Santé et Sciences - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/societe/sante/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Tue, 02 Dec 2025 09:58:48 +0000 fr-FR hourly 1 VIH : le Maroc réduit les infections de 22 % en dix ans https://lnt.ma/vih-le-maroc-reduit-les-infections-de-22-en-dix-ans/ Tue, 02 Dec 2025 09:58:48 +0000 https://lnt.ma/?p=538538 Le Maroc a enregistré une baisse significative de 22% des cas d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH/SIDA) durant les dix dernières années, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui. Dans son allocution lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée mondiale de […]

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Le Maroc a enregistré une baisse significative de 22% des cas d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH/SIDA) durant les dix dernières années, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui.

Dans son allocution lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, placée cette année sous le thème « Réduction des risques, méthadone et appui psycho-social : une combinaison gagnante », M. Tahraoui a relevé que le nombre de décès dus à cette maladie a été réduit de 55 %. « Ces résultats sont le fruit d’un engagement collectif grâce auquel le Royaume est aujourd’hui reconnu comme un modèle dans la région MENA », a-t-il dit.

Le Maroc a réussi à atteindre deux des objectifs mondiaux fixés pour l’élimination du VIH/SIDA, à savoir atteindre un taux de 95% des personnes séropositives sous traitement antirétroviral et un taux de 95% des patients sous traitement ayant une charge virale supprimée, a relevé le ministre.

Intervenant à cette occasion, Bouchra Taoufik, directrice de la promotion des droits de l’Homme au Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a exprimé la disposition du Conseil à travailler de concert avec divers partenaires afin de soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir la prévention, lutter contre la stigmatisation, développer la prise en charge médicale et élargir les programmes de soutien psychosocial.

De son côté, Zoubida Bouayad, présidente du Comité de coordination du Maroc pour la lutte contre le SIDA et la Tuberculose, a souligné l’importance de travailler au sein du milieu scolaire et universitaire pour éduquer et protéger les jeunes contre les comportements à risque.

Laura Bill, coordinatrice résidente par intérim du Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc, a noté quant à elle que le Royaume est le seul pays de la région MENA à inclure le traitement à la méthadone dans ses programmes de lutte contre le VIH/SIDA.

Selon Mme Bill, le Plan Stratégique National Intégré de lutte contre le Sida, les Hépatites Virales et les IST au Maroc 2024-2030 « renforce l’engagement du Système des Nations Unies pour le Développement au Maroc à améliorer l’accès au traitement, à consolider la dimension des droits de l’Homme dans le domaine de la santé et à lutter contre toutes les formes de discrimination et de stigmatisation ».

La commémoration de cette journée s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du Maroc à poursuivre les efforts nationaux visant à atteindre les objectifs « 95-95-95 » recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé et à mettre en œuvre la Stratégie Nationale des Droits de l’Homme relative au VIH/SIDA, à la tuberculose et à l’hépatite virale couvrant la période 2024-2030, élaborée en partenariat avec le CNDH.

 

LNT avec Map

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Le 1er Sommet africain sur les systèmes de santé et la souveraineté sanitaire adopte la « Déclaration de Dakhla » https://lnt.ma/le-1er-sommet-africain-sur-les-systemes-de-sante-et-la-souverainete-sanitaire-adopte-la-declaration-de-dakhla/ Sun, 30 Nov 2025 12:05:23 +0000 https://lnt.ma/?p=538401 Le premier Sommet africain consacré aux systèmes de santé et à la souveraineté sanitaire s’est achevé, samedi à Dakhla, par l’adoption de la « Déclaration de Dakhla », un document stratégique qui fixe le cap d’une nouvelle gouvernance sanitaire continentale. Cette déclaration réaffirme les principes du droit à la santé, de l’équité, de la solidarité […]

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Le premier Sommet africain consacré aux systèmes de santé et à la souveraineté sanitaire s’est achevé, samedi à Dakhla, par l’adoption de la « Déclaration de Dakhla », un document stratégique qui fixe le cap d’une nouvelle gouvernance sanitaire continentale. Cette déclaration réaffirme les principes du droit à la santé, de l’équité, de la solidarité africaine et du leadership du continent dans la définition de solutions durables et autonomes.

Les experts réunis ont souligné que les crises récentes ont mis en lumière la vulnérabilité des systèmes de santé africains, marqués par des inégalités persistantes et une forte dépendance aux importations de médicaments, de vaccins et de technologies médicales. Cette dépendance est désormais perçue comme un enjeu majeur de sécurité sanitaire, appelant à une action structurée et collective.

La Déclaration de Dakhla propose un cadre d’intervention articulé autour de cinq axes prioritaires. Le premier concerne la santé publique et l’épidémiologie, en plaçant la prévention au centre des politiques nationales. Le deuxième axe porte sur l’amélioration des infrastructures et l’accès équitable aux soins, notamment grâce à des services de proximité mieux dotés et des chaînes d’approvisionnement sécurisées. Le troisième met l’accent sur l’investissement dans la formation, la qualification et la rétention des ressources humaines. Le quatrième appelle à un financement renforcé et à des mécanismes de gouvernance transparents. Le cinquième enfin insiste sur la nécessité de soutenir la recherche et développement africaine, en favorisant les pôles de production locale et l’intégration de l’intelligence artificielle.

Cette feuille de route s’inscrit dans une vision progressive à l’horizon 2030. L’année 2026 sera dédiée au renforcement de la prévention et de la formation. En 2027, l’accent sera mis sur l’accès aux médicaments, aux vaccins et sur la transformation numérique des systèmes de santé. L’année 2028 sera consacrée à l’évaluation des politiques publiques et à l’extension des partenariats public-privé, tandis que 2029 visera le renforcement de la résilience. L’objectif final, en 2030, est de parachever la souveraineté sanitaire africaine, en dotant le continent d’un modèle autonome et performant.

Les participants ont également réitéré leur engagement à soutenir cette trajectoire, notamment à travers le renforcement de la gouvernance, l’augmentation des budgets alloués et la consolidation du rôle de l’African Academy of Health Sciences (AAHS). Ils ont appelé l’ensemble des acteurs publics, universitaires, privés et partenaires internationaux à rejoindre cet effort pour faire de la présente décennie celle d’une véritable renaissance sanitaire africaine.

À la clôture des travaux, le directeur délégué de la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS), Pr. Youns Bjijou, a rappelé que l’AAHS, qui fête sa première année, « incarne une Afrique qui se lève, s’organise et construit son avenir en santé ». Il a souligné que la réduction des dépenses de santé supportées par les ménages reste un indicateur déterminant pour atteindre la Couverture Sanitaire Universelle, en insistant sur l’importance de mécanismes spécifiques pour les populations vivant dans l’indigence.

Dans le prolongement de ces orientations, l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé a signé deux accords de partenariat avec l’Université des Sciences et de la Santé du Gabon et l’Université Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso, en vue de renforcer les échanges en matière d’enseignement, de formation et de recherche.

Parallèlement au sommet, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a inauguré le siège de l’Académie Africaine des Sciences de la Santé, première structure opérationnelle du futur Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Dakhla. Dotée d’installations modernes et adossée à un centre de conférences de 600 places, cette Académie est appelée à devenir un levier central de souveraineté sanitaire. Selon Pr. Jaâfar Heikel, chargé de mission à la FM6SS, elle permettra de fédérer les compétences africaines autour des enjeux prioritaires de la prévention, des soins, de la recherche et de la formation.

Les travaux du complexe avancent par ailleurs à un rythme soutenu : 60 % pour la Faculté de Médecine, 90 % pour l’École d’Ingénieurs en Sciences de la Santé, 75 % pour la Faculté des Professions de Santé, et 50 % pour l’hôpital universitaire de 308 lits. Le site comprendra également des résidences étudiantes, un restaurant universitaire, un centre sportif et des infrastructures dédiées à la simulation médicale.

Le sommet a également été marqué par des interventions d’experts, dont celle du Pr. Brahim El Ahmadi, de l’Université Mohammed V de Rabat, qui a insisté sur l’importance de bâtir un système africain fondé sur cinq piliers : santé publique, infrastructures, capital humain, gouvernance et financement, ainsi que recherche et innovation. Selon lui, ces piliers constituent les fondements d’un modèle intégré capable de répondre efficacement aux besoins des populations africaines.

Enfin, le directeur du Centre Mohammed VI de la Recherche et de l’Innovation (CM6RI), Saber Boutayeb, a rappelé que la souveraineté sanitaire dépend étroitement du développement de la recherche scientifique, soulignant la nécessité de projets réalistes et adaptés aux réalités du terrain.

LNT

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Congrès : La coopération médicale Sud-Sud au coeur des débats https://lnt.ma/congres-la-cooperation-medicale-sud-sud-au-coeur-des-debats/ Mon, 24 Nov 2025 15:29:47 +0000 https://lnt.ma/?p=538085 La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech a accueilli, du 20 au 22 novembre 2025, la 25ᵉ édition du Congrès de la Société Marocaine de Chirurgie Cardiovasculaire, ainsi que la 2ᵉ édition du Congrès de la Société Africaine de Chirurgie Cardiaque Pédiatrique. Le congrès a réuni un parterre prestigieux de chirurgiens et d’experts […]

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La Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech a accueilli, du 20 au 22 novembre 2025, la 25ᵉ édition du Congrès de la Société Marocaine de Chirurgie Cardiovasculaire, ainsi que la 2ᵉ édition du Congrès de la Société Africaine de Chirurgie Cardiaque Pédiatrique.

Le congrès a réuni un parterre prestigieux de chirurgiens et d’experts venus du Maroc, d’Afrique et d’Europe, représentant certains des plus grands centres médicaux et universitaires à l’échelle continentale et internationale.

Lors de la session d’ouverture, les participants ont abordé les dernières avancées scientifiques et les techniques modernes en chirurgie cardiaque et vasculaire, notamment la chirurgie des artères coronaires, la chirurgie mini-invasive pour le remplacement valvulaire et l’implantation percutanée de la valve aortique, ainsi que les défis liés à la prise en charge de la rupture de l’aorte.

Concernant la chirurgie cardiaque pédiatrique, des sessions spécialisées ont été consacrées aux anomalies telles que le canal atrioventriculaire et la transposition des gros vaisseaux, avec la présentation des techniques chirurgicales les plus récentes permettant d’améliorer la prise en charge de ces cas complexes.

En parallèle des sessions scientifiques, le congrès a proposé des ateliers de formation avancés pour les professionnels paramédicaux, couvrant des thématiques essentielles telles que les soins intensifs, l’anesthésie, l’assistance lors de chirurgies mini-invasives, ainsi que la rééducation et le suivi post-opératoire. L’atelier dédié à la chirurgie de la valve mitrale par approche mini-invasive a constitué un moment clé pour renforcer les compétences des équipes médicales et paramédicales dans la préparation des blocs opératoires et l’amélioration du parcours thérapeutique des patients.

Le Professeur Drissi Boumzebra, Président de l’Association Marocaine de Chirurgie Cardiaque et Vasculaire, a souligné que la tenue de ce congrès à Marrakech illustre l’engagement du Maroc à renforcer la coopération médicale Sud-Sud. Il a ajouté que l’échange d’expertises entre chirurgiens africains et l’intégration de techniques innovantes dans la pratique quotidienne constituent une étape cruciale pour le développement de cette spécialité et pour suivre l’évolution rapide du secteur de la santé. Il a précisé que les ateliers organisés en marge du congrès visent à renforcer les compétences des équipes médicales et paramédicales en offrant des espaces de formation pratique et en améliorant la qualité de la prise en charge au sein des établissements de santé.

Dans le même esprit, le Dr Mohamed Bentla, spécialiste en chirurgie cardiaque assistée par microscope aux Pays-Bas et chef du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital de Breda, a indiqué que sa participation a constitué une occasion d’enrichir l’échange d’expertises dans le domaine de la chirurgie mini-invasive, une spécialité exigeant une formation de haute précision : « Le Maroc rivalise aujourd’hui avec de grands pays dans plusieurs secteurs, notamment la santé, grâce à ses ressources humaines qualifiées et à son évolution continue ».

À l’issue des travaux, les participants ont insisté sur l’importance de promouvoir l’échange scientifique et la recherche collaborative en chirurgie cardiaque pédiatrique entre les pays africains et de faciliter la mobilité des compétences, tout en soulignant la nécessité d’étendre l’usage des techniques modernes en chirurgie valvulaire et coronarienne, notamment la chirurgie mini-invasive.

Ils ont également souligné le rôle central de la formation continue des chirurgiens, le soutien à l’innovation et aux travaux scientifiques des médecins en formation spécialisée, ainsi que l’importance de former les infirmiers et techniciens travaillant aux côtés des équipes de chirurgie cardiaque et vasculaire, en appelant à l’organisation d’ateliers de formation entre les congrès pour assurer la continuité de l’échange d’idées et d’expertises entre les équipes médicales et paramédicales marocaines…

H.Z

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Lancement à Rabat de la plateforme nationale du Système de surveillance des décès maternels https://lnt.ma/lancement-a-rabat-de-la-plateforme-nationale-du-systeme-de-surveillance-des-deces-maternels/ Fri, 21 Nov 2025 10:39:37 +0000 https://lnt.ma/?p=537961 La plateforme nationale du Système de surveillance des décès maternels, audit et riposte (SSDMAR) a été lancée jeudi à Rabat à l’initiative du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Ce dispositif vise à améliorer la qualité de la prise en charge des mères et des nouveau-nés à travers un suivi structuré des […]

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La plateforme nationale du Système de surveillance des décès maternels, audit et riposte (SSDMAR) a été lancée jeudi à Rabat à l’initiative du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Ce dispositif vise à améliorer la qualité de la prise en charge des mères et des nouveau-nés à travers un suivi structuré des décès liés à la grossesse, à l’accouchement et à la période néonatale.

Développé comme un outil numérique intégré, le SSDMAR permet d’identifier les causes profondes des décès maternels et néonatals, d’analyser les facteurs de risque et de proposer des mesures correctives et préventives adaptées. Il s’inscrit dans une approche centrée sur la prévention des décès évitables, l’amélioration de la qualité des soins et le renforcement des capacités du système de santé dans l’ensemble des régions du Royaume.

Lors de la rencontre consacrée au lancement de cette plateforme, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a indiqué que cette initiative constitue une nouvelle étape dans la réforme du système national de santé. Il a souligné qu’elle reflète l’engagement du ministère à moderniser les mécanismes de suivi et d’évaluation, tout en consolidant la performance des structures sanitaires. Selon lui, l’outil permettra d’analyser les parcours de soins, d’identifier les dysfonctionnements et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations, à travers un déploiement progressif accompagné de la formation des professionnels et de la mise en place de mesures de protection des données.

Le ministre a rappelé que, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, la santé de la mère et de l’enfant constitue une priorité nationale, considérée comme un indicateur essentiel du développement humain et de l’équité du système de santé.

Le chef du service de la protection de la santé maternelle et infantile au ministère, Azzedine Bouzid, a précisé que la plateforme s’appuie sur une architecture institutionnelle intégrée assurant une coordination entre les niveaux national, régional et local. Il a indiqué que cet outil contribuera au renforcement de la gouvernance, à l’amélioration continue des pratiques et à la pérennisation des réformes engagées dans le domaine de la santé maternelle et néonatale.

La plateforme SSDMAR permettra également l’élaboration d’une carte nationale interactive dédiée aux indicateurs de santé maternelle, assurant ainsi un suivi continu des données et une meilleure transparence dans la gestion des informations sanitaires.

Selon les chiffres du ministère de la Santé, le taux de mortalité maternelle est passé de 112 à 72,6 décès pour 100.000 naissances vivantes entre 2010 et 2018. Sur la même période, le taux de mortalité néonatale a diminué de 21,7 à 13,6 décès pour 1.000 naissances vivantes. Malgré ces progrès, la réduction des décès évitables demeure une priorité nationale, nécessitant une amélioration constante de la qualité des soins et une coordination renforcée entre les différents acteurs du système de santé.

LNT

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Entretien avec Hamza Bououd, Fondateur de HB Center : “Repenser la physiothérapie pour allier performance et santé durable” https://lnt.ma/entretien-avec-hamza-bououd-fondateur-de-hb-center-repenser-la-physiotherapie-pour-allier-performance-et-sante-durable/ Tue, 11 Nov 2025 10:25:30 +0000 https://lnt.ma/?p=537431 Longtemps perçue comme une discipline de rééducation, la physiothérapie connaît aujourd’hui une profonde transformation. Face à la hausse des douleurs chroniques, à la sédentarité et aux exigences croissantes de performance, une nouvelle génération de praticiens cherche à repenser la relation entre le corps, le mouvement et la santé. Au Maroc, le HB Center, fondé par […]

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Longtemps perçue comme une discipline de rééducation, la physiothérapie connaît aujourd’hui une profonde transformation. Face à la hausse des douleurs chroniques, à la sédentarité et aux exigences croissantes de performance, une nouvelle génération de praticiens cherche à repenser la relation entre le corps, le mouvement et la santé. Au Maroc, le HB Center, fondé par Hamza Bououd, s’inscrit dans cette évolution en proposant une approche intégrative qui mêle thérapie, science et performance. Plus qu’un centre de soins, il se veut un espace d’éducation au mouvement, où la prévention, la conscience corporelle et la durabilité remplacent la logique du simple “réparer”. Dans cet entretien, son fondateur revient sur les principes qui guident cette vision et sur les enjeux d’une physiothérapie tournée vers l’avenir.

Comment décririez-vous la spécificité de votre centre par rapport aux approches plus classiques de kinésithérapie ?

Dr Hamza Bououd : Chez HB Center, nous avons voulu dépasser la simple logique de rééducation. Nous travaillons sur une approche globale, où chaque patient est pris en charge comme un athlète , qu’il soit professionnel ou non. Nos protocoles combinent la physiothérapie, l’ostéopathie, la thérapie manuelle, la posturologie et le renforcement fonctionnel. L’objectif n’est pas seulement de soigner une douleur, mais de comprendre pourquoi elle est apparue, d’en traiter les causes profondes et de reconstruire un corps plus intelligent dans son mouvement. C’est cette vision intégrative et scientifique qui fait la différence.

Votre devise “Pain Free” résume bien votre promesse. Que signifie-t-elle réellement pour vos patients et vos athlètes ?

“Pain Free” n’est pas juste un slogan, c’est une philosophie. Cela veut dire que la performance ne doit jamais se faire au détriment du corps. Beaucoup de personnes viennent chez nous après avoir cherché à soulager leurs douleurs sans succès durable. Chez HB Center, elles redécouvrent une autre forme de confiance : celle d’un corps capable de bouger, de s’exprimer, sans douleur. C’est aussi un message fort pour les athlètes : la douleur n’est pas une fatalité, c’est un signal qu’il faut comprendre, pas ignorer.

On associe souvent la physiothérapie à la rééducation, mais vous insistez aussi sur la prévention. Pourquoi cette dimension est-elle essentielle ?

Parce qu’attendre la douleur, c’est déjà être en retard. La prévention, c’est ce qui transforme la thérapie en performance. Nous avons intégré des bilans posturaux et biomécaniques avancés qui permettent de détecter les déséquilibres avant qu’ils ne deviennent des blessures. C’est ce qui nous permet d’accompagner aussi bien des sportifs de haut niveau que des cadres, des étudiants ou des parents actifs, tous confrontés à des contraintes physiques différentes, mais à la même réalité : un corps qui s’épuise si on ne l’écoute pas.

Quels sont, selon vous, les déséquilibres ou erreurs les plus fréquents chez les sportifs amateurs ?

La plus grande erreur, c’est de copier les programmes des autres sans tenir compte de son propre corps. Beaucoup négligent la mobilité, la récupération et le renforcement postural. Résultat : des douleurs chroniques, des tendinites, des blocages articulaires. Chez HB Center, nous commençons toujours par un diagnostic précis. On ne renforce pas un corps déséquilibré, on le rééduque d’abord, on le réorganise, puis on le fait progresser intelligemment.

La récupération est souvent négligée dans les programmes d’entraînement. Quels conseils donnez-vous pour éviter le surmenage ou les blessures ?

La récupération est un entraînement à part entière. Sans elle, la performance devient une illusion. Nous insistons sur la gestion du sommeil, de l’hydratation, et surtout sur la planification des charges d’entraînement. Nos protocoles de récupération intègrent les thérapies manuelles, la cryothérapie, les ondes de choc, la pressothérapie, mais aussi la respiration et la mobilité active. C’est un équilibre entre la technologie et la physiologie humaine.

Enfin, quelle est selon vous la clé d’un corps “performant” mais durable ?

La clé, c’est l’intelligence du mouvement. Le corps n’a pas besoin d’être parfait, il a besoin d’être cohérent. Un corps performant, c’est un corps qui sait s’adapter, se régénérer et rester aligné avec son mode de vie. Chez HB Center, nous ne cherchons pas seulement à “réparer”, mais à éduquer le mouvement, à responsabiliser nos patients. Parce que la santé durable, c’est celle qu’on construit ensemble, entre science, conscience et engagement.

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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Le ministère de la Santé lance une campagne de recrutement https://lnt.ma/le-ministere-de-la-sante-lance-une-campagne-de-recrutement/ Wed, 05 Nov 2025 09:50:12 +0000 https://lnt.ma/?p=537056 Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de recrutement, prévoyant 800 postes au profit des cadres du corps des infirmiers et techniciens de santé, en particulier dans les spécialités jugées prioritaires, en fonction des besoins réels des structures de santé et des profils disponibles sur […]

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Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de recrutement, prévoyant 800 postes au profit des cadres du corps des infirmiers et techniciens de santé, en particulier dans les spécialités jugées prioritaires, en fonction des besoins réels des structures de santé et des profils disponibles sur le marché de l’emploi.

Initiée dans le cadre du renforcement des ressources humaines du secteur de la santé et de l’accompagnement des réformes structurelles que connait le système de santé national, cette opération sera mise en œuvre dès la finalisation du traitement des listes d’attente liées aux concours en cours, afin de garantir l’équité et l’égalité des chances entre les candidats, précise un communiqué du ministère.

Afin d’assurer une approche participative et transparente, la répartition de ces postes sera déterminée en coordination avec les syndicats au sein de la commission centrale chargée des affectations et des mutations, de manière à répondre efficacement aux besoins des établissements de santé en compétences infirmières et techniques et à contribuer à la réduction du déficit enregistré dans ce secteur vital.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du ministère visant à assurer la continuité des services de santé et à atteindre les objectifs de la réforme globale, l’objectif étant d’améliorer la qualité des soins et de les approcher des citoyens dans toutes les régions du Royaume, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Novo Nordisk lance le Sémaglutide au Maroc https://lnt.ma/novo-nordisk-lance-le-semaglutide-au-maroc/ Wed, 05 Nov 2025 08:45:17 +0000 https://lnt.ma/?p=537043 Le laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk, en partenariat avec Laprophan, a annoncé le lancement au Maroc du Sémaglutide, un traitement innovant contre le diabète de type 2, disponible en dosages de 0,25 mg, 0,5 mg et 1 mg. La présentation officielle a eu lieu lors d’une journée scientifique organisée à Marrakech, réunissant plus de 400 professionnels […]

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Le laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk, en partenariat avec Laprophan, a annoncé le lancement au Maroc du Sémaglutide, un traitement innovant contre le diabète de type 2, disponible en dosages de 0,25 mg, 0,5 mg et 1 mg.

La présentation officielle a eu lieu lors d’une journée scientifique organisée à Marrakech, réunissant plus de 400 professionnels de santé autour des enjeux de la prise en charge du diabète et de ses complications. Ce rendez-vous a mis en lumière la nécessité d’une approche intégrée face à une maladie qui touche environ 2,6 millions de Marocains, selon les données du ministère de la Santé.

Le Pr Nawal El Ansari, chef du service d’endocrinologie à l’Hôpital Mohammed VI, a souligné que le Sémaglutide « offre un nouveau standard de traitement, capable de réduire les risques de complications graves lorsque la maladie est bien contrôlée ».

De son côté, la directrice générale de Novo Nordisk Maroc, Dr Olla Al Refai, a mis en avant la simplicité du traitement, administré une fois par semaine, et ses bénéfices sur la qualité de vie des patients.

La rencontre a également connu la participation de Mme Berit Basse, ambassadrice du Danemark au Maroc, ainsi que de plusieurs experts marocains et internationaux qui ont présenté les résultats des recherches démontrant les effets positifs du Sémaglutide sur le contrôle glycémique, la perte de poids et la protection cardiovasculaire.

Fondée en 1923 à Copenhague, Novo Nordisk est un acteur mondial des soins de santé spécialisé dans le traitement du diabète et des maladies chroniques, présent dans plus de 80 pays.

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Entretien avec Ouardia Djoudjai, Pfizer : « L’innovation doit répondre à de véritables besoins de santé publique » https://lnt.ma/entretien-avec-ouardia-djoudjai-pfizer-linnovation-doit-repondre-a-de-veritables-besoins-de-sante-publique/ Tue, 04 Nov 2025 09:46:34 +0000 https://lnt.ma/?p=536962 Ouardia Djoudjai, récemment nommée Directrice du Cluster Afrique du Nord de Pfizer, détaille pour nous les ambitions de Pfizer dans la région, ainsi que l’évolution du secteur, notamment la place croissante du numérique et de l’analyse de données.    La Nouvelle Tribune : Vous apportez avec vous une vaste expérience chez Pfizer. Quelles leçons clés […]

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Ouardia Djoudjai, récemment nommée Directrice du Cluster Afrique du Nord de Pfizer, détaille pour nous les ambitions de Pfizer dans la région, ainsi que l’évolution du secteur, notamment la place croissante du numérique et de l’analyse de données. 

 

La Nouvelle Tribune : Vous apportez avec vous une vaste expérience chez Pfizer. Quelles leçons clés comptez-vous appliquer aujourd’hui en Afrique du Nord ? 

Ouardia Djoudjai : Au fil de mes années chez Pfizer, une conviction m’a guidée :  toute avancée thérapeutique n’a de valeur que si elle est rendue accessible et qu’elle est comprise. Ce principe guidera nos efforts en Afrique du Nord.

Trois principes essentiels orienteront notre approche :

D’abord, l’innovation doit répondre à de véritables besoins de santé publique. Si la science occupe une place fondamentale, nos médicaments et vaccins doivent apporter des solutions concrètes aux enjeux spécifiques de cette région.

Ensuite, les partenariats sont essentiels. Collaborer avec les gouvernements, les prestataires de soins et les ONGs favorise la mise en place d’écosystèmes efficaces et soutient des résultats durables.

Enfin, le patient doit rester la priorité. Derrière chaque donnée et chaque stratégie, se trouvent une personne et sa famille.  Cela implique de proposer non seulement des traitements médicaux adaptés, mais également des informations fiables, des programmes d’accompagnement et une écoute attentive des besoins des patients.

Sur le plan personnel, je suis motivée par la conviction que la santé est essentielle à toute réussite. En Afrique du Nord, où le potentiel est immense, je compte utiliser ces enseignements pour appuyer l’industrie et soutenir les initiatives gouvernementales afin de contribuer à bâtir des systèmes de santé durables et inclusifs.

En associant la rigueur scientifique à une démarche centrée sur l’humain, nous pouvons instaurer une relation de confiance pérenne et garantir que nos innovations transforment réellement les vies.

 

L’Afrique du Nord fait face à des priorités sanitaires spécifiques. Quelles seront vos priorités stratégiques pour améliorer l’accès aux thérapies innovantes ?

L’Afrique du Nord a des besoins de santé spécifiques, auxquels il est essentiel d’apporter des solutions durables et équitables. L’une des priorités consiste à renforcer la collaboration avec les gouvernements et les autorités sanitaires, afin de contribuer au renforcement des systèmes de santé, au soutien de la formation médicale et scientifique, ainsi qu’au développement de l’industrie pharmaceutique. En parallèle, l’élargissement de l’accès aux thérapies innovantes reste au cœur de ma mission.

Nous sommes fiers de proposer un portefeuille en adéquation avec les priorités des autorités sanitaires de la région, incluant des avancées majeures en oncologie, vaccins et maladies rares. En tant qu’organisation centrée sur le patient, nous nous engageons à entretenir une collaboration constante avec les autorités pour développer des partenariats et accélérer l’accès des patients à l’innovation.

Je suis convaincue que l’innovation n’a de valeur que si elle profite à ceux qui en ont besoin. Mon objectif est de faire en sorte qu’en Afrique du Nord, les patients ne se contentent pas d’entendre parler des progrès médicaux mondiaux, mais qu’ils en bénéficient réellement au quotidien.

[Sur le positionnement géographique de la région] Ce qui distingue l’Afrique du Nord, c’est sa position stratégique : étant à la fois connectée aux marchés mondiaux, et dotée du potentiel et dynamisme des économies émergentes. Cette dualité constitue, pour Pfizer, une opportunité d’introduire des innovations tout en développant des solutions adaptées aux contextes locaux.

Dans ce rôle, ma priorité est d’utiliser cette position comme un pont : amener plus rapidement les thérapies de pointe aux patients, tout en investissant dans les compétences locales, les talents et le renforcement des systèmes de santé. En travaillant étroitement avec les gouvernements et les communautés, nous pouvons faire en sorte que la région ne se contente pas de rattraper l’innovation, mais contribue à la façonner.

Enfin, l’Afrique du Nord peut être considérée comme un partenaire pour le développement futur de la santé, où se rencontrent science internationale et ambition régionale dans le but d’améliorer les conditions de vie.

 

Le secteur pharmaceutique évolue rapidement, notamment avec l’émergence des nouvelles technologies et des solutions numériques. Comment Pfizer se positionne-t-elle à cet égard dans la région ?

Le secteur pharmaceutique évolue à un rythme sans précédent, tandis que l’innovation numérique redéfinit les approches en matière de santé.

Pfizer mise sur la transformation numérique et les technologies innovantes pour rester leader dans un secteur en mutation. J’ai vu comment la technologie peut réellement faire la différence.

Par exemple, Pfizer a mis en place l’analyse avancée des données afin d’optimiser  le développement de nouveaux médicaments et exploite l’intelligence artificielle pour identifier de potentielles cibles thérapeutiques ainsi que pour affiner la prédiction des résultats cliniques chez les patients.

Dans la région, Pfizer déploie des plateformes de santé numériques visant le suivi à distance des patients, et des consultations virtuelles, améliorant ainsi l’accessibilité et la qualité des soins. Pfizer collabore avec les prestataires de soins locaux, pour intégrer des applications mobiles de santé et de systèmes automatisés de gestion de la chaîne d’approvisionnement, optimisant l’efficacité et les résultats sanitaires.

Les autorités de santé en Afrique du Nord modernisent les processus réglementaires et adoptent des solutions numériques pour améliorer les systèmes de santé.

Au Maroc, la création de nouvelles entités modernisées et coordonnées, utilisant la digitalisation et les nouvelles technologies vise à accélérer les procédures et à faciliter l’accès.

Par exemple, l’adoption de la télémédecine et l’instauration du parcours de soins coordonnés du patient, constitue une avancée majeure.

Les autorités mettent en place un système plus performant grâce à des investissements dans la technologie et des collaborations avec l’industrie, ce qui favorise une adoption rapide des nouvelles innovations et améliore la qualité des soins dans toute la région.

 

Les innovations et les avancées thérapeutiques sont essentielles pour répondre aux besoins des patients. Comment Pfizer entend-il les prioriser et les déployer au Maroc et dans la région ?

Chez Pfizer, nous savons que les innovations  prennent tout leur sens  lorsqu’elles bénéficient effectivement aux patients. Au Maroc et en Afrique du Nord, mon objectif est de veiller à ce que ces nouvelles thérapies répondent aux besoins locaux et soient alignées aux priorités de la santé publique.

Cela implique de prioriser les innovations à fort impact, notamment en matière de maladies chroniques, de vaccins ou d’affections à forte prévalence et de collaborer étroitement avec les professionnels de santé et les associations de patients pour assurer leur accessibilité.

Nous privilégions la mise en pratique : accompagnement des professionnels de la santé, contribution au renforcement des infrastructures sanitaires et partenariats locaux. L’innovation vise à transformer les découvertes en bénéfices concrets pour les patients et les systèmes de santé.

En somme, il s’agit de relier la science de pointe aux réalités locales, afin que chaque nouvelle thérapie puisse réellement faire la différence dans la région.

 

Vous êtes une fervente défenseuse de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. Comment comptez-vous traduire ces engagements dans vos nouvelles fonctions ?

La diversité, l’équité et l’inclusion occupent une place centrale dans nos activités et définissent qui nous sommes chez Pfizer.

Au fil des années, j’ai constaté à quel point une équipe devient plus forte et plus innovante lorsque chaque voix est entendue et chaque perspective est valorisée.

En tant que professionnelle issue de cette région et ayant évolué chez Pfizer, je suis consciente de l’importance d’un environnement favorisant le soutien, la valorisation et la confiance

Dans le cadre de mes nouvelles responsabilités, je souhaite maintenir cette dynamique en favorisant la création d’environnements où chaque collaborateur trouve sa place et où les compétences locales sont valorisées.

L’inclusion ne concerne pas uniquement les équipes, mais également les patients. Il est essentiel de veiller à ce que les progrès réalisés bénéficient à l’ensemble des personnes concernées, et non à une minorité.

En Afrique du Nord, il s’agit de prendre en compte les besoins des diverses  communautés, lever les obstacles à l’accès et veiller à ce que l’innovation atteigne réellement ceux qui en ont le plus besoin.

L’inclusion est une question personnelle pour moi : elle est liée à l’équité, à l’opportunité et au respect. Cela implique également de laisser la porte grande ouverte pour les générations à venir.

 

En tant que Directrice Générale de Pfizer Maroc, quelles sont vos principales priorités pour renforcer l’impact, la présence et les opérations de l’entreprise dans le pays ?

Ma priorité est de veiller à ce que les activités de Pfizer aient un impact tangible sur la vie des patients. Mon action s’articule autour de trois axes majeurs :

Premièrement, l’accès aux solutions innovantes. Nous voulons que les traitements et vaccins de pointe atteignent les patients qui en ont le plus besoin, notamment dans les régions éloignées.

Deuxièmement, les partenariats et la collaboration. Travailler ensemble avec les professionnels de santé, les associations de patients et les institutions publiques est essentiel pour renforcer le système de santé et trouver des solutions efficaces.

Troisièmement, le développement des compétences et le soutien de l’industrie locale. Investir dans la formation, le partage des connaissances et le développement des talents locaux garantit que nos opérations soient non seulement performantes mais aussi ayant un impact durable.

Au-delà des affaires, il s’agit d’être présent, d’écouter et d’apporter une réelle différence chaque jour pour les patients, les prestataires de soins et l’ensemble de l’écosystème de santé marocain.

 

Propos recueillis par Selim Benabdelkhalek

 

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SM le Roi inaugure le CHU international de Rabat et lance la mise en service du CHU d’Agadir https://lnt.ma/sm-le-roi-inaugure-le-chu-international-de-rabat-et-lance-la-mise-en-service-du-chu-dagadir/ Mon, 03 Nov 2025 18:29:00 +0000 https://lnt.ma/?p=536947 SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a procédé, lundi, à l’inauguration du Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Rabat, une structure de référence internationale, développant une offre de pointe au niveau national, au service de tous, avec une formation de haut niveau dans les métiers de la […]

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SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, a procédé, lundi, à l’inauguration du Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Rabat, une structure de référence internationale, développant une offre de pointe au niveau national, au service de tous, avec une formation de haut niveau dans les métiers de la santé.

Le Souverain a donné, ce même jour, ses instructions pour la mise en service du Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d’Agadir, un pôle médical d’excellence qui permettra un véritable bond qualitatif dans l’offre en soins et en formation de médecins au niveau de la région Souss-Massa.

Véritable emblème d’une nouvelle ère d’infrastructures sanitaires modernes et intelligentes, le Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Rabat, réalisé par la Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé, incarne ainsi la Haute Bienveillance et la Vision de SM le Roi. Il illustre l’ambition visant à offrir à l’ensemble des citoyens un accès équitable à des services de santé de dernière génération, en s’appuyant sur un établissement hospitalier, intégrant les innovations médicales les plus avancées, adossé à une structure universitaire de référence et de recherche.

Sa réalisation atteste également du rôle central qu’accorde le Souverain à la formation des ressources humaines dans ce secteur vital et Sa détermination à leur assurer une formation de qualité adaptée à l’évolution scientifique et technologique en matière de traitements, de prévention, de gestion et de gouvernance sanitaire et ce, conformément aux normes internationales.

Construit sur une superficie de 280.000 m2, ce Complexe regroupe deux entités complémentaires : l’Hôpital Universitaire International Mohammed VI de Rabat (190.000 m2) et l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé de Rabat (90.000 m2).

Un établissement de nouvelle génération centré sur le patient

Avec une capacité initiale de 600 lits, extensible à 1.000 lits, l’Hôpital Universitaire International Mohammed VI-Rabat regroupe plus de 30 pôles d’excellence médicaux chirurgicaux et médicaux techniques, couvrant des spécialités telles que la chirurgie robotique, la neurochirurgie, la cardiologie interventionnelle, l’oncologie, la radiothérapie et l’imagerie médicale de pointe.

Cet hôpital dispose, entre autres, de 24 salles opératoires ultramodernes, dont 19 concentrées au niveau d’un bloc opératoire intégré, d’une superficie globale de 3.400 m2, incluant des salles hybrides et robotisées, ainsi que 143 lits dédiés aux soins critiques, dont 30 couveuses de réanimation néonatale.

L’établissement est doté d’équipements de très haute technologie, dont le PET-IRM, une première au Maroc et en Afrique, associé au PET-SCAN pour un diagnostic de haute précision. Il est également équipé de l’IRM 3T Omega, du système de radiothérapie Ethos Hypersight, d’une pharmacie hospitalière robotisée et d’un centre de simulation.

Parmi les services innovants, il y a lieu de citer l’unité de traitement des grands brûlés ainsi que le service d’oxygénothérapie hyperbare et hypobare, unique au Maroc, destiné aux traitements médicaux avancés et à la recherche physiologique.

L’Hôpital se distingue également par la mise en place de la première plateforme de laboratoire entièrement automatisée en Afrique, couvrant toutes les étapes (préanalytique, analytique et post-analytique) des analyses de chimie, d’immunologie et d’hématologie. Il dispose, par ailleurs, du seul laboratoire digitalisé d’anatomopathologie au Maroc, offrant une traçabilité et une haute précision dans les diagnostics.

Centré sur le patient, l’Hôpital Universitaire International Mohammed VI-Rabat propose des parcours de soins intégrés et personnalisés, garantissant confort, sécurité et qualité.

L’établissement est également un terrain d’apprentissage privilégié pour les étudiants de l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé, offrant une immersion dans des environnements cliniques et technologiques de pointe.

Véritable pôle académique d’excellence, l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé-Rabat devra participer au renforcement d’un des piliers stratégiques de la refonte du système de santé, à savoir le capital humain.

En effet, l’Université dispose de 15 amphithéâtres offrant 4.000 places, de 72 salles de cours, de 217 salles de travaux pratiques et dirigés. Pouvant accueillir jusqu’à 8.000 étudiants, cette structure pédagogique dispose de plusieurs facultés et écoles : Faculté Mohammed VI de Médecine-Rabat, Faculté Mohammed VI de Médecine dentaire, Faculté Mohammed VI de Pharmacie, Ecole Mohammed VI de médecine vétérinaire, Ecole supérieure Mohammed VI d’ingénieurs en sciences de la Santé, Faculté Mohammed VI des sciences infirmières et professions de la santé. Un centre international de simulation médicale complète ce dispositif, offrant aux étudiants une formation pratique dans un environnement représentant les conditions réelles de l’exercice professionnel.

Engagé dans une démarche de durabilité, le Complexe Hospitalo-Universitaire International Mohammed VI de Rabat est certifié HQE (Haute Qualité Environnementale), niveau « exceptionnel ». Il est équipé de 8.800 m2 de panneaux photovoltaïques, couvrant plus de 10% de ses besoins énergétiques et permettant une réduction de 40% de ses émissions de carbone.

Le CHU Mohammed VI d’Agadir, un véritable symbole de modernité

Pour ce qui est du Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d’Agadir, qui sera ouvert aux citoyens conformément aux Hautes Instructions Royales, il a été réalisé sur un terrain de 30 hectares (127.000m2 couverts), situé à proximité de la Faculté de médecine et de pharmacie.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 3,1 milliards de dirhams, le nouveau CHU Mohammed VI d’Agadir, d’une capacité totale de 867 lits, dispose de plusieurs pôles (mère-enfant, médico-chirurgical, radiologie, cardiologie…), d’un bloc opératoire central (19 salles) et d’autres pour les urgences (5 salles) et les grands brûlés, d’un laboratoire, d’une pharmacie centrale, et d’un système intégré de formation et de simulation.

Véritable symbole de modernité, le CHU d’Agadir est le premier établissement en Afrique à intégrer dans son plateau technique le robot chirurgical « Revo I », permettant des interventions mini-invasives avec une précision micrométrique, une vision 3D haute définition et un confort opératoire inédit pour le chirurgien et le patient.

Avec deux salles de cathétérisme cardiaque et des unités de soins intensifs dotées de moniteurs multi-paramétriques, le pôle cardiologique du nouveau CHU assure la prise en charge complète des maladies coronaires et du rythme cardiaque. Les équipements, conformes aux standards internationaux, permettent la réalisation d’actes d’angioplastie, d’exploration électrophysiologique et d’imagerie intravasculaire de très haute résolution.

De même, pour garantir la sécurité du patient et la qualité des soins, le CHU Mohammed VI d’Agadir est doté d’une Centrale de stérilisation complète (laveurs-désinfecteurs, autoclaves à vapeur saturée, et zones de conditionnement automatisées assurant la traçabilité des instruments et une sécurité maximale du patient), ainsi que d’une pharmacie centrale disposant d’un robot de distribution des médicaments, garantissant la préparation sécurisée et la livraison automatisée aux services hospitaliers, une première à l’échelle régionale.

Hôpital de référence de nouvelle génération, ce projet, qui bénéficiera à quelque 3 millions de personnes, participera au développement des infrastructures hospitalières au niveau de la région Souss-Massa et au renforcement des services de santé et leur rapprochement des citoyens qui n’auront plus besoin de se déplacer vers d’autres villes pour des chirurgies compliquées ou certaines pathologies difficiles.

Ces deux grandes structures hospitalières permettront de générer des milliers d’emplois directs et indirects, contribuant ainsi au développement économique et social tant à l’échelle régionale que nationale.

 

LNT avec Map

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L’inaction contre le changement climatique cause « des millions de morts », selon un rapport du Lancet https://lnt.ma/linaction-contre-le-changement-climatique-cause-des-millions-de-morts-selon-un-rapport-du-lancet/ Wed, 29 Oct 2025 14:38:57 +0000 https://lnt.ma/?p=536663 Canicules, sécheresses, pollution de l’air… Les effets du réchauffement climatique sur la santé s’aggravent dans le monde, entraînant chaque année des millions de décès, avertit un rapport annuel publié mercredi par la revue médicale The Lancet. « Le changement climatique menace la santé à un niveau sans précédent », résume le Lancet Countdown, rédigé par […]

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Canicules, sécheresses, pollution de l’air… Les effets du réchauffement climatique sur la santé s’aggravent dans le monde, entraînant chaque année des millions de décès, avertit un rapport annuel publié mercredi par la revue médicale The Lancet.

« Le changement climatique menace la santé à un niveau sans précédent », résume le Lancet Countdown, rédigé par une centaine de chercheurs internationaux coordonnés par l’University College London, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le rapport, publié à quelques semaines de la COP 30 qui se tiendra au Brésil, tire la sonnette d’alarme sur les multiples conséquences sanitaires du réchauffement : vagues de chaleur — particulièrement dangereuses pour les personnes âgées et les nourrissons —, sécheresses mettant en péril l’alimentation, pollution atmosphérique, feux de forêts…

Pour la première fois, l’étude fournit des estimations précises de la mortalité liée à certains de ces phénomènes. Entre 2012 et 2021, environ 546 000 personnes sont mortes chaque année à cause de la chaleur, un chiffre en nette augmentation par rapport aux années 1990. La fumée des feux de forêts aurait, quant à elle, provoqué 154 000 décès en 2024. Plus largement, la pollution de l’air extérieur et liée aux énergies fossiles a entraîné plus de 2,5 millions de morts en 2022.

« Chaque année, des millions de morts évitables surviennent à cause de l’inaction des États », concluent les auteurs du rapport.

Le document pointe également la persistance des subventions aux énergies fossiles, notamment en Europe, où des aides publiques visent à compenser la hausse des factures d’énergie liée au conflit russo-ukrainien. Mais il souligne un recul plus général des politiques publiques, avec un net désengagement des pays riches dans l’aide au développement des pays les plus pauvres, pourtant essentielle pour l’adaptation au changement climatique.

Si ce désengagement est en partie lié aux coupes budgétaires effectuées sous l’administration Trump, il concerne également d’autres pays occidentaux, comme l’Allemagne et la France, selon le rapport.

Avec des températures mondiales qui continuent de grimper et la dépendance aux énergies fossiles à son plus haut niveau en 2024, le Lancet Countdown tire un signal d’alarme : sans action rapide et coordonnée, le coût humain du réchauffement climatique ne cessera de croître.

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Réduction des disparités : Tahraoui fait le point sur les réalisations et projets en cours dans le monde rural https://lnt.ma/parlement-tahraoui-presente-le-bilan-du-programme-de-reduction-des-disparites-en-milieu-rural/ Tue, 28 Oct 2025 08:50:45 +0000 https://lnt.ma/?p=536546 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a présenté à la Chambre des représentants le bilan d’exécution du Programme de réduction des disparités spatiales et sociales en milieu rural appliqué au secteur de la santé. L’exposé a porté sur l’état d’avancement des projets engagés entre 2017 et 2023, ainsi que […]

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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a présenté à la Chambre des représentants le bilan d’exécution du Programme de réduction des disparités spatiales et sociales en milieu rural appliqué au secteur de la santé. L’exposé a porté sur l’état d’avancement des projets engagés entre 2017 et 2023, ainsi que sur les chantiers structurants en cours et programmés à l’horizon 2027.

Selon les données communiquées, 1.816 projets ont été programmés et approuvés par la Commission nationale de développement de l’Espace rural et des zones de montagne (CNDERZM) au titre des plans d’action annuels 2017-2023, pour un montant global d’environ 1,7 milliard de dirhams. S’agissant des opérations de construction, 431 ont été achevées, soit 79 % du total prévu, tandis que 113 sont encore en cours de réalisation.

Le ministre a également indiqué que 706 opérations de mise à niveau – incluant des travaux d’extension, de réhabilitation et de réaménagement – sont terminées, et 190 restent en chantier. Le volet relatif aux moyens mobiles enregistre une progression notable : 95 % des acquisitions programmées ont été réalisées, soit 876 unités livrées, comprenant 648 ambulances, 198 unités mobiles et 30 autres unités. Quarante-quatre unités supplémentaires sont en cours d’acquisition.

Au-delà du programme rural, le département fait état d’une dynamique d’investissement dans les infrastructures hospitalières à l’échelle nationale. Sur la période 2025-2026, 24 projets hospitaliers sont en cours de réalisation pour une capacité cumulée de 2.273 lits. Vingt projets additionnels sont planifiés pour 2027, représentant 2.430 lits supplémentaires. Cette montée en capacité est appelée à renforcer l’offre de soins et à améliorer la couverture territoriale.

Les projets universitaires connaissent, de leur côté, une avancée jugée soutenue. Le ministre a cité le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Laâyoune, d’une capacité de 500 lits, dont l’ouverture est prévue avant la fin de l’année. D’autres chantiers universitaires à Rabat, Béni Mellal, Guelmim et Errachidia sont attendus à l’horizon 2027, dans la perspective d’outiller chaque région d’infrastructures hospitalo-universitaires modernes.

Parallèlement, une opération d’urgence a été lancée pour la réhabilitation et la mise à niveau de 91 hôpitaux à travers le Royaume. Cette action vise à améliorer l’efficience des établissements, la qualité de la prise en charge et la proximité des services rendus aux citoyens, notamment dans les zones rurales et enclavées.

LNT

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Entretien avec Dr. Mahmoud Bououd : “Le bien-être, c’est l’équilibre entre le corps, l’esprit et la discipline” https://lnt.ma/entretien-avec-dr-mahmoud-bououd-le-bien-etre-cest-lequilibre-entre-le-corps-lesprit-et-la-discipline/ Mon, 27 Oct 2025 13:35:36 +0000 https://lnt.ma/?p=536488 Pour le Dr. Mahmoud Bououd, le bien-être ne se résume pas à un programme d’entraînement ou à une alimentation stricte. Celui qui se définit comme Advisor et non comme coach revendique une approche plus profonde et éducative du développement personnel. Son objectif : aider chacun à comprendre les raisons de ses choix plutôt qu’à suivre […]

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Pour le Dr. Mahmoud Bououd, le bien-être ne se résume pas à un programme d’entraînement ou à une alimentation stricte. Celui qui se définit comme Advisor et non comme coach revendique une approche plus profonde et éducative du développement personnel. Son objectif : aider chacun à comprendre les raisons de ses choix plutôt qu’à suivre des consignes sans réflexion. À travers sa méthode, il déconstruit les idées reçues du fitness, notamment la quête de la méthode miracle, et rappelle que la constance, le sommeil, la gestion du stress et l’équilibre psychologique sont les véritables piliers de la performance durable. Selon lui, “un corps fatigué ou stressé n’est pas un corps performant”,  une philosophie où la discipline devient un chemin vers l’harmonie, non vers la perfection.

La Nouvelle Tribune : Vous vous présentez comme “Advisor, not a coach”. Que signifie cette distinction et quelle philosophie se cache derrière ?

Dr. Mahmoud Bououd : La différence, c’est la profondeur. Je me définis comme Advisor parce que mon approche dépasse le simple cadre du “coaching”. Un coach t’indique quoi faire. Moi, j’analyse, j’explique et je conseille. Mon rôle est d’aider la personne à comprendre pourquoi elle fait les choses, pas seulement comment les faire. L’objectif, c’est d’éduquer pour rendre autonome, pas de créer une dépendance à un programme. C’est cette dimension de réflexion, de stratégie et de vision globale qui fait de moi un “Advisor” plutôt qu’un coach.

Selon vous, quelles sont les erreurs les plus courantes que les gens commettent lorsqu’ils cherchent à améliorer leur forme physique ?

La plus grande erreur, c’est de chercher la méthode “miracle” : le régime parfait, la pilule magique, le protocole secret. En réalité, le déficit calorique reste la seule base scientifique de la perte de poids. Beaucoup se perdent dans des approches extrêmes, jeûne intermittent, zéro glucides, etc., sans comprendre que ce ne sont que des outils pour réduire les calories.  Autre erreur fréquente : négliger la constance. Les gens veulent des résultats rapides, alors que le corps a besoin de stabilité, de patience et de discipline.

Vous insistez souvent sur la notion d’équilibre global : quel rôle jouent le sommeil, le stress et la santé mentale dans les performances physiques ?

Ils jouent un rôle fondamental. Un sommeil insuffisant, un stress chronique ou une charge mentale excessive perturbent le système hormonal, notamment la testostérone, le cortisol ou la leptine, et rendent plus difficile la gestion du poids ou la prise de muscle. Autrement dit, un corps fatigué ou stressé n’est pas un corps performant. L’hygiène de vie, c’est la base qui permet à la nutrition et à l’entraînement d’être efficaces. On ne peut pas bâtir une maison solide sur des fondations fragiles.

Peut-on, selon vous, atteindre de vrais résultats sans équilibre psychologique ?

Pas durablement. On peut forcer le corps un temps, mais si l’esprit n’est pas aligné, tout s’effondre tôt ou tard. La transformation physique n’est pas qu’une question de discipline alimentaire ou d’effort à la salle : c’est un travail sur soi, sur la gestion des émotions, du stress, de la motivation. L’équilibre psychologique, c’est le carburant de la constance. Sans lui, les résultats restent temporaires.

Quelle est, selon vous, la plus grande idée reçue sur l’alimentation dans le milieu du fitness ?

Que manger sain suffit pour perdre du poids. On peut manger “healthy” et quand même grossir si les apports dépassent les besoins. Les aliments ne sont pas bons ou mauvais en soi : tout dépend du contexte calorique. C’est pourquoi j’insiste toujours sur les fondamentaux : comprendre les calories, les macronutriments et le rôle des hormones. Une fois ces bases maîtrisées, tout devient simple et flexible.

Enfin, si vous deviez résumer votre vision du bien-être en une phrase, que diriez-vous ?

“Le bien-être, c’est l’équilibre entre le corps, l’esprit et la discipline, pas la perfection, mais la progression.”

 

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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L’AGUTHEC présente la deuxième édition de son guide des prescriptions anticancéreuses https://lnt.ma/laguthec-presente-la-deuxieme-edition-de-son-guide-des-prescriptions-anticancereuses/ Mon, 27 Oct 2025 11:18:05 +0000 https://lnt.ma/?p=536481 Dans le cadre de la formation médicale continue, l’Association des Guides Thérapeutiques en Cancérologie (AGUTHEC) présentera, le samedi 15 novembre 2025 à l’hôtel Barcelo de Casablanca, la deuxième édition de son Guide de prescriptions des anticancéreux 2025. La cérémonie de présentation et de distribution se déroulera en présence d’oncologues marocains et étrangers. La première édition, […]

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Dans le cadre de la formation médicale continue, l’Association des Guides Thérapeutiques en Cancérologie (AGUTHEC) présentera, le samedi 15 novembre 2025 à l’hôtel Barcelo de Casablanca, la deuxième édition de son Guide de prescriptions des anticancéreux 2025.

La cérémonie de présentation et de distribution se déroulera en présence d’oncologues marocains et étrangers.

La première édition, publiée en 2022, avait été diffusée à plus de 500 exemplaires au Maroc et à l’étranger. Cette nouvelle version a été révisée et enrichie pour intégrer les avancées récentes en matière de traitements anticancéreux et de protocoles thérapeutiques.

Selon le professeur Ali Tahri, président de l’AGUTHEC, « cette deuxième édition est le fruit de deux années de travail rigoureux. Elle vise à offrir aux oncologues un outil de référence complet, distribué gratuitement, pour soutenir leur pratique clinique quotidienne ».

Rédigé par des experts marocains et revu par des spécialistes internationaux, cette édition sera publié en anglais afin de favoriser sa diffusion auprès de la communauté scientifique mondiale.

Le guide rassemble les principaux protocoles thérapeutiques systémiques des tumeurs solides, en détaillant les posologies, les modes d’administration, le suivi et les effets indésirables des traitements.

Le professeur Nawfel Mellas, vice-président de l’AGUTHEC et chef du service d’oncologie au CHU Hassan II de Fès, a mis en avant l’importance scientifique et clinique de cette publication, fruit d’un travail collaboratif entre plusieurs experts.

Ce projet collectif réunit  les professeurs Ali Tahri, Nawfel Mellas, Abdelkader Acharki, Nabil Ismaili, Lamiae Amaadour, Nadia Benchakroun, Samia Arifi et la docteure Salma Benhmida, avec la participation de plusieurs spécialistes et chercheurs internationaux.

AL

 

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Santé : 49 nouveaux centres de soins ouverts dans 9 régions du Royaume https://lnt.ma/sante-49-nouveaux-centres-de-soins-ouverts-dans-9-regions-du-royaume/ Fri, 24 Oct 2025 14:16:28 +0000 https://lnt.ma/?p=536396 En application des orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à parachever la réforme du système national de santé, et conformément aux instructions du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, 49 nouveaux centres de santé urbains et ruraux sont entrés en service le vendredi 24 octobre 2025, dans neuf […]

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En application des orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à parachever la réforme du système national de santé, et conformément aux instructions du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, 49 nouveaux centres de santé urbains et ruraux sont entrés en service le vendredi 24 octobre 2025, dans neuf régions du Royaume.

Le lancement de ces structures s’inscrit dans le cadre du programme national de réhabilitation des établissements de soins de santé primaires, qui prévoit la reconstruction, la modernisation et l’équipement de 1 400 centres de santé à travers le pays. Cette initiative s’aligne également sur la stratégie nationale visant à réduire les disparités territoriales et à garantir un accès équitable aux services de santé.

Ces établissements de nouvelle génération ont pour vocation de renforcer l’offre de soins de proximité, de rapprocher les services de santé des populations et d’améliorer la qualité de l’accueil, de l’orientation et de la prise en charge des usagers.

Pour garantir une mise en service optimale, le ministère a mobilisé 230 cadres de santé, comprenant des médecins, des infirmiers et des techniciens, afin d’assurer des prestations de qualité au profit des citoyens dans les régions concernées.

La mise en service de ces centres concerne :

  • Souss–Massa : 6 nouveaux centres à Taroudant (5), Tiznit (1) et Agadir Ida Outanane (1).

  • Rabat–Salé–Kénitra : 2 centres à Rabat.

  • Drâa–Tafilalet : 2 centres à Tinghir.

  • Laâyoune–Sakia El Hamra : 1 dispensaire à Laâyoune.

  • Marrakech–Safi : 11 centres répartis entre Marrakech, Essaouira et Al Haouz.

  • Béni Mellal–Khénifra : 5 centres à Khénifra (3), Béni Mellal (1) et Khouribga (1).

  • Casablanca–Settat : 8 établissements à Nouaceur (6), Mohammédia (1) et Settat (1).

  • L’Oriental : 10 centres à Nador (8), Driouch (1) et Figuig–Bouarfa (1).

  • Tanger–Tétouan–Al Hoceïma : 4 centres à Al Hoceïma (3) et Tanger–Assilah (1).

Le ministère souligne que ces établissements ont été dotés d’équipements médicaux modernes et de ressources humaines qualifiées, afin d’assurer la prise en charge médicale et paramédicale des populations bénéficiaires. Ils offriront un panier complet de soins, incluant les consultations médicales générales, les soins infirmiers, le suivi des maladies chroniques (diabète, hypertension), la santé maternelle et infantile, la santé scolaire, la sensibilisation sanitaire, la veille épidémiologique et les services de santé mobile.

Cette nouvelle étape confirme la volonté du Royaume de moderniser son système de santé, d’améliorer la qualité des services et de concrétiser la vision Royale d’un accès équitable et solidaire à la santé pour tous.

 

LNT

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Santé : Tahraoui dément toute hausse des prix des médicaments https://lnt.ma/sante-tahraoui-dement-toute-hausse-des-prix-des-medicaments/ Wed, 22 Oct 2025 08:12:17 +0000 https://lnt.ma/?p=536146 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, a affirmé mardi qu’aucune augmentation n’a été enregistrée ni dans les prix des médicaments, ni dans la tarification officielle des actes médicaux. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, il a précisé que la tarification nationale de […]

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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, a affirmé mardi qu’aucune augmentation n’a été enregistrée ni dans les prix des médicaments, ni dans la tarification officielle des actes médicaux. Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, il a précisé que la tarification nationale de référence actuellement en vigueur date de 2006 et qu’elle n’a pas encore été révisée.

Le ministre a indiqué que son département œuvre à réduire la charge financière supportée par les ménages en améliorant la prise en charge des soins et en renforçant le rôle de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), afin de garantir à la fois l’équité d’accès et la durabilité du système de santé. Il a précisé que le ministère prépare une série de mesures concrètes, notamment la révision des prix de certains médicaments et l’adoption de protocoles thérapeutiques obligatoires destinés à maîtriser les dépenses et à rationaliser les prescriptions médicales.

Dans ce cadre, M. Tehraoui a également évoqué le renforcement du contrôle de la facturation et des remboursements en partenariat étroit avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), afin de lutter contre la fraude et d’assurer plus de transparence dans le système. Il a ajouté que la révision de la tarification nationale de référence et l’amélioration des mécanismes de remboursement et de prise en charge figurent parmi les priorités de la Haute Autorité de la Santé, dans le but d’adapter le système aux besoins réels des assurés et aux exigences de qualité des soins.

Le ministre a expliqué que le ressenti d’une hausse des coûts de traitement s’explique avant tout par l’augmentation de la demande de soins, particulièrement dans le secteur privé, à la suite de la généralisation de l’AMO, qui a permis à une large partie de la population d’accéder à de nouveaux services médicaux. Il a souligné que le nombre de bénéficiaires de l’AMO gérée par la CNSS a connu une progression spectaculaire, passant de 8,6 millions en 2021 à 24,3 millions en 2024, pour se stabiliser à 24,2 millions à la mi-2025, dont près de 10,9 millions relèvent du régime AMO-Tadamoun.

Cette extension de la couverture s’est traduite par une hausse significative du nombre de dossiers de remboursement, qui a atteint 23,8 millions en 2024, contre 17,4 millions en 2023, soit une augmentation de 37 % en seulement deux ans.

Les urgences, une priorité

Dans le même registre, la question des Urgences est érigée en priorité majeure du chantier de réforme. Les services d’accueil souffrent de surpopulation et de sous-effectif, d’autant qu’environ 60 % des cas qui s’y présentent ne relèvent pas de situations d’urgence, ce qui accroît la pression et affecte la qualité de la prise en charge. Pour y répondre, le ministère déploie un plan d’action à court terme sur dix semaines, fondé sur la réorganisation des circuits internes, l’unification des protocoles et procédures, et un renforcement continu de la présence médicale. Ce plan inclut aussi une signalétique nationale harmonisée, l’amélioration des salles de repos du personnel et l’aménagement des espaces d’accueil et d’attente pour offrir de meilleures conditions aux patients et fluidifier l’accès aux soins.

Un plan de réforme structurelle à moyen terme accompagne ce dispositif. Il porte sur la refonte de la formation en médecine d’urgence, le renforcement des ressources humaines et la mise en place d’incitations financières et professionnelles pour attirer médecins et infirmiers vers cette spécialité. Le développement de réseaux de type SAMU pour la prise en charge pré-hospitalière et l’unification des protocoles médicaux relatifs aux urgences figurent également parmi les axes retenus, afin d’améliorer la réactivité et la qualité sur l’ensemble du territoire.

Enfin, la réduction des disparités territoriales demeure un volet central. Le ministre a mis en avant la réhabilitation et l’extension de l’offre en zones rurales à travers de nouvelles infrastructures — hôpitaux de proximité à Midar, Talsint et Ahfir couvrant environ 170 000 habitants, et hôpital provincial de Tinghir destiné à plus de 300 000 personnes — et un programme national d’investissement visant la modernisation de 1 400 centres de santé de proximité d’ici décembre 2025, selon des normes unifiées de nouvelle génération, avec espaces d’accueil modernisés, équipements biomédicaux, pharmacie intégrée, salles d’attente confortables et raccordement au système numérique national. Le programme prévoit en parallèle 22 nouveaux projets hospitaliers entre 2022 et 2025 (2 433 lits supplémentaires), 24 projets en cours pour 2025–2026 (2 273 lits) et 20 projets additionnels d’ici 2027 (2 430 lits). La construction de nouveaux centres hospitaliers universitaires dans plusieurs régions vise, pour sa part, à rapprocher soins avancés et formation médicale des populations, limitant ainsi les déplacements vers les grandes villes et renforçant l’équité d’accès aux services de santé.

LNT

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Entretien avec Dr Myriam Belghazi, présidente de l’Association Dar Zhor : « Le cancer du sein n’est pas une fatalité, mais un combat collectif » https://lnt.ma/entretien-avec-dr-myriam-belghazi-presidente-de-lassociation-dar-zhor-le-cancer-du-sein-nest-pas-une-fatalite-mais-un-combat-collectif/ Tue, 21 Oct 2025 14:07:08 +0000 https://lnt.ma/?p=536091 Chaque mois d’octobre, la campagne mondiale Octobre Rose attire l’attention sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein et sur les moyens de soutenir les femmes touchées par cette maladie. Au Maroc, le cancer du sein reste le plus répandu chez la femme, avec des milliers de nouveaux cas diagnostiqués chaque année et un […]

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Chaque mois d’octobre, la campagne mondiale Octobre Rose attire l’attention sur l’importance du dépistage précoce du cancer du sein et sur les moyens de soutenir les femmes touchées par cette maladie. Au Maroc, le cancer du sein reste le plus répandu chez la femme, avec des milliers de nouveaux cas diagnostiqués chaque année et un nombre significatif de décès évitables grâce à une détection précoce. Dans ce contexte, lAssociation Dar Zhor, fondée et présidée par Dr Myriam Belghazi, se distingue par son action concrète auprès des patientes : accompagnement psychologique, soutien social, ateliers d’art-thérapie, informations pratiques et campagnes de sensibilisation. Grâce à ces initiatives, l’association contribue à réduire l’isolement des femmes malades et à promouvoir la prévention à grande échelle dans tout le pays.

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous rappeler la mission principale de l’Association Dar Zhor et le public que vous accompagnez ?

Je suis Dr Myriam Belghazi, médecin et présidente fondatrice de l’association Dar Zhor.
Notre mission principale est d’accompagner les personnes atteintes de cancer tout au long de leur parcours de soin, en leur offrant un soutien global, psychologique, nutritionnel et physique. Nous proposons plusieurs activités physiques adaptées, car il est aujourd’hui prouvé qu’un patient sous chimiothérapie ou radiothérapie doit maintenir une activité pour mieux supporter les traitements. Certains patients prennent du poids, d’autres en perdent, certains ont des nausées, des difficultés à s’alimenter… Nous les aidons à savoir quoi manger et comment s’alimenter selon leur état. Parallèlement, Dar Zhor est très présente sur les réseaux sociaux : YouTube, TikTok, Facebook, LinkedIn, où nous diffusons des informations de prévention et de sensibilisation. En 2024, nos publications liées à Octobre Rose ont dépassé 12 millions de vues, preuve de l’intérêt et du besoin d’information du public.

Quelle est l’histoire de la création de Dar Zhor et qu’est-ce qui vous a motivé à s’engager dans cette cause ?

L’association est née de la conviction que le cancer ne doit pas être vécu seul et que la prise en charge ne peut se limiter au traitement médical.
Nous avons fondé Dar Zhor pour offrir un espace d’écoute, de bienveillance et de reconstruction, où les patients peuvent retrouver force et dignité. Très vite, nous avons développé des ateliers d’art-thérapie, de théâtre, ou encore de soutien psychologique, afin de redonner confiance aux personnes malades et de leur permettre d’exprimer ce qu’elles traversent. Ces ateliers ont notamment abouti à la création d’une pièce de théâtre intitulée « Bnat Dar Zhor », jouée par d’anciennes patientes atteintes de cancer du sein. Elles y racontent, avec humour et courage, leur vécu face à la maladie, la réaction de leur entourage, et la manière dont elles refusent la pitié. Lors de la dernière représentation, le public leur a offert une standing ovation.

Comment l’association s’inscrit-elle dans la dynamique d’Octobre Rose cette année ?

Dar Zhor est un acteur clé d’Octobre Rose. Cette année, nous avons lancé plusieurs actions de sensibilisation sur les réseaux sociaux et sur le terrain. Nous avons notamment produit une capsule vidéo en darija, intitulée “Bin yedik hyatk”, réalisée par la cinéaste marocaine Hind Bensari . Elle vise à informer les femmes, dès 25 ans, sur le geste simple et essentiel de l’autopalpation. Par ailleurs, nous organisons des ateliers pratiques d’autopalpation, des séances d’information dans les quartiers défavorisés et des actions en entreprise avec des gynécologues, cancérologues et radiologues. Grâce à nos partenaires et sponsors, nous offrons également des mammographies gratuites aux femmes de plus de 45 ans.

 

Pensez-vous que la sensibilisation au dépistage du cancer du sein a suffisamment progressé dans notre pays ?

Des progrès ont été faits, c’est indéniable, mais il reste encore beaucoup à faire. Au Maroc, environ 13 000 femmes sont diagnostiquées chaque année d’un cancer du sein, et 4 000 en meurent. Ces chiffres montrent que la maladie reste un véritable fléau. Le plus grand défi aujourd’hui est d’atteindre les femmes dans toutes les régions, y compris les zones rurales.
C’est pourquoi nous insistons sur la diffusion d’informations accessibles en langue locale et via les réseaux sociaux, car même dans les villages, les familles sont connectées.

Quelles sont encore les principales barrières qui freinent les femmes à se faire dépister (culturelles, sociales, économiques…) ?

Il existe encore des tabous et une peur du diagnostic. Beaucoup de jeunes femmes pensent que le cancer du sein ne concerne que les plus âgées, ce qui est faux. À Dar Zhor, nous avons accueilli des patientes de 22 ou 23 ans atteintes d’un cancer métastatique simplement parce qu’elles ont ignoré une boule ou un changement dans leur sein. D’autres freins sont d’ordre économique, car certaines femmes n’ont pas les moyens d’effectuer les examens, et social, car la maladie est encore perçue avec pitié ou honte. C’est pourquoi notre mission est aussi de changer le regard de la société et de rappeler que le cancer n’est plus une fatalité.

Au-delà du traitement médical, pourquoi est-il important de s’intéresser à la dimension psychologique et émotionnelle du cancer ?

Parce que la guérison ne passe pas uniquement par les médicaments. Les patientes ont besoin d’un accompagnement psychologique et humain pour surmonter la peur, la fatigue, la perte de confiance en soi. L’art-thérapie joue un rôle essentiel : peindre, écrire, jouer une pièce de théâtre, permet de libérer la parole et de reprendre le contrôle sur soi. C’est aussi une manière de briser l’isolement et de transformer la douleur en force collective.

Quel message souhaiteriez-vous adresser aux femmes qui hésitent encore à se faire dépister ?

À toutes les femmes, je dis : faites-vous dépister. Dès 25 ans, pratiquez l’autopalpation une fois par mois, devant le miroir. Et à partir de 45 ans, faites une écho mammographie tous les deux ans, même si vous ne ressentez rien. N’oubliez pas qu’une femme sur huit sera touchée par un cancer du sein au cours de sa vie.

Une mammographie ne dure que dix minutes, elle peut sauver votre vie.
Oui, ce n’est pas un examen agréable, mais c’est infiniment moins lourd qu’un traitement contre le cancer. Le dépistage précoce, c’est la clé. Plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont élevées. N’ayez pas peur, ayez le courage de vous protéger.

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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Les maladies rares touchent environ un million et demi de Marocains ! https://lnt.ma/les-maladies-rares-touchent-environ-un-million-et-demi-de-marocains/ Mon, 20 Oct 2025 15:15:25 +0000 https://lnt.ma/?p=536000 L’alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) vient d’organiser à Casablanca, son 6ème forum associatif des maladies rares sous le thème « maladies rares et droits aux soins ». Les maladies rares concernent au moins un million et demi de Marocains. Elles sont chroniques et progressives. Leurs soins (médicaments, hospitalisations, interventions chirurgicales, produits diététiques, prise en charge […]

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L’alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) vient d’organiser à Casablanca, son 6ème forum associatif des maladies rares sous le thème « maladies rares et droits aux soins ».

Les maladies rares concernent au moins un million et demi de Marocains. Elles sont chroniques et progressives. Leurs soins (médicaments, hospitalisations, interventions chirurgicales, produits diététiques, prise en charge paramédicale …) sont souvent très coûteux.

Dans notre pays, les patients atteints d’une maladie rare rencontrent de grandes difficultés pour accéder aux soins. De nombreux médicaments ne sont pas disponibles au Maroc (seulement 5% des maladies rares bénéficient d’un traitement médicamenteux spécifique) ; de plus, des médicaments existants se heurtent à l’absence de remboursement.  Il est vrai que ces médicaments utilisés spécifiquement dans les maladies rares, appelés médicaments orphelins, sont très onéreux, mais leur valeur thérapeutique est inestimable : ils sauvent des vies et préservent des organes vitaux.

Selon les organisateurs, « ce forum associatif des maladies est un rendez-vous annuel régulier destiné aux associations de patients œuvrant dans le domaine des maladies rares et aux patients concernés. Il a pour principale mission, à travers le traitement d’un thème fondamental, de souder les liens entre les associations et de mettre en place une tradition d’échange des expériences vécues ».

Et de poursuivre que le forum de cette année a pour objectif de faire un éclairage sur toutes les difficultés auxquelles font face les personnes atteintes d’une maladie rare dans notre pays, et de mettre en exergue les droits dont elles bénéficient pour accéder aux soins appropriés pour mieux vivre avec une maladie rare.

Et l’association de conclure qu’un accès limité à un traitement adéquat en temps utile a des répercussions graves souvent irréversibles sur l’état de santé du patient entrainant des handicaps ou une mort prématurée. L’absence de traitement des maladies rares a donc un coût humain et économique considérable dont la valeur est plus importante que le coût pécuniaire des médicaments…

 

H.Z  

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UM6SS–LAPROPHAN : remise des certificats de la 4ᵉ édition de « Les compétences pratiques en officine » à Dakhla https://lnt.ma/um6ss-laprophan-remise-des-certificats-de-la-4%e1%b5%89-edition-les-competences-pratiques-en-officine-a-dakhla/ Mon, 20 Oct 2025 10:07:39 +0000 https://lnt.ma/?p=535980 La Faculté Mohammed VI de Pharmacie de l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé (UM6SS), en partenariat avec les Laboratoires LAPROPHAN, organise la cérémonie officielle de remise des certificats de la 4ᵉ édition du cycle de formation « Les compétences pratiques en officine ». L’événement se tiendra sur le site de Dakhla de […]

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La Faculté Mohammed VI de Pharmacie de l’Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé (UM6SS), en partenariat avec les Laboratoires LAPROPHAN, organise la cérémonie officielle de remise des certificats de la 4ᵉ édition du cycle de formation « Les compétences pratiques en officine ». L’événement se tiendra sur le site de Dakhla de l’université et s’inscrit dans le cadre des commémorations du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte.

Reconnu comme un dispositif unique au Maroc, ce programme vise le renforcement des compétences opérationnelles des aides-pharmaciens sur l’ensemble du territoire. L’édition 2025 a permis d’élever le niveau de pratique de plusieurs centaines de participantes et participants autour de modules consacrés à la maîtrise des actes quotidiens en officine, au bon usage du médicament, à la prévention des mésusages, à la qualité des interactions avec prescripteurs et patients, ainsi qu’à la communication en situation de conseil. Depuis son lancement, le cycle a déjà formé plus de 1 000 aides-pharmaciens, contribuant à la sécurité des patients et au respect des prescriptions médicales.

En marge de la cérémonie, des journées scientifiques ouvertes aux professionnels de santé se tiendront à Dakhla du 4 au 6 novembre 2025. Elles proposeront des sessions d’échanges et de mise à jour des connaissances autour de thématiques d’actualité intéressant médecins, pharmaciens et aides-pharmaciens, animées par un panel d’experts issus des disciplines pharmaceutiques et médicales.

La cérémonie solennelle de remise des certificats aux lauréats de la 4ᵉ édition est programmée le 6 novembre 2025, date symbolique qui coïncide avec le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte.

LNT

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Réforme du système de santé: Amine Tahraoui détaille les avancées et les défis du chantier national https://lnt.ma/reforme-du-systeme-de-sante-amine-tahraoui-detaille-les-avancees-et-les-defis-du-chantier-national/ Wed, 08 Oct 2025 09:35:55 +0000 https://lnt.ma/?p=535406 Le diagnostic de l’état du secteur de la santé a fait ressortir une série de réalisations, mais aussi des déficits chroniques qui se sont accumulés au fil des décennies, ce qui a nécessité une réforme structurelle, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale Amine Tehraoui. Partant de […]

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Le diagnostic de l’état du secteur de la santé a fait ressortir une série de réalisations, mais aussi des déficits chroniques qui se sont accumulés au fil des décennies, ce qui a nécessité une réforme structurelle, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de la Santé et de la Protection sociale Amine Tehraoui.

Partant de cette base, le gouvernement a lancé le chantier de réforme du système de santé, en tant que priorité nationale et axe principal pour l’édification de l’État social et la réduction des disparités spatiales, a souligné le ministre lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement et des affaires culturelles et sociales à la Chambre des conseillers, consacrée à l’état du secteur de la santé dans le Royaume.

Faisant référence à la promulgation de la loi-cadre n° 06.22, qui constitue une feuille de route juridique et réglementaire pour la mise en place d’un nouveau système de santé équitable et efficace, le ministre a passé en revue les efforts déployés pour promouvoir ce secteur, soulignant que la réforme s’est articulée autour de quatre axes principaux, à savoir les infrastructures, les ressources humaines, la gouvernance et la numérisation.

Concernant les infrastructures, M. Tehraoui a précisé que la réforme a adopté une approche visant à créer des centres hospitaliers universitaires dans toutes les régions du Royaume, rappelant qu’en 2022, ces structures hospitalières étaient au nombre de quatre, situés à Rabat, Oujda, Fès et à Casablanca.

Il a rappelé dans ce sens l’ouverture du Centre hospitalier universitaire Mohammed VI à Tanger, dans l’attente de la mise en service de nouveaux centres à Agadir et à Laâyoune avant la fin de l’année, ainsi que le nouveau Centre universitaire Ibn Sina à Rabat et des hôpitaux similaires à Guelmim, Errachidia et à Béni Mellal.

Le ministre a également mis en avant l’importance capitale de ces centres hospitaliers qui permettront d’élargir l’offre de soins de santé et de fournir des services médicaux et chirurgicaux de pointe aux populations des différentes régions.

Pour ce qui est des établissements de soins de santé primaires, M. Tehraoui a fait observer que son département a mis en œuvre un programme ambitieux visant à réhabiliter quelque 1.400 centres de santé dans différentes régions du Royaume, dont les deux tiers situés dans les zones rurales, précisant qu’à ce jour, 1.000 centres de santé sur 1.400 ont été réhabilités, le reste devant être achevé avant la fin de cette année, avec des taux de couverture élevés dans certaines régions où la réhabilitation concernera environ 66 % du total des centres.

La prochaine étape, a-t-il relevé, verra le lancement d’un nouveau programme de réhabilitation de 1.600 centres de santé supplémentaires, portant ainsi à plus de 3.000 le nombre total des centres concernés par ce processus de réhabilitation à l’échelle nationale, dans la perspective de la mise en place de nouveaux critères unifiés pour ces centres de santé, qui constituent la première porte d’accès de la population à des services de santé modernes et structurés.

S’agissant des hôpitaux régionaux et provinciaux, de proximité et spécialisés, le ministre a fait savoir que la réforme comprend la réhabilitation ou la construction de plusieurs structures, rappelant qu’entre 2022 et 2025, 22 projets ont été réalisés, représentant une capacité de 2.433 lits, outre l’inauguration, entre 2025 et 2026, de 24 projets d’une capacité de 2.273 lits.

Au sujet des ressources humaines, le ministre a souligné que la réforme repose sur la création de nouvelles facultés et instituts (4 facultés) et l’élargissement de l’offre en places pédagogiques, notant que le nombre de places réservées à la formation des médecins généralistes est passé de 2.650 en 2019 à 6.414 en 2025, tandis que celui des centres de formation des infirmiers a atteint 9.500 places en 2024 contre 2.735 en 2019.

Pour ce qui est de la gouvernance, M. Tehraoui a précisé qu’après l’adoption des textes réglementaires relatifs à la Haute Autorité de la Santé, la phase de sélection des membres du Conseil de l’Autorité est en cours, selon des critères et des conditions stricts en matière de professionnalisme et de compétence.

Et d’ajouter que le ministère prépare l’entrée en service de l’Agence marocaine du médicament et des produits de santé (AMMPS) par le biais de la numérisation des procédures ainsi que de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés à travers une réorganisation complète des banques de sang, avec un vaste plan d’investissement pour encadrer la collecte de sang au niveau national.

M. Tehraoui a poursuivi que son département œuvre également à accélérer le chantier de numérisation du secteur en unifiant le système d’information sanitaire dans 3 hôpitaux universitaires, 20 hôpitaux et 294 centres de santé.

Il s’agit aussi de la mise en place du dossier médical commun qui permet un suivi uniforme et sécurisé de l’état de santé du patient dans les différents établissements sanitaires et de la généralisation des services de télémédecine dans plusieurs régions grâce à des unités sanitaires mobiles équipées, de manière à garantir un accès direct pour les zones rurales et reculées.

En réaction à la présentation du ministre, les membres de la Commission de l’éducation et des affaires culturelles et sociales ont estimé que d’importants efforts ont été déployés dans le secteur de la santé, avec la construction et l’équipement d’hôpitaux universitaires et régionaux, la restauration, la réhabilitation et l’ouverture de nouvelles structures sanitaires.

Dans ce sillage, ils se sont félicités de l’augmentation du budget du ministère de la Santé qui est passé de 19 milliards à 32,5 milliards de dirhams, ce qui reflète, selon eux, l’envergure des efforts financiers consentis pour promouvoir le secteur, même si cela reste insuffisant pour répondre à tous les besoins des citoyens.

Le gouvernement est appelé à intensifier la communication sur les réalisations accumulées dans le secteur, ont-ils souligné, notant que les réalisations accomplies sur le terrain ne sont pas pleinement ressenties par les citoyens, en dépit de l’important budget alloué au secteur.

De même, ils ont appelé à réfléchir à des mesures et à des solutions urgentes face à la pénurie de ressources humaines, à travers notamment les redéploiements des effectifs, la mise en place de partenariats avec les régions, les Conseils régionaux et les collectivités territoriales, l’intégration des lauréats des instituts privés au niveau des collectivités territoriales et l’augmentation des incitations financières.

L’objectif étant, ont-ils relevé, d’attirer les compétences nationales établies à l’étranger, soulignant que la prochaine étape nécessite un renforcement du contrôle et du suivi dans tous les établissements de santé, en vue de garantir l’efficacité des dépenses publiques et la qualité des services fournis.

 

LNT avec Map

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Octobre Rose: le Maroc lance sa campagne nationale de dépistage et de prévention des cancers féminins https://lnt.ma/octobre-rose-le-maroc-lance-sa-campagne-nationale-de-depistage-et-de-prevention-des-cancers-feminins/ Tue, 07 Oct 2025 11:36:33 +0000 https://lnt.ma/?p=535384 Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a annoncé, mardi, le lancement de la Campagne nationale de sensibilisation, de prévention et de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus, à l’occasion d’octobre rose, mois mondial de sensibilisation contre le cancer. Organisée tout au long du mois d’octobre, cette […]

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Le ministère de la Santé et de la Protection Sociale a annoncé, mardi, le lancement de la Campagne nationale de sensibilisation, de prévention et de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus, à l’occasion d’octobre rose, mois mondial de sensibilisation contre le cancer.

Organisée tout au long du mois d’octobre, cette campagne vise à renforcer la sensibilisation de la population, en particulier celle appartenant aux tranches d’âge ciblées par le programme, sur l’importance de la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus à travers la vaccination des filles âgées de 11 ans contre le papillomavirus humain (HPV) et la détection précoce au profit des femmes des tranches d’âges ciblées, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un dispositif structuré de détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus a été mis en place et renforcé, dans le cadre du premier Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019 puis du deuxième plan 2020-2029, permettant d’améliorer l’offre de soins en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement, a ajouté la même source.

À ce titre, 57 centres de référence de santé reproductive, 12 centres régionaux d’oncologie et deux pôles d’excellence en oncologie gynéco-mammaire (au sein des CHU de Rabat et de Casablanca) ont été mis en place, en plus de 27 unités mobiles de mammographie mobilisées afin de rapprocher les services des populations vivant dans les zones reculées.

Des mesures organisationnelles ont également été prises pour améliorer l’accès aux services de vaccination contre le HPV, de dépistage, de diagnostic et de traitement, avec l’appui et la mobilisation des partenaires institutionnels, associatifs et de la société civile.

Selon le dernier rapport du Registre des cancers du Grand Casablanca (2018-2021), les cancers du sein et du col de l’utérus sont respectivement le 1er et le 4ème cancer féminin, représentant 39,1 % et 6,5 % des cas recensés, a-t-on conclu.

 

LNT avec Map

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International Meeting of the United European Academy : Casablanca, carrefour mondial de l’orthopédie https://lnt.ma/international-meeting-of-the-united-european-academy-casablanca-carrefour-mondial-de-lorthopedie/ Mon, 06 Oct 2025 09:01:57 +0000 https://lnt.ma/?p=535318 La capitale économique a accueilli, les 26 et 27 septembre, la 6e édition de l’International Meeting of the United European Academy (UEA), organisée en collaboration avec la Société marocaine de chirurgie orthopédique et traumatologique (SMACOT), présidée par le Pr Abdeljabbar Messoudi. Pour la première fois tenu hors d’Europe, le congrès a réuni près de 400 […]

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La capitale économique a accueilli, les 26 et 27 septembre, la 6e édition de l’International Meeting of the United European Academy (UEA), organisée en collaboration avec la Société marocaine de chirurgie orthopédique et traumatologique (SMACOT), présidée par le Pr Abdeljabbar Messoudi. Pour la première fois tenu hors d’Europe, le congrès a réuni près de 400 chirurgiens, praticiens et conférenciers internationaux et marocains, faisant de Casablanca un point de convergence des avancées en orthopédie.

Placée sous le thème « L’implant, la technique, le patient », la rencontre a mis en lumière la place croissante des technologies numériques dans la pratique chirurgicale. Les débats ont particulièrement porté sur l’apport de l’intelligence artificielle et de la robotique dans la chirurgie de remplacement prothétique de la hanche et du genou, avec un accent sur l’imagerie 3D, la planification préopératoire et la prévention des infections articulaires. L’objectif affiché était de confronter les retours d’expérience, d’identifier les bénéfices cliniques mesurables et d’esquisser des standards partagés.

Le Pr Abdeljabbar Messoudi a souligné la philosophie qui guide ces évolutions technologiques. Selon lui, « il ne s’agit pas de chirurgie robotique pure, mais d’une chirurgie standard assistée par le robot, où le chirurgien commande et dirige ». Dans la chirurgie prothétique, a-t-il expliqué, « la robotique permet une précision de certains gestes qui restaient subjectifs », tandis que l’IA, en mobilisant les données d’imagerie, « devient un allié précieux dans l’optimisation de la planification et de l’intervention ». Cette approche intégrée vise à réduire les marges d’erreur, à améliorer l’alignement prothétique et à favoriser la récupération fonctionnelle du patient.

Les échanges ont également abordé la personnalisation des implants, rendue possible par la planification préopératoire en trois dimensions et par l’impression 3D, ainsi que les progrès réalisés dans les alliages métalliques utilisés pour la fabrication des prothèses. En filigrane, l’enjeu est de concilier sécurité, durabilité des implants et qualité de vie post-opératoire, tout en intégrant les contraintes logistiques et économiques des systèmes de santé.

Au-delà des considérations techniques, l’événement a consacré le positionnement de Casablanca comme passerelle scientifique entre l’Europe et l’Afrique. Les membres des comités Hanche et Genou de l’UEA ont indiqué que « tenir cette rencontre à Casablanca traduit la volonté d’ancrer l’innovation médicale au cœur du Maroc », y voyant « une formidable opportunité de rapprocher les communautés médicales et d’apporter des solutions concrètes aux patients d’aujourd’hui et de demain ». Ils ont remercié United Orthopedic, représentée par son président François Bopp, partenaire de l’événement et acteur de référence des solutions orthopédiques.

Le succès de cette édition s’est illustré par un format donnant une large place aux échanges : controverses, discussions et retours d’expérience ont rythmé deux journées conçues comme un espace de « partage de savoir-faire et de développement de la formation continue ». Cette dynamique a permis de confronter pratiques et résultats, d’identifier des pistes d’harmonisation et d’encourager des collaborations cliniques et académiques à venir.

À l’issue des travaux, les organisateurs ont souligné que cette édition constitue un jalon pour l’orthopédie mondiale et un tremplin pour renforcer la coopération scientifique entre l’Europe et l’Afrique. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour les prochaines éditions.

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Santé mentale : lancement d’un complexe régional pour la région Casablanca-Settat https://lnt.ma/sante-mentale-lancement-dun-complexe-regional-pour-la-region-casablanca-settat/ Wed, 01 Oct 2025 21:55:22 +0000 https://lnt.ma/?p=535163 Le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, au lancement des travaux de construction d’un Complexe régional d’accueil et de réhabilitation psychosociale des personnes atteintes de troubles mentaux et psychiques. Ce projet solidaire, porté par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, mobilise un investissement global de 300 millions de dirhams. Ce complexe a pour mission […]

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Le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, au lancement des travaux de construction d’un Complexe régional d’accueil et de réhabilitation psychosociale des personnes atteintes de troubles mentaux et psychiques. Ce projet solidaire, porté par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, mobilise un investissement global de 300 millions de dirhams.

Ce complexe a pour mission de contribuer à l’accompagnement des patients dans leur processus de stabilisation et de rétablissement. Il offrira des services de réhabilitation psychosociale, des psychothérapies spécifiques, ainsi que des activités occupationnelles et de formation adaptées, afin de favoriser l’acquisition de compétences et de faciliter leur réintégration sociale et professionnelle.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, qui vise à renforcer l’offre de santé existante, à améliorer l’accès aux soins pour les populations vulnérables et à intégrer une approche sociale complémentaire dans l’accompagnement des patients. Elle vient également compléter les actions déjà entreprises en faveur des personnes vivant en situation de fragilité ou d’exclusion, notamment celles atteintes de troubles psychiques.

Le complexe sera réalisé sur une superficie de 8 hectares. Il comprendra un Centre d’hébergement de 396 lits, dont 84 réservés aux femmes, ainsi qu’un pavillon dédié aux ateliers thérapeutiques et de formation. Ce dernier abritera des espaces de parole, de psychothérapie, de sport, d’ergothérapie, de coiffure, ainsi que des ateliers artistiques et culturels (peinture, musique, théâtre), en plus d’une bibliothèque. Un pôle santé sera également intégré, avec des salles de consultation en médecine générale, psychiatrie, psychologie et soins dentaires. Le projet inclura en outre un pavillon logistique, une ferme pédagogique, des terrains de sport et des dépendances administratives.

Ce complexe, dont la construction s’étalera sur 24 mois, sera financé dans le cadre d’un partenariat regroupant la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, le Conseil de la région Casablanca-Settat, le Conseil préfectoral de Casablanca, le Conseil provincial de Médiouna, le Conseil de la ville de Casablanca ainsi que l’Initiative nationale pour le développement humain.

La gestion de l’établissement sera assurée par le ministère de la Santé, en collaboration avec le ministère de la Solidarité et de l’Insertion sociale.

LNT

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Tribune libre : L’implant dentaire, entre restauration fonctionnelle et renaissance personnelle https://lnt.ma/tribune-libre-limplant-dentaire-entre-restauration-fonctionnelle-et-renaissance-personnelle/ Tue, 30 Sep 2025 13:44:34 +0000 https://lnt.ma/?p=535084 Par Dr. Lougrini Anas, chirurgien-dentiste Dans le tumulte des avancées technologiques et biomédicales qui transforment la pratique odontologique contemporaine, l’implantologie dentaire s’impose comme une discipline de pointe, à la croisée de la science, de l’art et de l’humain. Bien plus qu’un simple acte de remplacement, la pose d’un implant dentaire représente une véritable réhabilitation fonctionnelle, […]

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Par Dr. Lougrini Anas, chirurgien-dentiste

Dans le tumulte des avancées technologiques et biomédicales qui transforment la pratique odontologique contemporaine, l’implantologie dentaire s’impose comme une discipline de pointe, à la croisée de la science, de l’art et de l’humain. Bien plus qu’un simple acte de remplacement, la pose d’un implant dentaire représente une véritable réhabilitation fonctionnelle, esthétique, mais aussi psychologique pour des patients souvent marqués par une histoire de douleur, de gêne ou de perte.

Une solution thérapeutique fondée sur la rigueur scientifique &

L’implant dentaire est une racine artificielle, généralement en titane ou en zircone, insérée dans l’os alvéolaire afin de supporter une prothèse fixe. Ce dispositif, biocompatible et ostéointégré, permet de restaurer une dent absente sans altérer les dents adjacentes, contrairement aux bridges traditionnels. Il offre une stabilité remarquable, une longévité éprouvée, et une restitution fidèle des fonctions masticatoires.

Mais cette solution ne saurait être universelle ni systématique. Elle exige une évaluation rigoureuse de l’état parodontal, de la qualité osseuse, des facteurs systémiques et des habitudes de vie du patient. L’implantologie est une discipline exigeante, qui repose sur une planification minutieuse, une imagerie de haute précision, et une maîtrise des protocoles chirurgicaux et prothétiques.

Un acte médical, pas un produit de consommation

Dans un contexte où l’esthétique et le confort sont devenus des critères de consommation, il est essentiel de rappeler que l’implant dentaire est un acte médical complexe, qui engage la responsabilité du praticien et le consentement éclairé du patient. Il ne s’agit pas d’un simple « remplacement » mais d’une reconstruction, souvent vécue comme une étape décisive dans le parcours de soin.

Trop souvent, des patients sont exposés à des discours commerciaux, promettant des résultats rapides et spectaculaires, sans considération pour les impératifs biologiques et les risques potentiels : péri-implantites, échecs d’ostéointégration, complications prothétiques. Il est de notre devoir, en tant que professionnels de santé, de replacer l’implantologie dans son cadre éthique et thérapeutique.

Une dimension humaine et émotionnelle à ne pas négliger

Derrière chaque édentement, il y a une histoire. Une chute, une maladie, une extraction mal vécue. La perte d’une dent, surtout lorsqu’elle est visible, peut altérer l’image de soi, la parole,

le sourire, et parfois même les interactions sociales. Restaurer cette dent, c’est souvent restaurer une part de dignité.

Je me souviens de patients qui, après la pose d’un implant, retrouvent le plaisir de manger sans gêne, de rire sans se cacher, de parler sans retenue. Ce sont des moments forts, qui rappellent que notre métier ne se limite pas à la technique : il touche à l’intime, au vécu, à la confiance.

Vers une implantologie responsable et accessible

Au Maroc, l’implantologie progresse, mais reste encore perçue comme un luxe. Il est urgent de penser des modèles de soins plus inclusifs, de former davantage de praticiens, et de sensibiliser les patients à l’importance de la prévention et de la préservation tissulaire. Car l’implant ne doit pas être une solution de facilité, mais une réponse réfléchie à une situation clinique bien définie.

En tant que chirurgien-dentiste, je crois en une implantologie raisonnée, fondée sur la science, guidée par l’éthique, et portée par l’humain. Restaurer une dent, c’est parfois restaurer une vie.

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M Pharma Day : La cause palestinienne au cœur de la 8ème édition https://lnt.ma/m-pharma-day-la-cause-palestinienne-au-coeur-de-la-8eme-edition/ Mon, 29 Sep 2025 09:11:39 +0000 https://lnt.ma/?p=534987 Le rendez-vous annuel des pharmaciens marocains rassemblés autour de l’association ‘‘M Pharma’’, s’est tenu le samedi dernier à Rabat sous le thème ‘‘Le Pharmacien Humanitaire’’. Un congrès où l’ombre de la crise humanitaire à Gaza a plané sur ses travaux. En effet, celles et ceux qui ont pu y participer, ont dû certainement remarquer ce […]

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Le rendez-vous annuel des pharmaciens marocains rassemblés autour de l’association ‘‘M Pharma’’, s’est tenu le samedi dernier à Rabat sous le thème ‘‘Le Pharmacien Humanitaire’’. Un congrès où l’ombre de la crise humanitaire à Gaza a plané sur ses travaux. En effet, celles et ceux qui ont pu y participer, ont dû certainement remarquer ce grand soutien inconditionnel et irréversible du pharmacien marocain au peuple palestinien, en particulier les Gazaouis. Ces derniers ont tenu à condamner fermement la barbarie israélienne commise de la manière la plus horribles et sauvage à l’encontre de population gazaouie.

Devant une palette de pharmaciens venus de différentes régions du pays, ainsi que d’autres venus d’ailleurs, Mme Hasnaa Mamouni, présidente de l’association M Pharma, a mis en lumière « l’empreinte notable » des pharmaciens dans la bande de Gaza, où ces derniers continuent de fournir de l’aide, des médicaments, de la nourriture et de l’eau dans le contexte d’une « guerre d’extermination ».  Elle a révélé à cet effet que l’armée d’occupation sioniste a assassiné 83 pharmaciens dans le cadre d’un ciblage « systématique des professionnels de la santé et des acteurs de l’action humanitaire ».

Par rapport à la thématique de cette édition 2025, Mme Mamouni n’a pas manqué de souligner les rôles « pionniers » des pharmaciens au service de la société. Elle a insisté sur le fait que le rôle du pharmacien dépasse le cadre de l’officine pour inclure d’autres domaines, en particulier l’action humanitaire. Elle a mentionné les efforts déployés par les pharmaciens, en coordination avec les autorités locales, lors des récentes catastrophes naturelles, notamment le tremblement de terre d’Al Haouz au Maroc ou encore l’ouragan Daniel en Libye.

Cette huitième édition a également mis en lumière les rôles humanitaires du pharmacien en présentant plusieurs initiatives et événements où les pharmaciens se sont distingués. C’est le cas lors du tremblement de terre qui a frappé la région d’Al Haouz, où les pharmaciens ont tendu la main aux sinistrés en leur fournissant des médicaments, en étant présents sur le terrain pour réconforter les victimes et en leur apportant aide et soutien moral : ‘‘ Personne ne peut nier non plus le rôle joué par les pharmaciens durant la crise sanitaire du Covid-19 et les services précieux qu’ils ont rendus pendant cette période difficile que le Maroc a traversée, à l’instar d’autres pays du monde’’, a dit Mme Mamouni.

Lors aussi de ce congrès international consacré à l’action humanitaire du pharmacien, sous le slogan « Le pharmacien humanitaire », les différents intervenants ont expliqué que le rôle du pharmacien ne se limite pas à la distribution de médicaments, mais qu’il assure également des rôles importants en contribuant à la sensibilisation à la santé, en fournissant des conseils et en aidant à la mise en œuvre des politiques de santé. C’est pourquoi les participants ont estimé que le rôle du pharmacien, soit pas moins de 400 patients accueillis par jours dans son officine, reste essentiel au succès de toute politique dans le domaine de la santé, critiquant l’approche du ministère de tutelle qui ignore et exclut les pharmaciens de la participation à l’élaboration d’une politique de santé efficace.

Mme Ilham Saadi, pharmacienne à Khénifra et membre du bureau national de l’association, et Fatima Bourraq, pharmacienne à Salé, également membre du bureau national de l’association « M Pharma », ont présenté un certain nombre d’actions humanitaires menées par les pharmaciens de M Pharma : ‘‘ Ces actions dépassent le domaine de la santé pour inclure diverses formes de bienfaisance et de philanthropie, telles que le forage de puits dans les régions souffrant de pénurie d’eau potable et l’aide et l’assistance aux personnes dans le besoin à travers le Maroc’’.

Sur un autre registre, en rapport cette fois-ci avec la profession et ses perspectives de développement, la présidente de « M Pharma » a  vivement critiqué l’état de la relation avec le ministère de la Santé, notant que les fruits d’un « travail conjoint de deux ans ont été avortés ». Elle a aussi qualifié le nouveau projet de décret du ministère sur la fixation des prix des médicaments de « confus » et ne respectant pas les mesures d’accompagnement promises : « Ce projet n’augure rien de bon car il ne répond pas aux problématiques dont souffre le secteur ».

Pour ce qui est d’un certains nombres de dossiers en rapport avec la situation juridique et socioéconomique de la pharmacie d’officine, là, on ne fait pas dans la dentelle. Les pharmaciens ont exprimé à cet effet leur grande inquiétude quant à l’avenir d’une profession toujours réglementée par des lois obsolètes. Un cadre juridique qu’ils considèrent comme l’un des principaux freines au développement de la profession du pharmacien au Maroc. Des lois dont les exigences ne sont plus d’actualité tel le Dahir réglementant le trafic de substances traitant les maladies mentales et maladies neurologiques datant du temps du protectorat, depuis 1922 exactement. Aujourd’hui par exemple à Oujda, 14 pharmaciens sont poursuivis dans le cadre de cette soi-disant réglementation pour trafic de stupéfiants.

Unanimes, tous les pharmaciens ont saisi l’occasion de cette rencontre pour tirer la sonnette d’alarme et inviter une énième fois le Gouvernement à prendre au sérieux leurs revendications.

C’est dire qu’aujourd’hui plus que jamais, une réforme approfondie, réfléchie et avec une bonne dose d’audace s’impose, dit-on auprès de M Pharma pour qui les quelques mesures qualifiées de timides prises ça et là ne vont pas arrêter l’hémorragie d’un secteur en mal de remède !

H.Zaatit

 


Les recommandations du congrès :

En conclusion du congrès, les participants ont émis un ensemble de recommandations visant à faire progresser le secteur et à résoudre sa crise, dont les principales sont :

– Révision du projet du décret ministériel : Le congrès a appelé à la révision du projet du ministère de la Santé concernant la fixation des prix des médicaments, et à l’adoption d’une « approche réellement participative avec les pharmaciens ».

– Nouveau modèle économique: Le congrès a demandé la mise en place d’un nouveau modèle pour les pharmacies qui ne se limite pas à la marge bénéficiaire.

Renforcement du contrôle: Les participants ont recommandé au ministère de la Santé de renforcer son contrôle sur la vente de médicaments en dehors du circuit légal.

– Organisation des élections: Le congrès a appelé à l’accélération de l’organisation des élections des conseils régionaux de l’Ordre des pharmaciens.

– Changement des lois: Le congrès a demandé que l’on cesse de juger les pharmaciens en vertu de lois datant de l’époque du Protectorat français, et a demandé la modification et l’amélioration de ces lois.

 

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FMIIP : une nouvelle dynamique portée par une gouvernance féminine https://lnt.ma/fmiip-une-nouvelle-dynamique-portee-par-une-gouvernance-feminine/ Thu, 25 Sep 2025 09:43:29 +0000 https://lnt.ma/?p=534829 La Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP) a renouvelé son Bureau lors de son Assemblée générale, marquant l’ouverture d’un nouveau cycle de gouvernance. Élue présidente, Yasmine Lahlou Filali, pharmacienne responsable et directrice générale de Pharma 5, prend la tête d’une équipe appelée à accompagner les transformations d’un secteur stratégique pour l’emploi, l’investissement […]

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La Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP) a renouvelé son Bureau lors de son Assemblée générale, marquant l’ouverture d’un nouveau cycle de gouvernance. Élue présidente, Yasmine Lahlou Filali, pharmacienne responsable et directrice générale de Pharma 5, prend la tête d’une équipe appelée à accompagner les transformations d’un secteur stratégique pour l’emploi, l’investissement et la sécurité sanitaire du Royaume.

Le nouveau Bureau se compose de responsables confirmés issus des principaux laboratoires du marché. La vice-présidence générale est confiée à Lamia Tazi (Sothema). Amina Daoudi (Cooper Pharma) assurera le secrétariat général, tandis que Salim El Guermai (Galenica) prend la trésorerie générale, assisté de Pierre Labbé (Maphar) comme trésorier adjoint. La présidence adjointe est également assurée par Mohamed Al Alami (Hikma), Samir Bachouchi (Bottu), Adil Belghzal (Steripharm), Leila Benjelloun Touimi (Afric Phar), Mohamed El Bouhmadi (Zenithpharma) et Myriam Lahlou Filali (Pharmed). Layla Laassel Sentissi demeure directrice exécutive de la Fédération, assurant la continuité opérationnelle.

Dans sa première déclaration, la nouvelle présidente a salué l’héritage de l’équipe sortante tout en soulignant les exigences de la période à venir. « Notre ancien Bureau a laissé une Fédération respectée, entendue, utile. Ce n’est pas un héritage, c’est un élan que je me dois de prolonger. L’exigence du dialogue, la rigueur des positions, la recherche constante de l’intérêt général : voilà le bien commun de la FMIIP », a-t-elle affirmé. Elle a placé la « souveraineté pharmaceutique » et la « confiance sanitaire » au rang des priorités, en insistant sur l’accès et la disponibilité des médicaments pour les patients, et sur la nécessité d’un « interlocuteur fiable » capable de travailler « avec sérénité et méthode » avec l’ensemble des parties prenantes.

L’arrivée d’une présidente à la tête de la FMIIP se veut illustrer un état d’esprit de gouvernance collégial et inclusif, qui vise à consolider la place du secteur pharmaceutique dans les politiques publiques. Les membres du Bureau ont réitéré leur volonté de maintenir la Fédération comme interlocuteur de référence, en s’appuyant sur une capacité d’écoute renforcée et une culture de la coopération. L’objectif est de favoriser des décisions lisibles et durables, au service d’un écosystème confronté à des enjeux d’investissement, d’innovation et de régulation.

La feuille de route esquissée s’inscrit dans un contexte de réformes sanitaires majeures. La nouvelle équipe entend d’abord conforter la production locale afin de donner corps à l’objectif de souveraineté, en plaidant pour des règles claires et prévisibles qui sécurisent l’effort industriel. Elle met ensuite l’accent sur la sécurisation de l’approvisionnement et la disponibilité des médicaments essentiels, un enjeu rendu plus sensible par les nouvelles menaces épidémiologiques et par les tensions observées sur certaines chaînes d’approvisionnement. La promotion de l’innovation utile et des partenariats en recherche clinique figure également au programme, avec l’ambition de renforcer la capacité du pays à développer, tester et valoriser des solutions thérapeutiques adaptées. Enfin, l’ouverture à l’export sera accompagnée dans le respect des meilleurs standards de qualité et de conformité, avec la volonté de contribuer au rayonnement sanitaire du Royaume.

Au-delà de ces axes, la FMIIP affirme sa volonté de préserver un cadre de dialogue régulier avec les autorités de tutelle, les organismes de régulation, les professionnels de santé et les associations de patients. La Fédération entend ainsi participer à la construction d’un environnement propice à l’investissement productif, à l’élévation des standards industriels et à la consolidation des chaînes de valeur, tout en veillant à la soutenabilité économique des filières.

LNT

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Tribune libre : Facettes dentaires, entre exigence esthétique et responsabilité médicale https://lnt.ma/tribune-libre-facettes-dentaires-entre-exigence-esthetique-et-responsabilite-medicale/ Mon, 22 Sep 2025 14:59:02 +0000 https://lnt.ma/?p=534640 Par Dr. Lougrini Anas, chirurgien-dentiste À une époque où l’image occupe une place centrale dans nos interactions sociales et professionnelles, le sourire est devenu un vecteur puissant de confiance et de communication. Cette quête de l’harmonie faciale et du sourire parfait a conduit à une démocratisation croissante des actes de dentisterie esthétique, parmi lesquels les […]

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Par Dr. Lougrini Anas, chirurgien-dentiste

À une époque où l’image occupe une place centrale dans nos interactions sociales et professionnelles, le sourire est devenu un vecteur puissant de confiance et de communication. Cette quête de l’harmonie faciale et du sourire parfait a conduit à une démocratisation croissante des actes de dentisterie esthétique, parmi lesquels les facettes dentaires occupent une place de choix. Mais derrière l’engouement, il est essentiel de rappeler que ces interventions ne relèvent pas d’un simple acte cosmétique : elles impliquent une rigueur clinique, une éthique professionnelle et une connaissance approfondie des biomatériaux.

La facette dentaire est une fine pellicule, généralement en céramique ou en composite, apposée sur la face vestibulaire des dents antérieures afin d’en corriger la teinte, la forme ou l’alignement. Elle permet de masquer des dyschromies, des microfractures, des diastèmes ou des anomalies morphologiques sans recourir à des traitements plus invasifs comme les couronnes. Son succès repose sur sa capacité à conjuguer esthétique, biomimétisme et préservation tissulaire.

Cependant, la banalisation de ce geste thérapeutique soulève plusieurs préoccupations. Trop souvent, des patients jeunes, sans pathologie dentaire avérée, se voient proposer des facettes comme solution miracle à des complexes parfois induits par les standards irréalistes véhiculés sur les réseaux sociaux. Or, toute préparation dentaire, aussi minimale soit-elle, constitue une altération irréversible de l’émail. Il est donc impératif que l’indication soit posée avec discernement, en tenant compte de la santé bucco-dentaire globale, de l’occlusion, et du contexte psychologique du patient.

Le praticien se doit d’adopter une approche conservatrice, fondée sur le principe de la dentisterie adhésive moderne, qui privilégie la préservation maximale des tissus sains. La planification du traitement doit s’appuyer sur une analyse esthétique rigoureuse (photographies, wax-up, mock-up), une étude occlusale précise, et une communication transparente avec le patient quant aux bénéfices, limites et contraintes du traitement.

Par ailleurs, le choix du matériau, la qualité de la préparation, la maîtrise des protocoles d’adhésion et la collaboration étroite avec le prothésiste sont autant de facteurs déterminants pour garantir la pérennité du résultat. Une facette mal indiquée ou mal réalisée peut entraîner des sensibilités, des fractures, voire des atteintes pulpaires ou parodontales.

En tant que chirurgien-dentiste exerçant au Maroc, je constate une montée en puissance de la demande en soins esthétiques, souvent influencée par des modèles internationaux. Il est de notre responsabilité, en tant que professionnels de santé, de canaliser cette demande avec rigueur, pédagogie et bienveillance. L’esthétique ne doit jamais primer sur la santé. Un sourire harmonieux est avant tout un sourire sain.

La facette dentaire, lorsqu’elle est bien indiquée et correctement exécutée, peut transformer la vie d’un patient. Mais elle ne doit jamais être envisagée comme une solution standardisée ou commerciale. Elle est un acte médical, qui engage notre expertise, notre éthique et notre devoir de conseil.

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Casablanca, capitale de l’orthopédie mondiale les 26 et 27 septembre https://lnt.ma/casablanca-capitale-de-lorthopedie-mondiale-les-26-et-27-septembre/ Mon, 15 Sep 2025 15:52:56 +0000 https://lnt.ma/?p=534391 Casablanca accueillera, les 26 et 27 septembre 2025, la 6ᵉ édition de l’International Meeting of the United European Academy (UEA), positionnant la ville au cœur de l’actualité internationale de la chirurgie orthopédique. Après Saint-Malo, Bordeaux, Cork, Bâle et Barcelone, la capitale économique du Royaume devient le nouveau rendez-vous des spécialistes de la hanche et du […]

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Casablanca accueillera, les 26 et 27 septembre 2025, la 6ᵉ édition de l’International Meeting of the United European Academy (UEA), positionnant la ville au cœur de l’actualité internationale de la chirurgie orthopédique. Après Saint-Malo, Bordeaux, Cork, Bâle et Barcelone, la capitale économique du Royaume devient le nouveau rendez-vous des spécialistes de la hanche et du genou.

Placée sous le thème « L’implant, la technique, le patient », la rencontre réunira des conférenciers, chirurgiens et chercheurs de renommée mondiale, aux côtés de leurs homologues marocains. Les échanges mettront l’accent sur les orientations innovantes de la pratique chirurgicale, avec un focus sur la robotique, l’imagerie 3D, la planification préopératoire et la prévention des infections articulaires.

Organisé en partenariat avec la Société Marocaine de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SMACOT), présidée par le Professeur Abdel Messoudi, l’événement entend consolider le rôle du Maroc dans le dialogue médical international. À travers des sessions plénières, des discussions thématiques et des retours d’expérience, le programme vise à promouvoir le partage de savoirs et l’actualisation des pratiques.

Les comités Hanche et Genou de l’UEA ont souligné que la tenue du congrès à Casablanca reflète la volonté d’ancrer l’innovation médicale au cœur du pays, à l’intersection des dynamiques scientifiques européennes et africaines. Ils ont remercié United Orthopedic, représentée par son président François Bopp, partenaire de l’événement et référence internationale en solutions orthopédiques.

LNT

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Akdital inaugure de nouveaux hôpitaux à Oujda et Nador https://lnt.ma/akdital-inaugure-de-nouveaux-hopitaux-a-oujda-et-nador/ Mon, 25 Aug 2025 13:10:49 +0000 https://lnt.ma/?p=533626 Le Groupe Akdital annonce l’ouverture d’un hôpital privé et d’un Centre international d’oncologie à Oujda, ainsi qu’un hôpital multidisciplinaire et oncologique à Nador. Dans un communiqué, le Groupe souligne la poursuite de son déploiement national et confirme son rôle moteur dans la modernisation du système de santé marocain, couvrant désormais les 12 régions du Royaume. […]

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Le Groupe Akdital annonce l’ouverture d’un hôpital privé et d’un Centre international d’oncologie à Oujda, ainsi qu’un hôpital multidisciplinaire et oncologique à Nador.

Dans un communiqué, le Groupe souligne la poursuite de son déploiement national et confirme son rôle moteur dans la modernisation du système de santé marocain, couvrant désormais les 12 régions du Royaume.

Avec une capacité de 121 lits, l’hôpital privé d’Oujda constitue une infrastructure hospitalière de référence, couvrant l’ensemble des spécialités médicales et chirurgicales.

L’établissement dispose d’un pôle de réanimation composé de 12 box polyvalents et 7 box de réanimation néonatale, d’une unité de soins intensifs de 36 lits, d’un service de maternité doté de 15 couveuses, d’une salle de réveil de 10 lits et 2 salles d’endoscopie, d’un service d’hospitalisation de 28 lits et un hôpital de jour de 13 lits, et d’un service d’urgences comprenant 12 postes, opérationnel 24h/24 et 7j/7.

Il dispose également d’un pôle de cardiologie interventionnelle avec salle de cathétérisme, pour la prise en charge des pathologies cardiovasculaires et neurovasculaires, précise la communiqué, notant que le plateau technique inclut IRM, scanner, échographie, radiologie et mammographie, assurant une prise en charge complète et sécurisée des patients.

La même source précise par ailleurs que le Centre international d’oncologie d’Oujda est entièrement dédié à la lutte contre le cancer, avec une capacité totale de 33 lits.

Il comprend une unité de soins intensifs de 12 lits, un service de chimiothérapie de 21 lits, un plateau technique de radiothérapie avec accélérateurs linéaires et équipements de dernière génération, un centre de médecine nucléaire, permettant un diagnostic et un traitement oncologique de haute précision, en plus d’un ensemble de services complémentaires (imagerie médicale, anatomopathologie, consultations spécialisées) permettant une prise en charge intégrée et personnalisée des patients.

Ce Centre positionne Oujda comme un pôle régional d’excellence dans le traitement du cancer.

S’agissant de l’hôpital privé à Nador, le Groupe Akdital fait savoir que cet établissement multidisciplinaire et oncologique moderne, conçu pour répondre efficacement aux besoins de santé de la province et de ses environs, est doté d’une capacité de 144 lits d’hospitalisation.

L’établissement comprend un pôle de réanimation avec 10 box polyvalents et 5 couveuses de réanimation néonatale, une unité de soins intensifs de 28 lits, un service de maternité avec lits d’hospitalisation et nurserie, et un plateau technique chirurgical avec 8 blocs opératoires modernes, 2 salles d’endoscopie et une salle de réveil de 7 lits.

Il comprend aussi un pôle de cardiologie interventionnelle avec 2 salles de cathétérisme et une salle d’épreuve d’effort, un pôle oncologique intégré, incluant une unité de chimiothérapie, un service de radiothérapie et un centre de médecine nucléaire, premier centre à Nador, garantissant une prise en charge complète et moderne des cancers, et un service d’urgences 24h/24 et 7j/7, équipé de 15 lits.

Conçu selon les standards internationaux les plus exigeants, l’hôpital privé de Nador se positionne comme un centre hospitalier de référence pour les pathologies complexes, notamment en cardiologie interventionnelle et en oncologie, relève le communiqué.

Et d’ajouter qu’avec la mise en service de ces trois nouveaux établissements représentant une capacité totale de 298 lits, Akdital confirme son rôle de leader dans la transformation du système de santé marocain, offrant désormais une couverture complète des 12 régions du Royaume, et réaffirme son engagement en faveur de la proximité, de la qualité et de l’excellence médicale.

Leader du secteur privé de la santé au Maroc, le Groupe Akdital s’engage à offrir une médecine d’excellence accessible à tous. Fort d’un maillage territorial étendu, le Groupe compte aujourd’hui plus de 4.591 lits répartis dans 41 établissements à travers 24 villes du Royaume.

Cette présence nationale s’appuie sur une équipe de plus de 8.700 professionnels dévoués, œuvrant chaque jour pour tisser des liens de confiance durables avec les patients et leur offrir des soins de qualité.

Introduit en Bourse de Casablanca depuis décembre 2022 sous le symbole AKT, le Groupe Akdital poursuit son ambition de transformer durablement le paysage sanitaire marocain. Son action s’inscrit dans une dynamique continue d’innovation médicale et de développement territorial, avec une vision centrée sur l’humain et la proximité.

 

LNT avec Map

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Première en Afrique : chirurgie robotique pour l’implantation d’un sphincter urinaire artificiel https://lnt.ma/premiere-en-afrique-chirurgie-robotique-pour-limplantation-dun-sphincter-urinaire-artificiel/ Mon, 25 Aug 2025 12:57:07 +0000 https://lnt.ma/?p=533621 Oncorad Group, via son établissement Littoral Clinic Ain Diab, a réalisé l’implantation d’un sphincter urinaire artificiel par chirurgie robotique chez une patiente de 24 ans paralysée de la partie inférieure du corps. Selon les médecins, cette intervention n’avait encore jamais été pratiquée sur le continent, même en chirurgie conventionnelle. L’implantation d’un sphincter urinaire artificiel est […]

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Oncorad Group, via son établissement Littoral Clinic Ain Diab, a réalisé l’implantation d’un sphincter urinaire artificiel par chirurgie robotique chez une patiente de 24 ans paralysée de la partie inférieure du corps.

Selon les médecins, cette intervention n’avait encore jamais été pratiquée sur le continent, même en chirurgie conventionnelle.

L’implantation d’un sphincter urinaire artificiel est une procédure spécialisée destinée à restaurer la continence urinaire chez les patients souffrant de pertes involontaires continues d’urine dues à une défaillance du sphincter naturel. La chirurgie robotique permet d’effectuer cette opération avec plus de précision, de réduire les risques, de diminuer le temps de récupération et d’améliorer le confort pour le patient.

Cette expertise est rare : en France par exemple, seuls trois centres sont capables de réaliser cette intervention, dont deux par chirurgie robotique.

En Afrique, aucun centre n’avait encore développé cette pratique, qui exige une maîtrise pointue de la chirurgie reconstructrice urologique et de la robotique chirurgicale.

Selon l’équipe médicale, cette intervention ouvre de nouvelles perspectives pour les patients atteints de paralysie ou de troubles sévères de la continence urinaire, en offrant la possibilité de traitements de haut niveau sans avoir à se déplacer à l’étranger.

« Cette réussite illustre l’engagement de notre équipe à repousser les limites de la médecine au Maroc et en Afrique. C’est un honneur pour moi d’avoir pu réaliser cette intervention historique. Ce que nous avons accompli va bien au-delà de la technologie : c’est une seconde chance offerte à des patient(e)s qui pensaient ne plus avoir d’issue», a déclaré à cette occasion Dr. Youness Ahallal, chirurgien urologue expert en chirurgie robotique au sein de Littoral Clinic Ain Diab, clinique historique d’Oncorad Group.

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Avancée majeure: FM6SS transforme des cellules sanguines en cellules souches iPS https://lnt.ma/avancee-majeure-fm6ss-transforme-des-cellules-sanguines-en-cellules-souches-ips/ Fri, 22 Aug 2025 10:18:15 +0000 https://lnt.ma/?p=533580 La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) a annoncé avoir réussi, pour la première fois au Maroc, la reprogrammation de cellules sanguines périphériques humaines (PBMCs) en cellules souches pluripotentes induites (iPS), marquant ainsi une avancée scientifique majeure et historique. Cette avancée stratégique ouvre la voie à la création d’une plateforme nationale […]

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La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) a annoncé avoir réussi, pour la première fois au Maroc, la reprogrammation de cellules sanguines périphériques humaines (PBMCs) en cellules souches pluripotentes induites (iPS), marquant ainsi une avancée scientifique majeure et historique.

Cette avancée stratégique ouvre la voie à la création d’une plateforme nationale de reprogrammation et de différenciation cellulaire, au service de la recherche biomédicale, de la médecine personnalisée et des thérapies innovantes, précise la Fondation dans un communiqué.

« Cette réussite confirme la vocation de notre Fondation à faire du Maroc un pôle de référence en recherche et innovation médicale, au service des grands enjeux de santé publique », indique le directeur du Centre Mohammed VI de la Recherche et de l’Innovation, cité par la même source.

Les cellules iPS, issues d’un simple prélèvement sanguin, possèdent deux propriétés remarquables, à savoir la capacité de se différencier en n’importe quel type cellulaire de l’organisme et la faculté de se multiplier indéfiniment.

Ces atouts en font un outil révolutionnaire pour modéliser des maladies humaines à partir des cellules d’un patient, tester l’efficacité et la sécurité de nouveaux médicaments dans des conditions proches de la réalité physiologique, développer des thérapies régénératives pour réparer des tissus vitaux (cœur, cerveau, foie, poumons), et concevoir de nouvelles approches d’immunothérapie contre les cancers, précise-t-on de même source.

À l’international, les cellules iPS font déjà l’objet d’essais cliniques prometteurs pour le traitement de maladies dégénératives, de troubles de la rétine ou de certaines pathologies sanguines.

Avec cette réussite, actuellement en phase de validation et de caractérisation scientifique, la Fondation place le Maroc au rang d’acteur pionnier dans les biotechnologies et la médecine régénérative.

 

LNT avec Map

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Innovation : un chercheur marocain distingué au SVIIF 2025 https://lnt.ma/innovation-un-chercheur-marocain-distingue-au-sviif-2025/ Fri, 22 Aug 2025 10:15:37 +0000 https://lnt.ma/?p=533576 Le Professeur Hassan Ammor, directeur du Centre d’innovation technologique de l’École Mohammedia d’Ingénieurs au sein de l’Université Mohammed V de Rabat, a remporté la médaille d’argent lors du Silicon Valley International Invention Festival (SVIIF 2025), qui s’est tenu du 8 au 10 août à Santa Clara, aux États-Unis. Invité par la Fédération internationale des associations […]

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Le Professeur Hassan Ammor, directeur du Centre d’innovation technologique de l’École Mohammedia d’Ingénieurs au sein de l’Université Mohammed V de Rabat, a remporté la médaille d’argent lors du Silicon Valley International Invention Festival (SVIIF 2025), qui s’est tenu du 8 au 10 août à Santa Clara, aux États-Unis.

Invité par la Fédération internationale des associations d’inventeurs (IFIA) et l’association OFEED Maroc, Pr Ammor devient le premier chercheur arabe et africain à être distingué lors de cet événement international consacré aux innovations technologiques.

Le projet primé, intitulé « A New Smart Microwave Imaging Scanner for Breast Cancer Detection », a été développé en collaboration avec le Dr Radouane Karli. Il s’agit d’un dispositif médical léger, compact et non invasif, conçu pour améliorer la détection précoce du cancer du sein.
Pr Ammor a déclaré : « Remporter cette médaille en Silicon Valley est un honneur immense et une fierté pour notre équipe, notre université et notre pays. Elle prouve que le Maroc peut rivaliser avec les grandes nations de l’innovation».

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Casablanca : première greffe rénale incompatible ABO réussie en Afrique https://lnt.ma/casablanca-premiere-greffe-renale-incompatible-abo-reussie-en-afrique/ Wed, 13 Aug 2025 09:33:56 +0000 https://lnt.ma/?p=533425 La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) a annoncé la réussite de la première greffe rénale incompatible ABO réalisée sur le continent africain. Cette intervention, menée à Casablanca, a permis de transplanter un rein entre un donneur et un receveur de groupes sanguins différents. L’opération a mobilisé plusieurs spécialités médicales : […]

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La Fondation Mohammed VI des Sciences et de la Santé (FM6SS) a annoncé la réussite de la première greffe rénale incompatible ABO réalisée sur le continent africain. Cette intervention, menée à Casablanca, a permis de transplanter un rein entre un donneur et un receveur de groupes sanguins différents.

L’opération a mobilisé plusieurs spécialités médicales : anesthésie-réanimation, néphrologie, urologie, hématologie, biologie médicale – dont l’immunologie –, ainsi que le Blood Center Mohammed VI et l’équipe de chirurgie vasculaire. Elle a également bénéficié de l’appui scientifique du professeur Lionel Rostaing, spécialiste de ce type de greffe.

Le directeur général de l’hôpital de la FM6SS, Abdelbar Oubaaz, a souligné qu’il s’agit d’une première au Maroc et en Afrique, rendue possible grâce aux moyens humains, techniques et organisationnels de la Fondation. Il a précisé que la préparation du patient, étape la plus complexe, a nécessité la collaboration de plusieurs disciplines et que l’acte chirurgical a été intégralement réalisé par des médecins marocains.

Selon le directeur de spécialité néphrologie des hôpitaux de la FM6SS, Ramadani Benyouness, environ un quart des patients éligibles à une greffe sont incompatibles sur le plan ABO. La patiente greffée a bénéficié d’un mois de préparation et d’une surveillance renforcée lors de la période critique post-opératoire. Seize jours après l’intervention, elle présente une fonction rénale normale et a définitivement cessé la dialyse.

LNT

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Réserves de sang : la situation est stable et sous contrôle, selon l’Agence marocaine du sang https://lnt.ma/reserves-de-sang-la-situation-est-stable-et-sous-controle-selon-lagence-marocaine-du-sang/ Thu, 07 Aug 2025 10:14:01 +0000 https://lnt.ma/?p=533293 L’Agence Marocaine du Sang et de ses Dérivés a assuré, mercredi, que les stocks de sang disponibles à l’échelle nationale sont actuellement à un niveau rassurant, écartant ainsi tout risque imminent de pénurie durant la période estivale. Cette mise au point intervient en réaction à certaines informations relayées dans les médias évoquant une prétendue situation […]

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L’Agence Marocaine du Sang et de ses Dérivés a assuré, mercredi, que les stocks de sang disponibles à l’échelle nationale sont actuellement à un niveau rassurant, écartant ainsi tout risque imminent de pénurie durant la période estivale.

Cette mise au point intervient en réaction à certaines informations relayées dans les médias évoquant une prétendue situation critique concernant les réserves de sang. Dans un communiqué, l’Agence précise que l’approvisionnement en sang se poursuit normalement dans l’ensemble des régions du Royaume, grâce à l’adhésion continue des citoyens aux campagnes de don organisées tout au long de l’année.

L’Agence souligne que cette dynamique positive est notamment le fruit d’une prise de conscience croissante parmi la population, qui répond favorablement aux appels au don de sang, assurant ainsi la couverture des besoins médicaux urgents, tant dans les établissements hospitaliers publics que privés.

À cet égard, l’Agence a salué l’implication active des associations de la société civile et l’esprit de solidarité manifesté par les donneurs, particulièrement lors des périodes de forte affluence dans les centres de transfusion sanguine.

Elle affirme par ailleurs que l’ensemble des besoins exprimés en sang et en produits dérivés sont couverts de manière régulière et coordonnée. Cette continuité est rendue possible par une collaboration étroite entre les centres régionaux de transfusion sanguine et les établissements de santé répartis sur le territoire national.

Tout en rassurant sur la situation actuelle, l’Agence rappelle que le besoin en sang est permanent et ne se limite pas à des périodes spécifiques. Elle réitère donc son appel à la population pour un engagement régulier au don de sang, soulignant que ce geste contribue à sauver la vie de nombreuses personnes, notamment les enfants, les femmes enceintes, les patients atteints de pathologies chroniques comme le cancer, ainsi que les victimes d’accidents.

Le don de sang, conclut le communiqué, reste un acte de solidarité et de responsabilité collective.

LNT

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Radiopôle Casablanca inaugure le premier IRM sans hélium de Siemens Healthineers au Maroc https://lnt.ma/radiopole-casablanca-inaugure-le-premier-irm-sans-helium-de-siemens-healthineers-au-maroc/ Thu, 24 Jul 2025 10:34:13 +0000 https://lnt.ma/?p=532753 Siemens Healthineers équipe pour la première fois au Maroc le centre de radiologie “Radiopôle Casablanca” du nouvel IRM MAGNETOM Flow™, une technologie révolutionnaire à 1.5 Tesla intégrant une plateforme quasi sans hélium. Cette première au Maroc, installée chez “Radiopôle Casablanca”, marque une avancée majeure pour l’imagerie médicale dans le secteur privé.   Une technologie verte […]

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Siemens Healthineers équipe pour la première fois au Maroc le centre de radiologie “Radiopôle Casablanca” du nouvel IRM MAGNETOM Flow™, une technologie révolutionnaire à 1.5 Tesla intégrant une plateforme quasi sans hélium.

Cette première au Maroc, installée chez “Radiopôle Casablanca”, marque une avancée majeure pour l’imagerie médicale dans le secteur privé.

 

Une technologie verte et intelligente au service de la santé

MAGNETOM Flow™️ 1.5T : durabilité, efficacité et confort patient

Premier système IRM 1.5 Tesla de Siemens Healthineers à fonctionner avec une technologie presque totalement sans hélium, le MAGNETOM Flow™️ marque une rupture dans le monde de l’imagerie médicale. Grâce à sa technologie Dry Cool, il ne requiert que 0,7 litre d’hélium liquide, contre 1000 litres. Cette avancée élimine le besoin d’un conduit de sécurité (quench pipe), réduisant considérablement les coûts d’installation et l’impact environnemental.

Son design compact (moins de 2 mètres de hauteur, 24 m² d’empreinte au sol) facilite son intégration dans les structures existantes sans travaux lourds. Son tunnel de 60 cm, couplé à une flexibilité des antennes et à des capteurs intelligents, assure une expérience fluide et rassurante pour tous les profils de patients.

Intelligence artificielle et automatisation pour des diagnostics optimisés

Doté d’une plateforme logicielle à la pointe, le MAGNETOM Flow™ utilise massivement l’intelligence artificielle pour la reconstruction d’image. Cela permet une qualité d’image renforcée et des examens jusqu’à 50 % plus rapides. Par exemple, l’IA permet une meilleure détection des lésions subtiles, notamment au niveau cérébral ou musculaire, tout en réduisant les artefacts liés aux mouvements du patient, ce qui améliore considérablement la fiabilité des résultats.

Son haut niveau d’automatisation simplifie les tâches complexes et permet une utilisation optimale même par un personnel peu expérimenté. L’ensemble du processus – de l’accueil du patient à la réalisation de l’examen – peut désormais être géré directement tout près du patient, renforçant la proximité, la rapidité et la sécurité des soins.

Une vision tournée vers l’avenir

« L’acquisition du MAGNETOM Flow™️ s’inscrit dans notre volonté d’offrir une radiologie de nouvelle génération, plus écologique, plus performante et plus humaine aux patients marocains. »,

déclarent Dr Rita Benmoussa et Dr Meriem Alaoui, co-fondatrices du Centre “Radiopôle Casablanca”.

Par ce déploiement, Siemens Healthineers souligne sa volonté de façonner le secteur de la santé au Maroc. En accompagnant des établissements pionniers comme le Centre de Radiologie “Radiopôle Casablanca”, l’entreprise confirme son engagement à introduire des solutions innovantes et durables qui répondent aux besoins actuels et futurs du système de santé marocain.

 

Cdp

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Tahraoui annonce une réforme majeure pour le prix des médicaments au Maroc https://lnt.ma/tahraoui-annonce-une-reforme-majeure-pour-le-prix-des-medicaments-au-maroc/ Tue, 22 Jul 2025 10:29:17 +0000 https://lnt.ma/?p=532655 Le ministère de la Santé est parvenu, en concertation avec les parties concernées, à un consensus sur un nouveau décret qui permettra, une fois adopté, une baisse significative des prix des médicaments, tout en assurant un équilibre entre la protection du consommateur et la promotion de la production locale, a indiqué, lundi, le ministre de […]

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Le ministère de la Santé est parvenu, en concertation avec les parties concernées, à un consensus sur un nouveau décret qui permettra, une fois adopté, une baisse significative des prix des médicaments, tout en assurant un équilibre entre la protection du consommateur et la promotion de la production locale, a indiqué, lundi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui.

En réponse à une question sur la « politique du médicament » à la Chambre des représentants, M. Tahraoui a précisé que son département a mené ce chantier dans le cadre d’une approche participative élargie, avec plus de 30 réunions avec les acteurs concernés, notamment les fédérations industrielles, les représentants des pharmaciens et des assurances, notant que ce nouveau modèle repose sur des principes innovants portant notamment sur la réduction des délais de révision des prix, la mise en œuvre progressive de la réforme pour garantir la stabilité, la préservation des médicaments à bas prix et la promotion de la production locale.

Ce projet de décret est désormais dans sa phase finale et sera prochainement soumis à la procédure d’adoption au sein du Conseil de gouvernement, a fait savoir le ministre, ajoutant que l’approche adoptée pour cette réforme se distingue par son caractère exhaustif prenant en compte les aspects juridique, technique et socio-économique.

M. Tahraoui a, à cet effet, souligné que le gouvernement a fait de la réforme du système de tarification des médicaments un choix souverain et responsable, dépassant l’aspect technique pour intégrer une dimension socio-économique profonde, visant à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens, garantir l’équité dans l’accès aux médicaments et encourager l’investissement national dans ce secteur stratégique.

Par ailleurs, le ministre a évoqué le projet de création d’une plateforme logistique nationale unifiée pour l’approvisionnement des établissements de santé publics en médicaments et dispositifs médicaux, en phase avec les besoins des groupements sanitaires territoriaux, tout en réduisant le gaspillage causé par les ruptures de stock ou la péremption des médicaments, qui entraîne d’importantes pertes annuelles, ajoutant que ce système sera progressivement mis en place sur une période de 18 mois.

Pour ce qui est du renforcement de la souveraineté vaccinale, il a affirmé que des contrats d’approvisionnement ont été signés avec la société « Marbio », à Benslimane, portant sur trois vaccins majeurs (pneumococcique, méningocoque et hexavalent), tout en allouant plus d’un milliard de dirhams pour assurer 5,4 millions de doses au cours des années 2025 et 2026.

Il a également relevé qu’un comité scientifique spécial a été mis en place pour actualiser le calendrier vaccinal national et approuver les premiers vaccins produits localement, précisant que la société a déjà entamé la production et que les premières livraisons destinées au système de santé sont attendues avant fin 2025.

Ce chantier ne répond pas uniquement à des dysfonctionnements conjoncturels, mais jette les bases d’un nouveau modèle national en matière de médicaments et de vaccins, fondé sur la souveraineté, la transparence, la production locale et une distribution équitable, dans le cadre d’une vision stratégique plaçant la santé et la dignité du citoyen au cœur des priorités, a-t-il fait observer.

 

LNT avec Map

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Succès de l’implantation du stimulateur cardiaque sans sonde Aveir au Maroc https://lnt.ma/succes-de-limplantation-du-stimulateur-cardiaque-sans-sonde-aveir-au-maroc/ Fri, 18 Jul 2025 10:14:56 +0000 https://lnt.ma/?p=532528 Abbott, un spécialiste au portefeuille de technologies innovantes couvrant l’ensemble du spectre des soins de santé avec des activités et des produits de premier plan dans les domaines du diagnostic, des dispositifs médicaux, de la nutrition et des médicaments génériques de marque, vient d’annoncer à l’occasion d’une rencontre avec la presse nationale, la réussite de […]

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Abbott, un spécialiste au portefeuille de technologies innovantes couvrant l’ensemble du spectre des soins de santé avec des activités et des produits de premier plan dans les domaines du diagnostic, des dispositifs médicaux, de la nutrition et des médicaments génériques de marque, vient d’annoncer à l’occasion d’une rencontre avec la presse nationale, la réussite de l’implantation du stimulateur cardiaque sans sonde Aveir chez des patients atteints d’arythmies cardiaques.

Cette intervention, une première au Maroc et en Afrique, a été réalisée sous la supervision du Professeur Abdelhamid Moustaghfir, expert reconnu en rythmologie interventionnelle, ce qui marque une étape majeure dans l’évolution des soins cardiaques dans le pays : ‘‘L’implantation d’Aveir pour la première fois en Afrique reflète notre engagement à répondre aux besoins en matière de santé grâce aux meilleures technologies disponibles’’, explique le Professeur Moustaghfir, avant d’ajouter qu’il est nécessaire d’avoir au Maroc toutes les technologies modernes sous la responsabilité de compétence marocaine (médecins et ingénieurs) : ‘‘ En effet, cette technologie innovante offre une solution discrète et fiable aux patients souffrant d’arythmie cardiaque, tout en garantissant une protection optimale contre les conséquences des rythmes cardiaques lents en particulier la syncope ou l’arrêt cardiaque’’.

Approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis en mars 2022, le stimulateur sans sonde Aveir est conçu pour traiter les patients souffrant de rythmes cardiaques lents ou irréguliers. L’appareil est directement implanté dans une cavité du cœur à l’aide d’un cathéter, selon une procédure mini-invasive — sans incision chirurgicale ni fils de stimulation traditionnels. Cette méthode réduit considérablement le risque de complications liées aux sondes et à la loge du stimulateur, tout en permettant une récupération plus rapide.

Adele El Jamali, DG de l’unité de gestion du rythme cardiaque d’Abbott au Moyen-Orient et en Afrique, souligne à cet effet qu’aujourd’hui, le Maroc franchit un cap important en matière de soins cardiovasculaires :  ‘‘ En introduisant Aveir dans la région, en collaboration avec notre distributeur Vicenne via sa filiale Soma Medical, nous souhaitons élargir l’accès à des technologies innovantes qui répondent aux besoins médicaux des patients tout en leur permettant de vivre en meilleure santé et plus pleinement ’’.

Sur un autre registre, ce projet s’appuie sur la synergie entre l’expertise technologique d’Abbott et l’ancrage stratégique de Vicenne via sa filiale Soma Medical, partenaire dans l’introduction et la diffusion de solutions de rythmologie de nouvelle génération au Maroc.

Cette collaboration permet aux équipes médicales marocaines de bénéficier d’un accès direct aux dernières avancées en matière de dispositifs implantables et de recevoir un accompagnement technique et scientifique continu.

A Casablanca et à l’occasion de cette rencontre avec la presse, il a été expliqué que contrairement aux pacemakers traditionnels, les dispositifs sans sonde ne nécessitent pas d’incision ni de fils conducteurs — appelés sondes — pour transmettre les impulsions électriques au cœur. Le dispositif est implanté directement dans une cavité cardiaque par voie mini-invasive, ce qui permet de réduire les complications liées aux sondes et à la loge du stimulateur. On rajoute également que parmi les principaux avantages qui distinguent Aveir des autres stimulateurs sans ondes figure sa capacite à être retiré à tout moment, en fonction des besoins futurs ou des traitements du patient. De plus, il peut être mis à niveau en stimulateur double chambre si l’état du patient l’exige.

En conclusion, le professeur Moustaghfi tient à préciser que face à l’évolution continue des sciences médicales et des technologies y afférentes, le Maroc ne doit en aucun cas reste à la traine…

H.Z

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Les dentistes alertent sur une hausse des maladies infectieuses due à l’exercice illégal de la profession https://lnt.ma/les-dentistes-alertent-sur-une-hausse-des-maladies-infectieuses-due-a-lexercice-illegal-de-la-profession/ Wed, 16 Jul 2025 08:33:22 +0000 https://lnt.ma/?p=532385 L’Ordre National des Médecins Dentistes a organisé en ce début de semaine une rencontre de presse en vue de tirer la sonnette d’alarme sur les risques sanitaires et sociaux liés à la pratique non autorisée de la médecine dentaire. Les dentistes ont également voulu dé montrer leur rejet catégorique sur les tentatives de légitimer cette […]

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L’Ordre National des Médecins Dentistes a organisé en ce début de semaine une rencontre de presse en vue de tirer la sonnette d’alarme sur les risques sanitaires et sociaux liés à la pratique non autorisée de la médecine dentaire. Les dentistes ont également voulu dé montrer leur rejet catégorique sur les tentatives de légitimer cette pratique illégale de la profession à travers des formations techniques non agréées qui entretiennent un désordre inquiétant. Le tout dans un contexte de vide législatif et réglementaire préoccupant.

Lors de cette rencontre, l’Ordre National des Médecins Dentistes a rappelé que l’exercice illégal de la médecine dentaire ne porte pas seulement atteinte à la dignité des professionnels, mais il constitue aussi un danger direct pour la santé publique, pouvant mener dans certains cas à la mort.

La rencontre a été marquée par la présentation de témoignages bouleversants de victimes de ces pratiques anarchiques. Des cas documentés de décès dus à l’utilisation incontrôlée de produits anesthésiants, ou à des actes réalisés par des individus non qualifiés et sans aucune formation médicale, ont été évoqués.

D’autres cas faisant état d’infections graves et de séquelles irréversibles causées par des poses de prothèses mal exécutées ou l’utilisation de matériaux frauduleux ou périmés, dans des locaux insalubres dépourvus des normes élémentaires d’hygiène et de sécurité, ont été exposés. Le tout dans un contexte national marqué par une recrudescence inquiétante de pathologies comme le VIH, l’hépatite virale, la tuberculose, et d’autres infections potentiellement mortelles liées directement à ces pratiques illégales.

Par la même occasion, les intervenants ont souligné que la profession de médecin dentiste est une activité médicale strictement encadrée par la loi, nécessitant une formation universitaire de six années dans les facultés de médecine dentaire, incluant des stages pratiques et cliniques, ainsi que des spécialisations et une formation continue, rendue indispensable par les avancées technologiques et scientifiques du domaine. Et de noter que ces exigences ne peuvent en aucun cas être remplacées par des formations techniques ou professionnelles limitées, qui ignorent la complexité anatomique et fonctionnelle de la cavité buccale et les fondements de la santé publique. Toute tentative de justification ou de tolérance de ces pratiques illégales constitue une atteinte grave à la sécurité des citoyens et une violation flagrante des lois et des principes déontologiques.

La conférence a également été l’occasion de réaffirmer la nécessité d’une mobilisation collective de l’ensemble des acteurs concernés — professionnels de santé, législateurs et responsables publics pour combattre ce fléau. ‘‘Cela passe notamment par l’application rigoureuse du cadre juridique existant, l’adoption rapide par la Chambre des Conseillers du projet de loi 25.14 relatif aux préparateurs et manipulateurs de dispositifs médicaux, notamment dans son volet concernant les fabricants de prothèses dentaires, déjà approuvé par la Chambre des Représentants’’, dit-on auprès de l’Ordre qui appelle à cet effet l’ensemble des parties prenantes à assumer pleinement leurs responsabilités juridiques et éthiques, et à œuvrer au rétablissement de la confiance des citoyens dans le système de santé national.

Il est enfin important de rappeler que l’Ordre National des Médecins Dentistes a, à plusieurs reprises, adressé des courriers officiels aux walis et gouverneurs de différentes régions, pour les alerter sur la gravité de la persistance de ces pratiques anarchiques exercées dans des locaux connus sous l’appellation de « fabricants de prothèses dentaires », où des interventions médicales dangereuses sont pratiquées sur les citoyens, en totale violation de la loi et de la déontologie médicale, mettant ainsi en danger la vie des patients et consolidant un système de soins précaire et irresponsable…

 

H.Z

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ISIDERM et ISDIN s’unissent pour une cause commune : protéger la peau des Marocains contre les méfaits du soleil https://lnt.ma/isiderm-et-isdin-sunissent-pour-une-cause-commune-proteger-la-peau-des-marocains-contre-les-mefaits-du-soleil/ Thu, 03 Jul 2025 13:47:00 +0000 https://lnt.ma/?p=531837 Dans un pays où le soleil brille presque toute l’année, la protection solaire devrait être une priorité. Pourtant, au Maroc, la sensibilisation aux dangers des rayons ultraviolets demeure encore trop faible. C’est pour pallier ce déficit d’information et initier un véritable changement de comportement qu’un partenariat stratégique vient d’être scellé entre la jeune entreprise marocaine […]

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Dans un pays où le soleil brille presque toute l’année, la protection solaire devrait être une priorité. Pourtant, au Maroc, la sensibilisation aux dangers des rayons ultraviolets demeure encore trop faible. C’est pour pallier ce déficit d’information et initier un véritable changement de comportement qu’un partenariat stratégique vient d’être scellé entre la jeune entreprise marocaine ISIDERM et le leader mondial des soins dermatologiques ISDIN.

Signé en mai dernier à Barcelone, cet accord exclusif marque le début d’une collaboration ambitieuse entre les deux entités. Porté par Juan Naya, PDG d’ISDIN, et les cofondateurs marocains d’ISIDERM – Rachid Laanaït, Taoufiq Berrada et Abdesslem Idrissi – ce partenariat repose sur une vision commune : faire de la prévention solaire un enjeu national de santé publique.

L’alliance entre l’expertise scientifique d’ISDIN et la connaissance du terrain d’ISIDERM donne naissance à un programme d’actions concrètes, ciblant particulièrement les jeunes générations et les familles marocaines. Parmi les premières initiatives annoncées, des ateliers pédagogiques seront organisés dans les écoles et universités pour informer les élèves des risques liés à l’exposition prolongée au soleil. En parallèle, des campagnes de sensibilisation à grande échelle seront lancées dans les médias, notamment pendant l’été, période où les dangers de brûlures et de lésions cutanées sont les plus élevés.

Mais l’engagement des deux partenaires ne s’arrête pas là. Un volet important du projet concerne également le secteur médical, avec l’implication des dermatologues et autres professionnels de santé. Ces derniers seront invités à accompagner la distribution des produits solaires ISDIN par des conseils personnalisés, adaptés aux besoins spécifiques des patients.

Loin d’un simple accord commercial, ce partenariat se veut avant tout un projet de société, porteur de valeurs de prévention, d’éducation et de responsabilité. « Ensemble, nous voulons bâtir une véritable culture de la protection solaire au Maroc », affirme Rachid Laanaït. Juan Naya, quant à lui, insiste sur la portée de cette initiative : « Il s’agit de sensibiliser et d’agir durablement pour améliorer la santé de la population. »

Dans un contexte où les effets du réchauffement climatique rendent l’exposition au soleil encore plus agressive, cette collaboration pourrait bien changer la donne. En éduquant dès aujourd’hui les citoyens de demain, ISIDERM et ISDIN aspirent à ancrer durablement les bons réflexes dans les habitudes marocaines.

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Ouverture du département de médecine nucléaire au Centre d’Oncologie Majorelle https://lnt.ma/ouverture-du-departement-de-medecine-nucleaire-au-centre-doncologie-majorelle/ Tue, 24 Jun 2025 09:04:01 +0000 https://lnt.ma/?p=531394 Le Centre d’Oncologie Majorelle, affilié à Oncorad Group, annonce l’ouverture de son département de Médecine Nucléaire, ainsi que la mise en service de nouvelles installations médicales. Cette ouverture s’inscrit dans le cadre du développement des services proposés par le groupe, en lien avec sa stratégie d’accès aux soins oncologiques. Le Centre d’Oncologie Majorelle, en activité […]

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Le Centre d’Oncologie Majorelle, affilié à Oncorad Group, annonce l’ouverture de son département de Médecine Nucléaire, ainsi que la mise en service de nouvelles installations médicales.

Cette ouverture s’inscrit dans le cadre du développement des services proposés par le groupe, en lien avec sa stratégie d’accès aux soins oncologiques.

Le Centre d’Oncologie Majorelle, en activité depuis 2016, propose une prise en charge spécialisée pour les patients atteints de cancer. L’extension actuelle comprend plusieurs départements, notamment la radiothérapie et la médecine nucléaire. Le service de radiothérapie dispose de deux accélérateurs linéaires : l’un destiné à la radiothérapie stéréotaxique, l’autre, un modèle Halcyon, est équipé du système RT Vision permettant la technique SGRT (Surveillance en temps réel des mouvements du patient). Le centre est également doté du système de contourage automatique Syngovia, basé sur l’intelligence artificielle. Le département de médecine nucléaire est pour sa part équipé d’un PET-Scanner Siemens MCT et d’un système de scintigraphie gamma caméra.

« Il s’agit d’une étape technologique majeure dont nous sommes particulièrement fiers, témoignant de l’engagement constant de notre centre en faveur de l’innovation et de l’excellence en soins », souligne Dr Amarouch, Directeur Médical du Centre d’Oncologie Majorelle.

Pour sa part, Dr Sara El Issami, Responsable du Département de Médecine Nucléaire du Centre déclare : « L’ouverture de ce département est un jalon essentiel pour notre centre et pour toute la région. Elle représente une avancée concrète vers une prise en charge plus personnalisée, plus fine et plus réactive des patients atteints de Cancer ».

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Casablanca: L’Hôpital Cheikh Khalifa réalise sa première chirurgie robotique https://lnt.ma/casablanca-lhopital-cheikh-khalifa-realise-sa-premiere-chirurgie-robotique/ Tue, 17 Jun 2025 14:22:17 +0000 https://lnt.ma/?p=531084 L’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa à Casablanca a annoncé avoir réalisé, mardi, sa toute première intervention de chirurgie robotique, menée avec succès par une équipe médicale 100% marocaine. L’intervention, une chirurgie de la prostate, a été conduite par le Pr Abdejalil Heddat, spécialiste en chirurgie urologique, à l’aide du robot chirurgical Da Vinci, reconnu mondialement […]

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L’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa à Casablanca a annoncé avoir réalisé, mardi, sa toute première intervention de chirurgie robotique, menée avec succès par une équipe médicale 100% marocaine.

L’intervention, une chirurgie de la prostate, a été conduite par le Pr Abdejalil Heddat, spécialiste en chirurgie urologique, à l’aide du robot chirurgical Da Vinci, reconnu mondialement pour sa précision.

Il s’agit de la première opération robotique réalisée au sein de cet établissement, à l’aide d’un système permettant au praticien de manipuler les instruments à distance, depuis une console équipée d’une vision 3D en haute définition.

Ce dispositif offre une visibilité accrue, une extrême finesse de mouvement et un meilleur confort pour le chirurgien, tout en réduisant la taille des incisions pratiquées sur le patient.

Dans une déclaration à la presse, le directeur général de l’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa et spécialiste en chirurgie générale, Pr Khalid Sair, a souligné que cette première opération robotique marque « un événement très important dans l’évolution de l’écosystème hospitalier », précisant qu’elle est l’aboutissement d’un long processus de préparation et de formation du personnel opératoire.

« L’arrivée du robot chirurgical permet une amélioration significative de la qualité des soins : une chirurgie moins invasive, avec moins de saignements, un séjour hospitalier plus court et un retour plus rapide à la vie active », a-t-il affirmé.

Pr. Sair a également indiqué que, au-delà de la chirurgie urologique, plusieurs autres spécialités bénéficieront de cette technologie, notamment la chirurgie digestive (colorectale, pancréatique, hépatique, gastrique), la chirurgie thoracique, la chirurgie gynécologique, et potentiellement, dans un avenir proche, l’ORL et la chirurgie cardiovasculaire.

Par cette première, l’Hôpital Cheikh Khalifa franchit un nouveau cap dans la modernisation de son plateau technique et réaffirme son engagement en faveur d’une médecine d’excellence, conjuguant innovation technologique et expertise marocaine, déclare-t-on auprès de l’établissement.

 

LNT avec Map

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Pratiques illégales en médecine dentaire : l’ordre des médecins dentistes tire la sonnette d’alarme https://lnt.ma/pratiques-illegales-en-medecine-dentaire-lordre-des-medecins-dentistes-tire-la-sonnette-dalarme/ Sat, 14 Jun 2025 15:42:07 +0000 https://lnt.ma/?p=530963 L’Ordre National des Médecins Dentistes (ONMD) alerte, dans un communiqué, sur la multiplication des actes médicaux réalisés en dehors de tout cadre légal par des personnes non habilitées. L’ordre affirme avoir exprimé, dans des correspondances adressées à plusieurs autorités administratives, son inquiétude face à une recrudescence des pratiques dentaires illégales, souvent menées dans des locaux […]

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L’Ordre National des Médecins Dentistes (ONMD) alerte, dans un communiqué, sur la multiplication des actes médicaux réalisés en dehors de tout cadre légal par des personnes non habilitées.

L’ordre affirme avoir exprimé, dans des correspondances adressées à plusieurs autorités administratives, son inquiétude face à une recrudescence des pratiques dentaires illégales, souvent menées dans des locaux ne répondant pas aux normes d’hygiène et de sécurité sanitaire.

Selon l’ONMD, ces interventions sont effectuées par des individus dépourvus de toute formation académique reconnue, exposant les citoyens à de graves risques de santé. Des incidents impliquant des surdosages médicamenteux, des infections liées à des conditions insalubres, ou encore des cas d’invalidité, voire de décès, ont été rapportés dans les médias et documentés par les tribunaux, affirme la même source.

Le cadre légal encadrant la profession de chirurgien-dentiste au Maroc impose notamment l’obtention d’un doctorat en médecine dentaire, l’inscription au tableau de l’Ordre et la détention d’autorisations spécifiques pour l’usage de certains équipements ou produits médicaux. Ces exigences sont publié dans plusieurs textes de loi, dont la loi n° 07.05 relative à l’Ordre, la loi 31.08 sur la protection du consommateur, et la loi 84.12 sur les dispositifs médicaux.

Malgré des campagnes de sensibilisation et des opérations de contrôle menées par les autorités, le phénomène persiste. Des établissements non agréés, parfois désignés comme « fabricants de prothèses dentaires », continuent d’accueillir des patients pour des soins considérés comme illégaux. D’après l’ONMD, ces structures se trouvent dans des zones densément fréquentées, et leur fréquentation s’explique en partie par une méconnaissance des risques encourus par le public.

Le contexte revêt un enjeu particulier à l’approche d’événements internationaux prévus au Maroc, alors que le pays cherche à se positionner comme une destination pour le tourisme médical et esthétique. Des ambassades étrangères auraient même, selon l’Ordre, diffusé des mises en garde à l’attention de leurs ressortissants concernant certains soins dentaires dispensés en dehors du circuit officiel.

Dans le cadre de la réforme du système de santé, le gouvernement a entrepris d’élargir l’offre de formation, portant à onze le nombre de facultés de médecine dentaire, explique l’orde dans son communiqué. L’objectif annoncé est de garantir, à terme, une couverture suffisante en professionnels qualifiés, capables d’assurer des soins conformes aux standards réglementaires et éthiques.

Face à cette situation, l’ONMD appelle à un renforcement des contrôles sur le terrain et à la fermeture des établissements exerçant sans autorisation. L’Ordre demande égalenent que les prothésistes dentaires respectent le périmètre de leur activité, limitée à la fabrication de dispositifs sur prescription médicale, sans réalisation d’actes cliniques ni accueil de patients.

AL

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Chirurgie robotique : Oncorad signe une année décisive https://lnt.ma/chirurgie-robotique-oncorad-signe-une-annee-decisive/ Tue, 27 May 2025 15:49:08 +0000 https://lnt.ma/?p=530234 Il y a un an, une première chirurgie robotisée était réalisée au Maroc, marquant une étape technique inédite dans le paysage médical national. Cet acte inaugural, opéré à l’aide d’un robot chirurgical installé trois jours plus tôt par Oncorad Group, a ouvert la voie à une série d’avancées majeures dans le domaine de la chirurgie […]

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Il y a un an, une première chirurgie robotisée était réalisée au Maroc, marquant une étape technique inédite dans le paysage médical national.

Cet acte inaugural, opéré à l’aide d’un robot chirurgical installé trois jours plus tôt par Oncorad Group, a ouvert la voie à une série d’avancées majeures dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. En douze mois, 178 interventions ont été réalisées, dont 162 en urologie ( notamment 112 prostatectomies ) ainsi que des actes en chirurgie digestive, gynécologique et thoracique, illustrant la polyvalence de la plateforme technologique.

Le coût moyen d’une intervention robotisée au sein du groupe est estimé à 70 000 dirhams (environ 7 000 euros), un tarif largement inférieur à celui pratiqué dans certains pays européens, où une telle opération peut atteindre les 20 000 euros. Cette différence contribue à rendre la chirurgie robotique plus accessible aux patients marocains, tout en maintenant des standards élevés de qualité et de sécurité.

Parmi les actes réalisés figurent des interventions complexes rarement pratiquées ailleurs en Afrique, telles que des prostatectomies avec préservation des fonctions (continence et érection), des ablations totales de la vessie avec reconstruction par un segment intestinal, ou encore des curages ganglionnaires profonds pour cancers testiculaires récidivants. Ces opérations, autrefois réalisées à l’étranger, sont désormais prises en charge localement.

Le 27 novembre 2024, Oncorad Group franchissait une étape supplémentaire en menant une première téléchirurgie entre Casablanca et Shanghai, soit 12 000 kilomètres de distance, un record mondial. Une seconde intervention à distance a suivi en 2025, cette fois entre Casablanca et Tanger, entre deux établissements du groupe. Les deux opérations ont été réalisées par le Dr Youness Ahallal, expert du groupe en chirurgie robotique, qui exprime une grande fierté d’avoir relocalisé au Maroc une technologie de pointe auparavant réservée aux grands centres internationaux.

« En un an à peine, nous avons contribué à hisser le Maroc au rang de leader africain en chirurgie robotique, et parmi les pionniers mondiaux en téléchirurgie. Ce que beaucoup pensaient être réservé aux grandes puissances technologiques est désormais une réalité concrète dans notre pays. Notre ambition est claire : faire de l’innovation un levier d’équité en santé, au service de tous les patients, partout sur le territoire national », déclare Dr Youness Ahallal.

L’année écoulée a également été marquée par une dynamique active de formation continue, avec des workshops spécialisés en urologie, chirurgie digestive, thoracique ou gynécologique, ainsi que des démonstrations en direct lors de congrès nationaux et internationaux, de Marrakech à Bordeaux en passant par la Thaïlande.

Au-delà de la performance technologique, ces initiatives s’inscrivent dans une volonté plus large de transformation du système de soins, avec pour objectif affiché de démocratiser l’accès à une médecine de précision sur l’ensemble du territoire marocain, explique-t-on auprès du groupe.

Fondé en 2000 par le Professeur Redouane Samlali et le Docteur Omar Hajji, Oncorad Group est un acteur privé du secteur de la santé au Maroc. Présent à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger, et le groupe prévoit plusieurs nouvelles ouvertures d’ici fin 2025, avec une offre de soins pluridisciplinaire, intégrant la chirurgie, l’oncologie, la radiologie et la cardiologie.

Asmaa Loudni

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Santé: Baisse de 80 % des cas de rougeole et renforcement du personnel médical en 2025 https://lnt.ma/sante-baisse-de-80-des-cas-de-rougeole-et-renforcement-du-personnel-medical-en-2025/ Tue, 27 May 2025 09:35:45 +0000 https://lnt.ma/?p=530209 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé lundi à Rabat deux avancées majeures dans le secteur de la santé : une baisse significative des cas de rougeole grâce à une vaste campagne de vaccination, et un renforcement important des effectifs médicaux spécialisés dans les différentes régions du Royaume. […]

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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a annoncé lundi à Rabat deux avancées majeures dans le secteur de la santé : une baisse significative des cas de rougeole grâce à une vaste campagne de vaccination, et un renforcement important des effectifs médicaux spécialisés dans les différentes régions du Royaume.

Rougeole : une campagne de vaccination efficace

Intervenant à la Chambre des représentants, M. Tahraoui a indiqué que le Maroc a enregistré une diminution de 80 % des cas de rougeole par rapport au pic constaté il y a 16 semaines. Ce recul s’explique par une campagne nationale de vérification du statut vaccinal de plus de 10,7 millions d’enfants de moins de 18 ans, dont 98,57 % ont été contrôlés. Parmi eux, 754.202 enfants ont été identifiés comme non ou partiellement vaccinés. Grâce à une mobilisation intense sur le terrain, près de 587.000 enfants ont pu être vaccinés, portant le taux d’achèvement à 78 %.

Au total, plus de 801.000 doses ont été administrées, permettant au Maroc d’atteindre un taux de couverture vaccinale supérieur à 95 %, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Affectation de 566 médecins spécialistes

Sur un autre registre, le ministre a fait état de l’affectation cette année de 566 médecins spécialistes issus de deux promotions (2023 et 2024) dans le cadre de la stratégie de résorption du déficit en ressources humaines médicales. Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large ayant permis l’ouverture de 19.564 postes budgétaires entre 2020 et 2024.

Plusieurs régions déficitaires ont été renforcées, notamment Béni Mellal-Khénifra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima, chacune recevant 71 spécialistes, ou encore Drâa-Tafilalet avec 58 nouveaux médecins. Des spécialités essentielles comme l’anesthésie, la gynécologie-obstétrique ou la radiologie ont été introduites dans des provinces qui en étaient jusque-là dépourvues.

Incitations pour les zones rurales

Conscient des difficultés liées à l’exercice dans les zones rurales ou reculées, le ministère a mis en place des mesures incitatives : salaires différenciés selon les zones, primes pour les postes dans les régions difficiles, renforcement des structures hospitalières dans le cadre des groupements sanitaires territoriaux, et revalorisation des indemnités de risque.

Ces efforts conjoints visent à garantir une meilleure équité territoriale en matière d’accès aux soins et à assurer une prise en charge médicale renforcée à l’échelle nationale.

 

LNT avec Map

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Pharma Day 2025 : Une mobilisation africaine pour l’autonomie pharmaceutique https://lnt.ma/pharma-day-2025-une-mobilisation-africaine-pour-lautonomie-pharmaceutique/ Mon, 26 May 2025 13:57:44 +0000 https://lnt.ma/?p=530168 La 6ᵉ édition de Pharma Day #Access4HealthAfrica s’est tenue ce vendredi à Casablanca, à l’initiative de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), sous l’égide conjointe du ministère de la Santé et de la Protection sociale et du ministère de l’Industrie et du Commerce. Dans un contexte mondial marqué par des tensions […]

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La 6ᵉ édition de Pharma Day #Access4HealthAfrica s’est tenue ce vendredi à Casablanca, à l’initiative de la Fédération Marocaine de l’Industrie et de l’Innovation Pharmaceutiques (FMIIP), sous l’égide conjointe du ministère de la Santé et de la Protection sociale et du ministère de l’Industrie et du Commerce. Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques et une reconfiguration des priorités de coopération, cette édition a réuni un large éventail d’acteurs africains et internationaux pour débattre des voies de renforcement de l’accès aux médicaments et vaccins sur le continent.

Des représentants d’administrations publiques africaines, de l’industrie pharmaceutique, de bailleurs de fonds, d’organisations non gouvernementales et d’experts internationaux ont pris part aux discussions, avec pour objectif commun d’identifier des leviers concrets en faveur de la souveraineté pharmaceutique africaine.

L’ouverture des travaux a réuni plusieurs institutions nationales et internationales, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ainsi que les ministères marocains de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie et des Finances.

Les interventions introductives ont souligné l’urgence d’une transformation structurelle. La directrice régionale du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Dr Mazyanga Lucy Mazaba Liwewe, a insisté sur la nécessité de bâtir des capacités locales de production pour limiter la dépendance vis-à-vis des importations. Le professeur Raja Aghzadi, présidente de l’association « Cœur des femmes », a, pour sa part, mis en avant l’importance d’une harmonisation réglementaire et d’une digitalisation des procédures pour accélérer l’enregistrement des produits. De son côté, Dr Amit N. Thakker, président exécutif de l’Africa Health Federation, a défendu une approche panafricaine coordonnée reposant sur des standards industriels communs et une coopération technologique renforcée.

Mohamed El Bouhmadi, président de la FMIIP, a quant à lui souligné les enjeux de souveraineté industrielle dans une perspective régionale : « Tant que nos industries dépendront de cargos lointains, notre souveraineté restera théorique. Le véritable pouvoir, pour l’Afrique, c’est celui de produire, de réguler et de soigner par elle-même. Il ne s’agit plus d’ambition, mais de survie stratégique. »

Les panels et ateliers ont permis d’explorer plusieurs pistes opérationnelles : politiques d’incitation à la production locale, développement de plateformes d’essais cliniques, alignement fiscal et réglementaire, structuration de chaînes de valeur régionales autour de pôles industriels interconnectés. La question de la propriété intellectuelle a également fait l’objet d’un échange approfondi, avec une volonté partagée de trouver un équilibre entre la protection de l’innovation et l’élargissement de l’accès aux traitements, notamment pour les maladies chroniques et les pathologies émergentes.

À travers cette édition, la FMIIP entendait réaffirmer le rôle du Maroc en tant que plateforme de dialogue et d’impulsion pour des dynamiques industrielles africaines structurées. Entre réflexion stratégique, retours d’expériences et propositions concrètes, les participants ont convergé sur la nécessité d’un alignement renforcé entre volontés politiques, initiatives industrielles et mécanismes de financement, pour traduire les ambitions affichées en actions tangibles.

LNT

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Maladies rares au Maroc : Gros plan sur la Neurofibromatose de type 1 https://lnt.ma/maladies-rares-au-maroc-gros-plan-sur-la-neurofibromatose-de-type-1/ Mon, 19 May 2025 11:01:20 +0000 https://lnt.ma/?p=529835 L’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM) vient d’organiser une journée de sensibilisation dédiée à la Neurofibromatose de type 1 sous le thème ‘‘Pour une meilleure connaissance de la Neurofibromatose de type 1’’. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la Neurofibromatose de type 1, célébrée chaque année le 17 mai, […]

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L’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM) vient d’organiser une journée de sensibilisation dédiée à la Neurofibromatose de type 1 sous le thème ‘‘Pour une meilleure connaissance de la Neurofibromatose de type 1’’. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la Neurofibromatose de type 1, célébrée chaque année le 17 mai, afin d’informer les malades et le grand public sur cette maladie encore peu connue, mais dont les complications peuvent être graves.

Aussi appelée maladie de Von Recklinghausen, la neurofibromatose de type 1 (NF1) appartient au groupe des neurofibromatoses, des maladies génétiques affectant principalement la peau et le système nerveux. Elle résulte d’une déficience d’une protéine essentielle qui protège l’organisme contre le développement de tumeurs.

La NF1 est la forme la plus fréquente des trois types de neurofibromatoses, touchant environ 1 personne sur 3 000 dans le monde. C’est également l’une des maladies héréditaires les plus courantes. Sa transmission est autosomique dominante : une personne atteinte a une chance sur deux de transmettre la maladie à ses enfants.

La maladie se manifeste notamment par l’apparition de taches cutanées de couleur café au lait, de petites excroissances bénignes appelées neurofibromes qui peuvent apparaître sur ou sous la peau, ainsi que par des troubles de l’apprentissage chez environ la moitié des patients. Des atteintes osseuses, telles qu’un ramollissement ou une courbure des os, notamment une scoliose, peuvent également survenir. Dans certains cas, des tumeurs se développent dans le cerveau, comme des gliomes de la voie optique, ou au niveau des nerfs crâniens ou de la moelle épinière.

« Cette journée de sensibilisation vise à mettre en lumière la réalité des personnes vivant avec cette maladie au Maroc, à favoriser une meilleure reconnaissance de la neurofibromatose de type 1, notamment sa reconnaissance en tant qu’affection de longue durée, et à promouvoir la création d’une association de patients dédiée. Une telle structure permettrait de mieux informer, accompagner et défendre les droits des personnes concernées ainsi que de leurs familles », dit-on auprès de l’association.

H.Z

 

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Financement de la santé en Afrique : le Maroc plaide pour une réforme structurelle https://lnt.ma/financement-de-la-sante-en-afrique-le-maroc-plaide-pour-une-reforme-structurelle/ Sun, 18 May 2025 19:24:57 +0000 https://lnt.ma/?p=529820 Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, a souligné samedi à Genève que la souveraineté sanitaire de l’Afrique repose sur une réforme en profondeur des mécanismes de financement de la santé, appelant à des approches fondées sur la prévisibilité, la durabilité et l’efficience. Il s’exprimait lors d’une session ministérielle de […]

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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui, a souligné samedi à Genève que la souveraineté sanitaire de l’Afrique repose sur une réforme en profondeur des mécanismes de financement de la santé, appelant à des approches fondées sur la prévisibilité, la durabilité et l’efficience. Il s’exprimait lors d’une session ministérielle de haut niveau consacrée au financement de la santé en Afrique, organisée en marge de la 78ᵉ Assemblée mondiale de la santé.

Selon M. Tehraoui, la question du financement constitue un enjeu stratégique de premier ordre pour le continent. « Il s’agit d’un pilier essentiel pour bâtir une souveraineté sanitaire africaine et garantir un accès équitable aux soins pour toutes les populations », a-t-il déclaré. Le ministre a mis en exergue la nécessité pour les États africains d’adopter une vision coordonnée et structurante afin de renforcer la résilience face aux risques sanitaires croissants.

À ce titre, le responsable marocain a présenté l’expérience du Royaume en matière de financement de la santé, fondée sur un modèle hybride combinant financement public, cotisations sociales et partenariats avec le secteur privé. Il a insisté sur l’importance de mutualiser les bonnes pratiques à l’échelle continentale et d’œuvrer à la mise en place de dispositifs de financement adaptés aux spécificités de chaque pays.

M. Tehraoui a également rappelé les efforts soutenus du Maroc au cours de la dernière décennie pour améliorer les ressources allouées au secteur de la santé. Le budget du ministère de la Santé et de la Protection sociale a ainsi été multiplié par plus de trois depuis 2010, pour atteindre 32,6 milliards de dirhams en 2025, représentant 7,2 % du budget général de l’État. Ce montant inclut 23,57 milliards de dirhams dédiés aux dépenses de fonctionnement et 9 milliards d’investissement, traduisant l’engagement du gouvernement à accompagner les réformes structurelles engagées, notamment celles liées à la refonte du système national de santé.

Organisée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), la session s’est tenue sous le thème « Financer la santé en Afrique à l’ère nouvelle ». Elle a réuni des décideurs africains autour d’un dialogue stratégique sur les leviers permettant de mobiliser les ressources domestiques, de promouvoir des mécanismes de financement innovants et de soutenir la mise en œuvre des priorités de l’Union africaine en matière de santé.

Les discussions ont également mis en avant la nécessité de renforcer l’approche intégrée dite « Une seule santé », notamment dans un contexte marqué par la persistance des épidémies et l’émergence de nouvelles menaces sanitaires. Les participants ont convenu de la nécessité d’élaborer une feuille de route continentale pour réformer les mécanismes de financement, avec pour priorités la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et la consolidation des systèmes de santé.

LNT

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Santé mondiale : l’Assemblée de l’OMS 2025 examinera l’adoption d’un accord sur les pandémies https://lnt.ma/sante-mondiale-lassemblee-de-loms-2025-examinera-ladoption-dun-accord-sur-les-pandemies/ Sat, 17 May 2025 14:58:01 +0000 https://lnt.ma/?p=529811 Les autorités sanitaires de l’ensemble des États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réuniront du 19 au 27 mai au Palais des Nations, à Genève, à l’occasion de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS78). Cette session, qui se tient sous le thème « Un monde uni pour la […]

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Les autorités sanitaires de l’ensemble des États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réuniront du 19 au 27 mai au Palais des Nations, à Genève, à l’occasion de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS78). Cette session, qui se tient sous le thème « Un monde uni pour la santé », abordera plusieurs dossiers liés à la gouvernance de la santé mondiale, dont un projet d’accord sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies.

Ce projet d’accord, en discussion depuis 2021, est le résultat des travaux menés par l’Organe intergouvernemental de négociation, qui regroupe l’ensemble des États membres de l’OMS. Il s’agit du deuxième accord international proposé dans le cadre de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, qui permet l’adoption de traités multilatéraux contraignants en matière de santé publique.

Selon l’OMS, l’objectif de cet instrument est de mieux structurer la coopération internationale en matière de gestion des futures urgences sanitaires, à partir des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. L’accord, s’il est adopté, devrait renforcer les mécanismes de coordination et de partage d’informations, tout en intégrant des principes de solidarité entre les États membres.

Le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué dans un communiqué que cette session pourrait constituer une étape importante pour la sécurité sanitaire mondiale, dans un contexte marqué par des risques persistants et des capacités inégales de réponse d’un pays à l’autre.

L’AMS78 examinera également le budget-programme 2026-2027, qui représente la première mise en œuvre du 14e programme général de travail de l’OMS couvrant la période 2025-2028. Le montant du budget révisé proposé est de 4,267 milliards de dollars américains, en baisse par rapport aux 5,3 milliards initiaux, dans un objectif d’adaptation aux ressources disponibles et de recentrage des priorités.

Ce programme prévoit notamment un recentrage sur les fonctions essentielles de l’Organisation et une rationalisation des dépenses, dans le but d’assurer une meilleure efficacité opérationnelle. Le financement durable de l’OMS figure parmi les axes prioritaires des discussions, avec une proposition d’augmentation de 20 % des cotisations obligatoires des États membres.

Outre les discussions liées au cadre juridique des pandémies, les États membres débattront de plusieurs thèmes de santé publique, dont la prévention du cancer du col de l’utérus, la santé pulmonaire et rénale, les maladies rares, les maladies de la peau, la médecine traditionnelle, la résistance aux antimicrobiens, ainsi que la capacité d’imagerie diagnostique.

Un ensemble de 75 points et sous-points est inscrit à l’ordre du jour, avec plus de 40 projets de résolutions et décisions attendus, issus en partie des travaux préparatoires de la 156e session du Conseil exécutif de l’OMS.

En parallèle, 45 événements officiels sont programmés, dont des sessions techniques, des rencontres de haut niveau, ainsi que des événements parallèles organisés par les États membres.

Le Maroc est représenté à cette session par une délégation conduite par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui. Le Royaume participe aux travaux dans le cadre de son engagement pour le renforcement de la coopération multilatérale en matière de santé publique et pour l’appui aux réformes visant à améliorer la prévention et la gestion des risques sanitaires à l’échelle internationale.

LNT

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Morocco Medical Expo 2025 : l’innovation au cœur de la santé de demain https://lnt.ma/morocco-medical-expo-2025-linnovation-au-coeur-de-la-sante-de-demain/ Fri, 16 May 2025 09:58:01 +0000 https://lnt.ma/?p=529761 Les travaux de l’édition 2025 du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo », se sont ouverts jeudi à Casablanca, sous le signe de l’innovation et de la transformation des systèmes de santé, avec la participation de nombreuses personnalités nationales et internationales du secteur médical. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi […]

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Les travaux de l’édition 2025 du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo », se sont ouverts jeudi à Casablanca, sous le signe de l’innovation et de la transformation des systèmes de santé, avec la participation de nombreuses personnalités nationales et internationales du secteur médical.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le salon s’est ouvert en présence notamment du Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI), M. André Azoulay, et du ministre de la Santé et de la Protection sociale, M. Amine Tahraoui.

S’exprimant à cette occasion, M. Azoulay a souligné l’importance de la mutualisation des efforts entre l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur sanitaire, insistant sur la nécessité de favoriser l’accès aux nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA), comme facteur clé de pérennité et de performance des métiers de santé.

Il a également mis en lumière l’engagement des jeunes chercheurs marocains et leur rôle déterminant dans la production de savoirs, l’innovation et le développement de brevets qui positionnent le Maroc comme un acteur incontournable dans le domaine médical à l’échelle internationale.

Le président de la FRDISI a rappelé que ce salon rassemble tous les maillons essentiels du secteur de la santé, depuis la formation et l’éducation jusqu’à l’industrie et la pratique médicale, créant ainsi un espace privilégié d’échanges et de coopération.

De son côté, M. Tahraoui a indiqué que le Maroc a pleinement intégré les technologies de santé dans sa feuille de route déployée dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales relatives à la généralisation de la protection sociale.

Par ailleurs, le ministre a mis en avant l’importance stratégique de la transformation numérique du système de santé, soulignant que les innovations technologiques représentent un levier essentiel pour améliorer la qualité des soins, renforcer l’accessibilité aux services de santé et assurer une meilleure efficience de la gouvernance sanitaire.

« Nous entrons dans une ère nouvelle, fondée sur l’exploitation des données massives, qui rend possibles des progrès fulgurants en matière de diagnostic, de traitement, de développement de nouvelles thérapies, et de préparation aux risques épidémiologiques. Une ère de prédiction, d’anticipation et de personnalisation des soins », a-t-il précisé.

Pour sa part, Moulay Saïd Afif, président de cette édition du Salon, a souligné la dimension africaine du Maroc dans le domaine de la santé, rappelant l’impératif de renforcer les partenariats Sud-Sud.

Le Salon, a-t-il dit, est une plateforme privilégiée pour promouvoir la prévention sanitaire, l’innovation et la recherche scientifique, afin de relever les défis épidémiologiques et sanitaires actuels.

En outre, M. Afif a mis en exergue la participation active des facultés de médecine et de pharmacie du Royaume, relevant l’importance cruciale de la formation initiale et continue pour améliorer la qualité du système de santé.

Placée sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de santé durable », cette édition du Salon, qui se poursuit jusqu’au 18 mai, prévoit d’accueillir quelque 10.000 visiteurs professionnels, venus à la rencontre de plus de 150 exposants représentant les principales disciplines médicales, notamment la médecine générale et spécialisée, la biologie, la radiologie, la pharmacie et les professions paramédicales.

Elle accueille également une délégation de 14 personnalités de la République Démocratique du Congo, pays invité d’honneur, aux côtés de plus de 250 figures éminentes du monde médical marocain et africain, de délégations officielles étrangères, de décideurs publics, de doyens de facultés de médecine et de pharmacie, de directeurs de centres hospitaliers universitaires et d’hôpitaux, ainsi que de présidents de sociétés savantes.

 

LNT avec Map

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Marrakech accueille la 5ᵉ édition du Congrès des maladies pulmonaires chroniques https://lnt.ma/marrakech-accueille-la-5%e1%b5%89-edition-du-congres-des-maladies-pulmonaires-chroniques/ Wed, 30 Apr 2025 11:02:21 +0000 https://lnt.ma/?p=529065 La cinquième édition du Congrès des pulmonaires chroniques se tiendra les 2 et 3 mai 2025 à l’hôtel Kenzi Rose Garden à Marrakech. Organisé par l’Association des Pneumologues Privés de la Région de Marrakech (APPREM), cet événement réunira des spécialistes marocains et européens autour des enjeux liés aux pathologies respiratoires. Ce congrès a pour objectif […]

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La cinquième édition du Congrès des pulmonaires chroniques se tiendra les 2 et 3 mai 2025 à l’hôtel Kenzi Rose Garden à Marrakech.

Organisé par l’Association des Pneumologues Privés de la Région de Marrakech (APPREM), cet événement réunira des spécialistes marocains et européens autour des enjeux liés aux pathologies respiratoires.

Ce congrès a pour objectif de favoriser les échanges scientifiques et le partage de pratiques médicales actualisées dans le domaine de la pneumologie. Le programme prévoit des conférences, des ateliers pratiques ainsi que l’analyse de cas cliniques.

Parmi les thèmes abordés figurent les maladies pulmonaires chroniques, les pathologies rares et les avancées thérapeutiques récentes. L’événement proposera également des sessions de formation à destination des professionnels de santé.

Selon le docteur Azzeddine Mohammadi, membre du comité d’organisation, la rencontre permettra d’examiner diverses problématiques liées à la santé respiratoire, tout en offrant un espace de discussion autour des expériences cliniques.

AL

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Le ministère de la Santé engage une réforme structurelle pour renforcer la santé mentale au Maroc https://lnt.ma/strategie-nationale-pour-la-sante-mentale-le-ministere-acte-une-reforme-de-fond/ Wed, 30 Apr 2025 10:15:55 +0000 https://lnt.ma/?p=529096 Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé le lancement de l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de santé mentale et psychique, visant à encadrer l’action publique dans ce domaine de manière globale et durable. L’annonce a été faite par le ministre Amine Tahraoui, mardi, lors d’une séance de questions orales […]

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Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé le lancement de l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de santé mentale et psychique, visant à encadrer l’action publique dans ce domaine de manière globale et durable. L’annonce a été faite par le ministre Amine Tahraoui, mardi, lors d’une séance de questions orales à la Chambre des conseillers.

Dans sa réponse à une question du groupe socialiste-opposition Ittihadie, M. Tahraoui a précisé que le ministère accompagne cette initiative par une révision de l’arsenal juridique et réglementaire relatif à la santé mentale, avec pour objectif la mise en place de protocoles thérapeutiques adaptés aux troubles jugés prioritaires.

Le ministre a reconnu l’existence de contraintes, notamment en matière de ressources humaines, mais a souligné les efforts déployés pour renforcer l’offre de soins spécialisés. En 2025, le Maroc compte 3 230 professionnels en santé mentale, dont 319 psychiatres dans le secteur public, 274 dans le secteur privé, ainsi que 62 pédopsychiatres dans le public et 14 dans le privé. À cela s’ajoutent environ 1 700 infirmiers spécialisés en santé mentale dans le secteur public.

Pour accompagner cette dynamique, le ministère a réservé 123 postes budgétaires aux métiers de la santé mentale en 2024 et 2025, dont 34 pour les médecins psychiatres et 89 pour les infirmiers spécialisés. Le dispositif de formation a également été renforcé, avec une augmentation des places pédagogiques dans les instituts de formation paramédicale et une coordination accrue avec le ministère de l’Enseignement supérieur.

Une convention-cadre signée en 2022 est en cours de mise en œuvre afin d’intensifier l’offre de formation et de recherche scientifique dans le domaine de la santé mentale à l’horizon 2030. Parallèlement, le ministère poursuit l’intégration des services de santé mentale dans les hôpitaux publics, le développement de consultations psychiatriques externes, la mise en place d’équipes de gestion des crises psychosociales, et le renforcement des dispositifs de réhabilitation psychologique et sociale, dans le cadre du Plan stratégique national multisectoriel 2030.

Dialogue social : un taux de réalisation de 60 % pour les engagements financiers dans le secteur de la santé

Lors de la même séance, le ministre de la Santé est également revenu sur l’état d’avancement du dialogue social sectoriel. Selon Amine Tahraoui, environ 60 % des engagements à effet financier ont été réalisés, tandis que les engagements de nature morale ont été concrétisés à hauteur de 75 %.

Il a rappelé que le dialogue social sectoriel constitue un levier central pour la concertation entre le ministère et ses partenaires sociaux, en lien avec la mise en œuvre des textes d’application relatifs à la réforme du système national de santé.

Le ministre a également détaillé les mesures issues de ce dialogue, notamment l’adoption par le Conseil de gouvernement, le 24 avril 2025, du décret n° 2.25.339, relatif à l’amélioration de l’indemnisation des risques professionnels. Ce texte prévoit une revalorisation nette mensuelle de 500 dirhams pour les infirmiers, de 200 dirhams pour les personnels administratif et technique, et de 759 dirhams pour les enseignants-chercheurs dans les établissements de formation paramédicale.

Parmi les autres mesures mentionnées figurent la publication du décret encadrant le statut des attachés scientifiques, la révision de leurs indemnités, ainsi que l’introduction de mécanismes plus équitables pour la gestion des gardes, astreintes et permanences.

Enfin, M. Tahraoui a évoqué le projet de décret n° 2.25.340, récemment approuvé, qui encadre le détachement ou la mutation des fonctionnaires du ministère de la Santé vers les agences nationales des médicaments et du sang, tout en préservant leur statut administratif et financier.

LNT

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