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]]>Cette décision a été annoncée par David Carden, dernier titulaire de la fonction de coordonnateur humanitaire régional adjoint pour la crise syrienne, lors d’un point de presse virtuel avec la presse à New York.
Pour l’organisation multilatérale, il s’agit du signe d’une nouvelle ère pour le pays et d’une mesure qui officialise, selon M. Carden, les « efforts de transition déployés par l’ONU dans une nouvelle Syrie, visant à rationaliser la coordination de la réponse, sous la direction de Damas, d’ici le mois de juin ».
Cette suppression symbolique marque la fin d’un cycle, celui de la gestion d’urgence transfrontalière déclenchée au plus fort de la guerre civile syrienne, a précisé l’ONU.
Lors de sa rencontre avec la presse, M. Carden, en poste depuis 2023, a rappelé avoir pris ses fonctions au lendemain des séismes dévastateurs qui ont eu lieu, cette année-là, à la frontière turco-syrienne. Depuis lors, le haut responsable était à la tête d’une équipe chargée d’acheminer l’aide depuis la Turquie vers le nord-ouest syrien.
Mis en place en 2014 par le Conseil de sécurité, ce mécanisme transfrontalier avait pour objectif de contourner les blocages politiques, afin de faire parvenir l’aide dans les zones syriennes échappant au contrôle de l’ancien régime, selon l’ONU. « Cette structure est née de la nécessité de garantir l’accès humanitaire aux Syriens les plus vulnérables, dans un contexte de profondes divisions politiques”, a rappelé M. Carden.
LNT avec Afp
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]]>« La mort, la destruction, les déplacements, le déni d’accès aux besoins fondamentaux à Gaza et l’idée répétée que les Gazaouis devraient quitter complètement le territoire soulèvent de réelles inquiétudes quant à la capacité future des Palestiniens à vivre en tant que groupe à Gaza », a-t-elle déclaré, pointant du doigt une situation qui dépasse le cadre des violations ponctuelles du droit international humanitaire pour s’inscrire dans une logique de destruction structurelle.
Depuis le début de l’offensive israélienne, les rapports d’ONG et d’agences internationales font état d’un bilan humain catastrophique, d’une destruction systématique des infrastructures civiles — écoles, hôpitaux, réseaux d’eau et d’électricité — et d’un blocus humanitaire quasi-total. L’ONU et plusieurs ONG dénoncent une politique de punition collective, interdite par les conventions de Genève, ainsi que des frappes indiscriminées dans des zones densément peuplées, souvent qualifiées de violations graves du droit international.
À ces attaques physiques s’ajoute une rhétorique officielle israélienne de plus en plus inquiétante, certains responsables évoquant ouvertement le transfert forcé des populations gazaouies vers d’autres pays. Cette idée, fermement condamnée par les Nations Unies et la majorité de la communauté internationale, est perçue comme une tentative à peine voilée de nettoyage ethnique ou de déplacement forcé, deux notions définies comme crimes contre l’humanité par le droit international.
« Le droit au retour, à une vie digne et à l’autodétermination du peuple palestinien est en train d’être méthodiquement démantelé », commente un expert indépendant des Nations Unies sous couvert d’anonymat. Il ajoute : « Ce que nous observons aujourd’hui à Gaza, ce n’est pas une simple opération militaire, mais un processus d’effacement progressif d’une population de son territoire. »
L’ONU appelle Israël à cesser immédiatement les attaques contre les civils, à autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire et à respecter le droit international. Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le gouvernement israélien poursuit ses opérations, tout en rejetant les accusations portées contre lui comme étant biaisées ou motivées politiquement.
Dans ce contexte, de plus en plus d’experts et de juristes internationaux commencent à évoquer la possibilité de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, susceptibles d’être portés devant la Cour pénale internationale. Un débat d’autant plus pressant que la persistance et l’ampleur des destructions posent aujourd’hui la question de la viabilité même de Gaza comme territoire habitable.
À mesure que les mois passent, l’avenir des Palestiniens à Gaza semble s’assombrir, au point que certains diplomates de l’ONU s’interrogent désormais publiquement : est-ce encore un conflit, ou bien un démantèlement méthodique d’un peuple et de son droit à exister sur sa terre ?
LNT
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]]>The post Israël déclenche des frappes au Liban, dont le président condamne l’attaque appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées samedi du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire. Ces tirs n’ont pas été revendiqués dans l’immédiat.
Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné à l’armée de frapper des dizaines de « cibles terroristes » au Liban. Et l’armée a ensuite annoncé dans un communiqué des frappes sur des cibles du Hezbollah libanais pro-iranien dans le sud du Liban.
Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.
Le cessez-le-feu tient globalement, malgré des accusations mutuelles de violations répétées, et l’armée israélienne maintient des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.
Plus tôt dans la journée, le chef d’état-major israélien, le général Eyal Zamir, a promis une « réponse sévère » aux tirs de roquettes.
« Nous ne pouvons permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord) », a aussi dit le ministre de la Défense, Israël Katz.
Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont été déclenchées à 07H30 (05H30 GMT) à Metoula, un village du nord d’Israël proche de la frontière libanaise.
« Nous avons promis la sécurité aux communautés de Galilée et c’est exactement ce qui va se passer », a déclaré M. Katz. « Le sort de Metoula est le même que celui de Beyrouth. »
– « Conséquences désastreuses » –
Dans la matinée, l’agence nationale d’information libanaise ANI a fait état de tirs d’artillerie par les troupes israéliennes dans le sud du Liban contre plusieurs secteurs de la région.
Des volutes de fumée s’élèvent et des explosions retentissent alors que l’armée israélienne bombarde le sud du Liban, après avoir intercepté trois roquettes tirées du Liban vers le nord d’Israël.
Après l’annonce des tirs de roquettes vers Israël, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde « contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud, soulignant que cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses ».
Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, « afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix ».
La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban près de la frontière israélienne, s’est dit « préoccupée » par une possible escalade.
Le président libanais Joseph Aoun a lui dénoncé « l’agression (israélienne, ndlr) continue contre le Liban ».
Après la trêve, l’armée israélienne a continué de mener des frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler « des structures terroristes » du Hezbollah ou des membres ou des responsables de ce mouvement.
– Déplacés –
En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant un cessez-le-feu deux mois plus tard.
Le Hezbollah est sorti très affaibli de cette guerre et sa direction a été largement décimée.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, environ 60.000 personnes ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrées chez elles ces dernières semaines après le feu vert des autorités.
Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.
Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés.
Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.
LNT avec AFP
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]]>The post Gaza : le chef de l’ONU dénonce « un niveau intolérable de souffrance » du peuple palestinien appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le secrétaire général a aussi réitéré son appel à « la libération inconditionnelle des otages » encore aux mains du Hamas dans la bande de Gaza, devant la presse à Genève, après une réunion consacrée au règlement de la crise chypriote.
Israël a effectué les frappes de loin les plus fortes depuis le début de la trêve, qui ont fait plus de 400 morts.
Un peu plus tôt, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit « horrifié » par la reprise des bombardements israéliens et a appelé à ce que « le cauchemar cesse immédiatement ».
« La seule voie à suivre est un règlement politique, conforme au droit international. Le recours d’Israël à encore plus de force militaire ne fera qu’empiler davantage de misère sur une population palestinienne souffrant déjà de conditions catastrophiques », a écrit Volker Türk dans un communiqué.
« Ce cauchemar doit prendre fin immédiatement. Les otages doivent être libérés immédiatement et sans conditions. Toutes les personnes détenues arbitrairement doivent être libérées immédiatement et sans conditions », a insisté M. Türk.
« La guerre doit prendre fin définitivement. Nous exhortons toutes les parties influentes à faire tout leur possible pour parvenir à la paix et éviter des souffrances supplémentaires aux civils », a souligné le Haut-Commissaire.
Israël a promis mardi de poursuivre son offensive dans la bande de Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir procédé dans la nuit aux frappes les plus intenses depuis le début de la trêve, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.
Selon un bilan fourni par le ministère de la Santé du Hamas, établi avant les nouvelles frappes israéliennes, l’offensive dans ce territoire a fait au moins 48.572 morts, majoritairement des civils. Des chiffres jugés fiables par l’ONU.
Afp
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]]>The post Trump veut transformer Gaza en station balnéaire, indignation mondiale! appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Donald Trump, actuellement en fonction pour un second mandat à la présidence des États-Unis, a évoqué cette idée lors d’un rassemblement politique avec le président israélien Benyamin Netanyahou.
Selon lui, Gaza pourrait être reconvertie en un site balnéaire attractif une fois vidée de ses habitants palestiniens. Cette déclaration fait écho à ses précédentes décisions pro-israéliennes, notamment la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017.
De nombreux observateurs voient dans cette proposition une volonté d’appuyer la politique israélienne de contrôle sur la région, au détriment des droits des Palestiniens. Le Hamas a qualifié ces propos de « racistes » et « alignés sur l’extrême droite israélienne ». Les Nations-unies, quant à elles, ont rappelé que le transfert forcé de population est une violation du droit international.
Plusieurs pays occidentaux ont également exprimé leur désaveu vis-à-vis des propos de Donald Trump. Parmi ceux-ci, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont rapidement réagi en condamnant cette proposition. Le gouvernement britannique a exprimé son inquiétude face à une suggestion qui risquait d’aggraver la situation et de rendre plus difficile la recherche d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien. Berlin, de son côté, a insisté sur la nécessité d’une solution politique et pacifique, dans laquelle les droits des Palestiniens seraient pleinement respectés.
Un rejet catégorique des pays arabes
L’Arabie saoudite, qui était pressentie comme un possible allié des États-Unis dans un plan de normalisation avec Israël, a catégoriquement rejeté toute idée de déplacement forcé des Gazaouis. Ryad a rappelé que toute initiative diplomatique dans la région doit inclure la création d’un État palestinien indépendant.
L’Égypte et la Jordanie, premiers pays arabes à signer un traité de paix avec Israël, ont également refusé de recevoir les Gazaouis, invoquant des risques sécuritaires et la crainte d’un bouleversement démographique. Le Caire craint notamment que l’arrivée massive de réfugiés ne crée une instabilité à sa frontière avec la bande de Gaza, tandis qu’Amman redoute une pression accrue sur ses infrastructures déjà saturées par les réfugiés palestiniens et syriens.
D’autres pays du Golfe, comme le Qatar et les Émirats arabes unis, ont également exprimé leur opposition à cette proposition, soulignant qu’une telle idée violait les droits des Palestiniens et n’était pas compatible avec la recherche de paix et de justice dans la région.
Sur le terrain, Gaza est aujourd’hui ravagée par des mois de bombardements intensifs. Son infrastructure est en ruine, et le sol est contaminé par des explosions à répétition. L’idée d’en faire une destination touristique apparaît donc totalement déconnectée de la réalité.
Pendant que la controverse enfle, la situation des Gazaouis demeure alarmante. Malgré un cessez-le-feu en discussion, l’aide humanitaire peine à entrer dans la bande de Gaza. Des milliers de civils vivent toujours dans des conditions précaires, avec un accès limité à l’eau, à la nourriture et aux soins médicaux. De nombreuses organisations humanitaires exhortent la communauté internationale à se concentrer sur l’aide aux populations plutôt que sur des projets jugés « absurdes ».
Face aux critiques, la Maison Blanche a nuancé les propos du dirigeant américain, affirmant que Trump « ne s’est pas engagé » pour l’heure à envoyer des soldats dans l’enclave palestinienne.
A. Loudni
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]]>The post Syrie: le président intérimaire promet un dialogue national et la « paix civile » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Nommé mercredi président intérimaire pour une durée indéterminée, M. Chareh a dirigé la coalition de factions rebelles islamistes qui a renversé le 8 décembre le président Bachar al-Assad mettant fin à des décennies de pouvoir du clan Assad.
Il a prononcé son discours après avoir accueilli à Damas l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a effectué la première visite d’un chef d’Etat en Syrie depuis la fuite du président déchu à Moscou et l’installation des nouvelles autorités dans la capitale syrienne.
« Nous annoncerons dans les prochains jours un comité chargé de préparer la conférence de dialogue national, pour écouter les différents points de vue sur notre programme politique à venir », a dit M. Chareh dans une brève allocution préenregistrée diffusée sur plusieurs télévisions.
Il a assuré que parmi ses priorités figuraient le maintien de « la paix civile » et la préservation de l’unité territoriale sous « une seule autorité », dans un pays morcelé par la guerre.
Il faudra aussi « poursuivre les criminels ayant versé le sang syrien et commis massacres et crimes » qu’ils soient présents dans le pays ou à l’étranger, a-t-il dit, s’engageant à établir une « véritable justice transitionnelle ».
– « Déclaration constitutionnelle » –
A l’occasion de sa nomination président par intérim, M. Chareh a été chargé de former un « conseil législatif intérimaire » après la dissolution du Parlement et le gel de la Constitution.
Le nouveau pouvoir a aussi annoncé la dissolution de l’armée de M. Assad et de son parti Baas, ainsi que celle de toutes les factions armées, dont celle dirigée par M. Chareh, Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
Un autre comité doit être mis en place pour former « un conseil législatif restreint », remplaçant le Parlement dissous, a ajouté M. Chareh. Après ces étapes, une « déclaration constitutionnelle » servira de « référence légale » pendant la « période de transition ».
Les nouvelles autorités s’efforcent de rassurer sur leur capacité à pacifier et réunifier le pays, et multiplient les gestes pour rassurer les minorités, inquiétées par des arrestations arbitraires et des exécutions sommaires selon des ONG et des militants.
Le nord-est du pays, une région riche en pétrole, est sous le contrôle des forces kurdes syriennes. Des soldats de la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington y sont également stationnés.
Lors de son entretien avec M. Chareh, l’émir du Qatar a appelé à la formation d’urgence d’un gouvernement « représentant toutes les composantes » de la société syrienne afin de « consolider la stabilité et avancer dans les projets de reconstruction et de développement ».
– Reconstruction –
Les autorités syriennes comptent sur les riches pays du Golfe pour financer la reconstruction et aider au redressement de l’économie en Syrie, asphyxiée par les sanctions internationales.
« Nous avons discuté d’un cadre global pour l’engagement bilatéral en matière de reconstruction », a indiqué le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, lors d’un point presse avec le ministre d’Etat qatari, Mohammed Al-Khulaifi.
Ce dernier a assuré que son pays « continuerait à fournir le soutien nécessaire à tous les niveaux » à la Syrie, dont « les infrastructures et l’électricité ».
Le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani s’est rendu à Damas mi-janvier et a annoncé que son pays fournirait à la Syrie 200 mégawatts d’électricité.
Riche émirat du Golfe, le Qatar a été le deuxième pays, après la Turquie, à rouvrir son ambassade à Damas, au lendemain de la fuite de Bachar al-Assad à Moscou, et a plaidé pour une levée des sanctions internationales imposées à la Syrie.
Poids lourd du monde arabe, l’Arabie saoudite a félicité jeudi Ahmad al-Chareh pour sa nomination comme président par intérim de la Syrie et souhaité « succès et réussite » au dirigeant syrien.
Depuis décembre, des responsables arabes et occidentaux se succèdent pour rencontrer le nouvel homme fort de Syrie.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Maroc plaide à l’ONU pour un cessez-le-feu durable et un État palestinien appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>“L’accord de cessez-le-feu devrait ouvrir la voie à la reconstruction de ce qui a été détruit par la guerre, ainsi qu’au lancement d’un vrai processus de paix, permettant l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, vivant côte-à côte et en paix avec Israël”, a souligné le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, l’ambassadeur Omar Hilale devant le Conseil de sécurité.
L’ambassadeur a relevé que le Royaume se félicite de l’entrée en vigueur de cet accord et salue les progrès réalisés en vue de l’arrêt des hostilités et des attaques contre les civils.
Lors de cette réunion consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, M. Hilale a également indiqué que le Royaume forme le souhait que cet accord de cessez-le-feu soit pleinement respecté, et qu’il permette l’arrêt des attaques contre les civils, la libération des otages et détenus, le retour des déplacés et l’accès fluide et en quantités suffisantes de l’aide humanitaire.
Comme l’a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, notamment dans Son message Royal au dernier Sommet arabe, il est fondamental d’éviter de sortir d’une crise pour entrer dans une autre, a ajouté l’ambassadeur.
M. Hilale a en outre rappelé la position “constante et claire” du Maroc vis-à-vis de la justesse de la cause palestinienne d’autant plus qu’elle constitue la clé de voûte vers la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient, ajoutant que dans le cadre de cette solution, Gaza doit être une partie intégrante des territoires palestiniens indépendants où la juridiction légale et politique reviennent à l’Autorité nationale palestinienne.
Il a par ailleurs noté que la poursuite des mesures unilatérales israéliennes à Al-Qods alimentent les tensions, soulignant que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, insiste sur l’importance de préserver le statut juridique, historique et démographique de la ville sainte puisqu’elle est le carrefour des trois religions monothéistes et représente un centre des valeurs de respect mutuel et de dialogue.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a, de même, mis en exergue le rôle politique et effectif dont s’acquitte le Comité Al-Qods au profit du peuple palestinien en général et aux Maqdessis en particulier, notamment à travers l’Agence Bayt Mal Al-Qods.
Dans son intervention lors de ce débat ouvert présidé par le ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté algérienne à l’étranger et des affaires africaines, Ahmed Attaf dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Hilale a également mis en avant le rôle central de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), rappelant que depuis sa création, cette agence onusienne représente l’épine dorsale de l’action humanitaire dans cette partie du monde.
Concernant la situation au Liban, l’ambassadeur a indiqué que le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, soutient l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban sur ses territoires.
S’agissant de la situation en Syrie, M. Hilale a rappelé la position du Royaume en soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale de ce pays, ainsi qu’au droit de son peuple à faire ses propres choix et à poursuivre ses aspirations au développement et à la paix.
LNT avec Map
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]]>The post L’Autorité palestinienne suspend la diffusion d’Al Jazeera appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’Autorité palestinienne avait annoncé mercredi soir cette décision, en accusant la chaîne d' »incitation à la sédition » et d' »ingérence » dans ses affaires.
« Le comité ministériel compétent, composé des ministères de la Culture, de l’Intérieur et des Communications, a décidé de suspendre la diffusion et de geler toutes les activités de la chaîne Al Jazeera et de son bureau en Palestine » et de « suspendre le travail de tous les journalistes, employés, équipes et chaînes affiliées jusqu’à ce que son statut juridique soit rectifié », selon l’agence de presse officielle Wafa.
« Cette décision intervient en réponse à l’insistance d’Al Jazeera à diffuser des contenus et reportages caractérisés par de la désinformation, de l’incitation à la sédition et de l’ingérence dans les affaires internes palestiniennes », avait ajouté l’agence.
Un employé d’Al Jazeera en Cisjordanie occupée a confirmé à l’AFP que le bureau de la chaîne à Ramallah avait été informé mercredi de sa suspension.
Al Jazeera diffusait mercredi soir des images montrant des policiers de l’Autorité palestinienne apportant à ses journalistes à Ramallah un document judiciaire officiel, daté du 1er janvier 2025.
La chaîne qatarie a dénoncé jeudi cette suspension, affirmant qu’elle intervenait à un moment « où l’Autorité palestinienne tente de dissuader Al Jazeera de couvrir l’aggravation des événements dans les Territoires palestiniens occupés » et après « une campagne d’intimidation » menée à l’encontre de ses journalistes.
Al Jazeera, qui défend la neutralité de son travail, a affirmé jeudi que la suspension de ses activités constituait « une tentative de masquer la réalité sur le terrain dans les territoires occupés, en particulier dans des villes comme Jénine et son camp de réfugiés ».
Le Hamas qualifié la suspension d’Al Jazeera de « violation flagrante de la liberté de la presse » et d' »acte répressif destiné à faire taire les voix dissonantes ».
« Cette décision s’inscrit dans la lignée d’une récente série de mesures arbitraires prises par l’Autorité pour entraver les droits et libertés publics, et renforcer son emprise sécuritaire sur le peuple palestinien », a ajouté le mouvement, appelant l’Autorité palestinienne à « revenir immédiatement sur sa décision ».
LNT avec AFP
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]]>The post Un haut représentant de l’UE attendu à Damas pour rencontrer les nouveaux dirigeants appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le 8 décembre, une coalition rebelle est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir, après une offensive fulgurante qui lui a permis de s’emparer d’une grande partie du pays en onze jours. Lâché par ses alliés iranien et russe, M. Assad a fui à Moscou.
Au départ prudentes, les chancelleries étrangères ont redoublé d’efforts ces derniers jours pour nouer des liens avec les nouveaux dirigeants syriens, dont Abou Mouhammad al-Jolani, le chef du groupe radical islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l’offensive rebelle.
« Notre haut représentant en Syrie va se rendre à Damas aujourd’hui », a annoncé lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
« Nous devons d’abord discuter du niveau de notre engagement avec les nouveaux dirigeants syriens, puis du type de mesures que nous sommes prêts à prendre pour établir des relations avec eux », a-t-elle expliqué à la presse.
Elle a souligné que l’UE jugera sur les actes « allant dans la bonne direction », et pas seulement les promesses des nouvelles autorités.
Arrivé dimanche à Damas, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a lui rencontré M. Jolani auquel il a souligné la nécessité d’une transition « crédible et inclusive », ont indiqué ses services.
Le Royaume-Uni a également indiqué dimanche avoir établi des « contacts diplomatiques » avec HTS, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda qui affirme avoir rompu avec le jihadisme mais qui reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Londres et Washington.
Les Etats-Unis de leur côté avaient indiqué samedi avoir établi un « contact direct » avec HTS et la France a annoncé qu’elle enverrait une mission diplomatique mardi à Damas, la première depuis 12 ans, pour « établir de premiers contacts » avec les nouvelles autorités.
La Turquie voisine, acteur majeur dans le conflit en Syrie et soutien des nouvelles autorités, a rouvert samedi son ambassade à Damas, se disant « prête » à fournir de l’aide militaire si le nouveau gouvernement syrien le lui demandait.
– « On a besoin de paix » –
Plusieurs pays et organisations avaient salué la chute d’Assad, disant cependant attendre de voir comment les nouvelles autorités, musulmanes sunnites, allaient traiter les minorités du pays multiethnique et multiconfessionnel.
Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad, et d’une répression implacable contre tout opposant ou présumé tel, les nouvelles autorités s’emploient à rassurer la communauté internationale.
Le nouveau Premier ministre chargé de la transition jusqu’au 1er mars, Mohammad al-Bachir, a promis de « garantir les droits de tous », alors que les Syriens tentent de reprendre une vie normale.
A Lattaquié, deuxième port de Syrie sur la Méditerranée, des centaines d’hommes et quelques femmes membres des anciennes forces gouvernementales faisaient la file lundi sur plus de 200 mètres à l’extérieur de bureaux où les nouvelles autorités leur ont demandé de venir rendre les armes et s’enregistrer.
Selon le responsable des lieux, Mohamad Mustapha, 26 ans, ex-soldat originaire d’Idleb, bastion rebelle, 400 personnes se sont présentés dimanche à l’ouverture du centre.
« Nous en attendons au moins mille aujourd’hui », dit-il à l’AFP, estimant qu' »au moins dix mille ex-soldats et policiers » devraient « se présenter » dans cette province bastion de la minorité alaouite, dont est issu le président syrien déchu.
Dans le calme, les intéressés rendent pistolets, fusils automatiques, chargeurs et grenades, puis sont enregistrés.
Les nouvelles autorités procèderont à des enquêtes « sur leur passé », explique Mohamed Mustapha. « En cas de crime grave, ils seront transférés à la justice ».
« On a besoin de paix, pas de nouveaux combats », confie à l’AFP Mohamad Fayoub, 37 ans, policier à Hama (centre) pendant dix ans et originaire de Lattaquié, qui s’est présenté spontanément après avoir vu l’avis sur les réseaux sociaux.
– Frappes israéliennes –
Près de 14 ans de guerre civile déclenchée par la répression de manifestations prodémocratie ont laissé un lourd bilan en Syrie, d’un demi-million de morts et de six millions d’habitants ayant fui à l’étranger.
Dans ce contexte de réorganisation d’un pays dévasté et morcelé, le voisin israélien a mené d’intenses frappes dans la nuit de dimanche à lundi sur des sites militaires dans la région côtière de Tartous, dont des unités de défense aérienne et des « dépôts de missiles sol-sol », selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, OSDH.
Selon l’ONG, il s’agit des « plus lourdes » frappes israéliennes « depuis 2012 » dans cette région, qui abrite une base navale russe, alors que l’armée israélienne affirme vouloir empêcher l’armement syrien de tomber aux mains d’extrémistes.
Israël a aussi approuvé dimanche un projet visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien qu’il occupe et annexe, mais dit n’avoir aucun intérêt à entrer en conflit avec la Syrie, après avoir pris le contrôle de la zone tampon surveillée par l’ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.
Ces actions « nuisent gravement aux efforts visant à établir la paix et la stabilité en Syrie », a fustigé lundi le ministère turc des Affaires étrangères, appelant la communauté internationale à « réagir ».
Israël a conquis une partie du Golan, dans le sud-ouest de la Syrie, lors de la guerre israélo-arabe de 1967, et l’a annexée en 1981. Seuls les Etats-Unis, durant le premier mandat de Donald Trump, ont reconnu cette annexion en 2019.
LNT avec Afp
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]]>The post Bachar al-Assad renversé par l’offensive rebelle en Syrie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans le centre de Damas, la capitale dont les rebelles ont annoncé la « libération », plusieurs dizaines de personnes ont renversé et piétiné une statue du père de Bachar al-Assad, Hafez, qui a dirigé la Syrie depuis 1971 jusqu’à sa mort en 2000, selon des images de l’AFP.
A travers le pays, d’autres manifestants ont déboulonné les statues d’Assad père et fils, comme à Hama, dans le centre, à Alep, dans le nord, ou à Deraa, dans le sud.
Sur la place des Omeyyades à Damas, les tirs d’armes à feu en signe de joie se mêlaient aux cris « d’Allah Akbar » (« Dieu est le plus grand »).
« On attendait ce jour depuis longtemps », a déclaré Amer Batha, joint au téléphone par l’AFP depuis cette place. « Je n’arrive pas à croire que je suis en train de vivre cet instant », lâche ce Syrien qui fond en larmes: « C’est une nouvelle histoire qui commence pour la Syrie ».
A la télévision publique, les rebelles ont annoncé la chute du « tyran » Bachar al-Assad.
Ils ont dit avoir libéré tous les prisonniers « injustement détenus » et appelé à sauvegarder les biens de l’Etat syrien « libre ».
L’effondrement presque instantané du régime ouvre une ère d’incertitude en Syrie, morcelée par la guerre civile qui a fait près d’un demi-million de morts depuis 2011 et livrée à des groupes soutenus par différentes puissances étrangères.
L’émissaire des Nations unies en Syrie, Geir Pedersen, a appelé dimanche à garder des « espoirs prudents » après la prise de Damas, qu’il a qualifiée de « moment décisif ». Paris et Berlin notamment ont salué la chute de Bachar al-Assad.
La Turquie, très influente en Syrie où elle soutient certains groupes rebelles, a appelé les pays de la région et au-delà à assurer une « transition en douceur » et dit être en contact avec les rebelles pour garantir la sécurité.
La nouvelle administration syrienne ne doit pas « constituer une menace » pour les pays voisins, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ajoutant que Bachar al-Assad avait « probablement » quitté la Syrie.
Des millions de déplacés syriens « peuvent retourner sur leurs terres », a-t-il affirmé.
– « La Syrie est à nous » –
« La Syrie est à nous, elle n’est pas à la famille Assad », scandaient des rebelles armés qui sillonnaient les rues de Damas, tirant en l’air.
Les soldats de l’armée syrienne se débarrassaient à la hâte de leur uniforme, en sortant du siège de l’état-major sur la place des Omeyyades, ont raconté à l’AFP des habitants.
« Assad a quitté la Syrie via l’aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent » le site, a déclaré à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
L’AFP n’était pas en mesure de confirmer de source officielle où se trouvait le président qui a dirigé d’une main de fer la Syrie pendant 24 ans, réprimant en 2011 dans le sang des manifestations prodémocratie qui se sont transformées en guerre civile.
« Les événements extraordinaires » en cours en Syrie, sont suivis « attentivement » par le président américain, Joe Biden, selon la Maison blanche.
Le président élu, Donald Trump, a lui aussi affirmé que Bachar al-Assad avait « fui » la Syrie après avoir perdu le soutien de la Russie, son principal allié.
Le soutien de Moscou, dont les troupes sont mobilisées par la guerre en Ukraine, s’est effrité tout comme celui de l’Iran et du mouvement islamiste libanais Hezbollah, sortis affaiblis de la guerre au Liban, laissant le régime isolé face à l’offensive rebelle déclenchée le 27 novembre dans le nord-ouest de la Syrie.
La télévision d’Etat iranienne a annoncé dimanche, images à l’appui, que l’ambassade d’Iran en Syrie avait été saccagée par des inconnus.
« Les diplomates iraniens avaient évacué les locaux avant l’assaut », selon le quotidien anglophone Tehran Times, citant le porte-parole de la diplomatie iranienne.
– Fin d’une « ère sombre » –
En quelque jours, devant l’effondrement des forces gouvernementales, les rebelles menés par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, ont conquis de vastes territoires et les grandes villes d’Alep et de Hama.
Ils ont annoncé dans la nuit de samedi à dimanche avoir pris le contrôle de Homs, la troisième ville du pays au nord de Damas, puis être entrés dans la capitale.
Les rebelles ont lancé un appel « pour rentrer en Syrie libre » aux Syriens déplacés à l’étranger par la guerre civile.
Un responsable des Emirats arabes unis a appelé les Syriens à travailler ensemble pour éviter « le chaos ».
HTS, en rupture avec le jihadisme d’Al-Qaïda, tente depuis plusieurs années de proposer une alternative politique dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, qu’il contrôle depuis 2019, sans réellement convaincre les chancelleries occidentales.
Dans une vidéo publiée sur Facebook, le Premier ministre syrien, Mohamed al-Jalali, s’est dit prêt à coopérer avec tout nouveau « leadership » choisi par le peuple, précisant qu’il serait dimanche matin dans ses bureaux pour toute procédure de « passation » de pouvoir.
« Après 50 ans d’oppression sous le (parti au) pouvoir du Baas, et 13 années de crimes, de tyrannie et de déplacements, (depuis le début du soulèvement en 2011, ndlr) nous annonçons aujourd’hui la fin de cette ère sombre et le début d’une nouvelle ère pour la Syrie », ont déclaré les rebelles.
Le chef du HTS, Abou Mohammad al-Jolani, à la tête de la coalition rebelle, a appelé ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques, ajoutant que celles-ci restaient sous contrôle du Premier ministre jusqu’à la « passation officielle »
Au sud de la capitale, près de la frontière jordanienne, les troupes gouvernementales ont perdu le contrôle de la ville de Deraa, berceau du soulèvement de 2011, au profit de forces locales, selon l’OSDH.
Dans l’est du pays, dans la province de Deir Ezzor, les forces gouvernementales se sont retirées de territoires sous leur contrôle et les Forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les Kurdes s’y sont déployées.
LNT avec Afp
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]]>The post Akhannouch à Riyad : La gestion de l’eau, une priorité suivie par SM le Roi appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Chef du gouvernement, qui représente SM le Roi au Sommet « One Water », dont les travaux ont débuté mardi dans la capitale saoudienne, a précisé à cette occasion que le Royaume a consacré plus de 14 milliards de dollars pour la mise en oeuvre d’un programme national ambitieux visant à garantir l’accès à l’eau potable et à l’eau d’irrigation, et ce à travers une approche globale et innovante permettant au Royaume de garantir une réserve stratégique en eau.
Ainsi, plusieurs axes principaux ont été déployés, le premier étant la réalisation de projets structurants reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d’une autoroute de l’eau assurant la connexion hydrique entre le Nord et le Centre du Royaume, a-t-il affirmé, précisant que le Maroc a réussi à achever la première phase de ce projet en reliant les bassins de Sebou et du Bouregreg, avec une capacité d’acheminement d’eau d’une moyenne d’un million de mètres cubes par jour.
Le deuxième axe, a-t-il poursuivi, porte sur la réalisation de projets de dessalement d’eau de mer, précisant que le Maroc a déjà construit 14 stations de dessalement, dont celles d’Agadir et de Dakhla.
M. Akhannouch a souligné à cet égard que le Royaume s’efforce d’accélérer la construction de 16 stations supplémentaires, dont les principales sont celles de Casablanca – la plus grande du genre en Afrique – et
de Rabat, qui seront réalisées dans le cadre d’un partenariat public-privé. Ces projets de dessalement d’eau de mer visent à faire augmenter la capacité actuelle, estimée à 254 millions de mètres cubes, à une capacité globale de 1,7 milliard de mètres cubes par an à l’horizon 2030.
S’agissant du troisième axe, le Chef du gouvernement a évoqué la promotion des ressources en eau non conventionnelles, notamment la réutilisation des eaux usées traitées, particulièrement pour l’irrigation des espaces verts dans plusieurs villes, à l’instar de Rabat, Marrakech et Agadir.
Le quatrième axe concerne, quant à lui, la promotion des systèmes d’irrigation économes en eau, grâce à la généralisation des techniques et systèmes d’irrigation visant à rationaliser la consommation d’eau dans le secteur agricole, a expliqué M. Akhannouch.
Et de relever que le Royaume, dans le cadre du Plan Maroc Vert, a équipé environ un million d’hectares en systèmes d’irrigation, dont plus de 650.000 hectares en systèmes d’irrigation goutte à goutte, permettant ainsi d’économiser plus de 2 milliards de mètres cubes d’eau d’irrigation. Avec la stratégie « Génération Green », le Maroc entend augmenter la superficie irriguée en goutte à goutte pour atteindre un million d’hectares à l’horizon 2030, a-t-il affirmé.
Le cinquième axe, a-t-il ajouté, concerne la politique des barrages visant à renforcer l’approvisionnement en eau, rappelant que le Maroc a adopté cette stratégie dès les années 1960, ce qui lui a permis de se doter d’une infrastructure hydraulique majeure, comprenant 154 grands barrages offrant une capacité de plus de 20 milliards de mètres cubes, auxquels s’ajoutent 17 barrages en cours de construction d’une capacité de près de 5 milliards de mètres cubes. Cela portera la capacité totale de stockage à 25 milliards de mètres cubes d’ici 2030, a-t-il dit.
Malgré les nombreux acquis du Maroc en matière de gestion du stress hydrique, de nombreux défis et contraintes subsistent, et qui ne pourront être relevés qu’à travers un engagement sérieux et responsable, la poursuite de l’action participative, et le renforcement des investissements innovants et le développement du partenariat public-privé, a conclu M. Akhannouch.
LNT avec Map
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]]>The post Sommet « One Water » : Macron salue les efforts du Maroc en matière de gestion hydrique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Ce que le Maroc a réalisé dans le domaine du projet des autoroutes de l’eau a été un succès retentissant, car il a réussi à mobiliser toutes les technologies et à relever les défis dans les zones rurales et dans les villes », a dit le président Macron dans son allocution lors du Sommet « One Water », réaffirmant le besoin d’une telle alliance.
Dans son intervention, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente Sa Majesté le Roi au Sommet, avait indiqué, dans ce sens, que le Royaume a consacré plus de 14 milliards de dollars pour la mise en œuvre d’un programme national ambitieux visant à garantir l’accès à l’eau potable et à l’eau d’irrigation, et ce à travers une approche globale et innovante permettant au Royaume de garantir une réserve stratégique en eau.
Ainsi, plusieurs axes principaux ont été déployés, le premier étant la réalisation de projets structurants reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d’une autoroute de l’eau assurant la connexion hydraulique entre le Nord et le Centre du Royaume, a-t-il affirmé, précisant que le Maroc a réussi à achever la première phase de ce projet en reliant les bassins de Sebou et du Bouregreg, avec une capacité d’acheminement d’eau d’une moyenne d’un million de mètres cubes par jour.
LNT avec Map
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]]>À son arrivée lundi soir à l’aéroport international du Roi Khalid, M. Akhannouch, qui était accompagné du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a été accueilli par SA le Prince Fayçal Ben Abdelaziz Ben Ayyaf, maire de Riyad.
Le « One Water Summit », qui se tient en marge de la 16e session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD), est une initiative menée par l’Arabie saoudite en partenariat avec la France, le Kazakhstan et la Banque mondiale pour débattre de la pénurie d’eau dans le monde.
Cette édition, qui connait la participation du président français Emmanuel Macron, du président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev et du président de la Banque mondiale Ajay Banga, réunira des centaines de décideurs politiques, de chefs d’entreprise et d’experts du monde entier au sein du pavillon dédié à l’Initiative verte de l’Arabie Saoudite dans la zone verte à la COP16 sur la désertification.
Cet événement comprendra plusieurs sessions thématiques visant à explorer les meilleures pratiques, à découvrir les dernières innovations et à examiner les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’Initiative, dans le cadre des efforts continus en vue du renforcement de la coopération pour un avenir plus durable.
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]]>The post Nucléaire iranien: les Occidentaux ont déposé une résolution, mise en garde de Téhéran appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Paris, Berlin et Londres (E3) associés à Washington ont formellement soumis le texte en vue d’un vote probablement jeudi par le Conseil des gouverneurs, qui compte 35 Etats membres, selon des sources diplomatiques interrogées par l’AFP.
L’Iran « réagira en conséquence et de manière appropriée », a averti le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, lors d’un appel téléphonique avec le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi, rapporté par l’agence officielle Irna.
« Cette initiative (…) ne fera que compliquer le problème », avait-il déploré plus tôt, estimant qu’elle nuisait à « l’atmosphère positive » des échanges entre Téhéran et l’instance onusienne.
La présentation de cette résolution, à portée symbolique à ce stade, intervient juste après une visite de M. Grossi en Iran.
Il s’est rendu sur deux importants sites nucléaires en Iran et a rencontré la semaine dernière le président iranien Massoud Pezeshkian, qui affirme vouloir lever « doutes et ambiguïtés » sur son programme nucléaire controversé.
Selon un rapport confidentiel de l’AIEA, Téhéran a initié des préparatifs pour stopper l’expansion de son stock d’uranium hautement enrichi.
Un gage de bonne volonté accueilli avec « scepticisme » par Washington et ses alliés de l’E3, a confié un haut diplomate. Las d’attendre des mesures concrètes, ils ont donc décidé d’aller de l’avant avec la résolution, quelques mois à peine après une démarche similaire en juin.
– « Risques majeurs » –
Le texte final, consulté par l’AFP, « réaffirme qu’il est essentiel et urgent » que le pays fournisse des « réponses techniques crédibles » concernant la présence de traces d’uranium inexpliquées sur deux sites non déclarés près de Téhéran, Turquzabad et Varamin.
Et réclame un « rapport complet » à l’AIEA « d’ici au Conseil des gouverneurs de mars 2025 ou au plus tard au printemps ».
Selon le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui s’est entretenu avec son homologue iranien, « l’escalade nucléaire » de l’Iran est « très préoccupante et emporte des risques majeurs de prolifération ».
« La France, avec ses partenaires allemand et britannique, poursuit ses efforts pour un retour à des négociations », ajoute le ministère dans un communiqué.
En 2015, ces trois pays ainsi que les Etats-Unis, la Chine et la Russie avaient conclu avec l’Iran un accord sur le nucléaire à Vienne.
Ce pacte dit JCPOA prévoyait un allègement des sanctions internationales contre Téhéran, en échange de garanties que l’Iran ne cherche pas à acquérir l’arme atomique.
Téhéran nie farouchement avoir de telles ambitions sur le plan militaire et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie.
En 2018, Donald Trump, alors président, a retiré unilatéralement les Etats-Unis de l’accord – auquel se conformait Téhéran, selon l’AIEA – et rétabli de lourdes sanctions.
En représailles, le pays a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme atomique. Le JCPOA, désormais une coquille vide que des négociations ont échoué à ranimer en 2022, plafonnait ce taux à 3,67%.
D’après l’AIEA, l’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à ce niveau élevé, tout en continuant à accumuler d’importants stocks.
Ses réserves de matière enrichie à 60% se situent désormais à 182,3 kg. Soit suffisamment pour produire plusieurs bombes en vertu de la définition de l’instance onusienne.
En 1970, l’Iran a ratifié le Traité de non-prolifération (TNP), qui fait obligation aux Etats signataires de déclarer et placer leurs matières nucléaires sous le contrôle de l’AIEA.
LNT avec Afp
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]]>The post Interdiction des activités de l’UNRWA : réunion d’urgence de la Ligue arabe appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Royaume du Maroc a été représenté à cette réunion, tenue à l’initiative de la Jordanie et soutenue par plusieurs pays arabes, par l’ambassadeur du Maroc en Égypte et son Représentant permanent au sein de la Ligue Arabe, Mohamed Ait Ouali.
S’exprimant à cette occasion, la cheffe du bureau de représentation de l’UNRWA en Égypte, Sahar Al-Jobury, a indiqué qu’au moment où la région est en proie à des conflits et des troubles croissants, mettre fin aux activités de l’UNRWA pourrait conduire à l’effondrement de l’une des bases de stabilité dans la région.
Elle a souligné, à cet égard, que l’UNRWA a payé un lourd tribut dès l’éclatement de la guerre à Gaza, en remplissant pendant plus d’une année ses missions déléguées par l’Assemblée générale de l’ONU, ajoutant que 237 employés de l’Agence ont péri et plus 200 bâtiments ont été endommagés, en violation du droit humanitaire international.
Pour sa part, M. Ait Ouali, a réitéré dans une allocution la position constante du Royaume à l’égard de la cause palestinienne, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, considère comme une cause fondamentale et capitale dans la politique étrangère du Maroc, notant que le Souverain n’a eu de cesse de rappeler la position marocaine soutenant les droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement d’un État indépendant dans les frontières de 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale, garantissant ainsi la paix et la stabilité dans la région.
A cet égard, il a mis en exergue les initiatives de SM le Roi, relatives à l’envoi de dizaines de tonnes d’aides médicales et alimentaires, soulignant que ces opérations humanitaires à grande échelle au profit des Palestiniens confirment l’engagement concret et la constante sollicitude dont le Souverain, président du Comité Al-Qods, entoure la cause palestinienne.
De ce point de vue, le Maroc s’oppose à toutes les actions unilatérales de nature à alimenter l’extrémisme et la violence dans la région, a relevé le diplomate, ajoutant que le Royaume se positionne toujours en tant qu’acteur constructif dans tous les efforts visant à établir une paix globale et juste garantissant les droits légitimes du peuple palestinien, conformément aux références convenues aux niveaux régional et international.
LNT avec Map
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]]>The post L’ONU s’alarme d’une aggravation de la faim à Gaza, au Soudan et au Mali en 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les conflits et la violence armée sont à l’origine de la majeure partie de l’insécurité alimentaire aiguë dans toutes les régions analysées dans le rapport semestriel de l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM).
Les conditions météorologiques extrêmes sont un facteur important dans d’autres régions, tandis que les inégalités économiques et les niveaux d’endettement élevés dans de nombreux pays en développement nuisent à la capacité de réaction des gouvernements, selon le rapport conjoint couvrant la période allant de novembre 2024 à mai 2025.
Une action humanitaire est nécessaire de toute urgence pour éviter la famine et la mort dans la bande de Gaza, au Soudan, au Soudan du Sud, en Haïti et au Mali, indique le rapport, qui s’appuie sur les recherches d’experts des deux agences onusiennes basées à Rome.
« En l’absence d’efforts humanitaires immédiats et d’une action internationale concertée pour remédier aux graves difficultés d’accès et visant à une désescalade des conflits et de l’insécurité, la famine et les pertes en vies humaines risquent de s’aggraver » dans ces régions, s’alarme le rapport.
Le Nigeria, le Tchad, le Yémen, le Mozambique, la Birmanie, la Syrie et le Liban sont eux aussi dans une situation très préoccupante.
Le rapport se concentre sur « les situations les plus graves » et ne représente pas donc « tous les pays/territoires qui connaissent des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë », rappellent les auteurs.
L’année 2024 est la deuxième année consécutive de baisse du financement de l’aide humanitaire et douze plans dans le secteur de la sécurité alimentaire ont été confrontés à des déficits de financement de plus de 75% dans des pays tels que l’Éthiopie, le Yémen, la Syrie et la Birmanie.
Les niveaux d’insécurité alimentaire se mesurent sur une échelle de 1 à 5, ce dernier niveau correspondant à une situation de « catastrophe ».
Dans la bande de Gaza, la recrudescence des hostilités récentes fait craindre que le scénario « catastrophe » de la famine ne se concrétise, selon le rapport.
Environ 41% de la population, soit 876.000 personnes, seront confrontées à des niveaux de famine « d’urgence », niveau 4, de novembre à fin avril, tandis que près de 16%, soit 345.000 personnes, connaîtront des niveaux « catastrophe », selon le rapport.
A la mi-octobre, 1,9 million de personnes, soit 91% de la population de Gaza, étaient déplacées.
Au Soudan, des centaines de milliers de personnes déplacées par le conflit continueront d’être confrontées à la famine, selon la même source.
Au Soudan du Sud, le nombre de personnes confrontées à la famine et à la mort devrait déjà avoir presque doublé au cours des quatre mois compris entre avril et juillet 2024 par rapport à la même période de 2023.
Mais ces chiffres pourraient s’aggraver à partir de mai 2025 avec la période qui suit et précède deux récoltes.
Selon le rapport, plus d’un million de personnes ont été touchées par de graves inondations ce mois-ci au Soudan du Sud, un pays chroniquement instable en proie à la violence et à la stagnation économique.
De même, la violence armée en Haïti, conjuguée à une crise économique persistante et aux ouragans, risque d’aggraver des niveaux de faim déjà critiques.
L’escalade du conflit au Mali, où l’ONU a retiré sa mission de maintien de la paix en 2023, risque d’aggraver des niveaux déjà critiques avec les groupes armés imposant des barrages sur les routes et empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Les effets directs et indirects des conflits sur l’insécurité alimentaire sont considérables, selon le rapport, et vont bien au-delà de la destruction du bétail et des récoltes.
Les conflits obligent les populations à fuir leurs foyers, « perturbant les moyens de subsistance et les revenus, limitant l’accès aux marchés et entraînant des fluctuations de prix ainsi qu’une production et une consommation alimentaires irrégulières ».
Dans certaines régions jugées préoccupantes, les conditions météorologiques extrêmes causées par la réapparition possible cet hiver de La Niña, un phénomène climatique naturel qui peut soit déclencher de fortes pluies, soit aggraver les sécheresses et les vagues de chaleur, pourraient exacerber les crises alimentaires, selon le rapport.
LNT avec Afp
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]]>The post Les Etats-Unis jugent que « c’est le moment » de mettre fin à la guerre à Gaza appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Blinken s’est exprimé avant de quitter Tel-Aviv pour Ryad, où il poursuit une tournée visant à contenir l’escalade militaire dans la région, un mois après que la guerre à Gaza s’est étendue au Liban avec une offensive militaire israélienne contre le Hezbollah libanais pro-iranien.
Au Liban, les habitants de Tyr, grande ville du sud du Liban, ont pris la fuite dans la panique après un appel de l’armée israélienne à évacuer certains quartiers en vue d’une opération militaire, selon des responsables locaux. L’agence d’Etat a ensuite rapporte une frappe de drone à Tyr.
Au lendemain d’entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Blinken a affirmé que »c’est le moment » de mettre fin à la guerre à Gaza, après qu’Israël y a atteint selon lui « la plupart de ses objectifs stratégiques, avec l’idée de s’assurer que le 7-Octobre ne peut plus jamais arriver ».
Il faisait allusion à l’attaque sans précédent du Hamas palestinien le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre à Gaza.
M. Blinken n’a pas néanmoins annoncé de relance des négociations en vue d’un cessez-le-feu, à deux semaines des élections américaines, et après des mois d’efforts diplomatiques infructueux.
« Il est très important qu’Israël réponde d’une façon qui ne crée pas une plus grande escalade » après le lancement par l’Iran de quelque 200 missiles, le 1er octobre, a aussi plaidé M. Blinken, au lendemain d’un nouvel avertissement de Téhéran de sa détermination à riposter en cas d’attaque israélienne.
Il a parallèlement appelé Israël à saisir « l’occasion incroyable » de normaliser ses relations avec l’Arabie saoudite, un poids lourd du Proche-Orient, une direction « qui offre une voie durable pour la sécurité d’Israël et sa place dans la région ».
Mardi, M. Blinken a estimé que la mort de Yahya Sinouar, le chef du Hamas et architecte de l’attaque du 7 octobre tué par des soldats israéliens dans la bande de Gaza, offrait une « occasion importante de ramener les otages chez eux » et de « mettre fin à la guerre » à Gaza.
M. Netanyahu a lui, selon son cabinet, assuré à son interlocuteur que la mort du chef du Hamas « pourrait avoir un effet positif sur le retour des otages ».
L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes en Israël, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les données officielles israéliennes, incluant les otages tués ou morts en captivité.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 97 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.
M. Blinken a également maintenu la pression sur Israël pour qu’il facilite l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, relevant des « progrès » en la matière mais pas « suffisants ».
De la bande de Gaza assiégée, où l’armée israélienne mène depuis le 6 octobre une offensive dévastatrice dans le nord du territoire palestinien, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a lancé sur Telegram un appel « au monde, qui n’a pas réussi à assurer la protection et l’hébergement de notre peuple et n’a pas été en mesure de fournir de la nourriture et des médicaments, à faire un effort pour envoyer des linceuls ».
Au moins 42.718 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive israélienne menée en représailles à Gaza depuis plus d’un an, selon les données du ministère, jugées fiables par l’ONU.
Au Liban, après de nouvelles frappes nocturnes contre la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, l’armée israélienne a appelé à l’évacuation de certains quartiers de Tyr, qui compte actuellement 14.500 habitants, dont environ 4.500 déplacés venus des villages voisins, selon le centre de gestion de crise local.
« La situation est très mauvaise, nous sommes en train d’évacuer tout le monde », a dit à l’AFP Mortada Mhanna, qui dirige ce centre.
La veille, l’armée israélienne a confirmé avoir tué Hachem Safieddine, successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, dans une frappe sur Beyrouth début octobre.
Le Hezbollah n’a pas confirmé à ce stade le décès de Hachem Safieddine, le cousin de Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth le 27 septembre.
Sa mort fragilise un peu plus cette organisation, contre qui Israël est entré en guerre ouverte il y a un mois, multipliant les bombardements dans le pays voisin et lançant le 30 septembre une offensive contre dans le sud du Liban, un fief du Hezbollah.
Au moins 1.552 personnes ont été tuées au Liban depuis les premières frappes israéliennes massives le 23 septembre, d’après un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.
Bien qu’affaibli, le Hezbollah revendique quotidiennement des tirs de roquettes sur Israël, et a affirmé avoir visé à nouveau mercredi une base du renseignement militaire près de Tel-Aviv.
Une conférence internationale sur le Liban doit se tenir jeudi à Paris, mais sans Israël et l’Iran, ni M. Blinken, ce qui laisse augurer de peu d’avancées vers la fin des hostilités.
LNT avec AFP
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]]>The post Conflit israélo-palestinien : Un an après le 7 octobre, le pire reste-t-il à venir ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce conflit asymétrique expose l’injustice criante d’une situation où une puissance militaire d’envergure mondiale, Israël, exerce une domination totale sur un peuple enfermé dans une enclave appauvrie. L’absence de solution diplomatique, conjuguée au refus de toute concession par les dirigeants israéliens, est non seulement une catastrophe humanitaire mais aussi une honte pour notre civilisation moderne.
Depuis plus d’un an, la situation ne fait qu’empirer, avec des pertes humaines massives côté palestinien, particulièrement à Gaza où les civils sont piégés dans ce qu’on appelle communément la plus grande prison à ciel ouvert du monde. Alors que les frappes israéliennes sont justifiées par le gouvernement de Netanyahu au nom de la sécurité nationale, les faits montrent une violence disproportionnée et aveugle. En parallèle, le blocus implacable imposé par Israël depuis plus de quinze ans à Gaza étouffe toute tentative de développement économique, plongeant une population de deux millions d’habitants dans une misère et un désespoir sans fin.
Ce conflit asymétrique est le reflet d’une injustice criante, avec un Israël surarmé, capable de mobiliser une des armées les plus puissantes et technologiquement avancées au monde avec à sa tête un gouvernement pour lequel la riposte de masse est devenue la doctrine. Tout en affirmant lutter contre le terrorisme, Israël a mis en place des tactiques militaires qui ne distinguent plus entre combattants et civils, menant à des pertes humaines d’une ampleur dramatique. Cette stratégie, loin de se limiter à des frappes « ciblées », s’apparente de plus en plus à une punition collective et ne se contente pas de tenter de détruire le Hamas.
La montée du Hamas
Pour comprendre les dynamiques actuelles, il est essentiel de revenir aux racines de la montée du Hamas à Gaza. À la fin des années 1980 et au début des années 1990, alors que le Fatah de Yasser Arafat dominait la scène politique palestinienne et entamait des négociations avec Israël, le Hamas n’était qu’un mouvement marginal. Pourtant, Israël, sous divers gouvernements, y compris ceux dirigés par Benjamin Netanyahu, a adopté une approche permissive, voire encourageante, envers le Hamas, le considérant comme une alternative radicale aux modérés de l’OLP.
La logique était simple, en permettant au Hamas de prospérer à Gaza, il sapait toute possibilité de création d’un État palestinien unifié. En effet, avec une Palestine divisée entre le Fatah en Cisjordanie et le Hamas à Gaza, les négociations de paix devenaient impossibles. Netanyahu a su jouer de cette division pour affaiblir les tentatives internationales visant à relancer un processus de paix sérieux.
Mais au-delà du conflit à Gaza, Benjamin Netanyahu poursuit une stratégie plus vaste et plus inquiétante : attiser les tensions avec l’Iran pour pousser la République islamique à commettre une erreur fatale, entraînant ainsi une intervention militaire directe des États-Unis contre Téhéran. Cette stratégie d’escalade contrôlée, qui s’appuie sur l’isolement diplomatique de l’Iran et des provocations répétées, n’a qu’un but : forcer un conflit régional qui pourrait entraîner la destruction du régime iranien.
Les travaux de John Mearsheimer, éminent théoricien des relations internationales, apportent un éclairage pertinent sur la stratégie à long terme de Netanyahu, mais aussi sur la réponse américaine à cette crise. Mearsheimer, coauteur du célèbre ouvrage The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy, a démontré depuis longtemps comment l’influence du lobby pro-israélien aux États-Unis a façonné la politique étrangère américaine de manière à soutenir Israël, même lorsque ses actions sont contraires aux intérêts stratégiques à long terme des États-Unis.
Dans cette crise, Mearsheimer souligne que la politique de soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, quelle que soit l’ampleur des exactions commises contre les Palestiniens, est non seulement moralement condamnable, mais aussi stratégiquement dangereuse. En maintenant cette politique, les États-Unis alimentent le ressentiment à travers tout le Moyen-Orient, y compris en Iran, ce qui rend une confrontation militaire inévitable à terme.
Pour Mearsheimer, le calcul de Netanyahu repose sur un postulat de départ ; celui que les États-Unis interviendront toujours pour protéger Israël, quel qu’en soit le prix. Cependant, cette approche ignore le fait que l’implication américaine dans un conflit ouvert avec l’Iran pourrait déclencher une guerre régionale, voire mondiale, avec des conséquences catastrophiques non seulement pour Israël et l’Iran, mais pour toute la région et même au-delà.
Une logique de guerre permanente
Face à cette situation, l’absence de perspective de sortie de crise est accablante. Les dirigeants israéliens, avec Benjamin Netanyahu en tête, ne proposent aucune voie diplomatique. Au contraire, leur stratégie repose sur une logique de guerre permanente, où la paix est perçue comme un risque existentiel pour l’État hébreu. Cette impasse est une honte pour notre civilisation, car elle montre l’échec de la communauté internationale à imposer une solution juste et durable à un conflit qui perdure depuis des décennies.
La vision religieuse de Netanyahu et de ses plus proches conseillers, qui voient la Torah comme un cadastre divin, est non seulement dangereuse, mais profondément anachronique. Dans un monde moderne, où la coexistence pacifique et le respect des droits de l’homme sont des principes fondamentaux, cette lecture littérale et exclusive des textes religieux ne peut pas servir de base à la politique d’un État. En revendiquant un droit exclusif sur des terres partagées par plusieurs peuples depuis des siècles, Netanyahu nie la réalité actuelle et condamne la région à une guerre sans fin.
Cette vision est incompatible avec les réalités géopolitiques et démographiques du 21ème siècle. Le peuple palestinien, tout comme le peuple israélien, a un droit légitime à vivre en paix et en sécurité sur cette terre. Toute solution durable doit passer par une reconnaissance mutuelle et un partage équitable des ressources et des territoires. Mais tant que Netanyahu et ses partisans resteront enfermés dans cette vision archaïque, toute paix durable restera hors de portée.
L’inaction des puissances occidentales face à ce conflit asymétrique, et en particulier face aux actions brutales d’Israël à Gaza, témoigne de l’hypocrisie des valeurs proclamées par les démocraties modernes. Alors que ces dernières prônent la protection des droits de l’homme, elles ferment les yeux sur les violations massives perpétrées par Israël, allant de la colonisation illégale des territoires palestiniens à l’imposition d’un régime d’apartheid.
Au-delà des enjeux géopolitiques, le coût humain de cette stratégie est colossal. La population de Gaza, épuisée par des années de blocus et de bombardements, vit dans une pauvreté endémique, privée des droits les plus fondamentaux. L’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins médicaux et même à la nourriture est dramatiquement restreint. Les enfants, qui représentent la majorité de la population, grandissent dans un climat de peur et de violence constante.
En Cisjordanie, la colonisation israélienne continue de progresser, réduisant à néant les espoirs de création d’un État palestinien viable. Les colons israéliens, encouragés par le gouvernement de Netanyahu, s’emparent chaque jour de nouvelles terres palestiniennes, sous la protection de l’armée israélienne, tandis que les Palestiniens sont soumis à des restrictions de mouvement, à des détentions arbitraires et à des violences systématiques.
Un an après les attaques du 7 octobre, la stratégie de Netanyahu mène la région vers une guerre dont les conséquences seront incalculables que seul un sursaut de la communauté internationale, États-Unis compris, peut empêcher.
Ayoub Bouazzaoui
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]]>The post Abou Dhabi: Hammouchi tient des entretiens élargis avec plusieurs responsables sécuritaires appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces entretiens, tenus au début de la visite de travail de M. Hammouchi à l’Etat des Émirats Arabes Unis, ont été axés sur la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire visant à renforcer et à développer la coopération sécuritaire, et à échanger les expériences dans le domaine de la formation policière et du renforcement des compétences sécuritaires.
Ainsi, M. Hammouchi a eu des entretiens élargis avec le Commandant en chef de la police d’Abou Dhabi, le général de division, Faris Khalaf Al Mazrouei, au cours desquels ils ont examiné les moyens de développer la coopération conjointe en matière de sécurité et d’en élargir les domaines et les formes, en harmonie avec le niveau avancé des relations distinguées unissant le Royaume du Maroc et les Émirats Arabes Unis.
Le Directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire a eu des entretiens également avec M. Ali Obaid Al Dhaheri, chef des Services de renseignements des Emirats Arabes Unis, centrés sur différentes questions liées à la coopération sécuritaire conjointe, notamment la situation sécuritaire et les menaces émergentes sur les plans régional et international.
A cette occasion, M. Hammouchi a visité de nouvelles installations sécuritaires aux Émirats Arabes Unis, dont la « Safe City » relevant de la police d’Abou Dhabi, considérée comme l’un des projets technologiques pionniers en matière d’utilisation de l’intelligence artificielle dans les domaines sécuritaire et routier, avec pour objectif de renforcer le niveau de gestion de la sécurité routière pour les conducteurs et les usagers de la route, grâce à des technologies avancées, jugées comme les plus modernes au monde.
Ont été également présentés au Directeur général de la DGSN et de la DGST des exposés de simulation opérationnelle sur les technologies et les solutions techniques les plus modernes adoptées par le Commandement général de la Police d’Abou Dhabi dans les différents domaines et spécialités sécuritaires de portée commune, outre des visites de terrain à des unités industrielles spécialisées dans la fabrication de matériel sécuritaire et d’outils de travail de la police.
En mage de cette visite, M. Hammouchi a eu des entretiens avec le président d’Interpol, M. Ahmed Nasser Al Risi, axés sur les questions de coopération sécuritaire globale et multilatérale où le Royaume du Maroc est considéré comme acteur clé. Les deux parties ont passé en revue les différents risques et menaces sécuritaires, ainsi que les moyens à même d’y faire face selon une vision collective pour un monde plus sûr.
Cette visite, qui se poursuivra jusqu’au 26 courant, intervient dans le cadre de la déclinaison d’un programme d’action intégré tracé par le Pôle DGSN-DGST, en vue de développer les mécanismes de la coopération sécuritaire internationale, d’élargir les domaines et les niveaux de coordination et des partenariats sécuritaires avec les différents services de sécurité des pays frères et amis et au sein des organisations internationales s’intéressant au domaine sécuritaire.
Elle traduit aussi la volonté commune des deux parties de tirer vers le haut l’action sécuritaire entre les deux pays, tout en accordant une attention particulière à la formation et aux stages au profit des policiers et à l’investissement dans la qualification des ressources humaines, en tant qu’élément principal pour la modernisation des services de police, à même de leur permettre de relever les défis posés par les menaces sécuritaires émergentes.
LNT avec Map
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]]>The post Déclaration de Rabat: la cessation de l’agression israélienne, un « point de départ » à une solution finale et équitable appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans la Déclaration de Rabat sanctionnant les travaux de la 52ème réunion dudit Comité, ses membres ont condamné les « exactions meurtrières perpétrées par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, tant dans l’enclave de Gaza qu’en Cisjordanie ».
Ils ont également dénoncé avec vigueur « les agissements des colons extrémistes qui se livrent à un saccage systématique des biens appartenant aux citoyens palestiniens en Cisjordanie », appelant la communauté internationale, particulièrement les puissances internationales ainsi que les Nations Unies, « à déployer tous les efforts nécessaires en vue d’obtenir l’arrêt immédiat de l’agression, de lever le blocus imposé aux territoires palestiniens, de permettre aux habitants de Gaza d’accéder à la nourriture et aux médicaments et d’assurer la protection internationale au peuple palestinien ».
Les membres du Comité exécutif de l’UPCI ont exhorté dans leur Déclaration les organisations parlementaires multilatérales ainsi que les Assemblées nationales des divers pays du monde à œuvrer afin de « contraindre l’occupation israélienne à mettre un terme à son agression à l’encontre du peuple palestinien et de procéder sans délai à un échange réciproque des captifs ».
Le programme de cette réunion de deux jours, qui été couronnée par l’adoption de la Déclaration de Rabat, a porté notamment sur l’adoption de l’ordre du jour et du programme de travail, et l’établissement du projet d’ordre du jour des Comités spécialisés permanents et des sous-comités, en plus de l’adoption du projet d’ordre du jour de la 26ᵉ session du Comité général de l’Union et de la 19ᵉ session de la Conférence de l’UPCI.
LNT avec Map
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]]>The post Bourita participe à la 162ᵉ session du Conseil de la Ligue arabe des ministres des Affaires étrangères au Caire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A cette occasion, M. Bourita a participé à la réunion de l’instance de suivi de la mise en œuvre des décisions et engagements au niveau ministériel et à la réunion du comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al-Qods occupée.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger tiendra également plusieurs entretiens bilatéraux, notamment avec le ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger, Badr Abdel Ati.
Par ailleurs, le Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al-Qods occupée, réuni mardi au Caire a salué les efforts continus de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, pour la défense d’Al-Qods Acharif, et a mis en avant les projets mis en œuvre par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, le bras exécutif du Comité, sous la supervision du Souverain, pour stabiliser les Maqdessis et soutenir leur résistance.
Dans sa résolution relative aux « développements et violations israéliennes dans la ville d’Al-Qods occupée », le Comité a soutenu le rôle du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI, et les efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.
D’autre part, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes a mis en avant, dans son rapport soumis à la 162ème session, les efforts déployés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, présidée par SM le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, dans le soutien de la résistance de la Ville d’Al-Qods et des Maqdessis et la cause palestinienne, notamment l’envoi, sur Très Hautes Instructions du Souverain, le 24 juin 2024, d’une aide humanitaire constituée de 40 tonnes de produits alimentaires de première nécessité, de médicaments de soins d’urgence et de couvertures, et dont une grande part a été prise en charge personnellement par Sa Majesté le Roi, sur Ses deniers privés, en particulier celle destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge.
LNT avec Map
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]]>The post Jordanie: Lancement de la Stratégie arabe pour la jeunesse, la paix et la sécurité 2023-2028 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lancée par le Prince Héritier du Royaume Hachémite de Jordanie Al Hussein Ibn Abdallah II, cette initiative constitue le fruit d’un travail mené par un comité ministériel arabe dirigé par la Jordanie, en collaboration avec la Ligue arabe.
Cette stratégie vise à mettre en œuvre l’agenda jeunesse, paix et sécurité ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité (2250, 2419, 2535) pour renforcer le rôle de la jeunesse arabe dans la prise de décision et promouvoir leur participation politique et économique et atteindre la sécurité économique.
Elle ambitionne également d’aller de l’avant dans l’agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité dans les pays arabes, dans la mesure où « la jeunesse est la plus grande richesse de la région arabe ».
S’exprimant à l’ouverture du Forum, le Premier ministre jordanien, Bisher Al-Khasawneh a mis en avant le besoin pour la jeunesse de la région d’une feuille de route eu égard aux contraintes auxquelles elle fait face, soulignant l’importance de mettre en place des plans nationaux pour opérationnaliser cette stratégie, qui tiennent compte de la divergence des priorités et des particularités de chaque pays. Il a également indiqué que la Jordanie est sur la voie d’une modernisation globale de ses parcours politique, économique et administratif, notant que les élections parlementaires prochaines verront et pour la première fois « une représentation plus élargie des jeunes, en baissant l’âge de candidature à 25 ans et en assurant des sièges plus avancés pour les jeunes sur les listes des partis ».
De son côté, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El Gheit a mis en exergue l’importance de cette stratégie, aspirant à « ce qu’elle contribue à renforcer le rôle de la jeunesse dans la prise de la décision politique aux niveaux national et régional et à réaliser la paix et la stabilité dans la région ».
Pour sa part, la secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix aux Nations Unies, Rosemary DiCarlo, a souligné l’importance de ladite stratégie dans l’implication de la jeunesse pour une paix et une sécurité durables, ajoutant que près de 60% des jeunes de la région sont âgés de moins de 30 ans.
Ce conclave de haut niveau sera marqué, deux jours durant, par des sessions de dialogue sur les mécanismes de promotion et de mise en œuvre de l’agenda de la jeunesse, de la paix et de la sécurité ainsi que les priorités des États membres dans le développement du plan d’action de la stratégie.
Prennent part à ce forum, organisé en partenariat avec la Ligue arabe, des délégations de jeunes arabes et des représentants de la société civile et d’organisations internationales.
La session extraordinaire du Conseil des ministres arabes de la Jeunesse et des Sports relevant du Conseil de la Ligue des États arabes s’est tenue en marge des travaux du Forum mondial de haut niveau sur la jeunesse, la paix et la sécurité.
Une délégation du Royaume du Maroc prend part à ce Forum mondial, présidée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, avec la présence du directeur de la Coopération et des Affaires juridiques au département de la Jeunesse outre une délégation des jeunes qui participe aux différents ateliers du Forum.
Par ailleurs, Mohamed Mehdi Bensaid a tenu, mercredi à Amman, des réunions avec plusieurs de ses homologues arabes, ainsi qu’avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, en marge de sa participation à la session extraordinaire du Conseil des ministres arabes de la Jeunesse et des Sports.
Ainsi, M. Bensaid a rencontré le ministre bahreïni de la Jeunesse, le ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports, le ministre libyen de la Jeunesse, le ministre palestinien de la Jeunesse et des Sports, le ministre jordanien de la Jeunesse et le ministre de la Jeunesse des Émirats arabes unis.
Ces réunions ont été notamment axées sur le renforcement des relations bilatérales et la coopération conjointe ainsi que sur les moyens permettant de mieux servir la jeunesse dans le monde arabe.
A cette occasion, M. Bensaid a présenté à ses homologues arabes les projets entrepris par le Maroc au service des questions de jeunesse, notamment le « Pass jeunes », le programme « Motatawi3 » (volontaire), le Prix du Maroc de la Jeunesse, outre les projets de renforcement des infrastructures destinées aux jeunes.
Le ministre a également discuté avec ses homologues arabes de la situation que traverse la région et des derniers développements et leur l’impact sur les jeunes et leur avenir, insistant sur l’importance de la coordination au sein des instances régionales et internationales pour mieux servir les questions de jeunesse.
Dans le même contexte, M. Bensaid a rencontré le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Ghei, qui dirige la délégation de la Ligue arabe lors de la session extraordinaire du Conseil des ministres arabes de la Jeunesse et des Sports.
LNT avec Map
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]]>The post Le chef du Hamas tué à Téhéran dans une frappe imputée à Israël appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d’investiture du président réformateur Massoud Pezeshkian, dont le pays est l’ennemi juré d’Israël et un allié du Hamas et du Hezbollah libanais.
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a affirmé que les Etats-Unis, principal allié d’Israël, n’avaient été ni « mis au courant » ni « impliqués » dans sa mort.
Quelques heures avant l’attaque à Téhéran, l’armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » près de Beyrouth le commandant du Hezbollah responsable selon elle de l’attaque meurtrière de samedi à Majdal Shams sur le Golan occupé.
Elle n’a pas commenté dans l’immédiat l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, qui avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017 et vivait en exil au Qatar.
« Ismaïl Haniyeh est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran », a indiqué le Hamas.
Selon des médias iraniens, il « se trouvait dans l’une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu’il a été tué par un projectile aérien » vers 02H00 locales (22H30 GMT mardi).
– « Notre devoir » –
Cet assassinat « aura d’énormes conséquences pour toute la région », a averti la branche armée du Hamas.
L’attaque « ne restera pas sans réponse », a menacé Moussa Abou Marzouk, un responsable du mouvement palestinien.
« Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu’il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) versé sur le territoire de la République islamique », a déclaré le guide suprême iranien, Ali Khamenei.
Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles officielles jeudi à Téhéran. L’Iran a décrété trois jours de deuil.
Principal médiateur dans les négociations sur une trêve à Gaza, le Qatar s’est interrogé sur l’opportunité de poursuivre la médiation. « Comment une médiation peut réussir lorsqu’une partie assassine le négociateur de l’autre partie », a dit le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.
L’Autorité palestinienne, la Chine, la Russie, la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l’Irak ont condamné l’assassinat de Haniyeh, de même que les rebelles yéménites houthis et le Hezbollah.
Ces deux derniers forment avec le Hamas ce que l’Iran appelle « l’axe de résistance » contre Israël.
– « Coup de tonnerre » –
« Un coup de tonnerre, quelque chose d’incroyable », a lâché Waël Qoudayh, un habitant de Gaza, en commentant l’assassinat de Haniyeh.
Dans son offensive à Gaza, l’armée israélienne a tué plusieurs membres de la famille du chef du Hamas, dont trois de ses fils et quatre petits-enfants.
Début juillet, elle avait dit que « de plus en plus de signes » laissaient présager que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été tué dans une frappe qu’elle avait menée dans la bande de Gaza. Mais aucune confirmation de sa mort n’a été annoncée.
Des Israéliens se sont dits inquiets pour les otages à Gaza après l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh.
« (…) Cela met en péril la possibilité d’un accord » pour leur libération, estime Anat Noy, une habitante de Haïfa (nord).
– « La réaction du Hamas et du Hezbollah » –
Sur le front nord d’Israël, au Liban, l’armée israélienne a affirmé avoir « éliminé le plus haut responsable militaire de l’organisation terroriste Hezbollah Fouad Chokr » dans une frappe dans la banlieue sud de Beyrouth.
Deux femmes et deux enfants ont péri dans la frappe israélienne, selon les autorités libanaises.
Le Hezbollah n’a pas confirmé la mort de Fouad Chokr, mais affirmé qu’il se trouvait dans l’immeuble visé.
« Ce qui me stresse maintenant, c’est la réaction du Hamas et du Hezbollah. Mon compagnon est réserviste et mobilisé dans le nord (d’Israël), et on lui a dit d’être en alerte », a dit Shahar Binyamini, une habitante de Haïfa.
LNT avec Afp
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]]>The post Arrivée au port d’Al-Arish du plus grand navire d’aide à Gaza en provenance des EAU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Il s’agit du quatrième navire à arriver à Al-Arish dans le cadre de l’initiative « Al Fares Al Shahm 3 » et du huitième navire d’aide des Émirats Arabes Unis à destination de la bande de Gaza. Ce navire est le plus grand en termes de cargaison et de diversité de contenu. Il transporte 5 340 tonnes de produits de secours et de denrées alimentaires, dont 4 134 tonnes de colis alimentaires (145 000 colis), 145 tonnes de riz et de farine, 110 tonnes d’eau réparties en 200 000 colis, ainsi que plus de 4 000 tentes, 42 000 colis sanitaires pour les femmes et les enfants, 18 tonnes de couvertures résistantes au soleil, au vent et à la poussière, et 1 600 sacs de secours.
L’acheminement de cette aide a été rendu possible grâce à la contribution de l’Autorité du Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis, de la Fondation caritative et humanitaire Zayed bin Sultan Al Nahyan et de la Fondation Khalifa bin Zayed Al Nahyan pour les œuvres humanitaires. Un total de 313 camions a été mobilisé pour charger la cargaison sur le navire. Rashid Mubarak Al Mansouri, Secrétaire général de l’Autorité du Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis, a déclaré que ce navire est le plus grand en termes de cargaison et de diversité de contenu, couvrant ainsi les différents besoins des Palestiniens. Il a ajouté que son pays continue à remplir son rôle humanitaire et de secours depuis le début des conditions difficiles vécues par les Palestiniens, en appliquant les directives du Président Sheikh Mohammed bin Zayed, dans le but d’alléger la situation humanitaire à Gaza.
Les Émirats Arabes Unis ont mis en œuvre plusieurs initiatives dans le cadre de l’opération « Al Fares Al Shahm 3 », notamment la création de deux hôpitaux de campagne. Le premier à l’intérieur de la bande de Gaza, avec une capacité de plus de 200 lits sous la supervision d’une équipe médicale émiratie composée de plus de 100 médecins, infirmières, pharmaciens et techniciens de laboratoire. Et le second, un hôpital flottant au large de la ville égyptienne d’Al-Arish, avec une capacité de 100 lits.
De plus, cinq boulangeries automatiques ont été créées pour répondre aux besoins quotidiens en pain de plus de 72 000 personnes. Les Émirats ont également fourni de la farine à huit boulangeries existantes à Gaza pour fournir du pain à plus de 17 000 autres personnes, et ont mis en place six usines de dessalement produisant 1,2 million de gallons d’eau par jour, soit un total de 2 millions de gallons d’eau pompés quotidiennement dans la bande de Gaza, bénéficiant à plus de 600 000 personnes.
Parallèlement à l’opération « Al Fares Al Shahm 3 », les Émirats Arabes Unis ont lancé l’opération « Birds of Charity » pour larguer de l’aide humanitaire dans les zones isolées et non desservies du Nord de la bande de Gaza, avec un total de 3 382 tonnes de secours et d’aide humanitaire larguées à ce jour.
Cdp
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]]>The post L’occupation de territoires palestiniens par Israël est « illégale », juge la Cour internationale de Justice appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une cinquantaine d’Etats ont témoigné dans cette affaire sans précédent. L’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, n’est pas contraignant mais pourrait accroître la pression juridique internationale croissante sur Israël face à la guerre dans la bande de Gaza.
LNT avec AFP
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]]>The post Rafah : le Crépuscule de l’Humanité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pouvez-vous nous ré-expliquer les bonnes raisons qui expliquent ce massacre ? Pourquoi autant de voix silencieuses et apeurées de prendre position ? Qu’avons-nous retenu même de la Shoah si la mort d’autant de civils est justifiée ?
Quel autre pays dans le monde s’autorise un jour ce qu’Israël fait tous les jours ? Pourquoi personne ne réussit à infléchir la guerre de Netanyahu ? Les otages israéliens peuvent-ils encore être libérés par quelqu’un où l’objectif est-il qu’il ne reste qu’eux dans la bande de Gaza pour les retrouver ?
Jusqu’où ira l’absurde, la folie, l’absence d’empathie ? L’intifada numérique qui embrase la toile aux quatre coins du globe est-elle le fait que d’antisémites qui soutiennent le terrorisme et ne condamnent pas le Hamas ? Si TelAviv est la capitale d’Israël, où est son coeur ?
Pouvons-nous arrêter de parler de paix alors que la haine dégouline de partout ? Les pourparlers de cessez-le-feu, les assemblées de l’ONU, les Conseils de Sécurité peuvent-il écourter leurs salamalecs avant qu’il n’y ait plus rien à discuter ?
Lorsqu’Israël estimera avoir recouvert son honneur, ses otages, et même son territoire, ses citoyens seront-ils sereins, satisfaits, ou même en sécurité ? S’il ne reste rien de la Palestine que des gravats entremêlés de corps, que feront les enfants rescapés de ces décombres ?
Qui devront-ils remercier d’être en vie ? Qui sont les méchants, qui sont les gentils ? Est-ce que les Ukrainiens sont solidaires des Palestiniens ? Est-ce que Poutine soutient Netanyahu ?
Est-ce que nous devons nous taire, tourner la tête, changer de trottoir, swiper à droite ou arrêter de travailler, sortir dans la rue, crier notre peur de l’obscurité qui s’étend sur l’humanité ? Est-ce quelqu’un nous entend ?
Zouhair Yata
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]]>The post Frappes nocturnes sur Rafah, un bilan de 45 morts dans un « massacre horrible » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En Israël, l’armée a dit dimanche soir avoir ciblé à laide de « munitions précises », deux hauts responsables du Hamas, « des cibles légitimes au regard du droit international », et qu’elle enquêtait sur les informations faisant état de civils tués dans un incendie. Le gouvernement a dit lundi examiner les faits concernant cette frappe qu’il a qualifiée de « grave », assurant qu’Israël cherchait à « limiter les pertes civiles ».
L’attaque à Rafah, où Israël a lancé des opérations au sol le 7 mai en dépit des inquiétudes exprimées au sein de la communauté internationale par crainte pour la population civile dans cette ville surpeuplée, a été dénoncée notamment par l’Egypte et le Qatar, médiateurs dans les efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre dévastatrice déclenchée il y a bientôt huit mois.
La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps « carbonisés » dans un incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat, géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans le nord-ouest de Rafah.
« Le massacre commis par l’armée d’occupation israélienne dans les tentes de réfugiés (…) a fait 40 +martyrs+ et 65 blessés », a déclaré à l’AFP Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile dans la bande de Gaza.
« Nous avons vu des corps carbonisés, démembrés… Nous avons également vu des cas d’amputations, des enfants blessés, des femmes et des personnes âgées », a-t-il ajouté.
Des images du Croissant-Rouge palestinien, selon lequel le lieu visé par la frappe avait été désigné par Israël « comme une zone humanitaire », ont montré des scènes de chaos, des ambulances toutes sirènes hurlantes et des secouristes en pleine nuit sur un site en feu, évacuant les blessés parmi lesquels des enfants.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a dit recevoir dans un de ses hôpitaux de campagne un « afflux de blessés ayant subi des brûlures ».
Des images de l’AFP au petit matin montrent les restes carbonisés de tentes de fortune et de véhicules, des familles constatant un paysage noirci autour d’elles.
« Le massacre à Rafah hier a fait 45 morts », selon un bilan fourni lundi par le ministère de la Santé de l’administration du Hamas dans la bande de Gaza, qui fait aussi état de « 249 blessés ».
« Nous venions de terminer les prières du soir. Nos enfants dormaient (…), soudain, nous avons entendu un grand bruit et il y avait du feu tout autour de nous. Les enfants criaient. Le bruit était terrifiant. On aurait dit des éclats d’obus traversant les pièces », raconte une Palestinienne refusant d’être identifiée.
La frappe est intervenue quelques heures après les tirs de huit roquettes sur Tel-Aviv depuis Rafah, pour la première fois en plusieurs mois, l’armée israélienne disant en avoir intercepté « un certain nombre ». La branche armée du Hamas a dit avoir tiré « un important barrage de roquettes en réponse aux massacres sionistes contre les civils ».
Le Hamas a dénoncé un « massacre horrible » et appelé à manifester en Cisjordanie occupée, où l’Autorité palestinienne a accusé Israël d’avoir « délibérément visé » le camp de Rafah.
Lundi, la Jordanie a fermement condamné les « crimes de guerre en cours », estimant que la frappe israélienne à Rafah « défie les décisions de la CIJ et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire ».
Vendredi, la Cour internationale de justice (CIJ) avait ordonné à Israël de suspendre ses opérations à Rafah, qui ont poussé en près de trois semaines selon l’ONU quelque 800.000 à la fuite dont beaucoup déjà plusieurs fois déplacés par la guerre.
Médiateur clé avec le Qatar et les Etats-Unis, l’Egypte a condamné un « bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés » à Rafah, appelant Israël à « mettre en oeuvre les mesures édictées par la CIJ ».
Le Qatar a prévenu que les frappes israéliennes à Rafah pourraient « compliquer les efforts de médiation, appelant « la communauté internationale à agir de toute urgence pour empêcher un génocide et protéger les civils ».
L’Arabie saoudite a également condamné « dans les termes les plus fermes la poursuite des massacres ». Le Koweït a dénoncé des « crimes de guerre flagrants ».
De son côté, le président français, Emmanuel Macron, s’est dit « indigné », et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis que son pays ferait « tout son possible pour que les autorités israéliennes « barbares rendent des comptes ».
Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell s’est dit « horrifié ».
Après près de huit mois de guerre, la pression monte sur Israël et l’ONU prévient d’une famine imminente dans la bande de Gaza assiégée, où la plupart des hôpitaux ne fonctionnent plus.
Mardi, l’Espagne, la Norvège et l’Irlande vont reconnaître l’Etat de Palestine, une annonce faite la semaine dernière qui avait suscité la colère d’Israël.
LNT avec agences
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]]>The post Agence Bayt Mal Al-Qods : 13,8 millions de dollars de réalisations pour la période 2019-2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le rapport, distribué aux participants à la 15ème Conférence au Sommet de l’OCI tenue à Banjul (4-5 mai, Gambie), souligne que l’Agence continue, sous la supervision personnelle de Sa Majesté le Roi, de s’acquitter de ses devoirs en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants d’Al Qods, à travers des projets économiques, sociaux, éducatifs, culturels et de logement visant à apporter une réponse directe aux besoins des Maqdissi.
Ces projets, relève le document, ont contribué de manière considérable à améliorer les conditions des habitants d’Al Qods, à soutenir leur résistance, à préserver l’identité civilisationnelle de la Ville Sainte, à favoriser la coexistence pacifique et la fraternité entre les adeptes des trois religions célestes et à promouvoir le dialogue dans un cadre de respect mutuel et d’acceptation de la différence.
Le rapport met en lumière « le soutien continu du Royaume du Maroc à la cause palestinienne et sa solidarité permanente avec le peuple palestinien », dont la dernière illustration en date a été l’opération humanitaire d’envergure, ordonnée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, Président du Comité Al Qods, au profit des Palestiniens à Al Qods et Gaza durant le mois de Ramadan dernier.
Outre les interventions humanitaires d’urgence, le rapport souligne le caractère diversifié des actions de l’Agence sur le terrain, par le biais de programmes et de projets visant à apporter un appui social aux Maqdessi et à leur assurer une vie digne, outre la prise en charge d’orphelins maqdessi, l’octroi de bourses scolaires, ainsi que l’organisation d’activités centrées sur la jeunesse, le sport, l’enfance, la femme et les personnes à besoins spécifiques, la protection du patrimoine, les arts palestiniens authentiques, la promotion de l’identité civilisationnelle fédératrice d’Al Qods et l’appui aux études et recherches sur Al Qods Acharif.
Le rapport relève également la diversité des réalisations de l’Agence en appui aux secteurs de l’éducation, la santé, la construction et la réhabilitation, l’habitat, la protection des bâtiments historiques, l’assistance sociale, ainsi qu’au programme d’aide d’urgence face à la pandémie de Covid 19, aux médias et à la liberté de la presse et à la campagne annuelle « Aouna » pour la récolte des olives.
Le document évoque, en outre, la méthodologie de travail de l’Agence s’appuyant sur un système de programmes pionnier, comme en témoignent le Centre de recherche et d’études « Bayt Al Maqdiss », l’Observatoire « Arribat » pour l’observation, le suivi et l’évaluation à Al Qods, la Plateforme pour le commerce social et solidaire « Dalala », le Club Enfants pour Al-Qods, les Initiatives civiles pour un programme durable de développement humain à Al Qods et le Centre culturel marocain « Bayt Al-Maghreb ».
LNT avec Map
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]]>The post Hilale rappelle l’engagement marocain en faveur des Palestiniens devant l’AG de l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant lors d’une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU sur l’utilisation du veto, M. Hilale a rappelé que dans le cadre de l’engagement effectif et l’intérêt constant que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, accorde à la cause palestinienne et en droite ligne des Très Hautes instructions du Souverain, il a été procédé, durant le mois dernier, au lancement d’une opération humanitaire d’envergure en faveur des populations palestiniennes de Gaza et de la ville sainte d’Al-Qods.
Cette aide ordonnée par Sa Majesté le Roi pour le peuple palestinien est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité, a indiqué l’ambassadeur, ajoutant que cette opération a coïncidé avec le mois sacré du Ramadan.
Le diplomate a tenu à souligner que depuis le déclenchement des opérations militaires il y a plus de cinq mois, le Royaume fut le premier pays à acheminer une aide humanitaire par voie terrestre inédite au profit des populations bénéficiaires, rappelant que l’Agence Bayt Mal Al-Qods a fourni des aides alimentaires aux Maqdissis, dont 2000 paniers bénéficiant à 2000 familles, outre 1000 repas servis quotidiennement en faveur des Palestiniens de la ville sainte.
Cette aide comprend également la mise à la disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU a en outre appelé à permettre l’acheminement des aides humanitaires de manière sûre, durable et sans entrave, et en quantités suffisantes aux populations de Gaza, à libérer les détenus et à amorcer un horizon politique pour la cause palestinienne.
Par la même occasion, M. Hilale a réitéré l’appel du Maroc en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et durable dans la Bande de Gaza, tout en insistant sur la nécessité de protéger les civils, ainsi que les travailleurs humanitaires afin qu’ils puissent s’acquitter de leurs nobles missions conformément au droit international et au droit international humanitaire.
Il a, de même, réitéré le rejet et la dénonciation par le Royaume de tous les dépassements, de la politique de punition collective et de déplacement forcé, ainsi que des tentatives d’imposer une nouvelle réalité sur le terrain, affirmant que la Bande de Gaza est une partie intégrante des terres palestiniennes et de l’Etat de Palestine unifié.
Le diplomate a relevé que le Maroc juge inacceptable la menace d’étendre les opérations militaires pour atteindre l’ensemble de la Bande de Gaza, y compris Rafah, notant que cette situation risque d’exacerber les conditions humanitaires.
M. Hilale a, par ailleurs, plaidé pour des efforts intensifiés en vue de relancer le processus de paix au Moyen-Orient dans le but de parvenir à un règlement juste et global qui garantit les droits légitimes du peuple palestinien, avec à leur tête l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods Est comme capitale.
L’ambassadeur a enfin renouvelé le soutien du Maroc à la demande d’adhésion de la Palestine en tant qu’État membre des Nations Unies.
“A l’instar des pays arabes, islamiques et du mouvement des non-alignés, le Maroc renouvelle son soutien à la demande d’adhésion complète de l’Etat de Palestine aux Nations Unies”, a-t-il souligné.
LNT avec Map
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]]>The post Raid israélien sur Damas: onze morts dont sept Gardiens de la révolution iraniens appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Téhéran a promis de riposter à ce raid sans précédent sur un bâtiment diplomatique iranien en Syrie, où l’Iran et ses alliés soutiennent le président Bachar al-Assad, et la Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui devrait se tenir dès mardi.
« L’ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis le Golan syrien occupé, visant le consulat iranien à Damas », a affirmé le ministère syrien de la Défense.
« Ce crime ne passera pas sans que l’ennemi soit puni », a menacé de son côté le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, en invoquant une « vengeance » à venir.
Un journaliste de l’AFP a constaté que la section consulaire, qui jouxte l’ambassade iranienne dans le quartier de Mazzeh à Damas où se trouvent de nombreuses ambassades et des bâtiments des Nations unies, avait été entièrement détruite.
« Tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur ont été tués ou blessés », a poursuivi le ministère.
Le Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, a annoncé que sept de ses membres, dont deux commandants, avaient été tués dans le raid.
Dans un communiqué, les Gardiens de la révolution ont confirmé que deux hauts gradés de la Force Qods, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi, faisaient partie des victimes.
La force Qods est l’unité d’élite des Gardiens qui intervient en dehors des frontières.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays, a pour sa part fait état de onze morts au total: « huit Iraniens, deux Syriens et un Libanais ».
L’ONG a précisé que le général Zahedi était le « commandant de la force Qods pour la Syrie, le Liban et la Palestine ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a indiqué mardi que le chargé d’affaires de la Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis en Iran où ils ne disposent pas d’ambassade, avait été convoqué.
« Un message important a été adressé au gouvernement américain, puisqu’il soutient l’entité sioniste. L’Amérique doit prendre ses responsabilités », a souligné le ministre cité par l’agence iranienne Irna.
Le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra mardi une session publique à la demande de la Russie sur cette attaque, a annoncé le représentant russe à l’ONU Dmitri Polianski, cité par l’agence étatique Tass.
« Après l’attaque aérienne israélienne contre le consulat iranien à Damas, les Iraniens ont demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de condamner cette action. En réponse à la lettre des Iraniens, nous avons demandé une réunion publique du Conseil de sécurité des Nations unies » qui a été programmée « le 2 avril à 15 heures, heure de New York » (19H00 GMT), a-t-il écrit sur Telegram selon l’agence.
– « Réponse décisive » –
A Téhéran, l’agence de presse iranienne Nour a indiqué que « Hossein Akbari, ambassadeur de la République islamique d’Iran à Damas, ainsi que sa famille, n’ont pas été blessés lors de l’attaque israélienne ».
Dans une déclaration retransmise par les médias iraniens, l’ambassadeur a affirmé que l’annexe de l’ambassade avait été visée par « six missiles tirés par des chasseurs F-35 ».
Il a assuré que l’Iran allait apporter « une réponse décisive » à cette attaque.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé de son côté « la communauté internationale » à apporter « une réponse sérieuse » aux frappes israéliennes.
Interrogé lundi soir sur ce raid lors d’une conférence de presse, le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a répondu qu’il « ne commentait pas les informations de la presse étrangère ».
Et la diplomatie russe a qualifié l’attaque d' »inacceptable », accusant l’armée israélienne d’en être responsable et mettant en garde contre les « conséquences extrêmement dangereuses » pour la région.
– Importants dégâts –
L’annexe consulaire a été réduite à l’état de ruine et seule subsistait la porte d’entrée, portant la mention « section consulaire de l’ambassade d’Iran », selon le journaliste de l’AFP qui a vu des meubles éventrés parmi les gravats.
Le bâtiment visé est mitoyen de l’ambassade iranienne, dont la devanture est ornée d’un immense portrait de Qassem Soleimani, l’ex-chef de la force Qods et architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient, tué en janvier 2020 dans une attaque de drone américaine en Irak.
Les vitres des immeubles jusqu’à 500 mètres alentour ont été brisées et un grand nombre de voitures endommagées.
En fin de soirée, la fumée se dégageait encore des restes du bâtiment visé, alors que les forces de sécurité syriennes étaient déployées en force dans la capitale et établissaient des barrages de contrôle.
« Nous condamnons fermement cette attaque terroriste odieuse » qui a tué « un certain nombre d’innocents », a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, accouru sur les lieux, dans un communiqué repris par l’agence officielle Sana.
De nombreux responsables militaires iraniens ont été visés dans le passé par des frappes en Syrie.
Le raid de lundi est le cinquième à viser la Syrie en huit jours.
Fin décembre, le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la Force Qods, avait été tué dans un tir de missile au sud de Damas.
Israël a mené des centaines de frappes en Syrie voisine depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011.
Les frappes se sont intensifiées depuis le 7 octobre.
Des frappes israéliennes visent dans le même temps des responsables du Hezbollah au Liban, d’où la formation chiite pro-iranienne mène des attaques contre Israël.
LNT avec Afp
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]]>The post Gaza: Israël mis en cause pour la mort de sept employés d’une ONG américaine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis le début, il y a bientôt six mois, des bombardements israéliens de la bande de Gaza, WCK a participé aux opérations humanitaires, notamment en fournissant des repas aux habitants affamés du territoire palestinien assiégé et dévasté par la guerre.
« World Central Kitchen est dévastée, et confirme que sept membres de notre équipe ont été tués à Gaza dans une frappe des FDI », les forces armées israéliennes, lundi a déploré l’ONG annonçant « suspendre ses opérations dans la région ».
« J’ai le cœur brisé et je suis consterné que nous, World Central Kitchen et le monde, ayons perdu de belles vies aujourd’hui à cause d’une attaque ciblée des FDI », a déclaré la présidente de WCK, Erin Gore.
A près cette frappe, plusieurs pays ont réclamé des « explications » à Israël, où l’armée a promis mardi « une enquête pour examiner plus avant ce sérieux événement ». « Cela nous aidera à limiter le risque qu’un tel événement se reproduise », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée.
Les victimes étaient « originaires d’Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, (qu’elles comprenaient aussi) un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne », selon l’ONG.
L’Australie a dénoncé un événement « complètement inacceptable » tandis que Varsovie et Madrid ont exigé des « explications », l’Espagne condamnant une « attaque brutale ».
La Chine a dit être « choquée » et le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Joseph Borrell, a réclamé qu’une « enquête soit lancée au plus vite ».
Le Royaume-Uni attend d’Israël « des explications transparentes et complètes », a déclaré pour sa part le chef de la diplomatie britannique David Cameron.
Les Etats-Unis, plus grand allié d’Israël, se sont déclarés « profondément troublés » et ont appelé à « protéger les travailleurs humanitaires ».
– Trou béant –
« Nous exhortons Israël à promptement enquêter sur ce qu’il s’est passé », a déclaré sur X, Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche.
Initialement, le ministère de la Santé du Hamas avait fait état de cinq victimes arrivées dans un hôpital de Deir el-Balah (centre), après « une frappe aérienne israélienne ayant visé un véhicule de l’organisation américaine World Central Kitchen ».
Un correspondant de l’AFP a vu à l’hôpital de Deir el-Balah cinq corps et trois passeports étrangers près des dépouilles. Sur une image de l’AFP on peut voir le corps d’une des victimes portant un T-shirt noir avec le logo de l’ONG. Des images d’AFPTV, montrent la carcasse détruite du véhicule, un trou béant sur le toit, juste sur le logo de la World Central Kitchen.
WCK a participé à l’envoi d’un premier bateau d’aide de Chypre vers Gaza qui avait déchargé sa cargaison mi-mars sous la supervision de l’armée israélienne.
Cette frappe est « un message envoyé par l’armée israélienne » visant à empêcher les humanitaires d’intervenir sur le terrain, a dénoncé mardi sur franceinfo le vice-président de Médecins du Monde, Jean-François Corty.
Depuis le début de la guerre, qui a provoqué une catastrophe humanitaire et des destructions colossales dans la bande de Gaza, 32.916 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans le territoire palestinien, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas publié mardi.
Les bombardements meurtriers se poursuivent sur le terrain, où les soldats israéliens se sont retirés lundi du complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza après deux semaines d’opérations, laissant derrière eux d’immenses destructions et des cadavres.
Des médecins et civils présents dans le complexe ont déclaré à l’AFP qu’au moins 20 corps avaient été retrouvés, dont certains semblaient s’être fait rouler dessus par des véhicules militaires.
– Interdire Al Jazeera –
En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé lundi vouloir « agir immédiatement » pour interdire la diffusion de la chaîne qatarie Al Jazeera dans le pays, peu après le vote par le Parlement d’une loi l’autorisant à le faire.
Al Jazeera, qui accuse Israël de cibler systématiquement ses journalistes dans la bande de Gaza, a dénoncé une « campagne frénétique » à son encontre.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à Washington, a demandé « instamment au gouvernement israélien de ne pas fermer le bureau » d’Al Jazeera à Jérusalem.
Par ailleurs, selon la Maison Blanche, des responsables israéliens ont échangé avec leurs homologues américains à distance lundi et ont « accepté de prendre en compte » les préoccupations américaines au sujet de l’offensive prévue par Israël sur Rafah, dans le sud de Gaza, où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, la plupart déplacés par la guerre.
La guerre a aussi exacerbé les craintes d’une escalade du conflit dans la région. Onze personnes, dont sept Gardiens de la révolution –l’armée idéologique de l’Iran– ont été tuées lundi dans un raid inédit imputé à Israël contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas.
Téhéran a dénoncé un « crime lâche » qui « sera puni ».
LNT avec Afp
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]]>The post Gaza: pour la première fois, le Conseil de sécurité vote pour un « cessez-le-feu immédiat » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La résolution, adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » –qui a déjà commencé il y a deux semaines–, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
« Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités » pour arrêter « ce bain de sang », a salué l’ambassadeur algérien Amar Bendjama.
Ce « jour historique » doit « être un tournant (…), le signal de la fin de cet assaut d’atrocités contre notre peuple », a renchéri la voix serrée l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour.
De nombreux membres du Conseil, tout comme le porte-parole de l’ONU, ont insisté sur le fait que ce texte fait loi, mais les Américains assurent qu’il n’est « pas contraignant ».
Les résolutions du Conseil sont de toutes façons souvent ignorées par les pays concernés.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a d’ailleurs déjà assuré qu’Israël ne mettrait pas fin à sa guerre « tant qu’il y a des otages à Gaza ».
Ne pas appliquer cette résolution serait « impardonnable », a jugé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
La résolution « reconnaît » l’existence des pourparlers menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis pour une trêve en échange des otages capturés le 7 octobre sur le sol israélien.
Mais l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, a elle insisté sur un lien entre cessez-le-feu et libération des otages.
– « Pas de changement de cap » –
« Un cessez-le-feu peut commencer immédiatement après la libération d’un premier otage (…) C’est le seul moyen d’assurer un cessez-le-feu et la libération des otages », a-t-elle déclaré.
La Maison Blanche a assuré que l’abstention américaine n’était pas un « changement de cap », et s’est dite « quelque peu surprise » de la réaction d’Israël qui a annulé la visite d’une délégation à Washington.
Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, en lien avec les négociations sur le terrain.
Certains observateurs y avaient vu une évolution substantielle de la position de Washington, sous pression pour limiter son soutien à Israël alors que l’offensive israélienne a fait plus de 32.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les États-Unis s’étaient en effet jusqu’alors systématiquement opposés au terme « cessez-le-feu », bloquant trois projets de résolution en ce sens. Mais le texte américain rejeté n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat.
– Et après le ramadan? –
La résolution adoptée lundi est issue du travail de membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec.
La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.
Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’avait jusqu’alors pu adopter sur cette question depuis le 7 octobre que deux résolutions (sur neuf soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat: l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.
Alors que la résolution adoptée lundi se concentre sur le ramadan, plusieurs pays ont insisté sur la nécessité d’une vision à plus long terme pour permettre notamment de faire taire les armes de façon permanente.
Le Conseil devra « oeuvrer au relèvement et à la stabilisation de Gaza » et « remettre un processus politique sur les rails visant à l’établissement de la solution des deux Etats », a insisté l’ambassadeur français Nicolas de Rivière, félicitant le Conseil d’être sorti de son « silence assourdissant ».
LNT avec Afp
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]]>The post L’Iran annonce de grands contrats pour doper sa production pétrolière appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ambition de ces projets, qui concernent six gisements dans le sud et le sud-ouest du pays, est d’augmenter la production pétrolière « de près de 400.000 barils » par jour, a déclaré le ministre chargé du pétrole, Javad Owji.
Ce programme devrait augmenter les revenus pétroliers de « 15 milliards de dollars par an », a-t-il ajouté au cours de la cérémonie de signature organisée à Téhéran, le jour du 73e anniversaire de la nationalisation de l’industrie pétrolière en 1951.
M. Owji a récemment fixé à quatre millions de barils/jour la production du pays en mars 2025, terme de la prochaine année du calendrier persan.
Le ministère a précisé que ces contrats étaient « les plus importants depuis une décennie », une période durant laquelle le secteur a souffert de sous-investissements.
Pour les mettre en oeuvre, l’Iran ne compte « pas sur des entreprises ou des financements étrangers », selon M. Owji.
L’Iran, membre de l’OPEP, détient les troisièmes réserves de pétrole et les deuxièmes de gaz, selon les statistiques de l’agence américaine de l’énergie.
Malgré cette abondance, sa production de brut est tombée en 2020 à son plus bas niveau depuis trois décennies en raison des sévères sanctions internationales imposées à la suite du retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire. Les multinationales étrangères avaient alors quitté l’Iran.
Mais la production de pétrole brut est repartie à la hausse ces derniers mois, portée par les exportations vers la Chine.
L’un des principaux contrats signés dimanche concerne le champ d’Azadegan, dans la province du Khouzistan (sud-ouest), où se trouvent les principaux gisements du pays.
Le gouvernement iranien a récemment dévoilé un programme d’un total de 20 milliards de dollars pour le développement, par quatre entreprises nationales, du plus grand gisement de gaz naturel au monde, South Pars, situé dans le Golfe Persique et à cheval sur les eaux territoriales de l’Iran et du Qatar.
LNT avec Afp
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]]>The post L’Agence Bayt Mal Al Qods organise un Iftar dans la Ville Sainte à l’occasion de l’opération d’aide humanitaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cet Iftar a été marqué par la présence de dignitaires religieux musulmans et chrétiens, d’éminentes personnalités, du chargé du waqf marocain à Al Qods, des présidents et représentants d’organisations de la société civile, ainsi que de personnalités issues de divers horizons.
Intervenant à cette occasion, le prédicateur de la mosquée Al Aqsa et président de la haute instance islamique d’Al Qods, Cheikh Ikrima Sabri, a souligné que les aides marocaines sont une noble initiative bénie à forte charge humaine en ce mois sacré de Ramadan.
Cette opération déployée par l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, sur instructions de SM le Roi, n’est pas la première du genre et ne sera pas la dernière, précisant qu’elle s’inscrit dans la continuité de plusieurs initiatives menées dans la Ville Sainte et en Palestine.
Pour sa part, l’évêque Munib Younan, ancien président de la Fédération luthérienne mondiale, a exprimé ses remerciements et sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI pour ce geste généreux, relevant que ces aides humanitaires apporteront un grand réconfort aux populations de Gaza et d’Al Qods, en cette conjoncture difficile que traverse le peuple palestinien.
Ces aides, a-t-il dit, constituent un soutien pour les Maqdessis et à leur résistance jusqu’à ce qu’ils recouvrent leur droit à l’établissement de l’Etat palestinien.
Le directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, Mohamed Salem Echerkaoui, a indiqué : « Nous sommes conscients de la place qu’occupent le Maroc et les Marocains dans vos cœurs, comme vous êtes au fait de votre place auprès des Marocains qui érigent la cause palestinienne, en joignant l’acte à la parole, à la tête des grandes causes du pays et ce, à travers les efforts louables de la diplomatie marocaine et de l’action concrète sur le terrain de l’Agence ».
M. Echerkaoui a fait savoir que l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif, qui a placé son plan annuel 2024 sous le signe « Le développement numérique au service du développement économique et social à Al Qods », est consciente des potentialités offertes désormais aux jeunes et aux générations montantes grâce à la technologie et au monde digital pour les inciter à monter des projets générateurs de revenus stables et décents.
LNT avec Map
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]]>The post Bourita: Le Maroc réitère son plein soutien aux droits légitimes du peuple palestinien appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur les développements dans la bande de Gaza et la ville de Rafah, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que « les événements sanglants et effroyables que connaissent les territoires palestiniens, avec leur lot de drames humanitaires et sociaux et de violence inouïe contre les civils palestiniens désarmés et privés de tous les moyens de subsistance, eu égard aux bombardements israéliennes les ciblant au quotidien ainsi que leurs familles, leurs biens et leurs maisons, révèlent bien que nous sommes en présence d’une situation humanitaire catastrophique inédite ».
Cette situation interpelle la conscience humaine mondiale et la communauté internationale sur la nature des standards internationaux des valeurs humaines à l’aune desquels le drame du peuple palestinien frère est traité, a-t-il ajouté.
Il a fait observer que l’escalade militaire acharnée, la politique de punition collective et le déplacement forcé dont sont victimes les civils, palestiniens depuis le 7 octobre 2023, ont généré des violations flagrantes et massives des dispositions des droits humains, du droit international et du droit international humanitaire, un état de fait qui sape les efforts internationaux déployés pour mettre fin à la tension, à l’escalade et au cycle mortel de violences qui impacteront certainement tous les peuples de la région.
A ce propos, M. Bourita a réaffirmé la position du Royaume selon laquelle l’objectif d’un apaisement global et l’arrêt de l’effusion de sang passent par cinq priorités urgentes, définies par SM le Roi, Président du Comité Al Qods, dans Son discours adressé au Sommet extraordinaire Arabo-Islamique qui s’est tenu à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite, le 11 novembre dernier.
Ces priorités portent sur une désescalade urgente et concrète pour aboutir à un cessez-le-feu durable, la garantie de la protection des civils, l’acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires au profit des populations de Gaza, le maintien -voire le renforcement- du rôle de l’UNRWA, le rejet de tout déplacement et de toute démarche supposée servir de solutions pour la paix et la stabilité des pays voisins, et enfin l’entame de négociations sérieuses susceptibles de relancer le processus politique pour la réalisation de la solution à deux États, tel que convenue par la communauté internationale.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que la menace d’étendre les opérations militaires pour englober l’ensemble des territoires de la bande de Gaza, y compris Rafah, est inacceptable au vu de la tournure que peut prendre la situation humanitaire déjà détériorée, ajoutant que cela n’entrainera que davantage de déplacements et de meurtres de civils.
« A la veille du mois de Ramadan, il est impératif de demander aux autorités israéliennes de garantir la liberté d’accès et de prière dans la mosquée Al Aqsa, sans restriction ni condition aucunes, de cesser les provocations contre les fidèles palestiniens et de respecter la liberté de culte à Al Qods Acharif », a-t-il noté.
Dans la même veine, M. Bourita a réitéré le soutien du Royaume aux efforts du Secrétariat général de l’OCI pour l’activation des recommandations du Sommet arabo-islamique extraordinaire relatives à la mise en place d’une unité d’observation juridique et d’une autre médiatique, dans le but de documenter les agressions israéliennes commises dans la bande de Gaza et le reste des territoires palestiniens, depuis le 7 octobre 2023.
Il a rappelé que le Royaume a pris part aux audiences de la Cour Internationale de Justice (CIJ), dans l’affaire de demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. Dans son plaidoyer à cette occasion, le Maroc a souligné son attachement au respect du droit international et à la promotion de la paix au Moyen-Orient, ainsi que son engagement en faveur de la mise en application de la légalité en tant qu’outil efficace pour la défense des droits du peuple palestinien, et d’agir pour une solution juste et globale au conflit israélo-palestinien, a poursuivi M. Bourita.
Le Royaume du Maroc espère que l’avis consultatif de la CIJ pourra consolider une dynamique de paix constructive en faveur d’une solution durable, dans le respect du droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods-Est comme capitale.
M. Bourita a, en outre, affirmé que le Royaume poursuivra ses efforts inlassables en vue de défendre les Lieux saints, à leur tête Al Qods Acharif, à laquelle le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, accorde une attention toute particulière, en alliant action politique et diplomatique et travail de terrain, à travers l’Agence Bayt Mal Al Qods, bras exécutif du Comité Al Qods, qui s’attèle à l’exécution de plans et de projets concrets visant essentiellement la préservation de son statut juridique, la sauvegarde de son identité civilisationnelle et le soutien à la résistance des Maqdissis.
LNT avec Map
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]]>The post Riyad: signature d’un mémorandum d’entente entre le Maroc et le Secrétariat général du CCG appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce mémorandum d’entente, signé par MM. Bourita et le Secrétaire général du CCG, Jasem Mohamed Albudaiwi, procède de la volonté commune de raffermir les liens de fraternité et de coopération fructueuse entre les deux parties et de développer, en particulier, la coopération dans les domaines culturel et civilisationnel.
Le document vient également concrétiser les points dont les deux parties avaient convenu lors de leur réunion conjointe du 7 novembre 2012 à Manama, concernant les plans d’action communs.
En vertu de ce mémorandum d’entente, les deux parties conviennent, conformément aux lois et réglementations en vigueur au Maroc et dans les pays du CCG, de renforcer la coopération et l’échange des expertises dans le domaine de la culture numérique et de promouvoir les échanges directs dans les domaines de la littérature, des arts, du patrimoine, des bibliothèques et des archives.
Il s’agit également d’encourager l’échange de visites, le partage des informations culturelles, des publications et des expertises et l’organisation de tables rondes et de journées d’étude avec la participation d’experts dans la sauvegarde, la préservation et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, tout en veillant à coordonner les positions sur les questions y afférentes. Par ailleurs, le Maroc et les pays du CCG vont œuvrer à promouvoir l’échange des expertises en matière de lutte contre le trafic illégal des biens culturels ainsi que pour l’élaboration des dossiers de candidatures relatifs aux éléments à inscrire sur la liste du patrimoine culturel matériel et immatériel de l’humanité. Les deux parties s’engagent, par là même, à mettre en place une étroite coopération entre les établissements de formation aux métiers culturels, artistiques et du patrimoine.
Le mémorandum d’entente porte aussi sur la participation aux Salons du livre organisés au Maroc et dans les pays du CCG, l’organisation réciproque de journées culturelles, l’opérationnalisation de la coopération dans le domaine cinématographique, outre l’échange des expériences et la participation aux festivals et activités relatifs à ce domaine.
Dans le même cadre, il a été décidé de prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la circulation des contenus culturels à usage non commercial entre les deux parties.
LNT avec Map
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]]>The post Le cargo coulé par une attaque houthie présenterait un risque environnemental appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les Houthis ont revendiqué l’attaque du 19 février contre le Rubymar, un navire marchand battant pavillon du Bélize et exploité par une entreprise libanaise, qui transportait des engrais combustibles.
Le gouvernement du Yémen a déclaré samedi que le navire avait coulé.
Le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) a confirmé samedi en fin de journée que le navire avait « coulé en mer Rouge après avoir été frappé » par un missile balistique antinavire le mois dernier.
« Les quelque 21.000 tonnes d’engrais à base de sulfate de phosphate d’ammonium que transportait le navire présentent un risque environnemental en mer Rouge », a déclaré le CENTCOM dans un communiqué.
« En coulant, le navire présente également un risque d’impact sous la surface pour les autres navires qui empruntent les routes de navigation très fréquentées de la voie navigable », a-t-il ajouté.
Selon le Fonds monétaire international, le transport de conteneurs par la mer Rouge a chuté de près d’un tiers cette année en raison de la poursuite des attaques des rebelles houthis du Yémen.
Le Rubymar avait quitté les Émirats arabes unis et se dirigeait vers le port bulgare de Varna. Son équipage avait abandonné le navire et pu être évacué en lieu sûr après avoir été touché par deux missiles.
Plusieurs autres organisations ont aussi exprimé leur inquiétude quant à la menace environnementale que représente le pétrolier.
Des images satellites partagées par Maxar Technologies et publiées par l’AFP montrent que du fioul s’échappe du navire.
Selon le site TankerTrackers, le naufrage « provoquerait une catastrophe environnementale dans les eaux territoriales (yéménites) et en mer Rouge ».
Selon l’agence de sécurité maritime UKMTO, dirigée par la marine britannique, le navire attaqué se trouvait à 35 milles nautiques (65 kilomètres) du port yéménite de Mokha (sud-ouest).
Les Houthis mènent depuis novembre des attaques contre des navires en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, disant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Face à ces attaques, les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont mis en place en décembre une force multinationale, afin de « protéger » le trafic maritime dans ces eaux stratégiques.
Ils ont lancé depuis janvier, parfois avec l’aide du Royaume-Uni, de nombreuses frappes contre des cibles des Houthis au Yémen, pays confronté à une guerre opposant depuis 2014 le pouvoir aux rebelles soutenus par l’Iran.
LNT avec MAP
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]]>The post Blinken repart en tournée au Moyen-Orient dans un climat toujours plus tendu appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le secrétaire d’Etat américain quittera jeudi soir Washington pour cette nouvelle navette diplomatique dans la région, la quatrième depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, avec une étape prévue en sol israélien, a indiqué mercredi soir un responsable américain.
Aucun pays n’a « intérêt à une escalade », a déclaré Matthew Miller, le porte-parole de la diplomatie américaine critiquée dans la région pour son soutien sans faille à Israël depuis le début des frappes sur Gaza.
Les craintes de voir la guerre Israël/Hamas embraser tout le Moyen-Orient se sont encore accrues depuis une frappe mardi fatale au N.2 du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, et une double explosion qui a fait 95 morts mercredi en Iran.
A Téhéran, des responsables ont accusé Israël d’être à l’origine de « l’assassinat » du haut responsable du Hamas et de « l’attentat » près de la tombe du général Qassem Soleimani, ex-architecte des opérations iraniennes au Moyen-Orient dont l’Iran marquait le quatrième anniversaire de la mort.
Israël n’a pas commenté ces allégations. A Washington, un responsable a indiqué que la frappe contre Saleh al-Arouri était « israélienne » tandis que le département d’Etat a jugé « absurde » l’idée que les Etats-Unis ou Israël soient liés aux explosions en Iran.
Le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis « une réponse sévère » aux explosions. Et le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a mis en garde Israël contre une nouvelle escalade après la mort de Saleh al-Arouri, qui doit être inhumé jeudi dans le camp palestinien de Chatila, à Beyrouth.
« Pour le moment, nous combattons sur le front de façon calculée (…) mais si l’ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites, sans restrictions et sans frontières (…) Nous ne craignons pas la guerre « , a déclaré Hassan Nasrallah.
En Israël, le chef d’état-major de l’armée Herzi Halevi a indiqué que ses troupes étaient en état d’alerte à la frontière avec le Liban (nord), théâtre quasi-quotidien d’échanges de tirs depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
« Nous sommes à un niveau très élevé de préparation dans le nord (…) Je crois que notre préparation est à son niveau maximal », a-t-il dit, en évoquant « des opportunités » pour « créer un changement significatif » dans la région.
Dans le nord d’Israël, la population craint, elle, une exacerbation des tensions avec le Hezbollah. « Bien sûr que nous sommes inquiets, mes pauvres parents, mon frère et sa femme (dont le fils est soldat, NDLR) ne dormons pas la nuit. Ma mère est sous cachet », lance Lee Zorviv, gérante d’une boutique de vêtements à Nahariya (nord).
La guerre qui dure à Gaza depuis cette attaque a coûté la vie à 22.313 personnes, majoritairement des femmes, des adolescents et des enfants, soit près de 1% de la population de ce territoire de 2,4 millions d’habitants, selon le dernier bilan du Hamas, mouvement classé « terroriste » par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.
Depuis le début de ce conflit, les tensions se multiplient aussi en Syrie et en Irak, où des bases américaines sont prises pour cible, mais également en mer Rouge, où les rebelles Houthis du Yémen mènent des attaques pour freiner le trafic maritime en « soutien » à Gaza.
D’ailleurs, 18 compagnies de transport maritime contournent désormais le continent africain pour éviter la mer Rouge, a indiqué mercredi l’Organisation maritime internationale (OMI) alors qu’une coalition menée par les Etats-Unis exhorte les Houthis à cesser « immédiatement leurs attaques » sans quoi ils en assumeront les « conséquences ».
Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a poursuivi dans la nuit de mercredi à jeudi ses raids aériens, notamment à Khan Younès (sud) et Deir al-Balah (centre), où le ministère de la Santé du Hamas a fait état de morts.
« Le Hamas dispose toujours d’importantes capacités à Gaza », a déclaré à Washington le porte-parole du conseil de sécurité nationale, John Kirby.
« Nous pensons que réduire et défaire les capacités du Hamas à mener des attaques en Israël est un objectif absolument réalisable pour les forces militaires israéliennes. Cela peut être fait, militairement. Son idéologie va-t-elle être éliminée? Non. Et le groupe est-il susceptible d’être annihilé? Probablement pas (…) », a-t-il ajouté.
Outre les frappes aériennes et les combats au sol, les Gazaouis sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments alors que l’aide humanitaire entre au compte-gouttes malgré une résolution de l’ONU.
Hazem al-Najjer Abou Ahmed, un boulanger, a créé des biscuits à rabais pour « soulager » les enfants de son village d’al-Musaddar (centre), explique-t-il à l’AFP.
« La plupart des boulangeries ont été bombardées (…), les prix de toutes les denrées restent élevés et il manque de tout. Nous avons donc eu cette idée avec nos voisins pour soulager notre population et nos enfants. »
LNT avec AFP
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]]>The post Le numéro 2 du Hamas tué au Liban dans une frappe attribuée à Israël appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Exilé au Liban depuis plusieurs années, Saleh al-Arouri a été tué dans une frappe imputée à l’armée israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien, selon deux responsables libanais de la sécurité.
Selon le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, qui a fustigé un « acte terroriste » et assuré que le mouvement ne serait « jamais vaincu », deux chefs de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Samir Fandi et Azzam al-Aqraa, ont aussi été tués dans la frappe, comme quatre autres cadres du mouvement, Mahmoud Zaki Chahine, Mohammad Bashasha, Mohammad al-Raïs et Ahmad Hammoud.
Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué « ne pas commenter les informations des médias étrangers ». Son porte-parole Daniel Hagari, sans évoquer directement la frappe qui a tué Salah al-Arouri, a affirmé dans la soirée qu’elle était prête à faire face à « tout scénario », alors que la mort du dirigeant du Hamas au Liban a ravivé les craintes d’un embrasement régional.
Mardi soir, le Hezbollah libanais, qui soutient le Hamas, a assuré que « l’assassinat » de Saleh al Arouri ne « restera(it) pas sans riposte ou impuni », le Premier ministre libanais dénonçant aussi un « nouveau crime israélien (qui) vise à entraîner le Liban dans une nouvelles phase de confrontation » avec Israël.
Même son de cloche du côté du Premier ministre de l’Autorité palestinienne, qui a mis en garde « contre les risques et les conséquences qui pourraient en découler », et du Jihad islamique, un autre groupe armé de Gaza, qui a dénoncé une « tentative de l’ennemi sioniste (…) d’entraîner toute la région dans la guerre ».
LNT avec AFP
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]]>The post Nouvelles frappes israéliennes sur Gaza, la guerre va se poursuivre en 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis le 7 octobre, le conflit a coûté la vie à près de 22.000 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, et fait plus de 57.000 blessés, selon le Hamas.
Malgré les demandes pressantes de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu, le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, a déclaré lundi que l’armée se préparait à des « combats prolongés » qui devraient durer « tout au long de l’année ».
Sur le terrain, des témoins ont fait état, dans la nuit de lundi à mardi, de tirs de missiles en direction de la ville de Rafah (sud) et de bombardements autour du camp de réfugiés de Jabaliya (nord).
Des combats ont également été signalés dans les zones d’al-Maghazi et de Bureij, ainsi que dans la principale ville du sud, Khan Younès, devenue l’épicentre des opérations de l’armée israélienne.
« C’est la pire année de notre vie », a déclaré à l’AFP Sami Hamouda, 64 ans, habitant de Gaza, à propos de 2023. « Chaque jour ressemble au précédent: bombardements, morts et massacres ».
La guerre a provoqué d’immenses destructions et un désastre humanitaire dans le territoire palestinien placé par Israël en état de siège total depuis le 9 octobre, où la famine menace et où la plupart des hôpitaux sont hors service.
Elle a aussi coûté la vie à 173 soldats israéliens, tués à l’intérieur de Gaza.
Des témoins dans le nord de Gaza ont déclaré lundi à l’AFP qu’ils avaient vu les forces israéliennes quitter plusieurs zones dans et autour de la ville de Gaza, suggérant probablement un redéploiement plutôt qu’un retrait permanent.
Le porte-parole de l’armée Daniel Hagari a indiqué que l’armée israélienne « adaptait la planification du déploiement des forces à Gaza », y compris pour les soldats de réserve, car « les combats vont se poursuivre et ils seront toujours nécessaires ».
Le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a quant à lui déclaré que les habitants de certaines villes et de certains villages proches de la frontière de Gaza, dont beaucoup ont été évacués depuis les attaques du 7 octobre, pourraient « bientôt rentrer chez eux ».
Les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza — dont 85% ont été déplacés selon l’ONU — sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments.
Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant l’acheminement de l’aide humanitaire, les camions d’aide entrent au compte-gouttes. Dimanche, environ 120 camions humanitaires ont pu entrer à Gaza.
Dans la ville frontalière de Rafah (sud), Mostafa Shennar, 43 ans, originaire de la ville de Gaza, a déclaré à l’AFP que les conditions de vie étaient « tout simplement désespérantes ».
Les efforts internationaux, dont ceux de l’Egypte et du Qatar, pour arracher une nouvelle trêve, ne se sont pas, à ce stade, concrétisés. Fin novembre, une trêve d’une semaine avait permis la libération de plus de 100 otages et l’entrée à Gaza d’une aide limitée.
Outre la bande de Gaza, la Cisjordanie occupée a elle aussi connu une flambée des violences, avec plus de 300 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons depuis le mois d’octobre.
Israël a mené des raids autour de plusieurs villes de Cisjordanie occupée au cours de la nuit, notamment Ramallah, Jéricho ou encore Jénine, a rapporté tôt mardi l’agence de presse palestinienne officielle Wafa.
L’ONG israélienne de défense des droits humains Yesh Din a annoncé lundi que 2023 avait été l’année la plus violente jamais enregistrée pour les attaques de colons dans le territoire occupé par Israël depuis 1967, « tant en termes de nombre d’incidents que de gravité ».
LNT avec AFP
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]]>The post Israël: la Cour suprême invalide une disposition clé de la réforme judiciaire de Netanyahu appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le projet avait déclenché un des plus importants mouvements de contestation de l’histoire d’Israël, éclipsé par la guerre depuis le 7 octobre. La décision de la Cour suprême ramène de nouveau le sujet sur le devant de la scène.
La mesure invalidée prévoyait d’ôter au pouvoir judiciaire le droit de se prononcer sur « le caractère raisonnable » des décisions du gouvernement ou du Parlement israélien.
Huit des 15 juges de la Cour suprême ont voté pour l’invalidation de cette mesure, a indiqué le ministère de la Justice.
Architecte de la réforme judiciaire et numéro deux du gouvernement, le ministre de la Justice, Yariv Levin, a accusé sur Telegram la Cour de « s’arroger tous les pouvoirs ».
« Dans les faits, les juges (de la Cour suprême) prennent avec cette décision, tous les pouvoirs qui, dans un régime démocratique, sont réparties de manière équilibrée entre les trois pouvoirs », exécutif, législatif et judiciaire.
Il a aussi critiqué la publication de cet arrêt « en pleine guerre, ce qui va à l’encontre de l’unité nécessaire en ces jours pour le succès de nos combattants sur le front ».
Une accusation également portée par le parti Likoud de M. Netanyahu qui juge « regrettable que la Cour suprême ait décidé de publier son verdict au coeur d’un débat social en Israël pendant que les soldats de droite et de gauche se battent et risquent leurs vies ».
Le chef de l’opposition et ancien Premier ministre Yaïr Lapid a, lui, salué la décision, jugeant que la Cour avait « fidèlement rempli son rôle en protégeant les citoyens d’Israël ».
Cette décision « met fin à une année difficile de conflits qui nous ont déchirés de l’intérieur et ont conduit à la pire catastrophe de notre histoire », a déclaré sur X (ex-Twitter), M. Lapid, se référant à l’attaque du Hamas.
La décision « doit être respectée », a aussi réagi sur X Benny Gantz, membre du cabinet de guerre et ancien rival de Benjamin Netanyahu, appelant à l’unité « pour gagner la guerre, ensemble ».
Le Mouvement pour la probité du pouvoir, qui avait déposé le recours contre cette clause, a salué une décision « historique ».
« Le gouvernement et les ministres qui ont voulu se passer du pouvoir judiciaire ont appris qu’il y a des juges à Jérusalem et une démocratie avec une séparation des pouvoirs », affirme-t-il dans un communiqué.
L’association d’anciens militaires « Ahim Laneshek » (Frères d’armes) a apporté son soutien à « l’indépendance de la Cour suprême », tout en appelant à éviter « toute manifestation de haine et de division ».
La Cour suprême affirme avoir l’autorité d’invalider une loi fondamentale « dans les cas rares et exceptionnels dans lesquels le Parlement outrepasse son autorité ». Les lois fondamentales font office de Constitution en Israël.
Depuis l’annonce de la réforme judiciaire en janvier 2023, le projet est contesté dans la rue. Il a été à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire d’Israël.
Avant le 7 octobre, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté presque chaque samedi, principalement à Tel-Aviv, mais aussi dans de nombreuses villes.
Selon le gouvernement de coalition, alliant des partis de droite, d’extrême droite et des formations juives ultra-orthodoxes, cette réforme vise à corriger un déséquilibre, en renforçant le pouvoir des élus sur celui des magistrats.
Israël n’a pas de Constitution, ni l’équivalent d’une chambre haute du Parlement, et la doctrine sur le « caractère raisonnable » a précisément été utilisée pour permettre aux juges de déterminer si un gouvernement outrepasse ses prérogatives.
En janvier 2023, la Cour suprême a invalidé la nomination d’Arié Deri, un proche de M. Netanyahu, comme ministre de l’Intérieur, arguant qu’il avait été reconnu coupable de fraude fiscale et n’était donc pas « raisonnable » qu’il siège au gouvernement.
Les détracteurs de la réforme accusent M. Netanyahu, jugé pour corruption, de vouloir utiliser cette réforme pour adoucir un éventuel jugement à son encontre, ce qu’il nie.
LNT avec AFP
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]]>The post Poursuite des frappes israéliennes à Gaza, le Hamas discute d’un cessez-le-feu au Caire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après une nouvelle nuit de bombardements meurtriers, qui se concentrent dans le centre et le sud de la bande de Gaza, des Palestiniens ont accouru pour identifier les corps de proches décédés, à l’hôpital al-Aqsa de Rafah, dans l’extrême sud du territoire assiégé où ont trouvé refuge nombre d’habitants ayant fui le nord en grande partie détruit.
Des secouristes portent des blessés –hommes, femmes et enfants–, aux vêtements tachés de sang. Certains sont soignés à même le sol.
Dehors, Suhair Nasser pleure en tenant le corps de ses jumeaux, tués la veille dans une frappe israélienne, le jour de leur anniversaire, dit-elle.
« Nous dormions dans la chambre avec deux de mes enfants, mes jumeaux étaient dans une autre pièce. La maison a été bombardée et les décombres sont tombés sur eux », confie cette femme.
Ces derniers jours, outre les déplacés venus du nord et du centre du territoire, « au moins 100.000 personnes » ont rejoint Rafah du fait de l’intensification des opérations militaires israéliennes à Khan Younès (sud), a indiqué jeudi le bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (Ocha).
Au moins 21.507 personnes ont été tuées depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza, dont une majorité de femmes et de mineurs, selon le dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.
L’armée israélienne a publié vendredi une nouvelle vidéo montrant des soldats échangeant des coups de feu, à couvert dans un fossé, dans un secteur non précisé de Gaza. On voit ensuite des soldats prendre possession d’un petit immeuble, après avoir vérifié qu’aucun ennemi ne se trouvait à l’intérieur.
D’après l’armée, 168 soldats israéliens sont morts à Gaza depuis le début de l’offensive terrestre.
Au 84e jour de la guerre, si les opérations militaires israéliennes se poursuivent sans répit, une délégation du Hamas était attendue au Caire pour discuter d’un plan égyptien devant aboutir à un cessez-le-feu, une mince lueur d’espoir.
« Nous espérons un cessez-le-feu total (…). Le peuple palestinien espère que la sécurité sera rétablie, afin de vivre en paix comme les autres nations du monde », a dit à l’AFP Aburahman al-Ghabris, un habitant de Rafah.
Jeudi soir, des centaines d’Israéliens, juifs et arabes, se sont rassemblés à Tel-Aviv, brandissant pancartes et banderoles en hébreu et arabe exhortant à un cessez-le-feu.
Doté de trois étapes, le plan égyptien prévoit des trêves renouvelables, des libérations échelonnées d’otages et de prisonniers palestiniens et, à terme, une cessation des hostilités.
Au Caire, la délégation du Hamas, doit transmettre « la réponse des factions palestiniennes ».
En attendant une éventuelle avancée dans les pourparlers, les quelque 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, dont 85% ont dû fuir leur foyer selon l’ONU, continuent d’être confrontés à une situation humanitaire désastreuse.
Vendredi, un vendeur du marché de Rafah, Muntasser al-Shaer, 30 ans, s’est réjoui de l’arrivée sur ses étals, pour la première fois, « d’oeufs et de quelques fruits » en provenance d’Egypte. Mais, pour le reste, « il manque de tout » et les « quelques sortes de légumes » disponibles « sont extrêmement chers ».
Israël, qui craint notamment l’entrée d’armes de contrebande, a imposé un siège complet à la bande de Gaza depuis le 9 octobre, et l’aide humanitaire n’entre qu’au compte-gouttes, après inspection, via le poste-frontière de Rafah.
Face à l’insuffisante criante de l’aide, les Gazaouis sont en « grand danger », a averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Vendredi, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’Unrwa, a affirmé qu’un de ses convois d’aide avait été visé par des tirs de l’armée israélienne, sans faire de blessé. Interrogée, l’armée israélienne a indiqué « vérifier » l’information.
La guerre entre Israël et le Hamas exacerbe les tensions dans toute la région.
Quatre personnes ont été blessées vendredi dans une attaque à la voiture-bélier, dont l’auteur a été « neutralisé », en Cisjordanie occupée, ont indiqué l’armée israélienne et les services de secours.
Dans ce territoire, au moins 315 Palestiniens ont été tués par des soldats, et dans certains cas par des colons israéliens, depuis le 7 octobre, selon un décompte du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne.
En matinée, l’armée israélienne a de nouveau bombardé des positions du Hezbollah, dans le sud du Liban, à proximité de la frontière, d’où le mouvement chiite proche de l’Iran et qui soutient le Hamas effectue des tirs vers Israël.
Vendredi, des sirènes ont encore retenti à quatre reprises dans le nord du territoire israélien, selon l’armée israélienne.
Ces derniers jours, l’Iran a menacé Israël, son ennemi juré, « d’actions directes » après la mort lundi, dans un tir de missile en Syrie imputé à Israël, de Razi Moussavi, un général des Gardiens de la Révolution.
Autre front, le Yémen, d’où les rebelles Houthis, alliés de Téhéran, multiplient les tirs en direction de la mer Rouge pour freiner le trafic maritime international.
La marine américaine a dit jeudi avoir abattu un drone et un missile, dans la « 22e tentative d’attaque » du genre des rebelles yéménites depuis mi-octobre.
LNT avec AFP
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]]>The post Nouvelles attaques de navires en mer Rouge et au large de l’Inde, Washington accuse l’Iran appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’attaque du chimiquier s’est produite samedi à 10H00 locales (06H00 GMT). Elle a causé un incendie à bord, qui a été éteint, et n’a pas fait de blessé, a indiqué le ministère américain de la Défense. Le navire, le MV Chem Pluto, navigue sous le pavillon du Libéria, appartient à une entreprise japonaise et est opéré par une compagnie néerlandaise, a-t-il précisé.
Selon la firme de sécurité maritime Ambrey, le navire « est affilié à Israël » et navigue entre l’Arabie saoudite et l’Inde, le Wall Street Journal affirmant pour sa part que la compagnie néerlandaise opérant le MV Chem Pluto « est liée au magnat israélien du transport maritime Idan Ofer ».
L’attaque s’est produite en mer d’Arabie, à 200 milles nautiques au sud-ouest du port indien de Veraval, dans l’Etat du Gujarat, ont indiqué Ambrey et l’agence de sécurité maritime britannique UKMTO.
La marine indienne a dit avoir dépêché un avion et un navire de guerre pour assister le MV Chem Pluto.
Si la responsabilité de cette frappe n’a pas été établie dans l’immédiat, elle fait suite à une série d’attaques de drones et de missiles menées ces dernières semaines en mer Rouge par les rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
En novembre, un cargo israélien avait par ailleurs été endommagé dans l’océan Indien par une attaque de drone, dont Washington a aussi accusé l’Iran.
Samedi, un pétrolier gabonais battant pavillon indien, le MV Saibaba, a lancé un appel de détresse après avoir été touché en mer Rouge par un drone tiré depuis des zones contrôlées par les Houthis au Yémen, a annoncé le Commandement central américain (Centcom) en précisant qu’il n’y avait pas de blessé.
Un autre pétrolier, le MV Blaamanen, battant pavillon norvégien, a également été visé par un drone houthi, qui l’a manqué de peu, a ajouté le Centcom, selon qui il s’agit de la 14e et de la 15e attaque de navires commerciaux par les rebelles yéménites en mer Rouge depuis le 17 octobre.
Et un destroyer américain patrouillant en mer Rouge, l’USS Laboon, a abattu samedi quatre autres drones d’attaque houthis qui le visaient, selon le Centcom.
Ces attaques visant des navires commerciaux depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre ont incité les grandes compagnies maritimes à réorienter leurs navires vers la pointe sud de l’Afrique, malgré les coûts de carburant plus élevés pour des voyages beaucoup plus longs.
Les Houthis, qui contrôlent des pans entiers du territoire yéménite dont la capitale Sanaa, répètent qu’ils continueront leurs attaques tant que la nourriture et les médicaments ne rentreront pas en quantité suffisante dans la bande de Gaza assiégée et bombardée par Israël.
Les Houthis font « partie de l’axe de la résistance » contre Israël, qui compte d’autres groupes soutenus par l’Iran, comme le Hamas ou le Hezbollah libanais.
Samedi, un responsable des Gardiens de la Révolution iraniens, Mohammad Reza Naqdi, a averti que d’autres voies de navigation deviendront impraticables si la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit.
« Avec la poursuite des crimes, l’Amérique et ses alliés doivent s’attendre à la naissance de nouveaux pouvoirs de résistance et à la fermeture d’autres voies navigables », a affirmé ce responsable cité par l’agence de presse iranienne Tasnim.
« Ils devront bientôt s’attendre à la fermeture de la mer Méditerranée, de Gibraltar et d’autres voies navigables contre eux », a-t-il prévenu.
La mer Rouge est une « autoroute » reliant la Méditerranée à l’océan Indien, et donc l’Europe à l’Asie. Environ 20.000 navires y transitent chaque année via le canal de Suez, ce qui représente environ 40% du commerce mondial.
La Maison Blanche a accusé l’Iran d’être « très impliqué dans la planification » des attaques des rebelles Houthis en leur livrant « des équipements militaires sophistiqués » et une « aide en matière de renseignement », sans laquelle les rebelles yéménites « auraient du mal à repérer et frapper » les bateaux.
L’Iran admet son soutien politique aux Houthis, en guerre depuis 2014 contre le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale. Mais Téhéran dément fournir du matériel militaire aux rebelles.
Les Etats-Unis ont annoncé le 18 décembre la formation d’une coalition pour défendre le trafic maritime en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, à laquelle se sont ralliés depuis une vingtaine de pays.
LNT avec AFP
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]]>Tôt lundi, un bombardement a fait 12 morts près du petit village d’Al-Zawaida (centre), selon le ministère de la Santé du Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israël notamment.
Selon un correspondant de l’AFP, d’intenses bombardements ont eu lieu dans la nuit à Rafah et à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien surpeuplé soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans et à un siège total depuis plus de deux mois.
A Khan Younès, les frappes ont fait au moins 18 morts. Au moins 70 personnes ont par ailleurs été tuées dans une frappe dimanche sur le camp de réfugiés d’al-Maghazi, toujours selon le Hamas. Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué « enquêter » sur cet « incident » et respecter le droit international.
Dans ce contexte, les Palestiniens n’ont pas eu le cœur aux célébrations de Noël, largement marquées par la guerre. » (..) Personne ne ressent l’esprit des fêtes », a soupiré auprès de l’AFP Fadi Sayegh, un chrétien palestinien qui a passé le réveillon coincé avec sa dialyse dans un hôpital de Khan Younès.
« Nous devons arrêter ces hostilités et tourner la page », a plaidé dimanche le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, venu célébrer Noël à Bethléem en Cisjordanie avec un keffieh noir et blanc autour du cou.
Le pape François a lui dénoncé dimanche, lors de la messe de Noël à Rome, « la logique perdante de la guerre ».
Près de trois mois après le début du conflit, la situation humanitaire dans la bande de Gaza, où 85% de la population a été déplacée, est désespérée rappellent depuis plusieurs jours les différentes agences de l’ONU.
Les Etats-Unis, alliés historiques d’Israël, insistent de plus en plus, face aux lourdes pertes civiles palestiniennes, pour qu’Israël privilégie des opérations plus ciblées.
A Rafah, Israa Abou Al-Awf craque après une frappe dimanche sur le quartier résidentiel où elle est réfugiée.
« Assez de souffrir! Arrêtons de faire souffrir ces enfants, arrêtons de leur imposer cet avenir douloureux », supplie cette femme de 27 ans à l’AFP. « Je vous le dis, Netanyahu, chaque enfant (…) grandira en voulant venger son père, sa mère, son oncle. (…) Une armée entière va se lever pour se venger à nouveau d’Israël, arrêtons cela ! »
Malgré le vote vendredi par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution réclamant l’acheminement « immédiat » et « à grande échelle » de l’aide humanitaire, celle-ci n’a pas connu d’augmentation significative et les habitants manquent de tout.
L’armée jordanienne a annoncé dimanche soir que ses forces aériennes avaient largué de l’aide à environ 800 personnes réfugiées dans l’église Saint-Porphyre, dans le nord de Gaza.
La plupart des hôpitaux sont hors service à Gaza et dans les six prochaines semaines, l’ensemble de la population risque de subir un niveau élevé d’insécurité alimentaire, pouvant aller jusqu’à la famine, selon l’ONU.
« La décimation du système de santé de Gaza est une tragédie », a déploré dimanche le chef de l’Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus.
De leurs côtés, les médiateurs égyptiens et qataris tentent toujours de négocier une nouvelle trêve, après une pause dans les combats de sept jours fin novembre, qui a permis la libération de 105 otages et de 240 prisonniers palestiniens ainsi que l’entrée à Gaza d’importants convois d’aide humanitaire.
Le chef du Jihad islamique, autre mouvement armé palestinien allié du Hamas, est arrivé dimanche au Caire pour des négociations.
Dimanche, l’armée israélienne a annoncé avoir découvert « un dépôt d’armes adjacent à des écoles, une mosquée et un centre médical », qui renfermait « des ceintures d’explosif adaptées pour des enfants, des dizaines d’obus de mortier, des centaines de grenades et du matériel de renseignement ».
Dans le cadre de ses opérations, elle indique arrêter des « individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités terroristes ». « Les personnes dont il s’avère qu’elles ne participent pas à des activités terroristes sont libérées », assure-t-elle.
Mais des Palestiniens libérés après avoir été arrêtés dans la bande de Gaza ont affirmé à l’AFP avoir été torturés, ce que l’armée dément.
« Ils nous ont menotté les mains derrière le dos pendant deux jours. Nous n’avons pas eu à boire ou à manger, ni été autorisés à se servir des toilettes, juste des coups, des coups », a affirmé, Nayef Ali, 22 ans.
Le Hamas a appelé dimanche le Comité international de la Croix-Rouge à enquêter sur ces arrestations.
LNT avec AFP
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]]>Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre depuis le 7 octobre, ont réaffirmé jeudi leurs conditions divergentes en vue d’une trêve humanitaire, au moment où les médiateurs multiplient leurs efforts pour parvenir à un compromis.
Les services des Nations unies continuent eux d’alerter sur la crise humanitaire dans laquelle s’enfonce la bande de Gaza.
Environ la moitié de la population devrait se trouver dans la phase « d’urgence » – qui comprend une malnutrition aiguë très élevée et une surmortalité – d’ici le 7 février, selon un rapport du système de surveillance de la faim des Nations unies publié jeudi.
Et « au moins une famille sur quatre », soit plus d’un demi-million de personnes, sera confrontée à la « phase 5 », c’est-à-dire à des conditions catastrophiques.
« Nous avertissons depuis des semaines qu’avec de telles privations et destructions, chaque jour qui passe ne fera qu’apporter plus de faim, de maladie et de désespoir à la population de Gaza », a prévenu sur X le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths. « La guerre doit cesser. »
Sur le terrain, aucun répit n’est en vue. Tôt vendredi, un bombardement israélien a fait cinq morts à Rafah (sud), selon le ministère de la Santé du Hamas.
L’armée israélienne assure avoir tué « plus de 2.000 » terroristes dans la bande de Gaza depuis le 1er décembre. Jeudi, elle a bombardé intensément le territoire, avec 230 frappes en 24 heures, essentiellement concentrées sur le sud de l’enclave.
L’une d’elles a notamment ciblé le côté palestinien du point de passage de Kerem Shalom, faisant quatre morts et interrompant les activités des agences onusiennes pour acheminer l’aide humanitaire via cette route, récemment rouverte par Israël.
« Il n’y a pas d’endroit sûr, tout a été bombardé et les gens ont vraiment peur », a confié à l’AFPTV Mahmoud el Mash’hid, un homme déplacé par le conflit à Khan Younès (sud).
Plus de deux mois de bombardements israéliens par air, mer et terre ont fait au moins 20.000 morts – majoritairement des femmes et des enfants – à Gaza selon le Hamas, détruit des quartiers entiers et déplacé 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, d’après l’ONU.
Les efforts se poursuivent sur plusieurs fronts pour tenter de parvenir à une nouvelle trêve, après celle d’une semaine fin novembre qui avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël et l’acheminement de plus d’aides à Gaza.
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, basé à Doha, se trouve au Caire pour des entretiens avec le médiateur égyptien. Ziad al-Nakhala, le chef du Jihad islamique, un autre mouvement qui combat au côté du Hamas et détient aussi des otages, devrait s’y rendre dans les prochains jours.
Israël dialogue avec le Qatar et les Etats-Unis, deux autres médiateurs.
Mais les positions des protagonistes restent très éloignées. Le Hamas pose comme préalable un arrêt des combats avant toute négociation sur les otages. Israël est ouvert à l’idée d’une trêve mais exclut tout cessez-le-feu avant « l’élimination » du Hamas.
L’objectif israélien d’éliminer le mouvement est « voué à l’échec », a déclaré jeudi dans un enregistrement sonore Abou Obeida, le porte-parole de la branche armée du Hamas. Il a de nouveau conditionné la libération des otages à « l’arrêt de l’agression » d’Israël.
Un haut responsable israélien a fait état de son côté d’une « sorte de progrès » après « des rencontres avec les Qataris à deux reprises la semaine dernière ».
« Nous sommes prêts à négocier une nouvelle formule (pour) des libérations d’otages (…) Nous aurons alors besoin d’une pause humanitaire comme la première (fin novembre). Avant et après cela, nous restons engagés à réaliser notre objectif majeur, qui est de mettre fin à l’existence du Hamas », a-t-il dit sous le couvert de l’anonymat.
Depuis lundi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU multiplient les reports, faute de pouvoir s’accorder sur un texte capable d’échapper à un veto des Etats-Unis, qui ont déjà bloqué deux précédentes résolutions ces dernières semaines.
Mais un nouveau texte édulcoré désormais au goût des Américains qui ne voulaient pas d’un appel à une cessation des hostilités pourrait être voté vendredi.
Les destructions occasionnées par les combats ont réduit le système hospitalier de Gaza en lambeaux. Seuls neuf des 36 hôpitaux du territoire fonctionnent encore en partie et tous se situent dans le sud du territoire palestinien assiégé, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Même dans les hôpitaux, des gens avec des fractures ouvertes et en sang nous demandent de la nourriture », a raconté jeudi Sean Casey, un employé de l’Organisation mondiale de la Santé, après s’être rendu dans deux hôpitaux de Gaza, Al-Chifa et Al-Ahli. « Si ce n’est pas un signe de désespoir, je ne sais pas ce que c’est. »
L’armée israélienne a elle annoncé vendredi la mort de deux nouveaux soldats. Elle a perdu 139 militaires depuis le début de son offensive terrestre le 27 octobre.
Au-delà de la bande de Gaza, le conflit continue d’alimenter les tensions au Proche-Orient.
En mer Rouge, la menace d’attaques sur le trafic maritime international de la part des rebelles Houthis du Yémen – solidaires du Hamas – provoque un ralentissement du commerce mondial. Les principaux transporteurs n’empruntent plus cette autoroute de la mer, ce qui a poussé Le géant suédois du meuble Ikea a annoncé de possibles retards de livraison jeudi.
Plus de 20 pays ont désormais rejoint la coalition menée par les Etats-Unis pour défendre les navires en mer Rouge, selon le Pentagone.
LNT avec AFP
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]]>En dépit des multiples appels à épargner les civils, les frappes israéliennes meurtrières se poursuivent sur la bande de Gaza, de même que les combats au sol, alors que la moitié de la population civile souffre de faim extrême ou sévère, selon l’ONU.
Le gouvernement du Hamas a annoncé mercredi que les opérations militaires israéliennes avaient fait 20.000 morts à Gaza depuis le début de la guerre, dont au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes.
Mercredi soir, « au moins 30 personnes » ont été tuées dans le sud de la bande de Gaza par une frappe israélienne qui a touché deux maisons dans l’est de la ville de Khan Younès, à proximité de l’Hôpital européen, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Après une trêve de sept jours qui a pris fin le 1er décembre, les pressions internationales se sont multipliées pour obtenir une nouvelle pause des combats, qui permettrait la libération de plus d’otages et l’entrée d’une aide internationale accrue dans le petit territoire en proie à un désastre humanitaire, soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre.
Négociée par le Qatar, avec l’appui de l’Egypte et des Etats-Unis, cette trêve avait permis la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par Israël.
Mais Israël exclut tout cessez-le-feu avant « l’élimination » du Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.
La guerre « se poursuivra jusqu’à l’élimination du Hamas, jusqu’à la victoire. Ceux qui pensent que nous allons nous arrêter sont déconnectés de la réalité », a répété mercredi le Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Un responsable du Hamas a affirmé de son côté à l’AFP, à Gaza, qu’un « cessez-le-feu total et un retrait de l’armée d’occupation israélienne de Gaza sont un préalable à toute négociation sérieuse pour un échange » d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Basé au Qatar, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, s’est rendu mercredi au Caire pour des discussions avec les responsables égyptiens portant notamment sur « une trêve provisoire d’une semaine en échange de la libération par le Hamas de 40 prisonniers israéliens, des femmes, des enfants et des hommes », a indiqué une source proche du Hamas à l’AFP.
Ces négociations n’ont pour l’instant livré aucun résultat, ont expliqué des sources proches du dossier à la BBC et au Wall Street Journal.
Avant son départ, M. Haniyeh s’est entretenu à Doha avec le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, dont le pays est un allié du Hamas et un ennemi d’Israël.
Selon une source du Jihad islamique, un autre mouvement islamiste qui combat au côté du Hamas, son chef Ziad al-Nakhala ira également au Caire au début de la semaine prochaine.
Mercredi, une source proche des pourparlers a affirmé à l’AFP que les « discussions se poursuivaient » après « une rencontre constructive cette semaine à Varsovie » entre le directeur du Mossad, David Barnea, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, et le directeur de la CIA, William Burns.
« L’objectif est de parvenir à un accord sur la libération des otages (…) en échange d’une trêve et de la libération éventuelle de Palestiniens » détenus, selon cette source.
Un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a jugé mercredi « très sérieuses » les discussions en cours.
Les critiques internationales montent contre la campagne militaire israélienne et son bilan meurtrier.
Le président français Emmanuel Macron a ainsi prévenu mercredi Israël que lutter contre le terrorisme, ce n’est pas « tout raser à Gaza ». De son côté, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a qualifié la poursuite du conflit de « tache indélébile sur notre conscience collective ».
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, dont le pays est le principal allié d’Israël, a lui estimé que le monde devait augmenter sa pression sur le Hamas, et pas seulement sur Israël.
L’armée, qui a perdu 134 soldats depuis le début de l’offensive terrestre le 27 octobre, a affirmé mercredi avoir découvert un réseau de tunnels utilisé par « des hauts dirigeants » du Hamas dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire, et situé « à proximité directe de magasins, de bâtiments gouvernementaux, de résidences et d’une école ».
La guerre a provoqué d’immenses destructions à Gaza, la plupart des hôpitaux sont hors service et 1,9 million de personnes, soit 85% de la population, selon l’ONU, ont fui leur foyer.
« Nous avons été réveillés par une énorme explosion », a raconté à l’AFP une femme réfugiée dans le camp d’Al-Chaboura à Rafah, Samar Abou Luli. « On a réussi par miracle à fuir. Mais où aller? Il n’y a aucun endroit, aucune école, aucune mosquée, aucune clinique, aucun hôpital, tout est détruit ».
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), la moitié de la population de Gaza souffre de faim extrême ou sévère, et 90% est régulièrement privée de nourriture pendant une journée entière.
« Les conditions permettant des interventions humanitaires à grande échelle doivent être rétablies immédiatement », a plaidé sur X le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a encore une fois mercredi reporté au lendemain un vote sur une résolution destinée à améliorer la situation humanitaire à Gaza, après plusieurs jours de négociations visant à éviter un nouveau veto des Etats-Unis, opposés à un cessez-le-feu.
Au-delà de la guerre à Gaza, le conflit continue d’alimenter les tensions au Proche-Orient.
Mercredi soir, des sirènes – activées en cas de lancements de roquettes ou de missiles – ont retenti dans le nord d’Israël à la frontière avec le Liban, selon l’armée israélienne. Elle a aussi annoncé avoir frappé un « centre de commandement opérationnel » du Hezbollah, allié islamiste du Hamas dans ce pays voisin, et avoir tiré sur des combattants se dirigeant vers la frontière près de Metula.
Le Hezbollah a confirmé dans un communiqué la mort d’un combattant, tué alors qu’il était « en route pour Jérusalem ».
LNT avec AFP
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]]>« Le message puissant de l’Assemblée générale représente un jour historique », a salué l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour. « C’est notre devoir collectif de poursuivre sur ce chemin jusqu’à ce que nous puissions voir la fin de cette agression contre notre peuple.
La résolution adoptée par 153 voix pour, 10 contre (dont Israël et les États-Unis), et 23 abstentions sur 193 États membres, a engrangé plus de soutien que celle d’octobre (120 pour, 14 contre, 45 abstentions) qui appelait à une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités ».
Cette large majorité a même dépassé le soutien à la condamnation de l’invasion russe de l’Ukraine. Ces votes de l’Assemblée avaient rassemblé au mieux 143 voix, un résultat que les États-Unis avait alors vu comme une preuve de l’isolement de la Russie.
« L’ampleur de la majorité va vraiment faire mal pour les États-Unis », a commenté auprès de l’AFP mardi Richard Gowan, de l’International Crisis Group. « Cela montre que la grande majorité des États membres de l’ONU ont perdu patience face à la position de Washington ».
La résolution, répondant à une demande sans précédent du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui craint un « effondrement total de l’ordre public » dans le territoire palestinien en guerre, « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat », réclame la protection des civils, l’accès humanitaire et la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les otages.
Comme le précédent texte adopté fin octobre, il ne condamne pas le Hamas, au grand dam des États-Unis et d’Israël notamment.
« Pourquoi est-ce si difficile de dire sans équivoque que tuer des bébés et abattre des parents devant leurs enfants est horrible? », a lancé l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.
Son homologue israélien Gilad Erdan a lui dénoncé avant le vote une résolution « hypocrite ». « Le temps est venu de rejeter la faute sur ceux qui le méritent, les monstres du Hamas », a-t-il insisté, estimant qu’un cessez-le-feu ne ferait que renforcer le mouvement islamiste.
– « Deux poids, deux mesures » –
L’amendement américain qui voulait condamner « les attaques terroristes abominables du Hamas » du 7 octobre a été rejeté (84 voix pour, 62 contre, 25 abstentions), comme un amendement similaire fin octobre.
Cette réunion spéciale de l’Assemblée générale a été réclamée par les pays arabes après le véto américain vendredi à un projet de résolution du Conseil de sécurité réclamant ce même « cessez-le-feu humanitaire immédiat ».
De nombreux pays et organisations de défense des droits humains avaient déploré cet échec, y compris Antonio Guterres décrivant un Conseil de sécurité à l’autorité et la crédibilité « compromises ».
Le Conseil avait déjà mis plus d’un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas pour réussir à parler d’une seule voix, se contentant mi-novembre, après quatre textes rejetés, de demander des « pauses » humanitaires.
L’ONU ne cesse d’alerter sur la situation catastrophique à Gaza, où le système humanitaire est « au point de rupture » et où plus de 18.000 personnes ont été tuées selon le ministère de la Santé du Hamas.
« Qu’attendons-nous pour arrêter ces morts et cette machine de guerre destructrice ? », a lancé mardi à la tribune l’ambassadeur égyptien Osama Mahmoud Abdelkhalek Mahmoud, au nom du groupe arabe, déplorant les « efforts d’une minorité de pays qui s’opposent à l’opinion publique internationale en faveur d’un cessez-le-feu ».
Dans une allusion à peine voilée aux États-Unis, il a dénoncé les pays qui appliquent une politique de « deux poids, deux mesures ».
« Le prix d’une défaite du Hamas ne peut pas être la souffrance continue de tous les civils palestiniens », ont déclaré de leur côté dans un communiqué commun les Premiers ministres d’Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande, dont les pays ont voté pour la résolution.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Maroc appelle à garantir la protection des civils et des structures hospitalières à Gaza appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans la déclaration du Royaume lors de la session extraordinaire du Conseil Exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a souligné la nécessité de veiller à assurer l’acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires, de matériel et d’équipement médicaux, au profit des populations de Gaza.
Le diplomate a relevé que l’OMS a le devoir de maintenir, dans les jours et mois à venir, ce rôle de premier plan, pour atténuer les effets dévastateurs de la guerre dans la bande de Gaza, à travers notamment la mobilisation des ressources nécessaires pour financer les besoins sanitaires immédiats ainsi que la réhabilitation et la reconstruction du système de santé dans le territoire palestinien occupé, et à Gaza en particulier.
La coordination avec les acteurs internationaux de l’aide humanitaire et du développement est plus que jamais souhaitable, pour fournir une assistance humanitaire au peuple palestinien et à garantir l’allocation de ressources humaines et financières afin d’atteindre d’urgence ces objectifs, qui passent également par un renforcement des partenariats avec d’autres agences des Nations Unies, telles que l’UNRWA et les partenaires dans le territoire palestinien occupé, a soutenu M. Zniber.
Et d’ajouter que la présente session extraordinaire se tient dans un contexte d’extrême précarité socioéconomique et sanitaire dans les territoires palestiniens occupés, et d’un effondrement sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza, après de longues semaines d’affrontements armés dans la Bande de Gaza, causant des milliers de morts et de blessés parmi une population civile désarmée, et la destruction, d’une rare violence, d’infrastructures et d’installations médicales.
« Ayant à l’esprit l’obligation de respecter et de faire respecter, en toute circonstance, le droit international humanitaire, nous nous trouvons tous à un tournant décisif qui commande à tous fermeté et responsabilité pour mettre un terme aux agressions israéliennes », a conclu le diplomate marocain.
LNT avec Map
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]]>The post COP28: quand la pollution brouille le ciel de Dubaï, en pleine conférence sur le climat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’indice de qualité de l’air a atteint 155 microgrammes par m3 de pollution PM2.5 – les particules fines les plus nocives car elles peuvent pénétrer dans la circulation sanguine – selon WAQI.info, un outil de suivi de la pollution en temps réel.
Lorsque la qualité de l’air est « malsaine », « tout le monde peut commencer à sentir des effets sur la santé, les personnes appartenant aux groupes les plus sensibles peuvent ressentir des effets plus graves sur leur santé », avertit le site.
Des conditions atmosphériques brumeuses ont été observées les premiers jours de la COP28, où les négociateurs tentent d’élaborer un accord mondial pour réduire les émissions carbone et freiner un changement climatique accéléré par les activités humaines.
Environ 80.000 personnes se sont inscrites pour participer à la plus grande édition à ce jour de cet événement, organisée aux Émirats arabes unis, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde.
Ce dimanche est une journée consacrée à la « santé » à la COP28, où les discussions portent notamment sur la qualité de l’air et les effets néfastes du changement climatique sur la santé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la pollution de l’air extérieur due aux émissions de combustibles fossiles tue plus de quatre millions de personnes par an, car elle accroît le risque de maladies respiratoires, d’accidents vasculaires cérébraux, de maladies cardiaques, de cancers du poumon, de diabète et d’autres maladies.
Les dommages sont en partie causés par les microparticules PM2.5 qui proviennent principalement des combustibles fossiles brûlés dans les transports et l’industrie.
La COP28 se déroule à environ 11 km du complexe énergétique et de dessalement d’eau de mer de Jebel Ali, qui abrite la plus grande centrale électrique au gaz du monde.
Deux autres infrastructures polluantes sont également à proximité, le port de Jebel Ali et l’aéroport international Al Maktoum, tandis qu’à 200 km à l’ouest se trouve le champ pétrolifère Bab d’Abou Dhabi.
LNT avec Afp
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]]>The post Bourita: le Maroc se félicite de l’accord de trêve à Gaza appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Maroc salue également les efforts de médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis qui ont abouti à cet accord, a affirmé M. Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Libye, M. Abdoulaye Bathily, à l’issue de leurs entretiens.
M. Bourita a souligné que le Royaume du Maroc salue l’effort important qui a abouti à cet accord qui pourrait constituer un jalon essentiel pour réfléchir à un cessez-le-feu durable et vérifiable.
La désescalade, comme souligné par SM le Roi Mohammed VI à maintes reprises, la dernière en date lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad, est essentielle pour permettre l’acheminement des aides humanitaires et s’inscrire dans un processus à même d’aboutir à un cessez-le-feu durable, a ajouté le ministre.
Le Royaume du Maroc souligne que cette trêve permettra essentiellement d’acheminer les aides humanitaires et de faciliter les efforts de secours au profit du peuple palestinien frère, a-t-il soutenu.
M. Bourita a fait observer que la région du Moyen-Orient ne pourra sortir de ces crises successives faute d’une reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant.
Il a également relevé à cet égard que l’ambition et la volonté du Maroc, comme l’a souligné SM le Roi, pour une sortie de crise dans la région du Moyen Orient exige de la communauté internationale de dépasser le stade de la gestion des crises pour passer à l’étape de l’ouverture de nouvelles perspectives afin de parvenir à des solutions radicales aux questions essentielles, à leur tête la jouissance du peuple palestinien de ses droits.
M. Bourita a insisté sur l’impératif de sortir de la logique de la gestion des crises et d’ouvrir des perspectives pour la paix à travers un véritable processus politique aboutissant à la solution à deux Etats, un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Al Qods comme capitale, vivant côte à côte avec un Etat israélien.
LNT avec Map
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