Fahd Yata, auteur/autrice sur La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/author/fahd-yata/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Mon, 15 May 2023 15:30:57 +0000 fr-FR hourly 1 Retrait de Centrale Danone de la Bourse, une simple question économique https://lnt.ma/retrait-de-centrale-danone-de-la-bourse-une-simple-question-economique/ Thu, 09 Dec 2021 05:47:18 +0000 https://lnt.ma/?p=265617 L’annonce a fait grand bruit dans les milieux financiers et d’affaires au Maroc, et certainement quelque peu à Paris, le groupe Centrale Danone se retire de la Bourse de Casablanca. Les commentaires vont bon train depuis, les uns attribuant à l’annonce un caractère politique pressant, les autres interpellant le Gouvernement et son Chef, Aziz Akhannouch […]

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L’annonce a fait grand bruit dans les milieux financiers et d’affaires au Maroc, et certainement quelque peu à Paris, le groupe Centrale Danone se retire de la Bourse de Casablanca. Les commentaires vont bon train depuis, les uns attribuant à l’annonce un caractère politique pressant, les autres interpellant le Gouvernement et son Chef, Aziz Akhannouch pour intervenir sur le dossier « Danone ».

Pourtant, un retour en arrière sur l’historique de la présence du groupe international au Maroc et une appréciation économique de celle-ci, apportent des clés de lecture et des conclusions on ne peut moins éloignée des considérations politiques.

La Centrale laitière qui appartenait au Groupe ONA, a été revendue à Danone au plus fort niveau de son activité, lorsqu’en tant que fleuron national, la Centrale bénéficiait d’une position quasi monopolistique sur son marché. Tous les Marocains étaient des « ouled Danone » à cette époque.

Depuis, le groupe Centrale Danone a ancré encore plus profondément son empreinte d’entreprise citoyenne au Maroc en contribuant à la pérennisation de la filière du lait avec les éleveurs, en augmentant son intégration verticale ou encore en étant un des mécènes les plus dynamiques du soutien au secteur caritatif associatif.

Ce sont des facteurs exogènes au Maroc qui viendront d’abord déstabiliser l’entreprise, la multinationale perd de sa compétitivité au niveau mondial notamment par manque de diversification.

De manière concomitante, le marché marocain s’est développé, diversifié et la concurrence s’est accrue, touchant les parts de marché et le chiffre d’affaires de Danone au Maroc. Ce qui n’a pas manqué de générer une avalanche de tentatives de la part du groupe, de l’augmentation des prix en passant par la baisse des quantités. Des stratégies qui ne se sont pas avérées gagnantes face à un pouvoir d’achat faible de sa clientèle cible. Paroxysme de la crise, le boycott qui a touché quelques marques marocaines dont Centrale Danone a été la goutte (de lait) qui a fait déborder le vase.

Et la Bourse dans tout cela ? La Centrale laitière était déjà cotée en bourse avant son rachat, et c’était d’ailleurs un des arguments forts qui a poussé Danone à l’acheter à l’époque. La valeur Centrale laitière était par ailleurs une action liquide et de fond de portefeuille à la fois, prisée de tous.

Aujourd’hui, ce sont donc les conséquences économiques directes des raisons précitées, de la baisse du Chiffre d’affaires, du résultat, voire de ses capitaux propres, à la baisse du cours en bourse, qui expliquent le retrait actuel de la cotation de Centrale Danone. La détérioration des capitaux propres de l’entreprise, a eu raison de sa cotation en bourse, principalement parce qu’en tant que Société anonyme (comme toutes les sociétés cotées) elle ne répond plus aux règles et critères de cotation.

Secret de polichinelle à la Bourse de Casablanca qui bien que consciente de la situation depuis quelques années déjà, ne peut pas brusquer la sortie d’un opérateur aussi important que Danone, une multinationale, française de surcroit.

Ce qui se joue aujourd’hui est donc une fatalité, une formalité pour Centrale Danone, parce qu’elle ne répond plus aux règles de cotation à la Bourse de Casablanca, ne serait-ce que par la faible réalisation et la non-distribution de résultats.

Alors, quid du politique ? Ce qui est indéniable, c’est que pour tous ceux qui ne connaissent pas ou ne s’intéressent pas aux détails économiques de cette annonce, ce que l’on retient c’est que Danone « quitte » le Maroc, ce qui peut porter préjudice à l’image d’attractivité du pays, sauf auprès de ceux qui ont suivi les déboires de la multinationale, très implantée dans le monde. Pour le reste, Centrale Danone reste une entreprise soumise à des règles et lois en tant que telle et subit leurs conséquences, bien loin de la politique et de ses rouages.

 

Fahd Yata

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Covid-19 : Com’ il faut ! https://lnt.ma/covid-19-com-il-faut/ Thu, 02 Dec 2021 06:00:19 +0000 https://lnt.ma/?p=265167 La pandémie du Covid-19 sévit au Maroc depuis le début du mois de mars 2020. Cette date a marqué le point de départ d’une série de restrictions, de mesures préventives et d’interdits divers. Chacun a compris à l’époque que c’était le bien public et la santé des citoyens qui étaient la préoccupation des autorités publiques, […]

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La pandémie du Covid-19 sévit au Maroc depuis le début du mois de mars 2020. Cette date a marqué le point de départ d’une série de restrictions, de mesures préventives et d’interdits divers. Chacun a compris à l’époque que c’était le bien public et la santé des citoyens qui étaient la préoccupation des autorités publiques, sanitaires principalement. Les objectifs étaient clairement définis et l’adhésion de la population a été relativement rapide.

Dès lors, le Royaume du Maroc s’est démarqué d’un ensemble de pays qui n’avaient pas les mêmes mesures pour contrer l’extension de la pandémie. De même, grâce aux instructions royales éclairées, la politique de vaccination établie sur le lancement d’une campagne pérenne, massive et gratuite, les dégâts humains ont été largement atténués. Tandis que les moyens matériels faisaient l’objet d’une forte mobilisation de l’approvisionnement par les pouvoirs publics.

Couvre-feu, confinement, interdiction de déplacements inter-villes, fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes, pass vaccinal etc., l’arsenal mise en place par le Maroc a très vite revêtu un caractère d’exemplarité sur le plan régional et mondial.

Mais, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et de graves lacunes communicationnelles ont émaillé tout le processus, rendant plus difficile la recherche d’une sortie de crise pour l’ensemble des citoyens.

De l’Aid El Adha annulé à la dernière minute, aux milliers de Marocains bloqués à l’étranger pendant plusieurs mois, en passant par le report très tardif de la rentrée scolaire dernière, jusqu’à la suspension ce dimanche de tous les vols en provenance et à destination du Maroc pendant 15 jours (minimum !), les ratés se sont multipliés et les citoyens ne semblent pas prêts de les oublier.

A l’opposé de certains politiques étrangers, qui ont privilégié la communication préalable et les annonces faites suffisamment « on time » pour permettre à tous les acteurs impactés de prendre les dispositions nécessaires, le Maroc a choisi une politique volontariste peu soucieuse de nuances, ce qui a bousculé tout le monde sur le chemin. Résultat, l’application de cette politique de restrictions diverses a suscité la colère et l’indignation.

Or, depuis le mois de septembre, c’est une nouvelle équipe gouvernementale qui est aux commandes publiques mais, elle ne semble pas avoir tiré les leçons des expériences passées. Aujourd’hui, c’est le même scenario qui est appliqué, rendant caduques toutes les assurances antérieures quand ces partis politiques faisaient campagne.

On se demande donc qui a tiré les leçons de ces crises qui ont impacté l’opinion publique à répétition. Précipitation et improvisation ont donc continué à entacher la mise en place des mesures nécessaires pour contenir l’expansion de la pandémie.

Dès lors, on se demande quel est le rôle du ministère de la Santé et celui de la Communication dans le process d’information des Marocains. On reste toujours surpris devant la désinvolture des divers « monsieur Covid » qui ont la charge d’informer l’opinion publique, qui prennent les bonnes mesures mais s’obligent à les annoncer en urgence.

Regarder derrière soi pour aller de l’avant, est une nécessité que personne ne devrait ignorer !

 

Fahd Yata

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Maroc – Algérie : L’escalade https://lnt.ma/maroc-algerie-lescalade/ Wed, 24 Nov 2021 09:55:21 +0000 https://lnt.ma/?p=264767 Ce que l’on redoutait est en train de se produire. L’Algérie s’est engagée dans une guerre non déclarée mais réelle avec le Maroc. Piratage du portail de la CGEM, attaques de personnes isolées dans la région de Tindouf, déclarations belliqueuses des autorités algériennes, telle est la dernière litanie de leurs actions malfaisantes. Le Royaume ne […]

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Ce que l’on redoutait est en train de se produire. L’Algérie s’est engagée dans une guerre non déclarée mais réelle avec le Maroc. Piratage du portail de la CGEM, attaques de personnes isolées dans la région de Tindouf, déclarations belliqueuses des autorités algériennes, telle est la dernière litanie de leurs actions malfaisantes.

Le Royaume ne reste pas les bras croisés devant cette escalade très dangereuse. C’est ainsi qu’il a fait l’acquisition du « Dôme de Fer » auprès des Israéliens, destiné à protéger le ciel marocain et qu’il a multiplié les contacts fructueux avec Washington, obtenant au passage un soutien diplomatique accru sur la question du Sahara marocain.

Premier élément donc, l’offensive algérienne contre le Maroc s’avère déjà désastreuse pour le régime d’Alger. Dans un tel contexte, il faut accentuer la mobilisation du front intérieur, battre le rappel de nos amis et soutiens et comme le dit le proverbe latin « Si vis pacem para bellum ».

Au demeurant on est étonnés devant la rage meurtrière des autorités algériennes qui s’enfoncent dans un affrontement totalement déplacé et préjudiciable à la paix dans la région, et qui menace la stabilité in fine de plusieurs États souverains des deux côtés de la Méditerranée.

Pourquoi cette fuite en avant d’Alger, si ce n’est parce que les acquis de notre cause sont chaque jour plus forts et plus nombreux ? Tout en étant déterminé et pleinement mobilisés autour de Sa Majesté le Roi pour la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, le Maroc ne se laissera pas entrainer dans cette série de provocations, à moins qu’elle ne se transforme en affrontement armé ouvert pour lequel les vaillantes FAR sont parfaitement aptes.

Le Maroc a déjà connu des situations similaires dans le passé qui ont toujours abouti à de sévères déconvenues pour le régime algérien. L’Histoire enseigne que l’agresseur est toujours comptable de ses actions, il en sera de même cette fois-ci.

A bon entendeur, salut !

 

Fahd Yata

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AMO: Des décrets cardinaux pour les indépendants et l’informel https://lnt.ma/amo-des-decrets-cardinaux-pour-les-independants-et-linformel/ Wed, 17 Nov 2021 09:15:19 +0000 https://lnt.ma/?p=264385 L’adoption prévue par le Gouvernement de six décrets dédiés à l’Assurance Maladie Obligatoire, représente assurément une nouvelle avancée sur le front des réformes sociales. Certes la portée de ces décrets n’est pas universelle puisqu’elle concerne des populations bien ciblées, mais elle représente une avancée réelle des droits acquis à une catégorie de citoyens qui jusque-là […]

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L’adoption prévue par le Gouvernement de six décrets dédiés à l’Assurance Maladie Obligatoire, représente assurément une nouvelle avancée sur le front des réformes sociales.

Certes la portée de ces décrets n’est pas universelle puisqu’elle concerne des populations bien ciblées, mais elle représente une avancée réelle des droits acquis à une catégorie de citoyens qui jusque-là en était privée. Trop souvent d’ailleurs, ces citoyens issus des milieux ruraux ou populaires, étaient entre les mains de groupes opaques qui pratiquaient une charité et une solidarité sélectives au profit de leur propagande. L’adoption de ces décrets devrait contribuer fortement à mettre fin à cette situation.

Les catégories concernées font partie de la frange de l’activité libérale ou indépendante et impliquent donc une part de contribution volontaire des assujettis à cette obligation. Mais, on mesure le progrès que cela peut représenter lorsqu’il s’agit d’évaluer le montant en espèces sonnantes et trébuchantes à débourser pour avoir accès à des soins minimaux de qualité.

Et d’ailleurs, la pandémie est passée par là pour limiter considérablement les capacités financières de ces populations.

Cette réforme, selon les hautes instructions royales, part de la volonté de garantir un minimum accessible et de qualité à toutes les catégories de citoyens. Elle s’inscrit par ailleurs parfaitement dans le cadre de la lutte contre l’informel. Quand on rapporte le coût d’une hospitalisation à celui du montant d’une cotisation mensuelle, on se rend compte que les bénéficiaires en sortent largement gagnant.

Les modalités d’application de cette réforme et notamment l’érection d’une commission ministérielle mixte entre les Ministères des Finances et celui de la Santé, attestent amplement de la volonté de l’État et du Gouvernement d’accorder à ces décrets l’applicabilité nécessaire à renforcer leur pertinence et leur validité.

On attendra donc d’en mesurer les résultats des premières évaluations pour porter un jugement définitif mais il parait évident que ces décrets garantiront de nouvelles avancées sociales au bénéfice de tous, parce que la part des salariés déclarés dans le système formel est encore trop faible.

 

Fahd Yata

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Discours Royal pour l’anniversaire de la Marche verte : Sahara, ne varietur ! https://lnt.ma/discours-royal-pour-lanniversaire-de-la-marche-verte-sahara-ne-varietur/ Thu, 11 Nov 2021 07:41:26 +0000 https://lnt.ma/?p=264106 L’allocution royale prononcée à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Marche verte n’est assurément pas passée inaperçue. Elle a réitéré avec force les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara. En effet, en cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler avec […]

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L’allocution royale prononcée à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de la Marche verte n’est assurément pas passée inaperçue. Elle a réitéré avec force les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.

En effet, en cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler avec force les constantes de notre position depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains.

Les constats sont nombreux et clairs et dénotent de la démarche pacifique et volontaire du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la Cause.

Tout d’abord, le Roi relève avec insistance le rôle des Forces Armées Royales dans la défense de l’unité nationale, la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays, notamment à travers la restauration de la libre circulation des biens et des personnes au point de passage de Guerguerat. Il s’agit là pour le Souverain de rappeler la mobilisation de tous les instants de notre armée, mais également sa vigilance continue dans le maintien d’une solution pacifique à la question du Sahara.

La posture pacifique du Maroc est d’ailleurs étayée dans ce discours à travers la réaffirmation ferme et sans équivoque de l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU, « pour le maintien du cessez-le-feu et de la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées. »

Le Roi explicite clairement la position du Maroc qui, bien que disposé à négocier pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit, souhaite fermement s’inscrire dans les paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies.

Le Discours de la Marche verte a été l’occasion également pour le Souverain de rappeler, si besoin, la dynamique diplomatique actionnée par le Maroc avec succès depuis quelques années. De fait, la reconnaissance formelle de l’Administration américaine de la souveraineté nationale sur le Sahara, et l’installation de quelque 24 consulats étrangers à Laayoune ou Dakhla, majoritairement africains ou arabes, témoignent d’un soutien international grandissant et confortant la position marocaine.

Sans les citer pour autant, le Roi en profite pour adresser un message clair aux partenaires traditionnels du Maroc, l’Europe en général, la France et l’Espagne en particulier, qui sont invités à prendre des positions plus claires, dénouées d’ambiguïté sur le sujet, à l’instar des États-Unis. Leur proximité historique, géographique et commerciale avec le Royaume, malgré leurs intérêts croisés avec nos voisins belliqueux, devraient être plus amplement mis en avant pour justifier de la légitimité juridique de la démarche marocaine dans la résolution de ce conflit régional artificiel.

En tout état de cause, les termes du discours sont limpides, le Maroc ne signera plus d’accords ou de partenariats d’ordre commercial avec quiconque ne reconnaitra pas officiellement la souveraineté nationale sur le Sahara marocain;

Last but not least, le Roi Mohammed VI, rappelle que les provinces du Sud sont soumises à un processus démocratique leur permettant de désigner des représentants légitimement élus, dont la tâche est avant tout de continuer la mise en œuvre du développement de nos régions méridionales, tant dans le domaine des infrastructures qui améliorent leur accessibilité et leur connectivité, que dans la réalisation de projets économiques et sociaux qui contribuent au bien-être réel de la population.

La régionalisation avancée, compte tenu de sa vocation à offrir de réelles perspectives de développement et à favoriser une véritable participation politique, est le véhicule désigné pour continuer la démarche du Maroc dans ses provinces du Sud.

In fine, ce Discours, didactique à souhait, vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les velléités guerrières et la surenchère verbale des ennemis de la Cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront systématiquement confrontés à une démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession… En espérant que le message sera apprécié à sa juste valeur par les locataires d’El Mouradia.

 

Fahd Yata

 

 

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Abdelilah Benkirane pourra-t-il raviver la Lampe ? https://lnt.ma/abdelilah-benkirane-pourra-t-il-raviver-la-lampe/ Wed, 03 Nov 2021 13:06:15 +0000 https://lnt.ma/?p=263757 Abdelilah Benkirane, après plusieurs années d’une opposition formelle au sein même du PJD, reprend les rênes du parti. Les circonstances politiques qui ont conduit à la Berezina électorale aux dernières législatives, ne pouvaient pas rester sans conséquence sur le devenir de ce parti, longtemps présenté comme le parti dominant au sein de la classe politique. […]

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Abdelilah Benkirane, après plusieurs années d’une opposition formelle au sein même du PJD, reprend les rênes du parti. Les circonstances politiques qui ont conduit à la Berezina électorale aux dernières législatives, ne pouvaient pas rester sans conséquence sur le devenir de ce parti, longtemps présenté comme le parti dominant au sein de la classe politique.

Contraint à un retrait forcé en 2016, il a patiemment reconstruit sa popularité, largement étayée par les maigres bilans de son prédécesseur Saad El Othmani, tant à la tête du parti que du gouvernement.

Les atouts d’Abdelilah Benkirane, faits de charisme et de sens politique de l’instant, l’ont facilement emporté sur la concurrence du dernier Congrès extraordinaire, duquel il ressort vainqueur incontesté avec plus de 80% des suffrages.

Décidé à reprendre la place que le PJD occupait sur l’échiquier politique, il a convaincu sans difficulté une base fortement déçue par les « exploits » de M. El Othmani.

Maintenant, la question qui se pose est celle de savoir si Benkirane saura remettre son parti en pole position, ce qui sera facilité par la posture d’opposant du PJD désormais.

Avec sa gouaille populiste et des discours appréciés par la base, il espère, en revenant au-devant de la scène, redevenir le leader incontesté de ce parti mais aussi un opposant de taille pour la nouvelle majorité, dirigée par le RNI.

Il ne fait de doute pour personne que la nouvelle posture du PJD ouvre les portes à un rôle de contestation systématique, cher au PJD, et qui a longtemps constitué l’une des bases de son influence populaire.

Débarrassé des échéances électorales et tablant sur la politique officielle qu’il récuse, on peut être assuré qu’Abdelilah Benkirane sera le leader d’une opposition virulente et polémique, comme il sait si bien le faire.

Gageons donc que les « débats » entre le nouveau Chef de l’exécutif et son opposant principal seront forts animés dans les semaines à venir.

Abdelilah Benkirane, redoutable polémiste, a devant lui le nouveau chemin d’un leadership incontesté.

 

Fahd Yata

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La politique politicienne est de retour https://lnt.ma/la-politique-politicienne-est-de-retour/ Thu, 28 Oct 2021 07:45:09 +0000 https://lnt.ma/?p=263452 Les premières manifestations de la politique politicienne se sont déjà produites quelques jours après l’investiture du gouvernement et notamment dans leur expression la plus « classique », les attaques ad hominem. Certains groupes, qui n’ont guère brillé durant le précédent mandat parlementaire, cherchent déjà à effacer ce bilan, ô combien négatif, et qui leur a valu les […]

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Les premières manifestations de la politique politicienne se sont déjà produites quelques jours après l’investiture du gouvernement et notamment dans leur expression la plus « classique », les attaques ad hominem. Certains groupes, qui n’ont guère brillé durant le précédent mandat parlementaire, cherchent déjà à effacer ce bilan, ô combien négatif, et qui leur a valu les déconvenues électorales que l’on sait. Et, manifestement, c’est sur le terrain parlementaire que cette stratégie a commencé de s’appliquer.

Bien évidemment, c’est la première formation de la majorité qui fait les frais de ces offensives opportunistes, de la part de courants politiques qui semblent avoir tout oublié et rien retenu de leurs récentes expériences.

On aura compris ainsi, que certains départements sont plus touchés que d’autres puisqu’il s’agit de porter des critiques sur les portefeuilles ministériels qui étaient déjà aux mains du RNI. L’argument fallacieux par excellence étant que la majorité nouvellement élue se part de nouveaux atours alors qu’elle participait déjà en partie aux deux dernières législatures.

Pourtant, ce sont bien les ministères, outre ceux aux prérogatives régaliennes, tenus par le RNI, à l’image de l’agriculture ou de l’industrie, qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu ces dix dernières années.

En réalité, le bilan des législatures aux mains du PJD est négatif pour de très nombreuses raisons, mais l’une d’entre elles est sans aucun doute le fait que tout le monde ne « ramait » pas dans la même direction.

De même, les attaques politiciennes prennent pour cible, avec une grande facilité, les ministères tenus par la gent féminine. On n’hésitera pas à faire d’ailleurs, le procès de comportements machistes pour cette occasion, d’autant que les leaders du PJD n’ont jamais mis en avant les compétences féminines pour contribuer à la gestion publique. Il n’est donc pas étonnant que le fait qu’une femme, expérimentée de surcroit, ait la responsabilité de l’Économie et des finances, perturbe quelque peu les bancs du Parlement (ou de la presse) de tous bords.

Ce qui est certain, c’est que la nouvelle coalition ne sera pas pour autant mise à genoux par ces attaques conjoncturelles. En revanche, il y a fort à parier, qu’une équipe gouvernementale appliquée et mobilisée pour travailler dans le même sens, celui d’un Maroc qui veut relever le défi du développement économique et de l’équité sociale, ne saurait faire pire que la cacophonie qui a écartelé le gouvernement peu ou prou pendant dix ans. Parce qu’une seule main n’applaudit pas…

 

Fahd Yata

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L’importance, c’est la dose… https://lnt.ma/limportance-cest-la-dose/ Thu, 21 Oct 2021 07:47:34 +0000 https://lnt.ma/?p=263110 La décision du gouvernement d’exiger le pass vaccinal (3 doses) pour accéder à des lieux publics à compter du jeudi 21 octobre a suscité un tollé de protestations sur les réseaux sociaux et en divers endroits du pays. Cette décision certes juste et nécessaire, aurait dû être précédée d’une campagne de sensibilisation spécifique ainsi que […]

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La décision du gouvernement d’exiger le pass vaccinal (3 doses) pour accéder à des lieux publics à compter du jeudi 21 octobre a suscité un tollé de protestations sur les réseaux sociaux et en divers endroits du pays. Cette décision certes juste et nécessaire, aurait dû être précédée d’une campagne de sensibilisation spécifique ainsi que d’un délai de mise en œuvre beaucoup plus étendu que celui de 48h légalement fixé.

Elle témoigne en tout cas du relatif succès des campagnes de vaccination puisque maintenant celle-ci s’accompagne d’un caractère contraignant et obligatoire. Elle tend à prouver que les personnes non-vaccinées représentent encore une masse importante de citoyens ce qui remet en cause le principe même de la réussite rapide de l’objectif de l’immunité collective.

Par ailleurs, elle incite à poser des interrogations légitimes pour contrer les campagnes anti-vax menées par certains milieux obscurantistes bien connus. On est en droit de se demander si cette décision comprenant notamment l’obligation d’une 3ème dose est réaliste, réalisable, si rapidement, sachant que pendant des mois on a voulu convaincre l’opinion publique que la double dose de vaccins anti-covid était suffisante.

Voilà pourquoi il conviendrait sans doute de revoir cette stratégie de façon plus souple et plus progressive en considérant que c’est le temps qui permettra de jauger et de juger l’efficacité de cette mesure.

D’ailleurs, comment en évoquer l’application sans tenir compte des réalités sur le terrain, c’est-à-dire, la qualité des informations fournies aux citoyens notamment dans les milieux péri-urbains et ruraux. Le résultat serait peut-être l’introduction d’une mesure involontairement discriminatoire alors que l’on constate que le taux d’infection a considérablement baissé et que les craintes de la survenance d’une quatrième vague sont fortes heureusement pas encore avérées.

Le ministre de la Santé reconduit, conforté dans ses méthodes et positions, reste encore cantonné dans une approche restrictive et incompréhensible lorsqu’il s’agit de l’intérêt général des citoyens. La sagesse et le bon sens, voudraient que l’on maintienne cette mesure, tout en l’accompagnant de délais réalistes et raisonnables. Sinon cela deviendrait un véritable casse-tête pour des centaines de milliers de nos concitoyens !

 

Fahd Yata

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Le ciel s’assombrit sur le Maghreb https://lnt.ma/le-ciel-sassombrit-sur-le-maghreb/ Thu, 14 Oct 2021 08:24:05 +0000 https://lnt.ma/?p=262798 Le Président de l’Algérie voisine est entré depuis quelques semaines dans une violente logorrhée accompagnée de gestes belliqueux à l’endroit du Royaume. Rupture puis cessation des relations diplomatiques, fermeture du ciel aérien aux appareils marocains, accusations gravissimes d’ingérence dans les affaires intérieures du peuple algérien, nous voilà donc à un stade où la probabilité d’hostilités […]

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Le Président de l’Algérie voisine est entré depuis quelques semaines dans une violente logorrhée accompagnée de gestes belliqueux à l’endroit du Royaume. Rupture puis cessation des relations diplomatiques, fermeture du ciel aérien aux appareils marocains, accusations gravissimes d’ingérence dans les affaires intérieures du peuple algérien, nous voilà donc à un stade où la probabilité d’hostilités armées devient de plus en plus forte.

Tebboune, et les ventripotentes ganaches galonnées qui l’entourent, semblent considérer que la seule issue à la crise multiformes qui frappe l’Algérie, s’exprime par une fuite en avant dont ils ne semblent pas pour l’instant mesurer les conséquences.

Que croit le Président algérien ? Qu’il va lancer ses troupes à l’assaut de nos frontières en cette deuxième décennie du 20ème siècle ? Pense-t-il que les glorieuses FAR resteront l’arme au pied devant les assauts des soldats de l’ANP ou s’enfuiront comme des lapins ?

Il est clair aujourd’hui que le régime algérien n’accepterait de médiation que lorsqu’il serait à genoux aux termes de combats qui seraient terriblement dommageables pour les deux pays, leurs économies, leurs infrastructures, leurs peuples.

Et d’ailleurs, pourrait-on imaginer que les puissances européennes voisines ou même les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, accepteraient des agressions caractérisées de la part du Président Tebboune ?

Les intérêts croisés qui unissent ces pays au Maroc sont également présents dans les relations de l’Algérie avec ceux-là. Si l’idée, totalement folle, qu’une guerre permettrait d’apurer le contentieux algéro-marocain, elle ferait porter à celui qui tirerait le premier coup de feu, une responsabilité criminelle devant les peuples et l’Histoire.

Le Maroc n’a jamais été belliqueux, ni agressif envers ses voisins. Sa politique de sagesse et de componction n’a eu que pour objectif unique la préservation de ses droits inaliénables, de son unité nationale, de son intégrité territoriale. De ce fait, sans jouer aux matamores, ni aux provocateurs, il saurait répondre de la manière la plus appropriée qui soit à toute attaque contre son unité et intégrité nationales.

On rappellera au passage, que lors de plusieurs affrontements armés, malheureusement, entre les troupes algériennes et marocaines, les combats se terminèrent très largement à l’avantage des FAR.

Agressif envers le Maroc, provocateur envers la France, Tebboune, qui se croit surement un héros de western, veut la jouer « seul contre tous ». De tels scenarii ne s’accomplissent pas dans la réalité. Et si, à Dieu ne plaise, il suivait plus avant sa folle aventure, on lui rappellera la Guerre des Sables et les combats d’Amgala. « Jamais deux sans trois » !

Fahd Yata

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Gouvernement, ce (et ceux) que l’on attend… https://lnt.ma/gouvernement-ce-et-ceux-que-lon-attend/ Wed, 06 Oct 2021 07:50:06 +0000 https://lnt.ma/?p=262375 Les jours et les semaines qui viennent vont marquer l’entame d’une nouvelle conjoncture politico-institutionnelle. En effet, à la veille même du renouvellement de la Chambre des Conseillers, qui devrait logiquement apporter une majorité quasiment identique à celle de la Chambre des Représentants, et l’ouverture solennelle par SM le Roi de la nouvelle législature, on sent […]

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Les jours et les semaines qui viennent vont marquer l’entame d’une nouvelle conjoncture politico-institutionnelle. En effet, à la veille même du renouvellement de la Chambre des Conseillers, qui devrait logiquement apporter une majorité quasiment identique à celle de la Chambre des Représentants, et l’ouverture solennelle par SM le Roi de la nouvelle législature, on sent bien que l’architecture gouvernementale est quasiment prête.

Elle porte plusieurs avancées majeures. La première, c’est que la Chambre des Représentants et le Gouvernement seront emmenés par une coalition tripartite jusque-là inédite depuis 1999.

Trois partis seulement auront entre les mains les destinées exécutives du pays, ce qui devrait constituer un atout majeur pour la réussite du programme qu’ils devront présenter et faire approuver par le Parlement.

La seconde avancée tient au fait que les coalisés ne se perdront plus dans de vaines querelles intestines générées par l’hétérogénéité de leurs composantes. Bien que sensiblement différents, le RNI, le PAM et le PI se rejoignent sur plusieurs points notamment leurs convictions en matières économique et sociale relevant du néolibéralisme et d’une certaine vision d’un Etat Providence.

La troisième avancée, et non des moindres, est le fait que le chef du nouveau gouvernement, qui a largement étendu ses capacités politiques après avoir fait ses preuves probantes dans le domaine économique et des affaires, est un homme connu pour son âpreté au travail et ses qualités de leader.

On doit mesurer aujourd’hui que l’opinion publique, au lendemain du 8 septembre, est dans une position d’attente exceptionnelle et que beaucoup d’espoirs portent sur les prochaines actions du gouvernement, fondés à la fois sur la mise en œuvre des recommandations royales et de la CSMD et sur les priorités que définiront les grands axes du prochain programme gouvernemental.

Le gouvernement Akhannouch devra être obligatoirement et profondément différent de ceux qui l’ont précédé.

Les citoyens n’attendent pas de voir des leaders politiques faire de la figuration ministérielle en récompense de leur positionnement au sein des partis politiques. Les citoyens n’attendent pas de ce nouvel équipage qu’il soit composé de personnes connues, vieillies sous le harnais de la politique politicienne. Les citoyens n’attendent pas que le gouvernement marque le partage de territoires (portefeuilles ministériels) dévolus à telle ou telle formation pour satisfaire les ambitions de leurs chefs, ce qui a, comme chacun sait, entrainé la faillite des précédentes équipes.

Ils attendent des ministres dynamiques et dont les qualités seraient reconnues par leurs propres expériences dans les domaines dont ils auront la responsabilité. Ils attendent des ministres aux ambitions d’Hommes d’État, et non de politicards à la recherche de leur intérêt personnel. En ce sens, la personnalité et les qualités de Aziz Akhannouch devraient représenter une garantie de non-retour en arrière. On attend du nouveau Chef de Gouvernement non qu’il soit le coordinateur d’une majorité gouvernementale mais le leader incontesté d’une équipe soudée et homogène, tout à ses devoirs et charges, uniquement gouvernementaux.

Les citoyens espèrent donc fortement que l’équipe qui va se mettre en place sera bien teintée d’un vernis puissant de parité et d’exemplarité, de jeunesse également.

Voilà ce qu’on est en droit d’attendre de ceux qui ont remporté les dernières échéances législatives.

 

Fahd Yata

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Que cherche l’Algérie ? https://lnt.ma/que-cherche-lalgerie/ Mon, 27 Sep 2021 07:33:18 +0000 https://lnt.ma/?p=261863 Depuis plusieurs semaines, une situation passablement délétère prévaut entre deux pays voisins, l’Algérie et le Maroc. Cela se traduit par une stratégie de la tension, savamment graduée, mise en place et appliquée par le pouvoir algérien. En effet, après le rappel des ambassadeurs, la rupture des relations diplomatiques décidée par Alger et la fermeture de […]

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Depuis plusieurs semaines, une situation passablement délétère prévaut entre deux pays voisins, l’Algérie et le Maroc. Cela se traduit par une stratégie de la tension, savamment graduée, mise en place et appliquée par le pouvoir algérien.

En effet, après le rappel des ambassadeurs, la rupture des relations diplomatiques décidée par Alger et la fermeture de l’espace aérien de notre voisin aux aéronefs marocains, on a le sentiment que les deux États, par la volonté expressément affichée du régime du président Tebboune, sont en route vers un inconnu lourd de menaces…

Que cherche l’Algérie, sinon à instaurer un climat de tensions dont personne ne peut prédire quand ni comment il retomberait de lui-même ? Une rapide évaluation de chacune des conjonctures prévalent dans l’un et l’autre pays, permet de comprendre sinon d’expliquer ce que cache le jeu d’Alger.

Le Royaume du Maroc a, durant les derniers mois, réalisé des gains diplomatiques substantiels sur le plan de la préservation de son unité nationale et la défense de ses intérêts stratégiques supérieurs. L’une des avancées emblématiques, n’est autre bien évidemment, que la reconnaissance par les États-Unis d’Amérique de la marocanité du Oued Eddahab et de la Saguiat El Hamra. Une reconnaissance que nos adversaires, quels qu’ils soient, n’ont pu digérer.

Le second acquis, aussi paradoxal que cela puisse paraître, n’est autre que le déclenchement de la crise hispano-marocaine, laquelle crise, soyons-en certains, sera fort probablement résolue dans les semaines à venir, à l’avantage mutuel et réciproque de Rabat et de Madrid. Cette crise est un acquis dans la mesure où, la défiance née de manœuvres hispano-algériennes, s’est finalement retournée contre ses instigateurs.

Troisième élément qui entre dans ce spectre global des avancées du Maroc, la tenue d’élections générales locales, régionales et législatives, avec un taux de participation relativement correct des citoyens, dans le calme et la stabilité, et qui a abouti à l’érection d’une majorité parlementaire et donc gouvernementale forte et homogène.

Désormais, le Royaume dispose d’un exécutif crédible, déterminé et dont la compétence ne tardera certainement pas à s’afficher aux yeux de tous. Malgré la persistance de la pandémie, et grâce aux résultats probants obtenus durant les campagnes de vaccination à la Covid 19, les prémisses d’un redressement économique sont réelles, tandis que les objectifs sociaux déterminés par les orientations royales, paraissent de plus en plus réalisables.

Tout ceci ne saurait être ignoré par nos voisins de l’Est qui suivent avec attention et depuis fort longtemps les évolutions intérieures marocaines. Or, le tableau que l’Algérie présente quant à elle, parait beaucoup plus sombre et pétrit de dangerosités. Une crise économique et sociale gravissime, une fronde populaire qui n’en finit pas depuis le déclenchement du Hirak, des échéances électorales boycottées par les électeurs, et un pouvoir qui cache à peine sa nature de dictature militaire, voilà l’état des lieux du côté algérien.

L’Histoire nous enseigne que les régimes en crise ont toujours cherché des boucs émissaires pour cacher leurs erreurs et leurs défaillances. C’est lorsque les choses vont mal sur le plan intérieur que l’on sort le vieil épouvantail de l’ennemi extérieur. Ce qui parait être aujourd’hui, la ligne directrice de la politique officielle algérienne.

Il serait, terriblement dommageable pour les deux peuples et les deux pays, que le pouvoir algérien continue sur cette lancée jusqu’à des aventures extrêmes. Les galonnés d’Alger devraient se remémorer les enseignements de la crise des Malouines, en 1982, lorsque la junte militaire argentine paya très cher le prix de ses calculs erronés au profit d’un soulèvement populaire qui rétablira la démocratie en Argentine.

Fahd Yata

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Et maintenant ? https://lnt.ma/et-maintenant/ Mon, 20 Sep 2021 07:36:30 +0000 https://lnt.ma/?p=261537 Aux dernières nouvelles, le pays serait sur le point d’obtenir une coalition gouvernementale composée du RNI, du PAM et du PI. Cette coalition, de centre droit, traduirait en fait, la domination par les urnes du parti libéral moderniste de Aziz Akhennouch, du parti populiste moderniste de Maitre Ouahbi et du parti conservateur de droite de […]

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Aux dernières nouvelles, le pays serait sur le point d’obtenir une coalition gouvernementale composée du RNI, du PAM et du PI. Cette coalition, de centre droit, traduirait en fait, la domination par les urnes du parti libéral moderniste de Aziz Akhennouch, du parti populiste moderniste de Maitre Ouahbi et du parti conservateur de droite de Nizar Baraka. Au point où en sont les choses, cette alliance devrait suffire pour diriger confortablement la majorité parlementaire. Mais, rien ne devrait interdire un éventuel élargissement du champ d’intervention de cette coalition avec des apports symboliques de l’UC et de l’USFP. Il resterait hors du champ des partis éligibles, le PPS et le PJD, deux formations qui devraient payer le prix (cher !) de leurs coalitions et alliances antérieures, dont on a pu apprécier les (tristes) résultats…

Pour ce qui concerne le PJD, il est clair que malgré ses récriminations de principe, l’islamisme politique a amplement compris le sens et l’ampleur de sa défaite et il lui faudra manger son pain noir jusqu’à la dernière miette. Si le PJD a pu, pendant deux législatures de suite, diriger l’exécutif gouvernemental, cette conjoncture est totalement obsolète aujourd’hui. La situation intérieure, le contexte régional, et l’environnement international ne donnent plus aux islamistes marocains la possibilité d’exciper d’une force qu’ils n’ont jamais eu en réalité. Le temps des barbus participationnistes est terminé ! Le PJD sera donc pour l’avenir, une force d’opposition que l’on souhaite responsable et crédible sur les bancs de l’Assemblée.

Quant au PPS, si l’Histoire interdit de tirer sur une ambulance, il n’est pas dit qu’on ne puisse le faire pour un corbillard… Contrairement à ses ex-amis du PJD, Nabil Benabdellah et les caciques qui l’entourent n’ont pas voulu tirer rapidement les leçons de leur Bérézina. C’est au soir du 8 septembre, alors qu’il n’avait que quelque 2200 voix à son compte dans les urnes de sa circonscription électorale de Rabat, que le « camarade » Benabdellah aurait dû présenter sa démission et peut-être même son retrait de la vie politique. Il n’en a rien été et cela s’inscrira certainement au passif déjà bien lourd du « Tovaritch Nabil ».

Il reste à voir qu’aujourd’hui, la classe politique sort profondément meurtrie de cette expérience, dans la mesure où, les bilans de ces partis historiques n’ont pas pesé assez fort pour engager les électeurs sur la voix d’un « Revival ». Alors qu’ils sont censés être porteurs de valeurs et d’un engagement historique fort, leur seule réussite aura été de se déconnecter de leur dernier carré de fidèles, notamment à travers leurs alliances contre nature.

Désormais, une ère nouvelle s’ouvre, avec la nécessaire et souhaitable émergence de forces politiques modernes, dynamiques et ambitieuses pour le pays. Il est certain que le RNI d’Akhannouch, n’est pas celui de Mezouar ou de Osman, que le PAM pour sa part, n’a gardé du Tracteur que la casquette, tandis que le PI semble revenir à la pureté initiale de ses glorieux fondateurs, loin des pompes à vélo !

Ainsi, le cadre institutionnel a été rénové, les forces dirigeantes ont changé, les leaderships ont bougé… Il reste maintenant à s’assurer que de ces opérations politiques découlent des responsables portés par l’action, la reddition des comptes, la satisfaction des revendications légitimes des plus nombreux, mettant fin à la politique politicienne de la dernière décennie.

Fahd Yata

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Élections législatives du 8 septembre 2021 : RNI, the job is done ! https://lnt.ma/elections-legislatives-du-8-septembre-2021-rni-the-job-is-done/ Thu, 09 Sep 2021 08:49:37 +0000 https://lnt.ma/?p=261113 Le RNI a, au terme des résultats annoncés par le ministre de l’Intérieur, M. Laftit, largement remporté les premières élections législatives de l’ « ère moderne » avec 102 sièges, devant son rival le PAM et le parti de l’Istiqlal. On constate que le PJD de MM. El Othmani et Benkirane s’effondre, puisqu’il perd les […]

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Le RNI a, au terme des résultats annoncés par le ministre de l’Intérieur, M. Laftit, largement remporté les premières élections législatives de l’ « ère moderne » avec 102 sièges, devant son rival le PAM et le parti de l’Istiqlal. On constate que le PJD de MM. El Othmani et Benkirane s’effondre, puisqu’il perd les trois quarts de sa représentation parlementaire, passant de 132 élus à 13, arrivant en 8ème position. Cela préfigure donc des alliances possibles et plus réalistes que les précédentes, avec un parti majoritaire assis solidement, celui de M. Akhannouch, et des complémentarités qui pourraient s’exprimer avec d’autres forces politiques, notamment le PAM, l’Istiqlal, le Mouvement Populaire, l’Union Constitutionnelle. Il resterait sans doute au PPS à revenir à sa position d’antan, celle qui a fait sa force, celle d’un parti politique de propositions et de concertation, dans l’opposition, pour défendre les droits et les acquis de ceux qui se proclament, encore, les adeptes du socialisme et du progrès.

On en retirera de cet épisode une certitude, c’est que l’électorat marocain est conscient, qu’il est responsable, qu’il est mature, et qu’il n’est pas prêt de gober plusieurs années les mêmes bobards que ceux que lui desservaient les gens du PJD avec à leur tête El Othmani, Benkirane, et les autres…

Pour les observateurs politiques, désormais les jeux sont clairement ouverts et l’on a l’espoir que cette nouvelle configuration permettra de doter le pays d’une Chambre des représentants solide avec une équipe gouvernementale structurée et pérenne, pour le bien des attentes et des satisfactions des citoyens marocains.

 

Fahd YATA

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Tous aux urnes pour le bon choix ! https://lnt.ma/tous-aux-urnes-pour-le-bon-choix/ Mon, 06 Sep 2021 08:45:07 +0000 https://lnt.ma/?p=260952 Le 8 septembre est là, journée d’élections communales, régionales et législatives ! Chaque citoyenne, chaque citoyen a le devoir de comprendre qu’il a un droit et un devoir imprescriptibles, celui de se rendre aux urnes pour choisir ses élus aux différents niveaux de représentation demandés. Il s’agit d’un droit arraché de haute lutte qui a permis […]

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Le 8 septembre est là, journée d’élections communales, régionales et législatives !

Chaque citoyenne, chaque citoyen a le devoir de comprendre qu’il a un droit et un devoir imprescriptibles, celui de se rendre aux urnes pour choisir ses élus aux différents niveaux de représentation demandés.

Il s’agit d’un droit arraché de haute lutte qui a permis et permet d’étayer les bases de la démocratie représentative, du pluralisme et de la diversité.

Il s’agit d’un devoir afin que chacun soit acteur de son présent, de son avenir, de ses légitimes aspirations et revendications.

Mais gardons-nous de croire que chaque vote est de même portée, de mêmes conséquences.

Le choix du candidat, des candidats, des partis est déterminant et chaque voix pèsera lourd dans l’urne au moment du décompte !

Voilà pourquoi il est tout à la fois primordial de voter, de déposer un bulletin (ou plusieurs) et de choisir précisément celles et ceux qui auront la lourde charge de la représentation communale et législative.

Certes, trente-deux partis sont en lice et des milliers de candidats briguent les suffrages citoyens.

Mais les impératifs de l’heure, les expériences passées passablement décevantes, les claires orientations royales décidées pour les choix stratégiques du développement humain, social, économique, commandent que l’on ne reconduise pas les mêmes formules inspirées de calculs alambiqués et donnant lieu à des majorités peu solides, peu compétentes, déchirées par les divergences et les approches politiques et idéologiques antagonistes.

En ce huit septembre, le choix des électeurs doit être clair et explicite, celui du rejet des forces politiques qui ont présidé aux destinées gouvernementales ces dix dernières années.

Une seule option devrait prévaloir, au-delà, certes, de la diversité et de la liberté de choix, celle d’une force politique moderne et ouverte, déterminée, qui arpente le terrain politique et social depuis 2016 et qui met à la disposition des citoyens un programme exhaustif, crédible et à fortes orientations sociales.

Et ils ne sont pas si nombreux les partis qui offrent de telles orientations et des objectifs qui s’inscrivent parfaitement dans la droite ligne des préconisations et recommandations de SM le Roi Mohammed VI !

Il faut permettre, notamment à la Chambre des Représentants, d’ériger une majorité de coalition, certes, mais responsable et efficace, qui donnera ainsi une équipe gouvernementale soudée, homogène et efficiente, en dehors des jeux habituels des « combinaziones » traditionnelles.

La droite rétrograde et conservatrice a bel et bien échoué dans sa démarche et ceux qui espèrent reprendre les mêmes formules et les mêmes hommes devraient être extirpés de ce jeu politique qui a si mal marché. Une belle place dans l’opposition serait pour eux la meilleure posture !

L’éclatement des partis et l’atomisation du champ politique nous indiquent également que les petites formations, nécessaires à l’existence du pluralisme, n’ont pas également les moyens de susciter l’engouement des électeurs.

Quant aux partis de la gauche traditionnelle, ils s’efforcent de survivre, sans espoir réel de peser sur le devenir politique national.

Dans cette course à la représentation législative, notamment, il s’agit de comprendre que les options qui se présentent aux électeurs ne sont pas si nombreuses et que le vote utile est le seul élément à prendre en compte pour tous ceux qui se soucient de l’avenir du pays et des citoyens !

Bien évidemment, il n’existe pas de « parti parfait », sans quelques critiques à lui adresser, mais devant l’éventail des options qui se présentent, le choix devrait se porter en faveur d’une force qui a soigneusement préparé son come-back sur la scène politique, affuté ses arguments, présenté des candidats crédibles.

Aujourd’hui, les votes devront se porter vers la seule force qui pourra tenir ses promesses et satisfaire les légitimes revendications citoyennes.

Alors, oui, tous aux urnes pour ce huit septembre 2021 en choisissant le parti qui portera désormais les aspirations des populations désireuses de mieux-être !

 

Fahd YATA

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Podcast – Élections 2021, Partis politiques : forces et faiblesses par Fahd Yata https://lnt.ma/podcast-elections-2021-partis-politiques-forces-et-faiblesses-par-fahd-yata/ Fri, 03 Sep 2021 10:08:15 +0000 https://lnt.ma/?p=260855 The post Podcast – Élections 2021, Partis politiques : forces et faiblesses par Fahd Yata appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Podcast – Élections 2021, la bataille du 2.0 par Fahd Yata https://lnt.ma/podcast-elections-2021-la-bataille-du-2-0-par-fahd-yata/ Mon, 30 Aug 2021 14:32:00 +0000 https://lnt.ma/?p=260612 The post Podcast – Élections 2021, la bataille du 2.0 par Fahd Yata appeared first on La Nouvelle Tribune.

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« Figures de la presse marocaine » ou les élucubrations subjectives d’un pâle biographe… https://lnt.ma/figures-de-la-presse-marocaine-ou-les-elucubrations-subjectives-dun-pale-biographe/ Fri, 13 Aug 2021 10:05:57 +0000 https://lnt.ma/?p=259860 Peut-on, du jour au lendemain, s’autoproclamer biographe et se risquer à une publication d’envergure qui donnerait une image fidèle d’un secteur aussi sensible que celui de la presse nationale et de celles et ceux qui la composent ? La question mérite assurément d’être posée au lendemain de la publication d’un ouvrage, « Figures de la presse marocaine » […]

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Peut-on, du jour au lendemain, s’autoproclamer biographe et se risquer à une publication d’envergure qui donnerait une image fidèle d’un secteur aussi sensible que celui de la presse nationale et de celles et ceux qui la composent ?

La question mérite assurément d’être posée au lendemain de la publication d’un ouvrage, « Figures de la presse marocaine » par un certain Driss Ajbali, présenté comme Médiateur de la Map, sociologue de formation.

Cette « encyclopédie », officiellement avalisée par l’Agence MAP qui en a assuré la publication (et donc le financement), a sans doute le premier et seul mérite de tenter de brosser le portrait et le parcours de 230 journalistes, femmes et hommes, de la presse écrite, des médias audiovisuels et, dans une certaine mesure, des hommes politiques qui maniaient le stylo et l’art de l’écriture comme des armes de combat pour le triomphe de leurs idées.

Mais l’intention ne vaut jamais réalisation surtout quand l’auteur, M. Ajbali, se distingue par une propension incroyablement subjective à tresser des louanges pour certains, écraser de sous-entendus malveillants pour les autres, asséner des contre-vérités ou des approximations pour beaucoup.

Au point où l’on peut légitimement se demander si l’objectif de l’auteur n’était autre que de faire la part entre « les copains et les coquins », au gré de ses amitiés, de ses préférences idéologiques, de ses partis-pris et de sa subjectivité.

Bien évidemment, tous ceux affublés de qualificatifs laudateurs, d’une titraille bassement racoleuse, y trouveront leur compte, tandis que les autres n’y comprendront que bassesse et insignifiance, voyant dans cet ouvrage une machine à régler des comptes, parfois anciens…

Mais, ce qui est le plus frappant dans cet ouvrage, qui se targue d’une approche sociologique, scientifique même, qualifié de titanesque, c’est que M. Ajbali, agencier de son état et donc plus ou moins journaliste, procède d’une méthode bien singulière, proche des démarches policières, qui consiste, d’une part à collecter des curricula vitae de journalistes, aussi secs qu’incomplets, d’y ajouter quelques commentaires de son cru, inspirés ou non, et, surtout, d’éviter ce qui constitue la base élémentaire d’un travail sérieux, celui de la confrontation des sources et du recours au témoignage direct des personnes encore de ce monde pour corroborer ses affirmations !

On notera également une incroyable propension au copinage, au point où dans cet ouvrage figurent des femmes et des hommes qui n’ont jamais tenu un stylo entre leurs mains autrement que pour signer des chèques ou des bons de commande, tandis que pour d’autres, des décennies de travail journalistique assidu, marquées au sceau du patriotisme et de l’engagement pour la démocratie sont passées sous silence !

Bien entendu, chacun se fera sa propre opinion, mais, certaines « figures » citées dans cet ouvrage ne s’y reconnaîtront assurément pas, tandis que d’autres, zappées délibérément ou par ignorance, auront bien du mal à comprendre cet ostracisme volontaire.

Sans verser dans l’autodéfense ou la justification, on citera, par exemple, l’absence dans ce recueil, de Mme Afifa Dassouli, fondatrice et journaliste à La Nouvelle Tribune depuis l995 qui a, de l’aveu de tous les acteurs des secteurs économique et financier de ce pays, un rôle prépondérant dans l’information financière nationale et internationale pour tous les milieux avertis.

Mais M. Ajbali ne lit pas La Nouvelle Tribune, ni son portail www.lnt.ma ou, peut-être a-t-il volontairement omis de la présenter afin d’éviter de donner une trop grande part à la famille YATA, Mme Dassouli étant l’épouse de Fahd ?

A propos de cette famille, dont la présence dans le secteur de la presse marocaine se compte en décennies, avec les regrettés Ali et Nadir, on ne pourra laisser passer des bassesses et des affirmations erronées reproduites justement parce que M. Ajbali n’a pas cru bon de vérifier ses sources et informations.

Contrairement à ce qu’il écrit, les fils d’Ali YATA, les jumeaux Nadir et Fahd, n’ont jamais été « préparés au combat d’idées plus qu’à un enracinement topographique ».

Bien au contraire, c’est dans l’amour du pays, le patriotisme intransigeant qu’ils ont été élevés par un père dont « les pérégrinations » (selon Ajbali), n’étaient pas motivées par l’aventure, mais les affres et les contraintes du combat pour l’indépendance du Maroc, avec exil, clandestinité et multiples emprisonnements à la clé !

C’est d’ailleurs de façon très insidieuse que l’obscur Médiateur de la MAP, de son placard doré, tacle la famille YATA en rappelant, sans en donner la raison, qu’Ali YATA, de père algérien, « ne fut nationalisé (sic et resic !) que par Dahir royal le 26 septembre 1958 ».

C’est sur ordre de feu SM Hassan II, alors Prince héritier, que la nationalité marocaine fut octroyée à Ali YATA, né à Tanger de mère marocaine, pour son action dans le combat pour l’indépendance du Maroc, en même titre que le Dr. Khatib, le fqih Mameri, précepteur de des Rois Mohammed V et Hassan II, etc.

Que dire aussi de l’immense bourde du sieur Ajbali qui écrit que feu Nadir Yata rejoint Al Bayane en 1991 sur les sollicitations de son père, alors qu’il intégra avec Fahd la petite équipe du quotidien francophone du PPS en novembre 1979, dès leur retour à Casablanca à l’issue de leurs études universitaires ?

Que penser, enfin, de l’incroyable définition dédiée à Fahd YATA, qualifié « d’éternel endeuillé » ?

Est-ce la perte cruelle d’un frère jumeau et d’un père à une année d’intervalle, en 1996 et 1997, qui explique un parcours journalistique de 42 années, fait d’engagements forts dans toutes les causes nationales, d’une assiduité journalistique et éditoriale jamais démentie et des efforts conséquents fournis avec Mme Afifa Dassouli pour assurer l’existence d’une publication hebdomadaire indépendante durant plus de 26 années ?

A la lecture des « biographies » consacrées à Nadir et à son frère, on se dira que l’ouvrage de M. Driss Ajbali est de bien piètre facture !

Et puisque que Fahd Yata « prendrait ses aises avec la déontologie » et laisse « libre cours à des règlements de comptes », qu’il lui soit permis ici de solder définitivement celui de M. Ajbali.

Ite missa est !

Fahd YATA

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D comme Delta, Désastre, Désolation ! https://lnt.ma/d-comme-delta-desastre-desolation/ Wed, 11 Aug 2021 10:36:59 +0000 https://lnt.ma/?p=259738 La situation épidémiologique que vit notre pays depuis l’Aïd El Adha ne laisse pas d’inquiéter tous les citoyens conscients des ravages actuels et potentiels de la Covid-19 fortement alimentée par le variant Delta. Depuis plusieurs jours, en effet, on constate une forte augmentation quotidienne des nouvelles infections, autour de 10 000, mais aussi, malheureusement, des […]

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La situation épidémiologique que vit notre pays depuis l’Aïd El Adha ne laisse pas d’inquiéter tous les citoyens conscients des ravages actuels et potentiels de la Covid-19 fortement alimentée par le variant Delta.

Depuis plusieurs jours, en effet, on constate une forte augmentation quotidienne des nouvelles infections, autour de 10 000, mais aussi, malheureusement, des décès qui se situent désormais au-dessus de la barre de la centaine chaque jour.

Cette vague est, incontestablement, la plus forte depuis l’apparition des premières infections dues au nouveau coronavirus en mars 2020.

Et même si certains spécialistes et scientifiques nous annoncent que le pic de cette nouvelle poussée est proche, on éprouve un certain sentiment d’impuissance d’autant que parmi les nouveaux cas répertoriés, on signale que plusieurs avaient néanmoins reçu les deux doses de vaccins anti-Covid.

Ce qui semble certain, en tout état de cause, c’est que des personnes atteintes de maladies graves, diabète, obésité, ou en situation de baisse de leur immunité, sont parmi les victimes du variant Delta, aux côtés de ceux qui, jusqu’à présent, n’ont pas été vaccinés.

En cette affaire, assurément, on ne saurait reprocher à la puissance publique de faillir à ses obligations et responsabilités.

Le rythme des vaccinations est plus que satisfaisant, alimenté par des stocks de vaccins conséquents grâce à une politique d’approvisionnement régulière, notamment en doses chinoises Sinopharm.

Les centres de vaccinations se sont multipliés, avec des horaires étendus et sept jours sur sept, tandis que les tranches d’âge donnant accès aux vaccins ont été abaissées aux moins de vingt ans, offrant même la possibilité d’injections sans rendez-vous, partout sur le territoire national.

Par ailleurs, un couvre-feu plus drastique a été ordonné, à partir de 21 heures, la circulation et les déplacements inter-villes fortement restreints, tandis que Casablanca, Marrakech et Agadir sont des villes « fermées ».

Enfin, les activités générant des concentrations humaines en milieu clos sont prohibées, au grand dam d’ailleurs, des opérateurs qui sont de nouveau contraints à la fermeture.

Pour impopulaires et gênantes qu’elles sont, ces mesures sont indispensables pour endiguer la vague puissante des infections, sachant que l’immunité collective, (plus de 80% de la population vaccinée), n’est pas encore atteinte, alors que le spectre d’un nouveau confinement général est évoqué par certains experts.

Alors que plusieurs hôpitaux du pays sont proches de la saturation, que les pharmacies sont prises d’assaut pour l’obtention des médicaments, on devrait déplorer que les opérations de dépistage ne soient pas aussi massives qu’elles devraient l’être.

En cause, bien sûr, le coût prohibitifs des tests PCR (500 dirhams au minimum), pratiqués par des laboratoires privés qui, de surcroît, exigent du cash pour tout paiement, ce qui avait déjà été dénoncé sur ces mêmes colonnes il y a plusieurs mois !

Mais, nonobstant toutes ces remarques, le constat le plus édifiant est certainement celui du manque de discipline et de conscience de très larges franges de la population, toutes catégories sociales confondues.

Les gestes barrière, le port du masque, l’utilisation du gel hydro alcoolique ou le lavage des mains, ne sont MAJORITAIREMENT pas respectés comme chacun peut le constater dans les endroits publics du pays.

L’insouciance, les fake news, les croyances moyenâgeuses, l’ignorance et les préjugés ont plus de force, apparemment, que les mises en garde des autorités ou même la simple observation des dégâts causés par le nouveau coronavirus dans les entourages de chacun !

Voilà pourquoi, alors que certaines échéances très importantes approchent, comme les élections prévues le 8 septembre prochain, la rentrée des classes, etc., il paraît impérieux que la politique de restrictions diverses soit poursuivie, concomitamment avec les vaccinations, sans négliger les mises en garde régulières adressées à la population ainsi que les contrôles destinés à faire respecter les mesures de distanciation et les gestes barrière.

C’est à ce prix, et en fonction des efforts citoyens, qui sont encore trop peu généralisés, que cette vague épidémiologique sera efficacement réduite dans les meilleurs délais.

Ou sinon, la période que nous vivons aujourd’hui restera dans les mémoires meurtries par les décès de proches, comme celle du variant Delta, synonyme de désastre humain et social !

Fahd YATA

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L’appel à l’Algérie, le sens de l’Histoire https://lnt.ma/lappel-a-lalgerie-le-sens-de-lhistoire/ Mon, 02 Aug 2021 11:03:20 +0000 https://lnt.ma/?p=259368 Le discours royal adressé à la Nation le 31 juillet dernier, à l’occasion de la célébration de la fête du Trône, ne s’effacera pas de sitôt des esprits. Mieux encore, il marquera pour longtemps d’une pierre blanche la volonté de nouveau et hautement réitérée du Roi Mohammed VI, exprimée depuis 2008, d’une normalisation complète des […]

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Le discours royal adressé à la Nation le 31 juillet dernier, à l’occasion de la célébration de la fête du Trône, ne s’effacera pas de sitôt des esprits.

Mieux encore, il marquera pour longtemps d’une pierre blanche la volonté de nouveau et hautement réitérée du Roi Mohammed VI, exprimée depuis 2008, d’une normalisation complète des relations algéro-marocaines qui se manifesterait notamment par l’ouverture totale des frontières communes.

Avec franchise, rectitude, hauteur d’esprit et réalisme, le Souverain en appelle, une fois de plus, à l’Histoire,  la Géographie, aux destins confondus des deux peuples et des deux pays, pour inviter l’État algérien, la présidence de la République, à ouvrir un dialogue en ce sens, car l’actuel statu quo s’inscrit totalement au désavantage partagé des deux peuples qui, dans le co-développement notamment, profiteraient l’un et l’autre, des bienfaits d’une croissance générée par les atouts dont disposent le Maroc et l’Algérie.

Certes, la relation bilatérale a souffert et souffre encore d’une parenthèse négative, illustrée par des différends politiques et diplomatiques exposés au-devant de la scène internationale.

Au profit de qui ?

Un épisode qui perdure depuis plusieurs décennies, mais qui, dans la mesure du Temps, ne représente que très peu de choses comparé à la longue pratique commune qui a caractérisé les relations entre les deux peuples, marocain et algérien, au cours des siècles !

Alors que la configuration des relations internationales a profondément changé au cours des trente dernières années, que le monde est sorti de cette vision bipolaire entretenue par l’existence de fractures idéologiques profondément antagonistes, ce qui s’impose désormais, à l’évidence, ce sont les constructions régionales faites d’ensemble d’États aux intérêts et destins liés.

Trop longtemps donc, la perception d’un Maghreb uni, ardemment voulue par les peuples de la région, s’est heurtée aux aspirations hégémonistes, aux calculs ultra-nationalistes, aux tendances autarciques, mais aussi à l’idée que la construction maghrébine devait se faire sous un leadership unique et dominateur, à « la prussienne »…

C’est ce faux calcul de l’Histoire que SM le Roi rejette résolument lorsqu’il aborde la gémellité irréfragable des peuples marocain et algérien.

C’est cette perception négative que le Souverain récuse lorsqu’il évoque la nécessité d’un dialogue ouvert et franc avec nos frères algériens.

Et si les expériences voisines peuvent servir cette cause commune, qui ferait, à n’en point douter, le bonheur partagé de nos peuples, que l’on se rappelle la relation franco-allemande telle qu’elle s’est déroulée au cours des siècles derniers.

De la guerre franco-allemande de 1870 aux Première et Seconde guerres mondiales, l’Allemagne et la France étaient des ennemis irréductibles, animés par la volonté de détruire et dominer l’adversaire séculaire.

Après 1945, patiemment mais avec constance et diligence, des dirigeants français et allemands, suivis plus tard par leurs successeurs, ont construit une relation solide, pérenne, non exempte parfois de différends, mais caractérisée par la volonté politique d’un partenariat stratégique fondé sur la paix, la coopération, l’entente.

C’est cette relation qui a permis la construction de l’Union européenne et l’érection d’un espace continental commun de 500 millions d’habitants !

Voilà, sans nul doute, ce qui serait promis au Maghreb si les dirigeants algériens comprenaient enfin la portée et les valeurs du discours royal du 31 juillet 2021.

Fahd YATA

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D’une célébration, l’autre… https://lnt.ma/dune-celebration-lautre/ Wed, 28 Jul 2021 13:17:35 +0000 https://lnt.ma/?p=259072 Les célébrations de la Fête du Trône, la vingt-deuxième pour cette année, se suivent et ne se ressemblent pas forcément ! Certes, comme l’an passé, la menace et les méfaits de la Covid-19 planent encore cette année, impliquant l’annulation de toutes les cérémonies officielles de commémoration de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI. Certes, les […]

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Les célébrations de la Fête du Trône, la vingt-deuxième pour cette année, se suivent et ne se ressemblent pas forcément !

Certes, comme l’an passé, la menace et les méfaits de la Covid-19 planent encore cette année, impliquant l’annulation de toutes les cérémonies officielles de commémoration de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI.

Certes, les citoyens sont toujours soumis aux restrictions imposées par la situation sanitaire, laquelle, d’ailleurs, est très sérieuse avec une hausse quotidienne conséquente des contaminations et, malheureusement, des décès.

Certes, on constate toujours que le respect des gestes barrières et des mesures de précaution est très aléatoire, notamment dans les milieux populaires et urbanisés, ce qui provoque, bien évidemment, cette troisième vague qui sévit avec force.

Mais, contrairement à l’an passé, on remarque que « la bouteille est plutôt à moitié pleine, qu’à moitié vide », avec la poursuite assidue de la campagne vaccinale, l’accès des tranches d’âges plus jeunes aux vaccins, les diverses facilités octroyées par les autorités pour en accélérer le rythme.

Par ailleurs, malgré tout ce bilan assez sombre, la reprise économique est revenue, les Marocains du Monde sont chez eux, les touristes, y compris d’Israël, arrivent au Maroc, en dépit des contraintes imposées à ceux qui figurent sur les listes orange et rouge.

Cette année également, on peut se féliciter (avec la pluviométrie !), d’une récolte céréalière exceptionnelle, supérieure à trois millions de quintaux, ce qui, assurément, va rendre la vie plus facile dans nos campagnes, faciliter les achats de biens et de produits, permettre une bonne préparation de la prochaine campagne.

Autre phénomène autrefois lié au monde rural, celui de la transhumance, mais pour l’occasion, ces sont les hommes politiques, les élus ou candidats qui sont en mouvement, passant d’un parti à l’autre, occupés à la pêche aux investitures…

Rien de très salutaire pour la démocratie, mais les mauvaises habitudes ont la vie dure, surtout lorsque quasiment toutes les formations sont concernées par ces « flux humains » !

Il faudra attendre les résultats des diverses consultations électorales pour se faire une idée de l ‘ampleur du phénomène, mais, objectivement, la qualité de girouette est, dans la pratique, la seule et vraie caractéristique de ces candidats aux convictions et principes à géométrie variable.

Et in fine, c’est donc sur le front des relations extérieures que la situation est fortement différente de celle de 2020, avec des crises sérieuses qui caractérisent les rapports entre le Royaume et plusieurs de ses partenaires traditionnels.

Avec l’Allemagne et l’Espagne, on ne sent pas encore d’amélioration même si du côté de Madrid quelques frémissements positifs se font sentir, induits sans doute par un ministre espagnol des affaires étrangères de bien meilleures qualité et intelligence que celle qui le précédait.

Avec l’Union européenne, nonobstant cette motion très maladroite votée par le Parlement de Strasbourg, les choses vont beaucoup mieux, Bruxelles ne pouvant se permettre de se priver d’un partenariat puissant et diversifié avec le Maroc, axé sur des considérations stratégiques et sécuritaires incontournables.

C’est donc sur une note positive que l’on terminera ce billet, celle de la confirmation par un haut responsable de l’Administration Biden que les Etats-Unis ne modifieraient pas leur position de reconnaissance de la marocanité de nos provinces sahariennes, de quoi faire comprendre à tous nos adversaires que leurs gesticulations et manigances sont aussi déplacées qu’inutiles !

Fahd Yata

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Covid-19, danger maximal ! https://lnt.ma/covid-19-danger-maximal/ Wed, 14 Jul 2021 10:48:47 +0000 https://lnt.ma/?p=258309 La situation sanitaire nationale s’est fortement aggravée ces derniers jours ! Au mardi 13 juillet, on comptait près de 1900 nouveaux cas d’infection par la Covid-19 et onze décès, signes très inquiétants d’une réelle dégradation de la lutte contre la pandémie et ce alors que les indications les plus fiables n’annoncent pas qu’elle est le […]

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La situation sanitaire nationale s’est fortement aggravée ces derniers jours ! Au mardi 13 juillet, on comptait près de 1900 nouveaux cas d’infection par la Covid-19 et onze décès, signes très inquiétants d’une réelle dégradation de la lutte contre la pandémie et ce alors que les indications les plus fiables n’annoncent pas qu’elle est le résultat d’une présence massive du variant Delta, contrairement à d’autres pays voisins.

Ces mauvais chiffres énoncent donc bel et bien que les mesures barrières et les précautions indispensables à prendre par les citoyens pour se prémunir du nouveau coronavirus ne sont que très peu respectées, comme chacun peut le constater en circulant dans les espaces publics de nos villes, par exemple.

Malgré les mises en garde et les avertissements fréquents et insistants des autorités, on perçoit parfaitement que la pandémie ne préoccupe guère nombre de nos compatriotes, ce qui risque fort de remettre totalement en cause les progrès et les acquis jusque-là obtenus !

Pire encore, cette aggravation pourrait mettre un terme à toutes les mesures d’ouverture et d’allègement décrétées par les responsables publics alors que l’Aïd El Adha approche…

De plus, tandis que des centaines de milliers de nos compatriotes vivant à l’étranger ont rejoint le pays pour quelques jours de vacances et que d’autres encore plus nombreux s’apprêtent à le faire, la légèreté coupable de beaucoup de citoyens rend encore plus difficiles et problématiques leurs conditions d’accès et de séjour dans leur pays d’origine. C’est inacceptable !

Le Royaume, déjà placé sur la liste orange par plusieurs pays européens, dont la France, pourrait ainsi se retrouver sur la terrible liste rouge, tandis que de son côté le Royaume pourrait être amené à renforcer les décisions contraignantes d’accès au territoire national, voire, cas extrême à ne pas exclure, à décider de nouveau la fermeture de nos frontières aériennes et maritimes.

De surcroît, le rebond tant attendu de notre économie, avec notamment la reprise des flux touristiques, le transport, les services, etc., pourrait être compromis alors que chacun perçoit parfaitement qu’il s’agit là une opportunité que l’on attendait depuis la première vague pandémique en mars 2020 !

Que faire alors dans de telles conditions, passablement inquiétantes au demeurant ?

Sans avoir l’outrecuidance de donner des conseils aux responsables en charge de la lutte contre la pandémie, il paraît utile de recommander un renforcement des campagnes de communication à l’adresse des citoyens par les médias nationaux de toutes natures, les réseaux sociaux, etc.

Par ailleurs, on se doit de faire remarquer que parfois un certain laxisme peut être observé au niveau de l’application sur le terrain des préconisations ordonnées par l’appareil administratif, comme par exemple la levée de certains barrages en charge du respect du couvre-feu ou l’absence de réaction face aux citoyens évoluant dans les espaces publics sans port du masque.

De même, on se rend compte que trop souvent magasins, boutiques, ascenseurs et autres commerces sont fréquentés par des personnes qui n’ont cure du respect des gestes barrières sans que cela n’entraîne de réaction de la part des propriétaires ou gérants de ces espaces commerciaux où la promiscuité est trop visible !

En outre, comme le précisent les responsables en charge des opérations anti-Covid, les admissions dans les services hospitaliers, les urgences notamment, ont enregistré une forte hausse ces derniers jours qui concernaient dans leur très grande majorité des adultes de moins de 40 ans, ce qui exprime à la fois la nécessité absolue pour les tranches d’âge inférieures de respecter avec vigilance les gestes barrières, mais qui, dans le même temps, confirme la pertinence et la valeur de la politique vaccinale engagée dans notre pays depuis le début de février 2021.

Aujourd’hui, hormis sans doute les cas où la comorbidité est un facteur de risque très important, les Marocaines et Marocains de plus de 40 ans et vaccinés n’ont qu’une infime chance de développer une infection grave à la Covid-19 et nécessitant, en cas de positivité, une hospitalisation, en précisant toutefois que cela ne les dispense pas de respecter eux-mêmes toutes les recommandations préventives, port du masque, distanciation physique, lavage fréquent des mains…

Désormais l’affaire devrait être entendue et comprise de tous. « La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a », dit l’adage. Les autorités font de réels efforts pour prévenir l’extension de la pandémie, mais le dernier mot revient aux citoyens !

A chacun de mesurer les risques que des comportements individuels irresponsables font courir à toute la communauté nationale, à notre économie, aux visiteurs étrangers, à nos compatriotes Marocains du Monde.

Avec l’espoir qu’un sursaut salutaire et une prise de conscience plus aigüe interviennent rapidement…

Fahd Yata

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Vaccin anti-Covid, le grand bond en avant du Royaume https://lnt.ma/vaccin-anti-covid-le-grand-bond-en-avant-du-royaume/ Wed, 07 Jul 2021 10:26:48 +0000 https://lnt.ma/?p=257973 Le lundi 5 juillet 2021 au palais royal de Fès, une cérémonie de signature de conventions pour la fabrication et la mise en seringue du vaccin contre la Covid-19 ainsi que d’autres vaccins au Maroc s’est déroulée sous la présidence de SM le Roi. Il s’agit de conventions de partenariat entre plusieurs intervenants : L’État marocain […]

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Le lundi 5 juillet 2021 au palais royal de Fès, une cérémonie de signature de conventions pour la fabrication et la mise en seringue du vaccin contre la Covid-19 ainsi que d’autres vaccins au Maroc s’est déroulée sous la présidence de SM le Roi.

Il s’agit de conventions de partenariat entre plusieurs intervenants :

L’État marocain et le producteur chinois du vaccin Sinopharm, largement administré depuis plusieurs mois au Maroc et pratiquement sans accroc, contrairement à d’autres vaccins d’origine occidentale, le Suédois Recipharm, spécialisé dans l’industrie pharmaceutique, Sothéma, entreprise nationale qui accueillera les installations dédiées à la fabrication du vaccin et le consortium bancaire marocain en charge des questions de financements comprenant Bank Of Africa, Attijariwafa bank et la Banque Populaire.

L’objectif annoncé de cette série de conventions est de promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire de notre pays une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde.

Fruit d’un partenariat public-privé, le projet devrait démarrer rapidement avec une capacité de production de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid19 par mois, avant d’accroître progressivement cette capacité à moyen terme pour un investissement global de l’ordre de 500 millions de dollars.

Dans le contexte pandémique mondial actuel, avec la criante inégalité qui caractérise la fourniture de vaccins aux pays du « tiers-monde », l’incroyable égoïsme mâtiné d’hypocrisie des producteurs occidentaux et la volonté des grands États de servir prioritairement leurs citoyens, cette décision royale apparaît véritablement comme exemplaire, éminemment juste et altruiste puisque les vaccins produits permettront de satisfaire une partie de la demande des pays dits pauvres, notamment en Afrique.

En effet, il ressort clairement désormais que la lutte contre la Covid-19 ne cessera pas de sitôt quand on sait que moins de 1% de la population africaine a bénéficié à ce jour de vaccins anti-Covid essentiellement distribués à travers le mécanisme Covax ou l’aide directe chinoise.

Les experts les plus lucides énoncent qu’au rythme actuel, la pandémie mondiale ne sera pas vaincue avant 2023, si tant est que ce maudit virus puisse définitivement disparaître un jour, mais surtout que cela nécessitera une mobilisation internationale effective, ce qui est loin d’être le cas actuellement !

Voilà pourquoi la démarche du Royaume, sous l’impulsion directe du Souverain, est si importante et exemplaire, initiant, à travers les partenariats signés, une coopération Sud-Sud et Nord-Sud qui avait disparu du devant de la scène mondiale depuis plusieurs années.

Elle matérialise également la grande qualité des liens qui unissent depuis plusieurs années le Maroc et la Chine Populaire à travers des projets structurants comme la Cité Mohammed VI près de Tanger et la fourniture assidue, depuis février dernier, de millions de doses du vaccin Sinopharm, permettant à notre pays de mettre en œuvre une campagne vaccinale considérée comme parmi les plus réussies à l’échelle internationale.

Sans cette coopération sino-marocaine, qui matérialise en quelque sorte l’un des objectifs de la Route de la Soie, chère à Pékin, notre pays aurait été bien en peine de s’engager dans cette lutte radicale contre la Covid-19 en passant commande, dès le mois d’août dernier, de dizaines de millions de doses de vaccins Sinopharm, avec une anticipation magistrale, voulue et ordonnée par SM le Roi.

Les fournisseurs européens et américain, qui ont le verbe plus rapide que leur action solidaire, n’étaient et ne sont toujours pas disposés, quoi qu’ils en disent, à servir égalitairement les pays du Nord et ceux du Sud, au point même où ils refusent de reconnaître les vaccins chinois Sinopharm et russe Spoutnik V pourtant agréés par l’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS !

Loin d’être basée sur des raisons scientifiques, cette démarche obéit en réalité à des considérations bassement mercantiles destinées notamment à satisfaire les exigences des fabricants occidentaux, Johnson and Johnson, Pfizer, Astra-Zeneca, (à l’exclusion de la version indienne produite par SII) au point où leurs propres ressortissants, expatriés notamment, sont privés du bénéfice du « pass vaccinal » européen s’ils n’ont pas reçu les vaccins acceptés par l’Agence Européenne du Médicament, EMA, en pleine violation des recommandations de l’OMS !

L’initiative royale est donc fondamentale pour la satisfaction des objectifs d’autosuffisance scientifique et vaccinale du Royaume, en se dégageant des contraintes imposées par certains fournisseurs occidentaux, mais aussi dans une perspective de solidarité africaine réelle et pérenne, conformément à la stratégie du Royaume en matière de coopération avec les pays d’Afrique.

Une nouvelle fois, le Maroc montre le chemin et ouvre la voie…

 

Fahd YATA  

 

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Fiscalité, EEP, la Réforme prend corps… https://lnt.ma/fiscalite-eep-la-reforme-prend-corps/ Wed, 30 Jun 2021 09:46:40 +0000 https://lnt.ma/?p=257623 L’adoption en Conseil des ministres, présidé par SM le Roi, du projet de réforme fiscale et du projet de restructuration complète des Entreprises et des Établissements publics est incontestablement l’expression du « chant du cygne » pour l’actuel gouvernement et la coalition parlementaire qui le soutient. Et c’est clairement la volonté royale qui a permis ces avancées […]

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L’adoption en Conseil des ministres, présidé par SM le Roi, du projet de réforme fiscale et du projet de restructuration complète des Entreprises et des Établissements publics est incontestablement l’expression du « chant du cygne » pour l’actuel gouvernement et la coalition parlementaire qui le soutient.

Et c’est clairement la volonté royale qui a permis ces avancées qui marquent un tournant dans la vie publique pour la recherche de l’amélioration du quotidien de nos concitoyens.

Ainsi, ces projets, adoptés au plus haut niveau de l’État, constitueront très certainement les premières actions de la prochaine législature, lorsqu’un nouveau gouvernement aura la mission prioritaire de les soumettre à l’approbation des parlementaires fraîchement élus.

Mais, en attendant ces échéances certaines, on appréciera fortement le fait que la réforme fiscale, notamment, est désormais sur les rails, tant elle était attendue et urgente.

En effet, cela fait des lustres que cette nécessité se faisait pressante, réitérée d’ailleurs par les dernières Assises de la Fiscalité, promise par le ministère des Finances, réclamée par des organisations politiques, des pans entiers de la société civile, des citoyens en grand nombre qui refusaient l’iniquité fiscale.

Celle-ci était essentiellement matérialisée par l’inégalité devant l’impôt direct qui pénalisait les salariés par le biais du prélèvement à la source, mais aussi les entreprises citoyennes qui s’acquittaient de leurs impôts, (les moins nombreuses en fait), ainsi que tous ceux qui respectaient l’obligation de se soumettre à l’IS, l’IR, la TVA, etc.

L’engagement et la promesse de cette réforme fiscale, c’est, en quelque sorte, l’assurance que la justice et l’équité présideront désormais à toutes les opérations rendues obligatoires pour tous par le Code des Impôts, mais aussi et avant tout par la Constitution de juillet 2011 qui en fait clairement état.

La lutte contre la fraude, la triche à la TVA, la fausse facturation, l’existence d’une économie informelle (soi-disant), florissante, l’impunité pour des opérateurs économiques peu scrupuleux ou des citoyens avides de dissimulation de leurs revenus seront donc énergiquement combattus lorsque cette réforme entrera en mode opérationnel.

Celle-ci générera ainsi des mannes financières indispensables au Budget de l’État désormais clairement orienté vers la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre et les chantiers prioritaires que sont la Santé, l’Éducation, l’Emploi.

Des secteurs que le récent rapport sur le Nouveau Modèle de Développement a mis en exergue et qu’il faudra mener à bien dans les prochains mois et années.

Mais cette réforme fiscale, dont les principales dispositions attestent de sa pertinence sur le papier pour l’instant, devra être exemplaire en termes d’application et de mesures destinées à en satisfaire les objectifs premiers, ceux de l’égalité et l’équité entre tous les citoyens devant l’impôt.

Voilà pourquoi il semble particulièrement sage, avisé et judicieux que la matérialisation de cette réforme soit confiée à une nouvelle équipe gouvernementale, soudée et solidaire, consciente de ses enjeux, appuyée par une majorité forte, fiable et volontaire.

Car pour réduire avec conséquence l’informel, supprimer les niches fiscales encore trop nombreuses, assurer des revenus supplémentaires et indispensables au Budget de l’État, ce qui s’apparente donc aux travaux d’Hercule, nécessitera une volonté politique sans faille, une détermination absolue, une action radicale, sans atermoiements, ni faux-fuyants.

On comprend, in fine, que l’adoption de ce projet de refonte de la fiscalité par le dernier Conseil des ministres de la législature finissante, répond en filigrane à ces nécessités ici évoquées.

Et qu’il soit permis de penser qu’avec ce « clap de fin », le film d’une aventure parlementaire et gouvernementale au bilan bien maigre, connaîtra sa juste conclusion, c’est-à-dire disparaître du devant de la scène publique et, peut-être, des mémoires, une bonne fois pour toutes tant les expériences menées depuis 2011 par des coalitions « introuvables » se seront avérées peu profitables au pays et aux Marocaines et Marocains !

 

Fahd YATA

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La Gauche marocaine, cette grande disparue… https://lnt.ma/la-gauche-marocaine-cette-grande-disparue/ Wed, 23 Jun 2021 10:29:21 +0000 https://lnt.ma/?p=257266 La Gauche existe-t-elle encore dans notre pays ? La question mérite d’être posée à quelques semaines des prochaines échéances électorales tant sont trop discrètes, voire absentes, ses différentes expressions partisanes. Certes, sur le papier, les courants de gauche sont là avec l’Union Socialiste des Forces Populaires, le Parti du Progrès et du Socialisme et la […]

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La Gauche existe-t-elle encore dans notre pays ?

La question mérite d’être posée à quelques semaines des prochaines échéances électorales tant sont trop discrètes, voire absentes, ses différentes expressions partisanes.

Certes, sur le papier, les courants de gauche sont là avec l’Union Socialiste des Forces Populaires, le Parti du Progrès et du Socialisme et la Fédération de la Gauche démocratique qui regroupe plusieurs formations encore plus petites.

Mais entre le papier et la réalité sur le terrain, la différence est grande.

On a, en effet, le sentiment que les grandes heures de ces partis politiques dirigés par des figures emblématiques du Mouvement national progressiste, des leaders charismatiques, sont bel et bien derrière nous et depuis fort longtemps !

Aujourd’hui, la Gauche n’est plus que l’ombre d’elle-même, tout occupée à la course aux accréditations parlementaires, ce mercato des « moul chekkara », dans l’espoir de s’assurer un groupe parlementaire pour continuer d’exister…

Il semblerait que ce soit là l’essentiel des activités des dirigeants de ces partis qui, pour l’instant certes, ont renoncé à ce qui faisait l’essence même et la force de la Gauche, à savoir un contact étroit et permanent avec les couches populaires, une presse incisive, des élus dynamiques, des orateurs de premier plan.

Il est loin le temps où les meetings de l’USFP ou du PPS regroupaient des milliers de personnes avides d’écouter les discours des regrettés Abderrahim Bouabid, Ali Yata, Abderrahmane El Youssoufi.

Il est loin le temps où une intelligentsia brillante, exigeante, experte, peuplait les réunions de ces formations, alimentait les colonnes de leurs journaux en analyses passionnantes, contribuait à la formation et l’éducation de la jeunesse sur les bancs des universités.

Il est loin le temps où les prises de paroles d’un Fathallah Oualalou ou d’un Ali Yata, dans l’enceinte parlementaire, subjuguaient des millions de téléspectateurs grâce aux retransmissions de la RTM.

Il est loin le temps où des émissions comme « l’homme en question » sur 2M faisaient le bonheur de tous ceux qui voyaient et entendaient ainsi des personnalités s’adresser directement au peuple par le biais d’une chaîne télévisée qui n’avait pas encore renoncé à son rôle premier dans l’offre d’une information riche et exhaustive, ancrée dans le vécu des citoyens.

La Gauche a sans doute perdu son âme, elle qui, désormais, n’est plus qu’un appendice, une force d’appoint, chacune de ses composantes choisissant de s’accoler à des regroupements dirigés par des partis de Droite.

Ni l’USFP, ni le PPS ne veulent, ou plutôt ne peuvent aujourd’hui constituer un pôle d’alternance, une ambition progressiste et populaire, tandis que la FGD se débat dans des querelles intestines, perdant au passage les plus dynamiques de ses élus.

La seule voie qui reste ouverte à M. Driss Lachgar et à M. Nabil Benabdallah est de confier le sort et l’avenir de leurs partis à des coalitions incertaines, d’opportunité, dans l’espoir de récupérer quelques miettes lorsque se fera l’érection de majorités parlementaires et gouvernementales.

Forces d’appoint, caution de gauche, pauvres restes d’un passé flamboyant, voilà ce que ces partis politiques offrent actuellement aux électeurs potentiels.

Ni autocritique salutaire, ni remise en question des choix et options suivis depuis plus d’une décennie ne sont envisagés par les directions de ces formations.

Car l’essentiel pour eux n’est plus d’entraîner les masses, d’offrir des solutions hardies, mais de figurer sur les photos officielles aux côtés des « vrais patrons » de l’heure, les leaders de la Droite ou du Centre, qu’ils soient du PJD, du PAM, du RNI ou du PI.

Et d’ailleurs, qui parmi notre jeunesse croit encore à la Gauche marocaine, elle qui préfère les réseaux sociaux aux « réunions de cellules » ?

Quant aux générations plus anciennes, déçues, désabusées, démobilisées, il y a fort longtemps qu’elles ont pris le parti du silence et du retrait, évincées par les opportunistes et les arrivistes.

Quand viendra l’heure du choix dans le secret de l’isoloir, ceux-là seront bien en peine pour choisir le bon bulletin de vote ou le feront en pensant au passé…

Quant aux jeunes, espérons que quelques-uns d’entre eux voudront aller voter et choisir les « moins pires » !

Fahd YATA

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Viva la Vida ! https://lnt.ma/viva-la-vida/ Thu, 17 Jun 2021 07:43:14 +0000 https://lnt.ma/?p=256859 L’annonce, la semaine dernière, de la fin des restrictions qui touchaient le transport aérien et maritime à partir et vers le Royaume, a matérialisé la fin d’une longue et angoissante attente pour des millions de Marocaines et de Marocains. En effet, grâce à cette mesure salvatrice, qui est synonyme d’allègement conséquent du régime de confinement […]

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L’annonce, la semaine dernière, de la fin des restrictions qui touchaient le transport aérien et maritime à partir et vers le Royaume, a matérialisé la fin d’une longue et angoissante attente pour des millions de Marocaines et de Marocains.

En effet, grâce à cette mesure salvatrice, qui est synonyme d’allègement conséquent du régime de confinement et de limitations des libertés individuelles, c’est une énorme bouffée d’air que les autorités publiques ont insufflée non seulement au moral des populations, mais aussi aux secteurs économiques gravement impactés par la pandémie de la Covid-19 depuis mars 2020.

En permettant le retour de nos compatriotes qui résident à l’étranger, par voie aérienne ou maritime, et qui étaient privés d’un séjour au pays depuis plus d’un an, en proposant des grilles tarifaires décentes, grâce à l’intervention expresse de SM le Roi (alors que les transporteurs, quels qu’ils soient, auraient pu y penser eux-mêmes), c’est en quelque sorte un quasi-retour à la situation ante-Covid qui est opéré, car, au prix de quelques mesures légitimes (pass vaccinal, tests PCR, etc.), ce sont des millions de nos compatriotes résidant en Europe occidentale essentiellement qui pourront rentrer au pays pour les vacances d’été.

Certes, deux régimes seront appliqués, les voyageurs en provenance des pays figurant sur la Liste A bénéficieront d’une possibilité d’entrée au Maroc aisée et rapide, tandis que ceux de la liste B où la Covid-19 sévit encore avec virulence, devront observer une quarantaine indispensable si le Royaume veut se prémunir de l’arrivée de variants très dangereux comme le fameux variant Delta.

De même, les mesures d’ouverture du ciel marocain permettront le comeback des touristes étrangers, eux qui sont férus de soleil et d’une hospitalité que renforceront certainement les efforts en termes de prix que consentiront les hôteliers, les transporteurs, les divers prestataires de services touristiques, les guides et autres bazaristes.

Car, enfin, c’est la vie qui reprend désormais avec la réactivation des circuits économiques jusque-là plongés dans une crise profonde et qui, avec une reprise qui se manifeste également dans d’autres secteurs, représente le gage d’une croissance plus importante, synonyme d’amélioration du quotidien de millions de nos concitoyens.

L’économie nationale, au demeurant, ne pouvait faire l’impasse, pour la seconde année consécutive, de la manne touristique et des dépenses opérées dans le pays par nos compatriotes Marocains du Monde.

A l’instar de nos voisins du pourtour méditerranéen, déjà engagés dans cette normalisation dictée par des impératifs de sauvetage économique, le Royaume a décidé, en pleine responsabilité et conscience, de ce retour à la normale (ou presque), que devraient conforter l’observance stricte des gestes barrières, le port du masque, mais aussi la poursuite de la campagne de vaccination, sésame de la fin de la pandémie.

Mais la période qui commence, à quelques jours de l’été, signifie également un mieux vivre pour nos compatriotes de « l’intérieur », avec des facilités de déplacements interurbains, la célébration des mariages, le retour de la consommation des ménages, notamment ruraux, grâce aux bienfaits d’une récolte céréalière qu’on annonce exceptionnelle.

La vie sociale va reprendre ses droits, mais également les manifestations politiques dans la perspective des prochaines élections qui commenceront en septembre.

En un mot comme en mille, le Maroc retrouvera une grande partie de ses couleurs, faisant oublier à nos compatriotes les affres d’une pandémie qui, très certainement, marquera les annales de l’humanité.

S’il est possible désormais de dire que le pire est derrière nous, on ne manquera pas de souligner que « le ventre de la bête est encore fécond » et que la prudence et la stricte observance des diverses prescriptions préventives et sanitaires resteront encore, et pour longtemps sans doute, une nécessité pour tous, vaccinés ou non.

Cela, pour autant, ne gâchera pas le plaisir de nos concitoyens heureux de revivre des moments jusque-là interdits et Viva la Vida qui reprend ses droits !

 

Fahd YATA

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Espagne, UE, Maroc, la crise devient multilatérale et coûtera cher! https://lnt.ma/espagne-ue-maroc-la-crise-devient-multilaterale-et-coutera-cher/ Thu, 10 Jun 2021 16:37:05 +0000 https://lnt.ma/?p=256561 En votant à une large majorité une motion inique condamnant le Maroc à propos de la récente crise migratoire déclenchée par l’intrusion de milliers de nos concitoyens dans l’enclave occupée de Sebta il y a quelques semaines, et en associant cette démarche à l’affirmation d’une position hostile au Royaume sur la question de nos provinces du […]

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En votant à une large majorité une motion inique condamnant le Maroc à propos de la récente crise migratoire déclenchée par l’intrusion de milliers de nos concitoyens dans l’enclave occupée de Sebta il y a quelques semaines, et en associant cette démarche à l’affirmation d’une position hostile au Royaume sur la question de nos provinces du Sud, le Parlement européen a pris ce jeudi la très grave responsabilité de l’aggravation d’une crise multiforme entre l’Espagne, l’UE et notre pays.

Le texte voté par les euro-députés, sans nuances, ni intelligence, considère que le Maroc est le seul responsable de la crise avec Madrid, ignore les causes profondes du différend et reprend, en un pot pourri inadmissible, les positions de forces politiques espagnoles qui n’ont eu cesse depuis l’arrivée au pouvoir de Pedro Sanchez, de jouer aux fourriers de la clique militaire au pouvoir à Alger.

Alors que la crise migratoire est bel et bien terminée depuis longtemps, que plus de 80% des « harragas » marocains sont rentrés chez eux, selon les dires mêmes des autorités locales espagnoles, l’option choisie par le Parlement de Strasbourg est celle de la fuite en avant, par complaisance et alignement sur les positions du gouvernement de Madrid, au risque, quasi-certain, d’une « réponse » que le Maroc ne mettra sans doute pas trop longtemps à mettre en oeuvre…

La résolution, pétrie de cette hypocrisie malsonnante qu’expriment des partis politiques européens sûrs d’eux et dominateurs, condescendants et aveugles, croit pouvoir manier tout à la fois la carotte et le bâton en insultant le Maroc tout en réaffirmant la nécessité de la pérennisation de relations profitables aux deux parties, qu’il s’agisse de coopération, de soutien aux projets de développement marocains, mais aussi de lutte contre les flux migratoires clandestins, le trafic de drogue ou le terrorisme.

Comme si le camouflet que le Parlement strasbourgeois a voulu infliger au Maroc allait prédisposer celui-ci à tendre l’autre joue…

On regrettera l’adoption d’un tel texte déséquilibré et tendancieux parce qu’il éloigne encore plus la perspective d’une normalisation des relations entre Rabat et Madrid et introduit en cette affaire « un troisième larron » qui brouillera encore plus les cartes.

Ce qui est profondément regrettable et certainement dommageable pour les relations UE-Maroc, c’est qu’en cette (triste) affaire, des parlementaires européens, dont les pays d’origine ont de bonnes relations avec notre pays, ont délibérément choisi de faire leurs des positions bassement politicardes d’une camarilla d’organisations partisanes espagnoles expressément désireuses de provoquer un clash durable avec le Royaume du Maroc.

Celles-ci obéissent à des agendas concoctés en Algérie pour engager l’Union européenne dans une voie hostile à notre pays et tenter d’effacer l’impact positif que la reconnaissance de la marocanité de nos provinces du Sud par Washington a engendré au plan international, onusien tout particulièrement.

Désormais, il va sans dire que chacun s’attendra à des évolutions négatives sur les relations entre l’Union européenne et le Maroc.

Le partenariat entre les parlements européen et marocain sera sans doute gelé, et l’on n’exclura pas que ce gel s’étende également aux relations multiples qui liaient jusqu’à présent la Communauté européenne et notre pays.

Pire encore, on ne saurait passer sous silence certains chants de sirènes qui, ici où là, susurrent que le Maroc n’a pas à se préoccuper des résident étrangers, clandestins ou non, qui souhaiteraient quitter notre pays, par toutes les voies possibles.

Après tout, le principe de la libre circulation des personnes est universellement admis!

Malheur donc à ceux par qui le scandale arrive. Ils ont tiré le vin, ils le boiront jusqu’à la lie !

Fahd YATA

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Les partis entrent dans la danse électorale https://lnt.ma/les-partis-entrent-dans-la-danse-electorale/ Wed, 09 Jun 2021 09:50:02 +0000 https://lnt.ma/?p=256434 La perspective des élections approche et cela se perçoit parfaitement au niveau de la vie politique nationale. Les partis sortent de leur longue hibernation, assurément dopés par leur volonté de continuer à figurer dans le paysage national et les ambitions déclarées de leurs leaders. Mais, contrairement aux précédents épisodes électoraux, ils disposent cette fois-ci d’un […]

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La perspective des élections approche et cela se perçoit parfaitement au niveau de la vie politique nationale.

Les partis sortent de leur longue hibernation, assurément dopés par leur volonté de continuer à figurer dans le paysage national et les ambitions déclarées de leurs leaders.

Mais, contrairement aux précédents épisodes électoraux, ils disposent cette fois-ci d’un référentiel qui leur permet d’affirmer leur existence, en développant des arguments et des propositions sensiblement différents grâce au Rapport de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement qui leur fournit du « grain à moudre » autrement important et substantiel que les maigres esquisses de leurs programmes électoraux.

Ce constat est essentiellement valable pour le camp de l’opposition parlementaire actuelle, Istiqlal, PAM et PPS, qui multiplie les sorties publiques et les déclarations afin de marquer tout à la fois certaines réticences sur les constats et propositions du Rapport de la CSMD, mais aussi la nécessité de la reconnaissance par tous, pouvoirs publics et opinion publique, que rien ne pourra se faire en termes d’exécution des recommandations de la Commission Benmoussa sans l’implication forte des formations politiques qu’il serait très grave, selon eux, de marginaliser.

A travers cette stratégie, les trois partis en question cherchent essentiellement à marquer les esprits, à affirmer leur présence et leur rôle avant que les choses sérieuses ne commencent.

En effet, tout se passe comme si la coordination actuelle que mettent en pratique MM. Baraka, Ouahbi et Benabdallah, était suffisante pour gommer les grandes différences qui les caractérisent, effacer les divergences qu’ils évitent soigneusement de mettre en avant actuellement et, ainsi, constituer un noyau fort et crédible d’alternative politique unitaire.

Mais une hirondelle ne fait pas le printemps !

Le Rapport Benmoussa et l’image d’une coalition solide tripartite ne pourront cacher trop longtemps une réalité qui s’affirmera de plus en plus clairement à mesure que se rapprocheront les échéances électorales.

Car, chacun devra « ramer » pour ses propres ambitions, sa représentativité, sa part du gâteau électoral qui devra être la plus grosse possible.

Que restera-t-il à ce moment de la troïka PI, PAM, PPS ?

Cette prédiction, que contesteront certains, est d’autant plus prégnante que d’autres formations étalent devant l’opinion publique leurs ambitions et projets, entamant ainsi avec célérité et diligence leur parcours électoral.

C’est le cas du Rassemblement National des Indépendants qui, sous la férule de Aziz Akhannouch, met déjà tout en oeuvre pour s’affirmer comme un candidat sérieux pour la place de première formation politique nationale à l’issue des rounds électifs.

Caractérisée par une démarche paramétrée au millimètre près, la campagne du RNI est déjà effective avec des rendez-vous soigneusement préparés aux quatre coins du pays, pour rencontrer les citoyens électeurs et les éclairer sur le programme du RNI dans toutes ses déclinaisons. Un « road show » qui devait se terminer « en beauté » ce mercredi 9 juin à Casablanca…

Ce faisant, le RNI confirme son ambition d’être le champion du modèle moderniste et libéral face à des adversaires aux profils moins positifs.

En effet, d’autres forces aspirent également au leadership du Landerneau politique, tel le PJD, qui va tenter de remporter un troisième round électoral après ceux de 2011 et 2016.

Mais beaucoup s’accordent à dire que « la baraka » est terminée et que ce parti islamo-conservateur paiera le prix de son rôle de chef de la coalition parlementaire et gouvernementale, lequel n’a produit que trop peu d’effets positifs aux yeux de nombreux citoyens sous les mandats Benkirane et El Othmani.

De plus, on voit mal à l’heure actuelle quels seraient les scenarii d’alliances envisageables avec d’autres formations, même si, comme le montrent des expériences antérieures, on ne saurait jurer de rien…

En fait donc, l’analyse des forces en présence, des moyens et atouts de chacun, de la présence sur le terrain, donnent des hypothèses que valideront ou infirmeront les prochaines élections.

Mais, à la date d’aujourd’hui, deux formations peuvent prétendre à jouer un rôle majeur dans la course au pouvoir exécutif, tant leurs ambitions cadrent avec leurs forces réelles.

Il s’agit incontestablement du RNI qui a travaillé dur depuis la fin de l’année 2016 pour se reconstruire et représenter une alternative crédible face au PJD mais aussi au PAM aujourd’hui peu avenant.

Et, dans le camp conservateur, le Parti de l’Istiqlal, formation fondatrice du mouvement national, qui dispose encore d’une réelle base militante, d’une implantation à l’échelle du pays et d’électeurs fidèles.

Ces deux formations devraient, en toute logique, représenter les deux pôles politiques en lice pour la direction de la prochaine législature.

Mais qui vivra, verra !

 

Fahd YATA

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Maroc-Espagne, la crise va durer ! https://lnt.ma/maroc-espagne-la-crise-va-durer/ Wed, 02 Jun 2021 10:47:12 +0000 https://lnt.ma/?p=256146 Et voilà ! L’affaire est pliée… Le chacal Brahim Ghali a regagné sans difficulté son antre en Algérie à bord d’un aéronef de ce pays après une audience bidon que la Justice espagnole a organisée, en pleine connivence avec l’Exécutif madrilène. Pour nous Marocains, ce simulacre de justice ne règle en rien la très grave […]

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Et voilà ! L’affaire est pliée…

Le chacal Brahim Ghali a regagné sans difficulté son antre en Algérie à bord d’un aéronef de ce pays après une audience bidon que la Justice espagnole a organisée, en pleine connivence avec l’Exécutif madrilène.

Pour nous Marocains, ce simulacre de justice ne règle en rien la très grave crise qui sévit entre les deux Royaumes, car l’affaire Ghali n’est rien d’autre que la conséquence de l’attitude d’hostilité avérée du gouvernement de Pedro Sanchez à l’endroit de notre cause nationale sacrée de marocanité de nos provinces du Sud.

L’accueil, qui se voulait clandestin, du leader des mercenaires séparatistes dans un hôpital espagnol, n’est pas la genèse de ce très profond différent, mais la matérialisation de cette alliance contre nature qui allie Madrid et Alger depuis l’arrivée au pouvoir du dirigeant du PSOE.

Celui-ci n’a pas craint de mettre en grave péril la relation mutuellement profitable de partenariats multiformes entre le Maroc et l’Espagne pour des raisons à fondements idéologiques et de basses considérations mercantiles (gaz algérien, ventes d’armes espérées à l’Algérie, etc.).

Il ne s’agit nullement de crise migratoire ou d’une simple querelle à partir d’un différend portant sur une appréciation divergente d’une conjoncture diplomatique, mais de la remise en cause de la profondeur d’une relation bilatérale, jusque-là forte, générée par la perte de confiance des responsables marocains envers leurs homologues aux commandes aujourd’hui de l’État central espagnol.

Dès lors, l’exfiltration de Brahim Ghali, qui prouve pleinement d’ailleurs la matérialité de l’alliance hispano-algérienne antérieure à l’arrivée du triste sire Ghali à Logrono, n’est aucunement satisfaisante pour Rabat.

C’est la racine du mal qui doit être traitée si l’on veut dépasser la crise actuelle et la solution est uniquement entre les mains des dirigeants espagnols.

Ceux-ci, alors que l’Espagne a été le colonisateur historique de nos provinces du Sud et que son départ de ces territoires a été acté par les Accords de Madrid de février 1976 et avalisés comme tels par l’Organisation des Nations Unies, doivent désormais reconnaître l’évidence de la pertinence des solutions de règlements présentées par le Maroc et notamment son plan de large autonomie des provinces sahariennes sous souveraineté marocaine.

Un plan qui prend encore plus de valeur avec la reconnaissance par les Etats-Unis, le 21 décembre dernier, de l’appartenance pleine et entière de la Saquiat al Hamra et du Wadi Eddahab au Royaume du Maroc et que l’Administration du Président Biden a officiellement reconnue par la publication du document de décembre 2020 par le Département d’Etat américain.

Dès lors, personne chez nous ne se satisfera de ce simulacre organisé entre Madrid et Alger et il faut croire que la crise entre le Maroc et l’Espagne va perdurer.

Cela ne manquera pas d’affecter profondément les différents axes de la coopération hispano-marocaine, le climat bilatéral des affaires, mais aussi les flux humains entre les deux pays et, last but not least, l’étroite collaboration entre les départements concernés par la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et celui des êtres humains.

Est-ce cela que veut Madrid ?

Pour chaque Marocain et depuis la Marche Verte, la Question nationale sacrée ne se négocie pas dans le sens de l’abandon de nos principes, de nos droits inaliénables, de nos convictions patriotiques.

Tel est le fondement de la position actuelle du Maroc et les autorités nationales ont été très claires, très explicites, à ce sujet comme l’attestent les déclarations des différents responsables en charge de ce sujet.

Pedro Sanchez et ses amis ont détruit en quelques heures une relation établie depuis des décennies, avec quelques avatars certes, mais sans jamais altérer l’essence même d’un modus vivendi construit sur l’Histoire, la proximité géographique et la perception bien comprise des intérêts supérieurs des deux États, des deux peuples, des deux pays.

La crise va s’installer sans doute, mais à qui la faute ?

A ceux qui refusent, comme en Espagne, que leur territoire soit amputé de provinces qui sont marocaines depuis la nuit des temps ou à ceux qui refusent aux autres l’application du principe d’unité nationale et d’intégrité territoriale comme ils le prônent pour la Catalogne ou le Pays basque ?

« Tant va la cruche à l’eau qu’elle se casse » disait Jean de La Fontaine…

On attendra sans doute le successeur de M. Sanchez à la Moncloa pour espérer enfin le rétablissement de relations pérennes et responsables entre l’Espagne et le Maroc.

Jusque-là…

Fahd YATA

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Maroc-Espagne, et si le 1er juin… https://lnt.ma/maroc-espagne-et-si-le-1er-juin/ Tue, 25 May 2021 09:21:49 +0000 https://lnt.ma/?p=255681 La crise déclenchée entre l’Espagne et le Maroc par l’accueil clandestin du triste sire Brahim Ghali, chef des mercenaires séparatistes, dans un hôpital d’outre-Détroit perdure et s’aggrave. Certes, aujourd’hui, l’épisode de l’entrée massive de candidats à l’émigration clandestine, marocains et autres, dans l’enclave occupée de Sebta, est clos. Cette affaire a permis de montrer au […]

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La crise déclenchée entre l’Espagne et le Maroc par l’accueil clandestin du triste sire Brahim Ghali, chef des mercenaires séparatistes, dans un hôpital d’outre-Détroit perdure et s’aggrave.

Certes, aujourd’hui, l’épisode de l’entrée massive de candidats à l’émigration clandestine, marocains et autres, dans l’enclave occupée de Sebta, est clos.

Cette affaire a permis de montrer au gouvernement madrilène qu’il avait commis la grossière erreur de sous-estimer les capacités de réaction de Rabat, mais aussi que le Royaume n’était pas le factotum de l’Espagne, uniquement dédié à la protection, à moindres frais pour Madrid et l’Union européenne, des limes de la vieille forteresse Europe.

Elle a aussi, revers de la médaille, mis en exergue la souffrance sociale des populations du Nord de notre pays et notamment celle de la jeunesse, qui aspirent à des conditions de vie meilleures, à l’emploi et à un avenir prometteur, alors que la fermeture des frontières terrestres a gravement amplifié la crise structurelle et multiforme qui sévit en ces régions depuis longtemps.

Les responsables  publics devront en tirer rapidement les conséquences d’autant que cet épisode a projeté à l’international une image du Maroc que plusieurs médias occidentaux ont tenté d’exploiter à notre détriment, emboîtant ainsi le pas au gouvernement de Pedro Sanchez qui a voulu se cacher derrière Bruxelles pour masquer sa turpitude et sa mauvaise foi sur les origines véritables de la crise hispano-marocaine.

Mais ces questions, pour importantes qu’elles sont, ne sont que les aspects collatéraux du très grave différent qui nous oppose au gouvernement espagnol et qui pourrait, à Dieu ne plaise, déboucher sur la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, comme affirmé par plusieurs officiels de Rabat.

En effet, c’est le 1er juin prochain que Brahim Ghali devrait se soumettre à la convocation de la Justice espagnole pour répondre des graves accusations qui pèsent sur lui à partir de plusieurs plaintes déposées par des citoyens de ce pays.

Pour la diplomatie marocaine, il s’agit-là d’une exigence minimale qui permettrait de réduire la tension bilatérale et engager les deux capitales dans un processus de normalisation.

Mais, le numéro 2 du groupement séparatiste a indiqué que son chef ne répondrait pas à cette convocation et quitterait l’Espagne sans autre forme d’obligation.

Les responsables espagnols, quant à eux, entretiennent le flou, ce qui fait craindre une exfiltration de Brahim Ghali selon les mêmes procédés que ceux utilisés pour son arrivée sur le sol d’Espagne.

Si cela venait à se produire, il est à craindre que l’on s’acheminerait alors vers une situation jusque-là inédite dans l’histoire complexe des relations maroco-espagnoles.

Il est d’ores et déjà évident qu’une rupture serait franchement dommageable pour les deux pays, leurs peuples, leurs économies, leur coopération et leur partenariat construit avec patience depuis des décennies.

Est-ce le souhait du gouvernement Sanchez qui a largement démontré en cette affaire sa maladresse doublée d’une mauvaise foi qui ne grandit pas les formations politiques qui le composent?

Certes, chacun sait que la politique des États n’est pas construite sur l’amitié, mais sur les intérêts.

Madrid a répondu favorablement aux sollicitations des galonnés repus d’Alger par crainte de voir ses approvisionnements en gaz algérien pâtir d’un chantage qui s’exercerait à son encontre.

Et, dans le même temps, l’Espagne a pris le risque de compromettre très durablement une relation riche et mutuellement profitable avec le Maroc, sans doute plus importante que la livraison de quelques bonbonnes de gaz…

Pourtant, à ce stade de la crise, on comprend que la position de Rabat est responsable, équilibrée et à l’avantage mutuel des deux parties puisqu’il s’agit d’un scénario de sortie de crise parfaitement acceptable par tous.

Le Maroc, par ses voix autorisées, ne réclame rien d’autre que le gouvernement espagnol cesse d’interférer dans les affaires de sa Justice, un pouvoir en principe indépendant.

Il souhaite donc que les instances saisies par des citoyens espagnols, répondent favorablement aux demandes de leurs justiciables, comme le veut le respect des principes de l’Etat de droit.

Le gouvernement de Pedro Sanchez s’engagera-t-il dans cette voie ou violera-t-il les principes constitutionnels qui régissent la vie publique espagnole depuis la chute du franquisme en 1975?

Réponse, le 1er juin prochain…

 

Fahd YATA

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Berlin, Madrid, Bruxelles, l’heure de la tolérance zéro de la diplomatie marocaine https://lnt.ma/berlin-madrid-bruxelles-lheure-de-la-tolerance-zero-de-la-diplomatie-marocaine/ Wed, 19 May 2021 10:08:34 +0000 https://lnt.ma/?p=255437 Dans son édition de la semaine passée, l’éditorial « Maroc-Espagne, sin vergüenza », mis en ligne sur le portail www.lnt.ma le 11 mai, pressentait que l’accueil par Madrid du leader des mercenaires Brahim Ghali dans un hôpital espagnol, à la demande d’Alger, aurait des conséquences néfastes et notamment sur le contrôle des flux migratoires clandestins vers l’Europe […]

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Dans son édition de la semaine passée, l’éditorial « Maroc-Espagne, sin vergüenza », mis en ligne sur le portail www.lnt.ma le 11 mai, pressentait que l’accueil par Madrid du leader des mercenaires Brahim Ghali dans un hôpital espagnol, à la demande d’Alger, aurait des conséquences néfastes et notamment sur le contrôle des flux migratoires clandestins vers l’Europe à partir du Maroc.

Cette prédiction s’est amplement confirmée avec l’entrée illégale de plusieurs milliers de citoyens marocains, hommes, femmes et enfants, dans Sebta depuis le lundi 17 mai, occasionnant ainsi un début de grave crise migratoire qui déstabilise totalement le gouvernement de Pedro Sanchez.

Désormais, entre Madrid et Rabat, la situation s’envenime au point où Mme Karima Benyaich, Ambassadeure du Royaume en Espagne, a été rappelée pour consultation dans son pays.

Par cette double attitude, crise ouverte sur l’émigration clandestine et rappel de notre ambassadeure, la diplomatie marocaine exprime une fermeté nouvelle et exigeante envers ses voisins et États partenaires, quel qu’en soit le supposé prix à payer, car le Royaume du Maroc entend indiquer à tous, comme il l’a fait précédemment avec Berlin, que l’hypocrisie, les attitudes dilatoires, le jeu masqué contre les intérêts supérieurs du Royaume, ne seraient plus acceptés de la part de ceux qui prétendent être nos amis.

Ce ton nouveau, qui s’applique également à la Commission européenne, haut lieu du langage à géométrie variable, s’appuie sur la conviction forte acquise par Rabat qu’aujourd’hui, les atermoiements et les attitudes dilatoires ou attentistes n’ont plus lieu d’être concernant la question sacrée de l’unité nationale et du parachèvement de notre intégrité territoriale.

En effet, un élément d’une importance capitale est intervenu le 22 décembre 2020 avec la signature par le Maroc, les États-Unis et Israël d’une déclaration tripartite portant notamment reconnaissance officielle par Washington de la marocanité de nos provinces du Sud, Saquiat El Hamra et Wadi Ed Dahab.

Cette déclaration vient d’ailleurs d’être officiellement publiée par le State Department américain, confirmant ainsi l’accord de l’Administration Biden qui reprend à son compte la démarche engagée par celle de son prédécesseur Donald Trump.

Or, plutôt que saluer cette grande avancée diplomatique, qui met en exergue la pertinence de la proposition du Royaume de large autonomie des provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté marocaine, en tant que cadre de règlement définitif de ce dossier devant les instances onusiennes, plusieurs de nos partenaires traditionnels ont fait montre de démarches ouvertement hostiles envers notre pays au mépris des larges intérêts communs et de la coopération multiforme qui les liaient au Royaume.

Ces tartufferies ne sont plus désormais tolérées par notre diplomatie qui actionne ainsi divers leviers pour amener des États jusque-là fortement engagés à nos côtés à prendre en compte cette nouvelle donne exprimée par la position américaine sur le Sahara marocain.

On en arrive donc, fort justement, à un degré de tolérance zéro envers ces atermoiements et chaque capitale concernée a maintenant le choix entre une politique de partenariat fécond et mutuellement profitable ou le gel des relations bilatérales.

L’attitude envers Berlin a été la première manifestation de cette nouvelle orientation de nos relations extérieures et Madrid paie également désormais le prix de son double jeu, au risque d’engager la région du Détroit dans une situation explosive à l’image de ce qui s’était passé lorsque les flots de la mer Egée avaient été envahis par des millions de réfugiés syriens, afghans, pakistanais et autres, désireux de gagner la « forteresse Europe » à partir des côtes turques…

Adopter une attitude objectivement hostile envers le Maroc se paye cher et cash et M. Pedro Sanchez va le comprendre, d’abord dans ses relations bilatérales avec Rabat, mais aussi sur le plan interne car l’opinion publique de l’autre côté du Détroit n’est pas disposée à accepter des milliers de migrants clandestins sur son sol.

La diplomatie madrilène, qui a fait preuve d’une duplicité avérée dans l’affaire Brahim Ghali, a commis une erreur gravissime en sous-estimant totalement la vigueur et la rapidité de la réaction marocaine.

Le Maroc n’est pas un État mineur, sans moyens, ni convictions ou intérêts stratégiques et il occupe une position centrale entre l’Europe et l’Afrique.

Et si Madrid met en avant des considérations humanitaires pour expliquer l’accueil du chef des mercenaires séparatistes, ce sont les mêmes considérations qui devraient logiquement justifier l’entrée sur le territoire espagnol de milliers de migrants clandestins en quête d’un avenir meilleur…

Quoi qu’il en soit, les nouveaux axes de la diplomatie marocaine sont d’autant déployés qu’ils sont compréhensibles urbi et orbi.

Respecter ses engagements et se faire respecter, voilà la nouvelle donne imprimée par Rabat, volens, nolens !

 

Fahd Yata

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Maroc-Espagne, « sin vergüenza* » … https://lnt.ma/maroc-espagne-sin-verguenza/ Tue, 11 May 2021 09:27:02 +0000 https://lnt.ma/?p=255108 La crise qui affecte désormais les relations entre le Maroc et l’Espagne est des plus sérieuses et cela se mesure amplement à l’aune des déclarations publiques des autorités du Royaume et des principales composantes de sa classe politique. A son origine, l’accueil « clandestin », sous une fausse identité, du leader des mercenaires séparatistes Brahim Ghali dans […]

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La crise qui affecte désormais les relations entre le Maroc et l’Espagne est des plus sérieuses et cela se mesure amplement à l’aune des déclarations publiques des autorités du Royaume et des principales composantes de sa classe politique.

A son origine, l’accueil « clandestin », sous une fausse identité, du leader des mercenaires séparatistes Brahim Ghali dans un hôpital de la ville de Logrono pour des soins consécutifs à l’infection par la Covid-19 de cet individu, pourtant sous le coup de multiples accusations pour divers crimes odieux et objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Justice espagnole.

Cette affaire, assurément scandaleuse quand on connaît la qualité des relations qui prévalait jusque-là entre Rabat et Madrid, risque fort donc d’affecter pour longtemps ce rapport privilégié construit de longue date entre les deux riverains du Détroit de Gibraltar.

Et, au niveau des déclarations des uns et des autres, on ne pourra que s’étonner de « l’angélisme » feint par le gouvernement espagnol, lequel, dès la découverte du scandale, s’est empressé d’en minimiser la portée et de gloser officiellement sur la pérennité du partenariat bilatéral, comme si le Royaume du Maroc accepterait facilement d’avaler ce boa justifié par des raisons fumeuses et inacceptables.

En effet, quelle valeur accorder à la prétendue préoccupation humanitaire qui a permis ce « coup de Jarnac » du gouvernement espagnol, au risque, devenu réel désormais, de mettre à bas l’édifice d’une coopération multi-sectorielle et stratégique entre le Maroc et l’Espagne ?

Quel gain politique ou diplomatique espérer d’une opération qui a entraîné l’accueil d’un assassin et criminel alors que les dirigeants espagnols ne pouvaient ignorer la réaction légitime et attendue des responsables marocains en cas de découverte de ce « dirty trick » ?

En accueillant le sinistre sire Brahim Ghali, à la demande de ses maîtres algériens, le gouvernement espagnol a pris la dangereuse responsabilité d’une crise sévère avec le Maroc, et, à ce jour, rien n’est venu de convaincant de la part de Madrid pour expliquer les soubassements et les véritables raisons de ce coup de poignard porté dans le dos du Maroc.

Mais, maintenant que le mal est fait, il importe de tenter d’en prévoir les conséquences les plus évidentes et qui, fatalement, affecteront durablement le partenariat bilatéral.

Ainsi, sur le plan sécuritaire, on peut croire que les services marocains seront moins diligents pour tenir informés leurs homologues espagnols des menaces récurrentes qui affectent l’Espagne et émanant des réseaux terroristes actifs dans ce pays.

D’autre part, le Maroc a rempli avec diligence son devoir de lutte et de prévention contre les flux d’immigration clandestine et l’on se demandera si cette mission, hautement cruciale pour l’Espagne, l’un des rares points d’entrée sur le continent européen, sera poursuivie avec autant de rigueur et d’abnégation de ce côté-ci du Détroit.

Par ailleurs, l’Espagne est le premier partenaire commercial du Maroc et compte plus d’un millier d’entreprises ibères implantées dans notre pays. Seront-elles encore les bienvenues à l’avenir ?

Enfin, les deux pays sont liés par des dizaines d’accords de coopération dans les domaines les plus variés. Ne devrait-on pas appréhender le gel de ce partenariat jusque-là assurément bénéfique pour les deux parties ?

La détérioration sans doute durable de la relation hispano-marocaine sera peut-être difficile à gérer, mais, dans notre pays, du sommet de l’Etat au peuple en son entier, l’intérêt national suprême, la défense de notre souveraineté et le plein respect des accords conclus selon le principe « pacta sunt servanda », priment sur toute autre considération.

C’est d’ailleurs le sens des déclarations du ministre Aziz Akhannouch au quotidien espagnol El Mundo (de droite), qui a souligné la perte de confiance induite par le jeu malsain du gouvernement espagnol à l’endroit du Maroc.

Une relation pérenne, forte et profitable aux parties est toujours longue à s’établir et le gouvernement espagnol n’a pas craint de détruire en quelques instants ce que des décennies d’efforts avaient permis de construire.

Imaginons un instant quelle aurait été la réaction espagnole si le Maroc avait accepté de recevoir le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont au plus fort de la crise entre Madrid et Barcelone ?

Rabat, au contraire, avait pris fait et cause, officiellement et concrètement, pour l’unité de l’Espagne et son unicité étatique et territoriale !

Et si l’Espagne se targue de respect de la loi internationale et des valeurs qui établissent l’universalité de la défense des Droits de l’Homme, pourquoi n’a-t-elle pas suivi l’exemple de la Justice britannique qui avait arrêté à Londres, le 10 octobre 1998, l’ancien dictateur et bourreau du peuple chilien Auguste Pinochet sur la base d’une plainte internationale déposée justement en Espagne pour « génocide, terrorisme et tortures » ?

Apparemment donc, pour la coalition dirigeante à Madrid, faite d’un PSOE opportuniste et d’un PODEMOS en perte de vitesse, Brahim Ghali a plus de valeur pour les intérêts stratégiques de ces politiciens que le respect des principes du Droit international et de la relation privilégiée construite avec le Maroc !

Il nous faudra donc nous accommoder de cette période de glaciation qui commence entre Rabat et Madrid, avec toutes les conséquences que cela implique.

Mais, au palais de la Moncloa, on comprendra très vite que le Royaume du Maroc ne transige ni avec les valeurs, ni avec les principes…

 

Fahd YATA

 

* « sin vergüenza », traduit de l’espagnol, « sans vergogne ».

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Jusqu’à quand l’indifférence des pouvoirs publics ? https://lnt.ma/jusqua-quand-lindifference-des-pouvoirs-publics/ Tue, 04 May 2021 09:30:58 +0000 https://lnt.ma/?p=254715 A quelques jours de l’Aïd El Fitr, les interrogations vont bon train sur la prolongation ou non des restrictions imposées par la lutte contre la pandémie et qui, faut-il le mentionner, pèsent aussi durement sur le moral des Marocains que sur leurs portes-monnaies ! Bien sûr, comme à chaque fois, les rumeurs fusent de partout […]

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A quelques jours de l’Aïd El Fitr, les interrogations vont bon train sur la prolongation ou non des restrictions imposées par la lutte contre la pandémie et qui, faut-il le mentionner, pèsent aussi durement sur le moral des Marocains que sur leurs portes-monnaies !

Bien sûr, comme à chaque fois, les rumeurs fusent de partout et la parole officielle est absente…

Couvre-feu, restrictions à la circulation inter-villes, fermeture du ciel marocain et des frontières terrestres et maritimes, professions sinistrées, taux de chômage préoccupant, absence de reprise économique, moral au plus bas et sinistrose sont les principales caractéristiques de cette conjoncture qui, en vérité, dure depuis plus d’une année.

En parallèle et, selon les données officielles, la situation sanitaire du pays est plutôt bonne, avec une baisse notable des infections, des décès et de la létalité, même si le variant indien est présent, pour deux cas au moins, dans notre pays.

Certes, ce variant effraie, mais les premières données scientifiques attesteraient qu’il est plus contagieux, mais moins virulent que ses homologues anglais, brésilien ou sud-africain.

En outre, l’amélioration des données sanitaires s’ajoute à la reprise de la campagne de vaccination à des rythmes plus soutenus grâce à des approvisionnements qui sont venus relancer la machine.

Ce tableau, qu’on veut honnête, ne plaide-t-il pas pour un démarrage progressif, contrôlé et maîtrisé du déconfinement dans les meilleurs délais, à l’image de ce qui se fait en Europe, et notamment en France, malgré des données sanitaires moins favorables que les nôtres?

C’est certainement le vœu et l’espoir de millions de nos concitoyens qui espèrent que le Gouvernement, dans sa réunion de jeudi, saura prendre les mesures d’allègement tant attendues.

En effet, il ne fait pas de doute que la situation économique et sociale actuelle appelle à de telles évolutions nonobstant l’état sanitaire du pays car au rythme où vont les choses le remède sera plus douloureux que le mal…

Par ailleurs, des paramètres incontournables doivent être sérieusement pris en compte en raison de leur importance stratégique pour l’économie du pays et le quotidien de millions de foyers nationaux.

Ainsi, le secteur des services est très affecté par les conséquences de la pandémie et la casse est déjà trop importante pour qu’on continue surtout la même tendance autarcique et cloisonnée.

Et même si la récolte céréalière s’annonce exceptionnelle cette année, l’économie nationale n’est pas uniquement faite de farine pour que l’on se contente de ces résultats annoncés.

Les pouvoirs publics doivent, en effet, avoir à l’esprit que le tourisme, la restauration, le transport, l’animation, les petits métiers quasi-informels doivent eux aussi renouer avec un semblant d’activité au plus vite afin que la reprise et la croissance retrouvent des couleurs, (et nous avec !), dans les meilleurs délais.

Pourrons-nous, en effet, faire l’impasse sur le retour des touristes à l’été prochain, ainsi que celui de nos chers compatriotes installés à l’étranger et qui, de surcroît, continuent avec diligence, d’envoyer leurs économies au pays ?

Pourrons-nous assister impassibles à la descente aux enfers de notre compagnie aérienne nationale dont les avions sont cloués au sol depuis des semaines ?

Pourrons-nous continuer d’accepter que des dizaines de milliers de nos compatriotes, comme l’an passé, soient interdits d’entrer sur le territoire national, bloqués qu’ils sont depuis plusieurs mois dans des pays où ils n’ont ni aide, ni moyens de subsistance, et encore moins de visibilité sur leur avenir proche ?

Quelle est donc cette conscience des responsables qui acceptent ainsi que des drames perdurent au mépris de la situation de leurs concitoyens qui ne demandent qu’à fournir les justificatifs nécessaires pour revenir au Maroc sans mettre en péril la situation sanitaire globale, notamment grâce aux tests PCR ?

L’intérêt général est fait de la somme des intérêts individuels et l’absence de préoccupation officielle envers ces « damnés à l’étranger », le manque de communication à leur endroit n’est pas tolérable, tant il ignore la dimension humaine qui devrait prévaloir avant toute chose.

Alors que certains sont déjà occupés à préparer les élections dans leurs divers volets, il serait bon que ceux qui vont briguer les suffrages des citoyens fassent preuve d’implication et de détermination pour que les problèmes exposés tout au long de cet article deviennent leur priorité en tant que forces politiques soucieuses du sort de leurs électeurs.

Car le moment venu, chacun se souviendra du comportement des uns et des autres.

Fahd Yata

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L’ère des opportunistes https://lnt.ma/lere-des-opportunistes/ Thu, 29 Apr 2021 09:22:00 +0000 https://lnt.ma/?p=254456 La bataille électorale a bel et bien commencé, coïncidant pratiquement avec le début du mois de Ramadan. Cette assertion n’est pas nourrie par la tenue de meetings électoraux des partis en lice pour les communales, les régionales ou les législatives. Elle n’est pas attestée par la présentation des programmes des différents partis qui s’apprêtent à […]

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La bataille électorale a bel et bien commencé, coïncidant pratiquement avec le début du mois de Ramadan.

Cette assertion n’est pas nourrie par la tenue de meetings électoraux des partis en lice pour les communales, les régionales ou les législatives.

Elle n’est pas attestée par la présentation des programmes des différents partis qui s’apprêtent à briguer les suffrages des citoyens.

Elle s’exprime uniquement par une pratique malheureusement courante dans notre Landerneau politique, les attaques ad hominem !

Et ce sont Aziz Akhannouch et son organisation, le Rassemblement National des Indépendants, qui font l’objet de ces offensives, concertées pour plusieurs d’entre elles, à l’image de la récente sortie médiatique d’une « alliance improbable » constituée du Parti de l’Istiqlal, du PAM et du PPS.

Ces trois forces politiques, aux ADN bien différents pourtant, ont jugé bon de désigner le patron du RNI à la vindicte populaire au motif qu’une ONG proche du RNI, Joud, distribuerait des « paniers de victuailles » pour Ramadan, d’une valeur unitaire de 200 dirhams, en échange de futures promesses de votes.

La question, pourtant, n’est pas de savoir s’il s’agit d’une pratique illégale car en fait, le mois sacré de jeûne est toujours, depuis fort longtemps, l’occasion d’exprimer solidarité et soutien aux populations démunies et les ONG qui opèrent dans ce champ se comptent par centaines, sans compter les initiatives individuelles des « Mouhssinines ».

En réalité, la réaction « unie » de MM. Baraka, Ouhabi et Benabdallah est motivée par la perception que le RNI est le parti à battre et à abattre pour les élections.

C’est l’ennemi principal pour ces formations et leur alliance, certainement contre-nature, est aussi conjoncturelle que fragile comme on le verra lorsque les choses sérieuses auront commencé !

Mais ces trois compères ne sont pas les seuls à faire d’Akhannouch l’ennemi numéro Un.

Le PJD également s’est mis de la partie, tant par la voix de son secrétaire général, M. El Othmani, qu’au niveau des travées parlementaires et sur les réseaux sociaux.

Pourtant, la vitrine politique de l’islamisme est connue, grâce à son cortex organisationnel et cérébral, le MUR, pour pratiquer assidûment la distribution d’aides de toutes natures pour gagner la sympathie des couches démunies.

On comprend ainsi que la bataille pour les élections sera surtout faite de procédés douteux, de conjonctions d’intérêts immédiats, de polémiques sur fond de règlements de comptes plutôt que de débats destinés à gagner l’esprit et l’adhésion des citoyens-électeurs.

Ce constat « prémonitoire » exprime une autre évidence, faite d’une indigence intellectuelle crasse…

Aujourd’hui, dans le champ politique national, rares, très rares sont les partis qui possèdent toujours une identité propre et idéologiquement marquée, au point où l’héritier du Parti Communiste Marocain, le PPS, après une idylle marquée avec les islamistes du PJD, fait aujourd’hui la cour au Parti de l’Istiqlal, (un moindre mal), mais surtout au PAM, désigné pourtant il n’y a pas si longtemps comme le repaire des « tamassihs » et des « chayatines »…

La seule cause qui compte donc pour ces partis « new age » est l’opportunisme politique, car rien sinon des ambitions étroites et personnelles ne justifient encore aujourd’hui, un rapprochement entre une formation née de la volonté de l’Administration et une autre fondatrice du mouvement national patriotique et progressiste.

O tempora, O mores!

 

Fahd Yata

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Tarawihs, les boute-feux https://lnt.ma/tarawihs-les-boute-feux/ Wed, 21 Apr 2021 15:29:04 +0000 https://lnt.ma/?p=254105 C’est le Prophète Sidna Mohammed, (PSL), qui disait « Cherchez la science jusqu’en Chine ». Ce que le Royaume a parfaitement appliqué en concluant notamment des contrats de fourniture du vaccin anti-Covid avec des firmes chinoises… Mais cette démarche, absolument nécessaire, qui vise à acquérir l’immunité collective pour le peuple marocain, est aujourd’hui contrariée, sinon contestée par […]

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C’est le Prophète Sidna Mohammed, (PSL), qui disait « Cherchez la science jusqu’en Chine ».

Ce que le Royaume a parfaitement appliqué en concluant notamment des contrats de fourniture du vaccin anti-Covid avec des firmes chinoises…

Mais cette démarche, absolument nécessaire, qui vise à acquérir l’immunité collective pour le peuple marocain, est aujourd’hui contrariée, sinon contestée par certaines franges de la population qui refusent l’application des mesures restrictives édictées par les autorités pour freiner la circulation de la Covid-19 et préserver la santé publique.

En effet, depuis le début du mois sacré de Ramadan, on a vu des manifestations bruyantes de refus du couvre-feu nocturne imposé de 20 heures à 6 heures du matin, au motif que cette interdiction empêche la tenue des prières collectives après le f’tour, les Tarawihs.

On a même assisté, à Tanger et à Fès notamment, à la tenue de ces prières en pleine rue, au mépris des décisions officielles, ce qui a notamment entraîné plusieurs arrestations chez les contrevenants, tandis qu’ailleurs, des cohortes de jeunes tentaient de susciter des manifestations de protestation.

Il est clair que la décision du couvre-feu nocturne en ce mois de jeûne n’est pas du goût d’une bonne partie de nos concitoyens et l’on comprend leur ardent désir de se conformer aux pratiques et traditions qui caractérisent le Ramadan, mois de piété.

Mais l’intérêt public commande et justifie une telle décision, prise sur l’avis du comité scientifique en charge de proposer les politiques nécessaires afin de lutter contre la pandémie, alors que la menace des nouveaux variants, hautement dangereux, est réelle et effective dans notre pays.

Ces experts et autres scientifiques, faut-il le rappeler?, sont avant toute chose, de bons musulmans et des citoyens conscients de leurs responsabilités au regard de la situation.

L’imposition du couvre-feu, tout comme l’an passé d’ailleurs à la même époque, n’a sans doute pas été une décision facile et l’État a mesuré les conséquences de cette décision forcément impopulaire.

Mais, le propre des responsables conscients des nécessités de leurs charges, est justement d’avoir le courage de prendre des mesures difficiles pour le bien de tous.

Pourtant, aujourd’hui, certains contestent ouvertement ces mesures, au nom d’une lecture étroite de notre religion, en faisant montre d’une ignorance crasse de la situation sanitaire du pays, engageant ainsi des centaines de personnes dans une spirale contestataire qui, se poursuivant, pourrait réduire à néant tous les efforts entrepris pour contrer la propagation de la Covid-19, et causer de graves dégâts humains, des morts par dizaines, voire beaucoup plus.

Des indications précises et des réactions de certaines forces politiques, notamment le PJD, nous enseignent que les agitateurs qui sont à l’origine de ces contestations, sont à rechercher du côté des adhérents d’une organisation « tolérée », Al Adl Wal Ihssane.

Celle-ci est bien connue d’ailleurs, et depuis fort longtemps, par son attitude archaïque, rétrograde et passéiste, mais aussi pour sa démarche d’opposition systématique au pouvoir en place, aux corps constitués, aux organisations politiques légales.

On peut donc voir dans sa politique d’agitation et de manipulation menée en faveur des Tarawihs, non la simple volonté de respecter les prescriptions religieuses, mais de susciter un mouvement de fronde et de violence en ce mois de Ramadan.

Il ne s’agit pas d’un agenda religieux, contrairement aux apparences, mais l’expression d’une volonté de déstabilisation et de contestation de l’Etat et de ses décisions légitimes et parfaitement justifiées dans la conjoncture actuelle.

On parle donc, bel et bien, d’une position de factieux qui doit être combattue en tant que telle !

Il faut, ainsi, non seulement condamner, avec la dernière fermeté, cette stratégie d’Al Adl Wal Ihssane, mais faire en sorte que la quiétude, la sécurité et la santé collective des citoyens soient préservées, en application des prescriptions légales et des prérogatives sécuritaires de l’Etat.

L’agitation et la contestation organisées par des boute-feux ne devraient ni être tolérées, ni se poursuivre dans les circonstances actuelles, en faisant en sorte que les bons citoyens, abusés et manipulés, comprennent qu’ils se font les auxiliaires d’individus seulement motivés par leur désir de semer la zizanie et d’entretenir une contestation à des fins quasiment insurrectionnelles.

Mieux seront respectées les décisions des autorités publiques pour stopper la pandémie, en tous lieux et circonstances, plus vite le retour « à la vie normale » sera possible pour la population de notre pays.

Et ce ne sont pas les hautes prescriptions de notre religion musulmane qui contrediront ces nécessités aussi incontournables que conjoncturelles…

 

Fahd Yata

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Couverture sociale universelle, le Big Bang royal https://lnt.ma/couverture-sociale-universelle-le-big-bang-royal/ Wed, 14 Apr 2021 09:35:44 +0000 https://lnt.ma/?p=253723 C’est ce jeudi 15 avril que seront reçus au Palais Royal par SM le Roi les principaux acteurs concernés par la réforme de la couverture sociale universelle. Et bien évidemment, les dirigeants des principales centrales syndicales seront de la partie pour prendre connaissance des grands axes de cette réforme aussi stratégique que prioritaire. Cette initiative […]

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C’est ce jeudi 15 avril que seront reçus au Palais Royal par SM le Roi les principaux acteurs concernés par la réforme de la couverture sociale universelle.

Et bien évidemment, les dirigeants des principales centrales syndicales seront de la partie pour prendre connaissance des grands axes de cette réforme aussi stratégique que prioritaire.

Cette initiative royale exprime parfaitement l’intérêt majeur accordé par le Souverain aux questions sociales et notamment celles qui concernent les franges les plus défavorisées de la population.

Il n’est pas incident en effet que cette réunion intervienne au lendemain du lancement officiel par le Roi Mohammed VI de « l’opération Ramadan » qui permettra à plus de trois millions de nos concitoyens de bénéficier d’aides diverses, dont alimentaires notamment, pour leur donner de vivre un mois de jeûne correct.

Mais, surtout, la réunion de jeudi exprime une autre vérité qui veut que le Souverain se situe en dehors des contingences conjoncturelles, des agendas politiciens, des calculs partisans, qu’ils soient politiques ou syndicaux.

La couverture sociale universelle relève de l’intérêt supérieur de la Nation et l’initiative royale l’indique avec force!

On notera d’ailleurs que cette convocation royale est quasiment une première en ce sens qu’il y a fort longtemps que les acteurs sociaux n’avaient pas été reçus dans leur totalité et en même temps au Palais.

Elle signifie également que le Souverain, parfaitement au fait des blocages structurels qui affectent le dialogue social, veut dépasser ces attitudes corporatistes ou partisanes afin de permettre de donner à cette réforme la priorité qu’elle mérite pleinement.

Il ne s’agit pas ici de régler des divergences aussi anciennes que secondaires à coups de déclarations tonitruantes ou de sorties théâtrales dont on a l’habitude à chaque round entre les acteurs sociaux, syndicats, patronat et gouvernement.

Il ne s’agit pas non plus de montrer aux bases militantes la détermination des leaders aux comportements passablement populistes et opportunistes.

Cette fois-ci, les acteurs sociaux seront devant le Roi, sages et attentifs et leur présence exprimera leur engagement de comportements positifs et responsables ultérieurs…

Cette initiative royale, de plus, n’est pas l’expression d’une volonté conjoncturelle ou immédiate.

La couverture sociale universelle est un chantier de règne et traduit l’engagement du Souverain, réitéré en plusieurs discours, de satisfaire les besoins et les attentes des secteurs les plus défavorisés de la population.

En ce sens, cette réunion de jeudi traduit la matérialisation d’engagements royaux d’une part, mais aussi la hauteur de la posture de SM le Roi qui n’a que faire des calculs et objectifs d’organisations sociales ou politiques.

Convoquer tous les acteurs impliqués dans cette réforme, au moment où certains ne songent déjà qu’aux prochaines élections, c’est indiquer au pays que cette réforme, si nécessaire, ne sera pas empreinte de démarches qui en dévaloriseraient la portée!

Personne ne pourra, ainsi, en revendiquer égoïstement la paternité, personne ne l’utilisera pour abuser les électeurs, personne d’autre que le peuple marocain en son entier n’en tirera un profit exclusif en ces temps où la démagogie et les promesses électoralistes font déjà florès.

En dehors des contraintes immédiates, de la situation sanitaire, des rendez-vous politiques, la couverture sociale universelle, expression d’une volonté royale affirmée, entrera bientôt dans son application concrète.

Avec ce Big Bang social, un pas immense aura été accompli au bénéfice des démunis et chacun saura qui en aura assumé la vraie paternité…

Fahd Yata

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Hors Covid, tu crèves ? https://lnt.ma/hors-covid-tu-creves/ Thu, 08 Apr 2021 08:02:15 +0000 https://lnt.ma/?p=253459 La pandémie mondiale générée par le virus de la Covid-19 est, depuis plus d’une année, une situation qui a causé et cause toujours des drames humains terribles. Des centaines de milliers de morts de par le monde, des économies en berne, des sociétés enfermées sur elles-mêmes, des mesures contraignantes et autres restrictions aux libertés individuelles […]

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La pandémie mondiale générée par le virus de la Covid-19 est, depuis plus d’une année, une situation qui a causé et cause toujours des drames humains terribles.

Des centaines de milliers de morts de par le monde, des économies en berne, des sociétés enfermées sur elles-mêmes, des mesures contraignantes et autres restrictions aux libertés individuelles qui induisent des états psychologiques et psychiques dépressifs pour des millions d’êtres humains et notamment chez la jeunesse.

Bien évidemment et malheureusement, notre pays n’a pas échappé à ces effets collatéraux de la pandémie et nos concitoyens vivent depuis mars 2020 un état de stress permanent renforcé par la crainte de contracter ce maudit virus.

Les autorités publiques ont pris, dès le départ, toutes les mesures nécessaires pour enrayer l’expansion de la pandémie dans notre pays et, depuis le début de février dernier, une campagne exemplaire de vaccination a été lancée malgré « la guerre des vaccins » qui sévit à l’échelle mondiale.

Depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, prorogé régulièrement, une seule priorité s’est exprimée, lutter contre la covid-19, réduire les pertes humaines, vacciner le plus vite possible et le plus de citoyens afin d’atteindre l’immunité collective.

La nécessité des politiques préventives et correctrices de l’État n’est pas à contester car il en va de la santé publique et du bien-être de dizaines de millions de Marocaines et de Marocains.

Et si certaines mesures entraînent quelque grogne, si l’approche, par exemple, du mois sacré de Ramadan nous interpelle tous parce qu’il sera marqué par l’interdiction d’activités nocturnes après le f’tour et jusqu’à l’aube, chacun, en son for intérieur, comprend bien qu’il s’agit là d’une obligation de précaution impérative décidée en toute responsabilité par les autorités.

Pourtant, il convient tout de même d’exprimer une réticence objective amenée par l’existence de situations particulières vécues par nos concitoyens et des étrangers qui résident dans notre pays de façon permanente ou pour des séjours de courte durée.

En effet, si l’intérêt général prime, cela ne doit pas empêcher de porter toute l’attention nécessaire au sort de milliers de personnes contraintes par les restrictions imposées et notamment celle de pouvoir quitter le Maroc ou y revenir pour des MOTIFS IMPÉRIEUX !

Ainsi, après la fermeture des liaisons aériennes et maritimes entre la France, l’Espagne et le Royaume, décidée le 30 mars dernier, des centaines de Marocains et d’étrangers ont été « pris au piège », bloqués à l’extérieur pour les uns, à l’intérieur du pays pour les autres.

Bien souvent, cette situation, prise dans l’intérêt général, entraîne des drames indicibles pour les personnes ainsi obligées de rester sur place.

Alors, certes, en rajoutant à la liste de la trentaine de pays portés sur la liste noire, la France et l’Espagne, on a ainsi mis sur le même plan tous nos concitoyens bloqués en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Turquie, etc.

Et on imagine les affres vécus quotidiennement par tous ceux qui aspirent à rentrer au pays et qui, à ce jour, n’ont ni visibilité, ni informations sur leur devenir à moyen terme.

De même, contraints de rester au pays, certains ont néanmoins besoin de rentrer dans leurs pays de résidence pour des motifs qui ne souffrent aucun délai et l’on a pu assister, ces derniers jours, aux sièges des compagnies aériennes à de véritables drames humains.

Ainsi, une dame, Marocaine résidente en France, venue au pays au chevet de sa mère malade, a laissé seul son fils atteint d’autisme profond et se désespérait de ne pouvoir le rejoindre faute de places dans les vols de rapatriements organisés au compte-goutte !

Même situation pour ce jeune cadre qui risque de perdre un emploi difficilement acquis en cas de séjour prolongé au Maroc.

Que dire alors d’un troisième atteint d’une pathologie lourde nécessitant à intervalles réguliers des séances de chimiothérapie indispensables à sa survie ?

Faudrait-il qu’il meure d’un cancer pour éviter aux autres la Covid-19 ?

Pour de telles situations, objectivement impérieuses, l’exception doit être la règle et, sachant que des tests PCR sont obligatoires pour rentrer et quitter le Maroc, les autorités publiques devraient prendre en compte de tels paramètres dans leur gestion de la crise pandémique.

Organiser donc, de nouveau, des vols de rapatriements, du et à destination du Royaume, serait ainsi une mesure faite de compréhension, d’humanisme et de préservation de tous les citoyens, avec ou sans la menace du nouveau coronavirus.

Ce ne serait que justice et respect d’autrui !

 

Fahd YATA

 

 

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Ramadan, libérez-nous ! https://lnt.ma/ramadan-liberez-nous/ Thu, 01 Apr 2021 07:53:52 +0000 https://lnt.ma/?p=253105 Le mois sacré de Ramadan approche à grande vitesse et les citoyens sont toujours plongés dans la plus grande incertitude. Hormis les rumeurs qui fusent sur les réseaux sociaux, personne n’est en réalité capable de dire aux Marocaines et Marocains à « quelle sauce ils seront mangés », (sic !), durant la période de jeûne. […]

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Le mois sacré de Ramadan approche à grande vitesse et les citoyens sont toujours plongés dans la plus grande incertitude.

Hormis les rumeurs qui fusent sur les réseaux sociaux, personne n’est en réalité capable de dire aux Marocaines et Marocains à « quelle sauce ils seront mangés », (sic !), durant la période de jeûne.

Aucune information officielle sinon l’annonce de la reconduction des mesures restrictives jusqu’à la mi-avril. Mais, sur l’accès aux mosquées pour les tarawihs, l’ouverture des cafés et restaurants après le f’tour, les réunions en famille ou les promenades nocturnes, c’est le vide sidéral du côté des responsables.

Alors, certes, on pressent bien que les autorités attendront la dernière minute pour indiquer les procédures à suivre, comme d’habitude diront les citoyens qui, depuis l’apparition de la pandémie, ont eu tout le loisir de juger la politique communicationnelle du gouvernement, largement considérée par tous comme particulièrement déplorable…

Mais Ramadan n’est pas un mois comme les autres et l’opinion publique est particulièrement attachée aux pratiques, coutumes et traditions qui le caractérisent depuis si longtemps. Il serait vraiment louable que les responsables publics se fassent, pour une fois, une douce violence en modifiant leur comportement et tiennent informés les citoyens plusieurs jours à l’avance, dès aujourd’hui en réalité, sur les décisions qu’ils comptent prendre.

En effet, cette politique du fait accompli est particulièrement injuste car elle tend à montrer que l’on considère au niveau du gouvernement que nos concitoyens ne sont ni majeurs, ni responsables, en traitant de cette manière qui relève de l’infantilisation, proche à tout dire, d’un mépris absolument déplacé à leur endroit.

Lorsqu’on se prend à comparer, ô folie, la politique communicationnelle des responsables français, par exemple, qui tiennent informés sur l ‘évolution de la pandémie dans leur pays, leurs citoyens quasiment d’heure en heure, à force de conférences de presse et de déclarations devant les diverses chaînes de télévision, et celle de notre équipe gouvernementale, on mesure très facilement le gouffre qui sépare nos deux systèmes de gouvernance publique…

Mais, « pour une fois, une fois seulement », comme disait le regretté Jacques Brel, que l’on donne satisfaction à tout un peuple en lui donnant les informations qu’il attend avec impatience. Car, in fine, depuis plus d’un an, ce peuple marocain a fait preuve de patience, de discipline et d’esprit de responsabilité. Tout ceci mérite pleinement d’être pris en compte !

Fahd Yata

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Pour le vrai et le grand changement ! https://lnt.ma/pour-le-vrai-et-le-grand-changement/ Thu, 25 Mar 2021 07:57:14 +0000 https://lnt.ma/?p=252743 La situation économique actuelle ne prête guère à l’optimisme. Certes, la Banque centrale vient de maintenir inchangé son taux directeur à 1,5% et le Wali Jouahri a promis une croissance du PIB supérieure à 5% pour l’année actuelle, mais ses prévisions sont sujettes à plusieurs hypothèses qui les rendent quelque peu hypothétiques pour peu qu’elles […]

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La situation économique actuelle ne prête guère à l’optimisme.

Certes, la Banque centrale vient de maintenir inchangé son taux directeur à 1,5% et le Wali Jouahri a promis une croissance du PIB supérieure à 5% pour l’année actuelle, mais ses prévisions sont sujettes à plusieurs hypothèses qui les rendent quelque peu hypothétiques pour peu qu’elles ne soient pas au rendez-vous à l’heure voulue.

Certes, la DEPF, dans une récente note de conjoncture, exprime un optimisme de bon aloi pour les mois à venir, mais il s’agit là encore de prévisions et personne ne saurait exclure qu’elles seront effectives au terme de l’année en cours.

Certes, la campagne agricole s’annonce bonne, voire excellente, mais on ne saurait rester encore plus avant accrochés à l’adage centenaire du Maréchal Lyautey qui disait qu’au Maroc, gouverner, c’est pleuvoir…

Car, dans les faits, aujourd’hui, la situation n’est pas brillante. La croissance est aussi plate que l’électrocardiogramme d’une personne décédée, la morosité est générale car la plupart des secteurs productifs est toujours fortement impactée par les effets collatéraux de la crise sanitaire qui sévit chez nous depuis plus d’une année désormais.

Les plus optimistes des prévisionnistes prévoient donc un retour de la croissance à l’été prochain,  tandis que les plus réalistes tablent sur un redémarrage au second semestre seulement.

Dans un tel contexte, on ne saurait ignorer les efforts conséquents de la puissance publique qui mobilise tous ses moyens pour garantir le succès de la campagne de vaccination anti-Covid malgré les difficultés d’approvisionnement en vaccins qui sont, d’ailleurs, le lot de tous les pays engagés dans le combat contre la pandémie.

On ne saurait également passer sous silence les diverses mesures incitatives et réparatrices prises par l’État pour atténuer dans le contexte actuel les difficultés vécues par les entreprises et contenir le mieux possible l’aggravation de la situation sociale.

On ne pourrait, enfin, faire l’impasse sur les efforts consentis par le Budget pour affronter les forts impacts de la conjoncture et garantir la poursuite des ambitieuses réformes sociales engagées à l’initiative du Roi Mohammed VI, notamment dans la perspective de la Couverture Sociale Universelle et l’extension de la politique de garantie d’un revenu minimum au profit des populations les plus défavorisées.

Tout ceci donc a trait à la politique générale de l’Etat et nécessite pour son implémentation, l’implication forte de la majorité parlementaire et de l’équipe gouvernementale dont elle est issue.

Or, force est de constater que le champ exécutif laisse fortement à désirer avec un gouvernement aussi faible que tiraillé par des dissensions internes qui s’étalent au grand jour.

Une telle situation ne saurait perdurer au-delà des prochaines échéances législatives prévues dans les prochains mois.

Chacun comprend donc qu’à l’issue de ce scrutin, le pays aura besoin d’une équipe gouvernementale aussi forte que soudée, sous la direction d’une force politique moderne, ouverte et ambitieuse, à l’exact opposé donc des « combinaziones » qui ont prévalu depuis 2011 et qui ont doté le pays de gouvernements à proprement parler « introuvables »!

Ce n’est pas avec de tels scenarii que l’on pourra engager le pays dans la voie des vraies et profondes réformes tout à la fois voulues par le Souverain et réclamées par les Marocaines et les Marocains, lassés de plus en plus par les discours démagogiques, le sur-place mâtiné de conservatisme rétrograde, l’immobilisme érigé en méthode de gouvernement.

Voilà pourquoi, à la veille de ces consultations qui seront à proprement parler cardinales, il importe que les forces politiques qui préconisent le changement soient effectivement en position de convaincre les électeurs de la pertinence et de l’effectivité prochaine des promesses et assurances qu’ils prodigueront aux électeurs!

Cela fait dix ans que la stagnation s’est installée, alliée à la médiocrité, l’incompétence et l’incurie.

Pour réaliser les nouvelles stratégies de l’État, engager le Maroc dans la vraie voie du développement, empêcher tout retour en arrière sur le plan des réalisations sociales promises, garantir les ressources budgétaires nécessaires à de tels efforts, le pays a besoin d’un Exécutif fort et déterminé…

Ceux de la classe politique qui se réclament du changement et qui veulent le changement n’ont que quelques mois pour convaincre et réaliser ce grand défi.

Alors, au travail, vite et bien !

Fahd Yata

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Pandémie et Ramadan, faut pas rêver… https://lnt.ma/pandemie-ramadan-rever/ Wed, 17 Mar 2021 09:05:13 +0000 https://lnt.ma/?p=252314 Ramadan approche et avec cette perspective, les questionnements et interrogations se font de plus en plus nombreux au sein de la population, relayés par les réseaux sociaux et la presse. Ramadan, comme chacun sait, est un mois particulier, fait de piété et de jeûne, certes, mais aussi de rencontres familiales, de sorties nocturnes, de stations […]

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Ramadan approche et avec cette perspective, les questionnements et interrogations se font de plus en plus nombreux au sein de la population, relayés par les réseaux sociaux et la presse.

Ramadan, comme chacun sait, est un mois particulier, fait de piété et de jeûne, certes, mais aussi de rencontres familiales, de sorties nocturnes, de stations au café et, bien évidemment, de présence massive aux Tarawih, particulièrement prisés par nos concitoyens.

L’an passé, confinement oblige du fait de la première vague de la pandémie, le mois de Ramadan avait été réduit à sa plus simple expression collective et les Marocaines et Marocaines avaient été contraints à une observance de ses prescriptions vraiment minimale.

Cela se reproduira-t-il cette année dans moins d’un mois ?

Jusqu’à présent, officiellement du moins, rien n’indique quelle sera la décision des autorités et les plus optimistes se raccrochent à des déclarations du ministre de la Santé, M. Aït Taleb, devant les caméras de 2M, indiquant, il y a plusieurs mois déjà, que les restrictions seraient levées pour le mois de jeûne, grâce aux avancées de la campagne de vaccination anti-Covid.

Mais ces déclarations ne sont certainement plus valables et en tout cas personne, chez les autorités publiques, ne s’est avancé à les réitérer au cours des semaines écoulées.

Par contre, les « signaux négatifs » ne manquent pas, qui indiquent que les responsables étatiques, sont toujours soucieux de préserver la santé de tous les citoyens et de stopper l’éventuelle progression de variants dans notre pays alors que la présence de ceux-ci, anglais et brésiliens, a été signalée, en petit nombre pour l’instant.

C’est ainsi que les restrictions imposées aux déplacement inter urbains et régionaux n’ont pas été levées, le couvre-feu maintenu et la fermeture avancée des cafés et restaurants prorogée.

Le Maroc a fermé ses frontières aux voyageurs de trente-deux pays, ce qui pose de nouveau l’angoissant problème de centaines de nos concitoyens bloqués à l’étranger.

La visibilité sur l’avenir est très réduite parce que le renouvellement de ces mesures est fait tous les quinze jours, ce qui, objectivement, n’a d’autre effet que d’installer nos compatriotes dans une situation d’instabilité psychique et psychologique permanentes, sans que cela n’inquiète un tant soit peu les responsables de la santé des citoyens.

Par ailleurs, la campagne de vaccination, pour la première dose du moins, a très fortement ralenti du fait des retards intervenus dans la livraison des vaccins Astra Zeneca et Sinopharm tandis que le Spoutnik V et le Johnson and Johnson en sont au stade de la précommande.

Objectivement donc, ces retards, qui ne sont pas le fait des responsables nationaux en charge de l’approvisionnement, obèrent fortement la promesse d’une levée des restrictions diverses pour le mois de Ramadan et, à la date d’aujourd’hui, rien n’indique que la situation générale du pays, bien meilleure certes qu’à la fin de l’année dernière, permettra la levée de toutes les entraves, nécessaires bien sûr, à un retour à « la vie normale » en avril prochain.

Pourtant, au-delà des questions sanitaires et de lutte contre la pandémie, il s’agirait de prendre en compte le moral des citoyens, notamment ceux qui vivent en milieu fortement urbanisé.

Car, dans une ville comme Casablanca par exemple, qui est toujours en tête des nouvelles infections, les signes de relâchement sont très visibles dans les endroits publics.

Le port du masque n’est plus vraiment observé et il apparaît désormais comme un accessoire inutile, porté comme il l’est par la majorité des gens, en dessous du nez, voire de la bouche !

Les gestes barrières et la distanciation sont également très relatifs et les embrassades et autres accolades sont redevenues monnaie courante…

Tous ces signes devraient parler aux responsables car une année de restrictions diverses a fortement entamé la capacité de respecter les prescriptions préventives chez un grand nombre de nos concitoyens.

Alors, s’il n’est pas encore possible de desserrer cet étau, si la pandémie n’est pas encore mise à terre, si la campagne de vaccination est ralentie, des efforts manifestes de communication devraient être entrepris par le gouvernement qui se suffit à peine du « minimum syndical » par des communiqués laconiques rendus publics toutes les quinzaines.

Et dans tous les cas, il serait bon d’indiquer, bien à l’avance, que Ramadan 2021 sera, malheureusement, à l’image de celui de 2020 !

Fahd YATA

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PJD, le crépuscule des vieux… https://lnt.ma/pjd-le-crepuscule-des-vieux/ Thu, 11 Mar 2021 07:50:54 +0000 https://lnt.ma/?p=251980 Rien ne va plus pour le PJD ! En effet, le Parti de la Justice et du Développement vit des heures sombres et agitées à quelques mois des prochaines consultations électorales. Dissensions internes étalées sur la place publique, démissions en cascade, anathèmes et déclarations tonitruantes se succèdent, donnant l’impression que le « parti des frérots » part à […]

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Rien ne va plus pour le PJD !

En effet, le Parti de la Justice et du Développement vit des heures sombres et agitées à quelques mois des prochaines consultations électorales.

Dissensions internes étalées sur la place publique, démissions en cascade, anathèmes et déclarations tonitruantes se succèdent, donnant l’impression que le « parti des frérots » part à vau-l’eau !

C’est que l’heure de la reddition des comptes approche et le parti de Saad Eddine El Othmani n’est pas vraiment à l’aise alors que son bilan gouvernemental est d’une pauvreté affligeante et que des questions ayant trait à l’intérêt national l’ont mis en porte-à-faux avec ses positions « de principe », comme le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël associé à la reconnaissance des Etats-Unis de la marocanité de nos provinces sahariennes.

El Othmani, qui a avalé bien des couleuvres durant sa carrière politique, s’est trouvé obligé d’ingurgiter un boa, et il a eu, ainsi que ses partisans, beaucoup de mal à assumer son rôle de chef de gouvernement qui l’a placé comme signataire de l’accord maroco-israélien…

Mais là n’est pas la seule raison du malaise qui sévit au sein de la formation qui se réclame de l’islam politique.

En effet, plusieurs caciques de cette formation ont été tenté par des départs précipités, à la fois pour ne pas être comptables du bilan partisan et gouvernemental, mais aussi pour tenter de garder un soupçon de virginité politique avant de revenir devant les électeurs.

Cette crise interne profonde se confond d’ailleurs désormais avec une perception très forte chez les membres du PJD que des ajustements législatifs ayant trait au processus électoral n’ont d’autres objectifs que de le priver légalement d’une troisième victoire consécutive aux législatives.

La suppression du seuil électoral, (qui favorisera les petits partis), les listes féminines régionales et surtout la question du quotient électoral ont suscité une opposition désespérée des parlementaires PJD qui n’ont pu empêcher le vote d’un amendement qui, sans nul doute, sonne le glas de la suprématie de ce parti au niveau de la Chambre des Représentants.

Car, calculer le quotient sur la base des inscrits sur les listes électorales et non sur celle des votants, privera immanquablement le PJD d’un nombre conséquent de sièges obtenus indûment parce que les électeurs de cette formation étaient assidus aux urnes au point où moins de 10% de voix à l’échelle nationale lui donnaient la plus forte représentation parlementaire !

Le Parti de la Justice et du Développement, qui a effectué deux mandats successifs à la tête du gouvernement grâce à cette argutie juridique, comprend bien que « la partie est finie » pour lui de façon tout à fait conforme aux normes électorales et qu’il lui faudra essayer de déployer beaucoup plus d’efforts pour garder sa position dominante dans un contexte qui n’est absolument plus favorable aux émules de Benkirane et El Othmani.

D’ailleurs, c’est une véritable union sacrée qui s’est constituée contre le PJD à la faveur du vote de cet amendement correctif puisque les formations de la « majorité » se sont associées à celles de l’opposition pour obtenir le nombre de voix nécessaires.

Il n’est donc pas faux d’écrire que, désormais, il n’y a plus de majorité parlementaire pour soutenir le gouvernement El Othmani et n’eût été la perspective très proche des élections, le chef de l’Exécutif aurait dû présenter la démission de son équipe au sein de laquelle d’ailleurs, la coexistence est à peine pacifique…

Et comme les ennuis ne viennent jamais seuls, c’est à un combat d’arrière-garde plutôt lamentable que se livre le PJD à propos du projet de loi sur la légalisation de la culture du cannabis à des fins thérapeutiques et industrielles.

El Othmani et ses pairs, soutenus par Benkirane cette fois-ci, freinent des quatre fers pour empêcher ou, du moins, retarder l’adoption de ce projet de loi en Conseil de gouvernement.

Cette position, contraire aux intérêts de centaines de milliers de citoyens marocains qui vivent dans le Nord du pays, fait partie du marronnier du parti islamiste, qui confond culture légale, maîtrisée et encadrée du cannabis et trafic de drogue qui fait des cultivateurs les otages impuissants des cartels et des trafiquants.

Mais quelle que sera leur attitude obstructionniste, ce projet de loi sera adopté car la position du PJD sur cette question marque bien le hiatus profond qui s’est instauré aujourd’hui entre la grande majorité de la classe politique et cette formation qui a peine à comprendre que pour elle, « les carottes sont cuites » !

L’insolente domination du Parti de la Justice et du Développement, qui perdurait depuis près de dix années, touche à sa fin car le nouveau code électoral ne lui réservera plus les cadeaux auxquels il s’était habitué.

« Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin, elle se brise », disait Jean de la Fontaine.

Et pour MM. Saad Eddine El Othmani, Abdelilah Benkirane et consorts, c’est aujourd’hui « le crépuscule des vieux » !

Fahd YATA

 

 

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L’hommage respectueux et mérité https://lnt.ma/lhommage-respectueux-et-merite/ Tue, 09 Mar 2021 10:06:57 +0000 https://lnt.ma/?p=251813 “Visages féminins de la Santé”, telle est la thématique de notre numéro spécial consacré à la célébration de la Femme marocaine à l’occasion du 8 mars. En effet, aujourd’hui, un constat s’impose, non seulement à l’échelle nationale, mais également mondiale, la féminisation des métiers de la Santé, toutes spécialités médicales confondues, mais aussi dans tous […]

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“Visages féminins de la Santé”, telle est la thématique de notre numéro spécial consacré à la célébration de la Femme marocaine à l’occasion du 8 mars. En effet, aujourd’hui, un constat s’impose, non seulement à l’échelle nationale, mais également mondiale, la féminisation des métiers de la Santé, toutes spécialités médicales confondues, mais aussi dans tous les postes, de l’infirmière à l’aide-soignante, etc.

Cela est tellement vrai que dans la plupart des facultés de médecine et de pharmacie du pays, ce sont les jeunes filles qui sont majoritaires sur les bancs des universités ! Cette vérité est servie par une forte et positive réalité, c’est que la médecine, telle que pratiquée à l’hôpital public au Maroc, est l’un des rares secteurs où la parité est constatée et où n’existe aucune discrimination du genre en termes de salaires ou de postes de responsabilités.

Les «blouses blanches» sont toutes à la même enseigne, femmes et hommes, et c’est sans doute là que réside l’une des explications de la féminisation des métiers de la Santé, urbi et orbi!

Ces «visages féminins de la Santé», se comptent donc désormais par dizaines de milliers et leur consacrer un numéro spécial a forcément procédé d’une démarche subjective, celle du choix des portraits ci-après présentés.

A travers donc les personnalités choisies, c’est un hommage général que cette édition a voulu rendre parce que les qualités de ces «femmes en blanc» où qu’elles soient et à tous les niveaux d’exercice de leurs métiers, se caractérisent par le dévouement, l’abnégation, la haute conscience de leurs missions et l’empathie envers les patients !

Et sans aucun doute, ces femmes que nous avons choisies sont parfaitement représentatives de ces qualités, appréciées et reconnues de tous. A la lecture des entretiens réalisés, on perçoit la somme d’efforts et de sacrifices consentis pour arriver aux niveaux de formation et de responsabilités qui sont les leurs.

Avec des cursus de quinze années et plus pour passer l’agrégation et obtenir plus tard le titre de professeur universitaire, il s’agit là de femmes, en tous points exemplaires, qui ont atteint les sommets de leur art, sans abdiquer pour autant leurs qualités d’épouses et de mères.

Et, ce qui mérite le plus grand des respects, c’est le constat qu’en ces temps de pandémie, de mobilisation générale pour contenir la Covid-19 et sauver le plus grand nombre de vies possibles, les «Femmes de la Santé» ont accompli leur mission avec un sens du devoir qui suscite à la fois respect et admiration même si, dans leurs propos respectifs, on ne perçoit que modestie et simple sentiment du devoir accompli! On notera aussi que la grande majorité des témoignages rend hommage à l’État, à la puissance publique, notamment au Ministère de la Santé qui, dès l’annonce des instructions royales et du déblocage des fonds générées par le Fonds spécial de lutte contre la Covid-19, ont mis en place les moyens humains, matériels et organisationnels pour contrer efficacement les méfaits de cette pandémie au niveau des établissements hospitaliers publics.

Cet hommage aux «visages féminins de la Santé» nous a permis d’apprécier la qualité des ressources humaines présentes dans notre pays dans un secteur public souvent décrié et pointé du doigt pour ses insuffisances et déficiences. La Covid-19 a montré que le système de santé au Maroc, qui souffrait luimême de mille maux, était capable de redresser la barre d’améliorer les conditions d’accueil et de soins, la prise en charge des patients pour autant que les «impedimenta» suivaient !

Et désormais, alors que le Royaume s’honore de réaliser une campagne de vaccination exemplaire, sans passe-droits, ni favoritisme, se plaçant bien au-dessus de pays dits avancés, (France, Allemagne, Espagne), pour le nombre d’injections vaccinales inoculées, il ne faudrait pas que l’on revienne en arrière.

La Santé publique a atteint aujourd’hui certains standards et chacun a compris, à la faveur de cette redoutable pandémie, qu’elle était essentielle pour les citoyens et leur bien-être. Que les sacrifices et les efforts consentis par ces femmes ainsi que tous ceux qui ont été associés à la lutte contre le nouveau coronavirus n’aient pas été vains ou circonstanciés. C’est le plus beau des remerciements qu’on pourrait leur adresser…

Fahd YATA

Lien vers le Sommaire de notre Spécial 8 Mars 2021

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Tebboune, t’es foutu, le peuple est dans la rue ! https://lnt.ma/tebboune-tes-foutu-le-peuple-est-dans-la-rue/ Thu, 25 Feb 2021 07:59:22 +0000 https://lnt.ma/?p=251103 Deux années après, jour pour jour, le déclenchement du Hirak en Algérie, le 22 février 2019, le peuple algérien est de nouveau descendu dans la rue, massivement ! Bravant les interdits et malgré des dizaines d’arrestations, les Algériens ont tenu à signifier au pouvoir, c’est-à-dire à l’armée et ses galonnés repus et au président Tebboune, une […]

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Deux années après, jour pour jour, le déclenchement du Hirak en Algérie, le 22 février 2019, le peuple algérien est de nouveau descendu dans la rue, massivement !

Bravant les interdits et malgré des dizaines d’arrestations, les Algériens ont tenu à signifier au pouvoir, c’est-à-dire à l’armée et ses galonnés repus et au président Tebboune, une vraie marionnette celui-là, qu’ils n’avaient ni oublié, ni pardonné et encore moins accepté la confiscation du pouvoir par une clique militaire.

Celle-ci, après le départ forcé du Président Abdelaziz Bouteflika, n’a pas craint de bafouer les revendications légitimes de la Rue algérienne, laquelle a fait et fait encore preuve de maturité, de responsabilité et d’un haut degré de conscience démocratique.

Cette relance du Hirak signifie donc que l’on est revenu à la case départ et tous les faux-semblants du président Tebboune, affaibli et diminué d’ailleurs par les séquelles du Covid-19 contracté il y a quelques semaines, n’ont pas réussi à démobiliser les Algériens qui réclament avec insistance, la mise en place des réformes institutionnelles et constitutionnelles à même de permettre l’érection d’une véritable démocratie populaire et représentative.

Cette situation de blocage, qui perdure depuis deux années, n’est pas provisoire ou éphémère dans la mesure où les scenarii mis en œuvre par le régime n’ont pas réussi à ébranler la détermination des protestataires.

Ni le référendum sur la nouvelle Constitution, massivement boycotté, ni un remaniement ministériel « poudre aux yeux », ni même les libérations de militants et journalistes n’ont pu empêcher le réveil du Hirak à la date anniversaire de son émergence dans le pays.

Ce hiatus profond entre les gouvernants et le peuple est d’ailleurs accentué par la sévérité de la crise économique et sociale qui frappe l’Algérie depuis le déclenchement de la pandémie du nouveau coronavirus alors que la campagne de vaccination est très loin d’avoir trouvé un rythme de croisière, contrairement à un pays voisin situé à l’ouest de ses frontières…

Dans un tel contexte et sans présager de l’avenir, on peut croire que le Hirak ne s’arrêtera pas en si bon chemin, parce que le pouvoir algérien est totalement discrédité et que ses artifices désespérés ne suffiront pas à arrêter, ni même freiner la contestation.

Deux options s’offrent donc désormais au président Tebboune et à ceux qui l’actionnent, au vrai sens du terme.

Accepter les revendications légitimes du peuple algérien, dissoudre toutes les représentations institutionnelles et procéder à des élections générales et libres pour la mise en place d’une Assemblée constituante qui dotera le pays de corps élus réellement représentatifs et déterminés à en finir avec « le système » qui gère l’Algérie depuis 1962.

La seconde option, qui a certainement la faveur de l’état-major de l’ANP, serait de ne rien lâcher, de refuser d’écouter le peuple, au risque de déclencher une répression sanglante et un approfondissement de la crise !

L’Algérie, assurément, est à la croisée des chemins et ce qui aggrave les choses, c’est que les dirigeants actuels ne disposent d’aucune légitimité, ni représentativité, parce qu’ils se sont auto-proclamés maîtres du pouvoir au mépris des droits des citoyens de ce pays !

C’est donc avec intérêt et beaucoup de sympathie envers le peuple algérien frère que l’on suivra les évolutions à venir dans ce pays en formulant l’espoir que les vieux birbes en uniforme finiront par accepter l’inéluctable.

Car, soyons-en sûrs, le Hirak algérien poursuivra son action jusqu’à la satisfaction de ses revendications légitimes !

Fahd YATA

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Algérie, le temps des cancrelats… https://lnt.ma/algerie-le-temps-des-cancrelats/ Wed, 17 Feb 2021 09:02:07 +0000 https://lnt.ma/?p=250627  Le 12 février dernier, la chaîne de Tv publique algérienne Echourouk diffusait une émission intitulée « Week End Story » qui, sous couvert de la satire, s’est directement attaquée à la personne de SM le Roi Mohammed VI, mais aussi à la normalisation entre le Royaume et Israël et à notre souveraineté sur les provinces du […]

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 Le 12 février dernier, la chaîne de Tv publique algérienne Echourouk diffusait une émission intitulée « Week End Story » qui, sous couvert de la satire, s’est directement attaquée à la personne de SM le Roi Mohammed VI, mais aussi à la normalisation entre le Royaume et Israël et à notre souveraineté sur les provinces du Sud.

En des occasions similaires, il est d’usage d’éviter de réagir face à des attaques d’une bassesse rarement vue et d’appliquer l’adage « la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ».

Mais l’ignominie d’Echourouk est tellement manifeste, l’insulte si profonde et l’absence de respect dû à un Chef d’État d’un pays voisin est telle qu’il convient d’adopter une autre attitude.

En effet, il ne s’agit pas ici d’une mauvaise parodie de la défunte et célèbre émission de Canal+ « les Guignols de l’Info » qui, durant plusieurs années, brocardait avec un humour féroce les personnalités publiques, hommes et femmes politiques, artistes, comédiens, majoritairement français, etc.

Non, l’émission d’Echourouk ne s’inscrit pas dans un tel contexte qui, d’ailleurs, est quasiment absent de la grande majorité des pays de la région.

Le propos de la chaîne TV algérienne est tout autre, celui d’humilier, d’insulter et de diffamer un pays et son peuple en s’attaquant au premier symbole de l’État marocain, le Roi Mohammed VI.

L’émission en question, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la Monarchie alaouite.

En ce sens, c’est une arme de guerre, idéologique, communicationnelle, qui a été utilisée, non pour faire rire nos voisins de l’Est, mais pour humilier le Royaume et son peuple.

Cette offensive médiatique n’avait rien de spontanée et en visionnant ce recueil d’immondices abjectes, on a pu se rendre compte que le présentateur, peu à l’aise, consultait fréquemment une fiche laquelle, visiblement, avait été écrite par des spécialistes de l’agit-prop qui gravitent autour des cercles dirigeants d’Alger.

Car, c’est bien de cela dont il est question ici.

Echourouk est une chaîne publique, fonctionnant avec un budget alloué par l’État algérien, soumise aux oukases du ministère de l’Information de ce pays.

Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume au cours des derniers mois sous l’impulsion directe de notre Souverain.

La reconnaissance de la marocanité de nos provinces du sud par les Etats-Unis d’Amérique est restée en travers de la gorge des galonnés d’Alger, ces généraux à l’aspect si peu martial, engoncés qu’ils sont dans des uniformes trop étroits pour leurs ventripotences !

Et si les tentatives des mercenaires du polisario de s’en prendre à nos systèmes de défense dans le Sud sont restées vaines, si l’Algérie a de nouveau, montré de diverses manières, qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans, c’est par rage, dépit et frustration que le pouvoir algérien a lancé ses misérables cancrelats du paysage audiovisuel contre nos constantes et valeurs les plus sacrées.

On aura donc compris, avec cette émission faite d’insultes, de dénigrement, d’antisémitisme aussi, que le pouvoir algérien ne sait plus réagir autrement que par l’usage de procédés qui l’apparentent ainsi à un État voyou, bafouant les règles élémentaires du vivre ensemble entre deux États voisins et deux peuples frères liés par une longue histoire commune, une communauté de langue, de traditions, de religion, etc.

Qui aurait cru d’ailleurs que le pouvoir d’Alger comptait en son sein des émules du sinistre Goebbels et qui, sans aucun doute, finiront dans les poubelles de l’Histoire, à l’instar de leur nazi de maître ?

Pour notre peuple en tout cas, qui a massivement condamné cette ignoble émission et ses commanditaires, la preuve est une nouvelle fois administrée que le Royaume est dans son bon droit, dans la réalisation probante de ses objectifs diplomatiques, dans la réalisation pleine et entière de sa souveraineté totale et de son intégrité territoriale.

Et qu’il soit permis ici, pour une fois, de conclure par une formule triviale :

Un jet de pisse ne va jamais plus loin que le bout des chaussures de son auteur !

Fahd YATA

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Après le drame de Tanger, des têtes doivent tomber ! https://lnt.ma/apres-le-drame-de-tanger-des-tetes-doivent-tomber/ Thu, 11 Feb 2021 07:53:50 +0000 https://lnt.ma/?p=250237 Le terrible drame de l’usine « clandestine » de Tanger qui a causé la mort atroce de 29 personnes piégées comme des rats dans une cave inondée par des eaux pluviales a profondément ému l’opinion publique nationale. Colère, indignation et demandes de reddition des comptes ont fusé de partout, mais en cette affaire, le sordide et la […]

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Le terrible drame de l’usine « clandestine » de Tanger qui a causé la mort atroce de 29 personnes piégées comme des rats dans une cave inondée par des eaux pluviales a profondément ému l’opinion publique nationale.

Colère, indignation et demandes de reddition des comptes ont fusé de partout, mais en cette affaire, le sordide et la violation manifeste des lois et règlements l’emportent sur toute autre considération.

Premier élément, ces malheureux ouvriers et ouvrières travaillant dans une unité textile trop rapidement qualifiée d’informelle, sont morts parce que les portes du garage où se trouvaient les machines étaient fermées, ce qui a entraîné ce drame horrible.

La suite logique serait que le propriétaire de cette unité soit poursuivi sous le chef d’inculpation d’homicide et non pour une quelconque incrimination légère.

Deuxième élément, contrairement aux affirmations des uns et des autres, l’unité sise dans le sous-sol d’une villa n’était pas vraiment clandestine car œuvrant depuis des années, employant plusieurs dizaines de personnes qui entraient dans le garage au vu et au su de tout le monde!

Impossible de croire que les autorités locales ignoraient une telle situation.

Le moqqadem du quartier, son supérieur direct, le caïd de l’arrondissement, ne sauraient plaider la non-connaissance de cette unité textile alors que ces autorités « de terrain » sont le premier échelon d’une infrastructure administrative connue pour son efficacité.

Leur responsabilité en cette affaire est pleine et entière et ils devraient rendre des comptes non seulement sur le plan administratif, mais également et surtout judiciaire pour complicité d’homicide.

Troisième élément, on parle trop vite d’économie informelle, souterraine, clandestine. En fait, il ne s’agit pas d’une unité industrielle relevant de cette catégorie, mais d’une entreprise qui est assise sur la volonté délibérée de violer les lois et réglementations, du fait du refus de son propriétaire de déclarer ses salariés, de payer ses impôts, etc.

Il ne s’agit pas en l’occurrence d’un simple plombier qui n’a d’autre capital qu’une trousse à outils, une moto pour se déplacer et un portable pour être contacté par des clients éventuels.

Il ne s’agit nullement encore d’un pauvre marchand ambulant qui tire péniblement chaque jour sa charrette remplie de fruits et de légumes le plus souvent acquis au rabais à la fin de la journée sur les étals d’un marché de gros!

Non, l’unité textile située dans la cave d’une villa dans un quartier cossu de Tanger est l’expression criminelle d’une activité organisée pour violer la loi, sous tous ses angles…

Dans ce contexte, on ne saurait se suffire des analyses, le plus souvent pertinentes d’ailleurs, qui déclinent les différents volets de l’économie informelle, son poids supposé par rapport au PIB, le dol subi par le fisc ou encore la violation des droits les plus élémentaires des travailleurs employés par ces négriers des temps modernes!

Il est certes légitime de penser aux diverses solutions qui pourraient permettre de « formaliser » ces entreprises clandestines, aux moyens de transférer vers le secteur officiel des unités qui sont dans les faits connues de certaines autorités qui « ferment les yeux » sur leur existence pour diverses raisons.

Mais l’horreur de ce drame survenu à Tanger, la responsabilité directe de plusieurs personnes, propriétaire de l’usine, autorités locales, etc., commandent d’abord et avant tout une réaction faite de sévérité exemplaire afin que tous ceux qui s’adonnent à des activités illégales de cette nature et de cette ampleur réfléchissent aux sanctions et peines qu’ils encourent.

Pour atténuer la peine des familles endeuillées, pour la mémoire de ces victimes innocentes, pour le Droit et la Justice, des têtes doivent tomber rapidement et avec la plus grande diligence.

Ainsi, peut-être, la douleur, l’émoi et l’indignation que nous ressentons tous, seront quelque peu apaisés

Fahd YATA

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Pandémie : au fil de l’aiguille… https://lnt.ma/pandemie-au-fil-de-laiguille/ Thu, 04 Feb 2021 08:04:06 +0000 https://lnt.ma/?p=249668 L’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus dans notre pays. En effet, tous les indicateurs, selon les données publiées par le Ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus, (RO de 0,80), qu’à celui de la courbe […]

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L’heure est à l’optimisme sur le front de la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus dans notre pays.

En effet, tous les indicateurs, selon les données publiées par le Ministère de la Santé, sont à la baisse, tant au niveau du taux de reproduction du virus, (RO de 0,80), qu’à celui de la courbe épidémiologique hebdomadaire qui, au 31 janvier dernier, avait chuté de 26,4%.

Les cas actifs ont diminué de 22%, ceux en réanimation de 20,4% alors qu’on enregistre moins de 900 nouveaux cas d’infection par jour et un nombre de décès quotidien largement inférieur à trente.

C’est incontestablement le fruit des mesures restrictives décidées par les autorités depuis le 23 décembre dernier et qui viennent d’être prolongées de deux semaines.

Couvre-feu, fermeture des établissements où la promiscuité est de mise, interdiction des déplacements entre les villes et entre les régions, mais aussi responsabilisation des citoyens ont manifestement permis de combattre efficacement la progression du Covid-19 et ce bilan est incontestablement à porter au crédit des autorités publiques, notamment celles en première ligne, Ministères de l’Intérieur et de la Santé principalement.

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le pays est désormais en phase concrète de vaccination depuis pratiquement une semaine après le lancement symbolique et hautement significatif de la campagne officielle par SM le Roi Mohammed VI.

Les résultats sont d’ailleurs déjà probants puisqu’un bilan, établi au 2 février au soir, faisait état de la vaccination de 260 000 citoyens inscrits sur les listes prioritaires.

On remarque, au demeurant, que le déroulement de cette campagne se fait dans des conditions optimales d’organisation, de respect des gestes barrières, de mobilisation des personnels dédiés, de disponibilité des sites dévolus à cette opération d’ampleur nationale.

Très peu de cas de passe-droits ou de « piston » ont été détectés et, fort heureusement, traités avec la plus grande diligence et une sévérité nécessaire par les autorités encadrantes.

C’est bien la preuve, si besoin est de l’administrer, que l’ordre et le respect des procédures sont parfaitement respectés et appliqués lorsqu’existe la volonté de se conformer aux instructions dédiées à un déroulement ordonné et conforme aux décisions officiellement annoncées.

En ces circonstances donc, on évitera de porter des jugements hâtifs ou mal inspirés sur la rapidité du processus de vaccination, sur l’éventuel (et hypothétique) retard que l’on pourrait enregistrer sur le rythme de livraison des lots de vaccins, en une mauvaise duplication des avatars qui sont aujourd’hui dénoncés en France.

Il nous suffit de savoir que la campagne a bien commencé, que les gens sont aussi confiants que convaincus de la nécessité de se faire vacciner et que les responsables publics assurent que les choses iront en s’accélérant, conformément aux engagements pris.

L’occasion, ô combien primordiale, est offerte au peuple marocain d’en finir au plus vite avec la pandémie, alors, de grâce, évitons de cracher dans la soupe !

 

Fahd YATA

 

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Les damnés de la pierre… https://lnt.ma/les-damnes-de-la-pierre/ Thu, 28 Jan 2021 07:56:32 +0000 https://lnt.ma/?p=249296 L’Ancienne Médina à Casablanca a été le théâtre, aux premières heures de la matinée de ce mercredi, d’une nouvelle tragédie. Trois maisons mitoyennes se sont effondrées à « Derb Jraan », ce qui a occasionné trois blessés, un miraculeux rescapé et, bien évidemment, la perte de tous les biens des familles qui y habitaient. On vous dira, […]

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L’Ancienne Médina à Casablanca a été le théâtre, aux premières heures de la matinée de ce mercredi, d’une nouvelle tragédie.

Trois maisons mitoyennes se sont effondrées à « Derb Jraan », ce qui a occasionné trois blessés, un miraculeux rescapé et, bien évidemment, la perte de tous les biens des familles qui y habitaient.

On vous dira, on nous dira, que ce drame est la conséquence directe des récentes intempéries, les eaux pluviales s’étant infiltrées jusqu’aux fondations des bâtisses, causant ce drame qui fera que les malheureuses victimes n’auront gardé comme seul capital que leur propre vie !

Mais, on ne saurait se suffire de ces explications aussi fragiles que l’étaient ces pauvres demeures…

Le Maroc, en effet, vit depuis longtemps en ses milieux urbains, une situation de crise intolérable qui touche à l’habitat et aux habitants.

Il n’est pas exagéré d’écrire que des centaines de milliers de personnes sont concernées par l’habitat insalubre et celui menaçant ruine, vivant en permanence sous la menace de l’effondrement de leurs toits et qui n’ont d’autre option que d’attendre la survenance de l’inéluctable !

Car, effectivement, tôt ou tard, le drame se produit…

Face cette problématique aussi redondante que tragique, la réaction des autorités et autres édiles n’est que ponctuelle et partielle.

Bien sûr, la Protection civile leur vient en aide sur le moment pour dégager les survivants des gravats et autres blocs de pierres, tandis que les voisins leur portent assistance pour récupérer quelques maigres biens.

Le plus souvent, on les recase dans le hall d’un équipement collectif, un préau d’école, voire une tente à même la chaussée et on passe à autre chose en attendant la prochaine catastrophe.

Ce qu’il faut comprendre en cette affaire, c’est que l’habitat menaçant ruine est présent dans quasiment toutes les villes du Royaume.

Chacun sait que dans plusieurs d’entre elles, à Casablanca par exemple, certains quartiers à forte densité humaine sont concernés, l’Ancienne Médina n’étant qu’un exemple parmi d’autres.

Les effondrements se produisent tout autant à Rabat, Salé, Marrakech, etc., tandis que Fès ou Tanger ont pu bénéficier d’opérations de réhabilitation partielle.

Mais, alors que Nabil Benabdallah, lorsqu’il détenait le portefeuille de l’Habitat sous le gouvernement Benkirane, avait lancé un vaste plan de lutte contre ces plaies béantes qui caractérisent nos villes dans leurs parties les plus anciennes, depuis son départ, peu ou pas de choses tangibles ont été réalisées en ce domaine.

Pire encore, les citoyens concernés par cette épée de Damoclès qui pèse sur leurs têtes, croient pouvoir compter sur les promesses de recasement que leur prodiguent les responsables, le plus souvent des élus municipaux et si, ô bonheur, une solution est esquissée, elle est le plus souvent rejetée au motif qu’on leur propose des terrains dans des quartiers périphériques lointains, à charge pour ces démunis de construire leurs logements.

Or, il ne s’agit pas d’envisager cette question au cas par cas ou au coup par coup.

Il s’agit plutôt de mettre en place de véritables plans de réhabilitation de ces quartiers menacés, de dégager les fonds, importants, pour mener à bien de telles opérations et de mesurer l’impact psychologique sur des citoyens qui, du jour au lendemain, se retrouvent littéralement à la rue, tels des SDF.

L’habitat insalubre et celui menaçant ruine sont des questions nationales, aussi importantes qu’urgentes et même stratégiques.

Plus question d’attendre les prochains effondrements pour réagir car c’est d’anticipation dont on a besoin sachant que ces problèmes sont connus, les quartiers déterminés, les maisons concernées identifiées.

Combien faudra-t-il de morts et de blessés ensevelis sous des décombres pour voir s’esquisser un début de solution pour cette problématique cruciale ?

Aujourd’hui, avec la pandémie et ses conséquences sociales qui frappent les plus démunis, on ne saurait rester bras baissés en ignorant le sort terrible qui est infligé à ces « damnés de la pierre » !

 

Fahd Yata

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Pandémie, « à côté de la plaque », (d’égouts) ! https://lnt.ma/pandemie-a-cote-de-la-plaque-degouts/ Thu, 21 Jan 2021 06:51:56 +0000 https://lnt.ma/?p=248774 Par ces temps de pandémie, on a vraiment l’impression que certains responsables publics marchent sur la tête ! Ainsi en est-il du Président du Conseil municipal de Casablanca, M. Abdelaziz El Omari, qui vient d’annoncer sa démission du Secrétariat général du PJD au motif de la normalisation des relations entre le Royaume et Israël, une […]

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Par ces temps de pandémie, on a vraiment l’impression que certains responsables publics marchent sur la tête !

Ainsi en est-il du Président du Conseil municipal de Casablanca, M. Abdelaziz El Omari, qui vient d’annoncer sa démission du Secrétariat général du PJD au motif de la normalisation des relations entre le Royaume et Israël, une position pourtant avalisée par le secrétaire général du Parti de la Lampe et chef du gouvernement, M. Saad Eddine El Otmani.

Cette attitude ne regarde que lui et ses frères, mais prouve, au passage, que la zizanie affecte profondément les rangs de cette formation à quelques mois d’échéances électorales très importantes.

Mais, en vérité, les citoyens et notamment ceux de Casablanca, attendaient de cet élu une autre attitude, responsable et digne, qui lui aurait commandé de démissionner de son poste de président du Conseil de la Ville en raison des graves dysfonctionnements et des dégâts énormes qui ont affecté la grande métropole économique lors des fortes intempéries des semaines passées.

Que nenni !

M. El Omari, sans pudeur, a pris soin d’incriminer le délégataire Lydec, feignant d’ignorer qu’il présidait l’autorité délégante et qu’à ce titre, il était tout aussi concerné et responsable de ce qui s’était passé.

M. El Omari, très visiblement, doit considérer que le principe de la reddition des comptes ne le concerne nullement et que son mandat n’est ni susceptible de contrôle, ni de critiques !

Et de là à penser qu’il aura l’outrecuidance de briguer un nouveau mandat, dans quelques mois, il n’y a qu’un pas…

On croira cependant qu’à ce moment-là, les Casablancais n’auront pas oublié son attitude.

Cependant, force est de reconnaître que la « démarche » de ce haut responsable, ce « primus inter pares » des édiles de Casablanca, n’est pas singulière, unique ou originale, bien malheureusement.

En effet et encore une fois, force est de dénoncer ici l’indigence, les contradictions et parfois l’absence de communication de ceux qui ont la charge d’informer l’opinion publique sur les principaux sujets de l’heure.

Ainsi, lorsqu’on veut connaître le point de vue du chef du gouvernement sur une question sensible, telle la pandémie, ses effets, ou encore les raisons des retards de livraison du vaccin anti-Covid-19, il faut s’en remettre à une séance de questions orales au Parlement, chambre des Représentants ou des Conseillers.

En ce sens, on comprend parfaitement le rôle et l’importance de la fonction tribunitielle du Pouvoir législatif, mais, pour nécessaire et utile qu’elle est, elle demeure largement insuffisante en regard des attentes des citoyens.

Notre pays souffre d’un mal profond, celui du manque de volonté communicante, ce qui laisse la place aux rumeurs et aux fake news qu’alimentent les réseaux sociaux.

A l’opposé, dans des pays voisins, outre Méditerranée certes, les chefs de gouvernements, les ministres de la Santé, etc., sont quotidiennement « sur le pont » pour informer et prévenir leurs opinions publiques respectives, une culture de la reddition des comptes permanente que l’on ignore totalement chez nous.

L’exemple des retards qui interviennent dans le lancement de la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 est, sans nul doute, le plus édifiant à cet égard.

Pas ou peu de visibilité sur cette question, pas de ligne directrice, pas d’explication sur les raisons de ces retards alors qu’en Europe, chacun sait que les laboratoires n’arrivent pas à tenir les cadences de production et de livraison, tandis que certains grands pays développés ont trusté trop de commandes et que des pays producteurs comme l’Inde ont réservé les lots de vaccins à leur population, au mépris des engagements pris et des contrats signés.

Chez nous, avec atavisme, sinon fatalisme, on se contente de gagner du temps, jusqu’à la semaine suivante !

Les canaux de communication officiels ne sont pas utilisés pour mener ces campagnes d’information pourtant nécessaires et la presse, écrite ou électronique, en est réduite à « cuisiner » les experts et autres spécialistes, dont la compétence et la bonne foi sont, certes, évidentes, mais qui n’expriment en réalité que des points de vue personnels et non officiels.

Il serait peut-être grand temps que les responsables publics, les forces politiques, le gouvernement changent d’attitude et de ligne de conduite, afin d’être à la hauteur des devoirs qui leur incombent, mais ne soyons pas naïfs, car en vérité, ils ne veulent, ni ne peuvent agir pour la satisfaction des attentes citoyennes !

Fahd Yata

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Casablanca sous les eaux, « c’est pas moi, c’est l’autre » ! https://lnt.ma/casablanca-sous-les-eaux-cest-pas-moi-cest-lautre/ Thu, 14 Jan 2021 06:29:39 +0000 https://lnt.ma/?p=248178 Le Royaume a connu depuis le 5 janvier dernier, un épisode climatique particulièrement sévère caractérisé par de nombreuses chutes de neige sur les reliefs montagneux, une baisse notable des températures, des vents violents et des pluies abondantes et de forte intensité en plaines notamment. Si ces intempéries sont indéniablement profitables pour la campagne agricole et […]

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Le Royaume a connu depuis le 5 janvier dernier, un épisode climatique particulièrement sévère caractérisé par de nombreuses chutes de neige sur les reliefs montagneux, une baisse notable des températures, des vents violents et des pluies abondantes et de forte intensité en plaines notamment.

Si ces intempéries sont indéniablement profitables pour la campagne agricole et les réserves hydrauliques, (retenues des barrages, nappes phréatiques etc.), les pluies qui se sont déversées sur les divers tissus urbains ont causé des dégâts très conséquents au niveau des infrastructures, routières, notamment, mais aussi chez l’habitant.

Et c’est Casablanca, la grande métropole urbaine et ses environs qui ont été les plus gravement touchés avec des effondrements de maisons menaçant ruine, des dégâts des eaux affectant les domiciles, les entreprises, les moyens de transport, y compris ceux personnels, etc.

Des pertes humaines sont à déplorer tandis que les préjudices matériels sont énormes au niveau de toute l’agglomération.

Face à cette situation, force est de dire que la réaction des responsables publics a été en dessous de tout, surtout celle des élus de la communauté urbaine qui, très vite, se sont empressés de dégager leur responsabilité en incriminant le délégataire, la Lydec, l’accusant d’avoir failli à ses responsabilités et la sommant d’indemniser les citoyens victimes de ces inondations.

La Lydec, quant à elle, a effectivement mobilisé tous ses moyens d’intervention rapidement pour tenter de ramener les choses à la normale, dans une réaction « post-catastrophe », alors que le mal était déjà fait !

Devant la colère des citoyens casablancais, les responsables de la Wilaya ont entrepris des visites d’évaluation et de contrôle, afin de montrer que l’État n’était pas insensible aux dommages causés et mettre les uns, (les élus), et les autres, (la Lydec), devant leurs responsabilités, politiques pour les premiers, contractuelles pour la seconde.

Mais, comme à chaque fois que de telles situations se produisent, on a le sentiment que la préoccupation de tous est de tout faire afin d’éviter de « porter le chapeau » et non de tirer les leçons, durablement, des expériences précédentes !

Or, ces précipitations catastrophiques pour Casablanca n’étaient pas véritablement exceptionnelles en ce sens qu’elles se sont déjà plusieurs fois produites au cours de la dernière décennie.

Aujourd’hui, a postériori donc, c’est à travers la presse que l’on tente d’expliquer et de justifier ce qui s’est passé, en usant de termes techniques à l’envi, de considérations puisées dans des programmes projets d’investissement et d’équipement à ce jour non réalisés ou en cours de réalisation, d’évolution du tissu urbain, etc., en soulignant le caractère exceptionnel de cette ampleur des précipitations.

Et, cerise sur le gâteau, le Chef du gouvernement, qui a le pouvoir de décréter l’état de catastrophe naturelle, ouvrant la voie aux mécanismes d’indemnisation prévus par la  loi, afin de dédommager les nombreuses victimes, se complaît jusqu’à présent dans un silence total, ce qui, au demeurant, ne sera pas oublié par les Casablancais lorsqu’ils iront voter prochainement.

Or, dans toute cette affaire, la grande question qui s’est posée dans toute son ampleur, c’est le caractère réactif des différentes instances responsables, alors que le maître-mot tient plutôt à la capacité de prévention.

Car, même devant une situation exceptionnelle comme veulent l’accréditer la Communauté urbaine et la Lydec, les dégâts et leur multiplicité à l’échelle du tissu urbain dans son entier, n’ont pas seulement touché les « points bas » de la ville ou les quartiers périphériques nouveaux et mal équipés.

Ces pluies ont permis de montrer à quel point l’impréparation était grande, à quel point la politique de prévention était sinon absente, du moins faible !

La Lydec, qui a cherché dans une conférence de presse récente à s’exonérer de toute responsabilité et la Communauté urbaine qui a profité d’un passage de son président sur une chaîne de télévision nationale pour « charger » le délégataire, sont pourtant aux yeux des Casablancais les responsables de ces « bienfaits du ciel » qui se sont transformés en catastrophe !

Aujourd’hui, parce qu’après la pluie vient le beau temps, organiser une chasse aux sorcières relèverait seulement de la posture politicienne.

Seule devrait compter, dans un esprit de sagesse et de responsabilité, la mise en œuvre du principe de reddition des comptes qui serait opéré par l’État et ses structures dédiées à cet exercice afin qu’au-delà des éventuelles sanctions, chacun comprenne que l’exceptionnel fait partie de la vie et que tout doit être mis en oeuvre en amont pour prévenir de telles catastrophes ou du moins, en atténuer le plus possible les effets.

Le Casablancais n’a pas à se préoccuper de la largeur des conduites d’eau ou de la qualité du système d’évacuation des eaux pluviales !

Car l’obligation des responsables est de veiller au confort et à la sécurité des biens et des personnes en toutes occasions.

Jouer à « c’est pas moi, c’est l’autre » n’est absolument pas de mise en de telles circonstances !

Fahd YATA

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Pourquoi la croissance et le développement stagnent depuis plus d’une décennie https://lnt.ma/pourquoi-la-croissance-et-le-developpement-stagnent-depuis-plus-dune-decennie/ Thu, 07 Jan 2021 08:14:21 +0000 https://lnt.ma/?p=247625 Dans un livre publié en décembre 2020 sous l’égide de la Direction des Études et des Prévisions financières, DEPF, en partenariat avec le think tank « The Policy Center for the New South », PCNS, trois éminents économistes, MM. Abdelali Attioui, Bernard Billaudot et Adnane Chafiq, se sont intéressés à une thématique majeure : « Les implications du mode […]

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Dans un livre publié en décembre 2020 sous l’égide de la Direction des Études et des Prévisions financières, DEPF, en partenariat avec le think tank « The Policy Center for the New South », PCNS, trois éminents économistes, MM. Abdelali Attioui, Bernard Billaudot et Adnane Chafiq, se sont intéressés à une thématique majeure :

« Les implications du mode d’insertion du Maroc dans l’économie mondiale sur sa croissance et sur son développement : passé et avenir ».

Ce livre, aussi documenté qu’exhaustif, permet de comprendre les avatars, échecs et demi-réussites de la politique économique suivie depuis près de quarante années, mais séquencés en deux périodes, 1982-1998 et 1998-2018, ainsi que les projections de ces chercheurs pour l’avenir.

Et c’est sans doute parce qu’il présente nombre de constats et propositions, sinon iconoclastes, du moins parfois dérangeants, que le Ministère de l’Économie et des Finances l’a parrainé sans faire siennes toutes les analyses, laissant aux auteurs la responsabilité de leurs propos.

Pour les besoins de cette présentation humblement journalistique, on s’intéressera à la seconde période étudiée, 1998-2018, dont la date de départ marque la fin du Programme d’Ajustement Structurel, appliqué à notre pays sous la férule du Fonds Monétaire International entre à partir de 1982 et qui traduisait l’abandon d’une stratégie de développement autocentrée. Celle-ci était marquée notamment par un fort endettement intérieur et extérieur engagé dès le milieu de la décennie 70 et que le Royaume ne pouvait plus assumer à partir de l’entame des années 80.

1998-2018, c’est l’expression du choix assumé du libéralisme et de l’ouverture à l’international, avec une moyenne de croissance du PIB sur ces dix années de 5,1% l’an, malgré la survenance en 2008 de la crise économique et financière mondiale consécutive à celle des subprimes aux États-Unis.

 

En effet, cette crise internationale, qui a touché de plein fouet notre principal partenaire, l’Union européenne, a eu pour conséquence la réduction drastique de la demande adressée au Maroc par nos clients européens, se traduisant notamment par une baisse conséquente du PIB entre 2008 et 2013, dont le rythme moyen annuel s’est établi sur cette période à 3,2%.

Et si la croissance est revenue en Europe dès 2013, si la demande adressée à notre pays s’est redressée, si le tourisme est reparti de façon plus que notable, le PIB national n’a jamais plus retrouvé ses performances passées, s’établissant, entre 2013 et 2018, autour d’une moyenne annuelle de 2,8% seulement.

Pourtant, sur ce long momentum, le Royaume avait développé une nouvelle stratégie industrielle axée sur « les nouveaux métiers du Maroc », notamment dans les industries mécaniques, (aéronautique, automobile) et électriques, qui a réellement porté ses fruits en termes d’exportations, avec un bémol d’importance, l’absence de progression de la part de l’industrie manufacturière, (textile), dans l’ensemble des activités marchandes en termes de valeur ajoutée.

Et les auteurs d’établir trois constats qui sont bien évidemment valables en ce début de 2021, mais aussi sur la période non étudiée par l’ouvrage, 2019 et 2020 : – Le rythme de croissance tendanciel du PIB marchand ne s’est pas nettement accéléré dans le cadre du choix de l’ouverture.

– Après 2013, une fois enregistrés les effets négatifs sur l’économie marocaine de la « crise de 2008 » (et ses suites en UE), l’activité marchande non agricole n’a pas connu une nette reprise se poursuivant à moyen terme.

– Il n’y a pas eu globalement une dynamique d’industrialisation.

Cela signifie, clairement, l’échec de la politique officielle de développement et d’industrialisation notamment axée sur l’ouverture à l’international, la stratégie des accords de libre-échange, l’insuffisance des effets des délocalisations industrielles implantées dans notre pays malgré leur multiplication à la faveur de la stratégie des zones franches où les taux d’intégration sont restés en deçà de nos attentes.

Bien évidemment, la conséquence en a été la régression du PIB annuel se traduisant par sur toute la période étudiée et jusqu’à aujourd’hui en termes de faiblesse de création de richesses génératrices d’emplois, de bas niveau des emplois crées, mais aussi d’incidences directes sur les Budgets publics, notamment ceux dédiés à l’Éducation et à la Santé.

Parmi les facteurs qui expliquent cette régression ou, du moins, stagnation du développement économique et cette insuffisance de la croissance, on citera notamment une sous-industrialisation dépendante et la persistance d’un mode de production domestique ou traditionnel, c’est-à-dire différent des modes industriel et marchand, et axé sur la réciprocité et non l’échange.

On arrêtera là l’évocation de cet ouvrage si riche en formulant l’espoir que ses analyses pertinentes et ses conclusions probantes seront parvenues en temps voulu à nos éminents experts qui composent la Commission Spéciale pour un nouveau Modèle de Développement et qu’ils auront su en tirer la substantifique moelle avant la présentation officielle à SM le Roi de leurs conclusions finales dans quelques semaines.

Fahd YATA

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Laâyoune, Dakhla, Al Qods, même combat ! https://lnt.ma/laayoune-dakhla-al-qods-meme-combat/ Wed, 30 Dec 2020 15:39:11 +0000 https://lnt.ma/?p=247141 L’année 2020 qui s’achève aura été en tous points exceptionnelle et elle restera longtemps dans les annales comme une période terrible à cause de la pandémie du nouveau coronavirus. Fort heureusement cependant, avec la perspective de l’administration prochaine à des millions de nos concitoyens du vaccin anti-Covid-19, l’espoir renaît pour les semaines et les mois […]

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L’année 2020 qui s’achève aura été en tous points exceptionnelle et elle restera longtemps dans les annales comme une période terrible à cause de la pandémie du nouveau coronavirus.

Fort heureusement cependant, avec la perspective de l’administration prochaine à des millions de nos concitoyens du vaccin anti-Covid-19, l’espoir renaît pour les semaines et les mois à venir, avec la perspective d’atteindre au printemps ou à l’été 2021, cette immunité collective sans laquelle tout retour à une vie « normale » est quasiment impossible.

Mais, la question sanitaire et ses conséquences économiques, financières et sociales, n’est pas la seule caractéristique fondamentale de l’année 2020.

En effet, elle se clôture également par une avancée historique et stratégique, matérialisée par la reconnaissance par les États-Unis d’Amérique de la marocanité de nos provinces sahariennes.

Sans oublier également la proclamation par la première puissance mondiale que la seule solution acceptable et valable afin de clore un conflit, artificiellement créé et entretenu durant des décennies par un mouvement séparatiste soutenu par un État voisin, réside dans l’application du plan d’autonomie avancée proposé devant les instances onusiennes par le Royaume depuis 2007.

Et, comme chacun sait, cette reconnaissance américaine s’est accompagnée du rétablissement des relations entre le Maroc et Israël, lesquelles avaient été acquises dans la foulée des accords israélo-palestiniens de 1993, dits Accords d’Oslo.

Rabat et Tel-Aviv avaient ouverts dans chacun des deux pays un bureau de liaison entre 1994 et 2000 et le terme qui convient le mieux à la situation présente est bien celui de normalisation.

 

Palestine une question de principe

Une normalisation qui a été globalement bien reçue chez nous, même si certains milieux, relayés par les réseaux sociaux, ont cherché à en contester le bien-fondé et la valeur, au motif d’un soutien indéfectible à la cause palestinienne.

Pourtant, deux considérations primordiales doivent être prises en compte en cette affaire.

La première veut qu’on ne saurait être « plus palestinien que les Palestiniens » et c’est l’Organisation de Libération de la Palestine, OLP, sous la conduite du défunt Yasser Arafat, qui matérialisa la première, la reconnaissance de l’État d’Israël comme le rappelle à tous la célèbre poignée de main devant la Maison Blanche à Washington entre Yasser Arafat, le Premier ministre israélien Itzhak Rabin et le Président Bill Clinton !

On ne saurait donc reprocher au Royaume du Maroc d’emprunter la même voie que les Palestiniens, principaux concernés par la légitime reconnaissance de leurs droits fondamentaux.

La seconde considération qui mérite d’être reconnue et amplement appréciée comme telle, c’est que le Maroc n’a en rien abdiqué son soutien inconditionnel et jamais démenti envers la Cause Palestinienne, comme cela a été réaffirmé récemment avec clarté et force par le Roi Mohammed VI au Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lequel fut d’ailleurs le principal négociateur des Accords d’Oslo pour l’OLP.

Outre ces deux considérations qui devraient faire taire des critiques indues et infondées, il convient de comprendre les mutations et les paramètres géostratégiques, régionaux et internationaux, qui aujourd’hui nous interpellent en tant que Marocains.

 

Question nationale et sécurité régionale

S’il est vrai que le devoir de soutien et de solidarité envers le peuple palestinien doit perdurer, il convient également de prendre en compte la Question Nationale sacrée, celle de l’intégrité territoriale du Royaume.

Celle-ci est en tous points prioritaire et les actions et décisions qui sont prises dans le champ des relations de notre pays avec son environnement régional et international doivent absolument passer par ce prisme incontournable.

En ce sens, la reconnaissance américaine de la marocanité de nos provinces du Sud est essentielle des points de vue stratégique, géostratégique et économique.

Car aujourd’hui, ce n’est pas Israël qui menace notre stabilité et notre sécurité intérieures, mais la configuration régionale, notamment et surtout dans la zone proche saharo-sahélienne.

Mettre fin aux agissements du groupement séparatiste armé qui, sous l’appellation de polisario, tente vainement d’attenter à notre intégrité territoriale est une nécessité que tous les Marocains doivent soutenir.

Et toute action à valeur internationale allant en ce sens est un acquis incommensurable pour le Royaume surtout lorsqu’elle émane de la première puissance mondiale, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU de surcroît.

Cette nécessité est étroitement liée à une autre, celle de veiller à éviter l’embrasement d’une région aussi sensible que le Sahel.

C’est un devoir concomitant surtout lorsqu’on a devant soi l’exemple libyen en proie aux agissements de groupes armés antagonistes et terrain de jeu de puissances aux visées inavouables.

Que dire également de la situation au Mali où une grande partie du territoire est une zone de parcours pour les groupes terroristes et partie du ventre mou de l’Afrique s’étendant sur une vaste zone allant de l’Atlantique à la Mer rouge, aux confins mêmes de notre pays.

Les menaces viennent de ce vaste espace où sévissent donc des forces capables, sinon d’abattre, du moins de déstabiliser fortement nombre d’États de ce périmètre.

Assurer la sécurité et la stabilité de nos provinces du Sud est donc une action déterminante qui mérite tous les efforts, toutes les initiatives, car il en va du futur de notre pays, des générations à venir qui auront besoin du formidable potentiel de développement et des ressources qu’elles recèlent pour assurer le progrès et la prospérité de tous.

Un Maroc affaibli, menacé, déstabilisé, ne saurait en rien continuer à soutenir et aider le peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits inaliénables.

Et ainsi le chemin d’Al Qods passe indéniablement par Laâyoune et Dakhla…

 

Fahd YATA

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