Pourquoi est-ce que cela ne s’arrête pas ? N’avons nous pas largement étanché la soif de vengeance qu’a engendré le 7 octobre ? Tous les Palestiniens méritent ils de mourir en attendant qu’on se mette d’accord sur la sémantique et la définition des mots ? Génocide ou pas, que se passe-t-il alors sous nos yeux ?
Pouvez-vous nous ré-expliquer les bonnes raisons qui expliquent ce massacre ? Pourquoi autant de voix silencieuses et apeurées de prendre position ? Qu’avons-nous retenu même de la Shoah si la mort d’autant de civils est justifiée ?
Quel autre pays dans le monde s’autorise un jour ce qu’Israël fait tous les jours ? Pourquoi personne ne réussit à infléchir la guerre de Netanyahu ? Les otages israéliens peuvent-ils encore être libérés par quelqu’un où l’objectif est-il qu’il ne reste qu’eux dans la bande de Gaza pour les retrouver ?
Jusqu’où ira l’absurde, la folie, l’absence d’empathie ? L’intifada numérique qui embrase la toile aux quatre coins du globe est-elle le fait que d’antisémites qui soutiennent le terrorisme et ne condamnent pas le Hamas ? Si TelAviv est la capitale d’Israël, où est son coeur ?
Pouvons-nous arrêter de parler de paix alors que la haine dégouline de partout ? Les pourparlers de cessez-le-feu, les assemblées de l’ONU, les Conseils de Sécurité peuvent-il écourter leurs salamalecs avant qu’il n’y ait plus rien à discuter ?
Lorsqu’Israël estimera avoir recouvert son honneur, ses otages, et même son territoire, ses citoyens seront-ils sereins, satisfaits, ou même en sécurité ? S’il ne reste rien de la Palestine que des gravats entremêlés de corps, que feront les enfants rescapés de ces décombres ?
Qui devront-ils remercier d’être en vie ? Qui sont les méchants, qui sont les gentils ? Est-ce que les Ukrainiens sont solidaires des Palestiniens ? Est-ce que Poutine soutient Netanyahu ?
Est-ce que nous devons nous taire, tourner la tête, changer de trottoir, swiper à droite ou arrêter de travailler, sortir dans la rue, crier notre peur de l’obscurité qui s’étend sur l’humanité ? Est-ce quelqu’un nous entend ?
Zouhair Yata