Innovation - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/tech/innovation/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Tue, 02 Dec 2025 15:32:29 +0000 fr-FR hourly 1 GITEX Future Health Africa : une nouvelle plateforme panafricaine pour l’innovation et la transformation des systèmes de santé https://lnt.ma/gitex-future-health-africa-une-nouvelle-plateforme-panafricaine-pour-linnovation-et-la-transformation-des-systemes-de-sante/ Tue, 02 Dec 2025 15:30:16 +0000 https://lnt.ma/?p=538584 Casablanca accueillera, du 4 au 6 mai, la première édition de GITEX Future Health Africa, présenté comme l’événement le plus influent du continent dédié à l’accélération de l’innovation dans le secteur de la santé. Placée sous le leadership du ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, et organisée en partenariat […]

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Casablanca accueillera, du 4 au 6 mai, la première édition de GITEX Future Health Africa, présenté comme l’événement le plus influent du continent dédié à l’accélération de l’innovation dans le secteur de la santé. Placée sous le leadership du ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, et organisée en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la Science et la Santé, cette rencontre entend répondre à une exigence croissante : moderniser les systèmes de soins africains et accompagner leur transition vers des modèles plus intelligents, inclusifs et résilients.

Organisé par KAOUN International, producteur de GITEX au niveau mondial, l’événement s’impose comme une plateforme dédiée au dialogue stratégique entre gouvernements, investisseurs, institutions internationales, start-up et acteurs technologiques. Le choix de Casablanca, ville carrefour entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe, vise à faciliter la mise en réseau des principaux décideurs chargés de repenser l’offre de soins sur le continent.

Dans un contexte où le marché africain de la santé est appelé à connaître une expansion sans précédent — avec une valeur estimée à 259 milliards de dollars d’ici 2030, ce qui en ferait le deuxième plus grand marché mondial — GITEX Future Health Africa ambitionne de catalyser les investissements et les partenariats nécessaires pour combler les écarts persistants d’accès aux soins. La région se trouve en effet confrontée à de profondes mutations démographiques, à une charge croissante de maladies chroniques, ainsi qu’à la nécessité d’adopter des outils numériques et des technologies basées sur l’intelligence artificielle pour améliorer la qualité des soins.

L’édition inaugurale place ainsi l’accent sur le rôle central de l’IA dans l’amélioration du diagnostic, la gestion hospitalière, la télémédecine ou encore la prise en charge en santé publique. Sous le thème « Forging Africa’s Healthcare Future: Essential Care Advancing with AI », les organisateurs souhaitent mettre en lumière les avancées les plus prometteuses, tout en facilitant la collaboration entre innovation technologique et impératifs de santé publique.

Le programme s’articule autour de plusieurs composantes complémentaires. Un sommet de haut niveau réunira décideurs, responsables institutionnels, chercheurs et dirigeants d’entreprises pour analyser les grandes tendances du secteur, de la gouvernance sanitaire à la digitalisation en passant par les nouveaux modèles de financement. En parallèle, une vaste exposition dédiée aux technologies médicales permettra aux industriels, développeurs et startups de présenter leurs solutions destinées aux établissements de santé et aux systèmes nationaux.

L’événement accueillera également des ateliers spécialisés et des sessions de formation, destinés à renforcer les compétences des professionnels de la santé dans des domaines tels que l’analyse de données, la cybersécurité médicale, l’ingénierie biomédicale ou l’intégration de solutions numériques dans les pratiques cliniques. Un innovation lab mettra en avant les projets émergents portés par de jeunes talents africains, et un programme dédié aux investisseurs facilitera les rencontres entre fonds d’investissement, startups et institutions de développement.

Enfin, un concours de pitch pour startups offrira une vitrine aux jeunes entreprises technologiques du continent, appelées à jouer un rôle croissant dans la transformation de l’écosystème sanitaire africain.

LNT

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Mastercard et L’bankalik lancent “L’BOOTCAMP” en partenariat avec l’EMI https://lnt.ma/mastercard-et-lbankalik-lancent-lbootcamp-en-partenariat-avec-lemi/ Fri, 28 Nov 2025 14:56:18 +0000 https://lnt.ma/?p=538333 Mastercard et L’bankalik ont annoncé le lancement de L’BOOTCAMP, une nouvelle compétition nationale visant à mobiliser les étudiantes et étudiants les plus talentueux du Maroc autour d’un défi d’innovation bancaire : imaginer la banque du futur. L’initiative, inédite dans le paysage académique et financier national, ambitionne de stimuler la créativité de la jeunesse et de […]

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Mastercard et L’bankalik ont annoncé le lancement de L’BOOTCAMP, une nouvelle compétition nationale visant à mobiliser les étudiantes et étudiants les plus talentueux du Maroc autour d’un défi d’innovation bancaire : imaginer la banque du futur. L’initiative, inédite dans le paysage académique et financier national, ambitionne de stimuler la créativité de la jeunesse et de renforcer le lien entre le monde universitaire et les dynamiques technologiques du secteur bancaire.

Organisé en partenariat avec l’École Mohammadia d’Ingénieurs (EMI), où se tiendra l’événement le 6 décembre 2025, ce bootcamp invite les participants à concevoir des solutions bancaires innovantes inspirées de cinq univers qui influencent fortement les usages et les habitudes de consommation des nouvelles générations : Gaming, Sport, Musique, Shopping et Voyage. L’objectif est de développer des offres personnalisées combinant avantages exclusifs, programmes de récompenses et technologies avancées, afin de répondre aux attentes d’un public jeune, connecté et en quête d’expériences sur mesure.

Enactus EMI, organisation étudiante engagée dans l’entrepreneuriat social et l’innovation, est l’ambassadeur officiel de L’BOOTCAMP au sein de l’École Mohammadia d’Ingénieurs. Elle accompagnera les équipes participantes dans la structuration de leurs projets et contribuera à promouvoir une dynamique collaborative tout au long de la compétition.

Les finalistes de cette première édition auront l’opportunité de présenter leurs projets au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), devant un jury composé de dirigeants du secteur bancaire et financier. Des prix exceptionnels seront attribués aux meilleures propositions, visant à encourager l’excellence et à valoriser les initiatives les plus prometteuses.

Pour Mastercard et L’bankalik, cette compétition s’inscrit dans une volonté commune de soutenir l’innovation, de renforcer l’inclusion digitale et de stimuler l’émergence de nouveaux talents capables d’imaginer les services bancaires de demain. Les deux partenaires appellent ainsi tous les étudiants passionnés, créatifs et visionnaires à prendre part à cette aventure, qui se veut à la fois formatrice et inspirante.

LNT

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Clôture d’IBDA3 LAB 5.0 : de jeunes talents marocains présentent leurs solutions innovantes https://lnt.ma/cloture-dibda3-lab-5-0-de-jeunes-talents-marocains-presentent-leurs-solutions-innovantes/ Fri, 21 Nov 2025 17:24:27 +0000 https://lnt.ma/?p=537997 IBDA3 LAB organise, le 26 novembre à Salé, la cérémonie de clôture de la cinquième édition de son programme d’accompagnement dédié aux jeunes entrepreneurs marocains porteurs de projets innovants. Cet événement marque l’aboutissement d’un cycle d’incubation qui vise à soutenir l’émergence de profils capables de proposer des solutions concrètes aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux […]

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IBDA3 LAB organise, le 26 novembre à Salé, la cérémonie de clôture de la cinquième édition de son programme d’accompagnement dédié aux jeunes entrepreneurs marocains porteurs de projets innovants. Cet événement marque l’aboutissement d’un cycle d’incubation qui vise à soutenir l’émergence de profils capables de proposer des solutions concrètes aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du pays.

Cette cinquième édition s’inscrit dans la continuité des objectifs du programme : accompagner une nouvelle génération de porteurs d’idées et offrir un cadre structuré pour transformer leurs concepts en projets viables. IBDA3 LAB se présente comme un espace d’initiative et d’expérimentation, associant formations spécialisées, mentorat, immersion sur le terrain et opportunités de mise en réseau avec des acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

Au fil des éditions, le programme s’est affirmé comme un catalyseur de projets à fort potentiel, mettant en avant des solutions innovantes et ancrées dans les réalités locales. La promotion 5.0 propose des initiatives couvrant un large spectre de thématiques telles que l’agriculture durable, l’économie circulaire, les technologies intelligentes, l’artisanat connecté, les plateformes numériques, l’environnement ou encore l’inclusion culturelle. Cette diversité témoigne du dynamisme entrepreneurial observé au Maroc et de l’intérêt croissant des jeunes pour des projets à impact.

La cérémonie de clôture réunira les finalistes accompagnés durant cette édition ainsi que des partenaires, experts et acteurs du terrain. Elle permettra de présenter les prototypes développés et de mettre en lumière les porteurs de projets à travers des sessions de pitch et des échanges avec le public. L’annonce des lauréats viendra conclure une soirée consacrée à la valorisation de parcours émergents et à la mise en avant de solutions susceptibles de contribuer au développement local.

LNT

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Rapport : L’IA agentique, une technologie émergente qui redéfinit les organisations https://lnt.ma/lia-agentique-une-technologie-emergente-qui-redefinit-les-organisations-selon-une-etude/ Wed, 19 Nov 2025 12:38:55 +0000 https://lnt.ma/?p=537858 Un nouveau rapport publié le 19 novembre 2025 par Boston Consulting Group (BCG) et le MIT Sloan Management Review met en lumière la transformation rapide que provoque l’intelligence artificielle agentique au sein des entreprises. Capable de planifier, d’agir et d’apprendre de manière autonome, cette technologie brouille désormais la frontière traditionnelle entre outil numérique et coéquipier, […]

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Un nouveau rapport publié le 19 novembre 2025 par Boston Consulting Group (BCG) et le MIT Sloan Management Review met en lumière la transformation rapide que provoque l’intelligence artificielle agentique au sein des entreprises. Capable de planifier, d’agir et d’apprendre de manière autonome, cette technologie brouille désormais la frontière traditionnelle entre outil numérique et coéquipier, selon les auteurs de l’étude.

L’enquête, menée auprès de 2 102 dirigeants issus de 21 secteurs et 116 pays, révèle une progression particulièrement rapide de l’adoption de l’IA agentique. En moins de deux ans, 35 % des entreprises déclarent l’utiliser déjà, tandis que 44 % prévoient un déploiement à court terme. Cette dynamique dépasse le rythme observé lors des précédentes vagues d’IA, qu’il s’agisse des modèles traditionnels ou génératifs.

Toutefois, le rapport souligne que cette évolution technologique reste insuffisamment accompagnée par des réformes organisationnelles. Peu d’entreprises ont adapté leurs flux de travail, leurs plans d’investissement ou leurs structures de gouvernance pour intégrer pleinement ces nouveaux agents autonomes.

Selon Sam Ransbotham, professeur d’analytique à Boston College et co-auteur du rapport, l’IA agentique constitue un tournant : « Historiquement, il existait une séparation nette entre la technologie et les personnes. L’IA agentique n’est ni un outil ni un coéquipier : elle est les deux à la fois. Les organisations qui réussiront seront celles qui reconnaîtront cette dualité comme une force ».

Cette perception est largement partagée par les dirigeants interrogés : 76 % d’entre eux affirment considérer ces systèmes davantage comme des collègues que comme de simples outils, en raison de leur capacité à exécuter des tâches complexes, à plusieurs étapes, tout en s’adaptant en temps réel.

Les implications organisationnelles sont profondes. Le rapport indique que 66 % des entreprises déjà avancées dans l’adoption de l’IA agentique s’attendent à revoir leur modèle opérationnel, contre 42 % des nouveaux utilisateurs. L’autorité décisionnelle accordée à l’IA devrait également progresser : les répondants anticipent une augmentation de 250 % du pouvoir décisionnel délégué aux systèmes autonomes dans les trois ans.

Des évolutions significatives du marché du travail sont également attendues. Près de 43 % des organisations prévoient une montée en puissance des profils généralistes, tandis que 45 % s’attendent à une réduction des niveaux de management intermédiaire, conséquence de la délégation accrue de tâches à l’IA. En parallèle, 29 % anticipent une baisse des postes d’entrée.

L’étude montre toutefois que l’intégration de l’IA agentique peut améliorer la satisfaction au travail : 95 % des employés au sein des organisations les plus avancées affirment que l’IA contribue positivement à leur expérience professionnelle. Les dirigeants partagent ce constat, 73 % des entreprises leaders estimant que l’IA agentique renforcera leur différenciation concurrentielle, contre 53 % parmi celles qui n’y ont pas encore recours.

Une caractéristique majeure de l’IA agentique tient à sa double nature. Elle fonctionne simultanément comme une ressource humaine virtuelle — évoluant au sein d’une équipe — et comme un actif technologique à gérer et optimiser. Shervin Khodabandeh, directeur associé senior chez BCG et co-auteur du rapport, estime que cette dualité impose aux organisations de repenser leurs processus : « L’IA agentique peut transformer en profondeur les flux de travail. Les entreprises qui réussiront seront celles qui sauront réinventer leurs processus, plutôt que d’essayer de forcer son intégration dans les structures existantes ».

Le rapport formule plusieurs recommandations destinées à aider les dirigeants à aborder cette nouvelle étape : adapter les modèles de gouvernance, revoir les stratégies de talents, redéfinir les plans d’investissement et mettre en place des mécanismes de supervision spécifiques, capables de gérer à la fois les aspects humains et techniques de la technologie.

Dans un contexte où l’IA agentique gagne en maturité et en capacité d’action, les auteurs du rapport soulignent que les entreprises devront concilier innovation et transformation structurelle pour exploiter pleinement son potentiel. Cette nouvelle phase, conclut l’étude, marque l’émergence d’un modèle organisationnel inédit, dans lequel humains et agents autonomes collaborent étroitement au sein d’une même architecture opérationnelle.

LNT

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L’EMSI lance la 11ᵉ édition du Forum EMSI Entreprises https://lnt.ma/lemsi-lance-la-11%e1%b5%89-edition-du-forum-emsi-entreprises/ Fri, 14 Nov 2025 18:33:52 +0000 https://lnt.ma/?p=537651 L’École Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) a lancé la 11ᵉ édition du Forum EMSI Entreprises, organisée cette année sous le thème « Ingénieurs du futur : architectes d’un Maroc souverain, durable et innovant ». L’événement se déroule dans quatre villes : Casablanca (14 novembre), Rabat (20 novembre), Marrakech (28 novembre) et Tanger (6 décembre). […]

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L’École Marocaine des Sciences de l’Ingénieur (EMSI) a lancé la 11ᵉ édition du Forum EMSI Entreprises, organisée cette année sous le thème « Ingénieurs du futur : architectes d’un Maroc souverain, durable et innovant ». L’événement se déroule dans quatre villes : Casablanca (14 novembre), Rabat (20 novembre), Marrakech (28 novembre) et Tanger (6 décembre).

Ce forum itinérant réunit étudiants, lauréats, entreprises et institutions autour des perspectives professionnelles liées aux métiers de l’ingénierie. Chaque étape prévoit des stands de recrutement, des conférences sectorielles et des espaces d’échanges sur les compétences nécessaires face aux mutations technologiques : transition énergétique, digitalisation, intelligence artificielle, industrie 4.0 et souveraineté technologique.

Selon le Directeur général de l’EMSI, Mohamed El Rhabi, la thématique répond à une évolution stratégique du secteur :
« Former des ingénieurs, c’est préparer les architectes du Maroc de demain. Le Forum EMSI Entreprises traduit cette ambition de rapprocher les talents, les innovations et les besoins réels du marché pour construire ensemble un avenir souverain et durable. »

Le Forum EMSI Entreprises s’affirme comme un levier d’employabilité, permettant chaque année aux jeunes talents de rencontrer un large réseau de partenaires économiques, industriels et institutionnels. L’édition précédente avait rassemblé 268 entreprises et plus de 6.200 visiteurs, aboutissant à 36 nouveaux partenariats.

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AFRIC’Artech lance sa première édition à Casablanca sous le thème “Augmented Humanity” https://lnt.ma/africartech-lance-sa-premiere-edition-a-casablanca-sous-le-theme-augmented-humanity/ Fri, 14 Nov 2025 11:03:14 +0000 https://lnt.ma/?p=537551 C’est au rooftop du cinéma Pathé Casablanca que s’est tenue, mardi soir, la conférence de presse annonçant la première édition d’AFRIC’Artech, un événement inédit qui se tiendra les 29 et 30 janvier 2026 à l’Espace Sacré-Cœur, au parc de la Ligue arabe. Placée sous le thème « Augmented Humanity : Africa at the Crossroads of […]

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C’est au rooftop du cinéma Pathé Casablanca que s’est tenue, mardi soir, la conférence de presse annonçant la première édition d’AFRIC’Artech, un événement inédit qui se tiendra les 29 et 30 janvier 2026 à l’Espace Sacré-Cœur, au parc de la Ligue arabe. Placée sous le thème « Augmented Humanity : Africa at the Crossroads of Arts & Technology », cette rencontre ambitionne de faire dialoguer la créativité africaine et les innovations technologiques contemporaines.

Fondée par Mounia Arezki, Afric’Artech se veut un espace d’échanges entre artistes, chercheurs, entrepreneurs et membres de la diaspora africaine. « Ce qui a séduit nos partenaires institutionnels, c’est le contenu différent : ce mariage entre l’intelligence artificielle et les industries culturelles et créatives », a souligné la fondatrice, saluant l’appui du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que de la délégation régionale de Casablanca, dont l’engagement a permis de concrétiser cette première édition.

Quand l’art rencontre l’IA

Le programme prévoit six conférences animées par des intervenants internationaux et africains, autour de thématiques allant de la création numérique à l’éthique de l’IA dans l’art. Parmi les projets présentés figure notamment une collaboration entre intelligence artificielle et artisans de Tétouan, à travers la création d’un tapis marocain co-conçu entre l’homme et la machine, ou encore une bande dessinée numérique consacrée à la condition féminine en Afrique, réalisée avec l’appui de l’IA.

Des artistes, issus de la diaspora et du continent: Nigéria, Éthiopie, Maroc, Royaume-Uni, Canada et France, viendront partager leurs expériences et leurs œuvres. L’événement revendique une approche expérimentale où la technologie devient une extension du geste créatif, et non un substitut à l’humain.

Sous la coordination artistique de Houda Elham, scénographe et lauréate de l’ISADAC, une galerie éphémère réunira dix artistes issus de différents horizons visuels : digital art, vidéo, collage numérique, installations immersives, autant de formes d’expression qui traduisent la diversité des langages contemporains africains.

Le défilé hybride, autre moment fort du programme, réunira sept designers, dont deux présenteront leurs collections en présentiel : l’un à travers les motifs et les couleurs du récit africain, l’autre grâce à une collection intégrant des puces NFC développées par intelligence artificielle. Les cinq autres créateurs exposeront leurs œuvres en mode digital fashion 3D, démontrant ainsi la capacité du continent à se positionner à la croisée de la mode et de la technologie.

Au-delà de l’innovation, Afric’Artech s’affirme comme un laboratoire du récit africain : un lieu où les jeunes créateurs s’emparent des outils numériques pour raconter leur Afrique, celle du mouvement, de l’expérimentation et de la mémoire collective.

« Le but d’Afric’Artech, c’est vraiment de valoriser les jeunes artistes africains et de leur permettre de raconter l’histoire du continent, mais aussi celle de la diaspora », a résumé Rouda Elham, lors de son intervention.

Promesse d’un dialogue fécond entre humanité et algorithme, Afric’Artech entend inscrire durablement Casablanca dans la cartographie mondiale des rendez-vous qui repensent la création à l’ère numérique.

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Dakhla accueille la 3ᵉ Conférence internationale sur l’intelligence artificielle AIATSI 2025 https://lnt.ma/dakhla-accueille-la-3%e1%b5%89-conference-internationale-sur-lintelligence-artificielle-aiatsi-2025/ Fri, 07 Nov 2025 08:17:43 +0000 https://lnt.ma/?p=537183 La troisième édition de la Conférence internationale Artificial Intelligence: Advanced Topics and Societal Innovation (AIATSI 2025) a ouvert ses travaux jeudi à Dakhla. L’événement, organisé par l’Université Hassan Ier de Settat en partenariat avec plusieurs universités marocaines, s’inscrit dans la dynamique nationale de promotion de la recherche scientifique et des technologies émergentes dans les provinces […]

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La troisième édition de la Conférence internationale Artificial Intelligence: Advanced Topics and Societal Innovation (AIATSI 2025) a ouvert ses travaux jeudi à Dakhla. L’événement, organisé par l’Université Hassan Ier de Settat en partenariat avec plusieurs universités marocaines, s’inscrit dans la dynamique nationale de promotion de la recherche scientifique et des technologies émergentes dans les provinces du Sud.

Cette édition coïncide avec la commémoration du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, donnant à la rencontre une dimension symbolique particulière. Le coordinateur de la conférence, Jaouad Dabounou, a indiqué que la tenue de l’événement à Dakhla traduit la convergence entre la recherche scientifique et les valeurs nationales. Selon lui, la concomitance avec la célébration de la Marche Verte illustre le lien entre la science, l’unité et le progrès. Il a souligné que cette édition a pour objectif de valoriser les potentialités offertes par l’intelligence artificielle (IA) dans le développement social et économique, et d’accompagner l’émergence des provinces du Sud comme espace d’innovation, de recherche appliquée et de transfert technologique.

De son côté, le président du Forum Sahara pour le dialogue et les cultures, Saouidi Sallahi, également membre du comité de pilotage du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP), a relevé que la conférence reflète l’ouverture de l’université marocaine sur son environnement socio-économique. Il a ajouté qu’elle constitue une plateforme d’échanges entre chercheurs, entrepreneurs et décideurs venus de différents horizons, permettant un dialogue constructif sur les usages et les défis de l’IA au service du développement durable. La participation de sept universités marocaines, aux côtés d’acteurs de la société civile et de délégations étrangères, illustre, selon lui, le dynamisme du Maroc en matière de recherche scientifique et son rôle croissant dans la diffusion du savoir en Afrique.

Les activités préliminaires de la conférence ont débuté le 4 novembre par le lancement de l’initiative « IGNITE Dakhla: The Startup Odyssey », un programme de formation destiné aux startups marocaines et africaines. Ce bootcamp intensif, centré sur le management agile (Scrum), le financement entrepreneurial, la propriété industrielle en lien avec l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), et la transformation numérique, visait à renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs dans la gestion de projets technologiques. Le 5 novembre, une série de quinze ateliers spécialisés a été consacrée aux applications de l’intelligence artificielle et à l’entrepreneuriat, réunissant une centaine de participants marocains et étrangers.

L’édition 2025 de la Conférence AIATSI rassemble plus de 200 chercheurs, ingénieurs et experts internationaux issus du monde académique et de l’industrie. Les débats portent sur les thèmes de l’intelligence artificielle appliquée, de la science des données, de la robotique, de la santé numérique et des technologies durables. Les échanges visent à identifier les meilleures pratiques en matière d’innovation technologique et à encourager la coopération scientifique entre les universités et les entreprises, dans un contexte où les applications de l’IA se multiplient dans les secteurs de la logistique, de l’agriculture, de l’énergie et de la gestion urbaine.

LNT 

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The Brand Uncovered : Non, votre marque ne se limite pas à son logo https://lnt.ma/the-brand-uncovered-non-votre-marque-ne-se-limite-pas-a-son-logo/ Thu, 06 Nov 2025 11:06:18 +0000 https://lnt.ma/?p=537152 Il y a des conférences qui viennent ponctuer la vie académique ou économique. Et puis il y a celles qui marquent un tournant. The Brand Uncovered, organisée par la Story School de l’UM6P, appartient indéniablement à la seconde catégorie. Conçue comme un laboratoire vivant de la communication et du branding, cette conférence inédite au Maroc […]

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Il y a des conférences qui viennent ponctuer la vie académique ou économique. Et puis il y a celles qui marquent un tournant. The Brand Uncovered, organisée par la Story School de l’UM6P, appartient indéniablement à la seconde catégorie. Conçue comme un laboratoire vivant de la communication et du branding, cette conférence inédite au Maroc a réuni, les 29 et 30 octobre 2025 à Rabat, une constellation d’experts venus des quatre coins du monde pour repenser ce que signifie “faire marque” à l’ère de la défiance, du digital et de l’intelligence artificielle.

“Tell me the brands you love, and I will tell you what you stand for.” The Brand Uncovered Manifesto

Une conférence hors norme, un laboratoire d’idées

Sous l’impulsion de Meriem Idrissi Kaitouni, directrice de la Story School, de Mehdi Bohsina, maitre de cérémonie de la conférence, et de Mondher Abdennadher, coordinateur du Master Brand Strategy & Advertising, The Brand Uncovered n’était pas une simple succession de panels. C’était une expérience intellectuelle et sensorielle, articulée autour de conversations croisées entre académiciens, stratèges, créatifs et dirigeants de grands groupes.
Loin de la rhétorique des “success stories”, l’événement a proposé une approche critique : comprendre le branding non pas comme un logo, mais comme un langage, un espace d’expression où se jouent la confiance, la culture et le leadership.

Dès les premières sessions, le ton était donné. Le spotlight “This Is Not a Brand”, conduit par Elana Gorbatyuk et Johnny Macri, a rappelé avec force que la marque n’est pas ce qu’elle dit, mais ce qu’elle provoque. Une idée illustrée par des campagnes iconiques, comme le “All In” d’Adidas ou le “Why Do It?” de Nike, où la marque devient un miroir social plus qu’un objet marketing.

Puis, Assaël Adary, fondateur d’Occurrence, a livré avec son “AI or Die: The New Law of Branding?” une réflexion essentielle sur la place de l’intelligence artificielle dans la construction des identités.“L’IA ne remplacera pas la créativité ; elle la redéfinira.”
Un message lucide : dans un monde de machines apprenantes, les marques qui survivront seront celles capables de conserver une vision, un sens, une éthique.

Des panels d’exception, un contenu d’une rare densité

Le panel sur la “Brand Reputation in a Turbulent World” a réuni des figures internationales telles que Frédérique Covington (UNICEF), Jon Haber (Harvard Kennedy School) ou Talal Zouaoui (JESA Group) avec Julien Baudry (Port of Montreal) à la modération, pour décrypter la confiance comme nouveau capital stratégique des marques. Les marques ne peuvent plus se contenter d’être “aimées”, elles doivent être crédibles, cohérentes et engagées, dans un monde où chaque silence devient une prise de position.

Autre moment fort : le panel “Brand & Customer Centricity”, mené par Kenza Dadi (Valyans Consulting), Laurent Maruani (HEC Paris), Nouha Berrada (Africa Business School) et Simon Nyeck (ESSEC), a repositionné la relation client comme contrat moral. “Être centré sur le client, c’est avant tout être centré sur l’humain.” Une leçon précieuse pour les marques marocaines, souvent encore trop tournées vers le produit.

 

Mais avant de plonger dans le rapport entre marques et publicité, une respiration artistique et sensorielle est venue rappeler que l’identité de marque passe aussi par le son. Dans un spotlight vibrant, Alex Jaffray (Start-Rec), compositeur, producteur et chroniqueur à France Télévisions, a livré une démonstration magistrale sur le pouvoir du son dans le branding. De Renault à Netflix, de McDonald’s à Bouygues Telecom, il a décortiqué les mécanismes de la mémoire auditive et expliqué comment une signature sonore peut devenir, au même titre qu’un logo ou une typographie, le marqueur le plus durable d’une identité. « Le son, c’est l’ADN invisible d’une marque. Il parle avant même que les mots n’arrivent. »

La session “Branding & Publicity”, où se sont exprimés Jean-Jacques Stréliski (HEC Montréal), Amine Rais (Ogilvy), Patrick Epée (FrieslandCampina), modéré par Zouhair Yata (LNT), a replacé la publicité à sa juste place : celle d’un prolongement du sens. “La publicité n’expose plus, elle connecte”, parce que la communication via le storytelling est d’abord un acte de vérité.

Enfin, la conversation entre Nadia Fassi-Fehri (CEO Rock Solutions – OCP Group) et Laurent Maruani a exploré la dimension patrimoniale du branding : comment inscrire une marque dans le temps sans la figer ? Une question fondamentale pour les entreprises marocaines qui, entre croissance rapide et mondialisation, doivent désormais bâtir leur propre récit.

Quand le design devient langage

Le spotlight “Design for Brand”, réunissant Zahra Sebti (StorySchool), Younes Duret (Industrial Designer), Herbby Jean-Jacques (Designer) et Mohammed El Maaty Lahroudi (Bonzai Agency) a brillamment démontré que le design n’est pas un décor mais un discours. Chaque typographie, chaque texture, chaque silence visuel est porteur d’un sens. « Le design, c’est la manière dont une marque pense, pas seulement ce qu’elle montre. »

Un propos qui résonne particulièrement dans un contexte marocain en pleine effervescence créative, où l’artisanat, l’industrie et la technologie se croisent de plus en plus dans la définition de la modernité visuelle.

Des insights qui valent manifeste

Les idées exprimées pendant The Brand Uncovered dépassent le cadre d’un simple événement. Elles constituent désormais une colonne vertébrale pour les marques marocaines, un appel à la cohérence et à l’audace. Dans un contexte où la confiance dans les institutions recule, les marques deviennent des repères identitaires, des leviers de transformation culturelle et économique.

“We trust our brands more than we trust our institutions.” Edelman Trust Barometer, cité lors de la conference par Martine St-Victor, Directrice Générale d’Edelman Montréal

Story School, avant-garde de la communication

En organisant The Brand Uncovered, la Story School de l’UM6P dessine sa place de pionnier dans la formation et la recherche en communication stratégique. Véritable laboratoire d’innovation en communication, elle explore la convergence entre culture, business et impact, fabrique de la réflexion et incube du « sens making ».

Comme l’a rappelé Meriem Idrissi Kaitouni en ouverture de la conférence : “Notre mission est d’apprendre à penser les marques, pas seulement à les vendre.”

Au-delà des échanges, l’enjeu était clair : faire émerger une nouvelle génération de communicants marocains capables de penser globalement tout en agissant localement, ancrés dans une culture, mais ouverts au monde.

C’est là tout l’enjeu, penser la marque comme une promesse de société, et non comme une simple transaction. Et si demain, les marques marocaines les plus puissantes n’étaient plus celles qui vendent le plus, mais celles qui inspirent le mieux ?

Zouhair Yata

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ColorOS 16: OPPO met l’accent sur fluidité, IA et connectivité https://lnt.ma/coloros-16-oppo-met-laccent-sur-fluidite-ia-et-connectivite/ Thu, 23 Oct 2025 11:02:34 +0000 https://lnt.ma/?p=536304 OPPO dévoile un premier aperçu de ColorOS 16, la toute dernière version de son système d’exploitation mobile, qui sera lancée à l’occasion du lancement mondial de la série Find X9. Cette version met l’accent sur la fluidité de l’interface avec la technologie Seamless Animation et s’appuie sur deux briques techniques remaniées: le Luminous Rendering Engine, […]

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OPPO dévoile un premier aperçu de ColorOS 16, la toute dernière version de son système d’exploitation mobile, qui sera lancée à l’occasion du lancement mondial de la série Find X9.

Cette version met l’accent sur la fluidité de l’interface avec la technologie Seamless Animation et s’appuie sur deux briques techniques remaniées: le Luminous Rendering Engine, qui synchronise le rendu des éléments visuels, et le Trinity Engine, chargé d’optimiser processeur et ressources pour les usages intensifs.

Au-delà des modèles haut de gamme, ColorOS 16 apporte également des performances supérieures aux appareils d’entrée de gamme grâce au « Project Breeze », un programme d’optimisation dédié qui assure une expérience fluide et réactive, même sur des configurations matérielles plus modestes, précise la marque.

Côté design, ColorOS 16 adopte un langage visuel inspiré des jeux de lumière et propose davantage de personnalisation: fonds d’écran photo/vidéo, choix de polices et suggestions d’IA. L’Always-On Display peut s’étendre en plein écran pour afficher le fond d’écran de verrouillage, et l’écran d’accueil « Flux Home Screen » autorise le redimensionnement d’icônes et de dossiers avec réagencement automatique.

La partie photo/vidéo intègre de nouveaux outils basés sur l’IA, dont AI Portrait Glow pour les portraits en basse lumière, ainsi que AI Eraser, AI Unblur et AI Reflection Remover.

L’éditeur vidéo intégré a également été repensé avec Master Cut, une solution complète offrant des outils de découpe, de gestion de la vitesse, d’intégration musicale, de recadrage, ainsi que des options de texte, de filtres et d’ajustements manuels pour le contraste, la luminosité et la saturation.

Enfin, l’écosystème multiplateforme s’élargit: O+ Connect devient compatible Mac et Windows pour la gestion de fichiers et le contrôle à distance du PC depuis le téléphone.

La fonction Screen Mirroring permet quant à elle de projeter jusqu’à cinq applications du smartphone sur un écran d’ordinateur et de les piloter à l’aide d’une souris et d’un clavier, une solution particulièrement pratique dans les situations où l’usage direct du téléphone n’est pas possible, comme lors d’une réunion ou d’un cours, explique la marque.

La disponibilité internationale est annoncée en parallèle du lancement des Find X9.

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OpenAI défie Google avec ChatGPT Atlas, son propre navigateur dopé à l’IA https://lnt.ma/openai-defie-google-avec-chatgpt-atlas-son-propre-navigateur-dope-a-lia/ Wed, 22 Oct 2025 10:26:21 +0000 https://lnt.ma/?p=536191 OpenAI a annoncé, mardi 21 octobre 2025 à San Francisco, le lancement de son propre navigateur web baptisé ChatGPT Atlas, marquant une nouvelle étape dans sa stratégie de développement et une offensive directe contre Google Chrome, leader du marché mondial. Présenté lors d’une démonstration en ligne par Sam Altman, directeur général d’OpenAI, ce navigateur repose […]

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OpenAI a annoncé, mardi 21 octobre 2025 à San Francisco, le lancement de son propre navigateur web baptisé ChatGPT Atlas, marquant une nouvelle étape dans sa stratégie de développement et une offensive directe contre Google Chrome, leader du marché mondial.

Présenté lors d’une démonstration en ligne par Sam Altman, directeur général d’OpenAI, ce navigateur repose entièrement sur le modèle d’intelligence artificielle ChatGPT, déjà largement utilisé dans le monde. « Aujourd’hui, nous lançons ChatGPT Atlas, un navigateur web propulsé par l’IA et entièrement articulé autour de ChatGPT », a déclaré Sam Altman.

Dans un premier temps disponible uniquement sur le système d’exploitation macOS, ChatGPT Atlas intègre une barre latérale contrôlée par l’intelligence artificielle. Celle-ci analyse en temps réel la page consultée et fournit une assistance contextuelle : résumés, explications ou suggestions sans qu’il soit nécessaire de changer d’onglet ou de copier-coller du contenu.

Les utilisateurs de la version payante pourront aller plus loin en laissant l’IA prendre la main sur la navigation. ChatGPT Atlas sera ainsi capable de contrôler le curseur, de réserver un vol, de remplir un formulaire ou encore d’éditer un document. Ces fonctionnalités rappellent celles déjà présentes sur d’autres navigateurs enrichis par l’intelligence artificielle, tels que Microsoft Edge avec son agent Copilot, ou Comet, développé par la start-up américaine Perplexity AI. OpenAI mise cependant sur la popularité de son modèle ChatGPT, qui revendique 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires, pour s’imposer face à ses concurrents.

Le lancement de ChatGPT Atlas a eu un effet immédiat sur les marchés financiers. Deux heures avant l’annonce officielle, la diffusion d’une vidéo promotionnelle par OpenAI a entraîné une baisse de près de 5 % de l’action Alphabet, maison mère de Google. Le titre s’est toutefois redressé après la présentation et ne perdait plus que 1,63 % vers 18h10 GMT.

Cette agitation illustre la concurrence féroce qui oppose les géants de la tech dans un contexte où les modèles d’intelligence artificielle atteignent désormais des performances comparables. La bataille se concentre désormais sur l’expérience utilisateur et sur la capacité à proposer une interface fluide et intuitive.

Alphabet a récemment remporté une victoire judiciaire majeure aux États-Unis, la justice ayant refusé d’obliger le groupe à céder Google Chrome, comme le réclamait le gouvernement américain au nom de la lutte antitrust. Quelques semaines auparavant, Perplexity AI avait proposé à Google un rachat de Chrome pour 34,5 milliards de dollars, une offre restée sans suite après la décision favorable à Alphabet.

Parallèlement, l’écosystème des navigateurs s’enrichit de nouvelles collaborations entre acteurs technologiques et médias. Des titres comme CNN, The Washington Post, Le Figaro ou Le Monde ont récemment conclu des partenariats rémunérés avec Perplexity afin de rendre leurs articles accessibles aux abonnés payants de son navigateur Comet.

Avec ChatGPT Atlas, OpenAI cherche à redéfinir la manière dont les internautes interagissent avec le web, en intégrant pleinement l’intelligence artificielle dans la navigation quotidienne. Dans un paysage numérique en recomposition, la bataille entre OpenAI, Google, Microsoft et Perplexity s’annonce décisive pour le futur de l’accès à l’information en ligne.

LNT avec AFP 

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Chari annonce une levée de 12 millions de dollars et obtient une licence d’établissement de paiement https://lnt.ma/chari-annonce-une-levee-de-12-millions-de-dollars-et-obtient-une-licence-detablissement-de-paiement/ Wed, 15 Oct 2025 08:55:19 +0000 https://lnt.ma/?p=535704 Chari, startup marocaine fondée en 2020 par Ismael Belkhayat et Sophia Alj et passée par Y Combinator, a annoncé une levée de fonds en Série A de 12 millions de dollars. Selon l’entreprise, il s’agit de la plus importante levée de ce type réalisée au Maroc. Le total des capitaux levés par Chari atteint désormais […]

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Chari, startup marocaine fondée en 2020 par Ismael Belkhayat et Sophia Alj et passée par Y Combinator, a annoncé une levée de fonds en Série A de 12 millions de dollars. Selon l’entreprise, il s’agit de la plus importante levée de ce type réalisée au Maroc. Le total des capitaux levés par Chari atteint désormais 17 millions de dollars. Parallèlement, Bank Al-Maghrib a accordé à la société une licence d’établissement de paiement.

Le tour a été co-dirigé par SPE Capital et Orange Ventures, avec la participation de plusieurs fonds de capital-investissement et investisseurs individuels. Parmi eux figurent notamment Verod-Kepple, Global Founders Capital, Plug and Play, Endeavor Catalyst, Pincus Capital, Al Khwarizmi Ventures, UM6P Ventures, Axian Group, Uncovered Fund, AfriMobility, P1 Ventures, Reflect Ventures, Dragon Capital, MyAsia VC, Harambean Prosperity Fund, H&S Invest Holding, ainsi que les business angels Michael Lahyani et Karim Beguir.

L’obtention de la licence d’établissement de paiement permet à Chari de proposer aux commerçants des services financiers tels que comptes de paiement, cartes de débit, paiement de factures et distribution de micro-assurance. L’entreprise prévoit de faire évoluer son application e-commerce en une « super-app » destinée aux commerces de proximité, avec l’objectif de favoriser la digitalisation des opérations et la diversification des revenus de cette clientèle.

Sur le plan technologique, Chari indique avoir développé en interne l’infrastructure nécessaire pour lancer une offre de Banking-as-a-Service (BaaS). Cette offre vise à mettre ses capacités à disposition d’autres entreprises souhaitant intégrer des solutions de finance embarquée à leurs produits et services.

Les fondateurs soulignent la dimension opérationnelle de cette étape. « C’est une opportunité de transformer les commerces traditionnels en points d’accès aux services financiers locaux », déclare Sophia Alj. « Maintenant que notre infrastructure est opérationnelle, nous accélérons le déploiement de Chari, à la fois comme super-app pour les commerçants et comme plateforme de Banking-as-a-Service », ajoute Ismael Belkhayat.

Du côté des investisseurs, l’opération est présentée comme un pari sur l’outillage technologique des commerces locaux et sur la finance embarquée. « Nous sommes heureux de continuer à accompagner Chari ; la combinaison de services aux commerçants et de finance embarquée présente un potentiel de transformation sectorielle », indique Nabil Triki, General Partner chez SPE Capital. Pour Ryosuke Yamawaki, Partner chez Verod Kepple Africa Ventures, « l’approche consistant à renforcer les capacités des commerçants via une plateforme évolutive s’inscrit dans notre vision ; cette levée consolide le lien entre finance et commerce au Maroc ».

Avec ces nouveaux financements et l’agrément réglementaire, Chari se fixe pour priorité l’extension de ses services auprès des commerces de proximité et l’ouverture de son infrastructure à des partenaires tiers. L’entreprise positionne cette stratégie comme un levier de développement de l’offre de paiements et de services financiers destinés aux détaillants, dans un contexte de digitalisation croissante des usages.

LNT

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Pathacks : Un objectif de former un million de jeunes marocains à l’horizon 2036 https://lnt.ma/pathacks-un-objectif-de-former-un-million-de-jeunes-marocains-a-lhorizon-2036/ Tue, 14 Oct 2025 09:50:29 +0000 https://lnt.ma/?p=535652 Lancée en marge des ambitions nationales pour la transformation digitale du système éducatif, la première plateforme marocaine d’apprentissage de programmation, de la data et de l’innovation technologique Pathacks.com, a procédé à la mise en ligne, pour sa phase pilote, de son site officiel www.pathacks.com. Initiée par Abdellatif Belmkadem, président de l’Institut National d’Innovation et de […]

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Lancée en marge des ambitions nationales pour la transformation digitale du système éducatif, la première plateforme marocaine d’apprentissage de programmation, de la data et de l’innovation technologique Pathacks.com, a procédé à la mise en ligne, pour sa phase pilote, de son site officiel www.pathacks.com.
Initiée par Abdellatif Belmkadem, président de l’Institut National d’Innovation et de Technologie Avancée (INITA), cette plateforme ambitionne de former un million de jeunes Marocains à l’horizon 2036, à raison de 100 000 apprenants par an, aux compétences clés du numérique et du développement informatique.
« Bien plus qu’un outil d’apprentissage, Pathacks se veut une véritable école du futur, repensant les contours de la formation numérique à travers une pédagogie vivante, expérimentale et inspirante. La plateforme s’appuie sur des espaces d’apprentissage immersifs, des parcours modulaires dynamiques, et une boussole pédagogique pilotée par la data et enrichie par l’intelligence artificielle », dit-on auprès de Pathacks.

Et d’ajouter que chaque apprenant y trouve la possibilité de concevoir son propre itinéraire de formation, d’expérimenter le codage en autonomie, et de collaborer avec des mentors et experts au sein de rooms vidéo interactives. Les formations couvrent les langages et domaines les plus recherchés sur le marché mondial-JavaScript, Python, TypeScript, mais aussi data engineering, intelligence artificielle et développement de solutions open source.

Concrètement, à travers ses certificats numériques innovants, Pathacks transforme chaque accomplissement en preuve de compétence vérifiable et en atout professionnel transférable sur les plateformes et réseaux d’emploi. Ce dispositif favorise l’apprentissage tout au long de la vie, renforce l’employabilité des jeunes et aligne les compétences formées avec les besoins réels du marché du travail numérique : « Notre ambition est de proposer des solutions éducatives intelligentes, en phase avec les mutations mondiales de l’apprentissage digital. Nous voulons former une génération marocaine pleinement actrice du futur numérique, capable de créer, d’innover et d’entreprendre », explique Abdellatif Belmkadem, fondateur de Pathacks.

Sous le mot d’ordre “Hack your path to innovation”, Pathacks lance un appel vibrant à la jeunesse marocaine ( étudiants, autodidactes, entrepreneurs ou passionnés de technologie) à tracer leur propre voie vers l’innovation. La plateforme offre à chacun les moyens de transformer sa curiosité en compétence, son idée en projet, et son projet en solution à impact.

En somme, ce projet s’inscrit, selon son fondateur, dans une vision institutionnelle claire : bâtir des ponts entre l’école et le marché du travail, entre le savoir et l’action, entre le potentiel et l’opportunité.

H.Z

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Samsung OLED 2025 obtient la certification Real Black de VDE https://lnt.ma/samsung-oled-2025-obtient-la-certification-real-black-de-vde/ Wed, 24 Sep 2025 14:45:54 +0000 https://lnt.ma/?p=534789 Samsung Electronics Co. a annoncé que son téléviseur OLED 2025 (modèle S95F) a été certifié comme écran Real Black par le Verband der Elektrotechnik (VDE), un institut allemand spécialisé dans la certification en ingénierie électrique. Cette certification confirme que la technologie OLED de Samsung répond aux critères définis pour être considérée comme Real Black, offrant des […]

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Samsung Electronics Co. a annoncé que son téléviseur OLED 2025 (modèle S95F) a été certifié comme écran Real Black par le Verband der Elektrotechnik (VDE), un institut allemand spécialisé dans la certification en ingénierie électrique.

Cette certification confirme que la technologie OLED de Samsung répond aux critères définis pour être considérée comme Real Black, offrant des noirs profonds dans l’expérience visuelle.

La certification atteste de la netteté et de l’absence de reflets des images sur l’écran OLED, avec des noirs mesurés en dessous de 0,005 nits dans des environnements sombres, ainsi qu’une précision des noirs dans des pièces éclairées, y compris sous la lumière directe du soleil.

Hoon Seol, vice-président et chef de la division CE de Samsung Electronics Allemagne, a déclaré : « L’obtention de la certification Real Black de VDE reflète notre engagement à développer la technologie OLED. »

Ansgar Hinz, président-directeur général de VDE, a précisé de son côte : « La certification Real Black n’est accordée qu’aux écrans qui excellent dans nos évaluations. L’OLED de Samsung a montré sa capacité à maintenir des noirs précis dans divers environnements lumineux, des home cinémas aux salons très éclairés ».

Pour cette certification, la série OLED S95F a été évaluée selon trois critères :

  • Impact de la lumière ambiante dans les pièces lumineuses : mesure du niveau de distraction causé par les reflets.
  • Niveaux de noir dans les environnements sombres : test en chambre noire pour vérifier que les noirs respectent la norme de 0,005 nits ou moins.
  • Niveau de brillance de la surface : évaluation des reflets pour apprécier l’efficacité du système Glare Free 2.0 de Samsung.

La série OLED certifiée Real Black propose également une clarté des couleurs et un contraste optimisés, applicables aux jeux et aux contenus cinématographiques. La technologie Glare Free permet de conserver des noirs profonds et des couleurs fidèles dans différentes conditions d’éclairage.

Il est à préciser que Samsung occupe la première place du marché mondial des téléviseurs depuis 19 années consécutives, avec des écrans haut de gamme et des innovations de pointe dans le domaine de l’expérience visuelle.

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Entretien avec Yassine Loqmane, FlowBrave : « Adopter une mentalité Global-First, avec des racines marocaines » https://lnt.ma/entretien-avec-yassine-loqmane-flowbrave-adopter-une-mentalite-global-first-avec-des-racines-marocaines/ Tue, 09 Sep 2025 13:58:44 +0000 https://lnt.ma/?p=534135 FlowBrave est une jeune entreprise fondée par Yassine Loqmane, spécialisée dans la gestion intelligente des processus. Dans cet entretien, son fondateur revient sur la vision derrière FlowBrave, les besoins des startups marocaines en matière de structuration, l’apport de la culture Silicone Valley et les passerelles possibles avec l’écosystème mondial de l’innovation.   La Nouvelle Tribune […]

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FlowBrave est une jeune entreprise fondée par Yassine Loqmane, spécialisée dans la gestion intelligente des processus. Dans cet entretien, son fondateur revient sur la vision derrière FlowBrave, les besoins des startups marocaines en matière de structuration, l’apport de la culture Silicone Valley et les passerelles possibles avec l’écosystème mondial de l’innovation.

 

La Nouvelle Tribune : Pourquoi avoir choisi les États-Unis comme point d’ancrage pour FlowBrave ? Quels enseignements souhaitez-vous partager avec les startups marocaines ?

Yassine Loqmane : Notre démarche pour lancer FlowBrave est internationale dès le départ, et le choix des États-Unis est une décision stratégique fondamentale. Pour trois raisons.

D’abord, la proximité avec notre marché cible. Pour comprendre avec une profondeur obsessionnelle les entreprises de logiciels B2B américaines que nous visons, il est impératif de s’implanter sur le même terrain qu’elles. Ensuite, l’accès au « système d’exploitation » de l’innovation. La Silicon Valley n’est pas qu’une source de capital ; c’est un lieu où la concentration de talents, la vitesse de l’information et le niveau d’ambition sont sans équivalent. Nous y allons pour nous imprégner de cette culture et bâtir une entreprise de classe mondiale. Enfin, c’est l’arène principale. Notre ambition est de devenir un champion du monde, et pour cela, il faut se mesurer aux meilleurs sur leur propre terrain. Notre présence là-bas est une déclaration d’intention.

Quant aux enseignements que je souhaiterais partager, ils sont interconnectés. Le premier est d’adopter une mentalité « Global-First », avec des racines marocaines ; ne plus se définir comme une « startup marocaine » qui un jour « exportera », mais comme une startup mondiale dès le départ, qui utilise ses racines comme un atout stratégique.

Cette ambition mondiale doit ensuite se confronter à une deuxième réalité : l’exécution est la seule vérité. Dans l’arène internationale, une idée ne vaut rien sans une exécution impeccable. La capacité à construire, à mesurer et à livrer rapidement et avec rigueur est ce qui fait la différence.

Enfin, cette culture de l’exécution ne doit pas attendre des conditions parfaites. Il ne faut pas attendre que l’écosystème soit « prêt », car l’écosystème, c’est nous. Chaque entrepreneur qui ose, qui partage ses leçons, qui connecte les autres, bâtit l’écosystème que nous voulons. L’action individuelle est le moteur du changement collectif.

 

FlowBrave se présente comme une plateforme intelligente de gestion des processus. En quoi cette approche peut-elle répondre aux besoins spécifiques des jeunes entreprises marocaines qui cherchent à se structurer pour grandir ?

 Toute jeune entreprise démarre avec une énergie incroyable, mais ses processus les plus importants sont souvent informels, existant uniquement dans la tête des fondateurs. C’est ce que nous appelons la « connaissance tribale ». FlowBrave est la plateforme conçue pour capturer cette connaissance et la transformer en un atout structuré et scalable.

Cette distinction est essentielle. Beaucoup d’entreprises font l’erreur de vouloir automatiser le chaos. Notre conviction est qu’on ne peut pas automatiser intelligemment ce qui n’est pas d’abord structuré. La mission de FlowBrave est donc de s’attaquer à la première étape, la plus critique : mettre de l’ordre dans le travail humain pour créer la fondation indispensable à l’automatisation et à la croissance future.

Les jeunes entreprises marocaines sont pleines de talent et de créativité, mais elles se heurtent souvent à un mur invisible lorsqu’elles veulent grandir : la scalabilité de leurs opérations. Le savoir-faire est souvent informel, ce qui rend la croissance difficile et risquée. Pour attirer des investisseurs internationaux ou vendre à de grands comptes, le génie seul ne suffit pas ; il faut de la rigueur et des systèmes prouvables.

C’est précisément là que notre approche intervient. Premièrement, FlowBrave facilite la transformation de cette « connaissance tribale » en un actif structuré et réutilisable. L’approche no-code permet aux équipes opérationnelles elles-mêmes de construire et de faire évoluer le véritable manuel opérationnel de l’entreprise.

Deuxièmement, et c’est le point clé, nous introduisons la prouvabilité. Grâce à une trace d’exécution digitale, fiable et infalsifiable, une startup marocaine peut démontrer à un investisseur international ou à un grand client stratégique, preuves à l’appui, que ses opérations répondent aux plus hauts standards de rigueur. L’excellence opérationnelle n’est plus une simple affirmation, c’est un fait vérifiable.

Donc pour une jeune entreprise marocaine, FlowBrave n’est pas un simple outil de productivité. C’est un accélérateur de maturité. Il leur permet de bâtir, dès le premier jour, les fondations de confiance et de rigueur nécessaires pour scaler, rassurer les investisseurs, convaincre les clients et compétitionner sur la scène mondiale.

 

Comment la culture de l’exécution et du risque propre à la Silicon Valley peut-elle être adaptée au contexte marocain ?

La clé est dans le mot « adapter », et non « copier ». Un copier-coller culturel est voué à l’échec. Nous devons nous inspirer des principes fondamentaux, mais les appliquer à notre réalité.

Pour la culture de l’exécution, l’adaptation la plus puissante est de généraliser la mentalité du « sprint » à toute l’entreprise. En Silicon Valley, tout est un sprint : le développement, le marketing, la vente. Au lieu de grands plans sur 12 mois, on définit des objectifs sur deux semaines, on exécute, on mesure, et on ajuste. C’est une approche très pragmatique qui force à passer de la délibération à l’action. On remplace la question « avons-nous le plan parfait ? » par « qu’avons-nous appris cette semaine ? ».

Pour la culture du risque, le « fail fast » (échouer vite) est difficile à importer tel quel. L’adaptation consiste à le reformuler en « apprendre vite à coût maîtrisé ». Il s’agit de systématiser l’expérimentation. Au lieu de lancer un grand projet risqué, on conçoit une série de petites expériences peu coûteuses pour tester ses hypothèses. Si une expérience « échoue », la perte est minime, mais l’apprentissage est immense et immédiat. On ne célèbre pas l’échec, on célèbre la vitesse d’apprentissage. Cela rend l’audace beaucoup plus acceptable socialement et économiquement.

En résumé, adapter ces cultures, c’est adopter une approche plus empirique et plus rapide. C’est un changement de mentalité qui valorise l’apprentissage par l’action plutôt que la perfection par la planification. C’est ce qui nous permettra de réduire l’écart et de rivaliser efficacement sur la scène mondiale.

 

Le storytelling est devenu un levier essentiel pour convaincre investisseurs et partenaires. Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs marocains ?

Vous avez raison, c’est absolument fondamental. Pour un entrepreneur marocain qui s’adresse à un public international, le storytelling n’est pas un bonus, c’est un multiplicateur de force. C’est ce qui comble le fossé de contexte et crée une connexion humaine avant même de parler de business.

Le premier conseil est de maîtriser le récit du « Pourquoi ». Les investisseurs entendent des centaines de « quoi » – ce que fait votre produit. Ce qui les captive, c’est le « pourquoi » : votre histoire personnelle, votre vision, ce qui transforme une idée en mission.

Une fois ce « pourquoi » établi, il faut construire le récit de « l’Inévitabilité ». Une bonne histoire ne fait pas que présenter votre startup ; elle la positionne comme la conséquence logique d’une tendance de fond, que ce soit la montée de l’IA ou un nouveau besoin du marché. Cela démontre une vision stratégique.

Enfin, cette grande vision doit être ancrée dans la réalité par une histoire « validée par les données ». Un récit sans preuve est un simple rêve. Chaque affirmation doit être soutenue par une donnée, même modeste. C’est le principe de la « prouvabilité » appliqué au storytelling, qui transforme une belle histoire en un dossier d’investissement crédible.

Au final, le meilleur storytelling n’est pas de la fiction. C’est l’art de cadrer la vérité de la manière la plus convaincante possible. Pour nous, entrepreneurs marocains, c’est l’outil qui nous permet de transformer notre parcours unique en un avantage compétitif mondial.

 

Quelles passerelles concrètes envisagez-vous pour connecter les talents marocains à l’écosystème mondial de l’innovation, et comment les institutions nationales peuvent-elles jouer un rôle de catalyseur stratégique dans ce processus ?

À mon sens, la passerelle la plus concrète et la plus puissante est de permettre à nos startups d’adopter un nouveau modèle opérationnel à vocation mondiale.

Aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour créer des champions. D’un côté, au Maroc, nous avons un vivier de talents exceptionnels : techniquement brillants, polyglottes, et ouverts sur le monde. De l’autre, dans la Silicon Valley, se trouvent le savoir-faire technologique de pointe, la culture de l’hyper-croissance et l’accès aux plus grands capitaux.

Le modèle « bi-polaire » consiste à fusionner ces deux mondes en construisant une seule entreprise intégrée qui opère de manière fluide entre les deux écosystèmes. Ce n’est pas une simple délocalisation, mais une répartition stratégique des forces pour créer une entreprise intrinsèquement plus résiliente et compétitive.

Quant au rôle de catalyseur, bien que le soutien institutionnel soit important, je crois que le moteur le plus puissant vient de ceux qui construisent au quotidien. Ce changement est d’abord porté par le leadership des entrepreneurs qui ont réussi. Ceux qui ont déjà navigué les eaux internationales ont une responsabilité : celle de réinvestir leur savoir, leur réseau et parfois leur capital. Ils deviennent les mentors et les « tiers de confiance » les plus crédibles pour la nouvelle génération.

Il est ensuite amplifié par la maturité de notre capital-risque. Un écosystème de VCs locaux qui adoptent les standards mondiaux – tant sur le plan juridique que financier – et qui co-investissent avec des fonds internationaux, est le véritable constructeur de cette « autoroute ». Ce sont eux qui apportent l’expertise pour financer et structurer ce modèle bi-polaire de manière agile et conforme aux attentes internationales.

Enfin, ces efforts sont cimentés par la création d’un nouveau récit. Nous avons collectivement le devoir de raconter les nouvelles histoires de succès qui parlent d’ambition mondiale. Ces récits sont essentiels car ils dessinent la feuille de route pour la prochaine génération ; ils transforment l’exception en une possibilité accessible.

L’alignement de ces forces vives, avec un soutien intelligent et agile de l’État, crée un effet de levier immense. La passerelle la plus durable est celle que nous bâtirons nous-mêmes.

 

Entretien réalisé par Asmaa Loudni

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Lancement du concours iShot destiné aux utilisateurs d’iPhone https://lnt.ma/lancement-du-concours-ishot-destine-aux-utilisateurs-diphone/ Tue, 26 Aug 2025 12:23:58 +0000 https://lnt.ma/?p=533666 UNO.ma, revendeur agréé Apple au Maroc, organise un concours de photographie mobile intitulé iShot, destiné aux utilisateurs d’iPhone. L’initiative vise à mettre en avant des pratiques artistiques locales à travers le prisme de la photographie numérique. Le concours, accessible à l’ensemble des citoyens marocains, s’articule autour du thème «Lumières du Maroc». Gratuit et ouvert en […]

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UNO.ma, revendeur agréé Apple au Maroc, organise un concours de photographie mobile intitulé iShot, destiné aux utilisateurs d’iPhone.

L’initiative vise à mettre en avant des pratiques artistiques locales à travers le prisme de la photographie numérique. Le concours, accessible à l’ensemble des citoyens marocains, s’articule autour du thème «Lumières du Maroc».

Gratuit et ouvert en ligne via la plateforme www.ishot.ma, le concours invite les participants à soumettre une photographie originale, prise exclusivement à l’aide d’un iPhone.

« À travers iShot, nous souhaitons démocratiser la pratique artistique de la photographie mobile tout en valorisant la richesse lumineuse et culturelle du Maroc. L’iPhone devient ici un outil d’expression créative, entre technologie et émotion », explique El Mehdi Berhil, directeur général de UNO.ma.

Le déroulement du concours comprend plusieurs étapes. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 12 août sur le site mentionné, et se terminent le 2 septembre. Du 5 au 15 septembre, une phase de votes sur Ia plateforme dédiée iShot.ma permettra au public de soutenir ses clichés favoris via un système de vote en ligne.

Les 30 finalistes, 15 sélectionnés par les internautes et 15 par un jury artistique, seront annoncés entre le 16 et le 18 septembre.

Une exposition des œuvres sélectionnées se tiendra à Casablanca le 27 septembre, suivie de la remise des prix.

Trois lauréats seront distingués lors de l’événement final avec un Grand Prix, un deuxième prix et un troisième prix, attribués par le jury en fonction de critères artistiques, techniques et émotionnels.

Cette édition de iShot s’inscrit dans une volonté de documenter les différentes formes que peut prendre la lumière dans le paysage marocain, qu’elle soit d’origine naturelle ou artificielle, et d’offrir un espace d’expression aux sensibilités visuelles individuelles, expliquent les initiateurs du concours.

L’initiative vise également à encourager la créativité, promouvoir la culture visuelle marocaine et créer des ponts entre art et technologie, souligne la même source.

AL

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OPPO annonce le lancement imminent de sa nouvelle série de smartphones Reno14 https://lnt.ma/oppo-annonce-le-lancement-imminent-de-sa-nouvelle-serie-de-smartphones-reno14/ Tue, 29 Jul 2025 13:58:34 +0000 https://lnt.ma/?p=533035 OPPO prévoit de présenter officiellement sa nouvelle gamme de smartphones Reno14 le 9 août prochain. Cette série met notamment l’accent sur les performances en photographie en conditions de faible luminosité, avec des améliorations annoncées sur le traitement des détails et des nuances dans les environnements sombres. Sur le plan du design, OPPO évoque une esthétique […]

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OPPO prévoit de présenter officiellement sa nouvelle gamme de smartphones Reno14 le 9 août prochain. Cette série met notamment l’accent sur les performances en photographie en conditions de faible luminosité, avec des améliorations annoncées sur le traitement des détails et des nuances dans les environnements sombres.

Sur le plan du design, OPPO évoque une esthétique inspirée de la tendance dite « mermaidcore », caractérisée par « des finitions iridescentes » et des jeux de lumière sur la coque, explique la marque. L’appareil se distingue ainsi par un style visuel travaillé, censé refléter une identité marquée.

La marque n’a pas encore communiqué l’ensemble des spécifications techniques, mais positionne le Reno14 comme un modèle alliant esthétique et innovation photographique.

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Masen lance un AMI pour un banc d’essai dédié au stockage par batteries https://lnt.ma/masen-lance-un-ami-pour-un-banc-dessai-dedie-au-stockage-par-batteries/ Tue, 29 Jul 2025 13:58:30 +0000 https://lnt.ma/?p=533038 La Moroccan Agency for Sustainable Energy (Masen), en collaboration avec la Banque mondiale via le programme ESMAP, a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour la sélection d’un cabinet de conseil. L’objectif est d’accompagner la conception, la mise en œuvre et le test d’un banc d’essai (Testbed) destiné aux systèmes de stockage d’énergie par […]

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La Moroccan Agency for Sustainable Energy (Masen), en collaboration avec la Banque mondiale via le programme ESMAP, a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour la sélection d’un cabinet de conseil. L’objectif est d’accompagner la conception, la mise en œuvre et le test d’un banc d’essai (Testbed) destiné aux systèmes de stockage d’énergie par batteries (BESS) sur le site R&D de Noor Ouarzazate.

Financé dans le cadre de l’initiative « Morocco Energy Storage Testbed », ce projet s’inscrit dans un réseau international mis en place dans trois pays. Il vise à analyser les performances techniques et économiques des technologies de stockage.

L’infrastructure, à vocation stratégique, mobilisera des acteurs publics et privés pour favoriser le développement de solutions compétitives en matière de transition énergétique. Elle contribuera également à une meilleure intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique national.

Le dossier de l’AMI est disponible sur la plateforme : https://etendering.masen.ma. Les candidatures doivent être soumises avant le lundi 11 août 2025 à 11h00 (heure locale).

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Attijariwafa bank lance le programme « Open Start by Wenov » dédié à l’innovation ouverte https://lnt.ma/attijariwafa-bank-lance-le-programme-open-start-by-wenov-dedie-a-linnovation-ouverte/ Fri, 25 Jul 2025 09:17:04 +0000 https://lnt.ma/?p=532717 Attijariwafa bank a annoncé le lancement d’Open Start by Wenov, un programme d’innovation ouverte porté par son entité dédiée Wenov. L’édition 2025 est placée sous le thème de l’intelligence artificielle et s’adresse à des startups sélectionnées pour leur maturité technologique et leur capacité à répondre à des problématiques métiers identifiées. Le programme est mis en […]

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Attijariwafa bank a annoncé le lancement d’Open Start by Wenov, un programme d’innovation ouverte porté par son entité dédiée Wenov. L’édition 2025 est placée sous le thème de l’intelligence artificielle et s’adresse à des startups sélectionnées pour leur maturité technologique et leur capacité à répondre à des problématiques métiers identifiées.

Le programme est mis en œuvre en partenariat avec CEED Maroc, chargé d’accompagner 11 défis liés aux activités de la banque et de ses filiales au Maroc, et OST International, qui interviendra sur 4 défis portés par les filiales du Groupe à l’international.

Fondé sur une approche collaborative, Open Start by Wenov repose sur l’interaction entre startups, experts métiers d’Attijariwafa bank et structures d’accompagnement. L’objectif est de développer des Proofs of Concept (POC) autour de problématiques stratégiques du Groupe.

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Le Maroc participe à l’édition 2025 du Salon VivaTech à Paris https://lnt.ma/le-maroc-participe-a-ledition-2025-du-salon-vivatech-a-paris/ Wed, 11 Jun 2025 15:02:25 +0000 https://lnt.ma/?p=530886 Le Maroc prend part à l’édition 2025 du Salon international VivaTech, consacré aux startups et aux technologies innovantes, qui se tient à Paris du 11 au 14 juin. La participation marocaine s’inscrit dans une démarche de valorisation de l’écosystème numérique national et de ses potentialités dans différents domaines technologiques. Conduite par le ministère de la […]

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Le Maroc prend part à l’édition 2025 du Salon international VivaTech, consacré aux startups et aux technologies innovantes, qui se tient à Paris du 11 au 14 juin. La participation marocaine s’inscrit dans une démarche de valorisation de l’écosystème numérique national et de ses potentialités dans différents domaines technologiques.

Conduite par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, la délégation marocaine regroupe plus de 25 startups actives dans des secteurs tels que l’intelligence artificielle, la cybersécurité, la santé numérique, les technologies vertes, les services cloud et la digitalisation des services publics.

Un pavillon dédié met en lumière les solutions développées par ces jeunes entreprises, illustrant la dynamique entrepreneuriale et les capacités d’innovation portées par de nouveaux acteurs du numérique au Maroc.

En complément de cette participation, le ministère accompagne également la présence de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI). Cette dernière représente une quinzaine de petites et moyennes entreprises technologiques marocaines, qui exposent leurs offres et expertises auprès d’un public international.

Selon les organisateurs, le Salon VivaTech est devenu l’un des principaux événements mondiaux du secteur, attirant cette année plus de 165 000 visiteurs. Il rassemble des entreprises, des investisseurs, des institutions publiques, ainsi que des décideurs autour des enjeux liés à l’innovation technologique.

Pour cette édition, les thématiques centrales portent sur les avancées en matière de santé, de mobilité durable et de transition environnementale. Plusieurs prix seront remis afin de récompenser les projets et innovations les plus prometteurs.

La participation du Maroc à cet événement vise à renforcer la visibilité de son écosystème numérique, à créer des opportunités de partenariat et à promouvoir les compétences locales à l’international.

LNT

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Entretien avec Yassine Laghzioui, CEO UM6P Ventures : « Un développement économique intégré passe désormais par une souveraineté technologique » https://lnt.ma/entretien-avec-yassine-laghzioui-ceo-um6p-ventures-un-developpement-economique-integre-passe-desormais-par-une-souverainete-technologique/ Wed, 21 May 2025 14:33:34 +0000 https://lnt.ma/?p=530005 À l’occasion de la 2ᵉ édition du DeepTech Summit (DTS), organisée par l’UM6P de Ben Guerir et placée sous le thème « Redéfinir le progrès : comment l’intelligence artificielle transforme l’innovation DeepTech », nous avons rencontré Yassine Laghzioui, CEO de UM6P Ventures. Acteur clé de l’écosystème de l’innovation au Maroc et en Afrique, il partage […]

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À l’occasion de la 2ᵉ édition du DeepTech Summit (DTS), organisée par l’UM6P de Ben Guerir et placée sous le thème « Redéfinir le progrès : comment l’intelligence artificielle transforme l’innovation DeepTech », nous avons rencontré Yassine Laghzioui, CEO de UM6P Ventures. Acteur clé de l’écosystème de l’innovation au Maroc et en Afrique, il partage avec nous sa vision du rôle stratégique de l’intelligence artificielle dans le développement des technologies de rupture, ainsi que les ambitions de UM6P Ventures pour accompagner les startups DeepTech à fort impact.

La Nouvelle Tribune : Un mot sur le choix de la thématique de l’édition 2025 du Deep Tech Summit, “Redefining Progress: How AI is Transforming Deep Tech Innovation” ?

Yassine Laghzioui : L’année dernière, notre regard s’était tourné vers le continent africain, avec une thématique intitulée “The Next Leap Forward: Africa’s Deep Tech Transformation”. Pour cette édition, nous avons choisi de placer l’intelligence artificielle au cœur de nos réflexions, car elle constitue aujourd’hui la force motrice de la transformation dans le domaine de la Deep Tech. Lorsqu’elle croise ce champ, l’IA devient une sorte d’« innovation de l’innovation ». Elle redéfinit les méthodes de recherche scientifique, révolutionne les processus de découverte technologique, et bouscule les manières dont les startups Deep Tech conçoivent et positionnent leurs produits.

Prenons l’exemple d’AlphaFold : cette avancée a permis de modéliser la structure tridimensionnelle de plus de 200 millions de protéines, et même de prédire les interactions avec les molécules d’ADN, d’ARN, entre autres. C’est une véritable rupture dans les processus de découverte thérapeutique. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle remet en question le statu quo, raccourcissant les cycles de développement technologique de façon spectaculaire. Et tout cela s’est accéléré au cours des derniers mois. Il nous semblait donc essentiel d’ouvrir le débat sur cet impact, avec des chercheurs et intervenants venus des quatre coins du monde, pour explorer des thématiques allant du quantique à l’agriculture, en passant par la biotechnologie et la greentech.

Comment UM6P Ventures soutient-elle concrètement les startups Deep Tech en phase d’amorçage ?

Le soutien se manifeste d’abord par un engagement financier : nous investissons directement dans ces startups. Mais UM6P Ventures offre bien davantage que des tickets d’investissement. Notre véritable valeur ajoutée réside dans l’accès à un écosystème riche : les laboratoires de l’UM6P, son réseau de chercheurs, d’experts, de mentors, ses programmes d’incubation et d’accélération, ainsi que ses multiples événements qui favorisent la mise en relation avec des investisseurs nationaux et internationaux.

Lorsqu’une startup, qu’elle soit locale ou étrangère, rejoint notre portefeuille, elle bénéficie de cet environnement unique. Et c’est souvent ce soutien, bien plus que le financement seul, qui lui permet de franchir l’étape critique de ce qu’on appelle la « vallée de la mort » — cette phase d’amorçage si délicate à surmonter.

Selon vous, le Maroc peut-il s’imposer en hub régional pour la Deep Tech ? Et quels sont les défis à relever ?

Ce n’est pas une option. C’est une nécessité. Un développement économique intégré passe désormais par une souveraineté technologique, et cette dernière ne peut se construire sans un ancrage solide dans la Deep Tech. Cela implique le développement de la propriété intellectuelle, la production de brevets, et la conduite de projets de recherche capables de répondre aux défis du continent africain — et au-delà.

Le Maroc a les capacités pour jouer ce rôle. La question n’est plus « peut-il ? », mais « doit-il ? ». Il nous faut structurer un écosystème Deep Tech cohérent et performant. C’est précisément l’ambition à laquelle répond l’UM6P, en déployant un ensemble d’infrastructures, de programmes de formation, de plateformes d’accompagnement et en rassemblant chercheurs, étudiants et entrepreneurs dans un environnement favorable à l’innovation de rupture.

Quels impacts attendez-vous de cette édition 2025 ?

Alors que s’achève cette première journée, nous constatons déjà une dynamique très encourageante. Plus de 7 000 inscriptions ont été enregistrées, dont 57 % en provenance de l’international, et ce depuis les cinq continents. Cela témoigne clairement de l’intérêt grandissant pour le Maroc, qui s’affirme peu à peu comme un point de convergence technologique.

Nous ne prétendons pas que le Royaume exporte aujourd’hui des centaines de technologies, mais il s’y prépare activement. Le Maroc se positionne comme un hub d’expérimentation et de test, une sorte de « laboratoire à ciel ouvert » pour l’Afrique, où les innovations peuvent être conçues, ajustées, déployées.

Cette édition en est une démonstration. Des chercheurs, des présidents d’université, des personnalités de renom ont répondu à l’appel, convaincus du potentiel du pays à produire de la technologie souveraine, locale, mais avec une portée mondiale.

Comment voyez-vous l’événement évoluer au fil des éditions ?

L’investissement dans le secteur du capital-risque sur le continent africain demeure encore très limité : on parle de deux à trois milliards de dollars injectés l’an dernier, soit à peine 1 % des volumes mondiaux. Ce chiffre illustre bien que l’Afrique n’en est qu’au début de son aventure dans la Deep Tech. Nous sommes encore dans la phase initiale, mais cette amorce est prometteuse.

Il est impératif de fixer des objectifs ambitieux, tout en gardant une certaine humilité. Il faut doubler, voire tripler, le nombre de brevets déposés chaque année, encourager l’audace entrepreneuriale et soutenir ceux qui choisissent d’innover dans ce domaine exigeant.

Si, grâce à ce sommet, un étudiant décide d’orienter sa carrière vers la Deep Tech, ou si un investisseur rencontre un entrepreneur avec lequel il développera une solution basée sur l’intelligence artificielle, alors nous aurons atteint notre but.

Ce sommet est à la fois une vitrine et un point de départ. Il s’inscrit dans une vision de long terme : accélérer nos efforts pour que l’Afrique puisse véritablement opérer ce saut technologique attendu, et occuper une place à part entière dans l’économie mondiale de demain.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique https://lnt.ma/naoris-amorce-un-tournant-dans-la-cybersecurite-avec-un-modele-decentralise-post-quantique/ Thu, 24 Apr 2025 09:45:05 +0000 https://lnt.ma/?p=528816 La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel. […]

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La société technologique Naoris a annoncé les premiers résultats de son outil de cybersécurité post-quantique décentralisée, lancé le 31 janvier 2025. Disponible sous forme d’extension compatible avec les principaux navigateurs, cette solution transforme chaque utilisateur en un nœud actif au sein d’un réseau distribué conçu pour détecter et contrer les menaces numériques en temps réel.

Contrairement aux systèmes centralisés classiques, l’architecture développée par Naoris repose sur une logique collaborative inspirée de l’intelligence collective. Le système utilise la blockchain et la validation croisée par les pairs pour créer un environnement de cybersécurité distribué, dans lequel la protection du réseau est assurée collectivement.

Implantée au Maroc depuis 2024 à travers un partenariat stratégique avec BDO Morocco, la société entend ainsi proposer une alternative aux modèles traditionnels, dans un contexte marqué par la hausse des cyberattaques. En 2024, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI) a recensé 644 incidents, illustrant les limites des infrastructures centralisées.

Depuis sa mise en ligne, le système de Naoris a enregistré plus de 38 millions de transactions post-quantiques et créé près de 1,8 million de portefeuilles numériques. Le réseau compte actuellement plus de 656 000 nœuds de sécurité actifs, dépassant de loin le volume observé sur certains protocoles établis comme Ethereum. En termes d’efficacité, l’outil a permis d’identifier et de neutraliser quelque 200 millions de menaces.

Selon Youssef El Maddarsi, CEO du groupe Naoris Consulting, ce modèle vise à proposer « une cybersécurité plus distribuée, résiliente, souveraine et adaptée aux enjeux post-quantiques », dans un contexte de pression croissante sur les infrastructures critiques.

Le projet bénéficie du soutien de plusieurs personnalités marocaines du monde économique, dont Driss Benomar, président de Al Omra Group, Salaheddine Mezouar, ancien ministre et ex-président de la CGEM, ainsi que Zakaria Fahim, Managing Partner chez BDO Maroc.

Naoris prévoit le lancement de son mainnet dans les mois à venir, avec un déploiement progressif dans les secteurs public et privé. Ce déploiement devra permettre de tester l’applicabilité à grande échelle du modèle, notamment en matière de résilience, de gouvernance et de conformité aux nouvelles exigences éthiques et sécuritaires du numérique.

LNT

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ChatGPT pourrait-il remplacer nos enseignants ? https://lnt.ma/chatgpt-pourrait-il-remplacer-nos-enseignants/ Tue, 08 Apr 2025 13:38:34 +0000 https://lnt.ma/?p=527945 L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ? Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la […]

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L’intelligence artificielle, de plus en plus performante, détrônera-t-elle un jour nos enseignants ?

Ces dernières années, de nouveaux robots conversationnels ont été conçus et testés sur leur aptitude à dispenser des cours et à accompagner les élèves dans leur apprentissage. Si ces chatbots parviennent à égaler certaines qualités humaines, comme la patience, l’accessibilité et la capacité à expliquer de manière claire, sont-ils pour autant capables de la même pédagogie et de la même adaptation aux besoins des élèves ? C’est la question que se sont posée des chercheurs en sciences de l’éducation de l’université de Bordeaux.

Trop de failles à ce jour

En partant de la question de l’enseignement personnalisé, ils ont comparé la pédagogie humaine aux procédés informatiques. Selon leurs conclusions, les enseignants virtuels présentent trop de failles à ce jour pour prétendre remplacer leurs homologues humains. Car si la méthode d’un enseignant peut être influencée par des facteurs subjectifs, comme son expérience, sa créativité pédagogique ou encore sa relation avec ses élèves, le robot, lui aussi, est entravé par certaines limites. Comme le rappellent les auteurs, sa base de données, qui sert ici de modèle d’enseignement, a été conçue par des humains avec leurs propres biais et approches pédagogiques. Ainsi, l’IA, pas plus qu’un professeur humain, ne saurait être totalement objective en matière d’apprentissage. Pire encore, son caractère rigide et prédéfini pourrait la rendre moins efficace pour s’adapter aux difficultés spécifiques des élèves, là où un enseignant dispose de plus de souplesse pour modifier ses explications, ajuster son discours et capter les signaux non verbaux indiquant une incompréhension. Et bien évidemment, d’une présence humaine et d’une bienveillance incarnée que les robots n’auront jamais…

Pour approfondir cette réflexion, nous avons sollicité l’avis de plusieurs professeurs ainsi que d’informaticiens spécialisés dans l’IA. Les enseignants interrogés soulignent que, bien que l’IA puisse être un outil complémentaire intéressant, elle ne peut se substituer totalement à un professeur humain. L’un d’eux explique que « l’apprentissage ne se résume pas uniquement à la transmission d’un savoir brut, mais implique également un accompagnement psychologique, une adaptation aux émotions des élèves et une motivation continue, ce que l’IA ne peut reproduire avec la même sensibilité ». De plus, les professeurs insistent sur l’importance de l’interaction sociale dans l’éducation, élément fondamental qui ne peut être remplacé par une machine.

Une vision plus nuancée

Du côté des informaticiens travaillant sur OpenAI et d’autres modèles d’IA, la vision est plus nuancée. L’un des experts interrogés met en avant les avancées considérables réalisées ces dernières années : « Les systèmes d’IA évoluent rapidement et peuvent déjà personnaliser les parcours d’apprentissage, proposer des exercices adaptés au niveau de chaque élève et répondre instantanément à leurs questions ». Toutefois, il reconnaît également les limites actuelles de ces technologies : « Une IA ne peut pas encore comprendre les nuances d’un échange humain, détecter la fatigue ou l’ennui d’un élève, ni proposer une approche alternative en cas de blocage intellectuel ».

Au Maroc, la question de l’introduction de l’IA dans l’enseignement commence à émerger. Certaines institutions testent déjà des outils d’IA pour aider les élèves dans leurs révisions ou proposer des cours interactifs en ligne. Toutefois, le défi majeur reste l’accessibilité à ces technologies, notamment dans les régions rurales où l’infrastructure numérique est encore insuffisante. Un professeur marocain interrogé sur la question souligne : « L’IA peut être un formidable atout pour accompagner les élèves en complément de l’enseignement classique, mais elle ne doit en aucun cas se substituer à l’interaction humaine qui est au cœur du processus d’apprentissage ».

​L’adoption croissante de l’intelligence artificielle, notamment de ChatGPT, transforme significativement le paysage éducatif au Maroc. Avec 80 % des Marocains conscients de l’existence de ChatGPT et 38 % l’utilisant activement, le pays se positionne en tête de liste mondiale pour l’utilisation de cet outil. Parallèlement, 67 % des enseignants marocains ont déjà intégré l’IA dans leurs pratiques pédagogiques .

Cette adoption massive reflète une volonté d’améliorer la qualité de l’enseignement et de le rendre plus accessible. Cependant, elle soulève également des défis, notamment en matière de formation des enseignants, de protection des données et d’éthique. Il est donc essentiel que les institutions éducatives marocaines élaborent des stratégies pour intégrer l’IA de manière responsable, en veillant à ce que les enseignants et les étudiants soient formés aux opportunités et aux risques associés à ces technologies.​

Soufia Khabbouch

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Gitex Africa 2025 : Jabra présente ses dernières solutions pour améliorer la collaboration hybride https://lnt.ma/gitex-africa-2025-jabra-presente-ses-dernieres-solutions-pour-ameliorer-la-collaboration-hybride/ Tue, 08 Apr 2025 10:35:09 +0000 https://lnt.ma/?p=527906 Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions […]

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Le fabricant danois Jabra, spécialisé dans les équipements audio et vidéo professionnels, a annoncé sa participation à la troisième édition du Gitex Africa, qui se déroulera du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. Cette présence s’inscrit dans la continuité de la stratégie de l’entreprise visant à accompagner les organisations africaines dans l’adoption de solutions adaptées aux nouveaux usages du travail hybride.

À l’occasion du salon, Jabra présentera plusieurs innovations technologiques destinées à optimiser l’expérience de collaboration à distance, notamment dans les espaces de réunion. Parmi les produits dévoilés figurent la PanaCast 40 VBS, une nouvelle barre de visioconférence Android dotée d’un champ de vision à 180°, et les mises à jour de la PanaCast 50 VBS, intégrant des fonctions avancées de flexibilité et de sécurité. L’entreprise introduira également une amélioration de l’enceinte de conférence Speak2 75, qui permet désormais l’appairage de deux dispositifs pour une meilleure couverture sonore.

La PanaCast 40 VBS a été pensée pour les petites salles de réunion. Elle combine un double capteur vidéo à un champ de vision étendu, offrant une captation complète de l’espace, et intègre un haut-parleur ainsi que six microphones directionnels. Le dispositif est compatible avec les normes Microsoft Teams Express Install, permettant une installation rapide sans interventions techniques majeures.

Concernant la PanaCast 50 VBS, déjà présente sur le marché, plusieurs évolutions sont annoncées. Elle dispose désormais d’un mode BYOD (Bring Your Own Device) permanent, autorisant les utilisateurs à connecter leurs propres équipements. Elle est également compatible avec la plateforme Microsoft Devices Ecosystem, assurant une meilleure intégration avec les environnements informatiques existants. À cela s’ajoute la fonctionnalité Intelligent Meeting Space, qui ajuste automatiquement le cadrage visuel en fonction des mouvements dans la salle, dans le but d’optimiser la concentration et de limiter les distractions.

La mise à jour du Speak2 75 vise à améliorer la couverture audio des salles de taille moyenne à grande. Il est désormais possible de connecter deux appareils en simultané, avec un passage automatique entre les modes mono et stéréo. L’enceinte conserve également une connexion Bluetooth active en continu, facilitant ainsi les échanges en réunion sans configuration préalable.

Par sa participation au Gitex Africa 2025, Jabra entend poursuivre le développement de sa présence sur le continent africain, en réponse à la croissance des besoins en équipements numériques adaptés au travail hybride. Selon Jean-Baptiste Pain, Managing Director – Vice President South Europe & North West Africa chez Jabra, « les exigences du travail hybride ne cessent d’évoluer, et les entreprises doivent s’équiper d’outils performants pour répondre à ces nouveaux défis. Avec nos dernières innovations, nous leur offrons des solutions qui allient qualité, flexibilité et simplicité d’utilisation ».

Pour plus d’informations, les visiteurs et professionnels intéressés peuvent consulter le site officiel de l’entreprise : www.jabra.com.

LNT avec CdP

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GITEX Africa 2025 : L’écosystème numérique marocain mis en avant au Village APEBI https://lnt.ma/gitex-africa-2025-lecosysteme-numerique-marocain-mis-en-avant-au-village-apebi/ Tue, 08 Apr 2025 10:18:16 +0000 https://lnt.ma/?p=527910 À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir […]

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À l’occasion de la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril à Marrakech, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI) annonce la mise en place d’un espace dédié à la représentation de l’écosystème technologique marocain. Baptisé VILLAGE APEBI, ce dispositif de 510 m² vise à offrir une plateforme de visibilité et de mise en relation pour les acteurs nationaux du numérique.

Conçu comme un espace collaboratif, le Village réunira plus d’une cinquantaine de structures, parmi lesquelles des startups, des PME technologiques, des entreprises de plus grande taille ainsi que des partenaires publics et privés. L’objectif est de favoriser les interactions entre ces différents intervenants, d’encourager les synergies et de mettre en lumière les compétences développées localement dans le domaine de la transformation numérique.

Situé à proximité des espaces occupés par les institutions et les décideurs internationaux, le Village bénéficie d’un emplacement stratégique au sein du salon, permettant aux exposants d’optimiser leur visibilité auprès d’un public professionnel varié.

Parallèlement à l’espace d’exposition, le programme Agora Tech proposera une série d’échanges et de conférences autour des enjeux liés à la transition numérique en Afrique. Cette tribune accueillera des experts, dirigeants d’entreprises, décideurs publics et représentants de la société civile afin d’aborder des thématiques telles que l’innovation, la souveraineté numérique, les tendances émergentes ou encore les perspectives de développement du secteur technologique.

Dans le cadre de cette édition, l’APEBI lance également le programme PME Tech Export, destiné à accompagner des entreprises marocaines à fort potentiel dans leur ouverture à l’international. Ce programme se déroulera en plusieurs étapes, à commencer par la sélection de 20 entreprises qui seront mises en avant lors du GITEX Africa. Celles-ci bénéficieront ensuite, en novembre 2025, d’un voyage d’affaires en France axé sur le développement de partenariats, suivi d’un événement de clôture au Maroc en janvier 2026 consacré au retour d’expérience et à la valorisation des initiatives réussies à l’export.

En complément de ces dispositifs, le Village accueillera une édition spéciale de l’émission “Ça Va Connecter”, en partenariat avec des médias spécialisés. Ce format audiovisuel prévoit des interviews, pitchs, séquences de présentation et reportages diffusés pendant et après le salon, avec l’objectif de renforcer la visibilité médiatique des exposants. L’animation de ce plateau sera assurée par le journaliste Philippe Régnoux.

À travers cette initiative, la Fédération APEBI entend contribuer à la valorisation de l’écosystème numérique national et à son positionnement à l’échelle régionale et internationale. Le GITEX Africa 2025 constitue, selon la Fédération, une opportunité pour promouvoir les capacités technologiques marocaines dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030. L’édition sera ponctuée par un dîner de gala le 14 avril, réunissant les représentants du secteur numérique marocain ainsi que des invités internationaux.

LNT

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GITEX Africa 2025 : inwi présente pour mettre en avant ses solutions en matière de transformation numérique https://lnt.ma/gitex-africa-2025-inwi-presente-pour-mettre-en-avant-ses-solutions-en-matiere-de-transformation-numerique/ Tue, 08 Apr 2025 10:16:12 +0000 https://lnt.ma/?p=527904 L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines. À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une […]

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L’opérateur global inwi prendra part à la troisième édition du GITEX Africa, prévue du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech. À cette occasion, l’entreprise présentera ses différentes solutions technologiques, dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement de la digitalisation des entreprises marocaines.

À travers sa marque dédiée inwi Business, l’opérateur mettra en avant une offre composée de services de connectivité, de communication unifiée, de cybersécurité, d’hébergement dans ses datacenters certifiés, ainsi que de solutions de cloud souverain. Ces services sont destinés à répondre aux besoins numériques croissants des entreprises, en matière d’infrastructure et de sécurité.

La participation d’inwi à ce salon technologique sera également l’occasion de présenter « win by inwi », son produit 100 % digital. Cette solution proposera un parcours interactif destiné à illustrer l’évolution des usages numériques et l’expérience client en ligne. Win by inwi a été désigné « Produit de l’Année 2025 » pour la troisième année consécutive.

En partenariat avec l’APEBI, inwi accompagnera également un groupe de PME technologiques marocaines en leur facilitant l’accès à l’événement. Un espace dédié leur permettra d’exposer leurs services et de rencontrer des acteurs nationaux et internationaux du secteur, dans l’objectif de renforcer leur visibilité et d’explorer de nouvelles opportunités de développement.

Par ailleurs, dans le cadre de son programme inwi Innov, l’entreprise soutiendra six startups marocaines sélectionnées pour leur potentiel d’innovation dans différents domaines, tels que la deeptech, la HR tech, la retailtech, la sportech ou encore la traveltech. Celles-ci disposeront d’un espace sur le stand de l’opérateur pour présenter leurs produits et solutions.

LNT avec CdP

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GITEX 2025 : Entretien avec M. Jongkil Lee, directeur de la Korea-Africa Foundation https://lnt.ma/gitex-2025-entretien-avec-m-jongkil-lee-directeur-de-la-korea-africa-foundation/ Mon, 07 Apr 2025 15:27:20 +0000 https://lnt.ma/?p=527868 À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre […]

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À l’occasion de la participation de la Corée du Sud au GITEX Africa 2025, qui se tiendra à Marrakech du 28 au 30 mai, la Korea-Africa Foundation joue un rôle central dans le renforcement des liens technologiques et économiques entre la Corée et le continent africain. M. Jongkil Lee, Directeur de la Fondation, nous livre sa vision de cette coopération en pleine expansion et revient sur les ambitions sud-coréennes en Afrique dans les domaines de l’innovation numérique.

 

La Nouvelle Tribune : Pourquoi le Maroc a-t-il été choisi comme point d’entrée pour les innovations coréennes en Afrique, et quels résultats ont été obtenus avec les 28 startups coréennes accompagnées depuis 2023 au GITEX Africa ?

M. Jongkil Lee : Le Maroc s’impose comme un hub d’innovation numérique en Afrique, porté par une forte volonté politique. Sa position géographique stratégique et son environnement culturel en font une porte d’entrée idéale vers les marchés francophones et nord-africains. Pour les startups coréennes, le Maroc représente le point de départ optimal pour s’étendre sur le continent.

Par ailleurs, le GITEX Africa, aujourd’hui dans sa troisième édition, est devenu le plus grand salon technologique du continent. C’est une plateforme clé où se rencontrent gouvernements, investisseurs et entreprises du monde entier, offrant aux startups coréennes une opportunité précieuse de valider leurs idées et de créer un premier réseau.

Depuis 2023, la Korea-Africa Foundation a soutenu 28 startups au GITEX Africa. Cela a conduit à des discussions de collaboration avec des agences gouvernementales et des entreprises locales, ainsi qu’à la signature de plusieurs MoUs. Les secteurs de la healthtech et de l’edtech ont reçu un accueil particulièrement favorable, avec des validations de marché déjà en cours en Afrique.

 

Dans quelle mesure les solutions technologiques coréennes, comme celles en agritech ou en EdTech, répondent-elles aux besoins des marchés africains ?

En agritech, les technologies d’agriculture intelligente, de gestion de l’eau et de précision farming sont essentielles pour répondre aux enjeux de sécurité alimentaire. Les outils de suivi agricole basés sur l’IA, les drones et les systèmes d’irrigation intelligente développés en Corée permettent d’atténuer les effets du changement climatique et la dégradation des sols.

En edtech, de nombreuses régions africaines souffrent encore d’un faible taux de pénétration d’internet et d’un manque d’infrastructures éducatives. Les plateformes d’apprentissage mobile, les systèmes de tutorat basés sur l’IA, ainsi que les outils d’enseignement en VR / AR (réalité virtuelle / réalité augmentée) offrent des solutions économiques et de qualité pour réduire les inégalités entre zones urbaines et rurales.

Des projets pilotes et des partenariats locaux sont déjà en cours dans plusieurs pays africains, avec une volonté d’élargir leur portée dans les prochaines années.

 

Quels partenariats stratégiques envisagez-vous de développer au GITEX Africa 2025 pour garantir un impact durable des innovations coréennes en Afrique ?

Notre objectif au GITEX Africa 2025 n’est pas seulement de présenter des technologies, mais de créer des opportunités concrètes de collaboration avec les entreprises du Continent africain, les institutions publiques et les investisseurs.

Programmes de co-innovation : lancer des projets de co-développement entre startups coréennes et entreprises africaines, axés sur la localisation des solutions.

Expansion des réseaux d’investissement : renforcer les liens avec les VCs et les accélérateurs pour faciliter le financement et l’intégration sur le marché africain.

Partenariats gouvernementaux et réglementaires : dialoguer avec les gouvernements africains autour de projets pilotes dans les secteurs des TIC, de l’agriculture intelligente et de la healthtech.

Ces partenariats garantiront la diffusion continue des technologies coréennes en Afrique et renforceront une coopération durable.

Grâce au soutien de PEN Ventures, accélérateur de référence en Corée, et à l’implication stratégique d’IMPACT Lab, acteur incontournable de l’innovation en Afrique, nous avons conçu un programme d’accompagnement sur-mesure. IMPACT Lab a joué un rôle déterminant en ouvrant les portes du marché marocain et africain aux startups coréennes, facilitant ainsi l’émergence de synergies concrètes entre les deux écosystèmes.

 

En quoi les startups coréennes présentes cette année se distinguent-elles des éditions précédentes, et quel type d’impact espérez-vous qu’elles aient sur l’Afrique ?

Les startups sélectionnées pour le GITEX Africa 2025 proposent des solutions plus localisées et des modèles économiques encore plus concrets que lors des éditions précédentes. Cette année, sept startups ont été sélectionnées : EKLEER, Movements, CAST, BODIT, Purple Education, H2O Hospitality et Sherpa Space. La sélection a porté sur des entreprises ayant un fort potentiel de déploiement sur le Continent. 

Certaines sont déjà engagées dans des démarches de partenariat avec des acteurs africains, avec des perspectives concrètes d’implémentation.

C’est le cas de BODIT, une IA au service des éleveurs déjà déployée au Kenya. En 10 mois, sa technologie de surveillance comportementale des veaux a permis de réduire le taux de mortalité de 32,6 % à 0,6 % sur 13 fermes kényanes, et d’augmenter la production laitière de 12L à 20L par vache.

Ou encore de la solution d’agriculture de précision Sherpa Space, qui a lancé des projets pilotes en Ouganda sur les exploitations d’ananas et de café. Grâce à ses capteurs, ses lampes adaptatives et ses systèmes intelligents, Sherpa space aide les petits agriculteurs à mieux anticiper, irriguer et fertiliser, tout en réduisant les pertes. Cette startup espère se développer au Maghreb.

Par rapport à l’an dernier, nous avons renforcé notre réseau pour maximiser les résultats à travers des rendez-vous B2B, des rencontres avec des investisseurs et des programmes de collaboration gouvernementale. Cette édition vise à accélérer la transformation numérique en Afrique tout en développant des liens plus étroits entre écosystèmes coréens et africains.

 

Comment la KAF voit-elle la collaboration entre les startups coréennes et les entreprises africaines pour accélérer la transformation numérique du Continent ? 

La coopération entre la Corée et l’Afrique va au-delà du transfert de technologie : elle repose sur la création d’un écosystème d’innovation mutuellement bénéfique.

Renforcement du modèle de co-création : les startups coréennes apportent les technologies, les entreprises africaines apportent les connaissances terrain et les réseaux. C’est la garantie d’un partenariat durable et évolutif.

Promotion de la collaboration Startups – Grands comptes – Gouvernements : la KAF soutient des projets qui lient ces différents acteurs pour stimuler la croissance numérique.

Déploiement de fonds conjoints et de programmes d’accélération : nous travaillons avec des investisseurs coréens et internationaux pour créer des dispositifs spécifiquement adaptés aux réalités africaines.

À travers ces initiatives, la KAF souhaite jouer un rôle clé dans la transformation digitale du continent, en favorisant des coopérations solides et de long terme entre startups coréennes et partenaires africains.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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GITEX Africa 2025 : Marrakech au cœur de la stratégie numérique africaine https://lnt.ma/gitex-africa-2025-marrakech-au-coeur-de-la-strategie-numerique-africaine/ Fri, 04 Apr 2025 16:39:59 +0000 https://lnt.ma/?p=527800 Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables […]

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Rabat a accueilli, ce vendredi 4 avril 2025, la conférence de presse de lancement de la troisième édition de GITEX Africa, qui se tiendra du 14 au 16 avril à Marrakech. Sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, cette édition se veut la plus ambitieuse depuis la création de l’événement en 2023. Les responsables marocains, les partenaires institutionnels et les représentants du secteur privé y voient un levier stratégique pour consolider la place du Royaume en tant que plateforme technologique continentale et pour projeter l’Afrique dans l’économie numérique mondiale.

La conférence a réuni plusieurs hauts responsables, dont la ministre déléguée auprès du chef du gouvernement, Mme Amal El Fallah Seghrouchni, le directeur général de l’Agence de Développement du Digital, M. Mohammed Drissi Melyani, et Mme Trixie LohMirmand, vice-présidente exécutive du Dubai World Trade Center.

Un moteur de développement inclusif

Prenant la parole en ouverture, Mme Seghrouchni a rappelé l’importance stratégique de GITEX Africa dans l’agenda technologique du Royaume. Elle a souligné que la tenue de cet événement, inscrit dans la continuité du GITEX Dubaï, représente “l’engagement collectif des pouvoirs publics, des institutions et des acteurs privés pour positionner le Maroc comme un carrefour numérique régional et un catalyseur de transformation digitale à l’échelle africaine”. Pour la ministre, cet engagement s’inscrit dans une vision royale claire qui ambitionne de faire du numérique un moteur de développement inclusif, tant au niveau national que continental. Elle a également insisté sur l’impératif de réduire la fracture numérique entre les pays africains et les économies avancées, en misant sur la formation des talents, la modernisation des infrastructures et la création d’un cadre réglementaire propice à l’innovation.

L’édition 2025 de GITEX Africa, prévue à Marrakech, s’annonce plus vaste et plus structurée que les précédentes. Elle réunira plus de 1 600 exposants et environ 1 200 start-up venues de 130 pays. Près de 850 délégations internationales, dont des investisseurs institutionnels, des agences gouvernementales et des opérateurs économiques, sont attendues. La diversité et l’origine des participants traduisent l’intérêt croissant pour le marché numérique africain, mais aussi pour le modèle marocain de développement digital. Le site de Bab Jdid à Marrakech accueillera l’événement sur une superficie étendue, repensée pour favoriser l’interaction entre les visiteurs, les exposants et les partenaires.

Lors de son intervention, M. Mohammed Drissi Melyani a présenté les grandes lignes de la participation marocaine à cette édition. Il a annoncé la mise en place d’un pavillon national de 500 m² qui regroupera plus de 25 départements ministériels et institutions publiques. Ce pavillon vise à démontrer les avancées concrètes du pays en matière de digitalisation des services publics, d’innovation technologique et de transition numérique dans les administrations. Le directeur général de l’ADD a également insisté sur l’accompagnement spécifique de 200 start-up marocaines, dont la participation est subventionnée à plus de 90 %. Il a précisé que ce soutien ne se limite pas à une simple prise en charge logistique, mais s’accompagne de formations, de mentorats et de sessions de mise en réseau avec des investisseurs internationaux. Ce dispositif vise à créer des opportunités concrètes de croissance pour les jeunes entreprises innovantes du Royaume.

Les talents africains doivent être mis en valeur

L’accent mis sur la jeunesse entrepreneuriale n’est pas fortuit. L’un des axes structurants de l’événement est la mise en valeur des talents africains, notamment à travers le Studio du Prix Africain de l’Innovation. Cet espace est conçu pour offrir une vitrine à la créativité du continent, avec pour objectif de stimuler l’investissement, de favoriser l’émergence de nouveaux champions technologiques et de renforcer les passerelles entre les diasporas africaines et leurs pays d’origine. Dans la même logique, l’initiative “She Builds Africa”, soutenue par la Société Financière Internationale, sera reconduite pour promouvoir les start-up portées par des femmes et renforcer leur visibilité dans les écosystèmes d’innovation.

Sur le plan international, l’événement bénéficiera d’une couverture renforcée avec la présence de plus de 350 investisseurs étrangers, dont un quart participeront pour la première fois à un événement au Maroc. Pour Mme Trixie LohMirmand, cette dynamique illustre la capacité de GITEX Africa à s’imposer comme une plateforme crédible et compétitive dans le paysage mondial de la tech. Elle a souligné que près de 40 % des entreprises présentes cette année proposeront des solutions basées sur l’intelligence artificielle, ce qui témoigne, selon elle, de l’entrée de l’Afrique dans la “décennie de l’IA”. Elle a également mis en exergue les efforts déployés pour renforcer la représentation marocaine, avec près de 300 start-up locales sélectionnées dans le cadre du programme Morocco 200 Startups.

Les résultats enregistrés lors des éditions précédentes confirment la montée en puissance de l’événement. En 2024, plus de 1 500 exposants et 700 médias venus de 75 pays avaient participé à l’événement. Le salon avait généré un impact économique évalué à plus de 600 millions d’euros, avec plus de 1 000 réunions B2B organisées entre start-up et investisseurs. Les retombées médiatiques ont été significatives, avec plus de 73 000 mentions presse recensées dans une vingtaine de pays.

La conférence a également permis d’aborder la question des perspectives à moyen terme pour le salon. Selon Mme Seghrouchni, l’ambition est de faire de GITEX Africa une plateforme permanente d’échange, d’investissement et de collaboration technologique, en lien avec les objectifs du Royaume en matière de souveraineté numérique, d’ouverture sur les marchés africains et de consolidation de la diplomatie économique. Elle a également souligné l’importance de construire des partenariats structurants, notamment en matière de datacenters, de cybersécurité et de gouvernance de l’IA.

Interrogée sur les retombées concrètes pour le Maroc, la ministre a évoqué un double enjeu : améliorer la visibilité du pays comme destination numérique de référence et créer un environnement attractif pour les investisseurs internationaux. Elle a rappelé que plus de 40 % des solutions présentées cette année par des start-up marocaines sont orientées vers des applications à fort impact sociétal, dans des domaines tels que la santé, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles.

GITEX Africa veut ainsi devenir, au fil des éditions, un espace structurant pour la construction d’une économie numérique africaine intégrée, innovante et compétitive.

Selim Benabdelkhalek

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À Washington, le Maroc défend une approche équilibrée en matière d’IA https://lnt.ma/a-washington-le-maroc-defend-une-approche-equilibree-en-matiere-dia/ Wed, 19 Mar 2025 10:14:39 +0000 https://lnt.ma/?p=527072 Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial […]

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Le Maroc a mis en avant, mardi à Washington, une approche conciliant souveraineté nationale et interopérabilité dans le développement des outils d’intelligence artificielle (IA). Cette position a été exprimée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, lors de sa participation au Sommet mondial du numérique, organisé au siège de la Banque mondiale.

Mme Seghrouchni a souligné que le Maroc privilégie une approche hybride, permettant aux États de conserver le contrôle de leurs infrastructures critiques et de leurs données sensibles, tout en participant à un écosystème d’IA ouvert et sécurisé. Cette stratégie, a-t-elle précisé, vise à équilibrer la souveraineté numérique avec les bénéfices liés à la collaboration et à l’interconnexion technologique.

Selon la ministre, le Maroc aspire à construire une politique d’IA qui conjugue les atouts des systèmes mondiaux avec le développement de compétences et d’infrastructures locales. L’objectif est, d’après elle, de garantir une utilisation de l’IA qui soit “sûre, éthique et inclusive” pour l’ensemble des citoyens.

Mme Seghrouchni a rappelé les initiatives entreprises par le Maroc en matière d’infrastructures numériques, notamment la mise en place en 2020 du plus grand datacenter en Afrique, doté d’une capacité de 3,1 petaflops. D’autres projets similaires sont en cours, avec l’objectif de renforcer les capacités du Royaume dans ce domaine. Le Maroc envisage également d’accueillir un centre d’excellence onusien dédié à l’IA pour l’Afrique et les pays arabes.

Ces efforts ont permis au Maroc d’améliorer sa position dans le Global Digitalization Index, où il a gagné 11 places en 2024. Le Royaume ambitionne d’être parmi les premiers pays africains en matière de digitalisation d’ici à 2030.

Sur le plan international, Mme Seghrouchni a rappelé l’engagement du Maroc pour une utilisation responsable de l’IA. Elle a cité la participation du Royaume aux travaux du Comité spécial d’experts de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle, ainsi que le co-parrainage, aux côtés des États-Unis, de la première résolution des Nations Unies sur l’IA.

La ministre a également mis l’accent sur la priorité donnée par le Maroc à l’élargissement de l’accès au numérique, notamment à travers le Plan national pour le développement du haut et très haut débit (PNHD). Elle a indiqué que le gouvernement poursuit la modernisation des infrastructures télécoms, avec un accent particulier sur les villes appelées à accueillir des événements sportifs majeurs tels que la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du monde 2030.

Organisé sous le thème « Voies numériques pour tous », le Sommet mondial du numérique rassemble des représentants gouvernementaux, experts, acteurs du secteur privé et organisations partenaires, autour de discussions portant sur les perspectives du développement numérique et les solutions aux enjeux liés à la digitalisation.

LNT

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Entretien : « L’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient » https://lnt.ma/entretien-lia-ouvre-des-perspectives-daccompagnement-direct-du-patient/ Mon, 03 Mar 2025 11:07:28 +0000 https://lnt.ma/?p=525623 Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.   La Nouvelle Tribune : Quels sont les […]

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Dans le cadre de la Science Week organisée récemment par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Ben Guerir, Paul Vermot, enseignant à la Haute Ecole Arc Santé en Suisse, aborde pour nos lecteurs les perspectives de développement que l’Intelligence Artificielle offre au secteur de la Santé, notamment au Maroc.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les bénéfices concrets que l’IA pourrait apporter au système de santé marocain ?

Paul Vermot : Pour commencer, l’intelligence artificielle permet de traiter un grand volume de données et de croiser diverses sources d’informations, ce qui peut aider à affiner le diagnostic médical. Par exemple, elle offre aux médecins – quelle que soit leur spécialité – ainsi qu’aux professionnels paramédicaux, un support précieux dans l’analyse des symptômes et le suivi des traitements.

Un autre avantage important concerne la gestion administrative. L’IA peut alléger la charge liée à la tenue des dossiers, la rédaction de résumés de consultations ou la génération de courriers destinés à d’autres professionnels, en apportant ainsi un soutien technique et administratif dans les structures de santé.

Enfin, l’IA ouvre des perspectives d’accompagnement direct du patient. Elle peut fournir, avant ou après une consultation, des réponses préliminaires à des questions générales ou orienter vers des informations complémentaires, améliorant ainsi la relation de suivi.

Quels risques éthiques et réglementaires l’usage de l’IA en médecine soulève-t-il au Maroc ?

L’utilisation de l’IA en médecine implique de repenser plusieurs aspects éthiques et réglementaires. D’une part, la récente évolution législative au Maroc nous oblige à aborder la protection des données personnelles et la souveraineté numérique. Il s’agit notamment de veiller à ce que les informations sensibles des patients ne soient pas stockées dans des data centers situés dans des pays tiers, en assurant une régulation stricte de l’accès à ces données.

D’autre part, il est primordial de garantir un recueil éclairé du consentement, tant pour les professionnels que pour les patients, afin que le traitement de leurs données se fasse en toute transparence. Cela nécessite des réflexions éthiques approfondies, permettant de peser les avantages et les risques de chaque option et d’adopter des stratégies conformes aux exigences de protection et de transparence.

Comment garantir que l’intelligence artificielle reste un outil au service des soignants sans déshumaniser la relation patient-médecin ?

La clé est de maintenir le contrôle humain à chaque étape de l’utilisation de l’IA. Il est essentiel que les décisions critiques ne soient jamais entièrement déléguées à la machine : l’humain doit toujours avoir le dernier mot dans le processus décisionnel.

Par ailleurs, il convient de définir précisément ce que l’on entend par « déshumanisation ». L’objectif est de permettre aux patients de bénéficier d’un contact chaleureux et personnalisé, même lorsque certains aspects du processus de soin s’appuient sur l’IA. Par exemple, utiliser des voix de professionnels connus ou personnaliser les interactions peut contribuer à atténuer l’aspect froid et mécanique de ces outils.

Actuellement, la population reste sensible au maintien du contact humain, et il faudra donc intégrer ces technologies de manière progressive pour préserver l’essence de la relation patient-médecin.

Quels sont les besoins spécifiques en formation pour que les étudiants en santé puissent maîtriser l’IA dans leur pratique future ?

Il est fondamental que les futurs professionnels de la santé acquièrent une compréhension globale de l’intelligence artificielle : comment elle fonctionne, quelles sont ses limites et ce qu’elle peut réellement apporter en termes d’optimisation des pratiques médicales.

Il s’agit notamment de déconstruire les mythes autour d’une machine « magique » qui résoudrait tous les problèmes, et d’apprendre à utiliser l’outil de manière critique et raisonnée. Je compare souvent l’IA au sel dans une recette : elle vient renforcer et optimiser les compétences des professionnels, sans pour autant remplacer leur jugement.

Par ailleurs, la formation doit être progressive et axée sur des compétences transversales, afin de préparer les étudiants à utiliser une gamme d’outils en constante évolution. Actuellement, les solutions spécialisées en santé sont encore en phase de développement, ce qui implique de former les étudiants à tester, évaluer et intégrer ces technologies dans leur pratique future. La peur de l’IA est légitime lorsqu’un outil mal compris ou imposé apparaît comme une menace, mais tout comme un couteau peut être à la fois utile et dangereux selon son usage, c’est notre capacité à l’utiliser de manière éclairée qui déterminera sa valeur.

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Libre Tribune : Expérience client et intelligence artificielle, un tournant pour le secteur BPO au Maroc https://lnt.ma/libre-tribune-experience-client-et-intelligence-artificielle-un-tournant-pour-le-secteur-bpo-au-maroc/ Fri, 28 Feb 2025 11:13:45 +0000 https://lnt.ma/?p=525453 Par Samah Lotfi Directrice des Opérations Foundever Maroc Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : […]

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Par Samah Lotfi
Directrice des Opérations
Foundever Maroc

Le secteur de l’externalisation des processus d’affaires (BPO) au Maroc s’inscrit dans une dynamique de transformation rapide, portée par les avancées technologiques et les nouvelles attentes des consommateurs. Longtemps fondé sur l’expertise humaine et la qualité de service, il doit aujourd’hui composer avec une révolution majeure : l’intelligence artificielle (IA).

Loin d’être une simple évolution technologique, l’IA redéfinit en profondeur les standards de l’expérience client, les modèles opérationnels et les compétences requises dans le secteur. Entre promesses d’efficacité accrue et interrogations sur l’avenir des emplois, le Maroc se trouve à un carrefour stratégique. Comment intégrer l’IA de manière optimale tout en préservant la dimension humaine du service client ? Quels sont les défis et les opportunités pour les acteurs du BPO marocain ?

L’IA : vers une personnalisation et une efficacité accrue dans l’expérience client

L’adoption de l’intelligence artificielle dans le secteur BPO repose sur une ambition majeure : améliorer l’expérience client en combinant réactivité, précision et personnalisation. Grâce à l’analyse de grandes quantités de données en temps réel, les entreprises peuvent désormais anticiper les besoins des consommateurs et proposer des solutions adaptées avant même qu’une demande ne soit formulée.

Les chatbots intelligents, les assistants virtuels et les systèmes de reconnaissance vocale sont devenus des outils incontournables pour offrir une assistance immédiate, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Cette automatisation des tâches répétitives permet non seulement de réduire les délais d’attente, mais aussi de recentrer l’intervention humaine sur les interactions à forte valeur ajoutée, notamment dans les situations complexes ou émotionnellement sensibles.

Au-delà des interactions directes, l’IA joue un rôle clé dans la gestion proactive de la relation client. L’analyse prédictive, qui repose sur l’exploitation des historiques d’échanges et des préférences des utilisateurs, permet d’anticiper les comportements et d’ajuster les offres en conséquence. Cette approche optimise la fidélisation et renforce la satisfaction client, deux leviers essentiels pour la compétitivité des entreprises du secteur BPO.

Cependant, ces avancées posent une question centrale : comment garantir une complémentarité efficace entre technologie et contact humain ?

L’IA ne remplace pas l’humain : vers une hybridation des compétences

L’une des préoccupations majeures liées à l’intelligence artificielle dans le BPO est son impact sur l’emploi. Si l’automatisation peut réduire le besoin en tâches répétitives, elle ouvre également la voie à de nouvelles compétences et à des postes plus qualifiés.

Contrairement à une vision alarmiste qui oppose IA et emploi, le véritable enjeu réside dans l’adaptation et la montée en compétences des professionnels du secteur. La gestion des outils basés sur l’IA, l’analyse et l’interprétation des données, ainsi que la capacité à gérer des situations complexes nécessitant empathie et discernement deviennent des compétences clés.

Le Maroc, avec son vivier de talents multilingues et sa position stratégique, a l’opportunité de devenir un centre d’expertise en matière de BPO augmenté par l’IA. Pour cela, il est essentiel d’investir dans la formation et le développement de nouvelles expertises. L’intelligence artificielle ne remplace pas l’humain : elle lui donne de nouveaux outils pour travailler plus efficacement.

Une approche responsable et éthique de l’IA dans le BPO

L’intégration de l’IA dans le BPO soulève également des questions éthiques et réglementaires. La gestion des données personnelles constitue un défi majeur, particulièrement dans un secteur où la confiance des clients est essentielle.

Les entreprises doivent garantir une transparence totale dans l’utilisation des technologies d’intelligence artificielle, en veillant à ce que les décisions automatisées soient explicables et non discriminatoires. De plus, la réglementation internationale en matière de protection des données impose un cadre strict auquel les acteurs du BPO doivent se conformer pour assurer la sécurité et la confidentialité des informations traitées.

Par ailleurs, la dimension éthique de l’IA ne se limite pas à la protection des données. Elle implique également une réflexion sur l’impact social de ces transformations. L’IA doit être un outil au service du progrès, capable d’améliorer l’efficacité des services sans créer de fractures économiques ou sociales.

Le Maroc, un hub stratégique pour un BPO nouvelle génération

Le Maroc possède tous les atouts pour devenir un acteur majeur du BPO de demain. Avec une infrastructure en constante amélioration, une jeunesse formée aux métiers du digital et une expérience reconnue dans l’externalisation des services, le pays peut se positionner comme un hub de référence dans l’intégration de l’IA au service de l’expérience client.

Cependant, cette transition ne pourra réussir qu’à condition de combiner innovation technologique, montée en compétences des talents locaux et engagement en faveur d’une IA éthique et responsable.

L’avenir du BPO marocain repose sur un modèle hybride où humains et intelligence artificielle travaillent ensemble pour offrir un service toujours plus performant. Si cette transformation est menée avec discernement, elle ouvrira la voie à une ère nouvelle, où l’expérience client se réinvente en intégrant le meilleur des avancées technologiques et de l’intelligence humaine.

Une révolution à accompagner plutôt qu’à subir

L’IA représente une opportunité inédite pour le secteur BPO, à condition qu’elle soit intégrée de manière réfléchie et équilibrée. Le défi n’est pas tant de remplacer l’humain par la machine, mais de repenser les interactions pour améliorer la satisfaction client et la valeur ajoutée des services.

Le Maroc a l’occasion de se positionner à l’avant-garde de cette transformation, en s’appuyant sur ses ressources humaines et son savoir-faire dans l’expérience client. Pour cela, il faudra un engagement fort en faveur de la formation, de l’innovation et de l’éthique.

L’IA n’est pas une finalité, mais un outil. C’est l’usage que nous en ferons qui définira le futur du secteur BPO et son impact sur l’expérience client.

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Entretien avec Sanaa Bousbai : « L’adoption de l’IA au Maroc est encore à un stade embryonnaire » https://lnt.ma/entretien-avec-sanaa-bousbai-ladoption-de-lia-au-maroc-est-encore-a-un-stade-embryonnaire/ Wed, 19 Feb 2025 09:07:43 +0000 https://lnt.ma/?p=524750 Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les […]

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Sanaa Bousbai, co-fondatrice de Digit’all Institute et experte en transformation digitale et Intelligence Artificielle (IA), partage son parcours et son expertise sur l’évolution de l’IA au Maroc. Dans cet entretien, elle aborde les défis liés à l’adoption de l’IA, les initiatives mises en place pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique, ainsi que les enjeux éthiques et les perspectives de développement pour le secteur en Afrique.

 

La Nouvelle Tribune : Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans le digital et l’Intelligence Artificielle, et comment en êtes-vous arrivée à créer Digit’all Institute ?

Sanaa Bousbai : Depuis 2008, j’opère dans le domaine du digital. J’ai eu l’opportunité de travailler sur des projets de transformation qui m’ont permis de maîtriser tous les aspects des métiers du digital.

Avec double background en digital et en e-commerce, j’ai accompagné des organisations dans leur transformation digitale depuis 15 ans. Mon rôle a été celui d’évangéliste du numérique au sein de multinationales, principalement dans l’industrie FMCG. J’ai aidé ces entreprises à atteindre une maturité digitale et à s’acculturer aux enjeux stratégiques tels que l’accélération du e-commerce, l’optimisation des plans média omnicanal et l’advocacy marketing.

Pour réussir ces transformations, j’ai mis en place des programmes d’upskilling et de formation, permettant à toutes les équipes de monter en compétence sur ces sujets, à tous les niveaux de l’organisation. Mon objectif a été de promouvoir un mindset et une littératie digitale alignés avec les objectifs et les enjeux stratégiques des organisations.

Cette expérience m’a naturellement conduit à co-fonder Digit’all Institute, le premier organisme de formation au Maroc qui accompagne les organisations et leurs dirigeants à comprendre et anticiper les tendances d’aujourd’hui et de demain et d’échanger avec les acteurs les plus innovants et d’accélérer votre croissance et vos ambitions business.

Nous faisons ceci à travers nos offres de  » corporate training » qui donnent accès à nos clients à un réseau mondial d’experts internationaux pour inspirer et former les équipes et les dirigeants aux dernières tendances en  Intelligence Artificielle, DATA & IA, Marketing Digital, transformation digitale, Retail 2.0 et e-commerce

 

Selon vous, quel est l’état actuel de l’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est encore à un stade embryonnaire, bien qu’un intérêt croissant se manifeste au sein des entreprises et des institutions publiques. Actuellement, il n’existe pas d’études officielles mesurant précisément cette adoption, mais nous constatons une demande accrue pour des séminaires d’acculturation à l’IA, notamment auprès du top management. Cela traduit une prise de conscience progressive des opportunités offertes par l’IA, bien que son intégration à grande échelle demeure un processus nécessitant du temps et des investissements stratégiques.

Dans cette dynamique, le Plan Maroc Digital 2030 joue un rôle clé en structurant la transformation numérique du pays, avec des ambitions claires pour faire du Maroc un acteur de référence en matière de digitalisation. L’IA y est identifiée comme un levier stratégique pour renforcer la compétitivité des entreprises et moderniser l’administration publique.

Le Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration a également annoncé plusieurs initiatives pour accélérer cette adoption. Parmi celles-ci, un programme ambitieux vise à former 20 000 personnes aux compétences numériques d’ici 2026, puis 45 000 d’ici 2030. Par ailleurs, un dispositif de reconversion est prévu pour 26 000 talents par an à partir de 2026, avec une montée en charge à 50 000 par an d’ici 2030.

Un autre aspect fondamental de cette stratégie est l’attraction de talents internationaux spécialisés en nouvelles technologies, notamment via le Visa Tech, qui ambitionne d’attirer 6 000 experts en IA et data science par an d’ici 2030.

Certaines entreprises, comme Centrale Danone ou Axa Services Maroc, ont déjà intégré l’IA comme un levier de transformation digitale et ont défini des feuilles de route pour son adoption progressive. Toutefois, pour que l’IA devienne un véritable moteur de compétitivité au Maroc, il sera essentiel de poursuivre les efforts en matière de formation, sensibilisation et structuration des données au sein des organisations.

Ainsi, bien que l’adoption de l’IA soit encore en phase de démarrage, le cadre stratégique mis en place laisse entrevoir une montée en puissance dans les années à venir, portée par des initiatives publiques et privées visant à accélérer la digitalisation du pays.

 

 

Et quels sont les principaux défis auxquels les entreprises marocaines sont confrontées dans ce domaine ?

L’adoption de l’Intelligence Artificielle au Maroc est freinée par plusieurs défis structurels et organisationnels qui limitent son déploiement à grande échelle. Ces défis peuvent être regroupés en plusieurs axes majeurs :

  1. Un manque de maturité stratégique et une adoption encore timide

L’IA, notamment dans sa forme générative, reste un territoire encore peu exploré par les entreprises marocaines. Beaucoup d’entre elles peinent à structurer une stratégie claire pour l’intégrer efficacement à leurs opérations. Sans vision définie, l’IA demeure un sujet d’expérimentation plutôt qu’un véritable levier de transformation.

  1. Une pénurie de talents et de compétences spécialisées

Le marché marocain souffre d’un déficit en spécialistes qualifiés (data scientists, ingénieurs IA, experts en gouvernance des données), ce qui limite la capacité des entreprises à développer et déployer des solutions avancées. Attirer et retenir ces talents représente un enjeu majeur, d’autant plus que la demande mondiale pour ces profils est en forte croissance. Face à cette situation, les entreprises doivent renforcer leurs efforts en formation interne et nouer des partenariats avec des organismes spécialisés.

  1. Une gouvernance et une qualité des données encore insuffisantes

L’IA repose sur l’exploitation de vastes volumes de données. Or, beaucoup d’entreprises marocaines rencontrent encore des difficultés à structurer, nettoyer et gouverner efficacement leurs données. Une mauvaise qualité des données peut entraîner des erreurs dans les modèles d’IA et limiter la pertinence des décisions automatisées. Il devient donc essentiel de développer une culture de la donnée et d’investir dans des infrastructures capables de garantir des données fiables et exploitables.

  1. L’intégration dans les processus métier et la résistance au changement

Adopter l’IA ne se limite pas à l’acquisition d’outils technologiques ; cela implique une transformation en profondeur des méthodes de travail. Beaucoup d’entreprises hésitent encore à modifier leurs processus internes par manque de visibilité sur les gains concrets ou par crainte des perturbations organisationnelles. L’accompagnement au changement est un facteur clé pour favoriser l’adhésion des équipes et maximiser l’impact de l’IA.

  1. Les enjeux de cybersécurité et de protection des données

L’IA pose des défis importants en matière de sécurisation des données et de gouvernance. L’exploitation d’informations sensibles nécessite des garde-fous stricts pour éviter les cyberattaques ou les dérives liées à l’utilisation des algorithmes. Le respect des réglementations, telles que la loi 09-08 encadrée par la CNDP, est essentiel pour garantir une adoption éthique et sécurisée de l’IA.

Malgré ces défis, des initiatives stratégiques, telles que le Plan Maroc Digital 2030 et les efforts du Ministère de la Transition Numérique, visent à structurer et accélérer l’intégration de l’IA au Maroc. L’objectif est de former 45 000 talents d’ici 2030 et d’attirer 6 000 experts internationaux par an pour renforcer l’écosystème numérique.

Les entreprises qui anticiperont ces transformations, en misant sur la formation et la structuration de leurs données, seront les mieux positionnées pour tirer parti de la révolution de l’IA et gagner en compétitivité.

 

Digit’all Institute propose des programmes de formation sur-mesure en IA. Pouvez-vous nous en dire plus sur ces programmes et comment ils aident les entreprises à intégrer l’IA dans leurs processus ?

Aujourd’hui, l’intelligence artificielle ne se résume plus à une tendance technologique, c’est une révolution qui redéfinit la manière dont les entreprises opèrent et innovent.

Pourtant, l’adoption de l’IA suscite encore des interrogations, voire des réticences, au sein des organisations au Maroc. C’est précisément là que Digit’all Institute intervient : nous accompagnons les entreprises dans cette transition en levant les freins, en démystifiant l’IA, en apaisant les craintes et en la rendant accessible à tous.

Nos programmes de formation en IA générative sont conçus pour être à la fois immersifs, pragmatiques et rapidement actionnables. L’objectif ? Que chaque collaborateur puisse, dès le lendemain de la formation, intégrer l’IA dans ses tâches quotidiennes. Pour cela, nous nous appuyons sur une approche unique :

Un Diagnostic sur-mesure : Nous identifions les cas d’usage concrets de l’IA en entreprise, adaptés aux différents métiers et secteurs d’activité.

Des formations actionnables et immersives : Nos parcours sont conçus pour être ludiques, inspirants et directement applicables. Les participants apprennent à prompter, à utiliser efficacement les outils d’IA et à développer le bon réflexe d’adoption.

Une conduite du changement : Nous ne nous contentons pas de former, nous accompagnons les entreprises dans une véritable transformation en créant une culture IA où chaque collaborateur devient ambassadeur de cette technologie.

Sensibilisation et éthique : Parce qu’une adoption réussie passe aussi par une utilisation responsable, nous intégrons dans nos formations une réflexion sur la sécurité des données et l’éthique de l’IA.

Depuis plus d’un an et demi, nous avons formé plus de 1 800 cadres, couvrant 15 métiers différents, du marketing à la finance en passant par les ressources humaines et le juridique.

Notre méthodologie, déjà testée par plus de 70 grandes entreprises, constitue aujourd’hui un véritable levier d’accélération pour les organisations souhaitant intégrer l’IA de manière efficace et structurée. En ayant accompagné plus de 20 industries, nous avons pu observer un impact tangible : nos formations enregistrent un taux de satisfaction de 99%, et les entreprises formées constatent des gains de productivité supérieurs à 30%. Plus qu’un simple transfert de compétences, nous aidons les entreprises à structurer une stratégie IA cohérente, en transformant leurs collaborateurs en acteurs de l’innovation.

 

Quels sont, selon vous, les enjeux éthiques majeurs liés à l’utilisation de l’Intelligence Artificielle en entreprise, et comment les entreprises peuvent-elles les aborder de manière responsable ?

L’intégration de l’Intelligence Artificielle en entreprise soulève plusieurs enjeux éthiques majeurs.

Tout d’abord, l’usage responsable des données est un enjeu majeur, car l’IA repose sur la collecte et l’analyse de données personnelles, soulevant des préoccupations en matière de vie privée et de sécurité. Il est essentiel pour les entreprises de protéger les informations sensibles tout en respectant les réglementations en vigueur, comme la loi 09-08 régie par la CNDP, afin d’éviter toute dérive.

Ensuite, l’IA modifie en profondeur les métiers et les usages des métiers, ce qui impose une responsabilité sociale dans l’accompagnement des collaborateurs vers une adoption de l’IA. Les entreprises doivent prendre en compte ces impacts et envisager des stratégies pour accompagner les employés dans cette transition

Par ailleurs, la question de responsabilité en cas d’erreur ou de préjudice causé par un système d’IA est complexe. Les entreprises doivent établir des mécanismes de gouvernance clairs pour assurer une responsabilité adéquate

Les systèmes d’IA peuvent reproduire ou amplifier des biais existants dans les données sur lesquelles ils sont formés. Les entreprises doivent également veiller à limiter les biais algorithmiques afin d’éviter toute discrimination involontaire dans leurs processus automatisés, dans des domaines tels que le recrutement ou la finance.

Bien que l’adoption de l’IA présente des opportunités significatives pour les entreprises, elle s’accompagne également d’enjeux éthiques complexes. Les entreprises doivent former leurs employés à ces défis afin de garantir une utilisation responsable de ces technologies, en préservant des principes essentiels tels que la transparence, l’équité et le respect de la vie privée.

Quels conseils donneriez-vous aux professionnels souhaitant se spécialiser dans l’Intelligence Artificielle et contribuer à la transformation digitale de leurs organisations ?

Si vous vous demandez comment vous positionner face à l’Intelligence Artificielle, la réponse est simple : ne la subissez pas, adoptez-la.

L’IA ne va pas vous remplacer… mais un collaborateur qui l’utilise, si.

Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas technologique. C’est une question d’attitude. Ce qui fera la différence, ce ne sont pas les algorithmes, mais votre capacité à apprendre, à vous adapter et à intégrer l’IA dans votre quotidien.

Le CEO de NVIDIA, Jensen Huang, le dit lui-même : « Réussir à l’ère de l’IA n’est pas une question de technologie. C’est l’expertise de chacun qui fera toute la différence. »

Sur le terrain, nous le constatons chaque jour : les professionnels qui prennent le temps de comprendre l’IA et d’explorer ses possibilités deviennent non seulement plus performants, mais aussi des acteurs clés de la transformation digitale de leur entreprise.

En 2025, Il est essentiel de former tous les collaborateurs à l’IA , et je pense que ce processus d’apprentissage sera à la fois surprenant et agréable.

Alors, par où commencer ?

1️. Acceptez l’idée que l’IA est un atout, pas une menace. Il ne s’agit pas de croire que l’IA va tout remplacer, mais plutôt de voir comment elle peut compléter les compétences humaines.

2. Mettez les mains dedans. On ne comprend l’IA qu’en la pratiquant. Testez des outils, explorez le prompting, utilisez des assistants IA pour automatiser des tâches simples. La courbe d’apprentissage est rapide, et les résultats sont immédiats.

3️. Faites de l’apprentissage un réflexe. Comme toute révolution technologique, celle de l’IA va évoluer constamment. Ce que vous apprenez aujourd’hui vous ouvrira les portes de demain.

4️. Devenez un ambassadeur de l’IA au sein de votre entreprise. Ceux qui maîtrisent l’IA deviennent naturellement des référents et des accélérateurs de changement. En partageant vos découvertes, en formant vos équipes, vous jouerez un rôle clé dans la transformation digitale de votre organisation.

Chez Digit’all Institute, nous sommes convaincus que les compétences en IA d’aujourd’hui sont les opportunités de demain et les emplois d’après-demain.

Il ne s’agit pas d’être un expert en machine learning ou en codage. Il s’agit d’intégrer l’IA comme un levier d’efficacité, d’innovation et de performance.

Alors, la vraie question n’est pas « dois-je m’intéresser à l’IA ? » mais plutôt « combien de temps vais-je attendre avant de le faire ? »

Comment voyez-vous l’évolution du marché de l’IA en Afrique dans les prochaines années, et quel rôle les entreprises marocaines peuvent-elles jouer dans cette dynamique ?

L’Intelligence Artificielle (IA) est en passe de transformer profondément le marché de l’emploi en Afrique d’ici 2025. Selon l’étude « L’IA en 2025 : quelles implications pour le marché de l’emploi en Afrique ? », l’adoption croissante de l’IA sur le continent devrait entraîner une réorganisation significative des secteurs économiques, avec une automatisation accrue des tâches répétitives et l’émergence de nouveaux métiers axés sur la technologie.

Cette transformation présente des opportunités majeures pour les entreprises marocaines. En s’engageant activement dans le développement et l’intégration de solutions d’IA, elles peuvent non seulement améliorer leur compétitivité sur le marché local, mais aussi se positionner en tant que leaders régionaux dans le domaine technologique. Pour ce faire, il est essentiel qu’elles investissent dans la formation de leurs collaborateurs, favorisent l’innovation et établissent des partenariats stratégiques avec des institutions académiques et des centres de recherche.

Cependant, l’étude souligne également plusieurs défis à relever. Parmi eux, la nécessité de développer des infrastructures numériques robustes, de garantir un accès équitable aux technologies et de mettre en place des cadres réglementaires adaptés pour encadrer l’utilisation de l’IA. Les entreprises marocaines ont un rôle crucial à jouer en collaborant avec les pouvoirs publics et les autres acteurs du secteur privé pour créer un écosystème propice à l’innovation et à l’adoption responsable de l’IA.

L’IA offre au Maroc et à l’Afrique une opportunité unique de transformation économique et sociale. Les entreprises marocaines, en adoptant une approche proactive et collaborative, peuvent non seulement tirer parti des avantages de l’IA, mais aussi contribuer activement au développement durable et inclusif du continent.

 

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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Sommet de Paris pour l’action sur l’IA : Le Maroc se joint à 60 pays pour une déclaration commune https://lnt.ma/sommet-de-paris-pour-laction-sur-lia-le-maroc-se-joint-a-60-pays-pour-une-declaration-commune/ Wed, 12 Feb 2025 11:23:44 +0000 https://lnt.ma/?p=524399 Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service […]

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Le Sommet de Paris pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) s’est achevé mardi, après deux journées d’échanges intensifs entre représentants gouvernementaux, experts du secteur technologique et organisations internationales. Ce rendez-vous d’envergure, coorganisé par la France et l’Inde, a abouti à l’adoption d’une Déclaration commune visant à promouvoir une intelligence artificielle durable et inclusive au service des populations et de la planète.

La Déclaration a été signée par 60 pays et organisations, dont le Maroc, qui ont convenu des grandes orientations à suivre face à l’essor rapide de l’IA. Les signataires s’engagent ainsi à garantir une intelligence artificielle accessible à tous, en réduisant la fracture numérique et en veillant à son développement éthique et sécurisé. Ils insistent également sur la nécessité d’un cadre réglementaire transparent pour encadrer cette technologie émergente et éviter une concentration excessive du marché.

Parmi les priorités mises en avant figurent la promotion de l’innovation en créant un environnement favorable aux entreprises et aux startups, tout en assurant un équilibre entre progrès technologique et protection des citoyens. La Déclaration souligne aussi l’importance de renforcer la coopération internationale et de coordonner les efforts en matière de gouvernance de l’IA afin d’assurer un développement harmonisé et bénéfique à tous.

Par ailleurs, l’Union européenne veut mobiliser 200 milliards d’euros pour des investissements dans l’IA en Europe, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable », a-t-elle déclaré lors du sommet. « Nous voulons que l’Europe soit l’un des principaux continents en matière d’IA », a-t-elle ajouté. Mme von der Leyen a précisé que l’Union européenne (UE) s’engagerait pour un montant de 50 milliards d’euros venant s’ajouter aux engagements de 150 milliards des grands groupes qui participent à cette « alliance ».

Le Maroc, acteur engagé 

Le Maroc a été représenté à ce sommet par une délégation conduite par Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration. Dans une déclaration à la presse, Mme Seghrouchni a affirmé que « l’intelligence artificielle n’est plus un luxe, mais une nécessité pour nos sociétés modernes. Il est impératif d’investir dans cette technologie et d’en faire un levier de développement économique et social ».

Le Royaume a réaffirmé son engagement à jouer un rôle clé dans l’écosystème mondial de l’IA, notamment à travers des initiatives innovantes et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté. Lors du sommet, le Maroc s’est associé à huit autres pays pour lancer l’initiative Current AI, un projet visant à promouvoir une IA d’intérêt général. Ce programme, doté d’un financement initial de 400 millions de dollars, ambitionne de démocratiser l’accès à l’IA en veillant à son adaptation aux réalités locales et à son intégration dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’agriculture.

« La course à l’IA ne fait que commencer, et le Maroc est bien positionné pour y jouer un rôle majeur », a ajouté Mme Seghrouchni, mettant en avant les investissements du pays dans la recherche et la formation des talents en intelligence artificielle.

La Déclaration de Paris insiste sur l’importance de faire de l’IA un outil au service du progrès humain et environnemental. Les signataires s’engagent ainsi à encourager des applications respectueuses des principes éthiques et à garantir que les avancées technologiques profitent à tous, en particulier aux pays en développement. La coopération internationale sera renforcée pour assurer une meilleure gouvernance et limiter les risques associés à l’IA, notamment en matière de désinformation et de cybersécurité.

Dans le cadre de cette approche inclusive, le sommet a également vu le lancement d’une grande plateforme et d’un incubateur dédié à l’IA d’intérêt général. Cette initiative vise à harmoniser les efforts des acteurs publics et privés, à favoriser la transparence et à garantir une intelligence artificielle alignée sur les objectifs de développement durable.

Vers une gouvernance mondiale de l’IA

La nécessité d’un dialogue global sur la gouvernance de l’IA a été au cœur des discussions. Les participants ont rappelé l’importance des précédents sommets de Bletchley Park (Royaume-Uni) et de Séoul, qui ont jeté les bases d’une coopération internationale accrue en matière de sécurité et d’éthique de l’IA.

Les engagements pris à Paris seront suivis de plusieurs échéances majeures, notamment le Sommet de Kigali, le 3e Forum mondial sur l’éthique de l’IA organisé par l’UNESCO et la Thaïlande, ainsi que la Conférence mondiale sur l’IA prévue en 2025. Ces événements permettront d’assurer le suivi des actions engagées et de poursuivre les réflexions sur l’avenir de l’IA.

L’implication du Maroc dans ces initiatives internationales s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique et d’innovation. Avec des pôles d’excellence dédiés à l’intelligence artificielle, des startups innovantes et un fort vivier de talents, le Royaume veut se positionner comme un acteur majeur sur la scène technologique africaine et mondiale.

« Le Maroc est en train de réaliser un tournant décisif en matière d’intelligence artificielle, grâce à une vision avant-gardiste et à une politique volontariste d’investissement dans l’innovation », a affirmé Souhail Maya, cofondateur de Mahaam, soulignant l’attractivité croissante du Royaume pour les acteurs de la tech mondiale.

L’année 2025 s’annonce donc décisive pour le développement de l’IA au Maroc, avec des événements tels que le Gitex Africa Morocco, prévu en avril à Marrakech, qui réunira les principaux acteurs de la tech mondiale pour explorer les opportunités offertes par cette révolution numérique.

SB

 

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Open Startup : Casablanca accueille le premier « Regional Gathering & Demo Day » https://lnt.ma/open-startup-casablanca-accueille-le-premier-regional-gathering-demo-day/ Tue, 11 Feb 2025 10:09:01 +0000 https://lnt.ma/?p=524301 L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program. À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord […]

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L’organisation Open Startup vient de faire son escale à Casablanca pour son premier Regional Gathering & Demo Day, un événement phare de son programme de pré-accélération panafricain, le OST Program.

À Casablanca, ce programme a rassemblé des startups en early-stage venant de Tunisie, du Maroc et du Sénégal, ainsi que des experts d’Afrique du Nord et de la prestigieuse Columbia University (New York). « Ce Regional Gathering incarne notre mission : connecter les écosystèmes africains pour libérer le potentiel des startups. En rapprochant entrepreneurs, mentors et investisseurs, nous créons des ponts vers des opportunités mondiales », a déclaré Naouress Ben Jeddou, Program Manager chez Open Startup.

Pendant trois jours, les startups ont bénéficié de rencontres stratégiques avec des investisseurs en capital-risque marocains et internationaux, ainsi que de panels d’experts dédiés à l’expansion en Afrique et à l’optimisation de la croissance. Elles ont également reçu un mentorat sur mesure, assuré par des professionnels de Columbia University et des écosystèmes africains. L’événement s’est clôturé avec un Demo Day, une cérémonie mettant en lumière les solutions les plus innovantes présentées par les startups participantes.

À l’issue de cet événement, quatre startups ont été récompensées par des prix en cash, attribués sans prise de participation. En outre, une startup a décroché un voyage d’immersion à New York pour découvrir l’écosystème technologique américain et rencontrer des investisseurs internationaux. Yello App (Sénégal) a remporté la première place avec un cash prize de 25 000 $. En deuxième position, Dashy (Maroc) a obtenu un prix de 15 000 $, tandis que OORB (Tunisie) s’est hissée à la troisième place avec un cash prize de 10 000 $.

Grâce à son partenariat avec Columbia Engineering et Columbia Business School, le OST Program accompagne les startups depuis la phase de Proof of Concept (POC) jusqu’au Minimum Viable Product (MVP). Ce programme propose un mentorat personnalisé dispensé par des experts internationaux, tout en offrant aux entrepreneurs un accès privilégié à un réseau d’investisseurs et de partenaires stratégiques. Il met également à disposition des financements non dilutifs, permettant aux startups de se développer sans dilution de leur capital, et favorise leur immersion à l’international.

Fondée en 2016, Open Startup (OST) s’est donné pour mission de promouvoir l’innovation, l’éducation et les échanges interculturels à travers l’entrepreneuriat. L’organisation propose des programmes panafricains conçus pour accompagner les startups à chaque étape de leur développement, de l’idéation à la préparation à l’investissement.

Parmi ses initiatives phares, le Programme OST se distingue en tant qu’accélérateur pré-amorçage d’une durée de 18 semaines, permettant aux entrepreneurs de passer de la preuve de concept à un produit minimum viable. Il offre des formations personnalisées, un mentorat assuré par des experts internationaux et un accès à un vaste réseau mondial. De plus, OST attribue des prix en espèces sans prise de participation et propose des opportunités d’immersion à l’international. « OST crée des ponts entre l’Afrique et le monde en connectant les talents, les écosystèmes et les startups. Nous aspirons à un environnement ouvert et propice où les entrepreneurs africains accèdent à des opportunités de classe mondiale pour devenir des acteurs globaux, capables de relever les défis du continent et au-delà. », déclare-t-on auprès d’Open Startup.

H.Z

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Dirigeants politiques et monde de la tech réunis à Paris pour l’ouverture du sommet sur l’IA https://lnt.ma/dirigeants-politiques-et-monde-de-la-tech-reunis-a-paris-pour-louverture-du-sommet-sur-lia/ Mon, 10 Feb 2025 08:15:03 +0000 https://lnt.ma/?p=524207 Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, chancelier allemand… Des dirigeants politiques du monde entier et des patrons de la tech se retrouvent lundi et mardi à Paris lors d’un Sommet international sur l’intelligence artificielle (IA), une technologie qui a rapidement bouleversé de nombreux pans de la société et dont chaque pays tente de tirer avantage. Près […]

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Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, chancelier allemand… Des dirigeants politiques du monde entier et des patrons de la tech se retrouvent lundi et mardi à Paris lors d’un Sommet international sur l’intelligence artificielle (IA), une technologie qui a rapidement bouleversé de nombreux pans de la société et dont chaque pays tente de tirer avantage.

Près de 1.500 participants sont attendus lundi matin au Grand Palais pour le coup d’envoi de cette troisième rencontre internationale sur le sujet, co-présidée avec l’Inde et en présence de son Premier ministre Narendra Modi.

Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, font également le déplacement. Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: « Cyberattaques et intégrité de l’information », « IA et science », « L’avenir du travail ».

Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur la question d’une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.

 

– « Plus vite », « plus fort » –

Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée « Current AI » pour une « IA d’intérêt général » dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.

Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie.

Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié en janvier la Silicon Valley par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet « Stargate », l’enjeu du sommet est aussi de montrer que « la France et l’Europe sont crédibles », a martelé dimanche le président français Emmanuel Macron.

« On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort », a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privés dans l’IA en France dans les prochaines années.

 

– Sommes conséquentes –

Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis faisant partie d’un campus IA à hauteur de « 30 à 50 milliards d’euros », ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone.

Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.

« Il y a vraiment besoin de beaucoup investir », confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.

« Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles, mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures », souligne-t-il.

Parmi les autres annonces attendues: une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui sera présente au Grand palais.

Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.

Mardi, une séance plénière réunira ensuite les chefs d’Etats d’une centaine de pays.

A l’issue de cette rencontre, la France vise à ce que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.

LNT avec AFP

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Entretien avec Nisrine Dahmani : « D’ici 2030, le numérique sera un levier incontournable pour l’entrepreneuriat local » https://lnt.ma/entretien-avec-nisrine-dahmani-dici-2030-le-numerique-sera-un-levier-incontournable-pour-lentrepreneuriat-local/ Tue, 04 Feb 2025 15:45:47 +0000 https://lnt.ma/?p=523898 L’événement Emerging People, dont la 27ᵉ édition s’est tenue à Marrakech le 23 janvier dernier, se veut un rendez-vous incontournable pour les acteurs du digital, startups, talents et institutions engagées dans la transformation numérique. Organisé par Emerging Business Factory (EBF) en partenariat avec la Near East Foundation – Maroc, cet afterwork a rassemblé un écosystème […]

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L’événement Emerging People, dont la 27ᵉ édition s’est tenue à Marrakech le 23 janvier dernier, se veut un rendez-vous incontournable pour les acteurs du digital, startups, talents et institutions engagées dans la transformation numérique. Organisé par Emerging Business Factory (EBF) en partenariat avec la Near East Foundation – Maroc, cet afterwork a rassemblé un écosystème dynamique, où se croisent entrepreneurs, porteurs de projets et décideurs régionaux, autour du thème de l’innovation. Pour revenir sur les enjeux et les ambitions de cet événement, Nisrine Dahmani, Directrice Générale d’EBF, partage dans cet entretien sa vision du rôle du digital comme catalyseur de l’innovation et levier de transformation pour les talents et les territoires.

 

Quels ont été les principaux défis rencontrés lors de l’organisation de cette 27ᵉ édition d’Emerging People ?

Le principal défi de cette 27ᵉ édition d’Emerging People résidait dans l’organisation, pour la première fois, de l’événement dans les locaux d’EBF, tout en maintenant le niveau d’excellence des éditions précédentes.

L’enjeu était double :

  • Créer un événement marquant, capable de refléter l’ADN d’Emerging People tout en exploitant un nouvel espace pour en faire un lieu de rencontres et d’échanges dynamique.
  • Rassembler plusieurs moments clés en un seul événement, à savoir :
    • La signature des conventions GYCII, un jalon essentiel pour les startups incubées.
    • Le lancement officiel de l’École du Digital, une initiative stratégique pour répondre aux défis du numérique.
    • La célébration des 9 ans d’EBF, un moment fort de reconnaissance et de rétrospective sur les accomplissements réalisés.

L’organisation de cet événement multi-facettes dans un cadre inédit a demandé une coordination minutieuse pour assurer une expérience aussi immersive et impactante que les précédentes éditions d’Emerging People.

 

Comment mesurez-vous l’impact de cet événement sur l’écosystème numérique régional ?

L’impact de cette 27ᵉ édition d’Emerging People sur l’écosystème numérique régional se mesure à travers plusieurs indicateurs clés :

  • Taux de participation et diversité des profils : L’événement a rassemblé 150 participants, incluant des représentants d’institutions publiques et privées, des entrepreneurs, des experts et des startups. Cette diversité témoigne de l’attractivité et de la pertinence des thématiques abordées.
  • Impact sur les startups et l’écosystème local :
    • L’événement a permis de renforcer les connexions entre les acteurs du numérique et de favoriser de nouvelles opportunités de collaboration.
    • Les startups bénéficiaires du programme GYCII pourront être suivies à travers leur croissance, la création d’emplois et leur attractivité pour d’autres financements.
Quels indicateurs permettent d’évaluer le succès des collaborations créées lors de l’événement ?

Les indicateurs clés pour évaluer le succès des collaborations créées lors de l’événement Emerging People incluent principalement :

  • Retombées presse : Plus de 15 articles publiés dans des médias spécialisés, renforçant la notoriété de l’initiative et de ses acteurs.
  • Engagement immédiat : Une trentaine d’inscriptions à l’École du Digital le lendemain de l’événement, montrant un intérêt concret pour les initiatives présentées.
  • Satisfaction des participants : Un retour positif de 95% à l’évaluation post-événement, confirmant la qualité des échanges et des collaborations.
Quels critères ont été utilisés pour sélectionner les 30 startups soutenues par le programme GYCII ?

Les 30 startups soutenues par le programme GYCII ont été sélectionnées sur la base de trois critères principaux :

  • Degré d’innovation : Les projets devaient présenter une approche novatrice dans leur domaine.
  • Scalabilité potentielle : Les startups devaient démontrer un potentiel de croissance et de développement à plus grande échelle.
  • Impact environnemental : Une attention particulière a été portée aux projets ayant un impact positif et mesurable sur l’environnement.

Ces critères ont permis de retenir des startups à fort potentiel, alignées avec les objectifs du programme visant à soutenir des initiatives durables et innovantes dans les régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa, Béni Mellal-Khénifra et Drâa-Tafilalet.

 

Comment les 1,2 million de dirhams alloués seront-ils répartis entre les différentes startups ?

Les 1,2 million de dirhams alloués aux 30 startups dans le cadre du programme GYCII ont été répartis en tenant compte des lignes de financement nécessaires et obligatoires pour aider chaque startup à passer à l’étape suivante de son processus entrepreneurial.

L’objectif était de garantir que chaque startup reçoive une enveloppe financière lui permettant de répondre à une bonne partie de ses besoins financiers pour avancer, tout en assurant un soutien équilibré et adapté à leurs spécificités. Cette répartition vise à maximiser l’impact du financement et à accompagner efficacement les startups dans leur développement.

 

Quels résultats concrets attendez-vous de la Medina of Talents en termes de création de synergies ?

La Medina of Talents (MoT) va permettre une mise en relation directe et fructueuse entre clients potentiels, partenaires et talents. Cela va créer un écosystème dynamique où les idées pourront se concrétiser plus facilement.

Grâce à cette initiative, on s’attend à :

  • Faciliter la conception et la réalisation de projets : en connectant les talents aux bonnes ressources et partenaires, la MoT va accélérer la concrétisation de projets innovants.
  • Renforcer les compétences : les talents auront accès à des opportunités de développement et pourront partager leurs expertises.
  • Multiplier les opportunités : en ouvrant des portes à de nouvelles collaborations, la MoT va permettre aux talents de s’engager dans des projets variés et stimulants.

En bref, la MoT va être un vrai catalyseur pour la réussite des projets, le renforcement des compétences et la création d’opportunités pour tous les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

Comment l’École du Digital garantit-elle l’inclusion et l’accessibilité pour les communautés marginalisées ?

L’École du Digital (EDD) garantit l’inclusion et l’accessibilité pour les communautés marginalisées grâce à plusieurs mesures clés :

  • Pas de prérequis spécifiques : Les formations sont ouvertes à tous, sans exigence de diplôme ou de compétences préalables, permettant ainsi à un public large et diversifié d’y accéder.
  • Accessibilité financière : Des bourses et des aides financières sont proposées pour éliminer les barrières économiques et permettre aux personnes issues de milieux défavorisés de suivre les formations.
  • Partenariats locaux : L’EDD travaille en collaboration avec des acteurs locaux et des associations pour identifier et toucher les communautés marginalisées, en leur offrant des opportunités de formation et d’insertion professionnelle.
Comment voyez-vous l’évolution du rôle du numérique dans la résolution des défis locaux d’ici 2030 ?

D’ici 2030, le numérique sera un levier incontournable pour l’entrepreneuriat local, permettant de résoudre les défis des territoires grâce à des solutions innovantes et inclusives. Il favorisera l’émergence de startups à fort impact, formera une nouvelle génération de talents et renforcera les écosystèmes collaboratifs. Le digital deviendra un accélérateur de durabilité et d’inclusion, offrant à tous, y compris aux communautés marginalisées, les outils pour innover et prospérer. En somme, il sera au cœur d’une transformation entrepreneuriale durable et équitable.

Quelle est la place de la formation dans la stratégie globale d’EBF ?

La formation est au cœur de la stratégie d’EBF, servant de levier pour développer les compétences des entrepreneurs et des talents. En plus de l’École du Digital (EDD), EBF déploie un programme annuel interne de formation pour renforcer les capacités techniques, managériales et entrepreneuriales de ses équipes et des porteurs de projets. Cette double approche, à la fois externe et interne, permet à EBF de maximiser son impact et de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

Pourquoi avez-vous choisi un mélange entre innovation numérique et culture (gastronomie et musique) pour cette édition ?

Le mélange entre culture (gastronomie et musique) et thématique centrale est une signature de l’Emerging People depuis ses débuts. Chaque édition met en avant une thématique spécifique, tout en s’appuyant sur la gastronomie et la musique pour créer une ambiance conviviale et inspirante.

Cette fois, c’est l’innovation numérique qui est à l’honneur, mais l’ADN de l’événement reste le même : marier la richesse culturelle et les échanges humains avec des sujets porteurs d’avenir. Cette approche permet de stimuler la créativité, de favoriser les connexions authentiques et de montrer que l’innovation, qu’elle soit numérique ou autre, s’enrichit toujours des traditions et des arts.

Pensez-vous que ce modèle hybride contribue à attirer un public plus diversifié ?

Le modèle hybride de l’Emerging People, alliant une thématique centrale, la gastronomie et la musique, attire un public diversifié en créant une expérience à la fois intellectuelle, sensorielle et conviviale. Cette combinaison unique rassemble entrepreneurs, experts et amateurs de culture, favorisant des échanges riches et des collaborations inattendues.

C’est ce mélange qui fait de l’événement un lieu de rencontre incontournable et inclusif.

Propos recueillis par Hamza ElGoumhi

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Samsung dévoile la série Galaxy S25 https://lnt.ma/samsung-devoile-la-serie-galaxy-s25/ Thu, 23 Jan 2025 14:22:14 +0000 https://lnt.ma/?p=523296 Samsung Electronics vient de lancer sa nouvelle série de smartphones Galaxy S25, qui comprend les modèles Galaxy S25 Ultra, Galaxy S25+ et Galaxy S25. Ces appareils intègrent des agents IA multimodaux, visant à améliorer l’interaction des utilisateurs avec leur téléphone et leur environnement, précise-t-pn auprès de Samsung. Équipés d’un chipset Snapdragon 8 Elite Mobile Platform, […]

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Samsung Electronics vient de lancer sa nouvelle série de smartphones Galaxy S25, qui comprend les modèles Galaxy S25 Ultra, Galaxy S25+ et Galaxy S25. Ces appareils intègrent des agents IA multimodaux, visant à améliorer l’interaction des utilisateurs avec leur téléphone et leur environnement, précise-t-pn auprès de Samsung. Équipés d’un chipset Snapdragon 8 Elite Mobile Platform, ces téléphones offrent une performance accrue en matière de traitement de l’IA et du contrôle des fonctionnalités photographiques.

« Les plus grandes innovations sont le reflet de leurs utilisateurs, c’est pourquoi nous avons fait évoluer l’IA Galaxy pour rendre l’interaction avec vos appareils plus naturelle et intuitive, tout en garantissant la sécurité de votre vie privée », a déclaré TM Roh, président et responsable de l’activité Mobile eXperience chez Samsung Electronics.

Avec la nouvelle interface One UI 7, les Galaxy S25 sont conçus pour comprendre les besoins et préférences des utilisateurs, en fournissant des expériences personnalisées tout en respectant leur vie privée.

Les agents IA intégrés permettent une interprétation avancée des textes, de la parole, des images et des vidéos, facilitant ainsi des recherches contextuelles et des transitions fluides entre les applications. Par exemple, les utilisateurs peuvent facilement rechercher des informations sur leur écran, comme des numéros de téléphone ou des adresses e-mail.

Une attention particulière a également été portée à la sécurité et à la confidentialité des données. Le Moteur de Données Personnelles analyse les informations de l’utilisateur pour offrir des expériences sur mesure tout en maintenant la sécurité des données grâce à Knox Vault. Le Galaxy S25 introduit aussi des mesures de cryptographie post-quantique pour se prémunir contre de futures menaces.

Sur le plan matériel, la série Galaxy S25 promet des performances de traitement inégalées grâce au Snapdragon 8 Elite, avec des améliorations de 30 à 40 % par rapport à la génération précédente.

En matière de photographie, les nouveaux capteurs et les fonctionnalités avancées permettent de réaliser des images et des vidéos de haute qualité. Les utilisateurs peuvent désormais bénéficier d’outils d’édition de niveau professionnel, rendant accessible l’édition de photos et de vidéos complexes.

Esthétiquement, la série S25 adopte un design léger et durable, fait de matériaux recyclés, renforçant ainsi l’engagement de Samsung envers des pratiques plus durables. Chaque modèle intègre des éléments recyclés, y compris des composants de batterie, et assurance d’une mise à jour logicielle pendant sept ans.

Le Galaxy S25 sera disponible en plusieurs coloris, et diverses offres de précommande sont proposées, incluant des augmentations de stockage et des accessoires.

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Huawei inaugure la 1ère édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum https://lnt.ma/huawei-inaugure-la-1ere-edition-du-morocco-media-cloud-innovation-forum/ Thu, 19 Dec 2024 09:46:44 +0000 https://lnt.ma/?p=521526 Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024, un événement dédié aux avancées technologiques dans les secteurs des médias et du divertissement. Tenu le 17 décembre à Casablanca, cet événement a rassemblé des experts locaux et internationaux, des acteurs de l’industrie et des décideurs pour explorer les […]

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Huawei Cloud Northern Africa a organisé la première édition du Morocco Media Cloud Innovation Forum 2024, un événement dédié aux avancées technologiques dans les secteurs des médias et du divertissement. Tenu le 17 décembre à Casablanca, cet événement a rassemblé des experts locaux et internationaux, des acteurs de l’industrie et des décideurs pour explorer les nouvelles tendances qui transforment le paysage médiatique.

Conçu comme un espace d’échange et de collaboration, le forum a présenté des solutions numériques proposées par Huawei Cloud pour accompagner la transformation du secteur. La journée a été marquée par des présentations interactives, des études de cas et des sessions de réseautage visant à stimuler les synergies entre les acteurs locaux et internationaux.

Les interventions ont mis en avant des outils de Huawei Cloud pour soutenir la transition numérique et favoriser une croissance durable dans les médias. Une étude de cas sur Mango TV a démontré comment cette plateforme a évolué pour devenir un écosystème numérique performant. Des solutions techniques permettant une diffusion fluide pour des événements de grande envergure ont également été présentées, avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 20 millions de spectateurs simultanés.

L’événement a exploré l’impact de l’intelligence artificielle (IA) dans les médias, avec des exemples tels que China Youth Daily, où des avatars numériques en temps réel sont utilisés pour enrichir la création de contenu. Les participants ont pu mieux comprendre les opportunités qu’offre l’IA dans le journalisme et les médias.

Un déjeuner de réseautage a permis aux participants de développer de nouvelles relations professionnelles et de renforcer les collaborations existantes, tout en soulignant l’engagement de Huawei Cloud à soutenir un écosystème technologique dynamique au Maroc.

En clôture, Nicola Yuan, président de Huawei Cloud Northern Africa, a déclaré :
« Cet événement marque le début d’une collaboration durable avec les acteurs locaux pour développer des solutions adaptées aux besoins du marché marocain. Nous restons engagés dans la transition numérique du pays en promouvant l’intelligence artificielle, le cloud computing et des technologies performantes. »

LNT avec CdP

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Entretien avec Salima Amira, DG Microsoft Maroc : « L’IA représente une opportunité monumentale pour la croissance économique en Afrique » https://lnt.ma/entretien-avec-salima-amira-dg-microsoft-maroc-lia-represente-une-opportunite-monumentale-pour-la-croissance-economique-en-afrique/ Fri, 29 Nov 2024 13:48:42 +0000 https://lnt.ma/?p=520172 Le Microsoft AI Tour, un événement mondial, qui parcourt plusieurs pays d’Afrique, dont l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, rassemble des chefs d’entreprise, des experts techniques et des passionnés d’IA pour découvrir les dernières avancées technologiques du domaine. À l’occasion de cette l’étape marocaine du tour, Samira Amira, Directrice Générale de Microsoft […]

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Le Microsoft AI Tour, un événement mondial, qui parcourt plusieurs pays d’Afrique, dont l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya, rassemble des chefs d’entreprise, des experts techniques et des passionnés d’IA pour découvrir les dernières avancées technologiques du domaine. À l’occasion de cette l’étape marocaine du tour, Samira Amira, Directrice Générale de Microsoft Maroc, a accepté de répondre à nos questions autour des perspectives offertes par l’IA dans le contexte local et global.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les principaux secteurs dans lesquels Microsoft CEMA constate une adoption accélérée de l’IA, et pourquoi ?

Mme Salima Amira : L’IA aide les entreprises opérant dans différentes industries mais aussi les gouvernements et les services financiers. Cela étant, des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore l’agriculture sont pionniers dans la recherche des moyens innovants pour répondre aux défis les plus urgents et les plus importants qui se présentent.

Au Maroc, l’IA va au-delà des grandes entreprises. Elle soutient les startups. Les exemples sont multiples. J’en citerai deux pour clarifier ce point. Il y a PCS Agri, une startup agricole qui utilise l’IA, l’apprentissage automatique et l’IoT pour améliorer les opérations agricoles, optimiser la gestion et améliorer la communication avec les clients et cela en utilisant des outils tels que les pièges connectés et les plates-formes d’estimation des rendements. Il y a également l’exemple parlant de WafR. Une start-up marocaine spécialisée dans les technologies du commerce de détail. Elle a développé une solution de paiement numérique, offrant une plateforme de promotions auprès des consommateurs dans des magasins de détail informels. Ce qui lui permet de suivre la consommation, les ventes et accéder à la data.

 

Comment Microsoft intègre-t-elle l’IA dans ses produits phares, tels qu’Office 365 ou Azure, pour répondre aux besoins des entreprises ?

L’IA de Microsoft améliore les expériences quotidiennes grâce à des produits tels que Windows, Xbox, Microsoft 365, Teams, Azure AI, Power Platform, Dynamics 365 et Microsoft Defender. En s’appuyant sur Azure, ces outils profitent à divers utilisateurs dans le monde, notamment les étudiants, les enseignants, les développeurs et les experts en sécurité.

L’année dernière, Microsoft Corp. a lancé Microsoft 365 Copilot, apportant de nouvelles et puissantes capacités d’IA générative aux applications que des millions de personnes utilisent chaque jour, comme Microsoft Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Microsoft Teams et bien d’autres.

Les copilotes de Microsoft, alimentés par l’IA, aident à stimuler la productivité, à rationaliser le travail et à accroître la créativité. Les copilotes sont utiles pour diverses tâches, notamment la rédaction, le codage, la conception et la navigation. Par exemple, avec Copilot dans Bing et Edge, les utilisateurs peuvent mieux s’attaquer aux tâches de la vie quotidienne grâce à une recherche plus performante, des réponses plus complètes, une expérience de chat et des possibilités de générer du contenu en utilisant un langage naturel.

 

Quelle est la stratégie de Microsoft pour démocratiser l’accès à l’IA dans les pays émergents de la région ?

L’accès à la technologie commence par les compétences. Et là je cite Brad Smith, Vice-chair et Président de Microsoft : « Nous nous sommes engagés plus largement en faveur de l’acquisition de compétences car, en fin de compte, cette technologie ne servira pas une communauté ou un pays si les gens n’ont pas accès aux compétences nécessaires pour la faire fonctionner. Compétences en tant qu’utilisateurs, compétences en tant que développeurs et compétences en tant que dirigeants d’organisations, autant de nouvelles capacités que beaucoup d’entre nous vont devoir maîtriser dans les mois et les années à venir ». Dans cette perspective, Microsoft a lancé AI Skills Navigator, un apprentissage basé sur le prompt qui aide chaque apprenant à trouver la voie de l’IA la plus adaptée à sa personnalité et à ses besoins. En parallèle, Microsoft Maroc avait lancé, avec Holmarcom et DynIT, AI Intitute qui offre des formations hybride et en présentiel pour tous les profils allant des cadres aux spécialistes en IT. Nous avons également lancé la première promotion de l’école de Data & AI, qui offre un programme complet de Data & AI avec une quarantaine de professionnels polyvalents au profit des entreprises participantes.

 

Comment l’IA peut soutenir les PMEs dans les marchés émergeants de la région ?

L’IA est devenue un allié des petites entreprises, qui représentent d’ailleurs 90 % de toutes les entreprises africaines. L’IA les aide à améliorer leur efficacité et leur prise de décision et les soutient pour optimiser leur croissance. L’IA aide à formaliser et à rationaliser les fonctions critiques, tout en maintenant les coûts à un niveau bas. Alors qu’environ 5/7 PMEs échouent en Afrique au cours de leur première année et que 40 % d’entre elles ont du mal à accéder au financement, l’IA offre une sorte de bouée de sauvetage. Une enquête a révélé que 93 % des propriétaires de petites entreprises pensent que l’IA peut générer des économies de coûts, et 41 % l’utilise pour automatiser les tâches et se concentrer sur les activités à forte valeur ajoutée.

Par ailleurs, en exploitant les réseaux de distribution des multinationales, Microsoft s’appuie sur des alliances stratégiques pour atteindre un grand nombre de PMEs sur tout le continent. Notre récent partenariat avec Orange en est la preuve. Il ambitionne d’accélérer la digitalisation des petites entreprises en Afrique, en exploitant le formidable réseau de l’opérateur de télécommunications de manière à pouvoir fournir aux PMEs un accès aux solutions de Microsoft telles que Microsoft 365, Copilot, Azure et Dynamics 365.

 

Comment Microsoft s’assure-t-il que ses systèmes d’intelligence artificielle respectent les normes éthiques et réglementaires dans divers environnements socioculturels ? Et quels sont les principaux défis éthiques que vous avez identifiés ?

Microsoft veille au respect des normes éthiques et réglementaires en adhérant à des principes fondamentaux tels que l’équité, la fiabilité, la confidentialité, l’inclusivité, la transparence et la responsabilité. Nous nous engageons activement avec les parties prenantes locales pour développer des solutions d’intelligence artificielle adaptées à la culture et conformes aux valeurs et aux normes de la société. Cette approche collaborative nous aide à relever des défis régionaux uniques et à faire en sorte que notre IA profite à diverses communautés.

Une approche réfléchie de la réglementation est également cruciale. La législation doit protéger la confidentialité des données, garantir une utilisation éthique de l’IA et minimiser les préjugés tout en favorisant les opportunités offertes par cette technologie. Le comité interne AETHER (AI Ethics and Effects in Engineering and Research) de Microsoft et le Bureau de l’IA responsable guident ces pratiques en interne, en veillant à ce que le développement et le déploiement de l’IA soient menés de manière responsable et avec une vision éthique.

Nous avons identifié plusieurs défis éthiques majeurs pour les systèmes d’IA, notamment la partialité et l’équité, la protection de la vie privée et la sécurité, la transparence et la responsabilité, l’inclusivité et la fiabilité. En relevant ces défis, nous nous assurons que l’IA fait progresser la technologie, tout en ayant un impact positif sur la société, de manière responsable et éthique.

 

Selon vous, quelle sera l’application la plus perturbatrice de l’IA au cours des cinq prochaines années ?

Vu le rythme rapide et accéléré de l’innovation, il est difficile de se projeter sur cinq ans. Cependant, les annonces récentes lors du dernier événement Ignite fournissent un aperçu des plus importantes tendances que nous pourrions observer dans les années à venir. L’une d’elles est l’évolution vers un monde d’agents, où il sera possible de créer des agents personnels, organisationnels, de processus métier ou inter organisationnels, ainsi que l’émergence d’agents tiers.

Une autre tendance se manifeste, en l’occurrence la faisabilité de la mise en œuvre de l’IA à la périphérie et sur certains points finaux, ce qui aboutira à une utilisation plus inclusive, même dans les zones où la bande passante Internet est limitée.

 

Comment Microsoft anticipe-t-elle l’impact de l’IA sur l’emploi dans la région CEMA, et quels mécanismes proposez-vous pour soutenir cette transition ?

L’IA représente une opportunité monumentale pour la croissance économique en Afrique. Son potentiel consiste en une contribution à l’économie du continent d’ici 2030 qui peut aller jusqu’à 1,5 trillion de dollars. Cela dans la mesure où les entreprises réussissent à capturer 10 % du potentiel mondial de l’IA. Ce chiffre représente environ 50 % du PIB de l’Afrique.

Aussi, sachant que l’IA transforme sans aucun doute les rôles professionnels existants, elle créera également de nombreuses nouvelles opportunités. Il est impératif, pour soutenir cette transition, d’abaisser les obstacles à l’accès aux compétences en matière d’IA. Pour ce faire, il convient de soutenir des initiatives telles que le Navigateur de compétences en IA et des projets de perfectionnement spécifiques à chaque pays. En outre, il est essentiel d’aider les PMEs. Comme précité, l’IA devrait prolonger la durée de vie des petites entreprises, ce qui est essentiel étant donné que plus de 70 % d’entre elles font faillite au cours de leur première année d’existence. En tirant parti de l’IA, les PMEs peuvent améliorer leur efficacité opérationnelle et leur résilience, ce qui leur permet de prospérer sur un marché concurrentiel.

 

Entretien réalisé par Selim Benabdelkhalek

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2ème édition du programme Tech4Farmers, soutenir l’Agritech au Maroc https://lnt.ma/2eme-edition-du-programme-tech4farmers-soutenir-lagritech-au-maroc/ Wed, 13 Nov 2024 10:54:28 +0000 https://lnt.ma/?p=519008 Le 11 novembre 2024, l’Agence Française pour le Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont officiellement lancé la deuxième édition du programme Tech4Farmers lors d’un webinaire. Ce programme d’incubation de 12 mois vise à promouvoir l’innovation dans le secteur agricole marocain en soutenant des solutions technologiques adaptées aux défis locaux. Un programme stratégique […]

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Le 11 novembre 2024, l’Agence Française pour le Développement (AFD) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont officiellement lancé la deuxième édition du programme Tech4Farmers lors d’un webinaire. Ce programme d’incubation de 12 mois vise à promouvoir l’innovation dans le secteur agricole marocain en soutenant des solutions technologiques adaptées aux défis locaux.

Un programme stratégique pour l’Agritech marocain

Tech4Farmers fait partie du projet Tamkin Li Tanmia, financé par l’AFD et porté par l’UEMF, qui aspire à construire un écosystème durable pour l’Agritech au Maroc. En partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le Pôle Digital de l’Agriculture et des partenaires publics et privés, Tech4Farmers se veut une plateforme régionale d’innovation. Le programme est mis en œuvre par IMPACT Lab en collaboration avec BearingPoint, offrant aux participants un parcours d’incubation structuré incluant formations, coaching et accès à des ressources techniques.

Bilan de la première édition et nouvelles perspectives

La première édition de Tech4Farmers, lancée en mai 2024, a accompagné 15 startups marocaines innovantes, dont Deepleaf (détection précoce des maladies), ARWA (optimisation de l’irrigation), Jodoor (production hydroponique), Lombrisol (vermicompost) et Jafife (séchage solaire). En six mois, ces startups ont bénéficié de plus de 130 heures de coaching et de 20 mises en relation stratégiques, leur permettant de lever près de 1,5 million de dirhams.

Pour cette seconde édition, le programme sélectionnera 20 projets visant des défis agricoles tels que l’adaptation au changement climatique, l’amélioration des rendements et la transformation des produits agricoles. Les candidats doivent proposer des solutions innovantes, avec un prototype déjà opérationnel et adapté aux besoins des exploitants marocains. Chaque projet sélectionné aura la possibilité de recevoir un soutien financier pouvant atteindre 100 000 dirhams pour couvrir les besoins en équipement et expertise.

Les candidats intéressés peuvent soumettre leur dossier jusqu’au 8 décembre 2024 via le site officiel https://tech4farmers.ma. Les projets seront évalués par un jury d’experts selon leur innovation, maturité, modèle économique et potentiel de croissance.

LNT

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AgriYoung Innovate : L’ADA prime quatre projets novateurs https://lnt.ma/agriyoung-innovate-lada-prime-quatre-projets-novateurs/ Mon, 11 Nov 2024 08:27:58 +0000 https://lnt.ma/?p=518778 L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a organisé la cérémonie de remise des prix de la 2ème édition du Concours National AGRIYOUNG INNOVATE, visant à distinguer des projets novateurs portés par de jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole. Ce concours, mené en collaboration avec le Korean-World Bank Partnership Facility et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) […]

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L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) a organisé la cérémonie de remise des prix de la 2ème édition du Concours National AGRIYOUNG INNOVATE, visant à distinguer des projets novateurs portés par de jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole. Ce concours, mené en collaboration avec le Korean-World Bank Partnership Facility et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Ben Guerir, s’inscrit dans le programme d’entrepreneuriat des jeunes, élément central de la stratégie « Génération Green 2020-2030 » du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

Quatre projets innovants ont été primés cette année. Le premier prix a été décerné à Mohamed et Jamal Baghrous pour leur projet TAYSSIR SYSTEMS, un robot agricole conçu pour optimiser la santé et la productivité des palmiers dattiers. Le deuxième prix est allé à Abderrahim Sadkaoui et Mouhamed Fadil pour leur projet BEESMART, une solution de surveillance continue pour les apiculteurs. Le troisième prix a été attribué à Mona et Ayoub Alami pour leur projet FERTIDEV, des composteurs électromécaniques intelligents. Enfin, le prix « Coup de Cœur du jury » a récompensé Morad El Goujili et Hajar Echchellaoui pour SIMPOWER, un mini-tracteur électrique. Ces trois projets bénéficieront d’un accompagnement pour faciliter leur développement commercial ou leur levée de fonds. Les autres participants recevront également un soutien à travers une immersion territoriale et un accompagnement à la création d’entreprise.

Lancé en 2022 en partenariat avec l’UM6P, le concours AGRIYOUNG INNOVATE connaît un succès croissant. Cette deuxième édition a attiré 380 candidatures de tout le Maroc et de l’étranger. Vingt-six projets ont été retenus pour un programme intensif de cinq mois, comprenant cinq Bootcamps, des séances de coaching en ligne, un mentorat personnalisé et l’accès aux installations de l’UM6P, comme le Fablab, la ferme expérimentale, la School of Architecture, Planning & Design (SAP+D) et le Green Energy Park pour le développement de prototypes. Ce dispositif vise à renforcer les compétences des participants en matière d’entrepreneuriat et de gestion.

Pour rappel, le Concours National AGRIYOUNG INNOVATE encourage les jeunes à développer des projets en agriculture digitale et climato-intelligente, contribuant ainsi à la modernisation et à la résilience de l’agriculture marocaine tout en ouvrant de nouvelles perspectives aux jeunes entrepreneurs du secteur.

LNT

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Nokia inaugure son premier Centre d’innovation régional au Maroc https://lnt.ma/nokia-inaugure-son-premier-centre-dinnovation-regional-au-maroc/ Wed, 23 Oct 2024 10:47:15 +0000 https://lnt.ma/?p=361269 Le 22 octobre 2024, Nokia a inauguré son premier Centre d’Innovation régional en Afrique et au Moyen-Orient, situé à Salé, au Maroc. Ce centre, conçu pour accompagner les clients et partenaires de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), représente une étape clé dans la stratégie de Nokia visant à renforcer sa présence dans cette […]

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Le 22 octobre 2024, Nokia a inauguré son premier Centre d’Innovation régional en Afrique et au Moyen-Orient, situé à Salé, au Maroc. Ce centre, conçu pour accompagner les clients et partenaires de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), représente une étape clé dans la stratégie de Nokia visant à renforcer sa présence dans cette région et à contribuer au développement des compétences numériques. L’événement s’est déroulé en présence de Ghita Mezzour, Ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, et de Marjaana Sall, Ambassadrice de Finlande au Maroc.

Ce nouveau Centre d’Innovation (NIC) est doté des technologies les plus avancées issues du portefeuille complet d’infrastructures réseau de Nokia, comprenant des solutions de réseaux fixes, IP et optiques. Il contribuera non seulement à la Stratégie Maroc Digital 2030, mais jouera également un rôle essentiel dans la préparation à la 5G et le développement des compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) à travers toute la région EMEA.

Le NIC est le premier du genre dans la région Moyen-Orient et Afrique (MEA) et constitue un hub régional pour les innovations technologiques critiques dans les réseaux. Il est équipé de solutions couvrant des domaines tels que le transport IP optique, les solutions basées sur la fibre et la sécurité des infrastructures réseau. Ce centre de données de pointe prend en charge divers cas d’usage, y compris le backhaul mobile 5G, l’infrastructure des centres de données, ainsi que des solutions avancées de sécurité.

En plus de ses capacités technologiques, le NIC renforcera l’écosystème des TIC au Maroc en proposant des formations techniques aux écoles d’ingénieurs et aux universités. Nokia, en collaboration avec des institutions académiques marocaines, offrira des certifications spécialisées, notamment les programmes de Service Routing Architect (SRA) et de Network Routing Specialist (NRS II). De plus, le centre proposera des outils d’intégration de l’intelligence artificielle générationnelle (Gen-AI), contribuant ainsi au développement des compétences des jeunes talents marocains, en adéquation avec la vision du Maroc pour 2030.

Lors de l’inauguration, Mme Ghita Mezzour a souligné l’importance de ce centre pour la transformation numérique du Maroc. Elle a déclaré que l’ouverture du Centre d’Innovation de Nokia témoigne de la capacité du pays à attirer des entreprises technologiques de premier plan et à stimuler l’innovation. Elle a également noté que ce centre jouerait un rôle essentiel dans le développement des talents locaux et le renforcement du Maroc en tant que hub régional pour les services numériques. En accord avec la Stratégie Maroc Digital 2030, le NIC contribuera à l’éducation STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), en formant les jeunes aux compétences nécessaires pour réussir dans l’économie numérique, tout en soutenant la préparation du pays à la 5G et aux technologies de demain.

Pierre Chaume, vice-président pour l’infrastructure de réseau chez Nokia pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, a également exprimé sa satisfaction. Il a déclaré que le nouveau Centre d’Innovation au Maroc permettra à Nokia de mieux servir ses clients et partenaires dans la région EMEA. Ce centre est un élément central de l’engagement de Nokia envers l’innovation, la durabilité et le développement des réseaux critiques, des éléments essentiels pour la transformation numérique des industries.

L’inauguration du NIC a également permis à Nokia de dévoiler certaines de ses innovations récentes, conçues notamment pour soutenir l’organisation de grands événements sportifs. Avec un accent particulier sur le football, ces solutions illustrent l’engagement de l’entreprise à répondre aux besoins technologiques de grande envergure dans des environnements exigeants. Le lancement de ce centre fait partie d’une stratégie plus large de Nokia pour renforcer son ancrage au Maroc et dans la région EMEA.

LNT

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Transformation globale : géopolitique, IA et climat au centre des enjeux selon Tawfik Hammoud https://lnt.ma/transformation-globale-geopolitique-ia-et-climat-au-centre-des-enjeux-selon-tawfik-hammoud/ Thu, 17 Oct 2024 14:21:31 +0000 https://lnt.ma/?p=360917 Lors de la rencontre réunissant les présidents des conseils d’affaires de la CGEM, M. Tawfik Hammoud, Chief Client Officer et Chairman du cabinet BCG, a présenté une réflexion structurée autour de trois axes majeurs face aux bouleversements mondiaux : la géopolitique et la souveraineté, l’intelligence artificielle, et le climat et l’énergie. M. Hammoud a souligné […]

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Lors de la rencontre réunissant les présidents des conseils d’affaires de la CGEM, M. Tawfik Hammoud, Chief Client Officer et Chairman du cabinet BCG, a présenté une réflexion structurée autour de trois axes majeurs face aux bouleversements mondiaux : la géopolitique et la souveraineté, l’intelligence artificielle, et le climat et l’énergie.

M. Hammoud a souligné l’importance croissante de la souveraineté dans le contexte des crises géopolitiques actuelles. Il a expliqué que les pays réévaluent leurs priorités en matière de sécurité économique, énergétique, numérique et alimentaire, favorisant ainsi un repositionnement stratégique. Selon lui, la mondialisation se redéfinit avec des intérêts nationaux qui prennent le pas sur les alliances historiques, illustrant la citation de Bismarck selon laquelle « les nations n’ont pas d’amis, seulement des intérêts ». Il a également attiré l’attention sur les conflits souvent sous-estimés, notamment en Afrique et dans le Caucase, qui influencent la stabilité mondiale.

Tawfik Hammoud a ensuite abordé l’impact de l’intelligence artificielle, soulignant son potentiel exponentiel pour transformer les secteurs de la santé et de la sécurité nationale, tout en évoquant les risques associés.

L’IA, selon M. Hammoud, est un catalyseur exponentiel de progrès, mais elle représente aussi des risques majeurs, notamment en matière de cybersécurité et de bioterrorisme. Il a mis en avant la course à la domination technologique entre les États-Unis et la Chine, tout en soulignant que des nations émergentes comme les Émirats arabes unis investissent massivement dans ce domaine. « L’IA devient un enjeu de souveraineté nationale, avec un impact direct sur la sécurité et la productivité ».

Tawfik Hammoud a souligné l’urgence climatique en insistant sur le lien essentiel entre énergie et souveraineté. Il a averti que le coût de l’inaction face au changement climatique est désormais critique, entraînant des catastrophes naturelles qui touchent des régions autrefois épargnées. Il a également mis en lumière l’impact spécifique du changement climatique en Afrique, où des millions de personnes continuent de vivre sans accès à l’électricité ou à la nourriture. Malgré ces défis, il a exprimé son optimisme quant à la transition énergétique, en évoquant la croissance des énergies renouvelables et le rôle déterminant du nucléaire dans cette dynamique. Le Maroc, déjà engagé dans le développement du solaire et de l’éolien, est bien positionné pour jouer un rôle clé dans cette transition, a-t-il affirmé.

M. Hammoud a conclu en appelant à une réflexion sur le rôle du Maroc dans ce nouvel ordre mondial, en tant que pont entre l’Afrique et l’Europe, tout en encourageant une dynamique proactive dans le contexte global actuel.

A. Loudni

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Dix-sept nominés en compétition pour les Moroccan Social Innovation Awards https://lnt.ma/sept-nomines-en-competition-pour-les-moroccan-social-innovation-awards/ Mon, 14 Oct 2024 10:07:47 +0000 https://lnt.ma/?p=360802 Les Moroccan Social Innovation Awards (MSIA) ont dévoilé leur liste de 17 projets en lice pour la deuxième édition de cette prestigieuse compétition. Ces projets, sélectionnés parmi 169 candidatures, sont reconnus pour leur potentiel à générer un impact positif dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux. Les MSIA, organisés par la Fondation Abdelkader Bensalah, visent […]

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Les Moroccan Social Innovation Awards (MSIA) ont dévoilé leur liste de 17 projets en lice pour la deuxième édition de cette prestigieuse compétition. Ces projets, sélectionnés parmi 169 candidatures, sont reconnus pour leur potentiel à générer un impact positif dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux.

Les MSIA, organisés par la Fondation Abdelkader Bensalah, visent à encourager les initiatives socialement innovantes et à soutenir leur financement, développement et mise en œuvre. L’événement propose un Grand Prix, ainsi que six Prix répartis dans les catégories suivantes : Éducation, Santé, Environnement, Culture, Digital et Inclusion.

Lancée en 2023 en marge du Forum WeXchange, cette compétition s’impose désormais comme un rendez-vous incontournable pour l’écosystème de l’innovation sociale au Maroc. Pour cette deuxième édition, une forte participation a été observée, avec des candidatures provenant des 12 régions du pays. Le concours a attiré un large éventail d’acteurs, dont des associations, des coopératives, des entreprises et des auto-entrepreneurs.

Cette édition bénéficie également du soutien de 24 membres répartis dans les six commissions de sélection et d’un jury final composé de 12 experts, qui choisiront les lauréats parmi les 17 nominés. Le processus de sélection a commencé par un appel à projets, suivi de l’évaluation des candidatures par des commissions spécialisées, avant d’aboutir à la sélection finale des nominés.

Les projets finalistes proviennent de différentes villes, notamment Al Hoceima, Casablanca, Marrakech, Tanger et Taroudant. Ils représentent divers acteurs du tissu associatif marocain, incluant 12 associations, 2 fondations, 2 coopératives et un auto-entrepreneur.

Tarik Maâroufi, Directeur général de la Fondation Abdelkader Bensalah, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement suscité par cette édition : « Nous sommes heureux de voir une grande mobilisation autour des MSIA, avec des candidatures provenant de toutes les régions du Maroc. » Il souligne que les 17 projets nominés sont prometteurs et illustrent l’objectif principal de l’événement, à savoir promouvoir et soutenir l’innovation sociale.

Les 17 projets sont répartis dans différentes catégories, avec une forte participation pour l’Inclusion (38 candidatures), suivie par l’Environnement (37 candidatures), l’Éducation (31), la Culture (23), la Santé (22) et le Digital (18).

Les gagnants des sept prix seront annoncés le 17 octobre prochain.

LNT

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Casablanca accueille la 6ème édition de l’Africa Digital Summit https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-6eme-edition-de-lafrica-digital-summit/ Wed, 09 Oct 2024 14:46:48 +0000 https://lnt.ma/?p=360653 Le 6ème African Digital Summit, organisé à Casablanca sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, a réuni des leaders mondiaux du marketing et de la communication pour débattre des tendances émergentes et des stratégies numériques au Maroc et en Afrique. L’événement a mis l’accent sur des sujets variés, allant du marketing sportif à l’e-commerce, […]

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Le 6ème African Digital Summit, organisé à Casablanca sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, a réuni des leaders mondiaux du marketing et de la communication pour débattre des tendances émergentes et des stratégies numériques au Maroc et en Afrique. L’événement a mis l’accent sur des sujets variés, allant du marketing sportif à l’e-commerce, en passant par la mesure de la performance des campagnes digitales.

Le sport, un catalyseur de croissance pour les marques

Lors d’un panel consacré au marketing sportif, des experts ont partagé leurs réflexions sur la manière dont le sport peut devenir un puissant vecteur de développement pour les marques. Iris Diaz, directrice Marque et Marketing de la FIFA, a évoqué l’impact colossal des événements sportifs tels que la Coupe du Monde 2026, prévue dans 16 villes hôtes, et la Coupe du Monde 2030, qui se déroulera en partie au Maroc. Selon Mme Diaz, le marketing sportif doit être inclusif et refléter la diversité culturelle des marchés concernés. Les marques sont invitées à s’impliquer de manière authentique et stratégique, en misant sur des contenus variés pour toucher un public mondial.

Adil Barii, directeur de la communication de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), a de son côté détaillé les initiatives de la Fédération pour renforcer l’image du football marocain. Grâce aux performances de l’équipe nationale, notamment lors des Coupes du Monde 2022 et 2023, et aux succès en futsal et aux Jeux Olympiques, le Maroc est désormais bien positionné sur la scène internationale. La FRMF mise sur l’organisation d’événements sportifs de grande envergure et l’intégration des valeurs nationales telles que l’inclusion et l’unité dans ses stratégies de communication.

Nadia Rahim, directrice Marque et Marketing chez Inwi, a également souligné l’importance d’ajouter de la valeur à l’écosystème sportif. Inwi, pionnier du soutien au football féminin, s’investit dans des campagnes publicitaires à fort impact et s’engage activement dans la rénovation d’infrastructures sportives dans les régions rurales, en ligne avec sa politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

L’e-commerce et les médias de vente au détail : moteurs de transformation commerciale

Un autre panel, intitulé « International perspectives on E-commerce, E-retail & Retail Media », a exploré comment le commerce électronique et les médias de vente au détail transforment les pratiques commerciales. Les experts présents, tels qu’Alex Sea, directeur de l’Africa Fintech Forum, et Laura Hyland, Global VP Digital chez BIC, ont mis en lumière le rôle croissant des technologies financières et des plateformes de paiement dans l’optimisation des transactions en ligne.

Les médias de vente au détail, qui exploitent les données d’achat des consommateurs, sont devenus un levier stratégique pour les détaillants, permettant un ciblage précis et un suivi du parcours client. Cette approche omnicanale, qui associe les expériences en ligne et en magasin, s’avère essentielle pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, en particulier dans des marchés comme les États-Unis, où l’utilisation des smartphones en magasin est devenue monnaie courante.

Saida Najioullah, vice-présidente e-commerce de Royal Air Maroc, a souligné l’importance de la digitalisation dans le secteur aérien, en rappelant que la plateforme digitale de RAM génère 28% du chiffre d’affaires de la compagnie. Elle a également mis l’accent sur le rôle clé de la FinTech dans le développement du digital en Afrique, où des méthodes de paiement adaptées, telles qu’Orange au Sénégal, contribuent à augmenter les revenus locaux.

Les stratégies numériques des annonceurs au Maroc

Lors d’un panel consacré aux stratégies digitales des annonceurs marocains, Luc Durant, directeur général d’Ipsos Maroc, a souligné que les réseaux sociaux sont désormais au cœur des stratégies numériques des entreprises au Maroc, avec un taux d’utilisation atteignant presque 100%. Les objectifs des annonceurs marocains vont au-delà de l’augmentation des ventes, visant principalement à renforcer l’image de marque, fidéliser la clientèle et améliorer l’e-réputation.

Amine Bennis, CEO de Tribal Worldwide Maroc, a souligné que les annonceurs doivent trouver un équilibre entre « efficacité » et « efficience ». D’une part, il s’agit de susciter des émotions et d’influencer les parts de marché ; de l’autre, il est crucial d’optimiser les ressources et de maximiser le retour sur investissement (ROI).

L’intelligence artificielle (IA) est perçue comme un outil clé pour automatiser certaines tâches répétitives et aider à la prise de décision stratégique. Cependant, la formation continue des équipes reste essentielle pour relever les défis du secteur digital.

Mesurer la performance des campagnes numériques

La mesure de la performance des campagnes numériques a été un autre sujet central du sommet. Mehdi Mourabit, PDG de l’agence Webeuz, a insisté sur l’importance de la collaboration entre les équipes marketing et commerciales pour optimiser les résultats des campagnes. Selon lui, il est essentiel de ne pas se limiter à des indicateurs quantitatifs tels que les impressions ou les clics, mais d’évaluer la qualité des leads générés et leur contribution aux résultats commerciaux.

Safia Taghi, directrice marketing de l’Association marocaine des instituts de sondages et d’études (AMISE), a relevé que, bien que 75% des marques disposent d’outils de mesure de la performance digitale, ceux-ci sont souvent sous-exploités en raison de la complexité des données et du manque de ressources qualifiées pour interpréter les résultats. Elle a recommandé l’utilisation de tests pré- et post-campagne pour affiner les stratégies et garantir un impact à long terme.

Depuis sa création en 2014, l’African Digital Summit s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels du digital en Afrique. Cet événement vise à rapprocher les acteurs du digital à travers le continent et à explorer les opportunités et les défis liés à l’intégration de technologies telles que l’intelligence artificielle et la FinTech.

LNT

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Libre Tribune : Favoriser l’accès aux compétences numériques https://lnt.ma/libre-tribune-favoriser-lacces-aux-competences-numeriques/ Wed, 09 Oct 2024 10:51:59 +0000 https://lnt.ma/?p=360627 Par Salima Amira, directrice nationale, Microsoft Maroc L’Afrique est une future plaque tournante pour les compétences technologiques, avec une mine de jeunes talents à exploiter. Il est essentiel d’améliorer l’accès aux compétences numériques et à la technologie pour former une nouvelle génération de professionnels de la technologie qui permettront au continent d’être compétitif dans l’économie […]

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Par Salima Amira, directrice nationale, Microsoft Maroc

L’Afrique est une future plaque tournante pour les compétences technologiques, avec une mine de jeunes talents à exploiter. Il est essentiel d’améliorer l’accès aux compétences numériques et à la technologie pour former une nouvelle génération de professionnels de la technologie qui permettront au continent d’être compétitif dans l’économie numérique mondiale et de stimuler l’innovation sur le continent.

Dans un monde de plus en plus numérique, on ne saurait trop insister sur l’importance de doter la jeunesse africaine de compétences numériques.

Selon une statistique souvent citée, l’Afrique, qui est le continent le plus jeune du monde, représentera un cinquième de la main-d’œuvre totale et un tiers de la main-d’œuvre jeune dans le monde d’ici à 2030. L’Afrique peut saisir l’occasion et exploiter sa jeunesse pour devenir un centre mondial de compétences technologiques, mais le fossé des compétences numériques se profile à l’horizon. Il est essentiel de développer les compétences nécessaires pour être compétitif dans l’économie numérique mondiale. Nous devons concentrer nos efforts en matière de compétences sur trois domaines clés pour concrétiser la vision de l’Afrique en tant que pôle technologique : développer la culture numérique, donner aux entrepreneurs les compétences nécessaires pour prospérer et développer l’ensemble des compétences en matière d’intelligence artificielle nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de cette technologie.

La culture numérique doit être le point de départ

Alors que la technologie transforme rapidement le paysage de la main-d’œuvre, les employeurs du monde entier recherchent des travailleurs dotés de compétences numériques améliorées. Selon la Banque mondiale, la plupart des demandes de compétences numériques proviendront de professions non spécialisées dans les TIC, sous l’impulsion des entreprises qui adoptent les technologies numériques. On s’attend à ce que 70 % de cette demande concerne les compétences fondamentales, suivies de 23 % pour les compétences intermédiaires en dehors du secteur des TIC.

Conscients de l’importance des compétences numériques, les pays du continent élaborent des plans visant à développer les compétences nécessaires à l’économie numérique mondiale. En phase avec ces tendances mondiales, le gouvernement marocain a investi dans le développement des compétences numériques par le biais d’initiatives visant à autonomiser ses jeunes et à améliorer son écosystème numérique.

Conscient de la nécessité d’élargir l’accès aux programmes de développement des compétences numériques, Microsoft a lancé la Global Skills Initiative en 2021, en combinant les ressources de LinkedIn learning, GitHub et Microsoft Learn. Le programme a permis à 80 millions de demandeurs d’emploi dans le monde d’accéder à des compétences numériques. Au niveau local, plus de 200 000 personnes ont eu accès à des compétences numériques et fondamentales grâce à l’initiative.

Soutenir les entrepreneurs pour stimuler l’innovation

La qualification des startups et des PME doit être le deuxième domaine d’intervention. Bien que 10 à 12 millions de jeunes Africains rejoignent la population active chaque année, seuls 3 millions d’emplois sont créés. En aidant à soutenir et à pérenniser l’esprit d’entreprise, on contribuera grandement à résoudre le problème de l’emploi. Au-delà de l’emploi, les petites entreprises et les jeunes pousses sont souvent à la pointe de l’innovation et apportent des solutions aux défis sociétaux les plus pressants de l’Afrique.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), environ 22 % de la population africaine en âge de travailler crée de nouvelles entreprises, soit le taux le plus élevé au monde. L’écosystème des startups technologiques africaines est en train de devenir une importante source d’emplois.

Pour former une nouvelle génération de leaders dans le domaine de la technologie, Microsoft s’est associée à l’école de développement 1337 au Maroc afin de former les étudiants de l’école. L’objectif de cette initiative est de créer un vivier de talents d’architectes Data & AI formés aux dernières technologies d’IA de Microsoft, soutenant le groupe OCP et les partenaires de Microsoft.

En outre, il aide 1 337 étudiants à trouver un emploi ou à créer leur propre entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle. Le résultat attendu de ce projet comprend la délivrance de plus de 100 certifications Microsoft et la formation de 37 groupes d’étudiants qui auront un impact sur 13 organisations. Ce programme s’aligne sur l’engagement de Microsoft à soutenir la mission du Groupe OCP au Maroc et la vision de l’UM6P pour l’Afrique et le continent.

Développer les compétences nécessaires à la révolution de l’IA

Les progrès de la technologie de l’IA font la une des journaux du monde entier, et ce à juste titre. L’IA est une technologie déterminante de notre époque. Et comme les entreprises investissent dans l’IA, la demande de professionnels qualifiés va continuer à augmenter. Selon le rapport State of AI in Africa, si les tendances actuelles se poursuivent, l’IA et les écosystèmes de startups qui l’accompagnent en Afrique pourraient gagner gros. On estime que la conquête de seulement 10 % du marché mondial de l’IA pourrait faire croître l’économie africaine de 50 % du PIB actuel.

Pour bénéficier de la transformation mondiale en cours, nous devons donner aux entreprises et aux personnes à travers le Maroc les moyens d’exploiter le potentiel de l’IA qui change la donne. Les partenariats stratégiques du secteur privé peuvent libérer le potentiel de la jeunesse africaine en permettant la mise en œuvre d’initiatives plus holistiques et durables.

Pour bénéficier de la transformation mondiale en cours, nous devons donner aux entreprises et aux personnes à travers le Maroc les moyens d’exploiter le potentiel de l’IA qui change la donne. Les partenariats stratégiques du secteur privé peuvent libérer le potentiel de la jeunesse africaine en permettant la mise en œuvre d’initiatives plus holistiques et durables.

Zindi, la principale communauté africaine de l’IA, et Microsoft s’emploient à faire progresser les compétences numériques sur le continent, en offrant à une nouvelle génération de jeunes Africains férus de technologie la possibilité d’acquérir les compétences exigées par le marché aujourd’hui et sur le lieu de travail de demain.

L’autonomisation de l’Afrique grâce aux compétences numériques et à la technologie de l’IA n’est pas seulement une vision, mais une réalité stratégique dans laquelle Microsoft est profondément investie. En réduisant la fracture numérique et en encourageant l’innovation, nous jetons les bases d’un avenir plus radieux où les talents africains pourront briller sur la scène mondiale. Ensemble, nous pouvons transformer les défis en opportunités et veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette révolution numérique.

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Global Innovation Index: le Maroc 2ème en Afrique https://lnt.ma/global-innovation-index-le-maroc-2eme-en-afrique/ Sat, 28 Sep 2024 13:47:40 +0000 https://lnt.ma/?p=360188 Le Maroc progresse à la deuxième place à l’échelle africaine en matière d’innovation, selon le rapport 2024 du réputé Global Innovation Index (GII) publié par l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle. Un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation précise que le rapport de l’OMPI montre une avancée significative […]

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Le Maroc progresse à la deuxième place à l’échelle africaine en matière d’innovation, selon le rapport 2024 du réputé Global Innovation Index (GII) publié par l’Organisation mondiale de la Propriété intellectuelle. Un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation précise que le rapport de l’OMPI montre une avancée significative du Royaume, qui se hisse à la 66e place mondiale parmi 133 économies, gagnant ainsi 4 positions par rapport à l’édition précédente. « L’économie marocaine fait preuve d’une remarquable capacité à transformer les investissements en innovation en produits et services de haute performance, se classant 47ème en matière de résultats d’innovation, avec une progression de huit places par rapport à l’édition précédente », explique le rapport GII 2024, cité dans le communiqué. Il souligne également que le Maroc rejoint le groupe des économies à revenu intermédiaire du top 70 du classement qui ont progressé le plus rapidement dans ce classement depuis 2013. D’après le communiqué, le Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation (PACTE ESRI 2030), élaboré suivant une démarche de co-construction inclusive, déploie des actions visant à consolider les acquis en matière d’innovation et à apporter des réponses novatrices aux défis identifiés. « Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation saisit cette opportunité pour exprimer ses plus vives félicitations à l’ensemble des opérateurs et acteurs de l’innovation, ainsi qu’à tous les partenaires, pour les efforts déployés et les accomplissements remarquables qui positionnent résolument le Maroc sur la voie d’une nation du savoir et un creuset l’innovation”, ajoute-t-on. Elaboré depuis 2007, le GII évalue la performance de l’écosystème d’innovation de plus de 133 économies. Il repose sur 78 indicateurs qui couvrent les principaux aspects de l’innovation, à savoir les institutions, le capital humain et la recherche, l’infrastructure, la sophistication des affaires, ainsi que les produits de la connaissance et de la technologie, et les produits de la créativité. Ces indicateurs sont organisés en deux catégories : les intrants (53 indicateurs) et les extrants (25 indicateurs).

LNT avec CdP

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L’IA ne peut être abandonnée aux « caprices » du marché, alertent des experts de l’ONU https://lnt.ma/lia-ne-peut-etre-abandonnee-aux-caprices-du-marche-alertent-des-experts-de-lonu/ Fri, 20 Sep 2024 09:23:46 +0000 https://lnt.ma/?p=359842 Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés « aux caprices » du marché, mettent en garde jeudi des experts de l’ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu’à une agence mondiale de gouvernance. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait mis en place il […]

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Le développement de l’intelligence artificielle (IA) et les risques associés ne peuvent être abandonnés « aux caprices » du marché, mettent en garde jeudi des experts de l’ONU qui plaident pour des outils de coopération internationale sans aller toutefois jusqu’à une agence mondiale de gouvernance.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres avait mis en place il y a près d’un an ce comité d’une quarantaine d’experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitaire, de gouvernements ou encore du secteur privé comme Microsoft, Google-Alphabet et OpenAI.

Leur rapport final publié à quelques jours du « Sommet pour l’avenir » à New York constate sans surprise « le déficit de gouvernance mondiale en matière d’IA », et la quasi exclusion des pays en développement des discussions sur un sujet existentiel.

Ainsi, sur les 193 Etats membres de l’ONU, seuls sept font partie de sept initiatives majeures liées à la gouvernance de l’IA (dans le cadre de l’OCDE, du G20 ou du Conseil de l’Europe), et 118 en sont totalement absents, principalement des pays du sud.

Pourtant, la nature même, « transfrontalière » de ces technologies « nécessite une approche mondiale », insiste le comité.

« L’IA doit servir l’humanité de façon équitable et sure », a répété cette semaine Antonio Guterres. « Sans contrôle, les dangers posés par l’intelligence artificielle pourraient avoir des implications graves pour la démocratie, la paix et la stabilité ».

– Rôle « crucial » des gouvernements –

Dans ce contexte, le comité d’experts appelle les Etats membres de l’ONU à mettre en place des outils pour une meilleure coopération mondiale, encourager les progrès de l’humanité et éviter les dérapages.

Parce que « personne » ne peut aujourd’hui prédire l’évolution de ces technologies, et ceux qui prennent les décisions ne rendent pas de comptes lors du développement et de l’utilisation de systèmes « qu’ils ne comprennent pas ».

Dans ces circonstances, « le développement, le déploiement et l’utilisation d’une telle technologie ne peuvent être laissés seulement aux caprices des marchés », insistent-ils, soulignant le rôle « crucial » des gouvernements et des organisations régionales.

Premier outil suggéré, la création d’un Groupe international d’experts scientifiques sur l’IA, s’inspirant du modèle des experts de l’ONU sur le climat (Giec) dont les rapports font référence en la matière.

Ces scientifiques éclaireraient la communauté internationale sur les risques émergents, les secteurs où des recherches supplémentaires sont nécessaires ou encore identifieraient comment certaines technologies pourraient aider à remplir les objectifs de développement durable (élimination de la faim, de la pauvreté, égalité hommes-femmes, climat…).

Cette idée est reprise dans le projet de Pacte numérique mondial, encore en discussion, qui doit être adopté dimanche par les 193 Etats membres de l’ONU lors du « Sommet de l’avenir ».

Les experts suggèrent également la mise en place d’un dialogue politique intergouvernemental régulier sur le sujet et d’un fonds pour aider les pays en retard.

 

– Eviter d’être « pris par surprise » –

Pour servir de « colle » entre les différents outils, ils plaident pour la mise en place d’une structure légère au sein du secrétariat de l’ONU.

En revanche, ils ne soutiennent pas l’idée d’une agence internationale de gouvernance à part entière, évoquée notamment par Antonio Guterres, sur le modèle par exemple de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).

Même si leur mandat leur demandait d’explorer cette possibilité, « nous ne recommandons pas à ce stade d’établir une telle agence ».

« Si les risques de l’IA deviennent plus sérieux, et plus concentrés, il pourrait devenir nécessaire pour les Etats membres d’envisager une institution internationale plus robuste, avec des pouvoirs de surveillance, de signalement, de vérification et d’exécution », tempèrent-ils.

Malgré tout, Antonio Guterres a dans un message vidéo apporté son « soutien total » à ces recommandations qui « dessinent les plans » pour « construire une architecture internationale de l’AI inclusive, souple et efficace, pour aujourd’hui et pour l’avenir ».

Si le rapport note que dresser une liste exhaustive des risques est une « cause perdue d’avance » dans un secteur au développement ultra rapide dont personne ne peut prédire l’évolution, il liste toutefois certains dangers identifiés: désinformation qui menace la démocratie, deepfakes plus personnels (sexuels notamment), violations des droits humains, armes autonomes, utilisation par des groupes criminels ou terroristes…

« Etant donné la rapidité, l’autonomie et l’opacité des systèmes d’IA, attendre l’émergence d’une menace pourrait signifier qu’il est déjà trop tard pour y répondre », admettent-ils, comptant sur l’évaluation scientifique constante et les échanges politiques pour que « le monde ne soit pas pris par surprise ».

LNT avec AFP

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Pour Samsung, la télévision est plus que jamais au centre du foyer https://lnt.ma/pour-samsung-la-television-est-plus-que-jamais-au-centre-du-foyer/ Thu, 12 Sep 2024 08:04:49 +0000 https://lnt.ma/?p=359577 L’essor des objets connectés allant de concert avec celui des menaces cyber, Samsung, à l’IFA 2024, a beaucoup insisté sur son approche de la cybersécurité, qui place la télévision au centre de l’écosystème numérique avec Samsung Knox. Ainsi, la sécurité des appareils ne se limite plus à une protection individuelle, mais s’étend à l’ensemble des […]

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L’essor des objets connectés allant de concert avec celui des menaces cyber, Samsung, à l’IFA 2024, a beaucoup insisté sur son approche de la cybersécurité, qui place la télévision au centre de l’écosystème numérique avec Samsung Knox. Ainsi, la sécurité des appareils ne se limite plus à une protection individuelle, mais s’étend à l’ensemble des dispositifs connectés.

Face aux cybermenaces croissantes, Samsung a intégré Knox, une technologie de sécurité active depuis 10 ans sur ses appareils mobiles, sur ses téléviseurs et autres dispositifs connectés. Knox repose sur trois piliers essentiels : la « Trust Chain » qui surveille et bloque les activités suspectes sur tous les appareils connectés, la « Credential Sync » qui crypte et synchronise les identifiants de connexion pour empêcher les accès non autorisés, et la « Sécurité Multi-Système » qui protège les interactions entre différents systèmes d’exploitation (iOS, Android, Tizen). Les téléviseurs deviennent, en plus d’outils de divertissement, des éléments clés dans la sécurisation des données et des interactions numériques de l’utilisateur.

Un autre grand message du géant coréen était : un contenu de plus en plus large, mais surtout localisé pour correspondre aux goûts des différents marchés. La marque s’associe avec des plateformes de contenu comme Shahid, Todd, Yango, et OSM+ pour offrir une large gamme de séries, films, et sports, adaptés aux préférences locales. Avec sa nouvelle campagne « Better Together », Samsung cherche à améliorer l’expérience utilisateur via des fonctionnalités comme l’IA, la personnalisation et l’accès à des contenus gratuits.

Pour aborder les dernières avancées technologiques des téléviseurs et celles à venir, M. Mustafa Sadick, Directeur de la division télévision/audiovisuel pour la région MENA, a répondu à nos questions.

 

M. Mustafa Sadick, Directeur de la division TV/AV Samsung MENA

 

On nous a présenté des télévisions affichant des images augmentées par IA en 8K. Pour Samsung, quelle est la prochaine étape pour la qualité de l’image ? Avons-nous atteint une limite ?

M. Mustafa Sadick : Deux choses. Premièrement, au-delà de la 8K, il y a le micro-LED. C’est une télévision qui vous offre plus que la réalité. Elle vous donne plus de détails. Elle étend 100 % de la gamme de couleurs, vous avez donc toute la gamme de couleurs dans ses gradients. De plus, l’obscurité et la luminosité sont entièrement couvertes par cette technologie. Donc, le micro-LED est l’une des technologies du futur.

Maintenant, en ce qui concerne la 8K, imaginez que ce que vous avez vu aujourd’hui, c’est toujours sans contenu 8K. Ce que nous faisons maintenant, parce qu’il n’y a pas de contenu 8K disponible pour le grand public, est que nous avons du contenu 4K que nous pouvons mettre à l’échelle grâce à l’upscaling par IA pour atteindre un niveau proche de la 8K.

Ce que nous attendons, c’est que la 8K soit l’avenir pour le grand public, car le contenu va arriver dans les prochaines années, et nos téléviseurs sont déjà équipés. Mais cela ne signifie pas que si vous achetez une télévision 8K, vous ne pouvez pas profiter d’une bonne résolution. C’est pourquoi l’upscaling par IA, l’amélioration du mouvement par IA, tout le traitement de la qualité de l’image est fait pour atteindre le niveau de résolution maximal proche de la 8K.

Donc jusqu’à maintenant, nous ne prétendons pas offrir du contenu 8K, mais très proche du contenu 8K, en attendant que le contenu arrive. Donc, en gros, ce qui est attendu dans le futur est déjà disponible aujourd’hui. C’est notre message pour les télévisions d’aujourd’hui.

Quelle est votre opinion sur le contenu 3D pour les télévisions, qui semble avoir fait un pas en arrière ?

Quand la 3D a été lancée, il y avait des raisons spécifiques. Les gens voulaient voir des objets plus réalistes. Donc, pour une scène ou un jeu, ils veulent quelque chose de « plus réel ». Les mouvements, tout. Mais aujourd’hui, la résolution a augmenté, la taille des écrans est devenue plus grande, les couleurs plus naturelles. Même une télévision 2D normale peut vous donner une impression similaire à un effet 3D. Si vous avez vu lors de la visite, nos téléviseurs 8K ou même nos téléviseurs 4K, Neo QLED 4K, si vous êtes assis à la bonne distance, en fonction de la taille du téléviseur, vous verrez que c’est comme si vous voyiez littéralement une image en 3D.

Pourquoi ? Parce que la qualité est si forte, le détail, le contraste, le mouvement, tout est fusionné pour vous donner cette impression. Et puis l’autre point est, pourquoi avoir besoin de porter des accessoires ou d’avoir des équipements supplémentaires pour profiter de l’expérience ? C’était l’une des raisons pour lesquelles la 3D n’a pas vraiment réussi. Vous deviez avoir des lunettes, et ces lunettes avaient besoin de batteries et devaient être rechargées, etc.

Pour l’image augmentée par l’IA, quand elle fait l’upscaling, c’est basé sur les objets. Donc, elle traite les objets de la scène. Par exemple, lorsque vous voyez une scène se concentrer sur une personne. Elle concentre toute la résolution sur cette personne, donc elle ressemble à un objet réel. Et ensuite, cela ne floute pas le reste, mais cela change d’une certaine manière la résolution entre l’élément principal de la scène et ce qui se trouve à l’arrière-plan, par exemple.

C’est pourquoi l’IA joue un rôle très important dans le traitement du contenu.

Mais aujourd’hui, avec le type de qualité que nous avons en termes d’image, je ne pense pas qu’il y ait réellement besoin de la 3D. Surtout pour une expérience normale. Peut-être dans le domaine du jeu, cela pourrait être un segment où la 3D pourrait fonctionner. Mais en général, avec les résolutions que nous avons aujourd’hui, je ne pense pas que la 3D soit nécessaire.

 

Pour vous, quelles sont les prochaines étapes, les frontières à conquérir pour la prochaine génération de téléviseurs ?

Je pense que l’une des choses que vous avez vues aujourd’hui et qui est l’avenir, nous avions l’habitude de la voir dans les films auparavant, c’est le micro-LED transparent.

Vous pouvez donc voir que vous avez un écran transparent qui vous offre une qualité d’image extrêmement élevée, que ce soient des photos, des vidéos ou autre. La prochaine étape pour avoir des écrans partout, c’est une télévision transparente. Ainsi, votre télévision devient n’importe quel écran. Elle peut être sur votre fenêtre, sur votre miroir.

À part cela, la 8K aujourd’hui est l’avenir, et nous avons déjà cet avenir, et nous allons bâtir dessus. Je veux juste ajouter ici que le principal slogan est l’écran partout, n’est-ce pas ? Nous avons actuellement une grande gamme, allant des téléviseurs Neo QLED, 8K, OLED, aux téléviseurs Lifestyle.

Toutes ces choses futuristes seront possibles une fois que cette technologie deviendra plus courante. Et Samsung est connu pour, chaque année, apporter ou améliorer des innovations.

C’est pourquoi nous sommes numéro un depuis 18 ans. L’une des choses clés est la confiance de nos consommateurs.

 

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

 

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IFA 2024 à Berlin, quelles tendances pour la technologie de demain ? https://lnt.ma/ifa-2024-a-berlin-quelles-tendances-pour-la-technologie-de-demain/ Wed, 11 Sep 2024 09:34:54 +0000 https://lnt.ma/?p=359513 Le salon IFA (Internationale Funkausstellung Berlin) a été fondé en 1924 en tant qu’exposition de radio, et il est l’un des plus anciens salons de technologie au monde. À ses débuts, l’IFA se concentrait principalement sur les nouvelles technologies de la radiodiffusion, mais son importance a rapidement grandi, attirant des personnalités telles qu’Albert Einstein, qui […]

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Le salon IFA (Internationale Funkausstellung Berlin) a été fondé en 1924 en tant qu’exposition de radio, et il est l’un des plus anciens salons de technologie au monde. À ses débuts, l’IFA se concentrait principalement sur les nouvelles technologies de la radiodiffusion, mais son importance a rapidement grandi, attirant des personnalités telles qu’Albert Einstein, qui y a prononcé un discours lors de l’édition de 1930. Après une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, l’IFA a repris en 1950 et a progressivement élargi son champ pour inclure une variété de nouvelles technologies, notamment la télévision, les appareils électroménagers et, plus récemment, les innovations dans l’électronique grand public, les technologies connectées et les intelligences artificielles. Aujourd’hui, l’IFA est un événement mondial de premier plan où les grandes tendances technologiques et les dernières innovations sont dévoilées, attirant des centaines de milliers de visiteurs et des entreprises du monde entier.

L’IFA 2024 à Berlin, tenu du 6 au 10 septembre, a ainsi mis en lumière les dernières innovations dans le domaine de l’électronique grand public. Les tendances principales qui ont émergé de l’événement incluent des avancées dans les appareils portables, les technologies d’affichage, les jeux vidéo, et les solutions pour la maison connectée.

Appareils portables robustes et intelligents

Les appareils portables, comme les montres intelligentes pour sportifs et aventuriers, ont marqué l’IFA 2024 avec des fonctionnalités améliorées pour la navigation en extérieur et l’assistance vocale. Ces gadgets intègrent des cartes hors ligne et des écrans ultra-lumineux pour une utilisation en plein soleil, répondant aux besoins des utilisateurs exigeants. Les innovations en matière de chargeurs intelligents ont également été mises en avant, proposant des dispositifs qui préviennent l’utilisateur en cas d’oubli ou de vol.

Smartphones pliables et innovation mobile

Les smartphones pliables ont été au centre de l’attention, avec des modèles plus fins et performants. Ces appareils combinent des écrans haute définition, des caméras avancées et une résistance accrue à l’eau, offrant une expérience utilisateur comparable à celle des consoles de jeu portables. L’amélioration des performances des processeurs permet à ces téléphones de se distinguer sur le marché des mobiles haut de gamme.

Consoles portables pour le gaming

Le secteur des jeux vidéo a également connu des avancées significatives avec des consoles portables offrant des performances optimisées. Les nouveaux modèles sur le marché rivalisent avec des consoles portables établies, grâce à des processeurs puissants et des écrans à haute fréquence de rafraîchissement, rendant les jeux plus fluides et immersifs. Certaines de ces consoles intègrent même des technologies de réalité augmentée, offrant une expérience de jeu totalement inédite.

Technologies d’affichage innovantes

Les innovations dans les écrans ont été marquantes, notamment avec des dispositifs offrant des modes de lecture anti-reflets qui transforment l’affichage en noir et blanc pour un confort visuel accru. Cela répond à une demande croissante pour des écrans qui ne se contentent pas d’offrir une haute résolution, mais qui adaptent leur affichage selon les besoins de l’utilisateur, comme la lecture prolongée sans fatigue visuelle.

D’un autre côté, les moniteurs pour ordinateurs de jeu continuent de se perfectionner, avec des modèles qui combinent les fonctionnalités de téléviseurs intelligents et des taux de rafraîchissement élevés, répondant aux attentes des gamers et des professionnels à la recherche d’équipements polyvalents.

La maison connectée et les solutions automatisées

La maison connectée continue d’évoluer avec des innovations dans l’automatisation et la connectivité. Les robots nettoyeurs pour piscines, par exemple, sont maintenant capables de gérer des formes complexes grâce à des capteurs avancés et des algorithmes de nettoyage optimisés. D’autres innovations incluent des stations de charge qui intègrent des systèmes de refroidissement pour optimiser la sécurité et la rapidité de charge des appareils, tout en se fondant dans l’esthétique des intérieurs modernes.

L’IFA 2024 a mis en avant un large éventail de produits qui repoussent les limites de l’innovation technologique. Les appareils portables deviennent plus intelligents et robustes, les technologies d’affichage se diversifient, et les solutions pour la maison connectée s’intègrent de plus en plus à notre quotidien. Ces tendances montrent une orientation claire vers des technologies plus polyvalentes, intuitives, et centrées sur l’amélioration de l’expérience utilisateur. L’IA est également de plus en plus présente dans les différentes gammes de produits, et les fabricants mettent également en avant leurs efforts en termes d’efficience énergétique pour des produits plus en ligne avec les objectifs de développement durable.

SB

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Entretien avec M. Omar Saheb, Directeur Marketing Samsung MENA : « Le Maroc est un pays stratégique pour nous » https://lnt.ma/entretien-avec-m-omar-saheb-directeur-marketing-samsung-mena-le-maroc-est-un-pays-strategique-pour-nous/ Mon, 09 Sep 2024 15:19:40 +0000 https://lnt.ma/?p=359456 Samsung a présente une pléthore de nouveaux produits à l’IFA 2024 à Berlin, le plus grand salon mondial de la consommation et de l’électronique. Pour aborder ces nouveautés, et pour évoquer la stratégie de Samsung pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, M. Omar Saheb, Directeur marketing pour Samsung dans la […]

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Samsung a présente une pléthore de nouveaux produits à l’IFA 2024 à Berlin, le plus grand salon mondial de la consommation et de l’électronique. Pour aborder ces nouveautés, et pour évoquer la stratégie de Samsung pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, M. Omar Saheb, Directeur marketing pour Samsung dans la région MENA, a répondu à nos questions en marge du salon.

 

La Nouvelle Tribune : Quels sont les objectifs de Samsung en participant à l’édition 2024 de l’IFA, qui célèbre un siècle d’innovation ?

M. Omar Saheb : Notre principal message pour l’IFA 2024 chez Samsung est « L’IA pour tous ». Nous avons introduit l’IA Galaxy au début de l’année avec le lancement du S24, et nous avons continué à déployer l’IA sur tous nos produits. Cela a été annoncé au CES, mais a été reconfirmé maintenant que les produits sont lancés et sont sur le marché.

Nous avons l’IA intégrée dans nos téléviseurs. Elle est également présente dans de nombreux appareils électroménagers comme les réfrigérateurs et les machines à laver. L’une des annonces clés que nous avons faites à l’IFA est que nous renforçons Bixby avec l’IA pour permettre des commandes vocales plus complexes, par exemple pour les appareils ménagers.

L’année dernière à l’IFA 2023, l’accent a été mis sur SmartThings, qui a vu beaucoup de mises à jour cette année et a récemment reçu la certification ISO 27001. Quelles sont les ambitions de Samsung pour ses solutions de maison connectée et quel avenir voyez-vous pour ce type de marché ?

SmartThings reste un pilier important de la différenciation de Samsung dans l’industrie de l’électronique. Nous sommes l’une des rares marques à disposer d’un écosystème complet allant du mobile aux montres, bagues, téléviseurs, barres de son et tous les appareils électroménagers. SmartThings ne fonctionne pas seulement avec nos produits, mais aussi avec plus de 100 marques. Quand on parle de maison connectée, cela inclut aussi l’éclairage, de nombreux capteurs, la sécurité, les caméras, etc., tous intégrés dans SmartThings.

Nous mettons également l’accent sur la sécurité. Nous avons Knox Matrix, une technologie utilisant la blockchain pour protéger la confidentialité et la sécurité de votre maison, même si vous utilisez des appareils tiers. Cette année, nous annonçons aussi SmartThings Pro, une solution B2B. Auparavant, SmartThings était une application pour un usage individuel à la maison, mais nous nous étendons aussi au marché B2B, pour collaborer avec l’hôtellerie, les grands projets, bâtiments ou communautés qui intègrent des solutions logicielles plus complexes orientées B2B, comme le chauffage, le refroidissement, la sécurité. SmartThings Pro nous permet donc de participer à ces projets.

Quels sont les projets actuels et futurs de Samsung pour le Maroc et quelle est l’importance de ce pays pour les stratégies de Samsung ?

En général, le Maroc est une composante clé du marché de l’Afrique du Nord. C’est en fait un hub à partir duquel nous travaillons avec la Tunisie, la Libye et l’Algérie. Pour nous, le Maroc représente un marché de 37 millions de personnes. Nous y sommes présents avec toute notre gamme de produits : mobiles, téléviseurs, appareils électroménagers, et aussi des solutions connectées. Le Maroc est donc un pays stratégique pour nous.

En termes de couverture de produits connectés, nous avons actuellement des téléviseurs et réfrigérateurs connectés. Nous avons commencé avec certains modèles, mais nous souhaitons élargir l’offre avec des modèles de plus grande taille pour les réfrigérateurs. Pour les machines à laver, certains modèles présentés ici sont aussi prévus pour le Maroc. Nous avons donc toute la gamme connectée sur le marché marocain pour que les consommateurs puissent profiter de SmartThings.

Comment votre approche marketing pour la région MENA en général, et le Maroc en particulier, diffère-t-elle du reste du monde ? Quels défis spécifiques rencontrez-vous ?

En ce qui concerne le marketing, l’un des plus grands facteurs au Moyen-Orient est que la population est très jeune. De plus, les foyers y sont souvent plus nombreux. Cela implique que nous devons être très présents sur les réseaux sociaux pour rester connectés avec un public plus jeune, comme les générations Alpha et Z. Nous nous concentrons beaucoup sur le marketing d’influence. Nous intégrons également nos projets RSE dans les écoles et universités du Moyen-Orient, avec de bonnes pratiques au Maroc en matière de RSE.

Les réseaux sociaux ont introduit une nouvelle manière de faire du marketing grâce aux associations avec des artistes et influenceurs. Quelle est votre opinion sur ce nouveau paradigme et comment Samsung a-t-elle adapté ses stratégies en réponse ?

Il y a trois ans, nous avons introduit le Future Generation Lab. Pour répondre aux jeunes consommateurs de manière plus authentique sur les réseaux sociaux, nous avons réalisé que l’ancienne méthode consistant à créer des campagnes et à les publier sur les réseaux sociaux ne fonctionne plus. Au sein de mon équipe, nous avons deux membres de la génération Z qui créent des contenus sur leurs téléphones, de manière brute et authentique comme le feraient des créateurs sur TikTok ou Instagram. Cela nous aide à rendre nos campagnes plus adaptées à la génération Z. C’est une approche que peu d’autres entreprises adoptent.

En parlant de la génération Z, vous avez lancé en 2020 une campagne ciblant ces consommateurs. Quel bilan tirez-vous après quatre ans et qu’avez-vous appris sur la publicité pour les nouvelles générations ?

Avons-nous atteint nos objectifs ? Je pense que oui, mais il faut continuer à s’améliorer. Nous effectuons des études pour analyser l’affinité de la marque avec les jeunes et les consommateurs plus âgés, et nous voyons une amélioration chaque année. Nous observons également notre base d’utilisateurs par groupes d’âge, et elle s’améliore aussi. Ces progrès sont en grande partie dus à notre accent mis sur les réseaux sociaux et au Future Generation Lab.

En matière d’expérience utilisateur, on observe une tendance à la personnalisation de plus en plus poussée. Quelles en sont les raisons et comment Samsung suit-elle cette tendance ?

La personnalisation est devenue essentielle car les consommateurs sont habitués à des services personnalisés grâce à la croissance du commerce électronique, comme Uber ou Amazon. Chez Samsung, nous suivons une approche similaire. Par exemple, nos téléviseurs fonctionnent avec Tizen OS, qui se connecte à plusieurs services comme Shahid, Netflix, TOD ou Samsung TV Plus selon les régions. Le téléviseur comprend les habitudes de l’utilisateur et propose une expérience personnalisée.

La personnalisation se retrouve également dans nos communications marketing, dans notre CRM et sur nos plateformes en ligne. Nous continuons à suivre cette tendance, que ce soit en ligne ou hors ligne.

Les clients de la région MENA et peut-être spécifiquement ceux du Maroc sont-ils sensibles aux préoccupations environnementales et à l’efficacité énergétique ? Est-ce une priorité pour Samsung, notamment sur le marché africain ?

La durabilité et les économies d’énergie sont des priorités pour Samsung, tant à l’échelle mondiale que dans la région MENA. Cela est particulièrement vrai chez les jeunes générations, qui sont soucieuses de l’environnement. Samsung met en œuvre plusieurs initiatives pour être plus durable. Dans SmartThings, nous avons SmartThings Energy AI, qui optimise l’utilisation des appareils pour économiser de l’énergie.

Pour les téléviseurs, nous avons la télécommande solaire, qui ne nécessite pas de piles. De plus, nos appareils électroménagers utilisent moins d’eau et d’énergie. Nos machines à laver, par exemple, sont équipées de l’IA pour ajuster la quantité d’eau et d’énergie en fonction du chargement et de la saleté des vêtements, économisant ainsi l’énergie, l’eau et prolongeant la durée de vie des vêtements. Ces initiatives durables sont présentes dans toute la région MENA, y compris au Maroc.

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

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