Fort da sa communauté de 10 Millions de Followers , BUZZKITO se déploie en réseau de Franchisés pour soutenir l’esprit d’entrepreneuriat et les métiers du digital !
Entretien avec Mehdi Benslim, CEO de BUZZKITO.
Que proposez-vous aux tpe et aux entreprises sociales ?
Mehdi Benslim : Buzzkito a la chance de traiter énormément de données et a une très bonne connaissance de la psychologie des audiences et des communautés au Maroc ainsi que dans le monde arabe. La communauté entrepreneuriale a besoin d’être soulagée. Elle a besoin de solutions innovantes qui lui permettent de ressentir un résultat concret très rapidement. Le gouvernement n’avance pas au rythme des entrepreneurs et ces derniers en souffrent. Nous avons développé trois solutions pour améliorer la flexibilité des entreprises et cela grâce à notre connaissance du digitale. Une flexibilité des charges locatives, une flexibilité des charges de recrutements et une flexibilité des dépenses publicitaires.
Pouvez-vous nous parler de ces trois solutions ?
En ce qui concerne la dimension locative, nous avons testé le concept de coworking puis l’avons adapté au contexte marocain. Beaucoup d’entreprises ont de l’espace non exploité et un grand nombre veulent de l’utilisation de bureaux à courte durée. Nous sommes le Matchmaker entre l’offre et la demande à travers la solution Maktabouna. Les deux parties y gagnent car il y a une génération de revenus pour l’entreprise qui accueille et une solution de flexibilité pour l’entreprise en coworking.
Pour la dimension recrutement, nous avons un vivier de talents prêts à travailler en mission, et d’un autre côté des TPE/PME qui n’arrivent pas à trouver les bons partenaires. Ici encore, nous sommes le Matchmaker qui connecte ces deux communautés. Les deux parties y gagnent et nous nous portons garant des transactions en intervenant comme tiers de confiance.
Enfin, il y a Buzzkipitch ! Etant une structure qui connait très bien le marché de la communication au Maroc, nous avons eu beaucoup de doléances de la part d’annonceurs qui se plaignent du manque de transparence de la part des agences et l’étroitesse de l’offre existante. Le marché regorge d’agences digitales qui souhaitent livrer de bonnes prestations au bon prix, or les pratiques du secteur ne les laissent pas émerger. Nous avons un stock d’agences digitales que nous connectons avec les clients à travers Buzzkipitch, une solution qui aide les clients à payer leur communication au bon prix, mais aussi les accompagner à rédiger leur brief, pour matcher leurs besoins avec les compétences des agences.
Comment comptez-vous distribuer vos solutions ?
Nous sommes conscient du pouvoir du «Network Effect», et de la nécessité d’avancer très rapidement. Nous avons opté pour une solution très simple. Nous choisissons des entreprises qui vont porter le concept Maktabouna à travers un système de partage de revenue. Ensuite, celles qui expriment le souhait de porter la solution Mouhima, peuvent aussi bénéficier d’un revenu supplémentaire en nous aidant à dénicher les talents du network afin de les placer dans des missions. Toute personne disposant d’un bureau qu’elle souhaite partager peut nous contacter pour postuler à l’appartenance au réseau en envoyant un mail à [email protected]
Que pensez-vous du secteur de la communication digitale au Maroc ?
Je pense qu’il faut une vraie rupture et que les annonceurs ne se mettent à communiquer qu’une fois qu’ils saisissent comment le digital peut transformer leur business. Ensuite, ils devraient soit internaliser la fonction digitale, soit collaborer avec des structures qui délivrent de la Valeur Ajoutée mesurable et qui pratique des prix acceptables. Payer sa communication trop cher nuit aux marges des entreprises et à leur capacité à se transformer. Au Maroc, les annonceurs payent leur communication trop chère.
Propos recueillis par Zouhair Yata