
Le Président de l’Algérie voisine est entré depuis quelques semaines dans une violente logorrhée accompagnée de gestes belliqueux à l’endroit du Royaume. Rupture puis cessation des relations diplomatiques, fermeture du ciel aérien aux appareils marocains, accusations gravissimes d’ingérence dans les affaires intérieures du peuple algérien, nous voilà donc à un stade où la probabilité d’hostilités armées devient de plus en plus forte.
Tebboune, et les ventripotentes ganaches galonnées qui l’entourent, semblent considérer que la seule issue à la crise multiformes qui frappe l’Algérie, s’exprime par une fuite en avant dont ils ne semblent pas pour l’instant mesurer les conséquences.
Que croit le Président algérien ? Qu’il va lancer ses troupes à l’assaut de nos frontières en cette deuxième décennie du 20ème siècle ? Pense-t-il que les glorieuses FAR resteront l’arme au pied devant les assauts des soldats de l’ANP ou s’enfuiront comme des lapins ?
Il est clair aujourd’hui que le régime algérien n’accepterait de médiation que lorsqu’il serait à genoux aux termes de combats qui seraient terriblement dommageables pour les deux pays, leurs économies, leurs infrastructures, leurs peuples.
Et d’ailleurs, pourrait-on imaginer que les puissances européennes voisines ou même les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, accepteraient des agressions caractérisées de la part du Président Tebboune ?
Les intérêts croisés qui unissent ces pays au Maroc sont également présents dans les relations de l’Algérie avec ceux-là. Si l’idée, totalement folle, qu’une guerre permettrait d’apurer le contentieux algéro-marocain, elle ferait porter à celui qui tirerait le premier coup de feu, une responsabilité criminelle devant les peuples et l’Histoire.
Le Maroc n’a jamais été belliqueux, ni agressif envers ses voisins. Sa politique de sagesse et de componction n’a eu que pour objectif unique la préservation de ses droits inaliénables, de son unité nationale, de son intégrité territoriale. De ce fait, sans jouer aux matamores, ni aux provocateurs, il saurait répondre de la manière la plus appropriée qui soit à toute attaque contre son unité et intégrité nationales.
On rappellera au passage, que lors de plusieurs affrontements armés, malheureusement, entre les troupes algériennes et marocaines, les combats se terminèrent très largement à l’avantage des FAR.
Agressif envers le Maroc, provocateur envers la France, Tebboune, qui se croit surement un héros de western, veut la jouer « seul contre tous ». De tels scenarii ne s’accomplissent pas dans la réalité. Et si, à Dieu ne plaise, il suivait plus avant sa folle aventure, on lui rappellera la Guerre des Sables et les combats d’Amgala. « Jamais deux sans trois » !
Fahd Yata