo Bank Gallery (Amman) en 2015.

Sa participation à des événements artistiques internationaux, notamment à la Biennale Internationale d’Art Islamique en Iran et à la Biennale du Caire, souligne son rayonnement au-delà des frontières.

Fondatrice du MAC à Briech-Asilah en 2012, Ahlam Lemseffer continue de jouer un rôle central dans le milieu de l’art contemporain au Maroc.

The post L’Institut français de Tanger met en lumière Ahlam Lemseffer Mahla appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Entrepreneure, artiste photographe, Soukaina Benchekroun se dévoile https://lnt.ma/entrepreneure-artiste-photographe-soukaina-benchekroun-se-devoile/ Mon, 22 Jan 2024 13:54:44 +0000 https://lnt.ma/?p=314083 Soukaina Benchekroun, entrepreneure et artiste photographe, s’ouvre à La Nouvelle Tribune dans cet entretien où elle dévoile sa passion pour la photographie de bébés et l’architecture, ainsi que l’évolution de Pixlove Studios, un espace où les histoires familiales prennent vie. La Nouvelle Tribune : Bonjour Soukaina, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de […]

The post Entrepreneure, artiste photographe, Soukaina Benchekroun se dévoile appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Soukaina Benchekroun, entrepreneure et artiste photographe, s’ouvre à La Nouvelle Tribune dans cet entretien où elle dévoile sa passion pour la photographie de bébés et l’architecture, ainsi que l’évolution de Pixlove Studios, un espace où les histoires familiales prennent vie.

La Nouvelle Tribune : Bonjour Soukaina, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre parcours ?

Soukaina Benchekroun : Bonjour. Je suis une femme polyvalente, mère, entrepreneure, architecte et artiste photographe spécialisée dans les portraits de bébés. Ma passion pour la photographie m’a conduit à créer Pixlove Studios en 2017, un concept novateur de studios de photographie de bébés au Maroc. Mon ambition est d’étendre ce concept à l’échelle internationale

Qu’est-ce qui vous a inspiré à combiner l’architecture avec la photographie de bébés ?

En tant qu’architecte, je comprends l’importance de l’espace et de la lumière pour créer une ambiance. J’applique cette compréhension en concevant des décors uniques et des mises en scène spéciales à travers la photographie. Les liens entre l’architecture et la photographie sont plus étroits qu’il n’y paraît, partageant une vision artistique et manipulant les éléments spatiaux.

Parlez-nous de vos débuts dans la photographie de bébés.

Tout a commencé en 2016 lorsque j’attendais mon fils Salmane. Inspirée par des photos artistiques de bébés, j’ai décidé de capturer ces moments précieux moi-même. J’ai progressivement investi dans l’équipement nécessaire, créé un petit studio chez moi, et Pixlove a vu le jour, alimenté par l’amour pour mon fils.

Comment Pixlove a-t-il évolué depuis sa création ?

Pixlove est bien plus qu’un simple studio de photographie de bébés. Il est devenu un espace où les histoires familiales prennent vie à travers des images, capturant non seulement la douceur des nouveau-nés mais aussi les liens familiaux et les moments de bonheur. Aujourd’hui, c’est une entreprise prospère sur deux villes, racontant des histoires remplies de tendresse, de complicité et de joie.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre travail ?

Ce que j’apprécie le plus, c’est la diversité des interactions et des sujets. Chaque jour, je découvre de nouvelles perspectives en échangeant avec des personnes variées, que ce soient des nouveau-nés, des enfants, des femmes enceintes ou d’autres. La variété rend chaque journée pleine de découvertes et d’apprentissages.

Pourquoi avoir choisi le nom Pixlove pour votre entreprise ?

Le nom devait transmettre mon amour pour la photographie et les bébés, tout en reflétant l’essence de notre travail : la magie de l´amour, la joie et la connexion familiale. PIXLOVE incarne cet amour pour capturer les moments précieux des familles et des nouveau-nés. Chaque cliché est imprégné de cet amour, racontant une histoire, exprimant la magie et la joie qui sont au cœur de chaque famille. C’est une fusion de pixels et d’amour, un témoignage visuel de la beauté de ces moments fugaces mais inestimables.

Entretien réalisé par Asmaa Loudni

The post Entrepreneure, artiste photographe, Soukaina Benchekroun se dévoile appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Ad Astra : L’univers intime de Mohamed El baz à la Galerie L’Atelier 21 https://lnt.ma/ad-astra-lunivers-intime-de-mohamed-el-baz-a-la-galerie-latelier-21/ Fri, 12 Jan 2024 12:08:01 +0000 https://lnt.ma/?p=313613 Mohamed El baz présente sa sixième exposition individuelle, intitulée « Ad Astra », à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 16 janvier au 16 février 2024. L’artiste propose un assemblage visuel saisissant, mêlant des éléments du quotidien tels que des savons à des astres, créant ainsi une poésie singulière qui le caractérise. Dans […]

The post Ad Astra : L’univers intime de Mohamed El baz à la Galerie L’Atelier 21 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Mohamed El baz présente sa sixième exposition individuelle, intitulée « Ad Astra », à la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 16 janvier au 16 février 2024. L’artiste propose un assemblage visuel saisissant, mêlant des éléments du quotidien tels que des savons à des astres, créant ainsi une poésie singulière qui le caractérise. Dans la préface du catalogue, l’écrivain Olivier Rachet souligne la conviction d’El baz selon laquelle le néant peut être contemplé, établissant ainsi un dialogue entre le trivial et le transcendant. L’artiste, motivé par une ambition cosmogonique, invite à regarder le ciel, l’espace, et les nuages pour explorer notre origine perdue et notre solitude ultime.

Sous le thème « Bricoler l’incurable », emprunté à l’écrivain Cioran, El baz crée un univers intime et lointain dans cette exposition hommage au film « Ad Astra » de James Gray. L’artiste exprime son intérêt marqué pour les œuvres en trois dimensions, transcendant les frontières entre la sculpture et l’œuvre plane accrochée au mur. Né en 1967 à Ksiba, au Maroc, El baz a obtenu son diplôme national d’arts plastiques à Dunkerque en 1989 et a poursuivi ses études à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Ses œuvres sont

présentes dans des collections renommées, dont le Fonds National d’Art Contemporain du Languedoc-Roussillon, le Fonds d’art contemporain – Paris Collections, et le musée national d’Art Moderne de Lille.

The post Ad Astra : L’univers intime de Mohamed El baz à la Galerie L’Atelier 21 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Maroc, Mon Amour : L’Art du Design à la Galerie H https://lnt.ma/maroc-mon-amour-lart-du-design-a-la-galerie-h/ Wed, 25 Oct 2023 13:29:44 +0000 https://lnt.ma/?p=309886 La Galerie H by Holmarcom inaugure un nouveau chapitre avec sa septième exposition « Maroc, mon amour », réaffirmant son engagement envers le design marocain et les jeunes talents. « Maroc, mon amour » met en lumière Hind Kharifi et Nadia Berriss, jeunes talents dont les créations s’inspirent de souvenirs et de traditions marocaines. Hind Kharifi, avec sa collection […]

The post Maroc, Mon Amour : L’Art du Design à la Galerie H appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Galerie H by Holmarcom inaugure un nouveau chapitre avec sa septième exposition « Maroc, mon amour », réaffirmant son engagement envers le design marocain et les jeunes talents.

« Maroc, mon amour » met en lumière Hind Kharifi et Nadia Berriss, jeunes talents dont les créations s’inspirent de souvenirs et de traditions marocaines. Hind Kharifi, avec sa collection « Mémoires enchantées », évoque son enfance au Maroc et ses rêves.

Elle décrit son travail comme des fragments de son enfance, une époque emplie d’émerveillement.

De son côté, Nadia Berriss, à travers « Patrimoine éternel, » célèbre l’harmonie entre le patrimoine marocain et la modernité. Son travail célèbre la beauté intemporelle du patrimoine marocain et promeut la transmission du savoir-faire local.

« Mon travail est un dialogue entre le passé et le présent, une célébration de la beauté intemporelle du patrimoine marocain. » a-t-elle partagé.

La galerie a revu son identité visuelle, s’inspirant des motifs du zellige marocain, symbolisant la liaison entre tradition et innovation. Elle dévoile également un nouvel espace repensé en collaboration avec des designers renommés, dirigé par Younes Duret.

Pour sa part, Yassine Hmichane a créé une expérience immersive pour les visiteurs avec une scénographie innovante.

En complément de l’espace d’exposition, la galerie propose un « concept store » mettant en avant les jeunes créateurs marocains, proposant une sélection variée d’articles originaux, reflétant la diversité de la création contemporaine marocaine. Cette initiative est gérée en partenariat avec Mouad Mohsine et Mohcyn Bousfiha, fondateurs de la marque de soins cosmétiques The Moroccans et du concept store MORO Marrakech.

La Galerie H, portée par le Groupe Holmarcom, continue d’incuber les jeunes talents, favorisant leur collaboration avec les artisans locaux, tout en prônant l’éthique et la durabilité. Madame Kenza Bensalah, Administratrice du Groupe Holmarcom, souligne l’importance de soutenir ces jeunes designers tout en préservant l’ADN culturel du Maroc.

L’exposition « Maroc, Mon Amour » se tient du 31 octobre 2023 au 7 septembre 2024 à la Galerie H, 181 bd d’Anfa à Casablanca, du mardi au samedi, de 10h00 à 13h00 et de 14h30 à 19h00.

A.L.

The post Maroc, Mon Amour : L’Art du Design à la Galerie H appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Rencontre : Quelle place pour le patrimoine culturel marocain ? https://lnt.ma/rencontre-quelle-place-pour-le-patrimoine-culturel-marocain/ Wed, 20 Sep 2023 14:27:38 +0000 https://lnt.ma/?p=307688 Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis en avant, mercredi à Fès, l’intérêt accordé au patrimoine culturel marocain, qui dépasse désormais les aspects de la prospection et de la restauration pour devenir une composante essentielle du processus de développement du Royaume et s’inscrire dans la […]

The post Rencontre : Quelle place pour le patrimoine culturel marocain ? appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis en avant, mercredi à Fès, l’intérêt accordé au patrimoine culturel marocain, qui dépasse désormais les aspects de la prospection et de la restauration pour devenir une composante essentielle du processus de développement du Royaume et s’inscrire dans la dynamique de l’industrie culturelle et de l’économie patrimoniale. M. Bensaid, qui s’adressait à la séance d’ouverture de la 26ème session de la Conférence sur l’archéologie et le patrimoine culturel dans le monde arabe, organisée en collaboration avec l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les science (ALECSO) et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a souligné que l’intérêt accordé à la préservation du patrimoine civilisationnel se reflète dans toutes les lois et les politiques nationales, en premier lieu les discours de SM le Roi Mohammed VI qui placent la préservation du patrimoine culturel national en tête des stratégies de développement.

Dans un discours lu en son nom par la secrétaire générale du département de la Culture au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Samira Lemlizi, le ministre a rappelé l’importance que les Sultans alaouites ont toujours porté au patrimoine civilisationnel, notant que les politiques publiques visant à inventorier, classer, restaurer et préserver le patrimoine culturel se sont multipliées et renforcées après l’indépendance du Royaume.

Il a mis en relief, dans ce contexte, le riche héritage patrimonial des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et qui exige la poursuite des efforts visant à préserver ce patrimoine culturel à travers des travaux de recherche et d’innovation, ajoutant que face aux menaces naturelles et humaines qui pèsent constamment sur le patrimoine culturel, « nous sommes appelés aujourd’hui, et plus que jamais, à mettre en place des plans à même de transmettre notre patrimoine aux générations futures dans son meilleur état ». M. Bensaid a également souligné la nécessité d’utiliser les possibilités offertes par les progrès scientifiques et technologiques pour identifier les diverses menaces qui pèsent sur cet héritage et mettre en œuvre des interventions de conservation et de protection plus sûres et plus efficaces, précisant que les tremblements de terre et les autres catastrophes naturelles ainsi que les conflits armés posent de grands défis devant la conservation du patrimoine archéologique et culturel arabe.

Il a en outre mis l’accent sur la grande importance de l’action arabe commune pour la valorisation du patrimoine archéologique arabe et la consolidation de sa contribution au développement des pays arabes.

Les travaux de cette conférence, qui s’est ouverte en présence du directeur général de l’ALECSO, Mohamed Ould Amar, s’articulent autour du thème: « Le patrimoine culturel dans les politiques nationales des pays arabes ».

Le Maroc va assurer désormais la présidence de la 26ème session de la Conférence sur l’archéologie et le patrimoine culturel dans le monde arabe, succédant à la République islamique de Mauritanie qui avait présidé la 25ème conférence. Les participants vont échanger les expériences et l’expertise des pays arabes en matière de préservation du patrimoine, ainsi que les moyens et compétences scientifiques et techniques utilisés pour protéger et préserver ce patrimoine culturel. Les débats porteront sur plusieurs axes relatifs aux expériences arabes en matière de protection des biens culturels, aux politiques nationales des pays arabes pour la gestion du patrimoine archéologique et aux plans, approches et législations y afférentes.

LNT avec MAP

The post Rencontre : Quelle place pour le patrimoine culturel marocain ? appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Exposition : Hind Chaouat présente « Mythes et légendes dans un monde en transition »  https://lnt.ma/exposition-hind-chaouat-presente-mythes-et-legendes-dans-un-monde-en-transition/ Mon, 03 Jul 2023 14:48:38 +0000 https://lnt.ma/?p=303420 L’artiste plasticienne Hind Chaouat présentera son exposition intitulée « Mythes et légendes dans un monde en transition » dans le cadre de la 18ème Rencontre de création, organisée par l’association Cultures Nomades Production. Cette résidence artistique, dirigée par Abdellah Oustad, offre chaque année à un artiste marocain l’occasion de partager son travail avec le public […]

The post Exposition : Hind Chaouat présente « Mythes et légendes dans un monde en transition »  appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste plasticienne Hind Chaouat présentera son exposition intitulée « Mythes et légendes dans un monde en transition » dans le cadre de la 18ème Rencontre de création, organisée par l’association Cultures Nomades Production. Cette résidence artistique, dirigée par Abdellah Oustad, offre chaque année à un artiste marocain l’occasion de partager son travail avec le public français et international lors des Rencontres de la Photographie à Arles. Hind Chaouat est l’artiste invitée de cette édition.

L’exposition propose une réflexion sur la genèse de l’humanité et la redéfinition de la société actuelle à travers de nouveaux codes inspirés des figures ancestrales présentes dans la mémoire collective. Hind Chaouat présentera principalement des photographies aux couleurs vives et volontairement saturées, mettant en scène des personnages tels que La Kahina, Medusa et la Dame du Lac.

Dans ce solo-show, plusieurs figures féminines sont confrontées à un seul homme : Narcisse, noyé de s’être trop penché sur son image.

L’exposition se tiendra du 1er au 10 juillet 2023 au CIQ de la Roquette à Arles.

The post Exposition : Hind Chaouat présente « Mythes et légendes dans un monde en transition »  appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
« Intersections », une vente aux enchères mettant en lumière les trajectoires d’artistes marocains https://lnt.ma/intersections-une-vente-aux-encheres-mettant-en-lumiere-les-trajectoires-dartistes-marocains/ Wed, 14 Jun 2023 11:56:05 +0000 https://lnt.ma/?p=302562 Après le succès de leur précédente vente aux enchères intitulée « Maroc, Terre d’Exception », la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objets d’Art (CMOOA) annonce sa prochaine vente aux enchères « Intersections », qui aura lieu le mercredi 21 juin 2023 à 18h à l’hôtel des ventes CMOOA à Casablanca. L’objectif est de mettre en […]

The post « Intersections », une vente aux enchères mettant en lumière les trajectoires d’artistes marocains appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Après le succès de leur précédente vente aux enchères intitulée « Maroc, Terre d’Exception », la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objets d’Art (CMOOA) annonce sa prochaine vente aux enchères « Intersections », qui aura lieu le mercredi 21 juin 2023 à 18h à l’hôtel des ventes CMOOA à Casablanca.

L’objectif est de mettre en avant les parcours d’artistes marocains qui se sont « croisés » en abordant des thèmes communs dans les années 1970, en particulier au sein de l’École des Beaux-Arts de Casablanca.

L’événement mettra également en lumière des projets artistiques qui ont puisé dans les formes d’art traditionnel pour créer des expériences singulières.

Grâce à une compilation d’archives et de récits collectés, l’événement offrira un meilleur éclairage sur les démarches collectives des artistes plasticiens entre 1965 et 1978, depuis la naissance du Groupe de Casablanca jusqu’au Moussem Culturel d’Asilah. Ces artistes ont choisi une forme d’abstraction géométrique proche du mouvement « Hard Edge » aux États-Unis. L’événement permettra également de mieux comprendre les expériences individuelles de certains artistes qui ont puisé dans les matériaux et les gestes des artisans marocains.

CMOOA mettra en évidence les liens étroits entre Mohamed Melehi et Farid Belkahia autour de certains thèmes dans les années 1970, ainsi que les recherches et les travaux de Farid Belkahia et de Mohammed Kacimi sur différents supports traditionnels dans les années 1980.

L’importance du rôle de Mustapha Hafid et de son épouse Anna Draus sera également soulignée. Pendant plus de 30 ans, ils ont enseigné les arts à l’École des Beaux-Arts de Casablanca, de 1974 à 2010. Alors que Mustapha Hafid a été honoré à plusieurs reprises par des institutions internationales renommées, les recherches de son épouse sont largement méconnues au Maroc. L’événement sera l’occasion de présenter ses travaux innovants dans le domaine de l’écriture abstraite. Anna Draus est actuellement célébrée dans l’exposition « Casablanca Art School » organisée par le Musée Tate Saint Ives en Angleterre.

The post « Intersections », une vente aux enchères mettant en lumière les trajectoires d’artistes marocains appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Les femmes marocaines au centre des Journées montoises de la culture https://lnt.ma/les-femmes-marocaines-au-centre-des-journees-montoises-de-la-culture/ Wed, 17 May 2023 15:23:53 +0000 https://lnt.ma/?p=301171 La 8è édition des Journées montoises de la culture marocaine a démarré mardi soir, à la Cité des langues et des cultures relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, par le vernissage d’une exposition sous le thème « Diversité culturelle, Quel avenir ? Femmes marocaines… Entre éthique et esthétique ». Initiée par le Centre de la […]

The post Les femmes marocaines au centre des Journées montoises de la culture appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 8è édition des Journées montoises de la culture marocaine a démarré mardi soir, à la Cité des langues et des cultures relevant de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, par le vernissage d’une exposition sous le thème « Diversité culturelle, Quel avenir ? Femmes marocaines… Entre éthique et esthétique ».

Initiée par le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) de Belgique, cette exposition met en avant la richesse et la diversité du patrimoine culturel de la femme marocaine et sa contribution à la promotion de l’identité riche et plurielle du Royaume.

Elle donne à voir et à apprécier une variété de costumes, de parures, d’ornements et de bijoux traditionnels portés par les femmes marocaines à travers des siècles, de façon à mettre en exergue l’évolution de la société marocaine et la diversité culturelle de ce pays millénaire et ancré dans l’histoire.

« Cette exposition, qui vise à inciter à réfléchir sur son identité, présente une variété de tableaux mettant en relief la diversité des habits, ornements et bijoux des femmes issues de différentes régions du Maroc », a indiqué Paul Dahan, directeur du CCJM dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP.

Le Maroc a toujours été un exemple inspirant de cette diversité culturelle, a poursuivi, M. Dahan, également membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME), et qui a monté plusieurs expositions dans plusieurs espaces à travers le monde, autour de la question de la diversité culturelle et de l’identité marocaine.

« Cette exposition a déjà été présentée à Bruxelles et elle fera escale également à Séville », a-t-il fait savoir, mettant l’accent sur l’importance de cet événement à une époque, où prolifèrent les stéréotypes et les préjugés sur les femmes.

Dans une déclaration similaire, Bouchaib Samawi, directeur de l’ASBL « Droit et Devoir » (Mons-Belgique), a souligné que cette exposition vise à faire découvrir la richesse de la culture et du patrimoine marocains, indiquant que la 8è édition des Journées montoises de la culture marocaine vise à échanger entre les deux rives de la Méditerranée pour lutter contre les préjugés et les stéréotypes et échanger et débattre de la problématique de l’immigration, et de la société inclusive.

De son côté, le président de l’UCA, Lhassan Hbid, a relevé que les initiateurs de cet événement culturel ont concocté un programme éclectique visant à mettre en exergue la richesse du patrimoine marocain dans toutes ses composantes, de manière à faire découvrir aux générations montantes, le processus du développement qu’a connu la société marocaine à travers les siècles.

M. Hbid a loué les initiatives et actions menées par M. Dahan en faveur de la promotion de la culture marocaine dans les quatre coins du monde, faisant observer qu’à travers cet événement vient se traduire la stratégie de l’UCA visant à s’ouvrir sur son environnement socio-éducatif et sur les Marocains du monde ainsi que sur les autres cultures et religions.

Initiée en collaboration avec le CCJM en Belgique et le Centre Droit et Devoir, la 8è édition des Journées montoises de la culture marocaine comporte des conférences, des ateliers de formations pour les jeunes, des projections de films suivies de débats, et de spectacles musicaux, durant lesquelles les femmes marocaines -thématique choisie pour cette année- seront mises à l’honneur pendant une semaine.

LNT avec MAP

The post Les femmes marocaines au centre des Journées montoises de la culture appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le Festival de Tbourida début mai à El Mansouria https://lnt.ma/le-festival-de-tbourida-debut-mai-a-el-mansouria/ Sat, 29 Apr 2023 08:35:44 +0000 https://lnt.ma/?p=299896 La 15è édition du Festival touristique et culturel de Tbourida aura lieu, du 2 au 5 mai prochain, dans la commune rurale d’El Mansouria sous le signe « La tbourida, un pilier du développement ». Organisé par la commune d’El Mansouria en partenariat avec l’association « Festivals Mansouria » et la province de Benslimane, cette […]

The post Le Festival de Tbourida début mai à El Mansouria appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La 15è édition du Festival touristique et culturel de Tbourida aura lieu, du 2 au 5 mai prochain, dans la commune rurale d’El Mansouria sous le signe « La tbourida, un pilier du développement ».

Organisé par la commune d’El Mansouria en partenariat avec l’association « Festivals Mansouria » et la province de Benslimane, cette édition sera marquée par des spectacles

d’art équestre traditionnel avec la participation de plus de mille chevaliers et chevaux, précisent les organisateurs.

Ainsi, 30 sorbas vont se relayer sur la place Mehrek pour des exhibitions hautes en couleurs dans l’art authentique de la Tbourida.

Le festival est un rendez-vous important dans l’agenda culturel de la province, affirme la même source, notant que cet événement aspire à mettre la lumière sur les dimensions culturelles et symboliques du cheval et de l’art de la Tbourida qui font partie intégrante de l’identité culturelle nationale.

Et d’ajouter que le festival veut aussi contribuer à la promotion de la région et de ses potentiels artistiques, culturels, touristiques, etc.

The post Le Festival de Tbourida début mai à El Mansouria appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Fondation Hiba fête à nouveau la bande dessinée https://lnt.ma/la-fondation-hiba-fete-a-nouveau-la-bande-dessinee/ Wed, 26 Apr 2023 15:41:45 +0000 https://lnt.ma/?p=299865 La bande dessinée est un genre qui reste encore peu répandu au Maroc malgré la présence d’une communauté artistique dédiée, de formations adaptées et d’un intérêt grandissant au sein du grand public. C’est dans ce contexte que la Fondation Hiba a initié des résidences artistiques autour du neuvième art dans le but d’accompagner les artistes […]

The post La Fondation Hiba fête à nouveau la bande dessinée appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La bande dessinée est un genre qui reste encore peu répandu au Maroc malgré la présence d’une communauté artistique dédiée, de formations adaptées et d’un intérêt grandissant au sein du grand public. C’est dans ce contexte que la Fondation Hiba a initié des résidences artistiques autour du neuvième art dans le but d’accompagner les artistes bédéistes et d’encourager la production nationale de la bande-dessinée.

Durant la première édition, huit bédéistes, sélectionnés à travers le Maroc, se sont retrouvés lors d’une résidence de cinq week-ends et ont bénéficié de l’encadrement de Aziz Oumoussa, professeur à l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, et Mehdi Yassire, alias Koman, comédien, scénariste et écrivain. Ensemble, ils ont élaboré un album de bande dessinée en commun qui aborde la thématique de la rue au Maroc. L’album de bande dessinée a été nommé,  collectivement, « Khaliya ».

Pour la 2ème édition, et suite à l’appel à candidatures lancée en septembre 2022, 12 bédéistes ont été sélectionnés et ont effectué une résidence pendant une semaine au studio Hiba à Casablanca pour créer la nouvelle édition de la BD « Khaliya ». Durant cette semaine, le choix des styles graphiques, le ton, l’environnement et l’écriture des scénarios ont été abordés avec les bédéistes sélectionnés afin de définir le concept global de ce deuxième album de bande dessinée.

Concernant le thème de cette année, les artistes ont eu des opinions divergentes lors des discussions, toujours centrées sur l’approche collaborative. Parmi les suggestions qui ont suscité de la méfiance, du doute et de la difficulté à imaginer et à scénariser était la thématique traitant de la mort, au sens figuré. Plusieurs références ont été soulevées, notamment en lien avec les zombies, la science-fiction, la vie après la mort, les mythologies, la mort et les valeurs, l’humour dans la mort etc. Ces discussions ont provoqué une émulation et un intérêt commun et a mené à la sélection de la thématique autour de la mort, thème de cette édition. Est-ce une ligne rouge ? Peut-on traiter d’un sujet obscur dans une BD de chez nous, au Maroc ? En darija ? Doit-on aborder confortablement un sujet populaire et fondamentalement bon ? Ou est-ce contre-culturel et anti-commercial ? En effet, c’est un sujet très rarement célébré et mis à l’honneur dans la fiction marocaine,
qui peut frôler le sacré et impliquer tabous et non-dits dans notre société car souvent cultivé sous l’angle
dramatico-tragique… entre fiction et réalité, explique-t-on auprès de la Fondation Hiba.
Un album de 90 pages, intitulé « Khatar L’mawt » est né suite donc à 5 mois de travail ; fruit du travail d’un collectif d’artistes, orchestré et arrangé par des encadrants et formateurs. L’album de bande dessinée « Khatar L’mawt » sera dévoilé dans le cadre de l’exposition « Expo FMR Khaliya – édition 2» qui se tiendra le vendredi 05 mai 2023 au café La Scène à Rabat.

LNT avec CdP

The post La Fondation Hiba fête à nouveau la bande dessinée appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Spectacle de Live Paint Mapping à l’Institut français du Maroc https://lnt.ma/spectacle-de-live-paint-mapping-a-linstitut-francais-du-maroc/ Thu, 20 Apr 2023 11:52:12 +0000 https://lnt.ma/?p=299551 Le live paintmapping combine la peinture murale, le mapping vidéo et la performance musicale, créant une expérience immersive et festive en temps-réel. Du 27 au 4 mai, à l’institut français du Maroc, les artistes J-A Dupont, Ed Oner et Omary improviseront ensemble pour créer une oeuvre d’art éphémère et imprévisible. La performance dure entre 1h30 […]

The post Spectacle de Live Paint Mapping à l’Institut français du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le live paintmapping combine la peinture murale, le mapping vidéo et la performance musicale, créant une expérience immersive et festive en temps-réel. Du 27 au 4 mai, à l’institut français du Maroc, les artistes J-A Dupont, Ed Oner et Omary improviseront ensemble pour créer une oeuvre d’art éphémère et imprévisible.

La performance dure entre 1h30 et 4 heures, avec une première phase d’interaction artistique, suivie par une montée en intensité de la musique et des jeux de lumière. L’Institut français présente ce spectacle en plein air, accessible à tous et gratuitement, dans les villes de Meknès, Kénitra, Rabat, El Jadida et Essaouira.

• 27 avril 2023 : Institut français de Meknès • 28 avril 2023 : Institut français de Kénitra • 29 avril 2023: Institut français de Rabat • 03 mai 2023 : Institut français d’El Jadida • 04 mai 2023 : Institut français d’Essaouira

The post Spectacle de Live Paint Mapping à l’Institut français du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Kaoutar Najad participe à l’exposition « États d’âmes » https://lnt.ma/kaoutar-najad-participe-a-lexposition-etats-dames/ Wed, 05 Apr 2023 13:47:37 +0000 https://lnt.ma/?p=298846 La Galerie d’art Living 4 Art à Casablanca organise une exposition collective intitulée « Etats d’âmes » mettant en avant les œuvres de plusieurs artistes contemporains tout au long du mois d’avril. Les tableaux présentés illustrent la relation entre spiritualité et peinture, exprimant une variété d’émotions et de sentiments pour montrer que l’art est une […]

The post Kaoutar Najad participe à l’exposition « États d’âmes » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
La Galerie d’art Living 4 Art à Casablanca organise une exposition collective intitulée « Etats d’âmes » mettant en avant les œuvres de plusieurs artistes contemporains tout au long du mois d’avril.

Les tableaux présentés illustrent la relation entre spiritualité et peinture, exprimant une variété d’émotions et de sentiments pour montrer que l’art est une expression de l’âme humaine.

L’artiste peintre Kaoutar Najad, présente une série de cinq tableaux dans lesquels elle invite les spectateurs à un voyage introspectif pour explorer leur propre univers intérieur et à regarder leurs côtés sombres et lumineux.

« A travers le choix des formes, des mouvements et des couleurs, je représente et peins les blessures qui m’animent jusqu’à leur guérison. Ces émotions, ces fêlures demeurent universelles et, à travers mes tableaux, j’invite à laisser mon âme s’exprimer, en sublimant nos imperfections », explique-t-elle.

Né à El Jadida, en 1985, Kaoutar Najad a remporté plusieurs prix dès son jeune âge et a exposé ses œuvres à travers le monde, y compris à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc et à la Galerie Crystal Racine à Montréal.

The post Kaoutar Najad participe à l’exposition « États d’âmes » appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le marché de l’art a atteint 67,8 milliards de dollars en 2022 https://lnt.ma/le-marche-de-lart-a-atteint-678-milliards-de-dollars-en-2022/ Tue, 04 Apr 2023 13:33:36 +0000 https://lnt.ma/?p=298763 Le marché de l’art a progressé légèrement l’année dernière par rapport à 2021 dans un contexte économique incertain et avec le retour de la guerre en Europe, pour atteindre 67,8 milliards de dollars, révèle mardi le rapport annuel Art Basel/UBS. Les ventes mondiales d’art ont augmenté de 3% en 2022 par rapport à 2021 et […]

The post Le marché de l’art a atteint 67,8 milliards de dollars en 2022 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Le marché de l’art a progressé légèrement l’année dernière par rapport à 2021 dans un contexte économique incertain et avec le retour de la guerre en Europe, pour atteindre 67,8 milliards de dollars, révèle mardi le rapport annuel Art Basel/UBS.

Les ventes mondiales d’art ont augmenté de 3% en 2022 par rapport à 2021 et dépassé leur niveau d’avant la pandémie en 2019, qui avait fortement perturbé le marché à l’instar du reste de l’économie mondiale.

« L’année 2022 peut être décrite comme une année de divergence », note le rapport.

La croissance du marché est venue du haut de gamme alors qu’en Chine continentale et à Hong Kong les ventes ont diminué à cause des stratégies très strictes de lutte contre le Covid-19.

En revanche, « le marché américain a repris avec force, assurant à nouveau son premier rang » sur le marché mondial de l’art, souligne le rapport.

Malgré les incertitudes, « les collectionneurs sont restés attachés au marché, selon l’étude, pour qui « cette croissance prudente face à une profonde incertitude témoigne de la force du marché de l’art post-pandémie et donne des raisons de croire en sa résilience ».

Noah Horowitz, directeur général d’Art Basel, qui organise l’une des plus grandes foires d’art contemporain au monde et s’est aussi installé à Paris depuis l’année dernière, note que du côté de l’art numérique les choses progressent également malgré « l’hiver crypto », la chute brutale des cryptomonnaires qui stimulait ce segment.

« La popularité de l’art numérique, cinématographique et vidéo a considérablement augmenté, passant de 1% des ventes en 2021 à 5% l’année dernière », note-t-il.

L’art numérique soutenu par les NFT (ces certificats d’authenticité numérique pour des contenus en ligne qui ont connu un engouement certain) « sont responsables en grande partie de ce changement et montrent comment le marché continue d’évoluer et de s’adapter à son époque », souligne M. Horowitz.

En 2022, les collectionneurs fortunés – interrogés par Arts Economics en collaboration avec UBS Investor Watch – restent optimistes sur le devenir du marché.

Ils ont dépensé plus en 2022 qu’avant la pandémie et envisagent positivement 2023, « avec de solides projets de dépenses ».

Selon cette enquête, 77% de ces collectionneurs fortunés s’attendaient à ce que le marché se développe et la majorité d’entre eux affichait l’intention d’acheter de l’art en 2023.

« Ainsi, alors que les signaux de volatilité macro-économique sont un sujet de discussion dominant comme nous nous dirigeons vers 2023, les données nous montrent un marché de l’art résilient soutenu par des collectionneurs disposant de fonds importants, en particulier dans le haut de gamme », explique M. Horowitz.

LNT avec Afp

The post Le marché de l’art a atteint 67,8 milliards de dollars en 2022 appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Exposition à l’Atelier 21 de l’artiste Mo Baala https://lnt.ma/exposition-a-latelier-21-de-lartiste-mo-baala/ Wed, 01 Mar 2023 14:58:07 +0000 https://lnt.ma/?p=289192 L’artiste plasticien Mo Baala investit pour la deuxième fois la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 7 mars au 14 avril 2023, pour une exposition intitulée Maybe the shadows are all I have, la phénoménologie d’une enfance. Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks de Taroudant, sa ville de cœur, que Mo Baala grandit. […]

The post Exposition à l’Atelier 21 de l’artiste Mo Baala appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’artiste plasticien Mo Baala investit pour la deuxième fois la galerie d’art L’Atelier 21 à Casablanca, du 7 mars au 14 avril 2023, pour une exposition intitulée Maybe the shadows are all I have, la phénoménologie d’une enfance.

Artiste pluridisciplinaire, c’est au cœur des souks de Taroudant, sa ville de cœur, que Mo Baala grandit. Il puise l’essentiel de son éducation artistique et créative dans les arts traditionnels et l’artisanat marocains, africains et d’ailleurs. Sa passion pour la lecture, le cinéma, la musique et la philosophie alimenteront également son univers créatif. Des rencontres essentielles et internet ont aussi joué un rôle crucial dans son enseignement artistique.

Les sources d’inspiration de Mo Baala sont éclectiques et majoritairement inspirées de son entourage. La composante autobiographique est essentielle dans le monde de représentation de cet artiste qui a développé un langage plastique unique au Maroc. Artiste curieux et aimant expérimenter diverses formes, Mo Baala passe du dessin à la peinture, en exploitant le collage, la sculpture et les graffitis.

The post Exposition à l’Atelier 21 de l’artiste Mo Baala appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
L’art naïf se dévoile à Rabat https://lnt.ma/lart-naif-se-devoile-a-rabat/ Wed, 08 Feb 2023 16:24:27 +0000 https://lnt.ma/?p=288244 Une exposition d’art plastique baptisée « Autodid’Art » se déroulera du 7 février au 13 avril à la Villa des Arts de Rabat, a annoncé la Fondation AL MADA. Le vernissage de cette exposition, qui s’articule autour de l’art naïf, a eu lieu mardi à 18H. « L’art brut, ou dit naïf, a toujours fait partie de l’histoire […]

The post L’art naïf se dévoile à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>
Une exposition d’art plastique baptisée « Autodid’Art » se déroulera du 7 février au 13 avril à la Villa des Arts de Rabat, a annoncé la Fondation AL MADA.

Le vernissage de cette exposition, qui s’articule autour de l’art naïf, a eu lieu mardi à 18H.

« L’art brut, ou dit naïf, a toujours fait partie de l’histoire de la peinture au Maroc. L’exposition « Autodid’Art » présentera un collectif de femmes et d’un homme, loin de tout courant ou tradition artistique. Certains rêvent de devenir des artistes confirmés, d’autres produisent dans la discrétion totale », soulignent les organisateurs.

Au total, huit artistes peintres prennent part à cette manifestation artistique, à savoir Karima Alami, Anissa Berrada, Haja Zahra Bouali, Mina Jabrane, Douja Ghannam, Fahd Idrissi Khamlichi, Hajar Lmortaji et Laila Skalli.

Pour faire connaître les réalisations de ces peintres aussi doués qu’originaux, dont la plupart travaillent dans l’ombre, la Fondation AL MADA, organisatrice de l’événement, a sélectionné des dizaines de toiles réparties sur deux salles d’exposition.

Des paysages de campagne inondés de lumière, des costumes folkloriques multicolores, des visages familiers, des maisons traditionnelles, des chevaux barbes joliment harnachés, des moucharabieh et des fontaines… La plupart de ces créations, prenant racine dans la terre nourricière, le patrimoine et la mémoire collective, racontent des fragments de vie et de petites histoires du Maroc d’aujourd’hui ou d’antan.

D’autres ont préféré user d’un langage pictural plus abstrait, aux couleurs plutôt froides, en superposant des éléments hybrides et des formes asymétriques, dans un joli “chaos créateur » ouvert sur toutes les lectures.

Pour Fahd Idrissi Khamlichi, plasticien et ingénieur en intelligence artificielle, la part de l’inné dans l’art en général est indéniable.

“Certes, un artiste qui développe son talent dans une école ou une académie d’art a plus de chance d’avoir une carrière brillante. Mais, de l’autre côté, la créativité et l’authenticité s’en trouvent bridées puisque le souci de plaire au public et de rester à la mode est omniprésent, dans le choix des couleurs, des thèmes, etc.”, soutient-il dans une déclaration à la presse.

Sans se réclamer d’un courant précis, le jeune peintre dit se reconnaître dans l’art expressionniste qui constitue pour lui “à la fois une passion et une thérapie”.

A travers ces huit artistes pleins de talent et d’ambition, appartenant à différentes générations et divers styles, l’art naïf, 100% autodidacte, se déploie dans toute sa splendeur.

LNT avec MAP

The post L’art naïf se dévoile à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.

]]>