Chroniques du futur, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/chroniques-du-futur/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Tue, 17 Nov 2020 12:27:13 +0000 fr-FR hourly 1 https://lnt.ma/wp-content/uploads/2016/11/cropped-Logo_LaNouvelleTribune.ma_-100x100.png Chroniques du futur, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/chroniques-du-futur/ 32 32 [Dossier Spécial Blockchain] Partie 1 : Une naissance mystérieuse… https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-2-quest-blockchain/ Tue, 10 Nov 2020 18:08:27 +0000 http://lnt.ma/?p=90195 De la nécessité de rétablir la confiance… En introduction de mon dossier spécial « Blockchain », j’ai volontairement choisi de revenir sur 2 révolutions annoncées par plusieurs observateurs et analystes. La première, celle d’Internet, a effectivement eu un impact dans tous les secteurs et a complètement transformé les organisations sociales et économiques des humains. La deuxième, nommée […]

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De la nécessité de rétablir la confiance…

En introduction de mon dossier spécial « Blockchain », j’ai volontairement choisi de revenir sur 2 révolutions annoncées par plusieurs observateurs et analystes.

La première, celle d’Internet, a effectivement eu un impact dans tous les secteurs et a complètement transformé les organisations sociales et économiques des humains.

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La deuxième, nommée Ubérisation, beaucoup plus récente et toujours en marche, permet d’une certaine manière d’« humaniser le capitalisme » en changeant les rapports de force entre les différents acteurs de l’économie.

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Grâce à elle, nous passons de l’économie verticale, (des entreprises possédant des actifs et qui gagne de l’argent en vendant des biens et services) à l’économie horizontale ou collaborative.

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« Malheureusement, ces deux grandes révolutions numériques n’ont toujours pas permis d’installer un climat de confiance entre les humains au sein de leurs sociétés. »

En effet, les citoyens et les consommateurs restent encore dépendants lors de leur utilisation d’Internet, d’autorités publiques ou privées (gouvernements, entreprises, etc.) dont les agissements éthiques et moraux sont très variables selon les pays, les cultures et les dirigeants (censure d’Internet en Chine et en  Turquie, programme de surveillance NSA par les États-Unis, exploitation de données personnelles par les entreprises à des fins commerciales, etc.)

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A cela il faut rajouter le problème récurrent de l’insécurité lié aux agissements peu scrupuleux des pirates informatiques !

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« C’est de cette énorme contrainte qu’est apparue la solution Blockchain ! »

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Une naissance mystérieuse…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la Blockchain n’est pas une invention de 2016 ! La première utilisation de cette technologie remonte à 2008, lorsqu’une mystérieuse personne, connue sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, a développé une monnaie virtuelle cryptographique open source, le Bitcoin !

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Alors que beaucoup pensaient que cette monnaie serait surtout utilisée par les pirates et les hackeurs informatiques présents sur le Dark web, le bitcoin est devenu aujourd’hui l’icône de la communauté de l’économie collaborative avec, en plus, une capitalisation monétaire spectaculaire en constante augmentation et qui dépasse aujourd’hui les 10 milliards d’euros en 2016 !

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Ce succès retentissant est essentiellement dû à 3 raisons :

  • Le prix de cette crypto-monnaie est fixé selon la loi de l’offre et de la demande car il n’y a pas d’autorité centrale pour fixer le prix ! Malgré plusieurs crises (explosion de la bulle des cours en 2010, faillite de bourses d’échange), la crypto-monnaie s’est donc montrée jusqu’à aujourd’hui très résiliente
  • Elle possède un coût de transaction inférieur à celui des cartes de crédit classiques des banques (0 à 2% contre 3 à 4 %)
  • Elle est insaisissable car son protocole ne peut être manipulé ni par un individu, ni par une organisation ou un gouvernement !

Le Bitcoin est aujourd’hui de plus en plus utilisé dans le commerce et les échanges internationaux car toute personne, où qu’elle soit dans le monde, peut en acquérir sans passer forcément par une institution bancaire : il est en effet possible d’acheter des bitcoins en liquide !

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Les personnes les plus enclins à utiliser cette monnaie aujourd’hui sont les jeunes générations et les commerçants en ligne qui ont plus de facilité à en comprendre les nombreux avantages.

La partie émergée de l’Iceberg

Devant le succès retentissant du Bitcoin, plusieurs chercheurs, économistes, sociologues et surtout développeurs se sont intéressés à cette technologie surprenante qui a permis au Bitcoin d’avoir sa réputation de monnaie infalsifiable !

bitcointrust

Si Bitcoin et Blockchain ont été inventés en même temps par une seule personne puis développés en open source par une communauté de développeurs de plus en plus enthousiastes et nombreux, de très nombreux acteurs (gouvernements, entreprises, associations, citoyens, particuliers, etc.) ont déjà commencé à prospecter et même utiliser cette dernière dans différents autres secteurs tout aussi stratégiques que celui des transactions monétaires.

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IBM est l’un des acteurs IT majeurs de la blockchain !

« Cette technologie révolutionnaire encore naissante promet de régler les problèmes essentiels de la confiance en Internet et de la fiabilité des échanges et transactions que l’on y effectue ! »

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« A la base de cette technologie, un système algorithmique ingénieux qui permet à deux parties d’interagir en ligne en toute sécurité et transparence sans l’intervention d’un tiers !« 

« Ubériser Uber » ?

Cette particularité de pouvoir se passer d’une autorité de régulation confère à la Blockchain toute sa puissance et son caractère disruptif qui fait dire à de nombreux analystes et spécialistes de cette technologie qu’elle permettra d’ »ubériser Uber » !

En d’autres termes, cela veut dire que, théoriquement, tout le monde pourra désormais  utiliser les plateformes d’échanges de biens et services sans devoir faire appel à un tiers dont on ne contrôle pas les agissements !

Mais le spectre d’intervention de la Blockchain ne se limite pas à l’ubérisation d’Uber. Il est en fait beaucoup plus large que l’on ne pense…

En vérité, c’est l’ensemble du fonctionnement et de l’organisation de nos sociétés qui est appelé à changer avec cette technologie car la Blockchain est, avant tout, un « système révolutionnaire de stockage collaboratif de la vérité ! ».

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                                                                                          Suite du dossier : Partie 2 : Comment fonctionne la Blockchain ?

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Blockchain] Introduction : Une 3ème révolution annoncée… https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-1-introduction-3eme-revolution-annoncee/ Tue, 10 Nov 2020 17:46:02 +0000 http://lnt.ma/?p=89969 En 2015, l’un des mots les plus utilisés par les sociologues et les médias spécialisés dans l’analyse des changements sociétaux était Ubérisation. En 2016, un nouveau mot fait couler beaucoup d’encre : La Blockchain. Annoncé par les spécialistes comme la prochaine grande révolution depuis Internet, ce concept a encore du mal à être connu et compris […]

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En 2015, l’un des mots les plus utilisés par les sociologues et les médias spécialisés dans l’analyse des changements sociétaux était Ubérisation. En 2016, un nouveau mot fait couler beaucoup d’encre : La Blockchain.

Annoncé par les spécialistes comme la prochaine grande révolution depuis Internet, ce concept a encore du mal à être connu et compris du grand public.

Cette technologie est pourtant essentielle. Son potentiel est tel qu’elle pourrait provoquer un changement radical dans la vie des quelques 7 milliards d’habitants qui peuplent notre planète !

Le but de ce dossier spécial est donc de bien comprendre les enjeux de cette nouvelle technologie révolutionnaire afin d’appréhender plus sereinement les futurs changements annoncés…


« Internet » : petit bilan d’une révolution annoncée…

Dans les années 90, Internet avait été annoncé comme un outil révolutionnaire qui allait bouleverser nos civilisations.

3 décennies plus tard, il est facile de constater que ses nombreuses applications (courrier électronique, World Wide Web, messagerie instantané, réseaux sociaux, commerce en ligne, etc.) ont eu, effectivement, un impact planétaire en permettant notamment de passer d’une société industrielle vers une société de la connaissance et de services avec un échange d’information qui s’est considérablement accéléré !

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L’espoir qu’a suscité Internet à ses débuts était très grand comme nous le rappelle la fameuse Déclaration d’Indépendance du Cyberespace.

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Son rédacteur JP Barlow, est d’ailleurs, depuis, rentré dans le Temple de la Renommée d’Internet !

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Malheureusement, le bilan de l’impact global d’internet reste encore, jusqu’à aujourd’hui, assez mitigé.

S’il a effectivement permis de faire progresser l’humanité au niveau économique, scientifique et technologique, il a malheureusement failli à sa noble mission initiale : réduire les inégalités et les injustices dans le monde.

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La faute à une récupération mercantile par un système capitaliste devenu beaucoup trop sauvage et incontrôlable ?

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Ce qui est sûr, c’est que les concepteurs d’Internet ont été beaucoup trop optimistes quant à la faculté d’Internet à améliorer le sort de milliards d’êtres humains.

« Ils ont négligé le facteur humain en pensant que la technologie allait tout régler d’elle-même ! »

Ils n’ont pas pensé à développer très tôt les barrières techniques nécessaires pour le protéger des dérives potentielles du système économique en place !

Pour autant, Internet n’a pas dit son dernier mot ! Ces dernières années, nous avons pu constater une redynamisation de son utilisation avec de très belles réalisations qui vont dans l’intérêt des peuples :

Wikipedia, par exemple est, pour beaucoup de sociologues, l’une des plus belles réalisations humaines jamais créées.

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En effet, l’encyclopédie communautaire mondiale a surclassé en qualité et en contenu toutes les anciennes encyclopédies privées.

Elle permet aujourd’hui à des milliards de personnes d’accéder gratuitement à la connaissance alors qu’auparavant cela n’était réservé qu’aux plus nantis.

Wikipedia a montré que la collaboration intelligente entre humains et une utilisation juste de la technologie pouvait faire des merveilles !

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Les réseaux sociaux, eux aussi, malgré tous les défauts qui leur sont reprochés aujourd’hui, nous ont montré qu’ils pouvaient permettre à plusieurs peuples de s’organiser et de se mobiliser contre les différentes oppressions et injustices dont ils pouvaient être victimes !

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Enfin, le développement récent mais exponentiel des plateformes d’économie collaborative comme BlaBlacar, AirBnb ou Uber ont fait naitre de très grandes communautés revendiquant des valeurs plus humaines, plus sociales et plus écologiques.

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Ubérisation, 2ème révolution annoncée ?

Les spécialistes, sociologues et les médias mainstream se sont d’ailleurs emparé de ce dernier phénomène que l’on appela ubérisation en référence à Uber, la première entreprise à avoir su exploiter avec un très grand succès le concept de plateformes d’intermédiation.

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L’ubérisation allait, selon eux, révolutionner nos sociétés  et faire basculer l’ordre socio-économique établi !

Le terme définit aujourd’hui un phénomène économique qui consiste en l’utilisation de biens et services de manière directe et quasi-instantanée, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies.

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Comme Internet, l’ubérisation fait naitre aussi un très grand espoir : celui de rendre le capitalisme plus juste et plus humain.

En effet, ce phénomène sociétal est issu d’un mouvement plus large, celui de l’économie collaborative qui est en complète opposition avec l’économie concurrentielle traditionnelle.

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La « Sharing Economy » commence petit à petit à s’installer et à faire ses preuves en montrant qu’il est possible de produire de l’innovation et de la valeur ajoutée sans forcément passer par la compétition !

De nouvelles communautés (surtout composées de la jeune génération) ont alors commencé à se former et à modifier leurs comportements d’acquisition et d’utilisation de biens et services.

Résultat de recherche d'images pour "économie collaborative"

Au lieu de consommer de manière traditionnelle (acheter des produits vendus par des entreprises possédants des actifs),  les jeunes d’aujourd’hui utilisent les plateformes numériques d’intermédiation pour louer, échanger et accéder aux biens et services de manière beaucoup plus directe et transparente !

« Les valeurs comme l’entraide, le partage, la collaboration et l’open source ont alors commencé à remplacer celles, plus inégalitaires, des anciennes générations qui sont l’individualisme, la possession, la compétition et la propriété intellectuelle. »

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Chaque jeune plateforme innovante proposant un service efficace et pratique a alors vu sa communauté grossir de manière exponentielle modifiant alors profondément les rapports de force entre les acteurs du marché.

Tout consommateur, travailleur ou citoyen possédant un actif, un bien ou une compétence utile pour la société peut désormais commencer à générer son propre revenu en les mettant à disposition sur les plateformes numériques via un simple smartphone !

uberisation

Vous possédez une voiture, une chambre à louer dans votre appartement et vous avez des talents culinaires ? Vous pouvez désormais générer 3 revenus différents en utilisant respectivement ces 3 plateformes : Uber, Airbnb et Vizeat !

De manière plus globale, l’ubérisation présente de très nombreux avantages :

  1. Amélioration du pouvoir d’achat par la baisse des prix grâce à l’explosion de l’offre ;
  2. Amélioration de la qualité des produits et services grâce aux systèmes de notation des consommateurs et de l’influence des réseaux sociaux ;
  3. Revenus supplémentaires ;
  4. Diversification des formes de travail (travail autonome, souplesse dans l’organisation du temps de travail, possibilités accrues de reconversion) ;
  5. Diminution du risque de chute brutale de revenu grâce à la possibilité de multiplier les employeurs, clients ou donneurs d’ordre ;

L’ubérisation est même bénéfique pour la planète puisque que cela réduit considérablement la production de nouveaux biens et services grâce à l’optimisation d’actifs pré-existants et encore sous-exploités !

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Bien sûr, l’ubérisation n’a pas que de bons côtés.

En témoigne les nombreuses grèves et manifestations observées un peu partout dans le monde face à une certaine montée du chômage engendrée par la perte d’emplois dans les entreprises traditionnelles.

Ces dernières n’ayant pas su s’adapter à ce changement brutal de leur environnement.

Résultat de recherche d'images pour "ubérisation"

De grandes sociétés de transports et de taxi, des hôtels et des agences de voyages, des banques ainsi que beaucoup d’autres entreprises de différents secteurs de l’économie sont en train d’être de plus en plus mis à mal par les Uber, Airbnb, Kickstarter, etc.

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Ce changement rapide de l’environnement économique représente donc une menace pour toutes les entreprises traditionnelles qui ne seraient pas capable d’innover à temps pour faire face à cette nouvelle concurrence technologique.

Cependant, il faut relativiser quelque peu les propos alarmants de certains médias.

En effet, le phénomène est encore trop nouveau pour évaluer son impact réel sur le chômage social.

Il faut également être conscient que si l’ubérisation détruit des emplois dans l’ancienne économie, elle en crée aussi d’autres dans la nouvelle !

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Certaines jeunes startups comme Go Job ou Workiz pourraient même ubériser l’emploi avec des concepts très innovants qui commencent à faire leurs preuves !

D’ailleurs, selon une étude récente menée par le magazine français Challenges, les principaux concernés, les chefs d’entreprises, considéreraient même ce phénomène comme une opportunité !

Enfin, il est important de réaliser que de nombreux gouvernements ont désormais pris conscience des risques engendrés par ce phénomène et qu’ils sont en train de réguler leur système pour transformer ces contraintes en opportunités.

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Une révolution avortée ?

Le vrai problème de l’ubérisation vient plutôt du fait que plusieurs des startups issues de ce mouvement sont devenus entre temps de véritables mastodontes financières avec des valorisations  qui se comptabilisent souvent en milliards de dollars.

Celles-ci établissent, de facto, de nouveaux monopoles dans plusieurs secteurs qui deviennent en complète contradiction avec les valeurs de l’économie de partage !

De plus, beaucoup de ces entreprises sont aujourd’hui accusées d’agir selon des pratiques peu éthiques.

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Evasions fiscales, non respect du droit des travailleurs, utilisation de données personnelles à des fins commerciales (avec ou sans le consentement de leurs utilisateurs), etc.

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Ces pratiques étaient pourtant rejetées initialement par la communautés d’utilisateurs qui les ont fait naître !

« Pourquoi alors, me direz-vous, n’y a-t-il pas un phénomène massif de boycott de ces entreprises si celles-ci ne respectent plus les valeurs essentielles de confiance et d’éthique ? »

L’une des explications les plus réalistes pour expliquer ce paradoxe est de considérer que ces plateformes peuvent représenter désormais pour tous leurs utilisateurs une véritable source de revenus.

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Je vous conseille d’ailleurs, à ce propos, de lire le livre « Uberize Me » écrit par un journaliste belge, Christophe Chalot, qui a fait l’expérience surprenante de s’immerger dans l’économie collaborative pour voir s’il on pouvait en vivre !

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Une autre explication possible viendrait peut-être du fait qu’il faut généralement du temps (plusieurs mois à plusieurs années) pour se constituer une solide réputation à l’intérieur de ces plateformes et donc de générer un revenu intéressant.

Il est donc difficile de la quitter et de repartir de zéro sur une autre plateforme. Surtout si cette dernière ne lui garantit pas la taille d’une communauté aussi grande que l’ancienne !

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Les utilisateurs des plateformes nées de l’économie collaborative se retrouvent en fait pris en otage par la puissance du réseau et de leur communauté !

Ils se retrouvent donc forcés de rester malgré que leurs valeurs soient bafouées et non respectées !

Il est d’ailleurs intéressant de faire le parallèle de ce qui se passe avec le réseau social Facebook.

Même s’il existe aujourd’hui une dizaine d’autres réseaux sociaux plus respectueux de leur vie privée, les utilisateurs continuent de l’utiliser malgré tout, simplement parce la communauté Facebook compte aujourd’hui plus de 1,7 milliards d’utilisateurs !

La révolution sociétale annoncée et promise par l’ubérisation et l’économie collaborative de manière plus générale, serait-elle donc en train de connaître le même destin que celui d’Internet, c’est à dire beaucoup d’espoir, beaucoup de progrès mais une grande déception au final dû à l’impuissance de pouvoir réguler le côté sauvage et injuste du capitalisme ?

Une nouvelle technologie pour sauver la « Sharing Economy »

Face à cette nouvelle menace de voir un mouvement issu de l’économie de partage se faire récupérer par un capitalisme sauvage que l’on ne contrôle plus, de jeunes innovateurs se sont attaqués au problème !

Ces derniers issus pour la plupart de la génération Y et Z ne veulent surtout pas voir leurs valeurs qui sont le partage, l’entraide et la collaboration se faire « phagocyter » par celles d’un système économique devenu beaucoup trop dangereux pour eux et pour leur planète !

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Les Vitalik Buterin, Satoshi Nakamoto et autres Primavera De Filippi sont en train de tout faire pour protéger et développer cette Sharing Economy naissante.

En rassemblant et fédérant autour d’eux de très grandes communautés, ils ont décidé de capitaliser sur le formidable élan de leur jeune génération pour construire un nouveau monde qui soit plus juste et plus humain et où la confiance peut enfin régner  !

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Leur ambition affichée est grande :

« Au lieu de changer le monde, nous allons en créer un nouveau ! »

Pour accomplir leur noble mission, ces nouveaux héros des temps modernes ont inventé un nouvel outil technologique très puissant appelé Blockchain !

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Fruit d’un travail collaboratif intelligent entre quelque uns des plus grands développeurs du 21ème siècle, la technologique Blockhain est décrite comme révolutionnaire !

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, de très nombreux scientifiques, chercheurs, philosophes, économistes, sociologues et autres spécialistes s’accordent tous à affirmer de manière très sérieuse qu’elle permettrait effectivement d’instaurer les bases d’un nouveau monde plus juste et plus égalitaire !


Mais qu’est-ce donc que la Blockchain ? Comment fonctionne cette technologie ? Qu’a-t-elle de si particulier pour susciter un tel engouement et un si grand espoir ? Qui pourra l’utiliser et quand pourra-on vraiment en profiter ?

                                                                                                            Suite du dossier: Partie 1 : Une naissance mystérieuse

Omar Amrani.

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[Portrait] Mehdi Alaoui, CEO de Screendy : Un visionnaire de classe mondiale https://lnt.ma/portrait-mehdi-alaoui-ceo-de-screendy-un-visionnaire-de-classe-mondiale/ https://lnt.ma/portrait-mehdi-alaoui-ceo-de-screendy-un-visionnaire-de-classe-mondiale/#respond Tue, 10 Nov 2020 16:09:28 +0000 http://lnt.ma/?p=68134 La voiture connectée 100% marocaine a été le résultat d’un travail d’équipe réunissant plusieurs acteurs de l’innovation de premier plan. Parmi eux se trouve Mehdi Alaoui, un jeune entrepreneur reconnu mondialement pour son expertise et sa vision avant-gardiste du secteur de la technologie mobile. Cet ingénieur diplômé de la Sorbonne est l’un des premiers au […]

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La voiture connectée 100% marocaine a été le résultat d’un travail d’équipe réunissant plusieurs acteurs de l’innovation de premier plan. Parmi eux se trouve Mehdi Alaoui, un jeune entrepreneur reconnu mondialement pour son expertise et sa vision avant-gardiste du secteur de la technologie mobile.

Cet ingénieur diplômé de la Sorbonne est l’un des premiers au Maroc et dans le monde à avoir compris l’immense potentiel de la technologie mobile.

Screendy, la plateforme de développement d’applications mobiles qu’il a co-fondé avec son ami Khalid Tabyaoui, est aujourd’hui considérée comme une véritable révolution dans le milieu des développeurs.

Le marché mondial auquel il s’attaque, et sur lequel il s’est déjà positionné en pionnier, est aujourd’hui estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars.

Découvrons ensemble ce jeune visionnaire marocain encore méconnu du grand public…


Un parcours académique et professionnel dédié à la technologie mobile

Mehdi Alaoui est encore jeune étudiant à l’Université de Paris Sorbonne lorsqu’il se lance dans le mobile. A l’époque où les téléphones sont encore en noir et blanc avec Nokia qui domine le marché, Mehdi se met déjà à développer des applications.

nokia
Le Nokia 7650 sorti en 2002.  Premier Smartphone à avoir eu une caméra intégrée! Pour les geeks de l’époque, c’était un « Must-Have »…

En 2001, Il fait la connaissance de Khalid Tabyaoui, un entrepreneur expérimenté dans le monde des technologies qui lui donne des conseils et l’encourage à suivre la voie prometteuse du mobile.

Mehdi continue à travailler sur son projet tout en poursuivant ses études en France. Il se met à participer à des compétitions et obtient ses premiers succès pour ses applications innovantes.

C’est ainsi qu’en 2002, il est finaliste du concours international de développement mobile « Siemens Java Mobile Masters » et gagnant du « Nokia Innovation Award ».

Ayant pour objectif de rentrer à terme au pays, il trouve dans le concours « Challengers » organisé par 2M en 2005 une occasion de faire connaître son expertise au Maroc dans le domaine du mobile. Il repartira gagnant aussi de cette compétition puisqu’il obtiendra le prix spécial du Jury et une très bonne visibilité médiatique.

Mehdi Alaoui et Thami Ghorfi, le présentateur télé de l'émission Challengers de 2M
Mehdi Alaoui et Thami Ghorfi, le présentateur télé de l’émission Challengers sur la chaîne nationale 2M

L’année suivante, il intègre le Réseau Entreprendre Maroc et y reçoit, là aussi, un lauréat. Cela va surtout l’aider à mieux concevoir le business plan de l’entreprise qu’il compte créer.

Ayant fini ses études (diplôme d’ingénieur informatique de la Sorbonne en 2004 + 2 masters de l’ESIAG et l’ESSEC) et encouragé par Khalid Tabyaoui qui trouve son projet innovant et brillant, il se décide à lancer son entreprise Media Mobility en 2007.

Screendy, une plateforme issue d’un long processus de maturation

L’idée lumineuse de créer une plateforme dédiée à la création facilitée d’applications mobiles a très tôt germé dans la tête de Mehdi. Pendant toutes les années où il est étudiant, il ne cessera de faire des mises à jour de cette dernière pour l’améliorer.

En créant son entreprise, il va pouvoir la tester sur le terrain. Pour l’y aider, Khalid Tabyaoui le fait introduire dans son réseau de clients et de partenaires tout en commencant à collaborer très étroitement avec lui.

Dès le début, Mehdi arrive à réaliser de très bonnes opérations commerciales puisqu’il décroche plusieurs contrats avec des entreprises nationales prestigieuses : Casanet et 2M notamment seront les premiers à lui faire confiance. Suivront HitRadio, la Banque Populaire et d’autres sociétés reconnues qui viendront s’ajouter à un carnet d’adresses qui commence à être déjà bien fourni.

Pendant plusieurs années, Mehdi Alaoui va s’appuyer sur les projets de collaboration qu’il réalise pour ses clients pour tester la validité et la pertinence de sa plateforme et valider au niveau du marché.

L’expérience étant jugée suffisamment concluante, il demande à son ami Khalid Tabyaoui, présent depuis le début de l’aventure, de co-fonder avec lui Screendy. La startup naît donc en fin 2012:

Talent et esprit d'innovation (Mehdi Alaoui) + expérience des affaires et réseau de contact (Khalid Tabyaoui) = Screendy
Talent et esprit d’innovation (Mehdi Alaoui) + expérience des affaires et réseau de contact (Khalid Tabyaoui) = Screendy

Cette approche progressive et intelligemment structurée, permettra plus tard d’avoir la confiance d’un « Business Angels » étranger et de réaliser, dès fin 2012, une levée de fonds conséquente de 300 000 dollars.

Au Maroc, Screendy béneficiera des services d’accompagnement à l’innovation logiciel du Softcentre, du coaching et du mentoring de Startup Maroc et surtout du programme d’accélération de la fondation OCP qui lui permettra de s’installer à la fameuse Silicon Valley et de repenser sa stratégie d’ouverture « go-to-market » au marché.

Le processus de maturation ne s’arrête pas pour autant et Mehdi veut continuer à améliorer sa plateforme avant de la présenter officiellement au grand public.

Il participe et gagne plusieurs concours, continue à conquérir de nouveaux marchés, cette fois à l’international,  (Gouvernement de Dubai, Microsoft, Blackberry, Axa, Zurich Assurances, etc.) et renouvelle ses contrats de collaboration avec ses anciens clients.

Mehdi Alaoui et Khalid Tabyaoui recevant leur prix au MIT Arab Award
Mehdi Alaoui et Khalid Tabyaoui recevant leur prix au MIT Arab Award

La plateforme Screendy confirmant sa performance productive dans l’écosystème mobile, les co-fondateurs vont alors prendre la décision de changer radicalement leur business model : Utilisée initialement en interne pour développer des applications pour ses clients, elle devient gratuite et Open Source pour la communauté mondiale des développeurs.

La première version exploitable commercialement est présentée alors à la TechCrunch Disrupt 2015 l’une plus prestigieuses conférences pour startups au monde.

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« Disrupting usage by technology »

Pour amorcer ce changement stratégique, Mehdi Alaoui est conforté par un environnement très favorable.

«  On ne peut pas continuer à développer des applications mobiles de la même manière qu’avant : c’est trop couteux en temps et en argent alors que la demande est en train d’exploser avec le développement exponentiel des smartphones »

En effet, selon de nombreux cabinets d’analyse reconnus dont le très sérieux Gartner, etc.), il n’ y’a sur le marché que 3 millions d’experts alors la demande est 5 fois plus grande.

Sachant qu’il existe dans le monde environ 30 millions de développeurs web, dont une bonne partie aimeraient bien passer au développement mobile, et que les plateformes existantes comme Appcelerator, Xamarin, Phone Gap n’offrent que des solutions hybrides difficiles à utiliser et à exploiter pour le mobile, l’idée de proposer une plateforme intégrée et suffisamment performante pour créer des applis mobiles fut donc très bien accueillie.

Pas besoin de formation ou de compétence spéciale. L’utilisation intuitive et pratique de Screendy permet de créer, rapidement et sans une ligne de code,  une application 100% native et sur mesure.

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Une fois créée, l’application peut être déployée en une seule fois sur l’ensemble des systèmes d’exploitation (Android, IOS, Windows Phone, etc.)

Cela représente une diminution drastique des coûts de développement et un gain énorme en productivité. Selon de nombreux observateurs, la plateforme Screendy de Mehdi Alaoui a le potentiel de provoquer une véritable rupture technologique dans le monde du développement mobile…

Pour avoir une idée du gain de temps réalisé avec un développement sur la plateforme Screendy il suffit de comparer par exemple le temps qu’il faut pour créer et déployer une application de news sur les 3 OS majeurs sur mobile (android, IOS, Windows phone) : il faut en moyenne 1 mois et 3 développeurs à plein temps sur les plateformes concurrentes alors qu’avec Screendy, il ne faut pas plus que quelques heures !!!

Devant de telles performances, l’équipe de Screendy initialement composée de 30 personnes n’a plus besoin aujourd’hui que de 14 personnes pour continuer à offrir les mêmes services à ses clients.

La Screendy Team
La Screendy Team

Le business model est aujourd’hui bien rodé:

« Tout développeur voulant créer son application mobile peut désormais utiliser gratuitement la plateforme. Screendy se charge de son introduction et son déploiement dans les systèmes d’exploitation mobiles les plus importants moyennant une rémunération défiant toute concurrence. »

A peine 2 mois après son lancement et sans avoir effectué aucune campagne marketing de grande envergure, Screendy compte déjà plus de 2500 inscrits avec une moyenne de 300 utilisateurs/jour.

Screendy a déjà reçu un MIT Award et a été séléctionné par la Harvard University pour venir pitcher au Harvard Arab Weekend comme l’une des 10 startups les plus innovantes.

Récemment, Taoufik El Jamali, un spécialiste du « Growth Hacking«  de la Silicon Valley, a rejoint l’équipe de Screendy en tant que conseiller stratégique pour aider à faire connaître la plateforme mondialement.

The World is yours !

Il faut dire que le marché des applications mobiles à conquérir est énorme et il concerne tous les secteurs de l’économie : Selon plusieurs analystes réputés, il est estimé à plus de 100 milliards de dollars avec une croissance prévue de 150% par année !

La croissance exponentielle du marché du développement des applications mobiles
La croissance exponentielle du marché du développement des applications mobiles

L’objectif  de Screendy pour 2016 ? 500 à 800 000 utilisateurs dépendamment des capacités financières de la jeune startup.

Pour pouvoir répondre à cette demande énorme, le Cloud Azur a été choisi pour  bénéficier de serveurs fiables et pour anticiper les gros besoins de data.

Les plus gros marché sont les USA (marché des mobiles déjà mûr), le Moyen-Orient (plus gros potentiel de développement) et le Maroc qui affiche un potentiel énorme lui aussi.

Les clients visés par Screendy sont les développeurs freelancers (estimés à 30 millions de personnes) qui qui veulent gagner en productivité pour répondre à plus de demandes clients. Les grandes entreprises et les gouvernements qui sont tous en train de réaliser leur transformation digitale.

La Screendy Cup pour encourager les développeurs marocains

Lorsque Jamal Benhammou du Softcentre contacte Mehdi Alaoui pour lui proposer d’organiser une compétition autour de la voiture connectée, l’idée est vite acceptée car cela va permettre aux développeurs marocains de tester et de découvrir les fonctionnalités de la plateforme Screendy tout en encourageant l’émergence d’un écosystème autour de la voiture connectée !

Affiche de la ScreendyCup.
Affiche de la ScreendyCup.

La compétition vient d’ailleurs à peine de commencer que déjà deux applications ont été proposées: « Where is my car », une appli réalisée par un jeune étudiant de 21 ans, Zakaria Sassioui, de la faculté de sciences de Ben msik (master en système d’information géographique) qui permet de facilement « tracker » sa voiture et « SOS Santé » une appli crée par Khalid Machchate, étudiant à l’ENSIAS, qui permet aux services de secours et de santé de répondre rapidement et efficacement aux victimes d’accidents graves de voiture.

Zakaria Moussioui et Hicham
La ScreendyCup a fait émerger de nouveaux développeurs d’applications pour La Moroccan Connected Car : Zakaria Sassioui et Khalid Machchate, en compagnie de Mehdi Alaoui, lors du Devoxx Maroc 2015.

Coaching et Mentoring

En parallèle, Mehdi se rend volontiers disponible en tant que mentor et coach pour encourager les jeunes développeurs marocains à faire émerger leurs idées et à les concrétiser en business viable.

Interrogé sur les conseils qu’il a l‘habitude de donner aux jeunes qui veulent lancer leur startup, il répond par une anecdote qu’il a souvent l’habitude d’évoquer avec son associé et ami Khalid Tabyaoui :

«Pas besoin d’attendre que le produit soit aussi performant que celui de google pour le sortir !!!»

Selon lui, les jeunes marocains sont trop exigeants avec eux même et attendent toujours de sortir le meilleur produit dès sa sortie.

Une approche plus adaptée, face à un monde qui bouge de plus en plus vite, serait plutôt de sortir une première version, même si elle n’est pas complètement aboutie, et de la tester sur le marché. Cela permettra de bénéficier de l’expérience des utilisateurs pour la corriger et l’améliorer par la suite si nécessaire…

Venant de la part de l’un des meilleurs connaisseurs du marché mobile mondial, ces conseils devraient être suivis assidument par les jeunes startuppeurs qui veulent se donner une chance de réussir…

Omar Amrani.

Chroniques du Futur sur Facebook

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[Prospective] Google Pixel Buds : L’homme augmenté selon Google (2/2) https://lnt.ma/prospective-google-pixel-buds-lhomme-augmente-selon-google-22/ Mon, 09 Nov 2020 23:12:34 +0000 https://lnt.ma/?p=126402 Google a toujours été une entreprise innovante. Ses produits phares comme le moteur de recherche, les outils bureautiques (Docs, Slides, sheets, etc.) ou encore Google Assistant sont utilisées tous les jours par des milliards de personnes. Cela ne veut pas dire pour autant que le succès est au rendez-vous chaque fois que Google sort de […]

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Google a toujours été une entreprise innovante. Ses produits phares comme le moteur de recherche, les outils bureautiques (Docs, Slides, sheets, etc.) ou encore Google Assistant sont utilisées tous les jours par des milliards de personnes.

Cela ne veut pas dire pour autant que le succès est au rendez-vous chaque fois que Google sort de nouveaux produits sur le marché. L’échec retentissant des Google Glass ou encore celui du réseau social Google+ sont là pour nous le rappeler.

Récemment, un nouveau produit a été annoncé lors de l’événement Google’s Pixel 2 qui s’est tenu mercredi dernier à San Francisco : il s’agit des Google Pixel Buds, des écouteurs du futur qui promettent de fluidifier les interactions entre l’homme et la machine et même entre humains !

Sommes nous devant la prochaine grande innovation mondiale de chez google ou serait-ce encore un nouveau futur échec retentissant ?

Faisons de la prospective ensemble en analysant ce qui nous a été présenté à ce jour…

(partie 2)


Un assistant de vie dans ses oreilles !

Le grand avantage des Pixel Buds réside dans le fait de pouvoir très facilement interagir avec l’assistant virtuel doté d’intelligence artificielle de Google : Google Assistant !

Résultat de recherche d'images pour "google assistant"

Pour l’activer, il suffit de toucher avec son doigt l’oreillette droite (ou gauche ?). L’assistant virtuel de votre smartphone sera alors en mode “écoute active” attendant une commande vocale de la part de l’utilisateur.

Résultat de recherche d'images pour "fone de ouvidos google"

L’utilisateur tout en maintenant son doigt sur l’oreillette peut alors lui poser tout type de questions : “Quel temps il va faire aujourd’hui ?” “quels sont mes rendez-vous pour demain ?”, etc.

La réponse, transférée à vos oreilles via les Pixel Buds, est tellement rapide qu’elle parait immédiate !

Il est aussi possible bien sûr de demander à l’assistant virtuel d’exécuter des tâches telles que “joue-moi Coldplay viva la vida” ou encore “appelle maman !”. La musique ou alors l’appel seront là aussi directement transférées à vos oreilles.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

Voici une vidéo montrant un représentant de Google qui explique le fonctionnement de ces oreillettes à un journaliste du site Digital Trends :

L’expérience utilisateur avant tout

Toute innovation est indissociable d’une expérience utilisateur irréprochable !

Les pixel buds semblent justement avoir été conçus pour d’abord privilégier le côté pratique de leur utilisation.

 » Le mariage entre l’assistant virtuel de Google et les Pixel Buds semble très bien fonctionner ! « 

Contrairement à l’interaction avec Google Assistant sur smartphone ou tablette, l’écoute active avec les Pixel Buds n’a pas besoin d’un “ok google” pour être déclenchée.

De même, inutile d’attendre une confirmation de votre part pour que l’assistant effectue la tâche que vous lui demandez !

Le mariage entre l’assistant virtuel de Google et les Pixel Buds semble très bien fonctionner. L’expérience utilisateur est grandement facilitée grâce aux  dernières évolutions technologiques de Google Assistant.

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En effet, le temps de latence entre le moment où la question est posée à l’assistant et où celui-ci répond a été considérablement réduit ce qui rend l’intéraction beaucoup plus fluide et naturelle.

Selon le journaliste du site The Verge qui a essayé le produit, l’expérience est tellement concluante qu’elle lui a fait pensé au film Her

Confort et design

Google semble avoir aussi particulièrement travaillé sur le design et la confortabilité de ses écouteurs.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

Facile à installer dans ses oreilles, les Pixel Buds sont munis d’une petite corde élastique qui relie les 2 oreillettes.

Celle-ci se place autour du cou afin que l’utilisateur puisse facilement les retirer ou les remettre à sa guise. La corde est en tissu ce qui la rend très confortable et ne gêne aucunement l’utilisateur qui la porte.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

A la différence des airpods d’Apple, les Pixel Buds sont des oreillettes et non des écouteurs intra-auriculaires !

Ils ne rentrent donc pas dans votre conduit auditif mais se blottissent plutôt dans votre oreille externe !

Elles restent ancrées en place par une petite boucle formée par le cordon que vous pouvez ajuster à une longueur qui correspond à celle de votre oreille pour un confort optimal

La conséquence de cette utilisation en mode oreillettes plutôt qu’écouteurs est que vous n’êtes pas totalement isolé de l’environnement sonore extérieur.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

Cela peut être un avantage ou un inconvénient selon la situation dans laquelle on se trouve ou l’utilisation que l’on veut en faire.

C’est par exemple un inconvénient si on veut écouter de la musique en isolation totale, mais un avantage si on veut pouvoir écouter en permanence son environnement proche.

Dans tous les cas, l’expérience de l’écoute ne semble pas en souffrir puisque, selon les utilisateurs qui ont l’occasion de les essayer, le son semble très correct et résonne très bien dans l’oreille.

Un allié de taille : l’outil de traduction instantané !

Selon de nombreux journalistes présents lors de la conférence Pixel 2, l’un des moments forts et certainement le plus impressionnant est lorsque le présentateur réalise une expérience de communication avec une suédoise en utilisant les Pixel Buds !

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

Au fil des années, l’outil “Google Traduction” est devenu extrêmement performant en s’enrichissant d’une reconnaissance vocale très efficace et d’une voix par ordinateur quasi naturelle.

De plus, l’outil est capable de comprendre et de parler dans plus de 60 langues différentes

https://www.youtube.com/watch?v=Q5bA12koB-g

Il n’est donc pas étonnant que Google est pensé à mettre en avant cette fonctionnalité lors de la présentation des Pixel Buds.

En effet, s’il est possible aujourd’hui de communiquer avec un étranger grâce à son smartphone, l’expérience reste encore assez fastidieuse et pas assez “naturelle”

Si l’on veut discuter et échanger avec un étranger il faut :

  1. ouvrir ou activer manuellement l’application google traduction sur son smartphone
  2. choisir la langue de votre interlocuteur
  3. parler
  4. faire écouter la traduction sur le haut parleur du smartphone
  5. écouter votre interlocuteur vous répondre dans sa langue
  6. écouter la traduction sur le haut parleur du smartphone
  7. répondre dans votre langue
  8. faire écouter la traduction sur le haut parleur du smartphone
  9. etc.

Avec les pixel buds, l’échange et l’interaction se fait de manière beaucoup plus simple et rapide :

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

  1. activer l’application par une simple pression de doigt sur l’oreilette et dire “Aide moi à parler japonais”
  2. parler
  3. traduction et écoute directe de votre interlocuteur soit par l’intermédiaire de votre smartphone soit par les pixel buds (s’il les possède lui aussi)
  4. écouter la réponse de votre interlocuteur traduite dans votre langue et directement dans vos oreilles
  5. répondre dans votre langue
  6. etc.

Le résultat est donc logiquement plus naturel et il est désormais beaucoup plus facile de communiquer avec un étranger si vous possédez les Pixel Buds.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

En cas de succès du produit, il sera encore plus pratique si les deux interlocuteurs les possèdent tous les deux.

Petite précision qui a son importance : il n’est pas nécessaire d’avoir une connexion internet pour profiter de la traduction instantannée ! Il suffit, en effet, de télécharger les packs des langues que vous souhaitez traduire pour pouvoir les utiliser en offline. Pratique !

Leur prix de commercialisation mondiale est fixé au même tarif que les airpods d’appel soit 159 $.

Résultat de recherche d'images pour "Pixel Buds"

A noter que les Pixel Buds sont destinées à être utilisés avec le nouveau smartphone Pixel 2 de Google puisque les mises à jour ne pourront se faire que si l’on possède celui-ci.


Avec les Pixel Buds, Google met sur le marché un produit qui a le potentiel d’être la future grande innovation que l’homme augmenté attendait.

Un gadget très pratique, facile à utiliser et surtout non intrusif (ne pénètre pas dans votre corps via une intervention chirurgicale).

L’interaction avec l’assistant de vie virtuel Google Assistant  semble enfin prête à se démocratiser.

Il est désormais extrêmement simple de bénéficier de tous les services de cet outil d’intelligence artificielle à travers l’exécution de commandes vocales pour les appels téléphoniques, la recherche internet, la réalisation de tâches, la traduction instantanée, etc.

Avec ces Pixel Buds, Google peut-il entraîner une révolution dans les usages numériques des utilisateurs ?

Le combat entre l’expérience utilisateur des oreillettes du futur et celle de la navigation tactile sur smartphone est désormais lancé !

Wait and see…



à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il est coachformateur et consultant en innovation pour plusieurs structures publiques et privées au Maroc et en Afrique.

Il est aussi intervenant dans l’enseignement supérieur dans différentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

Vous pouvez suivre ses articles sur la page Facebook de son blog Chroniques du futur

ifférentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

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[Prospective] Google Pixel Buds : L’homme augmenté selon Google (1/2) https://lnt.ma/prospective-google-pixel-buds-lhomme-augmente-selon-google-12/ Mon, 09 Nov 2020 23:11:59 +0000 https://lnt.ma/?p=122469 Google a toujours été une entreprise innovante. Ses produits phares comme le moteur de recherche, les outils bureautiques (Docs, Slides, sheets, etc.) ou encore Google Assistant sont utilisées tous les jours par des milliards de personnes. Cela ne veut pas dire pour autant que le succès est au rendez-vous chaque fois que Google sort de […]

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Google a toujours été une entreprise innovante. Ses produits phares comme le moteur de recherche, les outils bureautiques (Docs, Slides, sheets, etc.) ou encore Google Assistant sont utilisées tous les jours par des milliards de personnes.

Cela ne veut pas dire pour autant que le succès est au rendez-vous chaque fois que Google sort de nouveaux produits sur le marché. L’échec retentissant des Google Glass ou encore celui du réseau social Google+ sont là pour nous le rappeler.

Récemment, un nouveau produit a été annoncé lors de l’événement Google’s Pixel 2 qui s’est tenu mercredi 04 octobre 2017 à San Francisco : il s’agit des Google Pixel Buds, des écouteurs du futur qui promettent de fluidifier les interactions entre l’homme et la machine et entre humains !

Ces écouteurs peuvent-ils être la prochaine grande innovation mondiale que tout le monde attend de chez google ou sont-ils plutôt destinés à faire partie de la liste des produits « fails » de la firme de Mountain View?

Faisons de la prospective ensemble en analysant ce qui nous a été présenté à ce jour…

(partie 1)


Homme augmenté ou homme connecté ?

Les fidèles lecteurs de Chroniques du Futur savent que l’homme augmenté existe déjà. Dans le dossier spécial Homme bionique, nous avons effectivement pu voir que plusieurs technologies étaient déjà déployées pour réparer ou améliorer l’humain lui permettant de sensiblement mieux interagir avec son environnement.

Le dispositif Mindwave.

La technologie d’aujourd’hui peut en effet de transformer un handicap en avantage, mais aussi d’augmenter l’humain en le faisant courir plus vite, voir plus loin, écouter différemment, et même lui rajouter de nouveaux sens.

Des dispositifs non intrusifs que l’on place sur sa tête existent déjà et nous permettent de mieux nous relaxer, nous concentrer et même d’apprendre plus vite.

Enfin l’interface homme-machine est en constante amélioration et nous permettra bientôt de communiquer par télépathie !.

« Une innovation pour qu’elle soit de rupture doit rendre service au plus grand nombre tout en étant très accessible ! « 

Mais si ces technologies rendent déjà plusieurs services à une certaine catégorie d’humains (les personnes à handicap, les geeks ou les early adopters), force est de constater qu’elles n’ont pas toutes été adoptées par un grand nombre.

En effet, une innovation, pour qu’elle soit de rupture, doit surtout rendre service au plus grand nombre tout en étant très accessible !

Résultat de recherche d'images pour "innovation de rupture"

C’est le cas notamment des moyens de transports tel que les voitures ou les avions, d’Internet ou encore le smartphone.

Avec ce dernier, l’humain a beaucoup plus facilement accès à des services de tous les jours comme s’informer, se déplacer, se nourrir, etc.

 » Avec le smartphone, l’humain est plus connecté qu’augmenté !  » 

Une vidéo très intéressante nous montre comment l’usage des services citadins a changé avec un simple smartphone  :

Cependant, avec le smartphone, l’humain est plus connecté qu’augmenté car la technologie n’est pas directement intégrée dans son corps mais plutôt facilement mise à disposition de celui-ci.

Nous attendons donc encore LE gadget qui ira encore plus loin dans les services rendus à l’homme…

Un assistant virtuel efficace, c’est pour quand ?

Nous pourrions faire le même reproche aux assistants virtuels qui ne tiennent pas encore toutes leurs promesses…

 » Il semble que naviguer de manière intuitive avec ses doigts sur son smartphone soit toujours plus pratique que parler de vive voix avec un assistant virtuel ! « 

En effet, que ce soit Siri d’Apple, Google Assistant ou encore Alexa d’Amazon, l’interaction avec un assistant virtuel n’est pas encore totalement optimisée pour qu’elle remplace notre smartphone.

Résultat de recherche d'images pour "assitants virtuels"

Il semble que naviguer de manière intuitive avec ses doigts sur son smartphone soit encore plus pratique que de parler de vive voix avec un ordinateur même si d’énormes progrès ont été réalisés au niveau de la reconnaissance vocale.

Aujourd’hui, ce sont majoritairement les geeks et les early adopters qui combinent cette technologie avec d’autres (domotique, objets connectés, etc.) pour en tirer véritablement un avantage.

Résultat de recherche d'images pour "geeks"
Les geeks maîtrisent et manipulent facilement les nouvelles technologies et gadgets futuristes…

Mais tout le monde n’est pas encore geek et une expérience utilisateur fluide et facile à implémenter reste encore à être déployée sur le marché pour véritablement changer nos habitudes et nos comportements…

Des oreillettes à porter tous les jours ?

Avec les Pixel Buds, il se pourrait bien justement qu’un cap soit franchi !

Les nouvelles oreillettes de Google pourraient en effet faire en sorte que l’on dépasse le statut actuel de l’homme connecté pour aller véritablement vers l’homme augmenté.

Avec ce nouveau produit, Google nous propose d’installer de manière permanente des oreillettes qui joueraient le rôle d’assistant de vie !

Un peu comme les Google Glass, il s’agit donc ici d’une tentative de nous faire porter tous les jours un gadget qui est sensé nous aider dans notre vie de tous les jours.

Aujourd’hui les Hololens de Microsoft semblent bien positionnés pour accomplir ce que Google voulait faire dans le domaine des lunettes à réalité augmentée.

Résultat de recherche d'images pour "hololens"

Le prix de ces hololens semble cependant encore prohibitif et les applications grand public ne sont pas encore suffisamment nombreuses pour espérer s’imposer de manière globale à l’ensemble des humains.

En quoi les oreillettes de Google seraient-elles donc différentes de ce type de gadgets ? les humains sont-ils prêts à installer un objet de manière permanente dans leurs oreilles ?

Tout est une question de design…

Aujourd’hui, de très nombreuses personnes utilisent tous les jours des écouteurs pour écouter de la musique, s’instruire avec des podcasts ou encore apprendre de nouvelles choses avec des cours en audio.

Il existe de très nombreuses marques et celles qui ont le plus de succès semblent celles justement qui ont réussi le bon mix entre confort, qualité du son et prix adéquat.

Je n’ai personnellement pas eu l’opportunité de pouvoir tester ces nouvelles oreillettes de Google mais si l’on se réfère à ceux qui ont eu cette chance, les avis semblent unanimes : le design de ce gadget a été particulièrement bien conçu pour une adoption naturelle et facile.

Résultat de recherche d'images pour "pixel buds"

Confortables, faciles à mettre sur les oreilles, un son fluide qui isole du bruit ambiant et un prix annoncé comme très agressif face à la concurrence semblent être les premiers « feedbacks » de ceux qui les ont essayé.

Bien plus que des écouteurs…

Pourtant, avec ces Pixel Buds de Google, nous ne pouvons pas vraiment parler de concurrence ! ces oreillettes ne sont en effet pas tout à fait comme les autres même si de nombreuses personnes pensent qu’elles sont une réponse aux Airpods d’Apple.

Résultat de recherche d'images pour "Airpods d’Apple"

En fait, les Pixel Buds sont plus un puissant ordinateur auditif que des oreilles connectées classiques.

Avec ses fonctionnalités exclusives à l’écosystème Google et une utilité certaine pour de nombreuses taches de la vie courante, ce gadget du futur sera-il capable de séduire les très nombreux humains de la planète ?

→Suite de l’article (2/2)


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il est coachformateur et consultant en innovation pour plusieurs structures publiques et privées au Maroc et en Afrique.

Il est aussi intervenant dans l’enseignement supérieur dans différentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

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[Prospective] Le Crypto-Mining pour mettre fin à la pub indésirable sur Internet https://lnt.ma/prospective-crypto-mining-mettre-fin-a-pub-indesirable-internet/ Mon, 09 Nov 2020 22:38:30 +0000 https://lnt.ma/?p=122465 Le dossier spécial Blockchain réalisé par Chroniques du Futur a permis à ses lecteurs de comprendre à quel point cette technologie pouvait être disruptive. De plus en plus de gouvernements l’étudient pour mieux exploiter son potentiel. Même les banques, si frileuses et méfiantes au début, se sont résignées à l’adopter à l’image de Goldman Sachs […]

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Le dossier spécial Blockchain réalisé par Chroniques du Futur a permis à ses lecteurs de comprendre à quel point cette technologie pouvait être disruptive.

De plus en plus de gouvernements l’étudient pour mieux exploiter son potentiel. Même les banques, si frileuses et méfiantes au début, se sont résignées à l’adopter à l’image de Goldman Sachs qui ont récemment annoncé qu’ils envisageaient de se lancer dans le trading du bitcoin !

Un autre secteur qui risque d’être bouleversé par la technologie Blockchain est celui de la publicité sur Internet !

Récemment, le célèbre site de téléchargement The Pirate Bay a annoncé avoir mis en place un système de rémunération alternatif basé sur le Crypto-Mining (une des techniques utilisés dans le Blockchain), qui utilise la puissance de calcul des processeurs de ses visiteurs !

La nouvelle, passée un peu inaperçue, devrait cependant nous interpeller sur le changement radical de business model qui pourrait s’opérer très bientôt chez tous les propriétaires de sites web dans le monde !


Un processeur qui devient fou !

Le 16 septembre 2017, plusieurs visiteurs du célèbre site de téléchargement de torrents The Pirate Bay, ont remarqué que le processeur de leur ordinateur avait soudainement atteint un pic au niveau de son activité atteignant parfois 100% de mémoire utilisée !

Plus bizarre encore : dès que les visiteurs quittaient ce site, l’activité du processeur revenait à la normale !

Très vite, des utilisateurs mécontents se mettent à poster des commentaires sur le site reddit pour exprimer leur frustration et leur incompréhension.

Résultat de recherche d'images pour "the pirate bay mining"

Certains médias spécialisés comme TorrentFreak, ayant eu vent de ces événements pour le moins surprenants, ont commencé à relayer l’information sur Internet obligeant The Pirate Bay a réagir rapidement…

Oups ! désolé, ce n’était qu’un test !

Quelques heures à peine après ces incidents, le site publie ce communiqué à l’intention de ses utilisateurs :

“As you may have noticed we are testing a Monero javascript miner. This is only a test. We really want to get rid of all the ads. But we also need enough money to keep the site running.”

“Let us know what you think in the comments. Do you want ads or do you want to give away a few of your CPU cycles every time you visit the site? Of course the mining can be blocked by a normal ad-blocker.”

 « Ethiquement, la démarche n’est pas très correcte. »

Pour les non-anglophones, ce communiqué a permis d’expliquer aux utilisateurs que The Pirate Bay a expérimenté, lors d’un test auprès de ses visiteurs, la technique du mining comme nouveau moyen alternatif de générer du revenu grâce à une cyrptomonnaie (Monero).

Résultat de recherche d'images pour "the pirate bay monero"

Une question est même posée de manière très directe : “Que préférez-vous ? voir de la publicité lorsque vous visitez notre site ou n’en voir aucune en contre-partie d’une faible mobilisation des ressources de votre ordinateur ?”

Si la question mérite d’être posée à ses utilisateurs, il faut avouer qu’éthiquement, la démarche n’est pas très correcte.

Les utilisateurs auraient du normalement être prévenus de ce test et c’est à eux de choisir si oui ou non ils voulaient y participer !

Comment ça marche ?

Techniquement, ce nouveau concept qui permet de générer du revenu est très simple : Il suffit d’intégrer un petit bout de code JavaScript dans les pages de son site pour que les calculs cryptographiques effectués par l’ordinateur d’un internaute qui le visite produise de la cryptomonnaie !

Résultat de recherche d'images pour "javascript mining monero"
Coinhive permet de facilement mettre en place du mining sur son site web

Il serait cependant faux de croire que votre navigation sur un site web utilisant le mining va automatiquement ralentir de manière significative !

Tout dépend en effet de la stratégie du site qui choisit combien chaque utilisateur doit mobiliser comme ressource de son ordinateur pour pouvoir naviguer gratuitement.

 » Le problème n’est donc pas dans la technique du mining en elle-même mais plutôt dans l’utilisation intelligente ou non des propriétaires de sites qui l’utiliseront… »

De toute façon, naviguer dans des sites web contenant des bannières publicitaires, du son ou de la vidéo s’exécutant automatiquement fait aussi consommer les ressources de votre ordinateur tout en étant en plus très intrusif !

Résultat de recherche d'images pour "website with ads"
Un site peut rapidement ralentir votre ordinateur s’il contient trop de fenêtres de publicités…

Même les adblockers censés vous aider à annuler l’effet des publicités intempéstives consomment eux-aussi les ressources de votre ordinateur !

Résultat de recherche d'images pour "ad blocker"
L’extension Adblock est utilisée par de très nombreux internautes pour ne pas subir les désagréments des publicités…

Le problème n’est donc pas dans la technique du mining en elle-même mais plutôt dans l’utilisation intelligente ou non des propriétaires de sites qui l’utiliseront…

On ne peut pas plaire à tout le monde !

Évidemment, de très nombreux sites tech ont crié au scandale et ont accusé The Pirate Bay d’être des hijackers ou pirates (sans mauvais jeu de mots !) pour avoir abusé de la confiance de ses utilisateurs !

Résultat de recherche d'images pour "the pirate bay mining"

Pourtant, ces sites auraient dû plutôt s’intéresser à cette nouvelle manière de se faire rémunérer qui peut être bénéfique pour tout le monde…sauf bien sûr pour les annonceurs !

 » Avec ce nouveau moyen de se faire rémunérer de manière autonome, les propriétaires de sites webs n’auront en effet plus de compte à rendre à personne ! « 

Imaginons, en effet, un seul instant, que le mining remplace le modèle publicitaire actuel ! cela représenterait une perte énorme pour ces derniers car ils ne pourraient plus toucher leurs clients qui sont partout sur le web !

Avec ce nouveau moyen de se faire rémunérer de manière autonome, les propriétaires de sites webs n’auront en effet plus de compte à rendre à personne !

Cela permettrait par exemple à certains journalistes et blogueurs de gagner en indépendance s’il le souhaitent et ne plus se poser la question de savoir si ce qu’ils vont écrire va fâcher l’un ou l’autre de ses sponsors !

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Un nouveau business model se profile…

Pour financer la production d’un contenu proposé gratuitement aux internautes, la grande majorité des sites affichent aujourd’hui des espaces publicitaires.

Plus le site est visité et plus l’espace publicitaire vaudra plus cher.

Certains sites trop gourmands mettent beaucoup trop de bannières et de mesures en faveur des annonceurs au détriment de l’expérience de navigation des internautes : popups qui apparaissent, bannières pleins écrans impossibles à fermer, sons et vidéos se déclenchant automatiquement, etc.

Cette manière de faire commence à agacer de plus en plus d’internautes à en juger par le nombre de téléchargements de plugin qui blockent la publicité comme par exemple Adblock qui est utilisé par plus de 40 millions d’utilisateurs.

Résultat de recherche d'images pour "surfing web without ads"

La technologie utilisée par les cryptomonnaies permet aujourd’hui de pouvoir rémunérer les propriétaires sans faire appel à l’argent d’annonceurs mais plutôt en mobilisant des ressources de l’ordinateur du visiteur.

Si celui-ci est prévenu que son ordinateur va contribuer à rémunérer le contributeur du site gratuit qu’il va consulter, il est alors en droit de rentrer dans le site ou non !

Plusieurs bloqueurs de mining (minerblock, nocoin, etc.) ont déjà fait leur apparition sur les navigateurs web tel que qui permettent tout comme les bloqueurs de publicité de ne pas subir les désagréments d’un ralentissement de navigation.

It depends on you !

La tendance aujourd’hui est clairement orientée vers une navigation plus fluide, moins intrusive et plus transparente. 

Tout dépend donc finalement de votre comportement et de votre point de vue sur la manière dont vous consommez du contenu sur Internet :

A vous de choisir maintenant !


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il est coachformateur et consultant en innovation pour plusieurs structures publiques et privées au Maroc et en Afrique.

Il est aussi intervenant dans l’enseignement supérieur dans différentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

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[Dossier Spécial Blockchain] Partie 2 : Comment fonctionne la Blockchain ? https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-3-fonctionne-blockchain/ Mon, 09 Nov 2020 16:47:15 +0000 http://lnt.ma/?p=90329 Comment ça marche ? Techniquement la Blockchain utilise un protocole informatique un peu similaire à celui d’Internet, le TCP-IP. Il permet lui aussi de mettre en relation différents appareils numériques entre eux (ordinateurs, smartphones, objets connectés, etc.). La différence majeure et fondamentale entre Internet et la Blockchain est que le premier permet un transfert de données […]

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Comment ça marche ?

Techniquement la Blockchain utilise un protocole informatique un peu similaire à celui d’Internet, le TCP-IP. Il permet lui aussi de mettre en relation différents appareils numériques entre eux (ordinateurs, smartphones, objets connectés, etc.).

La différence majeure et fondamentale entre Internet et la Blockchain est que le premier permet un transfert de données d’un point A à un point B via un serveur, alors que la Blockchain repose sur une structure complètement décentralisée.

D’une manière très simplifiée, voici un petit schéma que j’ai réalisé pour bien aider à bien comprendre la différence entre les 2 technologies :

decentralized

Dans la Blockchain, avant de faire passer les données du point A vers un point B, une inscription dans un registre communautaire ultra sécurisé est réalisée afin de garder une trace de cet interaction dans le temps !

Une fois validée par un système collaboratif complexe appelé « minage« , chaque nouvelle interaction ou transaction se rajoutera donc dans ce registre global où toutes les transactions s’accumuleront et s’archiveront dans des « blocs » :

2016-11-27-2

Chaque bloc contient un nombre prédéterminé de transactions qui fait que lorsqu’un bloc atteint son maximum, un nouveau bloc est crée pour en accueillir de nouvelles :

2016-11-27-1

Au fur et à mesure que les transactions se font, les blocs s’accumulent et s’enchainent à la suite. D’où le nom de chaîne de blocs ou « Blockchain » en anglais !

Résultat de recherche d'images pour "Blockchain"

A noter qu’une fois ajouté à la chaîne, un bloc ne peut plus être ni modifié ni supprimé, ce qui garantit l’authenticité et la sécurité du réseau.

Un système ultra sécurisé !

L’avantage majeur de ce système se situe  au niveau de sa sécurité.

Comme le registre de la Blockchain est distribué automatiquement à l’ensemble de la communauté du réseau lors de chaque ajout et mise à jour d’une transaction, cela permet à celle-ci d’être consultée et validée automatiquement chaque nouvelle transaction.

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La Blockchain est dite infalsifiable car si un utilisateur mal intentionné veut pirater le registre pour en extraire des informations, il doit en effet disposer d’une puissance de calcul au moins supérieure à 51 % de l’ensemble de la puissance informatique utilisée par la communauté !

De plus, comme les blocs sont « enchainés » et reliés les uns aux autres, il est impossible de falsifier l’un d’eux sans modifier tous les autres. 

Résultat de recherche d'images pour "Blockchain"

Un « stockage collaboratif de la vérité » !

Un autre avantage extrêmement important de la Blockchain est sa capacité à fournir à tous, une « preuve » pour chaque échange ou interaction effectuée  !

En effet, si l’on reprend la comparaison que j’ai décrite précédemment entre Internet et la Blockchain, une transaction effectuée en utilisant le protocole Internet ne sera conservée que de manière « tripartite« , c’est à dire uniquement par les 3 intervenants de la transaction : A, B et C, l’organisme de contrôle ou de régulation.

Pour bien comprendre, prenons un exemple concret où A est un client qui achète un produit de chez B (qui est donc le fournisseur) et où C représente la banque qui va garantir à B que A possède bien l’argent :

preuve-tripartite

La trace de cette transaction ne sera donc ici conservée que par les 3 parties concernés par celle-ci (A, B et C) comme le montre le schéma ci-dessus.

Dans le cas de la Blockchain, l’organisme de contrôle n’est ici plus la banque mais l’ensemble des membres de la communauté qui vont se charger (pas eux mais leurs ordinateurs !) de vérifier, valider et archiver la transaction dans un bloc grâce à un système ingénieux que l’on appelle clé cryptographique.

La « preuve » de la transaction sera conservée par l’ensemble de la communauté puisqu’elle est distribuée automatiquement à tous :

2016-11-27

La Clé cyrptographique : élément « clé » de la Blockchain !

Pour comprendre la notion essentielle de clé cryptographique, prenons un autre exemple d’utilisation d’une Blockchain dans le domaine juridique cette fois.

Imaginons que vous vouliez déposer un brevet à l’O.M.P.I.C.

Pour protéger officiellement votre brevet, il vous suffira d’envoyer dans la Blockchain publique de l’O.M.P.I.C. votre document que vous aurez au préalable chiffré et signé avec votre clé privée de chiffrement, pour que, une fois inscrit sur le registre de l’OMPIC, il y reste caché des jours, des mois ou des années… jusqu’au moment où vous souhaiterez prouver la paternité de votre invention.

Vous n’aurez alors plus qu’à publier simplement la clé publique de chiffrement, pour que le contenu de votre brevet sera divulgué au public :

cle-cryptographique

Plus besoin d’huissiers, de notaires ou de fonctionnaires assermentés ! Ce sont les utilisateurs, volontaires et indépendants, qui se chargent de vérifier et d’archiver vos transactions dans la Blockchain publique ouverte à tous par le gouvernement !

L’exemple des transactions bancaires et celui de la protection juridique ne sont que 2 parmi une infinité de possibilités que permet la technologie Blockchain.

La curiosité, la passion et l’excitation de manipuler une technologie naissante au potentiel si extraordinaire a eu pour conséquence de faire naitre de jeunes startups aux concepts très innovants et disruptifs.

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Un nombre grandissant d’outils et d’applications exploitant tous les avantages de la Blockchain sont ainsi en train d’être mis en place progressivement pour permettre de complètement « redesigner » et repenser les modèles économiques et sociétaux de notre monde !


Quels sont ces nouveaux outils ? qui sont les pionniers de cette nouvelle technologie ? et enfin, quels sont les acteurs les plus actifs aujourd’hui dans la Blockchain ?

→ Suite du dossier : Partie 3

Omar Amrani.

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[Reportage] Conférence Numa « Co-Construire Casablanca Smart City » https://lnt.ma/reportage-conference-numa-co-construire-casablanca-smart-city/ Sun, 08 Nov 2020 20:56:35 +0000 http://lnt.ma/?p=90880 Ce mercredi 30 novembre a eu lieu, au nouveau Casablanca Hôtel, une conférence sous le thème « Co-construire Casablanca Smart City ». Organisé par Numa Casablanca, cet événement avait pour but de réunir les acteurs de l’innovation (startups, grandes entreprises, experts), les autorités de la ville et les citoyens pour leur présenter #DataCity Casablanca, un ambitieux […]

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Ce mercredi 30 novembre a eu lieu, au nouveau Casablanca Hôtel, une conférence sous le thème « Co-construire Casablanca Smart City ».

Organisé par Numa Casablanca, cet événement avait pour but de réunir les acteurs de l’innovation (startups, grandes entreprises, experts), les autorités de la ville et les citoyens pour leur présenter #DataCity Casablanca, un ambitieux programme collaboratif et ouvert à tous pour transformer la ville de Casablanca en ville intelligente !

Quels sont les objectifs de ce programme ? Qui sont les partenaires déjà engagés dans cette initiative originale de « co-construction » ? Quels sont les grands challenges qui ont été identifiés pour cette première édition et qui devra les relever ?

Eléments de réponse dans cet article-reportage…


Casablanca, une ville de tous les défis…

Casablanca est certes la capitale économique du pays, avec des opportunités de travail et de business comme nulle autre ville du Royaume, elle n’en demeure pas moins une mégalopole asphyxiée par la pression de la population qui y vit : parc automobile gigantesque générant plusieurs problèmes (embouteillages, manque de stationnement, pollution, nuisances sonores, etc.), déchets non recyclés, construction de bâtiments ne respectant pas les normes environnementales, etc.

Face à tous ces défis, la ville s’est dotée d’une enveloppe conséquente de 30 milliards de dirhams pour améliorer ses infrastructures et satisfaire les besoins élémentaires en qualité de vie de ses habitants.

Pour aider à bien mener ce vaste chantier, plusieurs initiatives ont été lancées dont notamment la création du cluster E-madina qui a pour ambition d’exploiter intelligemment les données de la ville pour rendre sa gestion plus efficace.

→ Lire article : [Reportage] Séminaire E-Madina : Plateformes Smart Cities et données de la ville

« #Datacity Casablanca » : reproduire et adapter « #Datacity Paris »

Le programme #DataCity Casablanca, présenté ce mercredi par les responsables de Numa Casablanca, vise lui aussi à capitaliser sur la volonté de la ville de se transformer en smart city comme l’on déjà fait avant elle d’autres grandes villes comme Paris, Barcelone ou Londres.

Pour y parvenir, Numa Casablanca s’appuie sur l’expérience du réseau international Numa qui  a déjà mis en place le programme Datacity à Paris il y’ a un an et qui a déjà commencé à porter ses fruits :

numa-paris

Le programme #DataCity de Numa se définit comme une « plateforme collaborative d’innovation pour développer des solutions intelligentes pour les villes. »

Concrètement, il met en relation et réunit plusieurs acteurs (industriels, jeunes startups, autorités locales, associations citoyennes, etc.) pour les faire collaborer autour de challenges identifiés comme prioritaires pour leur ville.

Le travail collaboratif de ce nouvel écosystème présente le double avantage d’unifier toutes les forces de ses intervenants tout en palliant à leurs faiblesses respectives par  la complémentarité des compétences et l’échange des bonnes pratiques :

datacity-1

Mael Inizan, qui a initié et piloté ce programme en France, était justement présent lors de cette conférence pour partager son retour d’expérience parisienne avec les différents acteurs casablancais.

Une approche « co-constuctive » basée sur 3 axes

1. Sensibiliser …

Les habitants de la ville de Casablanca, pour qui ce projet se construit, seront les premiers à en bénéficier s’il est mené jusqu’au bout !

Afin de s’assurer d’une adhésion sincère et complète de la population à ce beau projet, il faut donc, au préalable, la convaincre de son importance et de son utilité  !

Comme l’a rappelé Amine Belemlih, le modérateur de la conférence :

« La réussite d’une smart city repose avant tout sur l’implication active de ses habitants »

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La ville de Barcelone est considérée comme un exemple à suivre au niveau des smart cities !

Si, pour les experts et les connaisseurs, le concept smart city est une évidence et une nécessité, cela l’est beaucoup moins pour les néophytes !

Le commentaire de Mohamed Lakhlifi (le président de e-madina), durant son intervention lors du panel d’experts invités à débattre sur le projet, était édifiant à ce sujet :

« Après la publication d’un article arabophone relatif à la première édition du cluster e-madina, pourtant très informatif et enthousiaste sur le sujet smart city, les commentaires des marocains sur les réseaux sociaux ont été, pour la majorité, très négatifs : «ça ne marchera jamais ! », « il y’a d’autres priorités ! », etc.».

panel_converted

J’ai été moi-même confronté à cette problématique par le passé lorsque j’ai essayé d’expliquer à des amis les bienfaits éventuels d’une Casablanca Smart City.

J’ai pu malheureusement constater que le milieu social ou le degré d’éducation ne semblent aucunement être en relation avec la perception négative qu’ont les gens du concept smart city.

Cela semble plutôt être un problème d‘incompréhension du sujet et de ses enjeux.

Il faut donc faire un véritable travail de sensibilisation et d’éducation autour de la smart city pour convaincre toute la population marocaine de la pertinence et de l’urgence de ce projet.

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« Montrer comment une smart city peut concrètement changer la vie des casablancais est la priorité numéro 1 de Datacity Casablanca. »

2. Construire…

Ce n’est qu’en s’assurant de l’adhésion de la majorité des casablancais que le programme peut se construire de manière solide et durable !

Grâce au sérieux et à la vision claire de l’équipe de Numa Casablanca et à l’expertise et l’expérience du réseau international de Numa, de très solides partenaires ont décidé de faire partie du programme #DataCity Casablanca et cela, dès sa première édition :

partenaires

Chacun de ces partenaires soutient activement cette jeune initiative et a affiché sa volonté de co-construire l’écosystème « Casablanca Smart City » en exposant de manière claire les challenges rencontrés dans son métier.

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Panel avec les partenaires du programme #DataCity Casablanca : de gauche à droite : Zineb Bennouna (Lydec), Zineb Baiz (Inwi), Mohamed Khlifi (E-Madina), (RATP Dev) et Oussama Jermouni (Lafarge-Holcim)

3. Engager

Ces challenges, auxquels devront répondre des startups sélectionnées par NUMA, concernent des sujets-clés pour l’avenir de Casablanca et pour l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants :

challenges

Le programme #DataCity casablanca a donc pour objectif de pousser les startups à proposer des solutions innovantes pour relever ces défis.

Un appel à candidatures a été ouvert dans ce sens. Tout entrepreneur ou aspirant entrepreneur a jusqu’à fin février 2017 pour développer ses idées de solutions à ces challenges et les soumettre à Numa.

Une réelle opportunité pour les startups !

Après une sélection rigoureuse des projets les plus innovants et utiles pour la ville, un accompagnement et une incubation leur sont dispensés par Numa Casablanca et son réseau de partenaires.

Cela permet aux projets sélectionnés de passer de l’étape de prototypes à celle du déploiement des solutions (sous forme d’expérimentation dans un premier temps) dans la ville !

demarche

#DataCity constitue donc pour les startups retenus une opportunité unique de travailler directement avec des partenaires industriels clés, ainsi qu’avec les autorités locales concernées.

Les entrepreneurs et leurs développeurs auront aussi la possibilité d’accéder à des données qui sont, d’habitude, rarement partagées !

Ces dernières sont d’ailleurs indispensables pour la réussite du projet dans son ensemble !

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Les « Focus Group » : une approche originale et pragmatique de la conférence

L’un des aspects les plus intéressants de cette conférence a été de proposer une nouvelle manière d’interagir avec le public de la conférence.

En effet, après avoir présenté le programme #DataCity et débattu avec les experts du panel, les organisateurs ont eu la bonne idée de proposer aux participants de rejoindre l’un des 3 « Focus Group » correspondant aux différents challenges annoncés pendant la conférence.

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Focus group sur la mutualisation des chantiers avec Rida Chaoud (Numa), Zineb Benouna (Lydec) et plusieurs participants de la conférence…

Dans chaque focus group, étaient présent un représentant de Numa pour le coaching, l’animation et la modération et au moins un responsable du challenge proposé par l’un grands acteurs partenaires (Inwi, Lydec, Holcim, etc.).

Il s’agissait donc de passer tout de suite à l’action et de montrer concrètement aux participants comment l’approche de « co-construction » allait se mettre en place.

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Focus group sur l’efficacité énergétique des bâtiments avec Leyth Zniber (Numa) comme modérateur…

Tous aux locaux de Numa les mercredis à 18 h !

En attendant de recevoir les candidatures officielles des entrepreneurs et startupeurs, les Focus Group de cette conférence ont permis aux participants de se faire une bonne idée sur les ateliers et formations de Numa Casablanca.

Ces derniers auront lieu de manière hebdomadaire dans leurs nouveaux locaux à Casablanca.

A partir du 7 décembre 2016 et ce, tous les mercredis à 18h, toute personne intéressée par cette belle initiative (citoyen, acteur associatif, aspirant entrepreneur ou entrepreneur) pourra rejoindre le projet de « Co-construction de Casablanca Smart City »  de Numa à l’adresse suivante : NUMA Casablanca, 2, rue Pierre et Marie Curie, Casablanca.

Une équipe expérimentée d’experts sera disponible pour vous aider à faire avancer vos idées innovantes :

equipe-numa-casa


L’approche collaborative et ouverte à tous du programme #DataCity Casablanca de Numa Casablanca est vraiment une nouvelle manière d’intégrer les valeurs de l’économie collaborative dans notre pays.

Ces dernières, déjà présentes dans plusieurs pays développés, ont montré leur capacité à générer des idées et des solutions innovantes pour faire face aux différentes problématiques de notre temps !

Pour avoir déjà eu l’occasion de collaborer avec Numa, je peux personnellement témoigner du sérieux et de l’engagement de ses équipes pour mener à bien ce beau projet soutenu par la Ville de Casablanca.

Ce programme peut aussi compter sur de grands opérateurs partenaires et des personnalités très actives dans l’écosystème d’innovation marocain  comme Zineb Baiz, en charge du programme Innovation de Inwi, Zineb Bennouna, Responsable de la démarche d’Innovation chez Lydec ou encore Mohamed Khlifi, président de E-Madina.

C’est donc maintenant à nous tous, entrepreneurs, innovateurs, acteurs associatifs et habitants de la ville de prendre nos responsabilités et de rejoindre ce mouvement pour lui donner toute sa force et sa substance !

Ce n’est que de cette manière que l’on peut vraiment « co-construire » Casablanca Smart City !


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les PME et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

Vous pouvez suivre ses articles sur la page Facebook de son blog Chroniques du futur

 

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[Dossier Spécial Blockchain] Partie 3 : Ethereum, un nouveau monde est possible ! https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-3-ethereum-nouveau-monde-possible/ Sat, 07 Nov 2020 21:00:22 +0000 http://lnt.ma/?p=91766 Tout comme Internet, la Blockchain est avant tout un technologie qui se base sur un protocole informatique. Si le premier s’est répandu dans le monde entier grâce à de nombreuses applications et services très populaires comme le World Wide Web, le courrier électronique ou encore la messagerie instantanée, la blockchain, elle, dispose aussi d’outils très […]

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Tout comme Internet, la Blockchain est avant tout un technologie qui se base sur un protocole informatique.

Si le premier s’est répandu dans le monde entier grâce à de nombreuses applications et services très populaires comme le World Wide Web, le courrier électronique ou encore la messagerie instantanée, la blockchain, elle, dispose aussi d’outils très puissants pour exploiter au mieux tout son potentiel !

Ethereum, smart contrats, tokens sont les nouveaux mots auxquelles il va bientôt falloir s’habituer car ils pourraient bien, très prochainement, se diffuser largement à travers la planète…


Ethereum ou le web 3.0…

Internet a certes permis de révolutionner les échanges d’informations entre les humains mais il n’a malheureusement pas su établir la confiance nécessaire et suffisante pour se passer d’intermédiaires et d’instances de contrôle et cela malgré l’avènement du web 2.0.

La Blockchain, technologie décentralisée permettant d’avoir de la transparence et de la traçabilité dans les échanges, était donc toute désignée pour accomplir peut-être la dernière grande mutation du web : Un web 3.0 qui deviendrait enfin le premier réseau mondial de confiance capable d’effectuer de manière décentralisée, des échanges d’informations, de biens et de services générées par les utilisateurs eux-mêmes !

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Satoshi Nakamoto et Vitalik Buterin, deux génies de l’informatique, sont certainement les deux personnages les plus emblématiques de ce nouveau cyberespace mondial.

Si le premier a crée avec succès le Bitcoin, première crypto-monnaie garantissant sécurité et transparence à ses acquéreurs, le deuxième, lui s’est montré encore plus ambitieux en créant Ethereum, la première plateforme capable de faire tourner tout type d’applications reposant sur la technologie blockchain et que l’on appelle les dapps !

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Techniquement, cela veut dire que n’importe quel développeur peut créer du code, dans un langage  de programmation dédié, le Solidity, qui s’exécutera non plus sur un serveur appartenant à une organisation spécifique (société privée ou étatique) mais sur l’ensemble des ordinateurs des utilisateurs !

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Cette spécificité technique vaut à Ethereum d’être qualifié de « premier véritable ordinateur global ! »

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Ouverte à tous et simple d’utilisation, cette plateforme accueille déjà plusieurs concepts très prometteurs se basant essentiellement sur un système révolutionnaire : les « smart contracts »

« Smart Contracts », les programmes-logiciels de confiance de la Blockchain !

Contrairement à ce que l’on pourrait penser les smarts contracts ne sont pas des contrats intelligents mais plutôt des programmes informatiques qui permettent de les exécuter !

Ils fonctionnement selon le principe de « l’instruction conditionnelle » c’est à dire de type « if – then » (si telle condition est vérifiée, alors telle conséquence s’exécute).

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Pour bien comprendre ce concept révolutionnaire qui est au cœur du fonctionnement d’Ethereum, je vous propose de revenir sur le concept d’ »ubérisation d’Uber ».

Dans le système actuel, vous pouvez commander une course Uber en utilisant son application que vous pouvez télécharger sur l’appstore de Google ou d’Apple.

Celle-ci assure aux deux parties qui sont le prestataire (le conducteur) et le client (qui est conduit) la garantie que la prestation pourra être exécutée dans les conditions voulues.

Uber assure d’une part au conducteur que le client le paiera une fois la course effectuée et d’autre part donne au client toutes les informations et les garanties nécessaires (temps nécessaire pour que la voiture arrive, détail sur le chauffeur, sur la voiture, etc.) que celui-ci est en droit d’exiger.

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Pour bénéficier des services d’Uber, vous devez cependant accepter de lui communiquer toutes vos données personnelles et lui verser une commission de 20% sur le prix de la course que l’entreprise fixe de manière unilatérale !

Dans le système Blockchain, les deux parties n’ont plus besoin d’Uber pour se rendre service mutuellement !

Ils peuvent profiter d’un service similaire (une mise en relation pour l’exécution de trajets de voitures) sans les inconvénients majeurs liés à l’intervention « d’un tiers de confiance » !

En effet, le prestataire et le client peuvent utiliser un « smart contract » développé spécifiquement pour ce service.

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Ce programme, déployé dans une application éléchargeable sur un smartphone, permet de garantir aux deux parties l’exécution juste et prédéfinie de la prestation car les termes et conditions sont inscrites à l’avance sur la Blockchain que personne ne pourra les changer par la suite et donc potentiellement les contester !

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Comment ça marche ?

Concrètement, cela veut dire qu’un utilisateur peut parcourir en amont les profils des chauffeurs disponibles et choisir celui souhaité de la même manière qu’il a l’habitude de faire avec l’application Uber.

Les chauffeurs, en revanche, sont libres, eux, de fixer leurs propres tarifs, d’indiquer les moyens de paiement qu’ils acceptent, et d’offrir des services additionnels comme des livraisons ou une visite guidée de leur ville ou quartier.

Une fois la course ou le voyage terminé, le paiement est alors automatiquement effectuée. Dans le cas où la prestation ne remplit pas les conditions mentionnées dans le smart contract entre les deux parties, le paiement ne s’effectue pas !…c’est aussi simple que ça !

Christopher David, un ancien chauffeur américain de la plateforme Uber, ambitionne d’utiliser ce type de smart contract pour révolutionner les plateformes peer-to-peer de services (mise en relation directe entre utilisateurs).

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Christopher David, fondateur de Arcade City, la « Uber Killer App » de la blockchain !

La plafeforme Arcade City qu’il a crée, veut démocratiser ce type de services en garantissant à ses utilisateurs que celle-ci restera leur propriété et ne pourra plus être revendu à un groupe privé :

« Si nous gagnons 2 milliards de dollars de revenus annuel, ils ne serviront pas à remplir les poches des investisseurs : ils seront réinvestis pour nos chauffeurs et pour améliorer l’expérience des utilisateurs. »

La très prometteuse startup Slock.it , spécialisée dans les smart contracts utilisant les objets connectés, en a même fait son slogan : « louez, vendez ou partagez n’importe quel objet – sans intermédiaire ».

Les smart contracts peuvent ainsi redonner tout son sens à l’économie collaborative en permettant aux travailleurs indépendants de gagner en autonomie et en revenu.

De nombreuses startups l’ont compris et des projets comme ceux cités ci-dessus, ne sont que des premières tentatives pour sortir la « killer app » qui réussira à séduire le grand public et à démocratiser la technologie Ethereum à l’échelle de la planète !

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Les smart contracts au service des entreprises

Les applications potentielles des smarts contracts sont en réalité presque illimitées et ne se cantonnent pas seulement aux concepts de l’économie collaborative.

Elles peuvent en réalité avoir un réel impact sur pratiquement l’ensemble des secteurs de notre économie actuelle.

Les entreprises d’aujourd’hui peuvent ainsi utiliser le système de smart contracts à leur avantage pour réduire leurs coûts de vérification, d’exécution, d’arbitrage ou encore de lutte contre la fraude.

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Les smart contracts peuvent aussi les aider à mieux satisfaire leurs clients en mettant en place des solutions qui s’exécutent automatiquement dès que les conditions requises sont remplies.

Pour illustrer le gain potentiel pour les entreprises, nous prendrons pour exemples deux secteurs assez bien représentés dans notre économie actuelle : la banque et les assurances !

Assurances

Dans le secteur des assurances, le problème du retard ou de l’annulation des vols d’avions est un bon exemple d’une utilisation intelligente des smart contracts pour optimiser le système de remboursement.

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Selon les enquêtes de satisfaction menées par les compagnies d’assurances, 60% des passagers assurés contre le retard ou l’annulation ne revendiqueraient jamais leur argent !

Ces enquêtes révèlent que c’est souvent par oubli ou parce qu’ils trouvent la procédure trop longue et pénible (remplir des documents et formulaires de remboursements contraignants, faire le suivi auprès de leur assureur, etc.) que les clients, pourtant assurés contre ce genre d’incidents, ne se font pas rembourser !

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La difficulté et la complexité des procédures de remboursement sont l’une des principales causes de la non satisfaction des clients des assurances !

Une compagnie d’assurance qui mettrait en place un smart contract pour ses clients pourra les rembourser automatiquement si un avion a du retard ou est annulé sans que ces derniers n’aient besoin de contacter par mail ou par téléphone leur assurance ni de remplir de documents à posteriori !

Les compagnies d’assurance elles-même n’auront plus besoin de traiter physiquement les demandes. Il leur suffirait simplement de relier leur système d’information à celui des vols d’avion des compagnies aériennes et des aéroports !

La startup InsurEth ainsi que de nombreuses autres proposent aux assurances ces nouveaux types de services basés sur les smart contracts de la blockchain Ethereum

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Banques

Dans le secteur bancaire, certaines opérations sensibles comme les virements de fonds ne peuvent pas être exécutées par un seul employé. Il faut, en général, la signature de deux ou trois personnes différentes au sein de la banque.

Avec les smart contracts, plus besoin d’une autorité pour vérifier que les procédures adéquates sont appliquées : si les critères sont remplis, l’opération est automatiquement validée ! Une demande de crédit pourrait ainsi être réduite de 21 à 7 jours selon les experts.

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Le « crédit express » prend tout sens avec les smart contracts !

En France, IBM et le Crédit Mutuel Arkea ont collaboré sur un projet Blockchain très innovant pour améliorer la capacité de la banque à vérifier l’identité de ses clients.

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Grâce au code open source d’Hyperledger (un consortium crée par la fondation Linux pour améliorer l’architecture Business de la Blockchain et pour lequel IBM a grandement contribué en faisant un don de 44 000 lignes de codes !), les banques peuvent désormais plus facilement optimiser leurs process administratifs !

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Elles peuvent mettre en pratique plus rapidement le processus NYC (Know Your Client) puisqu’elle pourront identifier et utiliser de manière automatique toutes les preuves existantes déjà stockées dans leurs systèmes d’information (demandes de crédit passées, souscriptions à une assurance-vie, ouvertures de comptes bancaires, etc.), pour améliorer la satisfaction client.

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De manière générale, les grands groupes Tech tel qu’IBM, Intel ou encore Microsoft ont tous commencé à travailler avec cette technologie et contribuent grandement à la faire connaître et à la diffuser auprès des développeurs.

Microsoft,  a ainsi intégré Ethereum dans son écosystème pour les développeurs tandis qu’IBM continue à supporter le projet HyperLedger en organisant des OpenTech Talks (rencontres virtuelles avec des experts Blockchain) au travers de sa plateforme IBM Blockchain for Developpers tout en accompagnant les entreprises afin qu’elles puissent mieux maîtriser la puissance des smart contracts.

Une plateforme encore naissante…

Toute plateforme d’Ethereum qui réussirait à utiliser intelligemment la puissance des smart contracts pour offrir un service pratique et simple d’utilisation à ses utilisateurs deviendra, de facto, la première application « Ethereum-Killer » utilisant la technologie Blockchain pour le grand public !

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Les prétendants sont de plus en plus nombreux et il est difficile aujourd’hui d’affirmer avec certitude laquelle de ces nombreuses startups réussira cette tâche complexe.

Surtout qu’il reste encore plusieurs problématiques techniques à surmonter : Ethereum souffre encore de nombreux bugs et n’est pas considéré comme suffisamment stable par les développeurs comme me l’a confirmé Badr Bellaj, l’un des pionniers de la Blockchain au Maroc.

De même, il reste aussi un problème de vide juridique lié à l’application des smart contracts.

Comme nous le rappelle la chercheuse au Cersa (CNRS) et au Berkman Center for Internet & Society (Harvard University), « Un smart contract n’est qu’un logiciel. Il n’a pas d’autorité juridique à proprement parlé ».

Il faudrait, selon elle, pouvoir « faire bouger les lois » pour qu’elles s’adaptent à ces nouveaux outils afin que ceux-ci puissent vraiment exprimer tout leur potentiel !

Pourtant, malgré toutes ces embûches, la construction de la vision initiale d’un monde décentralisé se poursuit et de nombreux experts estiment que la question n’est plus de savoir si les smart contracts d’Ethereum vont s’imposer dans nos sociétés mais plutôt quand…

                                                                 → Suite du Dossier : Partie 4

Omar Amrani.

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[Portrait] Badr El Houari, le geek qui veut changer la culture I.T. au Maroc ! https://lnt.ma/portrait-badr-el-houari-le-geek-qui-veut-changer-la-culture-i-t-au-maroc/ https://lnt.ma/portrait-badr-el-houari-le-geek-qui-veut-changer-la-culture-i-t-au-maroc/#respond Sat, 07 Nov 2020 16:23:49 +0000 http://lnt.ma/?p=67212 Un événement incontournable dans le monde des I.T. aura lieu les 16, 17 et 18 novembre au Studio des Arts Vivants à Casablanca: le Devoxx Morocco 2015. Près de 150 experts internationaux parmi les plus prestigieux de la planète viendront présenter leurs visions de la technologie et seront disponibles pendant 3 jours pour échanger avec […]

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Un événement incontournable dans le monde des I.T. aura lieu les 16, 17 et 18 novembre au Studio des Arts Vivants à Casablanca: le Devoxx Morocco 2015.

Près de 150 experts internationaux parmi les plus prestigieux de la planète viendront présenter leurs visions de la technologie et seront disponibles pendant 3 jours pour échanger avec les développeurs, hackers, entrepreneurs et autres jeunes passionnés marocains.

Ce grand rendez-vous est organisé par l’équipe du Morocco JUG, pilotée par Badr El Houari, un développeur et entrepreneur marocain de renommée internationale, malheureusement trop peu connu du grand public de son pays.

Membre du jury de la Screendy Cup Morocco 2015, dont la finale se jouera justement au Devoxx, il joue également un grand rôle dans l’écosystème de la voiture connectée 100% marocaine.

L’objectif de cet article est donc de vous faire connaître un peu mieux ce jeune talent qui a de grandes ambitions pour les I.T. au Maroc.


Un profil brillant, reconnu à l’étranger mais ignoré au Maroc

En tapant « Badr El Houari » sur les moteurs de recherche internet, les résultats obtenus proviennent majoritairement de sites américains ou européens. Très peu d’informations sont en effet disponibles sur lui dans les médias marocains. Pourtant, Badr est un véritable talent reconnu mondialement dans la communauté internationale des développeurs.

Ce jeune natif de Chefchaouen, ingénieur d’Etat en informatique, est un expert technique en JAVA, le fameux langage de programmation informatique. En 2013, il a été élu meilleur contributeur Java dans le monde et a fait partie, l’année suivante, du comité exécutif international qui a validé sa dernière version, la Java SE 8.

Il est régulièrement invité comme conférencier ou « speaker » dans les plus grands rassemblements de développeurs dans le monde. Cela l’a amené à visiter plus d’une trentaine de pays, de Singapour à San Francisco, en passant par Paris, Londres ou Anvers.

Ses amis sont pour la plupart de véritables icônes du monde High-Tech:

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Badr El Houari avec son ami James Gosling, le créateur de Java himself !

Il est aussi souvent interviewé par les journalistes tech sur des sujets comme l’évolution de la technologie Java, le développement de sa communauté ou encore sur le rôle du Maroc dans la contribution du développement de l’architecture Java, etc.

Un Geek dans le vrai sens du terme !

Badr est avant tout un vrai geek. Toujours en T-shirt et en baskets, il consacre son temps libre à contribuer bénévolement au développement des logiciels et d’applications open source. Il a aussi une vraie passion pour l’internet des objets (IOT) et se définit volontiers comme geek, mais seulement dans le vrai sens du terme:

« Un vrai geek n’est pas un simple consommateur de technologies. Il est aussi contributeur et créateur de technologies ! »

La passion de Badr El Houari pour le développement a commencé très tôt. Durant ses études à l’Ecole Mohammadia des ingénieurs, il a créé une application (QCM en 3 langues) et un jeu (jeu du serpent) qu’il a su déployer sur son propre téléphone mobile (un Nokia de l’époque) à l’heure où Android et IOS n’existaient pas encore.

Cette expérience créative a été à l’origine de son inconditionnel attachement et support de Java, langage de programmation qui équipait tous les téléphones Nokia de l’époque. Il y découvre l’une des premières vraies communautés open source d’Internet, la Java User Group (JUG).

Très vite, ses contributions au développement de Java lui donnent une crédibilité et une reconnaissance internationale qui le poussent à créer, en 2009, sa propre communauté marocaine, la Moroccan JUG avec l’appui international de l’entreprise Oracle.

morocco-jug

Avec son ami d’enfance, Faissal Butaounte, un autre geek passionné comme lui, ils feront rayonner cette nouvelle communauté au niveau mondial. Il commencera alors à participer aux conférences de développeurs organisées par les différentes communautés dans le monde et y fera rapidement ses premières interventions en tant que speaker.

Déjà 10 ans d’expérience dans le I.T

Malgré son jeune âge, Badr possède déjà un parcours professionnel très riche. Il a notamment travaillé pendant 3 ans pour Morpho, une entreprise leader dans le marché des produits pour la cyber sécurité : documents électroniques, cartes à puce, biométrie, etc. Le nouveau permis de conduire marocain a d’ailleurs été développé par eux.

Le PDG de l’entreprise, impressionné par ses compétences, le nomme premier expert international au niveau du groupe dans le domaine du développement logiciel. Il a ainsi pu « chapeauter » toute la communauté Architecte groupe (USA, Allemagne, France, Singapour, etc.) à partir du Maroc !

Il joue aussi un rôle de consultant international senior en occupant, jusqu’à aujourd’hui, le poste de directeur de la filiale en Afrique de Objis, un cabinet de formation en Java reconnu dans le monde.

Avec ses 10 ans d’expérience dans le monde de l’IT et son expertise reconnu dans JAVA, il est aujourd’hui régulièrement sollicité par les grands groupes technologiques de la Silicon Valley. Badr a pourtant choisi de rester dans son pays par conviction nationaliste : Il veut contribuer à faire du Maroc un grand acteur dans le monde des I.T. !

Changer la culture du développeur au Maroc

Durant toutes les années où il travaille comme salarié, il remarquera, que, contrairement aux pays étrangers, le métier de développeur au Maroc n’est pas valorisé. Pire, il est même sous-estimé puisque de nombreux geeks, comme lui, cachent leurs passions pour le code et la programmation et préfèrent plus mettre en avant leur qualité de gestionnaires de projets pour accéder à des postes hiérarchiques.

Pour changer cette culture qui va à l’encontre de l’innovation et de l’esprit d’initiative, il décide en 2012 d’organiser la conférence Jmaghreb. Celle-ci aura pour principal objectif de fédérer et de faire évoluer la communauté marocaine autour du développement de manière à ce que celle-ci rayonne à l’international.

JMaghreb

Malgré le succès grandissant de ses 3 éditions (celle de 2013 a réuni plus de 1500 participants et a attiré une centaine d’experts internationaux venus de 30 pays différents), la conférence Jmaghreb ne reçoit pas toute l’attention médiatique et politique qu’elle mérite. La faute, selon Badr, à une culture marocaine qui ne valorise pas la marque « made in morocco ».

La preuve? Devoxx Morocco, qui n’est en réalité que la quatrième édition de Jmaghreb (même qualité de contenu et de speakers internationaux) a suscité beaucoup plus d’intérêt médiatique simplement grâce au « rebrandage » de son logo.

devoxx-morocco

Les sirènes de l’entrepreneuriat…

Devant l’importance que prennent progressivement les conférences Jmaghreb, Badr El Houari décide, en 2014, de quitter son travail. Il peut dès lors se consacrer entièrement à l’organisation de celles-ci en leur accordant toute l’attention qu’elles méritent.

En parallèle, il profite d’un climat business favorable et des opportunités grandissantes dans le monde des I.T, pour se lancer dans l’entrepreneuriat, chose qu’il attendait de faire depuis un certain moment. Il crée donc sa startup Umbreo en juillet de la même année.

L’année suivante, il crée son cabinet d’expertise et de consulting, X-Hub IT. Une filiale vient d’ailleurs d’ouvrir en France il y a à peine un mois et demi, et 2 autres suivront un peu plus tard au Canada et aux États-Unis.

logo x-hub it

Il pilote aujourd’hui une équipe de 11 personnes, tous polyvalents en I.T (ingénieurs qualité, DSI, chefs de projets, coachs « Agile »,  etc.). La société réalise 60% de son chiffre d’affaires à l’étranger dont une bonne partie en Afrique (Algérie, Tunisie et Côte d’Ivoire principalement).

Son rêve ? Créer au Maroc un environnement semblable à la Silicon Valley

A travers l’organisation de conférences internationales, la création de startups et la mise en place d’un cabinet de conseil et de formation en IT, Badr El Houari poursuit en réalité un rêve qui peut sembler un peu fou mais qui, selon lui, n’est pas impossible à réaliser : Créer au Maroc un environnement semblable à la Silicon valley.

Il est persuadé qu’il existe, au Maroc, un « véritable vivier de développeurs talentueux encore inexploité. ». Pour l’encourager, le valoriser et le faire émerger, il œuvre pour créer une émulation positive pour mettre en place, de manière durable, un environnement IT de qualité qui soit favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

"Il est possible de créer un environnement semblable à la Silicon Valley au Maroc". (Badr El Houari)
« Il est possible de créer un environnement semblable à la Silicon Valley au Maroc. » Badr El Houari

Il est prêt à faire jouer tout son réseau de contacts international en invitant régulièrement tous ses amis et développeurs dans le monde à venir « speaker » dans ses conférences au Maroc (Devoxx, Moroccan JUG Sessions, etc.).

Durant l’édition 2015 de Devoxx Maroc, plusieurs activités seront mises en avant pour favoriser l’employabilité et le réseautage: sessions de table ronde, après-midi des décideurs, journées startups, hackathons, etc.

L’objectif étant de permettre à tout jeune développeur ou « geek » marocain de réseauter, d’échanger et d’apprendre des meilleurs tout en étant sensibilisés à la « philosophie open source de la communauté Java ».

L’I.T. étant catalyseur de business, Badr El Houari veut aussi faire de sa boite X-Hub It, un véritable incubateur de talents.

Son objectif est de créer des emplois à forte valeur ajouté en encourageant la création de startups innovantes. En inculquant très tôt à ses équipes une mentalité et une méthode de travail nord-américaine (travail par objectif, primes, pas de contraintes en termes d’horaires, anglais obligatoire, savoir s’exprimer en public, savoir réseauter, etc.), il veut stimuler, à sa manière, l’esprit d’initiative et entrepreneuriale au Maroc.

Enfin, l’innovation, qualité essentielle dans le monde de l’IT, sera constamment encouragée, à travers un département de recherche et de développement (R&D), des sessions de formations et des séjours à l’étranger.

L’objectif ultime étant, nous confie Badr El Houari, la création de produits et logiciels technologiques 100% marocains dont le retentissement sera mondial et qui montreront à tous que les Marocains peuvent devenir de véritables acteurs et contributeurs du développement technologique mondial…

 Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Blockchain] Partie 4 : Digital Tokens, pièces maîtresses de la Blockchain https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-4-digital-tokens-pieces-maitresses-de-blockchain/ Fri, 06 Nov 2020 20:56:17 +0000 http://lnt.ma/?p=92829 La construction d’un monde décentralisé où les humains peuvent échanger directement entre eux, en toute confiance et sécurité, repose essentiellement sur la puissance de la technologie Blockchain et sur les nombreuses applications des smarts contracts qu’elle permet. Si tous les échanges et transactions sont possibles dans la Blockchain, c’est essentiellement grâce à un système ingénieux […]

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La construction d’un monde décentralisé où les humains peuvent échanger directement entre eux, en toute confiance et sécurité, repose essentiellement sur la puissance de la technologie Blockchain et sur les nombreuses applications des smarts contracts qu’elle permet.

Si tous les échanges et transactions sont possibles dans la Blockchain, c’est essentiellement grâce à un système ingénieux de jetons numériques : Les Digital Tokens.


Qu’est-ce qu’un Token ?

Personnellement, lorsque j’entends le mot jeton (token en anglais), cela me fait penser à 3 images différentes !

La première image qui me vient à l’esprit est celle de pièces rondes en plastiques représentant un certain montant d’argent mis en jeu dans un casino !

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La deuxième image correspond plutôt à un jeu de société où les jetons sont des pièces essentielles pour pouvoir jouer !

Résultat de recherche d'images pour "jetons jeux de société"

Enfin, la troisième image que je me représente lorsque que j’entends le mot jeton est celle d’une réunion d’un conseil d’administration où le jeton de présence sert à rémunérer ses membres !

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En cherchant la définition exacte du jeton sur Wikipedia, je me rends compte qu’il existe en fait de très nombreuses autres utilisations que celles que je visualisais dans ma tête :

  • les jetons publicitaires que l’on utilise pour déverrouiller un chariot de supermarché (sert de support publicitaire pour les petites et grandes entreprises);
  • les jetons de transport;
  • les jetons de téléphone;
  • etc.

En fait, le jeton n’est pas une notion nouvelle. Celui-ci existerait depuis le Moyen-Âge et aurait connu son âge d’or au 19ème siècle lorsqu’il était utilisé par les commerçants et les restaurateurs comme monnaie d’échange pour palier à la pénurie de petite monnaie de l’époque.

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Le jeton est donc une sorte de méreau (« bon-pour ») ou de monnaie alternative qui donne la possibilité d’effectuer divers tâches et fonctions.

 

Les Tokens à l’ère du numérique

Le Digital Token n’est finalement qu’une version digitalisée du jeton pour pouvoir faire des opérations et des transactions dans le monde numérique !

Aussi étonnant que cela puisse paraitre, la notion de Token digital est en fait bien antérieur à l’apparition de la Blockchain !

Le jeton numérique est né lorsque le web a commencé à devenir populaire. Son utilisation la plus commune est le « jeton d’authentification » :

Lorsque vous saisissez une adresse e-mail dans un site Web pour vous inscrire à un nouveau site ou à une nouvelle application mobile, il vous est en général demandé de vérifier votre courriel et de cliquer sur un lien qui ressemble en général à ceci:

Https://www.siteweb.com/confirm_email?token=4bdebebc-189b-2748-e1cb-65465sqv

Résultat de recherche d'images pour "e-mail confirmation"

Ce lien est en fait un jeton ! c’est-à-dire une chaîne unique de caractères, qui, lorsque vous cliquez dessus, dit au serveur que « oui, le nouvel inscrit a bien reçu le token dans son courrier électronique et nous l’a renvoyé ! Son compte existe bien, on peut donc valider son inscription ! »

Cette technique, bien que diminuant le risque d’intrusion par vol de mot de passe à distance, comporte cependant quelques failles de sécurité car cette méthode est aussi utilisée par les pirates informatiques pour voler les données des utilisateurs via de faux liens internet (technique de Hameçonnage ou Phishing).

Résultat de recherche d'images pour "phishing"

Il existe une méthode d’authentification plus forte utilisant des tokens cryptographiques et qui consiste à associer des jetons physiques (calculatrice spéciale, carte magnétiques, clé USB, etc.) à des clés numériques !

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Quelques exemples de Tokens Cryptographiques…

Malheureusement, cette technique comporte, elle aussi, des limites notamment à cause du risque de vol et d’oubli de mot de passe.

La nécessité d’améliorer le processus d’utilisation des tokens a donc donné naissance aux clés cryptographiques utilisées dans la Blockchain !

Blockchain et Digital tokens

Le système de tokens utilisés dans la Blockchain repose sur la notion de clé privée/clé publique que j’ai déjà expliqué en détail dans cet article.

Ces tokens constituent, en fait, la base du système de transactions et d’échanges sécurisées dans une Blockchain car ils servent à assigner différentes tâches aux contributeurs, collaborateurs et mineurs de celle-ci.

Ces jetons sont techniquement des quantités spécifiques de ressources numériques que vous contrôlez, et dont vous pouvez réaffecter le contrôle à quelqu’un d’autre.

Il existe deux types de tokens numériques dans une Blockchain : les « Built-in Tokens » et les « Tokenized Assets »

« Built-in Tokens » ou Tokens natifs

Les Tokens natifs sont ceux utilisés comme principale ressource pour une Blockchain spécifique. C’est le cas par exemple des BTC dans la chaine Blockchain du Bitcoin ou de l’ETH dans la Blockhain Ethereum !

Ces tokens servent essentiellement comme système d’incitation pour encourager les gens à valider les transactions et à créer des blocs dans une Blockchain.

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En fait, sans ce type de tokens, il ne peut tout simplement pas y avoir de Blockchain ! En effet, comme il n’y a pas de tiers de confiance, il faut que les règles soient acceptables et acceptées par tous les acteurs de la Blockchain et qu’ils aient chacun personnellement intérêt à maintenir le réseau.

Les « Built-in » tokens ont aussi une utilité au niveau de la sécurité de la Blockchain car ils peuvent servir à se prémunir contre les spameurs en intégrant dans le système un petit coût pour chaque transaction.

Enfin, les « Built-in » tokens ont une valeur réelle externe. Vous pouvez donc acheter et vendre n’importe lequel d’entre eux sur une plateforme de change en ligne pour d’autres tokens numériques ou de l’argent réel.

2016-12-25

J’ai d’ailleurs à ce propos pu rencontrer Yassine Rachik et Adil Bouzidi, deux développeurs marocains passionnés de Blockchain qui m’ont aidé à mieux comprendre cette notion essentielle de « Built-In » Tokens.

ark-team

Ces derniers ont contribué avec l’aide d’une trentaine d’individus repartis dans quinze pays à mettre en place une plateforme open source très innovante et ambitieuse :ARK.io. Son but ? l’adoption par le consommateur de la technologie Blockchain dans sa vie de tous les jours !

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La particularité de Ark.io est de créer des passerelles avec d’autres technologies blockchain via une solution technologique innovante: le SmartBridge.

Les « tokenized assets » 

Malgré que les « Built-In Tokens » aient une valeur externe, ils n’ont pas vocation à représenter un bien. Ce sont les « tokenized assets » qui ont cette fonction !

Les « Tokenized Assets » sont des représentations digitales d’actifs physiques. Ils sont identifiés de manière unique par des clés cryptographiques (système clé privé/clé publique) qui peuvent être à leur tour échangés à l’aide d’une blockchain.

Avec les tokenized Assets, une personne peut donc acquérir un actif en envoyant son jeton à un émetteur spécifique qui l’a crée !

Si les actifs populaires sont aujourd’hui la devise (USD, EUR, etc) et les métaux précieux (or, diamants), on remarque que de plus en plus de personnes commencent à mettre d’autres formes de biens sur les blockchains : livres, créations artistiques, musiques, etc.

En fait, c’est un véritable écosystème qui semble naitre autour de ces jetons digitaux et de très nombreuses applications verront très certainement le jour lorsque ceux-ci seront couplés à des réglementations juridiques…

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Trading et volatilité des monnaies virtuelles

Il existe aujourd’hui une multitude de tokens numériques et de monnaies virtuelles  et le trading sur ceux-ci est de plus en plus pratiqué  car ils présentent le double avantage d’avoir des frais de transactions très bas et de pouvoir être revendus très rapidement grâce à leur liquidité.

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Le problème avec les monnaies virtuelles, c’est leur aspect volatile.

Dans une interview accordée au magazine bitcoin.fr, Hadrien Charlanes, ingénieur software spécialiste de la Blockchain Ethereum, explique que « le stockage des tokens engendre des tensions énormes sur le marché » à cause justement de leur grande volatilité !

Pour résoudre cette problématique, ce dernier travaille en collaboration avec Consensys, une des plus importantes entreprises de l’écosystème Ethereum, à la création d’un token stable, le STABL.

Cette nouvelle monnaie virtuelle ambitionne de garder une valeur fixe par rapport à une monnaie fiat (monnaie décrétee par un Etat) et pourrait bien venir disrupter le marché des crypto-currencies si le projet est mené à son terme…

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Les Tokens, pièces maitresses de la Blockchain, couplés avec les smart contracts, ont le potentiel de changer radicalement les organisations sociales et les échanges entre les individus.

Comment ? en instaurant un système plus démocratique et plus transparent…C’est ce que nous verrons dans le prochain article…

→ Suite du Dossier : Partie 5

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Blockchain] Partie 6 : La Blockchain peut-elle disrupter les banques ? https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-6-blockchain-disrupter-banques/ Thu, 05 Nov 2020 17:43:25 +0000 http://lnt.ma/?p=93019 Le rôle des banques dans notre économie… Le rôle joué par les banques au sein des économies des pays suscitent beaucoup de réactions opposées et déchainent souvent les passions. Vecteur de développement majeur de l’économie pour certains, cartel contrôlant les taux de changes et d’intérêt pour d’autres (lien réseau international) , http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/05/goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde_1753902_3246.html), la banque représente, […]

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Le rôle des banques dans notre économie…

Le rôle joué par les banques au sein des économies des pays suscitent beaucoup de réactions opposées et déchainent souvent les passions.

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Vecteur de développement majeur de l’économie pour certains, cartel contrôlant les taux de changes et d’intérêt pour d’autres (lien réseau international) , http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/05/goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde_1753902_3246.html), la banque représente, dans tous les cas, un acteur incontournable de l’économie du monde

Ses 5 fonctions sont :

  • gérer les moyens de paiement des personnes physiques et morales
  • assurer la sécurité de leurs transactions financières
  • Leur accorder des crédits de consommation et d’investissement.
  • drainer et gérer leur épargne en jouant le rôle d’intermédiaire sur les marchés financiers
  • Conseiller et aider les entreprises dans leurs investissements

Sans ces 5 fonctions historiques, l’économie de la plupart des pays n’aurait certainement pas pu se développer aussi rapidement.

On peut difficilement remettre en question l’utilité de la banque pour les citoyens, les consommateurs et  les entreprises car celle-ci les aide à gérer, épargner et placer leur argent durant leurs différents projets de vie.

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Un rôle de plus en plus contesté…

Cependant, depuis la crise de 2008, la confiance envers les banques a été sérieusement entamée !

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Plusieurs analystes et économistes ont alors pointé du doigt leur incapacité à faire face aux grandes crises économiques (celle des années 30 ou encore plus récemment celle de 2008-2009), certains les accusant même d’en être les principales responsables !

Leur capacité supposée à pouvoir influer directement sur la stabilité d’une monnaie et sur la supériorité de certaines d’entre elles (ex dollar par rapport aux autres monnaies) revient le plus souvent lors des débats sur les crises financières.

De plus, les nombreux scandales de conflits d’intérêts et de délits d’initiés (Kerviel, Libor, évasion fiscale…) n’ont pas aidé à améliorer l’image des banques déjà bien écorchée !

L’une des conséquences immédiates des mauvais agissements de certaines grandes banques a été la rupture avec les générations Y et Z.

Une récente étude a montré que les jeunes ne font plus confiance aux banques traditionnelles et qu’ils pourraient très bien s’en passer.

Cela est d’autant plus inquiétant pour l’avenir des banques puisque les 18-34 ans sont aujourd’hui près de deux milliards dans le monde (soit 1/4 de la population mondiale et l’écrasante majorité (86 %) vivant dans les pays émergents) représenteront d’ici 2025 jusqu’à 75 % de la population active mondiale !

De nouveaux besoins, de nouveaux modes de consommation !

Le secteur bancaire est jugé beaucoup trop réglementé et pas assez souple pour répondre aux nouveaux besoins des générations Y et Z.

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Ces dernières ont besoin de disposer de leur argent rapidement et facilement pour pouvoir consommer et évoluer dans leur vie.

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Connectés, mobiles et sensibles aux valeurs de l’économie collaborative, il ne trouvent plus vraiment d’utilité immédiate dans les services bancaires proposés par les banques traditionnelles.

generation-z

Ainsi, ils arrivent de moins en moins à obtenir des crédits en raison de leur situation jugée précaire par le « risk-management » des banques.

Très exigeant sur le parcours et le devenir de leur épargne, ils ne veulent plus alimenter avec leur argent des produits financiers toxiques qui enrichissent les plus riches !

Face à ces nouveaux besoins, de nouveaux acteurs font leur entrée sur le marché. Ce sont les Fintech, des startups spécialisés dans les produits financiers spécialement adaptés aux modes de consommation des jeunes.

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Ces dernières arrivent à lever des sommes colossales auprès d’investisseurs qui ont compris que le secteur bancaire était en pleine mutation.

Grâce à l’innovation technologique de ces jeunes startups, de nouvelles solutions sont donc aujourd’hui disponibles pour ces générations connectées.

Pour gérer leur argent, les jeunes utilisent aujourd’hui des plateformes mobiles sous Blockchain comme Square.

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Pour financer leur projets ils n’hésitent plus à faire appel aux crowdfunding de Kickstarter ou de KissKissBankBank et au prêt entre particulier de Prêt d’Union ou de Lending Club.

Résultat de recherche d'images pour "Prêt d’Union"

Enfin, pour financer leurs études, ils utilisent des réseaux solidaires et responsables comme Spear ou StudyLink !

Voici une liste des 20 fintech les plus prometteuses selon Forbes qui montre le niveau et la diversité grandissante des services proposés.

Bitcoin : porte-étendard d’une rébellion contre le système monétaire ?

De manière générale, les jeunes générations préfèrent que les monnaies qu’ils utilisent et leurs transactions soient cryptées. C’est la raison pour laquelle le Bitcoin est aussi populaire chez eux !

Lorsque la crise des subprimes aux Etat-Unis était à son paroxysme, beaucoup ont vu dans la présentation du projet open source Bitcoin conçu et présenté par Satoshi Nakamoto en 2008 , une volonté de défier les banques et de remettre en question leur suprématie sur le contrôle des monnaies !

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Cette philosophie libertarienne a eu un très grand écho auprès des jeunes. Surtout que la naissance du Bitcoin a été entouré de mystères et de secrets (l’identité du créateur du Bitcoin, Satoshi Nakamoto, reste encore anonyme jusqu’à aujourd’hui !)

Blockchain : menace ou opportunité pour les banques ?

Selon de nombreux analystes et économistes, le Bitcoin et les crypto-monnaies en général, représenteraient une réelle menace pour les banques.

Malgré de nombreuses tentatives de décrédibilisation, le Bitcoin maintient toujours sa réputation de monnaie décentralisée libertatienne infalsifiable !

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Le Bitcoin est d’ailleurs aujourd’hui la plus importante monnaie cryptographique décentralisée avec une capitalisation proche de 15 milliards d’euros ! et devient même une valeur refuge en cette période d’incertitude économique

Si le Bitcoin est perçu comme une menace, c’est bien parce que la technologie avec laquelle il fonctionne, la Blockchain, est très puissante et possède un potentiel disruptif certain !

En fait, la Blockchain serait de nature à rendre caduques, en théorie, toutes les activités fondées sur l’existence d’un tiers de confiance !

Dans le cas du secteur financier, les banques sont donc les principales concernées !

L’économiste Philippe Herlin considère que « les banques sont uberisables en tant que très grosses structures, très hiérarchisées et centralisées » et souligne notamment que « les coûts d’intermédiation des services fondés sur le Bitcoin sont très faibles par rapport aux frais bancaires classiques »

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Selon le site Blockchain France, les tentatives des banques de se regrouper en R3 (consortium qui regroupe plus d’une quarantaine de banques de grande envergure) traduit assez bien l’état d’esprit actuelle des banques :

« Elles ne veulent pas se faire dépasser et distancer par cette nouvelle technologie et tentent de se l’accaparer et de la contrôler en l’expérimentant en interne quitte même à collaborer avec la concurrence ! »

La disruption frappe à la porte des banques !

Cette menace devient d’autant plus visible au fur et à mesure que, comme nous l’avons vu plus tôt, de jeunes startups pénètrent avec une incroyable facilité le marché des services financiers.

Pour David François, ex-Chief Technical Officer de la plateforme bitcoin Paymium, « un des grands avantages des blockchains publiques comme celle de Bitcoin réside dans le fait qu’il n’existe aucune barrière à l’entrée : n’importe qui peut créer un service qui fonctionne sur la blockchain.

En particulier, n’importe qui, moyennant un important capital confiance, peut créer une banque en bitcoin qui accepte les dépôts des clients et émet des crédits en bitcoins. C’est en ce sens que le bitcoin peut disrupter la banque sur l’activité de crédit, en faisant tomber cette barrière à l’entrée » (propos recueillis lors de la conférence « Big Bang Blockchain », en janvier 2016 et relayé par le site Blockchain France).

Selon The Assets Business Journal, le secteur bancaire serait même celui qui serait le plus menacé parmi tous les autres secteurs de l’économie.

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A moins que les banques traditionnelles ne changent leur business modèle qui se base sur des méthodes hyper réglementées et centralisées et qu’elles ne se transforment (muter leur ADN), ces dernières s’exposeraient donc à un risque réel de disparition !

Résultat de recherche d'images pour "Banking disruption"

Selon certains experts et analystes cependant, la Blockchain représenterait plus une menace à long terme qu’à court terme pour les banques traditionnelles.

A court terme, comme nous l’avons vu dans cet article, la Blockchain peut les aider à simplifier leur processus, diminuer leurs coûts et les aider à mieux satisfaire leurs clients.

De plus, pour des raisons politiques et techniques, l’intégration de la Blockchain dans le système monétaire international à grande échelle semble pour le moment assez lointaine.

A titre de comparaison, seules 7 transactions par seconde maximum sont aujourd’hui possibles sur toute la blockchain Bitcoin, alors que le réseau Visa, lui, en effectue des milliers !


La blockchain représenterait donc une menace à long terme pour les banques traditionnelles. A court terme en revanche, ce sont plutôt des opportunités qui s’offrent à elles !

Après une phase de compréhension et d’expérimentation de cette technologie, les banques devraient rapidement la déployer pour ne pas se faire distancer par de jeunes startups qui offrent déjà des services financiers plus rapides, plus efficaces et surtout moins coûteux !

Certes, il faudra peut-être d’abord attendre que les pays les plus influents statuent sur la légalité des conditions d’utilisation du Bitcoin et des crypto-monnaies et que la communauté de développeurs résolve le problème de rapidité de traitement des transactions pour que la Blockchain ne devienne véritablement une menace pour le secteur bancaire traditionnel.

Mais, comme l’a rappellé Larry Summers, ex-secrétaire au Trésor des États-Unis et surtout l’un des économistes les plus influents au monde, lors d’une interview au Wall Street Journal :

« Ceux qui sous-estiment la Blockchain dans sa capacité à avoir un impact réel sur les systèmes de paiements et de crédits des banques traditionnelles sont du mauvais côté de l’histoire ! »

A bon entendeur…

→ Suite du dossier : Partie 7

Omar Amrani.

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[Startup] Maker Mind ou la pédagogie innovante ! (Partie 2) https://lnt.ma/startup-maker-mind-ou-la-pedagogie-innovante-partie-2/ https://lnt.ma/startup-maker-mind-ou-la-pedagogie-innovante-partie-2/#respond Sat, 31 Oct 2020 23:10:15 +0000 http://lnt.ma/?p=85822 Dans la deuxième partie de mon article sur Maker Mind, la startup spécialisée dans la pédagogie innovante, nous nous intéresserons au contenu du programme ainsi que son déploiement sur le terrain avec les enfants. « Creative Learning » C’est Laila Bennis qui se chargera de m’expliquer plus en détail le concept pédagogique de Maker Mind. Maker Mind […]

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Dans la deuxième partie de mon article sur Maker Mind, la startup spécialisée dans la pédagogie innovante, nous nous intéresserons au contenu du programme ainsi que son déploiement sur le terrain avec les enfants.


« Creative Learning »

C’est Laila Bennis qui se chargera de m’expliquer plus en détail le concept pédagogique de Maker Mind.

Maker Mind se base sur le principe du Learning Creative Learning, un système pédagogique conçu par le laboratoire de recherche du M.I.T.

Ce dernier met en avant la créativité naturelle de l’enfant et l’utilisation d’outils technologiques modernes pour faciliter très tôt chez eux l’adoption d’une démarche innovante !

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Logo du programme LCL du MIT.

La méthode scientifique pour les enfants !

Concrètement, cette technique repose sur le principe de la méthode scientifique. Cette dernière est privilégié pour penser et exécuter tous les projets éducatifs de Maker Mind.

Cette méthode permet de stimuler efficacement l’imagination des enfants et leur apprend que ce n’est qu’avec l’erreur et l’expérience que l’on peut faire aboutir ses idées (apprentissage par l’erreur) !

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Les enfants suivent une démarche de réflexion similaire à celle utilisée par les scientifiques :

ils sont d’abord invités à émettre une idée ou une solution pour résoudre une certaine problématique.

Une fois leurs propositions émises, elles vont pouvoir être testées pour voir si elles marchent.

Bien sûr, pour ne pas rendre les choses trop ennuyeuses pour les plus jeunes, ce sont surtout des objectifs simples en rapport avec des problématiques très basiques comme construire une voiture grâce à ses différents composants en Lego ou faire bouger un objet avec une tablette connectée en bluetooth, etc.

voiture

tablette

La collaboration est aussi un aspect très important dans le creative learning car elle permet d’installer un cercle vertueux d’entraide plutôt qu’un esprit de compétition déjà largement utilisé dans le système pédagogique traditionnel.

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Des programmes sur mesure !

Pour répondre adéquatement à tous les demandes, Leila Bennis a beaucoup travaillé avec ses équipes pour concevoir et mettre en place plusieurs programmes d’apprentissage et d’épanouissement conçus spécifiquement pour chaque tranche d’âge.

Contrairement à l’année dernière, les ateliers se déroulent désormais sur toute l’année scolaire à raison d’une heure par semaine soit 30 séances au total.

Plusieurs créneaux horaires sont disponibles et permettent une grande flexibilité aussi bien pour les parents que pour les enfants :

créneaux horaires

Le contenu pédagogique de chaque séance a été pensé dans le moindre détail avec pour particularité d’avoir toujours un objectif de réflexion, de création et de réalisation.

Chaque outil pédagogique est sélectionné sur la base de challenges progressifs et en fonction de l’acquisition des compétences des enfants.

Ainsi pour les 4-5 ans, ce sont des mini robots programmables avec des touches qui sont utilisés pour leur apprendre la spatialisation (passer d’un point A à un point B), les mathématiques, la logique et stimuler leur créativité  :

programme 4-5 ansprogramme 6-7 ans

Pour les enfants de 8-10 ans, ce sont plutôt les Legorobots, le logiciel Scratch et les tablettes qui servent d’outils d’apprentissage: grâce à ces derniers, les enfants réalisent par exemple qu’une tablette n’est pas uniquement faite pour le jeu ! Elle peut aussi servir et être utile.

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Pour les 11-12 ans, l’imprimante 3D est utilisée par exemple pour imprimer un personnage de jeu vidéo, crée et développé sur ordinateur.

La connexion entre le monde réel et digital est ainsi établie de manière plus simple et amusante !

Pour les plus grands, il s’agira plutôt de leur faire découvrir les possibilités infinies des applications mobiles et des objets connectés. On leur apprend par exemple à savoir allumer et éteindre la lumière avec leur smartphone (domotique).

programme 13-15 ans

Les derniers outils pédagogiques en primeur !

Leila Bennis m’explique qu’elle se renseigne constamment sur la sortie sur le marché des derniers outils d’apprentissage recommandés par les centres de recherche en éducation (MIT, la Harvard School of Education, etc.)

Les Cubelettes, par exemple, viennent à peine d’être commercialisés aux États-Unis qu’ils sont déjà disponibles à Maker Mind !

cubelets 0

Ces cubes que l’on peut assembler et défaire à sa guise sont en fait des objets connectés munis de différents capteurs qui leur confèrent toutes sortes de fonctions :

cubelets

A la fin de chaque trimestre, les parents sont invités à venir assister à la présentation des différentes réalisations de leur progéniture !

Cela leur permet de mesurer concrètement l’évolution de leur apprentissage et de discuter avec les éducateurs pour voir quels aspects pédagogiques peuvent être améliorés pour leurs enfants, aussi bien à Maker Mind qu’à la maison !

Il existe aussi d’autres formules pédagogiques complémentaires comme le Club Maker Mind qui consiste à encadrer les projets personnels des enfants voulant aller plus loin dans leur passion, une heure par semaine ne leur suffisant pas !

Les stages intensifs, quant à eux, permettent aux enfants qui ne sont pas inscrits de venir s’initier et se former pendant les vacances aux joies du codage, de la robotique et du développement de jeux vidéos !

Ces stages se déroulent en général autour d’une thématique d’actualité particulière. Ainsi, cette année, à l’approche de la COP22, les organisateurs ont pensé à la problématique de l’environnement :

Enfin, il y’a aussi les événements geeks incontournables que les enfants de Cod Cod Codet ne veulent surtout pas rater comme la GameJam ou la fameuse Game Developper Conférence.

Durant ces événements, les enfants peuvent rencontrer et discuter avec les plus grands spécialistes nationaux et internationaux !

A la G.D.C, ils ont par exemple pu poser toutes les questions qui leur venaient à l’esprit à Michel Ancel, le créateur de Rayman, l’un des personnages de jeux vidéos préférés des enfants :

 Une équipe pédagogique compétente et bien formée

Sur le papier, le programme pédagogique de Maker Mind a l’air très intéressant ! J’étais curieux cependant de voir comment ce programme bien pensé était exécuté concrètement sur le terrain…

Je tenais particulièrement à savoir sur quelles bases était recruté l’équipe pédagogique.

En discutant avec les différents associés, je me suis rendu compte qu’eux-mêmes sont des parents passionnés par le domaine de l’éducation.

Jean Girault a d’ailleurs son fils qui est inscrit dans le programme annuel de Maker Mind.

2016-10-30

« Le processus de sélection des éducateurs et animateurs a donc été mis au centre de nos priorités ! toute l’équipe pédagogique qui est en contact avec les enfants a été sélectionnée sur la base de critères extrêmement rigoureux ! » me confiera Julien.

L’équipe doit donc impérativement avoir les qualités suivantes :


– une personnalité enthousiaste et une capacité pédagogique à transmettre cet enthousiasme;

– une capacité à être en contact sain avec les enfants : ni trop autoritaire ni trop permissif;

– une habilité à pouvoir s’adapter à la personnalité de chaque enfant.


Être issu du milieu de l’enseignement n’est donc pas une obligation. « C’est surtout la passion pour l’éducation qui doit être ressenti chez eux ! » insistera Julien.

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2016-10-30 (2)

2016-10-30 (1)

Une fois recrutée, l’équipe est formée techniquement aux derniers outils technologiques et pédagogiques (formation à l’outil Scratch, à la carte Arduino, etc.) pour être toujours à jour et en adéquation avec le programme qui évolue et s’améliore constamment.

Séance découverte avec Jean et les enfants !

J’étais personnellement aussi très curieux de découvrir comment se faisait le contact entre l’équipe pédagogique et les enfants. J’ai donc demandé à assister à une des séances avec les enfants pour mieux visualiser la mise en pratique du concept.

C’est ainsi que je me suis retrouvé, un jeudi après-midi, avec les enfants et leur éducateur vedette, Jean Husson De Sampigny, pour une session d’apprentissage pédagogique !

jean

La séance s’est déroulé avec 4 enfants (Maker Mind a fixé à 5 le nombre maximal d’enfants par séance ) et une jeune maman qui est venue, elle aussi, découvrir l’atelier.

« L’avantage d’avoir de tous petits groupes… », me dira Jean, « …c’est de me permettre plus facilement d’identifier et de comprendre la personnalité de chaque enfant. Certains sont extravertis d’autres plus introvertis. Il y’a aussi ceux qui sont plus visuels et d’autres plus manuels, etc.

Il faut dans tous les cas s’adapter et apporter un accompagnement individuel et une technique pédagogique spécifique à chacun. »

J’ai pu effectivement constater ce qu’affirmait Jean lors de la séance à laquelle j’ai assisté : Chaque enfant avait son rythme d’apprentissage et Jean, en parlant et en agissant différemment pour chacun, a réussi au bout d’une heure, à faire aboutir le projet qui leur avait été octroyé en tout début de séance (il s’agissait de construire une voiture en Lego et de la faire avancer et reculer grâce à une tablette connectée en bluetooth).

« Il n’y a rien qui puisse me faire plus plaisir que lorsqu’un enfant me dit » : « c’était très difficile mais j’ai réussi ! » me confiera Jean à la fin de l’atelier pédagogique…


L’éducation est un domaine très important et vital pour un pays. Les innovations dans ce secteur ne peuvent qu’être salutaires et apporter une véritable valeur ajoutée au système éducatif.

Le Creative Learning fait justement partie de ces innovations qui peuvent avoir un fort impact sur l’apprentissage des enfants.

Durant mon reportage sur Maker Mind, j’ai pu découvrir à quel point un système pédagogique innovant pouvait avoir un impact sur la capacité de développement cognitif et émotionnel des enfants !

La mise en avant de l’apprentissage du code et de la manipulation des outils numériques est aussi un aspect très important pour cette startup. Demain, nous vivrons dans un monde où l’Intelligence Artificielle et les robots seront omniprésents dans nos vies. Les enfants formés et éduqués à la technologie seront ainsi plus armés pour faire face aux changements radicaux qui se profilent dans notre société.

Appuyé par de solides références (MIT et Harvard School of Education, etc.) et une équipe de passionnés, Maker Mind a tout pour contribuer, avec d’autres structures et associations (comme le Devoxx4kids par exemple) nationales et internationales, à la mise en place et la réalisation de grands projets éducatifs au Maroc.

Espérons seulement que sa collaboration avec le Ministère de l’Éducation Nationale francais  (près de 40 écoles de la mission française vont travailler avec elle) soit élargie et diffusée à l’ensemble des autres systèmes scolaires (publics et privés), marocains et africains (Maker Mind compte aussi s’étendre en Afrique), pour que cela puisse profiter à un maximum d’enfants…


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les PME et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

Vous pouvez suivre ses articles sur la page Facebook de son blog Chroniques du futur

 

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[Interview] Omar Bencherki, père de la voiture connectée au Maroc ! https://lnt.ma/interview-omar-bencherki-pere-voiture-connectee-maroc/ https://lnt.ma/interview-omar-bencherki-pere-voiture-connectee-maroc/#respond Sat, 31 Oct 2020 09:22:35 +0000 http://lnt.ma/?p=66783 Dans l’article consacré à la voiture connectée 100% marocaine, les intervenants qui ont joué un rôle déterminant dans la concrétisation de ce projet innovant avaient été brièvement présentés. Pour connaitre un peu mieux ces acteurs majeurs de l’innovation technologique au Maroc, un article détaillé sera consacré à chacun d’entre eux. Omar Bencherki est probablement LA […]

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Dans l’article consacré à la voiture connectée 100% marocaine, les intervenants qui ont joué un rôle déterminant dans la concrétisation de ce projet innovant avaient été brièvement présentés.

Pour connaitre un peu mieux ces acteurs majeurs de l’innovation technologique au Maroc, un article détaillé sera consacré à chacun d’entre eux.

Omar Bencherki est probablement LA personne qui a le plus contribué à l’émergence de la voiture connectée au Maroc. C’est effectivement lui qui a fabriqué le hardware du système, en plus d’avoir développé l’unique cartographie GPS au Maroc qui soit vraiment fiable sur le marché.

Entretien avec ce pionnier de la géolocalisation.


Omar Bencherki est un jeune entrepreneur diplômé en business management de l’Université d’Exeter en Angleterre. Il est le co-fondateur de 2 sociétés : Navcities, créée en 2008, spécialisée dans la production de cartographie et de solutions de géolocalisation et Magnav, créée en 2013, fabricant de matériel multimédia pour les voitures.

Chroniques du Futur : Comment vous est venue l’idée de créer Navcities ?

Omar Bencherki (O.B) : Je suis parti d’un constat très simple : il n’y avait pas au Maroc de cartographie GPS qui soit 100% fiable et qui, en même temps, respecte notre intégrité territoriale. La demande en données géolocalisées était pourtant bien réelle.

Certes Google Maps existe, mais ce service se base principalement sur la remontée de données des utilisateurs (voie communautaire collaborative). Il est donc plus destiné à des particuliers qu’à des entreprises qui, elles, ont besoin de données fiables et complètes. Les deux autres leaders mondiaux, TOMTOM et Here, quant à eux, n’ont pas encore jugé important de s’intéresser au marché marocain qui est, par ailleurs, très particulier !

C.F : Pourquoi très particulier ?

O.B : Il faut savoir que dans des pays développés comme la France ou les États-Unis, les attributs de navigations, comme les numéros de rue par exemple, sont très bien structurées et bien organisés (chiffres paires ou impaires qui se suivent par exemple). Il est donc facile pour les enquêteurs terrains de relever ces données en ne prenant que les numéros compris entre les intersections des rues. Il ne reste ensuite plus qu’à attribuer le numéro à chaque bâtiment qui n’a pas été relevé grâce à une identification par image satellite et à un algorithme mathématique.

« Au Maroc, les numéros ne se suivent pas forcément (le numéro 4 peut être suivi d’un 42 par exemple) et il est donc impossible de faire un relevé partiel et de l’extrapoler. »

Un algorithme ne pouvant être utilisé, nos enquêteurs terrain sont donc obligés de faire un relevé très minutieux (appellé « relevé porte à porte ») pour que le travail soit complet  !

C.F: Qui sont vos clients et quels sont leurs besoins ?

O.B : La géolocalisation est aujourd’hui une technique capitale pour les entreprises ou les organismes publics. Elle permet de recevoir des informations stratégiques très précises sur la nature et la quantité des lieux, objets ou personnes recherchées sans avoir à se déplacer. Cela représente donc un gain de productivité et des économies en temps et en argent non négligeables.

Nos clients sont donc aussi bien des entreprises privés de différentes tailles (PME ou grosses sociétés) que des organismes publics (Wilayas, ministères, etc.). Dans notre portefeuille client, on peut citer Maroc Telecom, Wafacash, le ministère de la Modernisation ou encore la Wilaya d’El Jadida.

Les informations stratégiques que nous leur fournissons permettent d’accélérer leur croissance et d’améliorer leurs services. Elles permettent aussi de mieux définir les programmes de développement et d’implantation grâce aux données globales bien ciblées des territoires visées.

De manière générale, les demandes de nos clients concernent des enquêtes sur le terrain, la collecte de données, la quantification du nombre de commerces et de cafés ainsi que la mise à jour régulière ou ponctuelle de certains points d’intérêts des quartiers ou de villes spécifiques. C’est un gros travail qui nécessite une très grande mobilisation de nos ressources humaines.

C.F : Justement, combien de personnes travaillent au sein de l’équipe Navcities ?

O.B : Nous avons une vingtaine de personnes qui travaillent à temps plein au sein de l’entrerpise et qui sont répartis entre nos bureaux à Temara (Rabat) et au Technoparc de Casablanca. L’équipe technique travaille essentiellement sur le terrain pour la récolte de données et pour leur intégration dans les systèmes informatiques tandis que le travail commercial est principalement accompli par moi-même.

C.F : Avez-vous des demandes de clients étrangers ?

O.B : L’un des deux grands leaders mondiaux, Here, a déjà acheté des données chez nous concernant certaines villes régionales du Maroc. C’était au tout début de notre activité. Nous avons mis fin à ce partenariat par la suite car cela pouvait compromettre la pérennité de notre business à plus long terme.

Pour ne pas subir une concurrence qui pourrait arriver dans les prochaines années et aussi pour ne pas reposer toute notre activité que sur la production de données cartographiques, nous avons décidé de diversifier nos services en développant des solutions logicielles innovantes en interne pour nos partenaires. Cela a d’ailleurs rapidement porté ses fruits puisque ces solutions prennent de plus en plus d’importance dans notre chiffre d’affaires aujourd’hui.

Je suis d’ailleurs particulièrement fier d’avoir mis au point pour un de nos clients une solution qui a été récupérée par la suite par le siège de la maison mère pour être développée à l’international.

C’est une solution d’application mobile destinée aux délégués pharmaceutiques et médicaux que nous avons mis en place pour le groupe Danone. Cette innovation mondiale leur permet de connaitre, à n’importe quel moment et pour chacun de leur produit dans chaque pharmacie, tout leur stock en temps réel sur toutes leurs plateformes (ordinateurs, smartphones et tablettes) grâce au cloud!

Au niveau national, nous avons aussi développé, en partenariat avec Saham Assitance, pour la Wilaya d’El Jadida (dans le cadre d’un partenariat public-privé) le premier service de SAMU entièrement normalisé fonctionnant par géolocalisation !

C.F : Étant donné le rôle croissant que joue la géolocalisation dans notre société, n’avez-vous pas peur de ne pas pouvoir satisfaire les demandes de plus en plus nombreuses des clients, vue la taille réduite de votre structure ?

O.B : C’est effectivement un problème auquel nous devons faire face aujourd’hui. Par la passé, nous avons toujours choisi un développement lent mais maitrisé. Cela nous a permis de nous construire une bonne réputation sur le marché. Notre financement a toujours été en propre et nous n’avons encore jamais eu besoin de contracter des crédits auprès d’institutions financières.

Étant au courant du problème de retard de paiement qui fait souvent défaut dans notre pays, nous avons choisi de ne faire affaire qu’avec des partenaires sérieux qui payent selon nos exigences : 30 à 50% à l’avance et le reste à la livraison. Ces règles du jeu étaient acceptées par eux et nous ont permis de ne jamais avoir de problèmes de trésorerie. En contre-partie, nous avons mis un point d’honneur à toujours remettre dans les délais un travail d’une qualité irréprochable.

Aujourd’hui, les clients sont effectivement de plus en plus nombreux et leurs besoins toujours plus importants. Nous avons donc décidé en cette fin d’année d’effectuer une levée de fonds avec un partenaire étranger pour accélérer notre développement afin de pouvoir répondre plus efficacement aux demandes de nos clients.

C.F: Récemment, votre deuxième société, Magnav, a été mise sur le devant de la scène avec l’annonce de la voiture connectée 100% marocaine. Parlez-nous un peu de ce projet et du rôle que vous y avez joué…

O.B : Magnav a été fondé en 2013 avec mon associé Abdallah boumouch qui dirige la société Sonocar, spécialisée en accessoires automobiles. C’est après une première discussion riche et constructive avec Mr Hicham El Oufir, de CFAO Motors, que l’idée de créer une entreprise qui serait spécialisée dans la fabrication de systèmes multimédias pour voitures connectées a germé.

« A l’heure des tablettes et des smartphones, les postes radios traditionnels des automobiles me semblaient complètement dépassés. »

Il fallait offrir aux clients marocains, qui sont très demandeurs en nouvelles technologies, des produits adaptées à leur époque.

De plus, l’écosystème automobile est en plein boum au Maroc et il est appelé à devenir l’un des secteurs clés dans l’industrie de notre pays.

A l’échelle internationale, il y’a aussi un très fort engouement pour les tablettes connectées dans les voitures et Google et Apple se sont déjà positionnés. Ces derniers ont mis en place un environnement qui est fermé à de nombreux développeurs d’applications. En effet, Google et Apple développent eux-même des applications qu’ils vont bien sûr mettre en avant dans leur propre écosystème. Cela se fait donc au détriment d’une libre concurrence qui aura pour effet de ralentir l’innovation !

C’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé avec mon associé de créer Magnav en 2013 et de donner suite au rêve de Hicham El Oufir, en créant un écosystème totalement ouvert et gratuit, 100% marocain.

C.F : Quelle a été la réception de ce nouveau système par les autres concessionnaires de voitures ? Se sont-ils montrés aussi enthousiastes que l’a été CFAO Motors ?

O.B: En un an et demi, nous sommes assez satisfaits des partenariats que nous avons réalisés avec les différents concessionnaires au Maroc.

« A ce jour, près de 50% d’entre eux ont intégré le système MAGNAV et nous sommes en discussion avec les autres pour les convaincre de rejoindre le navire. »

Certains de nos clients comme Global Engines, (véhicules Hyundai) ont carrément décidé d’intégrer notre système dans tous les montages en série de leurs véhicules.

Il faut dire que l’argument économique a grandement joué en notre faveur. En effet, il est plus intéressant pour le concessionnaire d’utiliser notre système que celui du constructeur car le nôtre est souvent 50% moins cher tout en offrant beaucoup plus d’avantages technologiques. Le concessionnaire peut donc améliorer sa marge tout en donnant une plus grande valeur ajoutée à ses véhicules.

C.F: Où sont fabriqués vos produits ?

O.B : Nous avons choisi de fabriquer dans un premier temps nos produits en Chine avec un partenaire jouissant d’une très grande réputation sur le marché des systèmes automobiles.

« D’ici 2017, nous envisageons d’ouvrir une unité d’assemblage au Maroc. Cela nous permettra d’avoir la main sur nos produits tout en étant beaucoup plus réactifs à la demande de nos clients. »

La fabrication dans notre pays nous permettra aussi de réduire nos délais d’approvisionnement tout en diminuant nos coûts de transport.

Nous pourrons ainsi conquérir plus facilement le marché africain puisque nous sommes dans une démarche sud-sud que nous pensons justifiée : le savoir-faire marocain commence à être reconnu en Afrique et cela nous sera donc bénéfique pour notre développement futur dans ce continent où tout est encore à faire.

C.F : Où en est le projet d’applications pour le système MAGNAV lancé dans le cadre de la compétition Screendy Cup Maroc 2015 lancé en début du mois d’octobre de cette année? avez-vous déjà eu des propositions ?

O.B: A peine 10 jours après le lancement de la compétition, nous avons déjà compté plus de 20 candidatures pour des applications spécifiques à la voiture connectée. C’est très encourageant pour la suite.

C.F: A Casablanca, le trafic routier est devenu un enfer ! A part les grands travaux d’infrastructures qui peuvent désengorger la situation, il existe des solutions de gestion intelligente du trafic. Avez-vous pensé à utiliser votre technologie de géolocalisation pour en proposer une au sein du système MAGNAV ?

O.B: Tout à fait ! Nous avons une application qui est prête et nous attendons de conclure un accord avec un opérateur télécoms pour la lancer. Celle-ci ne pourra en effet fonctionner que si la remontée de données, qui s’effectue par voie communautaire, est assurée par une connexion internet fiable et permanente.


Interview réalisée par Omar Amrani.

Chroniques du Futur sur Facebook

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[Startup] Maker Mind ou la pédagogie innovante ! (partie 1) https://lnt.ma/startup-maker-mind-ou-la-pedagogie-innovante-partie-1/ https://lnt.ma/startup-maker-mind-ou-la-pedagogie-innovante-partie-1/#respond Wed, 28 Oct 2020 18:12:06 +0000 http://lnt.ma/?p=85580 L’éducation est un domaine qui me tient particulièrement à cœur. En tant qu’intervenant dans l’enseignement supérieur, je suis toujours à la recherche de nouvelles méthodes pédagogiques innovantes qui peuvent avoir un fort impact sur les étudiants ! Récemment, j’ai entendu parler de Maker Mind, une jeune startup spécialisée dans le « Creative Learning ». Cette méthode pédagogique particulière […]

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L’éducation est un domaine qui me tient particulièrement à cœur. En tant qu’intervenant dans l’enseignement supérieur, je suis toujours à la recherche de nouvelles méthodes pédagogiques innovantes qui peuvent avoir un fort impact sur les étudiants !

Récemment, j’ai entendu parler de Maker Mind, une jeune startup spécialisée dans le « Creative Learning ».

Cette méthode pédagogique particulière consiste à « combiner des outils technologiques performants avec une pédagogie innovante pour susciter et maintenir l’intérêt des enfants et des jeunes pour l’apprentissage. »

Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention et me donner envie d’en savoir plus !

Je décide donc de me rendre directement dans les locaux de Maker Mind afin d’y rencontrer les responsables pour comprendre comment fonctionne ce lab éducatif d’un nouveau genre.

Suivez le guide…


Découverte du lab

Le Lab Maker Mind se trouve à l’intérieur d’une jolie villa située dans un quartier non loin du Boulevard Driss Slaoui à Casablanca.

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Entrée du Lab Maker Mind : Sur le portail, son programme phare « Cod Cod Codet »

Dès que l’on pénètre dans la villa, une atmosphère plaisante et décontractée nous envahit !

En effet, tout semble ici avoir été conçu et aménagé pour que l’enfant (mais aussi l’adulte) s’y sente bien dès son premier contact avec le lieu.

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De la verdure dans l’allée qui mène vers l’intérieur de la villa, des espaces très ouverts et plusieurs objets de décoration qui rappellent que l’on se trouve bien dans un espace créatif et d’apprentissage, mais aussi de plaisir et de découverte: tableaux, livres, poufs, console de jeu, canapés, petits tabourets, jeux lego, etc.

espace détente
Avez-vous remarqué la Super Nintendo branché à une télé en tube cathodique ? Ambiance « Retro-Gaming » assurée !!!

Lorsque j’aperçois  « Les lois naturelles de l’enfant » (un livre très récent devenu rapidement une référence dans le domaine de l’éducation innovante), posé sur une table parmi beaucoup d’autres lectures intéressantes qui traitent d’éducation, de pédagogie ou de nouvelles technologies,  je me dis que la formation des éducateurs est, ici, une affaire sérieuse !

Une bibliographie geek et pédagogique...
Une bibliographie geek et pédagogique…

Cela semble indiquer aussi que les parents sont eux aussi invités à découvrir et à lire les meilleurs livres sur la pédagogie lorsqu’ils viennent déposer leurs enfants !

livre innovation

L’espace d’accueil laisse place ensuite à une grande salle qui a été aménagée pour faire ressentir aux enfants, le côté « Fun Lab ».

On y trouve une imprimante 3D, des tablettes numériques, des robots, des lego et une grande table avec ses chaises en couleur.

L’espace dans son ensemble est assez grand et il donne sur un jardin et une piscine grâce à de très grandes baies vitrées qui contribuent toujours à maintenir cette sensation de nature omniprésente !

Un cadre situé au centre du mur principal attire mon attention. Il y ‘est écrit de manière bien visible ce qui semble être la devise de Maker Mind : « This is your world. Shape it or someone else will » (ceci est ton monde. Façonne-le à ta manière ou quelqu’un d’autre le fera à ta place » !)

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La grande salle du Lab.

Une autre salle, plus petite, se trouve dans cet espace. Elle est réservée aux enfants de 4-5 ans qui ont besoin, selon les responsables, « d’être dans un environnement plus rassurant » (pas trop grand ni trop ouvert !)

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Globalement, l’aménagement du lab me fait une très bonne impression : tout semble bien pensé et organisé, le matériel et les équipements sont neufs, propres et bien entretenus.

Derrière cet environnement qui semble plutôt épuré et bien maitrisé, je ressens pourtant un fort potentiel de créativité, de jeu et d’interactivité !

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Tableau créatif des enfants.

Je me dis qu’il faudrait que je revienne un autre jour pour voir comment cet espace devient une fois accaparé par les enfants !

Rencontre avec les responsables du Lab

L’environnement est certes très plaisant mais un cadre agréable ne suffit pas, à lui seul, à donner envie aux enfants d’apprendre de nouvelles choses !

Il faut aussi une pédagogie qui saura exploiter toute les potentialités du lieu pour canaliser la curiosité naturelle des enfants et maximiser ainsi leur apprentissage !

Ma rencontre avec les différents responsables du Lab me permettra de comprendre les spécificités de l’approche pédagogique de Maker Mind et d’en connaître un peu mieux la philosophie…

Fleur-Eve Le Foll : Une passion du code à transmettre…

Fleur-Eve Le Foll est la fondatrice de Maker Mind. Malheureusement, j’apprends que je ne pourrais pas la rencontrer car celle-ci vient récemment de quitter le Maroc pour s’installer en Angola.

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Fleur-Eve Le Foll, fondatrice de Maker Mind.

C’est finalement Hamza Debbarh, l’un des 4 associés de Maker Mind que je rencontre.

Ce dernier vient de rejoindre l’aventure Maker Mind avec ses 2 amis et associés, Julien Girault et Laila Bennis il y’ a à peine quelques mois. C’est de lui que je connaîtrais la petite histoire derrière la création de Maker Mind et de la mise en place de son jeune programme Cod Cod Codet.

Pour la petite histoire…

L’histoire de Maker Mind commence lorsque Fleur-Eve se rendit compte, il y’ a de cela 3 ans, à quel point il était facile de coder ! (elle devient codeuse de manière autodidacte).

Elle réalise aussi que savoir coder sera très bientôt aussi important que savoir lire et écrire !

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Elle décide alors de mettre en place le premier programme de Maker Mind (Cod Cod Codet) pour promouvoir l’innovation dès la petite enfance à travers l’apprentissage du code !

Des ateliers en groupe pour les enfants âgés de 4 à 14 ans sont alors crées afin que ceux-ci apprennent à cogiter, créer et coder leur propre jeu ou dessin animé directement sur tablette ou ordinateur !

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Fleur-Eve avec les enfants…

Fleur-Eve utilisera tout son background académique (elle est diplômée de l’IPAG, de Sciences Po Paris, de la European Schoolnet Academy), son expertise dans l’innovation (elle est titulaire d’un Master en Innovation et Entreprenariat obtenu au-sein de la Singapore Management University) et l’entrepreneuriat (15 ans d’expérience en intrapreneuriat au-sein de multinationales à San Francisco, Paris, Tokyo et Singapour), son passé de « globe-trotteuse » impressionnant (plus de 50 pays visités dans le monde) et sa passion pour l’éducation et le codage, pour concevoir un programme respectant les critères les plus exigeants en termes de pédagogie !

En fait, le programme qu’elle a mis en place a été tellement bien pensé et réalisé qu’elle arrive à le faire accréditer par le Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Maroc !

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Maker Mind est approuvé et soutenu par l’Ambassade de France au Maroc.

Elle rêve alors d’implémenter son programme dans tous les systèmes éducatifs présents au Maroc (mission française, écoles publiques et privées, etc.)

Après une année 2015 forte en réalisations (elle signera de nombreux partenariats avec divers institutions impliquées dans le monde de l’éducation), elle apprend qu’elle va devoir quitter le Maroc en 2016, c’est à dire bien plus tôt que ce qu’elle avait envisagé.

C’est alors qu’elle décide d’approcher 3 amis, Laila Bennis, Hamza Debbarh et Julien Girault, qu’elle connaissait bien pour leur implication dans le domaine de l’entrepreneuriat.

Elle voulait leur confier la tâche très sensible de continuer à faire grandir le projet qu’elle a fait naître.

Fleur-Eve semble avoir bien perçu chez cette équipe la passion pour l’éducation ainsi que les compétences managériales qui permettraient  d’assurer la viabilité et le développement de Maker Mind sur le long terme.

Quelques semaines après en avoir discuté avec lui, ces derniers rejoindront le capital et prendront la direction de Maker Mind !

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L’équipe permanente de Maker Mind : de gauche à droite : Anne-Judith Semhoun, Jean Husson De Sampigny, Hamza Debbarh, Laila Bennis, Julien Girault et Yasmine Bennani Smires

Les 3 associés, de par leur background et compétences différents, sont parfaitement complémentaire. D’où une synergie constructive qui se ressent sur la gestion du Lab !

Voici une brève présentation de chacun d’eux:

Hamza Debbarh, le pédagogue !

Hamza est diplômé de HEC Paris (Master en management et entrepreneuriat) et possède un Master en Sciences de l’éducation de la Sorbonne.

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Hamza Debbarh, GM Maker Mind

Dès le début de mes échanges avec lui, je comprends qu’il est effectivement animé d’une grande passion pour l’éducation !

Hamza est issu dune famille impliquée dans l’éducation au Maroc depuis plus de 30 ans (Son père a fondé l’IFIAG en 1986, une des premières écoles de formation professionnelle reconnue pour son sérieux et son professionnalisme)

Hamza apporte aussi activement son soutien à plusieurs autres initiatives reconnues d’utilité publique dans le domaine de l’éducation et de l’entrepreneuriat au Maroc (MCISE, Tamkeen Initiative, EFE, StartupYourLife etc.).

Leila Bennis, la consultante !

Cette jeune polytechnicienne diplômée de Sciences Po Paris est une ancienne manager senior à Mckinsey.

Leila a fondé son propre cabinet de consulting, Naos, où elle a pu conseillé plusieurs acteurs majeurs du secteur de l’éducation.

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Leila Bennis.

Sa formation d’ingénieur et son passé de geek l’ont naturellement amené vers l’aventure Maker Mind.

Mais c’est surtout son amour du partage avec les jeunes générations qui aujourd’hui la motive et la pousse à toujours être à la recherche de nouvelles méthodes pédagogiques innovantes.

Julien Girault, le Business Man !

Julien est le 3ème associé à avoir rejoint Maker Mind. Diplômé de l’ESSEC et ancien manager au Boston Consulting Group, c’est un serial entrepreneur au Maroc depuis maintenant 4 ans qui est habitué aux joutes du business development.

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Julien Girault.

Il maitrise bien l’écosystème startup et notamment les enjeux liés au recrutement.

L’apprentissage ne se fait que par le plaisir et l’enthousiasme!

Lorsque ces 3 associés reprennent Maker Mind, la startup ne possède qu’une seul programme (Cod Cod Codet) et n’emploie que 3 personnes.

Aujourd’hui, Maker Mind est constitué d’une équipe solide de 7 personnes et Cod Cod Codet ne représente plus que 1/3 des programmes !

Leur principe pédagogique est simple :

« L’enfant assimilera beaucoup mieux s’il prend du plaisir durant le processus d’apprentissage, c’est la raison pour laquelle notre approche pédagogique est fondée sur les élans naturels de l’enfant : jouer, poser des questions, « toucher à tout » ! »

« L’enfant peut laisser exprimer tout son potentiel créatif s’il se trouve dans un environnement qui l’inspire et lui plait ! »

Cette manière originale d’apprendre se répand de plus en plus dans de nombreux pays et s’appuie sur de nombreux travaux de prestigieux laboratoires de recherche spécialisée en pédagogie pour enfants.

Fin de la première partie.


Dans la deuxième partie de mon article, nous verrons en quoi consiste le concept pédagogique de Maker Mind et comment il est concrètement déployé par l’équipe des éducateurs animateurs.

Je partagerais aussi avec vos une expérience d’apprentissage unique que j’ai vécu avec les enfants en compagnie de leur éducateur vedette Jean Husson De Sampigny !

                                                                                                                                                           →Suite (Partie 2)

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 8/10: Contrôler les objets par la pensée https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-controler-les-objets-par-la-pensee/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-controler-les-objets-par-la-pensee/#respond Wed, 28 Oct 2020 16:32:03 +0000 http://lnt.ma/?p=69989 Nous vivons une époque formidable où la technologie nous permet d’accéder facilement à l’information grâce à nos ordinateurs et Smartphones et à des connexions internet de plus en plus rapides. De plus, la connectivité nouvelle des objets (l’Internet des Objets) qui nous entourent rend ces derniers plus intelligents donc plus utiles pour nous. Cependant, l’interaction […]

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Nous vivons une époque formidable où la technologie nous permet d’accéder facilement à l’information grâce à nos ordinateurs et Smartphones et à des connexions internet de plus en plus rapides.

De plus, la connectivité nouvelle des objets (l’Internet des Objets) qui nous entourent rend ces derniers plus intelligents donc plus utiles pour nous.

Cependant, l’interaction avec tous ces gadgets se fait la plupart du temps à travers un écran d’ordinateur et une souris ou via des écrans tactiles de Smartphones ou tablettes.

S’il existe aujourd’hui un développement certain des assistants virtuels qui fonctionnent grâce à la reconnaissance vocale (Siri, Cortana, Google Now, etc.), le vrai potentiel pour contrôler plus facilement notre environnement numérique réside dans les casques EEG.

Ces derniers « décodent » de mieux en mieux les impulsions électriques spécifiques de notre cerveau pour transformer nos volontés en actions concrètes !

Ce vieux rêve, né des œuvres de science-fiction, où l’on pouvait simplement penser à quelque chose pour qu’elle se réalise, est aujourd’hui à notre portée !

Bienvenue dans le monde de l’Interface Cerveau-Machine…


Qu’est ce que l’interface Cerveau-Machine?

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L’interface cerveau-machine (ICM) désigne un système de liaison directe entre un cerveau et un ordinateur, permettant à un individu d’effectuer des tâches sans passer par l’action des nerfs périphériques et des muscles. Ce type de dispositif permet de contrôler par la pensée un ordinateur, une prothèse ou tout autre système automatisé, sans solliciter ses bras, mains ou jambes.

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L’utilisation de cette interface n’est pas toujours intuitive et la phase d’adaptation et d’apprentissage peut être plus ou moins longue pour parvenir à la maîtriser.

L’utilisateur doit en effet observer le résultat de sa commande cérébrale, puis adapter sa pensée et son degré de concentration, pour atteindre la précision de l’action souhaitée.

Plusieurs méthodes d’enregistrement très précises de l’activité cérébrale existent mais elles exigent d’être assez intrusives puisque des électrodes doivent être placés sous la dure-mère, la membrane qui entoure le cerveau juste sous la boîte crânienne (ICM semi-intrusive) ou être implantées directement à l’intérieur du cortex (ICM intrusive).

implants cerebraux

Ces deux méthodes restent pour l’instant confinées à la recherche médicale. Elles sont beaucoup utilisés chez les animaux de laboratoires (souris, rats, etc.) pour comprendre le fonctionnement du cerveau en général.

Une des plus célèbres expériences dans le domaine de l’interface cerveau-machine a été menée par un neurophysiologiste très controversé: José Delgado.

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José Delgado, l’inventeur de la stimulation électrique du cerveau et des « BrainChips ».

En 1963, ce pionnier des implants cérébraux avait réussi à montrer pour la première fois au monde entier que l’on pouvait stopper l’élan d’un taureau avec un simple transmetteur radio!

Delgado affirmait que ses travaux « amènent à la conclusion déplaisante que les mouvements, les émotions, et l’humeur, peuvent être contrôlés par des signaux électriques et que les humains peuvent être contrôlés comme des robots en appuyant sur des boutons ».

Même si le mouvement des bio-hackers et des nouveaux cyborgs mené par le célèbre scientifique Kevin Warwick commence à prendre de l’ampleur, les implants cérébraux sont, pour le moment, considérés comme trop intrusifs pour être adoptés par le plus grand nombre.

En effet, les risques de rejets et de complications font que ceux-ci ne sont utilisés aujourd’hui que par les neurologues et médecins pour soigner leurs patients atteints de troubles neurologiques (épilepsie, dépression, etc.).

Dans cet article, nous nous intéressons plutôt aux casques EEG, des dispositifs qui présentent le triple avantage d’être non intrusifs, simples d’utilisation et abordables économiquement.

Ces derniers sont de plus en plus utilisés dans le monde High-tech pour contrôler toutes sortes d’objets de notre environnement…

La technologie EEG ?

L’EEG ou ElectroEncephaloGraphie est une méthode scientifique qui sert à analyser l’activité électrique du cerveau. En plaçant des électrodes sur le cuir chevelu, on peut enregistrer les différentes impulsions électriques générées par les neurones.

Patiente passant un électroencéphalogramme. Les résultats sont enregistrés sur un ordinateur.
Patiente passant un électroencéphalogramme. Les résultats sont enregistrés sur un ordinateur.

« Même si le dispositif parait impressionnant à première vue, il reste sans danger et ne provoque aucune douleur. »

En effet, l’EEG vise avant tout à analyser les signaux électriques émis par le cerveau, et non pas à envoyer de l’électricité à ce dernier.

L’appareil de mesure convertit les impulsions électriques en tracés graphiques qui sont ensuite facilement interprétables par les médecins et neurologues lors de leurs diagnostics.

De leurs côtés, les chercheurs en neurosciences cognitives utilisent cette technique dans le but de mesurer l’activité cérébrale suite à la réalisation de tâches bien spécifiques.

Ce sont ces derniers qui sont à l’origine des nombreuses applications des casques EEG.

Évolution des casques EEG

Traditionnellement, le casque EEG était utilisé par les médecins pour détecter certains problèmes neuronaux liés à diverses pathologies (troubles du sommeil, dépression, crise d’épilepsie, etc.) mais aussi pour suivre et contrôler l’activité cérébrale des nouveau-nés prématurés, de patients anesthésiés ou dans le coma, etc.

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Un casque EEG médical classique.

Si cette technologie est longtemps restée confinée dans le hôpitaux et les laboratoires de recherches, le début des années 2000 marquera l’apparition de nouveaux modèles de casques utilisant des électrodes sèches (contrairement aux précédents qui nécessitaient un gel à appliquer sur le crâne) et dont le prix est beaucoup plus abordable.

De moins en moins lourds et encombrants à porter et arborant désormais un design plus attractif, les casques EEG low-cost d’aujourd’hui commencent à se démocratiser et à trouver des champs d’applications dans différents domaines.

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Casque EEG nouvelle génération.

Neurosky Mindwave, le casque EEG de référence

NeuroSky est une entreprise californienne de la Silicon Valley considérée comme pionnière dans le marché des casques EEG grand public.

Leur produit vedette, le Mindwave, permet à ses utilisateurs de connaître en temps réel leurs états émotionnels tel que leur degré d’attention, leur niveau d’excitation ou de stress ou encore la qualité d’une phase de relaxation ou de méditation.

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Équipé d’une connexion Bluetooth, le gadget peut facilement se connecter et interagir avec un ordinateur ou un smartphone.

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Ipad contrôlé par un Mindwave.

En 2011, la société rend open source l’algorithme de son produit. Les développeurs du monde entier peuvent alors créer des applications et des programmes innovants sur toutes les plateformes (Windows, Mac, Android, iOS, etc.).

Plusieurs jeux d’entrainement cérébral, de divertissement ainsi que des programmes éducatifs ont vu le jour suite à cette décision. Il existe d’ailleurs un apps store spécialement dédié au Mindwave.

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Il existe des centaines d’applications pour le casque Mindwave. Elles ont toutes comme objectif de stimuler les connexions cérébrales pour mieux faire fonctionner notre cerveau.

En parallèle à cette activité commerciale (le casque est vendu à 100 $ et les applications une dizaine de dollars), la disponibilité de l’architecture algorithmique du Neurosky Mindwave a aussi permis à de nombreux centres de recherches universitaires, laboratoires, entreprises, startups ou simples hackers passionnés, de s’accaparer cette technologie et de lui trouver des utilisations originales parfois très utiles.

Des fauteuils roulants électriques à des bras robotiques contrôlés par la pensée !

C’est ainsi qu’une équipe d’étudiants de l’ESME a réussi à utiliser ce casque pour concevoir un fauteuil roulant électrique contrôlé par la pensée !

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Le principe de fonctionnement est simple: Le fauteuil se contrôle en combinant deux méthodes : La première, associée au degré de concentration du cerveau, sert à commander la vitesse de celui-ci tandis que la deuxième consiste à cligner des yeux, ce qui permet de choisir la direction.

Ci-dessous, une démonstration vidéo du fauteuil roulant contrôlé par la pensée:

D’autres étudiants (de l’école Epitech cette fois-ci) ont eux aussi fait aboutir un projet semblable en utilisant un casque EEG encore plus évolué, le EPOC de la société Emotiv, qui a elle aussi rendu disponible sa technologie en open source.

OpenBCI, l’Interface Homme-Machine en mode Open Source !

Le projet OpenBCI (BCI pour Brain Computer Interface), totalement open source, utilise, lui, en plus de l’EEG, un EMG (électromyogramme) pour décrypter les réactions musculaires et un ECG (électrocardiogramme) pour analyser les battements du cœur.

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OpenBCI est aujourd’hui utilisé par de nombreux organismes privés et publics pour faire avancer la recherche et les applications dans le domaine de l’Interface Cerveau-Machine.

Crée grâce à une levée de fonds sur Kickstarter, ce dispositif conçu par des étudiants en design de la Parsons The New School for Design de New-York, est abordable économiquement (vendu à environ 500 $) et peut même être fabriqué chez soi pour peu que l’on possède une imprimante 3D.

OpenBCI se veut donc être l’outil parfait pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur leur cerveau mais qui n’ont pas forcément un laboratoire spécialisé pour cela.

Grâce à ce type de technologie, ils peuvent aussi plus facilement contribuer à faire émerger des solutions innovantes un peu partout dans le monde comme contrôler un bras robotique, changer de chaîne de télévision, ou encore contrôler un drone simplement par la pensée.

BCI
Les interactions du cerveau avec notre environnement numérique sont infinies…

De même, les écoles et centre éducatifs peuvent s’en servir pour apprendre à leurs élèves comment fonctionne leur cerveau.

Ce nouveau concept appelé « neurofeedback » considère l’activité électrique du cerveau comme un ensemble de muscles que l’on peut entraîner et développer à partir du moment où l’on dispose d’un retour (feedback) et donc d’une boucle d’apprentissage.

neurofeedback

Au niveau médical, les chercheurs ont désormais à leur disposition un outil nommé Mind-Mirror, qui permet de visualiser l’activité cérébrale en temps réel grâce à un affichage en réalité augmentée.

mindmirrorCe chercheur de l’Inria observe l’activité de son cerveau grâce à Mind-Mirror. Ce système mêlant électroencéphalographie et réalité augmentée restitue l’état du cerveau avec des couleurs. Cette technique pourrait être très utile dans le domaine médical pour aider au traitement de certains troubles.

Mais c’est sans doute dans le domaine du divertissement et de l’utilitaire grand public que les casques EEG ont le plus de potentiel de développement.

En fait, ces derniers peuvent être utilisés pour contrôler pratiquement n’importe quel objet pourvu qu’il soit connecté, les possibilités des casques EEG ne trouvant finalement leur limite que dans l’imagination des fabricants.

Neurowear : une société japonaise qui rend la technololgie EEG complétement ludique !

Quand des japonais s’accaparent le concept du casque EEG, cela donne des concepts totalement loufoques.

Les japonais sont, en effet, connus pour leur culture totalement décalée et leur imagination sans limites.

La société Neurowear fait partie de ces entreprises japonaises qui innovent en créant des produits qui, parfois, ne peuvent avoir du succès que dans le pays des mangakas !

Leur premier produit qui a eu un grand succès populaire est le Necomimi, un casque EEG déguisé en oreilles de chats que l’on porte sur la tête et qui réagissent et bougent en fonction de l’humeur de celui qui les porte (lien vidéo).

necomimi
Complétement loufoque, le necomimi est un nouveau moyen de communiquer chez les japonais!

Le Neurocam est autre gadget EEG très particulier qui fonctionne en synchronisation avec un smartphone que l’on porte sur le côté.

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Le Neurocam, un enregistreur d’émotions à la japonaise !

L’appareil détecte les émotions de l’utilisateur qui porte le casque et enregistre automatiquement cinq secondes de tous les moments intenses qu’il peut vivre au quotidien.

Ces moments correspondent en fait à une activité cérébrale plus importante que le casque EEG détecte alors et donne l’ordre à l’appareil photo du smartphone d’enregistrer.

En clair, le Neurocam n’enregistre que ce qui présente de l’intérêt pour vous et qui suscite des émotions:

Plus étonnant encore est le Mico, un casque audio qui choisit pour vous la musique qui convient le mieux à votre humeur du moment:

mico
Le Mico est peut-être le futur du casque audio…

 


Le cerveau humain est l’un des organes les plus mystérieux de l’Univers. Les milliards de neurones qui le composent et les innombrables connexions entre eux font qu’il est très difficile de comprendre son fonctionnement.

Pourtant, de nombreux chercheurs et ingénieurs du monde entier, venant de différentes disciplines, se sont attaqués à cette tâche titanesque depuis plusieurs siècles.

Le développement d’outils technologiques simples tels que les casques EEG, associés à la puissance de calcul grandissante des ordinateurs, nous donne pourtant un réel espoir d’y arriver un jour.

Ces derniers s’améliorent au fur et à mesure que les mouvements des « DIY » et des « Makers » du monde entier s’approprient eux aussi ces technologies.

L’imagination, la curiosité naturelle et l’esprit d’initiative de toutes ces personnes laissent présager de formidables possibilités pour l’utilisation du potentiel incroyable notre cerveau…

                                                                                                                           Lire la suite du dossier : 9/10

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Blockchain] Partie 5 : Améliorer le processus démocratique et la bonne gouvernance ! https://lnt.ma/dossier-special-blockchain-partie-5-ameliorer-processus-democratique-bonne-gouvernance/ Tue, 27 Oct 2020 21:56:59 +0000 http://lnt.ma/?p=92929 De la verticalité à l’horizontalité… De tous temps, les humains se sont organisés en groupe, en communauté et en États pour faire face à l’adversité de la vie et pour collaborer afin de mieux tirer partie des individualités de chacun tout en réduisant les risques de conflits et de tensions entre eux. Avec l’augmentation des […]

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De la verticalité à l’horizontalité…

De tous temps, les humains se sont organisés en groupe, en communauté et en États pour faire face à l’adversité de la vie et pour collaborer afin de mieux tirer partie des individualités de chacun tout en réduisant les risques de conflits et de tensions entre eux.

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Avec l’augmentation des populations, certaines formes d’organisation ont pris le dessus sur d’autres.

Ainsi, la structure hiérarchique verticale, longtemps dominante (tribus avec des clans et des chefs, régimes féodaux, dictatures, etc.) a progressivement laissé place à une structure plus horizontale avec des régimes plus démocratiques et consensuels.

Cependant le fonctionnement de ces derniers est loin d’avoir atteint un optimum. C’est là raison pour laquelle ils sont constamment remis en question !

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La notion de démocratie elle-même est intimement liée à la possibilité de corrompre ou non les représentants des populations : plus un régime sera corrompu et moins la démocratie sera efficace.

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Aujourd’hui, avec le développement de la technologie (Internet, objets connectés, smartphones, Intelligence Artificelle,, etc.) de nouveaux modèles d’organisations sociales plus horizontales comme l’économie collaborative et l’ubérisation ont émergé.

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La Blockchain peut « horizontaliser le monde » en permettant la mise en place durable des nouveaux modèles socio-économiques  qui encouragent ces nouvelles valeurs émergentes que sont la collaboration, le partage et l’open source, tout en réduisant ou éliminant les possibilités de corruption et de fraude !

Nous avons vu, en introduction de ce dossier spécial, que pour que ces modèles fonctionnent vraiment dans la durée, il était nécessaire de rétablir la confiance entre les individus et en les institutions (publiques et privées).

La Blockchain, avec la puissance de sa technologie décentralisée et sécurisée, ses smart contracts, ses tokens numériques et ses crypto-monnaies, promet de nous rapprocher encore plus du concept de vraie démocratie,  plus directe et plus participative.

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Cette technologie révolutionnaire peut grandement aider à améliorer le processus démocratique dans les pays à travers deux axes majeurs : le vote en ligne sécurisé et transparent et le contrôle des dépenses publiques.

 Sécuriser le vote en ligne

Au Maroc et en France, pour ne citer que ces deux pays, les jeunes sont beaucoup moins nombreux à se rendre aux urnes pour voter que leurs ainés.

La faible confiance en leurs dirigeants ne semble pas être la seule raison pour expliquer cette situation déplorable.

De très nombreux jeunes n’ont pas voté simplement pour des raisons pratiques : procédures administratives pas assez simplifiées, lieu du vote difficile d’accès, pas le temps de se déplacer, etc.

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Le vote en ligne, en résolvant ces problèmes simples, viendraient élargir la base des votants et permettrait, de facto, de redonner un sens aux élections et au processus démocratique.

Un sondage d’Harris Interactive pour la France, publié fin octobre, révèle un chiffre assez révélateur sur l’utilité d’une mise en place d’un vote en ligne :

« 58 % des abstentionnistes lors des précédents scrutins indiquaient qu’ils auraient “certainement” ou “probablement” voté par Internet s’ils en avaient eu la possibilité. Ce chiffre s’élevait à 79% chez les 18–24 ans ! »

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Plusieurs pays ont déjà essayé d’implémenter le vote en ligne mais sans succès jusqu’à présent car le système n’est pas encore jugé suffisamment sécurisé.

La bonne nouvelle c’est que la Blockchain offre désormais cette garantie de sécurité !

En effet, comme nous l’avons vu dans les articles précédents, cette technologie est sûre et infalsifiable.

Elle est donc un outil de confiance très puissant qui permettrait aux institutions publiques d’organiser des votes sécurisés et transparents pour leurs citoyens.

Plus besoin d’ONG internationales pour surveiller les élections et s’assurer qu’elles se sont bien déroulées !

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Les résultats, auditables par tous, ne peuvent être modifiés a posteriori ! Ce qui offre aux citoyens une sécurité de plus qui leur assure que leur vote ne sera pas confisqué par quelques personnes ou groupes malintentionnés.

Plusieurs startups maitrisant la technologie Blockchain comme BitCongress ou encore FollowMyVote se positionnent aujourd’hui pour aider les gouvernements qui le veulent à mettre en place ce type de vote en ligne ultra sécurisé et transparent !

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A noter que ce passage vers un vote 100 % numérique, comporte malgré tout, certains risques et qu’une approche hybride serait préférable dans un premier temps…

Lutter contre la corruption !

L’autre axe majeur où la Blockchain peut aider à améliorer le processus démocratique est la lutte contre la corruption !

L’Ukraine, pays où la population est divisé depuis longtemps à propos des liens qu’il faudrait entretenir avec la Russie et l’Union Européenne, la corruption a grandement empêché ce peuple de trancher sur la question.

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Pour ne plus avoir à subir les méfaits de la corruptibilité de ses hommes, ce pays, par la voie de son ministre des finances, Mr Alexander Danilyuk, a décidé de faire appel à la Blockchain !

Ce dernier a présenté sa vision d’une Ukraine transparente et résolument tournée vers l’avenir avec un système de gestion des biens publiques utilisant la technologie Blockchain.

E-Auction, la première solution qui sera déployée, est une plateforme de vente aux enchères de biens publics (fonciers, biens immobiliers, etc.) qui garantira la transparence du processus de privatisation.

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« Nous aimerions que l’Ukraine soit le premier pays au monde à utiliser la Blokchain dans la vente d’actifs de l’État: pour les vendre de manière transparente à la fin de l’année », a-t-il affirmé.

Le courageux ministre ne compte pas limiter l’utilisation de la blockchain au seul secteur de la privatisation des biens publiques. Il veut aussi introduire celle-ci dans le système bancaire de la Banque Nationale Ukrainienne.

« Nous voulons qu’il n’y ait plus de place pour la corruption dans notre pays. Et je crois que la Blockchain offre de telles opportunités. »

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Alexander Danilyuk, ministre urkainien des finances.

L’expérience ukrainienne ainsi que celles tous les pays qui testeront et déploieront la technologie Blockchain au sein de leurs institutions publiques seront donc très intéressantes à suivre pour voir si cette dernière peut aider à rendre les pays plus démocratiques et plus transparents.

Le Royaume-Uni semble d’ailleurs très bien parti pour être aussi parmi les pays pionniers dans l’adoption de cette technologie.

Un extrait d’un rapport majeur sur la Blockchain réalisé par le « Government Office for Science » britannique révèle leurs ambitions sur l’usage de cette technologie :

« Les technologies de registres distribués ont le potentiel d’aider les gouvernements à collecter des taxes, à délivrer des prestations, des passeports, à enregistrer des titres fonciers, à assurer la chaîne d’approvisionnement de produits, et de façon générale à assurer l’intégrité des registres et services gouvernementaux. »

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 Bitnation, premier état virtuel issu de la Blockchain !

Pour illustrer jusqu’à quel point la Blockchain pouvait pousser le processus de gouvernance décentralisée et transparente dans ses limites, je ne pouvais m’empêcher de vous parler de Bitnation, le premier État virtuel entièrement sous Blockhain !

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Imaginé et conçu par Suzanne Tarkowski Tempelhof, une jeune anarchiste qui ne croit plus en un Etat bienveillant et démocratique.

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En se questionnant sur l’utilité des Etats-Nations en tant qu’organe de contrôle et de cohésion sociale, la jeune néerlandaise d’origine polonaise a eu l’idée d’utiliser le champ des possibles de la Blockchain pour concevoir BitNation, un idéal étatique fait de dématérialisation et d’abrogation de contraintes institutionnelles.

Son principe ?  » au lieu de se battre à changer des institutions dépassées, créons plutôt de nouvelles en accord avec notre temps ! »

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Il est très difficile de résumer en quelques lignes ce concept utopiste mais techniquement réalisable.

Je vous conseille donc plutôt de lire cet article très intéressant du site Imaginer demain ou de regarder cette interview très intéressante de Russia Today.


Les pays ayant la volonté politique d’améliorer leur processus démocratique ont aujourd’hui un outil technologique très puissant, la Blockchain.

Décentralisée, sécurisée et auditable, la Blockchain suscite un immense espoir car elle peut aider les peuples à exiger de leurs dirigeants une meilleure gouvernance avec plus de transparence et de collaboration avec les citoyens.

Est-il besoin cependant de rappeler que la Blockchain n’est pas une baguette magique mais seulement un outil ?

Sans la bonne volonté et la coopération des humains, aucune avancée bénéfique ne pourra se faire avec cette technologie…

Espérons seulement que les pays qui en feront bon usage les premiers serviront d’exemples pour que d’autres par la suite puissent les suivre…

→ Suite du dossier : Partie 6

Omar Amrani.

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[Analyse] La voiture connectée, une opportunité énorme pour l’économie marocaine https://lnt.ma/analyse-voiture-connectee-opportunite-enorme-leconomie-marocaine/ https://lnt.ma/analyse-voiture-connectee-opportunite-enorme-leconomie-marocaine/#respond Fri, 16 Oct 2020 16:30:29 +0000 http://lnt.ma/?p=65759 L’internet des objets, ou I.O.T, est un marché mondial estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars par les plus grands analystes. Ces derniers prédisent qu’absolument tous les objets du quotidien deviendront « intelligents ». Si les téléphones ont été les premiers à avoir bénéficié de l’appellation « Smart » (Smartphones), des dizaines d’objets intelligents suivent le même chemin : […]

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L’internet des objets, ou I.O.T, est un marché mondial estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars par les plus grands analystes. Ces derniers prédisent qu’absolument tous les objets du quotidien deviendront « intelligents ». Si les téléphones ont été les premiers à avoir bénéficié de l’appellation « Smart » (Smartphones), des dizaines d’objets intelligents suivent le même chemin : montres (smartwatch), bracelets, vêtements (smart t-shirt), ustensiles de cuisine (smartplate), réfrigérateurs (smart refrigerator), mirroir (smartmirror), la liste ne faisant qu’augmenter chaque jour

La voiture, bien sûr, n’échappe pas à cette vague de « smartisation». Récemment, Google et Apple, deux acteurs leaders dans le domaine des technologies et de l’I.T, ont investi ce nouveau marché très juteux. En proposant d’intégrer leurs systèmes d’exploitation aux grands constructeurs, ils révolutionnent complètement la manière de penser l’industrie automobile traditionnelle.

Grâce à une tablette tactile fixée sur son tableau de bord et à une connexion internet permanente, la « Smartcar » est désormais beaucoup plus qu’un simple moyen de locomotion. Elle devient tout à la fois assistante à la navigation en ville (grâce à ses nombreux capteurs et au GPS), centre multimédia (applications de musique, médias utilitaires, etc.) et interface de communication (centres de dépannage, service SAV, etc.)

Au Maroc, un groupement 100% marocain appelé « Connected Car Alliance », fruit d’une alliance public/privé, n’a pas attendu pour créer, lui aussi, son propre écosystème pour les voitures circulant sur les routes marocaines. Innovant et totalement ouvert, il offre une incroyable opportunité pour les développeurs de créer des applications spécifiques au besoin des conducteurs marocains.

Quels sont donc les enjeux de ce secteur prometteur qui peut, potentiellement, générer des dizaines de milliers d’emplois ? Comment peut-il contribuer à positionner notre pays comme pionnier de la voiture connectée et même, pourquoi pas, comme leader régional?

Analyse dans cet article…


Un marché gigantesque

Le secteur de l’automobile emploie aujourd’hui, plus de 50 millions d’individus dans le monde. On estime à plus de 1 milliard le nombre de voitures en circulation et ce nombre devrait tripler d’ici à 2050. Sachant qu’un conducteur passe en moyenne 6,5 heures par semaine dans sa voiture, il est facile de comprendre pourquoi, en 2013, les 2 géants du numérique Google et Apple ont décidé de s’attaquer à ce marché. Ces derniers proposent désormais respectivement Android Auto et Carplay à tous les constructeurs automobiles.

android-auto
Tableau de bord équipé du système Android Auto de Google.
carplay
Tableau de bord équipé du système CarPlay de Apple.

Le marché de la voiture connectée représente aussi un fort potentiel de croissance pour les startups qui développent des applications dans ces systèmes d’exploitation. Les entreprises de marketing numérique y voient, elles, un nouveau vecteur puissant de communication.

Au total, on estime que d’ici à 2020, les revenus totaux provenant de la vente de services pour et au sein des véhicules connectés devraient atteindre 152 milliards de dollars!

Des acteurs marocains visionnaires

Au Maroc, le parc automobile est estimé à environ 3,5 millions de véhicules. Certains acteurs marocains du secteur ont compris tout l’intérêt de développer, eux aussi, un écosystème qui soit favorable au développement de la voiture connectée. C’est le cas de CFAO Motors (distributeur des marques Chevrolet et Opel) et de Magnav (fabriquant de hardwares et softwares dédiés à la voiture), les initiateurs de la « Morrocan Connected Car« .

Ces deux visionnaires savaient que les systèmes d’exploitation de Google et d’Apple n’étaient pas encore prêts pour le marché marocain et qu’il leur fallait un certain temps avant de pouvoir les intégrer dans les voitures marocaines importées. La plupart des applications importantes présentes dans ces systèmes ne sont effectivement pas encore disponibles ou utilisables au Maroc.

Sentant qu’il y avait une carte à jouer, ils font le pari de très tôt créer un écosystème autour de la voiture connectée qui soit spécifique au marché marocain.

En travaillant en synergie avec Maroc Numeric Cluster, une structure d’aide aux projets innovants fonctionnant à gouvernance mixte (Public/Privé) et Soft Centre (Centre de développement logiciel mis à disposition des opérateurs du secteur de l’Industrie des Technologies de l’Information), ils réussissent ainsi, en juin 2015, à présenter la première voiture connectée 100% marocaine!

Historique de création de la première « Smartcar »

C’est Hicham El Oufir, ancien DSI et désormais directeur de CFAO Motors Maroc, qui a eu l’idée de créer cet écosystème. C’est lui, qui, en premier, fait la démarche d’aller consulter tous les importateurs de postes de radio pour trouver un hardware qui pourrait faire fonctionner une plateforme connectée au Maroc.

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Hicham El Oufir, directeur de CFAO Motors.

La rencontre avec Omar Bencherki de Magnav sera une étape importante dans la création du hardware qui consiste en une tablette tactile installable dans n’importe quelle voiture. Ce brillant entrepreneur, lauréat d’un diplôme en business et management de l’Université d’Exter, a fondé une jeune startup qui a développé l’un des systèmes GPS les plus performants du Maroc.

Omar Bencherki

Ensemble, ils décident de mettre en place un cahier des charges qui intègre les meilleurs composants de hardwares disponibles sur le marché mondial:

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Une fois le kit d’installation prêt, ils contactent Soft center et Maroc Numeric Cluster pour qu’ils les aident à trouver des partenaires pour alimenter leur plateforme en applications.

Ces 2 structures ont justement pour mission de faire émerger les projets innovants à forte valeur ajoutée au Maroc.

Jamal Benhammou, directeur du Soft Center, a alors l’idée de créer une compétition étudiante autour de la voiture connectée. Il propose à Mr Benameur, directeur de l’I.N.P.T. de Rabat, de l’organiser au sein même de son établissement. Ce dernier se montre très vite intéressé de faire découvrir à ses étudiants cette innovation 100% marocaine et de donner à ces derniers l’occasion de développer leur esprit créatif et entrepreneurial.

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Jamal Benhammou, directeur du Soft Center.

Des compétitions et des conférences pour stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat

Pour faciliter la création d’applications dédiées à la voiture connectée par les étudiants, les organisateurs font appel à Mehdi Alaoui, PDG de Screendy. Ce dernier a mis en place une plateforme révolutionnaire pour le développement facile et rapide d’applications mobiles.

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Mehdi Alaoui, PDG de Screendy.

Primée à de nombreux concours internationaux et déjà utilisée par plusieurs grandes entreprises (Microsoft, Nokia, Blackberry) et gouvernements (Dubaï), Screendy est aujourd’hui installée à la Silicon Valley.

La Moroccan ScreenDy Cup 2015 est le nom officiel attribué à cette première compétition étudiante de développement d’applications dédiées à la voiture connectée. Son coup d’envoi a été donné le 1er octobre 2015 puis présenté en grandes pompes la semaine dernière en présence de tous les intervenants (Soft center, Magnav, Maroc Numéric Cluster, Screendy et CFAO Motors) devant une centaine d’étudiants ingénieurs de l’I.N.P.T.

Cette compétition unique en son genre permettra de révéler le talent qui se cache derrière chaque étudiant marocain. Une énorme occasion leur est effectivement donnée pour montrer tout leur savoir-faire.

En plus de cette compétition, un autre grand rendez-vous, le Devoxx Morocco est à ne pas manquer pour tous les développeurs et codeurs en herbe.

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Cette conférence, célèbre de part le monde pour sa capacité à réunir en quelques jours les plus grands ténors du monde de l’I.T. sera organisée pour la première fois au Maroc par Badr Houari qui en est le fondateur local. Ce dernier s’est déjà fait remarquer par l’organisation annuelle des conférences Jmaghreb.

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Badr Houari (à droite), interviewé à propos de l’organisation de la première édition marocaine de Devoxx qui succède aux anciennes conférences Jmaghreb.

Bien exploités, ces deux événements, à eux seuls, peuvent contribuer à l’émergence de startups innovantes, spécialisées dans le développement d’applications mobiles et cela, dans tous les domaines.

Les applications, nerf de la guerre des voitures connectées

Le fait d’avoir priorisé des étudiants au lieu d’entreprises marocaines pour développer des applications n’est pas anodin. La Connected Car Alliance croit plus au potentiel créatif des étudiants que celui des entreprises marocaines qui sont malheureusement encore trop réticentes à s’engager immédiatement dans ce créneau pourtant plein de potentiel.

Selon Hicham El Oufir, Directeur de CFAO Motors, ces applications qui viendront remplir au fur et à mesure la marketplace de la voiture connectée seront les principaux arguments de vente des constructeurs et distributeurs de voitures au Maroc.

Dorénavant au Maroc, ce ne sont plus les caractéristiques mécaniques du véhicule mais la qualité et la diversité des applications qui y sont présentes qui feront la différence.
Dorénavant au Maroc, ce ne sont plus les caractéristiques mécaniques mais la quantité et l’utilité des applications connectées de la voiture qui feront la différence au moment de l’achat.

Si aujourd’hui, seulement 50% des concessionnaires (CFAO Motors, SOPRIAM, Global Engines et Auto-Hall) ont fait le choix judicieux d’intégrer ce kit de voiture connectée dans leurs véhicules de séries, il est fort à parier que les autres suivront très rapidement.

La concurrence féroce qui existe entre les différents vendeurs stimulera alors encore plus le développement de ces applications qui se devront d’offrir un réel bénéfice pour les conducteurs.

Il existe d’ailleurs déjà une très forte communauté mondiale de développeurs appelée Automate qui donne les tendances sur les applications développés spécifiquement pour la voiture connectée. On y trouve des applications de toutes sortes: pour la maintenance, le service après vente, les conseils à la bonne conduite, les alertes utilitaires et même pour trouver une place de parking !

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Les possibilités d’applications pour la voiture connectée sont illimitées…

Les développeurs marocains pourraient donc s’en inspirer pour créer des applications spécialement adaptées au marché local.

Voici d’ailleurs quelques exemples d’applications déjà disponibles sur les modèles marocains des voitures Chevrolet et bientôt Opel :

« Wake Up Pilot » : application « made in morocco » développée par Anas Hmamouch (lauréat de l’INPT Rabat en 2015) en partenariat avec le Soft center. Elle permet de surveiller, via des capteurs internes, le niveau de fatigue du conducteur.

Interface d’accueil de l’application « Wake-Up Pilot » de Anas Hmamouch.

Magnav : Application GPS développée par MAGNAV. Cette appli permet d’avoir tous les services classiques de navigation par GPS et bien plus encore.

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Anghami et Deezer : applications de streaming musical gratuites déjà disponibles sur mobile. La version voiture connectée présente l’avantage de gérer sa playlist directement de son volant sans toucher à son smartphone.

Mobicontrol : Application développé par le leader mondial de la mobilité SOTI. Elle permet de contrôler à distance toutes les fonctionnalités de la tablette. Les techniciens des concessionnaires peuvent par exemple, sur demande du conducteur, prendre contrôle du tableau de bord afin d’y réparer le moindre souci technique de la voiture. Elle peut aussi servir à prendre rendez-vous à distance avec le garage.

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Mr. Said Mataich, DSI à l’Agence Nationale pour la Promotion de la PME, a, lui, proposé une idée d’application qui pourrait donner du travail à des milliers de mécaniciens marocains:

Celle-ci permettrait à n’importe quel conducteur de faire appel, en cas de panne de son véhicule, au service d’un mécanicien qui se trouverait à proximité grâce à une localisation GPS. Ce dernier ferait partie d’un groupe de techniciens indépendants spécialement formés et autorisés par les différents concessionnaires partenaires à réparer les voitures de leurs clients !

Cette application a l’avantage de « dépanner » les conducteurs mais surtout, du point de vue de l’Agence Nationale pour la Promotion de la PME, de professionnaliser le métier de mécanicien et de l’aider à sortir du secteur de l’informel qui touche nombre d’entre eux.

Une énorme opportunité pour le Maroc

La politique du gouvernement marocain visant à attirer les investissements étrangers et à développer un modèle d’automobile low cost, a remarquablement bien fonctionné. Elle a séduit à la fois par son prix et sa dimension pratique. Notre pays a ainsi pu rapidement se positionner en tant que champion africain de la construction automobile.  Il n’y a qu’à voir son chiffre d’affaires de voitures exportées qui dépasse aujourd’hui celui des phosphates !

Mais les Marocains ne savent pas que fabriquer des voitures en assemblant des pièces. Ils sont aussi capables de produire de la vraie valeur ajoutée. Le développement de l’écosystème de la voiture connectée en est la preuve vivante. Cette plateforme représente aujourd’hui une très belle opportunité de montrer notre savoir-faire au monde entier.

Le marché de la voiture connectée est, en effet, encore naissant, même en occident. Il faudra un certain temps aux concurrents étrangers pour conquérir leur propre marché avant de s’attaquer à celui des pays émergents, comme le montre le tableau ci-dessous:

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Prévision de ventes de voitures connectées dans les 5 prochaines années. En 2020, 75% des voitures livrées aux clients seront connectés…

Contrairement aux systèmes fermés et payants de Google et Apple, l’écosystème marocain de la voiture connectée est lui, totalement ouvert et gratuit. Il permet en plus de développer rapidement des applications grâce à la superbe plateforme Screendy.

Si il arrive à mettre en place une marketplace remplie d’applications utiles pour les conducteurs, notre pays aura alors en sa possession un vrai moteur de développement pour générer de la croissance et de l’emploi.

Il pourra même envisager sérieusement de conquérir un marché africain encore vierge et couper ainsi l’herbe sous les pieds de ses concurrents en s’y installant en premier !


Conclusion

L’esprit d’innovation et entrepreneurial de nos développeurs marocains se devait d’être stimulé. C’est désormais chose faite avec la « Connected Car Alliance ». Cette « Dream Team de l’innovation » a mis en place un formidable écosystème et des outils ultra-performants pour laisser exprimer tout le potentiel créatif de ses incubés.

Absolument tous les acteurs et intervenants cités dans cet article se disent prêt à les accueillir et à les aider dans leur démarche de création d’applications innovantes.

L’objectif ultime étant de transformer définitivement leur « mindset » : de simples consommateurs, ils deviendraient ainsi de véritables producteurs de contenus technologiques générateurs de croissance et d’emplois pour notre pays.

A eux de jouer maintenant…

Omar Amrani.

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[Évènement] Maghreb Game Conference 2016 : Le rendez-vous incontournable pour les passionnés de jeux vidéo ! https://lnt.ma/evenement-maghreb-game-conference-levenement-incontournable-pour-les-passionnes-de-jeux-video/ https://lnt.ma/evenement-maghreb-game-conference-levenement-incontournable-pour-les-passionnes-de-jeux-video/#respond Sun, 11 Oct 2020 09:32:51 +0000 http://lnt.ma/?p=84926 Passionnés de jeux vidéos, réjouissez-vous ! Yassine Arif, président de l’association Moroccan Game Developers, organise avec ses équipes, en partenariat avec Inwi et le Technopark de Casablanca, la première grande conférence internationale sur les jeux vidéos au Maroc ! L’événement aura lieu du 15 au 16 octobre 2016 au Technopark de Casablanca. Près de 500 personnes (dont […]

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Passionnés de jeux vidéos, réjouissez-vous ! Yassine Arif, président de l’association Moroccan Game Developers, organise avec ses équipes, en partenariat avec Inwi et le Technopark de Casablanca, la première grande conférence internationale sur les jeux vidéos au Maroc !

L’événement aura lieu du 15 au 16 octobre 2016 au Technopark de Casablanca. Près de 500 personnes (dont plus de 20 experts de renommée mondiale) sont attendus pour ce premier grand rendez-vous maghrébin de l’industrie du jeu vidéo !


MGC 2016 , c’est quoi ?

La Maghreb Game Conference 2016 est la première grande manifestation autour du jeu vidéo organisée au Maroc.

Elle a pour but de faire découvrir l’industrie du jeu vidéo à tous ceux qui s’y intéressent de près ou de loin. A travers des conférences et panels de discussions, des exhibitions, des ateliers techniques et des worksphops, les participants auront une occasion unique de comprendre comment le business du jeu vidéo est organisé à l’échelle nationale et  internationale !

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C’est aussi un événement fondateur pour toute la communauté régionale de développeurs de jeux vidéos : Marocains, tunisiens, algériens et africains pourront échanger, partager et discuter autour des problématiques de l’industrie avec des experts et professionnels du monde entier.

LA MGC aspire à être un événement annuel afin de regrouper et fédérer durablement toute la communauté. Ceci afin de permettre la construction d’un écosystème régional professionnel et dynamique capable de laisser exprimer tout le savoir-faire et la culture nord-africaine dans le domaine du jeu vidéo !

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Pourquoi une MGC au Maroc ?

Le Maroc n’est pas connu pour avoir une industrie de jeux vidéo solide et reconnue. Il y’a eu, certes, quelques belles réalisations lorsque le studio de développement UbiSoft était encore présent au Maroc mais cela reste épisodique.

Les rares jeux développés par les quelques marocains passionnés (qui sont souvent auto-didactes) ne suffisent pas à parler réellement d’industrie du jeu vidéo marocaine.

Il n’y a pour le moment aucune structure organisationnelle (en termes de production et de financement) qui soit effective et productive dans ce domaine.

Pourtant, selon Yassine Arif, le talent est là et il ne cherche qu’à s’exprimer. Durant les quelques années où il a travaillé chez Ubisoft, Yassine s’est rendu compte de tout le potentiel des développeurs marocains.

De très beaux succès sont d’ailleurs à mettre sur leur compte comme les jeux Rayman ou encore Prince of Persia. Mais Yassine avait aussi compris à l’époque où il décide de quitter cette structure, qu’il manquait encore aux développeurs marocains le bon « Mindset » pour s’imposer à l’échelle internationale.

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Rayman Jungle Run fait partie des jeux développés par Ubisoft Casablanca

C’est la raison pour laquelle, il a décidé de créer la Morrocan Game Developpers », une association dédiée exclusivement aux développeurs marocains et qui a pour objectif de véhiculer les valeurs et les bonnes pratiques indispensables à tout bon développeur. Ce sont les 4C: Créativité, Collaboration, Communication et Critical Thinking.

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Depuis sa création en 2012 (à confirmer), l’association propose plusieurs activités pour atteindre son objectif : Workshops, Compétitions, Game Jam et événements communautaires.

L’idée d’une Conférence organisée au Maroc et destinée à la communauté régionale a émergé dans la tête de Yassine Arif lors d’un voyage en Chine .

Ce dernier a été invité par ce pays, sous l’égide de la F.I.A.M et de l’O.I.F, pour concevoir avec d’autres jeunes africains et chinois, un jeu qui mettrait en avant la coopération sino-africaine au niveau culturel !

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Yassine Arif (4ème à partir de la gauche) en compagnie des autres jeunes dévelopeurs africains et chinois…

Yassine constate alors tout le dynamisme des différentes communautés qu’ils rencontrent et se dit qu’il faudrait organiser un grand événement qui regrouperait toutes les communautés nord- africaines et voisines du Maroc (Tunisie, Algérie, Sénégal, etc.) un peu à l’image de ce que fait la Suède avec la Nordic Game Conference qui regroupe tous les développeurs de jeux vidéos scandinaves.

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Il décidera alors d’annoncer la tenue de la première édition de la Maghreb Game Conference lors du Devoxx 2015 afin de laisser le temps à la communauté et à lui-même de se préparer à ce premier grand rendez-vous.

Une première édition pour comprendre l’industrie du jeu vidéo !

Faire émerger une nouvelle industrie dans un pays n’est pas chose facile. Il faut généralement l’appui et la contribution de plusieurs acteurs publics et privés ainsi que le développement d’un savoir-faire spécifique.

Yassine Arif a bien compris que pour arriver à mobiliser autorités publiques, investisseurs, associations et construire un écosystème solide, il fallait d’abord bien comprendre tous les enjeux de cette industrie.

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C’est la raison pour laquelle il a décidé de focaliser cette première première édition de la Maghreb Game Conference autour des formations, des workshops et des panels de discussion !

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Pour que les échanges soient constructifs et bénéfiques pour l’ensemble des participants, il a invité plusieurs experts (professionnels, chercheurs et analystes) du monde entier pour partager leurs expériences et savoirs sur les différents outils et techniques de développement, stratégies de commercialisation du jeu vidéo, ainsi que pour donner leur avis sur le marché et sur les tendances mondiales du jeu vidéo.

Comment le Japon et les USA ont-ils réussi à développer une industrie du jeu vidéo aussi performante ? Comment des pays qui avaient des contraintes similaires au Maroc (Tunisie, Nigeria, etc.) ont-ils pu développé une industrie aussi dynamique et innovante ? comment financer son jeu à l’échelle nationale, régionale ou internationale ? comment monétiser son jeu et le rendre FUN ?

Pour répondre à toutes ces questions, ce ne sont pas moins de 20 speakers de renommée mondiale qui feront le déplacement.

Parmi les plus connus, nous pouvons citer Jason Della Rocca qui fait partie des 25 personnes les plus influentes au niveau de l’industrie du jeu vidéo, Kate Edwards qui est en charge de la plus importante association de dévelopeurs au monde, la IGDA (International Game Developers Association) ou encore le chercheur japonais Sho Sato, l’un des plus grand spécialistes des marchés émergents du jeu vidéo !

speakers

Yassine arif, en tant que jeune startupeur, interviendra lui-aussi sur sa propre expérience  et traitera de la problématique de recherche de financement.

En plus des conférences d’experts et des ateliers de formation, des panels de discussion seront organisés pour permettre au public d’interagir et de poser des questions aux experts et des stands de jeux crées par des développeurs nationaux et internationaux (tunisiens et algériens) seront  aussi exposés afin de faire découvrir les différents savoir-faire spécifiques.

Il y’aura aussi une cérémonie de remise de prix aux vainqueurs de la Game Jam qui aura lieu 3 jours avant  à l’Uzine, un mini-concert de musique et beaucoup d’autres événements intéressants…

Pour plus de détail sur le programme, consulter le site web de la Maghreb Game Conference et leur page Facebook

A qui s’adresse  la MGC ?

Si vous êtes passionné par l’industrie du jeu vidéo et que vous voulez comprendre comment fonctionne cette incroyable industrie qui génère près de 100 milliards de dollars dans le monde, alors la Game Developper Conference est faite pour vous !

En assistant à cette grande fête du jeu vidéo, vous aurez l’occasion de rencontrer et de discuter avec les représentants de différentes communautés de développeurs de jeux vidéos comme les Tunisian Game Developers, les Algerian Game Developers ou encore les membres de l’ International Game Developper Association.

Les professionnels  (issus de l’industrie du jeu vidéo international ou non) (développeurs, industriels, commerciaux, investisseurs, etc ;) seront aussi présents pour voir comment nouer des partenariats intéressants avec les développeurs et pour comprendre comment utiliser le concept de la gamification comme levier de communication et de marketing pour leur entreprise.

Gamification


Au Maroc, l’industrie du jeu vidéo est encore embryonnaire. Bcp de joueurs, mais peu de développeurs de jeux. Cela est essentiellement dû à un manque de visibilité quant au revenu que l’on pourrait générer en créant un jeu et à un « Mindset créatif » pas encore suffisamment mature.

L’association Morocco Game Developers, crée par Yassine Arif, a justement pour but de combler ces lacunes en fédérant la communauté des développeurs marocains et en les formant aux bonnes pratiques du métier.

L’organisation de la Maghreb Game Conference sera la première étape pour construire un écosystème de développement de jeux efficace et durable. Des experts de renommée internationale viendront aider les différents acteurs maghrébins à comprendre, d’un point de vue business, l’industrie des jeux videos.

C’est une occasion unique pour les personnes qui auront la chance d’y participer, de se former, de networker et de saisir les opportunités qui se présenteront à eux…

Pour assister, il faut acheter son billet au Technopark (les places sont limitées) → Lien

Omar Amrani.

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[Reportage Exclusif] Le Club FSR: pionnier de la robotique au Maroc https://lnt.ma/reportage-exclusif-le-club-fsr-pionnier-de-la-robotique-au-maroc/ https://lnt.ma/reportage-exclusif-le-club-fsr-pionnier-de-la-robotique-au-maroc/#respond Fri, 09 Oct 2020 15:25:35 +0000 http://lnt.ma/?p=65419 La robotique jouera un rôle majeur dans nos sociétés dans les années à venir. Les pays développés (Japon, Etats-Unis, Allemagne et France) qui l’ont compris ont déjà pris une bonne longueur d’avance sur nous; leurs investissements dans le secteur privé et dans la recherche scientifique connaissant une croissance exponentielle. ⇒ Lire Dossier Spécial Robots Au […]

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La robotique jouera un rôle majeur dans nos sociétés dans les années à venir. Les pays développés (Japon, Etats-Unis, Allemagne et France) qui l’ont compris ont déjà pris une bonne longueur d’avance sur nous; leurs investissements dans le secteur privé et dans la recherche scientifique connaissant une croissance exponentielle.

⇒ Lire Dossier Spécial Robots

Au Maroc, la robotique est une matière qui n’existe même pas dans les écoles d’ingénieurs ou les facultés des sciences des universités. Cela est en partie dû au fait qu’il n’y a pas encore de professeurs formés spécifiquement à la robotique.

Pourtant, un phénomène très intéressant, observé ces dernières années, laisse présager un avenir prometteur dans ce secteur : le développement un peu partout dans notre pays, de clubs de robotique tenus par de jeunes étudiants passionnés.

Je suis allé à la rencontre de l’un d’entre eux, le très dynamique Club Robotique FSR. Ce club est très certainement celui qui a le plus contribué à initier ce mouvement et il est considéré aujourd’hui comme le leader dans les compétitions de robotique organisées à l’échelle nationale.

Reportage dans les locaux de ce club pionnier de la robotique au Maroc…


Historique du club

C’est dans la salle de réunion du Club Robotique de la Faculté des Sciences de Rabat (FSR) que je suis reçu par 7 étudiants (3 filles et 4 garçons) de l’Université Mohamed V, tous impatients de parler de la passion qui les réunit: la robotique.

Rihab Bousseta est celle qui me présente le club eb tant que responsable communication du FSR.  C’est aussi une brillante étudiante doctorante du LIMIARF (Laboratoire d’Informatique, Mathématiques appliquées, Intelligence Artificielle et Reconnaissance de Formes). Son sujet porte d’ailleurs sur un bras robotisé d’assistance aux handicapés commandé par la pensée!

Rihab FSR
Rihab Boussetta: Responsable communication du Club FSR.

Les 5 autres membres présents sont issus de différentes branches universitaires (informatique, électronique, mécanique, etc.) et de niveaux d’études différents.

L’idée de la création du club a germé dans la tête de deux anciens lauréats de l’Université, Mohammed Serbouti et Mohamed Amine Balafrej qui créent celui-ci en 2008. qui créent celui-ci en 2008. L’intention première était de réunir tous les étudiants de la faculté des sciences autour de leur même passion pour la robotique.

Leur professeur de physique de l’époque, Mr. Mourad Gharbi, va encourager cette initiative puisque c’est lui qui arrivera à convaincre le doyen de l’Université, Wael Benjelloun, de financer le club.

Objectifs du Club

Une fois formé, le club a progressivement pu organiser son mode de fonctionnement et ses différentes activités. Voici aujourd’hui ses plus importants objectifs, résumés en 5 points :

  1. Former tous les étudiants intéressés par la robotique ;
  1. Fabriquer des robots en encourageant le travail d’équipe et l’échange de compétences ;
  1. Participer à des compétitions nationales et internationales ;
  1. Organiser, chaque année,sa propre compétition ;
  1. Stimuler l’esprit d’innovation à travers la réalisation de projets pilotes.

Aujourd’hui, après 7 ans d’existence, le club est considéré comme une référence en la matière. Il détient ainsi le record marocain de prix et de trophées dans les compétitions nationales.

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L’impressionnant palmarès du club robotique FSR !

« Do It Yourself » à la marocaine !

En les interrogeant sur la façon dont ils ont acquis leur savoir et les compétences nécessaires pour arriver à un tel niveau de résultats, je réalise que ces jeunes étudiants sont en fait de véritables représentants marocains du « Do It Yourself » ou « D.I.Y. » (« fais le toi-même »).

Ce mouvement mondial, très en vogue ces dernières années, encourage l’acquisition de compétences sans avoir recours à des études scolaires, Internet étant la principale ressource de connaissances.

« Les membres du club FSR me confient que c’est avant tout le plaisir de créer soi-même des robots comparables à ceux des étudiants d’universités prestigieuses dans le monde qui les motive le plus. »

La procédure pour la fabrication de ces robots est assez surprenante par sa simplicité :

  • Les étudiants décident d’abord de la nature du robot à fabriquer (robot suiveur de lignes, éviteur d’obstacles, porteur d’objets, etc.);
  • Ils se renseignent ensuite sur Internet sur le matériel nécessaire pour sa fabrication (composants électroniques, logiciels à utiliser pour la programmation, pièces mécaniques, etc.) et sur la manière de l’acquérir (marché local, importation de l’étranger, échange ou recyclage, etc.
  • La dernière étape, la fabrication, est réalisée grâce aux différents tutoriels disponibles sur Youtube, dans les forums spécialisés ou par chat avec d’autres étudiants étrangers.

Les solutions viennent aussi de l’expérience du club lui-même, à force de tests et d’essais, de patience et de persévérance.

Le « Système D » qu’ils utilisent pour s’approvisionner en composants électroniques est, lui, édifiant: dans notre pays, il faut aller chercher les pièces dans les souks traditionnels (Bab El had ou Souk El Kelb à Rabat) où les pièces et composants sont en général recyclés.

« Contrairement aux pays occidentaux, le Maroc ne dispose pas de magasins de grandes surfaces spécialisés dans la vente de matériaux électroniques. »

Les membres du club sont donc constamment obligés d’utiliser des astuces pour trouver tout ce dont ils ont besoin: carte récupérée d’une ancienne télécommande, moteur pris d’un jouet, transistor, tout est bon à prendre !

Cette vieille télecommande vous paraît inutile et dépassée? Pas pour pour les membres du club robotique FSR qui y voient une occassion pour récupérer une pièce qui servira à la fabrication d'un robot.
Cette vieille télécommande vous paraît inutile et dépassée ? Pas pour pour les membres du club robotique FSR ! Ces derniers voient plutôt en elle un objet à démonter qui permettra de récupérer une pièce qui servira à la fabrication d’un robot.

« Soufiane Bousseta, un des jeunes membres du club, me confie qu’il a trouvé une fois dans un souk un composant électronique qui valait 100 dhs mais qu’il a acheté à 5dh seulement, le marchand ne se rendant pas compte de sa vraie valeur puisqu’il ne vend que très rarement ce type de pièces. »

robot disque
Un exemple de robot fabriqué avec du matériel recyclé. Notez les disques lasers qui servent de roues au robot !

Les composants inexistants au Maroc, sont eux, commandés et importés de l’étranger. La procédure d’importation, étant parfois complexe, les étudiants n’hésitent pas à faire appel à leurs professeurs de faculté pour débloquer la situation auprès de la douane marocaine.

Ces mêmes professeurs viennent d’ailleurs leur rendre visite parfois dans le club lorsqu’ils ont besoin de conseils particuliers. La barrière professeur-étudiant tombe alors : aucun rapport d’autorité n’existe à ce moment là, les professeurs viennent uniquement en tant qu’ami pour les aider et les conseiller dans l’avancement de leurs projets.

Les bienfaits des compétitions 

Les compétitions nationales et internationales jouent un rôle très important dans le processus d’apprentissage des membres du FSR. En juillet dernier, le club a organisé, pour la première fois, sa propre compétition internationale.

Le financement de cette 7ème édition a pu se faire grâce au sponsoring de deux entreprises marocaines : Raynov, société spécialisée dans la conception et la réalisation de systèmes de haute technologie (son directeur n’est autre que le membre fondateur du club, Mohammed Serbouti). L’autre sponsor, Nextronic a aussi aidé financièrement les étudiants à acquérir les composants et le matériel nécessaires à l’organisation de la compétition.

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L’International Intelligent Robots Contest est la première compétition internationale organisée par le club FSR.

Mais c’est certainement en 2013 que les membres du club connaissent leur plus belle expérience. En effet, quatre d’entre eux ont pu se rendre à la fameuse IDC-RoBoCon qui a eu lieu au Brésil. Cela a été possible grâce à l’intervention de leur professeur d’informatique Mourad Gharbi, qui a découvert cette compétition et a pu convaincre le doyen de l’Université, Mr Benjelloun, de financer le voyage.


L’iDC-Robocon est l’événement incontournable pour les étudiants du monde entier passionnés par la robotique. C’est un concours où les étudiants universitaires des pays du monde entier (Japon, Etats-Unis, Royaume-Uni, etc.) se réunissent, chaque année pour partager leur passion et leur culture de la robotique. Durant 2 semaines, ils échangent leurs connaissances scientifiques et technologiques acquises pendant leurs études scolaires et universitaires.


Le concours consiste à créer, par tirage au sort, des équipes multiculturelles et de les faire concourir dans diverses épreuves originales. Les équipes doivent créer sur place leur robot pour accomplir les épreuves. Les équipes les plus performantes seront désignés vainqueurs.

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Ambiance survoltée à l’IDC-Robocon ! Les étudiants en robotique du monde entier s’y retrouvent une fois par an pour partager leur passion et s’affronter dans diverses épreuves originales.

Les étudiants marocains qui ont participé à cette prestigieuse compétition n’ont pas démérité. L’un deux Soufiane Boussetta, a même honoré son université puisqu’il a conduit son équipe jusqu’en finale et a ainsi pu récolter le 2ème prix de la compétition !

L’expérience acquise durant ce voyage a servi d’ailleurs à organiser cette même compétition, l’année d’après, à l’Université Mohammed V-Agdal à Rabat. Là encore, les membres du club FSR furent bien représentés puisque l’un des membres du club FSR a obtenu la 3ème place du concours.

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Bassim Raji, Soufiane Bousseta et Imran NASSIM, trois membres du club FSR qui se font beaucoup remarquer dans les compétitions.

Pourquoi il faut encourager les clubs de robotique au Maroc

Apprentissage efficace et pratique

Le club robotique FSR a permis à ses membre de développer une approche d’apprentissage originale et pratique: le plaisir d’apprendre entre étudiants, sans l’intervention des professeurs. Les membres du club n’ont effectivement jamais peur de poser des questions à leur amis (questions qu’ils n’auraient peut-être pas posées en classe devant un professeur), de tester des choses, de se tromper, etc.

En ayant acquis une expérience pratique dans la fabrication de robots, ils disent se sentir beaucoup plus à l’aise dans les cours théoriques suivis à l’université : les examens dans des matières tels que l’électronique, l’informatique ou encore la mécanique sont ainsi passés haut la main chaque année, avec une facilité déconcertante.

Acquisition de compétences pédagogiques

Les sessions de formation données par les membres du club développent aussi chez eux une certaine compétence pédagogique. En effet, les cours qu’ils donnent aux autres étudiants les obligent à structurer leurs connaissances et à les vulgariser au mieux afin de transférer efficacement leur savoir.

« Il est intéressant de noter que ces formations se font en darija et en anglais, combinaison idéale, selon les membres du club, pour bien faire passer les messages! »

Chaque année, ils sont ainsi plus d’une centaine d’étudiants à bénéficier d’une formation théorique et pratique en robotique.

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Atelier de formation en robotique: des passionnés de tous âges peuvent y participer…

Les membres du club ont même l’intention d’aller plus loin en 2016 en envisageant de créer un concept d’Open classroom. Ce dernier utilisera la plateforme Youtube pour diffuser leurs cours et autres tutoriels sur Internet et toucher ainsi plus de marocains qui s’intéressent à la robotique.

Stimulation de l’esprit d’initiative et de débrouillardise

Un autre point très positif de ce club est l’esprit de débrouillardise qu’il inculque à ses membres. Très peu encadrés et laissés à eux-mêmes, les étudiants sont obligés de se creuser les méninges et de trouver des solutions innovantes et astucieuses pour résoudre leurs problèmes.


Conclusion

Le niveau des membres de ce club robotique que j’ai eu le plaisir de découvrir n’a rien à envier aux autres pays. Les robots qu’ils fabriquent sont semblables à ceux de leurs homologues japonais ou américains. Leur aspect esthétique est certes moins réussi, mais leurs fonctions motrices et réceptrices sont tout aussi efficaces !

Ce n’est donc pas le talent et les compétences qui sont le problème dans notre pays pour développer le secteur de la robotique mais le manque de financement et la disponibilité des matériaux.

Le prestige dont jouit aujourd’hui le club robotique FSR a permis de faire connaitre l’Université Mohammed V et sa faculté des sciences. Considérés comme les pionniers de la robotique au Maroc, de nombreux établissement scolaires à travers le pays (Université Al Akhawayne, Lycée Descartes, collèges, etc.) viennent aujourd’hui les voir directement à Rabat pour leur demander d’avoir des formations et des conseils pour pouvoir créer, eux- aussi, leurs propres clubs de robotique.

L’Université Mohammed V a donc très bien fait de croire au projet initial de création de ce club en 2008. C’est aujourd’hui un investissement sûr qui lui permet de bénéficier d’une bonne publicité et de mettre en avant ses autres facultés et ses différents instituts de recherche.

Espérons que son nouveau doyen, Mr.Said Amzazi, continuera, lui aussi, à encourager le club. Cela montrera l’exemple à d’autres universités et écoles d’ingénieurs, qui seraient très inspirés de suivre ce modèle de réussite qui dure depuis maintenant près de 8 ans.

Ce n’est qu’avec ce genre d’initiatives que l’on pourra espérer un jour voir apparaître dans nos universités des cours de robotique. Ces derniers pourraient bien être donnés par d’anciens étudiants membres du club robotique FSR, désireux de transmettre avec passion leurs savoirs et compétences aux prochaines générations d’étudiants…

Omar Amrani.

Chroniques du Futur sur Facebook

 

 

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 6/10: Marcher sans jamais se fatiguer ! https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-marcher-jamais-se-fatiguer/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-marcher-jamais-se-fatiguer/#respond Mon, 05 Oct 2020 17:00:33 +0000 http://lnt.ma/?p=65147 Pouvoir marcher normalement est une capacité qui parait évidente pour la plupart des humains. Malheureusement, des millions de personnes à travers la planète n’ont pas cette chance. Des handicaps physiques tels que la paraplégie, l’arthrose ou encore la sciatique ont pour conséquence d’entrainer une mobilité réduite chez les personnes qui ont souffrent. Heureusement, la technologie […]

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Pouvoir marcher normalement est une capacité qui parait évidente pour la plupart des humains. Malheureusement, des millions de personnes à travers la planète n’ont pas cette chance. Des handicaps physiques tels que la paraplégie, l’arthrose ou encore la sciatique ont pour conséquence d’entrainer une mobilité réduite chez les personnes qui ont souffrent.

Heureusement, la technologie bionique des exosquelettes est là pour aider toutes ces personnes à remarcher normalement. Cette dernière offre tellement d’avantages qu’elle est en train de se propager également chez le grand public ne souffrant d’aucun symptôme physique particulier.

Découvrons ensemble les formidables possibilités qu’offrent ces exosquelettes bioniques à travers la présentation de trois sociétés leaders dans le domaine.


1) Argo Medical technologies, la société qui veut supprimer les « chaises roulantes »

rewalk fauteuil

La paraplégie est un handicap physique qui touche le plus souvent les personnes victimes d’une lésion de leur moelle épinière suite à un accident violent (blessure sérieuse au niveau de la colonne vertébrale).

A cause de cette lésion, les personnes paraplégiques perdent la faculté de marcher puisque la communication entre le cerveau et le bas du corps est rompue. Condamnés à se déplacer en chaise roulante, ces personnes deviennent dépendantes des autres et ont souvent du mal à se réintégrer à la société.

Amit Goffer est un ingénieur diplômé de Technion, le prestigieux institut de technologie israélien. En 1997, il se retrouve lui aussi paralysé (quadriplégie partielle), suite à un accident de voiture. Doué d’une volonté hors-pair, il travaille pendant 9 ans pour trouver une solution qui permettrait aux paraplégiques comme lui de remarcher à nouveau.

En 2014, il présente son Rewalk 6.0, l’exosquelette robotisé le plus abouti technologiquement à ce jour.

capture-youtube-Rewalk

Voici expliqué en vidéo courte le principe de fonctionnement de cet exosquelette:

La société Argo Medical technologies qui le commercialise, est aujourd’hui leader dans le monde des exosquelettes pour paraplégiques. Il y’ a un an, la Food and Drug Administration (F.D.A.) a donné son aval pour sa commercialisation aux États-Unis.

Rewalk est aujourd’hui utilisé par plus de 1000 personnes. Son prix reste encore assez élevé puisqu’il est vendu à 69 000 dollars. On peut cependant raisonnablement espérer une baisse conséquente d’ici quelques années, grâce à la concurrence de plus en plus forte dans ce domaine et à la baisse des coûts en robotique.

Rewalk pourra alors remplacer et éliminer définitivement les fauteuils roulants, permettant ainsi à des millions de paraplégiques dans le monde de remarcher et de redevenir totalement autonome.

exosketelon-750x308

La version 6.0 de cet exosquelette ne permet pas encore de monter des escaliers et nécessite encore des béquilles pour assurer une certaine stabilité aux patients. Le Dr Goffer affirme cependant que les prochaines versions du Rewalk n’en auront plus besoin et intégreront encore plus de fonctions d’optimisation pour le déplacement et le confort de ses utilisateurs.

Voici une vidéo de présentation de ce produit qui permet aux paraplégiques de remarcher:

2) B-temia, la société qui veut supprimer les « béquilles »

keeogo

Les paraplégiques ne sont pas les seuls à souffrir d’une mobilité réduite. Des millions d’autres personnes n’arrivent pas à se déplacer convenablement en raison de différents problèmes de santé (arthrose, sciatique, sclérose en plaque, Parkinson, etc.).

La société québequoise B-temia , spécialisée dans les systèmes d’augmentation d’humains, a mis au point Keeogo (abbréviation de Keep On Going: continuer à marcher).

Contrairement au Rewalk qui est un robot-marcheur, cet exosquelette est plus un dispositif d’assistance à la démarche qui aide les personnes à mobilité réduite à remarcher normalement sans souffrir de douleur. Sa puissance motorisée et ajustable s’ajoute à la force musculaire pour gérer plus efficacement les mouvements du corps.

« La pression étant moindre sur les muscles, la personne utilisant ce système se sent plus légère et peut ainsi pratiquer plus d’activités physiques pendant une période plus longue et cela, sans jamais ressentir aucune gêne particulière. »

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Les personnes âgés n’auront désormais plus à craindre de monter les escaliers avec le Keeogo.

L’appareil pèse moins de cinq kilogrammes et il est alimenté par une batterie possédant une autonomie de 24 heures.

Son coût est pour l’instant de 19 900 dollars canadiens et il pourrait bientôt faire partie d’un programme de remboursement au niveau des instances publiques et des compagnies d’assurances.

3) Cyberdyne, la société qui vous rend Cyborg

hal01

Les japonais ont eux aussi développé une expertise dans le domaine de la bio-mécatronique. Leurs exosquelettes sont d’ailleurs apparus bien avant ceux de leurs concurrents américains. L’un des plus connus est certainement HAL de la société Cyberdyne, un exosquelette qui a fait sensation auprès du grand public lors de sa présentation, il y’ a 5 ans.

HAL
Grâce à HAL, une personne normale peut acquérir une force surhumaine et soulever jusqu’à 40 kg sans le moindre effort !

Depuis, plusieurs modèles plus évolués ont vu le jour et d’autres produits encore plus ciblés ont été commercialisés : exosquelette pour lombaires, genoux, bras, jambes, etc.

Les usages de ces exosquelettes peuvent être d’ordre médical (assistance à la marche, rééducation, etc.) ou industriel (ouvriers de chantiers, travailleurs dans les entrepôts, etc.).

hal lombaires 2

Ils peuvent aussi convenir pour le simple confort des usagers: personnes âgés ayant des difficultés à se mouvoir, amateurs de la marche ou trekking de longue durée, etc.

Le HAL cor care support permet de protéger les lombaires lors du soulèvement de charges lourdes, comme ici avec une bouteille d'eau de 5 litres.
Le HAL « care support » permet de protéger les lombaires lors du soulèvement de charges lourdes, comme ici avec une bouteille d’eau de 10 litres.

Au Japon, le produit connaît un très grand succès. Cyberdyne propose à ses clients un service de location qui convient très bien aux centres de retraite qui s’occupent des séniors, aux hôpitaux pour la rééducation des patients ou encore aux policiers patrouilleurs.

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HAL est aussi utilisé par les policiers durant leurs longues patrouilles en ville comme on peut le voir dans cette vidéo.

Devant le succès grandissant de Cyberdyne, la concurrence n’a pas tardé à réagir puisque Honda a aussi sorti ses modèles d’exosquelette pour l’assistance à la marche : Le Honda walking assistant device en est un bon exemple:

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Marcher sans jamais se fatiguer

Les entreprises technologiques qui opèrent dans le secteur de la bionique pour l’assistance à la personne sont de plus en plus nombreuses sur le marché.

« Le vieillissement de la population dans les pays développés, les problèmes physiques de la santé causés par une vie moderne de plus en plus sédentaire sont les raisons principales de cet engouement pour les exosquelettes. »

A l’avenir, ce type de dispositif robotique est donc appelé à connaître un grand développement. Cela aura un impact positif sur le prix d’achat qui diminuera et le rendra accessible pour un plus grand nombre de personnes dans le monde.

D’un point de vue technique, les exosquelettes deviendront de plus en plus légers à porter et seront moins apparents que les modèles d’aujourd’hui. Ils pourront même être intégrés à nos habits. L’Université Harvard a d’ailleurs inventé un textile intelligent muni de capteurs et qui est basé sur la même technologie que celle des exosquelettes. Ce « Soft Exosuit » est aussi facile à enfiler qu’un pantalon comme on peut le voir sur ces photos:

soft exosuitrobot-suitstructuretextiles


Les exosquelettes bioniques offrent de formidables possibilités de réparation et d’augmentation des humains. A l’avenir, ces dispositifs robotisés munis de capteurs intelligents supprimeront à jamais les problèmes liés à la mobilité réduite. Mieux, les humains augmentés de demain pourront marcher et pratiquer toutes sortes d’activités physiques, sans jamais se fatiguer…

                                                                                                                              Lire la suite du dossier : 7/10

Omar Amrani.

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En attendant que ces exosquelettes arrivent chez nous au Maroc avec un prix d’acquisition adapté à notre pouvoir d’achat, il existe plusieurs associations qui viennent en aide aux personnes souffrant d’handicap moteur:

Il existe aussi plusieurs Centres régionaux pour les personnes handicapées qui ont ouvert un peu partout au Maroc grâce à la Fondation Mohammed V pour la solidarité.

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Innovation technologique et performances sectorielles, études de cas et retour d’expériences du SoftCentre https://lnt.ma/reportage-innovation-technologique-et-performances-sectorielles-etudes-de-cas-et-retour-dexperiences-du-softcentre/ https://lnt.ma/reportage-innovation-technologique-et-performances-sectorielles-etudes-de-cas-et-retour-dexperiences-du-softcentre/#respond Sun, 04 Oct 2020 21:30:11 +0000 http://lnt.ma/?p=84641 Le Jeudi 29 Septembre 2016, eu lieu, à l’INPT (Institut National des Postes et Télécommunications de Rabat,  la 21ème édition du cycle de conférences « Echanger pour mieux comprendre » de la Fondation Attijariwafa bank. Co-organisé avec le SOFT CENTRE sous le thème « Innovation technologique et performances sectorielles : études de cas et retour […]

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Le Jeudi 29 Septembre 2016, eu lieu, à l’INPT (Institut National des Postes et Télécommunications de Rabat,  la 21ème édition du cycle de conférences « Echanger pour mieux comprendre » de la Fondation Attijariwafa bank.

Co-organisé avec le SOFT CENTRE sous le thème « Innovation technologique et performances sectorielles : études de cas et retour d’expériences », cette rencontre a été une occasion très intéressante de rencontrer les différents acteurs marocains impliqués dans l’écosystème d’innovation mis en place par cette association d’utilité publique.

Pour avoir déjà interviewé son directeur, Jamal Benhamou, j’étais personnellement curieux de voir concrètement les différentes réalisations effectuées ainsi que quelques unes des « success stories à la marocaine » !


Retour sur l’expérience Softcentre…

Après quelques mots de bienvenue de la part du directeur de l’INPT, Mr Benameur et de Mme Saloua Benmehrez, Directeur Exécutif du groupe Attijariwafa bank et aussi responsable de la Fondation Attijariwafa Bank, le ton a très vite été donné par le pragmatisme de l’intervention de Jamal Benhamou.

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Mme Saloua Benmehrez, Fondation Attijari Wafabank
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Mr Benameur, INPT

Ce dernier, après avoir expliqué à l’audience la mission principale du Softcentre (qui est de construire un  « pont de l’innovation » entre le monde universitaire et celui de l’entreprise privée pour aboutir à des solutions logicielles commercialisables sur le marché de l’IT), est revenu sur les différents challenges auxquelles il a du être confronté au début de l’aventure de l’association.

1 - Jamal Benhamou, SOFTCENTRE
Jamal Benhamou, Softcentre

Il s’agissait notamment de trouver la bonne formule pour faire coopérer deux entités qui, auparavant ne se parlaient pas : l’entreprise, qui a des obligations de résultats (rentabilité et profit) et l’université qui est plutôt orientée recherche fondamentale !

Le défi était donc double : trouver un objectif commun à ces deux structures pour qu’elles puissent collaborer de manière durable et efficace et avoir un impact réel sur le marché avec le développement et la commercialisation de produits innovants 100% marocains.

softcenter

L’une des clefs, selon Jamal Benhamou, pour faire aboutir cet écosystème, a été de se baser sur les 3 postulats suivants :

  • Une innovation n’a de sens que si elle répond à un besoin métier tangible exprimé par les donneurs d’ordres publics et privés nationaux.
  • Une innovation n’a de sens que si elle repose sur un véritable know how local
  • L’innovation doit être constamment remise en question car les problématiques changent et évoluent rapidement avec le développement exponentiel des nouvelles technologies.

Ce n’est en effet qu’en exprimant de manière claire un besoin pour les utilisateurs finaux que toute la dynamique de travail collaboratif entre tous ces acteurs peut être véritablement enclenché.

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Force est de constater qu’en 2016, cette démarche a été plutôt fructueuse : depuis la création du Softcentre, ce ne sont pas moins de 66 projets qui ont vu le jour impliquant 40 entreprises marocaines et 250 ressources universitaires.

projets softcentre

Pourtant, ces succès n’ont pas été aussi simple à produire. Jamal Benhamou a eu raison d’insister sur le fait que, suite à un repositionnement par rapport au secteur choisi, il y’ a de cela une dizaine d’année, beaucoup de personnes ont douté de la pertinence du choix du mobile comme levier de croissance,

« C’est ridicule, ça ne marchera jamais » disait-on, ou encore « C’est dangereux ! tu risques de te casser la gueule !»

Le marché du mobile ayant par la suite explosé, ces mêmes personnes ont ensuite dit, devant le succès des nombreux projets encadrés par le Sofcentre : « C’est évident ! ».

Je suis totalement d’accord avec Jamal lorsqu’il dit que « l’innovation au Maroc, a vraiment besoin de s’affranchir des scénarios pessimistes qui découragent et empêche la prise de risque ! ».

Ne pas avoir peur de l’échec mais plutôt capitaliser dessus est le « mindset » qu’il faut mettre en avant si l’on veut vraiment voir l’innovation se développer efficacement dans notre pays.

pessimiste

Tous les acteurs présents à cette rencontre ont adopté cette culture américaine du « Try, Fail…Try Again, Succeed ». Leur retour d’expérience était donc plus que pertinent pour prouver la valeur de cette démarche !

Mohcine Lakhdissi : « la data est le nouvel engrais des agriculteurs ! »

L’un des premiers à être venu témoigner de son expérience est Mouhsine Lakhdissi, directeur d’AGRIDATA Consulting et grand contributeur bénévole de l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation au Maroc (il est aussi Président de l’association des anciens de l’ENSIAS, coah mentor à Mowgli Monitoring et Start Up Maroc, …).

mohcine lakhdissi
Mouhsine Lakhdissi

Ce fils d’agriculteur a su très rapidement mettre en pratique ses connaissances en logiciel informatique  (Mouhsine est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’état, en génie logiciel, et d’un Doctorat d’État de l’ENSIAS, ainsi que d’un Master en Génie logiciel de l’Université d’Ottawa au Canada) en travaillant d’abord pour diverses institutions (Cap INFO, ODEP, Axa Assurances Maroc, Omnidata) en qualité de Chief IT Architect puis de chef de projet, avant de s’engager vers la voie entrepreneuriale qui l’a mené à la création de sa startup.

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Selon Mouhsine, « la data est le nouvel engrais des agriculteurs ! »Connaitre l’historique des cultures, les statistiques sur les bonnes pratiques de production, les prévisions météo, les process de récolte,) peut en effet aider ces derniers à mieux gérer leurs exploitations et à améliorer considérablement leur productivité et rentabilité !

Mouhsine a su expliqué à l’audience le rôle important que peut jouer au Maroc une agriculture innovante et moderne (décomplexé du rôle archaïque que l’on a toujours voulu lui imposer) en mettant en avant les différentes technologies qu’il a développé pour les agriculteurs !

Le LG All In One, par exemple, est un progiciel qui se veut être la première solution complète de gestion agricole au Maroc.

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C’est un outil innovant et performant, capable de fournir de précieuses informations à l’agriculteur (intrants nécessaires à la croissance des plantes, moments d’application des engrais, risques de ravageurs, etc.) pour l’aider à améliorer la productivité de ses parcelles tout en optimisant son process de production !

Pour étayer ses propos, Mouhsine a pu faire partager à l’audience (via un message whatsapp diffusé dans toute la salle !) le témoignage de Mme Khadija El Kalii, l’ancienne responsable financière du groupe DELASSUS, un de ses prestigieux clients qui a acheté son produit et qui a confirmé que ce dernier avait effectivement connu une hausse significative de sa productivité suite à l’utilisation de sa solution.

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A noter que LGA a reçu le prix du Futur Agro Challenge. Ce qui le classe parmi les 5 meilleurs produits de gestion agricole du monde.

LGA est aujourd’hui déployée sur plus de 60 000 ha de terrain agricole au Maroc et se prépare a être commercialisé bientôt en Afrique !

Omar Bencherki : la voiture connectée 100% marocaine

Plus besoin de vous présenter Omar Bencherki. Ce jeune entrepreneur à la tête de NavCities et de Magnav, est l’un des acteurs majeurs du développement de l’écosystème « voiture connectée 100% marocaine ».

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Omar a eu le culot de venir défier les 2 deux grands géants Google et Apple sur un terrain qu’ils dominent pourtant largement (le marché des systèmes connectés pour voiture) en proposant un système totalement ouvert pour permettre l’implémentation d’applications marocaines et africaines adaptées à l’industrie automobile.

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De nombreux concessionnaires lui ont fait confiance et le système Magnav est aujourd’hui déjà déployé dans toutes les voitures de la marque Hyundai ainsi que dans de nombreux autres modèles distribués au Maroc (Chevrolet, Opel, etc.)

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Pour en savoir plus sur ce projet, vous pouvez lire mon article spécial voiture connectée 100% marocaine.

Zouhair Lakhdissi, Dial Technologies, pionnier du mobile

Zouhair Lakhdissi, l’un des derniers acteurs venus témoigner de sa collaboration avec le Softcentre n’est autre que le frère jumeau de Mouhsine Lakhdissi et qui est aussi  patron d’une startup dynamique, Dial Technologies !

4 - Zouheir Lakhdissi, DIAL TECHNOLOGIES
Zouhair Lakhdissi

Durant son intervention, Zouhair est revenu sur l’offre de service sur mobile qu’il a développé pour Wafa Assurance. Une solution qui était en fait à l’époque, la première application mobile 100% marocaine développée pour un grand groupe.

Elle a permis de changer et de reconsidérer de manière plus positive la relation entre les assurés et leur assureur en les rapprochant via une interface simple, pratique et éducative.

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Avec My Wafa Assurance Maroc, l’utilisateur dispose désormais d’informations pertinentes telles que la géolocalisation en cas d’accident ou de panne, l’annuaire d’urgence, l’accès à l’actualité du monde des assurances, etc.

Zouhair a démarré sa startup dans les années 2000 et a acquis, depuis, énormément d’expérience.

Deux conseils précieux, prodigués par ce pionnier du mobile au Maroc aux jeunes étudiants de l’INPT et autres entrepreneurs présents dans la salle, ont retenu mon attention :

1) Le produit dans sa conception et son utilité doit toujours être pensé et orienté vers l’utilisateur final.

2) Pour faire face aux soucis de trésorerie et se développer rapidement, une jeune startup devrait privilégier le financement de ses innovations directement par ses clients !

En développant cette stratégie, la startup peut générer du revenu immédiatement tout en testant son produit sur le marché quitte à le faire évoluer par la suite pour l’adapter encore plus au besoin de ses clients.

Séances Questions/réponses avec la salle 

Lors de la séance des questions réponses, j’ai pu poser une question à Mouhsine Lakhdissi concernant sa solution LGA :

« Quel stratégie avez-vous adopté pour pouvoir commercialiser votre solution technologique auprès des agriculteurs marocains qui ne sont pas forcément tous habitués à manipuler des produits high-tech  ? »

Sa réponse a été assez édifiante :

« Étant moi-même fils d’agriculteur, j’ai été particulièrement interessé par toucher le plus grand nombre d’agriculteurs marocains, quel que soit la taille de leur exploitation.

Il faut savoir que de plus en plus d’agriculteurs marocains sont aujourd’hui au courant des bienfaits de la Data pour améliorer la productivité de leurs exploitations. Certains sont fils d’agriculteurs et donc plutôt à l’aise avec la technologies tandis que d’autres sont des ingénieurs agronomes qui ont loué des terres pour mettre en pratique leurs connaissances théoriques.

Il existe même des groupes Facebook qui a été crée par des agriculteurs connectés pourr s’entraider dans la gestion de leur exploitations agricoles.

Beaucoup d’agriculteurs marocains sont donc aujourd’hui parfaitement capables d’utiliser notre solution et sont même de parfaits ambassadeurs de notre produit car ils vantent ses mérites de manière naturelle et authentique !

Pour répondre à votre question par rapport à certains agriculteurs qui ne sauront pas à l’aise avec la version classique de notre produit (pour cause d’analphabétisme par exemple), je suis fier d’annoncer que je travaille actuellement pour déployer une solution adaptée car le produit sera bientôt disponible en version vocale et en Darija grâce à l’utilisation de la technologie développé par mon frère Zouhair au sein de sa startup Dial Technologies ! »


Pour conclure sur cette belle rencontre organisée par le Softcentre et la Fondation Attijariwafabank, je dirais, qu’une fois de plus, il m’a été donné de constater clairement que  « l’innovation est indissociable de la passion ! »

En effet, tous les acteurs qui ont contribué au succès de l’écosystème mis en place par le Softcentre avaient pour point commun d’être des passionnés de l’entrepreneuriat et de l’innovation !

Mouhsine Lakhdissi voulait redonner ses lettres de noblesse à l’agriculture, Omar Bencherki a voulu relever un gros challenge (défier Google et Apple sur leur propre terrain), Zouheir Lakhdissi a voulu prouver que le mobile était l’avenir et Jamal Benhamou montrer à tous qu’il suffit de quelques hommes motivés pour faire émerger des solutions innovantes capables d’inspirer de nombreux autres…

Il est aussi très important de retenir de cette rencontre qu’une innovation ne peut émerger sans une réelle connaissance du métier pour lequel on veut la développer.

En effet, les étudiants PFE des universités, qui ont collaboré avec les entreprises, via le Softcentre, pour produire du logiciel aussi innovant avaient développé au préalable une vraie connaissance du secteur et avaient bien compris les besoins de leurs futurs utilisateurs.

Enfin, je suis content de voir que de plus en plus de grands groupes soutiennent la démarche de l’entrepreneuriat et de l’innovation, à l’image ici de la Fondation Attijari Wafabank.

Cette dernière a d’ailleurs récemment mis en place  Dar Lmoukawil, un programme destiné à appuyer les jeunes entrepreneurs dans leur démarche de création et de développement de leur entreprise.

Souhaitons donc bonne chance à tous ceux qui veulent intégrer l’écosystème d’innovation marocain…

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Innovation] Partie 3 : Les écosystèmes d’innovation dans le monde : Singapour, l’innovation verticale (4/4) https://lnt.ma/dossier-special-innovation-partie-3-ecosystemes-dinnovation-monde-singapour-linnovation-verticale-44/ Sat, 03 Oct 2020 11:07:45 +0000 https://lnt.ma/?p=119080 L’analyse historique et culturelle de Singapour a permis de comprendre pourquoi les singapouriens sont aujourd’hui des citoyens très disciplinés et très instruits qui font primer l’intérêt collectif sur l’intérêt personnel pour maintenir une harmonie sociétale qui leur est très chère. Cet aspect très particulier de la culture singapourienne est essentiel pour comprendre pourquoi leur écosystème […]

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L’analyse historique et culturelle de Singapour a permis de comprendre pourquoi les singapouriens sont aujourd’hui des citoyens très disciplinés et très instruits qui font primer l’intérêt collectif sur l’intérêt personnel pour maintenir une harmonie sociétale qui leur est très chère.

Cet aspect très particulier de la culture singapourienne est essentiel pour comprendre pourquoi leur écosystème d’innovation, pourtant très vertical, est aussi performant à l’échelle mondiale.

Singapour, championne des classements internationaux !

Singapour se classe aujourd’hui parmi les économies les plus compétitives d’Asie (classée deuxième économie la plus compétitive par le Forum économique mondial pour la cinquième année consécutive), parmi les endroits au monde où il est le plus facile de faire des affaires (deuxième au classement Doing business) et enfin parmi les “terres d’innovation” en Asie (classée première selon l’indice mondiale de l’innovation).

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Résolu à préserver sa compétitivité et à assurer une croissance économique durable, Singapour a réussi, au cours des 10 dernières années, à transformer une économie initialement orientée vers l’industrie et la forte employabilité vers une économie fondée sur le savoir et l’innovation.

“La recherche et l’innovation sont essentielles à la compétitivité de nos industries. Ils servent de catalyseurs à la croissance et transforment notre économie. Le capital intellectuel est inéluctablement amené à jouer un rôle déterminant dans la prochaine phase de notre développement économique”, déclarait le Premier ministre lors d’une conférence de presse en septembre 2010.

Chercheurs superstars !

Nous l’avons vu précédemment, Singapour a mis en place, depuis le début, un système éducatif très sélectif qui donne aux professeurs et aux chercheurs un statut social très élevé.

Au delà de leurs salaires très confortables, c’est surtout l’image d’une excellence technique et morale qui est mise en avant (avec des campagnes d’affichages régulières) pour encourager plus de singapouriens à suivre leur modèle.

« Nous ne sommes pas les plus peuplés, nous ne sommes pas les plus puissants, nous ne sommes pas les plus étendus ; aussi devons-nous, pour survivre, réussir à être les plus instruits ».

Cette phrase, souvent citée par le président de Singapour, Ong Teng Cheong, montre bien à quelle point le pays accorde de l’importance à l’instruction, à l’éducation permanente et à la recherche de très haut niveau !

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Un exemple parmi d’autres sur la réussite internationale des chercheurs singapouriens : Le Dr Sui Xiaonan avec le professeur Zhou Weibiao, tous deux présentant leur pain spécial pour diabétique !

Grâce à cette stratégie d’attractivité, les Singapouriens peuvent se targuer aujourd’hui d’attirer les plus grands cerveaux du monde dans leurs universités et écoles prestigieuses.

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Un entrepreneur étranger bénéficiant des services de très haut niveau des chercheurs singapouriens…

On estime ainsi aujourd’hui à 10.000 le nombre de chercheurs à Singapour. A*Star, l’Agence gouvernementale pour la Recherche et Développement compte à elle seule 4500 chercheurs dont 40% sont originaires de 60 pays.

Le cabinet du premier ministre : siège de l’innovation singapourienne

Comme nous l’avons vu dans les articles précédents, le poste de premier ministre à Singapour est stratégique et très respecté. Le rôle qu’a joué Lee Yun, père du Singapour moderne,  y est certainement pour quelque chose.

Le « dictateur paternaliste » a effet réussi à inculquer ses valeurs à toute une population et le système de « démocratie autoritaire » qu’il a mis en place il y’a 50 ans pendant 30 ans, continue encore d’exister puisque c’est aujourd’hui son fils qui occupe ce poste depuis 10 ans !

Le cabinet du premier ministre dispose d’une force de frappe considérable dans le pays puisque c’est lui qui décide des plans stratégiques quinquennaux et a à sa disposition plus de 10 agences gouvernementales spécialisées et à haut pouvoir décisionnel que très peu de singapouriens remettent en question.

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La cabinet du premier ministre singapourien au grand complet. Ce sont ces hommes qui réussissent à placer Singapour parmi les pays les plus innovants au monde !

Via ces plans quinquennaux, le gouvernement injecte justement d’importants financements dans la recherche et l’innovation en développant des infrastructures de recherche très performantes et des programmes de formation de très haute qualité.

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En parallèle de cette impulsion stratégique du cabinet du premier ministre, l’effort d’investissement et de soutien à l’innovation à Singapour est aussi porté par le secteur privé, qui est de plus en plus attiré par Singapour et sa politique incitatrice.

Ce dernier élément est d’ailleurs capital pour comprendre la grande performance du pays au niveau de l’innovation.

L’innovation par l’attractivité

Une caractéristique importante du financement de la R&D à Singapour est la surreprésentation du privé et plus particulièrement des multinationales, ce qui explique l’intrication entre R&D et attractivité du territoire à Singapour.

La législation de Singapour a, depuis le début, était conçu pour dynamiser l’activité économique en favorisant l’installation d’entreprises étrangères.

L’île est un pôle d’attraction pour multinationales et investisseurs notamment grâce à son expertise dans le transfert technologique et son environnement favorable à entrepreneuriat et au lien entreprise-unité de recherche.

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Plusieurs organismes publics jouent un rôle très important dans l’assistance aux entreprises pour améliorer leur processus d’innovation : Les entreprises ont par exemple la possibilité de solliciter des experts locaux et étrangers issus des universités, des instituts de recherche et de l’industrie, afin d’être détachés auprès d’eux via la structure publique SPRING.

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Ce service centralisé de conseil aux entreprises est une mine de renseignements pour les entrepreneurs. Son offre de e-services est un point d’accès unique à toute une série d’informations détaillées sur les programmes gouvernementaux d’aide et les incitations financières en fonction du secteur industriel. Les entrepreneurs, les start-ups et les entreprises, qu’elles soient étrangères ou pas, peuvent facilement trouver les infos.

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Si l’on y ajoute les programmes de financement des acteurs publics et privés présentés précédemment qui sont de véritables piliers du support à l’innovation, à la recherche et à l’entrepreneuriat ainsi que le climat global de Singapour (politique fiscale avantageuse, sécurité et stabilité du pays, transfert technologique et propriété intellectuelle assurée via l’organisme CTIC), on comprend très facilement pourquoi autant d’entreprises étrangères choisissent d’y installer leurs centres d’innovation !

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Voici d’ailleurs une petite liste non exhaustive de sociétés ayant choisi d’ouvrir leur centre d’innovation à Singapour : OVH, Microsoft, Cisco, IBM, HP, Google, LinkedIn, Twitter, Apple, Dell, Ericsson, Oracle, Paypal, Axa, Naturex, Danone, etc.

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Singapour est donc un pays innovant grâce à une histoire, une culture et une stratégie gouvernementale qui remontent à des dizaines d’années !

Le premier ministre Lee Kuan Yew, père de la nation singapourienne, a su établir les bases d’un peuple discipliné, hautement éduqué et en total harmonie malgré la diversité ethnique qui le compose.

Cette stabilité politique, associée à un environnement des affaires très avantageux, (corruption pratiquement inexistante, protection judiciaire pour la propriété intellectuelle et système fiscal très avantageux) a permis d’attirer les plus grandes entreprises multinationales du monde qui y ont installé aussi leurs centres d’innovation.

L’implémentation de ces dernières est d’ailleurs fortement encouragée par le cabinet du premier ministre qui décide des grandes orientations stratégiques en matière de politique d’innovation : financement public et privé, organismes de conseils, centres de recherche, tout est mis à disposition des entrepreneurs, qu’ils soient étrangers ou locaux, pour que ces derniers puissent innover dans de bonnes conditions et mettre rapidement sur le marché global leurs produits et solutions !  


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il est coachformateur et consultant en innovation pour plusieurs structures publiques et privées au Maroc et en Afrique.

Il est aussi intervenant dans l’enseignement supérieur dans différentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

Vous pouvez suivre ses articles en vous abonnant à la page Facebook de son blog Chroniques du futur

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[Analyse] L’agriculture rurale intensive est morte ! Vive l’agriculture urbaine innovante ! (partie 4) https://lnt.ma/analyse-lagriculture-rurale-intensive-est-morte-vive-lagriculture-urbaine-innovante-partie-4/ https://lnt.ma/analyse-lagriculture-rurale-intensive-est-morte-vive-lagriculture-urbaine-innovante-partie-4/#respond Sat, 26 Sep 2020 18:21:30 +0000 http://lnt.ma/?p=84088 L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde. Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce ! Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa […]

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L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde.

Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce !

Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa qualité de vie et son environnement sain, est devenu, en fait, un véritable producteur de poison !

Heureusement, de nouvelles manières de produire des aliments plus sains en respectant l’environnement commencent à émerger et à s’imposer en remettant en cause l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.

L’agriculture urbaine, technologique et innovante, présente énormément d’avantages et semble être une solution très intéressante pour un changement de paradigme dans notre manière de considérer la production de denrées alimentaires à l’échelle de la planète.

Comment est née l’agriculture urbaine ? quels sont ses avantages et ses inconvénients par rapport à l’agriculture rurale ? Cette nouvelle forme d’agriculture peut-elle résoudre les grands défis alimentaires qui nous attendent à l’horizon 2050 ?

(Quatrième et dernière partie )


Qu’en est-il au Maroc et dans les pays en voie de développement ? L’agriculture urbaine peut-elle s’adapter à notre économie ? Comment faire pour la déployer dans notre pays?

Redonner à l’agriculture toutes ses lettres de noblesse…

Avant d’apporter des éléments de réponse à toutes ces questions, je voudrais partager avec vous un paragraphe d’un de mes anciens articles qui portait sur l’agriculture robotisée :

« Au Maroc, l’agriculture est le premier employeur du pays. Cette activité génère environ 14 % de notre produit intérieur brut. Elle a donc un impact considérable sur notre économie. Malheureusement, notre agriculture reste encore trop dépendante de « la pluie et du beau temps .

L’intégration de la robotique dans l’agriculture doit donc se faire dans un cadre global qui gère intelligemment nos ressources en eau et en énergie tout en tenant compte des deux modèles d’exploitations agricoles qui cohabitent dans notre pays:

1) Des fermes ultra modernes de grandes tailles

2) Des fermes de subsistance de petite surface (moins de 5 ha), très peu productives et sous-équipées mais qui font vivre une grande partie de la population rurale. »

Ce passage nous rappelle que nous vivons dans un pays encore fortement ruralisé (40% de la population) et qu’il faudra donc tenir compte de cette réalité socio-économique si l’on veut développer l’agriculture urbaine.

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Le visage familier de ce paysan marocain nous rappelle que le Maroc était, il y’ a à peine quelques années, un pays à population majoritairement rurale.

Pour atteindre cet objectif, il faudra donc être capable de maintenir les populations rurales dans leur milieu en encourageant toutes les initiatives (associatives, étatiques, ONG, etc.) qui pourraient les aider à trouver des modèles durables et écologiques, adaptés à leur contexte :

  • transformation en ferme biologique;
  • permaculture;
  • rejoindre un réseau de distribution coopérative;
  • tourisme écologique;
  • valorisation de produits non encore exploités;
  • etc,

En pratiquant de tels modèles, les petits paysans et fermiers pourraient ainsi mieux tirer profit de leur terre et améliorer leur revenu.

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L’écotourisme est un bon moyen de générer un complément de revenu pour les familles paysanes…
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La permaculture est une pratique intéressante pour se convertir à l’agriculture écologique.

Il faudra aussi résoudre le problème environnemental de l’agriculture rurale chimique qui concerne aussi bien les grandes que les petites structures et qui a un impact négatif direct sur toutes les populations qu’elles soient rurales ou citadines !

Ainsi, si l’on arrivait à redonner à l’agriculture rurale toutes ses « lettres de noblesse » qu’elle a perdu au cours du 20ème siècle, le phénomène d’exode rural serait stoppé et l’on pourrait même assister à un « retour à la terre » de la part des citadins désirant retrouver les plaisirs de la vie en campagne.

Plus de vert, plus de bonheur !

Cela est d’autant plus important et urgent quand on sait que la population urbaine au Maroc tend à se développer de plus en plus rapidement du fait de l’attractivité des villes en terme de qualité de vie et d’opportunité de travail.

En effet, certaines villes comme Casablanca, ont connu une telle affluence qu’elles commencent à avoir les mêmes problèmes que d’autres grandes villes de pays développés (pollution, embouteillages, logements de plus en plus chers, etc.) diminuant ainsi la qualité de vie et la cohabitation sociale (crimes, vols, manifestations, etc.).

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Casablanca est la ville la plus peuplée du Maroc.

L’incorporation d’espaces verts de manière planifiée (plan urbanistique) et/ou opportuniste (exploiter toutes les zones où l’on peut planter), permettrait de reconnecter la ville avec la nature contribuant ainsi à développer un sentiment de bien-être (qui semble être inné chez l’humain) chez toutes les personnes qui seront en contact avec cette dernière !

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La Nature, source d’équilibre et de bonheur !

Planter des arbres, des fruits et des légumes en ville est aussi une manière d’améliorer la qualité de l’air et de réduire la pollution puisque les végétaux absorbent le CO2 et libèrent de l’oxygène !

En fait, de très nombreuses études ont déjà démontré que pour n’importe quel citadin dans le monde, côtoyer tous les jours un environnement vert et naturel a de très nombreuses vertus sur le court, moyen et long terme !

L’agriculture urbaine oui ! mais est-ce adapté aux réalités économiques du Maroc ?

Nous avons vu dans les 3 premiers articles de ce « mini-dossier analyse », que l’agriculture urbaine pouvait revêtir plusieurs formes.  Chacune d’entre elles présentent plusieurs avantages et inconvénients :

L’agriculture potagère de petite surface

C’est la forme la plus économique car elle ne nécessite que très peu d’investissement. Il suffit d’avoir à sa disposition une terrasse de jardin, un balcon ou un toit (privée ou commune) et d’y planter des graines de fruits et légumes à cultiver.

L’exercice de pratiquer l’agriculture peut sembler une tâche compliquée pour les néophytes mais en vérité prendre soin d’un potager est très simple et peut rapidement devenir addictif pour peu que l’on s’y essaye !

D’autant plus que beaucoup de sites web, de blogs, d’applications et de formations pratiques sont aujourd’hui disponibles pour apprendre à cultiver facilement et efficacement !

A titre d’exemple, le blog de Mr Amar Boujemaa, un ingénieur agronome vivant à Casablanca, est un site très instructif et agréable à lire !

Des solutions originales comme le partage, la location ou le prêt d’espaces potagers existent aussi pour les personnes qui ne disposent pas d’espaces pour potager chez eux.

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Exemple de potager collaboratif…

Pou ceux qui ne sont pas forcément toujours disponibles pour s’adonner à cette activité, un système de rotation communautaire (entre les membres d’une même famille ou d’une même communauté d’habitants d’immeubles) existe.

En plus de gérer les potagers en fonction du nombre de personnes disponibles, ce système permet aussi de renforcer les liens sociaux qui ont tendance à se perdre dans les villes !

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Cultiver la terre est une activité qui réunit toutes les générations…

La création de petites surfaces d’agriculture biologique solidaire dans les quartiers et douars est aussi une très bonne manière de développer l’agriculture urbaine dans les villes.

En effet, celle-ci peut contribuer à améliorer les conditions de vie de groupes vulnérables (pauvres urbains, femmes, jeunes au chômage, etc.), en facilitant leur accès à une nourriture saine et en améliorant et pérennisant leur revenus !

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Exemple de toit casablancais qui s’initie à l’agriculture urbaine…

Des associations comme l’ARADD (Association de Recherche-Action pour le Développement Durable du Grand Casablanca) et Terre et Humanisme-Maroc, en partenariat avec le Ministère Fédéral de l’Education et de la Recherche allemand ont déjà mené des expériences très concluantes sur l’agriculture urbaine à Casablanca avec un plan d’action et 4 projets pilotes. Les conclusions de l’étude du projets sont consultables sur ce lien.

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Avantages :

  • Produit des aliments sains
  • Renforce les liens sociaux
  • Développe un sentiment de bien-être
  • peut aider les populations en situation de précarité

Inconvénients :

  • Nécessite une certaine organisation à mettre en place
  • Ne produit pas suffisamment de denrées alimentaire pour nourrir toute une ville

 

L’agriculture en appartement !

De nombreux systèmes automatisés et de produits hig-tech permettent de cultiver certains fruits et légumes  à l’intérieur même de son logement sans avoir forcément besoin d’expérience en matière de jardinage ou d’agriculture.

Le AeroGarden, est un exemple d’appareil connecté qui permet de cultiver certains fruits et légumes (ici des tomates-cerises) à l’intérieur de son appartement de manière simple et rapide.

Encore plus facile à gérer qu’un potager en plein air, ces systèmes présentent aussi l’avantage de ne pas demander beaucoup de temps pour l’entretien des plantes et ne nécessite pas de manipuler obligatoirement des terreaux puisqu’ils sont, pour la plupart, en aéroponie ou en hydroponie !

Voici une vidéo explicative du fonctionnement de l’un d’entre eux, le AeroGarden:

La demande de la part des consommateurs est réelle et de plus en plus de projets sur kickstarter se développent dans ce sens.

L’ingénieux système Grove, basé sur un circuit fermé utilisant les déjections de poissons comme engrais pour faire pousser les légumes, est un autre exemple qui illustre bien cette tendance :

Des tutoriaux pour fabriquer son propre système hydroponique sont même disponibles un peu partout sur internet. Ces systèmes deviennent de plus en plus populaire car ils restent abordables financièrement et permettent de manger sainement directement chez soi !


Avantages :

  • Produit des aliments sains directement dans son appartement
  • Facile et pratique à utiliser
  • économique

Inconvénients :

  • Ne permet pas de produire n’importe quel fruit et légume
  • Ne produit pas suffisamment de denrées alimentaire pour nourrir toute une famille

 

Les fermes verticales

Les solutions présentées précédemment sont plutôt faciles à implémenter. Ellles ne permettent malheureusement pas de régler la problématique de l’autosuffisance alimentaire.

Les fermes verticales peuvent alors présenter une alternative sérieuse. Il existe, comme nous l’avons vu dans les articles précédents, deux modèles selon qu celles-ci utilisent de la lumière naturelle (soleil) ou artificielle (LED).

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Ferme verticale utilisant la lumière naturelle.
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Ferme verticale utilisant la lumière artificielle.

Au Maroc, nous bénéficions de températures chaudes et d’ensoleillement naturel en très grande quantité pendant une bonne partie de l’année.

Ce sont donc plutôt les fermes verticales ouvertes qui devraient être privilégiées au détriment de celles en serre éclairées en LED.

Les coûts énergétiques élevés liés à l’éclairage et au chauffage devraient donc pouvoir être économisés, ce qui est un atout considérable quand on sait que l’énergie est l’un des facteurs qui augmentent le plus le coût de production de ces systèmes.

Mais avant de les voir apparaître dans le paysage citadin marocain, les fermes verticales doivent relever un défi important, celui du financement.

En effet, les fermes verticales nécessitent, nous l’avons vu, de très lourds investissements. De plus, il n’existe malheureusement pas encore suffisamment de données au Maroc pour calculer la rentabilité potentielle pour les investisseurs.

Plusieurs paramètres doivent être étudiés comme :

  • le prix d’acquisition du foncier, les coûts de production (selon qu’ils incluent ou non la production d’énergie à partir de sources renouvelables);
  • les économies faites sur le transport (par rapport aux filières agro-alimentaires existantes qui se basent sur une importation de régions éloignées);
  • les coûts d’opportunité liés à la possibilité de cultiver des variétés de fruits et légumes (les circuits courts des fermes urbaines permettent de remettre en culture des variétés fragiles qui ne supportaient pas le transport long).
  • etc.

Selon Wikipedia, il existe aussi des projets de fermes verticales à bas coûts qui commencent à apparaitre dans les pays en voie de développement comme le Burkina Faso, où un projet de tour maraîchère de 400 m2 basé sur le système Courtirey va être réalisé dans la ville de Toussiana.


Avantages :

  • Produit en grande quantité des aliments sains
  • Pas besoin de grandes surfaces grâce à une productivité exceptionnelle
  • Très faible empreinte écologique
  • Améliore l’environnement citadin de manière globale
  • Crée de nouveaux emplois
  • Etc. (les avantages sont très nombreux)

Inconvénients :

  • Nécessite de lourds investissements
  • Besoin d’une main d’œuvre hautement qualifiée
  • Travail de sensibilisation nécessaire au préalable et à tous les niveaux

 

Quel que soit le modèle retenu pour le Maroc, il faudra de toute façon penser le projet d’agriculture urbaine dans sa globalité.

Comment faire pour déployer efficacement l’agriculture urbaine au Maroc ?

Les pays pionniers (Etats-Unis, Japon, Singapour, Canada, etc.) dans le domaine de l’agriculture urbaine ont tous un point commun: leurs gouvernements et leur société civile ont tous les deux contribué activement à la faire connaitre et à la mettre en place !

Pour que l’agriculture urbaine arrive chez nous aussi, notre gouvernement doit se saisir de ce nouveau concept, le comprendre dans sa globalité et l’encourager à tous les niveaux pour tirer profit de ses nombreux avantages !

Il pourrait par exemple commencer par considérer l’agriculture urbaine comme faisant partie intégrante de sa Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) !

Consultation Nationale sur la Stratégie Nationale de Développement Durable (2012 – 2016)

Il pourrait aussi soutenir toutes les initiatives, qu’elles soient citoyennes ou privées, qui contribuerait à l’implémenter chez nous.

Ce n’est donc qu’en ayant une stratégie nationale volontariste que l’on pourra donner une véritable impulsion à cette nouvelle forme d’agriculture !

Les ingénieurs agronomes, les architectes et les associations pour la préservation de l’environnement seraient intéressés à la pratiquer s’ils étaient sensibilisés aux bienfaits de celle-ci.

Les investisseurs, eux, auront besoin d’incitations financières (ex : avantages fiscaux) et d’avantages substantiels (ex : octroiement de terrains à prix préférentiels) pour se risquer à pénétrer ce marché encore très nouveau et incertain (la productivité est certes au rendez-vous mais la rentabilité reste encore à prouver selon le mode de financement).

Il faudra donc effectuer, à tous les niveaux, un très gros travail de sensibilisation et de formation pour que ce concept soit compris et assimilé par toutes les composantes de la société !


L’agriculture biologique, saine et durable, qu’elle soit pratiquée de manière traditionnelle ou en utilisant les dernières technologies, possède de très nombreux avantages aussi bien pour la ville que pour le monde rural.

L’agriculture urbaine permet d’introduire cette forme d’agriculture dans les villes. Cette nouvelle façon de produire les aliments localement a le potentiel de radicalement transformer notre manière de vivre et de consommer.

Les villes pourraient devenir plus belles (plus de verdure), l’air serait plus sain à respirer (moins de CO² et plus de O²), la qualité des aliments serait assurée (sans pesticides ni OGM) et de nombreuses personnes dans la précarité pourraient en bénéficier !

Les autorités marocaines des différents ministères et départements concernés devront travailler ensemble pour repenser totalement notre modèle agricole actuel  afin de le transformer intelligemment en un système qui soit productif, écologique et durable !

Ils devront, pour cela, utiliser toutes les synergies qui existent entre ville et campagne, entre architecture et agriculture, entre acteurs économiques privés et publiques, entre citoyens et élus, etc.) pour fédérer l’ensemble de la population et contribuer activement à sa mise en  place !

Construire un système qui soit beau, efficient en ressources énergétiques et utile pour ses habitants demandera en effet que chacun prenne ses responsabilités et fasse véritablement sa promotion pour espérer le voir, demain, se réaliser dans notre société…

Omar Amrani.

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L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde.

Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce !

Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa qualité de vie et son environnement sain, est devenu, en fait, un véritable producteur de poison !

Heureusement, de nouvelles manières de produire des aliments plus sains en respectant l’environnement commencent à émerger et à s’imposer en remettant en cause l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.

L’agriculture urbaine, technologique et innovante, présente énormément d’avantages et semble être une solution très intéressante pour un changement de paradigme dans notre manière de considérer la production de denrées alimentaires à l’échelle de la planète.

Comment est née l’agriculture urbaine ? quels sont ses avantages et ses inconvénients par rapport à l’agriculture rurale ? Cette nouvelle forme d’agriculture peut-elle résoudre les grands défis alimentaires qui nous attendent à l’horizon 2050 ?

(Troisième partie )


Le Japon, les États-Unis et Singapour sont aujourd’hui les pays les plus avancées dans le domaine de l’agriculture verticale. Dans cet article, nous découvrirons 3 fermes (chacune représentant un des ces 3 pays) qui impressionnent par leur architecture ultra-moderne et futuriste et surtout par leur productivité exceptionnelle…

SkyGreens (Singapour) : La pionnière !

Singapour est l’un des pays les plus développés et les plus prospères du monde, en termes d’économie, d’éducation, de santé, de sécurité et d’urbanisme.  C’est aussi le pays qui possède la 2ème plus forte densité de population au monde (5,5 millions d’habitants vivent sur 700 kilomètres carrés).

Ne disposant pas de place pour pratiquer l’agriculture en plein champ, Singapour est donc obligé d’importer 90% de ses denrées alimentaires des pays voisins (Chine, Malaisie, Indonésie, etc.).

Cette situation a donc un impact négatif sur l’économie mais surtout sur la santé des habitants car les produits alimentaires importés sont majoritairement pollués et bourrés de pesticides.

Mr Jack Ng, un entrepreneur singapourien, a donc eu la très bonne idée de construire Sky Greens, un bâtiment spécialement dédié à l’agriculture urbaine et qui produit des fruits et légumes biologiques « 100% Made in Singapour ».

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Jack Ng.

Sky Greens est la première ferme verticale commerciale au monde à avoir vu le jour. Son modèle a beaucoup inspiré les conceptions et réalisations de nombreuses autres fermes verticales à travers le monde comme en atteste les nombreuses visites publiques et privées qui s’enchainent à la ferme depuis sa première présentation de son concept au World Cities Summit de 2012.

Le stand Sky Greens au World Cities Summit

Comment ça marche ?

Techniquement, le bâtiment se compose de structures modulables en aluminium basées sur un système breveté le « A Frame Tower ».

Le A Frame tower est un module rotatif en aluminium de 9 mètres de haut, en forme de A, occupant une surface au sol de 6 mètres carrés.

Agriculture verticale_FP_sky green
Schéma explicatif du système A frame de Skygreens

Chaque module peut comporter jusqu’à 38 étagères superposées, étudiées pour porter chacune plusieurs jardinières de légumes feuillus.

Un système hydraulique rotatif fait s’élever ces étagères vers la lumière à raison de 2cm par minute pour une exposition maximale au soleil ; elles redescendent ensuite pour que les plantes soient arrosées d’une eau enrichie en nutriments.

Agriculture verticale3_FP_Sky green

Grâce à ce système innovant économe en énergie, les légumes sont tous de même qualité nutritionnelle et organoleptique !

La cueillette se fait avec un minimum d’efforts puisque, grâce au système de poulies, les légumes dans leurs bacs sont à hauteur d’homme.

Récoltés le matin, ces légumes se retrouvent ensuite l’après-midi même sur les étalages des magasins Fairprice Finest, garantissant ainsi à ses clients une fraicheur irréprochable !

Pour 50$/personne, la ferme organise aussi des visites pour les particuliers et les consommateurs curieux ou soucieux de connaitre la manière dont sont cultivés les légumes qu’ils mangent !

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Aujourd’hui, la ferme produit plus d’une tonne de légumes par jour. Cette quantité peut rapidement augmenter grâce au caractère modulable du système A-Frame Tower qui fait pousser les plantes 10 à 20 fois plus vite que dans un environnement naturel.

Sky Greens a aussi reçu de nombreux prix dans plusieurs évènements nationaux et internationaux.

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Son concept est très innovant et cela lui vaut régulièrement d’être à la une des médias nationaux et internationaux qui parlent de l’agriculture verticale ainsi que la visite de plusieurs agences gouvernementales, ministères et entreprises privées qui souhaitent reproduire la même idée dans leur pays.

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Jack Ng et le ministre de l’environnement et de l’agriculture danois, Mr Esben Lunde Larsen

Sky Greens fait partie d’un projet plus global pensé par Sky Urban. Cette holding a pour ambition de travailler avec les autorités gouvernementales pour transformer l’économie et l’urbanisme de Singapour en rendant le pays autosuffisant en denrées alimentaires et complètement vert au niveau de son impact carbone et de son paysage !

https://www.youtube.com/watch?v=YUqXT1mc30g

AeroFarms (Etats-Unis) : la plus grande !

Contrairement à Singapour qui dispose d’un climat tropical  (soleil et pluies sont au rendez-vous), les fermes verticales situées dans la ville de New York n’utilisent, elles, que la lumière des LED pour faire grandir ses légumes !

L’Aerofarms, située dans le quartier du New Jersey, fait figure de pionnière et leader en matière d’agriculture « d’intérieur ».

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Son immense hangar construit sur une superficie de 6500 m2 permet de produire en aéroponie plus de 1 000 tonnes/an de salades et de choux, faisant de cette société la plus grande ferme verticale du monde !

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Ici aussi, l’impact énergétique est très faible comparativement à celle de l’agriculture en plein champ grâce notamment à un système très économe en eau (jusqu’à 95% d’utilisation en moins)

Voici un mini-reportage réalisé par une chaine américaine qui présente ce gigantesque projet :

Mirai Corp (Japon) : La plus productive !

Le Japon, pays de l’innovation par excellence, est aussi très bien positionné dans le domaine de l’agriculture urbaine.

La «ferme» de Mirai Corp est certainement l’une des plus productives au monde. Elle est capable de produire 10 000 salades biologiques par jour, soit 100 fois plus que dans les fermes en plein champ !

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De plus, cette productivité s’accompagne de réductions substantielles en consommation d’énergie :  de 40% en moins d’électricité, de 99% moins d’eau et 80% moins de déchets !


Les fermes verticales présentées dans cet article sont leaders dans leur domaine. Elles sont à la pointe de la technologie et des avancées scientifiques.

Cependant, elles ont toutes nécessité de très lourds investissements qui ne peuvent être réalisés par de simples petits fermiers ou agriculteurs. A titre d’exemple, le projet AeroFarms a nécessité plus de 39 millions de dollars.

Heureusement, de nombreux organismes de financement (publics et privés) croient en ce concept d’avenir. Ce nouveau modèle d’agriculture, qui permet de nourrir sainement et localement les populations sans avoir un impact négatif sur l’environnement, séduit de plus en plus les pays développés.

Ces derniers y voient une manière intéressante d’aller chercher de la croissance mais aussi et surtout d’acquérir une autonomie alimentaire qui les aidera à réduire leur budget global des importations.

Dans le quatrième et dernier article de mon analyse, nous essaierons de voir si ce modèle est applicable au Maroc et dans les pays en voie de développement en général…

                                                                                                                    → Suite et fin du dossier (partie 4)

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 5/10: Ecouter « à la carte » ! https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-ecouter-la-carte/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-ecouter-la-carte/#respond Sun, 13 Sep 2020 23:21:07 +0000 http://lnt.ma/?p=64073 Après le toucher et la vue, l’ouïe est un autre sens qui peut être réparé ou augmenté grâce à la technologie. Des personnes destinées à être sourdes peuvent désormais entendre comme tout le monde grâce à des implants bioniques de dernière génération. Certains chercheurs sont même allés jusqu’à imprimer en 3D une oreille vivante pour […]

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Après le toucher et la vue, l’ouïe est un autre sens qui peut être réparé ou augmenté grâce à la technologie. Des personnes destinées à être sourdes peuvent désormais entendre comme tout le monde grâce à des implants bioniques de dernière génération. Certains chercheurs sont même allés jusqu’à imprimer en 3D une oreille vivante pour la greffer chez les personnes qui n’en ont pas!

Pour les personnes normo-entendantes, de nouveaux écouteurs portables incroyables permettent d’améliorer radicalement l’expérience auditive naturelle.

 Tour d’horizons de ces 3 technologies bioniques surprenantes…

1) L’implant bionique contre la surdité

La surdité profonde (aucune perception sonore) est une pathologie très handicapante. Son origine peut être génétique ou causée par un traumatisme sonore. Des défauts dans les oreilles (cochlée ou nerf auditif endommagés) en sont généralement la cause.

Selon notre ministre de la Santé, El Hossein El Ouardi, il existe 130 milles déficiences auditives et 630 cas de surdité congénitale au Maroc.
Selon notre ministère de la Santé, il existe 130 000 déficiences auditives et 630 cas de surdité congénitale au Maroc.

La technologie bionique de l’implant cochléaire, inventée par l’australien Jim Patrick permet désormais aux personnes nées sourdes d’entendre pour la première fois. Pour cela, une intervention chirurgicale précoce (8 mois après la naissance) est nécessaire. Elle permet de placer une puce électronique et des électrodes dans leur système cérébral.

implant cochléaire

Grâce à ces composants électroniques, les sons sont convertis en signaux électriques puis transmis au cerveau. Un audiologiste doit ensuite aider à interpréter correctement les voix et les sons environnants pour permettre au cerveau de se développer efficacement autour de l’appareil.

L’efficacité des implants cochléaires est aujourd’hui reconnue mondialement et a été démontrée par plusieurs études indépendantes.

La société Cochelear crée par le professeur chercheur Jim Patrick est d’ailleurs leader dans le domaine.

On estime le coût global de l’implant cochléaire à environ 45 000 €. Ce coût comprend les bilans pré-opératoires, l’opération, l’implant lui même et la prise en charge post opératoire (réglages, rééducation). Dans la plupart des pays développés, cet implant est couvert par la sécurité sociale.

Grâce à cette technologie, les enfants nés sourds peuvent désormais entendre la voix de leur parents et les bruits environnants. Cette vidéo émouvante montre un bébé ayant subi cette intervention et qui entend sa mère lui parler pour la première fois.

Dans certains cas, les adultes sourds aussi, peuvent bénéficier de cette technologie. Ci-dessous, les émotions d’une femme de 50 ans qui entend pour la première fois :

2) La bio-impression, futur de la médecine ?

biobots 2

Nous avons vu depuis le début de ce dossier spécial homme bionique que l’impression 3D jouait un grand rôle dans la réparation des personnes handicapés grâce à la fabrication de membres robotiques avec des matières inorganiques (plastique, bois, silicone, etc.).

Ces deux dernières années ont vu naître un nouveau type d’impression 3D : les imprimante 3D utilisant des cellules vivantes comme matière première, ou bio-imprimantes!

Une des entreprises leaders qui innove le plus dans ce domaine est la société Biobots. Fondée par 2 jeunes lauréats de l’Université de Pennsylvanie, cette jeune startup américaine est déjà devenue leader dans le marché très nouveau des bio-imprimantes 3D à petit budget.

biobots founders
Danny Cabrera à gauche, spécialisé en biologie informatique, et Ricardo Solorzano à droite, bio-ingénieur: les deux fondateurs de BioBots

Leur imprimante Biobot est principalement destinée au marché de la recherche médicale. Elle est une véritable aubaine pour les travaux de recherche des nombreux scientifiques à travers le monde car elle présente plusieurs avantages non négligeables :

  • Un prix très abordable (5000 dollars) ;
  • Une installation qui ne nécessite que très peu d’espace pour son fonctionnement ;
  • Une utilisation facile ;
  • Une vitesse d’impression rapide.

La bio-impression est une avancée technologique majeure dans le domaine de la médecine régénératrice : les greffes d’organes ou la réparation des tissus pourront désormais se faire sans rejet pour les patients car ce sont leurs propres cellules qui sont utilisés.

Dans la vidéo ci-dessous, le docteur en bio-ingénieurie médicale, Lawrence Bonassar, nous explique le processus de fabrication d’une oreille humaine faite à partir de cellules vivantes imprimées en 3D.

Une oreille bionique imprimée en 3D !

oreille 3D tout

Des chercheurs de l’Université de Princeton ont, eux, repoussé encore plus les limites de la bio-impression en réussissant à combiner des cellules vivantes à des composants électroniques pour créer la première oreille bionique. Celle-ci permet d’entendre des fréquences radio normalement inaudibles pour un être humain.

L’idée ici n’est donc pas seulement de remplacer des organes inexistants ou défaillants, mais d’améliorer leurs capacités fonctionnelles naturelles tout en les dotant de nouvelles propriétés inédites.

Produite en laboratoire, cette oreille permet d'entendre des sons imperceptibles à l'oreille humaines!
Produite en laboratoire, cette oreille permet d’entendre des sons imperceptibles à l’oreille humaines!
oreille 3D 2
Une fois imprimée, l’oreille bionique vivante du patient est greffée directement sur son système auditif grâce à une chirurgie!

3) Here active listening : « l’écoute à la carte »!

On finit ce tour d’horizon des technologies qui réparent et augmentent l’humain avec cette des écouteurs destinés au grand public. Ceux-ci vont très certainement révolutionner le monde tel que nous l’entendons !

here active

Les écouteurs « Here active listening » sont des oreillettes sans fil intelligentes inventées par le société américaine Doppler Labs. Elles permettent, via une appli mobile dédiée, de prendre le contrôle total de son environnement sonore à travers des filtres sélectifs : qu’il s’agisse de voix humaine, de musique écoutée en live ou de bruits environnants, les Here permettent désormais à ceux qui les portent, de choisir ce qu’ils veulent entendre, de la manière dont ils le veulent !

Pour mieux comprendre ce nouveau concept incroyable d’écoute active, voici quelques exemples de son application dans la vie de tous les jours :

  • Vous êtes coincés dans un embouteillage et le bruit des klaxons incessants vous stresse ? Activez la fonction « mute klaxon » disponible dans l’application smartphone de Here et vous ne les entendrez plus !
  • Vous assistez à un concert et la basse n’est pas assez forte ? Augmentez la en sélectionnant la fonction « basse » de l’appli ou amusez-vous à remixer les sons en direct avec des effets tel que la réverbération, le flanger, ou encore les échos !
  • Vous êtes assis dans un transport en commun (train, avion, etc.) et le bruit d’un bébé qui ne cesse de pleurer vous empêche de dormir ? activez « mute bébé »!

Technologie révolutionnaire et simplicité de conception

here-active-listening-earbuds-2@2x

La technologie de Here va à contre-courant de toutes celles utilisées dans le monde des écouteurs. Ces derniers intègrent un système inédit de traitement de signal audio en temps réel qui permet, grâce à une série d’algorithmes ingénieux, de cibler des plages de fréquences spécifiques, adaptant ainsi le rendu sonore aux préférences de l’utilisateur.

Les Here sont dotées chacun de deux microphones. Le premier sert à capturer les ondes sonores entrantes (bruits et voix environnantes). L’information est alors traitée par le processeur intégré sans la moindre latence perceptible (moins de 30 microsecondes). Le second microphone n’a alors plus qu’à restituer le son filtré à l’oreille:

schéma explicatif du fonctionnement de Here
Schéma explicatif du fonctionnement de Here.

Les oreillettes Here ont une autonomie de 6 heures mais sont vendues avec un boitier de recharge qui permet de faire 2 recharges pleines garantissant ainsi un total de dix-huit heures d’écoute sans nécessiter l’accès à une prise de courant.

Le nombre de fonctions permettant de modifier les sons sont potentiellement infinies. Elle dépendent du nombre de filtres pré-configurés par la société ou par tous les geeks de la planète qui peuvent y contribuer, la plateforme Here étant open source.

Cela en fait un véritable studio de mixage portatif dans les oreilles, facilement contrôlable par smartphone.

here active listening
Des fonctionnalités d’un studio de dj dans vos oreilles!

Voici quelques unes de ses fonctionnalités les plus importantes :

  • Un Contrôle du volume en temps réel : Augmentez, atténuez ou supprimez les sons qui vous entourent afin d’obtenir le volume de votre univers exactement là où vous le souhaitez.
  • Égaliseur : Utilisez cinq curseurs d’égalisation afin d’ajuster la manière dont vous entendez les basses, les intermédiaires et les aigus d’une musique en live (ou du monde réel).
  • Filtres de préréglage : Transformez différentes situations de la vie quotidienne grâce aux algorithmes de préréglages spécialisés du système Here.
    • Supprimer toute nuisance sonore extérieure grâce à la fonction « mute » de votre smartphone!
  • Effets sonores : Ajoutez des effets de réverbération, de flanger, de craquements de vinyle authentiques, d’écho et bien d’autres à la musique de vos concerts, et même à la voix de vos amis comme s’amuse à le faire, dans la vidéo ci-dessous, Noah Craft, le fondateur de Doppler Labs:

 

Doppler Labs, une startup dont vous allez « entendre » parler…

Fondée il y’a à peine deux ans par des dirigeants d’industrie au sein des univers de la création, de la technologie et des affaires, Doppler Labs s’est fixée de grandes ambitions.

Doppler labs Logo

Sa mission est de concevoir des technologies auriculaires portables ou « hearables ». La jeune startup s’est déjà fait un nom dans le milieu avec son produit Dubds acoustics filters qui a connu un très grand succès commercial et élu meilleur produit de l’année par plusieurs sites spécialisés.

La levée de fonds de Doppler Labas a été intelligemment pensée. La jeune startup a d’abord soumis son projet sur Kickstarter en juin 2015 afin de récolter des fonds pour lancer sa production. Le projet connait alors immédiatement un énorme succès : sur une demande de levée de fonds de 250 000 dollars, l’équipe a récolté deux fois et demi plus d’argent soit 635 000 dollars dont la moitié récoltée en 48 heures!

Un mois après, fort de leur succès sur la plateforme de financement participatif, l’équipe de Doppler Labs fait appel aux investisseurs privés qui se manifestent très rapidement et aident la société à acquérir plus de 17 millions de dollars ! Parmi eux figurent d’importants groupes tel que Universal Group Music, Live Nation Entertainement ou encore WME.

De plus, Doppler Labs a reçu le soutien de quelques grands noms de l’industrie de la musique tel que le fameux Dj Tiesto, le spécialiste des musiques de films Hanz Zimmer, les violonistes Charles Yang et Tessa Lark ou encore le célèbre artiste Quincy Jones.

Les critiques des magazines de technologie et de musique ont été aussi enthousiastes. Toutes pensent que Here fera un malheur à sa sortie en juin 2015.

here critics
liste non exhaustive de tous les magazines qui ont encensé le produit Here

Son prix est actuellement de 200 $ en pré-vente sur Kickstarter ($ 360 les deux paires). Le prix officiel à la date de sortie devrait être de 240 $.

Voici une vidéo de présentation de ces écouteurs du futur:

                                                                                                                              Lire la suite du dossier: 6/10

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Innovation] Partie 3 : Les écosystèmes d’innovation dans le monde : Singapour, l’innovation verticale (3/4) https://lnt.ma/dossier-special-innovation-partie-3-ecosystemes-dinnovation-monde-singapour-linnovation-verticale-34/ Sun, 13 Sep 2020 19:41:31 +0000 https://lnt.ma/?p=119078 Grâce une stratégie à long terme d’un premier ministre visionnaire, Singapour est devenue, en quelques décennies, l’une des économies les plus performantes (3e rang mondial en termes de PIB par habitant) et innovantes du monde (classé 2ème !)  ! L’analyse de la culture singapourienne nous permettra de mieux comprendre pourquoi son écosystème d’innovation, mis en place il […]

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Grâce une stratégie à long terme d’un premier ministre visionnaire, Singapour est devenue, en quelques décennies, l’une des économies les plus performantes (3e rang mondial en termes de PIB par habitant) et innovantes du monde (classé 2ème !)  !

L’analyse de la culture singapourienne nous permettra de mieux comprendre pourquoi son écosystème d’innovation, mis en place il y’a plus de 20 ans, est aujourd’hui toujours aussi efficace.

La cohésion et l’harmonie sociétale par le multiculturalisme

Lorsque le fameux auteur et journaliste américain Fareed Zakaria a demandé à Tharman Shanmugaratnam, ministre des finances singapourien, quelle était sa plus grande fierté en tant que citoyen singapourien, la réponse de ce dernier fut très surprenante.

Celui-ci n’évoqua ni le rapide et formidable développement économique ni la stabilité et sécurité légendaire de son pays !

“C’est l’harmonie qui règne au sein de notre société qui me rend le plus fier d’être aujourd’hui singapourien !“

La réponse peut paraître surprenante venant de la part d’un ministre des finances qui n’a habituellement que les chiffres de croissance en tête !

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Fareed Zakaria, ici à gauche, interviewant Tharman Shanmugaratnam.

Pourtant, comme nous l’avons vu précédemment dans les 2 premiers articles, la notion de cohésion sociétale a été, très tôt, l’une des priorités absolues du premier ministre Lee Kuan Yew, considéré par de nombreux singapouriens comme le fondateur de la nation singapourienne.

Selon le dernier recensement de la population, il y’a actuellement 74,3 % de singapouriens d’origine chinoise, 13,3% Malaisienne, 9,1% indienne et 3,3 % autres.

Cette diversité ethnique au sein de la population singapourienne aurait pu provoquer de nombreux conflits et engendrer des tensions fréquentes comme dans de nombreuses autres régions du monde, mais ceux-ci ont été très rares et ont pu être très facilement maîtrisées.

Pourtant, en cinquante d’existence, le pays peut se vanter d’être parmi les rares pays au monde à n’avoir souffert d’aucun problème d’extrémisme religieux ou de terrorisme.

Le résultat de sa politique pour créer une identité singapourienne à partir de plusieurs identités et ethnies asiatiques a donc remarquablement porté ses fruits.

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Pays de l’ordre, de la sécurité et de la propreté

Singapour est certainement aussi le pays de l’ordre, de la sécurité et de la propreté. 

Nous l’avons vu, les singapouriens ont été, depuis le début, éduqués et formés à être obéissants et disciplinés !

Le respect de la loi à Singapour est une affaire très sérieuse et le civisme un élément central de cohésion sociale !

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Les citoyens ne respectant pas ces lois peuvent se voir imposer des amendes ou des punitions très sévères.

Si certaines sont normales et justifiées pour un observateur occidental ou étranger, d’autres en revanche peuvent lui paraître complètement insensées comme les « coups de canne »

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La punition par les coups de canne ! une pratique bizarre mais semble-il efficace à Singapour…

Le père fondateur et premier ministre Lee avait été grandement influencé par l’éducation britannique lors de son enfance.

C’est la raison pour laquelle il utilisera cette technique ancienne de châtiment corporel pour punir tous les singapouriens qui ne rentraient pas dans les rangs !

Cette pratique peu conventionnelle était donc utilisée pour punir les cas de corruption et pour punir les crimes et les infractions !

Les amendes singapouriennes peuvent être toutes aussi bizarres pour un observateur étranger.

En voici quelques exemples assez surprenants :

  • ne pas tirer la chasse d’eau dans un espace public vous coûtera 150$ !
  • manger dans le métro : 500 $
  • donner à manger aux pigeons : 500 $
  • cracher : 1000 $
  • jeter votre chewing-gum ou tout autre déchet dans la rue : 5000$ !

Le site Business Insider a même consacré un article qui répertorie quelques unes des lois jugées les plus aberrantes.

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exemples de quelques amendes à Singapour.

Contrairement à certains pays où plusieurs lois aberrantes existent mais ne sont pas appliquées, les autorités Singapouriennes, aidées par un système policier très vigilant, veillent de manière très sérieuse à ce qu’elles soient scrupuleusement respectées.

Elles permettent, selon elles, de rappeler l’importance du respect mutuel entre les individus pour que l’harmonie sociétale soit maintenue !

D’autres comportements en revanche, peuvent, eux, emmener directement en prison :

  • Tenir des propos racistes en public ou sur internet : 1 an de prison minimum
  • Entrer dans le pays en ayant consommé de la drogue : 20 000 $ – jusqu’à 10 ans de prison !

D’autres lois plus sévères encore, sont, elles, à destination de groupes d’individus organisés ou d’institutions privées :

    • Les manifestations sans autorisation et les grèves sont interdites
    • Les médias locaux et étrangers subversifs sont systématiquement arrêtés s’il est prouvé que leurs propos portent atteinte à la stabilité du pays.
    • La corruption est punie de prison, de châtiments corporels et de confiscations !
    • Les assassinats et le trafic de drogue sont, eux, punis de mort !

L’esprit de Confucius omniprésent

Avec toutes ces lois et mesures restrictives, Singapour peut donner l’impression, pour un observateur étranger, d’être une dictature.

Pourtant, comme nous l’avons vu dans les deux articles précédents, la sécurité et la prévention de troubles sociaux ont toujours été au centre des préoccupations de Singapour.

Avec le temps, la stabilité du pays et sa paix sociale sont donc devenus des valeurs plus importantes au yeux de la population que certaines libertés individuelles volontairement concédées !

Surtout que ce système social est très cohérent avec le mode de pensée ancestral de Confucius. Le philosophe  est d’ailleurs toujours très vénéré et cité par les singapouriens dans leur vie de tous les jours !

Les traditions ancestrales telles le culte des ancêtres et les superstitions sont également très présentes dans la culture sinapourienne.

Une statuette représentant Confucius.

On retrouve aussi toutes les caractéristiques confucéennes dans le monde du travail : l’harmonie sociale, l’importance de la « face », l’hiérarchie très marquée, le respect du pouvoir et d’influence des fameux « Guanxi » chinois, etc.

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Le guanxi est une pratique très courante en Asie pour développer son réseau dans le milieu du travail.

L’esprit de Confucius a en effet une incidence directe sur l’organisation du travail : les subordonnés doivent obéissance et respect absolus à leur chef.

Ils attendent de lui des décisions claires et des instructions précises : les décisions sont prises par le patron et les ordres sont exécutés immédiatement et sans discussion.

Il n’y a pas d’échange d’opinions, ni de débat ou de commentaires. Le management participatif ne fait donc pas partie de la culture d’une entreprise singapourienne.

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Le Management vertical qui perd du terrain en occident a encore toute sa place dans l’entreprise singapourienne !

La nature collective très marquée de la société singapourienne, influence directe de la pensée confucéenne, fait donc primer l’intérêt du groupe sur l’intérêt personnel. Vie privée et vie professionnelle sont donc étroitement entremêlées !

Nous verrons dans le prochain article que cette structuration très verticale du travail  n’empêche pourtant pas le pays d’être l’un des plus innovants au monde aujourd’hui !

→ suite de l’article (4/4)


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il est coachformateur et consultant en innovation pour plusieurs structures publiques et privées au Maroc et en Afrique.

Il est aussi intervenant dans l’enseignement supérieur dans différentes écoles et universités à travers ses cours et séminaires “Culture de l’Innovation” et « Culture Scientifique ».

Vous pouvez suivre ses articles en vous abonnant à la page Facebook de son blog Chroniques du futur

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[Analyse] L’agriculture rurale intensive est morte ! Vive l’agriculture urbaine innovante ! (partie 2) https://lnt.ma/analyse-lagriculture-rurale-intensive-est-morte-vive-lagriculture-urbaine-innovante-partie-2/ https://lnt.ma/analyse-lagriculture-rurale-intensive-est-morte-vive-lagriculture-urbaine-innovante-partie-2/#respond Mon, 07 Sep 2020 13:11:38 +0000 http://lnt.ma/?p=83362 L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde. Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce ! Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa […]

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L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde.

Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce !

Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa qualité de vie et son environnement sain, est devenu, en fait, un véritable producteur de poison !

Heureusement, de nouvelles manières de produire des aliments plus sains en respectant l’environnement commencent à émerger et à s’imposer en remettant en cause l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.

L’agriculture urbaine, technologique et innovante, présente énormément d’avantages et semble être une solution très intéressante pour un changement de paradigme dans notre manière de considérer la production de denrées alimentaires à l’échelle de la planète.

Comment est née l’agriculture urbaine ? quels sont ses avantages et ses inconvénients par rapport à l’agriculture rurale ? Cette nouvelle forme d’agriculture peut-elle résoudre les grands défis alimentaires qui nous attendent à l’horizon 2050 ?

(Deuxième partie )


Les fermes verticales : fer de lance de l’agriculture urbaine

Dickson Despommier, professeur en santé environnementale et microbiologie à l’université Columbia à New York a été le premier à proposer le concept de ferme verticale en ville.
Résultat de recherche d'images pour "Dickson Despommier"
Avec ses étudiants diplômés en « Medical ecology » (écologie de la santé), il a voulu tirer profit des dernières avancées scientifiques en agronomie pour cultiver les fruits et légumes sans la terre (en hydroponie et aéroponie, etc.), dans des tours verticales dédiées !

L’idée, derrière cette proposition surprenante, c’était de bénéficier du rendement exceptionnel que permettent ces techniques agronomiques pour produire localement des denrées alimentaires saines et sans impacter l’environnement !

Le choix de tours verticales hautes de plusieurs dizaines de mètres est évidemment économique puisque celle-ci n’ont pas besoin de surfaces foncières importantes.

Résultat de recherche d'images pour "vertical farms"

Comment ça marche ?

Le design architectural de ce type de tours a d’abord été développé par Andrew Kranis de la Columbia University et Gordon Graff de l’Université de Waterloo.

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Dans ces complexes, les fruits et légumes sont cultivés en rangées superposées réparties sur chaque étage dans des conditions et atmosphères totalement contrôlés
Résultat de recherche d'images pour "ferme verticale"
Fini les incertitudes des aléas climatiques (sécheresse, pluies torrentielles et gel) ou les peurs des ravages des insectes et autres nuisibles (champignons, vers, etc.), dans une ferme verticale, les plantes grandissent dans un environnement optimal et sécurisé !

Les plantes croissent dans des bacs fermés

La lumière du soleil est remplacée par de la lumière émise par des diodes rouges et bleus. Celles-ci fournissent toute l’année l’élément dont les plantes ont besoin pour leur fameuse usine énergétique : la photosynthèse.

Résultat de recherche d'images pour "vertical farming"

Le sol qui fournit normalement les éléments nutritifs à la plante est remplacé par un substrat minéral liquide adapté aux besoins de chaque plante.

Le CO2 et la température, conditions essentielles à une bonne croissance sont eux aussi maitrisés et contrôlés.

Résultat de recherche d'images pour "vertical farms"

Au niveau de l’hygiène, ces bâtiments sont comme de véritables laboratoires médicaux, c’est à dire complétement aseptisés pour ne laisser entrer aucun nuisible susceptible de contaminer les plants comme l’explique cet extrait vidéo du magazine FutureMag d’Arte :

Un système de recyclage en circuit fermé permettant de récupérer l’eau de pluie mais aussi de ré-utiliser celle produite par évapotranspiration des plantes, est recueillie par des capteurs situés dans le plafond de chaque étage.

Toute cet eau récupérée peut ainsi être intégrée dans le cycle de croissance des végétaux contribuant ainsi à rendre ce système très économe en eau.

Quand aux sous-sols de ces bâtiments, ils servent au traitement des eaux usées grâce à un dispositif de méthanisation. Le CO2 est ainsi lui aussi réutilisé comme « engrais gazeux » pour les plantes.

Enfin au niveau des technologies utilisées, des systèmes intelligents, informatisés et connectés analysent toute la data (température, humidité, concentration des substrats en éléments nutritifs, etc.) envoyée par les capteurs installés sur tout le bâtiment pour corriger automatiquement tout changement de l’environnement qui ne serait pas optimal pour la santé et la croissance des plantes.

Dans ces bâtiments hautement technologiques, l’agriculteur traditionnel est remplacé par un scientifique ou un agronome formé à ces nouvelles techniques spécifiques :

Résultat de recherche d'images pour "ferme verticale recyclage"

Avantages des fermes verticales

La ferme verticale présente de très nombreux avantages dont voici les principaux :


  • Les rendements des fruits et légumes sont évidemment bien supérieurs à ceux effectués en agriculture conventionnelle. Selon les résultats fournis par les fermes verticales installées aux Etats-Unis, au Japon et à Singapour, les rendements seraient ainsi 5 à 6 fois supérieur à ceux obtenus dans les fermes conventionnelles !
  • La conception architecturale des bâtiments permet une meilleure optimisation énergétique des besoins de chauffage et climatisation, d’eau et d’électricité.
  • Les aliments produits sont sains et biologiques ! Pas besoin donc de les traiter avec les pesticides chimiques puisqu’ils sont cultivés dans un environnement complétement aseptisé. De plus le risque sanitaire est très réduit
  • L’énergie utilisée pour faire fonctionner le tout provient principalement de ressources renouvelables (solaire et éolien).
  • Comme les aliments sont produits localement, nul besoin de les faire acheminer de la campagne vers la ville, économisant ainsi sur les frais de transport et réduisant ainsi l’impact carbone.

 

La ferme verticale répond donc aux critères du développement durable les plus strictes tout en étant plus productive que l’agriculture intensive rurale !

A noter que le ferme n’est pas obligé d’être verticale. Un ancien bâtiment délaissé en ville (un hangar, une vieille bâtisse, etc.) peut parfaitement faire l’affaire et être récupéré à moindre coût pour être transformé en ferme urbaine technologique :

Résultat de recherche d'images pour "ferme verticale"

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur les fermes verticales, je vous invit à visualiser ce mini-reportage au japon effectué par les journalistes du magazine FutureMag de Arte.


Dans la troisième partie de mon analyse, nous examinerons de près quelques exemples de fermes verticales ultra modernes et performantes au niveau de leur fonctionnement et nous essayerons de voir aussi si ce modèle est appliquable dans notre pays et dans les pays en voie de développement…

                                                                                                                                                         Suite : Partie 3

Omar Amrani.

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L’agriculture contemporaine, intensive et chimique, constitue la principale manière de produire les denrées alimentaires distribuées et vendues dans le monde.

Ses effets néfastes sur l’environnement et la santé humaine (agriculteurs et consommateurs) menacent le fragile équilibre de notre planète et donc notre propre survie en tant qu’espèce !

Le monde rural, longtemps plébiscité pour sa qualité de vie et son environnement sain, est devenu, en fait, un véritable producteur de poison !

Heureusement, de nouvelles manières de produire des aliments plus sains en respectant l’environnement commencent à émerger et à s’imposer en remettant en cause l’agriculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.

L’agriculture urbaine, technologique et innovante, présente énormément d’avantages et semble être une solution très intéressante pour un changement de paradigme dans notre manière de considérer la production de denrées alimentaires à l’échelle de la planète.

Comment est née l’agriculture urbaine ? quels sont ses avantages et ses inconvénients par rapport à l’agriculture rurale ? Cette nouvelle forme d’agriculture peut-elle résoudre les grands défis alimentaires qui nous attendent à l’horizon 2050 ?

(Première partie )


Les effets catastrophiques de l’agriculture rurale intensive

Durant ma formation universitaire en agronomie à l’Université Laval au Canada, l’un des cours qui m’avait le plus marqué s’intitulait «Agriculture Écologique».

En 1998 déjà, ce cours démontrait avec une rare clarté comment l’agriculture rurale intensive était néfaste pour l’environnement et pour les humains !

Destruction des forêts et des habitats naturels, appauvrissement des sols, pollution des nappes phréatiques, apparition de nouveaux problèmes de santé humaine à cause des pesticides utilisés à outrance, diminution de la biodiversité, la liste des dégats est malheureusement très longue).

http://4.bp.blogspot.com/-nNOGFP32MII/TtpyDShNLrI/AAAAAAAAAI4/BwWmYecC6vQ/s1600/0522_mz_farming2.jpg
Exemple de champ d’agriculture intensive.

Pourtant, cette agriculture a prospéré pendant des dizaines d’années sans que l’on puisse y faire grand-chose car il fallait bien, nous disait-on, nourrir tous les humains de la planète !

Paradoxalement, plusieurs pays africains, qui étaient auparavant en autosuffisance alimentaire grâce à une agriculture paysanne créative et diversifiée (aux techniques ancestrales éprouvées et adaptées) se sont retrouvés économiquement dépendants des cours spéculatifs mondiaux du café, coton, et autres palmiers à huile après être passés aux monocultures à grande échelle.

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La Somalie a perdu sa sécurité alimentaire en passant à la monoculture…

Cette fausse croyance qu’il fallait nécessairement produire de manière intensive et en monoculture était en fait entretenue par certains grands groupes industriels et pharmaceutiques très puissants (Monsanto and Co) qui avaient des intérêts colossaux à vendre partout dans le monde leurs produits (graines OGM et pesticides qui vont avec).

Plusieurs études ont pourtant démontré que la pratique d’une agriculture écologique respectueuse de l’environnement pouvait être aussi productive que l’agriculture conventionnelle.

Nous ne sommes donc pas obligés de détruire les terres et d’empoisonner des milliards d’humains pour nourrir toute la planète !

pesticide-danger-cancer
Pesticide = poison mortel

L’agriculture rurale biologique est-elle la solution ?

Les bienfaits d’une agriculture biologique plus respectueuse de l’environnement et n’utilisant pas de pesticides pour combattre les différents nuisibles des cultures sont certains : amélioration de la santé des sols qui retrouvent toute la matière organique dont ils ont besoin pour nourrir naturellement les plantes, meilleurs fruits et légumes pour la santé, préservation de la biodiversité, etc

Le bio devient une priorité de santé nationale dans de nombreux pays développés.

De nombreux pays ont pris conscience des dangers de l’agriculture intensive et ont commencé à légiférer pour encourager les agriculteurs à changer leurs méthodes de production et à revenir vers une agriculture saine et durable. Le Danemark a même annoncé son intention de devenir le premier pays au monde à transformer toute son agriculture en biologique !

« Bien manger c’est le début du bonheur » : Les danois semblent vouloir appliquer ce proverbe à la lettre !

Cette conscientisation des populations a pu se faire grâce au travail de différentes associations militantes qui ont su, en plus de leur travail de terrain auprès des agriculteurs et des autorités publiques, utiliser judicieusement les réseaux sociaux et les autres canaux de communication pour sensibiliser aussi les consommateurs.

Pourtant l’agriculture biologique ou raisonnée ne pourra, à elle seule, résoudre tous les problèmes inhérents à l’agriculture rurale !

D’ici 2050, la population mondiale aura atteint au minimum 9 milliards d’habitants (dont 80% qui habiteront en ville) et la plupart des terres arables auront disparu (80% d’entre elles sont déjà en exploitation).

A propos de la surpopulation
La surpopulation menace l’équilibre de la planète si l’on ne change pas nos méthodes de consommation et de production de denrées alimentaires.

Même en anticipant certaines évolutions technologiques et scientifiques pour améliorer les rendements, l’agriculture rurale, qu’elle soit conventionnelle ou biologique, n’arrivera pas à nourrir toute la population mondiale sans provoquer de nombreux dégâts irréversibles pour la planète (déforestation, désertification, circuits de distribution gourmands en énergies fossiles qui contribuent au réchauffement climatique, etc.)

Le-réchauffement-climatique

L’agriculture de demain : au cœur des villes !

Puisque les surfaces cultivables ne sont pas extensibles, comment faire alors pour produire la nourriture nécessaire à une population mondiale toujours croissante ?

De nombreux architectes, urbanistes, designers, ingénieurs agronomes et sociologues du monde entier allient leurs compétences et savoir-faire pour tenter de répondre de manière concrète à cette question essentielle.

L’une des propositions les plus sérieuses aujourd’hui serait d’amener les exploitations agricoles directement dans les villes !

En plus des conférences, l’École d’été sur l’agriculture urbaine organise des visites comme celle du toit du Santropol. 
Exemple d’agriculture urbaine sur le toit d’un immeuble à Montréal.

Cette solution peut, à première vue, sembler irréalisable puisque nous savons très bien qu’il est impossible d’installer de vastes champs en pleine ville (pas de place et prix au m2 trop cher)

Pourtant en y regardant de plus près, cela est tout à fait réalisable et même souhaitable !

Nous savons bien que l’homme ne peut se sentir vraiment bien sans un contact permanent avec la nature. Or ce dernier se trouve principalement dans les villes qui sont souvent « déconnectées » de la nature et « envahies par le béton et le ciment ».

Tokyo est une mer de béton qui s'étend à perte de vue. Crédits : Antoine Dubois

Introduire l’agriculture en ville c’est aussi un certain retour aux sources puisque, depuis des centaines de milliers d’années, l’agriculture a été le principal mode de vie de l’homme !

Plusieurs programmes de formation à l’agriculture urbaine ont été initiés un peu partout dans le monde pour inciter les populations à cultiver des potagers sur les toits des immeubles ou dans des espaces verts communs partagés.

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L’école d’été sur l’agriculture urbaine à Montréal est pionnière dans le domaine.

Malheureusement, les citadins ne peuvent pas tous se transformer en agriculteurs urbains. Il fallait donc trouver une manière efficace de produire des denrées alimentaires en quantité suffisante et qui soit à la fois adaptée aux contraintes de la ville tout en tenant compte des conditions de croissance des cultures et des animaux…


Dans la deuxième partie de mon analyse, nous verrons comment les fermes verticales, concept futuriste déjà déployé dans plusieurs pays avant-gardistes, peuvent apporter une vraie réponse aux problématiques citées précédemment.

                                                                                                                                                         Suite : Partie 2

Omar Amrani.

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[Actu Geek] Top 5 des gadgets les plus cools à acheter en 2016 https://lnt.ma/actu-geek-top-5-des-gadgets-les-plus-cools-a-acheter-en-2016/ https://lnt.ma/actu-geek-top-5-des-gadgets-les-plus-cools-a-acheter-en-2016/#respond Mon, 31 Aug 2020 17:13:43 +0000 http://lnt.ma/?p=83071 L’année 2016 a vraiment été très riche en gadgets et produits High-tech à acheter. Il y’ a eu bien sûr les sorties très médiatisées des casques VR Oculus et Vive, les lunettes AR Hololens ou encore la dernière phablette Samsung la Galaxy Note 7 ! Mais il y’ a aussi d’autres produits tout aussi innovants et […]

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L’année 2016 a vraiment été très riche en gadgets et produits High-tech à acheter. Il y’ a eu bien sûr les sorties très médiatisées des casques VR Oculus et Vive, les lunettes AR Hololens ou encore la dernière phablette Samsung la Galaxy Note 7 !

Mais il y’ a aussi d’autres produits tout aussi innovants et utiles à acheter qui restent encore insuffisamment connus du grand public.

C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de vous présenter mon « Top 5 des produits les plus cool à acheter en 2016 » !

Ces 5 gadgets nous rappellent que nous vivons bien dans le futur !


 1. Toasteroid : Un Grille-pain connecté, fun et social !

Vous êtes amateur de toasts le matin pour vos petits déjeuners ? Alors vous allez adorer le Toasteroid, un toaster qui a pour particularité d’imprimer sur les tranches de pain des dessins ou des messages grâce à votre smartphone !

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Comment ça marche ?

Le Toasteroid est équipé de plusieurs technologies modernes : des microfilaments qui remplacent les grilles traditionnelles chauffantes, un capteur thermique, bluetooth 4,0, etc.

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Grâce à sa technologie intégrée, ce toaster du futur permet une cuisson des toasts plus homogène et plus précise. En fait, cette dernière peut se faire à la demande grâce à une température contrôlable et programmable depuis son smartphone !

Voici en vidéo une petite démonstration du produit :

Mais les atouts principaux du Toasteroid restent bien sûr sa capacité d’impression et sa connectivité qui lui permettent de dessiner ou d’écrire sur les tranches de pain, rendant le toaster un objet social connecté !

En plus d’amuser les enfants, le toasteroid peut servir à envoyer des messages originaux à son conjoint ou même à vous donner la météo !

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Ce produit génial permettra certainement aux familles de réaliser pleins de petites folies et de créations graphiques et culinaires !

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Prix du Toasteroid : 79 Dollars

Vidéo de présentation : 

2. Cronzy Pen : Le stylo aux 16 millions de couleurs

Vous souvenez-vous de ces stylos regroupant plusieurs couleurs (4, parfois davantage) ?

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Aujourd’hui, la société Cronzy a décidé de faire passer ce genre de stylo dans l’ère moderne. Voici donc le Cronzy Pen et ses 16 millions de couleurs :

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Le Cronzy Pen est en effet un stylo capable de reproduire toutes les couleurs présentes dans la nature !

Comment ça marche ?

En haut du stylo, un scanner, à appliquer sur la couleur à copier. Les informations du scan sont ensuite transmises à son smartphone via une application compatible avec les systèmes iOS, Android et Windows Phone.

Le stylo utilise ses cartouches d’encre intégrées pour fabriquer la couleur. Une fois le coloris identifié et transmis, un système de valves intégrées au stylo détermine le mélange nécessaire et reproduit la couleur choisie par l’utilisateur.

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Le principe de fonctionnent du Cronzy Pen est finalement assez proche de celui utilisé pour les imprimantes à jet d’encre. Il vous faudra d’ailleurs, comme pour une imprimante, changer les cartouches régulièrement, les couleurs nécessaires fonctionnant avec la technique de la quadrichromie.

Avec le Cronzy Pen, si vous avez l’âme d’un artiste, vous pourrez colorier le monde avec ses couleurs authentiques !

Prix : 100 dollars

Vidéo de présentation :

4. Basswall Speaker : Un tableau musical !

Les chaines HI-Fi de musiques ont toujours été traditionnellement utilisées comme objet de décoration du salon ou de la chambre en plus bien sûr de pouvoir nous faire écouter de la musique.

Avec la disparition des CD, dû à l’avènement du format mp3, les enceintes Bluetooth ont progressivement remplacé les chaines Hi-FI dans les foyers.

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Le producteur de musique britannique Jamie White, inventeur du Basswall Speakers, est allé encore plus loin en faisant carrément disparaître du champ visuel l’enceinte qui diffuse de la musique !

Le BassWall Speakers est en fait un tableau qui cache derrière lui une enceinte blue-tooth de dernière génération capable de délivrer un son puissant et d’excellente qualité !

basswall

Fruit d’un développement qui a nécessité 3 ans de recherche, le BassWall Speaker utilise le principe scientifique de l’ « acoustic reflection » qui lui permet de faire « résonner la musique » dans tout l’espace où le tableau est accroché alors que les enceintes sont cachées et collées au mur !

Cette nouvelle manière de diffuser de la musique (appelée Hide-Fi au lieu de Hi-Fi) a pour habitude de provoquer des réactions d’étonnement et d’émerveillement chez les personnes qui découvrent le produit pour la première fois, comme dans cette vidéo filmée dans un bar irlandais.

Comment ça marche ?

A l’intérieur du BassWall Speakers se trouve une large cavité avec un matériau spécial d’amortissement sonore qui permet de réduire la vitesse du son. Cela a pour effet de donner un son puissant alors que les enceintes sont petites !

Voici à quoi ressemble le produit en vidéo lorsqu’il est n’est pas encore accroché au mur :

Le capteur bluetooth intégré permet au tableau de diffuser de la musique de n’importe quel appareil : smartphone, tablette, ordinateur, etc.

Lorsqu’il n’y a pas de musique, le tableau reste évidemment accroché au mur comme objet de décoration de la pièce où il se trouve :

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L’acheteur de ce produit peut choisir n’importe quel image pour son tableau au moment de sa commande. Il peut trouver les images sur des sites comme allposters.com, recevoir des suggestions ou envoyer ses propres images pour impression.

Prix du BassWall Speaker : entre 700 et 800 euros

Vidéo de présentation :

4. Drumi, un lave-linge portable qui fonctionne sans électricité !

Vous êtes une famille en voyage et vous n’avez pas de lave-linge à votre disposition ? Vous êtes un couple qui se sent concerné par l’empreinte écologique qu’il laisse derrière lui ? ou vous êtes un étudiant qui veut réduire sa facture d’eau et d’électricité ? Alors Drumi est fait pour vous !

Drumi est un lave-linge compact, écologique, qui fonctionne sans électricité !

drumi_converted

Comment ça marche ?

Comme pour faire une lessive normale à la maison, il faut dans un premier temps mettre le linge sale et une quantité suffisante de lessive dans le tambour de la machine. Ensuite, selon la quantité de linge à laver, l’utilisateur doit ajouter de l’eau (jusqu’à cinq litres au maximum).

Pour mettre en route le cycle de lavage, il suffit d’actionner une pédale située au pied de la machine pendant deux à trois minutes. Le tambour se met alors à tourner, à la manière des lave-linge traditionnels. A la fin, l’utilisateur appuie sur un bouton qui libère l’eau sale en dehors de la machine.

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Le fonctionnement du Drumi est donc très simple. Son principal atout est qu’il permet d’économiser jusqu’à 80% d’eau et de lessive en moins par rapport à un lave-linge standard.

De plus, sa petite taille fait qu’il est possible de l’installer n’importe où et il est très facile à emporter avec ses bagages lors d’un voyage !

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Drumi est donc une solution écologique (faible consommation d’eau et de détergent, aucune consommation d’électricité, fabrication à partir de 40% matériaux recyclés) et très économique qui facilitera la vie de nombreux voyageurs, étudiants ou écologistes à travers le monde !

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Le produit est  fabriqué par l’entreprise canadienne Yirego et a déjà reçu plusieurs prix dont le prestigieux James Dyson Award

Prix de vente du Drumi : 95 euros

Vidéo de présentation :

5. FoldiMate : Un robot qui fait le repassage !

Que l’on soit mère ou père d’une famille nombreuse ou un simple étudiant célibataire, le repassage des habits est une tâche obligatoire qui n’est pas toujours très appréciée : Perte de temps, risque de brulure, mauvais repassage sur le col d’une chemise, etc.

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Heureusement, comme expliqué dans mon « Dossier Spécial Robots« , la robotique a fait d’énormes progrès et il existe désormais des produits qui nous dispensent de ce genre de tâches ingrates !

Le FoldiMate  est justement une machine qui vous dispense du repassage en s’occupant de manière entièrement autonome de défroisser et de plier le linge que vous lui confiez :

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Pour que la machine fasse son travail il suffit d’accrocher à la verticale vos vêtements sur le support prévu à cet effet et d’activer le bouton de fonctionnement et…c’est tout !

Résultat de recherche d'images pour "Foldimate"

Il est possible d’accrocher jusqu’à 15 à 20 pièces (chemises, pantalons, serviettes, etc.) sur la façade de la machine. Très rapide, le FoldiMate peut défroisser et plier une pièce en moins de 10 secondes.

Posséder une Foldimate, c’est finalement comme avoir un pressing chez soi  !

Sachant que la FoldiMate est une version améliorée d’une autre machine concurrente sortie plus tôt, la Laundroid (plus encombrante et plus lente), nous ne tarderons certainement pas à voir des machines encore plus performantes et plus accessibles au niveau du prix dans les années à venir…

Prix du Foldimate : environ 750 dollars

Vidéo de présentation :

*A noter que tous les produits mentionnés dans cet article ne sont pas encore tous disponibles mais ils peuvent, pour la plupart, être pré-commandés sur les plateformes de crowdfunding ou sur leurs sites web respectifs…

Omar Amrani.

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[Actu Environnement] HomeBioGas : Recycler ses déchets pour avoir du gaz dans sa cuisine ! https://lnt.ma/actu-environnement-homebiogas-recycler-ses-dechets-pour-avoir-du-gaz-dans-sa-cuisine/ https://lnt.ma/actu-environnement-homebiogas-recycler-ses-dechets-pour-avoir-du-gaz-dans-sa-cuisine/#respond Fri, 28 Aug 2020 21:53:08 +0000 http://lnt.ma/?p=82909 A l’approche de la COP22, les solutions pour réduire l’impact de l’homme sur son environnement se multiplient. Les technologies utilisant des énergies renouvelables (soleil, vent, vagues, etc.) sont un bon moyen de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles qui causent beaucoup trop de dégâts dans le monde. Le recyclage des déchets est un autre domaine, […]

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A l’approche de la COP22, les solutions pour réduire l’impact de l’homme sur son environnement se multiplient. Les technologies utilisant des énergies renouvelables (soleil, vent, vagues, etc.) sont un bon moyen de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles qui causent beaucoup trop de dégâts dans le monde.

Le recyclage des déchets est un autre domaine, tout aussi important qu’il ne faut pas négliger. En effet, les déchets non recyclés sont aussi responsables de la dégradation de notre environnement que l’utilisation d’énergies fossiles (pollution des terres et des océans, dégagement de gaz à effet de serre, etc.)

Les déchets ménagers, dits organiques (principalement les restes de nourritures), constituent une part importante de ces déchets non recyclés.

Ces derniers sont pourtant une source d’énergie non négligeable. Une startup israélienne l’a bien compris. Elle a inventé le HomeBioGas, premier système domestique de recyclage des déchets ménagers !


Des déchets organiques comme source d’énergie

Le HomeBioGas est un produit ingénieux qui a pour particularité d’utiliser uniquement les déchets organiques pour fournir du gaz utilisable pour la cuisson !

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Le système repose sur un container qui utilise la bio-digestion des bactéries. Ce procédé naturel impliquant l’intervention de bactéries vivant dans les milieux sans oxygène est utilisé depuis la fin du XIXème siècle pour traiter les boues de stations d’épuration urbaines.

Fabriquer du gaz avec des déchets n’a donc rien de révolutionnaire. La difficulté résidait à pouvoir utiliser ce système dans les foyers domestiques en offrant une solution qui soit à la fois pratique et économique. Les machines existantes étant souvent trop volumineuses et compliquées à construire et à alimenter.

Le HomeBioGas tient, lui, dans une petite boite et se monte comme un meuble en kit ! Son prix est lui aussi intéressant puisqu’il ne coûte que 995 dollars.

Une somme raisonnable par rapport aux économies que l’on peut réaliser avec : jusqu’à 420 dollars par an pour un foyer moyen (sans compter, à terme, les éventuelles économies réalisées sur le ramassage des ordures) !

Comment ça marche ?

Le Homebiogas fonctionne avec une simplicité déconcertante. Il suffit de verser chaque jour ses déchets alimentaires dans le container.

Ses concepteurs affirment qu’il est possible de cuire pendant trois heures à feu vif avec simplement 3 kilogrammes de détritus. Ces derniers peuvent être autant des épluchures de fruits et légumes que des restes de nourritures non consommées (viande, produits laitiers, etc.)

homebiogas-gaz-domestique-engrais-3

Capable d’accueillir environ 6 litres de déchets par jour, le HomeBioGas est donc suffisant pour fournir assez de gaz pour servir à alimenter une cuisinière pour la cuisson de trois repas !

Le système de bio-digestion du HomeBioGas fonctionne comme un estomac humain !

En effet, la nourriture que l’on y jette est dégradée par des bactéries qui utilisent les déchets alimentaires comme source d’énergie. La décomposition de ces déchets, produit alors des gaz naturels notamment le méthane et le CO2.

Le système n’a alors plus qu’à récupérer ces gaz pour les ré-utiliser pour la cuisson ou l’éclairage dans la maison.

homebiogas-gaz-domestique-engrais-4

De plus, les bactéries fabriquent un sous-produit tout aussi utile : un fertilisant. (max 10L d’engrais liquide par jour). Ce dernier pourrait donc être utiliser comme engrais pour ses plantes si l’on a un jardin ou être revendu puisque selon ses concepteurs, il serait aussi efficace que ceux vendus dans les jardineries.

homebiogas-gaz-domestique-engrais-2

De la Cisjordanie au monde entier…

Conçue en Israël, cette nouvelle technologie, présentée pour la première fois au grand public à l’occasion de la Cop 21 de Paris, est en train de conquérir le monde et en particulier dans les zones reculées.

Le HomeBioGas a d’ailleurs été installé dans les villages reculés de Jericho en Cisjordanie grâce à la mobilisation d’Amer Rabaya, un ingénieur palestinien qui a compris tout l’intérêt du produit pour son peuple.

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Dans cette région enclavée où il n’y a pas de raccordement électrique ni de gaz pour cuisiner, l’arrivée du HomeBioGas est donc d’un grand soulagement comme l’explique ce reportage de la télévision suisse RTS.

Le HomeBioGas peut même recycler les excréments des animaux et alimenter ainsi les cuisines des palestiniens en gaz, plutôt que de les brûler et produire des fumées toxiques très dangereuses.

homebiogas world

Grâce à ses nombreuses certifications sanitaires et environnementales, plus d’une quarantaine de HomeBioGas ont pu être installés en Palestine grâce à une subvention de 500 000 euros de l’Union Européenne en partenariat avec le Peres Center for Peace.

En fait, le HomeBioGas peut être implanté dans toutes les régions pauvres et enclavées de la planète.

homebiogaspeace_converted

Ce système révolutionnaire a d’ailleurs attiré l’attention du Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon qui a compris tout le potentiel de la machine.

ban ki-moon

Sachant que des millions de femmes et d’enfants meurent chaque année à cause de la fumée dégagée par les feux ouverts, il a demandé à ce que la startup à l’origine du produit soit mis en contact avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU pour voir où et quand ce système pourrait être déployé. »

HomeBioGas a aussi reçu des demandes de plusieurs pays développés (Australie, Costa Rica, etc.) intéressés par le côté écologique du produit.

Plus d’une centaine de dispositifs ont ainsi été déjà installés un peu partout dans le monde, créant pour les familles de vrais cycles énergétiques internes.

homebiogas3

Encore quelques efforts et jeter ses déchets deviendra une totale hérésie !

Le produit n’est cependant pas encore exempt de tous défauts. Il est en effet impossible de l’implanter dans les pays où il ne fait pas suffisamment chaud, les bactéries ne faisant plus leur travail de dégradation des déchets convenablement lorsque la température passe en dessous de 17 degrés Celsius.

Même si le produit permet d’effectuer des économies conséquentes, il reste encore assez cher pour une bonne partie de la population mondiale. Sans des aides financières ou des subventions, ce produit ne pourra donc être acheté que par les personnes ayant un certain pouvoir d’achat se souciant de leur impact écologique.

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Enfin, la capacité réduite de recyclage du produit ne permet pas de l’utiliser dans des unités industrielles agro-alimentaires qui sont aussi grandes productrices de déchets organiques.

Les concepteurs du HomeBiogas sont cependant confiants sur leur capacité à pouvoir proposer une nouvelle version améliorée qui pourra palier à tous ces inconvénients.

Selon le directeur des ventes Ron Yariv, le système HomeBiogas permettra d’introduire la technologie du gaz dans chaque foyer en changeant la manière de considérer les déchets :

« Les déchets sont une source d’énergie. Il ne faut plus alors les considérer en tant que produits inutiles dont il faut se débarasser mais plutôt les mettre à contribution pour produire sa propre énergie ! »

Ron Gonen, le fondateur de Closed Loop un fond d’investissement pour le recyclage à fort impact social et ancien député en charge de la commission sanitaire du recyclage et de la durabilité à New York s’est exprimé sur le produit de manière très optimiste :

« HomeBiogas est la technologie la plus disruptive qu’il m’a été donné de voir sur le marché.
Ce système a le potentiel de révolutionner notre manière de gérer nos déchets tout en ayant un impact social extraordinaire ! »

Notre système traditionnel de gestion de déchets ne fait simplement plus le poids face aux nombreux avantages d’un tel système de recyclage :

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Le HomeBioGas a terminé sa campagne de crowdfunding sur IndieGogo en dépassant largement ses objectifs. Voici une vidéo de présentation du concept :


« Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme ! ». Cette célèbre phrase du père de la chimie moderne, Antoine de Lavoisier, est on ne peut plus d’actualité à l’heure du grand rendez-vous planétaire de la COP22 à Marrakech !

Les produits et solutions écologiques devront démontrer leur réel impact sur notre environnement et notre économie pour que les politiques les fasse adopter en majorité dans nos pays.

Économique, écologique et simple d’utilisation, le HomeBioGas a tout le profil du bon produit spécial COP22 ! Il a en effet le potentiel de transformer radicalement notre manière de gérer nos déchets organiques.

Au lieu de remplir ses poubelles et de consommer du gaz fossile puisé des kilomètres sous terre, nous pourrions utiliser simplement de tels systèmes pour réduire notre impact sur notre environnement.

Espérons que la culture du « zéro déchet » (« Zéro Zbel » au Maroc) puisse s’étendre dans le monde entier et que ce type de technologie puisse être déployé à grande échelle dans tous les foyers mais aussi dans toutes les grosses industries agro-alimentaires !

Omar Amrani.

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[Portrait] Jamal Benhamou, DG du SoftCentre: Le catalyseur de l’innovation IT au Maroc https://lnt.ma/portrait-jamal-benhammou-dg-softcentre-catalyseur-de-linnovation-it-maroc/ https://lnt.ma/portrait-jamal-benhammou-dg-softcentre-catalyseur-de-linnovation-it-maroc/#respond Fri, 21 Aug 2020 14:08:26 +0000 http://lnt.ma/?p=69663 Si l’écosystème « voiture connectée 100% marocaine » a été, au départ, une initiative privée grâce notamment à l’impulsion de Hicham El Oufir de CFAO Motors et de Omar Bencherki de Magnav, il faut souligner ensuite l’intervention centrale d’un organisme étatique, le SoftCentre. C’est Jamal Benhamou, le directeur de cette structure, qui a su donner […]

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Si l’écosystème « voiture connectée 100% marocaine » a été, au départ, une initiative privée grâce notamment à l’impulsion de Hicham El Oufir de CFAO Motors et de Omar Bencherki de Magnav, il faut souligner ensuite l’intervention centrale d’un organisme étatique, le SoftCentre.

C’est Jamal Benhamou, le directeur de cette structure, qui a su donner à ce projet le bon coup d’accélérateur nécessaire à son émergence et à sa concrétisation.

Doté d’une personnalité généreuse et dynamique à la fois, et fort d’une expérience de plus de 18 ans dans le domaine IT, il est aujourd’hui une figure incontournable dans le domaine de l’innovation logicielle et de l’entrepreneuriat au Maroc.

Quelles ont été ses principales contributions dans le tissu socio-économique de notre pays ? Quel est son rôle aujourd’hui en tant que directeur du Softcentre, un organisme public spécialisé dans l’innovation logicielle? Et enfin, pourquoi est-il si important pour les jeunes d’aujourd’hui (entrepreneurs, étudiants et chercheurs) de le connaître ?

Réponses dans cet article portrait…

Un MRE qui cède aux sirènes de son pays d’origine

Jamal Benhamou est né en France à Paris. Il fera cependant une partie de ses études (3ème, seconde et première) au Maroc au Lycée français Paul Valéry à Meknès afin de « connaître l’autre face de sa double culture franco-marocaine ».

Il commencera ses études supérieures en prépa HEC en France mais il saisit très vite l’occasion de terminer celles-ci au Maroc grâce au fait que son école Intégrale ouvre une filiale à Casablanca en collaboration avec l’I.M.M.

Il obtiendra son diplôme d’études supérieures en management avec tous les honneurs (Mention bien, Major de sa promotion à l’examen de sortie et prix du meilleur mémoire de fin d’études !).

Après avoir travaillé quelques temps avec Saad Kettani (du groupe Wafa Assurances) qui lui donna de précieux conseils, il rencontre Hicham Benjelloun, un ancien ami de sa promotion, devenu patron d’une jeune Web Agency, Link Web System, qui lui fait découvrir le secteur naissant du digital.

marketing-digital

Très vite, il se rend compte de l’immense potentiel de ce secteur pour le Maroc et décide de créer sa propre boite de consulting en « transformation digitale ».

Un parcours professionnel dédié à la restructuration

Son premier fait d’armes sera d’aider son ami à booster l’activité de son entreprise. Il fait passer cette dernière de simple TPE, louant un petit local et employant à peine 3 jeunes développeurs, à une entreprise employant 60 développeurs sur des locaux de 300 m2 et réalisant 90% de son chiffre d’affaires à l’export!

En un an et demi, il aura réussi à faire progresser son chiffre d’affaires de 900% soit de 30 000 euros à 300 000 euros !

« Son dynamisme et sa redoutable efficacité en vision stratégique font qu’il commence à recevoir de plus en plus de propositions de collaborations de plusieurs acteurs IT aussi bien nationaux qu’étrangers. »

Il entame alors une longue série de projets de restructuration et d’accompagnement opérationnel dans le monde IT.

Voici d’ailleurs une liste non exhaustive de quelques opérateurs et acteurs importants qu’il a accompagné dans leurs différentes stratégies de développement:

Casanet, Maroc Telecom, Ubisoft Maroc, Freelance.com Maroc, Initiative Media KLEM Euro RSCG Maroc, Quadratura, Ucotra, etc.

Le secteur public ne tardera pas, lui non plus, à faire appel à ses compétences pour la mise en place des deux premiers portails publics d’envergure: Le Portail National du Maroc et celui de la Ville de Casablanca.

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Une présence soutenue dans le milieu associatif et éducatif

Au moment où le monde des IT commence à prendre de l’importance stratégique au Maroc, le dynamisme et l’efficacité de Jamal Benhammou tape dans l’œil de l’APEBI (Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des télécommunications et de l’offshoring), qui le sollicite pour effectuer la restructuration nécessaire à son développement.

Grâce à son carnet d’adresses déjà très bien fourni et à ses compétences managériales adaptées au contexte IT, Jamal Benhamou fera réaliser un véritable bond économique à la structure avec une levée de fonds d’un montant de 1,7 millions d’euros auprès de bailleurs de fonds nationaux et internationaux ! 

apebi

Parmi ses autres contributions au monde associatif, Jamal a aussi été membre fondateur et vice-président de l’A.S.T.E.C. (Association des Sociétés du Technoparc), une structure qui compte aujourd’hui dans le paysage économique casablancais.

En parallèle avec le monde associatif, il exercera aussi une activité dans le domaine de l’éducation où son savoir-faire et son expérience seront transmis aux étudiants des écoles d’ingénieurs et de commerce.

Depuis l’année 2000 jusqu’à encore aujourd’hui, il a ainsi pu contribuer à la mise en place de plusieurs cursus de formation dédiés aux TIC et au partage d’expérience en Stratégie Multimédia et Marketing Digital.

Une vision novatrice du travail

Jamal Benhamou possède une vision du travail en totale rupture avec ce qui se pratique traditionnellement au Maroc.

Pour lui, la réussite d’un projet passe nécessairement par la « qualité » de l’équipe avec qui l’on va collaborer:

« On aura beau élaborer les meilleures plans et stratégies, si les gens impliqués ne sont pas suffisamment motivés, le projet est voué à l’échec. »

Le travail en mode collaboratif doit donc être privilégié au profit des anciennes méthodes de gestion directive verticale. Il faut plutôt utiliser le management agile, générateur de valeur ajoutée et de synergie constructive.

Agile_management_EN

Cette vision novatrice du travail ainsi que ses résultats et performances économiques exceptionnelles dans l’environnement IT lui vaudront une proposition au poste de Directeur du SoftCentre par M. Chefchaouni, membre du CA de la structure et directeur de l’I.N.P.T, à l’heure où le Plan Maroc Numérique 2013 commence à prendre forme.

Création du SoftCentre: place à l’innovation !

Le Softcentre a pour mission première de promouvoir et de développer au Maroc l’activité de Recherche et Développement dans le domaine des logiciels innovants, avec comme thématiques prioritaires la Mobilité, la Monétique, les Progiciels et le Multimédia.

Au-delà des résultats attendus en termes de production de contenus logiciels, le SoftCentre se veut être avant tout un véritable pont de l’innovation entre les opérateurs privés et publics, qui sont demandeurs de logiciels performants pour leur croissance (obligation de résultats), et les universités et écoles d’ingénieurs qui sont, eux, dans la recherche fondamentale pure (obligation de moyens).

innovation

Le travail de Jamal consistera donc à constamment essayer d’identifier les équipes de chercheurs ayant un esprit collaboratif et de les former aux méthodes et procédures de recherche appliquée au lieu des traditionnels travaux de publication qui ne sont pas toujours orientés « marché ».

Du côté des opérateurs IT, il doit aussi savoir identifier les opportunités technologiques sur lesquels il faut aller (exigences et potentiels du marché) pour les aider à les transformer en réalité logicielle.

Une Collaboration tripartite bénéfique pour les étudiants

La mise en relation de ces deux univers (opérateurs et chercheurs) longtemps restés séparés se fait donc par l’entremise du SoftCentre, ce qui permet au final de générer un savoir-faire et une compétence « made in morocco » et de répondre à des besoins locaux qui peuvent s’exporter également à l’international.

Les étudiants sont rémunérés en fonction des résultats et des deadlines fixés d’un commun accord avec les donneurs d’ordre. Cela permet de les mettre tout de suite en situation réelle face aux exigences du marché tout en leur permettant de bénéficier d’un revenu qui n’est pas négligeable pour un jeune étudiant.

De plus, les solutions qu’ils développent pour le compte de leurs clients leur offrent la possibilité d’être recrutés chez eux, plus tard, lorsqu’ils auront obtenu leur diplôme. La qualité de leur travail et leur degré d’implication dans les projets clients sont donc des éléments importants à prendre en compte pour leur future carrière.

Jamal est d’ailleurs souvent là pour les encourager et les appuyer pour un éventuel recrutement à travers ses précieuses recommandations auprès de ses nombreux contacts dans les grands groupes et les startups marocaines.

Ils ont donc tout intérêt à bien faire les choses, d’autant plus que les locaux du Softcentre sont situés au sein même de l’INPT. Cela leur permet de bénéficier des services du campus et d’avoir en même temps une disponibilité permanente des laboratoires de recherche.

INPT2

L’INPT, une université connue à Rabat pour son excellence dans la recherche et l’innovation.

Un système de veille qui a déjà porté ses fruits

Sachant que les entreprises consacrent beaucoup de temps à l’optimisation opérationnelle et n’ont souvent pas le recul nécessaire pour identifier les réelles opportunités du marché, Jamal a aussi mis en place au sein du Softcentre un important processus de veille stratégique et de recherche prospective pour donner les bonnes orientations à l’écosystème d’innovation qu’il a mis en place avec ses collaborateurs.

« Grâce à ce système, Jamal a été l’un des premiers à identifier l’extraordinaire levier de croissance que représente la mobilité et a mis en place un « Skill Center » dédié spécifiquement aux applications mobiles. »

C’est d’ailleurs grâce à lui que Mehdi Alaoui, DG de Screendy, a pu stabiliser et finaliser sa fameuse plateforme de développement d’applications mobiles.

Enfin, avec l’appui de l’ANRT, le Softcentre a aussi choisi d’être le partenaire scientifique du Devoxx de Badr El Houari et de l’Africa Digital Summit, 2 événements majeurs dans le monde IT qui donnent les tendances du digital au Maroc.

African-Digital-Summit

Une personnalité à connaître !

Jamal Benhamou est doté d’une personnalité qui dégage beaucoup de générosité, d’enthousiasme et de bienveillance à l’égard de tous ceux qui font des efforts pour développer et stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat au Maroc.

Pour encourager l’entrepreneuriat, Jamal a fait signer un partenariat entre le Softcentre et Startup Maroc pour que les jeunes puissent bénéficier des meilleurs accompagnements lors de leur lancement.

Leurs projets innovants peuvent ainsi être financés jusqu’à 40% si le concept répond à une problématique marocaine avec un bon potentiel à l’international.

Constamment joignable et disponible, Jamal est donc LA personne à contacter pour tous les jeunes qui ont des projets innovants à développer mais qui ne trouvent pas suffisamment d’appui autour d’eux.

Les exemples de réussite de projets suite à leur contact avec Jamal ne manquent pas. On peut citer Screendy bien sûr qu’il a aidé techniquement mais aussi dans la constitution de son équipe d’ingénieurs  et l’accompagnement de sa stratégie Go-to-Market.

Anas Hmamouch a lui aussi bénéficié de l’aide efficace de Jamal. Sa collaboration avec lui a permis au jeune étudiant de l’INPT d’obtenir son stage PFE chez Magnav et d’en ressortir avec sa propre application Android « Wake-up Pilot », spécialement adaptée à l’écosystème nouvellement créé de « voiture connectée 100% marocaine. »

Wake-Up-Pilot


Nouveau concept: La « SoftCentre Academy »

Dernièrement, Jamal a même mis en place le concept de « Softcentre academy » dont la mission est de diffuser l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation au sein des écoles d’ingénieurs et des universités.

Une semaine sur deux, un client du Softcentre rencontre pendant toute une après-midi les étudiants avec comme objectif de leur faire aimer l’entrepreneuriat et le goût de l’innovation.

C’est aussi un très bon moyen de leur donner des exemples concrets de la collaboration tripartite (client-softcentre-étudiant) mise en place par le SoftCentre et de les encourager à travailler dans les startups au lieu de chercher systématiquement à intégrer les grands groupes.


Voilà 5 ans que le Softcentre existe et le bilan est déjà assez impressionnant : 70 logiciels innovants réalisés avec 35 entreprises IT (Multinationales, grands opérateurs marocains et jeunes startups) qui ont nécessité la mobilisation de 200 ressources universitaires.

La structure dédiée à l’innovation et à l’entrepreneuriat arrive aujourd’hui à sa période de maturité dans l’écosystème IT marocain. Elle a été et reste dirigée par une main de maître en la qualité de Jamal Benhamou, un acteur pionnier dans la transformation digitale et un fin connaisseur des tendances changeantes du marché.

C’est une excellente nouvelle pour tous les jeunes étudiants et chercheurs qui veulent faire aboutir leurs projets de recherche en innovation logicielle.

Il en est de même pour les entreprises qui veulent donner un bon coup d’accélérateur à leur développement à travers l’innovation, élément devenu aujourd’hui indispensable pour rester compétitif dans un marché devenu mondial.

Omar Amrani.

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Dubai Future Accelerators : Accélérer le changement du monde ! https://lnt.ma/actus-startups-dubai-future-accelerators-accelerer-le-changement-du-monde/ https://lnt.ma/actus-startups-dubai-future-accelerators-accelerer-le-changement-du-monde/#respond Tue, 18 Aug 2020 21:06:37 +0000 http://lnt.ma/?p=82456 Dans un monde où les défis socio-économiques sont multiples, l’innovation devient de plus en plus une approche préconisée pour la résolution de problèmes. Un peu partout dans le monde,  des technopoles et des centres de recherche et d’appui à l’innovation ont vu le jour. Dans ce genre d’écosystème, les startups et les entreprises innovantes bénéficient […]

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Dans un monde où les défis socio-économiques sont multiples, l’innovation devient de plus en plus une approche préconisée pour la résolution de problèmes.

Un peu partout dans le monde des technopoles et des centres de recherche et d’appui à l’innovation ont vu le jour. Dans ce genre d’écosystème, les startups et les entreprises innovantes bénéficient des meilleurs conditions pour se développer avec des appuis financiers, un accès facilité aux marchés et une visibilité accrue.

La Silicon Valley à San Fransisco est certainement la région dans le monde qui a le mieux réussi à créer un environnement propice à l’émergence de startups innovantes. De plus, elle continue, chaque année, à attirer des entreprises et des startups venant de partout dans le monde.

Ces dernières années, l’émirat de Dubai a déployé des efforts considérables pour créer un environnement similaire afin de séduire lui aussi les esprits les plus brillants de la planète.

C’est ainsi que très récemment, le Prince héritier de Dubaï, Cheikh Hamdan bin Mohammed, a lancé le Dubai Future Accelerators, un programme ambitieux qui a pour but d’aider les entreprises les plus innovantes à déployer des produits et services qui contribueront à relever les plus grands défis du 21ème siècle !


Accélérer le futur !

Nous vivons aujourd’hui dans une époque où les avancées scientifiques et technologiques explosent. L’impact de ces changements sur nos sociétés est sans précédent et les promesses d’un avenir meilleur pour l’humanité sont réels.

L’intelligence artificielle et la robotique pourront automatiser la plupart des tâches répétitives et ingrates et ainsi faciliter la vie à de nombreuses populations. Le développement des énergies renouvelables devraient rendre notre planète plus verte. La réalité augmentée et virtuelle nous aideront à mieux apprendre et travailler et les progrès en ingénierie génétique, en biotechnologies et en bionique pourraient nous permettre d’éradiquer la plupart des maladies et handicaps.

Tous les projets innovants qui peuvent changer la face du monde doivent cependant faire face à des challenges économiques (recherche de financement, maturité du produit par rapport au marché, etc.) qui ralentissent leur déploiement à grande échelle.

Pour faciliter la mise sur le marché de solutions capables d’améliorer la condition humaine, le gouvernement de Dubai a mis en place le Dubai Future Accelerators (DFA).

La mission du DFA est de connecter les entreprises les plus innovantes du monde avec des personnalités au sein du gouvernement émirati. Ces derniers les aideront, sans contrepartie, à déployer leurs prototypes futuristes à l’échelle de l’émirat.

Le but étant, selon le Cheikh Hamdan, de « rendre Dubai un laboratoire à ciel ouvert pour tester et appliquer toutes les nouvelles technologies futuristes qui peuvent changer le monde ! ».

Un budget colossal !

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Dubai a, comme à son habitude, vu les choses en grand: la Dubai Future Foundation, la structure qui prendra en charge le programme, dispose d’un budget conséquent de 1 milliards de dirhams émiratis (l’équivalent d’environ 272 millions de dollars) !

Ce montant servira à soutenir financièrement tous les projets sélectionnés pour leur caractère innovant et visionnaire.

Concrètement, les bénéficiaires du programme seront pris en charge pour leurs frais de déplacement et de séjour (billet d’avion, hotel, etc.) à Dubai. Ils disposeront d’espaces de travail modernes et collaboratifs (co-working au Emirates Tower) et d’un laboratoire ultra moderne pour faire avancer le développement de leurs prototypes.

Enfin, ils auront un accès privilégié aux conseils d’industriels et d’experts mondiaux, de mentors de calibre international et des personnalités du gouvernement émirati qui les aideront à valider leur business models.

À la fin de ce programme qui dure 3 mois, les solutions les plus prometteuses seront sélectionnées pour une mise en œuvre de leur développement commercial. Cette dernière phase verra la participation d’investisseurs extérieurs et de clients potentiels qui pourront accélérer le processus de déploiement de leurs solutions.

Relever les « 7 défis » du 21ème siècle !

Afin de travailler dans un cadre respectant les priorités du gouvernement de Dubai, les responsables du programme Dubai Future Accelerators ont défini concrètement les différents challenges à relever et les ont classés en 7 catégories.

« Les 7 défis» du 21e siècle  auront donc des objectifs chiffrés bien précis en fonction des besoins des différents ministères et départements de Dubai.

Défi 1 : Améliorer le transport urbain et interubain par la voie de l’automatisation

Département concerné : DUBAI ROADS AND TRANSPORT AUTHORITY et DUBAI MUNICIPALITY

Objectifs chiffrés : Réduire la congestion du trafic routier de 20% et les émissions de CO2 de 30%

Le projet Hyperloop est un exemple du transport du futur. Selon son concepteur, il deviendra réalité dans les 5 à 6 prochaines années. Il permettra de relier Abu Dhabi à Dubai en 15 minutes seulement !
Défi 2 : Réduire la consommation d’eau et d’énergie afin de limiter l’impact écologique des activités économiques

Département concerné : DUBAI ELECTRICITY AND WATER AUTHORITY

Objectifs chiffrés : Réduire la consommation d’eau et d’énergie par 1000 !

Dubai est située en plein désert. L’utilisation de systèmes énergétiques économes en eau est donc une priorité pour l’émirat !

Défi 3 : Développer des systèmes d’identification, de suivi et de partage des informations sur les criminels afin d’améliorer la sécurité en utilisant l’IA, la robotique et les cartes génétiques

Département concerné : DUBAI POLICE

Objectifs chiffrés : 10 fois plus de précision et d’efficacité dans la recherche et l’identification des criminels

 

Défi 4 : Améliorer en rapidité et précision les processus de diagnostic des maladies afin de fournir une médecine préventive, personnalisée et hautement efficace en utilisant la puissance de la génomique, du big data et de la téléprésence

Département concerné : DUBAI HEALTH AUTHORITY

Objectifs chiffrés : Identifier et traiter les maladies de manière 10 fois plus rapide

Les innovations et les avancées scientifiques dans le domaine de la santé permettent d’éradiquer progressivement les maladies…

Défi 5 : Construire des bâtiments intelligents et efficaces en consommation d’énergie en se basant sur le principe du biomimétisme, de l’exploitation de ressources recyclables et de la technologie d’impression 3D

Département concerné : DUBAI HOLDING 

Objectifs chiffrés : Concevoir et construire des bâtiments qui consomment 3 fois moins d’énergie

« Le bureau du Futur » à Dubaï est un bâtiment qui a été construit en 2 semaines grâce à une imprimante 3D géante !

Défi 6 : Améliorer les méthodes d’enseignement

Département concerné : DUBAI KNOWLEDGE AND HUMAN DEVELOPMENT AUTHORITY

Objectifs chiffrés : Diminuer les frais de l’éducation de 200% sans toucher à sa qualité

Défi 7 : Améliorer les méthodes de travail et de modèle d’affaires pour accélérer le business dans le domaine de l’immobilier, du tourisme et de la restauration 

Département concerné : DUBAI HOLDING

Objectifs chiffrés : réduire l’utilisation du papier d’un facteur de 10, améliorer la rapidité des transactions d’un facteur de 20 tout en garantissant la satisfaction des clients par des processus tel que le Blockchain et la digitalisation personalisée

Dubai, puis le monde…

Ces 7 défis ont été spécifiquement choisis pour relever les challenges de la vie à Dubai et également pour leur caractère universel.

En effet, le transport, l’éducation, la santé, l’environnement et la sécurité sont des domaines prioritaires pour de nombreux autres pays.

Une fois que les solutions concrètes à toutes ces problématiques auront été testées et validées à Dubai, elles pourront ensuite être déployées à l’échelle mondiale contribuant ainsi à améliorer les conditions de vie de nombreuses populations.

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Record de participation au programme !

Le Dubai Future Accelerators a reçu un nombre impressionnant de soumissions de projets pour ce premier cycle du programme qui commencera le 12 septembre 2016.

Au total, ce sont pas moins de 2200 entreprises de 73 pays différents qui ont postulé pour espérer faire partie des heureux sélectionnés !

Selon le comité de sélection du programme, un projet a même été envoyé par des entrepreneurs venant de l’Antarctique !

L’innovation peut provenir des régions les plus reculées du monde !!!

Sachant que la durée de la période pour soumissionner était de moins d’un mois (la date de fermeture de la réception des dossiers était le 10 aout 2016) et que seuls 35 projets ont été retenus, le Dubai Future Accelerators est donc devenu, de facto, le programme ayant eu le plus grand taux de participation (et aussi le plus rapide) dans l’histoire des accélérateurs dans le monde !

L’initiative du DFA a non seulement retenu l’attention des entrepreneurs et innovateurs du monde entier mais aussi de celles des incubateurs, accélérateurs et fonds d’investissements de renommée mondiale tels que 1776 et Y Combinator de la Silicon Valley, ou encore Techstars, le plus grand accélérateur en Europe.

Les États-Unis sont, sans surprises, les premiers en nombre de projets soumissionnés suivis par l’Angleterre, l’Allemagne, l’Inde, Singapore et l’Australie. Des startups locales ont aussi été parmi les soumissionnaires.

map of projectsD’après cette carte officielle du DFA, le Maroc aurait envoyé 16 projets innovants

En ce qui concerne la nature des projets, le secteur de l’éducation est celui qui a reçu le plus de propositions innovantes (25% des soumissions totales) suivis par le secteur des technologies des bâtiments intelligents (19%) et le domaine de la santé (17%)

repartition projets


La ville de Dubai est donc bien partie pour attirer chez elle les plus grands innovateurs du monde. Avec ce programme DFA, les entrepreneurs les plus ambitieux et les plus courageux auront tout l’appui nécessaire de la part du gouvernement émirati pour mettre sur le marché leurs produits, services et solutions innovantes.

Les 7 défis à relever dans le cadre de ce programme sont des problématiques mondiales qui, une fois testées et validées à Dubai, pourront être reproduites à l’échelle mondiale.

C’est une excellente nouvelle pour tous les innovateurs qui veulent améliorer les conditions de vie de milliards d’être humains…

Omar Amrani.

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[Dossier spécial Homme Bionique] 4/10: Voir plus loin. Voir différemment. https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-voir-plus-loin-voir-differemment/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-voir-plus-loin-voir-differemment/#respond Tue, 18 Aug 2020 10:00:17 +0000 http://lnt.ma/?p=62749 La vue est l’un des 5 sens les plus importants que possède l’humain. Elle nous permet de percevoir le monde d’une manière qui est unique à notre espèce. Malheureusement, certaines personnes atteintes de maladies de l’œil peuvent perdre cette faculté essentielle et devenir malvoyants ou aveugles. Les récents développements en sciences et technologies de la […]

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La vue est l’un des 5 sens les plus importants que possède l’humain. Elle nous permet de percevoir le monde d’une manière qui est unique à notre espèce. Malheureusement, certaines personnes atteintes de maladies de l’œil peuvent perdre cette faculté essentielle et devenir malvoyants ou aveugles. Les récents développements en sciences et technologies de la vision permettent désormais d’envisager un traitement définitif et un recouvrement total de la vue. Dans quelques années, cette « vision bionique » pourrait même être supérieure à la nôtre en développant des capacités nouvelles inédites. Notre vision du monde tel que nous le percevons aujourd’hui pourrait-elle changer dans un futur proche?

Vision humaine vs Vision animale

Le système visuel humain est le résultat d’un long processus adaptatif vieux de plusieurs centaines de milliers d’années. Grâce à lui, nous avons l’une des visions les plus complètes du règne animal : nous pouvons ainsi reconnaitre une grande palette de couleurs, identifier les formes et les textures avec précision, évaluer correctement les distances, suivre les mouvements, etc.

Pour autant, certains paramètres de notre vision pris individuellement sont moins efficaces lorsque comparés à d’autres espèces :

Portrait of a bald eagle
L’aigle royal a une acuité visuelle 8 fois supérieure à celle de l’humain.
chouette-2
Contrairement à l’humain, les hiboux et les chouettes ont une excellente vision nocturne.
mouche
Les mouches voient le monde à 200 images/secondes contre seulement 24 images/seconde pour l’humain.

Les Bio-hackeurs, premiers mutants volontaires!

Grâce au développement de la science, certains humains audacieux pratiquent le bio-hacking pour essayer d’acquérir les capacités des espèces animales citées plus haut.

Le groupe Science for the masses, par exemple, est devenu célèbre dans le milieu en réalisant une première mondiale : permettre à un humain de voir dans l’obscurité!

Dans une étude indépendante publiée le 25 mars 2015, Gabriel Licina a démontré qu’il pouvait, en s’injectant de la chlorine e6 (molécule chimique aux propriétés photo sensibilisatrices), reconnaître des personnes situées à 50 mètres de distance dans une forêt en pleine nuit !

Gabriel Licina est le premier humain à avoir essayé la vision de nuit des hiboux!
Gabriel Licina est le premier humain à avoir essayé la vision nocturne!

Si le courage et l’audace de certains pour faire avancer la science est à saluer, des chercheurs et entrepreneurs du monde entier travaillent, eux, sur des problèmes plus urgents comme rendre la vue à des non-voyants et « réparer » celle des mal-voyants.

En améliorant chaque jour leurs produits, ces bio-hackeurs professionnels sont, eux aussi, à leur manière, en train de repousser les limites de la vision humaine naturelle…

L’argus II, des lunettes bioniques pour non-voyants

Argus2

La société californienne Second Sight est certainement l’une des entreprises les plus reconnues dans le traitement des maladies de l’œil (rétinite pigmentaire, dégénérescence maculaire liée à l’âge, etc.). Elle a reçu de nombreux prix pour ses innovations et notamment pour son dernier système bionique Argus 2 qui a permis, pour la première fois dans l’histoire, de faire retrouver la vue à des patients qui l’ont perdu!

Plusieurs études cliniques ont prouvé son efficacité. Le système est aujourd’hui reconnu d’utilité publique par la plupart des ministères de santé des pays développés et il est remboursé par la sécurité sociale.

Comment ça marche?

Le système Argus II utilise une caméra embarquée dans des lunettes que porte le patient pour capter les images de son environnement. Celles-ci sont ensuite envoyées à un petit ordinateur qui traite et transmet l’information à l’implant bionique constitué d’un réseau d’électrodes fixé dans la rétine du patient. Transmises le long du nerf optique, ces informations créent la perception visuelle perdue que le patient doit réapprendre à interpréter.

Print

Les vidéos de personnes aveugles équipées de ce système et qui retrouvent la vue après des années de cécité commencent donc à apparaître de plus en plus sur le net. En voici une, particulièrement émouvante, qui montre un homme de 68 ans qui recouvre la vue après 10 ans de cécité.

La technologie derrière l’Argus 2 est cependant encore très récente et les patients qui en bénéficient aujourd’hui ne peuvent voir que des images très pixelisées en noir et blanc.

résolution oeil bionique

D’ici quelques années cependant, les résolutions obtenues seront beaucoup plus grandes et pourraient même dépasser celles des humains ayant une vision parfaite.

En effet, la miniaturisation constante des microprocesseurs permettra à terme d’implanter beaucoup plus d’électrodes dans la rétine des patients. En 2016, il sera déjà possible de tester des implants à 1000 électrodes.

Pour mieux comprendre le fonctionnement de ce type de technologie, je vous invite à regarder ce petit reportage de 6 minutes mis en ligne par Pixium, une autre société leader dans la vision bionique. Voici d’ailleurs une vidéo de personnes aveugles équipés avec ce système qui leur permet de voir à nouveau:

Ocumetics Bionic Lens, la lentille bionique du futur ?

vision future

Garth Webb est un optométriste canadien qui pourrait bien révolutionner le monde de la vision dans les 5 prochaines années. Ce docteur vient de présenter récemment, à la grande messe annuelle des ophtalmologistes à San Diego, aux États-Unis, sa toute nouvelle lentille bionique crée par sa société Ocumetics. Celle-ci est appelée à remplacer définitivement toutes les lunettes et lentilles de correction actuelles.

garth Webb
Le Dr. Garth Webb est l’inventeur de la lentille bionique qui aura nécessité un financement de 3 millions de dollars et 8 années de recherche.

« La vision parfaite devrait être un droit humain universel. »

Selon le Dr. Webb, aucun humain ne devrait souffrir de déficience visuelle. La vue est un droit qui doit être accessible à tous. En travaillant sur ses lentilles du futur, il a découvert qu’il pouvait même aller plus loin et offrir à ses patients une vision 3 fois meilleure que celle d’une personne ayant une vision de 20/20.

Une simple chirurgie indolore d’une durée de 8 minutes suffira pour l’avoir. Le prix de la lentille (incluant l’acte chirurgical) est estimé à seulement 1000 dollars. Sa commercialisation est prévue dès 2017.

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Les patients équipés de la lentille Bionic Lens peuvent voir leur doigt jusqu’à un niveau cellulaire!

Bientôt, un monde en réalité augmentée?

Dans cette interview très récente, le docteur promet même des propriétés encore plus surprenantes. Il affirme que sa lentille pourrait être équipée d’une connexion bluetooth, ce qui transformerait potentiellement celle-ci en écran de smartphone ou d’ordinateur que l’on superposerait à l’œil, un peu à la manière des Google Glass ou des HoloLens.

Le monde en réalité augmenté, tel que décrit dans de nombreuses œuvres de science-fiction n’est donc plus très loin et pourrait bien faire partie de notre quotidien dans les prochaines années. Cette vidéo futuriste nous montre à quoi pourrait bien ressembler la vie d’un homme équipé de la technologie des lentilles bioniques connectés.

Une vie en réalité augmentée apportera certes de nombreux avantages mais elle posera aussi de sérieux problèmes de vie privée.
Une vie en réalité augmentée apportera certes de nombreux avantages mais elle posera aussi de sérieux problèmes de vie privée.

Le Maroc, un bon élève de la lutte contre la cécité

Au Maroc, il existerait environ 160 000 déficients visuels. Malheureusement, les technologies bioniques présentés dans cet article coûtent encore beaucoup trop chers pour pouvoir être financés par le système de sécurité sociale de notre pays.

A titre d’exemple, le coût d’achat de la technologie Pixium, incluant l’intervention chirurgicale, le personnel pour l’accompagnement post-opération et la rééducation visuelle, s’élève à environ 100 000 euros / patient.

Pour le moment, les meilleurs moyens de lutter contre les problèmes de vue au Maroc sont la prévention (sensibilisation, éducation, hygiène de vie, etc.)  et le dépistage précoce (pour la correction des défauts de réfraction). Ces pratiques simples à mettre en place permettent d’éviter jusqu’à 75% des cas de cécité (hors maladies génétiques incurables).

Le Maroc fait partie des pays qui ont le mieux lutté contre cet handicape. De nombreuses initiatives provenant de notre gouvernement, des associations et ONG ainsi que d’acteurs privés nationaux et internationaux sont à saluer  :

Le programme marocain de lutte contre la cécité a été cité en exemple par plusieurs organismes dont l’ONU et l’OMS pour sa lutte efficace contre le trachome et le glaucome;

La-retinopathie-diabetique
Le Maroc est devenu pionnier dans le domaine de la thérapeutique du glaucome en Afrique et au Moyen-Orient.

Le traité de Marrakech rend accessible les œuvres littéraires protégés par des droits d’auteurs aux déficients visuels;

Le partenariat entre l’association Roa, la Bibliothèque Nationale et les départements ministériels permet l’accès des aveugles à la culture et à la connaissance;

–  Le British Council a mis en place un programme de formation des enseignants pour aveugles;

–  Le très bon site web marocain, Visions Technologie, référence toutes les innovations technologiques pouvant profiter au citoyen marocain déficient visuel;

–  Echo, une montre spéciale inventée par un marocain, Youssef Ait Ali, permet aux malvoyants de traverser la route sans problèmes.

Eye care plus, une très bonne application smartphone gratuite pour prévenir les fatigues oculaires et améliorer la vision (je l’ai personnellement testé et je la recommande à tous)

Blitab, une tablette pour non-voyants:

Bitlab

                                                                                                                            Lire la suite du dossier: 5/10

Omar Amrani.

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[Reportage] 1776 Challenge Cup 2016: « Et les vainqueurs sont »… https://lnt.ma/reportage-1776-challenge-cup-2016-et-les-vainqueurs-sont/ https://lnt.ma/reportage-1776-challenge-cup-2016-et-les-vainqueurs-sont/#respond Wed, 12 Aug 2020 14:09:45 +0000 http://lnt.ma/?p=69235 Le Cluster Solaire et le Climate Innovation Center Morocco ont organisé le jeudi 10 décembre 2015, en partenariat avec la Banque Mondiale, la première étape de la 1776 Challenge Cup ’16 à la Villa Bianca à Casablanca. Doté d’un Grand Prix d’une valeur de 1 million de dollars US, ce concours international de grande envergure […]

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Le Cluster Solaire et le Climate Innovation Center Morocco ont organisé le jeudi 10 décembre 2015, en partenariat avec la Banque Mondiale, la première étape de la 1776 Challenge Cup ’16 à la Villa Bianca à Casablanca. Doté d’un Grand Prix d’une valeur de 1 million de dollars US, ce concours international de grande envergure récompense les meilleures startups à haut potentiel innovant.

Le Jury, composé d’institutionnels et d’investisseurs reconnus dans l’écosystème startup marocain, a sélectionné 3 des 14 candidats retenus pour cette finale locale pour représenter le Maroc lors de la deuxième étape régionale qui se déroulera à Nairobi au Kenya début 2016.

Cet événement a surtout été l’occasion de découvrir tout le potentiel innovant des jeunes startups marocaines car même si seulement 3 d’entre elles ont gagné, il faut retenir et saluer l’extrême qualité des concepts présentés par les 14 startups participantes.

Une compétition d’envergure mondiale

Organisée par 1776, un incubateur et écosystème basé à Washington D.C, La Challenge Cup est une compétition mondiale prestigieuse annuelle qui promeut les jeunes entreprises capables de relever les grands défis de notre temps : Éducation, santé, énergie, transport, et alimentation sont les thèmes choisis pour ce concours. Seront sélectionnées les entreprises qui réussiront à proposer des solutions innovantes et réalisables pour améliorer de manière significative ces secteurs-clés dans le monde.

1776_DC_Logo

La compétition se déroule en 3 phases. La première, qui a lieu à l’échelle locale à travers les cinq continents, permet de sélectionner 135 gagnants (3 dans chaque pays participant) promus à participer au 2è tour à l’échelle régionale. La 2ème phase, qui se déroule en 9 compétitions régionales, se solde par la sélection des 45 lauréats destinés à participer à la phase finale, qui a lieu à Washington DC, aux USA, pour choisir le finaliste et Grand vainqueur de la Challenge Cup.

challenge cup 1

 

Grâce au statut mondial de la compétition qui est donc organisée dans les cinq continents, le 1776 Challenge Cup met en contact concurrentiel les meilleurs porteurs de projet d’entreprises à l’échelle internationale.

carte monde

Une occasion unique pour les startups marocaines

A cet égard, la Challenge Cup est unanimement considérée comme étant une très belle opportunité pour les jeunes entrepreneurs d’accéder au cercle enviable de l’innovation entrepreneuriale à l’échelle mondiale.

A travers les 3 phases de la compétition, les candidats retenus bénéficient en effet d’un encadrement privilégié et ont l’opportunité d’entreprendre des relations d’affaires avec des investisseurs de renom, d’approcher une clientèle potentielle, de profiter d’une couverture médiatique de premier ordre et d’aspirer immédiatement au développement de leurs entreprises à l’International.

Les prix accordés aux 3 lauréats sélectionnés lors de cette compétition locale à Casablanca sont sous forme de Tickets ‘’All Inclusive’’ comprenant :

  • Le Titre de Qualification pour la compétition régionale de Nairobi
  • Prise en charge du voyage à Nairobi, Kenya
  • Promotion médiatique via le site internet du 1776 et des partenaires médiatiques (articles, interviews, couverture médiatique)
  • Pitch-coaching
  • Accompagnement par les mentors du 1776
  • Participation à des tables rondes et networking avec les industriels régionaux et les partenaires du 1776.

Cet événement a aussi permis aux jeunes startuppeurs de rencontrer des personnalités influentes dans le milieu de l’entrepreneuriat au Maroc et de nouer des contacts privilégiés avec eux.

Le jury marocain est d’ailleurs lui-même composé d’acteurs importants dans l’écosystème startup :

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Outmane El Hassani de l »OCP EntrepreneurshipNetwork, posant une question à l’un des « pitcheurs » de la compétition…

1- JURY DE LA CHALLENGE CUP ‘ 15

I / Comité écrit :

  • OCP EntrepreneurshipNetwork (Outmane El Hassani)
  • StartUpYourLife (Kenza Lahlou&SaadJennane)
  • MCISE (Adnane Addioui)
  • Startupia (Reda Chahoud)

II / Jury de sélection (Comité oral)

  • Khalil Azzouzi (Administrateur – K&A Associates) ;
  • Omar Bekkali (Senior Manager – MarocInvest-AfricInvest) ;
  • Outmane El Hassani (OCP Entrepreneurship Network) ;
    • IlyasAzzioui (Incubator Manager – CNRST) ;
    • Hicham Bouzekri (CEO – MAScIR) ;
    • Khalil Jai Hokimi (Directeur Général –Morocco Tech Cities) ;
    • Hicham ZanatiSerghini (Directeur Général – CCG) ;
    • Youssef Rouissi (DGA – Attijariwafa Bank).

Concernant le déroulement du concours, chaque concurrent devait présenter et défendre son concept en 2 minutes chrono devant le jury et répondre en 1 minute à leurs questions.

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« Pitch » de la startup Educall

Les 14 startups participantes 

 1) Go Mobile

gomobile-logo

Dans un monde de plus en plus connecté, Gomobile ambitionne de proposer gratuitement à tous ceux qui sont en marge du développement, ces 50% de la population mondiale qui n’ont pas encore accès à certains services essentiels comme l’éducation et l’internet (Les « unconnectables »), de pouvoir accéder à du contenu d’intérêt personnalisé et adapté à leurs besoins.

Au Maroc, pays pilote dans ce service, la voix préenregistrée qui communique les informations aux demandeurs est en Darija, afin de toucher le maximum de personnes possibles. Ces derniers n’ont donc pas besoin d’un Smartphone souvent trop cher pour cette catégorie de population pour profiter de ce service. Un simple téléphone basique suffit.

Fruit d’un algorithme puissant et ingénieux, ce service d’intelligence artificielle permet de donner par exemple à un petit agriculteur, le prix du marché actualisé des denrées alimentaires qu’il vend sur le marché, des conseils sur la conduite agronomique de sa culture ou encore des informations sur les conditions météo pour mieux anticiper ses besoins lors de périodes stratégiques comme le semis ou la récolte.

L’ambition de GoMobile, après ce premier pilote au Maroc, est de déployer sa solution dans toute l’Afrique.

2) Bio-Dôme du Maroc:

Biodome

BIODÔME DU MAROC est la première entreprise marocaine spécialisée dans la Conception, le dimensionnement et la construction d’installations clé en main de biogaz et de compostage.

Ce service écologique est avantageux financièrement. Il est principalement destiné aux populations pauvres et éloignés des centres de services où l’on vend des bombonnes de gaz.

3) Moringa Bio

Moringa leaves with paste

Dans un contexte de réchauffement climatique global et de sécheresse annoncée dans le pourtour méditerranéen, la sécurisation de l’approvisionnement énergétique en denrées alimentaires est désormais vitale. La culture de plantes hautement nutritives et qui sont en même temps adaptées aux conditions arides de notre pays est donc une approche intéressante et souhaitable.

C’est ce que propose la société Moringa Bio qui a pour ambition de cultiver à grande échelle le « Moringa Oleifera », un arbre qualifié de « miracle de la nature » pour ses propriétés nutritionnelles et médicinales exceptionnelles.

Les vertus préventives et curatives du Moringa ont été largement reconnues et confirmées par la science moderne au point que l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’ont appelé la « découverte du siècle ».

Les graines feuilles, fleurs et gousses immatures du Moringa sont moulus et on obtient une poudre que l’on peut consommer comme complément alimentaire pour moins de 4dh/jour.

4) Daki-Car

dakisoft

On estime qu’une voiture passe en moyenne 90% de son temps à l’arrêt, stationné dans un parking. C’est partant de ce constat et en étant conscient que les habitudes de consommation changent (consommation collaborative, louer ou échanger plutôt que d’acheter, etc.) qu’une jeune startup marocaine ambitionne de devenir le « Air bnb de la voiture » !

Ce service collaboratif met en relation les propriétaires de voiture et les personnes qui ont besoin momentanément d’un véhicule. Selon Mohammed le responsable communication, « vous pouvez, grâce à un boitier installé dans votre voiture et à une application smartphone, mettre à disposition votre voiture à la location. Vous pouvez donc gagner de l’argent avec votre voiture! »

Ceux qui n’en ont pas peuvent réserver et trouver une voiture disponible, n’importe quand, n’importe où. Cela est rendu possible grâce à un parc automobile déjà conséquent de 350 véhicules marocains. La voiture peut être démarrée par simple pression de son doigt grâce à la reconnaissance d’empreinte digitale.

En cas d’accident ou de problème avec la voiture, DakiCar se charge de l’assurance pour tous les frais de remboursement. Une note est attribuée aux conducteurs selon une analyse automatique de leur conduite et leur comportement sur la route.

L’idée derrière ce concept est de pousser les gens à n’utiliser leur voiture que lorsqu’ils ont en besoin et d’en faire profiter les autres qui n’en ont en pas. On rentabilise donc le temps où l’on n’utilise pas sa voiture tout en rendant disponible les places de parking !

5) Eco-Dôme:

ecodome

Entreprise crée par de jeunes étudiants qui propose des constructions résistantes, écologiques (argile naturelle) et à moindre coût pour des résidences personnelles et touristiques.

6) Educall

educall

Educall est une entreprise sociale établissant les liens entre les étudiants des universités ou les diplômés en recherche d’emploi et les étudiants (primaire au lycée) ayant besoin de tutorat. Un accès facile à la base de données avec la possibilité de consulter le profil des tuteurs sera accordé aux élèves et aux parents. Educall organise également des cours particuliers au profit des orphelins et des enfants défavorisés.

7) Hakeeme

Hakeeme est une jeune startup qui commercialise des systèmes de vêtements intelligents pour permettre de rapidement venir aux secours des travailleurs ou ouvriers opérant dans des lieux dangereux (chantiers importants, mines, etc.).

8) Hydo Barley

hydrobarley

Entreprise de production et commercialisation du fourrage vert, frais, à prix accessible pour les petits agriculteurs et disponible durant toute l’année.

9) La Glutenerie

glutenerie

Entreprise qui commercialisation des produits alimentaires (pain, gâteaux ) sans gluten pour une meilleure alimentation au quotidien.

10) Moldiag

molediag

Startup qui a développé un kit de diagnostic moléculaire, qui identifie facilement et rapidement plusieurs types de cancer. C’est un test rapide qui permet d’éviter les diagnostics imprécis, les thérapies peu pertinentes, la sur-utilisation des antibiotiques, et les coûts élevés des soins de santé.

11) Protect me

Projet réalisé par un étudiant du réseau enactus maroc qui consiste en un système d’alerte intelligente pour se prémunir contre les dangers des fuites de gaz dans les maisons.

12) Sihat-e

 Service de santé de proximité utilisant la télémédecine destiné au monde rural .

13) Solar e cycles

Solar-E-Cycles

« 85 % des ménages n’ont pas accès à l’eau courante. Les femmes et les jeunes filles doivent donc chaque jour, marcher plusieurs kilomètres pour avoir accès à l’eau. Avec le Solar e-cycle, elles y auraient accès plus rapidement et pourraient aller à l’école et travailler. »

Le Solar e-cycle est un véhicule très abordable financièrement (moins de 20 000 dhs) qui roule uniquement grâce à l’énergie solaire. Il peut transporter 2 personnes et charger environ 300 kg de marchandise.

Et les vainqueurs sont:

MC0_6145Go Mobile, Hakeeme et Moldiag !!!

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Photo de groupe des participants avec les membres du Jury

Omar Amrani.

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cluster solaire

Le Cluster Solaire contribue depuis son lancement en avril 2004, à la création de synergies entre acteurs publics et privés, entrepreneurs et chercheurs, dans le but de favoriser l’émergence d’une filière industrielle solaire compétitive au Maroc, notamment à travers le développement des compétences et le renforcement des capacités industrielles des acteurs des technologies propres au Maroc.

Le Cluster Solaire, soutenu par le MCIC, a mis en place quatre catégories de services aux entreprises : Le Green Business Incubator, pour le soutien et le coaching entrepreneurial, Le Green Business Network, premier réseau social d’entreprises au service des technologies propres, Le Green Business Booster, programme d’accélération industrielle dédié aux entreprises marocaines et Le Green Business Advisory pour le renforcement des capacités des entreprises membres du Cluster.

Pour en savoir plus : www.clustersolaire.ma

CCIClogo_1-300x84

Le MCIC (Morocco Climate Innovation Center), lancé en 2014 conjointement par Masen et la Banque Mondiale (dans le cadre de son Programme Technologie Climatique – CTP), fait partie d’un réseau mondial de Centres d’Innovation Climatique, en étant le premier centre de la région MENA.

L’ambition du MCIC, à travers une approche créative, est de soutenir les entrepreneurs marocains et de la région, dans le développement de leurs projets.

Pour en savoir plus : www.moroccocic.org

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[Actu Geek] 6 produits innovants et pratiques pour passer de bonnes vacances (partie 2) https://lnt.ma/actu-geek-6-produits-innovants-et-pratiques-pour-passer-de-bonnes-vacances-partie-2/ https://lnt.ma/actu-geek-6-produits-innovants-et-pratiques-pour-passer-de-bonnes-vacances-partie-2/#respond Mon, 10 Aug 2020 09:53:54 +0000 http://lnt.ma/?p=82032 C’est l’été ! La chaleur et soleil sont bien sûr au rendez-vous comme tous les ans dans notre beau pays ! A cette occasion, Chroniques du Futur vous a concocté un mini-dossier spécial « vacances » qui vous propose 6 produits innovants et très utiles pour passer un bel été ! 4. Digitsole Smarthoes : Les chaussures du […]

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C’est l’été ! La chaleur et soleil sont bien sûr au rendez-vous comme tous les ans dans notre beau pays ! A cette occasion, Chroniques du Futur vous a concocté un mini-dossier spécial « vacances » qui vous propose 6 produits innovants et très utiles pour passer un bel été !


4. Digitsole Smarthoes : Les chaussures du futur !

Les vacances sont aussi une occasion de pratiquer son sport favori. Courir est une activité reconnue pour sa contribution à rester en bonne santé physique et mentale.

Les personnes qui aiment courir seront ravis d’apprendre qu’il existe désormais les DigitSole Smartshoes, des chaussures connectées très utiles pour améliorer le confort et les performances de cette activité de plein air !

Inventé par Karim Oumnia, un ingénieur français d’origine algérienne,  ayant plus de 20 ans d’expérience dans la chaussure, les Digitsole Smartshoe sont le fruit de trois années de recherche de sa société ZhorTech !

karim oumnia

Sachant que l’électronique déteste 3 choses (la poussière, l’humidité et les chocs), Karim Oumnia a réussi à relever un défi technologique colossal : intégrer de l’électronique dans une chaussure !

En utilisant et en combinant astucieusement les avantages de plusieurs technologies (bluetooth, accéléromètre, podomètres, chargeurs à induction, batterie, résistances, etc.) l’équipe de Digitsole a réussi, pour la première fois au monde, à intégrer efficacement de l’électronique dans une chaussure (d’autres grandes marques, comme Nike par exemple, s’y sont déjà essayé sans y parvenir !)

digitsole2

Voici quelques propriétés spectaculaires des Digitsole Smartshoe 001 :

  • chauffe ou refroidit vos pieds

  • suit vos activités quotidiennes

  • vous informe des calories brulées lorsque vous marchez ou courez

  • absorbe les chocs et mesure la pression exercée

  • vous éclaire grâce à une lampe torche placée au bout de la chaussure !
  • se programme ou se commande via son smartphone ou sa voix !

  • Masse vos pieds en cas de fatigue ! (fonctionnalité non encore disponible mais prévu dans la version 002)
  • Waterproof

  • laçage automatique (comme dans le film retour vers le futur !) :

Les Smartshoes de la startup de Nancy ont été l’une des principales attractions au CES 2016 à Lasa Vegas cette année et y a d’ailleurs été élue comme l’une des 10 meilleurs innovations.

Aujourd’hui, plusieurs célèbres marques de chaussures sont en cours de négociation avec la startup pour pouvoir utiliser leur technologie et la diffuser dans le monde entier afin de répondre à l’énorme demande des consommateurs.

Prix de ces chaussures du futur : 450 $US

5. Superbook: Un ordinateur passe-partout !

Pour certains, les vacances ne signifient pas forcément déconnexion ! Les ordinateurs, tablettes et smartphones restent encore, pour de nombreuses personnes, un outil indispensable pour passer de bonnes vacances.

Difficile de se détacher de son smartphone…même pendant les vacances !

Pour ceux qui projetaient de s’acheter un nouvel ordinateur mais qui n’ont pas forcément le budget nécessaire, il existe une alternative très intéressante : Le Superbook !

D’apparence, le Superbook est un ordinateur portable 11,6″ classique. Il dispose d’un écran, d’un clavier, d’un trackpad et…c’est tout !

Pas de processeur interne ni de carte graphique. Pour le faire fonctionner, il suffit de le relier par câble USB à un smartphone ou à une tablette (Android ou Windows) !

Le Superbook ne fait donc qu’utiliser les capacités d »‘ordinateur » des smartphones pour faire toutes les tâches classiques d’un ordinateur de bureau !

Le Superbook !

Equipé au minimum d’un smartphone Android 5 ou d’une tablette Windows 10, vous pourriez donc profiter d’un ordinateur portable facilement et rapidement.

Smartphone et ordinateur n’auront jamais été aussi « connectés » !

Le Superbook a été conçu par l’équipe derrière Andromium OS, l’application qui permet aux utilisateurs de smartphones Android de naviguer en utilisant un système d’exploitation proche de ceux d’un bureau Windows !

Un système d’exploitation spécifique, intégré au Superbook, permet d’ailleurs de retrouver totalement l’environnement d’un bureau classique : bouton démarrer, barre des tâches, icônes sur le bureau, etc.

Le grand avantage du Superbook est son prix. En effet, il ne coûte que 99 dollars ! Il est donc un « ordinateur « très abordable » à condition bien sûr de disposer d’un smartphone Android 5.0 !

La startup a récemment lancé en partenariat avec la Nelson Mandella School Library Project, le hashtag #Freedom2learn pour permettre l’utilisation de leur technologie en Afrique.

Celle-ci devrait aider les enfants de notre continent à pouvoir bénéficier d’un accès aux technologies informatiques et à un apprentissage à moindre coût.

Une campagne a été lancée il y a environ 10 jours sur Kickstarter et elle connait déjà un succès immense. Sur les 50.000 dollars demandé par ses concepteurs pour finaliser le projet, ils en ont déjà récolté 1 421 778 $ !!!

Si vous voulez vous procurer cet ordinateur bien pratique, vous pouvez le commander via Kickstarter pour espérer être livré ce mois !

6. Silent Partener : ronfler sans déranger !

Les vacances c’est aussi pouvoir bien récupérer en faisant de bonnes nuit de sommeil et pourquoi pas des « grasses matinées » !

Malheureusement, les personnes dormant à côté de celles qui ronflent n’ont pas de moyens de passer une bonne nuit !

Il existe bien des bouche-oreilles mais celle-ci ne sont pas conseillés pour la bonne santé de l’appareil auditif. Par ailleurs, la plupart des produits anti-ronflement utilisent des masques à placer sur la bouche ou sur le nez qui peuvent s’avérer à la fois assez intrusifs et totalement inconfortables.

solution extrême pour problème de ronflement extrême !!!
solution extrême pour problème de ronflement extrême !!!

Sans solution pour ne pas ronfler, les personnes se sentent souvent coupables de ne pas avoir laissé dormir leurs proches surtout que ces derniers ne se privent pas de leur reprocher !

La startup Silent Partener a trouvé une solution innovante et pratique qui apaisera tout le monde !

Elle a conçu le premier patch anti-ronflement léger et compact muni de technologie à réduction de son !

Ce petit objet, que l’on pose sur le nez du ronfleur, va créer une zone de silence (une sphère virtuelle de 20 cm de diamètre) autour de la personne réduisant considérablement le bruit qui arrive à l’oreille de la personne dortmant à côté de lui.

Ce « patch » est flexible afin de s’adapter à toutes les formes et à toutes les tailles. Muni de 2 petits adhésifs légers, le patch ne glissera pas pendant le sommeil de la personne qui le porte.

Comment ça marche ?

Équipé d’un micro et d’un haut-parleur, le Silent Partener va tout d’abord capter le son et détecter la fréquence et l’amplitude du ronflement.

Il va par la suite générer une onde sonore inversée basée sur le principe physique de l’interférence destructive. Les deux ondes, une fois confrontées, s’annulent !

Cette technique, appellée Active Noise Cancellation (ANC), a pour effet « d’annuler » le bruit du ronflement ou du moins de l’atténuer au maximum (moins de 40 décibels).

L’ANC est utilisée depuis plusieurs années pour fabriquer des écouteurs haut de gamme. En effet, c’est grâce à cette technique, que les personnes munies d‘écouteurs ANC peuvent vivre une expérience d’écoute musicale plus immersive car les bruits environnants sont activement réduits.

Les concepteurs du Silent Partener ont donc simplement eu la bonne idée d’adapter cette technique à la zone du nez et de la bouche pour résoudre la problématique du ronflement qui touche des millions de personnes dans le monde.

Techniquement, l’appareil est composé de 2 batteries, d’un port de chargement USB, de 2 chambres de résonance, de micro et d’un bouton on/off.

slient partener schema

Avec le Silent Partener, les ronfleurs n’auront dorénavant plus à se soucier de déranger leur partenaire ! Ils peuvent maintenant profiter de leurs vacances en faisant des nuits calmes sans être inquiets des reproches qu’on pourrait leur faire le lendemain au réveil !

Disponible en précommande sur Indiegogo pour 59 $ 

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 3/10: Courir plus vite. Sauter plus haut. https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-de-lhumain-repare-lhumain-augmente/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-de-lhumain-repare-lhumain-augmente/#respond Thu, 06 Aug 2020 15:45:36 +0000 http://lnt.ma/?p=62372 Les recherches scientifiques et les innovations qui ont pour but d’aider les personnes souffrant d’handicapes diverses contribuent de plus en plus à favoriser l’émergence de nouvelles technologies aux propriétés spectaculaires. Celles-ci, bien que destinées en priorité aux invalides, suscitent aujourd’hui un réel engouement de la part du grand public qui aimerait lui aussi en profiter. De […]

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Les recherches scientifiques et les innovations qui ont pour but d’aider les personnes souffrant d’handicapes diverses contribuent de plus en plus à favoriser l’émergence de nouvelles technologies aux propriétés spectaculaires. Celles-ci, bien que destinées en priorité aux invalides, suscitent aujourd’hui un réel engouement de la part du grand public qui aimerait lui aussi en profiter.

De l’humain réparé à l’humain augmenté

De plus en plus d’entrepreneurs passionnés et audacieux surfent sur cette vague et proposent aujourd’hui les « Human Enhancement Products » (les produits qui augmentent nos capacités humaines). Dans cet article, je vous présente deux personnes, l’une invalide et l’autre valide, qui possèdent tous les deux une technologie qui leur donne la capacité de courir beaucoup plus vite!

run faster

Oscar Pistorius, l’athlète-guépard

oscar cheetah

Durant les jeux paralympiques d’été 2008 à Pékin, nous avions tous découvert l’extraordinaire performance du jeune Sud-Africain Oscar Pistorius. Cet athlète handicapé des deux jambes utilisait des prothèses high-tech inédites appelées « Flex-Foot Cheetah » en référence à l’animal le plus rapide du monde, le guépard.  Avec elles, Pistorius a remporté 3 médailles d’or dans les 3 disciplines auxquelles il a participé (100, 200 et 400 m).

Pistarius, au moment de sa victoire au 400 m aux jeux paralympiques de Londres en 2012.
Pistarius, au moment de sa victoire au 400 m aux jeux paralympiques de Londres en 2012.

Avec son look charmeur (il est élu homme de l’année par le magazine GQ et fait la couverture de nombreux magazines) et sa prothèse en forme de lame courbée (il est surnommé « The Blade Runner »), il fait partie des 100 personnes les plus influentes en 2012 selon le magazine Time.

L'athlète sud-africain posant comme modèle pour le magazine Vanity fair.
L’athlète sud-africain posant comme modèle pour le magazine Vanity fair.

C’est cependant sa prothèse en fibre de carbone avec son système de propulsion révolutionnaire qui marquera le plus le public et les médias.

En effet, pour la première fois, les gens se sont demandé si des athlètes invalides, équipés de leurs prothèses, pouvaient courir plus vite que les athlètes valides. Une comparaison entre les records de Pistorius et d’autres champions célèbres permet d’envisager sérieusement la question.

Pistorius

La réponse est certainement à chercher dans la technologie de la société Ossur qui commercialise cette prothèse. Selon son fabricant, son système de propulsion a été directement inspiré de celui du guépard, animal le plus rapide de la planète. Cette animation proposée par le site Sciences et Avenir explique son mode de fonctionnement.


Beaucoup se demandent donc aujourd’hui s’il est encore judicieux de parler de performance humaine quand on voit tout ce que la prouesse technologique de ces prothèses peut réaliser.


Selon un rapport de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF)  publié en 2008, les prothèses en fibre de carbone utilisées par Pistorius lui procurent un avantage évident sur les athlètes valides. Une autre étude américaine publiée dans The Journal of Applied Physiology viendra le confirmer un an plus tard. Cela n’empêchera pourtant pas l’athlète sud-africain de courir en 2012 avec les valides et d’offrir une médaille d’or à son pays lors des jeux olympiques de Londres en 2012 dans la compétition du relais 4 x 100 m.

Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, voici une vidéo de la victoire de Pistorius aux jeux paralympiques de Londres 2012 où il établit un nouveau record mondial au 200 m:

Keahi Seymour , l’homme le plus rapide du monde

Vous pensiez que Usain Bolt était l’homme le plus rapide du monde ? Détrompez-vous, c’est désormais l’inventeur américain Keahi Seymour qui lui vole la vedette! Ce dernier a en effet crée des chaussures qui lui permettent de courir à la vitesse de 40 km/h!

BionicBoot-2

Contrairement au jamaïquain recordman du 100 m, Keahi Seymour n’a pas de qualités physiques exceptionnelles. Il n’a pas besoin non plus de s’entrainer intensivement tous les jours. Il lui suffit juste de s’équiper de ses Bionic Boot et de courir tranquillement!

Le mode de transport du futur?

En revêtant ses chaussures bioniques, il peut aujourd’hui courir plus vite, sauter plus haut, éviter les obstacles facilement, et se déplacer sur tous les types de surfaces, le tout sans se fatiguer, ses muscles n’étant que très peu sollicités. Cela est rendu possible notamment grâce à un système de ressorts ingénieux qui imite le talon d’Achille de l’autruche:

autruchebionic boot saut

A noter aussi que les Bionic Boot ne posent aucun problème d’équilibre particulier en position debout et immobile.

Keahi Seymour affirme, non sans une certaine fierté, que son produit sera certainement l’un des modes de transport les plus efficaces et les plus écologiques qui existeront dans les prochaines années. L’inventeur tient en effet à faire savoir qu’il compte encore améliorer son équipement avec un prochain modèle qui embarquera un système de retour de force électronique!

Cela lui permettra d’atteindre à moyen terme une vitesse de déplacement de 70 km/h, soit aussi vite qu’une voiture roulant en ville !

BionicBoot-3
Seymour se baladant en ville dans les rues de San Francisco.

A plus long terme, l’objectif ultime sera de dépasser la vitesse la plus élevée de toutes les espèces terrestres, à savoir celle du guépard qui est, rappelons-le, de 110 km/h. En attendant d’atteindre cet objectif un peu fou, regardez cette vidéo et jugez par vous-même des extraordinaires capacités que permettent déjà cette première version des Bionic Boot :

Une ressemblance frappante

Il est intéressant de remarquer qu’il existe de nombreuses similarités entre les deux technologies utilisées par Oscar Pistarius et Keahi Seymour. Les matériaux en fibres de carbone et le système de propulsion sont en effet quasiment identiques.

cheetahbionic boot system

 Les jeux olympiques du futur

Comme nous venons de le voir, la technologie réparatrice a tendance à inspirer et favoriser l’émergence de la technologie d’augmentation destinée au grand public.

Avec le développement rapide de ces dernières, il sera donc bientôt possible de passer à l’étape suivante et d’organiser des jeux olympiques pour  «humains valides augmentés » ou « cybers athlètes ».

cyberathletes
Une vision « artistique » de ce que pourrait être le cyber- athlète de demain…

En effet, lorsque des technologies comme celles de Keahi Seymour prendront vie pour permettre aux athlètes de courir par exemple à plus de 70 km/h (en utilisant des chaussures bioniques ou des exosquelettes robotisés), nous pourrions assister à des courses comme celles-ci: (la vidéo provient du jeu d’arcade Mach Breakers).

Pas sûr qu’à de telles vitesses, les performances d’Usain Bolt puissent encore continuer à nous impressionner…

                                                                                                                              Lire la suite du dossier: 4/10

Omar Amrani.

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[Actu Geeks] 6 produits innovants et pratiques pour passer de bonnes vacances (partie 1) https://lnt.ma/actu-geeks-6-produits-innovants-et-pratiques-pour-passer-de-bonnes-vacances-partie-1/ https://lnt.ma/actu-geeks-6-produits-innovants-et-pratiques-pour-passer-de-bonnes-vacances-partie-1/#respond Wed, 05 Aug 2020 09:40:57 +0000 http://lnt.ma/?p=81981 C’est l’été ! La chaleur et soleil sont bien sûr au rendez-vous, comme tous les ans, dans notre beau pays ! A cette occasion, Chroniques du Futur vous a concocté un mini-dossier spécial « vacances » qui vous propose 6 produits innovants et très utiles pour passer un bel été ! 1. Des matelas high-tech pour bien […]

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C’est l’été ! La chaleur et soleil sont bien sûr au rendez-vous, comme tous les ans, dans notre beau pays ! A cette occasion, Chroniques du Futur vous a concocté un mini-dossier spécial « vacances » qui vous propose 6 produits innovants et très utiles pour passer un bel été !

1. Des matelas high-tech pour bien relaxer

Pour de nombreuses personnes, vacances riment avec relaxation et détente. Que l’on soit à la plage, en montagne ou en pleine campagne, ce qui compte c’est avant tout pouvoir se prélasser au soleil et faire le plein de vitamine D !

Le problème, c’est que pour se prélasser confortablement, il faut souvent avoir des supports confortables à sa disposition.

sol-clip-pinces-a-serviettes-de-plage
Parasol, chaises, transat, matériel indispensable pour la plage ?

Ces derniers peuvent ne pas être disponibles sur le lieu où l’on se trouve, d’autant plus qu’il n’est pas toujours pratique de les transporter systématiquement avec soi en raison de la place qu’ils peuvent prendre dans nos kits de voyage ou dans la voiture :

coffre voiture
exemple de coffre surchargé !

Une société hollandaise, Fatboy, a pensé à tous ces petits inconvénients en proposant son produit innovant, le Lamzac, un matelas gonflable high-tech très pratique!

lamzac

L’originalité du produit consiste à pouvoir utiliser très facilement un support pour s’allonger sans se soucier de son encombrement !

En effet, le Lamzac peut se transporter très facilement avec soi (quand il n’est pas gonflé bien sûr !) et il est ensuite très simple de l’utiliser une fois trouvé l’endroit où l’on désire s’installer.

Le Lamzac n’a pas besoin d’une pompe à air pour être gonflé. En fait, il suffit de le remplir d’air d’un seul geste très simple pour qu’il gonfle instantanément !

gonflage lamzac

La légèreté du produit associé à la qualité du matériau avec lequel il a été fabriqué (nylon utilisé pour parachute !), font que le Lamzac convient et s’adapte à toutes les surfaces : sables (en mer), surface rocheuse ou caillouteuse (en montagne), eau (dans une piscine), gazon (dans un jardin), etc.

piscine

gazon

montagne

neige

Une fois le moment de détente terminé, cela ne prend que quelques secondes pour le dégonfler et le ranger !

Ce type de produit promet de révolutionner notre manière de nous détendre est disponible pour 74,50 euros sur le site de Fatboy.

Plusieurs sociétés comme Kaisr Original ou Laybag ont déjà réussi à copier le modèle original et à y ajouter quelques fonctionnalités intéressantes comme des poches intégrés permettant d’ y déposer smartphones, tablettes, magazines et autres gobelets !

Attendez-vous à débourser en moyenne l’équivalent de 80 euros pour l’achat de ce type de produit.

Voici une vidéo publiée par Kaisr sur le site de crowfunding Indiegogo qui lui a permis de récolter plus de 4 millions de dollars en quelques mois ! :

2. Rinsekit : Une douche portable !

Quoi de plus frustrant, après une longue journée passée à la plage où à la montagne, que de ne pas trouver de point d’eau où se laver avant de prendre la route pour rentrer ?

Le surfeur Chris Crowford, inventeur du Rinsekit, en avait visiblement assez de cette situation ! Son produit  permet de se rincer et de se laver grâce à une douche portable !

Le RinseKit utilise un système qui n’utilise ni pompe, ni batterie, et qui permet de délivrer 3 minutes de jet pressurisé d’eau.

Techniquement, l’innovation vient du fait que le Rinsekit parvient à stocker la pression d’un robinet domestique d’où l’on veut récupérer l’eau (chaude ou froide) et de le remplir rapidement jusqu’à 8 litres !

Son système breveté eon™ offre 7 réglages de jet différents et fonctionne de manière totalement autonome. Sa conception est compacte donc pratique. Il est doté d’une poignée rétractable et d’un tuyau de 1,80 m pour convenir à tout type d’utilisateur.

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Ce produit n’est pas juste destiné aux surfeurs. Il convient également aux familles qui font du camping, aux bikers, aux pêcheurs et toutes les personnes qui font des activités « outdoors » salissantes :

 

3. Easybreath : nager sous l’eau sans contrainte !

Le frein principal à la pratique de la randonnée palmée ou snorkeling, c’est la difficulté à respirer sous l’eau avec un tuba.

En effet, la respiration par la bouche n’est pas naturelle chez l’humain et l’embout buccal du tuba est souvent jugé  inconfortable (laisse parfois rentrer l’eau ) et non hygiénique. Sans parler du masque qui fait pénétrer de l’eau aussi ou qui donne une mauvaise visibilité à cause de la buée qui peut se retrouver à l’intérieur.

snorkeling mask
Un masque de snorkeling traditionnel

L’entreprise française Tribord spécialisée dans les équipements pour sports aquatiques a inventé l’Easybreath , premier masque intégral de snorkeling pour respirer sous l’eau aussi facilement et naturellement que sur terre par le nez et la bouche.

Tribord-Easybreath-Snorkel-Mask-3
Le masque EasyBreath de Tribord !

Ce masque innovant offre, par sa conception ingénieuse, un champ de vision dégagé à 180° et permet en plus d’éliminer totalement la buée grâce à un double flux d’air identique.

Pour garantir que l’eau ne rentre pas par le tuba, le masque Easybreath est équipé d’un mécanisme qui obstrue le haut du tuba lors de l’immersion.

Prix du Easybreath : 39,95 euros

→ Suite : Partie 2

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 7/10: Sentir autrement ! https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-sentir-gouter-differemment/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-bionique-sentir-gouter-differemment/#respond Tue, 04 Aug 2020 15:49:59 +0000 http://lnt.ma/?p=68035 Après l’ouie, la vue et le toucher, l’odorat est notre quatrième sens à pouvoir être bientôt augmenté grâce à la technologie. De très récentes recherches scientifiques laissent en effet présager de formidables possibilités pour notre système olfactif dans les domaines de la médecine, de la sécurité, de l’éducation,  et du divertissement… Le nez électronique et […]

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Après l’ouie, la vue et le toucher, l’odorat est notre quatrième sens à pouvoir être bientôt augmenté grâce à la technologie.

De très récentes recherches scientifiques laissent en effet présager de formidables possibilités pour notre système olfactif dans les domaines de la médecine, de la sécurité, de l’éducation,  et du divertissement…


Le nez électronique et ses incroyables possibilités

bionic noise

Le nez humain est une super machine capable de faire la différence entre pas moins de 1000 milliards d’odeurs différentes. Même si la plupart d’entre elles ne sont pas consciemment identifiables, il n’en reste pas moins que nous pouvons en reconnaître pas moins de 5000 différentes selon les individus.

Concrètement, ce sont les nombreux récepteurs situés dans la muqueuse olfactive de notre cavité nasale qui, lorsque liés aux molécules odorantes présentes dans notre environnement, induisent des stimulations électriques spécifiques à notre cerveau qui les analyse et les transforme en une sensation d’odeur .

C’est en se basant sur ce système naturel de reconnaissance des molécules que les chercheurs à travers le monde travaillent depuis des décennies à concevoir et améliorer les nez électroniques ou « e-noses ».

Electronic-Nose12x1

Comparaison entre le système olfactif humain et électronique.

Techniquement, un « e-nez » est équipé de plusieurs capteurs électroniques sensibles aux molécules gazeuses odorantes (composés organiques volatils) et d’un réseau de neurones artificiels (pour le traitement et la reconnaissance digitale des signaux électriques générés) se basant sur des algorithmes puissants.

Ces appareils permettent de détecter et d’analyser la plupart des odeurs présentes dans notre environnement, et cela, avec une très grande précision. Ils sont de plus en plus utilisés dans l’industrie cosmétique, agroalimentaire et pharmaceutique pour concevoir ou améliorer les produits destinés à la vente commerciale.

Avec les récents développements technologiques et scientifiques autour de l’odorat, d’autres secteurs comme la santé, l’environnement et la sécurité ont commencé eux aussi à s’y intéresser.

Santé : détecter les cancers de manière olfactive

Malgré sa complexité, l’odorat humain est considéré comme l’un des sens les moins performants du règne animal par rapport aux autres sens. On estime par exemple que le chien se servirait d’environ 40 fois plus de neurones que l’homme pour l’olfaction.

Cela est dû principalement à « l’organe de Jacobson » qui est présent chez la plupart des animaux mais atrophié chez l’humain. C’est grâce à ce dernier que les animaux détectent, à plusieurs kilomètres, les fameuses phéromones sexuelles.

nez animal

De récentes études scientifiques ont même récemment confirmé que les chiens pouvaient « sentir » lorsqu’un humain est malade d’un cancer !

cancer-dog4

Cette surprenante capacité pourrait bien, un jour, via la technologie, être aussi accessible aux humains. C’est en tout cas ce que pensent de plus en plus les différents chercheurs à travers le monde qui travaillent sur ce sujet.

L’équipe israélienne de L’Institut de technologie de Haifa (Israel), par exemple, a publié très récemment une étude dans la revue American Chemical Society qui prouve qu’il était possible, via un dispositif électronique, de détecter 82% des cas de cancers de l’ovaire !

Leur objectif maintenant est de poursuivre leurs travaux pour se rapprocher d’un taux de 100% et de détecter d’autres formes de cancer.

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Grâce à un nez électronique muni d’un capteur flexible nanométrique qui analyse l’haleine des patients, les chercheurs israéliens sont capables de dépister les cancers !

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Quand on connait l’importance du rôle du diagnostic précoce dans le traitement des cancers, on ne peut qu’être enthousiaste devant cette avancée scientifique majeure.

Sécurité : Sentir ce qui est dangereux

L’utilité évolutive du nez humain fait que nous ressentons souvent une odeur nauséabonde lorsqu’un aliment ou une substance représente un risque pour notre santé.

Il existe cependant certaines mauvaises odeurs dans notre environnement qui sont à trop faible intensité pour être décelées par notre système olfactif.

Il est par exemple impossible de savoir si une eau est impropre à la consommation malgré l’odeur dégagée par les microorganismes qu’elle peut contenir. Il en va de même pour les odeurs d’un système explosif (bombe par exemple) pourtant décelables par l’odorat de certains chiens de détection.

Selon CORDIS, la communauté de recherche et de développement de la Commission Européenne, de nombreux chercheurs à travers le monde travaillent activement sur des nano-bio-capteurs combinant cellules vivantes et puces électroniques. Ces dispositifs permettront, dans les années à venir, de déceler facilement et rapidement, toute odeur potentiellement dangereuse grâce à sa signature olfactive spécifique.

chien de detectionLes chiens de détection dans les aéroports et les zones à risque pourraient bien céder leur place à nos nez bioniques dans le futur…

Éducation et Divertissement : enregistrer et diffuser les odeurs !

Le professeur Takamichi Nakamoto de la prestigieuse Tokyo Institute of Technology, lui aussi spécialiste des bio-capteurs électroniques, prédit que ces derniers seront aussi bientôt utilisés dans les milieux éducatifs et du divertissement.

Il a lui-même développé plusieurs gadgets surprenants dont le plus spectaculaire est certainement l’enregistreur d’odeur.

Olfactory_display

Cet ingénieux appareil permet non seulement d’enregistrer une odeur grâce à un système perfectionné de capteurs intelligents mais peut aussi la reproduire grâce à une combinaison astucieuse de solutions chimiques contenus dans des mini-flacons et reliés au réseau de neurones artificiels d’un ordinateur.

Odor_recorder

Avec ce système, chaque odeur possède ainsi une véritable empreinte olfactive digitale qui peut être reproductible et transmise par le moyen de différents objets connectés (télévision, internet, téléphone, etc.).

Dans l’industrie du divertissement, de plus en plus de cinémas high-tech proposent des expériences cinématographiques augmentées en stimulant tous nos sens (visuels, auditifs, oflactifs, etc.) en fonction des scènes et de l’environnement du film.

Avec la miniaturisation croissante des composants électroniques, nous devrions même bientôt voir arriver ce type de technologies chez nous, à la maison.

cropped-scentscape

Télévisions, ordinateurs, casques de réalité virtuelle et même téléphones pourront bientôt eux aussi nous générer des odeurs virtuellement en fonction des contextes.

OLYMPUS DIGITAL CAMERARessentir l’odeur de ce que l’on voit à l’écran de son ordinateur ! une expérience bientôt disponible avec les enregistreurs d’odeurs connectés.

Des startups se sont d’ailleurs déjà lancés dans ce juteux marché de l’expérience sensorielle ludique comme on le voit dans la vidéo ci-dessous avec le FeelReal, un casque de réalité virtuelle assez prometteur :

Le professeur voit aussi un grand potentiel de ce type de dispositif dans le domaine de l’apprentissage. Il a en effet été scientifiquement prouvé que la mémoire olfactive joue un plus grand rôle dans le processus de mémorisation que les autres types de mémoire (visuelle et auditive notamment).

apple smellUne personne apprenant l’anglais retiendra beaucoup plus facilement le mot « apple » s’il sent l’odeur d’une pomme en même temps qu’il apprend le mot par processus visuel (lire un texte) ou sonore (entendre le mot).

La technologie bionique du sens de l’odorat est, comparativement à celle des sens de la vue et de l’ouïe, encore à son stade embryonnaire. Devant les formidables possibilités qu’elle offre, la science de l’odorat a un grand avenir devant elle (lire à ce sujet l’excellent dossier réalisé par Kate Fox pour en savoir plus à ce sujet).

Avec des développements scientifiques qui s’accélèrent chaque jour autour de ce nouvel axe de recherche, il ne faudra certainement pas attendre très longtemps avant que des chercheurs puissent concevoir des dispositifs ultra miniaturisés pouvant s’insérer dans notre nez afin d’augmenter nos capacités olfactives !

Cela nous permettra de mieux nous prémunir contre tous les dangers de notre environnement tout en enrichissant nos expériences sensorielles. L’odorat n’étant pas simplement un phénomène biologique et psychologique. Il est aussi et surtout social et culturel…

                                                                                                                             Lire la suite du dossier : 8/10

Omar Amrani.

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[Interview Exclusive] Leyth Zniber, CEO de Numa Casablanca : « L’innovation est une obligation ! » https://lnt.ma/interview-exclusive-leyth-zniber-ceo-de-numa-casablanca-linnovation-est-une-obligation/ https://lnt.ma/interview-exclusive-leyth-zniber-ceo-de-numa-casablanca-linnovation-est-une-obligation/#respond Tue, 04 Aug 2020 15:11:08 +0000 http://lnt.ma/?p=81869 Dans une économie aussi mondialisée que celle de notre époque, l’innovation est devenue un enjeu majeur. « Startups, accélération, co-working, business angels », tous ces termes sont, de plus en plus, au centre des discussions dans le milieu des affaires et des investisseurs d’aujourd’hui. Comparé à d’autres pays de la région MENA (Jordanie, Liban, etc.) le Maroc […]

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Dans une économie aussi mondialisée que celle de notre époque, l’innovation est devenue un enjeu majeur.

« Startups, accélération, co-working, business angels », tous ces termes sont, de plus en plus, au centre des discussions dans le milieu des affaires et des investisseurs d’aujourd’hui.

Comparé à d’autres pays de la région MENA (Jordanie, Liban, etc.) le Maroc est encore à la traîne au niveau de l’écosystème entrepreneurial innovant.

A titre d’exemple, le montant total des levées de fonds réalisées par toutes les startups marocaines en 2015 ne dépasserait même pas celui qu’une seule startup peut récolter en un seul tour de table en Jordanie !

Quelles sont les raisons de ce retard ? Pourquoi n’y a-t-il pas encore suffisamment de « success-stories » de startups marocaines réussissant aussi bien au niveau national qu’international ? Que faudrait-il faire pour engendrer une dynamique positive qui favoriserait la mise en place d’un écosystème efficace et durable pour les jeunes entrepreneurs marocains innovants ?

Pour répondre à toutes ces questions, j’ai décidé d’interviewer Leyth Zniber, un des acteurs les plus impliqués dans la création de cet écosystème.

Ce jeune entrepreneur est à la tête de Numa Casablanca, une structure d’accompagnement de startups et d’innovation créée au Maroc en début 2016 en partenariat entre Impact Lab, premier incubateur marocain, et Numa, leader européen de l’accélération et de l’innovation.


Chroniques du Futur : Bonjour Leyth ! Pouvez-vous nous présenter Numa Casablanca et son rôle dans l’écosystème entrepreneurial marocain ?

Leyth Zniber : Numa Casablanca est née du rapprochement naturel entre Numa, un accélérateur français de référence qui désirait étendre ses activités au Maghreb et en Afrique et Impact Lab, une structure pionnière au Maroc dédiée à l’accompagnement de l’entrepreneuriat innovant à fort impact social et environnemental.

Les deux structures ont convenu de collaborer étroitement et exclusivement pour répondre à un énorme besoin d’accompagnement chez les entrepreneurs et les innovateurs de notre continent.

Numa Casablanca est donc aujourd’hui une plateforme mettant à la disposition des startups marocaines et africaines les ressources dont elles ont besoin pour se développer dans le cadre d’un écosystème naissant, mais très prometteur.

C.F. : Comment fonctionne concrètement votre programme d’accélération ?

L.Z : Notre programme d’accélération, qui dure 5 mois, comprend des formations, un coaching personnalisé, l’accès à un réseau de plus de 200 experts et de mentors nationaux et internationaux, de clients et d’investisseurs potentiels, et l’accès à une boîte à outils (canevas de travail).

Une partie importante de la démarche se base également sur le partage d’expérience entre start-upers, au sein d’une même saison d’accélération ou avec les alumni de Numa Casablanca.

Les participants à notre programme d’accélération bénéficient également de l’accès à un espace de travail équipé au sein du co-working de Numa Casablanca, et d’un ensemble de prestations de service adaptées négociés auprès de plus de 50 partenaires (conseil juridique, fiduciaire, solutions IT et télécom, etc.).

La participation au programme d’accélération ne requiert pas de contribution financière de la part des entrepreneurs. Nous savons que la trésorerie est souvent une contrainte majeure pour eux. Nous nous rémunérons en prenant une participation de 5% dans le capital de chaque start-up accélérée.

Pour être éligibles à notre programme, les projets doivent être innovants et déployables à grande échelle. Les entrepreneurs doivent avoir au moins développé un prototype et commencé un vrai travail de recherche et de validation de l’idée sur le terrain. Enfin, ils doivent être prêts à se consacrer à plein temps à leurs projets.

Nous avons mis en place une démarche de sélection rigoureuse pour garantir une collaboration professionnelle et productive pour les entrepreneurs comme pour nous :

  1. Appel à candidature

  2. Pré-sélection des projets sur dossier

  3. Demi-finales par vidéo conférence

  4. Passage devant un Jury

Les entrepreneurs sélectionnés participent tous à un mois intensif de diagnostic, au terme duquel seuls les entrepreneurs les plus engagés sont retenus pour participer à la suite de l’accélération.

C.F : Les entrepreneurs marocains acceptent-ils facilement de céder une partie de leur capital ?

L.Z : Notre culture fait que les entrepreneurs sont encore très réticents au concept de céder une partie du capital de leur entreprise.

C’est d’ailleurs pour cela que nous avons fixé le niveau de prise de participation à 5% au lieu des 10%-15% qui sont pratiqués généralement dans les autres pays.

C’est notre rôle, en tant qu’acteur de l’écosystème, de sensibiliser les entrepreneurs à l’apport que peut représenter pour eux un programme d’accompagnement comme celui de Numa Casa, en termes d’accès à la formation, à l’expertise et aux réseaux de clients, prestataires et investisseurs potentiels.

Cette prise de conscience dans l’écosystème se fera aussi progressivement au vu des résultats concrets de nos programmes après chaque saison d’accélération.

C.F : En quoi une structure comme la vôtre, qui, je le rappelle, n’est pas une association mais une entreprise avec une rentabilité à assurer, peut-elle contribuer à nous faire sortir de ce cercle vicieux pour faire émerger plutôt un cercle vertueux qui serait bénéfique à tout l’écosystème ?

L.Z : Notre métier principal reste fondamentalement d’accompagner de jeunes startups innovantes à fort potentiel de croissance. Or, nous sommes dans un écosystème naissant et il y a, aujourd’hui, encore peu de jeunes qui osent se lancer dans l’entrepreneuriat au Maroc.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’intervenir dès le début de la chaîne, c’est à dire au niveau de l’éducation et de l’engagement des jeunes aspirants entrepreneurs.

Nous organisons des Masterclass et des Bootcamps pour donner aux aspirants entrepreneurs les premiers outils pour démarrer leurs projets. Nous organisons aussi des Hackathons, nous intervenons dans le cadre de formations au niveau des universités, nous produisons des vidéos tutoriels sur youtube, etc. Tous ces outils sont là pour faire monter en compétence les futurs start-upeurs marocains !

Nous cherchons aussi à engager plus de monde dans la dynamique entrepreneuriale, notamment des cadres, afin qu’ils puissent nous aider à faire évoluer les mentalités par rapport à la démarche entrepreneuriale. Cet engagement se fait notamment dans le cadre de nos programmes de mentoring.

Enfin, nous jouons un rôle d’intermédiaire de confiance entre les jeunes startups et leurs bailleurs de fonds potentiels, que ce soit les business angels qui souhaitent investir en pré-amorçage et en amorçage, ou les grandes entreprises qui représentent des débouchés commerciaux significatifs.

C.F : Pouvez-vous nous en dire plus sur ce dernier point ?

L.Z. : De nos jours, l’innovation est une obligation pour les grandes entreprises. On ne compte plus les exemples de grosses structures qui ont subi d’énormes pertes, faute de ne pas avoir su innover et s’adapter à temps.

Le mode de fonctionnement d’une grosse entreprise, avec ses process lourds et contraignants, fait qu’il est très difficile pour elle d’être réactive à un changement rapide de son environnement.

La startup, quant à elle, peut, rapidement et à moindre coût, innover et adapter ses produits en permanence, voire même créer des concepts disruptifs qui changent complétement les règles du jeu.

L’association entre une jeune startup agile et frugale et une grande entreprise ayant les ressources financières, l’expertise et l’expérience du marché ne peut donc qu’être positive pour les deux structures.

De plus en plus de multinationales fonctionnent d’ailleurs selon ces nouveaux modèles de partenariat :

General Electric a ainsi mis en place « Ecomagination », une plateforme ouverte aux innovateurs. Le groupe met à leur disposition les ressources de l’entreprise et en contrepartie il devient copropriétaire des innovations qui en résultent. Celles-ci peuvent ensuite être immédiatement industrialisés et commercialisés. En 2015, 20% du CA du groupe GE provient de cette plateforme.

Procter&Gamble, Engie, Orange, IBM, et de nombreuses autres multinationales ont adopté des modèles de partenariat similaire avec les start-ups. Elles ont réalisé que leur pérennité dépend de leur capacité à intégrer l’innovation dans l’ensemble de leurs process, et notamment en coopérant étroitement avec les start-ups.

Malheureusement au Maroc, les grandes entreprises et les start-ups ne se parlent pas beaucoup. Les échanges et partenariats commerciaux ne se font donc que très rarement alors qu’elles ont énormément à s’apporter mutuellement.

C.F : Quelle est la valeur ajoutée de Numa pour ces deux univers (grandes entreprises et startups) ?

Au sein de Numa Casablanca, nous sommes une équipe de 6 managers expérimentés (plus de 10 ans d’expérience en moyenne), aux profils complémentaires qui combinent le monde de la grande entreprise et le monde entrepreneurial.

Nous pouvons donc aider ces deux mondes à se parler et à collaborer dans un climat de confiance pour faire naitre des produits, des services et des process innovants.

Nous pouvons également nous appuyer sur le track-record de Numa Paris dans l’accompagnement des grandes entreprises françaises dans la mise en place de programmes d’innovation.

En 2015, plus de 60 projets ont été réalisés par Numa Paris pour des grandes entreprises françaises, et notamment 17 clients du CAC40.

A Casablanca, nous menons un travail important de sensibilisation au niveau des grandes entreprises marocaines par rapport à la nécessité d’innover, et de s’ouvrir à l’écosystème entrepreneurial pour optimiser la démarche d’innovation.

Nous travaillons actuellement sur la mise en place de programmes d’innovation spécialisés qui permettront à nos partenaires corporates et aux start-ups de l’écosystème de collaborer pour apporter des solutions innovantes à des défis spécifiques.

Nous espérons que ces programmes ouvriront la voie pour une collaboration durable et à forte valeur ajoutée pour ces deux mondes.

Interview réalisée par Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 2/10: Quand la bionique répare l’humain (partie 2) https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-quand-la-bionique-repare-lhumain-partie-2/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-quand-la-bionique-repare-lhumain-partie-2/#respond Fri, 31 Jul 2020 17:19:18 +0000 http://lnt.ma/?p=62217 Dans mon article précédent, nous avons vu comment des personnes handicapés physiques peuvent retrouver plus facilement leur autonomie grâce à la technologie bionique. Cette dernière, devenue aujourd’hui plus accessible, est en train de modifier radicalement notre regard sur cette partie de la population longtemps délaissée ou ignorée. Dans cet article, nous allons voir, à travers […]

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Dans mon article précédent, nous avons vu comment des personnes handicapés physiques peuvent retrouver plus facilement leur autonomie grâce à la technologie bionique. Cette dernière, devenue aujourd’hui plus accessible, est en train de modifier radicalement notre regard sur cette partie de la population longtemps délaissée ou ignorée. Dans cet article, nous allons voir, à travers trois histoires extraordinaires, que la « réparation » des personnes handicapées n’est pas simplement physique, mais qu’elle est aussi et surtout psychologique.

1) Adrianne Haslet-Davis, la danseuse qui refusa de céder face au terrorisme

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Le 15 avril 2013, aux États-Unis, deux bombes explosent à 13 secondes d’intervalle tuant trois personnes et blessant 264 autres. C’est un attentat terroriste commis par deux extrémistes islamistes qui ont placé leurs bombes près de la ligne d’arrivée du Marathon de Boston, l’un des plus vieux et prestigieux marathons du monde.

Adrianne Haslet-Davis,  une jeune canadienne professeure de danse, était dans le public au moment des explosions. Grièvement blessée, les médecins chirurgiens qui la prennent en charge n’ont d’autre choix pour la sauver que de lui amputer sa jambe.

Pendant son séjour à l’hôpital, elle réalise qu’elle ne peut «vivre sans danser». A sa sortie, elle annonce haut et fort qu’elle est déterminée à remonter sur scène pour danser malgré son handicap. Elle exprime aussi son désir de courir le marathon de Boston lors de sa prochaine édition en soutien aux autres victimes de l’attentat et pour montrer sa détermination à ne pas céder face au terrorisme.

Adrianna et sa prothèse artificielle, le jour de sa sortie de l'hopital.
Adrianna et sa prothèse artificielle, le jour de sa sortie de l’hopital.

Le professeur Hugh Herr du M.I.T (Massasuchets Institute of Technologies), spécialisé en biomécatronique (recherche associant la biomécanique, les techniques médicales et la robotique) est touché par la volonté et le courage de cette jeune femme. Il décide de lui fabriquer une jambe bionique à la pointe de la technologie qui va lui permettre de danser à nouveau.

Hugg Herr

Avec son équipe de chercheurs, il vont étudier scientifiquement, pendant plus de 200 jours, l’art de la danse:

  • Enregistrement des pas de danseurs professionnels grâce à la technique de « Motion Capture »;
  • Calcul des différentes forces et pressions exercées par les jambes sur le sol;
  • Récolte des données et intégration de celles-ci dans un système bionique.

Grâce à ces recherches, Hugh Herr réussit à fabriquer une prothèse bionique parfaitement adaptée à la danse: Adrianna l’essaye et le résultat est spectaculaire: elle peut enfin danser à nouveau!

En mars 2014, lors d’une conférence qu’il donne à Tedx de Vancouver, le professeur Hugh Herr l’invite à danser en public pour la première fois depuis l’attentat. Sa prestation émeut tout le public présent ainsi que le monde entier grâce à sa diffusion quelques jours plus tard sur la plateforme Youtube dont voici un extrait vidéo:

Adrianne Haslet-Davis peut désormais donner des cours de danse à ses élèves, comme avant. L’association harmonieuse entre la technologie bionique mise au point par Hugg Herr et la détermination d’Adrianna a tellement bien fonctionné qu’il est aujourd’hui presque impossible pour un spectateur de deviner que cette dernière danse avec une jambe artificielle en silicone. Jugez-en vous-même en regardant cette vidéo.

2) Nicolas Huchet, l’homme qui fabriqua sa propre main bionique

nicholas-huchet

Nicolas Huchet est un jeune technicien du son qui a perdu sa main dans un accident de travail en avril 2002, à Rennes en France. Pendant 10 ans, il utilisa une prothèse rudimentaire ayant très peu de fonctionnalités et lui causant de nombreux soucis à cause des failles mécaniques à répétition.

N’ayant pas les moyens financiers de s’acheter une main bionique performante, il effectue des recherches régulières sur Internet pour voir s’il n’existerait pas de solution alternative à son problème. C’est ainsi qu’il découvre, en 2012, le Labfab (atelier de fabrication numérique) de sa ville à Rennes et sa communauté de « Makers ». Il prend alors conscience de l’énorme potentiel et des formidables possibilités que permet cet environnement de travail au fonctionnement très collaboratif et aux outils technologiques ouverts à tous (Imprimantes 3D, logiciels open source comme Arduino, etc).

labfab

En février 2013, il crée Bionico, un projet open source qui a pour mission de fabriquer à bas coûts des prothèses bioniques destinés en priorité aux handicapés des pays en voie de développement.

Le projet remporte un franc succès auprès du public et des médias puisque Nicolas réussit à prouver au monde entier qu’une personne handicapée pouvait, sans aucune connaissance ou expertise dans le milieu des prothèses myoélectriques, fabriquer sa propre main bionique fonctionnelle à moins de 1000 euros.

Pour y arriver, Nicolas a dû simplement dessiner son modèle sur ordinateur et l’imprimer ensuite en 3D. En rajoutant des capteurs sur son bras et en y intégrant le concept open source Inmoov, il peut contracter les muscles de son bras pour actionner sa main robotique.

Grâce à son projet, Nicolas Huchet a remporté le premier prix de Innovators Under 35, concours organisé par le célèbre magazine américain MIT Technology Review. Rappellons que les trophées du MIT Technology Review sont connus pour avoir récompensé certains leaders américains reconnus de la high-tech, dont Sergey Brin, de Google, et Mark Zuckerberg, de Facebook.

Nicolas Huchet, içi en couverture du magazine "Make".

Aujourd’hui, Nicolas est sollicité de partout et participe à de nombreux événements et projets. Son projet Bionico inspire de plus en plus et partout dans le monde, différentes personnes, ONG et autres associations désirant s’engager pour créer des prothèses en mode collaboratif et open source. Les britanniques de chez Open Bionics en sont un parfait exemple.

Cette vidéo résume l’histoire hors du commun de ce jeune français qui a su utiliser son handicap comme force génératrice d’espoir et d’optimisme, partout dans le monde.

3) Beltold Meyer, le professeur en psychologie qui réveille les consciences

bertold meyer 2

Belton Meyer est né sans bras gauche. Pendant toute son enfance et sa jeunesse, il se sent différent et est souvent rejeté par les autres à cause de son handicap. Il décide de faire des études en psychologie et en sociologie pour comprendre. Il deviendra plus tard professeur de psychologie sociale à l’Université de Leibzig en Allemagne.

En 2010, il bénéficie du bras robotique I-limb, formidable innovation de Touch Bionics, société écossaise leader dans le domaine des prothèses bioniques. Du jour au lendemain, son rapport aux autres change et il remarque qu’il n’est plus vu comme une personne handicapée mais comme un homme cyborg qui suscite curiosité et émerveillement.

La i-limb ultra est ce qui se fait de mieux dans le domaine de la bionique aujourd'hui
La « I-limb ultra » est ce qui se fait de mieux dans le domaine de la bionique aujourd’hui

Les médias en font dès lors l’un des nouveaux visages de l’homme bionique moderne. S’enchainent alors interviews pour les chaines de télévision, articles dans les journaux et un reportage Arte (lien vidéo ici) lui est même consacré.

Bertold Meyer raconte dans cet extrait comment le regard des gens a radicalement changé à son égard depuis qu’il porte cette prothèse bionique.

A travers ce qu’il a vécu et ressenti tout au long de sa vie, ce professeur en psychologie est aujourd’hui l’une des personnes les mieux placés pour réfléchir et travailler sur le rôle de la technologie bionique dans la « réparation mentale » des handicapés. Il consacre une grande partie de son temps à sensibiliser les gens sur l’importance du regard que l’on porte sur ces derniers et dont la population mondiale est estimée à 11, 4 millions de personnes. Il aide aussi les chercheurs à fabriquer des technologies bioniques innovantes qui soient utiles au plus grand nombre.

La bionique, espoir réel pour les handicapés.

A travers ces trois destins différents, nous comprenons à quel point la technologie bionique peut aider l’humain diminué à retrouver sa confiance et son équilibre mental. Adrianne, Nicolas et Bertold nous ont montré que les personnes handicapées physiques font souvent preuve d’une grande détermination simplement pour pouvoir être acceptés et reconnus socialement par les autres.

La démocratisation de la technologie bionique open source et collaborative devrait normalement profiter au plus grand nombre dans les prochaines années. Cela permettra aussi de changer à jamais le regard que l’on portait sur eux :

                                                                                                                                  Lire la suite du dossier: 3/10

Omar Amrani.

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[Analyse] Faire face à la disruption ! (partie 4) https://lnt.ma/analyse-faire-face-a-la-disruption-partie-4/ Thu, 30 Jul 2020 20:30:24 +0000 https://lnt.ma/?p=114705 Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui ! A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années. Mais qu’en est il […]

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Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui !

A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années.

Mais qu’en est il du rapport des humains face à ces changements ? les voient-ils comme une menace ou une opportunité ? pourront-ils s’y adapter? devront-ils nécessairement faire évoluer leurs acquis et leurs compétences actuelles pour vivre plus sereinement dans ce nouveau monde ? Demain, devrons-nous tous maîtriser les nouvelles technologies pour réussir professionnellement ?

Éléments de réponse dans cet article analyse…

(suite de la partie 3) : Quelles sont les 10 qualités et compétences que nous devons posséder dès aujourd’hui pour ne pas subir un chômage technologique demain ?


8. Développer un leadership par l’influence et le respect

“C’est un leader né !” : voilà une phrase que nous avons tous déjà entendu un jour et qui nous suggère que le leadership serait une qualité innée chez certain individus !

S’il est vrai que certaines personnes développent de manière naturelle une certaine capacité d’influence qui leur donnent le pouvoir de mener plus facilement un groupe, il serait cependant erroné de penser que cette aptitude ne s’apprend pas !

Le leadership a toujours été traditionnellement pratiqué de manière plutôt verticale. Le leader d’avant exerçait son influence par son autorité et son pouvoir !

Résultat de recherche d'images pour "leader autoritaire"

Aujourd’hui, le leadership est davantage orienté vers l’inspiration et le respect !

En effet, les nouvelles générations Y et Z n’ont plus les mêmes critères de jugement de l’autorité et ne sont pas concernés par le leadership autoritaire ! Au contraire, ils auraient tendance à l’éviter ou à le fuir.

Un bon leader est donc aujourd’hui une personne qui arrive à mener un groupe vers plus de collaboration et de travail de manière naturelle, c’est à dire juste en inspirant le respect et en suscitant l’admiration de ses équipes !

Résultat de recherche d'images pour "inspirational leaders"

L’éthique, l’honnêteté, le professionnalisme et l’ambition seront donc des valeurs de plus en plus recherchées chez les leaders de demain…

9. Avoir une approche “data scientist” systémique

Nous vivons définitivement à l’ère de la « data » comme le diraient les nouveaux « héros  ingénieurs » de l’information : les « data scientist » !

Résultat de recherche d'images pour "data scientist"

Chaque jour, nous créons plus de 2,5 trilliards d’octets de données soit de quoi remplir 10 millions de disques Blu-Ray quotidiennement !

Prendre une décision sur la base d’autant de données (big data) devient donc de plus en plus difficile.

Résultat de recherche d'images pour "big data"

Heureusement, de nouveaux outils d’intelligence artificielle et de nouveaux métiers très demandés (les data analyst et les data scientist) nous permettent aujourd’hui de faire ressortir les informations qui nous sont les plus pertinentes !

D’un autre côté, la désinformation n’a jamais été aussi présente et les « fake news » continuent à se propager malgré que certains acteurs majeurs du web essaient de stopper ce phénomène !

Résultat de recherche d'images pour "fake news"

Savoir distinguer le vrai du faux sera donc aussi une compétence de plus en plus requise pour le futur !

« Adopter une attitude de data scientist dans sa vie de tous les jours », c’est savoir utiliser intelligemment les nouveaux outils numériques pour utiliser les bonnes informations à son avantage !

C’est aussi être capable de ne pas se laisser influencer par des acteurs malveillants ou par des lobbyistes malintentionnés !

Avoir une approche « data scientist systémique » sera donc une compétence humaine très importante pour savoir prendre les décisions les plus adaptées au monde incertain de demain !

10. Être agile et se remettre en question de manière permanente !

L’agilité est la capacité d’un individu ou d’une structure à s’adapter très rapidement à un changement brutal de situation ou à un environnement incertain !

Résultat de recherche d'images pour "être agile"

Une personne agile ne saurait être inflexible et imperméable aux signaux qui lui proviennent de son environnement, de ses collaborateurs et de ses proches !

En étant en mode “écoute active”, la personne agile sait capter et analyser les informations pour prendre une décision rapide et efficace !

« Si la certitude et la confiance de certaines personnes permet d’avoir des repères solides pour avancer, la capacité de se remettre en question est encore plus importante de nos jours. »

La situation est devenue beaucoup trop incertaine dans tous les secteurs de la société et ne pas tenir compte de l’avis d’autres personnes et des informations qui nous sont envoyés est une attitude qui sera de plus en plus risquée !

L’agilité est donc probablement la meilleure compétence à développer si l’on veut survivre à la disruption !

Cela implique cependant de posséder au moins toutes les qualités mentionnées dans cet article !

C’est donc vous, et uniquement vous, qui pouvez devenir votre propre sauveur contre l’adversité d’un monde devenu ultra instable…

Résultat de recherche d'images pour "remise en question"


Que l’on soit manager, cadre, ou employé d’une grande entreprise ou PME, travailleur indépendant, free-lanceur, ou encore jeune étudiant diplômé se préparant à entrer dans la vie active, la disruption nous menace tous !

Il est cependant possible de transformer cette menace en opportunités en exploitant certaines de nos qualités innés d’adaptation et en développant certaines compétences humaines indispensables !

A nous donc d’être dans un « processus permanent de remise en question » et « d’apprentissage et de veille en continu » pour se donner le maximum de chances de s’adapter au monde incertain de demain…


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les PME et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

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[Analyse] Faire face à la disruption ! (partie 3) https://lnt.ma/analyse-faire-face-a-la-disruption-partie-3/ Thu, 30 Jul 2020 17:15:11 +0000 https://lnt.ma/?p=114338 Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui ! A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années. Mais qu’en est il […]

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Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui !

A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années.

Mais qu’en est il du rapport des humains face à ces changements ? les voient-ils comme une menace ou une opportunité ? pourront-ils s’y adapter? devront-ils nécessairement faire évoluer leurs acquis et leurs compétences actuelles pour vivre plus sereinement dans ce nouveau monde ? Demain, devrons-nous tous maîtriser les nouvelles technologies pour réussir professionnellement ?

Éléments de réponse dans cet article analyse…

(suite de la partie 2) : Quelles sont les 10 qualités et compétences que nous devons posséder dès aujourd’hui pour ne pas subir un chômage technologique demain ?


5. Savoir collaborer et travailler en groupe !

Les problèmes devenant de plus en plus complexes et globaux, le temps où des spécialistes travaillaient tous seuls dans leurs laboratoires est révolu ! le travail en solo n’est plus suffisant pour trouver des solutions innovantes !

L’heure est au travail collaboratif : des équipes diversifiées travaillant sur une problématique spécifique et n’hésitant pas à communiquer avec d’autres groupes pour améliorer et transférer leurs connaissances !

Résultat de recherche d'images pour "travail collaboratif"

→ Lire article : [Reportage] Conférence Numa : Co-construire Casablanca Smart City

Savoir travailler en groupe et collaborer seront donc des atouts très importants pour améliorer la productivité et l’efficacité des différentes structures économiques de demain !

6. Savoir collaborer à distance tout en étant plus autonome et flexible

Le travail collaboratif est devenu indispensable pour répondre aux défis du 21ème siècle !

Cependant, organiser des réunions et meeting physiques où toutes les personnes invitées sont présentes n’est pas chose aisée en raison des différentes contraintes de chacun (distance, temps, disponibilité, etc.).

Heureusement, la collaboration à distance et en ligne sont des domaines qui vont fortement se développer dans les prochaines années.

Résultat de recherche d'images pour "remote workers"
Les barrières géographiques n’ont plus d’importance pour travailler sur un projet !

De plus, les entreprises se dirigent de plus en plus vers l’attribution de tâches par projets, et cela quelque soit l’emplacement géographique de leurs ressources.

Avec le développement des technologies numériques tels que le cloud, la visioconférence, la Réalité virtuelle et augmentée ou encore l’holographie, il ne sera plus forcément nécessaire d’être présent physiquement !

Résultat de recherche d'images pour "hologramme"
L’hologramme de Jean Luc Mélenchon, lors d’un meeting à Paris où il ne pouvait pas être présent, a fait sensation pendant la campagne présidentielle française !

De plus en plus de compagnies emploient des personnes qui travaillent chez eux. On appelle ces derniers les “remote workers” !

Résultat de recherche d'images pour "remote workers"
Travailler de chez soi sans être présent au bureau est une pratique qui va fortement se développer dans les prochaines années !

Selon le cabinet HCMWorks, 40% de la main d’oeuvre des entreprises sera non permanente dans les 5 prochaines années ! 

« Il y’aura donc de plus en plus de travail temporaire, de temps partiel, de freelancers et d’entrepreneurs indépendants en concurrence avec le travail stable à durée indéterminée ! » 

Il est  donc nécessaire d’accepter dès aujourd’hui ce changement de paradigme !

Les personnes qui doivent continuer à travailler pour gagner leur vie devront redéfinir la notion d’emploi telle qu’elles le concevaient et devenir plus flexibles en adoptant une démarche entrepreneuriale qui est beaucoup plus adaptée aux nouveaux besoins du marché !

Résultat de recherche d'images pour "travailleur indépendant"

La bonne nouvelle, c’est que la prise de risque et l’esprit d’initiative sont aujourd’hui des qualités qui peuvent s’acquérir de manière scientifique !

7. Mieux Communiquer à l’oral et à l’écrit

L’être humain est social et il le restera car cela est inscrit dans ses gènes !

Par conséquent, les individus qui ont de bonnes facultés de communication orale et écrite sont les plus susceptibles de se distinguer des autres et d’être plus écoutés et suivis !

Résultat de recherche d'images pour "public speaking"

Bien communiquer permet d’exprimer de manière claire et concise ses idées, ses points de vues et ses propositions !

Cela permet de convaincre plus facilement les autres, de fédérer autour de soi et de mieux promouvoir les solutions que l’on veut mettre en place !

Le problème est qu’une étude menée par le “Partnership for the 21st century” a montré que 89% des employeurs estiment que les élèves diplômés d’écoles sont déficients en communication !

→lire notre article sur Forum EMI-Entreprises

A l’heure où les réseaux sociaux deviennent de plus en plus puissants, savoir bien communiquer est pourtant devenu pourtant un enjeu capital !

Résultat de recherche d'images pour "youtube celebrity"

Dans ce nouveau monde du web et de la vidéo, les « influenceurs », les blogueurs et les « youtubeurs  » par exemple, acquièrent un nouveau statut très influent au sein de la société !

Résultat de recherche d'images pour "youtube celebrity"

Les entreprises l’ont bien compris et certaines tentent même de récupérer leur notoriété à des fins commerciales au point de perdre ce qui a fait leur succès : leur objectivité !

Résultat de recherche d'images pour "sponsoriser un youtubeur"

Dans tous les cas, et comme nous venons de le voir précédemment dans le point 6, le futur appartiendra à ceux qui sauront avoir un esprit d’initiative et d’entrepreneuriat !

Dans ce contexte, la communication sera donc un atout précieux ! Ce n’est pas un hasard si l’un des plus précieux conseils que le milliardaire américain Richard Branson a donné est le suivant :

“La communication est la compétence la plus importante pour un entrepreneur !”

→Suite de l’article : Partie 4


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les PME et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

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[Analyse] Faire face à la disruption ! (partie 2) https://lnt.ma/analyse-faire-face-a-la-disruption-partie-2/ Sun, 26 Jul 2020 08:58:59 +0000 https://lnt.ma/?p=114094 Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui ! A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années. Mais qu’en est il […]

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Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui !

A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années.

Mais qu’en est il du rapport des humains face à ces changements ? les voient-ils comme une menace ou une opportunité ? pourront-ils s’y adapter? devront-ils nécessairement faire évoluer leurs acquis et leurs compétences actuelles pour vivre plus sereinement dans ce nouveau monde ? Demain, devrons-nous tous maîtriser les nouvelles technologies pour réussir professionnellement ?

Éléments de réponse dans cet article analyse…

(partie 2) : Quelles sont 10 les qualités et compétences que nous devons posséder dès aujourd’hui pour ne pas subir un chômage technologique demain ?


 1. Être dans une démarche mentale d’innovation

Demain, le monde du travail fera davantage appel à ceux qui seront capables d’apporter des solutions innovantes à des problématiques nouvelles et complexes !

Résultat de recherche d'images pour "design thinking"

Les personnes qui sont dans une démarche d’innovation ont le plus de chances de réussir à s’en sortir car leur « mindset » et leurs compétences de « solutionneurs de problèmes » seront très recherchées !

De plus, les défis seront nombreux et complexes et leur dimension sera de plus en plus globale nécessitant une approche intégrée de « design thinking«  !

→ lire [Dossier spécial Innovation]

 2. Adopter l’apprentissage continu et le ré-apprentissage à tout âge !

Pour innover, il faut être dans un processus d’acquisition de connaissances et surtout de réapprentissage permanent !

Résultat de recherche d'images pour "continuous learning"

En effet, le système éducatif qui a été imposé aux populations depuis plusieurs dizaines d’années et qui a formé des millions voire des milliards de personnes n’est plus d’actualité !

Dans leur livre “Critical Thinking: How to Prepare Students for a Rapidly Changing World,” Richard Paul & Dillion Beach montrent bien comment ce système traditionnel a été conçu pour des procédures routinières et l’exécution de tâches prédictives !

“On nous a appris à faire les choses bien une seule fois et à les répéter encore et encore ! il n’ y a pas pire qu’un apprentissage sans se poser de questions !” 

La remise en question systématique des apprentissages reçus et la possibilité de ré-apprendre de manière continue et à tout âge sont des qualités à développer dès aujourd’hui pour tous ceux qui veulent se donner le maximum de chances de survivre dans le monde incertain de demain !

Résultat de recherche d'images pour "continuous learning"

3. Pratiquer systématiquement l’empathie

Probablement l’une des aptitudes les plus importantes dans le futur !

L’empathie est la capacité à se mettre à la place de l’autre, à comprendre comment les autres réfléchissent et pourquoi ils se comportent de telle manière plutôt qu’une autre !

Résultat de recherche d'images pour "empathie"

L’empathie est la première et la plus importante étape du “design thinking”, la fameuse méthodologie nécessaire à la démarche d’innovation !

Sachant que l’innovation sera au centre du système socio-économique dans lequel nous vivrons tous demain, il est donc plus qu’urgent de développer cette aptitude dès maintenant !

Les personnes qui arrivent à la développer ont souvent d’autres qualités sous-jacentes comme la tolérance, l’humilité, la compassion ou encore…l’esprit scientifique !

4. Avoir un esprit scientifique

La science a, depuis toujours, permis à l’humanité d’avancer vers plus de progrès et de confort !

Pourtant, encore de nos jours, de nombreuses personnes voient la science comme un domaine uniquement réservé aux scientifiques !

Résultat de recherche d'images pour "scientifique"
une personne ayant un esprit scientifique ne doit pas automatiquement renvoyer à l’image du scientifique seul dans son laboratoire !

De plus, l’enseignement de la science a toujours été orienté vers le théorique et le fondamental plutôt que vers le pratique et l’applicatif !

L’esprit scientifique est ce qui permettra demain aux personnes qui en sont dotés de se poser les bonnes questions, de réfléchir, et de trouver des solutions avec des données et des informations fiables !

Cette aptitude est aussi une aide précieuse au “design thinking” (la fameuse méthodologie pour mieux innover) puisque le test d’hypothèses et leurs validations par l’expérimentation répétée est une technique nécessaire à l’innovation !

 

Les changements induits par les concepts disruptifs et les avancées scientifiques et technologiques ne doivent pas être systématiquement rejetées mais plutôt analysés avec un esprit critique et le recul nécessaire à une certaine objectivité !

Les conservateurs et les technophobes risquent fort de se faire marginaliser s’ils n’acceptent pas certaines réalités scientifiques qui leur seront imposées !

Un esprit scientifique et rationnel devrait donc être privilégié sur l’esprit émotionnel ou spirituel (sans pour autant les remplacer !) pour mieux s’adapter au monde de demain !

 suite de l’article (partie 3)


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Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

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[Analyse] Faire face à la disruption ! (Partie 1) https://lnt.ma/analyse-faire-face-a-la-disruption-partie-1/ Sat, 25 Jul 2020 22:33:38 +0000 https://lnt.ma/?p=114233 Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui ! A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années. Mais qu’en est il […]

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Demain, le monde sera très différent de celui d’aujourd’hui !

A travers les nombreux articles publiés sur le futur, les lecteurs du blog  “Chroniques du Futur” ont toujours eu un aperçu sur les avancées scientifiques et technologiques qui risquent de changer à jamais notre manière de vivre et d’interagir dans les prochaines années.

Mais qu’en est il du rapport des humains face à ces changements ? les voient-ils comme une menace ou une opportunité ? pourront-ils s’y adapter? devront-ils nécessairement faire évoluer leurs acquis et leurs compétences actuelles pour vivre plus sereinement dans ce nouveau monde ? Demain, devrons-nous tous maîtriser les nouvelles technologies pour réussir professionnellement ?

Éléments de réponse dans cet article analyse…


Un changement qui s’accélère…

Le monde n’a jamais connu une vitesse de changement aussi rapide !

De nouvelles industries et de nouveaux métiers apparaissent aussi vite que d’autres disparaissent !

Résultat de recherche d'images pour "companies that have been disrupted"
Quelques entreprises ayant subi la loi de la disruption technologique…

Kodak et Polaroid n’ont pas vu venir la révolution induite par la technologie numérique. Palm ne s’est jamais remis de la vague des smartphones. Blockbuster n’avait pas vu venir le streaming et le téléchargement des vidéos, etc.

Résultat de recherche d'images pour "companies that have been disrupted"

De très grosses compagnies, qui avaient autrefois le monopole de leur industrie, se sont fait complètement dépassé par de nouvelles entreprises technologiques qui n’ont qu’un seul actif : une solution numérique innovante !

Résultat de recherche d'images pour "companies that have been disrupted"

En fait, toutes les sociétés qui n’ont pas su anticiper à temps les changements imposées par les révolutions technologiques ont disparu ! On dit qu’elles ont été victimes de disruption !

De nouvelles technologies de plus en plus disruptives…

Tous les dossiers spéciaux traités dans Chroniques du Futur nous ont donné des indications sur l’impact potentiel des technologies de rupture sur nos sociétés.

Celui-ci risque d’être radical et sans précédent !

Que ce soit la robotique, l’intelligence artificielle, la bionique ou encore la Réalité Augmentée ou Virtuelle, chaque technologie apportera avec elle son lot de changements qui risquent fort de déstabiliser le monde du travail et le mode de vie de plusieurs milliards de personnes !

Selon le cabinet Mckinsey, la moitié des emplois d’aujourd’hui pourraient disparaître en raison de la montée de l’efficacité des machines et des robots !

Résultat de recherche d'images pour "robots will take our jobs"

Devant autant d’incertitudes sur l’avenir, il devient donc de plus en plus urgent de savoir répondre à la question suivante :

« Comment faire face à la disruption ? »

Avant d’essayer de répondre à cette question complexe, il est important de prendre en considération 3 catégories de personnes qui réagiront chacun différemment aux conséquences de la disruption générale de tous les secteurs d’activité socio-économiques !

1. Ceux qui risquent de subir…

Les personnes qui sont les plus susceptibles de subir ce changement radical de société sont celles qui sont mal informés sur le danger imminent que représentent les avancées exponentielles des sciences et des nouvelles technologies.

Elles affirmeront que « ce n’est pas la première fois qu’une révolution industrielle a lieu » et que la disparition des emplois actuels sera « forcément remplacée par la création de nouveaux emplois qui n’existent pas encore ! »

D’autres penseront que « leur secteur ne sera pas affecté par les machines et les algorithmes » et continueront de travailler sans trop se poser de questions…

Même les managers, supposés être à l’avant-garde des changements, ne sont pas assez prudents :

Résultat de recherche d'images pour "disruption"

Enfin, il y’aura ceux qui travaillent dans des emplois faiblement rémunérés et qui doivent lutter au jour le jour pour survivre et nourrir leur famille et qui ne sont même pas au courant du changement qui est en train de s’opérer…

La majorité de leurs emplois (souvent manuels) sont répétitifs donc facilement reproductibles !

Technical feasibility of automation.

Cette catégorie de personnes représente malheureusement la majorité de la population mondiale et est celle qui risque le plus de subir les conséquences de la disruption qui s’opérera dans chaque secteur de l’économie !

2. Ceux qui se révolteront…

L’une des réactions les plus anciennes et les plus naturelles face au changement et au progrès est le refus !

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Que ce soit par conservatisme (« c’était mieux avant » ?), par technophobie (« les machines nous déshumanisent !) ou simplement par conviction construite autour de valeurs autres, la plupart de cette catégorie de personnes vous diront que « nous ne sommes pas obligés de vivre dans un monde dominé par la technologie et les progrès scientifiques ! »

Résultat de recherche d'images pour "disruption"
Illustration artistique de la technophobie…

Certains d’entre eux choisiront de rejoindre des mouvements qui fédèrent tous ceux qui pensent comme eux !

Ces mouvements, même s’ils sont pacifiques et bien organisés, risquent de n’avoir que très peu d’impact sur le changement global que le monde subira  !

Nous verrons plus tard pourquoi…

Résultat de recherche d'images pour "people against technology"

Avec tout le respect que nous pouvons avoir pour des personnalités comme Pierre Rabhi par exemple, qui prône des valeurs nobles comme la simplicité d’une vie paysanne ou la décroissance, proposer de revivre en milieu rural selon des modes de vie ancestraux n’est pas une solution qui apportera des réponses concrètes face aux nombreux défis de l’automatisation et du développement des technologies numériques et robotiques !

Résultat de recherche d'images pour "Pierre Rabhi"

→ Lire article : [Analyse] : l’agriculture rurale intensive est morte  vive l’agriculture urbaine innovante !

Les mouvements les plus extrémistes, eux, choisiront la lutte frontale : piratage, saccages, vol, actes de violence  ou terrorisme avec tout ce que cela peut avoir comme conséquences dramatiques pour les uns et les autres…

Résultat de recherche d'images pour "people against technology"

Ceux qui essaieront de s’adapter…

Heureusement pour nous, notre espèce a toujours eu une extraordinaire capacité d’adaptation face à l’adversité et à la menace !

Devant les alertes répétées de plusieurs personnalités influentes qui ont pris conscience du danger du développement rapide des technologies de rupture, les sociétés et les marchés tendent à se réorganiser et à évoluer pour faire face.

Parmi eux, des leaders de grandes entreprises, des hommes politiques visionnaires, des chercheurs ou de jeunes startupeurs innovants tentent d’apporter des solutions concrètes pour faire face !

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Elon Musk est certainement l’un des entrepreneurs les plus ambitieux du 21ème siècle ! Son combat contre la menaces des technologies de rupture ne fait que commencer…

Ces derniers considèrent que les progrès scientifiques et technologiques ne devraient pas être perçus comme une menace mais comme une opportunité !

Il vaudrait donc mieux, selon eux, s’atteler dès maintenant à essayer de construire un monde où la technologie et la science seraient non pas considérés comme des outils à éviter mais des alliés qui nous permettraient de mieux vivre ensemble !

Il est en effet plus urgent de résoudre les grands défis de notre époque comme la préservation de notre environnement, le maintien de la biodiversité, la réduction des risques du changement climatique, l’amélioration du système éducatif, ou encore la lutte contre la pauvreté et l’injustice, que de passer son temps à lutter contre l’inévitable progrès !

Résultat de recherche d'images pour "embrace technology quotes"

Les personnes qui réussiront à s’adapter le plus rapidement aux technologies de rupture sont celles qui possèdent déjà des qualités humaines et certaines compétences spécifiques ainsi que celles qui sauront se développer et se recycler rapidement!

Dans le prochain article nous verrons justement quels sont les 10 qualités et compétences qui peuvent aider à s’adapter plus facilement au monde de demain…

                                        → Suite de l’article : Partie 2


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Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 1/10: Quand la bionique répare l’humain (partie 1) https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-quand-la-bionique-repare-lhumain/ https://lnt.ma/dossier-special-homme-augmente-quand-la-bionique-repare-lhumain/#respond Wed, 22 Jul 2020 11:01:03 +0000 http://lnt.ma/?p=61665 Il était un temps où l’handicape physique constituait un véritable frein à l’intégration sociale et économique des individus. Autrefois rejetées par la société, les personnes handicapées bénéficiant des dernières innovations technologiques suscitent aujourd’hui une véritable curiosité et parfois même…de l’envie. En effet, certains des produits qui leur sont destinés leur confèrent de nouvelles capacités exceptionnelles […]

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Il était un temps où l’handicape physique constituait un véritable frein à l’intégration sociale et économique des individus. Autrefois rejetées par la société, les personnes handicapées bénéficiant des dernières innovations technologiques suscitent aujourd’hui une véritable curiosité et parfois même…de l’envie. En effet, certains des produits qui leur sont destinés leur confèrent de nouvelles capacités exceptionnelles qui n’existent pas naturellement chez les individus ne souffrant pas d’handicaps. Dans ce dossier spécial, nous verrons qu’il n’y a pas que les personnes handicapés qui veulent bénéficier des différentes technologies bioniques. Nous ferons donc un tour d’horizon des dernières d’entre elles qui permettent aussi bien de « réparer » que d’« augmenter » l’humain.

Quand la technologie transforme l’handicape en avantage

Avant de continuer plus loin la lecture de cet article, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous qui dure une minute.

Impressionnant n’est-ce pas ? En réalité, Sarif Industries n’existe pas. C’est une société fictive présente dans le jeu vidéo Deux EX développé par le studio Eidos Montréal. Cette vidéo très réaliste avait fait le buzz à l’époque en 2011. Un journaliste du « The Sun », quotidien britannique le plus lu au monde en langue anglaise, était même tombé dans le piège puisqu’il y avait consacré un article pensant que Sarif Industries était une vraie entreprise d’implants médicaux électroniques.

Aujourd’hui, soit 4 ans plus tard, les technologies présentées dans cette vidéo de science-fiction deviennent réalité. Leurs coûts de plus en plus abordables laissent entrevoir un réel espoir pour les millions de personnes qui en ont besoin. Dans cette première partie de ce dossier spécial consacré à l’homme augmenté, nous verrons comment la technologie bionique peut aider à réparer l’humain.

Bebionic, la main « cyborg »

L’entreprise anglaise Steeper est leader dans le marché des prothèses bioniques. Son produit phare, le bras myoélectrique Bebionic est ce qui se fait de mieux actuellement. Sa technologie innovante permet à ses utilisateurs d’accomplir tous les gestes du quotidien et même certains qu’une main normale ne pourrait faire comme faire pivoter sa main à 360 degrés, tenir une tige avec épines, etc.

Casser des œufs pour préparer une omelette: Une tâche délicate désormais possible avec la main Bebionic.
Casser des œufs pour préparer une omelette: Une tâche délicate désormais possible avec la main Bebionic.

Nigel Ackland, est l’un de ceux qui en bénéficient aujourd’hui. Dans la vidéo ci-dessous (vue plus de 4 millions de fois sur Youtube), on le voit présenter, avec enthousiasme et assurance, sa main Bebionic:

L’entreprise Steeper est aussi capable d’habiller la main avec de la peau artificielle en silicone pour la faire ressembler à une main naturelle mais Nigel Ackland a souhaité garder l’aspect « cyborg », qu’il trouve beaucoup plus « cool et impressionnant ».

Il ne reste plus à ce bras bionique qu’à ressentir le sens du toucher pour ressembler à une vraie main. Cela ne devrait d’ailleurs pas trop tarder vu les résultats prometteurs de cette récente étude suisse de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ses chercheurs ont en effet réussi à restituer le sens du toucher à un patient muni d’une prothèse chirurgicalement attachée à son bras et qui utilise des électrodes branchées aux nerfs périphériques.

Handiii, la main bionique open source

Contrairement à la main Bebionic qui reste relativement chère (prix variant entre 25 000 et 35 000 dollars), la main bionique japonaise Handiii est très abordable. Présentée il y’ a quelques mois par la société Exiii, elle est désormais disponible en open source afin de pouvoir être améliorée et perfectionnée par les utilisateurs d’Arduino, la fameuse plateforme libre de programmation.

handiii main
La main bionique Handiii au design épuré et futuriste.

Utilisant des matériaux disponibles et pas chers, Handiii est imprimée en 3D, ce qui réduit encore plus son coût de fabrication qui est estimé à environ 179 euros. Le système est lui aussi assez simple puisqu’il se limite à un petit capteur que l’on place sur le bras et qui s’active via un smartphone lors de la contraction d’un muscle.

handiii schema
Schéma explicatif du fonctionnement de Handiii.

Ce produit a fait naître un grand espoir dans le monde chez les personnes handicapées physiques ainsi que chez toutes les associations et ONG qui les aident. Handiii a d’ailleurs reçu plusieurs prix dont celui de finaliste du concours d’innovation de la Fondation James Dyson et vainqueur de la compétition du IF Design Award. C’est sans aucun doute le produit fonctionnel le plus accessible financièrement aujourd’hui  sur le marché.

 

Situation des handicapés au Maroc

Au Maroc, l’handicape physique est un véritable problème de société. Les citoyens marocains handicapés physiques sont pour la majorité d’entre eux en situation de pauvreté et de précarité avançée. La plupart étant analphabètes et sans emploi, ils sont encore trop souvent marginalisés et réduits au statut de mendiants, exploités par quelques mafias cupides et sans pitié qui voient en eux une source de revenu potentielle.

Depuis de nombreuses années, plusieurs associations marocaines (Handicap Amal, l’A.F.H.P, Horizon des handicapés, etc.) font un énorme travail sur le terrain pour venir en aide aux personnes handicapés et pour mieux sensibiliser la population et le gouvernement sur leur sort. Cependant, faute de moyens conséquents, ces associations ont un impact relativement limité par rapport aux besoins qui sont énormes: selon le recensement du Haut commissariat au plan (HCP), ils seraient plus de 1 million de marocains à souffrir d’un handicap physique.

Heureusement, de plus en plus d’initiatives citoyennes, gouvernementales et internationales commencent à appuyer les actions de ces associations et à promouvoir le droit des personnes handicapés à faire partie de la vie active marocaine, tel que le prévoit la nouvelle constitution de 2011.

L'association HI est très active au Maroc.
HI est l’une des associations les plus actives au Maroc.

Les marocains commencent à réaliser qu’il est temps de changer leur regard porté sur cette partie non négligeable de la population (2%). Une vidéo a d’ailleurs récemment fait le buzz car on y voit notre chef du gouvernement Abdelilah Benkirane verser une larme, visiblement ému par la situation de ses concitoyens handicapés.

Quel espoir pour les personnes handicapés physiques au Maroc ?

Pendant longtemps au Maroc, les prothèses destinés à aider à accomplir les tâches quotidiennes ont été impossibles à acquérir en raison d’un prix d’achat trop élevé et d’une dépendance technologique trop importante. Le produit japonais Handiii présenté dans cet article, est économiquement abordable et propose un transfert technologique qui pourrait bénéficier aussi à nos chercheurs et étudiants marocains passionnés de robotique.

Accompagné d’un programme d’alphabétisation et d’insertion sociale spécialement adapté à notre contexte marocain, Handiii pourrait aider à rendre autonome une grande partie de nos concitoyens dans le besoin. Ces derniers pourraient enfin s’épanouir individuellement en ayant une vie sociale qui s’affranchit de l’aide des autres tout en participant activement au développement économique de leur pays.

Une partie de ce vaste chantier d’aide aux handicapés pourrait par exemple être réalisé avec l’aide du Japon qui est, rappelons-le, l’un des plus gros pays donateurs dans le monde. A travers son ambassade au Maroc, il est un important donateur pour notre pays avec son programme d’aide non remboursable particulièrement généreux.

A défaut de pouvoir nous aider financièrement, il pourrait être d’un atout précieux pour une aide technique puisque l’initiative de ce fabuleux projet collaboratif qu’est Handiii reste avant tout japonaise.

                                                                                                                                Lire la suite du dossier: 2/10

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Homme Bionique] 9/10: Thync, le stimulateur d’activité cérébrale https://lnt.ma/thync-un-appareil-pour-controler-ses-nerfs/ https://lnt.ma/thync-un-appareil-pour-controler-ses-nerfs/#respond Sat, 11 Jul 2020 09:37:56 +0000 http://lnt.ma/?p=61176 Thync est un surprenant casque que l’on porte sur le côté droit du front. Il est capable, selon son fabriquant, de changer à la demande notre état d’humeur ! Via une application Smartphone, il réussit à activer certaines régions spécifiques du cerveau qui stimulent l’énergie et la concentration ou, au contraire, induisent une sensation de calme […]

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Thync est un surprenant casque que l’on porte sur le côté droit du front. Il est capable, selon son fabriquant, de changer à la demande notre état d’humeur ! Via une application Smartphone, il réussit à activer certaines régions spécifiques du cerveau qui stimulent l’énergie et la concentration ou, au contraire, induisent une sensation de calme et de repos.

Un produit issu de la haute recherche scientifique

Ce concept étonnant qui allie technologie, design et neurosciences est le fruit d’un travail pluridisciplinaire qui a nécessité 4 ans de recherches. Pas moins de 6 spécialistes en électronique, neurosciences et neurobiologie, issus des prestigieuses universités de Stanford, Harvard et du Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, ont collaboré ensemble pour faire aboutir ce produit annoncé comme révolutionnaire.

Déjà en 2014, la société avait mis en ligne ce teasing qui avait fait grand bruit lors de sa diffusion dans le monde scientifique de la psychologie.

Thync utilise une technique bien connue et qui tend à se démocratiser de plus en plus : L’électroencéphalographie est en effet en plein essor et les casques de type EEG (qui analysent les signaux électriques s’effectuant dans le cerveau) sont maintenant devenus des produits low-cost.

Certains casques fabriqués pas d’autres sociétés permettent déjà d’accomplir des prouesses techniques assez remarquables comme celui de l’entreprise Neurosky qui permet de contrôler une voiture télécommandée par la pensée ou encore celui de la chaîne publique britannique BBC qui a mis au point le système Mind Control TV qui permet de choisir par la pensée les programmes télé que l’on désire regarder:

BBCMindTV
Muni d’un casque EEG, la personne concentre son attention sur l’application « BBC iplayer »et le programme qu’elle souhaite visionner.

L’innovation principale de Thync réside dans le fait que son casque est proactif. Il ne fait pas qu’analyser les signaux électriques pour les traduire en action mais peu aussi influer directement sur le cerveau et son activité neuronale.

Comment ça marche ?

Grâce au casque et à une application Smartphone qui communique avec lui en Bluetooth , des impulsions électriques de faible intensité, presque imperceptibles, sont envoyés directement sur le crâne.

Deux modes de stimulation sont disponibles. Le premier, appelé « énergie », favorise la stimulation du système nerveux sympathique qui permet, pour simplifier, de préparer le corps à l’action et aux activités intenses. Au niveau de l’organisme, l’activation de ce système engendre :

  • Une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle
  • Une sécrétion d’adrénaline
  • Une stimulation de la libération de glucose par le foie

Ces 3 effets, plus d’autres, sont responsables d’une meilleure disponibilité de notre cerveau à se concentrer et à affronter des situations de stress intense.

Le deuxième mode, « calme », a l’effet inverse. L’organisme est alors plus détendu et propice au repos.

Chaque session de « neurostimulation » dure entre 5 à 20 minutes, selon le besoin, pour un effet a priori prolongé sur plusieurs heures.

Energie et Calme, les deux états physiques activables par son Smartphone.
Énergie ou Calme, deux états physiques de notre organisme, devenus désormais librement activables via Thync et son application Smartphone.

Sur cette vidéo, une caméra infrarouge filme une personne utilisant le casque Thync. Elle démontre comment le système Thync modifie la température de la zone crânienne concernée et l’activité de ses vaisseaux sanguins (vasoconstriction ou vasodilatation).

Le fondateur de Thync, J. W. Tayler, a réussi à lever 13 millions de dollars pour son projet depuis sa création en 2011. Le produit est considéré comme non dangereux par les autorités de santé américaines et sa commercialisation a déjà commencé aux États-Unis. Le produit est vendu à 300 dollars.

Thync a été testé par le célèbre site Techcrunch et les retours sur son efficacité sont très positifs. Une réserve a cependant été émise sur son rapport prix/efficacité qui reste encore très élevé. Il faut en effet payer à chaque fois 20 dollars pour recharger le kit afin de pouvoir continuer ses séances de neuro-stimulations.

Le kit Thync complet, avec son casque et ses recharges.
Le kit Thync complet, avec son casque et ses recharges.

Voici donc la vidéo commerciale de ce produit :

 

Une technologie en pleine expansion

Avec ce produit, Thync initie la démocratisation de la technologie dite de stimulation transcranienne à courant direct (tDCS). Utilisée depuis des années pour traiter la dépression, la mémoire défaillante et d’autres troubles du cerveau, la firme ne compte pas s’arrêter à ce seul produit. D’autres sont prévus par la suite et il pourraient eux aussi profiter des dernières découvertes scientifiques dans le domaine.

C’est en effet grâce à la multiplication des travaux de recherches en neurosciences que les produits de ce type sont appelés à se développer. Cette science qui vise à comprendre la relation entre les signaux électriques du cerveau et les émotions commence à porter ses fruits et les mystères que recèle notre cerveau semblent petit à petit se dévoiler…

cevreau
Et si le technologie nous aidait à exploiter les capacités insoupçonnées de notre cerveau?

Un produit qui peut aider à améliorer notre « Self-control »

Dans une société ultra compétitive où la productivité de l’individu est devenue une exigence quasi obligatoire, rester performant et positif devient de plus en plus difficile. De nombreux facteurs de stress perturbent continuellement nos états émotionnels et nous ne pouvons hélas pas toujours agir sur ces derniers.

stressometer

La maîtrise de soi ou self-control, est par conséquent devenue une qualité essentielle pour gérer sa vie sociale convenablement. La gestion de ses émotions n’étant pas une tâche facile, certains ont recours au coaching, métier qui connaît une très forte croissance dans notre pays ces dernières années.

coaching

Malheureusement, tout le monde ne peut pas se permettre les conseils d’un coach pour faire face aux stress. La plupart se tournent vers des solutions qui ne sont pas toujours bonnes pour la santé : prise de café excessive, boissons énergisantes, pauses cigarettes à répétition, collations trop sucrées, etc.

business woman sleeping on the job at work
Coup de mou quand le pic de caféine retombe…

Ces mauvaises addictions ne règlent de toute façon pas toujours le problème de la maîtrise de soi et ce n’est qu’en ayant une vie plus saine et équilibrée (alimentation variée, sport, méditation, etc.) que l’on peut vraiment faire face aux nombreux défis qui se dressent devant nous.

Pratiquer une activité sportive de manière régulière est essentiel pour gérer son stress.
Pratiquer une activité sportive de façon régulière restera toujours l’un des meilleurs moyens pour gérer son stress.

Thync ambitionne donc de donner un petit coup de pouce à tous ceux qui veulent rester performants dans la vie active tout en se débarrassant de leurs mauvaises habitudes et addictions.

Cet étonnant petit casque au design futuriste (look « cyborg ») est certainement le premier d’une longue série de produits technologiques dont l’objectif sera d’exploiter au mieux le formidable potentiel de notre cerveau…

                                                                                                                               Lire la fin du dossier : 10/10

Omar Amrani.

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[Dossier Spécial Innovation] Partie 3 : Les écosystèmes d’innovation dans le monde : Kista en Suède (3/3) https://lnt.ma/dossier-special-innovation-partie-3-ecosystemes-dinnovation-monde-kista-suede-33/ Thu, 02 Jul 2020 22:54:14 +0000 https://lnt.ma/?p=111480 L’exemple de l’écosystème Kista ! L’une des particulatités de l’écosystèmes d’innovation suédois est de disposer d’une quarantaine de clusters/pôles de compétitivité, généralement pilotés par des associations, des entreprises ou des fondations, mais rarement par l’Etat. Le cluster le plus connu est certainement Kista ! Surnommée la Silicon Valley suédoise, cette véritable petite ville qui s’étend sur […]

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L’exemple de l’écosystème Kista !

L’une des particulatités de l’écosystèmes d’innovation suédois est de disposer d’une quarantaine de clusters/pôles de compétitivité, généralement pilotés par des associations, des entreprises ou des fondations, mais rarement par l’Etat.

Le cluster le plus connu est certainement Kista !

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Surnommée la Silicon Valley suédoise, cette véritable petite ville qui s’étend sur 2 millions de m2 avec ses immeubles d’habitation – surtout occupés par une population issue de l’immigration – son centre commercial, son école, son église et son université,  abrite pas moins de 8500 entreprises, dont plus d’un millier spécialisées dans les nouvelles technologies !

Kista se classe parmi les premiers clusters TIC au monde (plus grand cluster TIC en Europe et 3e dans le monde) !

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Stratégiquement, ce cluster s’est spécialisé dans les domaines de la téléphonie, des télécommunications et des systèmes sans fil pour répondre à la forte demande en infrastructures du pays !

L’un des projets les plus emblématiques de Kista est l’Urban Arena : ce projet sur 2 ans (2016-2018) en open innovation rassemble des industriels, clusters, pouvoirs publics, instituts de recherche, incubateurs, universités et vise à inventer, déployer et tester des opportunités de numérisation dans un environnement urbain réel.

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C’est un terrain de test à ciel ouvert, permettant aux entrepreneurs et développeurs de tester leur produit en situation réelle.

STING : Devenir le meilleur incubateur de la planète !

Enfin, Kista ne peut pas être ce qu’elle est sans le rôle majeur joué par le Stockholm Innovation & Growth AB (STING), un incubateur très connu en Suède qui permet aux start-up de développer plus facilement leur idée et d’avoir un accès plus rapide au marché international.

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C’est notamment grâce à cet incubateur que 15 à 20 start-up naissent chaque année à Kista !

La sélection pour entrer dans ce prestigieux incubateur est drastique : chaque année, seulement 7% des start-ups candidates sont acceptées !

L’un des critères les plus importants pour bénéficier de ses services est d’avoir une vocation internationale et de toucher à l’un des 6 nouveaux secteurs jugés clés pour la Suède à savoir les technologies propres, la santé connectée, les jeux-vidéos, le E-Commerce, la mobilité connectée et les FinTech !

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Ceux qui ont la chance de faire partie du programme d’incubation de STING bénéficieront d’un coaching de haut niveau en business development, d’un accès prioritaire à un réseau de business angels et d’investisseurs réputés, et d’un service de recrutement !

Conséquence de la puissance et de l’efficacité de cet incubateur : 80% des startups incubés par STING réussissent par la suite !

Depuis sa création en 2002, c’est pas moins de 100 startups qui se sont développés avec succès à l’international !

La vision aujourd’hui de cet incubateur d’exception est de devenir tout simplement le meilleur incubateur du monde dans les prochaines années !

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Le classement UBI Index référence les meilleurs incubateurs au Monde !

« Aller cherchez votre argent partout où il se trouve ! »

A noter que si cet incubateur est financé à 70% par l’Etat suédois, l’argent qu’il reçoit n’est pas redistribué aux startups !

Ce n’est en effet pas la devise de la maison !  Ici, on apprend plutôt aux jeunes entrepreneurs à se débrouiller seuls pour demander des crédits et des subventions !

Et c’est peut-être là le le point fort et en même temps le point faible de l’écosystème suédois : La Suède n’est en effet pas connue pour être un haut lieu des levées de fond pour startup ! 

Il y’a même un manque cruel d’investisseurs en série B ( Entre 3 millions et 10 millions de dollars) et C (dizaines à centaines de millions de dollars !).

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Lever des fonds à Kista n’est pas aussi simple qu’à la Silicon Valley !

Pourtant, c’est cette frugalité qui amènent les startups suédoises à être aussi performantes !

En effet, en ayant des budgets limités mais des fondateurs débrouillards qui savent comment aller chercher eux-même les fonds à l’international, les startups suédoises réussissent mieux que toutes les autres startups dans le monde et continuent à innover et à se développer sur la durée !


La clé de la réussite économique de la Suède (la Suède fait partie des nations les plus prospères au Monde !) réside donc peut-être dans sa capacité à former des entrepreneurs hautement débrouillards et innovants prêts dès le départ à conquérir le monde !

Et cela commence dès l’enfance avec une éducation dont l’objectif ultime est de donner envie aux suédois l’envie d’entreprendre et d’innover !

Pour cela, des écosystèmes solides et dynamiques tels que Kista ont été mis en place de manière stratégique et en totale cohérence avec la fameuse culture du « Lagom » !


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation, d’accompagnement et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les startups et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

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[Dossier Spécial Innovation] Partie 3 : Les écosystèmes d’innovation dans le monde : Kista en Suède (2/3) https://lnt.ma/dossier-special-innovation-partie-3-ecosystemes-dinnovation-monde-kista-suede-23/ Thu, 02 Jul 2020 19:52:10 +0000 https://lnt.ma/?p=111476 Après avoir analysé ce qui fait la spécificité de la culture suédoise, nous pouvons maintenant mieux comprendre comment est né et fonctionne aujourd’hui l’écosystème d’innovation suédois considéré comme l’un des plus performants au monde ! Comment donc un tout petit pays de 9,7 millions d’habitants, situé dans une région géographique hostile, arrive-il à produire autant de […]

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Après avoir analysé ce qui fait la spécificité de la culture suédoise, nous pouvons maintenant mieux comprendre comment est né et fonctionne aujourd’hui l’écosystème d’innovation suédois considéré comme l’un des plus performants au monde !

Comment donc un tout petit pays de 9,7 millions d’habitants, situé dans une région géographique hostile, arrive-il à produire autant de success stories à l’échelle mondiale ?

Réponse dans cet article-analyse…


L’un des pays les plus entrepreneuriaux au monde !

La suède compte plus d’un million d’entreprises pour 9,7 millions d’habitants !

Son tissu industriel est composé majoritairement de quelques dizaines de grands groupes familiaux  (IKEA, ABB, Saab, Volvo, Ericsson, Télé2, SAS, Electrolux, H&M…) tous orientés vers l’export mais qui, fait important à souligner, paient tous leurs impôts en Suède puisque leurs sièges sont situés dans leur pays d’origine !

En plus de ces champions nationaux exemplaires, la Suède compte environ 10 000 startups en activité (chiffres 2015) et un nombre impressionnant (par rapport au nombre d’habitants) de licornes !

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Le terme « Licorne » est attribué à une startup dont la valorisation dépasse 1 milliard de dollars !

La Suède est d’ailleurs considéré comme  une “Startup Nation” au même titre que les États-Unis ou Israël !

Si les 5 licornes (Spotify, Klarna, Mojang, King et Skype) les plus connues en Suède ont certes largement contribué au fort développement de la scène start-up du pays, le désir d’entreprendre tire, lui, ses origines dans une culture entrepreneuriale qui commence dès l’école !

Un système éducatif qui encourage très tôt l’entrepreneuriat !

Cette très forte culture a été mise en place volontairement très tôt par les acteurs publics et privés suédois !

Depuis 1980, c’est plus de 330.000 élèves qui ont été formés à la création d’entreprise par l’intermédiaire d’un programme intitulé « Jeune Entrepreneur » financé en grande partie par les grandes entreprises et le patronat suédois !

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Le programme de « Jeune Entrepreneur » (Ung Foretagsamhet en suédois) est disponible aussi bien dans les écoles primaires que secondaires !

L’un des points forts de ce programme est de ne pas stigmatiser l’échec dans les parcours individuels mais plutôt de le valoriser !

Me & My City est un autre programme où l’environnement d’apprentissage est une ville miniature !

Avec ses entreprises et son système bancaire, les élèves de primaire apprennent à interagir en tant que salariés, citoyens et consommateurs responsables !

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Ce programme originaire de Finlande a fait ses preuves puisque des progrès importants (+ 20 %) ont été noté dans l’acquisition des connaissances financières chez les enfants !

Voici une courte vidéo qui donne une idée de ce programme :

https://youtu.be/ihkYQuO4RR4

De très gros budgets consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche universitaire

La Suède compte aujourd’hui près de 300.000 ingénieurs !

Ce chiffre impressionnant qui fait attribuer à la Suède le surnom de “pays des ingénieurs” est une conséquence directe des montants investis dans l’enseignement supérieur et la recherche universitaire.

En Suède, la part du PIB consacré à l’enseignement supérieur est parmi les plus élevés d’Europe !

Le Ministère de l’Education capte à lui seul 63,3 % du budget R&D public, dont il alloue environ la moitié (47%) à près de 40 universités !

Fait important à noter, toutes les grandes universités disposent de services d’innovation, souvent constitués en entités indépendantes grâce à la relative autonomie des établissements !

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L’enseignement supérieur suédois mise beaucoup sur la transmission de l’envie d’entreprendre et d’innover aux étudiants !

Le financement public de la recherche quant à lui se fait par le biais des universités qui reçoivent du ministère l’essentiel des moyens publics consacrés à la recherche et à travers des fondations publiques ou privées.

La Swedish Foundation of Strategic Research est l’une des plus importantes fondations en Suède !

L’une des particularités importantes de la recherche en Suède est de garantir au professeur chercheur la propriété intellectuelle et les droits d’auteur sur l’ensemble de ses travaux !

Ce ne sont donc pas les universités qui possèdent les droits liés aux résultats de la recherche qui est conduite en leur sein, mais bien les individus qui la font !

Les universités suédoises jouent plutôt le rôle d’accompagnateurs pour la valorisation du fruit de leur recherche comme par exemple en les aidant dans leurs démarches de dépôt de brevet et encore l’assistance à la création de leur propre entreprise !

De l’université à la startup : la naissance de l’écosystème d’innovation !

L’une des conséquences de ces programmes d’éducation et de facilitation à l’entrepreneuriat est que la majorité des chercheurs, ingénieurs, cadres et jeunes diplômés suédois rêvent de créer leur propre startup pour vivre une «success story» comme celles des licornes de leur pays !

Mais pour réussir, le pays se devait de se doter d’un écosystème favorable à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

La culture du consensus très répandue en Suède que nous avons analysé dans l’article précédent a grandement facilité la mise en place d’un tel écosystème !

Beaucoup de projets regroupant industriels, pôles, villes, ministères, agences d’innovation, syndicats et incubateurs fonctionnent à merveille grâce à l’agilité et la collaboration naturelle des suédois !

Les partenariats publics-privés autour de projets de recherche appliquée et/ou de projets innovants ont donc pu émerger avec une grande facilité surtout que leur naissance et leur développement est souhaitée par toutes les parties depuis le début !

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Aujourd’hui l’écosystème d’innovation le plus important et le plus emblématique de Suède est certainement Kista !

Découvrons là dans la dernière partie de notre article → partie (3/3)


à propos de l’auteur :

Omar Amrani est un entrepreneur passionné d’innovation et d’éducation.

Il dirige un cabinet de formation, d’accompagnement et de conseil en innovation pour les grandes entreprises et les startups et enseigne le cours « Culture de l’innovation » à l’école Com’Sup à Casablanca.

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[Top 3] Instruments de musique du futur https://lnt.ma/top-3-des-instruments-de-musique-du-futur/ https://lnt.ma/top-3-des-instruments-de-musique-du-futur/#respond Wed, 01 Jul 2020 14:11:43 +0000 http://lnt.ma/?p=60362 Origine des instruments de musique Les instruments de musique existent depuis la préhistoire. Leur origine proviendrait des différents matériaux naturels disponibles. Il semblerait que l’homme exerça très tôt son sens de l’observation sur son environnement pour y choisir, après expériences, l’élément qui conviendrait le mieux à son oreille musicale. Ainsi, une corne d’animal, en raison […]

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Origine des instruments de musique

Les instruments de musique existent depuis la préhistoire. Leur origine proviendrait des différents matériaux naturels disponibles. Il semblerait que l’homme exerça très tôt son sens de l’observation sur son environnement pour y choisir, après expériences, l’élément qui conviendrait le mieux à son oreille musicale.

Ainsi, une corne d’animal, en raison de sa structure, ne pouvait devenir qu’un aérophone du genre trompe ou cornet ; le bambou, en revanche, se mua en flûtes ou en cithares.

Longtemps restés cantonnés aux pays d’où ils venaient, les instruments deviennent plus élaborés avec la facilitation des voyages et l’extension des moyens de communication. La rencontre entre les différents peuples ayant eu pour effet d’augmenter leur diversité.

Instruments à résonance naturelle vs instruments électroniques

Avec le développement de la technologie, les instruments électriques et électroniques firent leur apparition au XXème siècle et donnèrent naissance à de nouveaux styles musicaux.

Un certain débat s’en suivit entre d’une part les partisans d’une musique qui n’utiliserait que les instruments à résonance naturelle et d’autre part ceux qui préfèrent la musique produite par des instruments procédant à une synthèse du son.

La fameuse guitare du légendaire Carlos Santana.
Le légendaire musicien Carlos Santana et sa fameuse guitare électrique.

Ce faux débat portant sur la qualité de la musique selon l’instrument utilisé n’a pourtant pas vraiment lieu d’être. En effet, dès lors que les créateurs savent utiliser tous les nouveaux moyens d’expression mis à leur dispositions, ils peuvent toucher la sensibilité des musicophiles.

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Daft Punk, l’un des groupes les plus emblématiques de la musique électronique.

Dans un futur proche, les artistes pourront laisser exprimer toute leur créativité grâce à de nouveaux instruments de musique issus des dernières technologies. Voici 3 d’entre eux qui représentent une nouvelle tendance d’instruments dits « intuitifs ».

1) Owow, le son par intuition

La production de musique électronique fait souvent appel à des logiciels complexes qui nécessitent un certain temps d’apprentissage. Le système Owow veut palier à ce problème en rendant la tâche plus facile et plus divertissante pour les DJ’s en herbe. Il est composé de capteurs intégrés dans 5 dispositifs ingénieux qui convertissent les mouvements de la main en sons !

Encore à l’étape de financement participatif via Kickstarter, ce produit est prévu pour une commercialisation en février 2016.

Voici la présentation vidéo de ce surprenant système instrumental réalisé par son fondateur néerlandais Pieter-Jan Pieters:

2) Artiphon, l’instrument tout en un

Artiphon est un appareil électronique qui réunit plusieurs instruments de musique en un seul. Que l’on soit amateur de guitare, piano, violon ou flûte, ce gadget musical connecté peut en effet se substituer à toute sorte d’instruments. Il suffit d’en modifier les paramètres au préalable et de le tenir de la même manière que l’on tiendrait le vrai instrument que l’on a l’habitude d’utiliser.

Saurez-vous reconnaître les instruments simulés par l'"artiphon" selon ces 4 postures?
Saurez-vous reconnaître les instruments simulés par l’Artiphon selon ces 4 postures?

Simple et efficace, il peut convenir aussi bien aux personnes qui savent déjà jouer de ces instruments qu’aux néophytes désireux de s’essayer à la musique sans forcément passer par l’apprentissage difficile et long du solfège.

Voici une vidéo de ce surprenant instrument « caméléon »:

Il est intéressant aussi de voir comment un musicien professionnel accueille cet instrument nouvelle génération. Dans cette vidéo, l’artiste Larissa Maestro l’a essayé pour nous et nous donne son avis.

Financé grâce à Kickstarter et à cette vidéo de présentation qui a connue un grand succès, son créateur, Mike Butera, docteur en études de sons, a rapidement récolté les fonds nécessaires pour lancer sa production. La commercialisation de ce multi-instrument de musique est prévue pour janvier 2016 en sortie mondiale pour un prix fixé à 349 dollars.

3) Le seaboard, un piano sensible au toucher

Contrairement à un piano classique où chaque touche a une hauteur déterminée, le Seaboard, développé par l’entreprise londonienne Roli, n’est pas un piano comme les autres. Il n’est pas limité par des notes ni même par des touches. Sous son clavier en silicone, l’appareil embarque toute une série de capteurs de pression qui permettent une expression sonore qu’un clavier traditionnel n’autoriserait pas.

La preuve en vidéo :

Le Seaboard existe en 3 modèles: Le Grand Studio à 2000 dollars, le Grand Stage à 2999 dollars et le Grand Limited First Edition à 8888 dollars!

La musique serait-elle innée chez l’homme?

Que l’on soit amateur de musique classique, de jazz ou d’électronique, l’être humain éprouve, dès sa naissance, une attirance naturelle vers la musique.

Plusieurs études menées sur des nourrissons semblent en effet démontrer que nous aurions une prédisposition génétique à aimer la musique. Mais pas n’importe laquelle s’il vous plait: uniquement celle qui est harmonieuse!

C’est ce que nous révèle la très sérieuse étude canadienne réalisée par les chercheuses Glenn Schellenberg de l’université de Windsor et Sandra Trehub de l’université de Toronto.

Ainsi, selon cette étude, si l’on fait entendre à un nourrisson deux sons séparés par une quarte ou une quinte, répétés plusieurs fois, et qu’on lui joue le mauvais tour de changer même de peu l’une des notes, l’enfant s’en aperçoit et tourne la tête!

Chuuuuut! les bébés dorment. Attention à ne pas les réveiller avec des fausses notes!
Des bébés écoutant de la musique. Attention aux fausses notes!

Heureusement, cette étude montre aussi qu’un bébé préfère avant tout les berceuses que lui chante sa maman (même si elle chante faux) que n’importe quelle autre chanson que l’on peut lui faire écouter.

La musique est intemporelle.

La musique est un don spécifique à l’humain. Quelque soit l’époque à laquelle nous l’écoutons, elle nous fait ressentir des émotions positives qui ont un bienfait certain sur notre santé et notre bien-être. Les instruments inventés ne sont là que pour perpétuer cet art ancestrale qui nous fait du bien.

Selon Wikipédia, « Il n’est pas de civilisation qui, tôt ou tard, n’ait développé son propre système musical ou n’en ait adopté un en l’adaptant à ses nécessités et à ses goûts. »

Omar Amrani.

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