Innovation - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/tech/innovation/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 24 Apr 2025 09:45:05 +0000 fr-FR hourly 1 Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique https://lnt.ma/naoris-amorce-un-tournant-dans-la-cybersecurite-avec-un-modele-decentralise-post-quantique/ Thu, 24 Apr 2025 09:45:05 +0000 https://lnt.ma/?p=528816 La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel. […]

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La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel.

Contrairement aux systèmes centralisés classiques, l’architecture développée par Naoris repose sur une logique collaborative inspirée de l’intelligence collective. Le système utilise la blockchain et la validation croisée par les pairs pour créer un environnement de cybersécurité distribué, dans lequel la protection du réseau est assurée collectivement.

Implantée au Maroc depuis 2024 à travers un partenariat stratégique avec BDO Morocco, la société entend ainsi proposer une alternative aux modèles traditionnels, dans un contexte marqué par la hausse des cyberattaques. En 2024, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI) a recensé 644 incidents, illustrant les limites des infrastructures centralisées.

Depuis sa mise en ligne, le système de Naoris a enregistré plus de 38 millions de transactions post-quantiques et créé près de 1,8 million de portefeuilles numériques. Le réseau compte actuellement plus de 656 000 nœuds de sécurité actifs, dépassant de loin le volume observé sur certains protocoles établis comme Ethereum. En termes d’efficacité, l’outil a permis d’identifier et de neutraliser quelque 200 millions de menaces.

Selon Youssef El Maddarsi, CEO du groupe Naoris Consulting, ce modèle vise à proposer « une cybersécurité plus distribuée, résiliente, souveraine et adaptée aux enjeux post-quantiques », dans un contexte de pression croissante sur les infrastructures critiques.

Le projet bénéficie du soutien de plusieurs personnalités marocaines du monde économique, dont Driss Benomar, président de Al Omra Group, Salaheddine Mezouar, ancien ministre et ex-président de la CGEM, ainsi que Zakaria Fahim, Managing Partner chez BDO Maroc.

Naoris prévoit le lancement de son mainnet dans les mois à venir, avec un déploiement progressif dans les secteurs public et privé. Ce déploiement devra permettre de tester l’applicabilité à grande échelle du modèle, notamment en matière de résilience, de gouvernance et de conformité aux nouvelles exigences éthiques et sécuritaires du numérique.

LNT

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ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? https://lnt.ma/chatgpt-pourrait-il-remplacer-nos-enseignants/ Tue, 08 Apr 2025 13:38:34 +0000 https://lnt.ma/?p=527945 L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ? Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la […]

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L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ?

Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la capacité à expliquer de manière claire, sont-ils pour autant capables de la même pédagogie et de la même adaptation aux besoins des élèves ? C’est la question que se sont posée des chercheurs en sciences de l’éducation de l’université de Bordeaux.

Trop de failles à ce jour

En partant de la question de l’enseignement personnalisé, ils ont comparé la pédagogie humaine aux procédés informatiques. Selon leurs conclusions, les enseignants virtuels présentent trop de failles à ce jour pour prétendre remplacer leurs homologues humains. Car si la méthode d’un enseignant peut être influencée par des facteurs subjectifs, comme son expérience, sa créativité pédagogique ou encore sa relation avec ses élèves, le robot, lui aussi, est entravé par certaines limites. Comme le rappellent les auteurs, sa base de données, qui sert ici de modèle d’enseignement, a été conçue par des humains avec leurs propres biais et approches pédagogiques. Ainsi, l’IA, pas plus qu’un professeur humain, ne saurait être totalement objective en matière d’apprentissage. Pire encore, son caractère rigide et prédéfini pourrait la rendre moins efficace pour s’adapter aux difficultés spécifiques des élèves, là où un enseignant dispose de plus de souplesse pour modifier ses explications, ajuster son discours et capter les signaux non verbaux indiquant une incompréhension. Et bien évidemment, d’une présence humaine et d’une bienveillance incarnée que les robots n’auront jamais…

Pour approfondir cette réflexion, nous avons sollicité l’avis de plusieurs professeurs ainsi que d’informaticiens spécialisés dans l’IA. Les enseignants interrogés soulignent que, bien que l’IA puisse être un outil complémentaire intéressant, elle ne peut se substituer totalement à un professeur humain. L’un d’eux explique que « l’apprentissage ne se résume pas uniquement à la transmission d’un savoir brut, mais implique également un accompagnement psychologique, une adaptation aux émotions des élèves et une motivation continue, ce que l’IA ne peut reproduire avec la même sensibilité ». De plus, les professeurs insistent sur l’importance de l’interaction sociale dans l’éducation, élément fondamental qui ne peut être remplacé par une machine.

Une vision plus nuancée

Du côté des informaticiens travaillant sur OpenAI et d’autres modèles d’IA, la vision est plus nuancée. L’un des experts interrogés met en avant les avancées considérables réalisées ces dernières années : « Les systèmes d’IA évoluent rapidement et peuvent déjà personnaliser les parcours d’apprentissage, proposer des exercices adaptés au niveau de chaque élève et répondre instantanément à leurs questions ». Toutefois, il reconnaît également les limites actuelles de ces technologies : « Une IA ne peut pas encore comprendre les nuances d’un échange humain, détecter la fatigue ou l’ennui d’un élève, ni proposer une approche alternative en cas de blocage intellectuel ».

Au Maroc, la question de l’introduction de l’IA dans l’enseignement commence à émerger. Certaines institutions testent déjà des outils d’IA pour aider les élèves dans leurs révisions ou proposer des cours interactifs en ligne. Toutefois, le défi majeur reste l’accessibilité à ces technologies, notamment dans les régions rurales où l’infrastructure numérique est encore insuffisante. Un professeur marocain interrogé sur la question souligne : « L’IA peut être un formidable atout pour accompagner les élèves en complément de l’enseignement classique, mais elle ne doit en aucun cas se substituer à l’interaction humaine qui est au cœur du processus d’apprentissage ».

​L’adoption croissante de l’intelligence artificielle, notamment de ChatGPT, transforme significativement le paysage éducatif au Maroc. Avec 80 % des Marocains conscients de l’existence de ChatGPT et 38 % l’utilisant activement, le pays se positionne en tête de liste mondiale pour l’utilisation de cet outil. Parallèlement, 67 % des enseignants marocains ont déjà intégré l’IA dans leurs pratiques pédagogiques .

Cette adoption massive reflète une volonté d’améliorer la qualité de l’enseignement et de le rendre plus accessible. Cependant, elle soulève également des défis, notamment en matière de formation des enseignants, de protection des données et d’éthique. Il est donc essentiel que les institutions éducatives marocaines élaborent des stratégies pour intégrer l’IA de manière responsable, en veillant à ce que les enseignants et les étudiants soient formés aux opportunités et aux risques associés à ces technologies.​

Soufia Khabbouch

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Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride https://lnt.ma/gitex-africa-2025-jabra-presente-ses-dernieres-solutions-pour-ameliorer-la-collaboration-hybride/ Tue, 08 Apr 2025 10:35:09 +0000 https://lnt.ma/?p=527906 Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions […]

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Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions adaptées aux nouveaux usages du travail hybride.

À l’occasion du salon, Jabra présentera plusieurs innovations technologiques destinées à optimiser l’expérience de collaboration à distance, notamment dans les espaces de réunion. Parmi les produits dévoilés figurent la PanaCast 40 VBS, une nouvelle barre de visioconférence Android dotée d’un champ de vision à 180°, et les mises à jour de la PanaCast 50 VBS, intégrant des fonctions avancées de flexibilité et de sécurité. L’entreprise introduira également une amélioration de l’enceinte de conférence Speak2 75, qui permet désormais l’appairage de deux dispositifs pour une meilleure couverture sonore.

La PanaCast 40 VBS a été pensée pour les petites salles de réunion. Elle combine un double capteur vidéo à un champ de vision étendu, offrant une captation complète de l’espace, et intègre un haut-parleur ainsi que six microphones directionnels. Le dispositif est compatible avec les normes Microsoft Teams Express Install, permettant une installation rapide sans interventions techniques majeures.

Concernant la PanaCast 50 VBS, déjà présente sur le marché, plusieurs évolutions sont annoncées. Elle dispose désormais d’un mode BYOD (Bring Your Own Device) permanent, autorisant les utilisateurs à connecter leurs propres équipements. Elle est également compatible avec la plateforme Microsoft Devices Ecosystem, assurant une meilleure intégration avec les environnements informatiques existants. À cela s’ajoute la fonctionnalité Intelligent Meeting Space, qui ajuste automatiquement le cadrage visuel en fonction des mouvements dans la salle, dans le but d’optimiser la concentration et de limiter les distractions.

La mise à jour du Speak2 75 vise à améliorer la couverture audio des salles de taille moyenne à grande. Il est désormais possible de connecter deux appareils en simultané, avec un passage automatique entre les modes mono et stéréo. L’enceinte conserve également une connexion Bluetooth active en continu, facilitant ainsi les échanges en réunion sans configuration préalable.

Par sa participation au Gitex Africa 2025, Jabra entend poursuivre le développement de sa présence sur le continent africain, en réponse à la croissance des besoins en équipements numériques adaptés au travail hybride. Selon Jean-Baptiste Pain, Managing Director – Vice President South Europe & North West Africa chez Jabra, « les exigences du travail hybride ne cessent d’évoluer, et les entreprises doivent s’équiper d’outils performants pour répondre à ces nouveaux défis. Avec nos dernières innovations, nous leur offrons des solutions qui allient qualité, flexibilité et simplicité d’utilisation ».

Pour plus d’informations, les visiteurs et professionnels intéressés peuvent consulter le site officiel de l’entreprise : www.jabra.com.

LNT avec CdP

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GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI https://lnt.ma/gitex-africa-2025-lecosysteme-numerique-marocain-mis-en-avant-au-village-apebi/ Tue, 08 Apr 2025 10:18:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527910 À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir […]

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À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir une plateforme de visibilité et de mise en relation pour les acteurs nationaux du numérique.

Conçu comme un espace collaboratif, le Village réunira plus d’une cinquantaine de structures, parmi lesquelles des startups, des PME technologiques, des entreprises de plus grande taille ainsi que des partenaires publics et privés. L’objectif est de favoriser les interactions entre ces différents intervenants, d’encourager les synergies et de mettre en lumière les compétences développées localement dans le domaine de la transformation numérique.

Situé à proximité des espaces occupés par les institutions et les décideurs internationaux, le Village bénéficie d’un emplacement stratégique au sein du salon, permettant aux exposants d’optimiser leur visibilité auprès d’un public professionnel varié.

Parallèlement à l’espace d’exposition, le programme Agora Tech proposera une série d’échanges et de conférences autour des enjeux liés à la transition numérique en Afrique. Cette tribune accueillera des experts, dirigeants d’entreprises, décideurs publics et représentants de la société civile afin d’aborder des thématiques telles que l’innovation, la souveraineté numérique, les tendances émergentes ou encore les perspectives de développement du secteur technologique.

Dans le cadre de cette édition, l’APEBI lance également le programme PME Tech Export, destiné à accompagner des entreprises marocaines à fort potentiel dans leur ouverture à l’international. Ce programme se déroulera en plusieurs étapes, à commencer par la sélection de 20 entreprises qui seront mises en avant lors du GITEX Africa. Celles-ci bénéficieront ensuite, en novembre 2025, d’un voyage d’affaires en France axé sur le développement de partenariats, suivi d’un événement de clôture au Maroc en janvier 2026 consacré au retour d’expérience et à la valorisation des initiatives réussies à l’export.

En complément de ces dispositifs, le Village accueillera une édition spéciale de l’émission “Ça Va Connecter”, en partenariat avec des médias spécialisés. Ce format audiovisuel prévoit des interviews, pitchs, séquences de présentation et reportages diffusés pendant et après le salon, avec l’objectif de renforcer la visibilité médiatique des exposants. L’animation de ce plateau sera assurée par le journaliste Philippe Régnoux.

À travers cette initiative, la Fédération APEBI entend contribuer à la valorisation de l’écosystème numérique national et à son positionnement à l’échelle régionale et internationale. Le GITEX Africa 2025 constitue, selon la Fédération, une opportunité pour promouvoir les capacités technologiques marocaines dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030. L’édition sera ponctuée par un dîner de gala le 14 avril, réunissant les représentants du secteur numérique marocain ainsi que des invités internationaux.

LNT

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GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique https://lnt.ma/gitex-africa-2025-inwi-presente-pour-mettre-en-avant-ses-solutions-en-matiere-de-transformation-numerique/ Tue, 08 Apr 2025 10:16:12 +0000 https://lnt.ma/?p=527904 L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines. À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une […]

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L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines.

À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une offre composée de services de connectivité, de communication unifiée, de cybersécurité, d’hébergement dans ses datacenters certifiés, ainsi que de solutions de cloud souverain. Ces services sont destinés à répondre aux besoins numériques croissants des entreprises, en matière d’infrastructure et de sécurité.

La participation d’inwi à ce salon technologique sera également l’occasion de présenter « win by inwi », son produit 100 % digital. Cette solution proposera un parcours interactif destiné à illustrer l’évolution des usages numériques et l’expérience client en ligne. Win by inwi a été désigné « Produit de l’Année 2025 » pour la troisième année consécutive.

En partenariat avec l’APEBI, inwi accompagnera également un groupe de PME technologiques marocaines en leur facilitant l’accès à l’événement. Un espace dédié leur permettra d’exposer leurs services et de rencontrer des acteurs nationaux et internationaux du secteur, dans l’objectif de renforcer leur visibilité et d’explorer de nouvelles opportunités de développement.

Par ailleurs, dans le cadre de son programme inwi Innov, l’entreprise soutiendra six startups marocaines sélectionnées pour leur potentiel d’innovation dans différents domaines, tels que la deeptech, la HR tech, la retailtech, la sportech ou encore la traveltech. Celles-ci disposeront d’un espace sur le stand de l’opérateur pour présenter leurs produits et solutions.

LNT avec CdP

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GITEX 2025 : Entretien avec M. Jongkil Lee, directeur de la Korea-Africa Foundation https://lnt.ma/gitex-2025-entretien-avec-m-jongkil-lee-directeur-de-la-korea-africa-foundation/ Mon, 07 Apr 2025 15:27:20 +0000 https://lnt.ma/?p=527868 À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre […]

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À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre sa vision de cette coopération en pleine expansion et revient sur les ambitions sud-coréennes en Afrique dans les domaines de l’innovation numérique.

 

La Nouvelle Tribune : Pourquoi le Maroc a-t-il été choisi comme point d’entrée pour les innovations coréennes en Afrique, et quels résultats ont été obtenus avec les 28 startups coréennes accompagnées depuis 2023 au GITEX Africa ?

M. Jongkil Lee : Le Maroc s’impose comme un hub d’innovation numérique en Afrique, porté par une forte volonté politique. Sa position géographique stratégique et son environnement culturel en font une porte d’entrée idéale vers les marchés francophones et nord-africains. Pour les startups coréennes, le Maroc représente le point de départ optimal pour s’étendre sur le continent.

Par ailleurs, le GITEX Africa, aujourd’hui dans sa troisième édition, est devenu le plus grand salon technologique du continent. C’est une plateforme clé où se rencontrent gouvernements, investisseurs et entreprises du monde entier, offrant aux startups coréennes une opportunité précieuse de valider leurs idées et de créer un premier réseau.

Depuis 2023, la Korea-Africa Foundation a soutenu 28 startups au GITEX Africa. Cela a conduit à des discussions de collaboration avec des agences gouvernementales et des entreprises locales, ainsi qu’à la signature de plusieurs MoUs. Les secteurs de la healthtech et de l’edtech ont reçu un accueil particulièrement favorable, avec des validations de marché déjà en cours en Afrique.

 

Dans quelle mesure les solutions technologiques coréennes, comme celles en agritech ou en EdTech, répondent-elles aux besoins des marchés africains ?

En agritech, les technologies d’agriculture intelligente, de gestion de l’eau et de précision farming sont essentielles pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire. Les outils de suivi agricole basés sur l’IA, les drones et les systèmes d’irrigation intelligente développés en Corée permettent d’atténuer les effets du changement climatique et la dégradation des sols.

En edtech, de nombreuses régions africaines souffrent encore d’un faible taux de pénétration d’internet et d’un manque d’infrastructures éducatives. Les plateformes d’apprentissage mobile, les systèmes de tutorat basés sur l’IA, ainsi que les outils d’enseignement en VR / AR (réalité virtuelle / réalité augmentée) offrent des solutions économiques et de qualité pour réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales.

Des projets pilotes et des partenariats locaux sont déjà en cours dans plusieurs pays africains, avec une volonté d’élargir leur portée dans les prochaines années.

 

Quels partenariats stratégiques envisagez-vous de développer au GITEX Africa 2025 pour garantir un impact durable des innovations coréennes en Afrique ?

Notre objectif au GITEX Africa 2025 n’est pas seulement de présenter des technologies, mais de créer des opportunités concrètes de collaboration avec les entreprises du Continent africain, les institutions publiques et les investisseurs.

Programmes de co-innovation : lancer des projets de co-développement entre startups coréennes et entreprises africaines, axés sur la localisation des solutions.

Expansion des réseaux d’investissement : renforcer les liens avec les VCs et les accélérateurs pour faciliter le financement et l’intégration sur le marché africain.

Partenariats gouvernementaux et réglementaires : dialoguer avec les gouvernements africains autour de projets pilotes dans les secteurs des TIC, de l’agriculture intelligente et de la healthtech.

Ces partenariats garantiront la diffusion continue des technologies coréennes en Afrique et renforceront une coopération durable.

Grâce au soutien de PEN Ventures, accélérateur de référence en Corée, et à l’implication stratégique d’IMPACT Lab, acteur incontournable de l’innovation en Afrique, nous avons conçu un programme d’accompagnement sur-mesure. IMPACT Lab a joué un rôle déterminant en ouvrant les portes du marché marocain et africain aux startups coréennes, facilitant ainsi l’émergence de synergies concrètes entre les deux écosystèmes.

 

En quoi les startups coréennes présentes cette année se distinguent-elles des éditions précédentes, et quel type d’impact espérez-vous qu’elles aient sur l’Afrique ?

Les startups sélectionnées pour le GITEX Africa 2025 proposent des solutions plus localisées et des modèles économiques encore plus concrets que lors des éditions précédentes. Cette année, sept startups ont été sélectionnées : EKLEER, Movements, CAST, BODIT, Purple Education, H2O Hospitality et Sherpa Space. La sélection a porté sur des entreprises ayant un fort potentiel de déploiement sur le Continent. 

Certaines sont déjà engagées dans des démarches de partenariat avec des acteurs africains, avec des perspectives concrètes d’implémentation.

C’est le cas de BODIT, une IA au service des éleveurs déjà déployée au Kenya. En 10 mois, sa technologie de surveillance comportementale des veaux a permis de réduire le taux de mortalité de 32,6 % à 0,6 % sur 13 fermes kényanes, et d’augmenter la production laitière de 12L à 20L par vache.

Ou encore de la solution d’agriculture de précision Sherpa Space, qui a lancé des projets pilotes en Ouganda sur les exploitations d’ananas et de café. Grâce à ses capteurs, ses lampes adaptatives et ses systèmes intelligents, Sherpa space aide les petits agriculteurs à mieux anticiper, irriguer et fertiliser, tout en réduisant les pertes. Cette startup espère se développer au Maghreb.

Par rapport à l’an dernier, nous avons renforcé notre réseau pour maximiser les résultats à travers des rendez-vous B2B, des rencontres avec des investisseurs et des programmes de collaboration gouvernementale. Cette édition vise à accélérer la transformation numérique en Afrique tout en développant des liens plus étroits entre écosystèmes coréens et africains.

 

Comment la KAF voit-elle la collaboration entre les startups coréennes et les entreprises africaines pour accélérer la transformation numérique du Continent ? 

La coopération entre la Corée et l’Afrique va au-delà du transfert de technologie : elle repose sur la création d’un écosystème d’innovation mutuellement bénéfique.

Renforcement du modèle de co-création : les startups coréennes apportent les technologies, les entreprises africaines apportent les connaissances terrain et les réseaux. C’est la garantie d’un partenariat durable et évolutif.

Promotion de la collaboration Startups – Grands comptes – Gouvernements : la KAF soutient des projets qui lient ces différents acteurs pour stimuler la croissance numérique.

Déploiement de fonds conjoints et de programmes d’accélération : nous travaillons avec des investisseurs coréens et internationaux pour créer des dispositifs spécifiquement adaptés aux réalités africaines.

À travers ces initiatives, la KAF souhaite jouer un rôle clé dans la transformation digitale du continent, en favorisant des coopérations solides et de long terme entre startups coréennes et partenaires africains.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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GITEX Africa 2025 : Marrakech au cœur de la stratégie numérique africaine https://lnt.ma/gitex-africa-2025-marrakech-au-coeur-de-la-strategie-numerique-africaine/ Fri, 04 Apr 2025 16:39:59 +0000 https://lnt.ma/?p=527800 Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables […]

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Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables marocains, les partenaires institutionnels et les représentants du secteur privé y voient un levier stratégique pour consolider la place du Royaume en tant que plateforme technologique continentale et pour projeter l’Afrique dans l’économie numérique mondiale.

La conférence a réuni plusieurs hauts responsables, dont la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, Mme Amal El Fallah Seghrouchni, le directeur général de l’Agence de Développement du Digital, M. Mohammed Drissi Melyani, et Mme Trixie LohMirmand, vice-présidente exécutive du Dubai World Trade Center.

Un moteur de développement inclusif

Prenant la parole en ouverture, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance stratégique de GITEX Africa dans l’agenda technologique du Royaume. Elle a souligné que la tenue de cet événement, inscrit dans la continuité du GITEX Dubaï, représente “l’engagement collectif des pouvoirs publics, des institutions et des acteurs privés pour positionner le Maroc comme un carrefour numérique régional et un catalyseur de transformation digitale à l’échelle africaine”. Pour la ministre, cet engagement s’inscrit dans une vision royale claire qui ambitionne de faire du numérique un moteur de développement inclusif, tant au niveau national que continental. Elle a également insisté sur l’impératif de réduire la fracture numérique entre les pays africains et les économies avancées, en misant sur la formation des talents, la modernisation des infrastructures et la création d’un cadre réglementaire propice à l’innovation.

L’édition 2025 de GITEX Africa, prévue à Marrakech, s’annonce plus vaste et plus structurée que les précédentes. Elle réunira plus de 1 600 exposants et environ 1 200 start-up venues de 130 pays. Près de 850 délégations internationales, dont des investisseurs institutionnels, des agences gouvernementales et des opérateurs économiques, sont attendues. La diversité et l’origine des participants traduisent l’intérêt croissant pour le marché numérique africain, mais aussi pour le modèle marocain de développement digital. Le site de Bab Jdid à Marrakech accueillera l’événement sur une superficie étendue, repensée pour favoriser l’interaction entre les visiteurs, les exposants et les partenaires.

Lors de son intervention, M. Mohammed Drissi Melyani a présenté les grandes lignes de la participation marocaine à cette édition. Il a annoncé la mise en place d’un pavillon national de 500 m² qui regroupera plus de 25 départements ministériels et institutions publiques. Ce pavillon vise à démontrer les avancées concrètes du pays en matière de digitalisation des services publics, d’innovation technologique et de transition numérique dans les administrations. Le directeur général de l’ADD a également insisté sur l’accompagnement spécifique de 200 start-up marocaines, dont la participation est subventionnée à plus de 90 %. Il a précisé que ce soutien ne se limite pas à une simple prise en charge logistique, mais s’accompagne de formations, de mentorats et de sessions de mise en réseau avec des investisseurs internationaux. Ce dispositif vise à créer des opportunités concrètes de croissance pour les jeunes entreprises innovantes du Royaume.

Les talents africains doivent être mis en valeur

L’accent mis sur la jeunesse entrepreneuriale n’est pas fortuit. L’un des axes structurants de l’événement est la mise en valeur des talents africains, notamment à travers le Studio du Prix Africain de l’Innovation. Cet espace est conçu pour offrir une vitrine à la créativité du continent, avec pour objectif de stimuler l’investissement, de favoriser l’émergence de nouveaux champions technologiques et de renforcer les passerelles entre les diasporas africaines et leurs pays d’origine. Dans la même logique, l’initiative “She Builds Africa”, soutenue par la Société Financière Internationale, sera reconduite pour promouvoir les start-up portées par des femmes et renforcer leur visibilité dans les écosystèmes d’innovation.

Sur le plan international, l’événement bénéficiera d’une couverture renforcée avec la présence de plus de 350 investisseurs étrangers, dont un quart participeront pour la première fois à un événement au Maroc. Pour Mme Trixie LohMirmand, cette dynamique illustre la capacité de GITEX Africa à s’imposer comme une plateforme crédible et compétitive dans le paysage mondial de la tech. Elle a souligné que près de 40 % des entreprises présentes cette année proposeront des solutions basées sur l’intelligence artificielle, ce qui témoigne, selon elle, de l’entrée de l’Afrique dans la “décennie de l’IA”. Elle a également mis en exergue les efforts déployés pour renforcer la représentation marocaine, avec près de 300 start-up locales sélectionnées dans le cadre du programme Morocco 200 Startups.

Les résultats enregistrés lors des éditions précédentes confirment la montée en puissance de l’événement. En 2024, plus de 1 500 exposants et 700 médias venus de 75 pays avaient participé à l’événement. Le salon avait généré un impact économique évalué à plus de 600 millions d’euros, avec plus de 1 000 réunions B2B organisées entre start-up et investisseurs. Les retombées médiatiques ont été significatives, avec plus de 73 000 mentions presse recensées dans une vingtaine de pays.

La conférence a également permis d’aborder la question des perspectives à moyen terme pour le salon. Selon Mme Seghrouchni, l’ambition est de faire de GITEX Africa une plateforme permanente d’échange, d’investissement et de collaboration technologique, en lien avec les objectifs du Royaume en matière de souveraineté numérique, d’ouverture sur les marchés africains et de consolidation de la diplomatie économique. Elle a également souligné l’importance de construire des partenariats structurants, notamment en matière de datacenters, de cybersécurité et de gouvernance de l’IA.

Interrogée sur les retombées concrètes pour le Maroc, la ministre a évoqué un double enjeu : améliorer la visibilité du pays comme destination numérique de référence et créer un environnement attractif pour les investisseurs internationaux. Elle a rappelé que plus de 40 % des solutions présentées cette année par des start-up marocaines sont orientées vers des applications à fort impact sociétal, dans des domaines tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles.

GITEX Africa veut ainsi devenir, au fil des éditions, un espace structurant pour la construction d’une économie numérique africaine intégrée, innovante et compétitive.

Selim Benabdelkhalek

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À Washington, le Maroc défend une approche équilibrée en matière d’IA https://lnt.ma/a-washington-le-maroc-defend-une-approche-equilibree-en-matiere-dia/ Wed, 19 Mar 2025 10:14:39 +0000 https://lnt.ma/?p=527072 Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial […]

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Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial du numérique, organisé au siège de la Banque mondiale.

Mme Seghrouchni a souligné que le Maroc privilégie une approche hybride, permettant aux États de conserver le contrôle de leurs infrastructures critiques et de leurs données sensibles, tout en participant à un écosystème d’IA ouvert et sécurisé. Cette stratégie, a-t-elle précisé, vise à équilibrer la souveraineté numérique avec les bénéfices liés à la collaboration et à l’interconnexion technologique.

Selon la ministre, le Maroc aspire à construire une politique d’IA qui conjugue les atouts des systèmes mondiaux avec le développement de compétences et d’infrastructures locales. L’objectif est, d’après elle, de garantir une utilisation de l’IA qui soit “sûre, éthique et inclusive” pour l’ensemble des citoyens.

Mme Seghrouchni a rappelé les initiatives entreprises par le Maroc en matière d’infrastructures numériques, notamment la mise en place en 2020 du plus grand datacenter en Afrique, doté d’une capacité de 3,1 petaflops. D’autres projets similaires sont en cours, avec l’objectif de renforcer les capacités du Royaume dans ce domaine. Le Maroc envisage également d’accueillir un centre d’excellence onusien dédié à l’IA pour l’Afrique et les pays arabes.

Ces efforts ont permis au Maroc d’améliorer sa position dans le Global Digitalization Index, où il a gagné 11 places en 2024. Le Royaume ambitionne d’être parmi les premiers pays africains en matière de digitalisation d’ici à 2030.

Sur le plan international, Mme Seghrouchni a rappelé l’engagement du Maroc pour une utilisation responsable de l’IA. Elle a cité la participation du Royaume aux travaux du Comité spécial d’experts de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle, ainsi que le co-parrainage, aux côtés des États-Unis, de la première résolution des Nations Unies sur l’IA.

La ministre a également mis l’accent sur la priorité donnée par le Maroc à l’élargissement de l’accès au numérique, notamment à travers le Plan national pour le développement du haut et très haut débit (PNHD). Elle a indiqué que le gouvernement poursuit la modernisation des infrastructures télécoms, avec un accent particulier sur les villes appelées à accueillir des événements sportifs majeurs tels que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030.

Organisé sous le thème « Voies numériques pour tous », le Sommet mondial du numérique rassemble des représentants gouvernementaux, experts, acteurs du secteur privé et organisations partenaires, autour de discussions portant sur les perspectives du développement numérique et les solutions aux enjeux liés à la digitalisation.

LNT

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Entretien : « L’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient » https://lnt.ma/entretien-lia-ouvre-des-perspectives-daccompagnement-direct-du-patient/ Mon, 03 Mar 2025 11:07:28 +0000 https://lnt.ma/?p=525623 Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.   La Nouvelle Tribune : Quels sont les […]

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Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les bénéfices concrets que l’IA pourrait apporter au système de santé marocain ?

Paul Vermot : Pour commencer, l’intelligence artificielle permet de traiter un grand volume de données et de croiser diverses sources d’informations, ce qui peut aider à affiner le diagnostic médical. Par exemple, elle offre aux médecins – quelle que soit leur spécialité – ainsi qu’aux professionnels paramédicaux, un support précieux dans l’analyse des symptômes et le suivi des traitements.

Un autre avantage important concerne la gestion administrative. L’IA peut alléger la charge liée à la tenue des dossiers, la rédaction de résumés de consultations ou la génération de courriers destinés à d’autres professionnels, en apportant ainsi un soutien technique et administratif dans les structures de santé.

Enfin, l’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient. Elle peut fournir, avant ou après une consultation, des réponses préliminaires à des questions générales ou orienter vers des informations complémentaires, améliorant ainsi la relation de suivi.

Quels risques éthiques et réglementaires l’usage de l’IA en médecine soulève-t-il au Maroc ?

L’utilisation de l’IA en médecine implique de repenser plusieurs aspects éthiques et réglementaires. D’une part, la récente évolution législative au Maroc nous oblige à aborder la protection des données personnelles et la souveraineté numérique. Il s’agit notamment de veiller à ce que les informations sensibles des patients ne soient pas stockées dans des data centers situés dans des pays tiers, en assurant une régulation stricte de l’accès à ces données.

D’autre part, il est primordial de garantir un recueil éclairé du consentement, tant pour les professionnels que pour les patients, afin que le traitement de leurs données se fasse en toute transparence. Cela nécessite des réflexions éthiques approfondies, permettant de peser les avantages et les risques de chaque option et d’adopter des stratégies conformes aux exigences de protection et de transparence.

Comment garantir que l’intelligence artificielle reste un outil au service des soignants sans déshumaniser la relation patient-médecin ?

La clé est de maintenir le contrôle humain à chaque étape de l’utilisation de l’IA. Il est essentiel que les décisions critiques ne soient jamais entièrement déléguées à la machine : l’humain doit toujours avoir le dernier mot dans le processus décisionnel.

Par ailleurs, il convient de définir précisément ce que l’on entend par « déshumanisation ». L’objectif est de permettre aux patients de bénéficier d’un contact chaleureux et personnalisé, même lorsque certains aspects du processus de soin s’appuient sur l’IA. Par exemple, utiliser des voix de professionnels connus ou personnaliser les interactions peut contribuer à atténuer l’aspect froid et mécanique de ces outils.

Actuellement, la population reste sensible au maintien du contact humain, et il faudra donc intégrer ces technologies de manière progressive pour préserver l’essence de la relation patient-médecin.

Quels sont les besoins spécifiques en formation pour que les étudiants en santé puissent maîtriser l’IA dans leur pratique future ?

Il est fondamental que les futurs professionnels de la santé acquièrent une compréhension globale de l’intelligence artificielle : comment elle fonctionne, quelles sont ses limites et ce qu’elle peut réellement apporter en termes d’optimisation des pratiques médicales.

Il s’agit notamment de déconstruire les mythes autour d’une machine « magique » qui résoudrait tous les problèmes, et d’apprendre à utiliser l’outil de manière critique et raisonnée. Je compare souvent l’IA au sel dans une recette : elle vient renforcer et optimiser les compétences des professionnels, sans pour autant remplacer leur jugement.

Par ailleurs, la formation doit être progressive et axée sur des compétences transversales, afin de préparer les étudiants à utiliser une gamme d’outils en constante évolution. Actuellement, les solutions spécialisées en santé sont encore en phase de développement, ce qui implique de former les étudiants à tester, évaluer et intégrer ces technologies dans leur pratique future. La peur de l’IA est légitime lorsqu’un outil mal compris ou imposé apparaît comme une menace, mais tout comme un couteau peut être à la fois utile et dangereux selon son usage, c’est notre capacité à l’utiliser de manière éclairée qui déterminera sa valeur.

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Libre Tribune : Expérience client et intelligence artificielle, un tournant pour le secteur BPO au Maroc https://lnt.ma/libre-tribune-experience-client-et-intelligence-artificielle-un-tournant-pour-le-secteur-bpo-au-maroc/ Fri, 28 Feb 2025 11:13:45 +0000 https://lnt.ma/?p=525453 Par Samah Lotfi Directrice des Opérations Foundever Maroc Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : […]

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Par Samah Lotfi
Directrice des Opérations
Foundever Maroc

Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : l’intelligence artificielle (IA).

Loin d’être une simple évolution technologique, l’IA redéfinit en profondeur les standards de l’expérience client, les modèles opérationnels et les compétences requises dans le secteur. Entre promesses d’efficacité accrue et interrogations sur l’avenir des emplois, le Maroc se trouve à un carrefour stratégique. Comment intégrer l’IA de manière optimale tout en préservant la dimension humaine du service client ? Quels sont les défis et les opportunités pour les acteurs du BPO marocain ?

L’IA : vers une personnalisation et une efficacité accrue dans l’expérience client

L’adoption de l’intelligence artificielle dans le secteur BPO repose sur une ambition majeure : améliorer l’expérience client en combinant réactivité, précision et personnalisation. Grâce à l’analyse de grandes quantités de données en temps réel, les entreprises peuvent désormais anticiper les besoins des consommateurs et proposer des solutions adaptées avant même qu’une demande ne soit formulée.

Les chatbots intelligents, les assistants virtuels et les systèmes de reconnaissance vocale sont devenus des outils incontournables pour offrir une assistance immédiate, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette automatisation des tâches répétitives permet non seulement de réduire les délais d’attente, mais aussi de recentrer l’intervention humaine sur les interactions à forte valeur ajoutée, notamment dans les situations complexes ou émotionnellement sensibles.

Au-delà des interactions directes, l’IA joue un rôle clé dans la gestion proactive de la relation client. L’analyse prédictive, qui repose sur l’exploitation des historiques d’échanges et des préférences des utilisateurs, permet d’anticiper les comportements et d’ajuster les offres en conséquence. Cette approche optimise la fidélisation et renforce la satisfaction client, deux leviers essentiels pour la compétitivité des entreprises du secteur BPO.

Cependant, ces avancées posent une question centrale : comment garantir une complémentarité efficace entre technologie et contact humain ?

L’IA ne remplace pas l’humain : vers une hybridation des compétences

L’une des préoccupations majeures liées à l’intelligence artificielle dans le BPO est son impact sur l’emploi. Si l’automatisation peut réduire le besoin en tâches répétitives, elle ouvre également la voie à de nouvelles compétences et à des postes plus qualifiés.

Contrairement à une vision alarmiste qui oppose IA et emploi, le véritable enjeu réside dans l’adaptation et la montée en compétences des professionnels du secteur. La gestion des outils basés sur l’IA, l’analyse et l’interprétation des données, ainsi que la capacité à gérer des situations complexes nécessitant empathie et discernement deviennent des compétences clés.

Le Maroc, avec son vivier de talents multilingues et sa position stratégique, a l’opportunité de devenir un centre d’expertise en matière de BPO augmenté par l’IA. Pour cela, il est essentiel d’investir dans la formation et le développement de nouvelles expertises. L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain : elle lui donne de nouveaux outils pour travailler plus efficacement.

Une approche responsable et éthique de l’IA dans le BPO

L’intégration de l’IA dans le BPO soulève également des questions éthiques et réglementaires. La gestion des données personnelles constitue un défi majeur, particulièrement dans un secteur où la confiance des clients est essentielle.

Les entreprises doivent garantir une transparence totale dans l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle, en veillant à ce que les décisions automatisées soient explicables et non discriminatoires. De plus, la réglementation internationale en matière de protection des données impose un cadre strict auquel les acteurs du BPO doivent se conformer pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations traitées.

Par ailleurs, la dimension éthique de l’IA ne se limite pas à la protection des données. Elle implique également une réflexion sur l’impact social de ces transformations. L’IA doit être un outil au service du progrès, capable d’améliorer l’efficacité des services sans créer de fractures économiques ou sociales.

Le Maroc, un hub stratégique pour un BPO nouvelle génération

Le Maroc possède tous les atouts pour devenir un acteur majeur du BPO de demain. Avec une infrastructure en constante amélioration, une jeunesse formée aux métiers du digital et une expérience reconnue dans l’externalisation des services, le pays peut se positionner comme un hub de référence dans l’intégration de l’IA au service de l’expérience client.

Cependant, cette transition ne pourra réussir qu’à condition de combiner innovation technologique, montée en compétences des talents locaux et engagement en faveur d’une IA éthique et responsable.

L’avenir du BPO marocain repose sur un modèle hybride où humains et intelligence artificielle travaillent ensemble pour offrir un service toujours plus performant. Si cette transformation est menée avec discernement, elle ouvrira la voie à une ère nouvelle, où l’expérience client se réinvente en intégrant le meilleur des avancées technologiques et de l’intelligence humaine.

Une révolution à accompagner plutôt qu’à subir

L’IA représente une opportunité inédite pour le secteur BPO, à condition qu’elle soit intégrée de manière réfléchie et équilibrée. Le défi n’est pas tant de remplacer l’humain par la machine, mais de repenser les interactions pour améliorer la satisfaction client et la valeur ajoutée des services.

Le Maroc a l’occasion de se positionner à l’avant-garde de cette transformation, en s’appuyant sur ses ressources humaines et son savoir-faire dans l’expérience client. Pour cela, il faudra un engagement fort en faveur de la formation, de l’innovation et de l’éthique.

L’IA n’est pas une finalité, mais un outil. C’est l’usage que nous en ferons qui définira le futur du secteur BPO et son impact sur l’expérience client.

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Entretien avec Sanaa Bousbai : « L’adoption de l’IA au Maroc est encore à un stade embryonnaire » https://lnt.ma/entretien-avec-sanaa-bousbai-ladoption-de-lia-au-maroc-est-encore-a-un-stade-embryonnaire/ Wed, 19 Feb 2025 09:07:43 +0000 https://lnt.ma/?p=524750 Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les […]

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Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les enjeux éthiques et les perspectives de développement pour le secteur en Afrique.

 

La Nouvelle Tribune : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans le digital et l’Intelligence Artificielle, et comment en êtes-vous arrivée à créer Digit’all Institute ?

Sanaa Bousbai : Depuis 2008, j’opère dans le domaine du digital. J’ai eu l’opportunité de travailler sur des projets de transformation qui m’ont permis de maîtriser tous les aspects des métiers du digital.

Avec double background en digital et en e-commerce, j’ai accompagné des organisations dans leur transformation digitale depuis 15 ans. Mon rôle a été celui d’évangéliste du numérique au sein de multinationales, principalement dans l’industrie FMCG. J’ai aidé ces entreprises à atteindre une maturité digitale et à s’acculturer aux enjeux stratégiques tels que l’accélération du e-commerce, l’optimisation des plans média omnicanal et l’advocacy marketing.

Pour réussir ces transformations, j’ai mis en place des programmes d’upskilling et de formation, permettant à toutes les équipes de monter en compétence sur ces sujets, à tous les niveaux de l’organisation. Mon objectif a été de promouvoir un mindset et une littératie digitale alignés avec les objectifs et les enjeux stratégiques des organisations.

Cette expérience m’a naturellement conduit à co-fonder Digit’all Institute, le premier organisme de formation au Maroc qui accompagne les organisations et leurs dirigeants à comprendre et anticiper les tendances d’aujourd’hui et de demain et d’échanger avec les acteurs les plus innovants et d’accélérer votre croissance et vos ambitions business.

Nous faisons ceci à travers nos offres de  » corporate training » qui donnent accès à nos clients à un réseau mondial d’experts internationaux pour inspirer et former les équipes et les dirigeants aux dernières tendances en  Intelligence Artificielle, DATA & IA, Marketing Digital, transformation digitale, Retail 2.0 et e-commerce

 

Selon vous, quel est l’état actuel de l’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est encore à un stade embryonnaire, bien qu’un intérêt croissant se manifeste au sein des entreprises et des institutions publiques. Actuellement, il n’existe pas d’études officielles mesurant précisément cette adoption, mais nous constatons une demande accrue pour des séminaires d’acculturation à l’IA, notamment auprès du top management. Cela traduit une prise de conscience progressive des opportunités offertes par l’IA, bien que son intégration à grande échelle demeure un processus nécessitant du temps et des investissements stratégiques.

Dans cette dynamique, le Plan Maroc Digital 2030 joue un rôle clé en structurant la transformation numérique du pays, avec des ambitions claires pour faire du Maroc un acteur de référence en matière de digitalisation. L’IA y est identifiée comme un levier stratégique pour renforcer la compétitivité des entreprises et moderniser l’administration publique.

Le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration a également annoncé plusieurs initiatives pour accélérer cette adoption. Parmi celles-ci, un programme ambitieux vise à former 20 000 personnes aux compétences numériques d’ici 2026, puis 45 000 d’ici 2030. Par ailleurs, un dispositif de reconversion est prévu pour 26 000 talents par an à partir de 2026, avec une montée en charge à 50 000 par an d’ici 2030.

Un autre aspect fondamental de cette stratégie est l’attraction de talents internationaux spécialisés en nouvelles technologies, notamment via le Visa Tech, qui ambitionne d’attirer 6 000 experts en IA et data science par an d’ici 2030.

Certaines entreprises, comme Centrale Danone ou Axa Services Maroc, ont déjà intégré l’IA comme un levier de transformation digitale et ont défini des feuilles de route pour son adoption progressive. Toutefois, pour que l’IA devienne un véritable moteur de compétitivité au Maroc, il sera essentiel de poursuivre les efforts en matière de formation, sensibilisation et structuration des données au sein des organisations.

Ainsi, bien que l’adoption de l’IA soit encore en phase de démarrage, le cadre stratégique mis en place laisse entrevoir une montée en puissance dans les années à venir, portée par des initiatives publiques et privées visant à accélérer la digitalisation du pays.

 

 

Et quels sont les principaux défis auxquels les entreprises marocaines sont confrontées dans ce domaine ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est freinée par plusieurs défis structurels et organisationnels qui limitent son déploiement à grande échelle. Ces défis peuvent être regroupés en plusieurs axes majeurs :

  1. Un manque de maturité stratégique et une adoption encore timide

L’IA, notamment dans sa forme générative, reste un territoire encore peu exploré par les entreprises marocaines. Beaucoup d’entre elles peinent à structurer une stratégie claire pour l’intégrer efficacement à leurs opérations. Sans vision définie, l’IA demeure un sujet d’expérimentation plutôt qu’un véritable levier de transformation.

  1. Une pénurie de talents et de compétences spécialisées

Le marché marocain souffre d’un déficit en spécialistes qualifiés (data scientists, ingénieurs IA, experts en gouvernance des données), ce qui limite la capacité des entreprises à développer et déployer des solutions avancées. Attirer et retenir ces talents représente un enjeu majeur, d’autant plus que la demande mondiale pour ces profils est en forte croissance. Face à cette situation, les entreprises doivent renforcer leurs efforts en formation interne et nouer des partenariats avec des organismes spécialisés.

  1. Une gouvernance et une qualité des données encore insuffisantes

L’IA repose sur l’exploitation de vastes volumes de données. Or, beaucoup d’entreprises marocaines rencontrent encore des difficultés à structurer, nettoyer et gouverner efficacement leurs données. Une mauvaise qualité des données peut entraîner des erreurs dans les modèles d’IA et limiter la pertinence des décisions automatisées. Il devient donc essentiel de développer une culture de la donnée et d’investir dans des infrastructures capables de garantir des données fiables et exploitables.

  1. L’intégration dans les processus métier et la résistance au changement

Adopter l’IA ne se limite pas à l’acquisition d’outils technologiques ; cela implique une transformation en profondeur des méthodes de travail. Beaucoup d’entreprises hésitent encore à modifier leurs processus internes par manque de visibilité sur les gains concrets ou par crainte des perturbations organisationnelles. L’accompagnement au changement est un facteur clé pour favoriser l’adhésion des équipes et maximiser l’impact de l’IA.

  1. Les enjeux de cybersécurité et de protection des données

L’IA pose des défis importants en matière de sécurisation des données et de gouvernance. L’exploitation d’informations sensibles nécessite des garde-fous stricts pour éviter les cyberattaques ou les dérives liées à l’utilisation des algorithmes. Le respect des réglementations, telles que la loi 09-08 encadrée par la CNDP, est essentiel pour garantir une adoption éthique et sécurisée de l’IA.

Malgré ces défis, des initiatives stratégiques, telles que le Plan Maroc Digital 2030 et les efforts du Ministère de la Transition Numérique, visent à structurer et accélérer l’intégration de l’IA au Maroc. L’objectif est de former 45 000 talents d’ici 2030 et d’attirer 6 000 experts internationaux par an pour renforcer l’écosystème numérique.

Les entreprises qui anticiperont ces transformations, en misant sur la formation et la structuration de leurs données, seront les mieux positionnées pour tirer parti de la révolution de l’IA et gagner en compétitivité.

 

Digit’all Institute propose des programmes de formation sur-mesure en IA. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces programmes et comment ils aident les entreprises à intégrer l’IA dans leurs processus ?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle ne se résume plus à une tendance technologique, c’est une révolution qui redéfinit la manière dont les entreprises opèrent et innovent.

Pourtant, l’adoption de l’IA suscite encore des interrogations, voire des réticences, au sein des organisations au Maroc. C’est précisément là que Digit’all Institute intervient : nous accompagnons les entreprises dans cette transition en levant les freins, en démystifiant l’IA, en apaisant les craintes et en la rendant accessible à tous.

Nos programmes de formation en IA générative sont conçus pour être à la fois immersifs, pragmatiques et rapidement actionnables. L’objectif ? Que chaque collaborateur puisse, dès le lendemain de la formation, intégrer l’IA dans ses tâches quotidiennes. Pour cela, nous nous appuyons sur une approche unique :

Un Diagnostic sur-mesure : Nous identifions les cas d’usage concrets de l’IA en entreprise, adaptés aux différents métiers et secteurs d’activité.

Des formations actionnables et immersives : Nos parcours sont conçus pour être ludiques, inspirants et directement applicables. Les participants apprennent à prompter, à utiliser efficacement les outils d’IA et à développer le bon réflexe d’adoption.

Une conduite du changement : Nous ne nous contentons pas de former, nous accompagnons les entreprises dans une véritable transformation en créant une culture IA où chaque collaborateur devient ambassadeur de cette technologie.

Sensibilisation et éthique : Parce qu’une adoption réussie passe aussi par une utilisation responsable, nous intégrons dans nos formations une réflexion sur la sécurité des données et l’éthique de l’IA.

Depuis plus d’un an et demi, nous avons formé plus de 1 800 cadres, couvrant 15 métiers différents, du marketing à la finance en passant par les ressources humaines et le juridique.

Notre méthodologie, déjà testée par plus de 70 grandes entreprises, constitue aujourd’hui un véritable levier d’accélération pour les organisations souhaitant intégrer l’IA de manière efficace et structurée. En ayant accompagné plus de 20 industries, nous avons pu observer un impact tangible : nos formations enregistrent un taux de satisfaction de 99%, et les entreprises formées constatent des gains de productivité supérieurs à 30%. Plus qu’un simple transfert de compétences, nous aidons les entreprises à structurer une stratégie IA cohérente, en transformant leurs collaborateurs en acteurs de l’innovation.

 

Quels sont, selon vous, les enjeux éthiques majeurs liés à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle en entreprise, et comment les entreprises peuvent-elles les aborder de manière responsable ?

L’intégration de l’Intelligence Artificielle en entreprise soulève plusieurs enjeux éthiques majeurs.

Tout d’abord, l’usage responsable des données est un enjeu majeur, car l’IA repose sur la collecte et l’analyse de données personnelles, soulevant des préoccupations en matière de vie privée et de sécurité. Il est essentiel pour les entreprises de protéger les informations sensibles tout en respectant les réglementations en vigueur, comme la loi 09-08 régie par la CNDP, afin d’éviter toute dérive.

Ensuite, l’IA modifie en profondeur les métiers et les usages des métiers, ce qui impose une responsabilité sociale dans l’accompagnement des collaborateurs vers une adoption de l’IA. Les entreprises doivent prendre en compte ces impacts et envisager des stratégies pour accompagner les employés dans cette transition

Par ailleurs, la question de responsabilité en cas d’erreur ou de préjudice causé par un système d’IA est complexe. Les entreprises doivent établir des mécanismes de gouvernance clairs pour assurer une responsabilité adéquate

Les systèmes d’IA peuvent reproduire ou amplifier des biais existants dans les données sur lesquelles ils sont formés. Les entreprises doivent également veiller à limiter les biais algorithmiques afin d’éviter toute discrimination involontaire dans leurs processus automatisés, dans des domaines tels que le recrutement ou la finance.

Bien que l’adoption de l’IA présente des opportunités significatives pour les entreprises, elle s’accompagne également d’enjeux éthiques complexes. Les entreprises doivent former leurs employés à ces défis afin de garantir une utilisation responsable de ces technologies, en préservant des principes essentiels tels que la transparence, l’équité et le respect de la vie privée.

Quels conseils donneriez-vous aux professionnels souhaitant se spécialiser dans l’Intelligence Artificielle et contribuer à la transformation digitale de leurs organisations ?

Si vous vous demandez comment vous positionner face à l’Intelligence Artificielle, la réponse est simple : ne la subissez pas, adoptez-la.

L’IA ne va pas vous remplacer… mais un collaborateur qui l’utilise, si.

Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas technologique. C’est une question d’attitude. Ce qui fera la différence, ce ne sont pas les algorithmes, mais votre capacité à apprendre, à vous adapter et à intégrer l’IA dans votre quotidien.

Le CEO de NVIDIA, Jensen Huang, le dit lui-même : « Réussir à l’ère de l’IA n’est pas une question de technologie. C’est l’expertise de chacun qui fera toute la différence. »

Sur le terrain, nous le constatons chaque jour : les professionnels qui prennent le temps de comprendre l’IA et d’explorer ses possibilités deviennent non seulement plus performants, mais aussi des acteurs clés de la transformation digitale de leur entreprise.

En 2025, Il est essentiel de former tous les collaborateurs à l’IA , et je pense que ce processus d’apprentissage sera à la fois surprenant et agréable.

Alors, par où commencer ?

1️. Acceptez l’idée que l’IA est un atout, pas une menace. Il ne s’agit pas de croire que l’IA va tout remplacer, mais plutôt de voir comment elle peut compléter les compétences humaines.

2. Mettez les mains dedans. On ne comprend l’IA qu’en la pratiquant. Testez des outils, explorez le prompting, utilisez des assistants IA pour automatiser des tâches simples. La courbe d’apprentissage est rapide, et les résultats sont immédiats.

3️. Faites de l’apprentissage un réflexe. Comme toute révolution technologique, celle de l’IA va évoluer constamment. Ce que vous apprenez aujourd’hui vous ouvrira les portes de demain.

4️. Devenez un ambassadeur de l’IA au sein de votre entreprise. Ceux qui maîtrisent l’IA deviennent naturellement des référents et des accélérateurs de changement. En partageant vos découvertes, en formant vos équipes, vous jouerez un rôle clé dans la transformation digitale de votre organisation.

Chez Digit’all Institute, nous sommes convaincus que les compétences en IA d’aujourd’hui sont les opportunités de demain et les emplois d’après-demain.

Il ne s’agit pas d’être un expert en machine learning ou en codage. Il s’agit d’intégrer l’IA comme un levier d’efficacité, d’innovation et de performance.

Alors, la vraie question n’est pas « dois-je m’intéresser à l’IA ? » mais plutôt « combien de temps vais-je attendre avant de le faire ? »

Comment voyez-vous l’évolution du marché de l’IA en Afrique dans les prochaines années, et quel rôle les entreprises marocaines peuvent-elles jouer dans cette dynamique ?

L’Intelligence Artificielle (IA) est en passe de transformer profondément le marché de l’emploi en Afrique d’ici 2025. Selon l’étude « L’IA en 2025 : quelles implications pour le marché de l’emploi en Afrique ? », l’adoption croissante de l’IA sur le continent devrait entraîner une réorganisation significative des secteurs économiques, avec une automatisation accrue des tâches répétitives et l’émergence de nouveaux métiers axés sur la technologie.

Cette transformation présente des opportunités majeures pour les entreprises marocaines. En s’engageant activement dans le développement et l’intégration de solutions d’IA, elles peuvent non seulement améliorer leur compétitivité sur le marché local, mais aussi se positionner en tant que leaders régionaux dans le domaine technologique. Pour ce faire, il est essentiel qu’elles investissent dans la formation de leurs collaborateurs, favorisent l’innovation et établissent des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des centres de recherche.

Cependant, l’étude souligne également plusieurs défis à relever. Parmi eux, la nécessité de développer des infrastructures numériques robustes, de garantir un accès équitable aux technologies et de mettre en place des cadres réglementaires adaptés pour encadrer l’utilisation de l’IA. Les entreprises marocaines ont un rôle crucial à jouer en collaborant avec les pouvoirs publics et les autres acteurs du secteur privé pour créer un écosystème propice à l’innovation et à l’adoption responsable de l’IA.

L’IA offre au Maroc et à l’Afrique une opportunité unique de transformation économique et sociale. Les entreprises marocaines, en adoptant une approche proactive et collaborative, peuvent non seulement tirer parti des avantages de l’IA, mais aussi contribuer activement au développement durable et inclusif du continent.

 

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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Sommet de Paris pour l’action sur l’IA : Le Maroc se joint à 60 pays pour une déclaration commune https://lnt.ma/sommet-de-paris-pour-laction-sur-lia-le-maroc-se-joint-a-60-pays-pour-une-declaration-commune/ Wed, 12 Feb 2025 11:23:44 +0000 https://lnt.ma/?p=524399 Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service […]

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Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service des populations et de la planète.

La Déclaration a été signée par 60 pays et organisations, dont le Maroc, qui ont convenu des grandes orientations à suivre face à l’essor rapide de l’IA. Les signataires s’engagent ainsi à garantir une intelligence artificielle accessible à tous, en réduisant la fracture numérique et en veillant à son développement éthique et sécurisé. Ils insistent également sur la nécessité d’un cadre réglementaire transparent pour encadrer cette technologie émergente et éviter une concentration excessive du marché.

Parmi les priorités mises en avant figurent la promotion de l’innovation en créant un environnement favorable aux entreprises et aux startups, tout en assurant un équilibre entre progrès technologique et protection des citoyens. La Déclaration souligne aussi l’importance de renforcer la coopération internationale et de coordonner les efforts en matière de gouvernance de l’IA afin d’assurer un développement harmonisé et bénéfique à tous.

Par ailleurs, l’Union européenne veut mobiliser 200 milliards d’euros pour des investissements dans l’IA en Europe, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable », a-t-elle déclaré lors du sommet. « Nous voulons que l’Europe soit l’un des principaux continents en matière d’IA », a-t-elle ajouté. Mme von der Leyen a précisé que l’Union européenne (UE) s’engagerait pour un montant de 50 milliards d’euros venant s’ajouter aux engagements de 150 milliards des grands groupes qui participent à cette « alliance ».

Le Maroc, acteur engagé 

Le Maroc a été représenté à ce sommet par une délégation conduite par Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration. Dans une déclaration à la presse, Mme Seghrouchni a affirmé que « l’intelligence artificielle n’est plus un luxe, mais une nécessité pour nos sociétés modernes. Il est impératif d’investir dans cette technologie et d’en faire un levier de développement économique et social ».

Le Royaume a réaffirmé son engagement à jouer un rôle clé dans l’écosystème mondial de l’IA, notamment à travers des initiatives innovantes et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté. Lors du sommet, le Maroc s’est associé à huit autres pays pour lancer l’initiative Current AI, un projet visant à promouvoir une IA d’intérêt général. Ce programme, doté d’un financement initial de 400 millions de dollars, ambitionne de démocratiser l’accès à l’IA en veillant à son adaptation aux réalités locales et à son intégration dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.

« La course à l’IA ne fait que commencer, et le Maroc est bien positionné pour y jouer un rôle majeur », a ajouté Mme Seghrouchni, mettant en avant les investissements du pays dans la recherche et la formation des talents en intelligence artificielle.

La Déclaration de Paris insiste sur l’importance de faire de l’IA un outil au service du progrès humain et environnemental. Les signataires s’engagent ainsi à encourager des applications respectueuses des principes éthiques et à garantir que les avancées technologiques profitent à tous, en particulier aux pays en développement. La coopération internationale sera renforcée pour assurer une meilleure gouvernance et limiter les risques associés à l’IA, notamment en matière de désinformation et de cybersécurité.

Dans le cadre de cette approche inclusive, le sommet a également vu le lancement d’une grande plateforme et d’un incubateur dédié à l’IA d’intérêt général. Cette initiative vise à harmoniser les efforts des acteurs publics et privés, à favoriser la transparence et à garantir une intelligence artificielle alignée sur les objectifs de développement durable.

Vers une gouvernance mondiale de l’IA

La nécessité d’un dialogue global sur la gouvernance de l’IA a été au cœur des discussions. Les participants ont rappelé l’importance des précédents sommets de Bletchley Park (Royaume-Uni) et de Séoul, qui ont jeté les bases d’une coopération internationale accrue en matière de sécurité et d’éthique de l’IA.

Les engagements pris à Paris seront suivis de plusieurs échéances majeures, notamment le Sommet de Kigali, le 3e Forum mondial sur l’éthique de l’IA organisé par l’UNESCO et la Thaïlande, ainsi que la Conférence mondiale sur l’IA prévue en 2025. Ces événements permettront d’assurer le suivi des actions engagées et de poursuivre les réflexions sur l’avenir de l’IA.

L’implication du Maroc dans ces initiatives internationales s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique et d’innovation. Avec des pôles d’excellence dédiés à l’intelligence artificielle, des startups innovantes et un fort vivier de talents, le Royaume veut se positionner comme un acteur majeur sur la scène technologique africaine et mondiale.

« Le Maroc est en train de réaliser un tournant décisif en matière d’intelligence artificielle, grâce à une vision avant-gardiste et à une politique volontariste d’investissement dans l’innovation », a affirmé Souhail Maya, cofondateur de Mahaam, soulignant l’attractivité croissante du Royaume pour les acteurs de la tech mondiale.

L’année 2025 s’annonce donc décisive pour le développement de l’IA au Maroc, avec des événements tels que le Gitex Africa Morocco, prévu en avril à Marrakech, qui réunira les principaux acteurs de la tech mondiale pour explorer les opportunités offertes par cette révolution numérique.

SB

 

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Open Startup : Casablanca accueille le premier « Regional Gathering & Demo Day » https://lnt.ma/open-startup-casablanca-accueille-le-premier-regional-gathering-demo-day/ Tue, 11 Feb 2025 10:09:01 +0000 https://lnt.ma/?p=524301 L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program. À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord […]

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L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program.

À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord et de la prestigieuse Columbia University (New York). « Ce Regional Gathering incarne notre mission : connecter les écosystèmes africains pour libérer le potentiel des startups. En rapprochant entrepreneurs, mentors et investisseurs, nous créons des ponts vers des opportunités mondiales », a déclaré Naouress Ben Jeddou, Program Manager chez Open Startup.

Pendant trois jours, les startups ont bénéficié de rencontres stratégiques avec des investisseurs en capital-risque marocains et internationaux, ainsi que de panels d’experts dédiés à l’expansion en Afrique et à l’optimisation de la croissance. Elles ont également reçu un mentorat sur mesure, assuré par des professionnels de Columbia University et des écosystèmes africains. L’événement s’est clôturé avec un Demo Day, une cérémonie mettant en lumière les solutions les plus innovantes présentées par les startups participantes.

À l’issue de cet événement, quatre startups ont été récompensées par des prix en cash, attribués sans prise de participation. En outre, une startup a décroché un voyage d’immersion à New York pour découvrir l’écosystème technologique américain et rencontrer des investisseurs internationaux. Yello App (Sénégal) a remporté la première place avec un cash prize de 25 000 $. En deuxième position, Dashy (Maroc) a obtenu un prix de 15 000 $, tandis que OORB (Tunisie) s’est hissée à la troisième place avec un cash prize de 10 000 $.

Grâce à son partenariat avec Columbia Engineering et Columbia Business School, le OST Program accompagne les startups depuis la phase de Proof of Concept (POC) jusqu’au Minimum Viable Product (MVP). Ce programme propose un mentorat personnalisé dispensé par des experts internationaux, tout en offrant aux entrepreneurs un accès privilégié à un réseau d’investisseurs et de partenaires stratégiques. Il met également à disposition des financements non dilutifs, permettant aux startups de se développer sans dilution de leur capital, et favorise leur immersion à l’international.

Fondée en 2016, Open Startup (OST) s’est donné pour mission de promouvoir l’innovation, l’éducation et les échanges interculturels à travers l’entrepreneuriat. L’organisation propose des programmes panafricains conçus pour accompagner les startups à chaque étape de leur développement, de l’idéation à la préparation à l’investissement.

Parmi ses initiatives phares, le Programme OST se distingue en tant qu’accélérateur pré-amorçage d’une durée de 18 semaines, permettant aux entrepreneurs de passer de la preuve de concept à un produit minimum viable. Il offre des formations personnalisées, un mentorat assuré par des experts internationaux et un accès à un vaste réseau mondial. De plus, OST attribue des prix en espèces sans prise de participation et propose des opportunités d’immersion à l’international. « OST crée des ponts entre l’Afrique et le monde en connectant les talents, les écosystèmes et les startups. Nous aspirons à un environnement ouvert et propice où les entrepreneurs africains accèdent à des opportunités de classe mondiale pour devenir des acteurs globaux, capables de relever les défis du continent et au-delà. », déclare-t-on auprès d’Open Startup.

H.Z

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Dirigeants politiques et monde de la tech réunis à Paris pour l’ouverture du sommet sur l’IA https://lnt.ma/dirigeants-politiques-et-monde-de-la-tech-reunis-a-paris-pour-louverture-du-sommet-sur-lia/ Mon, 10 Feb 2025 08:15:03 +0000 https://lnt.ma/?p=524207 Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, chancelier allemand… Des dirigeants politiques du monde entier et des patrons de la tech se retrouvent lundi et mardi à Paris lors d’un Sommet international sur l’intelligence artificielle (IA), une technologie qui a rapidement bouleversé de nombreux pans de la société et dont chaque pays tente de tirer avantage. Près […]

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Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, chancelier allemand… Des dirigeants politiques du monde entier et des patrons de la tech se retrouvent lundi et mardi à Paris lors d’un Sommet international sur l’intelligence artificielle (IA), une technologie qui a rapidement bouleversé de nombreux pans de la société et dont chaque pays tente de tirer avantage.

Près de 1.500 participants sont attendus lundi matin au Grand Palais pour le coup d’envoi de cette troisième rencontre internationale sur le sujet, co-présidée avec l’Inde et en présence de son Premier ministre Narendra Modi.

Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, font également le déplacement. Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: « Cyberattaques et intégrité de l’information », « IA et science », « L’avenir du travail ».

Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur la question d’une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.

 

– « Plus vite », « plus fort » –

Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée « Current AI » pour une « IA d’intérêt général » dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.

Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie.

Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié en janvier la Silicon Valley par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet « Stargate », l’enjeu du sommet est aussi de montrer que « la France et l’Europe sont crédibles », a martelé dimanche le président français Emmanuel Macron.

« On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort », a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privés dans l’IA en France dans les prochaines années.

 

– Sommes conséquentes –

Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis faisant partie d’un campus IA à hauteur de « 30 à 50 milliards d’euros », ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone.

Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.

« Il y a vraiment besoin de beaucoup investir », confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.

« Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles, mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures », souligne-t-il.

Parmi les autres annonces attendues: une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui sera présente au Grand palais.

Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.

Mardi, une séance plénière réunira ensuite les chefs d’Etats d’une centaine de pays.

A l’issue de cette rencontre, la France vise à ce que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.

LNT avec AFP

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Entretien avec Nisrine Dahmani : « D’ici 2030, le numérique sera un levier incontournable pour l’entrepreneuriat local » https://lnt.ma/entretien-avec-nisrine-dahmani-dici-2030-le-numerique-sera-un-levier-incontournable-pour-lentrepreneuriat-local/ Tue, 04 Feb 2025 15:45:47 +0000 https://lnt.ma/?p=523898 L’événement Emerging People, dont la 27ᵉ édition s’est tenue à Marrakech le 23 janvier dernier, se veut un rendez-vous incontournable pour les acteurs du digital, startups, talents et institutions engagées dans la transformation numérique. Organisé par Emerging Business Factory (EBF) en partenariat avec la Near East Foundation – Maroc, cet afterwork a rassemblé un écosystème […]

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L’événement Emerging People, dont la 27ᵉ édition s’est tenue à Marrakech le 23 janvier dernier, se veut un rendez-vous incontournable pour les acteurs du digital, startups, talents et institutions engagées dans la transformation numérique. Organisé par Emerging Business Factory (EBF) en partenariat avec la Near East Foundation – Maroc, cet afterwork a rassemblé un écosystème dynamique, où se croisent entrepreneurs, porteurs de projets et décideurs régionaux, autour du thème de l’innovation. Pour revenir sur les enjeux et les ambitions de cet événement, Nisrine Dahmani, Directrice Générale d’EBF, partage dans cet entretien sa vision du rôle du digital comme catalyseur de l’innovation et levier de transformation pour les talents et les territoires.

 

Quels ont été les principaux défis rencontrés lors de l’organisation de cette 27ᵉ édition d’Emerging People ?

Le principal défi de cette 27ᵉ édition d’Emerging People résidait dans l’organisation, pour la première fois, de l’événement dans les locaux d’EBF, tout en maintenant le niveau d’excellence des éditions précédentes.

L’enjeu était double :

  • Créer un événement marquant, capable de refléter l’ADN d’Emerging People tout en exploitant un nouvel espace pour en faire un lieu de rencontres et d’échanges dynamique.
  • Rassembler plusieurs moments clés en un seul événement, à savoir :
    • La signature des conventions GYCII, un jalon essentiel pour les startups incubées.
    • Le lancement officiel de l’École du Digital, une initiative stratégique pour répondre aux défis du numérique.
    • La célébration des 9 ans d’EBF, un moment fort de reconnaissance et de rétrospective sur les accomplissements réalisés.

L’organisation de cet événement multi-facettes dans un cadre inédit a demandé une coordination minutieuse pour assurer une expérience aussi immersive et impactante que les précédentes éditions d’Emerging People.

 

Comment mesurez-vous l’impact de cet événement sur l’écosystème numérique régional ?

L’impact de cette 27ᵉ édition d’Emerging People sur l’écosystème numérique régional se mesure à travers plusieurs indicateurs clés :

  • Taux de participation et diversité des profils : L’événement a rassemblé 150 participants, incluant des représentants d’institutions publiques et privées, des entrepreneurs, des experts et des startups. Cette diversité témoigne de l’attractivité et de la pertinence des thématiques abordées.
  • Impact sur les startups et l’écosystème local :
    • L’événement a permis de renforcer les connexions entre les acteurs du numérique et de favoriser de nouvelles opportunités de collaboration.
    • Les startups bénéficiaires du programme GYCII pourront être suivies à travers leur croissance, la création d’emplois et leur attractivité pour d’autres financements.
Quels indicateurs permettent d’évaluer le succès des collaborations créées lors de l’événement ?

Les indicateurs clés pour évaluer le succès des collaborations créées lors de l’événement Emerging People incluent principalement :

  • Retombées presse : Plus de 15 articles publiés dans des médias spécialisés, renforçant la notoriété de l’initiative et de ses acteurs.
  • Engagement immédiat : Une trentaine d’inscriptions à l’École du Digital le lendemain de l’événement, montrant un intérêt concret pour les initiatives présentées.
  • Satisfaction des participants : Un retour positif de 95% à l’évaluation post-événement, confirmant la qualité des échanges et des collaborations.
Quels critères ont été utilisés pour sélectionner les 30 startups soutenues par le programme GYCII ?

Les 30 startups soutenues par le programme GYCII ont été sélectionnées sur la base de trois critères principaux :

  • Degré d’innovation : Les projets devaient présenter une approche novatrice dans leur domaine.
  • Scalabilité potentielle : Les startups devaient démontrer un potentiel de croissance et de développement à plus grande échelle.
  • Impact environnemental : Une attention particulière a été portée aux projets ayant un impact positif et mesurable sur l’environnement.

Ces critères ont permis de retenir des startups à fort potentiel, alignées avec les objectifs du programme visant à soutenir des initiatives durables et innovantes dans les régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet.

 

Comment les 1,2 million de dirhams alloués seront-ils répartis entre les différentes startups ?

Les 1,2 million de dirhams alloués aux 30 startups dans le cadre du programme GYCII ont été répartis en tenant compte des lignes de financement nécessaires et obligatoires pour aider chaque startup à passer à l’étape suivante de son processus entrepreneurial.

L’objectif était de garantir que chaque startup reçoive une enveloppe financière lui permettant de répondre à une bonne partie de ses besoins financiers pour avancer, tout en assurant un soutien équilibré et adapté à leurs spécificités. Cette répartition vise à maximiser l’impact du financement et à accompagner efficacement les startups dans leur développement.

 

Quels résultats concrets attendez-vous de la Medina of Talents en termes de création de synergies ?

La Medina of Talents (MoT) va permettre une mise en relation directe et fructueuse entre clients potentiels, partenaires et talents. Cela va créer un écosystème dynamique où les idées pourront se concrétiser plus facilement.

Grâce à cette initiative, on s’attend à :

  • Faciliter la conception et la réalisation de projets : en connectant les talents aux bonnes ressources et partenaires, la MoT va accélérer la concrétisation de projets innovants.
  • Renforcer les compétences : les talents auront accès à des opportunités de développement et pourront partager leurs expertises.
  • Multiplier les opportunités : en ouvrant des portes à de nouvelles collaborations, la MoT va permettre aux talents de s’engager dans des projets variés et stimulants.

En bref, la MoT va être un vrai catalyseur pour la réussite des projets, le renforcement des compétences et la création d’opportunités pour tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

Comment l’École du Digital garantit-elle l’inclusion et l’accessibilité pour les communautés marginalisées ?

L’École du Digital (EDD) garantit l’inclusion et l’accessibilité pour les communautés marginalisées grâce à plusieurs mesures clés :

  • Pas de prérequis spécifiques : Les formations sont ouvertes à tous, sans exigence de diplôme ou de compétences préalables, permettant ainsi à un public large et diversifié d’y accéder.
  • Accessibilité financière : Des bourses et des aides financières sont proposées pour éliminer les barrières économiques et permettre aux personnes issues de milieux défavorisés de suivre les formations.
  • Partenariats locaux : L’EDD travaille en collaboration avec des acteurs locaux et des associations pour identifier et toucher les communautés marginalisées, en leur offrant des opportunités de formation et d’insertion professionnelle.
Comment voyez-vous l’évolution du rôle du numérique dans la résolution des défis locaux d’ici 2030 ?

D’ici 2030, le numérique sera un levier incontournable pour l’entrepreneuriat local, permettant de résoudre les défis des territoires grâce à des solutions innovantes et inclusives. Il favorisera l’émergence de startups à fort impact, formera une nouvelle génération de talents et renforcera les écosystèmes collaboratifs. Le digital deviendra un accélérateur de durabilité et d’inclusion, offrant à tous, y compris aux communautés marginalisées, les outils pour innover et prospérer. En somme, il sera au cœur d’une transformation entrepreneuriale durable et équitable.

Quelle est la place de la formation dans la stratégie globale d’EBF ?

La formation est au cœur de la stratégie d’EBF, servant de levier pour développer les compétences des entrepreneurs et des talents. En plus de l’École du Digital (EDD), EBF déploie un programme annuel interne de formation pour renforcer les capacités techniques, managériales et entrepreneuriales de ses équipes et des porteurs de projets. Cette double approche, à la fois externe et interne, permet à EBF de maximiser son impact et de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

Pourquoi avez-vous choisi un mélange entre innovation numérique et culture (gastronomie et musique) pour cette édition ?

Le mélange entre culture (gastronomie et musique) et thématique centrale est une signature de l’Emerging People depuis ses débuts. Chaque édition met en avant une thématique spécifique, tout en s’appuyant sur la gastronomie et la musique pour créer une ambiance conviviale et inspirante.

Cette fois, c’est l’innovation numérique qui est à l’honneur, mais l’ADN de l’événement reste le même : marier la richesse culturelle et les échanges humains avec des sujets porteurs d’avenir. Cette approche permet de stimuler la créativité, de favoriser les connexions authentiques et de montrer que l’innovation, qu’elle soit numérique ou autre, s’enrichit toujours des traditions et des arts.

Pensez-vous que ce modèle hybride contribue à attirer un public plus diversifié ?

Le modèle hybride de l’Emerging People, alliant une thématique centrale, la gastronomie et la musique, attire un public diversifié en créant une expérience à la fois intellectuelle, sensorielle et conviviale. Cette combinaison unique rassemble entrepreneurs, experts et amateurs de culture, favorisant des échanges riches et des collaborations inattendues.

C’est ce mélange qui fait de l’événement un lieu de rencontre incontournable et inclusif.

Propos recueillis par Hamza ElGoumhi

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Samsung dévoile la série Galaxy S25 https://lnt.ma/samsung-devoile-la-serie-galaxy-s25/ Thu, 23 Jan 2025 14:22:14 +0000 https://lnt.ma/?p=523296 Samsung Electronics vient de lancer sa nouvelle série de smartphones Galaxy S25, qui comprend les modèles Galaxy S25 Ultra, Galaxy S25+ et Galaxy S25. Ces appareils intègrent des agents IA multimodaux, visant à améliorer l’interaction des utilisateurs avec leur téléphone et leur environnement, précise-t-pn auprès de Samsung. Équipés d’un chipset Snapdragon 8 Elite Mobile Platform, […]

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Samsung Electronics vient de lancer sa nouvelle série de smartphones Galaxy S25, qui comprend les modèles Galaxy S25 Ultra, Galaxy S25+ et Galaxy S25. Ces appareils intègrent des agents IA multimodaux, visant à améliorer l’interaction des utilisateurs avec leur téléphone et leur environnement, précise-t-pn auprès de Samsung. Équipés d’un chipset Snapdragon 8 Elite Mobile Platform, ces téléphones offrent une performance accrue en matière de traitement de l’IA et du contrôle des fonctionnalités photographiques.

« Les plus grandes innovations sont le reflet de leurs utilisateurs, c’est pourquoi nous avons fait évoluer l’IA Galaxy pour rendre l’interaction avec vos appareils plus naturelle et intuitive, tout en garantissant la sécurité de votre vie privée », a déclaré TM Roh, président et responsable de l’activité Mobile eXperience chez Samsung Electronics.

Avec la nouvelle interface One UI 7, les Galaxy S25 sont conçus pour comprendre les besoins et préférences des utilisateurs, en fournissant des expériences personnalisées tout en respectant leur vie privée.

Les agents IA intégrés permettent une interprétation avancée des textes, de la parole, des images et des vidéos, facilitant ainsi des recherches contextuelles et des transitions fluides entre les applications. Par exemple, les utilisateurs peuvent facilement rechercher des informations sur leur écran, comme des numéros de téléphone ou des adresses e-mail.

Une attention particulière a également été portée à la sécurité et à la confidentialité des données. Le Moteur de Données Personnelles analyse les informations de l’utilisateur pour offrir des expériences sur mesure tout en maintenant la sécurité des données grâce à Knox Vault. Le Galaxy S25 introduit aussi des mesures de cryptographie post-quantique pour se prémunir contre de futures menaces.

Sur le plan matériel, la série Galaxy S25 promet des performances de traitement inégalées grâce au Snapdragon 8 Elite, avec des améliorations de 30 à 40 % par rapport à la génération précédente.

En matière de photographie, les nouveaux capteurs et les fonctionnalités avancées permettent de réaliser des images et des vidéos de haute qualité. Les utilisateurs peuvent désormais bénéficier d’outils d’édition de niveau professionnel, rendant accessible l’édition de photos et de vidéos complexes.

Esthétiquement, la série S25 adopte un design léger et durable, fait de matériaux recyclés, renforçant ainsi l’engagement de Samsung envers des pratiques plus durables. Chaque modèle intègre des éléments recyclés, y compris des composants de batterie, et assurance d’une mise à jour logicielle pendant sept ans.

Le Galaxy S25 sera disponible en plusieurs coloris, et diverses offres de précommande sont proposées, incluant des augmentations de stockage et des accessoires.

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Huawei inaugure la 1ère édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum https://lnt.ma/huawei-inaugure-la-1ere-edition-du-morocco-media-cloud-innovation-forum/ Thu, 19 Dec 2024 09:46:44 +0000 https://lnt.ma/?p=521526 Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024, un événement dédié aux avancées technologiques dans les secteurs des médias et du divertissement. Tenu le 17 décembre à Casablanca, cet événement a rassemblé des experts locaux et internationaux, des acteurs de l’industrie et des décideurs pour explorer les […]

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Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024, un événement dédié aux avancées technologiques dans les secteurs des médias et du divertissement. Tenu le 17 décembre à Casablanca, cet événement a rassemblé des experts locaux et internationaux, des acteurs de l’industrie et des décideurs pour explorer les nouvelles tendances qui transforment le paysage médiatique.

Conçu comme un espace d’échange et de collaboration, le forum a présenté des solutions numériques proposées par Huawei Cloud pour accompagner la transformation du secteur. La journée a été marquée par des présentations interactives, des études de cas et des sessions de réseautage visant à stimuler les synergies entre les acteurs locaux et internationaux.

Les interventions ont mis en avant des outils de Huawei Cloud pour soutenir la transition numérique et favoriser une croissance durable dans les médias. Une étude de cas sur Mango TV a démontré comment cette plateforme a évolué pour devenir un écosystème numérique performant. Des solutions techniques permettant une diffusion fluide pour des événements de grande envergure ont également été présentées, avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 20 millions de spectateurs simultanés.

L’événement a exploré l’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans les médias, avec des exemples tels que China Youth Daily, où des avatars numériques en temps réel sont utilisés pour enrichir la création de contenu. Les participants ont pu mieux comprendre les opportunités qu’offre l’IA dans le journalisme et les médias.

Un déjeuner de réseautage a permis aux participants de développer de nouvelles relations professionnelles et de renforcer les collaborations existantes, tout en soulignant l’engagement de Huawei Cloud à soutenir un écosystème technologique dynamique au Maroc.

En clôture, Nicola Yuan, président de Huawei Cloud Northern Africa, a déclaré :
« Cet événement marque le début d’une collaboration durable avec les acteurs locaux pour développer des solutions adaptées aux besoins du marché marocain. Nous restons engagés dans la transition numérique du pays en promouvant l’intelligence artificielle, le cloud computing et des technologies performantes. »

LNT avec CdP

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Entretien avec Salima Amira, DG Microsoft Maroc : « L’IA représente une opportunité monumentale pour la croissance économique en Afrique » https://lnt.ma/entretien-avec-salima-amira-dg-microsoft-maroc-lia-represente-une-opportunite-monumentale-pour-la-croissance-economique-en-afrique/ Fri, 29 Nov 2024 13:48:42 +0000 https://lnt.ma/?p=520172 Le Microsoft AI Tour, un événement mondial, qui parcourt plusieurs pays d’Afrique, dont l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, rassemble des chefs d’entreprise, des experts techniques et des passionnés d’IA pour découvrir les dernières avancées technologiques du domaine. À l’occasion de cette l’étape marocaine du tour, Samira Amira, Directrice Générale de Microsoft […]

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Le Microsoft AI Tour, un événement mondial, qui parcourt plusieurs pays d’Afrique, dont l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, rassemble des chefs d’entreprise, des experts techniques et des passionnés d’IA pour découvrir les dernières avancées technologiques du domaine. À l’occasion de cette l’étape marocaine du tour, Samira Amira, Directrice Générale de Microsoft Maroc, a accepté de répondre à nos questions autour des perspectives offertes par l’IA dans le contexte local et global.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les principaux secteurs dans lesquels Microsoft CEMA constate une adoption accélérée de l’IA, et pourquoi ?

Mme Salima Amira : L’IA aide les entreprises opérant dans différentes industries mais aussi les gouvernements et les services financiers. Cela étant, des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore l’agriculture sont pionniers dans la recherche des moyens innovants pour répondre aux défis les plus urgents et les plus importants qui se présentent.

Au Maroc, l’IA va au-delà des grandes entreprises. Elle soutient les startups. Les exemples sont multiples. J’en citerai deux pour clarifier ce point. Il y a PCS Agri, une startup agricole qui utilise l’IA, l’apprentissage automatique et l’IoT pour améliorer les opérations agricoles, optimiser la gestion et améliorer la communication avec les clients et cela en utilisant des outils tels que les pièges connectés et les plates-formes d’estimation des rendements. Il y a également l’exemple parlant de WafR. Une start-up marocaine spécialisée dans les technologies du commerce de détail. Elle a développé une solution de paiement numérique, offrant une plateforme de promotions auprès des consommateurs dans des magasins de détail informels. Ce qui lui permet de suivre la consommation, les ventes et accéder à la data.

 

Comment Microsoft intègre-t-elle l’IA dans ses produits phares, tels qu’Office 365 ou Azure, pour répondre aux besoins des entreprises ?

L’IA de Microsoft améliore les expériences quotidiennes grâce à des produits tels que Windows, Xbox, Microsoft 365, Teams, Azure AI, Power Platform, Dynamics 365 et Microsoft Defender. En s’appuyant sur Azure, ces outils profitent à divers utilisateurs dans le monde, notamment les étudiants, les enseignants, les développeurs et les experts en sécurité.

L’année dernière, Microsoft Corp. a lancé Microsoft 365 Copilot, apportant de nouvelles et puissantes capacités d’IA générative aux applications que des millions de personnes utilisent chaque jour, comme Microsoft Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Microsoft Teams et bien d’autres.

Les copilotes de Microsoft, alimentés par l’IA, aident à stimuler la productivité, à rationaliser le travail et à accroître la créativité. Les copilotes sont utiles pour diverses tâches, notamment la rédaction, le codage, la conception et la navigation. Par exemple, avec Copilot dans Bing et Edge, les utilisateurs peuvent mieux s’attaquer aux tâches de la vie quotidienne grâce à une recherche plus performante, des réponses plus complètes, une expérience de chat et des possibilités de générer du contenu en utilisant un langage naturel.

 

Quelle est la stratégie de Microsoft pour démocratiser l’accès à l’IA dans les pays émergents de la région ?

L’accès à la technologie commence par les compétences. Et là je cite Brad Smith, Vice-chair et Président de Microsoft : « Nous nous sommes engagés plus largement en faveur de l’acquisition de compétences car, en fin de compte, cette technologie ne servira pas une communauté ou un pays si les gens n’ont pas accès aux compétences nécessaires pour la faire fonctionner. Compétences en tant qu’utilisateurs, compétences en tant que développeurs et compétences en tant que dirigeants d’organisations, autant de nouvelles capacités que beaucoup d’entre nous vont devoir maîtriser dans les mois et les années à venir ». Dans cette perspective, Microsoft a lancé AI Skills Navigator, un apprentissage basé sur le prompt qui aide chaque apprenant à trouver la voie de l’IA la plus adaptée à sa personnalité et à ses besoins. En parallèle, Microsoft Maroc avait lancé, avec Holmarcom et DynIT, AI Intitute qui offre des formations hybride et en présentiel pour tous les profils allant des cadres aux spécialistes en IT. Nous avons également lancé la première promotion de l’école de Data & AI, qui offre un programme complet de Data & AI avec une quarantaine de professionnels polyvalents au profit des entreprises participantes.

 

Comment l’IA peut soutenir les PMEs dans les marchés émergeants de la région ?

L’IA est devenue un allié des petites entreprises, qui représentent d’ailleurs 90 % de toutes les entreprises africaines. L’IA les aide à améliorer leur efficacité et leur prise de décision et les soutient pour optimiser leur croissance. L’IA aide à formaliser et à rationaliser les fonctions critiques, tout en maintenant les coûts à un niveau bas. Alors qu’environ 5/7 PMEs échouent en Afrique au cours de leur première année et que 40 % d’entre elles ont du mal à accéder au financement, l’IA offre une sorte de bouée de sauvetage. Une enquête a révélé que 93 % des propriétaires de petites entreprises pensent que l’IA peut générer des économies de coûts, et 41 % l’utilise pour automatiser les tâches et se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée.

Par ailleurs, en exploitant les réseaux de distribution des multinationales, Microsoft s’appuie sur des alliances stratégiques pour atteindre un grand nombre de PMEs sur tout le continent. Notre récent partenariat avec Orange en est la preuve. Il ambitionne d’accélérer la digitalisation des petites entreprises en Afrique, en exploitant le formidable réseau de l’opérateur de télécommunications de manière à pouvoir fournir aux PMEs un accès aux solutions de Microsoft telles que Microsoft 365, Copilot, Azure et Dynamics 365.

 

Comment Microsoft s’assure-t-il que ses systèmes d’intelligence artificielle respectent les normes éthiques et réglementaires dans divers environnements socioculturels ? Et quels sont les principaux défis éthiques que vous avez identifiés ?

Microsoft veille au respect des normes éthiques et réglementaires en adhérant à des principes fondamentaux tels que l’équité, la fiabilité, la confidentialité, l’inclusivité, la transparence et la responsabilité. Nous nous engageons activement avec les parties prenantes locales pour développer des solutions d’intelligence artificielle adaptées à la culture et conformes aux valeurs et aux normes de la société. Cette approche collaborative nous aide à relever des défis régionaux uniques et à faire en sorte que notre IA profite à diverses communautés.

Une approche réfléchie de la réglementation est également cruciale. La législation doit protéger la confidentialité des données, garantir une utilisation éthique de l’IA et minimiser les préjugés tout en favorisant les opportunités offertes par cette technologie. Le comité interne AETHER (AI Ethics and Effects in Engineering and Research) de Microsoft et le Bureau de l’IA responsable guident ces pratiques en interne, en veillant à ce que le développement et le déploiement de l’IA soient menés de manière responsable et avec une vision éthique.

Nous avons identifié plusieurs défis éthiques majeurs pour les systèmes d’IA, notamment la partialité et l’équité, la protection de la vie privée et la sécurité, la transparence et la responsabilité, l’inclusivité et la fiabilité. En relevant ces défis, nous nous assurons que l’IA fait progresser la technologie, tout en ayant un impact positif sur la société, de manière responsable et éthique.

 

Selon vous, quelle sera l’application la plus perturbatrice de l’IA au cours des cinq prochaines années ?

Vu le rythme rapide et accéléré de l’innovation, il est difficile de se projeter sur cinq ans. Cependant, les annonces récentes lors du dernier événement Ignite fournissent un aperçu des plus importantes tendances que nous pourrions observer dans les années à venir. L’une d’elles est l’évolution vers un monde d’agents, où il sera possible de créer des agents personnels, organisationnels, de processus métier ou inter organisationnels, ainsi que l’émergence d’agents tiers.

Une autre tendance se manifeste, en l’occurrence la faisabilité de la mise en œuvre de l’IA à la périphérie et sur certains points finaux, ce qui aboutira à une utilisation plus inclusive, même dans les zones où la bande passante Internet est limitée.

 

Comment Microsoft anticipe-t-elle l’impact de l’IA sur l’emploi dans la région CEMA, et quels mécanismes proposez-vous pour soutenir cette transition ?

L’IA représente une opportunité monumentale pour la croissance économique en Afrique. Son potentiel consiste en une contribution à l’économie du continent d’ici 2030 qui peut aller jusqu’à 1,5 trillion de dollars. Cela dans la mesure où les entreprises réussissent à capturer 10 % du potentiel mondial de l’IA. Ce chiffre représente environ 50 % du PIB de l’Afrique.

Aussi, sachant que l’IA transforme sans aucun doute les rôles professionnels existants, elle créera également de nombreuses nouvelles opportunités. Il est impératif, pour soutenir cette transition, d’abaisser les obstacles à l’accès aux compétences en matière d’IA. Pour ce faire, il convient de soutenir des initiatives telles que le Navigateur de compétences en IA et des projets de perfectionnement spécifiques à chaque pays. En outre, il est essentiel d’aider les PMEs. Comme précité, l’IA devrait prolonger la durée de vie des petites entreprises, ce qui est essentiel étant donné que plus de 70 % d’entre elles font faillite au cours de leur première année d’existence. En tirant parti de l’IA, les PMEs peuvent améliorer leur efficacité opérationnelle et leur résilience, ce qui leur permet de prospérer sur un marché concurrentiel.

 

Entretien réalisé par Selim Benabdelkhalek

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2ème édition du programme Tech4Farmers, soutenir l’Agritech au Maroc https://lnt.ma/2eme-edition-du-programme-tech4farmers-soutenir-lagritech-au-maroc/ Wed, 13 Nov 2024 10:54:28 +0000 https://lnt.ma/?p=519008 Le 11 novembre 2024, l’Agence Française pour le Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont officiellement lancé la deuxième édition du programme Tech4Farmers lors d’un webinaire. Ce programme d’incubation de 12 mois vise à promouvoir l’innovation dans le secteur agricole marocain en soutenant des solutions technologiques adaptées aux défis locaux. Un programme stratégique […]

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Le 11 novembre 2024, l’Agence Française pour le Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont officiellement lancé la deuxième édition du programme Tech4Farmers lors d’un webinaire. Ce programme d’incubation de 12 mois vise à promouvoir l’innovation dans le secteur agricole marocain en soutenant des solutions technologiques adaptées aux défis locaux.

Un programme stratégique pour l’Agritech marocain

Tech4Farmers fait partie du projet Tamkin Li Tanmia, financé par l’AFD et porté par l’UEMF, qui aspire à construire un écosystème durable pour l’Agritech au Maroc. En partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Pôle Digital de l’Agriculture et des partenaires publics et privés, Tech4Farmers se veut une plateforme régionale d’innovation. Le programme est mis en œuvre par IMPACT Lab en collaboration avec BearingPoint, offrant aux participants un parcours d’incubation structuré incluant formations, coaching et accès à des ressources techniques.

Bilan de la première édition et nouvelles perspectives

La première édition de Tech4Farmers, lancée en mai 2024, a accompagné 15 startups marocaines innovantes, dont Deepleaf (détection précoce des maladies), ARWA (optimisation de l’irrigation), Jodoor (production hydroponique), Lombrisol (vermicompost) et Jafife (séchage solaire). En six mois, ces startups ont bénéficié de plus de 130 heures de coaching et de 20 mises en relation stratégiques, leur permettant de lever près de 1,5 million de dirhams.

Pour cette seconde édition, le programme sélectionnera 20 projets visant des défis agricoles tels que l’adaptation au changement climatique, l’amélioration des rendements et la transformation des produits agricoles. Les candidats doivent proposer des solutions innovantes, avec un prototype déjà opérationnel et adapté aux besoins des exploitants marocains. Chaque projet sélectionné aura la possibilité de recevoir un soutien financier pouvant atteindre 100 000 dirhams pour couvrir les besoins en équipement et expertise.

Les candidats intéressés peuvent soumettre leur dossier jusqu’au 8 décembre 2024 via le site officiel https://tech4farmers.ma. Les projets seront évalués par un jury d’experts selon leur innovation, maturité, modèle économique et potentiel de croissance.

LNT

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AgriYoung Innovate : L’ADA prime quatre projets novateurs https://lnt.ma/agriyoung-innovate-lada-prime-quatre-projets-novateurs/ Mon, 11 Nov 2024 08:27:58 +0000 https://lnt.ma/?p=518778 L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a organisé la cérémonie de remise des prix de la 2ème édition du Concours National AGRIYOUNG INNOVATE, visant à distinguer des projets novateurs portés par de jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole. Ce concours, mené en collaboration avec le Korean-World Bank Partnership Facility et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) […]

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L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a organisé la cérémonie de remise des prix de la 2ème édition du Concours National AGRIYOUNG INNOVATE, visant à distinguer des projets novateurs portés par de jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole. Ce concours, mené en collaboration avec le Korean-World Bank Partnership Facility et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Ben Guerir, s’inscrit dans le programme d’entrepreneuriat des jeunes, élément central de la stratégie « Génération Green 2020-2030 » du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

Quatre projets innovants ont été primés cette année. Le premier prix a été décerné à Mohamed et Jamal Baghrous pour leur projet TAYSSIR SYSTEMS, un robot agricole conçu pour optimiser la santé et la productivité des palmiers dattiers. Le deuxième prix est allé à Abderrahim Sadkaoui et Mouhamed Fadil pour leur projet BEESMART, une solution de surveillance continue pour les apiculteurs. Le troisième prix a été attribué à Mona et Ayoub Alami pour leur projet FERTIDEV, des composteurs électromécaniques intelligents. Enfin, le prix « Coup de Cœur du jury » a récompensé Morad El Goujili et Hajar Echchellaoui pour SIMPOWER, un mini-tracteur électrique. Ces trois projets bénéficieront d’un accompagnement pour faciliter leur développement commercial ou leur levée de fonds. Les autres participants recevront également un soutien à travers une immersion territoriale et un accompagnement à la création d’entreprise.

Lancé en 2022 en partenariat avec l’UM6P, le concours AGRIYOUNG INNOVATE connaît un succès croissant. Cette deuxième édition a attiré 380 candidatures de tout le Maroc et de l’étranger. Vingt-six projets ont été retenus pour un programme intensif de cinq mois, comprenant cinq Bootcamps, des séances de coaching en ligne, un mentorat personnalisé et l’accès aux installations de l’UM6P, comme le Fablab, la ferme expérimentale, la School of Architecture, Planning & Design (SAP+D) et le Green Energy Park pour le développement de prototypes. Ce dispositif vise à renforcer les compétences des participants en matière d’entrepreneuriat et de gestion.

Pour rappel, le Concours National AGRIYOUNG INNOVATE encourage les jeunes à développer des projets en agriculture digitale et climato-intelligente, contribuant ainsi à la modernisation et à la résilience de l’agriculture marocaine tout en ouvrant de nouvelles perspectives aux jeunes entrepreneurs du secteur.

LNT

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Nokia inaugure son premier Centre d’innovation régional au Maroc https://lnt.ma/nokia-inaugure-son-premier-centre-dinnovation-regional-au-maroc/ Wed, 23 Oct 2024 10:47:15 +0000 https://lnt.ma/?p=361269 Le 22 octobre 2024, Nokia a inauguré son premier Centre d’Innovation régional en Afrique et au Moyen-Orient, situé à Salé, au Maroc. Ce centre, conçu pour accompagner les clients et partenaires de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), représente une étape clé dans la stratégie de Nokia visant à renforcer sa présence dans cette […]

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Le 22 octobre 2024, Nokia a inauguré son premier Centre d’Innovation régional en Afrique et au Moyen-Orient, situé à Salé, au Maroc. Ce centre, conçu pour accompagner les clients et partenaires de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), représente une étape clé dans la stratégie de Nokia visant à renforcer sa présence dans cette région et à contribuer au développement des compétences numériques. L’événement s’est déroulé en présence de Ghita Mezzour, Ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, et de Marjaana Sall, Ambassadrice de Finlande au Maroc.

Ce nouveau Centre d’Innovation (NIC) est doté des technologies les plus avancées issues du portefeuille complet d’infrastructures réseau de Nokia, comprenant des solutions de réseaux fixes, IP et optiques. Il contribuera non seulement à la Stratégie Maroc Digital 2030, mais jouera également un rôle essentiel dans la préparation à la 5G et le développement des compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) à travers toute la région EMEA.

Le NIC est le premier du genre dans la région Moyen-Orient et Afrique (MEA) et constitue un hub régional pour les innovations technologiques critiques dans les réseaux. Il est équipé de solutions couvrant des domaines tels que le transport IP optique, les solutions basées sur la fibre et la sécurité des infrastructures réseau. Ce centre de données de pointe prend en charge divers cas d’usage, y compris le backhaul mobile 5G, l’infrastructure des centres de données, ainsi que des solutions avancées de sécurité.

En plus de ses capacités technologiques, le NIC renforcera l’écosystème des TIC au Maroc en proposant des formations techniques aux écoles d’ingénieurs et aux universités. Nokia, en collaboration avec des institutions académiques marocaines, offrira des certifications spécialisées, notamment les programmes de Service Routing Architect (SRA) et de Network Routing Specialist (NRS II). De plus, le centre proposera des outils d’intégration de l’intelligence artificielle générationnelle (Gen-AI), contribuant ainsi au développement des compétences des jeunes talents marocains, en adéquation avec la vision du Maroc pour 2030.

Lors de l’inauguration, Mme Ghita Mezzour a souligné l’importance de ce centre pour la transformation numérique du Maroc. Elle a déclaré que l’ouverture du Centre d’Innovation de Nokia témoigne de la capacité du pays à attirer des entreprises technologiques de premier plan et à stimuler l’innovation. Elle a également noté que ce centre jouerait un rôle essentiel dans le développement des talents locaux et le renforcement du Maroc en tant que hub régional pour les services numériques. En accord avec la Stratégie Maroc Digital 2030, le NIC contribuera à l’éducation STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), en formant les jeunes aux compétences nécessaires pour réussir dans l’économie numérique, tout en soutenant la préparation du pays à la 5G et aux technologies de demain.

Pierre Chaume, vice-président pour l’infrastructure de réseau chez Nokia pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a également exprimé sa satisfaction. Il a déclaré que le nouveau Centre d’Innovation au Maroc permettra à Nokia de mieux servir ses clients et partenaires dans la région EMEA. Ce centre est un élément central de l’engagement de Nokia envers l’innovation, la durabilité et le développement des réseaux critiques, des éléments essentiels pour la transformation numérique des industries.

L’inauguration du NIC a également permis à Nokia de dévoiler certaines de ses innovations récentes, conçues notamment pour soutenir l’organisation de grands événements sportifs. Avec un accent particulier sur le football, ces solutions illustrent l’engagement de l’entreprise à répondre aux besoins technologiques de grande envergure dans des environnements exigeants. Le lancement de ce centre fait partie d’une stratégie plus large de Nokia pour renforcer son ancrage au Maroc et dans la région EMEA.

LNT

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Transformation globale : géopolitique, IA et climat au centre des enjeux selon Tawfik Hammoud https://lnt.ma/transformation-globale-geopolitique-ia-et-climat-au-centre-des-enjeux-selon-tawfik-hammoud/ Thu, 17 Oct 2024 14:21:31 +0000 https://lnt.ma/?p=360917 Lors de la rencontre réunissant les présidents des conseils d’affaires de la CGEM, M. Tawfik Hammoud, Chief Client Officer et Chairman du cabinet BCG, a présenté une réflexion structurée autour de trois axes majeurs face aux bouleversements mondiaux : la géopolitique et la souveraineté, l’intelligence artificielle, et le climat et l’énergie. M. Hammoud a souligné […]

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Lors de la rencontre réunissant les présidents des conseils d’affaires de la CGEM, M. Tawfik Hammoud, Chief Client Officer et Chairman du cabinet BCG, a présenté une réflexion structurée autour de trois axes majeurs face aux bouleversements mondiaux : la géopolitique et la souveraineté, l’intelligence artificielle, et le climat et l’énergie.

M. Hammoud a souligné l’importance croissante de la souveraineté dans le contexte des crises géopolitiques actuelles. Il a expliqué que les pays réévaluent leurs priorités en matière de sécurité économique, énergétique, numérique et alimentaire, favorisant ainsi un repositionnement stratégique. Selon lui, la mondialisation se redéfinit avec des intérêts nationaux qui prennent le pas sur les alliances historiques, illustrant la citation de Bismarck selon laquelle « les nations n’ont pas d’amis, seulement des intérêts ». Il a également attiré l’attention sur les conflits souvent sous-estimés, notamment en Afrique et dans le Caucase, qui influencent la stabilité mondiale.

Tawfik Hammoud a ensuite abordé l’impact de l’intelligence artificielle, soulignant son potentiel exponentiel pour transformer les secteurs de la santé et de la sécurité nationale, tout en évoquant les risques associés.

L’IA, selon M. Hammoud, est un catalyseur exponentiel de progrès, mais elle représente aussi des risques majeurs, notamment en matière de cybersécurité et de bioterrorisme. Il a mis en avant la course à la domination technologique entre les États-Unis et la Chine, tout en soulignant que des nations émergentes comme les Émirats arabes unis investissent massivement dans ce domaine. « L’IA devient un enjeu de souveraineté nationale, avec un impact direct sur la sécurité et la productivité ».

Tawfik Hammoud a souligné l’urgence climatique en insistant sur le lien essentiel entre énergie et souveraineté. Il a averti que le coût de l’inaction face au changement climatique est désormais critique, entraînant des catastrophes naturelles qui touchent des régions autrefois épargnées. Il a également mis en lumière l’impact spécifique du changement climatique en Afrique, où des millions de personnes continuent de vivre sans accès à l’électricité ou à la nourriture. Malgré ces défis, il a exprimé son optimisme quant à la transition énergétique, en évoquant la croissance des énergies renouvelables et le rôle déterminant du nucléaire dans cette dynamique. Le Maroc, déjà engagé dans le développement du solaire et de l’éolien, est bien positionné pour jouer un rôle clé dans cette transition, a-t-il affirmé.

M. Hammoud a conclu en appelant à une réflexion sur le rôle du Maroc dans ce nouvel ordre mondial, en tant que pont entre l’Afrique et l’Europe, tout en encourageant une dynamique proactive dans le contexte global actuel.

A. Loudni

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Dix-sept nominés en compétition pour les Moroccan Social Innovation Awards https://lnt.ma/sept-nomines-en-competition-pour-les-moroccan-social-innovation-awards/ Mon, 14 Oct 2024 10:07:47 +0000 https://lnt.ma/?p=360802 Les Moroccan Social Innovation Awards (MSIA) ont dévoilé leur liste de 17 projets en lice pour la deuxième édition de cette prestigieuse compétition. Ces projets, sélectionnés parmi 169 candidatures, sont reconnus pour leur potentiel à générer un impact positif dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux. Les MSIA, organisés par la Fondation Abdelkader Bensalah, visent […]

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Les Moroccan Social Innovation Awards (MSIA) ont dévoilé leur liste de 17 projets en lice pour la deuxième édition de cette prestigieuse compétition. Ces projets, sélectionnés parmi 169 candidatures, sont reconnus pour leur potentiel à générer un impact positif dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux.

Les MSIA, organisés par la Fondation Abdelkader Bensalah, visent à encourager les initiatives socialement innovantes et à soutenir leur financement, développement et mise en œuvre. L’événement propose un Grand Prix, ainsi que six Prix répartis dans les catégories suivantes : Éducation, Santé, Environnement, Culture, Digital et Inclusion.

Lancée en 2023 en marge du Forum WeXchange, cette compétition s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable pour l’écosystème de l’innovation sociale au Maroc. Pour cette deuxième édition, une forte participation a été observée, avec des candidatures provenant des 12 régions du pays. Le concours a attiré un large éventail d’acteurs, dont des associations, des coopératives, des entreprises et des auto-entrepreneurs.

Cette édition bénéficie également du soutien de 24 membres répartis dans les six commissions de sélection et d’un jury final composé de 12 experts, qui choisiront les lauréats parmi les 17 nominés. Le processus de sélection a commencé par un appel à projets, suivi de l’évaluation des candidatures par des commissions spécialisées, avant d’aboutir à la sélection finale des nominés.

Les projets finalistes proviennent de différentes villes, notamment Al Hoceima, Casablanca, Marrakech, Tanger et Taroudant. Ils représentent divers acteurs du tissu associatif marocain, incluant 12 associations, 2 fondations, 2 coopératives et un auto-entrepreneur.

Tarik Maâroufi, Directeur général de la Fondation Abdelkader Bensalah, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement suscité par cette édition : « Nous sommes heureux de voir une grande mobilisation autour des MSIA, avec des candidatures provenant de toutes les régions du Maroc. » Il souligne que les 17 projets nominés sont prometteurs et illustrent l’objectif principal de l’événement, à savoir promouvoir et soutenir l’innovation sociale.

Les 17 projets sont répartis dans différentes catégories, avec une forte participation pour l’Inclusion (38 candidatures), suivie par l’Environnement (37 candidatures), l’Éducation (31), la Culture (23), la Santé (22) et le Digital (18).

Les gagnants des sept prix seront annoncés le 17 octobre prochain.

LNT

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Casablanca accueille la 6ème édition de l’Africa Digital Summit https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-6eme-edition-de-lafrica-digital-summit/ Wed, 09 Oct 2024 14:46:48 +0000 https://lnt.ma/?p=360653 Le 6ème African Digital Summit, organisé à Casablanca sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, a réuni des leaders mondiaux du marketing et de la communication pour débattre des tendances émergentes et des stratégies numériques au Maroc et en Afrique. L’événement a mis l’accent sur des sujets variés, allant du marketing sportif à l’e-commerce, […]

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Le 6ème African Digital Summit, organisé à Casablanca sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, a réuni des leaders mondiaux du marketing et de la communication pour débattre des tendances émergentes et des stratégies numériques au Maroc et en Afrique. L’événement a mis l’accent sur des sujets variés, allant du marketing sportif à l’e-commerce, en passant par la mesure de la performance des campagnes digitales.

Le sport, un catalyseur de croissance pour les marques

Lors d’un panel consacré au marketing sportif, des experts ont partagé leurs réflexions sur la manière dont le sport peut devenir un puissant vecteur de développement pour les marques. Iris Diaz, directrice Marque et Marketing de la FIFA, a évoqué l’impact colossal des événements sportifs tels que la Coupe du Monde 2026, prévue dans 16 villes hôtes, et la Coupe du Monde 2030, qui se déroulera en partie au Maroc. Selon Mme Diaz, le marketing sportif doit être inclusif et refléter la diversité culturelle des marchés concernés. Les marques sont invitées à s’impliquer de manière authentique et stratégique, en misant sur des contenus variés pour toucher un public mondial.

Adil Barii, directeur de la communication de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), a de son côté détaillé les initiatives de la Fédération pour renforcer l’image du football marocain. Grâce aux performances de l’équipe nationale, notamment lors des Coupes du Monde 2022 et 2023, et aux succès en futsal et aux Jeux Olympiques, le Maroc est désormais bien positionné sur la scène internationale. La FRMF mise sur l’organisation d’événements sportifs de grande envergure et l’intégration des valeurs nationales telles que l’inclusion et l’unité dans ses stratégies de communication.

Nadia Rahim, directrice Marque et Marketing chez Inwi, a également souligné l’importance d’ajouter de la valeur à l’écosystème sportif. Inwi, pionnier du soutien au football féminin, s’investit dans des campagnes publicitaires à fort impact et s’engage activement dans la rénovation d’infrastructures sportives dans les régions rurales, en ligne avec sa politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

L’e-commerce et les médias de vente au détail : moteurs de transformation commerciale

Un autre panel, intitulé « International perspectives on E-commerce, E-retail & Retail Media », a exploré comment le commerce électronique et les médias de vente au détail transforment les pratiques commerciales. Les experts présents, tels qu’Alex Sea, directeur de l’Africa Fintech Forum, et Laura Hyland, Global VP Digital chez BIC, ont mis en lumière le rôle croissant des technologies financières et des plateformes de paiement dans l’optimisation des transactions en ligne.

Les médias de vente au détail, qui exploitent les données d’achat des consommateurs, sont devenus un levier stratégique pour les détaillants, permettant un ciblage précis et un suivi du parcours client. Cette approche omnicanale, qui associe les expériences en ligne et en magasin, s’avère essentielle pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, en particulier dans des marchés comme les États-Unis, où l’utilisation des smartphones en magasin est devenue monnaie courante.

Saida Najioullah, vice-présidente e-commerce de Royal Air Maroc, a souligné l’importance de la digitalisation dans le secteur aérien, en rappelant que la plateforme digitale de RAM génère 28% du chiffre d’affaires de la compagnie. Elle a également mis l’accent sur le rôle clé de la FinTech dans le développement du digital en Afrique, où des méthodes de paiement adaptées, telles qu’Orange au Sénégal, contribuent à augmenter les revenus locaux.

Les stratégies numériques des annonceurs au Maroc

Lors d’un panel consacré aux stratégies digitales des annonceurs marocains, Luc Durant, directeur général d’Ipsos Maroc, a souligné que les réseaux sociaux sont désormais au cœur des stratégies numériques des entreprises au Maroc, avec un taux d’utilisation atteignant presque 100%. Les objectifs des annonceurs marocains vont au-delà de l’augmentation des ventes, visant principalement à renforcer l’image de marque, fidéliser la clientèle et améliorer l’e-réputation.

Amine Bennis, CEO de Tribal Worldwide Maroc, a souligné que les annonceurs doivent trouver un équilibre entre « efficacité » et « efficience ». D’une part, il s’agit de susciter des émotions et d’influencer les parts de marché ; de l’autre, il est crucial d’optimiser les ressources et de maximiser le retour sur investissement (ROI).

L’intelligence artificielle (IA) est perçue comme un outil clé pour automatiser certaines tâches répétitives et aider à la prise de décision stratégique. Cependant, la formation continue des équipes reste essentielle pour relever les défis du secteur digital.

Mesurer la performance des campagnes numériques

La mesure de la performance des campagnes numériques a été un autre sujet central du sommet. Mehdi Mourabit, PDG de l’agence Webeuz, a insisté sur l’importance de la collaboration entre les équipes marketing et commerciales pour optimiser les résultats des campagnes. Selon lui, il est essentiel de ne pas se limiter à des indicateurs quantitatifs tels que les impressions ou les clics, mais d’évaluer la qualité des leads générés et leur contribution aux résultats commerciaux.

Safia Taghi, directrice marketing de l’Association marocaine des instituts de sondages et d’études (AMISE), a relevé que, bien que 75% des marques disposent d’outils de mesure de la performance digitale, ceux-ci sont souvent sous-exploités en raison de la complexité des données et du manque de ressources qualifiées pour interpréter les résultats. Elle a recommandé l’utilisation de tests pré- et post-campagne pour affiner les stratégies et garantir un impact à long terme.

Depuis sa création en 2014, l’African Digital Summit s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels du digital en Afrique. Cet événement vise à rapprocher les acteurs du digital à travers le continent et à explorer les opportunités et les défis liés à l’intégration de technologies telles que l’intelligence artificielle et la FinTech.

LNT

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Libre Tribune : Favoriser l’accès aux compétences numériques https://lnt.ma/libre-tribune-favoriser-lacces-aux-competences-numeriques/ Wed, 09 Oct 2024 10:51:59 +0000 https://lnt.ma/?p=360627 Par Salima Amira, directrice nationale, Microsoft Maroc L’Afrique est une future plaque tournante pour les compétences technologiques, avec une mine de jeunes talents à exploiter. Il est essentiel d’améliorer l’accès aux compétences numériques et à la technologie pour former une nouvelle génération de professionnels de la technologie qui permettront au continent d’être compétitif dans l’économie […]

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Par Salima Amira, directrice nationale, Microsoft Maroc

L’Afrique est une future plaque tournante pour les compétences technologiques, avec une mine de jeunes talents à exploiter. Il est essentiel d’améliorer l’accès aux compétences numériques et à la technologie pour former une nouvelle génération de professionnels de la technologie qui permettront au continent d’être compétitif dans l’économie numérique mondiale et de stimuler l’innovation sur le continent.

Dans un monde de plus en plus numérique, on ne saurait trop insister sur l’importance de doter la jeunesse africaine de compétences numériques.

Selon une statistique souvent citée, l’Afrique, qui est le continent le plus jeune du monde, représentera un cinquième de la main-d’œuvre totale et un tiers de la main-d’œuvre jeune dans le monde d’ici à 2030. L’Afrique peut saisir l’occasion et exploiter sa jeunesse pour devenir un centre mondial de compétences technologiques, mais le fossé des compétences numériques se profile à l’horizon. Il est essentiel de développer les compétences nécessaires pour être compétitif dans l’économie numérique mondiale. Nous devons concentrer nos efforts en matière de compétences sur trois domaines clés pour concrétiser la vision de l’Afrique en tant que pôle technologique : développer la culture numérique, donner aux entrepreneurs les compétences nécessaires pour prospérer et développer l’ensemble des compétences en matière d’intelligence artificielle nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de cette technologie.

La culture numérique doit être le point de départ

Alors que la technologie transforme rapidement le paysage de la main-d’œuvre, les employeurs du monde entier recherchent des travailleurs dotés de compétences numériques améliorées. Selon la Banque mondiale, la plupart des demandes de compétences numériques proviendront de professions non spécialisées dans les TIC, sous l’impulsion des entreprises qui adoptent les technologies numériques. On s’attend à ce que 70 % de cette demande concerne les compétences fondamentales, suivies de 23 % pour les compétences intermédiaires en dehors du secteur des TIC.

Conscients de l’importance des compétences numériques, les pays du continent élaborent des plans visant à développer les compétences nécessaires à l’économie numérique mondiale. En phase avec ces tendances mondiales, le gouvernement marocain a investi dans le développement des compétences numériques par le biais d’initiatives visant à autonomiser ses jeunes et à améliorer son écosystème numérique.

Conscient de la nécessité d’élargir l’accès aux programmes de développement des compétences numériques, Microsoft a lancé la Global Skills Initiative en 2021, en combinant les ressources de LinkedIn learning, GitHub et Microsoft Learn. Le programme a permis à 80 millions de demandeurs d’emploi dans le monde d’accéder à des compétences numériques. Au niveau local, plus de 200 000 personnes ont eu accès à des compétences numériques et fondamentales grâce à l’initiative.

Soutenir les entrepreneurs pour stimuler l’innovation

La qualification des startups et des PME doit être le deuxième domaine d’intervention. Bien que 10 à 12 millions de jeunes Africains rejoignent la population active chaque année, seuls 3 millions d’emplois sont créés. En aidant à soutenir et à pérenniser l’esprit d’entreprise, on contribuera grandement à résoudre le problème de l’emploi. Au-delà de l’emploi, les petites entreprises et les jeunes pousses sont souvent à la pointe de l’innovation et apportent des solutions aux défis sociétaux les plus pressants de l’Afrique.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), environ 22 % de la population africaine en âge de travailler crée de nouvelles entreprises, soit le taux le plus élevé au monde. L’écosystème des startups technologiques africaines est en train de devenir une importante source d’emplois.

Pour former une nouvelle génération de leaders dans le domaine de la technologie, Microsoft s’est associée à l’école de développement 1337 au Maroc afin de former les étudiants de l’école. L’objectif de cette initiative est de créer un vivier de talents d’architectes Data & AI formés aux dernières technologies d’IA de Microsoft, soutenant le groupe OCP et les partenaires de Microsoft.

En outre, il aide 1 337 étudiants à trouver un emploi ou à créer leur propre entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle. Le résultat attendu de ce projet comprend la délivrance de plus de 100 certifications Microsoft et la formation de 37 groupes d’étudiants qui auront un impact sur 13 organisations. Ce programme s’aligne sur l’engagement de Microsoft à soutenir la mission du Groupe OCP au Maroc et la vision de l’UM6P pour l’Afrique et le continent.

Développer les compétences nécessaires à la révolution de l’IA

Les progrès de la technologie de l’IA font la une des journaux du monde entier, et ce à juste titre. L’IA est une technologie déterminante de notre époque. Et comme les entreprises investissent dans l’IA, la demande de professionnels qualifiés va continuer à augmenter. Selon le rapport State of AI in Africa, si les tendances actuelles se poursuivent, l’IA et les écosystèmes de startups qui l’accompagnent en Afrique pourraient gagner gros. On estime que la conquête de seulement 10 % du marché mondial de l’IA pourrait faire croître l’économie africaine de 50 % du PIB actuel.

Pour bénéficier de la transformation mondiale en cours, nous devons donner aux entreprises et aux personnes à travers le Maroc les moyens d’exploiter le potentiel de l’IA qui change la donne. Les partenariats stratégiques du secteur privé peuvent libérer le potentiel de la jeunesse africaine en permettant la mise en œuvre d’initiatives plus holistiques et durables.

Pour bénéficier de la transformation mondiale en cours, nous devons donner aux entreprises et aux personnes à travers le Maroc les moyens d’exploiter le potentiel de l’IA qui change la donne. Les partenariats stratégiques du secteur privé peuvent libérer le potentiel de la jeunesse africaine en permettant la mise en œuvre d’initiatives plus holistiques et durables.

Zindi, la principale communauté africaine de l’IA, et Microsoft s’emploient à faire progresser les compétences numériques sur le continent, en offrant à une nouvelle génération de jeunes Africains férus de technologie la possibilité d’acquérir les compétences exigées par le marché aujourd’hui et sur le lieu de travail de demain.

L’autonomisation de l’Afrique grâce aux compétences numériques et à la technologie de l’IA n’est pas seulement une vision, mais une réalité stratégique dans laquelle Microsoft est profondément investie. En réduisant la fracture numérique et en encourageant l’innovation, nous jetons les bases d’un avenir plus radieux où les talents africains pourront briller sur la scène mondiale. Ensemble, nous pouvons transformer les défis en opportunités et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette révolution numérique.

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Global Innovation Index: le Maroc 2ème en Afrique https://lnt.ma/global-innovation-index-le-maroc-2eme-en-afrique/ Sat, 28 Sep 2024 13:47:40 +0000 https://lnt.ma/?p=360188 Le Maroc progresse à la deuxième place à l’échelle africaine en matière d’innovation, selon le rapport 2024 du réputé Global Innovation Index (GII) publié par l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle. Un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation précise que le rapport de l’OMPI montre une avancée significative […]

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Le Maroc progresse à la deuxième place à l’échelle africaine en matière d’innovation, selon le rapport 2024 du réputé Global Innovation Index (GII) publié par l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle. Un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation précise que le rapport de l’OMPI montre une avancée significative du Royaume, qui se hisse à la 66e place mondiale parmi 133 économies, gagnant ainsi 4 positions par rapport à l’édition précédente. « L’économie marocaine fait preuve d’une remarquable capacité à transformer les investissements en innovation en produits et services de haute performance, se classant 47ème en matière de résultats d’innovation, avec une progression de huit places par rapport à l’édition précédente », explique le rapport GII 2024, cité dans le communiqué. Il souligne également que le Maroc rejoint le groupe des économies à revenu intermédiaire du top 70 du classement qui ont progressé le plus rapidement dans ce classement depuis 2013. D’après le communiqué, le Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (PACTE ESRI 2030), élaboré suivant une démarche de co-construction inclusive, déploie des actions visant à consolider les acquis en matière d’innovation et à apporter des réponses novatrices aux défis identifiés. « Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation saisit cette opportunité pour exprimer ses plus vives félicitations à l’ensemble des opérateurs et acteurs de l’innovation, ainsi qu’à tous les partenaires, pour les efforts déployés et les accomplissements remarquables qui positionnent résolument le Maroc sur la voie d’une nation du savoir et un creuset l’innovation”, ajoute-t-on. Elaboré depuis 2007, le GII évalue la performance de l’écosystème d’innovation de plus de 133 économies. Il repose sur 78 indicateurs qui couvrent les principaux aspects de l’innovation, à savoir les institutions, le capital humain et la recherche, l’infrastructure, la sophistication des affaires, ainsi que les produits de la connaissance et de la technologie, et les produits de la créativité. Ces indicateurs sont organisés en deux catégories : les intrants (53 indicateurs) et les extrants (25 indicateurs).

LNT avec CdP

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L’IA ne peut être abandonnée aux « caprices » du marché, alertent des experts de l’ONU https://lnt.ma/lia-ne-peut-etre-abandonnee-aux-caprices-du-marche-alertent-des-experts-de-lonu/ Fri, 20 Sep 2024 09:23:46 +0000 https://lnt.ma/?p=359842 Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés « aux caprices » du marché, mettent en garde jeudi des experts de l’ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu’à une agence mondiale de gouvernance. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait mis en place il […]

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Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés « aux caprices » du marché, mettent en garde jeudi des experts de l’ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu’à une agence mondiale de gouvernance.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait mis en place il y a près d’un an ce comité d’une quarantaine d’experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitaire, de gouvernements ou encore du secteur privé comme Microsoft, Google-Alphabet et OpenAI.

Leur rapport final publié à quelques jours du « Sommet pour l’avenir » à New York constate sans surprise « le déficit de gouvernance mondiale en matière d’IA », et la quasi exclusion des pays en développement des discussions sur un sujet existentiel.

Ainsi, sur les 193 Etats membres de l’ONU, seuls sept font partie de sept initiatives majeures liées à la gouvernance de l’IA (dans le cadre de l’OCDE, du G20 ou du Conseil de l’Europe), et 118 en sont totalement absents, principalement des pays du sud.

Pourtant, la nature même, « transfrontalière » de ces technologies « nécessite une approche mondiale », insiste le comité.

« L’IA doit servir l’humanité de façon équitable et sure », a répété cette semaine Antonio Guterres. « Sans contrôle, les dangers posés par l’intelligence artificielle pourraient avoir des implications graves pour la démocratie, la paix et la stabilité ».

– Rôle « crucial » des gouvernements –

Dans ce contexte, le comité d’experts appelle les Etats membres de l’ONU à mettre en place des outils pour une meilleure coopération mondiale, encourager les progrès de l’humanité et éviter les dérapages.

Parce que « personne » ne peut aujourd’hui prédire l’évolution de ces technologies, et ceux qui prennent les décisions ne rendent pas de comptes lors du développement et de l’utilisation de systèmes « qu’ils ne comprennent pas ».

Dans ces circonstances, « le développement, le déploiement et l’utilisation d’une telle technologie ne peuvent être laissés seulement aux caprices des marchés », insistent-ils, soulignant le rôle « crucial » des gouvernements et des organisations régionales.

Premier outil suggéré, la création d’un Groupe international d’experts scientifiques sur l’IA, s’inspirant du modèle des experts de l’ONU sur le climat (Giec) dont les rapports font référence en la matière.

Ces scientifiques éclaireraient la communauté internationale sur les risques émergents, les secteurs où des recherches supplémentaires sont nécessaires ou encore identifieraient comment certaines technologies pourraient aider à remplir les objectifs de développement durable (élimination de la faim, de la pauvreté, égalité hommes-femmes, climat…).

Cette idée est reprise dans le projet de Pacte numérique mondial, encore en discussion, qui doit être adopté dimanche par les 193 Etats membres de l’ONU lors du « Sommet de l’avenir ».

Les experts suggèrent également la mise en place d’un dialogue politique intergouvernemental régulier sur le sujet et d’un fonds pour aider les pays en retard.

 

– Eviter d’être « pris par surprise » –

Pour servir de « colle » entre les différents outils, ils plaident pour la mise en place d’une structure légère au sein du secrétariat de l’ONU.

En revanche, ils ne soutiennent pas l’idée d’une agence internationale de gouvernance à part entière, évoquée notamment par Antonio Guterres, sur le modèle par exemple de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).

Même si leur mandat leur demandait d’explorer cette possibilité, « nous ne recommandons pas à ce stade d’établir une telle agence ».

« Si les risques de l’IA deviennent plus sérieux, et plus concentrés, il pourrait devenir nécessaire pour les Etats membres d’envisager une institution internationale plus robuste, avec des pouvoirs de surveillance, de signalement, de vérification et d’exécution », tempèrent-ils.

Malgré tout, Antonio Guterres a dans un message vidéo apporté son « soutien total » à ces recommandations qui « dessinent les plans » pour « construire une architecture internationale de l’AI inclusive, souple et efficace, pour aujourd’hui et pour l’avenir ».

Si le rapport note que dresser une liste exhaustive des risques est une « cause perdue d’avance » dans un secteur au développement ultra rapide dont personne ne peut prédire l’évolution, il liste toutefois certains dangers identifiés: désinformation qui menace la démocratie, deepfakes plus personnels (sexuels notamment), violations des droits humains, armes autonomes, utilisation par des groupes criminels ou terroristes…

« Etant donné la rapidité, l’autonomie et l’opacité des systèmes d’IA, attendre l’émergence d’une menace pourrait signifier qu’il est déjà trop tard pour y répondre », admettent-ils, comptant sur l’évaluation scientifique constante et les échanges politiques pour que « le monde ne soit pas pris par surprise ».

LNT avec AFP

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Pour Samsung, la télévision est plus que jamais au centre du foyer https://lnt.ma/pour-samsung-la-television-est-plus-que-jamais-au-centre-du-foyer/ Thu, 12 Sep 2024 08:04:49 +0000 https://lnt.ma/?p=359577 L’essor des objets connectés allant de concert avec celui des menaces cyber, Samsung, à l’IFA 2024, a beaucoup insisté sur son approche de la cybersécurité, qui place la télévision au centre de l’écosystème numérique avec Samsung Knox. Ainsi, la sécurité des appareils ne se limite plus à une protection individuelle, mais s’étend à l’ensemble des […]

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L’essor des objets connectés allant de concert avec celui des menaces cyber, Samsung, à l’IFA 2024, a beaucoup insisté sur son approche de la cybersécurité, qui place la télévision au centre de l’écosystème numérique avec Samsung Knox. Ainsi, la sécurité des appareils ne se limite plus à une protection individuelle, mais s’étend à l’ensemble des dispositifs connectés.

Face aux cybermenaces croissantes, Samsung a intégré Knox, une technologie de sécurité active depuis 10 ans sur ses appareils mobiles, sur ses téléviseurs et autres dispositifs connectés. Knox repose sur trois piliers essentiels : la « Trust Chain » qui surveille et bloque les activités suspectes sur tous les appareils connectés, la « Credential Sync » qui crypte et synchronise les identifiants de connexion pour empêcher les accès non autorisés, et la « Sécurité Multi-Système » qui protège les interactions entre différents systèmes d’exploitation (iOS, Android, Tizen). Les téléviseurs deviennent, en plus d’outils de divertissement, des éléments clés dans la sécurisation des données et des interactions numériques de l’utilisateur.

Un autre grand message du géant coréen était : un contenu de plus en plus large, mais surtout localisé pour correspondre aux goûts des différents marchés. La marque s’associe avec des plateformes de contenu comme Shahid, Todd, Yango, et OSM+ pour offrir une large gamme de séries, films, et sports, adaptés aux préférences locales. Avec sa nouvelle campagne « Better Together », Samsung cherche à améliorer l’expérience utilisateur via des fonctionnalités comme l’IA, la personnalisation et l’accès à des contenus gratuits.

Pour aborder les dernières avancées technologiques des téléviseurs et celles à venir, M. Mustafa Sadick, Directeur de la division télévision/audiovisuel pour la région MENA, a répondu à nos questions.

 

M. Mustafa Sadick, Directeur de la division TV/AV Samsung MENA

 

On nous a présenté des télévisions affichant des images augmentées par IA en 8K. Pour Samsung, quelle est la prochaine étape pour la qualité de l’image ? Avons-nous atteint une limite ?

M. Mustafa Sadick : Deux choses. Premièrement, au-delà de la 8K, il y a le micro-LED. C’est une télévision qui vous offre plus que la réalité. Elle vous donne plus de détails. Elle étend 100 % de la gamme de couleurs, vous avez donc toute la gamme de couleurs dans ses gradients. De plus, l’obscurité et la luminosité sont entièrement couvertes par cette technologie. Donc, le micro-LED est l’une des technologies du futur.

Maintenant, en ce qui concerne la 8K, imaginez que ce que vous avez vu aujourd’hui, c’est toujours sans contenu 8K. Ce que nous faisons maintenant, parce qu’il n’y a pas de contenu 8K disponible pour le grand public, est que nous avons du contenu 4K que nous pouvons mettre à l’échelle grâce à l’upscaling par IA pour atteindre un niveau proche de la 8K.

Ce que nous attendons, c’est que la 8K soit l’avenir pour le grand public, car le contenu va arriver dans les prochaines années, et nos téléviseurs sont déjà équipés. Mais cela ne signifie pas que si vous achetez une télévision 8K, vous ne pouvez pas profiter d’une bonne résolution. C’est pourquoi l’upscaling par IA, l’amélioration du mouvement par IA, tout le traitement de la qualité de l’image est fait pour atteindre le niveau de résolution maximal proche de la 8K.

Donc jusqu’à maintenant, nous ne prétendons pas offrir du contenu 8K, mais très proche du contenu 8K, en attendant que le contenu arrive. Donc, en gros, ce qui est attendu dans le futur est déjà disponible aujourd’hui. C’est notre message pour les télévisions d’aujourd’hui.

Quelle est votre opinion sur le contenu 3D pour les télévisions, qui semble avoir fait un pas en arrière ?

Quand la 3D a été lancée, il y avait des raisons spécifiques. Les gens voulaient voir des objets plus réalistes. Donc, pour une scène ou un jeu, ils veulent quelque chose de « plus réel ». Les mouvements, tout. Mais aujourd’hui, la résolution a augmenté, la taille des écrans est devenue plus grande, les couleurs plus naturelles. Même une télévision 2D normale peut vous donner une impression similaire à un effet 3D. Si vous avez vu lors de la visite, nos téléviseurs 8K ou même nos téléviseurs 4K, Neo QLED 4K, si vous êtes assis à la bonne distance, en fonction de la taille du téléviseur, vous verrez que c’est comme si vous voyiez littéralement une image en 3D.

Pourquoi ? Parce que la qualité est si forte, le détail, le contraste, le mouvement, tout est fusionné pour vous donner cette impression. Et puis l’autre point est, pourquoi avoir besoin de porter des accessoires ou d’avoir des équipements supplémentaires pour profiter de l’expérience ? C’était l’une des raisons pour lesquelles la 3D n’a pas vraiment réussi. Vous deviez avoir des lunettes, et ces lunettes avaient besoin de batteries et devaient être rechargées, etc.

Pour l’image augmentée par l’IA, quand elle fait l’upscaling, c’est basé sur les objets. Donc, elle traite les objets de la scène. Par exemple, lorsque vous voyez une scène se concentrer sur une personne. Elle concentre toute la résolution sur cette personne, donc elle ressemble à un objet réel. Et ensuite, cela ne floute pas le reste, mais cela change d’une certaine manière la résolution entre l’élément principal de la scène et ce qui se trouve à l’arrière-plan, par exemple.

C’est pourquoi l’IA joue un rôle très important dans le traitement du contenu.

Mais aujourd’hui, avec le type de qualité que nous avons en termes d’image, je ne pense pas qu’il y ait réellement besoin de la 3D. Surtout pour une expérience normale. Peut-être dans le domaine du jeu, cela pourrait être un segment où la 3D pourrait fonctionner. Mais en général, avec les résolutions que nous avons aujourd’hui, je ne pense pas que la 3D soit nécessaire.

 

Pour vous, quelles sont les prochaines étapes, les frontières à conquérir pour la prochaine génération de téléviseurs ?

Je pense que l’une des choses que vous avez vues aujourd’hui et qui est l’avenir, nous avions l’habitude de la voir dans les films auparavant, c’est le micro-LED transparent.

Vous pouvez donc voir que vous avez un écran transparent qui vous offre une qualité d’image extrêmement élevée, que ce soient des photos, des vidéos ou autre. La prochaine étape pour avoir des écrans partout, c’est une télévision transparente. Ainsi, votre télévision devient n’importe quel écran. Elle peut être sur votre fenêtre, sur votre miroir.

À part cela, la 8K aujourd’hui est l’avenir, et nous avons déjà cet avenir, et nous allons bâtir dessus. Je veux juste ajouter ici que le principal slogan est l’écran partout, n’est-ce pas ? Nous avons actuellement une grande gamme, allant des téléviseurs Neo QLED, 8K, OLED, aux téléviseurs Lifestyle.

Toutes ces choses futuristes seront possibles une fois que cette technologie deviendra plus courante. Et Samsung est connu pour, chaque année, apporter ou améliorer des innovations.

C’est pourquoi nous sommes numéro un depuis 18 ans. L’une des choses clés est la confiance de nos consommateurs.

 

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

 

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IFA 2024 à Berlin, quelles tendances pour la technologie de demain ? https://lnt.ma/ifa-2024-a-berlin-quelles-tendances-pour-la-technologie-de-demain/ Wed, 11 Sep 2024 09:34:54 +0000 https://lnt.ma/?p=359513 Le salon IFA (Internationale Funkausstellung Berlin) a été fondé en 1924 en tant qu’exposition de radio, et il est l’un des plus anciens salons de technologie au monde. À ses débuts, l’IFA se concentrait principalement sur les nouvelles technologies de la radiodiffusion, mais son importance a rapidement grandi, attirant des personnalités telles qu’Albert Einstein, qui […]

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Le salon IFA (Internationale Funkausstellung Berlin) a été fondé en 1924 en tant qu’exposition de radio, et il est l’un des plus anciens salons de technologie au monde. À ses débuts, l’IFA se concentrait principalement sur les nouvelles technologies de la radiodiffusion, mais son importance a rapidement grandi, attirant des personnalités telles qu’Albert Einstein, qui y a prononcé un discours lors de l’édition de 1930. Après une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, l’IFA a repris en 1950 et a progressivement élargi son champ pour inclure une variété de nouvelles technologies, notamment la télévision, les appareils électroménagers et, plus récemment, les innovations dans l’électronique grand public, les technologies connectées et les intelligences artificielles. Aujourd’hui, l’IFA est un événement mondial de premier plan où les grandes tendances technologiques et les dernières innovations sont dévoilées, attirant des centaines de milliers de visiteurs et des entreprises du monde entier.

L’IFA 2024 à Berlin, tenu du 6 au 10 septembre, a ainsi mis en lumière les dernières innovations dans le domaine de l’électronique grand public. Les tendances principales qui ont émergé de l’événement incluent des avancées dans les appareils portables, les technologies d’affichage, les jeux vidéo, et les solutions pour la maison connectée.

Appareils portables robustes et intelligents

Les appareils portables, comme les montres intelligentes pour sportifs et aventuriers, ont marqué l’IFA 2024 avec des fonctionnalités améliorées pour la navigation en extérieur et l’assistance vocale. Ces gadgets intègrent des cartes hors ligne et des écrans ultra-lumineux pour une utilisation en plein soleil, répondant aux besoins des utilisateurs exigeants. Les innovations en matière de chargeurs intelligents ont également été mises en avant, proposant des dispositifs qui préviennent l’utilisateur en cas d’oubli ou de vol.

Smartphones pliables et innovation mobile

Les smartphones pliables ont été au centre de l’attention, avec des modèles plus fins et performants. Ces appareils combinent des écrans haute définition, des caméras avancées et une résistance accrue à l’eau, offrant une expérience utilisateur comparable à celle des consoles de jeu portables. L’amélioration des performances des processeurs permet à ces téléphones de se distinguer sur le marché des mobiles haut de gamme.

Consoles portables pour le gaming

Le secteur des jeux vidéo a également connu des avancées significatives avec des consoles portables offrant des performances optimisées. Les nouveaux modèles sur le marché rivalisent avec des consoles portables établies, grâce à des processeurs puissants et des écrans à haute fréquence de rafraîchissement, rendant les jeux plus fluides et immersifs. Certaines de ces consoles intègrent même des technologies de réalité augmentée, offrant une expérience de jeu totalement inédite.

Technologies d’affichage innovantes

Les innovations dans les écrans ont été marquantes, notamment avec des dispositifs offrant des modes de lecture anti-reflets qui transforment l’affichage en noir et blanc pour un confort visuel accru. Cela répond à une demande croissante pour des écrans qui ne se contentent pas d’offrir une haute résolution, mais qui adaptent leur affichage selon les besoins de l’utilisateur, comme la lecture prolongée sans fatigue visuelle.

D’un autre côté, les moniteurs pour ordinateurs de jeu continuent de se perfectionner, avec des modèles qui combinent les fonctionnalités de téléviseurs intelligents et des taux de rafraîchissement élevés, répondant aux attentes des gamers et des professionnels à la recherche d’équipements polyvalents.

La maison connectée et les solutions automatisées

La maison connectée continue d’évoluer avec des innovations dans l’automatisation et la connectivité. Les robots nettoyeurs pour piscines, par exemple, sont maintenant capables de gérer des formes complexes grâce à des capteurs avancés et des algorithmes de nettoyage optimisés. D’autres innovations incluent des stations de charge qui intègrent des systèmes de refroidissement pour optimiser la sécurité et la rapidité de charge des appareils, tout en se fondant dans l’esthétique des intérieurs modernes.

L’IFA 2024 a mis en avant un large éventail de produits qui repoussent les limites de l’innovation technologique. Les appareils portables deviennent plus intelligents et robustes, les technologies d’affichage se diversifient, et les solutions pour la maison connectée s’intègrent de plus en plus à notre quotidien. Ces tendances montrent une orientation claire vers des technologies plus polyvalentes, intuitives, et centrées sur l’amélioration de l’expérience utilisateur. L’IA est également de plus en plus présente dans les différentes gammes de produits, et les fabricants mettent également en avant leurs efforts en termes d’efficience énergétique pour des produits plus en ligne avec les objectifs de développement durable.

SB

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Entretien avec M. Omar Saheb, Directeur Marketing Samsung MENA : « Le Maroc est un pays stratégique pour nous » https://lnt.ma/entretien-avec-m-omar-saheb-directeur-marketing-samsung-mena-le-maroc-est-un-pays-strategique-pour-nous/ Mon, 09 Sep 2024 15:19:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359456 Samsung a présente une pléthore de nouveaux produits à l’IFA 2024 à Berlin, le plus grand salon mondial de la consommation et de l’électronique. Pour aborder ces nouveautés, et pour évoquer la stratégie de Samsung pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, M. Omar Saheb, Directeur marketing pour Samsung dans la […]

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Samsung a présente une pléthore de nouveaux produits à l’IFA 2024 à Berlin, le plus grand salon mondial de la consommation et de l’électronique. Pour aborder ces nouveautés, et pour évoquer la stratégie de Samsung pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, M. Omar Saheb, Directeur marketing pour Samsung dans la région MENA, a répondu à nos questions en marge du salon.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les objectifs de Samsung en participant à l’édition 2024 de l’IFA, qui célèbre un siècle d’innovation ?

M. Omar Saheb : Notre principal message pour l’IFA 2024 chez Samsung est « L’IA pour tous ». Nous avons introduit l’IA Galaxy au début de l’année avec le lancement du S24, et nous avons continué à déployer l’IA sur tous nos produits. Cela a été annoncé au CES, mais a été reconfirmé maintenant que les produits sont lancés et sont sur le marché.

Nous avons l’IA intégrée dans nos téléviseurs. Elle est également présente dans de nombreux appareils électroménagers comme les réfrigérateurs et les machines à laver. L’une des annonces clés que nous avons faites à l’IFA est que nous renforçons Bixby avec l’IA pour permettre des commandes vocales plus complexes, par exemple pour les appareils ménagers.

L’année dernière à l’IFA 2023, l’accent a été mis sur SmartThings, qui a vu beaucoup de mises à jour cette année et a récemment reçu la certification ISO 27001. Quelles sont les ambitions de Samsung pour ses solutions de maison connectée et quel avenir voyez-vous pour ce type de marché ?

SmartThings reste un pilier important de la différenciation de Samsung dans l’industrie de l’électronique. Nous sommes l’une des rares marques à disposer d’un écosystème complet allant du mobile aux montres, bagues, téléviseurs, barres de son et tous les appareils électroménagers. SmartThings ne fonctionne pas seulement avec nos produits, mais aussi avec plus de 100 marques. Quand on parle de maison connectée, cela inclut aussi l’éclairage, de nombreux capteurs, la sécurité, les caméras, etc., tous intégrés dans SmartThings.

Nous mettons également l’accent sur la sécurité. Nous avons Knox Matrix, une technologie utilisant la blockchain pour protéger la confidentialité et la sécurité de votre maison, même si vous utilisez des appareils tiers. Cette année, nous annonçons aussi SmartThings Pro, une solution B2B. Auparavant, SmartThings était une application pour un usage individuel à la maison, mais nous nous étendons aussi au marché B2B, pour collaborer avec l’hôtellerie, les grands projets, bâtiments ou communautés qui intègrent des solutions logicielles plus complexes orientées B2B, comme le chauffage, le refroidissement, la sécurité. SmartThings Pro nous permet donc de participer à ces projets.

Quels sont les projets actuels et futurs de Samsung pour le Maroc et quelle est l’importance de ce pays pour les stratégies de Samsung ?

En général, le Maroc est une composante clé du marché de l’Afrique du Nord. C’est en fait un hub à partir duquel nous travaillons avec la Tunisie, la Libye et l’Algérie. Pour nous, le Maroc représente un marché de 37 millions de personnes. Nous y sommes présents avec toute notre gamme de produits : mobiles, téléviseurs, appareils électroménagers, et aussi des solutions connectées. Le Maroc est donc un pays stratégique pour nous.

En termes de couverture de produits connectés, nous avons actuellement des téléviseurs et réfrigérateurs connectés. Nous avons commencé avec certains modèles, mais nous souhaitons élargir l’offre avec des modèles de plus grande taille pour les réfrigérateurs. Pour les machines à laver, certains modèles présentés ici sont aussi prévus pour le Maroc. Nous avons donc toute la gamme connectée sur le marché marocain pour que les consommateurs puissent profiter de SmartThings.

Comment votre approche marketing pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, diffère-t-elle du reste du monde ? Quels défis spécifiques rencontrez-vous ?

En ce qui concerne le marketing, l’un des plus grands facteurs au Moyen-Orient est que la population est très jeune. De plus, les foyers y sont souvent plus nombreux. Cela implique que nous devons être très présents sur les réseaux sociaux pour rester connectés avec un public plus jeune, comme les générations Alpha et Z. Nous nous concentrons beaucoup sur le marketing d’influence. Nous intégrons également nos projets RSE dans les écoles et universités du Moyen-Orient, avec de bonnes pratiques au Maroc en matière de RSE.

Les réseaux sociaux ont introduit une nouvelle manière de faire du marketing grâce aux associations avec des artistes et influenceurs. Quelle est votre opinion sur ce nouveau paradigme et comment Samsung a-t-elle adapté ses stratégies en réponse ?

Il y a trois ans, nous avons introduit le Future Generation Lab. Pour répondre aux jeunes consommateurs de manière plus authentique sur les réseaux sociaux, nous avons réalisé que l’ancienne méthode consistant à créer des campagnes et à les publier sur les réseaux sociaux ne fonctionne plus. Au sein de mon équipe, nous avons deux membres de la génération Z qui créent des contenus sur leurs téléphones, de manière brute et authentique comme le feraient des créateurs sur TikTok ou Instagram. Cela nous aide à rendre nos campagnes plus adaptées à la génération Z. C’est une approche que peu d’autres entreprises adoptent.

En parlant de la génération Z, vous avez lancé en 2020 une campagne ciblant ces consommateurs. Quel bilan tirez-vous après quatre ans et qu’avez-vous appris sur la publicité pour les nouvelles générations ?

Avons-nous atteint nos objectifs ? Je pense que oui, mais il faut continuer à s’améliorer. Nous effectuons des études pour analyser l’affinité de la marque avec les jeunes et les consommateurs plus âgés, et nous voyons une amélioration chaque année. Nous observons également notre base d’utilisateurs par groupes d’âge, et elle s’améliore aussi. Ces progrès sont en grande partie dus à notre accent mis sur les réseaux sociaux et au Future Generation Lab.

En matière d’expérience utilisateur, on observe une tendance à la personnalisation de plus en plus poussée. Quelles en sont les raisons et comment Samsung suit-elle cette tendance ?

La personnalisation est devenue essentielle car les consommateurs sont habitués à des services personnalisés grâce à la croissance du commerce électronique, comme Uber ou Amazon. Chez Samsung, nous suivons une approche similaire. Par exemple, nos téléviseurs fonctionnent avec Tizen OS, qui se connecte à plusieurs services comme Shahid, Netflix, TOD ou Samsung TV Plus selon les régions. Le téléviseur comprend les habitudes de l’utilisateur et propose une expérience personnalisée.

La personnalisation se retrouve également dans nos communications marketing, dans notre CRM et sur nos plateformes en ligne. Nous continuons à suivre cette tendance, que ce soit en ligne ou hors ligne.

Les clients de la région MENA et peut-être spécifiquement ceux du Maroc sont-ils sensibles aux préoccupations environnementales et à l’efficacité énergétique ? Est-ce une priorité pour Samsung, notamment sur le marché africain ?

La durabilité et les économies d’énergie sont des priorités pour Samsung, tant à l’échelle mondiale que dans la région MENA. Cela est particulièrement vrai chez les jeunes générations, qui sont soucieuses de l’environnement. Samsung met en œuvre plusieurs initiatives pour être plus durable. Dans SmartThings, nous avons SmartThings Energy AI, qui optimise l’utilisation des appareils pour économiser de l’énergie.

Pour les téléviseurs, nous avons la télécommande solaire, qui ne nécessite pas de piles. De plus, nos appareils électroménagers utilisent moins d’eau et d’énergie. Nos machines à laver, par exemple, sont équipées de l’IA pour ajuster la quantité d’eau et d’énergie en fonction du chargement et de la saleté des vêtements, économisant ainsi l’énergie, l’eau et prolongeant la durée de vie des vêtements. Ces initiatives durables sont présentes dans toute la région MENA, y compris au Maroc.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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IFA 2024 : Samsung présente une nouvelle génération de produits augmentés par l’IA https://lnt.ma/ifa-2024-samsung-presente-une-nouvelle-generation-de-produits-augmentes-par-lia/ Fri, 06 Sep 2024 06:17:18 +0000 https://lnt.ma/?p=359350 L’IFA de Berlin, grand-messe annuelle de l’innovation, ouvre ses portes ce vendredi 6 septembre 2024, fêtant par la même occasion son 100ème anniversaire. Samsung, qui voit chaque année les choses en grand pour sa participation à l’événement, a choisi pour cette édition le slogan « AI for All », pour présenter sa vision du futur de la […]

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L’IFA de Berlin, grand-messe annuelle de l’innovation, ouvre ses portes ce vendredi 6 septembre 2024, fêtant par la même occasion son 100ème anniversaire. Samsung, qui voit chaque année les choses en grand pour sa participation à l’événement, a choisi pour cette édition le slogan « AI for All », pour présenter sa vision du futur de la technologie à domicile, où l’IA équipe et assiste tous, humains ou objets connectés. Et si l’on sait que le géant coréen a fortement accéléré l’utilisation de l’IA dans ses appareils ces dernières années, le slogan choisi pour l’IFA 2024 annonce clairement la couleur : l’IA pour tous, cela signifie tous les utilisateurs, et tous les produits.

« Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité il n’a été aussi facile pour les consommateurs du monde entier d’utiliser une technologie aussi puissante au creux de leur main, dans leurs foyers, et dans leurs conversations. Nous assistons à une rencontre des esprits entre l’humain et l’artificiel, créant d’innombrables possibilités et des opportunités quasi illimitées », s’est enthousiasmé, à l’ouverture d’une conférence réunissant les médias du monde entier, Benjamin Bauer, Directeur du marketing pour Samsung Europe.

Pour Samsung, l’IA est appelée à s’imposer comme un soutien idoine au bien-être des consommateurs. Pour appuyer son propos, M. Bauer a expliqué : « Ce que nous avons appris dans nos recherches, c’est l’émergence d’une relation très forte entre l’utilisation fréquente de l’IA et les indicateurs de qualité de vie. Nous avons découvert que les utilisateurs fréquents d’IA sur mobile sont environ 1,4 fois plus susceptibles de déclarer une haute qualité de vie par rapport à ceux qui l’utilisent rarement. En fait, sur presque tous les indicateurs de qualité de vie, qu’il s’agisse des relations sociales ou de la santé physique, les utilisateurs fréquents d’IA se distinguent positivement. »

Dans un temple de l’innovation où Albert Einstein a donné le discours d’ouverture en 1930, Samsung a présenté sa conviction que l’IA est une technologie qui, comme avant elle la radio, la télévision, l’informatique, Internet, et les smartphones, va devenir un compagnon incontournable des consommateurs du monde entier. Et ces derniers, même si la grande majorité d’entre eux pensent, selon les sondages, comprendre cette technologie, pour Samsung, ils ne font qu’entre-apercevoir ses capacités : « L’IA a déjà le pouvoir de faire bien plus que simplement automatiser des tâches. Utiliser une IA inclusive et accessible peut améliorer la qualité de nos vies personnelles et nous aider à vivre de manière plus durable, changeant positivement l’équilibre de ce que l’humanité peut faire et accomplir », selon M. Bauer. Le pari de Samsung, qui vise dans le futur proche le chiffre de 200 millions de produits IA dans les foyers, est donc de faire de l’IA le fer de lance de l’ensemble, ou presque, de ses prochaines gammes de produits.

La conférence de presse de Samsung à l’IFA 2024

 

L’IA au service de la vie quotidienne

La conférence a vu défiler des collaborateurs de nombreuses divisions de Samsung, qui sont venus chacun présenter comme l’IA va accompagner la gamme de produits qu’ils représentent, depuis les appareils ménagers jusqu’à ceux du milieu hospitalier, en passant par le nouveau Samsung Ring, une bague en titane qui mesure le sommeil, les battements du cœur et autres indicateurs de santé, avec des résultats dont la justesse s’approche des équipements médicaux professionnels.

C’est ainsi que Samsung a introduit une gamme d’appareils électroménagers sur mesure, tels que les réfrigérateurs Family Hub et les combos lave-linge IA, dotés de fonctionnalités inclusives qui visent à rendre la vie quotidienne plus accessible. Ces appareils sont équipés de guides vocaux qui facilitent leur utilisation par les personnes malvoyantes ou par celles qui ont les mains occupées. De plus, Samsung a intégré une fonctionnalité de porte à ouverture automatique sur certains de ses modèles de lave-linge et de réfrigérateurs, permettant aux utilisateurs d’ouvrir les portes avec une simple pression légère ou même par commande vocale via Bixby.

Cette interactivité est renforcée par l’écosystème SmartThings, qui permet de contrôler les appareils domestiques de manière plus intuitive et fluide. Par exemple, il est possible de demander à Bixby des informations sur la météo et de lancer simultanément la machine à laver ou l’aspirateur robot.

L’IA pour une meilleure expérience visuelle

Samsung a également mis en avant l’accessibilité de ses téléviseurs Neo QLED 8K et 4K avec le mode Rolumino, qui améliore la clarté des images en amplifiant le contraste et la luminosité. Cette technologie permet aux personnes malvoyantes de mieux apprécier les contenus en ajustant automatiquement les paramètres visuels pour rendre les images plus distinctes. Nous avons pu également assister en exclusivité à des démonstrations des avancées prévues pour les prochaines générations de téléviseurs, un segment que Samsung domine depuis maintenant 18 ans. Les résultats, depuis la gestion intelligente des contrastes et couleurs au contrôle par l’IA du volume des conversations à l’écran, sont impressionnants, et devraient séduire les amateurs de cinéma à domicile.

Réduire l’impact environnemental grâce à l’IA

Samsung s’engage également à réduire l’empreinte environnementale de ses produits grâce à des innovations IA qui optimisent la consommation d’énergie. Le réfrigérateur hybride IA de Samsung combine un compresseur et une technologie de refroidissement Peltier, offrant une efficacité énergétique accrue. Cette innovation permet au réfrigérateur de mieux gérer sa consommation d’énergie, notamment dans des situations où il pourrait consommer davantage, comme lorsque la porte reste ouverte plus longtemps que d’habitude. Le système de refroidissement Peltier agit alors comme une source de refroidissement supplémentaire, garantissant une performance énergétique optimale.

Le combo lave-linge IA sur mesure de Samsung présente également des caractéristiques impressionnantes en matière d’économie d’énergie. Doté d’une technologie de pompe à chaleur, il offre une efficacité énergétique de grade A sur un cycle complet de lavage et de séchage. De plus, ce modèle consomme jusqu’à 20 % d’énergie en moins par rapport aux standards de grade A lors du lavage seul.

Nouvelles solutions pour la gestion énergétique à domicile

Samsung a introduit de nouvelles solutions pour la gestion de l’énergie à domicile, telles que le hub climatique intégré et l’unité de pompe à chaleur hydro, qui permettent de gérer de manière centralisée le chauffage et l’eau chaude. Ces unités se veulent non seulement faciles à installer, mais elles sont également dotées d’un écran tactile de 7 pouces détachable qui permet de contrôler et de surveiller l’énergie de manière plus pratique et intuitive.

L’écosystème SmartThings joue un rôle clé dans l’optimisation de la consommation d’énergie des appareils Samsung. Par exemple, le mode « SmartThings Away » permet de s’assurer que les lumières, la climatisation ou la télévision sont éteintes lorsque personne n’est à la maison. Ce mode peut être configuré pour s’activer automatiquement en fonction des routines quotidiennes ou lorsque aucun mouvement n’est détecté pendant une certaine période. Les appareils sur mesure dotés de l’IA peuvent également économiser davantage d’énergie en ajustant automatiquement les horaires de fonctionnement pour éviter les pics de prix de l’électricité, réduisant ainsi à la fois les coûts pour l’utilisateur et l’empreinte carbone.

Récompenses et intégrations pour encourager les économies d’énergie

Dans le cadre de ses efforts pour promouvoir l’économie d’énergie, Samsung a lancé un programme pilote intégrant les récompenses Samsung dans SmartThings Energy. Ce programme permet aux utilisateurs de gagner des tampons énergie lorsqu’ils économisent de l’énergie, tampons qui peuvent être convertis en récompenses Samsung et utilisés pour acheter d’autres produits de la marque, créant ainsi un cycle vertueux de consommation responsable.

Samsung a également élargi l’intégration de SmartThings au-delà des appareils domestiques traditionnels en collaborant avec des fabricants de véhicules électriques tels que Hyundai et Tesla. Grâce à ces partenariats, les utilisateurs peuvent surveiller et gérer leur production, stockage et utilisation d’énergie directement depuis l’application SmartThings, intégrant de manière transparente l’IA pour une gestion énergétique complète.

Samsung présente en avant-première sa nouvelle génération de produits

 

 

L’IA pour des ordinateurs ultra-performants

Samsung a présenté deux nouveaux ordinateurs portables IA : le Galaxy Book 5 Pro 360, développé en collaboration avec Intel, et le Galaxy Book 4 Edge, alimenté par Snapdragon. Ces appareils intègrent des processeurs IA avancés qui optimisent à la fois les performances et l’efficacité énergétique. Les nouveaux processeurs Intel Quad, utilisés dans le Galaxy Book 5 Pro 360, offrent une consommation d’énergie réduite de 50 % par rapport à la génération précédente, une amélioration de 30 % des performances graphiques et une augmentation de 18 % des performances CPU.

Ces ordinateurs portables ne sont pas seulement puissants, ils sont également conçus pour offrir des expériences IA avancées, telles que le traitement d’image avec regroupement de visages et l’upscaling de résolution via la fonctionnalité de remastérisation de photos. En novembre, une mise à jour gratuite ajoutera encore plus de fonctionnalités IA pour améliorer la productivité et la créativité des utilisateurs.

Engagement envers l’avenir avec des produits connectés

On l’aura compris, Samsung a mis en avant sa vision de l’avenir où l’IA joue un rôle central dans la création d’un monde plus durable, inclusif et interconnecté. De la maison à la mobilité, en passant par le travail et les loisirs, Samsung vise à répondre aux besoins évolutifs des consommateurs tout en minimisant l’impact environnemental. L’IA est perçue non seulement comme un outil d’automatisation, mais comme une force motrice qui transforme profondément les interactions humaines avec la technologie, ouvrant la voie à un avenir plus intelligent et plus responsable.

DNES à Berlin
Selim Benabdelkhalek

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7è programme DigiGirlz : trois projets récompensés https://lnt.ma/7e-programme-digigirlz-trois-projets-recompenses/ Thu, 01 Aug 2024 09:57:19 +0000 https://lnt.ma/?p=357963 Trois projets abordant des défis critiques liés aux villes intelligentes et écologiques (Climate smart cities) ont été récompensés, mercredi à Rabat, à l’occasion de la clôture de la 7ème édition du programme de mentorat DigiGirlz. Ces projets ont présenté des solutions innovantes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Ainsi, le premier […]

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Trois projets abordant des défis critiques liés aux villes intelligentes et écologiques (Climate smart cities) ont été récompensés, mercredi à Rabat, à l’occasion de la clôture de la 7ème édition du programme de mentorat DigiGirlz.

Ces projets ont présenté des solutions innovantes dans les domaines des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

Ainsi, le premier prix a été décerné au projet « قطرة – DMP AUI 2 » (goutte) de l’université Al Akhawayn (AUI) qui vise à répondre aux défis de la pénurie d’eau et des pratiques inefficaces dans les ménages marocains.

L’équipe du projet a développé une solution sous forme d’une application mobile de surveillance et de conservation de l’eau qui permettra aux citoyens marocains de suivre, gérer et conserver leur consommation d’eau de manière efficace.

Le deuxième prix est revenu au projet « BusTrackr » de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) de Fès. Ce projet propose un service permettant de suivre les bus dans la ville de Fès et de fournir aux utilisateurs un positionnement en temps réel, ainsi que le paiement en ligne des cartes de bus, en plus de nombreuses autres fonctionnalités.

Quant au 3ème prix, il a été attribué au projet « NadifTech » de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) qui porte sur la gestion des déchets en commençant par la sensibilisation des communautés et leur connexion à des poubelles intelligentes via une application mobile.

Le jury de cette édition a eu également un coup de coeur pour le projet Suntrix, un système de maintenance des panneaux solaires à la pointe de la technologie. Il s’agit de drones équipés de caméras infrarouges et IA détectant les points chauds et la poussière et déclenchant des robots spécialisés pour nettoyer et refroidir les panneaux.

Avec un suivi en temps réel via cette application mobile et des ressources complètes sur son site web, Suntrix offre une solution durable pour améliorer l’efficacité énergétique et prolonger la durée de vie des panneaux solaires.

Dans une déclaration à la presse, l’ambassadeur des Etats Unis au Maroc, Puneet Talwar, s’est félicité de l’impact énorme de ce programme et du travail extraordinaire accompli par des filles « inspirantes » et passionnées.

Et de relever que le travail des filles bénéficiaires de ce programme a porté sur des défis du monde réel dont le changement climatique qui est le problème le plus important de l’heure actuelle.

« Ce que je vois ici me donne de l’espoir pour l’avenir, car il s’agit de l’un des problèmes les plus difficiles auxquels l’humanité est confrontée », s’est réjoui le diplomate américain, soulignant l’importance de l’implication de tous pour faire face à cette problématique et de la nécessité de tirer parti du potentiel des talents locaux.

Pour sa part, le président de l’Association Anoual, Ilyass Benarouia, a indiqué dans une déclaration à la MAP, que le programme, lancé en 2016, vise à développer les compétences des jeunes filles en matière de STEM, d’innovation sociale et de leadership.

M. Benarouia a souligné que « cette année, le programme a réuni 600 lycéennes et 300 étudiantes qui ont travaillé durant toute l’année sur des problématiques liées à leurs villes, notamment la gestion des déchets et du transport, relevant que ces jeunes ont développé des solutions technologiques qui visent à résoudre ces problématiques de manière innovante.

Organisée les 30 et 31 juillet par l’Association Anoual en collaboration avec l’ambassade des États-Unis au Maroc, cette édition a rassemblé 180 mentors de plus de 60 villes marocaines pour des sessions inspirantes et un atelier STEM animé par des experts.

Cette édition a été ainsi l’occasion de célébrer une étape importante dans l’autonomisation des jeunes filles âgées de 15 à 18 ans dans les domaines des STEM.

Le programme de mentorat DigiGirlz a été organisé et implémenté par l’Association Anoual, une association, fondée en 2005 par de jeunes activistes visionnaires, visant à autonomiser de jeunes leaders par l’innovation sociale et l’entrepreneuriat.

À ce jour, plus de 3.000 filles de 12 régions du Maroc ont participé au programme de mentorat DigiGirlz, permettant la création et le développement de plus de 400 projets ayant un impact positif sur les communautés à l’échelle nationale.

LNT avec MAP

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Inwi Challenge : Les heureux gagnants de la 4ème édition dévoilés https://lnt.ma/inwi-challenge-les-heureux-gagnants-de-la-4eme-edition-devoiles/ Fri, 12 Jul 2024 13:24:12 +0000 https://lnt.ma/?p=323168 Programme éducatif lancé en 2021 par l’opérateur télécom inwi et le ministère de l’Education Nationale, Inwi Challenge vient de clore sa quatrième édition avec la remise des prix aux élèves et établissements scolaires lauréats. Ainsi et aux termes de cette compétition nationale, les établissements primés lors de cette 4ème édition du programme éducatif « Inwi […]

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Programme éducatif lancé en 2021 par l’opérateur télécom inwi et le ministère de l’Education Nationale, Inwi Challenge vient de clore sa quatrième édition avec la remise des prix aux élèves et établissements scolaires lauréats.

Ainsi et aux termes de cette compétition nationale, les établissements primés lors de cette 4ème édition du programme éducatif « Inwi Challenge » sont au niveau d’abord de la catégorie « Ecoles primaires », l’école Oued Echiaf de la Région Dakhla Oued Eddahab (1ière place), l’école Mohammed Abdou Région de l’Oriental, Direction de Berkane, (2ème place) et l’école communautaire Al Bayrouni de la Région de Souss-Massa, Direction de Tiznit (3ème place).

Pour la catégorie « Collèges », les primés sont le collège Ibn Battouta Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Direction de M’Diq-Fnideq (1ière place). La 2ème place est revenue à la Région de Fès-Meknès, Direction d’El Hajeb, Collège 20 Août et la 3ème place à la Région d’Eddakhla-Oued Eddahab, Direction d’Oued Eddahab, College Oued Eddahab.

Pour la catégorie « Lycées », les trois gagnants sont Acharif Al Idrissi Technique de la Région de Marrakech-Safi, Direction de Safi (1ière place), Lycée qualifiant Aljadida de la Région de Souss-Massa, Direction de Tata (2ème place) et le Lycée qualifiant Anoual Ouarzazate de la Région de Drâa-Tafilalet, Direction d’Ouarzazate, Lycée qualifiant Anoual Ouarzazate (3ème place).

Pour rappel, cette quatrième édition du programme a connu la participation de plus de 500 enseignants ayant bénéficié de formations intensives dispensées par des formateurs bénévoles de l’association « Injaz Al-Maghrib » et des encadrants de la société « DynIT ». Ces formations visaient à utiliser « Minecraft Education » en tant qu’outil pédagogique innovant intégré dans la préparation des cours. Cette édition a connu également la participation de 40.000 élèves des trois cycles d’enseignement dans plus de 1.320 ateliers de formation ludo-éducatifs dans 470 établissements scolaires répartis dans toutes les académies régionales d’éducation et de formation.

Dans son intervention, le ministre de l’Education Nationale Chakib Benmoussa a souligné l’importance de la technologie numérique en tant que levier d’excellence pour réaliser une transformation dans le système éducatif. Il a également souligné l’engagement continu du Ministère pour mettre en place un ensemble de projets et de programmes visant à utiliser la programmation et la numérisation afin d’améliorer le système éducatif, tels que le projet des « Établissements pionniers », le projet  » Caravane Code pour tous » et les « Classes numériques », qui visent à atteindre la transformation souhaitée et à renforcer les valeurs de motivation et de persévérance.
Pour rappel, depuis le lancement du projet Inwi Challenge, plus de 73 000 élèves ont pu développer leurs connaissances et leurs capacités créatives et réviser des matières fondamentales telles que les langues, les mathématiques, les sciences, l’histoire et la géographie à travers l’adoption du principe de l’apprentissage par le jeu pour enrichir leurs connaissances, tout en tirant parti des capacités éducatives de « Minecraft Education Edition » pour créer un environnement d’apprentissage attractif et stimulant , propice à la créativité et à l’innovation.

HZ

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Entretien : Exploration de l’avenir de la photo mobile avec Lang Bai, Product Manager chez OPPO https://lnt.ma/exploration-de-lavenir-de-la-photo-mobile-avec-lang-bai-de-chez-oppo/ Mon, 10 Jun 2024 14:08:01 +0000 https://lnt.ma/?p=321017 Lang Bai Senior, Product Manager chez OPPO Image Technology, partage avec nos lecteurs dans cet entretien comment la compétition « Prix de Photographie Imagine IF 2024 de OPPO » façonne l’évolution de la photographie sur smartphones.  Comment l’approche esthétique de OPPO en matière de photographie mobile se distingue-t-elle de celle des autres marques ? L’approche […]

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Lang Bai Senior, Product Manager chez OPPO Image Technology, partage avec nos lecteurs dans cet entretien comment la compétition « Prix de Photographie Imagine IF 2024 de OPPO » façonne l’évolution de la photographie sur smartphones. 

Comment l’approche esthétique de OPPO en matière de photographie mobile se distingue-t-elle de celle des autres marques ?

L’approche esthétique de OPPO en matière de photographie mobile se distingue par son accent sur l’esthétique subjective plutôt que sur les simples spécifications techniques. Contrairement à d’autres marques qui mettent principalement en avant les caractéristiques matérielles, OPPO se concentre sur la beauté perçue par l’utilisateur. Cette vision permet à OPPO de développer des technologies photographiques qui servent l’expression artistique et la créativité des utilisateurs, en repoussant les limites de la photographie mobile traditionnelle.

Quel impact pensez-vous qu’une telle compétition pourrait avoir sur la perception de la photographie mobile en tant qu’art légitime ?

Une compétition comme les Prix de Photographie Imagine IF 2024 de OPPO peut jouer un rôle crucial dans la reconnaissance de la photographie mobile en tant qu’art légitime. En attirant des juges renommés et en offrant une plateforme internationale pour présenter les œuvres des participants, la compétition met en lumière la qualité et le potentiel créatif des photographies prises avec des smartphones. La reconnaissance et l’exposition internationales, ainsi que les opportunités offertes aux gagnants, contribuent à élever la photographie mobile au même rang que la photographie traditionnelle, en démontrant que l’expression artistique n’est pas limitée seulement par le type de caméra utilisé.

Ainsi, en offrant une scène internationale où les œuvres peuvent être exposées et reconnues, la compétition montre que la photographie mobile peut rivaliser avec la photographie professionnelle en termes de qualité artistique. De plus, la participation de juges prestigieux issus de Magnum Photos, Hasselblad Masters et National Geographic ajoute une crédibilité importante à la compétition, soulignant que la photographie mobile mérite l’attention des plus grands experts du domaine. En mettant l’accent sur l’innovation et la créativité, la compétition encourage les photographes à exploiter pleinement les capacités de leurs smartphones, démontrant que l’outil n’est qu’un moyen pour atteindre une fin artistique. Enfin, les ateliers et les opportunités d’apprentissage offerts par OPPO permettent aux participants de se perfectionner et de repousser les limites de ce qui est possible avec la photographie mobile, inspirant ainsi les autres et contribuant à une meilleure compréhension de cette forme d’art émergente.

Qui sont les juges invités à participer au « Prix de Photographie Imagine IF de OPPO en 2024 » ?

Les juges invités à participer au « Prix de Photographie Imagine IF d’OPPO en 2024 » comprennent des personnalités emblématiques de la photographie contemporaine telles que Steve McCurry, une figure légendaire de la photographie contemporaine, Michael Yamashita, photographe de National Geographic, Tina Signesdottir Hult, maître de Hasselblad, Alec Soth, membre de Magnum Photos, ainsi que d’autres photographes renommés.

Quels critères uniques les juges pourraient-ils utiliser pour évaluer les œuvres dans un concours de photographie mobile, par rapport à un concours de photographie traditionnelle ?

Les juges pourraient utiliser plusieurs critères uniques pour évaluer les œuvres dans un concours de photographie mobile, se distinguant ainsi d’un concours de photographie traditionnelle. Tout d’abord, l’innovation technologique jouerait un rôle clé, mettant en valeur l’utilisation créative des fonctionnalités spécifiques des smartphones OPPO, telles que les systèmes de caméra avancés et les techniques de photographie computationnelle. Ensuite, l’adaptabilité serait un critère crucial, soulignant la capacité du photographe à tirer parti des limitations et des avantages des appareils mobiles pour créer des œuvres d’art impressionnantes. L’originalité et la créativité seraient également mises en avant, avec un accent sur des sujets et des compositions uniques, ainsi que sur la capacité de la photographie mobile à capturer des moments et des perspectives nouvelles. La qualité esthétique jouerait un rôle important, mais d’une manière plus subjective, où l’œuvre serait évaluée non seulement sur des critères techniques, mais aussi sur son impact visuel et émotionnel. Enfin, la narration visuelle serait un critère significatif, mettant en lumière la capacité du photographe à raconter une histoire captivante à travers l’image, en exploitant les caractéristiques uniques de la photographie mobile.

Comment les innovations technologiques d’OPPO dans le domaine de la photographie mobile pourraient-elles influencer l’avenir de la photographie en général ?

Les innovations technologiques d’OPPO dans le domaine de la photographie mobile pourraient influencer l’avenir de la photographie de plusieurs façons :

D’abord, en rendant des technologies de pointe accessibles à un large public, OPPO démocratise la photographie de haute qualité, permettant à plus de personnes de s’exprimer artistiquement. Ensuite, les systèmes de caméra avancés et les algorithmes de traitement d’image d’OPPO peuvent inspirer de nouvelles techniques et styles photographiques, poussant les photographes à explorer des possibilités créatives inédites. De plus, l’intégration de la photographie avec d’autres technologies mobiles, telles que l’intelligence artificielle et la réalité augmentée, pourrait ouvrir de nouvelles avenues pour la création artistique et la narration visuelle. Enfin, en mettant l’accent sur l’esthétique et l’expérience utilisateur, OPPO pourrait influencer les normes industrielles et encourager d’autres fabricants à adopter des approches similaires, enrichissant ainsi l’ensemble du domaine de la photographie.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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Samsung Maroc dévoile sa gamme de téléviseurs et de barres de son pour 2024 https://lnt.ma/samsung-maroc-devoile-sa-gamme-de-televiseurs-et-de-barres-de-son-pour-2024/ Fri, 10 May 2024 14:02:32 +0000 https://lnt.ma/?p=319394 Samsung Maroc a présenté sa nouvelle gamme de téléviseurs et de barres de son 2024 lors de l’événement Unbox & Discover, mettant en avant les derniers modèles Neo QLED 8K et 4K ainsi que les OLED. Avec une expertise de 18 ans dans la fabrication de téléviseurs, Samsung Electronics propose des solutions de divertissement domestique […]

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Samsung Maroc a présenté sa nouvelle gamme de téléviseurs et de barres de son 2024 lors de l’événement Unbox & Discover, mettant en avant les derniers modèles Neo QLED 8K et 4K ainsi que les OLED. Avec une expertise de 18 ans dans la fabrication de téléviseurs, Samsung Electronics propose des solutions de divertissement domestique améliorées par l’IA.

Les téléviseurs Neo QLED 8K offrent une expérience visuelle immersive grâce à leur qualité d’image supérieure, tandis que les modèles Neo QLED 4K et OLED ont été conçus pour répondre aux besoins spécifiques des joueurs et des cinéphiles. Par exemple, les téléviseurs OLED sont dotés de fonctionnalités avancées telles que Real Depth Enhancer et OLED HDR Pro, qui garantissent des mouvements fluides et des images claires, ce qui en fait un choix idéal pour les amateurs de jeux vidéo.

Un autre produit phare de la présentation était The Frame, un téléviseur innovant qui se transforme en œuvre d’art lorsqu’il est en veille, offrant ainsi une expérience visuelle unique.

En plus de présenter les produits, l’événement a également offert aux participants l’occasion d’explorer différentes zones d’expérience, telles que la Zone Gaming, la Zone Cinéma et la Zone The Frame, où ils ont pu tester les produits dans des conditions réelles et apprécier leurs fonctionnalités.

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Logidoo annonce une levée de 1,55 millions USD https://lnt.ma/logidoo-annonce-une-levee-de-155-millions-usd/ Tue, 13 Feb 2024 09:02:22 +0000 https://lnt.ma/?p=315143 Logidoo, startup montante dans le secteur africain de la logistique et du e-commerce, annonce la clôture de son tour de table en Seed, sécurisant 1,55 million de dollars. Cet investissement, dirigé par un consortium de capital-risque incluant Maroc Numeric Fund II (Maroc), 216 Capital (Tunisie), Gullit VC (Kenya), Founder Factory Africa (Nigeria), Sunny Side Venture […]

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Logidoo, startup montante dans le secteur africain de la logistique et du e-commerce, annonce la clôture de son tour de table en Seed, sécurisant 1,55 million de dollars. Cet investissement, dirigé par un consortium de capital-risque incluant Maroc Numeric Fund II (Maroc), 216 Capital (Tunisie), Gullit VC (Kenya), Founder Factory Africa (Nigeria), Sunny Side Venture Partners (Égypte/Japon), et Kalys Ventures (Maroc), met en évidence la position unique de Logidoo dans la transformation du paysage logistique à travers l’Afrique. Ce tour de financement marque une étape clé pour Logidoo, soulignant la confiance du marché dans son approche innovante face à un défi critique africain : le faible commerce intra-africain comparé à des régions comme l’Asie et l’UE. Se concentrant sur la logistique « transfrontalière », Logidoo se positionne non seulement comme un fournisseur logistique mais aussi comme une entreprise visionnaire rendant la vision de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) une réalité tangible.

Logidoo s’est établi comme un fournisseur « 5PL transfrontalier », terme qui encapsule son approche révolutionnaire et le distingue dans le secteur logistique. Cette terminologie reflète son engagement à offrir des solutions logistiques transfrontalières complètes.

Traction et Efficacité Opérationnelle

À ce jour, Logidoo a agrégé plus de 3 000 fournisseurs logistiques, complété plus de 100 000 opérations, servi plus de 400 clients, et établi une présence dans 8 pays africains. Atteindre le statut EBITDA positif depuis janvier 2023 illustre davantage la santé financière de l’entreprise.

En 2023, Logidoo a lancé un plan d’expansion ambitieux, étendant son réseau de franchises à 5 pays africains. Cette stratégie, soutenue par le dernier financement, vise à consolider l’empreinte de Logidoo à travers le continent. L’introduction d’exécutifs expérimentés à l’équipe, incluant des postes clés comme CFO et COO, améliore le leadership exécutif.

Les fondateurs, Tamsir Ousmane Traoré, avec son expérience approfondie dans la logistique, et Mohamed Alaoui, spécialiste 3PL et de messagerie avec plus de 20 ans d’expérience, incarnent l’adéquation Fondateur-Marché idéale, renforçant la confiance dans leur direction et stratégie.

À propos de Logidoo

Basé au Sénégal, au Maroc, en Côte d’Ivoire, et en Tunisie, Logidoo veut révolutionner l’industrie logistique africaine avec sa plateforme numérique qui couvre toute la chaîne de valeur logistique. En intégrant des acteurs tant du secteur formel qu’informel, Logidoo garantit une couverture de marché étendue, englobant tout, du transport à la gestion de trésorerie.

LNT avec CdP

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Chatbots, IA, lunettes connectées… Meta présente ses dernières innovations https://lnt.ma/chatbots-ia-lunettes-connectees-meta-presente-ses-dernieres-innovations/ Mon, 02 Oct 2023 09:44:03 +0000 https://lnt.ma/?p=308162 « La majorité de la population mondiale fera sa première expérience d’intelligence artificielle générative chez nous », assure Andrew Bosworth, directeur technologique de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), qui a pris du retard sur ses voisins de la Silicon Valley dans le déploiement de cette technologie. Le géant des réseaux sociaux a dévoilé mercredi des chatbots dotés de […]

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« La majorité de la population mondiale fera sa première expérience d’intelligence artificielle générative chez nous », assure Andrew Bosworth, directeur technologique de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), qui a pris du retard sur ses voisins de la Silicon Valley dans le déploiement de cette technologie.

Le géant des réseaux sociaux a dévoilé mercredi des chatbots dotés de personnalités et des outils qui permettent de créer des images et du texte, et interagissent avec l’utilisateur en langage courant.

Ces annonces surviennent après des mois d’une course effrénée au développement de la dernière génération d’intelligence artificielle (IA).

En tête, OpenAI, avec son interface ChatGPT, et les groupes Google et Microsoft, qui rivalisent à coup de logiciels conçus pour aider les humains à faire des recherches en ligne, être plus productifs ou encore éduquer leurs enfants.

Mais Meta n’est pas en retard, affirme Andrew Bosworth, interviewé par l’AFP pendant l’événement annuel du groupe californien pour les développeurs.

« Il y a plein d’outils cools, comme Stable Diffusion, pour générer des images. Mais ils requièrent pas mal d’expertise et prennent beaucoup de temps », remarque le dirigeant, plus connu sous le surnom de « Boz ».

« Nous voulions que les résultats soient super et rapides, même sur des smartphones », quand les utilisateurs créeront des vignettes directement dans les messageries, avec des requêtes comme « hérisson à vélo » ou « joyeux anniversaire à un marathonien ».

– De Galactica à Llama –

En novembre 2022, deux semaines avant que ChatGPT ne crée la sensation, Meta avait sorti son propre chatbot d’IA générative, spécialisé dans la recherche scientifique.

Baptisé « Galactica », il pouvait « rédiger des articles », « résoudre des problèmes mathématiques », mais aussi fabriquer des réponses de toutes pièces.

Meta l’a rapidement retiré de la circulation.

« Si cela n’avait tenu qu’à moi, je l’aurais laissé », commente Andrew Bosworth. « Nous avions prévenu que notre chatbot était capable de dire n’importe quoi. L’idée était justement de permettre aux chercheurs de mieux comprendre comment appréhender (cette technologie) ».

Mais après des années de controverses autour de la modération des contenus sur ses plateformes, la maison mère de Facebook a moins le droit à l’erreur que ses concurrents ChatGPT, Bing (Microsoft) ou Bard (Google).

Les leçons tirées de Galactica ont aidé Meta à affiner Llama 2, la deuxième version de son modèle de langage généraliste.

Il faut ensuite fixer des limites éditoriales aux applications. Trop libres, elles risquent de tenir des propos dangereux. Trop contraintes, elles peuvent se révéler ennuyeuses.

Pour ses propres personnages virtuels (tels que « Becca, maman dévouée à son toutou » et « Max, sous-chef expérimenté »), Meta va probablement tabler sur la prudence au début, et les « libérer avec le temps », indique Andrew Bosworth.

– Des jambes et des yeux –

Employé de Facebook depuis 2006, il a créé en 2017 la branche qui allait devenir « Reality Labs », dédiée aux réalités virtuelle et augmentée, et propulsée sur le devant de la scène fin 2021, quand l’entreprise est devenue « Meta », pour marquer son tournant vers le métavers.

Cette stratégie a suscité quantité de moqueries et de commentaires désobligeants des analystes et observateurs, car les progrès n’ont pas été aussi rapides qu’escompté.

« Nous aurions dû avoir des jambes plus tôt », plaisante Boz au sujet des avatars des utilisateurs dans Horizon Worlds.

Il reconnaît que l’adoption de ce réseau social virtuel a été un peu lente, mais « la majorité du temps passé en réalité virtuelle consiste désormais à socialiser », a-t-il affirmé.

Mercredi, Meta a mis l’accent sur la réalité « mixte ». Ses nouvelles lunettes connectées permettent par exemple aux utilisateurs de diffuser en direct ce qu’ils voient.

Et le nouveau casque Quest 3 à 500 dollars gère beaucoup mieux les transitions entre l’environnement physique et l’univers immersif, pour éviter de se cogner dans ses meubles pendant une partie de tennis virtuelle.

Créer des interactions authentiques en virtuel ou dans le monde réel, requiert de nombreux arbitrages entre la technologie et les coûts.

Pour son premier casque de réalité mixte, Apple a mis au point un appareil ultra perfectionné, commercialisé à partir de 3.500 dollars début 2024.

« Je peux construire ce casque », lance Boz avec un grand sourire. « Mais nous ne pensons pas que cela permettrait à nos développeurs d’atteindre suffisamment d’utilisateurs pour avoir du sens ».

LNT avec AFP

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Tribune : L’IA au service d’une expérience utilisateur sans précédent https://lnt.ma/tribune-lia-au-service-dune-experience-utilisateur-sans-precedent/ Mon, 22 May 2023 10:45:11 +0000 https://lnt.ma/?p=301376 Une tribune de Jobin Joejoe, Directeur général adjoint, Sony Moyen-Orient et Afrique   L’intelligence artificielle (IA) fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Et dans le volet divertissement et créativité de nos vies, elle a tout simplement transformé, pour le mieux, notre expérience utilisateur. L’intelligence artificielle facilite notre quotidien sans même que nous nous en […]

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Une tribune de Jobin Joejoe, Directeur général adjoint, Sony Moyen-Orient et Afrique

 

L’intelligence artificielle (IA) fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Et dans le volet divertissement et créativité de nos vies, elle a tout simplement transformé, pour le mieux, notre expérience utilisateur.

L’intelligence artificielle facilite notre quotidien sans même que nous nous en rendions compte. Nous la retrouvons dans nombre de domaines et d’applications comme dans nos habitations avec la domotique, certains robots ménagers tels les aspirateurs autonomes, les alarmes domestiques… Elle est également présente dans les transports, l’industrie, la santé…

 

L’IA pour une expérience utilisateur sans précédent aujourd’hui…

Dans les secteurs proches de Sony, de la créativité et du divertissement, elle est devenue essentielle et permet d’offrir une expérience utilisateur sans précédent.

Citons quelques applications bien connues du public comme les assistants vocaux : Siri chez Apple, Google Assistant chez Google, Alexa chez Amazon, la reconnaissance faciale pour déverrouiller nos iPhones, oui encore la reconnaissance vocale sur les téléviseurs Android Sony disponible sur la BRAVIA.

Dans nos divertissements, elle est bien ancrée pour faciliter notre expérience utilisateur et notre attente de personnalisation, comme dans les jeux vidéo, sur les plateformes de streaming Netflix, Disney+, Shahid, Amazon Prime Video, Starzplay et Apple TV+. Elle est bien sûr liée à Internet et aux réseaux sociaux.

Sony exploite déjà cette technologie pour se rapprocher des utilisateurs grâce à des produits et services innovants qui les aident à développer leur créativité et à profiter pleinement du divertissement.

 

… et plus encore demain

En 2023, l’intelligence artificielle restera la technologie la plus importante, avec des avancées majeures dans l’IA adaptative et l’IA générative.

Ainsi, les investissements de Sony Middle East & Africa dans des technologies de pointe sont conçus pour répondre à cette demande croissante de personnalisation et de numérisation accrue dans les jeux en ligne et les OTT (over-the-top, des contenus télévisuels et cinématographiques accessibles via internet, à travers les plateformes de streaming), ainsi que pour offrir une expérience optimisée aux créateurs de contenu.

Lorsque la technologie d’IA est traduite en produits et services, elle fonctionne au plus près des utilisateurs en temps réel, élargit leur créativité et augmente le plaisir tiré des divertissements.

Comme nous l’avons vu, nous assistons à une mutation vers plus de personnalisation et une numérisation accrue, deux facteurs qui entraînent une croissance significative des jeux en ligne et des OTT. Ainsi, l’augmentation de la vidéo à la demande (VOD) et des plateformes de streaming incite les gens à rester chez eux. Et pour vivre une expérience unique de divertissement à domicile, de nombreux consommateurs achètent des téléviseurs grand écran et des barres de son. Sony a d’ailleurs constaté une forte demande pour ses téléviseurs BRAVIA et ses écrans plus grands, à partir de 55 pouces. Et, parmi les technologies qui illustrent parfaitement l’apport de l’IA dans l’expérience utilisateur de Sony en 2023 figure le processeur cognitif XR™ qui permet aux téléviseurs BRAVIA d’analyser le contenu et de le recréer de la manière dont les humains voient et entendent dans le monde réel.

L’IA s’invite également dans la prise de vue avec la possibilité de détecter avec précision non seulement les visages humains, mais aussi les oiseaux, les animaux, les insectes et même les véhicules. C’est ce que réalise notre appareil photo sans miroir Alpha 7RV, doté d’un système de mise au point IA de pointe. Cette unité de traitement novatrice de l’IA permet de réaliser de nouvelles percées dans la reconnaissance des sujets, tant pour la photographie que pour le tournage de vidéos.

Une autre technologie qui gagne du terrain et qui devrait se développer l’année prochaine est le métavers.

 

Les applications de l’IA ne cessent d’évoluer

Le métavers continue d’évoluer au fil du temps. Et l’IA est une partie essentielle du métavers pour lui donner un aspect réel. Par exemple, en créant des avatars de plus en plus précis et proches de la réalité grâce à des images utilisateurs 2D ou des numérisations 3D pour proposer un rendu simulé très réaliste.

Et, point stratégique, l’IA aura un rôle à jouer pour garantir un accès inclusif au métavers. Ainsi, la reconnaissance d’images pourra aider les personnes malvoyantes, et la retranscription en temps réel, les personnes malentendantes, quand les interfaces cerveau-ordinateur permettront à celles ayant un handicap physique d’interagir avec le monde numérique. Les possibilités sont nombreuses.

Et pour voir au-delà du divertissement, dans la vie quotidienne, l’IA ira encore plus loin qu’aujourd’hui dans les domaines clés dont nous avons parlé, à savoir la santé, la justice, la domotique, le transport, l’industrie… dans lesquels elle n’en est qu’à ses prémices.

Mais n’oublions pas que l’IA est une technologie, un outil.

 

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L’IA et la VR, une révolution pour l’enseignement ? https://lnt.ma/lia-et-la-vr-une-revolution-pour-lenseignement/ Wed, 26 Apr 2023 15:16:00 +0000 https://lnt.ma/?p=299854 Le directeur général de l’Ecole marocaine des sciences de l’ingénieur (EMSI), Mohamed Essaaidi, a souligné, lundi soir à Tanger, que les technologies de l’intelligence artificielle (IA) et de réalité virtuelle sont en train de révolutionner les modes d’éducation et d’enseignement. S’exprimant lors de la première conférence organisée dans le cadre de la 8è édition du […]

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Le directeur général de l’Ecole marocaine des sciences de l’ingénieur (EMSI), Mohamed Essaaidi, a souligné, lundi soir à Tanger, que les technologies de l’intelligence artificielle (IA) et de réalité virtuelle sont en train de révolutionner les modes d’éducation et d’enseignement.

S’exprimant lors de la première conférence organisée dans le cadre de la 8è édition du Festival des sciences, placée sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, M. Essaaidi a estimé que les technologies immersives ont atteint un degré de maturité leur permettant d’influencer de nombreux domaines, en particulier l’éducation et l’enseignement, notant que « la prochaine ère numérique va tout changer ».

« Nous sommes en train de vivre une nouvelle révolution, menée par des technologies immersives telles que la réalité virtuelle, augmentée ou étendue ainsi que le Metaverse », a-t-il enchainé, relevant que ces technologies contribueront incontestablement à l’amélioration de la qualité de l’éducation.

M. Essaaidi a, à cet égard, présenté les résultats d’une étude réalisée au niveau international sur l’impact des technologies immersives sur l’éducation, qui révèlent que ces technologies sont quatre fois plus rapides à former qu’en classe, et que les bénéficiaires sont 275% plus confiants à appliquer les compétences acquises après la formation, 3,75 fois plus émotionnellement liés au contenu que les apprenants en classe, et 4 fois plus concentrés que leurs pairs e-learning.

Il a également mis l’accent sur les avantages de l’utilisation de ces technologies pour créer des environnements d’apprentissage plus engageants, interactifs et personnalisés, en plus de leur capacité à aider les étudiants à mieux comprendre les concepts difficiles et à acquérir des compétences pratiques. Il a également été question des défis liés à l’adoption de ces technologies dans l’éducation, ainsi que des meilleures pratiques pour intégrer ces outils pédagogiques innovants dans les programmes de formation.

Au programme de cet événement de cinq jours figurent des conférences sous les thèmes « innovations en biotechnologie », « remarques sur les constantes universelles », « environnement et énergies propres », « de l’optique à la photonique » et « étoiles et lumière ».

LNT avec MAP

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Visa Everywhere Initiative, les candidatures ouvertes au Maroc https://lnt.ma/visa-everywhere-initiative-les-candidatures-ouvertes-au-maroc/ Tue, 18 Apr 2023 13:38:13 +0000 https://lnt.ma/?p=299493 Visa Everywhere Initiative, un concours mondial d’innovation ouverte pour les startups qui résolvent les problèmes de paiement et de commerce, ouvre les candidatures pour l’édition 2023 au Maroc. En plus des prix monétaires, les gagnants bénéficient d’un accès et d’une exposition aux vastes réseaux de partenaires de Visa, dans les secteurs bancaires, marchands, VC, et […]

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Visa Everywhere Initiative, un concours mondial d’innovation ouverte pour les startups qui résolvent les problèmes de paiement et de commerce, ouvre les candidatures pour l’édition 2023 au Maroc.

En plus des prix monétaires, les gagnants bénéficient d’un accès et d’une exposition aux vastes réseaux de partenaires de Visa, dans les secteurs bancaires, marchands, VC, et gouvernementaux mais également de la reconnaissance de la marque Visa.

La finale régionale CEMEA (Europe centrale et orientale, Moyen-Orient et Afrique) sera diffusée en direct sur TechCrunch le 27 juillet, et la startup gagnante participera à la finale mondiale en septembre. Pour la première fois, VEI introduira un prix de 25 000 dollars pour la Fintech innovante dans le domaine du risque et de la sécurité en partenariat avec Emirates NBD. Depuis son lancement en 2015, VEI a aidé plus de 100 startups représentant plus de 100 pays à lever collectivement plus de 16 milliards USD de financement.

« L’initiative Visa Everywhere est une plateforme qui permet aux fintechs et aux entrepreneurs de présenter les solutions les plus innovantes et les plus impactantes dans le monde des paiements et du commerce », affirme Sami Romdhane, Country Manager – Maroc, Visa. Et de préciser : « Grâce à leurs solutions innovantes basées sur la technologie, les fintechs ont le potentiel d’offrir de vastes avantages sociaux aux marchés dans lesquels elles opèrent – en particulier lorsqu’il s’agit de fournir des services financiers à ceux qui ont traditionnellement été mal desservis ».

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Forum Centralien Supélec : Des médinas intelligentes pour des villes durables ? https://lnt.ma/forum-centralien-supelec-des-medinas-intelligentes-pour-des-villes-durables/ Wed, 12 Apr 2023 11:27:16 +0000 https://lnt.ma/?p=299198 La 7ème édition du « Forum Centralien Supélec », organisée à Casablanca par les Centraliens et Supélec du Maroc et articulée autour de la thématique « Quelle planification urbaine pour une ville durable? », s’est soldée par la production d’un Livre Blanc regroupant les différentes recommandations formulées dans le cadre de ce forum. Ce document important renferme et synthétise […]

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La 7ème édition du « Forum Centralien Supélec », organisée à Casablanca par les Centraliens et Supélec du Maroc et articulée autour de la thématique « Quelle planification urbaine pour une ville durable? », s’est soldée par la production d’un Livre Blanc regroupant les différentes recommandations formulées dans le cadre de ce forum.

Ce document important renferme et synthétise ainsi les différents regards critiques et constructifs portés sur la ville marocaine par les membres de la communauté des Centraliens-Supélec tout au long des 4 ateliers qui ont cimenté les travaux du Forum, indique un communiqué de l’association des Centraliens et Supélec du Maroc.

Chaque atelier a abrité des présentations orchestrées par des experts intervenants, menant à la production de recommandations innovantes et pragmatiques, avec l’aide des experts intervenants et des rapporteurs, précise la même source.

« Nous vivons tous dans un contexte de changement, pénalisé par la rareté des ressources (eau, terrains agricoles, foncier,…). La planification urbaine moderne et durable invite à remettre en question certaines visions désuètes adoptées auparavant. D’où l’utilité de la formulation des recommandations les plus saillantes et constructives qui ont toutes été rassemblées au sein du Livre Blanc. Ces recommandations sont la condition pour permettre aux citoyens de profiter d’un accès à des villes intelligentes, intégrées et durables », a déclaré le président de l’Association des Centraliens et Supélec du Maroc, Jalal Charaf, cité dans le communiqué.

Ces recommandations émises ont été articulées autour de la stratégie de la ville de demain, du processus et gestion de l’urbanisme, de la gouvernance et du cadre juridique, et enfin du dispositif d’écoute et de mobilisation de la société civile avec le développement d’une data dédiée.

« Les recommandations recueillies nous invitent plus que jamais à nous inspirer de notre histoire et du concept des médinas, tout en nous tournant vers les expériences réussies marocaines et les benchmarks internationaux. Dans le même sillage, l’opérationnalisation apparaît comme étant le nerf de la guerre aujourd’hui pour mettre en place des villes modernes et intelligentes », relève l’Association.

Les recommandations invitent également à réfléchir à la mise en place d’une instance nationale en charge d’identifier les orientations stratégiques, tout en revisitant le cadre juridique et en facilitant la collaboration des parties prenantes nationales.

Et d’ajouter qu’une autre remontée importante concerne la nécessité de mettre en place un conseil auprès des communes et qui serait composé de scientifiques, de sociologues et d’urbanistes.

Les recommandations appellent en outre à promouvoir le partenariat public-privé, l’innovation en matière de gestion du foncier partagé, la finance durable et l’implémentation d’une taxe carbone, ainsi qu’au développement d’une intelligence territoriale effective et d’indicateurs urbains qui soient durables et fiables.

Le livre des recommandations, qui sera disponible en format PDF sur le site web de l’association, sera largement diffusé auprès des parties intéressées telles que : ministère de tutelle, agences urbaines, mairies, ordre des architectes.

Le réseau international consolide des Centraliens et Supélec compte près de 55.000 membres en activité en France et a travers le monde.

LNT avec MAP

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Monnaies numériques, l’Afrique en avance sur certains pays du nord ! https://lnt.ma/monnaies-numeriques-lafrique-en-avance-sur-certains-pays-du-nord/ Wed, 05 Apr 2023 11:14:11 +0000 https://lnt.ma/?p=298814 Dans un récent rapport du Policy Center for the New South (PCNS), les auteurs abordent la question de la monnaie numérique, et expliquent comment, grâce à la technologie, l’Afrique a pu passer outre certaines étapes de développement pour rattraper son retard sur les économies avancées, voire parfois les dépasser sur certains points. Intitulé « Les monnaies […]

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Dans un récent rapport du Policy Center for the New South (PCNS), les auteurs abordent la question de la monnaie numérique, et expliquent comment, grâce à la technologie, l’Afrique a pu passer outre certaines étapes de développement pour rattraper son retard sur les économies avancées, voire parfois les dépasser sur certains points.

Intitulé « Les monnaies numériques des banques centrales : où en est-on ? Où va-t-on ? », ce policy brief, rédigé par Christian de Boissieu, Senior Fellow au PCNS, avec pour objet de faire le point sur la préparation des MNBC par les autorités monétaires, souligne que « l’Afrique n’accuse aucun retard dans ce domaine par rapport aux pays avancés, loin de là. En matière de monétique, de digitalisation des paiements, le continent africain est même en avance sur certains pays du Nord ».

La densité de la téléphonie mobile est non seulement la conséquence de l’introduction des nouvelles technologies, elle est aussi la réponse à des défis communs à de nombreux pays africains, relève M. de Boissieu, notant qu’en sautant l’étape du chèque, les pays africains ont plus que rattrapé un retard qu’ils accusaient il y a encore dix ans en matière de monétique.

D’après ce policy brief, les responsables africains attendent au moins trois effets positifs de la MNBC, à savoir contrer l’influence, jugée souvent excessive, des cryptomonnaies, plus d’inclusion financière, dans des pays où souvent 50% de la population n’est pas bancarisée et une stimulation pour les transferts internationaux de devises, grâce à la réduction des délais de tels transferts et à la baisse des coûts de transaction concernés.

Sur le continent, le Nigeria et le Ghana sont les plus avancés pour le lancement respectif de l’e-naira et l’e-cedi. Le Maroc a mis en place dès 2021 un Comité chargé d’évaluer les coûts et avantages d’une MNBC. L’Egypte a lancé en 2022 une étude pour l’e-EGP. Une démarche identique est adoptée du côté de la BCEAO et de la BEAC.

« Sur la MNBC, les pays africains convergent, avec peu de décalages dans le temps, vers une approche prudente, graduelle, et pragmatique », indique M. Boissieu, ajoutant que ce faisant, ils rejoignent la problématique largement partagée dans le monde.

Il a, en outre, relevé que toute une série d’arguments sont avancés en faveur des MNBC et la liste des avantages ne doit pas faire oublier certains coûts de l’opération.

Et de souligner que de même que la production (le « minage ») des cryptomonnaies via des blockchains nécessite une consommation d’énergie élevée et allant contre les objectifs écologiques largement partagés, de même la production de MNBC, faisant généralement appel à la technologie blockchain, soulève le même type de défis.

LNT avec MAP

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Tribune libre : Comment stimuler les économies résilientes par la digitalisation des PMEs https://lnt.ma/tribune-libre-comment-stimuler-les-economies-resilientes-par-la-digitalisation-des-pmes/ Tue, 14 Feb 2023 14:34:06 +0000 https://lnt.ma/?p=288502 Par Gerald Maithya, Responsable des startups à Microsoft Africa Transformation Office Les petites et moyennes entreprises (PMEs) jouent un rôle crucial dans la contribution à la croissance socio-économique inclusive de l’Afrique. Ces entreprises consolident les économies des pays et contribuent à une croissance socio-économique inclusive. En effet, dans les économies émergentes, les PMEs contribuent à […]

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Par Gerald Maithya, Responsable des startups à Microsoft Africa Transformation Office

Les petites et moyennes entreprises (PMEs) jouent un rôle crucial dans la contribution à la croissance socio-économique inclusive de l’Afrique. Ces entreprises consolident les économies des pays et contribuent à une croissance socio-économique inclusive. En effet, dans les économies émergentes, les PMEs contribuent à hauteur de 40 % dans le PIB et créent, au moins, 90 % des nouveaux emplois.

Cet état des lieux est plus prononcé en Afrique, où plus de 60 % de la population africaine est âgée de moins de 25 ans. Les PMEs représentent, en Afrique, environ 80 % des emplois. Par ailleurs, l’Agence de développement de l’Union africaine note que jusqu’à 90 % de la population en Afrique, dans des pays comme l’Ouganda, l’Éthiopie et le Kenya sont employés au sein des PMEs.  Pour l’économie marocaine, l’importance des PMEs est évidente selon la Middle East Investment Initiative. Les PMEs sont à l’origine de 90 % du PIB du Maroc, où le tissu économique est constitué d’environ 92 % de PMEs.

Les PMEs créent de l’emploi, fournissent des produits et des services et agissent comme un maillon important de la chaîne de valeur de production, générant ainsi, de l’activité économique. De nombreux produits parviennent aux consommateurs par le biais des PMEs, notamment par le biais d’un réseau de petits magasins de détail indépendants, tels que les Dukas et les Kiosques au Kenya, les Ojas au Nigeria, les Hanouts au Maroc ou les Spaza shops en Afrique du Sud. Ainsi, les PMEs sont la pierre angulaire de la plupart des économies. En permettant aux PMEs de se développer et d’être compétitives dans la chaîne de valeur, les économies des pays Africains ne peuvent être que renforcées.

Sur la voie du succès, les PME font face à de nombreux obstacles

Malgré le rôle important que jouent les PMEs dans les économies africaines, plusieurs défis entravent leur survie et leur succès. En fait, en dépit du fait de générer le taux d’entrepreneuriat le plus élevé au monde, les recherches indiquent que jusqu’à 80 % des PMEs africaines échouent au cours des cinq premières années. L’infrastructure et la connectivité, l’accès aux outils d’aide et de soutien aux entreprises, l’accès au financement et aux compétences numériques sont autant d’entraves potentielles pour les PMEs.

Le plus grand obstacle auquel la plupart des PMEs sont confrontées est l’accès au financement et à des prêts abordables. Ces entreprises manquent souvent d’informations appropriées, telles que les antécédents de crédit, les états financiers et d’autres points de données préalables, tandis que les modèles traditionnels d’évaluation de crédit utilisés par de nombreuses institutions financières, portent préjudice aux PMEs. Sans accès à un fonds de roulement, les PMEs sont incapables d’investir dans leur entreprise et de se développer. Il est nécessaire de mettre en place des outils que les PMEs peuvent utiliser pour collecter et gérer des données transactionnelles, qui peuvent ensuite être utilisées pour fournir des informations commerciales précieuses et pouvoir ainsi guider la prise de décision pour la PME, tout en les exploitant également pour créer des rapports financiers.

La digitalisation des PME offre des avantages pour soutenir la croissance économique

La digitalisation peut aider les entreprises à établir un historique financier et transactionnel, qui leur facilite l’accès aux prêts. Avec des informations et des données bien organisées, les PMEs peuvent accéder à des financements diversifiés, leur permettant de favoriser leur croissance, d’employer plus de personnes et de ce fait, de contribuer à l’économie de leur pays.

Microsoft collabore avec des organisations internationales telles que la SFI (IFC – Groupe Banque mondiale) et des institutions locales de services financiers pour créer des mécanismes de financement innovants sur le continent africain pour les PMEs.  Ces mécanismes leur permettront de constituer un dossier de crédit et des ensembles de données différenciés qui racontent l’histoire de l’entreprise, plutôt qu’une vue d’ensemble purement financière. Cela offre un plus large éventail de possibilités d’emprunt, permettant aux PMEs de faire partie de la chaîne de valeur intégrée et de participer activement à l’économie formelle.

Accéder aux bons outils d’entreprise constitue un élément important du parcours de digitalisation

Pour réussir leur parcours de digitalisation, ces petites et moyennes entreprises ont besoin de connectivité et d’appareils adaptés au développement des affaires. Les défis liés à la connectivité et à l’accès à du matériel abordable ne sont certainement pas nouveaux en Afrique. Bien que la question de l’accès à Internet varie considérablement selon le pays en question, le coût élevé d’utilisation de la bande passante reste un obstacle majeur pour de nombreux pays à travers le continent. Des recherches de l’Alliance for Affordable Internet montrent que seulement 14 pays africains sur 48 ont accès à un Internet abordable, défini à hauteur de 1 Go de haut débit mobile prépayé, coûtant au plus 2% du revenu mensuel moyen.

Microsoft s’emploie à résoudre les problèmes de connectivité en Afrique par le biais de l’initiative Airband, qui prévoit des investissements dans l’infrastructure stimulant la connectivité. L’initiative s’associe à des startups africaines qui surmontent les obstacles à l’accès à un Internet abordable dans les communautés non connectées, en utilisant la technologie TV White Space (TVWS) et d’autres technologies de pointe de connectivité. L’adoption accélérée d’Internet est le précurseur de l’activation digital. Récemment, Microsoft a annoncé qu’elle étendait l’initiative Airband sur le continent grâce à de nouveaux partenariats avec des fournisseurs locaux et mondiaux. Objectifs : offrir l’accès Internet à 100 millions d’Africains d’ici la fin de 2025 ; et en collaboration avec son partenaire Viasat, Microsoft étend la connectivité par satellite à 5 millions d’Africains.

Un autre obstacle est l’accès au matériel professionnel. La grande majorité des propriétaires de PMEs et des entrepreneurs en Afrique utilisent leurs Smartphones pour gérer leurs entreprises. Cependant, la possibilité d’accéder à du matériel tels que des ordinateurs portables avec des logiciels préchargés pourrait aider les propriétaires d’entreprise à gérer leurs processus commerciaux et à récolter plus facilement les fruits de l’accès aux meilleurs produits Software à l’instar de la Solution SaaS.

En tant qu’entreprise, Microsoft a reconnu que différentes PMEs ont des exigences de solution entièrement différentes. Microsoft se différencie en travaillant avec des éditeurs de logiciels indépendants (ISV) et des startups qui créent des solutions logicielles pertinentes, pouvant être utilisées avec les technologies Microsoft. Cela permet aux entreprises de toutes tailles d’accéder à ces solutions, avec l’avantage que lors de sa création, une PME peut, en fonction de ses besoins spécifiques, choisir un logiciel qui se trouve sur Microsoft Marketplace.

Le process de digitalisation doit inclure le développement des compétences

Les propriétaires de PMEs ont souvent peu accès aux opportunités en développement de leurs compétences en affaires. Grâce à des plateformes telles que le package de compétences pour les PMEs de l’Africa Transformation Office, Microsoft Learn, la Cloud Academy et LinkedIn Learning, les propriétaires de PMEs peuvent accroître leur compréhension des affaires pour faciliter leurs opérations commerciales quotidiennes, développer leur culture commerciale et acquérir la compréhension technique nécessaire pour soutenir leur parcours de digitalisation.

La digitalisation peut améliorer considérablement l’inclusion financière, plus particulièrement pour les entreprises non desservies ou mal desservies telles que les PMEs. La création d’un environnement favorable pour ces importantes entreprises économiquement actives qui les aide à prospérer et à participer activement aux économies du continent est essentielle pour une croissance économique durable et inclusive.

 

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Rapport PCNS : 1,15 millions de personnes détiennent des cryptomonnaies au Maroc https://lnt.ma/rapport-pcns-115-millions-de-personnes-detiennent-des-cryptomonnaies-au-maroc/ Thu, 15 Dec 2022 15:47:56 +0000 https://lnt.ma/?p=285470 Le nombre de personnes qui détiennent des cryptomonnaies au Maroc a atteint 1,15 million de personnes en 2022, générant un PIB par habitant de 8.612 dollars, révèle une étude du Policy Center for the New South (PCNS) qui concerne 33 pays africains. Ce chiffre signifie que 3,05% de la population marocaine détient des cryptomonnaies, précise […]

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Le nombre de personnes qui détiennent des cryptomonnaies au Maroc a atteint 1,15 million de personnes en 2022, générant un PIB par habitant de 8.612 dollars, révèle une étude du Policy Center for the New South (PCNS) qui concerne 33 pays africains. Ce chiffre signifie que 3,05% de la population marocaine détient des cryptomonnaies, précise Henri-Louis Vedie dans un Research Paper intitulé « L’émergence des cryptomonnaies en Afrique: réalité ou surévaluation ? », relevant que le Maroc est celui de ces 33 pays qui a connu ces dernières années la croissance la plus importante dans l’usage des cryptomonnaies. « Sur le plan démographique, on rappellera que les utilisateurs de cryptomonnaies sont très majoritairement des jeunes de 20 ans à 30 ans. C’est le cas au Maroc, par exemple. Une enquête récente de Synergia montrant que, concernant le bitcoin, les jeunes de moins de 30 ans représentent plus de 50% des utilisateurs », a-t-il relevé, notant que d’autres enquêtes estiment qu’en Afrique subsaharienne ce pourcentage peut atteindre 70%. Or, et selon les Nations Unies, l’Afrique, tous pays confondus, est le continent le plus jeune de la planète, avec une moyenne d’âge de 19 ans, deux fois plus jeune que les États-Unis (38 ans), a ajouté le Senior Fellow.

Et de noter que sur le plan urbain, toutes les enquêtes montrent que les utilisateurs de cryptomonnaies se concentrent dans les grandes métropoles urbaines, comme à Casablanca au Maroc. L’auteur de cette étude a fait savoir que dans le Nigeria et le Maroc, deux pays parmi ceux où on interdit les cryptomonnaies, le nombre de leurs détenteurs a connu une augmentation ces derniers mois. « Ce qui montre l’inefficacité totale de cet interdit officiel. Pourtant, comme nous allons le constater, les cryptomonnaies sont, plus que jamais, des placements à haut risque », a-t-il écrit.

Revenant sur le projet de régulation des cryptomonnaies au Maroc, il a rappelé que le Gouverneur de Bank Al Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a annoncé un projet de réglementation des cryptomonnaies qui se veut « une première étape importante » sur la route qui pourrait conduire le pays à les autoriser officiellement, sous certaines conditions.

Cette annonce constitue une rupture du front uni constitué par le ministère de l’Économie et des Finances, l’Autorité marocaine de régulation des marchés financiers et BAM, soulève l’auteur, avant de préciser que ce projet, s’il est adopté, permettrait aux cryptomonnaies d’être tolérées dans un premier temps, mais aussi de superviser leur bon usage avec en ligne de mire, sans doute, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le PCNS est un think tank marocain dont la mission est de contribuer à l’amélioration des politiques publiques, aussi bien économiques que sociales et internationales, qui concernent le Maroc et l’Afrique, parties intégrantes du Sud global.

LNT avec MAP

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Rapport Ericsson : La croissance mondiale et MENA de la 5G dans un contexte de défis macroéconomiques https://lnt.ma/rapport-ericsson-la-croissance-mondiale-et-mena-de-la-5g-dans-un-contexte-de-defis-macroeconomiques/ Sat, 10 Dec 2022 10:11:01 +0000 https://lnt.ma/?p=285260 L’édition de novembre 2022 du Mobility Report d’Ericsson prévoit que dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), les abonnements 5G sont devrait croître régulièrement de 24 à 270 millions jusqu’à la fin de 2028, représentant 31% du total des connexions à cette époque. La croissance du trafic de données se poursuivra à mesure […]

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L’édition de novembre 2022 du Mobility Report d’Ericsson prévoit que dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), les abonnements 5G sont devrait croître régulièrement de 24 à 270 millions jusqu’à la fin de 2028, représentant 31% du total des connexions à cette époque.

La croissance du trafic de données se poursuivra à mesure que davantage d’abonnés passeront à la 4G, et la couverture 5G s’étendra au cours de la période menant à 2028, le trafic de données moyen par smartphone augmentant de 24 % par an. Actuellement, la 4G représente 56 % des abonnements mobiles dans la région MENA, les abonnements 4G devant passer de 430 millions en 2022 à 550 millions en 2028, ce qui fait que plus de 60 % des abonnements dans la région seront 4G en 2028. Le trafic de données mensuel par smartphone dans la région MENA augmentera de 24 %, passant de 11 Go par mois en 2022 à 38 Go par mois en 2028.

Nora Wahby, vice-présidente et responsable de l’unité client Afrique de l’Ouest et Maroc d’Ericsson, déclare : « La dernière édition du rapport sur la mobilité d’Ericsson nous a donné un aperçu statistique de ce à quoi nous assistons déjà en termes de déploiement rapide de la 5G. et la demande croissante d’accès fixe sans fil. La croissance projetée pour l’année 2028 est phénoménale, en particulier pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. »

Le nombre d’abonnements à la 5G dans le monde devrait bien dépasser le milliard d’ici la fin de cette année, et atteindre cinq milliards d’ici la fin 2028, malgré les défis économiques actuels et à venir dans de nombreuses régions du monde. Sur la 5G elle-même, environ 110 millions d’abonnements ont été ajoutés dans le monde entre juillet et septembre 2022, portant le total à environ 870 millions. Comme prévu dans les rapports précédents, la 5G devrait bien atteindre un milliard d’abonnements d’ici la fin de l’année, soit deux ans plus vite que la 4G après son lancement. Cette statistique renforce la 5G en tant que génération de connectivité mobile à l’expansion la plus rapide.

D’ici la fin 2028, on estime à cinq milliards le nombre d’abonnements 5G dans le monde, soit 55 % de tous les abonnements. À cette même échéance, le taux de couverture de la population en 5G devrait atteindre 85 %, tandis que les réseaux 5G devraient acheminer environ 70 % du trafic mobile et représenter la totalité de la croissance du trafic.

Le rapport prévoit également une croissance plus rapide que prévu des connexions d’accès sans fil fixe (FWA) dans le monde. Le FWA – l’alternative sans fil à la connectivité haut débit filaire pour les foyers et les entreprises – est l’un des premiers cas d’usage majeurs de la 5G, en particulier dans les régions comprenant des marchés peu ou pas desservis en haut débit. Le FWA devrait croître de 19% par an jusqu’en 2022-28 et atteindre 300 millions de connexions d’ici à la fin 2028.

Le nombre total d’abonnements mobiles devrait atteindre 8,4 milliards d’ici la fin 2022, et 9,2 milliards d’ici la fin 2028. Alors que la plupart des abonnements sont associés aux smartphones, à la fin de 2022, on estime à 6,6 milliards le nombre d’abonnements à des smartphones, ce qui représente environ 79 % de tous les abonnements à des téléphones mobiles.

Le rapport souligne également l’importance de réduire l’impact environnemental. Le secteur des télécommunications a un rôle clé à jouer dans la réalisation des objectifs mondiaux de durabilité, à la fois en réduisant ses propres émissions et grâce à son potentiel de réduction des émissions de carbone dans d’autres industries.

Pour réduire l’impact environnemental, le trafic de données croissant doit être géré par une modernisation intelligente du réseau, combinée à une approche équilibrée de la performance du réseau.

LNT avec CdP

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inwi reçoit le prix de l’inclusion financière lors du « Next Fintech Forum » à Abidjan https://lnt.ma/inwi-recoit-le-prix-de-linclusion-financiere-lors-du-next-fintech-forum-a-abidjan/ Wed, 23 Nov 2022 13:57:30 +0000 https://lnt.ma/?p=284270 L’opérateur global inwi a reçu le prix de « l’inclusion financière » lors de la 5ème édition du Next Fintech Forum (anciennement appelé Africa Fintech Forum) tenue le 22 et 23 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire. Cette nouvelle consécration vient récompenser les efforts menés par l’opérateur global pour l’inclusion financière au Maroc. inwi était le premier opérateur […]

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L’opérateur global inwi a reçu le prix de « l’inclusion financière » lors de la 5ème édition du Next Fintech Forum (anciennement appelé Africa Fintech Forum) tenue le 22 et 23 novembre à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Cette nouvelle consécration vient récompenser les efforts menés par l’opérateur global pour l’inclusion financière au Maroc. inwi était le premier opérateur à lancer son offre de mobile money au Maroc. L’opérateur global participe ainsi à la diversification des moyens de paiement au Maroc, à l’accélération de l’inclusion financière du plus grand nombre de marocains et à la dématérialisation des transactions en cash.

Tenu, dans sa 5ème édition, sous le thème « La prochaine évolution dans la Fintech Africaine », le Next Fintech Forum est une plateforme de débat dédiée à la Fintech africaine qui vise à enrichir la réflexion sur le futur des technologies financières en Afrique, anticiper les changements majeurs du secteur et participer à la définition des programmes locaux et régionaux de l’industrie.

Le Next Fintech Forum a accueilli, cette année, les principaux acteurs publics et privés dans le domaine des technologies financières en Afrique, ainsi que plusieurs pionniers et leaders mondiaux de la Fintech. Ces éminents panélistes ont débattu des enjeux et des perspectives de développement de la finance numérique en Afrique.

LNT avec CdP

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Huawei Connect : Le Groupe présente ses dernières innovations en Thaïlande https://lnt.ma/huawei-connect-le-groupe-presente-ses-dernieres-innovations-en-thailande/ Thu, 22 Sep 2022 14:10:24 +0000 https://lnt.ma/?p=281348 Lors du deuxième jour de HUAWEI CONNECT 2022 Bangkok, Huawei a lancé une gamme de solutions d’infrastructure innovantes pour stimuler la numérisation de l’industrie en trouvant la bonne technologie pour le bon scénario. Les parties prenantes de l’industrie se sont réunies et ont discuté autour du thème « Infrastructure innovante pour libérer le numérique », explorant les orientations futures […]

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Lors du deuxième jour de HUAWEI CONNECT 2022 Bangkok, Huawei a lancé une gamme de solutions d’infrastructure innovantes pour stimuler la numérisation de l’industrie en trouvant la bonne technologie pour le bon scénario. Les parties prenantes de l’industrie se sont réunies et ont discuté autour du thème « Infrastructure innovante pour libérer le numérique », explorant les orientations futures et les opportunités de la numérisation de l’industrie. Ils ont analysé les défis de différentes industries qui s’efforcent de passer au numérique, et Huawei a présenté des solutions soutenues par ses atouts technologiques pour aider à relever ces défis.

Lors de cet événement, Huawei a lancé le Huawei Empower Program, un plan mondial de développement de partenaires. Ce programme aidera les partenaires de Huawei à développer trois types de capacités pour mieux servir les clients : le conseil et la planification en matière de transformation numérique, l’expertise en matière de produits et de portefeuilles, et le développement de solutions.

La bonne technologie pour le bon scénario : faciliter le parcours du « dernier kilomètre » de la numérisation

Ryan Ding, président de Huawei Enterprise BG, a déclaré dans son discours liminaire intitulé « Renforcer les capacités de l’industrie, créer de la valeur » que « la transformation numérique d’un niveau plus élevé aidera les entreprises à mieux s’adapter à un monde en constante évolution. Huawei travaille en étroite collaboration avec ses partenaires pour trouver la bonne technologie pour le bon scénario, aider les clients à poursuivre leur transformation numérique et libérer la puissance du numérique. »

Selon Ding, Huawei fournit ses technologies de connectivité, de calcul et de cloud, travaille avec ses partenaires pour stimuler l’innovation continue de l’industrie et la synergie multi-tech, en créant des solutions basées sur des scénarios pour répondre aux divers besoins des clients. Il a ajouté que cela créera une plus grande valeur et permettra aux clients de parcourir plus facilement le « dernier kilomètre » de leur transformation numérique.

Des technologies innovantes clés et une infrastructure plus solide pour libérer la puissance du numérique

Bob Chen, vice-président de Huawei Enterprise BG, a indiqué comment la synergie multi-technologie est essentielle pour trouver la bonne technologie pour le bon scénario. Il a expliqué dans son discours liminaire intitulé « Infrastructure numérique innovante accélère la transformation numérique » que « les données sont au cœur de la transformation numérique, et l’ingestion, la transmission, le stockage et l’analyse de données sont des étapes clés. Huawei fournit des produits et des portefeuilles de produits complets pour prendre en charge le traitement de données de bout en bout, accélérant ainsi la transformation numérique des clients. »

La connectivité, la transmission et le stockage de données sont trois éléments importants de ce processus.

En termes de connectivité de données, Huawei a mis à niveau sa solution cloud-réseau intelligente qui inclut CloudFabric, CloudWAN et CloudCampus. La solution vise à offrir aux clients de l’industrie une expérience facile, agile et simplifiée, les aidant à jeter une base de données solide pour libérer la puissance du numérique.

En ce qui concerne la transmission de données, Huawei a exploré comment appliquer l’évolution du réseau fixe de cinquième génération (F5G) dans diverses industries pour remodeler la productivité. L’entreprise a lancé une variété de nouveaux produits et solutions pour le réseau support tout optique, le réseau industriel tout optique, le campus tout optique et la détection tout optique.

Pour le stockage de données, Huawei a déclaré que l’entreprise travaille à construire une base de stockage fiable et centrée sur les données pour six scénarios clés d’utilisation des données, y compris la production et les transactions, l’analyse de données, et la protection de données, aidant les entreprises à tirer le meilleur parti des données.

Huawei Empower Program : Construire un écosystème numérique florissant pour les partenaires mondiaux

Lors de l’événement, Huawei a lancé le Huawei Empower Program, qui vise à aider à développer un écosystème numérique florissant pour les partenaires mondiaux. Dans le cadre de ce programme, Huawei mènera des innovations conjointes avec des partenaires via OpenLabs, renforcera les capacités des partenaires avec un nouveau cadre, un nouveau plan et une plate-forme intégrée, et constituera un vivier de talents grâce aux programmes de Huawei ICT Academy et de Huawei Authorized Learning Partner (HALP). Huawei a également annoncé que l’entreprise investirait 300 millions de dollars américains dans ce programme pour soutenir les partenaires mondiaux au cours des trois prochaines années.

LNT avec CdP

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Taghazout abrite la 9ème édition de DEVOXX Morocco https://lnt.ma/taghazout-abrite-la-9eme-edition-de-devoxx-morocco/ Thu, 15 Sep 2022 09:50:43 +0000 https://lnt.ma/?p=281007 Vaste réseau d’experts affiliés à travers le monde, xHub et le Conseil de la Région de Souss-Massa co-organisent DEVOXX Morocco, la plus grande rencontre de développeurs en Afrique et au Moyen-Orient.  Cette rencontre sera également tenue en partenariat avec le Ministère de la Transition Numérique et de Réforme de l’Administration, le CRI Agadir Souss-Massa et […]

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Vaste réseau d’experts affiliés à travers le monde, xHub et le Conseil de la Région de Souss-Massa co-organisent DEVOXX Morocco, la plus grande rencontre de développeurs en Afrique et au Moyen-Orient.  Cette rencontre sera également tenue en partenariat avec le Ministère de la Transition Numérique et de Réforme de l’Administration, le CRI Agadir Souss-Massa et la CGEM Souss-Massa.

 
‘‘Célébrant cette 9e édition les 4, 5 et 6 octobre 2022 à Taghazout, Agadir, la plus grande manifestation internationale des NTIC marque son retour cette année avec un véritable carrefour technologique qui réaffirme la vision de DEVOXX Morocco de maintenir un mouvement créé autour de sa devise “par les développeurs, pour les développeurs”. Il s’agit d’une communauté qui ne cesse d’œuvrer à renforcer la connexion du Maroc avec la scène mondiale dans le domaine de la transformation digitale et numérique, et ancrer son positionnement comme hub IT incontournable de la région en tant que pays encore plus compétitif à l’international’’, dit-on auprès des organisateurs.

Et d’ajouter qu’en développant un Mindset dédié à l’innovation, la créativité, le partage et l’information, le grand rendez-vous annuel confirme son engagement à placer les contributions des développeurs au cœur de la relance post-Covid pour sensibiliser à l’apport de ce métier en pleine effervescence : ‘‘Ainsi, l’événement répond à la volonté royale d’encourager l’employabilité dans le domaine de la promotion de la jeunesse d’une part, et de remédier à la tendance haussière de la pénurie de talents à l’ère du digital d’autre part, tout en mettant en avant le potentiel en compétences technologiques dont regorge le vivier marocain’’, indique l’organisation.

 

Qu’il s’agisse de la qualité du programme, des interventions exceptionnelles des plus grands noms de l’univers IT ou du soutien des différentes parties prenantes, DEVOXX Morocco revient cette année avec un épisode qui promet d’être des plus mémorables : “Nous sommes fiers de renforcer le positionnement de DEVOXX Morocco par cette édition qui s’inscrit dans la poursuite des efforts initiés autour de l’instauration d’une culture de code digne de notre écosystème national du numérique, qui est actuellement en pleine évolution. Cette année, nous soulignons le travail réalisé pour porter la voix des développeurs et valoriser leur apport sur plusieurs niveaux.”, affirme Badr El Houari, Président de DEVOXX Morocco.

A Taghazout donc, les passionnés de la technologie, amateurs et professionnels, représentant une multitude de pays et un large panel d’entreprises, sont invités à partager leurs expertises pour inspirer les jeunes, éduquer la communauté et échanger autour des dernières tendances technologiques, dans le principal objectif de faire de l’innovation une priorité effective, force motrice de plusieurs secteurs et qui permet de faire émerger une économie numérique adaptée à la gestion de l’évolution… Rendez-vous le 4 octobre à Taghazout.

H.Z

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« Cybersécurité : Quel avenir pour l’économie numérique en Afrique ? », entretien avec Adnane Ben Halima https://lnt.ma/cybersecurite-quel-avenir-pour-leconomie-numerique-en-afrique-par-adnane-ben-halima/ Mon, 15 Aug 2022 06:43:26 +0000 https://lnt.ma/?p=279142 M. Adnane Ben Halima est Vice-Président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa. Il dresse ci-après un état des lieux de l’économie numérique en Afrique et en dépeint les perspectives.    Pouvez-vous dresser un état des lieux de l’économie numérique sur le continent africain ? M. Adnane Ben Halima : Depuis la fin […]

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M. Adnane Ben Halima est Vice-Président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa. Il dresse ci-après un état des lieux de l’économie numérique en Afrique et en dépeint les perspectives. 

 

Pouvez-vous dresser un état des lieux de l’économie numérique sur le continent africain ?

M. Adnane Ben Halima : Depuis la fin des années 1990, le numérique pénètre progressivement – à des rythmes différents et à des degrés divers – les sociétés et les économies en Afrique. Alors que le taux de pénétration d’Internet n’était que de 1% au début des années 2000 en Afrique, il atteignait 43,2% en 2021[1], le continent comptant alors plus de 500 millions d’internautes, soit environ 38% de la population.

Le numérique investit progressivement tous les pans des économie africaines : santé, éducation, gouvernement, agriculture, commerce, etc. Puissant vecteur d’innovations et de création d’emplois, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des piliers du développement socio-économique des pays. En effet, selon un rapport publié en 2020, l’Afrique a le potentiel de générer 180 milliards de dollars d’ici 2025 et atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050[2]. Ainsi, au regard des nombreux opportunités et bénéfices qu’il crée, le déploiement du numérique est inscrit au cœur des agendas nationaux, comme l’attestent par exemple les stratégies égyptienne (Digital Egypt) et sénégalaises (Sénégal Numérique 2025).

Avec la pandémie de la Covid-19, le recours aux technologies numériques s’est considérablement accru, prenant une place prépondérante dans nos vies quotidiennes ; l’Afrique n’y faisant pas défaut. Sur le continent, nous avons par exemple assisté à un essor des transactions en ligne. Le recours au e-commerce s’en ainsi est trouvé démultiplié, conditionné par les mesures de confinement ayant empêché les personnes de se déplacer.

Enfin, selon les projections des Nations Unies, l’Afrique devrait voir sa population doubler d’ici 2050, la moitié de ses habitants aura alors moins de 25 ans. Pour cette jeunesse africaine, le numérique constitue un véritable vivier d’opportunités ainsi qu’un vecteur de croissance. A cette économie numérique galopante s’ajoutent malheureusement des enjeux croissants de cybersécurité. En effet, les cyberattaques se sont multipliées sur le continent, l’Afrique ayant été la cible de près de 28 millions de cyberattaques entre janvier et août 2020[3]. Ce faisant, les pertes économiques liées à la cybercriminalité sont évaluées à près de quatre milliards de dollars par an pour les pays africains.[4]

 

 

Alors que la révolution numérique est synonyme d’opportunités, elle induit également de nouvelles menaces, au premier rang desquelles, les cyberattaques, de plus en plus nombreuses et sophistiquées. Comment la pénétration progressive du digital dans tous les secteurs de l’économie augmente-t-elle le risque cyber en Afrique, fragilisant ainsi l’économie numérique des pays ?

La pandémie de la Covid-19 a provoqué des confinements répétés et des mesures de distanciation sociale qui ont eux-mêmes provoqué une accélération de l’adoption de solutions numériques ainsi que l’informatisation des processus. Or, cette adoption rapide et nécessaire des outils digitaux a démultiplié le nombre de cyberattaques sur le continent africain. Ainsi, selon l’Étude de la maturité Cybersécurité 2021 en Afrique Francophone réalisée par le cabinet Deloitte auprès de 210 entreprises dans 11 pays, 40% des entreprises africaines ont enregistré une augmentation significative du nombre d’incidents cyber depuis l’arrivée de la pandémie.[5]

Or, la multiplication des cyberattaques a des répercussions sur l’économie numérique, qui se chiffrent en milliards de dollars. Tandis que celle-ci pourrait représenter 5,2 % du PIB du continent à l’horizon 2025, soit un peu plus de 180 milliards de dollars[6], la cybercriminalité a réduit le PIB du continent africain de plus de 10% en 2021.[7]

L’absence d’un cadre juridique adéquat sur la cybersécurité et la protection des données empêche les États africains de lutter efficacement contre les cyberattaques induits par une digitalisation progressive d’une grande partie des secteurs économiques. En effet, sur 54 États africains, seuls 28 d’entre eux disposent d’une réglementation sur la protection des données et 6 rédigent actuellement une législation.[8] Par ailleurs, plus de 90% des entreprises africaines opèrent sans utiliser les protocoles de cybersécurité nécessaires et sont de ce fait vulnérables aux cyberattaques.

Faire du numérique un vecteur de croissance et de développement socio-économique sur le continent est l’une des priorités des États africains. La Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel, adoptée à Malabo le 27 juin 2014, est à ce sujet éloquente. L’un des prochains défis sera de renforcer les capacités des populations, notamment à travers le déploiement de programmes de formation centrés sur la cybersécurité et de partages d’expérience respective.

Dans quelle mesure la souveraineté numérique et la protection des données sont-elles des leviers de la croissance économique des pays africains ?

Au regard des conséquences négatives que les cyberattaques engendrent sur l’économie des pays, la lutte contre ces dernières doit être une priorité inscrite au cœur des agendas nationaux. Étant donné les risques induits sur leur souveraineté – étatique et donc numérique -, les États doivent se doter de leurs propres infrastructures de réseau et réduire leur dépendance à l’égard d’acteurs extérieurs en rapatriant leurs données sur leur territoire. En effet, souveraineté numérique et protection des données sont intrinsèquement liées, la première garantissant la protection des données.

Or, en 2020, le nombre de data centers en Afrique s’élevait à une petite centaine, soit moins de 1,3% des sites mondiaux[9]. Ce faisant, les pays ne maîtrisent donc pas leurs propres données, impliquant des risques non-négligeables sur leur protection. Assurer sa souveraineté numérique se révèle donc être une priorité pour chaque État. Cela passe notamment par la construction de data centers nationaux  ou continentaux. Par ce biais, ces derniers seraient alors en mesure d’appréhender les cyberattaques et ainsi de réduire les pertes économiques associées à ces dernières dans le but d’en faire un véritable levier de croissance.

Si la pandémie de la Covid-19 a vu se multiplier le trafic de données, celui-ci devrait considérablement s’accroître au regard de la croissance démographique du continent, la population africaine représentant près d’un quart de la population mondiale dans moins de 30 ans. Cette situation est une opportunité unique pour l’Afrique de stimuler sa croissance économique grâce à des investissements ciblés dans le numérique. Une telle stratégie permettrait de stocker localement les données des pays africains, tout en améliorant la vitesse et le coût des télécommunications. L’Afrique apparaît donc en bonne voie pour s’imposer comme un acteur majeur du stockage de données, avis d’ailleurs partagé par Globe Newswire qui estime que la taille du marché africain des centres de données devrait dépasser les 3 milliards de dollars d’ici à 2025[10].

 

 

Pilier de la transformation digitale et secteur essentiel de l’économie numérique, la cybersécurité représente un vivier d’opportunités pour la jeunesse du continent. Quelles sont les actions déployées par Huawei Northern Africa afin de permettre aux populations de prendre pleinement en main leur avenir numérique ?

En tant que leader dans les domaines des télécommunications et des solutions TIC, Huawei œuvre en étroite collaboration avec ses partenaires et les autorités de réglementation des télécommunications pour garantir à aux pays africains une transition vers le numérique en toute sécurité. Dans cet objectif, nous axons nos actions sur trois piliers que nous jugeons essentiels : le renforcement des infrastructures, une formation adaptée aux TIC et à la cybersécurité principalement à destination de la jeunesse africaine et enfin des campagnes pour sensibiliser les entreprises aux bons usages du numérique.[11] Ce faisant, nous ambitionnons de donner aux populations africaines les moyens leur permettant de prendre pleinement en main l’avenir numérique de leur pays et de facto, du continent.

Chez Huawei, nous considérons l’éducation comme le terreau du développement socio-économique des pays, contribuant par la même à accroître l’employabilité sur le continent africain, dont la population doublera d’ici 2050 selon les projections des Nations Unies. Les mêmes estimations soulignent que près de 800 millions de jeunes auront moins de 25 ans d’ici 2050[12], le nombre de personnes entrant sur le marché du travaillant allant dès lors considérablement augmenter.

Afin de renforcer notre accompagnement en matière de connectivité, nous avons déployé plusieurs programmes de formation des talents. Depuis 2014, nous avons ainsi lancé l’initiative “Seeds for the future” dans la région Northern Africa, avec pour objectif de proposer des formations spécialisées dans le secteur des TIC et de la cybersécurité. Jusqu’à présent, plus de 1 600 jeunes Africains de 20 pays ont participé au programme. Nous pouvons également citer la ICT Academy ou encore la ICT Competition. L’ensemble de ces initiatives s’inscrivent dans notre objectif de répondre au manque de professionnels de sécurité certifiés sur le continent. En 2018, le nombre de professionnels de la sécurité certifiés était estimé à 7 000, soit un pour 177 000 personnes.[13] Ce faisant, ces talents seront à même de saisir les opportunités et les défis que représente le numérique et d’y répondre de la manière la plus adéquate possible.

Dans la même idée, en avril dernier, Huawei a organisé à Abidjan (Côte d’Ivoire), un atelier de formation sur la protection des données à caractère personnel afin d’outiller nos équipes sur la loi concernant les libertés et la vie privée des utilisateurs de nos technologies. Cette formation visait à aider nos équipes en Côte d’Ivoire à se conformer à la loi relative à la protection des données à caractère personnel dans le pays, un dispositif de contrôle mis en place par l’Autorité de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).

Enfin, au-delà des formations que nous dispensons, Huawei parraine régulièrement des évènements en lien avec la cybersécurité, à l’image de la conférence de l’ARISPA   en   juin   2021   sur   le   thème «   Opportunités   et   défis   de   la cybersécurité   moderne ».   A   travers   cet   événement, nous   souhaitons notamment sensibiliser les décideurs politiques et le grand public sur les défis   mondiaux   en   termes   de   cybermenaces, tout   en   plaçant la cybersécurité au cœur de la transformation numérique.

 

© AFP/Archives DANIEL LEAL-OLIVAS

Quelles stratégies les entreprises et organisations peuvent-elles adopter afin de protéger les données personnelles de chacun sur le continent africain ? Comment les États peuvent-ils et doivent-ils sensibiliser et former aux enjeux du numérique ?

Pour mettre en place une politique efficace de protection des données, il est nécessaire que les secteurs publics et privés collaborent. En ce qui concerne les entreprises, la première priorité est d’adopter en interne une réglementation efficace relative à la protection des données personnelles avant de construire des infrastructures fiables (data centers, cloud) pour conserver ces données, sans risque de fuite. En effet, selon le rapport Privacy Scorecard, le score global de l’indice de performance n’était que de 35% :  66% des organisations offrant une sécurité robuste des données, 54% se conformant aux meilleures pratiques en matière de protection de la vie privée et seulement 19% mentionnant les tiers avec lesquels les données personnelles sont partagées.[14]

Parallèlement, les pouvoirs publics ont un rôle essentiel à jouer dans la sensibilisation et la protection des usagers. Ils sont de plus en plus nombreux à avoir pris conscience de l’importance que revêt la cybersécurité dans une période où les cyberattaques se sont considérablement multipliées depuis 2020. En témoigne le Sommet sur la cybersécurité s’étant tenu à Lomé, au Togo, les 23 et 24 mars derniers. Les experts, dirigeants et responsables politiques ont insisté sur le déploiement de structures nationales en matière de cybersécurité, posant ainsi les jalons d’une coopération interétatique et mobilisant les acteurs opérant dans le secteur numérique. La mise en place de législations et de cadres réglementaires portant sur la protection des données personnelles se révèle enfin indispensable.

De concert, les acteurs publics et privés de l’écosystème numérique doivent ouvrir la voie à la création de structures opérationnelles nationales en termes de cybersécurité, posant, in fine, les jalons d’une coopération pérenne entre les pays africains. La société civile ne doit pas rester à la marge de telles initiatives, et doit au contraire être au cœur de ces réflexions et collaborations.

Enfin, les secteurs publics et privés ont pour mission de sensibiliser le grand public aux opportunités certes, mais également aux risques induits par la numérisation croissante de nos économies. En effet, il est important de rappeler qu’en termes de cybersécurité, les failles sont avant tout humaines. Dès lors, sensibiliser passe par la formation et par l’apprentissage. Chez Huawei, nous avons développé de nombreux programmes de formation permettant aux jeunes talents d’acquérir des connaissances et des compétences sur les nouvelles technologies disruptives, mais également d’être formés à leurs usages. Leur sont également inculqués les pratiques de la cybersécurité, comme en témoigne l’édition malienne 2021 de Seeds for the Future, l’un de nos programmes phares que nous avons déployés dans la région Northern Africa depuis près de 8 ans maintenant.

 

 

Partenaire stratégique des pays africains depuis plus de vingt ans, comment se traduit l’engagement de Huawei Northern Africa en faveur du développement d’une économie numérique prospère et sûre ?

L’économie numérique est aujourd’hui au cœur des enjeux d’un continent africain en pleine mutation.

Présent depuis plus de vingt ans en Afrique, Huawei s’est donné comme mission d’accompagner la transformation digitale des pays dans lesquels il opère, participant ainsi au développement de l’économie numérique sur le continent. Nous mettons notre expertise au service des populations et déployons pour ce faire des solutions innovantes répondant aux besoins identifiés.

En ce qui concerne la cybersécurité proprement dite, comme susmentionné, il s’agit d’une question vitale pour la croissance des économies des pays africains. Chez Huawei, nous communiquons avec les gouvernements et nos partenaires afin de les sensibiliser et leur fournir des solutions, outils et infrastructures technologiques fiables et répondant aux plus hautes exigences de qualité. Les infrastructures sont en effet l’une des clés du développement de l’économie numérique en Afrique et parallèlement lutter contre les risques cyber.

De même, nous sommes persuadés qu’une économie numérique prospère et pérenne, – celle-ci faisant appel à des pratiques de cybersécurité dûment maîtrisées – ne pourra être une réalité que si elle est pleinement portée par un capital humain formé, dynamique et créatif. Par ailleurs, premier pas vers la souveraineté numérique, l’apprentissage dans le secteur des TIC est essentiel afin d’assurer le transfert de compétences, permettant in fine aux populations d’être pleinement autonomes et de prendre elles-mêmes en main leur avenir numérique. Cette exigence étant celle de Huawei, notre entreprise a déployé un certain nombre de programmes en Afrique – la ICT Academy, la ICT Competition, Seeds for the Future – afin de former les jeunes talents aux technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle, l’Internet des Objets (IoT), le big data, etc.

Pour les années à venir, Huawei continuera de renforcer son accompagnement à destination du continent africain afin d’en faire un acteur à part entière de l’économie numérique mondiale.

 

 

[1] Jeune Afrique, Cybercriminalité : les leaders économiques africains doivent changer de regard et d’approche , 2022

[2] Rapport, e-Conomy Africa 2020

[3] Le Monde Afrique, « Cybersécurité : l’Afrique sous la menace d’un “chaos numérique” », juin 2021.

[4] Bilan, Cybersécurité – L’Afrique s’organise face à la criminalité virtuelle ,2022

[5] Étude Deloitte, “Maturité Cybersécurité 2021 Afrique Francophone”, 2021.

[6] IFC, Selon un rapport de Google et d’IFC, à l’horizon 2025, le marché de l’économie numérique en Afrique représenterait 180 milliards de dollars., 2020.

[7] La Tribune Afrique, Cybersécurité: l’Afrique a perdu 10% de son PIB dans les cyberattaques en 2021, 2022.

[8] Le Point, Cybersécurité : l’Afrique organise la riposte face aux menaces, 2022.

[9] « Sans data centers, pas de souveraineté numérique africaine », Le Journal de l’Afrique, 2021.

[10] Global Voice Group, La souveraineté numérique en Afrique, 2020.

[11] Médias 24, Souveraineté numérique en Afrique : Huawei déploie des solutions pour améliorer la cyber-résilience du continent, 2022

[12] Afrique Magazine, Une jeunesse en chiffres, 2021

[13] Le Point, Cybersécurité : l’Afrique organise la riposte face aux menaces, 2022.

[14] Teknolojia, Protection des données : les entreprises africaines doivent être plus transparentes, indique un rapport, 2021

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« Façonner le futur de l’Afrique du Nord à travers le déploiement de la 5G », par M. Chris MENG, Huawei https://lnt.ma/faconner-le-futur-de-lafrique-du-nord-a-travers-le-deploiement-de-la-5g/ Mon, 01 Aug 2022 09:54:33 +0000 https://lnt.ma/?p=279150 M. Chris MENG, Vice President of Huawei Northern Africa Carrier Business Dept Le secteur des TIC ne cesse de progresser. L’expérience que l’on tire de l’évolution du secteur, nous montre que les technologies de communication mobile évoluent en moyenne tous les 10 ans vers une nouvelle génération, où de nouveaux services apparaissent pour améliorer le quotidien […]

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M. Chris MENG, Vice President of Huawei Northern Africa Carrier Business Dept

Le secteur des TIC ne cesse de progresser. L’expérience que l’on tire de l’évolution du secteur, nous montre que les technologies de communication mobile évoluent en moyenne tous les 10 ans vers une nouvelle génération, où de nouveaux services apparaissent pour améliorer le quotidien des populations et des sociétés entières.

La 5G, en tant que technologie nouvelle génération de la 4G LTE, promet une vitesse de navigation 20 fois plus rapide, soit 1000 fois plus élevé que les dispositifs de connexion actuels, avec une latence extrêmement faible de la transmission. Grâce à toutes ses caractéristiques avancées, la 5G sera en mesure de remodeler profondément l’industrie traditionnelle de la téléphonie mobile afin de fournir des services innovants non seulement à la population mais aussi aux secteurs verticaux.

Selon les dernières prévisions de la GSMA, la 5G devrait rapporter à l’économie mondiale plus de 960 milliards de dollars en 2030. Actuellement, la 5G ouvre la voie à une rapidité encore jamais constatée au cours des 3 dernières années, avec déjà plus de 220 réseaux commerciaux lancés. Les utilisateurs de la 5G se sont multipliés a une vitesse soutenue – ils sont aujourd’hui environ 640 millions.

Concernant les connexions 5G mondiales, elles ont aussi connu une croissance rapide pour atteindre 1,2 milliard à la fin de cette année. Ces dernières années, l’industrie MBB a également suivi une forte dynamique de développement en Afrique du Nord, avec un trafic 4G en constante augmentation (+50% par an comme espéré) et un total d’utilisateurs mobiles qui devrait dépasser les 600 millions dans la région. La troisième vague du marché mondial de la 5G irriguera l’Afrique du Nord qui devrait introduire la 5G en 2023.

Des politiques encourageantes pour faciliter le déploiement accéléré de la 5G

La plupart des pays ont fait de la 5G un axe stratégique de leur transformation numérique au cours de la prochaine décennie. En conséquence, les gouvernements ont chacun prévu des politiques incitatives pour stimuler le développement rapide de la 5G sur chaque marché. En Arabie saoudite par exemple, le gouvernement a élaboré un programme baptisé « Vision 2030 » avec l’ambition de devenir le leader mondial de la 5G. Parmi les politiques incitatives, nous pouvons par exemple citer la réduction, voire l’exonération de la dette fiscale des opérateurs.

En outre, des politiques encore plus favorables ont été envisagées dans d’autres marchés, telles que l’ouverture des droits de propriété publique, à savoir les toits de gouvernements, les écoles, les hôpitaux, les poteaux et tours appartenant à la municipalité. Nous pouvons également citer la simplification et le raccourcissement du processus d’approbation d’un site ainsi que la réduction de son coût. C’est le cas de l’Allemagne, qui, au sein de sa stratégie mobile 5G, prévoit une mise à disposition facilitée des installations publiques (notamment, les poteaux aux abords des transports municipaux, les lampadaires et les arrêts de bus) aux opérateurs pour faciliter le déploiement rapide de la 5G.

Des politiques appropriées en matière de spectre, condition sine qua non pour le développement de la 5G

Il est de notoriété publique que le spectre est la base du développement des réseaux mobiles et c’est pourquoi une politique adéquate en matière de spectre est fondamentale. L’ensemble de l’industrie s’est déjà accordée sur le fait que la bande moyenne TDD (par exemple, la bande C / 2,6 GHz / 2,3 GHz) est le spectre majeur nécessaire au déploiement de la 5G, sur une base d’allocation d’environ 80-100 MHz de bande passante continue pour chaque ORM en phase initiale. En parallèle, la plupart des pays déploie le nouveau spectre FDD (700 MHz), ou approuvent la neutralité du spectre, par exemple 1,8G/2,1G, pour soutenir l’évolution de la 5G afin d’en améliorer sa couverture sur les territoires. Ensuite, nous pouvons affirmer que le prix raisonnable du spectre 5G, conjugué à une méthode de paiement facilité profiteront aux opérateurs pour accélérer le développement de la 5G. Lorsqu’on observe la réussite des expériences passées des pays pionniers de la 5G, on se rend compte que le prix total du spectre 5G est inférieur à celui de la 4G d’au moins 50% en moyenne. Par exemple, en Corée du Sud, le prix du spectre 5G ne représente que 58 % de celui de la 4G. En Thaïlande, l’autorité de régulation autorise le paiement échelonné des droits d’utilisation du spectre pendant 10 ans, et sans aucune obligation de paiement entre la 2ème et la 4ème année, si l’obligation de couverture est respectée. Cela réduit efficacement la pression financière des opérateurs lors de l’achat des spectres 5G et facilite la construction du réseau. La 5G jouera un rôle clé dans la mise en place d’un monde connecté intelligent au cours de la prochaine décennie. Nous pensons que cette technologie de nouvelle génération participera fortement à façonner l’avenir de l’Afrique du Nord et contribuera à pérenniser la prospérité de l’économie numérique de la région.

A propos de M. Chris Meng

M. Meng est responsable du marketing et des ventes de solutions dans la région de l’Afrique du Nord, qui s’étend sur 29 pays. Fort de 15 ans d’expérience chez Huawei, Chris a accumulé un large éventail d’expériences internationales dans les activités de marketing et de vente de solutions. Il s’est spécialisé dans le domaine du sans fil après avoir occupé plusieurs postes importants tels que celui de chef du département des solutions sans fil dans la région Asie-Pacifique, de chef du département des solutions sans fil dans la région Asie du Sud-Est, de chef du département des solutions sans fil du bureau de représentation du Myanmar ainsi que de chef du département des solutions sans fil du bureau de représentation du Vietnam.

 

 

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