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]]>TV7 Guide propose une vision claire des programmes TV avec présentation des programmes en cours de diffusion ainsi que ceux de la journée pour chacune des chaînes. Quant à ceux de la soirée, ils sont présentés en 3 parties : début, milieu et fin de soirée. Ainsi, fini de zapper à l’infini toute la soirée sans rien trouver à regarder.
Plusieurs fonctions sont à la disposition des téléspectateurs pour faciliter la navigation et la recherche de programmes TV :
L’application TV7 Guide est disponible pour les smartphones Android (Google Play) et Iphone (Apple Store). Les téléspectateurs peuvent également consulter les programmes de TV7 Guide à travers le site internet www.tv7guide.com
Avec TV7 Guide, les marocains disposent désormais d’une information claire, sur une plateforme unique, des programmes des chaînes TV les plus regardées, le tout en 3 langues et 100% gratuitement.
Liens de téléchargement Appli TV7 Guide :
Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.tv7guide
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LNT avec CdP
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]]>The post L’Ohio veut transformer Google en « service public » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dave Yost, le procureur général de l’Ohio, a lancé mardi une procédure judiciaire sans précédent pour que Google soit soumis aux même régulations que les services publics.
« Google utilise sa domination de la recherche sur internet pour orienter les habitants de l’Ohio vers ses propres produits. C’est discriminatoire et anti-compétitif », a-t-il déclaré, cité dans un communiqué.
« Quand vous possédez les chemins de fer ou les réseaux d’électricité ou les antennes de télécommunication, vous devez traiter les usagers de la même façon et vous assurer que tout le monde a accès au service en question ».
Le bureau du procureur donne pour exemple la recherche d’un billet d’avion: « Si les résultats dirigent la personne vers le service Google Flights, cette personne ne voit pas les offres de concurrents tels que Orbitz et Travelocity ».
Le groupe californien a répondu que ces poursuites étaient sans fondement et qu’il se défendrait au tribunal.
Si Dave Yost l’emportait, « les résultats de Google Search deviendraient moins bons et il serait plus difficile pour les petites entreprises d’entrer en contact avec les clients », a réagi un porte-parole du géant technologique, en réponse à une sollicitation de l’AFP.
« Les habitants de l’Ohio ne veulent pas du tout que le gouvernement dirige Google comme une compagnie de gaz ou d’électricité ».
L’Ohio est l’un des dizaines d’Etats américains qui ont lancé des poursuites contre la firme fin 2020 pour infraction au droit de la concurrence.
Lundi, l’Autorité de la Concurrence française a imposé une amende de 220 millions d’euros à Google pour ses pratiques sur le marché de la publicité en ligne, et exigé aussi des engagements de réforme qui devraient avoir une portée mondiale.
L’instance avait été saisie par trois groupes de presse: le français Le Figaro, qui s’est retiré ensuite de la procédure, le belge Rossel, et le géant mondial des médias News Corp, contrôlé par le milliardaire australo-américain Rupert Murdoch.
Les procédures se multiplient en Europe, et plus récemment aux Etats-Unis, contre les colosses de la Silicon Valley, qui sont sortis encore renforcés de la pandémie. Facebook et Amazon, notamment, font aussi face à des poursuites et des enquêtes.
LNT avec Afp
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]]>The post Démantèlement de la « plus vaste » plateforme du darknet mondial appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’opérateur présumé de « DarkMarket », présenté par les enquêteurs comme le « plus vaste » point de vente de l’internet clandestin, un Australien de 34 ans, a été interpellé ce week-end à la frontière germano-danoise, précise le parquet dans un communiqué.
Il a été placé en détention provisoire.
« Plus de 20 serveurs en Moldavie et en Ukraine » ont également été saisis, ajoute le parquet, qui a mené ses investigations pendant « des mois » avec les policiers du service central d’enquêtes criminelles d’Oldenburg. Les polices de plusieurs pays, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Danemark, la Moldavie et l’Ukraine, ont également été mises à contribution.
La plateforme a été démantelée lundi après l’arrêt des serveurs, selon le parquet de Coblence.
Pour les enquêteurs, DarkMarket était « sans doute la plus vaste place de marché du monde sur le Darknet, avec près de 500.000 utilisateurs et plus de 2.400 vendeurs ».
« Au total, au moins 320.000 transactions y ont été effectuées », réglées en cryptomonnaies Bitcoins et Monero. Leur montant total pourrait s’élever, selon le parquet de Coblence, à 140 millions d’euros.
Cette plateforme était « principalement utilisée pour la vente de drogues en tous genres », précise le parquet.
« De la fausse monnaie, des données de cartes de crédit volées ou falsifiées, des cartes SIM anonymes » ou encore des virus informatiques y étaient aussi en vente.
Les données saisies doivent désormais permettre, prévient le parquet, d’ouvrir de nouvelles pistes d’enquêtes vers des revendeurs, des modérateurs et des clients.
– Bunker clandestin –
Le démantèlement de cette place de marché clandestine est lié au coup de filet opéré en septembre 2019 en Allemagne contre un important hébergeur de services illégaux du darknet baptisé « Cyberbunker », a précisé le parquet.
Ce datacenter illégal installé dans un ancien bunker de l’OTAN, dans la campagne du Rhénanie-Palatinat (ouest), est soupçonné d’avoir hébergé plusieurs plateformes de vente de drogues mais aussi des serveurs utilisés pour le trafic d’images pédopornographiques ou des cyberattaques.
Un procès est en cours en Allemagne pour juger les infractions criminelles reprochées aux animateurs de « Cyberbunker ». Quatre Néerlandais, trois Allemands, et un Bulgare comptent parmi les accusés.
L’épidémie de Covid-19 a conduit à une réorganisation du trafic de drogue, avec une accélération du recours aux transactions sur le darknet, notait le dernier rapport annuel de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
Dans le cadre d’une autre opération internationale contre le darknet en septembre, baptisée « Disruptor », 179 personnes avaient été arrêtées dans six pays pour trafic de drogue notamment, tandis qu’environ 500 kilos de stupéfiants et 6,5 millions de dollars en espèces et en cryptomonnaies avaient été saisis.
LNT avec Afp
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]]>The post Les mesures américaines contre TikTok et WeChat font craindre un morcellement de l’internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les craintes se sont renforcées cette semaine après des décrets de Donald Trump interdisant d’ici à 45 jours toute transaction « des personnes sous juridiction américaine » avec ByteDance, la maison mère chinoise de TikTok, et Tencent, propriétaire de la plateforme WeChat.
Prises sous couvert de menace à la sécurité nationale, malgré l’absence de preuves tangibles, ces restrictions vont à l’encontre de l’idéal américain de longue date d’un internet global et ouvert et pourraient inciter d’autres pays à imiter les Etats-Unis, jugent des experts.
« C’est véritablement une tentative de fragmenter l’internet et la société globale de l’information selon une ligne de fracture américano-chinoise et d’exclure la Chine de l’économie de l’information », estime Milton Mueller, professeur à la Georgia Tech University et fondateur du Internet Governance Project.
Selon M. Mueller, cette démarche vise à « créer un pare-feu occidental », qui serait appliqué de manière globale via les sanctions économiques américaines et s’apparenterait au « Great Firewall » chinois — jeu de mot sur la « Grande Muraille » (« Great Wall ») de Chine et le pare-feu (« firewall »).
Mais cela pourrait se retourner contre les géants de la Silicon Valley car « de nombreux gouvernements nationalistes dans le monde pourraient lancer les mêmes accusations contre Apple, Google, Facebook et Twitter » au sujet de l’usage des données personnelles, indique M. Mueller.
« Ce sera la porte ouverte aux obstructions nationalistes et à la régulation de ces médias sociaux », prédit-il.
– « Clean Network » –
Les mesures décrétées cette semaine par Donald Trump s’inscrivent dans la lignée du projet « Clean Network » du département d’Etat, dont l’objectif est d’empêcher l’utilisation aux Etats-Unis d’applications et services chinois jugés « non fiables. »
Cette initiative pourrait conduire à une situation confuse dans certains pays, qui seraient contraints de choisir entre l’écosystème chinois et américain, affirme l’analyste indépendant Richard Windsor.
« La fracture numérique entre la Chine et l’Occident s’agrandit et des pays coincés entre les deux (en Afrique et dans certaines parties de l’Asie) devront décider de quel côté ils veulent se placer », écrit M. Windsor sur son blog Radio Free Mobile.
Pour Adam Segal, de l’organisation Council on Foreign Relations, les décisions américaines soulèvent la notion de « cyber-souveraineté », longtemps défendue par la Chine et combattue par les Etats-Unis.
« Qu’un pays ait le droit de s’isoler de l’internet mondial en interdisant ou en limitant des technologies étrangères est vraiment une idée chinoise », note M. Segal.
« Les Etats-Unis défendait l’idée opposée », celle « d’un internet libre et ouvert », poursuit-il.
M. Segal observe que l’internet mondial était déjà « sur un terrain glissant » après les décisions de pays comme la Russie et l’Inde de limiter les flux de données.
Mais les récentes mesures de Washington « sapent la capacité des Etats-Unis à promouvoir ces idées et il pourrait y avoir un retour de bâton contre les entreprises américaines », avertit le spécialiste.
Pour Daniel Castro, de la Fondation pour l’Innovation et les Technologies de l’Information, les menaces américaines feraient peser « un risque sérieux de morcellement de l’internet » si elles étaient menées à bien.
« Les Etats-Unis doivent faire attention en affirmant qu’il y a un risque pour la sécurité nationale inhérent à l’utilisation de technologies d’entreprises étrangères », affirme M. Castro.
« Si d’autres pays suivent la même logique, les entreprises américaines de la tech seront tenues à l’écart de nombreux marchés étrangers », explique-t-il.
D’autant que ces actions sont guidées par des craintes sécuritaires floues et par la croyance erronée qu’elles permettent de contrer la montée en puissance de la Chine, juge M. Mueller.
« L’administration Trump pense qu’elle peut ralentir le développement de la Chine en tant que puissance économique et technologique », fait remarquer l’expert.
« L’idée qu’il est possible d’interrompre le développement de la Chine en coupant les ponts avec eux est stupide, cela ne va pas se produire », poursuit-il.
LNT avec Afp
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]]>The post Lutte contre la désinformation: Google va épingler les images trompeuses appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les nouveaux tags « Fact Check » (vérification des faits) apparaîtront dans les résultats photos et vidéos sur le moteur de recherche, a fait savoir le géant du secteur lundi.
Dans son communiqué, Google donne l’exemple de photos qui affirment montrer, à tort, des requins en train de nager dans les rues de Houston après un ouragan en 2017.
Ces contenus mensongers avaient largement circulé sur la toile.
« Les photos et les vidéos sont une façon incroyable d’aider les gens à comprendre ce qui se passe dans le monde. Mais le pouvoir des contenus visuels a ses écueils, comme l’origine, l’authenticité ou le contexte d’une image », a expliqué Harris Cohen, directeur produit chez Google.
« A partir d’aujourd’hui nous allons faire apparaître des articles de vérification des faits dans la section Google Images pour aider les utilisateurs à se former une opinion plus informée sur ce qu’ils voient en ligne. »
Le nouveau système reposera sur la base de données ClaimReview, qui est alimentée par des vérificateurs indépendants.
Si un internaute clique sur l’un des résultat de recherche pour voir l’image en plus grand, il verra, en-dessous de l’image agrandie, un résumé de l’article de fact-checking, qui pourra concerner aussi bien l’image elle-même que le texte associé.
Google a assuré que les nouvelles étiquettes n’affecteront pas l’ordre des résultats: « Nos systèmes sont conçus pour afficher les informations les plus appropriées et fiables, y compris provenant de sources qui font de la vérification des faits », a précisé Harris Cohen.
LNT avec Afp
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]]>The post Google lutte contre les pubs abusives liées à la pandémie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le géant de la recherche sur internet, leader du marché mondial de la publicité en ligne, a mis en place une équipe spéciale chargée de faire face au flot continu d’annonces mensongères, trompeuses ou dangereuses.
« Nous avons par exemple assisté à un pic de pubs frauduleuses pour des produits très demandés, comme les masques de protection du visage », détaille le rapport.
« Ces annonces promeuvent des produits à des prix largement supérieurs à ceux du marché, mentent sur la qualité pour inciter les gens à acheter ou sont placées par des marchands qui ne livrent pas les commandes ».
Cette équipe a déjà bloqué et retiré des dizaines de millions de pubs liées au coronavirus ces derniers mois, pour des motifs tels que « gonflement des prix », « tentative de profiter des pénuries d’équipements de santé » ou encore « affirmations trompeuses sur des remèdes ».
Google a réalisé près de 162 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2019. Son modèle économique repose principalement sur la publicité à grande échelle en fonction des profils agrégés des utilisateurs, déterminés par leurs recherches en ligne, y compris sur YouTube, la plateforme vidéo du groupe californien.
En tout, en 2019, Google a retiré 2,7 milliards de « mauvaises publicités », contre 2,3 milliards en 2018.
Il peut s’agir de hameçonnage (technique illégale de récupération d’informations personnelles), d’annonces encourageant la haine, la discrimination ou la violence, ou encore de publicités sensationnalistes (52 millions supprimées).
La société a aussi suspendu 1 million de comptes d’annonceurs.
LNT avec Afp
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]]>The post Pandémie : Google ajoute sa contribution à la lutte contre la désinformation appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les grandes plateformes numérique ont multiplié les annonces ces dernières semaines pour montrer leur engagement en faveur des informations fiables et leur soutien aux populations confinées.
Près de la moitié des humains sont appelés à rester chez eux pour freiner la pandémie.
Les journalistes, analystes et volontaires qui font de la vérification des faits « ont vu la demande pour leur travail exploser », note Alexios Mantzarlis, du Google News Lab, lors d’un briefing. « J’ai parlé à un +fact-checkeur+ espagnol qui vu les besoins multipliés par sept ».
« Les gens ont besoin de prendre des décisions… Puis-je me rendre à tel endroit, dois-je garder mon enfant à la maison… On se base sur les infos, mais aussi sur son frère ou des amis proches (…). La multitude de sources nous rend plus vulnérables », continue-t-il.
En plus des fonds, Google a aussi prévu de faciliter l’accès à des experts et à des bases de données pour les ONG et journalistes.
Il y a deux semaines, Facebook avait de son côté dévoilé un partenariat avec le réseau international de vérification des faits (IFCN) de l’institut Poynter, une initiative à laquelle l’AFP participe.
Cette collaboration dispose d’un budget de 1 million de dollars pour subventionner des projets de fact-checking spécial nouveau coronavirus dans le monde entier.
LNT avec Afp
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]]>The post Google et autres réseaux privés ont bien le droit de censure aux États-Unis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La décision de la cour d’appel de San Francisco rejette la plainte d’un média conservateur, PragerU, qui accusait YouTube d’avoir enfreint le premier amendement de la Constitution qui régit notamment la liberté d’expression et de la presse.
Cet article de la Constitution s’applique aux institutions gouvernementales mais pas aux entités privées. Or malgré ses deux milliards d’utilisateurs mensuels, YouTube, propriété de Google, « reste un forum privé, pas un forum public soumis à l’examen de la justice en vertu du premier amendement », écrit la cour d’appel.
De son côté, PragerU estimait que Google avait enfreint la loi en limitant « de manière arbitraire » l’accès à certaines de ses vidéos portant sur des sujets aussi variés que « les différences homme-femme » ou « des questions environnementales ».
Le média conservateur affirmait que des vidéos similaires mises en ligne par des médias plus libéraux n’avaient pas subi le même traitement.
La plateforme YouTube s’est félicitée de la décision de la cour d’appel de confirmer un jugement pris en première instance.
« Les produits Google ne font pas de discrimination politique », a déclaré un porte-parole de YouTube, Farshad Shadloo, dans un communiqué transmis à l’AFP. « Nous prenons toutes les précautions pour concevoir nos produits et appliquer nos procédures de manière à ne pas tenir compte des penchants politiques », assure-t-il.
De son côté, PragerU a dit ne pas vouloir en rester là. « Ce jugement est bien sûr une déception mais nous n’allons pas abandonner la lutte et allons continuer à alerter le public sur la censure des idées conservatrices par les géants de la tech », a déclaré le responsable du marketing de PragerU, Craig Strazzeri.
La directrice générale du média, Marissa Streit, a quant à elle déploré que la cour d’appel de San Francisco « soit elle aussi effrayée par Goliath, Google ».
LNT avec Afp
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]]>The post [Interview] Arnaud Pinier, DG de Smala&Co: « Le financement par la foule au Maroc est appelé à se développer » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Popularisée aux Etats-Unis avec le succès de plateformes comme Kickstarter ou Indiegogo, elle fait l’objet actuellement d’un large engouement dans plusieurs pays en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements.
Au Maroc, le crowdfunding est encore méconnu du grand public et la plupart des financements réalisés pour des projets marocains ont été principalement financés de l’étranger (essentiellement France et USA).
Avec l’arrivée récente de nouveaux acteurs comme Smala&Co ou encore Cotizi, cette situation pourrait changer. Encore faut-il que des difficultés au niveau du cadre légal et des institutions bancaires soient surmontées pour que cette pratique devienne plus populaire et durable dans notre pays.
J’ai pu interviewer Arnaud Pinier, le directeur de Smala&Co, pour connaître son point de vue sur la situation actuelle et future du crowdfunding dans notre pays.
Bonjour ! Pouvez-vous décrire rapidement, pour les lecteurs du blog « Chroniques du futur », ce que fait Smala&Co ?
Smala&Co est la première plateforme web à avoir introduit le concept de crowdfunding au Maroc. Grâce à elle, plusieurs projets à impact social, culturel et environnemental ont pu être financés.
Nous sommes aujourd’hui une structure de financement participatif non profit, c’est-à-dire que nous permettons à des entrepreneurs et à des associations d’utiliser notre plateforme pour présenter leur projet aux internautes afin de récolter des fonds sans que nous leur prélevions de commissions.
Ce n’était pas le cas au début! votre business modèle a donc changé en cours de route ! pourquoi ?
Contrairement aux États-Unis et en France où la culture du crowdfunding est bien installée, le Maroc n’en est encore qu’au stade embryonnaire.
Au tout début de notre activité en 2013, nous avons consacré beaucoup de temps à la sensibilisation, à la formation et à l’accompagnement des projets pour qu’ils puissent aboutir en campagnes réussies.
Sur 100% du travail réalisé avec les porteurs de projet, seulement 20% avaient, en réalité, une chance d’aboutir. Sur ces 20%, environ 50% finissaient finalement par terminer leur campagne de levée de fonds ! Soit un taux de conversion final de 10%
Sachant que notre business modèle reposait sur une commission de 6% sur les projets ayant abouti, nous ne pouvions simplement pas tenir financièrement sur le moyen terme avec un taux de conversion aussi faible, à moins de faire beaucoup de volumes, ce qui est impossible vu que le marché marocain n’est pas encore mûr.
Quel est donc votre business modèle actuellement ?
Nous avons remarqué qu’il y’ avait un gros besoin au niveau de la méthodologie pour mener une bonne campagne de levée de fonds. Les porteurs de projets négligeaient souvent plusieurs aspects importants comme la préparation, la communication ou encore le temps consacré à la réalisation de leur campagne.
Avec l’expérience accumulée durant ces deux dernières années où nous avons pu travailler étroitement avec tous les porteurs de projets, nous avons développé un véritable savoir-faire dans la méthodologie d’accompagnement. A titre d’exemple, le taux de succès moyen d’une campagne est passé de 30% la première année (2014) à 60% la deuxième année (2015).
Nous proposons donc, depuis le mois de juin 2015, une prestation de conseil et d’accompagnement pour les projets qui veulent réussir leur campagne de levée de fonds sur notre plateforme. Les prix varient de 750 dhs à 8000 dhs selon les différentes formules et packs d’accompagnement souhaités.
Ceux qui sont déjà à l’aise avec le concept de crowdfunding peuvent en revanche utiliser gratuitement notre plateforme pour solliciter les aides des internautes afin de financer leurs projets.
Quels sont vos retours d’expériences par rapport aux campagnes qui ont marché et celles qui n’ont pas abouti ?
Deux éléments clés contribuent au succès d’une campagne : la nature du projet et la méthodologie de gestion de campagne.
« Les marocains sont, pour le moment, plus enclins à supporter un projet à fort impact social, culturel et environnemental qu’un projet de startup innovante. »
Je précise « pour le moment » car nous avons constaté dans les résultats de l’étude que nous avons mené en 2014 (→consulter le Baromètre du Crowdfunding) qu’il y’ avait une corrélation entre le degré de maturité du marché de crowdfunding et la nature des projets financés : Plus les entreprises et les startups utilisaient le crowdfunding plus le marché était mûre.
«Au Maroc, ce sont surtout les associations et les personnes physiques qui ont recours à ce type de financement. »
Au fur et à mesure que le marché se développe, le comportement des internautes devrait donc se modifier et tendre plus vers le financement de projets d’entreprises.
La méthodologie de gestion de campagne, comme je l’ai expliqué plus tôt, est l’autre facteur clé de réussite. Plus le porteur de projet va appliquer de bonnes pratiques dans sa gestion de campagne, plus ses chances de réussite vont être élevées.
La première année, sur 3 campagnes lancées, une seule seulement avait réussi et cela, à cause du manque d’expérience des porteurs de projets. La deuxième année, grâce à de meilleures pratiques, 6 campagnes sur 11 ont pu être financées avec succès.
Pouvons-nous avoir une idée du profil des contributeurs sur votre plateforme?
Au lancement de Smala&Co, la plupart des contributions (environ 80% ) provenaient de l’étranger. Cela s’explique par le fait qu’il fallait disposer d’une carte de paiement internationale pour pouvoir contribuer financièrement sur notre site. Les marocains résidents à l’étranger (MRE) étaient donc les principaux contributeurs avec aussi quelques étrangers qui avaient développé un lien particulier avec le Maroc.
Les rares marocains qui utilisaient notre plateforme payaient avec leurs cartes internationales réservées exclusivement aux achats sur Internet.
« Par la suite, nous avons mis en place un système de paiement par chèque qui a permis à plus de marocains de contribuer financièrement aux projets. »
Cela a immédiatement eu un impact sur le profil des contributeurs : aujourd’hui, 60 à 70% des donations sont réalisées à partir du Maroc !
Parlez-nous un peu des contraintes auxquelles vous avez du faire face au début, lors de votre installation, notamment par rapport à la loi publique relative aux dons qui restreint ces derniers uniquement aux associations…
Oui effectivement, il n’était pas possible pour une plateforme comme la notre ni pour un porteur de projet privé de réaliser un appel public au don sans respecter des règles très strictes et avoir l’approbation du Secrétariat Général du Gouvernement.
Cela allait considérablement compliquer notre business qui a besoin d’être très fluide. Nous avons donc dû baser notre siège social en France pour contourner ce problème.
Heureusement tout le travail de communication et de sensibilisation qui a été réalisé autour du crowdfunding a permis aux autorités publiques de se pencher sur cette problématique.
Un groupe de travail a d’ailleurs été mis en place pour mettre à jour le statut légal des appels aux dons et l’étendre aux entreprises et startups marocaines. On nous a assuré que d’ici l’année prochaine le problème devrait être réglé.
« Lorsque ce sera le cas, nous créerons une structure marocaine qui desservira directement le marché marocain et qui pourra ensuite être utilisée comme hub pour pénétrer le marché africain. »
Combien représente le marché du crowdfunding au Maroc aujourd’hui et comment voyez-vous son évolution dans les années à venir?
Le marché du crowdfunding va atteindre 5 milliards de dollars à l’horizon 2025 et nous comptons bien nous positionner en tant que pionniers du marché maghrébin et africain..
Au Maroc, nous sommes passés d’un marché de 1 million de dirhams en 2013 à environ 4,5 millions de dirhams en 2015, soit une croissance de plus de 450% en 3 ans !
Même si nous avons constaté un léger essoufflement pour 2015 et que les prévisions initiales pour 2016 qui étaient de 10 millions de dirhams ne seront certainement pas atteintes, nous restons optimistes quant à l’avenir du développement du crowdfunding au Maroc.
Lorsque le cadre légal sera assoupli, des partenariats stratégiques avec de grandes entreprises marocaines et une plus grande maturité du marché devraient rapidement « rebooster » ce secteur prometteur…
Omar Amrani.
Chroniques du Futur sur Facebook
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]]>The post Casablanca: Un premier Salon marocain des jeux vidéo en mars appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Salon vient, ainsi, accompagner un secteur en perpétuelle effervescence, puisque le Maroc, fort d’une industrie du gaming comptant plus de trois millions de joueurs marocains actifs et réalisant un chiffre d’affaire dépassant les 840 millions de dirhams (MDH), « représente aujourd’hui un véritable hub dans les jeux vidéo », indique un communiqué des organisateurs.
Promouvoir le secteur, divertir la jeunesse, susciter des vocations, créer de nouvelles opportunités, « Casablanca Gaming Expo » offrira un plateau unique qui réunira une communauté grandissante de joueurs marocains (sur PC, console et mobile), de créateurs et développeurs de jeux, de médias et influenceurs, d’entreprises nationales et internationales, ainsi que de startups marocaines et africaines et ce, dans un espace d’échange, de partage et de compétition, fait savoir la même source.
L’idée du salon, co-organisé par l’agence marocaine Willy & Willy et l’agence GG Agency spécialisée dans l’événementiel de l’e-sport et le gaming, « est née suite à une étude que nous avons mené autour de la consommation des jeux vidéo au Maroc et en Afrique. Aujourd’hui, le marché présente des perspectives attrayantes », a souligné Karim Moubarik, directeur général de GG Agency, cité par le communiqué.
L’objectif, a-t-il poursuivi, est de créer une synergie entre les différents acteurs du domaine (développeurs, joueurs, créateurs et marques) afin de faire connaître le potentiel du marché local au niveau national, continental et international, mais aussi pour sensibiliser les pouvoirs publics quant à l’importance de ce marché et l’intérêt croissant des marocains pour ce dernier.
En plus de créer des opportunités pour promouvoir les jeunes talents, « Casablanca Gaming Expo » fera la part belle à des startups africaines, qui auront l’occasion de présenter des jeux vidéo entièrement conçus et développés en Afrique, par des ressources africaines.
Le salon est également porteur d’une mission pédagogique et de sensibilisation, pour une pratique plus responsable du jeu vidéo, en s’adressant à tous les publics, essentiellement aux parents en qualité d’acheteurs et d’accompagnateurs de leurs enfants et aux joueurs en tant que prescripteurs.
En 2018, le Maroc s’est classé troisième parmi les pays africains en matière de gaming. Avec plus de 3 millions de joueurs actifs, le Royaume est valorisé à 49 millions de dollars, chiffre qui représente les transactions et micro-transactions effectuées par les Marocains, versés aux entreprises étrangères (achat de jeu dématérialisé, achat monnaie virtuelle, matériel gaming, etc.).
LNT avec CdP
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]]>The post Google veut éliminer progressivement les « cookies » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le géant du web a indiqué que son programme « Privacy Sandbox » lancée en août permettrait toujours aux annonceurs de diffuser des messages ciblés, tout en évitant aux gens d’être suivis par ces « cookies » lorsqu’ils utilisent le navigateur Google Chrome.
L’objectif est de rendre les « cookies » de sites tiers (qui ne proviennent pas du navigateur utilisé mais du site visité), « obsolètes » d’ici « deux ans », a indiqué dans un billet de blog Justin Schuh de Chrome Engineering.
Ces petits traceurs, installés automatiquement lors de la visite d’un site internet, servent à identifier un internaute, à sauvegarder ses préférences mais aussi à établir son profil et à savoir s’il a vu, ou cliqué, sur une publicité. Leur utilisation est dénoncée par les partisans du respect de la vie privée, mais défendue par les développeurs de services en ligne gratuits qui survivent grâce aux revenus publicitaires qu’ils génèrent.
« Notre objectif avec cette initiative open source (dont les codes sont accessibles à tous, ndlr) est de rendre le web plus privé et sécurisé pour les utilisateurs, tout en soutenant les éditeurs », a assuré M. Schuh.
Bloquer purement et simplement les « cookies » n’est pas une bonne solution pour le géant américain qui craint que cela n’encourage des méthodes de traçage encore plus insidieuses.
Google n’a pas précisé par quoi il comptait remplacer ces « cookies » tiers, mais a dit « travailler activement » pour que les développeurs et éditeurs aient l’opportunité d’expérimenter de nouveaux mécanismes.
Reste à savoir si l’élimination progressive de ces traceurs donnera à Google plus de contrôle sur sa publicité en ligne, un secteur qu’il domine pour l’instant aux côtés de Facebook.
LNT avec Afp
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]]>The post La loi californienne à la pointe du respect de la vie privée, à quel coût? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le « California Consumer Privacy Act » (CCPA) va entrer en vigueur au 1er janvier, alors que les parlementaires américains sont partis en vacances sans avoir trouvé d’accord au niveau fédéral sur le sujet, malgré de longs débats cette année.
Comme le règlement européen sur la protection des données (RGPD), appliqué dans l’Union européenne depuis mai 2018, cette loi doit garantir aux Californiens certains droits sur leurs données (comment elles sont collectées et utilisées, à des fins commerciales ou non).
Elle a été ratifiée en réaction aux nombreux abus et scandales de gestion des informations personnelles de ces dernières années.
« Il va y avoir beaucoup de confusion à court terme », remarque Daniel Castro, de la Information Technology and Innovation Foundation, un think tank souvent favorable aux entreprises technologiques.
« Nous allons sans doute assister à un effet domino, avec d’autres Etats copiant la Californie, ce qui complique la tâche des sociétés. Certaines ont déjà intégré le RGPD et maintenant elles doivent se mettre en conformité avec d’autres lois ».
– Casse-tête –
Car le CCPA n’est pas un clone du règlement européen. Bruxelles met en avant le consentement (à récolter et utiliser des données), tandis que la Californie insiste sur la possibilité de refuser.
« La pièce maîtresse du CCPA, c’est l’obligation pour les entreprises d’afficher un lien qui dit +Ne vendez pas mes données+ », explique John Verdi, du Future of Privacy Forum.
Selon lui, la loi californienne aura une portée supérieure à toutes les autres mesures récentes.
« Elle donne aux gens un choix clair sur la vente des données, qui est l’une des pratiques qui les inquiète le plus », ajoute-t-il.
Reste à définir la « vente ». Facebook, par exemple, dérive ses profits du ciblage publicitaire ultra fin et à très grande échelle. Mais le géant des réseaux sociaux ne vend pas stricto sensu de données aux annonceurs. Il les collecte pour les exploiter commercialement, sous forme de cibles publicitaires anonymes.
La nouvelle loi, estime John Verdi, « représente un casse-tête pour les entreprises dont les services sont fondés sur les données », comme les plateformes de streaming de musique ou les spécialistes du référencement en ligne.
– 55 milliards de dollars –
Se conformer au CCPA pourrait coûter jusqu’à 55 milliards de dollars aux entreprises, d’après Roslyn Layton, une experte de l’American Enterprise Institute, un autre think tank.
« Je ne m’attends même pas à 50% de mise en conformité », déclare-t-elle, estimant que les grandes firmes comme Google ou Facebook y parviendront sans difficulté, mais pas les petites entreprises et ONG.
La Californie est censée commencer à sanctionner les infractions à partir de mi-2020. La tâche ne sera pas aisée: toutes les organisations qui ont des clients ou utilisateurs dans l’Etat de l’Ouest américain sont concernées.
« Je crois que la Californie aimerait que le Congrès viennent à sa rescousse (avec une loi nationale) », assure Roslyn Layton. « Leur budget n’est pas suffisant pour vraiment appliquer la loi ».
La situation pourrait même se corser si les citoyens californiens décidaient de renforcer encore plus la protection des données sensibles (comme la géolocalisation) lors d’un référendum prévu pour 2020.
La balle est maintenant dans le camp du Congrès. La commission de l’énergie et du commerce a annoncé en décembre être parvenue à un brouillon, soutenu par les deux bords politiques, qui pourrait servir de base à une législation nationale.
LNT avec Afp
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]]>The post Sur le web, le « Hirak » algérien face à la riposte de « trolls » prorégime appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>#Algérie_libre_démocratique, #Qu’ilsDégagentTous, #Non_à_l’élection_des_bandits: Facebook et Twitter sont, pour les Algériens mobilisés contre le « système » au pouvoir, des plateformes libres d’expression où les slogans de la rue se muent en hashtags et où les dirigeants sont critiqués ou raillés.
En février, c’est sur les réseaux sociaux qu’est né ce mouvement inédit, à coups d’appels à manifester et de hashtags contre la candidature à un 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika, finalement contraint à démissionner en avril après 20 ans à la tête de l’Etat.
C’est aussi là que les Algériens ont pris la mesure de « l’humiliation » et des railleries provoquées à l’étranger par un président devenu impotent et aphasique, après un AVC en 2013.
Mais à l’approche de la présidentielle organisée par le pouvoir le 12 décembre, et massivement rejetée par la contestation, « trolls » –ces internautes malveillants semant la discorde sur les réseaux sociaux– et « bots » –logiciels automatiques– multiplient les actions pour faire barrage et discréditer les partisans du « Hirak ».
– « Désinformation » –
Dès l’annonce, mi-septembre, de la date de la présidentielle, deux hashtags se sont soudainement répandus sur Twitter, #L’Algérie_vote et #Ne_parle_pas_en_mon_nom, destinés à contrer les appels à l’abstention du « Hirak » qui voit dans le scrutin un moyen pour le régime de se régénérer.
Marc Owen Jones, professeur assistant à l’Université Hamad Ben Khalifa de Doha, a analysé plus de 20.000 tweets contenant ces deux hashtags.
Un nombre significatif de comptes les ayant émis étaient « suspects, générés par des +trolls+ ou des +bots+ », affirme l’universitaire, qui étudie notamment la propagande et la désinformation sur les réseaux sociaux arabes.
« Un nombre important de comptes a été créé en septembre, dont une importante proportion en deux jours à peine », indique-t-il à l’AFP. Ces hashtags sont « la preuve évidente d’une campagne de désinformation ».
Les membres du « Hirak » accusent également « les mouches électroniques », nom qu’ils donnent aux « trolls », de diffamation en ligne, de détourner leurs slogans et hashtags mais aussi de signaler massivement leurs pages, aboutissant à leur suspension ou fermeture.
Les réseaux sociaux offrent en effet la possibilité de « signaler » du contenu « indécent » ou contraire aux conditions d’utilisation (violent, pornographique, raciste, sexiste…), mais quel que soit le contenu, des signalements nombreux déclenchent automatiquement une suspension.
Lokman (un pseudonyme) est un des fondateurs de la page Facebook « Fake News Dz » qui dénonce les fausses informations sur le web algérien. De sa veille quotidienne des réseaux sociaux, il constate « une campagne organisée de signalements des pages qui attaquent de manière frontale le système ».
– Facebook, « le dernier recours » –
« Il est impossible de savoir qui se cache derrière ces attaques, leurs comptes sont anonymes, alors que les militants (du +Hirak+) agissent à visage découvert », souligne Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne de Défense des droits de l’Homme (LADDH).
Les internautes algériens ont lancé une campagne numérique dénonçant la politique de Facebook, qu’ils accusent d’entraver leur liberté d’expression, et ont organisé en novembre des sit-in devant des bureaux de l’entreprise dans plusieurs capitales européennes.
« Les Algériens comptent sur Facebook pour partager leurs idées face à un régime illégitime » et le réseau ne réagit pas face « au discours haineux des trolls », a critiqué une association estudiantine sur sa page.
« Face au verrouillage médiatique, Facebook est le dernier recours pour les activistes, mais c’est aussi un espace d’informations pour les services de sécurité », selon Saïd Salhi.
Pour les militants du « Hirak », de simples publications sur les réseaux sociaux peuvent conduire en prison, rappelle le vice-président de la LADDH, qui dénonce entre autres, « l’arrestation systématique des blogueurs », militants ou journalistes.
Jeudi, le parquet d’Oran (350 km à l’ouest d’Alger) a requis 18 mois de prison ferme contre le dessinateur Abdelhamid Amine dont les œuvres grinçantes mettant en scène les dirigeants algériens sont largement diffusées sur les réseaux sociaux.
Selon Human Rights Watch (HRW), les dossiers judiciaires des manifestants poursuivis « montrent qu’une brigade spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité surveille les activités sur les réseaux sociaux ».
Les éléments qu’elle rassemble « forment la base d’accusations à la formulation vague d’atteinte à la sûreté de l’Etat ou à l’unité nationale », s’inquiète l’organisation de défense des droits humains.
LNT avec Afp
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]]>The post Google durcit les règles pour les publicités politiques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Prenant position après Twitter, qui a opté pour une interdiction pure et simple, et Facebook, adepte d’une très grande tolérance au nom de la liberté d’expression, Google a estimé que « personne ne pouvait statuer sur toutes les affirmations et insinuations politiques ».
« Que vous soyez candidat aux législatives ou que vous placiez une annonce pour des meubles de bureau, nous appliquons les mêmes règles à tout le monde, il n’y pas d’exception taillée sur mesure », indique Scott Spencer, vice-président du groupe chargé des publicités.
Le géant des technologies, qui tire l’écrasante majorité de ses revenus de la publicité, veut toutefois interdire la publication de messages manifestement faux (comme une fausse date de scrutin, ou la fausse annonce de la mort d’un candidat) ou en empêchant le ciblage ultra-spécifique des électeurs.
Ces modifications seront mises en place dès la semaine prochaine au Royaume-Uni, donc avant la tenue des élections législatives du 12 décembre. Ce sera d’ici la fin de l’année dans le reste de l’Union européenne et partout ailleurs à partir du 6 juin 2020.
Le moteur de recherche dominant entend lutter contre les « deep fakes », (photos ou vidéos truquées hyper-réalistes) et les annonces qui pourraient « nuire de façon significative à la participation ou à la confiance dans le processus électoral ou démocratique » (comme une affirmation erronée selon laquelle on peut voter par texto).
Mais sur le problème des candidats qui chercheraient à disséminer des fausses informations – le coeur du sujet pour de nombreux élus -, la position de Google se rapproche assez de celle de Facebook.
« Nous reconnaissons qu’un dialogue politique robuste constitue une part importante de la démocratie, et personne ne peut raisonnablement statuer sur toutes les affirmations politiques, contre-affirmations et insinuations », indique Scott Spencer.
– « Très limité » –
« Nous pensons que nous n’allons au final interdire qu’un nombre très limité de publicités politiques », ajoute-t-il.
Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a défendu le mois dernier les messages politiques sur son réseau, y compris s’ils comportaient des mensonges ou des contre-vérités, au nom de la liberté d’expression. Il estime notamment que ces publicités sont utiles aux petits candidats risquant d’être ignorés par les médias.
« Nous pensons que la portée d’un message politique doit se mériter, pas s’acheter », a écrit pour sa part le 30 octobre Jack Dorsey, cofondateur de Twitter, annonçant que son réseau n’accepterait plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde.
Le débat déchire depuis la scène politique américaine. Les arguments de Facebook ne satisfont pas de nombreux élus, notamment démocrates, face aux efforts répétés de Donald Trump pour répandre de fausses informations sur les candidats de l’opposition.
Joe Biden, candidat démocrate à la Maison Blanche, a notamment critiqué Facebook pour avoir refusé de retirer une publicité du président relayant des mensonges à son égard.
Mark Zuckerberg a déclaré la semaine dernière qu’il envisageait de revenir en partie sur sa décision controversée.
« Nous explorons différentes manières de raffiner notre approche aux annonces politiques » a confirmé Joe Osborne, un porte-parole de Facebook, mercredi.
– Comme à la télé –
Google vend des espaces publicitaires sur les pages de résultats de recherche, dans les vidéos sur sa plateforme YouTube et dans des bannières sur des sites.
« Etant donné les inquiétudes exprimées récemment et les débats autour des annonces politiques (…), nous voulons améliorer la confiance des électeurs dans les publicités de ce type qu’ils pourraient voir sur nos plateformes », explique Scott Spencer.
Google précise qu’elle n’a jamais autorisé le ciblage très affiné pour les publicités politiques, et compte le restreindre davantage. Les seuls critères disponibles seront l’âge, le genre et la zone de résidence, sans compter le contexte (le message d’un candidat sur les impôts à côté d’un article sur l’économie, par exemple).
« Notre approche sera de cette façon alignée avec les pratiques de longue date de médias comme la télévision, la radio et la presse, et permettra aux publicités électorales d’être vues plus largement dans le cadre du débat public », ajoute Scott Spencer.
Le groupe va en outre étendre ses règles sur la transparence (qui finance les publicités) aux élections dans les Etats américains, et non plus seulement au niveau fédéral.
LNT avec Afp
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]]>The post La finale de League of Legends à Paris, un accélérateur pour la médiatisation de l’esport appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Secteur florissant (plus de 5 millions de français ont déjà assisté à une compétition de esport, et 2 millions l’ont pratiqué, selon une étude de Médiamétrie en 2018), l’esport dispose déjà d’un vaste écosystème de médias spécialisés, avec des plateformes de diffusion de matches en direct (Twitch, YouTube, Mixer…), des sites d’actu, chaînes thématiques et webtélés avec leurs experts et commentateurs.
Mais l’esport commence aussi à devenir un sujet en vogue pour les médias plus traditionnels.
« Les médias étaient pendant quelques années dans une phase d’exploration, de test, voire d’opportunisme vis-à-vis de l’esport. Certains cherchaient juste à cocher la case esport, mais d’autres y ont vu un intérêt stratégique, face aux audiences des compétitions qui n’ont cessé de croître. Et les médias ont bien compris qu’il était important de se positionner tôt pour se faire une place », estime Bertrand Amar.
Cet ancien animateur d’émissions de jeux vidéo a compris très vite le potentiel de l’esport, notamment lorsque l’arrivée du streaming a permis aux audiences d’exploser, alors qu’il fallait autrefois se déplacer en personne pour voir les matches. Il a fondé la première chaîne française spécialisée, ES1, ainsi qu’une agence de joueurs dédiée aux gamers professionnels, avant d’intégrer le groupe Webedia.
Ce dernier est présent sur la quasi totalité des activités d’esport, sauf l’édition de jeux vidéos qui reste la chasse gardée des fabricants de logiciels.
Outre des sites spécialisés comme l’incontournable Millenium.org, Webedia développe de plus en plus de contenus ou d’émissions pour le compte d’autres médias, tel le magazine « Pro Gamer » lancé depuis la rentrée sur la radio RMC. Une façon de profiter de l’engouement d’autres marques de médias pour l’esport.
– « Un accélérateur » –
L’Equipe a pour sa part développé fortement depuis quatre ans sa couverture de l’esport. Le média sportif enverra sept personnes à Bercy pour couvrir la finale dimanche, diffusée sur son site, et proposera également de nombreux sujets numériques, plus un dossier de huit pages dans le quotidien de ce vendredi, et la Une de son magazine hebdo.
C’est un article multimédia publié en 2015 et « vu par 700.000 personnes en quelques jours » qui a servi d’étincelle, raconte à l’AFP Jérôme Cazadieu, directeur de la rédaction de L’Equipe.
Le journal a depuis développé cette thématique sur son site et créé une rubrique autour d’un reporter à plein temps, avec succès : le nombre de visiteurs de cette thématique est passé de 450.000 à 800.000 entre 2017 et 2019. Et, cerise sur le gâteau, ce sont quasi exclusivement de nouveaux internautes, qui augmentent la fréquentation totale de L’Equipe.
Autre exemple, France Télévisions. Après avoir tâté le terrain avec des tournois de tennis virtuels, le groupe public a mis le paquet pour la finale parisienne de « League of Legends » (LoL). Pour la première fois, il retransmettra la compétition en direct sur les plateformes de France TV Sport, avec l’appui de la société spécialisée O’Gaming, et proposera des sujets d’esport notamment dans « Tout le sport » et « Stade 2 ».
« League of Legends est un phénomène mondial et massif, et le fait que la finale ait lieu à Paris, qu’on ait eu la possibilité d’établir un partenariat avec O’Gaming c’est vraiment un accélérateur », explique à l’AFP Laurent Eric Le Lay, son directeur des sports.
« Nous nous adressons à l’ensemble des Français et notre objectif, c’est de faire rentrer le grand public dans cet univers », indique-t-il. C’est aussi un bon moyen pour le service public de s’adresser aux jeunes, une priorité stratégique, et d’anticiper alors que les Jeux de Paris 2024 se veulent une vitrine de l’esport français.
Le potentiel paraît énorme pour les médias, mais il doivent aussi se préparer à un prochain défi : l’inflation inévitable des droits de diffusion, les éditeurs des jeux cherchant de plus en plus à les monétiser. Encore modeste, « le marché des droits explose » avec l’intérêt grandissant pour la discipline, et « la gratuité ne durera pas » pour les spectateurs aujourd’hui habitués à des plateformes de diffusion financées par la publicité, prévient Bertrand Amar.
LNT avec AFP
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]]>The post Mme Sofia Tazi, DG de CARMA Maghreb : La gestion de l’e-réputation, une expertise métier appeared first on La Nouvelle Tribune.
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La Nouvelle Tribune : Peut-on savoir en quoi consiste exactement la e-réputation ?
Mme Sofia Tazi : La gestion de l’e-réputation est un enjeu majeur et contrairement à l’image de marque, on constate ces dernières années que la réputation ne dépend pas que de la communication de l’entreprise, mais surtout des parties prenantes qui s’expriment librement pour donner leur avis (qu’il soit positif ou négatif). Cette nouvelle gestion doit s’inscrire dans toutes les stratégies de communication des entreprises ou des institutions qui pourraient souffrir d’une mauvaise image ou d’un mouvement de boycott. Elle repose sur une première étape de veille qui permet de savoir ce qui se dit, comment on parle de vous et où on parle de vous. Une veille efficace permettra d’anticiper les crises, en écoutant en amont les avis, les remarques des clients mécontents, en réagissant dès les premiers signes d’une crise émergente et de ce fait d’être réactif dans les stratégies de réponse. L’objectif étant d’anticiper, surveiller et maitriser ce qui se dit de votre entreprise en temps réel.
Quelle est la valeur ajoutée pour une entreprise ?
Carma Maghreb se veut la seule entreprise de veille et d’analyse média totalement intégrée opérant dans la région MENA. Le défi grandissant que doivent relever les professionnels de la communication pour créer une image claire des conversations à travers tous les canaux médiatiques, est stratégique, particulièrement dans un marché de plus en plus rude. Aujourd’hui, les entreprises comprennent la valeur critique de savoir ce qui est dit de leur marque, de leurs concurrents et du secteur dans lequel elles interviennent, afin d’obtenir un avantage concurrentiel. Nous avons donc développé Carma pour offrir une intelligence inégalée en temps réel, sur tous les canaux médiatiques, hors ligne et en ligne.
Peut-on avoir une carte visite de Carma Maghreb ?
Filiale de Carma International, leader de l’intelligence médiatique, Carma devient une solution mondialement reconnue pour la veille stratégique avec plus de 13 bureaux à travers les 5 continents. Suite à cet élan, le Maghreb offre une opportunité passionnante d’apporter une technologie de pointe, associée à une vision locale et à une analyse d’experts, dans cette région dynamique. La solution de Carma comprend la surveillance des médias dans tous les formats, y compris la presse écrite, digitale, TV, radios et médias sociaux. Mais aussi, elle propose des analyses, tableaux de bord consolidés et une plateforme de mesure en temps réel des retombées. CARMA Maghreb a été développée pour les marques et les professionnels de la communication aussi bien du secteur privé que les institutions gouvernementales, les ONGs.
Propos recueillis
par H.Zaatit
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]]>The post Le bien vivre digital, l’initiative éducative d’Orange Maroc… appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour sa part, Sakina El Fares, Directrice Communication et Brand, souligne que ‘‘l’insight de cette campagne s’articule autour des nombreux questionnements que peuvent avoir les parents au moment d’octroyer à leurs enfants leur tout premier téléphone ou tablette. Cette campagne a pour but de promouvoir les pouvoirs du digital sans pour autant occulter les responsabilités pour en faire un usage positif’’.
Mme Zakia Hajjaji, Directrice Communication Corporate chez Orange commente à ce propos : « Notre parti pris est que la technologie soit au service de l’humain. Le numérique a révolutionné nos modes de vie, nous souhaitons apporter informations et éclairages au travers d’une plateforme bienvivreledigital.orange.ma pour que chacun puisse tirer profit de manière positive de la puissance du digital. Nous confirmons au travers de cette campagne notre engagement sociétal d’un d’inclusion numérique pour tous’’.
H.Z
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]]>The post Streaming et écrans connectés: quand la publicité vous piste même à la télé appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Netlifx, et bientôt Apple TV+ et Disney+, ont promis de ne pas diffuser de publicité. Mais d’autres acteurs du secteur, comme WarnerMedia et NBCUniversal, proposeront une version moins chère de leurs futures plateformes respectives, avec des annonces, comme c’est déjà le cas pour Hulu.
De la même façon que Facebook, Google et la majorité des sites web diffusent des publicités en fonction de l’internaute (selon sa navigation en ligne, le lieu où il se trouve), les plateformes de streaming, les écrans connectés (comme les « smart TV ») et les lecteurs reliant les téléviseurs à internet peuvent recueillir des données sur les utilisateurs pour les cibler ensuite.
Par exemple, « au lieu de viser d’une façon générale les hommes de 18-54 ans, ciblez les fans de football qui gagnent 50.000 dollars par an et veulent une nouvelle carte de crédit », racole Strategus, un service qui permet aux annonceurs d’acheter de l’espace publicitaire sur ces nouveaux supports (y compris Roku, Apple TV, Amazon Fire TV, XBox, etc), et vante son « vaste catalogue de données numériques, classées en segments, provenant notamment de Nielsen, Oracle et Mastercard »
Les recettes de la publicité ciblée à la télévision – qui incluent certaines annonces diffusées sur des chaînes traditionnelles – devraient passer de 1,5 milliard de dollars en 2018 à 3,5 milliards en 2021, d’après eMarketer.
Cette croissance va notamment être alimentée par les plateformes de ciblage publicitaire en self-service, comme Strategus. Elles simplifient la tâche des agences de marketing, qui n’ont plus besoin des énormes budgets nécessaires pour accéder aux grandes antennes, selon Ross Benes, analyste chez eMarketer.
– Des téléviseurs trop intelligents ? –
Roku, une entreprise qui vend des interfaces permettant d’accéder à des services comme Netflix ou YouTube sur son téléviseur connecté (« smart TV »), a ainsi racheté Dataxu, une start-up spécialisée dans ces technologies publicitaires.
« Le secteur de la pub à la télé est en train d’évoluer vers un modèle fondé sur les données et des résultats concrets pour les marques », estime Anthony Wood, directeur général de Roku.
Mais l’essor du streaming pourrait générer de nouvelles controverses sur le respect des données des utilisateurs.
Car les téléviseurs « intelligents » et autres écrans connectés collectent des informations et les envoient à des entreprises comme Netflix et Facebook, d’après des recherches menées par David Choffnes à la Northeastern University.
Ces appareils « ont le potentiel de découvrir et de divulguer de nombreuses informations sur la vie privée des usagers et leur environnement », écrivent les chercheurs dans une étude publiée récemment.
La publicité ciblée à la télévision sera sans doute largement utilisée pendant la campagne pour les élections américaines de 2020.
Les nouvelles plateformes de publicité en self-service pour écrans connectés ne permettront peut-être pas un ciblage aussi fin que ce qui existe actuellement en ligne, « mais elles marchent très bien pour le ciblage géographique, qui peut être très utile en politique », analyse Mark Jablonowski, directeur chez DSPolitical, une entreprise de consultants en publicité numérique.
– « Moins et mieux » –
Les professionnels se veulent rassurants, promettant que les publicités via le streaming seront moins intrusives que celles qui suivent les internautes à la trace pendant leur navigation sur internet.
« La télé a beaucoup appris du numérique. Le secteur sait que les gens trouvent ça glauque », assure Alan Wolk, co-fondateur de TVrev, une agence de consultants.
« Le but ultime c’est d’avoir moins d’annonces, mieux ciblées, pour lesquelles les marques payent plus et qui plaisent aux consommateurs », ajoute-t-il.
L’idée est de ne pas montrer des offres pour les retraités à des jeunes ou des tondeuses à gazon à des personnes vivant en appartement, par exemple.
Les régulateurs pourraient aussi intervenir pour empêcher des collectes de données trop poussées. La nouvelle loi californienne sur la vie privée « n’autorisera par les plateformes de ciblage publicitaire qui agrègent des données de différentes sources », remarque Charles Taylor de la Villanova University.
Du coup, selon ce professeur de marketing, le ciblage sera plus comportemental, c’est-à-dire fondé sur les habitudes, plutôt que sur les profils détaillés dont disposent Facebook et Google.
Mais les lecteurs connectées et plateformes de streaming tiennent un discours bien différent. « Grâce au ciblage avancé, les annonceurs peuvent être rassurés: leurs pubs feront de l’effet », promet par exemple Hulu, leur assurant la possibilité de « contrôler et optimiser en temps réel ».
LNT avec AFP
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]]>The post Princesses des studios et géants de la tech: la guerre du streaming aura bien lieu appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Jusqu’à présent, Netflix a vécu un conte à la Cendrillon, mais la suite de l’aventure va être plus périlleuse », estime l’analyste Daniel Ives de Wedbush Securities. « Pendant les 6 prochains mois, nous allons assister à une bataille sans merci pour l’attention des consommateurs ».
Avec pas loin de 160 millions d’abonnés payants dans le monde, 15 milliards de dollars consacrés aux contenus, et une technologie de recommandation rodée depuis une dizaine d’années, Netflix capture déjà une immense part de cette attention.
Ses concurrents actuels, Amazon Prime Video et Hulu, ont trouvé leur public, sans pour autant représenter de réelles menaces.
Netflix a d’ailleurs toujours considéré que la compétition venait surtout des chaînes de télévision ou d’autres acteurs majeurs numériques, comme Twitch (Amazon), une plateforme de diffusion de jeux vidéo en direct.
Mais le 12 novembre, son ancien allié va entrer dans l’arène avec toute la puissance de son royaume enchanté: la plateforme Disney+ proposera ses catalogues « Star Wars », Pixar et Marvel, dont Netflix diffusait une partie, ainsi que des programmes de la Fox (« Les Simpson ») ou encore des documentaires de la chaîne National Geographic.
« Quand les gens ont commencé à abandonner les chaînes payantes, Disney a réalisé qu’il avait besoin d’un accès direct aux consommateurs », explique Gene Del Vecchio, expert en marketing de l’USC Marshall School of Business.
« Du coup Netflix s’est dit, +Si Disney diffuse ses propres contenus, j’ai intérêt à produire les miens+. Les partenaires sont devenus rivaux, et on est entré dans un monde où il faut posséder à la fois ses contenus et ses canaux de distribution », analyse-t-il.
– « Méchante » –
L’offensive du studio historique débute avec un abonnement à seulement 6,99 dollars par mois aux Etats-Unis, et monte à 12,99 dollars en incluant Hulu (films et séries dont « La Servante écarlate ») et ESPN+ (sports).
Mais sur le front des prix, Apple a fait l’entrée la plus remarquée, avec un abonnement mensuel à 4,99 dollars, moitié moins cher que celui de base de Netflix.
Sa plateforme Apple TV+ n’aura qu’une offre limitée de contenus originaux à son lancement le 1er novembre, mais elle dispose d’autres atouts: l’expérience du géant des technologies dans les services par abonnement (comme Apple Music) et une immense base de consommateurs fidèles.
A court-terme, les spectateurs devraient largement profiter de la guerre du streaming, entre offres à prix cassés et séries vedettes mises à disposition d’un seul coup pour les appâter.
Mais cela risque de ne pas durer. Selon Gene Del Vecchio, les plateformes vont devoir repenser leurs tactiques pour assurer leur avenir – « en pistant les spectateurs qui partagent leur compte, par exemple ».
Elle pourraient aussi proposer des abonnements annuels et échelonner la diffusion des épisodes sur plusieurs semaines, pour éviter que les utilisateurs ne changent de fournisseur tous les mois.
En parallèle, « la bataille pour les contenus va devenir de plus en plus méchante », assure-t-il, citant l’exemple de Netflix qui signe des contrats d’exclusivité avec des producteurs américains renommés comme Shonda Rhimes (« Grey’s Anatomy ») ou Ryan Murphy (« Glee »).
« On peut imaginer qu’Apple décide d’acquérir un studio l’année prochaine. Pour moi, Sony pictures est mûr pour un rachat », renchérit Daniel Ives.
– « Game of Thrones » –
Apple et Disney auront quelques mois pour s’imposer parmi les leaders, avant que le champ de bataille ne s’élargisse encore avec deux poids lourds des médias.
En avril, NBCUniversal, filiale du câblo-opérateur Comcast, mettra en service sa plateforme Peacock, avec 15.000 heures de programmes, dont « The Office », raflé à Netflix.
WarnerMedia (filiale d’ATT) a de son côté repris les dix saisons de « Friends » à Netflix pour HBO Max, prévue pour le printemps.
Les experts s’attendent à un prix de 15 dollars par mois minimum pour cette dernière. HBO a toujours privilégié la qualité à la quantité, un choix qui a été payant ces 20 dernières années (« Game of Thrones », « Sopranos », « Westworld »…).
Mais les téléspectateurs américains déboursent (ou déboursaient) environ 150 dollars par mois pour l’accès à internet et un bouquet de chaînes dont ils ne regardaient qu’une fraction. Ils n’ont aucun intérêt à payer aussi cher quand ils basculent vers les plateformes numériques.
« Le point de saturation se situe à 60-70 dollars par mois », évalue Daniel Ives.
Netflix, de son côté, assure ne pas se sentir menacé par cette invasion, et continue de lorgner du côté du câble.
« La télévision traditionnelle américaine représente un marché annuel de presque 250 milliards de dollars, contre environ 22 milliards pour le streaming », note Brahm Eiley, président du Convergence Research Group. « Elle ne va pas disparaître demain ».
LNT avec AFP
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]]>The post La Chine affiche son ambition de « grande puissance » de l’internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La rivalité sino-américaine se joue de plus en plus sur le champ technologique, à mesure que Pékin progresse dans les industries de pointe, tandis que Washington tente de freiner des entreprises chinoises comme le géant des télécoms Huawei.
Cinquante ans après les débuts d’internet et 25 ans après son introduction en Chine, « nous sommes devenus une puissance du cyberespace de 800 millions d’internautes », s’est félicité le chef des services de propagande du Parti communiste chinois (PCC), Huang Kunming.
S’exprimant à l’ouverture de la 6e Conférence mondiale de l’internet à Wuzhen (est de la Chine), M. Huang a ajouté que son pays continuerait « à étendre sans relâche le développement d’internet et à passer du statut de puissance du cyberespace à celui de grande puissance du cyberespace ».
Le développement d’internet en Chine s’est fait à l’abri d’une « Grande muraille informatique » qui bloque l’accès de géants américains du secteur comme Google, YouTube, Twitter, Wikipedia ou Facebook, jugés menaçants par le parti au pouvoir.
Ces sites ne sont pas accessibles à Wuzhen sans recourir à un réseau virtuel VPN, alors même que la conférence annuelle accueille quelque 15.000 participants de 80 pays, selon les organisateurs.
Sans nommer les Etats-Unis, M. Huang a dénoncé le comportement « agressif » de certains pays, « qui utilisent l’argument de la cybersécurité comme excuse pour attaquer d’autres Etats ».
Washington a placé sur liste noire le Chinois Huawei, numéro un mondial des équipements télécoms pour la 5G — la cinquième génération de l’internet mobile. Les Etats-Unis disent soupçonner ces équipements de pouvoir être utilisés à des fins d’espionnage par Pékin, un argument rejeté par Huawei.
Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé ce mois-ci une mise à l’index de 28 entités chinoises publiques ou privées accusées d’être impliquées dans la surveillance renforcée de la région à majorité musulmane du Xinjiang (nord-ouest de la Chine).
LNT avec Afp
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]]>The post 50 ans après l’ancêtre d’internet, la désillusion des fondateurs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Mais l’enthousiasme des débuts a été entamé par les conséquences néfastes et inattendues de cette innovation – l’ancêtre d’internet.
« Je n’avais pas du tout vu venir l’aspect +réseaux sociaux+. Je pensais faire communiquer les gens avec les ordinateurs, ou les ordinateurs entre eux, mais pas les gens entre eux », raconte M. Kleinrock, qui aura 85 ans en juin.
Pour marquer les 50 ans de l’événement, le professeur ouvre un nouveau laboratoire consacré à internet, censé aider à lutter contre les problèmes imprévus qui ont surgi avec l’adoption du réseau à grande échelle.
Quelque 4 milliards de personnes dans le monde utilisent désormais le réseau, qui, croyait-on, allait apporter l’égalité et la connaissance à la majorité.
« En un sens, c’est une invention très démocratique », remarque-t-il.
« Mais elle recèle aussi une formule parfaite pour le côté sombre de l’humanité. (…) Il y a tellement de choses criées en ligne que les voix modérées se retrouvent noyées et les points de vue extrême, amplifiés, répandant la haine, la désinformation et les abus », constate-t-il.
« En tant qu’ingénieurs nous ne pensions pas aux comportements malveillants. »
Le nouveau « Connection Lab » (« labo de connexion »), se penchera sur des sujets tels que l’apprentissage automatisé des machines, l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l’internet des objets ou encore la blockchain, une base de données décentralisée et sécurisée, qui permet une traçabilité réputée inviolable.
– « Réseau de réputations » –
Leonard Kleinrock s’intéresse tout particulièrement à la possibilité d’utiliser la blockchain pour servir de mesure de confiance.
Les internautes pourraient par exemple savoir, en lisant une critique de restaurant, si son auteur a publié des articles considérés comme fiables jusqu’à présent.
« Ce serait comme un réseau de réputations constamment à jour », détaille le professeur. « Le défi c’est comment y arriver de manière éthique et responsable. L’anonymat est une arme à double tranchant, évidemment ».
Selon lui, dans les premiers temps, la sérénité du réseau n’était contrariée que par des hackers (pirates informatiques) solitaires.
Alors que désormais les agents perturbateurs comprennent les Etats-nations, le crime organisé et des corporations puissantes qui font de « grandes et mauvaises choses », comme réaliser des profits en portant atteinte au respect de la vie privée.
Leonard Kleinrock regrette le manque de fibre sociale des scientifiques de l’époque, qui n’ont pas anticipé la nécessité d’intégrer des outils d’authentification des personnes et des données, dès la fondation d’internet.
« Nous n’aurions pas évité la face obscure du réseau, mais nous aurions pu en atténuer l’impact que tout le monde ressent bien aujourd’hui ».
Il garde tout de même une part d’optimisme.
« Je crois tout de même qu’au final les aspects positifs l’emportent. Je n’éteindrais pas internet, même si je le pouvais. »
– Quel genre de monstre ? –
A l’origine, le projet s’appelait « Arpanet », du nom de la branche de recherche de l’armée américaine qui le finançait, la « Defense Advanced Research Projects Agency », fondée en 1958.
Les ingénieurs avaient trouvé le moyen de transmettre des données par les ordinateurs en les cassant en plusieurs « paquets numériques ».
Le 29 octobre 1969, un étudiant de UCLA commence à taper le mot « LOG » (« connexion »), pour établir le lien avec l’ordinateur à distance. La lettre « L » passe, mais la machine plante juste après la lettre « O ».
« Du coup le premier message transmis a été +LO+, comme dans +Lo and behold+ (une expression qui signifie +Et voilà que…+) », relate Leonard Kleinrock. « Nous n’aurions pas pu mieux rêver comme premier message succinct ».
L’Arpanet était né. La création d’internet, elle, reste le sujet de débats brûlants, car c’est le résultat de plusieurs étapes, comme les protocoles d’acheminement des données ou la création du « World Wide Web » avec le système de pages en ligne.
« La question à 1 milliard de dollars, c’est quel genre de monstre internet est-il devenu ? », demande Marc Weber, commissaire au Computer History Museum de la Silicon Valley.
« Il s’est imposé comme le moyen de communication par défaut des humains, ce n’est pas rien », constate-t-il.
« Internet a fait plus de bien que de mal », tempère Olaf Kolkman de l’Internet Society, qui voit dans le réseau de 50 ans un « adolescent turbulent ».
LNT avec AFP
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]]>The post Avec 10 Millions de Followers, BUZZKITO se déploie en réseau de Franchisés appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Entretien avec Mehdi Benslim, CEO de BUZZKITO.
Que proposez-vous aux tpe et aux entreprises sociales ?
Mehdi Benslim : Buzzkito a la chance de traiter énormément de données et a une très bonne connaissance de la psychologie des audiences et des communautés au Maroc ainsi que dans le monde arabe. La communauté entrepreneuriale a besoin d’être soulagée. Elle a besoin de solutions innovantes qui lui permettent de ressentir un résultat concret très rapidement. Le gouvernement n’avance pas au rythme des entrepreneurs et ces derniers en souffrent. Nous avons développé trois solutions pour améliorer la flexibilité des entreprises et cela grâce à notre connaissance du digitale. Une flexibilité des charges locatives, une flexibilité des charges de recrutements et une flexibilité des dépenses publicitaires.
Pouvez-vous nous parler de ces trois solutions ?
En ce qui concerne la dimension locative, nous avons testé le concept de coworking puis l’avons adapté au contexte marocain. Beaucoup d’entreprises ont de l’espace non exploité et un grand nombre veulent de l’utilisation de bureaux à courte durée. Nous sommes le Matchmaker entre l’offre et la demande à travers la solution Maktabouna. Les deux parties y gagnent car il y a une génération de revenus pour l’entreprise qui accueille et une solution de flexibilité pour l’entreprise en coworking.
Pour la dimension recrutement, nous avons un vivier de talents prêts à travailler en mission, et d’un autre côté des TPE/PME qui n’arrivent pas à trouver les bons partenaires. Ici encore, nous sommes le Matchmaker qui connecte ces deux communautés. Les deux parties y gagnent et nous nous portons garant des transactions en intervenant comme tiers de confiance.
Enfin, il y a Buzzkipitch ! Etant une structure qui connait très bien le marché de la communication au Maroc, nous avons eu beaucoup de doléances de la part d’annonceurs qui se plaignent du manque de transparence de la part des agences et l’étroitesse de l’offre existante. Le marché regorge d’agences digitales qui souhaitent livrer de bonnes prestations au bon prix, or les pratiques du secteur ne les laissent pas émerger. Nous avons un stock d’agences digitales que nous connectons avec les clients à travers Buzzkipitch, une solution qui aide les clients à payer leur communication au bon prix, mais aussi les accompagner à rédiger leur brief, pour matcher leurs besoins avec les compétences des agences.
Comment comptez-vous distribuer vos solutions ?
Nous sommes conscient du pouvoir du «Network Effect», et de la nécessité d’avancer très rapidement. Nous avons opté pour une solution très simple. Nous choisissons des entreprises qui vont porter le concept Maktabouna à travers un système de partage de revenue. Ensuite, celles qui expriment le souhait de porter la solution Mouhima, peuvent aussi bénéficier d’un revenu supplémentaire en nous aidant à dénicher les talents du network afin de les placer dans des missions. Toute personne disposant d’un bureau qu’elle souhaite partager peut nous contacter pour postuler à l’appartenance au réseau en envoyant un mail à network@buzzkitonetwork.com
Que pensez-vous du secteur de la communication digitale au Maroc ?
Je pense qu’il faut une vraie rupture et que les annonceurs ne se mettent à communiquer qu’une fois qu’ils saisissent comment le digital peut transformer leur business. Ensuite, ils devraient soit internaliser la fonction digitale, soit collaborer avec des structures qui délivrent de la Valeur Ajoutée mesurable et qui pratique des prix acceptables. Payer sa communication trop cher nuit aux marges des entreprises et à leur capacité à se transformer. Au Maroc, les annonceurs payent leur communication trop chère.
Propos recueillis par Zouhair Yata
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]]>The post Google change son algorithme pour remonter à la source des informations appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Richard Gingras, vice-président de Google chargé des informations, a publié cette annonce sur le blog de Google jeudi, expliquant que seront mises en avant les sources originales d’une information, les articles dont la production a demandé beaucoup de travail ou les compétences d’un enquêteur expérimenté.
Les articles qui présenteraient un « travail d’investigation original et approfondi » se verront attribuer la note la plus élevée possible par un panel d’utilisateurs, a-t-il précisé.
Les membres de ce panel – quelque 10.000 personnes dont les avis aident Google à paramétrer son algorithme – établiront la réputation d’un média en matière de création de reportages et contenus originaux, en promouvant par exemple ceux qui ont reçu le prestigieux Prix Pulitzer.
« Le reportage à l’origine d’une information ne reste pas toujours à l’honneur très longtemps. Beaucoup d’articles, d’enquêtes, d’entretiens exclusifs et autres travaux peuvent être remarquables au point d’être repris par d’autres publications », ce qui brouille les pistes pour retrouver la source originale de l’information, explique Richard Gingras.
Avec les changements entrepris par Google, les articles originaux devraient rester plus longtemps dans une position « très visible », détaille-t-il, ajoutant que la définition d’un article original n’étant pas gravée dans le marbre, « nos efforts évolueront en permanence à mesure que nous comprendrons le cycle de vie d’une histoire ».
Les médias reprochent à Google et à son mystérieux algorithme, qui classe les contenus sur le moteur de recherche, de mettre en avant des « click-bait », des informations accrocheuses et pas toujours fiables qui captent l’attention des internautes, au détriment d’articles sérieux, originaux et vérifiés produits par les médias.
En outre, en reprenant à leur compte des informations exclusives, des publications tierces privent la source originale de précieux clics et donc de revenus publicitaires.
Sans surprise, l’annonce de Google a donc été plutôt bien accueillie par la profession.
« Les résultats de recherche de Google n’ont pas récompensé les investissements dans le journalisme. Si on peut arriver à un modèle où ils le font mieux, c’est bien », a commenté David Chavern, le dirigeant de la News Media Alliance qui représente la presse américaine, interrogé par le New York Times.
« Google va modifier son algorithme pour favoriser les articles originaux. C’est bien! Comment vont-ils le faire? Avec une technologie très cool appelée +humains+ » a plaisanté sur Twitter Nicholas Thompson, rédacteur en chef du site Wired.
« C’est bienvenu, mais je me demande si on n’aura pas un retour de flammes. Ça favorise naturellement les grosses organisations avec des équipes fournies en journalistes d’investigation. Est-ce que ça ne va pas aggraver le déséquilibre économique entre médias nationaux et médias locaux/spécialisés? », s’est interrogé de son côté Gideon Lichfield, de la MIT Technology Review.
LNT avec Afp
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]]>The post Démantèlement de la plus importante plateforme du dark web français: trois suspects mis en examen appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après la mise hors ligne du forum Black Hand en juin 2018, c’est la deuxième opération d’envergure menée contre les trafics qui prospèrent à l’abri du dark web, cet ensemble de réseaux cryptés et cachés au sein du deep web, la partie d’internet non référencée par les moteurs de recherche classiques.
Ciblé depuis 2018 par la douane, FDW-M permettait de mettre en relation près de « 6.000 utilisateurs et 750 vendeurs de drogues, d’armes, de faux papiers, de coordonnées bancaires et d’outils de piratage informatique », a précisé dimanche soir le parquet de Paris dans un communiqué.
Fruit d’une « vaste enquête », ce coup de filet, mené dans la nuit de mercredi à jeudi, « a eu pour effet de mettre hors ligne une grande majorité des places de marché illicites du darknet français », selon le ministère public.
L’opération contre la plateforme, créée en 2012, a été déclenchée après quelque 18 mois de surveillance réalisée par l’unité cyberdouane de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED).
Le démantèlement, révélé par Le Figaro et confirmé jeudi dernier à l’AFP de source judiciaire, a permis des arrestations en retenue douanière en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nouvelle Aquitaine et Normandie. Trois hommes âgés de 44, 32 et 23 ans ont ensuite été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire reprise par la Direction centrale de la police judiciaire.
Soupçonnés d’être « les animateurs techniques » du forum, ils ont été mis en examen dimanche soir pour complicité de trafic de stupéfiants, de vente et achat d’armes de guerres et de munitions en réunion, d’escroquerie et de fourniture de faux documents administratifs.
Ils se voient également reprocher des infractions douanières, la mise à disposition d’équipements spécialement conçus pour commettre des atteintes à des systèmes de traitement automatisé de données (STAD) et une « entente formée en vue de commettre des atteintes aux STAD ».
– Monnaies virtuelles –
Deux des trois suspects ont été incarcérés, l’un en détention provisoire et l’autre dans l’attente d’un débat différé, devant le juge des libertés et de la détention, sur cette mesure réclamée par le parquet.
« Du matériel informatique, des cartes de paiement et différentes monnaies virtuelles, au premier rang desquels des bitcoins, ont été saisis », a indiqué lundi le ministère de l’Action et des Comptes publics, autorité de tutelle de la douane. « Des données informatiques relatives à FDW-M ont été massivement récupérées », a-t-il été précisé.
« Un an jour pour jour après le démantèlement du site Black Hand, un coup dur est porté par les douaniers au darkweb francophone », s’est félicité le ministre Gérald Darmanin dans ce communiqué.
En juin 2018, un premier coup de filet d’ampleur avait conduit au démantèlement du forum « Black Hand » (la main noire), où de nombreux produits et services illicites (drogues, armes, faux papiers, données bancaires volées…) étaient disponibles à la vente depuis deux ans.
Quatre personnes avaient été mises en examen, près de 4.000 euros en liquide et environ 25.000 euros dans diverses monnaies virtuelles avaient été saisis.
L’administratice de cette plateforme illégale, connue sous les pseudonymes Anouchka ou Hadès, était une mère de famille de deux enfants, âgée de 28 ans à l’époque, sans casier judiciaire et sans emploi, selon une source à la douane.
Deux modérateurs-vendeurs avaient également été arrêtés et mis en examen, ainsi qu’un « simple vendeur », parmi « des dizaines » sur le forum qui comptait 3.000 membres, selon cette source.
LNT avec AFP
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]]>The post Amazon prévoit une constellation de satellites pour propager internet sur Terre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le projet Kuiper a été mentionné pour la première fois par le site spécialisé dans les technologies GeekWire, faisant référence à des documents déposés auprès de régulateurs américains dans lesquels est détaillé le projet de plusieurs milliards de dollars.
« Le projet Kuiper est une nouvelle initiative pour lancer une constellation en basse orbite terrestre de satellites qui fourniront des connections à faible taux de latence et à haut débit à des communautés mal ou non desservies à travers le monde », a indiqué Amazon à l’AFP.
« Il s’agit d’un projet de long terme qui prévoit de servir des dizaines de millions de personnes ne disposant pas d’un accès de base à internet à haut débit », a ajouté le groupe.
Selon GeekWire, les documents déposés décrivent un projet de mise en orbite basse de 3.236 satellites à des altitudes allant de 590 à 630 kilomètres.
La convention internationale établit la frontière de l’espace à 100 kilomètres de la surface terrestre, à la « ligne de Karman ».
Le groupe, dont le siège se trouve à Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, cherchait à s’associer avec d’autres entreprises ayant le même objectif en la matière.
Mais rien n’indique à ce stade que le projet Kuiper implique également la société spatiale Blue Origin, propriété du PDG-fondateur d’Amazon Jeff Bezos, qui a réalisé cette année le dixième vol d’essai de sa nouvelle fusée New Shepard.
Des essais supplémentaires sont programmés, mais les premiers vols habités pourraient commencer d’ici fin 2019.
LNT avec Afp
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]]>The post Après des manifestations, le Kremlin assure ne pas vouloir « couper » Internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Au nom de la lutte pour la sécurité informatique, ce texte, en deuxième lecture au Parlement, prévoit d’empêcher les sites russes de fonctionner grâce à des serveurs étrangers.
« Tous sont pour la liberté sur Internet: les auteurs de la loi, l’administration présidentielle et le gouvernement », a déclaré lundi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov lors d’un point de presse.
« Personne ne soutient l’idée de couper Internet ou de limiter les possibilités de travailler sur le web », a-t-il poursuivi.
Dimanche, des milliers de personnes ont manifesté en Russie contre un projet de loi, actuellement en deuxième lecture au parlement, qu’ils accusent de « censure » et de tentative d' »isoler » le pays du reste du monde.
A Moscou, une manifestation autorisée a rassemblé 15.000 personnes selon ses organisateurs.
Ceux qui manifestent « ne craignent pas d’être coupés d’Internet sur la décision de quelqu’un de l’autre côté de l’Atlantique », a ironisé lundi M. Peskov en faisant référence aux serveurs américains.
« Mais ils ont tort (…), car c’est exactement ce qu’ils devraient craindre, alors que les mesures que prend le pouvoir visent justement à s’assurer que nos citoyens ne subissent pas des coupures de la sorte », a-t-il ajouté.
La nouvelle loi « vise à garantir la survie d’Internet en cas d’éventuelles cyberactions agressives contre notre pays », a assuré le porte-parole de Vladimir Poutine.
Cette proposition a été critiquée comme une tentative de contrôler les contenus, voire d’isoler progressivement l’internet russe dans un contexte de pression croissante des autorités sur les libertés en ligne.
Des parlementaires russes ont aussi envisagé d’interdire les réseaux VPN, qui permettent d’accéder à ces sites non-autorisés.
LNT avec Afp
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]]>The post USA : Les élus démocrates veulent rétablir la neutralité de l’internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le texte annule la décision de la Commission fédérale des communications (FCC), régulateur américain du secteur, qui s’était prononcée en 2017 pour la fin de ce principe voté deux ans auparavant.
Pour entrer en vigueur, il devra être approuvé à la Chambre des représentants et au Sénat, et ensuite obtenir une majorité suffisante dans les deux chambres pour surmonter un probable veto du président Donald Trump.
Ce texte va « stopper les pratiques injustes et discriminatoires » des fournisseurs d’accès, a assuré la présidente démocrate de la chambre des représentants, Nancy Pelosi, lors d’une conférence de presse.
« Les Américains ne veulent pas voir les coûts de l’internet augmenter », a renchéri le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
« S’ils montent un entreprise, ils veulent être au même niveau que les gros acteurs », a-t-il ajouté.
Les partisans de la « neutralité » craignent que les FAI fassent payer plus cher pour un débit plus rapide, ou bloquent certains services de fournisseurs d’accès concurrents, comme la vidéo à la demande, la téléphonie par internet ou les moteurs de recherche.
La neutralité de la toile, défendue notamment par les géants Amazon, Facebook ou Google, permet aux « militants de tous les bords politiques et aux petits créateurs de contenus d’avoir une chance équitable d’atteindre leur audience en ligne sans payer plus pour diffuser leurs contenus », a expliqué Chris Lewis, de l’organisation de consommateurs Public Knowledge.
La Commission des communications a toutefois suivi l’avis du gouvernement, qui estime au contraire que ce principe pourrait décourager les investissements dans de nouveaux services.
Pour Doug Brake, membre de l’Information Technology and Innovation Foundation, spécialisée dans les questions de technologie, La proposition démocrate « n’apporte pas l’équilibre que mérite une plateforme complexe et moderne comme l’internet ».
Il souhaite plutôt que le Congrès réfléchisse aux « dynamiques de compétitivité du marché actuel du haut-débit ».
Le Sénat avait déjà approuvé le rétablissement de la neutralité du net en mai 2018, mais le texte avait été enterré par la Chambre des représentants, alors à majorité républicaine.
La Californie, fief démocrate ouvertement opposé à l’administration Trump, a voté en octobre 2018 pour le retour de la neutralité, une décision contestée par le ministère de la Justice.
LNT avec Afp
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]]>The post À 30 ans, le Web est-il devenu un « monstre hors de tout contrôle »? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce jeune physicien britannique avait imaginé en 1989 un « système de gestion décentralisée de l’information », devenu l’acte de naissance du Web (la Toile en français), alors qu’il travaillait au Centre de calculs du Cern (organisation européenne de recherche nucléaire), près de Genève.
Trente ans plus tard, rien ne distingue l’ancien bureau de Berners-Lee, si ce n’est une plaque commémorative apposée à l’entrée et un vieil extrait de l’annuaire du Cern affiché sur la porte. A côté du nom Berners-Lee Timothy, quelqu’un a malicieusement écrit: « MOMENTANEMENT ABSENT DU BUREAU ».
« Tim travaillait énormément, la lumière était toujours allumée dans son bureau », raconte à l’AFP François Flückiger, qui a repris la direction technique du Web au Cern après le départ de Berners-Lee au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux Etats-Unis, fin 1994.
Tim Berners-Lee était en charge de l’annuaire interne du Cern, mais en marge de son activité il cherchait à permettre aux milliers de scientifiques dans le monde de partager à distance leurs recherches sur les travaux de l’organisation.
– ‘L’histoire s’écrivait’ –
« Dès le départ, la dimension planétaire était présente. Très tôt, on a eu la sensation que l’histoire s’écrivait », même si son supérieur a qualifié son premier mémo sur le Web de « vague », raconte Flückiger.
En 1990, le Belge Robert Cailliau rejoint Tim Berners-Lee pour contribuer à la promotion de son invention qui repose sur le langage HTML – un standard qui permet de créer des pages web – le protocole d’échange hypertexte HTTP – qui permet à l’utilisateur de demander, puis de recevoir une page web – et les adresses URL.
Fin 1990, Tim Berners-Lee rend opérationnel le premier serveur et navigateur Web au Cern.
Du mouvement #MeToo à la dénonciation des violations des droits humains, ce réseau a permis à une « énorme quantité d’activités humaines de prospérer », assure avec enthousiasme Ian Milligan, professeur spécialisé dans l’étude des archives du Web à l’université de Waterloo au Canada.
Aujourd’hui à la retraite, M. Flückiger considère la Toile comme l’une des trois inventions majeures du XXe siècle ayant conduit à la société numérique (avec la technologie IP et les algorithmes de recherche Google).
Mais avec « le harcèlement numérique, les fake news, l’hystérisation des foules (…) on se demande si on n’a pas finalement créé un monstre aujourd’hui hors de tout contrôle », déplore-t-il, observant avec amertume l’étalage de la vie privée sur les réseaux sociaux et la prédominance, sur le Web, des « croyances » face aux « connaissances ».
Pour Niels Brügger, directeur du Centre des études sur Internet au Danemark, « il n’est pas surprenant qu’une fois qu’une nouvelle technologie est mise à la disposition des utilisateurs, ils commencent à la modifier et à la développer pour répondre à de nouveaux besoins ».
– ‘Escrocs et trolls’ –
En janvier, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé devant le Forum économique mondial à Davos une réglementation « douce » du Web, déplorant que des pays l’utilisent pour violer les droits humains.
Tim Berners-Lee, lui-même engagé dans ce combat pour « sauver le Web », réclame le lancement en 2019 d’un « Contrat pour le Web », basé sur un accès pour tous et le droit fondamental au respect de la vie privée.
Darkweb, cybercriminalité, fake-news, vols de données personnelles sur les réseaux sociaux… Dans une tribune publiée le 6 décembre par le New York Times, il constatait: « Le Web a été détourné par des escrocs et des trolls ».
– Open source –
Le Web fait désormais partie de la vie quotidienne, mais en 1989 personne ne s’attendait à sa naissance.
Si le Cern n’a guère gardé de souvenirs de cette époque, à part le premier mémo de Tim Berners-Lee et son ordinateur, un NeXT, il a évité que le Web tombe entre de mauvaises mains.
En 1993, l’organisation avait mis le logiciel Web dans le domaine public, permettant à toute personne ou industriel de se l’approprier.
Le destin en a voulu autrement, grâce aussi à l’aide de M. Flückiger, qui en 1994 a décidé de lancer une nouvelle version du logiciel en « open source »: le Cern gardait les droits d’auteur, mais conférait à chacun le droit perpétuel et irrévocable de l’utiliser et de le modifier librement et sans frais. Un principe utilisé depuis fin 1994 par Tim Berners-Lee et le MIT.
LNT avec Afp
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]]>The post Pédophilie: YouTube bloque les commentaires sous la plupart des vidéos de mineurs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après l’alerte donnée par un blogueur, le site possédé par Google avait annoncé la semaine dernière la suppression de millions de commentaires, utilisés par des pédophiles pour se transmettre discrètement des vidéos d’enfants, un problème qui a poussé certaines marques à retirer leurs publicités du site.
D’après ce blogueur, ces utilisateurs se servent notamment des commentaires sous ces vidéos –innocentes en elles-mêmes– pour identifier et se transmettre des contenus, parfois explicitement pédophiles, parvenant ainsi à contourner les interdictions de YouTube.
Jeudi, le site de partage de vidéos a annoncé vouloir aller plus loin.
« Dans les mois qui viennent, nous allons étendre notre action en suspendant les commentaires de vidéos qui montrent des mineurs plus âgés, susceptibles d’attirer les comportements de type prédateur », a expliqué la plateforme très populaire chez les jeunes.
Un petit nombre de créateurs de vidéos avec des mineurs sera cependant autorisé à rester ouvert aux commentaires mais devra impérativement surveiller leur contenu avec attention et utiliser les outils technologiques fournis par YouTube, notamment un logiciel qui permet de repérer et supprimer plus efficacement les commentaires enfreignant les conditions d’utilisation de la plateforme.
La semaine dernière, Disney, Epic Games (derrière le jeu à succès Fortnite), AT&T (opérateur télécoms) ou Nestlé (alimentation) ont décidé de retirer pour l’instant leurs publicités de YouTube.
En novembre 2017, YouTube avait effacé des dizaines de milliers de vidéos d’enfants qui s’accompagnaient de commentaires au ton très déplacé, voire à caractère pédophile, tentant de rassurer des annonceurs inquiets, dont certains avaient décidé, déjà, de retirer leurs pubs de la plateforme.
Quelques mois plus tôt, plusieurs grands annonceurs, dont Procter&Gamble et AT&T, avaient déjà retiré leurs campagnes de YouTube, quand il était apparu que des publicités étaient adossées à des contenus antisémites, incitant à la haine ou faisant l’apologie du terrorisme.
LNT avec Afp
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]]>The post Un gendarme internet prévient d’une attaque de grande ampleur appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces attaques informatiques consistent à « effectuer des changements non autorisés » dans les adresses et « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a dit l’organisme dans un communiqué.
Les pirates « s’attaquent à l’infrastructure internet elle-même », a indiqué à l’AFP un des responsables de l’ICANN.
« Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça », a-t-il ajouté.
L’ICANN « estime que qu’il y a un risque en cours important sur des parties importantes de l’infrastructure des noms de domaine » (Domain name System, DNS) internet, en d’autres termes les adresses des sites internet, a aussi écrit l’organisme, qui appelle les responsables de noms de domaines à prendre les mesures adéquates.
Précisément, elle appelle à déployer un protocole de protection appelé « Domain Name System Security Extensions » (DNSSEC).
L’organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaines en ligne que le grand public connaît sous formes d’adresses de sites en .com ou .fr par exemple.
LNT avec Afp
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]]>The post Fortnite et les jeux vidéo, concurrents inattendus de Netflix appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Avec 140 millions d’abonnés dans le monde, le leader du streaming vidéo, qui a popularisé le « binge watching » (regarder des séries à la chaîne pendant des heures), est solidement installé au sommet.
Mais il veut aussi que ses clients passent le plus de temps possible sur la plateforme, que viennent donc concurrencer d’autres activités chronophages. Ainsi les jeux vidéo ou… le sommeil, comme l’avait lancé un jour le PDG de Netflix, Reed Hastings.
« En terme de temps passé sur écran par les consommateurs, que ce soit sur mobile ou sur une télévision, nous bataillons avec une très large palette de concurrents », estime-t-il, évoquant « des milliers de concurrents rivalisant pour divertir le consommateur » dans « un marché très fragmenté ».
« Pour nous, il s’agit de prendre du temps à d’autres activités de loisirs », explique-t-il, citant également la console de jeux Xbox. Lui-même reconnaît que Netflix « luttait et perdait davantage face à Fortnite que face à HBO », la chaîne qui est derrière le succès « Game of Thrones ».
« Notre croissance est fondée sur la qualité de l’expérience, comparée à toutes les autres façons de passer du temps devant un écran », note-t-il, ajoutant que Netflix ne se focalisait « ni sur Disney, ni sur Amazon… mais sur la façon dont on peut améliorer l’expérience pour nos abonnés ».
Le groupe californien a d’ailleurs décidé à l’occasion de ses résultats annuels de fournir des chiffres d’audience, ce qu’il évitait de faire jusque-là, comme pour le film « Bird Box », avec Sandra Bullock, déjà vu plus de 80 millions de fois depuis sa sortie en décembre, selon Netflix.
Plus globalement, les Américains consomment un milliard d’heures de télévision par jour et Netflix représente environ 10% de ce total, a aussi affirmé la plateforme.
Autrement dit, il y a de la place pour d’autres acteurs du streaming, sans que Netflix soit directement menacé, selon le raisonnement de Reed Hastings.
– « Accros » –
« Le temps est semble-t-il quelque chose de plus limité que l’argent. Du coup, faire que les gens soient davantage impliqués et +accros+, c’est comme cela que vous pouvez faire de l’argent », commente l’analyste spécialisé Mat Piscatella, du cabinet NPD.
C’est ce qu’a bien compris Microsoft, qui s’est attaché à faire passer de plus en plus de temps sur sa console Xbox à ses cohortes de joueurs. Comme Google, il travaille au jeu vidéo diffusé en « streaming », nouvel eldorado du secteur, qui devrait amplifier encore ce marché et attirer de nouveaux publics.
Twitch, filiale d’Amazon qui retransmet sur internet des parties de jeux vidéos jouées par les meilleurs « gamers », rassemble des audiences qui peuvent dépasser celles de Netflix.
« Les gens aiment participer plutôt que juste rester assis », note M. Piscatella, soulignant que Netflix vient précisément de se lancer dans les programmes interactifs, avec un « Bandersnatch », de la série « Black Mirror », où le spectateur peut décider du scénario, à la façon des « livres dont vous êtes le héros ».
Les dirigeants de Netflix ont d’ailleurs promis de nouveaux programmes sur ce modèle.
Bien que des jeux vidéo attirent des foules d' »addicts », l’analyste Paul Verna, du cabinet eMarketer, relativise les propos de Reed Hastings: il estime que Fortnite ne peut pas vraiment être vu comme le principal concurrent de Netflix.
Il évoque plutôt une « échelle concurrentielle », où les services de télévision en streaming comme Hulu, HBO Now ou Amazon Prime se situent aux plus hauts échelons, tandis que Facebook Watch ou YouTube seraient plutôt en bas.
Bien que Netflix s’en défende, c’est bien de ces compétiteurs directs qu’il devrait se méfier, pense M. Verna, notamment de Disney. Les studios californiens pourraient dépouiller Netflix de certains programmes pour les mettre en exclusivité sur sa propre plateforme prévue pour cette année, Disney+.
LNT avec Afp
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]]>The post Comment Internet se démocratise au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans le monde, et également au Maroc, malgré la domination du mobile, le développement de la fibre optique se poursuit à un rythme soutenu. Chez inwi, le réseau de la fibre optique dépasse déjà les 10.000 km et permet de raccorder plus de 12.000 foyers. Et l’opérateur affiche des ambitions d’investissement encore plus importantes pour les prochaines années.
Des projets de référence
Ces investissements massifs on fait d’inwi une référence sur le marché de la fibre optique, et l’envergure des projets menés par l’opérateur digital global le prouve. Par exemple, inwi a déployé le réseau universitaire national très haut débit MARWAN, qui permet le raccordement en fibre optique de 80 établissements d’enseignement supérieur. Ce projet s’est imposé comme une véritable référence sur le continent africain, avec des établissements universitaires qui peuvent aujourd’hui compter sur des débits entre 100 Mégabits et 5 Gigabits par seconde.
inwi a également été choisi par la Banque Centrale Populaire pour le raccordement en un temps record de plus de 1000 agences en fibre optique et en technologies de pointe permettant l’échange fluide, sécurisé et ininterrompu de données et de communications professionnelles.
Mais à côté du développement de la fibre optique, l’ADSL reste une technologie importante pour les clients marocains. Actuellement, plus de trois millions de foyers du Royaume sont raccordés par le cuivre (ce qui représente presque la moitié des foyers nationaux), mais seuls un million bénéficient des services ADSL. Conscient de cette réalité, inwi, fort de sa volonté de poursuivre la démocratisation du haut débit au Maroc, propose des solutions alternatives aux connexions traditionnelles à domicile.
Des solutions adaptées aux besoins
En plus des technologies filaires, l’opérateur porte une grande importance aux technologies radio pour apporter de la manière la plus pertinente possible les solutions accessibles en Internet au plus grand nombre.
Dans ce sens, à fin 2018, inwi disposera d’un réseau Full 4G. Cela veut dire que chacune des antennes de l’opérateur permettra d’accéder aux services d’Internet mobile haut débit et couvrir ainsi 94% de la population marocaine !
Et parce que les nouvelles technologies évoluent sans cesse, inwi est le premier opérateur national à avoir réussi la première connexion 4,5G au Maroc. Une connexion mobile à plus de 1GB/s, débit égal à celui de la fibre optique.
Dans les zones plus reculées et non couvertes par les modes de connexion classiques, inwi propose des offres de connectivité par satellite Vsat. Une technologie de dernière génération qui se distingue par un taux de disponibilité très élevé et une résistance aux conditions climatiques les plus difficiles.
A l’aide d’une simple antenne parabolique, le client dispose ainsi d’une liaison qui permet l’accès à Internet, aux services de téléphonie fixe et de raccorder les sites distants lorsqu’il s’agit d’une entreprise par exemple.
Une culture de la performance
En résultat de ces efforts soutenus d’innovation et d’investissement, inwi est le fournisseur de l’accès internet mobile le plus performant en 2017 et en 2018 au Maroc, selon le classement nPerf, plateforme indépendante pour la mesure de la qualité de la connexion internet dans le monde.
« Nos actions et nos projets s’inscrivent, tous, dans le cadre de la vision de l’opérateur : “Internet pour tous” ! Ils ont pour but de permettre au plus grand nombre de Marocains, particuliers et professionnels, d’adopter la technologie dans tous les rayons de la vie quotidienne afin de mieux communiquer, apprendre, se divertir, échanger, entreprendre », conclut Fadoua Laroussi, Directrice Performance et Planification chez inwi.
LNT
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]]>The post Commerce en ligne : Le 4ème Black Friday à partir du 2 novembre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour accompagner l’opération, qui constitue ‘’le premier événement de ventes soldées en ligne au Maroc et dans le monde’’, Jumia a fait le choix d’une ‘’initiative utile’’ à savoir la publication d’un guide pratique et éducatif sur le e-commerce à l’attention des Marocains.
Les promoteurs de cette initiative commerciale expliquent, dans un communiqué, que la plateforme mise en effet sur la sensibilisation pour permettre à un maximum d’internautes de mieux comprendre le fonctionnement du Black Friday (comment se préparer, comment acheter le jour J, comment se faire livrer, comment régler ses achats… Sous la forme d’un visuel d’une page, le guide de Jumia offre tous les conseils à suivre et les bonnes pratiques à adopter pour profiter de l’événement).
Pour optimiser l’expérience des internautes, la plateforme va mobiliser plus de 400 livreurs, 80 agents SAV et 200 agents en logistique afin de garantir une gestion rapide des commandes et livraisons.
Pour gérer l’important trafic généré sur le site pendant la campagne, les serveurs IT de Jumia seront également renforcés afin de réduire au maximum les risques de bug. L’an passé, c’est une population équivalente à dix fois la capacité du stade Mohammed V qui s’est connectée en même temps pour profiter des meilleurs deals.
Dans le but de satisfaire la demande des Marocains, les « Mega Hemza » de Jumia seront par ailleurs proposées tous les vendredis à un horaire plus adapté (11 heures du matin au lieu de minuit).
Afin de mieux accompagner les Marocains pendant le Black Friday, Jumia a analysé plus de 200 000 commentaires d’internautes postés sur les réseaux sociaux. Ce guide est une réponse aux interrogations les plus fréquentes.
LNT avec MAP
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]]>The post L’illimité, le nouveau mode de consommation préféré des Marocains appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les sociétés l’ont bien compris, et depuis quelques années, l’illimité est partout ! Dans les télécoms, mais aussi dans l’industrie de la culture, des médias, des loisirs, etc. Le principe est simple : moyennant un abonnement forfaitaire ou une souscription, l’utilisateur a accès à l’ensemble des services et produits d’un opérateur.
Mais cela ne date pas d’aujourd’hui ! Le principe de l’illimité existait avant même l’avènement d’Internet. Rappelez-vous des restaurants « Eat as much as you can » (mangez autant que vous pouvez), où contre un prix forfaitaire, le client se sert autant de fois qu’il le souhaite dans un buffet ouvert, au lieu de commander un nombre de plats précis et rationnés sur une carte classique. Autre exemple plus récent, les salles de sport.
Jusqu’au début des années 2000, les adhérents étaient obligés de s’inscrire à des cours programmés à des heures et des jours précis. Depuis, la tendance a changé. L’abonné a un accès ouvert à la salle de sport. Il participe aux cours de son choix, quand il le souhaite et autant de fois qu’il le désire par jour ou par semaine. D’autres exemples peuvent être cités : l’accès illimité aux grands parcs d’attractions, les pass illimités aux transports en commun, etc.
La digitalisation de la société et la dématérialisation des supports ont fini par consacrer ce principe de l’illimité dans plusieurs secteurs de la vie quotidienne. La téléphonie a évidemment été à l’avant-garde de ce mouvement avec les premiers forfaits SMS, appels puis data illimités. Mais les autres médiums ne sont pas en reste !
Amazon propose par exemple un service « Kindle Unlimited » qui permet d’accéder, contre moins de 10 euros par mois, à 700.000 livres numériques. Idem pour les plateformes de musique ou de cinéma qui proposent, toutes, un accès illimité à leurs catalogues. Même les médias n’échappent plus à la tentation de l’illimité. De plus en plus de kiosques virtuels proposent ainsi l’accès à un grand nombre de titres moyennant un forfait mensuel.
Plus qu’une tendance, l’illimité devient donc un nouveau mode de consommation mondial qui répond aux besoins d’une génération de consommateurs de plus en plus connectée, adepte du Atawad (Any time, anywhere, any device – toute heure, tout endroit, tout appareil) et qui a accès à une multitude de prestataires (et donc de concurrents). Culturellement, l’avènement de l’illimité permet de passer d’une logique de possession à une logique d’accès !
Et le Maroc ?
Au Maroc, un opérateur en a même fait son cheval de bataille : inwi ! Depuis son lancement en 2010, l’entreprise a souhaité se donner une mission : réconcilier les Marocains avec la technologie et les libérer des contraintes liées aux limitations forfaitaires.
Quelques chiffres pour illustrer ceci : le nombre d’internautes est en évolution constante, approchant aujourd’hui des 20 millions d’internautes (18,5 millions en 2016 selon les chiffres de l’ANRT). Le pays compte 42 millions d’abonnés mobiles, soit un taux de pénétration de 120,66%.
Le développement de l’utilisation d’Internet est encore plus spectaculaire.
Une année seulement après le lancement du premier réseau 4G national par inwi, le volume Data échangé sur le réseau inwi a presque triplé. Le nombre de clients Data a augmenté de plus de 40%. Le nombre de clients idar a plus que doublé.
Aujourd’hui, 90% des personnes équipées d’un Smartphone utilisent des applications mobiles. 72% des internautes accèdent quotidiennement à Internet. Ce qu’ils y consultent en premier lieu ? Les réseaux sociaux pour 90% d’entre eux. Viennent ensuite le visionnement et le téléchargement de vidéo et de contenu multimédia (76,7%), le téléchargement de logiciels et d’applications (72,1%) et les discussions en ligne (71%).
Autre signe qu’Internet fait désormais partie du quotidien de millions de Marocains : l’évolution des achats en ligne. Selon les chiffres du Centre monétique interbancaire (CMI), les sites marchands marocains ont réalisé 4,8 millions d’opérations de paiement en ligne pour un montant global de 2 milliards de dirhams (MMDH) durant les neuf premiers mois de 2017, soit une progression de 86,1% en nombre et de 51,4% en montant par rapport à la même période en 2016.
Nouvelle génération d’offres illimitées
Pour accompagner ce développement naturel des usages télécoms chez les Marocains, inwi a récemment procédé à une refonte complète de ses forfaits mobiles pour plus de générosité, d’innovation et de simplicité pour tous ses clients. Mieux, l’opérateur permet désormais à tous ses clients de bénéficier de l’expérience unique de l’illimité et de volumes de connexion très importants.
Cela peut aller des appels illimités vers les détenteurs des mêmes forfaits (pour les forfaits à partir de 49 dirhams) ou des clients inwi de manière générale (pour les forfaits 99dh et 149dh) aux appels illimités vers l’ensemble des numéros nationaux (pour les forfaits à 199dh) et internationaux pour les forfaits supérieurs.
Cerise sur le gâteau, pour répondre à toutes les envies de ses clients, inwi leur offre des seuils de générosité internet inédits au Maroc ! Au lieu de devoir choisir entre voix et Internet, inwi offre à tous ses clients le meilleur des deux mondes. Par exemple, en plus d’offrir l’illimité vers tous les forfaits similaires, le forfait à 49 Dhs comporte également 5 Go d’Internet. Du jamais vu ! Le forfait à 99 Dhs est, lui, assorti de 10 Go d’Internet qui passent à 15 Go pour le forfait à 149 Dhs et à 25 Go pour le forfait à 199 Dhs, incluant l’illimité voix vers tous les numéros nationaux. La Data devient illimitée pour les détenteurs des forfaits à 499 et 649 Dhs par mois.
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]]>The post Zakaria Rdif désigné gagnant de la catégorie Humour du concours Orange Talents appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La finale de la compétition humour de la plateforme de révélation de talents artistiques marocains « Orange Talents » a eu lieu Vendredi 13 juillet. Les internautes ont sélectionné les 5 meilleurs talents et le verdict du jury est tombé, le grand gagnant de la compétition est Zakaria Rdif.
Lancée en Juin 2017, la plateforme Orange Talents a pour objectif de révéler les talents artistiques marocains dans plusieurs disciplines. La compétition humour a débuté au mois d’avril dernier avec la participation d’un jury de renom, composé des célèbres artistes Fatima Kheir, Aziz Hattab et Taliss. Des milliers de candidats se sont donc empressés de déposer leurs prestations directement sur le site web « orangetalents.ma »
Après une première phase de sélection, 30 candidats ont eu l’opportunité de présenter leurs sketchs aux marocains durant tout le mois de Ramadan sur 2M. Ainsi les téléspectateurs ont pu découvrir les différents talents et voter pour leurs humoristes préférés sur orangetalents.ma. Au terme de cette phase, ils n’étaient plus que 5 à concourir pour devenir le grand gagnant de cette première saison Humour d’Orange Talents !
La finale a donc couronné Zakaria Rdif comme grand gagnant de la discipline, il va ainsi bénéficier de l’accompagnement du Jury pour professionnaliser son talent et avoir l’opportunité de présenter son propre one-man show en première partie du spectacle de Taliss ou de sa troupe Humouraji.
Cp
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]]>The post Amazon et Alibaba retirent les produits dangereux de leur site appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces entreprises, dont font aussi partie eBay et Rakuten-France, s’engagent « à réagir dans un délai de deux jours ouvrables » à toute notification d’un produit dangereux par les autorités d’un Etat membre et à expliquer à chaque fois « les mesures prises », dans un document signé sous l’égide de l’exécutif européen.
Elles devront également réagir plus rapidement aux signalements venant de consommateurs, en leur apportant une réponse « dans un délai de cinq jours ouvrables ».
Les quatre entreprises mettront « à la disposition des autorités des Etats membres de l’UE des points de contact uniques » auxquels notifier des produits dangereux. Et elles fourniront « un moyen clair pour les clients de notifier » les produits dangereux », selon les engagements listés par la Commission.
L’exécutif européen a indiqué qu’il assurerait un suivi de ces promesses dans des rapports semestriels et a appelé d’autres plateformes de commerce en ligne à « suivre le bon exemple » des quatre premières signataires.
Les ventes en ligne ont représenté 20% des ventes totales en 2016 dans l’UE, selon Eurostat, et les autorités s’inquiètent de voir de plus en plus de produits signalés comme dangereux être en vente sur des plateformes en ligne.
LNT avec Afp
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]]>The post Vous repérez un espion ? En Chine, dénoncez-le sur internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La plateforme (www.12339.gov.cn) a été lancée dimanche par le ministère de la Sécurité nationale. Elle vise à collecter des informations sur des activités mettant en danger la sécurité du pays, a indiqué le ministère. Le site existe en deux versions, chinois ou anglais.
Pékin évoque régulièrement la menace de « forces étrangères hostiles » cherchant à créer des troubles dans le pays. Et les autorités font de plus en plus appel aux citoyens pour récolter des informations.
Les informateurs peuvent désormais remplir un formulaire sur le site internet, en donnant des précisions sur la nature du danger (espionnage, terrorisme, séparatisme, divulgation de secrets d’Etat, subversion) et sur l’auteur présumé (nom, nationalité, coordonnées).
L’internaute peut rester anonyme. Mais gare aux fraudeurs: « Toute personne qui invente de façon intentionnelle des faits ou qui déforme la réalité devra en assumer toutes les conséquences », avertit la plateforme.
Le site internet a été lancé à l’occasion de la Journée nationale d’éducation à la sécurité nationale. Elle est organisée tous les 15 avril depuis 2016, afin de sensibiliser le public à cette thématique. Cette année, une bande dessinée intitulée « Un ami qui avance masqué » a également été diffusée pour appeler à la vigilance contre « l’infiltration politique ».
Elle montre un Occidental membre d’une ONG étrangère qui tente d’organiser des manifestations en Chine. Pour parvenir à ses fins, l’homme soudoie un Chinois chargé d’inculquer à des ouvriers les « idées occidentales » en matière de droit du travail et de syndicats.
L’histoire se termine par un appel téléphonique de dénonciation de la part d’un ouvrier, l’arrestation du Chinois et la tentative de fuite désespérée de l’Occidental, poursuivi par des menottes géantes.
En 2016, une bande dessinée placardée sur les murs de bâtiments publics mettait en garde les Chinoises contre les ruses de séduction déployées par certains étrangers afin d’obtenir des informations.
Environ 900.000 étrangers étaient présents en Chine en 2017, selon un média d’Etat, soit une très faible part de la population totale du pays (1,38 milliard d’habitants).
LNT avec Afp
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]]>The post Enquête Buzzeff : Les Marocains sont plus sensibles à la pub sur les sites premiums appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’enquête a identifié des tendances similaires en ce qui concerne les sites web premium en Afrique du Nord et au Levant, avec 64% des Algériens interrogés déclarant qu’ils sont plus susceptibles de faire confiance à une marque annoncée sur un site web premium. Il en va de même pour les Egyptiens (63%) et les Libanais (61%).
» Ces résultats confirment l’une des principales croyances de Buzzeff : attirer l’attention du public n’est pas suffisant, l’environnement dans lequel vous atteignez votre public (Premium et dédié VS Social et encombré) est tout aussi important. Les marques nationales sont de plus en plus conscientes de cette réalité, surtout après les incidents de brand safety rencontrés par de grands annonceurs depuis 2017. La publicité digitale peut mettre le capital marque à risque, les marketeurs doivent être vigilants et exiger de leurs partenaires une promotion publicitaire premium, viewable et brand-safe », a commenté Jérôme Mouthon, fondateur et président de Buzzeff MEA.
Née du besoin d’un meilleur contrôle et d’un système amélioré contre le contenu inapproprié et les mauvais placements publicitaires, la brand safety1 devient une composante de plus en plus importante de la publicité digitale. Les marques nationales et internationales sont devenues plus stratégiques quant au placement de leurs publicités.
60% des répondants marocains ont souligné qu’ils sont plus susceptibles de regarder des publicités qui n’interfèrent pas avec leur expérience en ligne, et 77% ont affirmé qu’ils sont plus susceptibles de regarder une publicité qui est en relation avec le contenu ou l’article qu’ils seraient en train de lire en ligne.
« Les résultats soulignent l’importance d’une publicité qui soit contextuelle et qui respecte l’expérience utilisateur. Un format de publicité connu pour son ergonomie est appelé l’Outstream. L’annonce publicitaire apparait au cœur du contenu éditorial, et ne joue que lorsqu’elle est visible par l’utilisateur. De cette façon, les marques garantissent, non seulement qu’elles respectent l’expérience de leur public cible, mais que leur contenu est organiquement regardé par des utilisateurs réels et attentifs », a ajouté Mouthon.
1 La brand safety désigne les pratiques permettant de s’assurer que la marque d’un annonceur n’apparaît pas dans des environnements qui pourraient présenter un risque pour son image.
A propos de BUZZEFF MEA
BUZZEFF est la 1ere place de marché publicitaire vidéo et display dans la région MEA.
Basée à Dubaï, Casablanca et Riyad, avec une équipe de 20 membres, Buzzeff connecte quotidiennement des marques à des audiences pertinentes via des éditeurs premium et pertinents. Plus de 400 marques nous ont déjà fait confiance et ont bénéficié d’une couverture publicitaire premium, 100 % viewable, et brand-safe. www.buzzeff.tv
LNT avec CdP
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]]>The post YouTube et Google accusés de pratiques illégales sur le ciblage des enfants appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Vingt-trois organisations de défense des droits numériques et de protection de l’enfance, ont déposé une plainte auprès de la FTC, le régulateur américain du commerce, ont-elles annoncé dans un communiqué, lui demandant d’enquêter sur ces pratiques.
Selon les associations, Google collecte les informations personnelles de mineurs sur YouTube, bien que ce site soit officiellement interdit aux moins de 13 ans, notamment sur leur localisation, l’appareil utilisé pour se connecter, ou des numéros de téléphone portable.
« Google amasse ses informations sans en informer au préalable les parents et Google les utilise pour cibler des publicités vers les enfants partout sur internet », affirment-elles encore.
« Depuis des années, Google a abandonné sa responsabilité envers les enfants et les familles en affirmant de façon trompeuse que YouTube — un site inondé de dessins animés, comptines et publicités pour des jouets– n’est pas pour les enfants de moins de 13 ans », estime dans le communiqué Josh Golin, de la Campagne pour une enfance sans publicité, l’une des organisations signataires.
« Google réalise des profits gigantesques avec les pubs pour enfants et doit respecter la COPPA », la loi sur la protection de la vie privée des enfants sur internet, dit encore M. Golin.
Les pratiques de Google contreviennent, selon les associations, à cette loi de 1998 qui « interdit à un site internet destiné aux enfants, ou qui sait que des enfants l’utilisent, de collecter et utiliser de telles informations sans avoir l’accord des parents ».
Contacté par l’AFP, un porte-parole de Google a indiqué que le groupe n’avait pas vu la plainte, mais que « protéger les enfants et les familles était une priorité ».
« Parce que YouTube n’est pas pour les enfants, nous avons investi de façon importante pour créer l’application YouTube Kids, qui propose une alternative spécialement destinée aux enfants », a ajouté le porte-parole.
Cette plainte intervient dans un contexte de méfiance renouvelée sur la gestion des données personnelles par les groupes internet, en particulier Facebook, englué dans le scandale retentissant Cambridge Analytica.
LNT avec Afp
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]]>The post Google va s’attaquer aux publicités pour les produits financiers spéculatifs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le groupe a bloqué l’an dernier 3,2 milliards de publicités qui violaient ses règles, soit plus de 100 « mauvaises publicités » par seconde, selon un bilan publié sur son blog.
Google avait retiré plus de 700 millions de « mauvaises publicités » en 2015 et 1,7 milliard en 2016, ce qui montre une intensification des efforts du groupe pour rassurer les annonceurs et les pouvoirs publics qui réclament une plus grande régulation des plateformes numériques.
« Nous voulons faire en sorte que les publicités Google et que l’écosystème publicitaire soit sûrs et efficaces pour les gens, les annonceurs et les éditeurs », a expliqué au cours d’une conférence vidéo Jessica Stansfield, en charge des contrôles sur les publicités pour Google Europe Afrique et Moyen Orient.
Après avoir banni en 2016 les publicités pour les prêts usuraires, Google va intensifier en 2018 ses efforts contre les produits financiers non régulés ou trop complexes, liés notamment à l’engouement pour le bitcoin.
Cela concernera aussi d’autres produits financiers risqués, comme les options binaires, les contrats de différences (CFD) ou des places de marchés permettant de spéculer sur les devises.
Courant 2018 « nous allons mettre à jour nos règles sur ces produits financiers », a expliqué Jessica Stanfield.
Dans le détail, Google a bloqué l’an dernier 12.000 sites pour avoir copié ou contrefait des contenus d’autres sites.
Il a suspendu plus de 7.000 comptes « Adwords », avec lesquels on peut acheter des mots-clés, pour avoir utilisé des titres accrocheurs mais mensongers visant à inciter les internautes à cliquer sur les publicités afin de les diriger sur des sites marchands sans rapport avec la promesse initiale.
Google a également retiré plus de 130 millions de publicités l’an dernier qui violaient ses règles (pour des sites vendant de faux produits pharmaceutiques, proposant des services mensongers, ou de faux diplômes par exemple) et 79 millions de publicités qui dirigeaient les internautes vers des sites contenant des logiciels malveillants.
Le groupe explique avoir refusé l’accès à sa régie publicitaire Adsense à des milliers de « mauvais éditeurs », sites et applications, pour qu’ils ne puissent plus percevoir de recettes publicitaires.
LNT avec Afp
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]]>The post L’e-Sport, LE phénomène incontournable au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Alors forcément, dans cette multitude de joueurs, certains sont plus passionnés, plus assidus et plus réguliers. Ce sont des adeptes du sport électronique, communément appelé e-sport, un phénomène qui a pris une ampleur planétaire avec ses stars, ses équipes, ses commentateurs et surtout ses millions de fans à travers le monde.
Le e-sport, qui désigne précisément les compétitions de jeux vidéo en réseau local ou via internet sur consoles ou ordinateurs, s’est professionnalisé, au point d’être financé par des sponsors dont l’objectif est de toucher les millions de spectateurs qui regardent la diffusion de leurs matchs en streaming. Une évolution fulgurante depuis les premiers jeux en réseau dans les années 90 qui ont permis à cette discipline d’exister.
Ne soyez donc pas étonné si quelqu’un de votre entourage vous annonce qu’il pratique régulièrement un e-sport au sein d’une ligue semi-professionnelle ou qu’il doit suivre une compétition de haut niveau diffusée en direct sur internet !
S’il existe une multitude de jeux pratiqués en réseau et qui peuvent être considérés comme du e-sport, les principales ligues internationales focalisent autour de jeux désormais mythiques, comme League of Legends, Call of Duty, Street Fighter ou encore Fifa.
Preuve s’il en est du sérieux à accorder à cette discipline, depuis 2010, la pratique mondiale est régulée par la fédération internationale de sport électronique (ESIF) autour de grands événements internationaux comme les World Cyber Games, Electronic Sports World Cup ou encore les championnats du monde du Paris Games Week.
L’e-sport en quelques chiffres, c’est plus de 1,5 milliards de dollars de revenus en 2017 avec une croissance de +26% par rapport en 2016, 665 millions de spectateurs et 15,6 milliards d’heures de visionnage ; 390 tournois e-Sport et 43 disciplines dans le monde entier (Source : SuperData Research). L’e-sport n’est plus une affaire de geeks initiés, c’est un phénomène mondial dont l’ampleur n’a d’ailleurs pas épargné le Maroc où se comptent déjà plus de 1 million de Gamers actifs dans toutes les régions du Royaume, avec un potentiel de 4 millions de Gamers.
Certains acteurs de l’écosystème marocain, Gamers et développeurs de jeux vidéo, ont emboité le pas à cette tendance mondiale et ont même réussi à mobiliser des parties prenantes à forte valeur ajoutée pour l’e-sport, à l’image de l’opérateur inwi.
Par exemple, le collectif « Moroccan Game Developpers » bénéficie du soutien de l’opérateur pour créer des jeux 100% marocains, ce qui contribue à promouvoir l’émergence d’une réelle industrie locale et régionale du jeu vidéo. Parce que face aux mastodontes des franchises mondiales, produire des jeux inspirés de la culture marocaine, comme « Z7am » ou « Trombiya », est une fierté et une vitrine pour la jeunesse du pays.
Ces jeux ont d’ailleurs connu un succès populaire important grâce à leur disponibilité sur « La3b’in », la plateforme créée par inwi, dédiée au gaming et aux jeux 100% marocains sur mobile, une initiative unique dans son genre pour le secteur télécom national.
Autre cas éloquent de la percée du e-sport au Maroc, inwi s’est appuyé sur Area12 pour développer une ligue marocaine, la « inwi e-league », qui fédère les joueurs marocains et permet à certains de participer à des compétitions internationales. Comme les autres ligues d’e-sport mondiale, la « inwi e-league » est basée sur un programme de compétitions professionnelles tout le long de l’année et ouvert à tous les joueurs marocains.
Les compétiteurs s’affrontent autour de 8 jeux phares comme League of legends, Fifa 2017, The King of Fighters XIV, Street Fighter V, Clash Royale… Créée en mai 2017, la e-league marocaine compte déjà plus de 20.000 inscrits et 5 millions d’interactions avec la plateforme, confirmant le bien-fondé de l’initiative de inwi pour la promotion et le développement du e-sport au Maroc.
« La création de la inwi e-league confirme l’engagement constant de l’opérateur pour accompagner au quotidien les gamers, les développeurs et les passionnés d’E-sport au Maroc. Le Royaume compte des milliers de pratiquants de cette discipline sportive à part entière.
Notre objectif est de participer à structurer la pratique de l’E-sport au Maroc, d’offrir aux joueurs des espaces et des plateformes de compétition aux standards internationaux et de faire du Maroc une étape de qualification aux manifestations internationales en matière d’E-sport » renchérit Brahim Amdouy, Manager des Contenus à inwi.
Cerise sur le gâteau ? Area12 et inwi e-league ont intégré officiellement l’ESWC (eSport World Convention) ! Désormais, chaque année, le Maroc sera représenté par le gagnant du vainqueur de la compétition marocaine aux championnats du monde au Paris Games Week.
Si vous êtes déjà un Gamer ou si vous avez toujours voulu l’être, découvrez la « inwi e-league » et passez au niveau professionnel de l’e-Sport sur : https://www.inwi.ma/e-league.
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]]>The post Un gratte-ciel proposé aux enchères sur internet ! appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Son chantier avait débuté en 2006 mais il a été suspendu en 2010 faute de fonds, après que le gros des travaux eut été achevé. L’hôtel qu’il devait abriter n’a donc jamais ouvert ses portes, selon la cour suprême du Shanxi, citée par l’agence Chine nouvelle.
Cette juridiction mettra donc la tour et son terrain aux enchères le 2 janvier sur le principal site chinois de commerce en ligne, Taobao, plateforme phare du leader local de l’e-commerce Alibaba, parfois surnommée « le eBay chinois ».
Le tribunal a diffusé des photos de ses parkings en sous-sol faiblement éclairés et de ses étages poussiéreux où s’empilent les matériaux de construction.
Dans un effort de transparence dans la vente des biens saisis, la majorité des tribunaux chinois ont ouvert des comptes sur la plateforme d’enchères judiciaires de Taobao, selon Chine nouvelle.
Immeubles d’habitation, voitures, bijoux, téléphones portables… Toute sorte de biens confisqués peuvent désormais s’acheter sur ce site.
En novembre, un bâtiment de 28 étages avait été mis aux enchères pour 218 millions de yuans par un tribunal de la province de Zhejiang (est). Mais personne n’a fait d’offre.
LNT avec Afp
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]]>The post Fin probable de la « neutralité du net » aux États-Unis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La Commission fédérale des communications (FCC) doit en effet se prononcer sur l’abrogation d’une règle datant de la présidence de Barack Obama qui oblige les fournisseurs d’accès internet (FAI) à traiter tous les services en ligne de la même manière, assurant ce qu’on appelle la « neutralité du net ».
A première vue très technique, cette décision pourrait pourtant avoir des conséquences concrètes pour les internautes, affirment les défenseurs du principe de neutralité.
Car la décision de la FCC autoriserait théoriquement les FAI à moduler la vitesse de débit internet à leur guise, en fonction du contenu qui passe dans leurs « tuyaux ». Les défenseurs de la neutralité craignent donc que ces FAI ne créent un « internet à deux vitesses » en faisant payer davantage pour un débit plus rapide, ou en bloquant certains services leur faisant concurrence, comme la vidéo à la demande, la téléphonie par internet ou les moteurs de recherche.
Les gros FAI américains sont eux-mêmes en effet créateurs de contenus: ComCast possède par exemple NBCUniversal (chaînes télé et studios). AT&T cherche de son côté à racheter le groupe Time Warner (qui possède des studios mais aussi des chaînes comme CNN ou HBO).
Et si les FAI imposent des frais supplémentaires aux entreprises qui fournissent du contenu gourmand en bande passante — comme les films et les séries diffusées par Netflix, Amazon ou autres — ces derniers pourraient alors décider de répercuter cette hausse des coûts sur les abonnements.
– Protestations –
Mais pour les partisans du projet de la FCC, les règles actuelles assimilent les opérateurs à des services publics et empêchent les investissements dans de nouveaux services comme les vidéo-conférences, la télémédecine et les véhicules connectés qui ont besoin du haut-débit.
Un vif débat oppose partisans et détracteurs de ce principe depuis plus d’une décennie, les uns comme les autres affirmant défendre un internet « ouvert et libre », un débat plusieurs fois porté devant les tribunaux par le passé et qui suscite encore aujourd’hui des manifestations.
Le nouveau patron de la FCC, Ajit Pai, nommé par le président Donald Trump, a décidé récemment de remettre le sujet sur la table et promis de mettre fin aux règles actuelles pour « restaurer la liberté d’internet ».
Malgré les protestations des groupes technologiques et des défenseurs des droits numériques, M. Pai plaide pour le retour à une « approche réglementaire légère » revenant à la situation du début des années 2000 qui a permis à internet de s’épanouir.
De leur côté, les FAI promettent de gérer leur réseau de façon ouverte et transparente tandis que la FCC assure qu’en cas de plaintes, elles seraient traitées par une autre agence, la Commission fédérale de la concurrence (FTC), spécialisée dans la protection des consommateurs et les règles anti-monopole.
Bien que très américain, le débat sur la « neutralité du net » concerne indirectement de nombreux autres pays qui fondent leurs législations internet sur le modèle américain. L’Union européenne a voté des directives mais chaque Etat-membre a sa propre régulation.
La situation américaine est unique car ce sont des opérateurs privés qui créent et investissent dans leurs propres réseaux, alors qu’ailleurs les infrastructures appartenant à un actuel ou ancien monopole sont partagées.
LNT avec Afp
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]]>The post La « neutralité du net », symbole d’une Toile libre ou frein à la technologie ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>– La neutralité, c’est quoi ?
Le concept date des débuts d’internet et oblige les fournisseurs d’accès à internet (FAI) à traiter les contenus de manière égalitaire. Le débat oppose les différents acteurs, qui affirment tous vouloir défendre un internet « ouvert et libre », depuis plus d’une décennie, et s’est déjà porté devant les tribunaux.
Les défenseurs de la neutralité craignent que ces opérateurs de télécommunications ne créent un « internet à deux vitesses » en faisant payer davantage pour un débit plus rapide ou en bloquant certains services leur faisant concurrence comme la vidéo à la demande, la téléphonie par internet ou les moteurs de recherche.
Pour les partisans du projet de la FCC, les règles actuelles assimilent les opérateurs à des services publics et empêchent les investissements dans de nouveaux services comme les vidéo-conférences, la télémédecine et les véhicules connectés qui ont besoin du haut-débit.
– La neutralité, c’est depuis quand?
Pour Tim Wu, professeur de droit à qui l’on doit le terme « neutralité du net », le principe général date des années 1970 quand les régulateurs ont cherché à empêcher AT&T, qui possédait alors le monopole des télécommunications, de bloquer ou perturber l’essor des nouvelles sociétés de téléphonie.
Au début des années 2000, des tentatives de régulation s’étendant au monde de l’internet naissant ont échoué, plusieurs décisions de justice refusant d’assimiler les FAI à des « entreprises de télécommunications ».
Ce n’est qu’en 2015 que la FCC a finalement pu assimiler ces fournisseurs d’accès à internet à haut-débit à des entreprises de télécommunications, mais en utilisant une loi remontant à… 1934.
Ajit Pai, nommé à la tête de la FCC par le président Donald Trump, affirme que les régulations actuelles découragent les investissements dans le haut-débit. Il plaide pour le retour à une « approche réglementaire légère » revenant à la situation du début des années 2000 qui a permis à l’internet de s’épanouir.
Mais pour les entreprises technologiques et les défenseurs des droits numériques, cela pourrait mener à la mort de l’internet dans sa forme actuelle.
– La neutralité, c’est fini?
Ce que feront les FAI après ce changement reste incertain. Les grands opérateurs – dont AT&T, Comcast et Verizon – assurent que le fonctionnement d’internet ne changera pas et qu’ils auront les mains libres pour investir dans de nouvelles technologies.
« Il y aurait beaucoup de résistance » en cas de blocage de contenus, estime Doug Brake, de la Fondation des technologies de l’Information et de l’Innovation, un centre de réflexion basé à Washington. Il cite la « pression sociale » et les menaces d’enquêtes des autorités anti-monopole qui pourraient aboutir au retour d’une neutralité stricte après un nouveau changement d’administration.
Mais les défenseurs de la neutralité craignent qu’une différenciation imposée par les opérateurs n’entraîne une hausse des coûts des gros utilisateurs de données comme Netflix ou d’autres services de vidéo en continu, qu’ils compenseraient ensuite en augmentant leurs abonnements.
Pour les jeunes entreprises technologiques, qui n’ont pas les ressources de Google or Facebook, la nouvelle directive est « une barrière à l’innovation et à la concurrence », estime Ferris Vinh, du Centre pour la démocratie et la technologie, qui défend la neutralité. « C’est un combat pour que la prochaine génération de jeunes pousses ait un espace pour innover et diffuser de nouvelles idées ».
La FCC promet la « transparence » et assure que les plaintes seront traitées par une autre agence, la Commission fédérale de la concurrence (FTC), spécialisée dans la protection des consommateurs et les règles anti-monopole.
La nouvelle directive pourrait aussi être attaquée en justice.
– La neutralité, c’est mondial?
De nombreux pays basent leurs législations internet sur le modèle américain. L’Union européenne a voté des directives mais chaque Etat-membre a sa propre régulation.
La situation américaine est unique car ce sont des opérateurs privés qui créent et investissent dans leurs propres réseaux, alors qu’ailleurs, les infrastructures appartenant à un actuel ou ancien monopole sont partagées. « Cela va pousser les opérateurs à explorer de nouvelles voies pour être compétitifs dans un secteur où les coûts fixes sont élevés », estime Doug Brake.
LNT avec Afp
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]]>The post Musique en ligne: Apple convoite Shazam appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La marque à la pomme pourrait annoncer l’accord de rachat de Shazam, basée à Londres, dès lundi, affirme le site citant des sources anonymes.
Si les termes financiers du rapprochement ne sont pas connus, le site affirme que le prix de rachat pourrait se situer autour de 400 millions de dollars. Cela reste en dessous de l’évaluation de plus d’un milliard de dollars que Shazam avait avancé lors de son dernier cycle de financement.
Sollicité par l’AFP, Apple s’est refusé à tout commentaire.
Shazam a été fondée en 1999 et a d’abord utilisé les fonctions de messagerie des téléphones mobiles pour identifier des chansons. Elle a des relations d’affaires avec Apple depuis plusieurs années, ayant été une des premières applications musicales présentées par l’App Store d’Apple.
Ce rachat constituerait pour Apple une amélioration de son offre musicale alors que son grand rival dans le streaming musical, le suédois Spotify, envisage une entrée en Bourse en 2018 et vient de signer un accord de participations croisées avec le chinois Tencent.
Spotify revendique 60 millions d’utilisateurs contre environ 30 millions pour Apple Music. Shazam affirme que son application a été téléchargée un milliard de fois.
LNT avec AFP
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]]>The post Cyberattaque Wannacry : La Corée du Nord dément toute implication appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un porte-parole de l’Association Corée du Nord-Europe a démenti les accusations contre Pyongyang et mis en garde la Grande-Bretagne contre une « spéculation sans fondement ».
« Cela dépasse les limites de ce que nous pouvons tolérer et nous porte à nous interroger sur les réelles motivations de la Grande-Bretagne », a-t-il ajouté, cité par l’agence officielle nord-coréenne.
Le 12 mai dernier, une attaque informatique avait affecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde, paralysant notamment les services de santé britanniques et des usines du constructeur automobile français Renault. Ses auteurs réclamaient une rançon pour débloquer les appareils.
Le gouvernement britannique a accusé vendredi la Corée du Nord d’être à l’origine de l’attaque qui visait, selon Londres, à lui permettre d’accéder à des devises étrangères.
« Les tentatives du gouvernement britannique de lier à tout prix la RPDC à la cyberattaque ne peuvent être interprétées autrement que comme une tentative malveillante de pousser la communauté internationale à une plus grande méfiance vis-à-vis de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée) », a déclaré le porte-parole, employant le nom officiel de la Corée du Nord.
Pyongyang a déjà été accusé d’être à l’origine de plusieurs cyberattaques de grande envergure, notamment celle contre le piratage de Sony Pictures en 2014.
Le pays disposerait d’une unité comprenant quelque 6.800 spécialistes informatiques dédiés aux cyber-attaques, d’après le gouvernement sud-coréen.
La Corée du Nord est soumise à de sévères sanctions de l’ONU en raison de ses programmes nucléaire et balistique.
Face à cette situation, la Corée du Nord paraît, selon les experts, avoir développé ces dernières années ce type de cyberattaques pour tenter de se procurer des devises étrangères.
Wannacry avait frappé des ordinateurs du monde entier, provoquant un week-end de panique. Les chemins de fer allemands, le gouvernement espagnol avaient également été affectés.
LNT avec AFP
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]]>The post 700 milliards de paiements électroniques en 2020 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Si les espèces restent prédominantes dans de nombreuses régions du monde, notamment pour les transactions de faible montant, l’adoption des paiements électroniques est de plus en plus répandue, souligne l’édition 2017 du rapport mondial sur les paiements réalisé par le cabinet Capgemini et le groupe bancaire BNP Paribas.
Entre 2014 et 2015, le volume mondial des transactions sans espèces a progressé de 11,2% pour atteindre le chiffre de 433 milliards d’opérations, réalisées pour la plupart via des cartes de débit ou de crédit.
Cette croissance a été largement nourrie par les marchés en développement où le nombre de paiements numériques a bondi de 21,6% sur un an, contre une hausse de presque 7% au sein des marchés dits matures.
Et en ce qui concerne les années à venir, « la mobilité, le secteur des loisirs, les médias ainsi que les technologies telles que la domotique, le paiement sans contact », les vêtements connectés ou encore la réalité augmentée devraient favoriser la progression des paiements électroniques, estime l’étude.
Dans le secteur des transactions interentreprises, la même tendance est à l’oeuvre grâce à la numérisation des factures, l’apparition de cartes virtuelles ou encore de solutions financières et comptables hébergées dans le nuage informatique, est-il ajouté.
En outre, l’explosion des paiements sur téléphone mobile et les innovations numériques vont permettre « une forte croissance dans toutes les régions », poursuit l’étude, qui prévient toutefois que d’importantes variations sont à attendre en matière d’adoption des nouveaux schémas de paiement et de développement des nouveaux usages.
De manière plus générale, le rapport signale l’émergence d’un nouvel environnement des paiements à la faveur de l’apparition d’une multitude de jeunes pousses de la finance, les fintechs, de nouvelles attentes du côté des clients et la mise en oeuvre progressive d’un nouveau cadre réglementaire destiné entre autres à favoriser la concurrence dans le paiement et l’émergence de nouveaux acteurs.
LNT avec Afp
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]]>The post Bruxelles proposera en 2018 de nouvelles règles pour la taxation des géants internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« La Commission européenne fera des propositions l’année prochaine pour une taxation équitable et efficace », a déclaré M. Juncker à l’issue du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE sur le numérique, tenu dans la capitale estonienne.
Cette annonce intervient au moment où plusieurs Etats membres ont affiché leur opposition à introduire une taxation européenne sur les géants du web comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, souvent désignés par l’acronyme GAFA.
« Dans le secteur numérique, les taxes doivent être payées là où elles sont dues », a ajouté le chef de l’exécutif européen.
Présentée par la France mi-septembre lors d’une réunion des ministres des Finances européens, l’initiative vise à taxer le « club GAFA » sur la base de leur vrai chiffre d’affaires réalisé dans chaque pays, alors que les groupes ont tendance à localiser leurs bénéfices dans des Etats à faible fiscalité.
La France a recueilli le soutien d’une vingtaine de pays, dont l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Mais les Etats membres de l’UE ne sont pas tous sur la même longueur d’onde. Des pays comme le Chypre, Malte et l’Irlande, qui ont établi un système de taxation plus favorable aux acteurs du numérique, se montreraient franchement hostile à cette réforme.
D’autres Etats membres restent réservés, notamment parce qu’ils souhaitent que le problème soit traité au niveau international, au sein du G20 ou par l’OCDE, afin d’éviter que d’autres pays hors de l’UE bénéficient de la manne fiscale des GAFA à leurs dépens.
Selon le rapport des députés européens Paul Tang (gauche) et Alain Lamassoure (conservateur) publié cet été, le manque à gagner de l’Union européenne s’élève à 5,4 milliards d‘euros en impôts de la part de Google et de Facebook dans la période 2013–2015 à cause des dispositifs d’optimisation fiscale établis.
LNT avec MAP
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]]>The post Bitcoin: la Chine durcit le ton, le cours plonge, une plateforme s’arrête appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les jours du bitcoin en Chine sont-ils comptés? Le spectre d’une interdiction pure et simple des monnaies virtuelles par le régime communiste a été avivé par un avertissement solennel diffusé mercredi par l’Association nationale de finance internet (NIFA).
Cette organisation, supervisant en étroit lien avec le gouvernement ce secteur en constante innovation, condamne vertement les « dangers » des crypto-monnaies, ces unités créées à partir de la technologie du « blockchain » et qui s’échangent en ligne sans être régulées par aucun pays.
« Il est bon de noter que les +monnaies virtuelles+ sont de plus en plus l’instrument d’activités criminelles: blanchiment d’argent, trafic de drogues, contrebande et levées de fonds illégales », assène ce texte martial posté en ligne par la NIFA.
Avant de conclure, sentencieux: « il n’existe aucun fondement légal » à l’existence des plateformes où s’échangent les crypto-monnaies.
Même si cet avertissement n’émane pas directement d’un régulateur gouvernemental, il a semé l’effroi parmi les investisseurs et fait dégringoler le marché.
Après s’être hissée mardi à 4.350 dollars le bitcoin, la monnaie virtuelle a perdu jusqu’à 17% en l’espace de deux jours, glissant jeudi jusqu’à 3.590 dollars, selon le Bitcoin Price Index.
Sur les plateformes d’échanges chinoises, la saignée est encore plus douloureuse: sur BTC China, après un pic à 27.490 yuans mardi, le bitcoin est descendu jusqu’à 16.000 yuans jeudi — un effondrement de 36% par rapport à la clôture de mercredi soir.
Parachevant l’atmosphère de débâcle, BTC China, deuxième plateforme en yuans pour le négoce du bitcoin, a annoncé jeudi qu’elle allait bientôt cesser tous les échanges de monnaies virtuelles sur son site.
« Après avoir examiné attentivement l’annonce des régulateurs chinois du 4 septembre, BTC China Exchange cessera tous ses échanges le 30 septembre », a-t-elle indiqué sur son compte Twitter.
Début septembre, la banque centrale chinoise (PBOC) avait en effet dévoilé un drastique tour de vis réglementaire, interdisant toute nouvelle émission de monnaies cryptographiques dans le cadre d’une levée de fonds par une entreprise.
Dans le même temps, la PBOC sommait les plateformes de cesser la conversion de ces unités en devises sonnantes et trébuchantes: un coup de semonce qui avait fait chuter le cours du bitcoin en dollars de quelque 10% en l’espace d’un jour.
Les durcissements réglementaires chinois tendent à faire boire la tasse aux cours mondiaux car les deux principales plateformes fonctionnant en yuans (BTC China et Okcoin) représentent environ 22% des échanges mondiaux de bitcoins, selon le site internet de référence bitcoinity.org.
LNT avec AFP
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]]>The post UE: coup d’accélérateur à un projet pour mieux taxer les géants de l’internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Google, Apple, Facebook et Amazon –communément désignés par l’acronyme GAFA– sont régulièrement accusés de faire de l’optimisation fiscale grâce à des montages financiers qui minimisent leurs impôts. A l’époque du numérique, « le système de taxation actuel ne peut plus s’appliquer et c’est pourquoi nous devons trouver une autre solution », a souligné le ministre estonien des Finances, Toomas Toniste, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.
Les 28 ministres des Finances de l’UE se sont entendus samedi pour avancer rapidement et arriver à une approche commune lors d’une réunion en décembre. A la suite de quoi, la commission européenne serait chargée de concocter une proposition législative en 2018.
A l’origine de ce nouvel élan, une initiative pilotée par la France et soutenue par trois autres grands pays européens, Allemagne, Italie, Espagne.
Leur idée: avoir une taxe appliquée sur le chiffre d’affaires généré dans chaque pays européen par les géants du net, comme Google ou Facebook.
Actuellement, c’est le bénéfice qui sert de référence à l’impôt sur les sociétés payé par les entreprises. Et nombre de multinationales du net concentrent leurs bénéfices dans des filiales domiciliées dans des pays à faible taux d’imposition, comme l’Irlande, même si elles génèrent presque tout leur chiffre d’affaires dans d’autres pays de l’UE.
« Nous sommes désormais une dizaine d’États membres à soutenir cette proposition », a déclaré M. Le Maire, après la réunion de Tallinn. Il s’agit de l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie et la Slovénie.
Mais pour toutes les réformes concernant la fiscalité en Europe, les 28 États membres doivent se prononcer à l’unanimité, ce qui rend les changements très difficiles.
Selon M. Le Maire, huit d’entre eux seraient « plus réservés et un Etat ouvertement hostile, l’Irlande ».
Plusieurs ministres de petits États membres ont en effet exprimé des réserves, souhaitant que le problème soit traité au niveau international, au sein du G20 ou par l’OCDE.
Ainsi le ministre danois des Finances, Kristian Jensen, a déclaré « être toujours sceptique en ce qui concerne de nouveaux impôts ».
Son homologue luxembourgeois, Pierre Gramegna, a manifesté des réserves sur la méthode de taxation prenant en compte le chiffre d’affaires: « Il faut examiner cela, ce n’est pas clair si cela peut vraiment fonctionner ».
Le ministre irlandais, Paschal Donohue, s’est fait discret devant les journalistes. Mais M. Le Maire a déclaré « avoir eu une longue discussion » avec lui et « comprendre ses difficultés ».
« J’ai une approche ouverte, la plus ouverte possible » a-t-il dit, soulignant que l’Irlande avait « fondé tout son modèle economique sur un niveau de fiscalité très faible » et qu’elle allait en plus être frappée par le Brexit, ce qui affecterait son commerce avec la Grande-Bretagne.
Les chefs d’États et de gouvernement de l’UE doivent à nouveau se pencher sur la question de la taxation lors d’un sommet à Tallinn, le 29 septembre, consacré aux questions de l’économie numérique.
« J’attends que le sommet européen nous dise vers où on va. Nous, nous allons mettre toutes les options sur la table. Après la (direction) qui nous sera donnée par les chefs d’Etat et de gouvernement ou par les ministres, nous avancerons, nous ferons une proposition, et il faut aller très vite », a dit le Commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.
Le Français a toutefois mis en garde: « Si on ne réussissait pas (à avancer ensemble), il ne faudrait pas envisager des taxations nationales, parce qu’à ce moment-là on créerait des paradis numériques pour les uns, un enfer administratif pour les autres ».
llinn (AFP) – Le projet emmené par la France de mieux taxer les géants de l’internet, s’est accéléré samedi lors d’une réunion des ministres des Finances de l’UE à Tallinn, malgré la résistance de certains, l’Irlande en tête.
Google, Apple, Facebook et Amazon –communément désignés par l’acronyme GAFA– sont régulièrement accusés de faire de l’optimisation fiscale grâce à des montages financiers qui minimisent leurs impôts. A l’époque du numérique, « le système de taxation actuel ne peut plus s’appliquer et c’est pourquoi nous devons trouver une autre solution », a souligné le ministre estonien des Finances, Toomas Toniste, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’UE.
Les 28 ministres des Finances de l’UE se sont entendus samedi pour avancer rapidement et arriver à une approche commune lors d’une réunion en décembre. A la suite de quoi, la commission européenne serait chargée de concocter une proposition législative en 2018.
A l’origine de ce nouvel élan, une initiative pilotée par la France et soutenue par trois autres grands pays européens, Allemagne, Italie, Espagne.
Leur idée: avoir une taxe appliquée sur le chiffre d’affaires généré dans chaque pays européen par les géants du net, comme Google ou Facebook.
Actuellement, c’est le bénéfice qui sert de référence à l’impôt sur les sociétés payé par les entreprises. Et nombre de multinationales du net concentrent leurs bénéfices dans des filiales domiciliées dans des pays à faible taux d’imposition, comme l’Irlande, même si elles génèrent presque tout leur chiffre d’affaires dans d’autres pays de l’UE.
« Nous sommes désormais une dizaine d’États membres à soutenir cette proposition », a déclaré M. Le Maire, après la réunion de Tallinn. Il s’agit de l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie et la Slovénie.
Mais pour toutes les réformes concernant la fiscalité en Europe, les 28 États membres doivent se prononcer à l’unanimité, ce qui rend les changements très difficiles.
Selon M. Le Maire, huit d’entre eux seraient « plus réservés et un Etat ouvertement hostile, l’Irlande ».
Plusieurs ministres de petits États membres ont en effet exprimé des réserves, souhaitant que le problème soit traité au niveau international, au sein du G20 ou par l’OCDE.
Ainsi le ministre danois des Finances, Kristian Jensen, a déclaré « être toujours sceptique en ce qui concerne de nouveaux impôts ».
Son homologue luxembourgeois, Pierre Gramegna, a manifesté des réserves sur la méthode de taxation prenant en compte le chiffre d’affaires: « Il faut examiner cela, ce n’est pas clair si cela peut vraiment fonctionner ».
Le ministre irlandais, Paschal Donohue, s’est fait discret devant les journalistes. Mais M. Le Maire a déclaré « avoir eu une longue discussion » avec lui et « comprendre ses difficultés ».
« J’ai une approche ouverte, la plus ouverte possible » a-t-il dit, soulignant que l’Irlande avait « fondé tout son modèle economique sur un niveau de fiscalité très faible » et qu’elle allait en plus être frappée par le Brexit, ce qui affecterait son commerce avec la Grande-Bretagne.
Les chefs d’États et de gouvernement de l’UE doivent à nouveau se pencher sur la question de la taxation lors d’un sommet à Tallinn, le 29 septembre, consacré aux questions de l’économie numérique.
« J’attends que le sommet européen nous dise vers où on va. Nous, nous allons mettre toutes les options sur la table. Après la (direction) qui nous sera donnée par les chefs d’Etat et de gouvernement ou par les ministres, nous avancerons, nous ferons une proposition, et il faut aller très vite », a dit le Commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.
Le Français a toutefois mis en garde: « Si on ne réussissait pas (à avancer ensemble), il ne faudrait pas envisager des taxations nationales, parce qu’à ce moment-là on créerait des paradis numériques pour les uns, un enfer administratif pour les autres ».
LNT avec AFP
The post UE: coup d’accélérateur à un projet pour mieux taxer les géants de l’internet appeared first on La Nouvelle Tribune.
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