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]]>Et, l’imposition de tarifs douaniers à ses amis autant qu’à ses ennemis, avec une mise en scène digne d’un péplum biblique sur Moïse et ses Tables de la Loi, commence déjà à avoir le goût du boomerang pour Trump. Les dissensions dans son camp commencent à être verbalisées, Elon Musk en tête critique ces nouveaux tarifs ; mais surtout, la riposte du reste du monde a commencé et elle s’annonce à la hauteur de l’approche unilatérale américaine. Parce qu’en déployant ces nouveaux tarifs, Trump a montré ses cartes, d’autres n’auront pas à être aussi explicites dans leurs stratégies et les conséquences seront au détriment de la position hégémonique américaine que justement le Président Trump veut renforcer avec ce bras de fer. Et si depuis hier soir, le Président Trump a fait volte-face en annulant ses tarifs vers une soixantaine de pays, juste après avoir signalé à ses followers sur son réseau social « Truth Social » que c’était « le moment d’acheter », ce qui aurait été un immense scandale en temps « normal » mais a à peine été remarqué dans le contexte de sa présidence, cela n’annule en rien ses décisions précédentes. Ce que des partenaires craignent encore plus que les tarifs, c’est l’incertitude, et les yo-yos décisionnels de Trump sont plus dévastateurs que ses taxes.
La Chine, la Russie, l’Inde pour ne citer qu’eux, vont également déployer des efforts importants pour profiter des opportunités que crée cette zizanie pour sceller de nouveaux deals économiques, mais surtout politiques, avec tous ceux qui en ont besoin, y compris les Européens.
En réalité, même si les actions de Trump réussissaient à régler le problème de la dette américaine, la première conséquence qui est déjà une certitude, c’est que le poids de la parole américaine perd en portée. C’est peut-être encore relativement imperceptible, mais des signes en témoignent. Le soutien indéfectible de l’administration américaine au carnage continu à Gaza et l’impunité totale qui absout Israël de ses actes, alors même qu’ils sont documentés, a un impact d’érosion de la crédibilité de l’Amérique auprès de ses alliés, sans compter ses opposants. De même, le ping pong en double avec Washington et Moscou d’un côté, Kiev et les Européens de l’autre, n’a pas permis à Trump de s’imposer avec sa technique de négociation ultra agressive, et chaque pas de recul lui coûte dans la prochaine.
Dans ce contexte, le Royaume du Maroc est un cas particulier. Le tarif douanier minimum de 10% appliqué à notre pays est en soit un indicateur de la faiblesse du poids économique de la relation qui nous unit aux USA. D’ailleurs, a priori ce tarif soulève une question de compatibilité avec l’accord de libre-échange en vigueur depuis 2006, mais en ce moment, on n’est pas à une contradiction près à Washington. Mais, ce qui lie profondément le Maroc aux Etats-Unis d’Amérique, c’est la position de partenaire atlantique, dans le cadre d’une relation politique historique qui date.
La visite de Nasser Bourita à son homologue Marc Rubio le 8 avril, n’est donc pas la première et le sujet abordé en priorité est toujours le même : l’appui renouvelé de l’administration américaine et la reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur le Sahara occidental. Et sur cette thématique, Rabat cultive sa longueur d’avance et la profondeur du partenariat stratégique avec les États-Unis, dont la sécurité et la coopération militaire sont les réels piliers.
Le tropisme marocain de l’administration Trump est le prisme à travers lequel le Maroc voit sa relation et c’est aussi légitime que nécessaire. La tempête dans laquelle le monde est plongé depuis l’annonce des tarifs et l’arrivée plus globalement de Trump à la Maison Blanche, ne doit pas faire perdre le cap à notre pays. Si nos exportations sont faibles ou peu compétitives, tant pis, le Royaume a bonne presse aux Etats-Unis, on y filme des productions Hollywoodiennes et Marrakech est la nouvelle coqueluche des touristes américains, souvent fortunés, notre soft power est notre plus grande force.
Alors, seule l’Histoire nous dira si le Président américain aura réussi son pari fou pour certains, courageux pour d’autres, de faire subir à ses partenaires un régime alors que c’est l’Amérique qui doit maigrir. En attendant, le Maroc ne lâchera pas la proie pour l’ombre.
Zouhair Yata
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]]>The post Washington réaffirme la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette réaffirmation a été exprimée à l’occasion d’un entretien entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État américain Marco Rubio. Ce dernier a déclaré que « les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara », selon les propos rapportés par la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce.
Cette déclaration s’inscrit dans la continuité du décret présidentiel promulgué en décembre 2020 par le président Donald Trump. Ce texte officialisait la décision des États-Unis de reconnaître la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble du Sahara, avec une portée juridique et politique immédiate.
Au cours de leur échange, Marco Rubio a également réaffirmé le soutien des États-Unis à la proposition marocaine d’autonomie, qualifiée de « sérieuse, crédible et réaliste ». Cette initiative, présentée par le Maroc en 2007, est décrite par l’administration américaine comme étant la seule base viable pour parvenir à une solution juste et durable au différend régional.
« Les États-Unis continuent de croire qu’une autonomie authentique sous souveraineté marocaine est la seule solution faisable », a précisé M. Rubio. Il a par ailleurs indiqué que le président américain appelle les parties prenantes à entamer sans délai des discussions fondées sur cette proposition, dans l’objectif de parvenir à une solution mutuellement acceptable.
Dans ce cadre, le Secrétaire d’État a souligné que les États-Unis restent disposés à accompagner les efforts internationaux visant à faire progresser le processus politique engagé sous l’égide des Nations Unies. Il a affirmé que Washington faciliterait les avancées nécessaires en vue de parvenir à une résolution pacifique du différend.
LNT
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]]>The post Le Maroc, pilier africain du Plan Mattei selon un ministre italien appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors d’une réunion avec l’ambassadeur du Maroc en Italie, Youssef Balla, le ministre italien a mis en avant la position géostratégique du Royaume et son expertise régionale au profit du Plan Mattei, tout en réaffirmant l’engagement de son pays pour assurer le succès de cette ambitieuse initiative visant le développement de l’Afrique.
A cette occasion, M. Balla a mis en relief le rôle central du Maroc dans les instances méditerranéennes, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le diplomate marocain a de même souligné l’engagement du Royaume dans la promotion de la stabilité, la coopération et le développement durable dans la région, en œuvrant de concert et en étroite collaboration avec ses partenaires, dont l’Italie.
Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont également examiné les moyens de renforcer le partenariat stratégique entre Rabat et Rome, avec un accent particulier sur la coopération parlementaire et le rôle actif du Maroc dans la région méditerranéenne.
M. Balla et son interlocuteur italien ont souligné l’importance de ce partenariat stratégique, qui englobe divers domaines tels que la politique, l’économie, la culture et la sécurité, mettant l’accent sur la nécessité de dynamiser et capitaliser sur les relations bilatérales solides et multidimensionnelles.
Par ailleurs, aux fins de renforcer davantage les liens parlementaires, les deux responsables ont évoqué plusieurs pistes, notamment l’échange d’expériences et des bonnes pratiques ainsi que l’organisation de visites de haut niveau entre les ministères des deux pays.
LNT avec Map
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]]>The post Maroc : Du pain sur la planche appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Mais, une hirondelle ne fait pas le printemps et la torpeur ramadanesque ne réussit pas à cacher complètement le reste de la forêt, les chantiers en cours sont titanesques et déterminants pour l’avenir du pays et des Marocains. En témoigne les manches retroussées de l’exécutif qui a fixé, à travers une circulaire adressée à ses membres, des priorités cardinales pour la période à venir de 2026 à 2028 ou encore le roadshow organisé pour lever des fonds à l’international.
La première observation qui s’impose est que le gouvernement actuel projette son action au-delà des prochaines échéances électorales des législatives de 2026. Les Cassandre diront que c’est un signe de la projection des résultats de ces élections mais, en réalité, cela indique surtout avec certitude que quelle que soit la nouvelle majorité qui sera aux commandes, sa feuille de route est d’ores et déjà actée. En effet, la circulaire du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch met en avant deux axes majeurs pour les choix financiers du pays qui ne sortent pas d’un chapeau. D’abord, la consolidation de l’État social, en s’appuyant notamment sur les enseignements éloquents du dernier recensement général et ensuite les impératifs liés à l’organisation de la Coupe du monde en 2030. Et, si ces deux axes sont effectivement incontournables pour l’avenir du pays, le fait est qu’ils sont également intimement liés.
Un des bénéfices majeurs de l’organisation d’une Coupe du monde pour le Maroc est l’exposition internationale que cela va lui procurer, pendant la compétition certes, mais aussi avant. L’attraction des investissements étrangers, mais aussi la mobilisation de l’investissement national, sont au cœur de la stratégie de développement du Royaume qui s’est doté d’une nouvelle charte d’investissement avec pour objectif de porter la part du privé à deux tiers du volume total, en s’appuyant sur le tiers financé par l’État et sa garantie.
En un mot comme en mille, le Maroc a besoin d’argent pour financer ses réformes tout en se préparant aux échéances ponctuelles à venir. Capitaliser sur la dynamique que le statut d’hôte nous confère est une des clés de la réussite et de l’accomplissement des chantiers sociaux par ailleurs. Ce sont deux revers de la même médaille et ce momentum ne se reproduira pas deux fois à court ou moyen terme.
Le Maroc doit saisir cette opportunité pour accélérer la cadence et renforcer l’efficacité des politiques de lutte contre la pauvreté multidimensionnelle, l’accès au logement pour les plus démunis, l’amélioration des conditions de vie en général de notre population. Ce n’est pas que nous ne voulons pas nous exposer en 2030 au regard du monde avec notre réalité, c’est que celle-ci mérite d’être améliorée d’urgence et cette échéance nous offre des moyens autrement difficiles à mobiliser.
Il y a du pain sur la planche pour convertir l’essai et aucun effort ne doit être épargné parce qu’au-delà de la pauvreté, des inégalités sociales et économiques, les chantiers sociaux urgents doivent aller de pair avec des réformes de fond que sont l’éducation et la santé, mais aussi la formation et l’emploi. C’est un véritable cercle vertueux que le Maroc peut enclencher et il appartient à tout un chacun d’y contribuer. Reste à espérer que les manœuvres politiciennes, les velléités partisanes et les ambitions personnelles ne viennent pas se mettre en travers de la route.
Zouhair Yata
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]]>The post Maroc–Espagne : Des relations à un niveau « historique », selon José Manuel Albares appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>S’exprimant sur l’évolution des rapports bilatéraux, le chef de la diplomatie espagnole a affirmé que « le meilleur climat de coopération et de collaboration jamais atteint dans l’histoire des relations entre les deux pays » s’est établi depuis l’adoption de la Déclaration conjointe d’avril 2022. Ce document, signé à l’issue de la rencontre entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, avait posé les bases d’un partenariat renouvelé et multidimensionnel.
Selon José Manuel Albares, cette nouvelle étape dans les relations maroco-espagnoles se traduit notamment par un essor notable des échanges économiques. Le volume commercial bilatéral a atteint un sommet historique, avoisinant les 25 milliards d’euros, confirmant ainsi la solidité des liens économiques entre les deux pays. Il a également précisé que plus de 15.000 entreprises espagnoles exportent régulièrement vers le Maroc, tandis que 660 entreprises espagnoles sont actuellement implantées sur le territoire marocain. Ces données témoignent, selon lui, de la confiance croissante dans l’environnement économique du Royaume.
La coopération ne se limite pas au domaine commercial. Le ministre espagnol a salué l’efficacité du partenariat bilatéral dans la gestion des flux migratoires, qu’il a qualifiée de « déterminante ». Il a affirmé à ce propos que « la gestion de la migration irrégulière serait ingérable sans l’appui et l’engagement du Royaume du Maroc », soulignant l’importance stratégique de cette coordination, fondée sur le respect mutuel et une vision partagée des enjeux.
Par ailleurs, M. Albares a évoqué la perspective de la Coupe du Monde 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal. Il a qualifié cet événement de « formidable opportunité » pour renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération entre Rabat et Madrid, dans un cadre euro-méditerranéen de plus en plus intégré. Selon lui, cette co-organisation portera un message fort de partenariat interculturel et de convergence entre les deux rives de la Méditerranée.
Dans un contexte géopolitique régional où les équilibres sont en constante mutation, le ministre espagnol a mis en avant la stabilité et la fiabilité du partenariat avec le Maroc, présenté comme un « acteur clé » dans les relations de l’Espagne avec le continent africain et le monde arabe.
L’intervention de José Manuel Albares au Sénat intervient alors que les relations entre Rabat et Madrid connaissent une intensification à la fois politique, économique et stratégique. La réactivation de plusieurs mécanismes de concertation, les visites ministérielles régulières et la coordination dans des dossiers sensibles, tels que la migration ou la sécurité régionale, illustrent une convergence croissante entre les deux pays.
LNT
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]]>The post Sahara marocain : Nasser Bourita reçoit Staffan de Mistura à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La réunion s’est déroulée en présence de l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies. À cette occasion, la délégation marocaine a mis en avant la dynamique diplomatique engagée par le Maroc sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, en faveur de la reconnaissance internationale de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud et de la consolidation de l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base de solution au différend régional.
Le Royaume a rappelé que cette dynamique trouve son fondement dans une approche réaliste, crédible et durable, en phase avec les développements régionaux et internationaux. À cet égard, la délégation marocaine a réaffirmé le soutien constant du Maroc aux efforts du Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, et de son Envoyé Personnel, Staffan de Mistura, en vue de parvenir à une solution politique fondée exclusivement sur l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.
Lors de cet entretien, la partie marocaine a également évoqué les orientations du discours royal prononcé à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2024. À cette occasion, le Souverain avait appelé les Nations Unies à « prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes : Celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime, et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions ».
Cette déclaration, rappelée par la délégation marocaine, s’inscrit dans une volonté de renforcer la lisibilité et la cohérence de l’action onusienne face à un différend territorial dont le traitement exige, selon Rabat, une lecture actualisée, tenant compte des faits sur le terrain et des soutiens exprimés à l’option d’autonomie.
La visite de Staffan de Mistura intervient dans un contexte marqué par une intensification des contacts diplomatiques autour du dossier du Sahara. Elle précède les discussions prévues au Conseil de sécurité, au cours desquelles les membres devraient faire le point sur les derniers développements politiques et sécuritaires dans la région, et sur les perspectives de relance du processus onusien de négociation.
La position du Maroc, telle que réaffirmée lors de cet entretien, repose sur le rejet de toute option contraire à l’initiative d’autonomie, considérée par Rabat comme la seule proposition crédible et sérieuse sur la table. Le Royaume continue par ailleurs de mettre en avant les avancées économiques et sociales réalisées dans les provinces du Sud, qu’il présente comme un modèle de développement intégré au service des populations locales.
LNT
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]]>The post Aziz Akhannouch appelle ses ministres à préparer la programmation budgétaire triennale 2026-2028 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Akhannouch met en avant les progrès réalisés dans la gestion des finances publiques, soulignant notamment que les résultats de l’évaluation PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) de 2024 attestent d’une nette amélioration par rapport aux précédentes évaluations menées en 2009 et 2016. Cette progression est attribuée à la qualité des documents budgétaires présentés au Parlement, ainsi qu’à la rigueur dans la planification à moyen terme. Le Chef du gouvernement rappelle que le Maroc est résolument engagé dans une dynamique de réforme, visant à faire du budget de l’État un véritable levier stratégique au service du développement durable et inclusif.
Aligner les prévisions budgétaires avec les grandes orientations stratégiques
La circulaire met l’accent sur la nécessité d’aligner les prévisions budgétaires avec les grandes orientations stratégiques fixées par le Roi Mohammed VI. En particulier, le gouvernement devra prendre en compte les enseignements issus du septième recensement général de la population et de l’habitat, qui offre une lecture fine de l’évolution démographique et socio-économique du pays. M. Akhannouch insiste sur le fait que l’exploitation rapide des données de ce recensement permettra de mieux anticiper les besoins des citoyens et d’adapter les politiques publiques en conséquence.
Parmi les priorités affirmées dans cette circulaire, le gouvernement entend poursuivre les efforts pour consolider les piliers de l’État social. Cela passe par la poursuite du chantier de généralisation de la protection sociale, tout en veillant à la pérennité de son financement et à l’amélioration de sa gouvernance. La réforme en profondeur du système de santé figure également parmi les axes majeurs. Celle-ci vise à garantir un accès équitable à des services de qualité, à travers l’opérationnalisation des groupements sanitaires territoriaux, la montée en puissance de la Haute Autorité de la Santé, ainsi que la mise en place effective de l’Agence marocaine des médicaments et de l’Agence du sang.
L’éducation et la formation professionnelle demeurent, elles aussi, au centre des préoccupations gouvernementales. Le Chef du gouvernement souligne que la réussite du projet sociétal du Maroc repose largement sur un système éducatif performant, capable de former des citoyens imprégnés des valeurs de citoyenneté et dotés des compétences requises. Il est ainsi prévu de poursuivre l’élargissement du programme « Écoles pionnières » en vue de sa généralisation à l’horizon 2027-2028, tout en continuant la mise en œuvre de la feuille de route dédiée à la réforme de la formation professionnelle, avec une attention particulière à la territorialisation de l’offre.
Sur le plan économique, la circulaire rappelle que le soutien à l’investissement privé constitue un levier fondamental de croissance. Le gouvernement entend capitaliser sur les acquis du nouveau pacte national pour l’investissement, qui a contribué à dynamiser l’investissement privé dans divers secteurs et à renforcer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux. M. Akhannouch note que les réformes entreprises ont permis au Maroc de progresser dans plusieurs classements internationaux relatifs au climat des affaires. Toutefois, il insiste sur la nécessité de maintenir cet élan, en poursuivant les efforts d’amélioration du climat entrepreneurial, de simplification des procédures et de lutte contre la corruption.
Acteur de référence dans la transition énergétique mondiale
En matière de politique sectorielle, le Chef du gouvernement met en avant la poursuite de programmes structurants dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, la gestion de l’eau, l’industrie agroalimentaire et la logistique. Le développement du secteur de l’hydrogène vert est présenté comme une priorité nationale, dans le cadre d’une stratégie énergétique ambitieuse visant à positionner le Maroc comme un acteur de référence dans la transition énergétique mondiale. Par ailleurs, la question de la sécurité hydrique est abordée avec insistance. Le gouvernement compte accélérer la mise en œuvre du programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation, tout en adoptant une gouvernance intégrée pour garantir une gestion rationnelle et durable des ressources en eau.
La circulaire évoque également l’enjeu majeur que représente l’organisation conjointe, par le Maroc, l’Espagne et le Portugal, de la Coupe du Monde 2030. Ce rendez-vous mondial est perçu non seulement comme une consécration des efforts de développement engagés par le Royaume, mais aussi comme une opportunité d’accélérer la réalisation d’infrastructures stratégiques et de renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes.
Sur le plan macroéconomique, le Chef du gouvernement fixe des objectifs précis pour la période couverte par la programmation budgétaire. Le Maroc ambitionne de maintenir une croissance moyenne du PIB de 4,2 % sur la période 2026-2028, tout en limitant le déficit budgétaire à 3 % du PIB et en maîtrisant le taux d’inflation autour de 2 %. Il précise que ces résultats nécessitent la préservation d’un cadre macroéconomique stable, condition sine qua non pour continuer à financer les grands chantiers sociaux et économiques du Royaume.
Dans cet esprit, M. Akhannouch appelle les ministères à faire preuve de rigueur dans l’élaboration de leurs propositions budgétaires. Il leur est demandé de veiller à un usage optimal des ressources publiques, notamment en rationalisant les dépenses de fonctionnement et en priorisant les investissements à fort impact. Les propositions doivent intégrer des critères objectifs et réalistes, tenant compte des capacités d’exécution des projets et de l’état d’avancement des engagements en cours.
La dimension environnementale occupe également une place prépondérante. Le Chef du gouvernement rappelle que le Maroc, engagé depuis de nombreuses années dans la lutte contre les changements climatiques, entend intégrer pleinement cette problématique dans ses politiques publiques. Les engagements internationaux du Royaume, en particulier ceux liés aux contributions déterminées au niveau national (CDN), devront être reflétés dans les programmations budgétaires sectorielles. Il est donc attendu des ministères qu’ils alignent leurs projets avec les objectifs de développement durable et les exigences de résilience face aux risques climatiques.
Enfin, la circulaire met l’accent sur l’importance d’une gouvernance territoriale renforcée, en lien avec le processus de régionalisation avancée. Les ministères sont invités à favoriser la déconcentration de leurs compétences et à veiller à la convergence des politiques nationales avec les plans de développement régionaux, tout en prenant en compte les spécificités de chaque territoire.
La période de discussion des propositions budgétaires s’étendra du 14 avril au 14 mai 2025, lors de réunions prévues avec la Direction du budget. À cette occasion, les ministères devront présenter des projections budgétaires détaillées, appuyées par des justifications précises, en utilisant la plateforme numérique dédiée à cet effet. Aziz Akhannouch conclut en appelant l’ensemble des départements ministériels à collaborer pleinement avec le ministère chargé des finances pour garantir la réussite de cet exercice stratégique, jugé crucial pour assurer la soutenabilité des finances publiques à moyen terme et accompagner les ambitions économiques et sociales du Maroc.
LNT
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]]>The post Le Roi Mohammed VI nomme plusieurs responsables de haut niveau appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Abdelkader Amara, nommé président du Conseil économique, social et environnemental ;
M. Mohamed Benalilou, nommé président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption ;
M. Hassan Tarik, nommé Médiateur du Royaume.
LNT
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]]>The post Signature d’un protocole d’accord entre l’État et ADM pour le développement autoroutier 2025-2032 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les documents ont été paraphés par Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, Abdellatif Zaghnoun, directeur général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État, Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi, directeur général d’ADM, et Khalid Safir, directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG).
Ce protocole d’accord prévoit un investissement de 12,5 milliards de dirhams pour le développement de plusieurs infrastructures stratégiques. Il concerne notamment la réalisation de l’autoroute Rabat-Casablanca Continentale, un projet majeur visant à décongestionner le trafic sur cet axe névralgique, ainsi que la construction de l’autoroute Tit Mellil-Berrechid, qui renforcera la connectivité entre Casablanca et l’intérieur du pays. En parallèle, des travaux seront entrepris pour l’aménagement des nœuds routiers d’Ain Harrouda et de Sidi Maarouf, dans l’optique d’améliorer la fluidité du trafic aux principaux points d’entrée et de sortie de la métropole.
L’objectif principal de ces projets est d’optimiser la circulation sur le corridor Rabat-Casablanca et de faciliter l’accès au Grand Stade de Casablanca en prévision de la Coupe du monde 2030. Par ailleurs, le financement de ces infrastructures repose sur une approche novatrice, permettant la mobilisation de 16 milliards de dirhams afin de garantir la viabilité financière d’ADM tout en limitant le recours au budget de l’État.
En complément de cet accord, un protocole de financement a été signé pour couvrir l’expropriation du foncier nécessaire à la construction de l’autoroute Rabat-Casablanca Continentale. À cet effet, une enveloppe de 1,2 milliard de dirhams a été mobilisée par ADM, le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Équipement et de l’Eau, ainsi que par la CDG et CDG Capitale.
L’autoroute Rabat-Casablanca Continentale, dont le coût est estimé à 6,5 milliards de dirhams, s’étendra sur une distance de 60 kilomètres, reliant directement l’autoroute de contournement de Rabat, depuis la bifurcation d’Ain Atiq, à celle de Casablanca au niveau de Tit Mellil. Ce projet structurant s’inscrit dans une démarche visant à fluidifier la circulation entre les deux pôles économiques du pays et à offrir aux usagers une alternative efficace à l’actuel tronçon saturé.
En parallèle aux procédures d’expropriation, ADM accélère les étapes nécessaires à la concrétisation du projet en lançant les marchés relatifs aux travaux des différents lots. « Nous avançons de manière soutenue pour concrétiser ces projets structurants qui amélioreront considérablement la mobilité entre Rabat et Casablanca », a souligné Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi, directeur général d’ADM.
LNT
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]]>The post L’Afrique doit devenir un acteur clé de l’intelligence artificielle, déclare Nasser Bourita appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette rencontre, organisée sous la présidence marocaine du CPS-UA pour le mois de mars, constitue la première réunion à l’échelle de l’Union africaine consacrée exclusivement à l’intelligence artificielle. Elle a vu la participation de huit membres du Conseil sur un total de quinze, témoignant d’un intérêt croissant pour la question. Le ministre a souligné que cette initiative s’inscrit en droite ligne avec la vision royal, qui encourage le positionnement actif de l’Afrique face aux enjeux liés à l’IA.
M. Bourita a mis en lumière les multiples défis que pose l’essor de l’intelligence artificielle pour la sécurité du continent. Il a notamment rappelé que 40 % des groupes terroristes exploitent aujourd’hui ces technologies pour leurs opérations, tandis que des interventions utilisant l’IA ont été recensées dans les processus électoraux de 47 pays. La propagation de vidéos truquées a bondi de 900 % en cinq ans et les fake news ont progressé de 300 % en seulement trois ans, illustrant l’impact direct de cette technologie sur la stabilité politique et sociale en Afrique.
Cependant, le ministre a également insisté sur les opportunités considérables qu’offre l’intelligence artificielle, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, où elle pourrait contribuer à accroître la production de 10 à 20 %, répondant ainsi aux enjeux cruciaux de sécurité alimentaire sur le continent.
Dans ce contexte, M. Bourita a appelé à un engagement africain résolu pour promouvoir l’usage bénéfique de l’IA, rappelant les initiatives prises par le Maroc dans ce domaine. Il a cité en particulier le lancement par le Royaume du Groupe des amis sur l’intelligence artificielle pour le développement durable au sein des Nations Unies, qui témoigne de l’implication marocaine à l’échelle internationale.
Le ministre a par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer la formation des compétences africaines dans ce domaine. À l’heure actuelle, seulement 1 % des experts en intelligence artificielle sont originaires d’Afrique, et près de 70 000 ingénieurs spécialisés ont émigré. M. Bourita a ainsi plaidé pour un investissement massif dans le capital humain, le développement d’infrastructures technologiques adaptées et l’instauration d’un cadre juridique pertinent pour accompagner les évolutions rapides du secteur.
Dans cet esprit, il a rappelé que le Maroc met à la disposition de ses partenaires africains son expertise numérique et ses avancées en matière de transformation digitale.
LNT
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]]>The post Gaza : Jusqu’où l’impunité ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Et, quel sang-froid de Benyamin Netanyahou, quel détachement face à la valeur d’une vie humaine. Ce n’est « qu’un début » annonce-t-il et on le croit malgré l’effroi que cela provoque. Le « timing » d’ailleurs de cette nouvelle escalade unilatérale de la violence du côté israélien interroge à double titre. D’abord, la presse internationale relève par exemple la concomitance avec les affaires judiciaires du premier ministre dont les audiences ont été annulées le jour même, et sa propension à manipuler le calendrier à ses fins personnelles.
Ensuite, les États-Unis semblent être un des bénéficiaires indirects de cette nouvelle phase de la guerre menée par Israël. Le bras de fer que mène Trump avec Poutine, Zelensky et les Européens sur la guerre en Ukraine n’a pas eu l’effet souhaité par le Président américain. Sa cote de popularité est en baisse dans son propre camp, et ses amis comme ses ennemis ne semblent pas prêts de céder si facilement à sa technique d’intimidation autocratique systématique.
La reprise de la violence à Gaza est donc tout à fait justifiée pour l’administration américaine qui impute toute la responsabilité de ces morts parmi les civils au Hamas, avec la même rengaine, il utilise des infrastructures civiles, refuse les propositions de prolongation du cessez-le-feu et la libération des otages. Comme si maintenant le Hamas allait se plier aux exigences, libérer les otages et s’auto-démanteler. Lorsqu’on pointe du doigt la lune, l’idiot regarde le doigt et c’est exactement ce que souhaitent Trump, Netanyahou et consorts.
Mais, la communauté internationale n’est pas un bloc uniforme et encore moins du côté occidental où la confiance et les bonnes manières s’érodent à chaque coup porté par Trump à ses alliés. Si la Russie d’abord, puis la Chine, pèsent d’un poids crucial dans tout règlement éventuel de la conflictualité israélo-palestinienne en tant que membres du Conseil de Sécurité de l’ONU notamment, les Européens sont plus directement concernés ne serait-ce que par proximité historique, mémorielle, géographique. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ces derniers semblent avoir changé enfin de paradigme quant au poids politique que doit jouer un ensemble de 27 pays coalisés dans le monde d’aujourd’hui.
Or, les Européens ont au moins condamné les attaques israéliennes, la France en tête, et cette dissonance dans le discours occidental est porteuse d’espoir. Parce que pour espérer voir la fin de l’impunité et du blanc-seing de l’Amérique à Israël, il faut des contre-poids qui pèsent. En attendant, les Palestiniens de Gaza attendent entre la vie et la mort que leur sort soit décidé ailleurs.
Zouhair Yata
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]]>The post Lutte contre l’extrémisme violent : Le Maroc présente ses solutions au CPS de l’UA appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Au cours d’une réunion organisée par visioconférence et présidée par l’Ambassadeur Représentant permanent du Maroc auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, le Royaume a souligné que la lutte contre l’extrémisme violent dépasse les seules réponses sécuritaires. M. Arrouchi a insisté sur la nécessité d’une stratégie proactive intégrant des actions de déradicalisation, fondées notamment sur la diffusion de contre-discours et la réintégration des individus sortant des idéologies extrémistes.
Selon le diplomate marocain, la déradicalisation constitue un levier essentiel face à l’instabilité et au sous-développement, qui favorisent la propagation des idéologies violentes. Il a ainsi mis en avant l’importance de s’attaquer aux causes profondes du phénomène, en renforçant la résilience des sociétés à travers des politiques éducatives, des opportunités d’emploi et l’inclusion sociale. Le rôle des mécanismes de bonne gouvernance et de prévention des conflits a également été souligné.
La délégation marocaine a rappelé que ce choix thématique s’inscrit dans une volonté d’apporter une réponse pertinente aux défis croissants posés par l’extrémisme en Afrique. Elle a présenté l’expérience du Maroc, qui, conformément aux orientations royales, met en œuvre depuis deux décennies une stratégie multidimensionnelle centrée sur le développement humain, la formation des imams, ainsi que la promotion d’un islam tolérant à travers la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains.
Dans cette dynamique, la coopération Sud-Sud occupe une place prépondérante. La délégation a appelé à renforcer les échanges entre États membres, en s’appuyant sur les meilleures pratiques et expériences du continent, tout en soulignant l’importance de traiter les causes structurelles du terrorisme en lien avec les dimensions de paix, de sécurité et de développement.
Par ailleurs, la délégation marocaine a insisté sur l’implication active des femmes et des jeunes dans les stratégies de prévention, en particulier dans les zones vulnérables comme les camps de réfugiés, où la jeunesse est souvent exposée aux discours extrémistes.
Face à une menace dont l’impact humain et économique est particulièrement lourd sur le continent, le Maroc a plaidé pour sortir des schémas traditionnels et favoriser une approche intégrée. Neutraliser les groupes terroristes ne suffit pas : il est tout aussi crucial, selon la délégation, de neutraliser leur capacité d’endoctrinement et de recrutement.
Le Maroc a enfin insisté sur trois axes majeurs pour renforcer la lutte contre l’extrémisme : le soutien aux moyens de prévention et d’alerte précoce, la création d’opportunités économiques et sociales pour endiguer la radicalisation, ainsi qu’une vigilance accrue face aux liens entre groupes extrémistes, mouvements séparatistes et réseaux criminels transnationaux.
LNT
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]]>The post CPS de l’UA : Le Maroc plaide un engagement renforcé en faveur du Soudan du Sud appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>S’exprimant lors d’une réunion virtuelle du CPS consacrée à la situation au Soudan du Sud, l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a insisté sur l’importance d’un soutien constant au peuple sud-soudanais, soulignant la fragilité persistante du contexte malgré les progrès accomplis ces dernières années.
« La situation dans ce pays africain demeure fragile malgré les avancées réalisées. C’est pourquoi notre soutien au peuple du Soudan du Sud doit rester ferme. Nous devons continuer à accompagner les autorités sud-soudanaises dans la mise en œuvre complète de l’Accord revitalisé et à soutenir les efforts de consolidation de la paix, de réconciliation et de développement », a déclaré le diplomate marocain.
Le représentant du Maroc a rappelé que le Soudan du Sud traverse une étape décisive marquée par des choix déterminants pour assurer une transition pacifique et poser les bases d’une démocratie durable. Dans ce contexte, M. Arrouchi a souligné que la stabilité du pays demeure conditionnée par la pleine application de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (R-ARCSS).
Le diplomate a également alerté sur les tensions croissantes observées dans le pays, susceptibles de compromettre les acquis de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 2018 et de raviver les risques de conflits internes. Il a ainsi appelé les parties prenantes à continuer de privilégier le dialogue comme unique moyen de résolution des différends, avec l’appui constant du CPS, des acteurs régionaux et de la communauté internationale.
Revenant sur la mission de terrain effectuée par le CPS à Juba en juin 2024, M. Arrouchi a noté les avancées réalisées, notamment dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité et du redressement économique. Toutefois, il a relevé certaines lacunes, en particulier concernant les préparatifs du processus électoral et l’unification des forces armées nationales.
Dans cette optique, il a évoqué la décision prise par les autorités sud-soudanaises de reporter les élections de deux ans, permettant ainsi d’achever les étapes essentielles à l’organisation des scrutins prévus en décembre 2026, avec un parachèvement de la transition envisagé pour février 2027.
LNT
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]]>The post Le Maroc accueillera la 58ᵉ session de la CEA appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’édition 2026 de la Conférence sera placée sous le thème « La croissance par l’innovation : exploiter les données et les technologies de pointe au service de la transformation économique de l’Afrique ». Ce sujet reflète les priorités actuelles de plusieurs pays africains, qui misent sur la numérisation et l’innovation technologique pour soutenir leur développement économique et améliorer la compétitivité de leurs entreprises.
Dans ce cadre, la conférence constituera une plateforme pour discuter des défis et opportunités liés à l’essor des nouvelles technologies et de leur rôle dans l’accélération de la transformation économique du continent. Elle réunira des décideurs politiques, des experts et des acteurs économiques afin d’échanger sur les stratégies permettant d’optimiser l’utilisation des données et des innovations technologiques dans divers secteurs.
La désignation du Maroc comme pays hôte de cette conférence intervient après son élection à la présidence de la 57ᵉ session de la CEA et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique.
LNT
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]]>The post Le point sur le dernier Conseil du gouvernement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En ouverture de la réunion, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, a présenté un rapport sur l’état des interactions entre le gouvernement et l’institution législative lors de la session d’octobre 2024-2025. Il a souligné l’engagement du gouvernement à maintenir une coopération active avec les parlementaires, dans le respect du principe de séparation des pouvoirs et d’un dialogue constructif.
Durant cette période, 36 lois ont été adoptées définitivement par le Parlement. Concernant les questions écrites des députés et conseillers, le gouvernement a répondu à 63,48 % d’entre elles, illustrant sa volonté de renforcer la transparence et d’assurer un suivi aux préoccupations des élus.
Le Conseil du gouvernement a ensuite approuvé deux décrets visant à élargir des zones d’accélération industrielle. La première concerne la zone industrielle de Kénitra, dont la superficie sera étendue sur un foncier de 598 hectares et 75 ares. Cet agrandissement vise à répondre aux besoins croissants des investisseurs souhaitant s’implanter dans la région.
Un projet similaire a été validé pour la zone industrielle de Tanger Tech, qui verra sa superficie totale portée à 493,95 hectares. Cette extension s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la compétitivité du Maroc en tant que pôle industriel majeur en Afrique du Nord. Ces mesures, initiées par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, visent à favoriser l’investissement et le développement économique à l’échelle régionale.
Le Conseil a également examiné et approuvé deux accords de coopération internationaux. Le premier concerne un partenariat entre le Maroc et le Bénin dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture. Cet accord vise à structurer la collaboration entre les deux pays dans des secteurs tels que la formation maritime, la recherche scientifique et le contrôle des activités de pêche.
Le second accord porte sur la coopération entre le Maroc et l’Angola dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il prévoit notamment le renforcement de la mobilité des enseignants et chercheurs entre les deux pays, ainsi que des échanges de compétences dans la mise en place de cursus universitaires et la création d’institutions académiques.
Enfin, plusieurs nominations à des postes de haut niveau ont été validées au sein de différents ministères. Au ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Lobna Mansouri a été désignée directrice des systèmes d’information, tandis que Mohamed Ouhssaine a été nommé directeur des finances. Au ministère de l’Enseignement supérieur, de nouveaux doyens ont été désignés à la tête de plusieurs facultés du pays, notamment à Tanger, Taza, Fès et Oujda.
Dans le secteur de l’éducation nationale, Wafaa Chaker a été nommée directrice de l’Académie régionale de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Par ailleurs, au sein du ministère chargé des relations avec la société civile, Hamid Benchrifa a été désigné directeur des relations avec les associations.
LNT
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]]>The post Réformes du système de santé, Akhannouch préside une réunion de suivi appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de cette réunion, il a été rappelé que la réforme vise à améliorer la qualité des soins et à garantir un accès élargi aux services de santé. Les participants ont examiné les différentes mesures mises en place pour atteindre ces objectifs, en accord avec les orientations définies dans le cadre du chantier de la protection sociale.
Plusieurs aspects de la réforme ont été abordés, notamment la création de nouvelles instances de gouvernance et la modernisation des structures hospitalières. Il a ainsi été fait état de la mise en place de la Haute Autorité de la Santé et de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés, qui ont pour mission d’encadrer et de réguler les prestations de soins.
Concernant les infrastructures, la réunion a permis d’évaluer les travaux en cours pour la construction et la rénovation de plusieurs établissements hospitaliers. Il a été précisé que les projets en cours incluent six centres hospitaliers universitaires et 79 hôpitaux provinciaux et régionaux, ce qui devrait permettre d’accroître la capacité d’accueil de plus de 11 000 lits.
La digitalisation du système de santé a également été abordée, avec un suivi des avancées liées à la mise en place d’un système informatique intégré. Ce projet, mené en collaboration avec le ministère de la Santé, le ministère de l’Économie et des Finances et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), vise à améliorer la gestion des données et à renforcer l’efficacité des services.
Le renforcement des ressources humaines a également été au centre des discussions. Il a été rappelé que la stratégie en cours prévoit une augmentation progressive des effectifs des professionnels de santé à l’horizon 2030, afin de répondre aux besoins du secteur. La réunion a également fait état des avancées dans la création de nouvelles facultés de médecine et de pharmacie, notamment à Guelmim, Errachidia et Béni Mellal.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi régulier des réformes en cours et vise à assurer leur mise en œuvre dans les délais prévus. Les discussions ont notamment porté sur les mesures à prendre pour garantir un accès élargi aux soins et une amélioration continue des services de santé.
LNT
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]]>The post Le Maroc élu à la tête du Groupe mondial des institutions nationales des droits de l’Homme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette élection s’inscrit dans la continuité d’un soutien affirmé de la part de la région Afrique, qui avait officiellement déposé la candidature de Mme Bouayach en janvier 2025. Lors de l’annonce des résultats, Joseph Whittal, président du Réseau africain des institutions nationales des droits de l’Homme, a salué le parcours et l’engagement de la nouvelle présidente, mettant en avant son implication sur les questions stratégiques et son engagement constant au niveau international durant ses trois années en tant que Secrétaire du GANHRI.
Dans son discours, Mme Bouayach a exprimé sa gratitude envers les institutions nationales et leur confiance, soulignant que ce soutien constituait une motivation essentielle. Elle a rappelé l’importance du retour de l’Afrique à la présidence du GANHRI, illustrant ainsi l’engagement du continent pour la promotion et la protection des droits humains.
Dans un contexte international où les droits humains sont confrontés à des enjeux complexes, la nouvelle présidente du GANHRI a souligné les responsabilités que ce mandat implique. Elle a insisté sur la nécessité d’une vigilance constante face à la réduction de l’espace civique et aux répressions politiques, tout en appelant à une action concertée pour faire face aux conflits armés et à leurs répercussions sur les populations civiles. Elle a également mis en avant l’importance de l’égalité des genres et de la lutte contre les violences faites aux femmes, tout en soulignant la nécessité de prendre en compte les défis environnementaux, les conséquences du changement climatique et l’augmentation des inégalités économiques. Elle a affirmé que son mandat serait guidé par une approche collective et solidaire, afin que chaque action entreprise contribue à garantir que personne ne soit laissé de côté.
Âmina Bouayach succède à Maryam Al-Attiyah, présidente du Comité national des droits de l’Homme du Qatar. Par ailleurs, Alison Kilpatrick, présidente de l’Institution nationale des droits de l’Homme d’Irlande du Nord, prendra la relève en tant que Secrétaire du GANHRI.
LNT
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]]>The post Le Maroc et la France renforcent leur coopération juridique et judiciaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette déclaration conjointe s’inscrit dans la continuité du plan d’action signé le 31 mai 2024, qui définit plusieurs priorités stratégiques. Parmi celles-ci figure la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, des défis majeurs ayant un impact significatif sur la souveraineté, la sécurité, l’économie et le développement des deux pays.
Les deux ministres ont insisté sur l’importance de renforcer les moyens juridiques et institutionnels permettant de répondre efficacement à ces enjeux. Ils ont également souligné la nécessité d’intensifier la mobilisation des ressources pour prévenir et combattre ces phénomènes.
La coopération entre la France et le Maroc portera aussi sur la modernisation des institutions judiciaires et l’amélioration de leur gouvernance. À cet effet, les deux parties ont convenu de renforcer la formation continue des professionnels du secteur, d’élaborer des programmes dédiés à l’optimisation de la gestion administrative et de favoriser les échanges d’expertise dans le domaine judiciaire.
Par ailleurs, la collaboration franco-marocaine repose sur une tradition juridique commune, fondée sur des liens historiques et une « francophonie judiciaire » active. Cette proximité facilite l’échange de pratiques et l’adaptation des systèmes juridiques aux défis contemporains.
Lors de cette rencontre, les ministres ont abordé plusieurs questions liées aux citoyens des deux pays. Un accent particulier a été mis sur les moyens d’améliorer le quotidien des Marocains résidant en France, notamment en ce qui concerne le statut personnel et les droits de la famille.
Les discussions ont également porté sur la révision de certains accords bilatéraux, dont celui encadrant l’exercice de la profession d’avocat en France et au Maroc. Cette réflexion vise à trouver un équilibre permettant de garantir un cadre de travail harmonisé pour les professionnels du droit des deux pays.
Le ministre marocain de la Justice a salué l’aboutissement de cette rencontre, soulignant qu’elle a permis de clarifier et d’apporter des solutions aux questions en suspens. Il a exprimé sa confiance quant à l’avenir du partenariat judiciaire entre les deux pays.
Son homologue français a, de son côté, mis en avant le rôle essentiel joué par les magistrats marocains aux côtés de leurs homologues français dans la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic. Il a également affirmé son engagement à poursuivre les efforts pour moderniser les systèmes judiciaires, notamment par le biais de la numérisation et de l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires des ministères de la Justice des deux pays.
LNT
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]]>The post Le CCG réitère sa position en faveur de la marocanité du Sahara appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans son allocution devant la réunion ministérielle conjointe entre les Etats du CCG et le Maroc, à laquelle le Royaume a été représenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le secrétaire général du Conseil s’est félicité de la résolution n° 2756 du Conseil de sécurité de l’ONU adoptée le 31 octobre 2024 concernant le Sahara marocain.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a réaffirmé jeudi à La Mecque la détermination et la ferme volonté du Royaume du Maroc d’aller de l’avant dans la consolidation du partenariat stratégique fructueux avec les Etats du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).
S’exprimant lors de la réunion ministérielle conjointe entre les Etats du CCG et le Maroc, M. Bourita a souligné que le Royaume est engagé à multiplier les efforts, de concert avec les pays frères du Conseil, pour conférer à ce partenariat « l’élan et la valeur ajoutée auxquels nous aspirons tous ».
A cet égard, le ministre s’est dit persuadé que « grâce à notre volonté collective sincère et notre détermination inébranlable ainsi qu’aux orientations de nos dirigeants, que Dieu Les préserve, nous serons en mesure de gagner le pari et de relever les défis pour élever notre partenariat au rang des aspirations de nos peuples au progrès et à la prospérité ».
Il a également relevé avec une profonde satisfaction les étapes significatives franchies par le partenariat fructueux entre le Royaume du Maroc et le CCG, dans ses dimensions stratégique, politique, économique, humaine, culturelle et de développement, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et de Ses frères, Leurs Majestés et Altesses les dirigeants des Etats du CCG, que Dieu les préserve.
« Cette évaluation positive du processus de notre partenariat stratégique nous a poussé à renouveler le plan d’action conjoint pour une nouvelle période jusqu’en 2030″, a-t-il poursuivi.
Il a fait observer qu' »au delà des liens fraternels et historiques entre nos dirigeants et nos pays, notre partenariat stratégique doit aussi s’articuler autour de l’échange d’avantages économiques afin qu’il soit plus enraciné, ce qui implique l’encouragement des hommes d’affaires et des investisseurs de part et d’autre à tisser des relations solides entre eux à travers la mise en place d’un cadre institutionnel et l’exploration d’opportunités d’investissement à même de stimuler le développement et la création d’opportunités d’emplois », saluant dans ce contexte la tenue du Forum d’investissement Maroc-CCG au cours de cette année.
Le Maroc, qui s’apprête à accueillir des évènements sportifs de portée continentale et mondiale, telles que la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du Monde 2030, regorge d’opportunités d’investissement prometteuses offrant un cadre idoine aux entreprises du CCG pour s’inscrire dans les chantiers qui seront lancés en prévision de ces manifestations, a-t-il soutenu. Le Royaume, a-t-il dit, représente une porte d’entrée pour les pays du Golfe vers le continent africain, notamment à travers les initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI, dont l’Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, le Processus des États africains atlantiques et le projet de gazoduc Nigeria-Maroc.
« Les bénéfices que nous souhaitons tous tirer à travers notre partenariat stratégique nous interpellent à réfléchir au renforcement de son cadre institutionnel au service des intérêt de tous », a souligné M. Bourita.
Évoquant le partenariat stratégique entre le Maroc et le Conseil de coopération du Golfe, le ministre a affirmé qu’il trouve son fondement dans les liens solides de solidarité, rappelant dans ce sens le discours de SM le Roi devant le sommet Maroc-Pays du Golfe en 2016. Dans ce discours, le Souverain a indiqué que « le Maroc a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe Arabe sont indissociables de la sécurité du Maroc. Ce qui vous porte préjudice nous affecte aussi et ce qui nous touche vous touche également ». D’autre part, il a précisé que la réunion se tient dans une conjoncture délicate dans l’histoire de la région arabe, sur fond de mutations rapides et décisives, ajoutant que « nous avons aussi bien besoin d’unifier nos rangs et nos décisions que de faire preuve de sagesse et de clairvoyance, loin des slogans vides de sens qui ne mènent qu’à la division ».
S’agissant de la question palestinienne, M. Bourita a affirmé que les idées et projets évoqués en lien avec les répercussions de la guerre dévastatrice sur la bande de Gaza « ne doivent pas nous éloigner de la paix, non seulement en tant que valeur morale, mais aussi en tant qu’horizon réalisable et unique option dans l’intérêt de tous les peuples de la région ».
Et d’ajouter que sur la base de cette vision, SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, est résolument soucieux de la convergence des efforts pour préserver la solution des deux États, considérée comme le fondement d’un règlement pacifique permettant au peuple palestinien d’établir son État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale, et ce conformément aux références internationales pertinentes et à l’Initiative arabe de paix.
Quant aux développements survenus dans d’autres pays, en premier lieu la Syrie, le Liban, le Yémen, le Soudan et la Libye, le ministre a souligné qu’ils sont porteurs à la fois de risques et d’espoirs. « Il nous incombe de garder à l’esprit l’impératif de préserver l’intégrité territoriale des États tout autant que leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire, dans le cadre d’une unité nationale inclusive et du rejet des ingérences extérieures ».
LNT avec Map
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]]>The post Bourita s’entretient à La Mecque avec le ministre syrien des Affaires étrangères appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans une déclaration à la MAP, M. Bourita a indiqué avoir affirmé au cours de cette entrevue le soutien du Maroc à l’unité et à la souveraineté nationale de la Syrie, rappelant que SM le Roi Mohammed VI avait assuré le Président syrien de son appui pour la réalisation des ambitions du peuple syrien.
LNT avec Map
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]]>The post Conseil du Gouvernement, le point sur les dernières décisions et nominations appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Parmi les sujets abordés, le Conseil a approuvé un projet de décret modifiant la loi n° 47.18 relative aux Centres Régionaux d’Investissement (CRI). Ce texte, présenté par le ministre délégué chargé de l’Investissement, Karim Zidan, vise à renforcer le rôle de ces centres dans l’accompagnement des très petites, petites et moyennes entreprises. En facilitant leur accès aux dispositifs d’aide et de financement, la réforme ambitionne d’améliorer le climat des affaires et de favoriser la création d’emplois à l’échelle régionale.
L’adoption de ce décret s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par le gouvernement pour dynamiser l’investissement et encourager une gouvernance plus efficace au niveau local. En renforçant les prérogatives des commissions régionales unifiées d’investissement, le texte entend assurer une meilleure coordination institutionnelle et une gestion plus efficiente des projets d’entreprises.
Le Conseil du Gouvernement a également validé le décret d’application de la loi n° 18.18, qui encadre les opérations de collecte de dons auprès du public et la distribution d’aides à des fins caritatives. Présenté par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, ce texte définit les procédures d’autorisation pour les appels aux dons, ainsi que les conditions de déclaration et de contrôle des fonds collectés.
L’objectif affiché est de garantir une plus grande transparence dans la gestion des aides, en mettant en place des mécanismes de suivi stricts pour éviter tout détournement ou usage inapproprié des ressources destinées à des actions solidaires. La nouvelle réglementation établit notamment les critères d’éligibilité pour les organismes souhaitant organiser des campagnes de dons et précise les modalités de surveillance des comptes associés à ces opérations.
Dans le cadre de la stratégie de développement industriel du pays, le Conseil a également approuvé la création d’une zone d’accélération industrielle à Benguérir, située dans la région de Marrakech-Safi. Ce projet, porté par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, vise à renforcer l’attractivité économique de cette région en offrant aux entreprises un environnement propice à l’innovation et à l’implantation d’unités industrielles performantes.
L’objectif de cette nouvelle zone est de favoriser la croissance du secteur industriel en attirant des investissements nationaux et internationaux. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de diversification économique, soutenue par le développement d’infrastructures modernes et adaptées aux besoins des entreprises.
Le Conseil s’est également penché sur l’approbation du statut du Centre arabe d’études des politiques sociales et de lutte contre la pauvreté. Signé en septembre 2021 au Caire et ratifié par le Maroc en mars 2024, cet accord vise à renforcer la coopération entre les pays arabes dans le domaine des politiques sociales et des stratégies de réduction des inégalités.
L’adhésion du Maroc à cette initiative traduit sa volonté de contribuer aux efforts régionaux visant à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Le Centre ambitionne de favoriser le partage d’expertises et de bonnes pratiques entre les États membres, en mettant l’accent sur l’élaboration de politiques inclusives et durables.
Au cours de cette séance, le Conseil a également procédé à plusieurs nominations dans des secteurs stratégiques. Ainsi, au sein du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Mohamed Khalfi a été désigné secrétaire général.
Dans le secteur de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, plusieurs postes ont été pourvus. Bilal Hajji a été nommé directeur de l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses, tandis qu’Abdelhadi Sbiai prend la tête du département chargé du développement rural et des zones de montagne. Lamia Laghou a été désignée directrice de l’Institut national de recherche agronomique, Mohamed Al Amrani a été nommé directeur des affaires administratives et juridiques, et Bouchra Chourfi a été choisie pour diriger le département de l’enseignement, de la formation et de la recherche.
Dans le secteur de la Pêche maritime, Abdelhakim Aouragh a été nommé directeur du contrôle des activités de pêche, et Mohamed Ahmamo a été désigné directeur de la formation maritime et des sauveteurs en mer.
LNT
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]]>The post Sommet du Caire: Bourita réaffirme le soutien du Roi aux droits du peuple palestinien appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans une déclaration à la presse en marge de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe, consacrée aux derniers développements de la question palestinienne, M. Bourita a affirmé que la vision de SM le Roi concernant la cause palestinienne a toujours été claire et trouve son fondement dans des constantes, d’autant plus qu’elle est placée au même rang que la cause nationale du Royaume et que le Souverain soutient toutes les initiatives à même de garantir les droits légitimes du peuple palestinien.
Ce sommet qui se tient dans une conjoncture délicate, marquée par les répercussions de l’agression israélienne contre Gaza pendant près d’un an et demi de destructions et de tueries, mais aussi dans la foulée de l’annonce du cessez-le-feu, bien qu’il soit fragile, transgressé et confronté à plusieurs difficultés, a-t-il ajouté.
Il a, en outre, précisé que le sommet du Caire se tient dans un contexte où une série d’idées et d’initiatives sur l’avenir de Gaza sont sur la table, alimentant une certaine confusion quant à la situation dans la région et ouvrant la voie à de nombreuses pressions.
A cet égard, le ministre a souligné que les paramètres de la position marocaine telle que définie par Sa Majesté le Roi reposent sur plusieurs points, précisant à cet égard que Gaza, tout comme la Cisjordanie, fait partie du territoire palestinien et qu’il revient donc au peuple palestinien de décider de son avenir.
Le ministre a expliqué que puisqu’il s’agit de territoires palestiniens, ce sont le peuple palestinien et l’Autorité palestinienne qui doivent avoir l’initiative d’en déterminer l’avenir, soulignant qu’avant d’arriver à la phase de la reconstruction, il est impératif de consolider le cessez-le-feu, de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, de passer aux étapes suivantes dans l’accord de cessez-le-feu et, enfin, progresser vers une cessation durable des hostilités.
Relevant l’importance des aspects technique et financier de la reconstruction et de la réhabilitation à Gaza, M. Bourita a noté que cette opération doit se déployer dans le cadre d’une vision et d’un accompagnement politiques, assortis d’un engagement de tous les acteurs régionaux et palestiniens pour garantir son succès.
La réussite de la reconstruction est aussi tributaire de la projection d’un horizon politique, de l’arrêt des agressions et des discours de haine, tout en faisant prévaloir la logique de paix, a poursuivi le ministre, affirmant que la combinaison de ces facteurs permettra d’atteindre les résultats escomptés de la reconstruction de Gaza.
Il a d’autre part fait observer que la situation à Gaza ne devrait aucunement détourner l’attention de ce qui se passe en Cisjordanie et à Al-Qods, rappelant la position constante de SM le Roi, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la préservation du statut juridique et historique de la Ville sainte en tant que lieu de coexistence et de soutien à la résilience de ses habitants, particulièrement en ces circonstances difficiles.
À cet égard, il a souligné que le communiqué final du sommet extraordinaire met en valeur le rôle du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI et se félicite de l’action de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.
Après avoir rappelé l’adoption par le sommet d’un plan de reconstruction et de réhabilitation présenté par l’Egypte, le ministre a affirmé qu’il est désormais nécessaire de passer à l’action, de convaincre les partenaires, de promouvoir ce plan et de mobiliser l’appui nécessaire pour sa mise en oeuvre.
M. Bourita a, par ailleurs, signalé que sur instructions de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, le Maroc a pris part aux travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe.
LNT avec Map
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]]>The post Le Maroc et l’Albanie renforcent leur coopération bilatérale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans une Déclaration conjointe signée à l’issue des entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, les deux parties ont souligné leur engagement à développer leur coopération dans divers domaines, notamment économique, commercial et culturel.
Dans le cadre du renforcement des échanges économiques et des investissements, les deux ministres ont annoncé le lancement d’initiatives visant à rapprocher les milieux d’affaires des deux pays. Le Maroc a également décidé la suppression des formalités de visas pour les citoyens albanais effectuant des courts séjours, afin de faciliter le tourisme et les interactions entre les populations.
Par ailleurs, un accord a été signé entre l’Institut marocain de Recherches et des Études diplomatiques et l’Académie diplomatique albanaise afin de promouvoir les échanges et la formation des diplomates des deux pays.
Position de l’Albanie sur la question du Sahara
L’Albanie a indiqué considérer l’Initiative marocaine d’autonomie comme « un fondement sérieux et crédible » pour la résolution du différend régional sur le Sahara. Cette position a été exprimée dans la Déclaration conjointe signée à Rabat, reconnaissant les efforts déployés par le Maroc dans le cadre des Nations Unies pour parvenir à une solution mutuellement acceptable.
Les deux pays ont réitéré leur soutien au processus politique mené par l’ONU et aux efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara. Ils ont également mis en avant l’importance des résolutions du Conseil de sécurité, notamment la Résolution 2756 (2024), dans la recherche d’une solution pacifique au conflit.
Soutien aux initiatives atlantiques
L’Albanie a exprimé son intérêt pour les initiatives atlantiques portées par le Maroc, notamment celle du 6 novembre 2023 visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.
Dans la Déclaration conjointe, l’Albanie a reconnu le rôle du Maroc en tant qu’acteur régional de stabilité et de développement en Afrique. Elle a également mentionné les réformes entreprises par le Maroc au cours des deux dernières décennies, ainsi que les objectifs du Nouveau Modèle de Développement.
Enfin, les deux pays ont réaffirmé leur engagement en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité aux niveaux régional et international, en insistant sur la résolution pacifique des conflits et le respect de l’intégrité territoriale des États.
LNT
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]]>The post Aid Al-Adha, OPCVM, nominations… l’essentiel du dernier Conseil du Gouvernement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En ouverture de la séance, M. Akhannouch a adressé, au nom de l’ensemble du gouvernement, ses vœux au Roi Mohammed VI, à la famille royale et au peuple marocain à l’occasion du mois sacré de Ramadan.
Le Chef du Gouvernement a ensuite salué le contenu du message royal concernant la suspension de la tradition de l’abattage rituel des moutons pour l’Aïd Al-Adha. Cette décision vise à permettre la reconstitution du cheptel national, affecté par plusieurs années de sécheresse. Il a souligné que cette mesure témoigne du souci du Souverain de préserver l’intérêt général et de faciliter la pratique religieuse dans le respect des impératifs économiques et sociaux du pays.
Le Conseil du Gouvernement a adopté le projet de loi n° 03.25 relatif aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), présenté par Mme Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances. Ce texte vise à moderniser et harmoniser les dispositions existantes avec la réglementation en vigueur afin d’accompagner le développement continu du secteur des OPCVM. Celui-ci joue un rôle essentiel dans la mobilisation de l’épargne et le financement de l’économie nationale.
Ce projet de loi repose sur plusieurs axes stratégiques. Il prévoit d’élargir les actifs éligibles aux OPCVM et d’introduire de nouvelles catégories de fonds d’investissement, notamment les fonds à compartiments multiples. Il vise également à renforcer la protection des investisseurs en améliorant la transparence et la supervision des opérations financières. Par ailleurs, il met en place un cadre réglementaire spécifique pour la gestion des risques de liquidité liés aux placements en valeurs mobilières.
Le Conseil du Gouvernement a également adopté le décret n° 2.25.117, prolongeant la mission de la direction centrale temporaire en charge des travaux d’aménagement de la Route Nationale n°1 entre Tiznit et Dakhla. Présenté par M. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, ce décret vise à garantir la continuité des travaux, notamment la construction d’un grand pont routier sur l’Oued Sakia El Hamra à Laâyoune. Compte tenu des modifications apportées au projet initial et des travaux supplémentaires nécessaires, la durée de réalisation de ce chantier est désormais prolongée jusqu’au 31 décembre 2026.
Dans le domaine de l’éducation, le Conseil du Gouvernement a validé le décret n° 2.25.116, présenté par M. Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Ce texte vise à adapter le fonctionnement de l’Institut Supérieur d’Art Dramatique et d’Animation Culturelle (ISADAC) aux nouvelles réformes universitaires, notamment en ce qui concerne l’organisation des cycles Licence-Master-Doctorat (LMD).
Les modifications apportées concernent principalement la nature des diplômes délivrés par l’Institut, la durée des études pour l’obtention du Master et du Doctorat, ainsi que l’adaptation des cursus aux standards de l’enseignement supérieur en culture et arts. Cette réforme permettra de mieux intégrer l’ISADAC au sein du paysage universitaire marocain et d’améliorer la reconnaissance des diplômes délivrés par cette institution.
Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Conseil du Gouvernement a approuvé plusieurs nominations à des postes de haute responsabilité dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’éducation et de l’innovation.
Au sein du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, plusieurs responsables ont été désignés. Dans le secteur de l’Agriculture, M. Majid Lahlu a été nommé Inspecteur général, tandis que M. Zakaria El Yacoubi prendra en charge la Direction de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole. M. Hicham Rihali a été désigné Directeur général de l’Office national du conseil agricole, et M. Jawad Bahaji occupera le poste de Président du Conseil général du développement agricole.
Dans le secteur de la Pêche Maritime, M. Ibrahim Boudinar a été nommé Secrétaire général. M. Abdellah El Mostatir dirigera la Direction de la pêche maritime, tandis que M. Hassan El Filali prendra la tête de la Direction des affaires générales et juridiques. Mme Ilham El Manouni a été désignée Directrice de la stratégie et de la coopération, et M. Mohamed Nejih assumera la direction de l’Institut national de recherche halieutique.
D’autres nominations ont également eu lieu dans le secteur de l’éducation. Au sein du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, M. Sulaiman Mahdad a été nommé Directeur du budget et des affaires générales. Par ailleurs, au sein du ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, M. El Hussein Keddad a été désigné Inspecteur général.
LNT
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]]>The post Feuille de route pour l’emploi, 15 MMDH pour contrer la hausse du chômage appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les ressources allouées seront destinées à différents volets, notamment la stimulation de l’investissement pour un montant de 12 MMDH, le soutien au monde rural pour 1 MMDH afin de pallier les effets de la sécheresse, ainsi que 2 MMDH consacrés à l’amélioration des programmes de promotion de l’emploi.
La stratégie adoptée repose sur cinq axes principaux, dont quatre stratégiques et un transversal consacré à la gouvernance et au pilotage du marché de l’emploi. L’objectif est d’assurer une mobilisation efficace de l’ensemble des parties prenantes afin de favoriser la création d’emplois durables dans les secteurs formel et informel.
Pour favoriser la création de 350 000 emplois pérennes d’ici 2026, plusieurs interventions sont prévues à court terme. Parmi celles-ci, l’accompagnement des très petites et moyennes entreprises (TPME) sera renforcé par la mise en œuvre d’un dispositif d’investissement permettant de financer des projets de 1 à 50 millions de dirhams. Cette mesure devrait engendrer entre 35 000 et 40 000 emplois. Le renforcement des Politiques Actives de l’Emploi, comprenant les programmes Idmaj, Tahfiz et Taehil, constituera également un levier essentiel. Cela inclut la généralisation de l’apprentissage et l’introduction d’une prime à l’emploi spécifique aux très petites entreprises. Avec un budget supplémentaire de 2 MMDH, cette mesure vise à faciliter l’insertion professionnelle de 422 500 personnes en 2025. Par ailleurs, un soutien sera apporté au secteur agricole afin de limiter les pertes d’emplois, notamment en stabilisant la superficie emblavée en céréales à plus de 4 millions d’hectares.
Pour répondre aux défis structurels du marché du travail, plusieurs actions seront mises en place. La fusion des Politiques Actives de l’Emploi sous une prime unique encouragera la création de nouveaux postes au sein des entreprises. Le renforcement des missions de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) permettra d’établir un parcours d’intermédiation plus adapté aux besoins des demandeurs d’emploi. Des mesures seront également engagées pour réduire les barrières à l’emploi des femmes, avec notamment la mise en place de crèches de proximité et la sécurisation des moyens de transport. La lutte contre le décrochage scolaire est aussi identifiée comme une priorité, avec pour objectif de diminuer d’un tiers le nombre d’abandons scolaires d’ici 2026, soit une réduction de 300 000 à 200 000 élèves. Enfin, l’amélioration des dispositifs de formation visera à assurer une meilleure adéquation entre les compétences acquises et les attentes du marché du travail.
La gouvernance de cette feuille de route repose sur plusieurs piliers. Un comité ministériel de l’emploi, présidé trimestriellement par le Chef du gouvernement, sera chargé du suivi et de l’exécution des actions engagées. Par ailleurs, une gouvernance des données sera assurée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), en coordination avec le Haut-Commissariat au Plan et d’autres institutions telles que la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et la Direction Générale des Impôts (DGI). Une cellule de suivi et de pilotage sera également mise en place au sein des services du Chef du Gouvernement, afin d’assurer un suivi opérationnel des initiatives et projets d’incitation à la création d’emplois.
LNT
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]]>The post Le Chef du gouvernement reçoit le président du Sénat français appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette rencontre a été l’occasion de souligner la position de la France en faveur de la marocanité du Sahara, une position réaffirmée lors de la visite d’État effectuée en octobre 2024 par le président de la République française, M. Emmanuel Macron, à l’invitation de Sa Majesté le Roi. Cette visite avait permis de poser les bases d’un « partenariat d’exception renforcé » entre les deux pays.
Le Chef du gouvernement a souligné que cette nouvelle dynamique du partenariat, portée par les deux chefs d’État, a donné un élan décisif aux relations multidimensionnelles entre le Maroc et la France. Cette impulsion se traduit par la mobilisation des différents secteurs pour promouvoir la coopération aux niveaux bilatéral, régional et international.
La visite de travail de M. Larcher vise également à renforcer la coopération entre les institutions législatives des deux pays, consolidant ainsi les liens d’amitié et de partenariat entre le Royaume du Maroc et la République française.
LNT avec CdP
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]]>The post Dakhla : Le RNI organise une rencontre sur le Sahara marocain appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de cette rencontre, Mohamed Al Amine Hormat Allah, membre du Bureau politique et coordinateur régional du RNI à Dakhla-Oued Eddahab, a rappelé que les succès diplomatiques obtenus par le Maroc, sous la conduite du Roi Mohammed VI, ont contribué à renforcer la position du Royaume concernant la question du Sahara marocain. Il a indiqué que le RNI se mobilise pour soutenir les efforts nationaux visant à défendre l’intégrité territoriale.
Mohamed Aujjar, également membre du Bureau politique, a souligné que l’organisation de cette session de formation s’inscrit dans la dynamique nationale de consolidation de l’intégrité territoriale. Il a précisé que cette initiative est en continuité avec les Hautes Directives Royales exprimées dans le discours du Roi Mohammed VI lors de l’ouverture de la session d’automne du Parlement en octobre dernier, qui appelait à une meilleure coordination des institutions pour renforcer la légitimité de la marocanité du Sahara. M. Aujjar a par ailleurs évoqué les victoires diplomatiques successives réalisées par le Royaume et s’est déclaré convaincu que, dans les années à venir, la position marocaine aboutira à une résolution définitive du conflit régional lié à cette question.
Par ailleurs, Mustapha Baitas, membre du Bureau politique du RNI, a rappelé le bilan à mi-mandat du gouvernement dans divers secteurs. Il a noté que l’Exécutif prévoit de poursuivre la mise en œuvre de grands chantiers de développement, conformément aux Hautes Orientations Royales, et a relevé que, malgré certaines contraintes, le gouvernement a réussi à renforcer les fondements de l’État social en appliquant des stratégies sectorielles et en réduisant les disparités dans le monde rural, tout en favorisant la complémentarité entre les investissements publics et privés.
Enfin, Karim Zidane, également membre du Bureau politique, a indiqué que le Maroc bénéficie d’une position privilégiée auprès des investisseurs étrangers et que le gouvernement accorde une attention particulière à l’investissement national, notamment en facilitant la participation des investisseurs marocains résidant à l’étranger.
LNT
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]]>The post Aziz Akhannouch présent à l’inauguration du SIA à Paris appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A cette occasion, le Président français et M. Akhannouch ont coupé le ruban symbolisant l’inauguration officielle du Salon, auquel le Maroc est le premier pays étranger invité d’honneur, en présence d’une grande délégation marocaine, composée notamment du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, de l’ambassadeure de Sa Majesté le Roi à Paris, Samira Sitail, de nombreux opérateurs du secteur agricole national, ainsi que de membres du gouvernement français.
M. Akhannouch a, par la suite, signé le livre d’or du SIA.
Dans un contexte de relations très positives entre les deux pays, le Royaume disposera d’un grand pavillon de 476 m².
Organisée sous le signe « Une fierté française », la 61ème édition du SIA accueillera plus de 600.000 visiteurs. Quelque 4.000 animaux y seront exposés et 1.000 exposants seront présents sur une superficie de 16 hectares où seront installés 9 pavillons.
La mise à l’honneur du Royaume au SIA trouve aussi un écho dans un événement à venir : En avril prochain, la France sera, à son tour, le pays invité d’honneur du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) de Meknès.
LNT avec MAP
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]]>The post Aziz Akhannouch préside une réunion sur le système de santé appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette réunion, à laquelle ont pris part la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, Hassan Boubrik, a été l’occasion de passer en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme de construction d’hôpitaux universitaires, régionaux et provinciaux qui porte sur 64 projets, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement.
Cette rencontre a permis également d’examiner la progression du programme de réhabilitation des centres de santé primaires, ajoute la même source, précisant que 934 de ces centres ont été réhabilités jusqu’à présent dans la perspective d’atteindre un total de 1.439 structures du genre.
Selon la même source, la réunion s’est aussi arrêtée sur la mise en œuvre du programme relatif à la création de groupements territoriaux de santé, dont le lancement sera donné dans l’une des régions du Royaume en tant que phase pilote.
M. Akhannouch a souligné, lors de cette réunion, que la réforme structurelle du système de santé entreprise par le gouvernement selon une approche sérieuse et responsable, en application des Hautes Directives Royales, ne se limite pas uniquement aux mesures liées aux ressources matérielles et humaines, étant donné qu’il s’agit aussi de relever les différents défis relatifs à la gouvernance administrative et institutionnelle.
Le Chef du gouvernement s’est félicité des progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents programmes liés à la réforme du système national de santé, appelant les secteurs concernés à redoubler d’effort et à poursuivre l’accélération de la réalisation de l’ensemble des axes de cette réforme, afin de garantir la réussite de ce chantier, conformément aux instructions royales.
LNT avec Map
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]]>The post Munich Security Conference : Le Maroc soutient le renforcement du système de développement de l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le Maroc est engagé en faveur du renforcement du système de développement des Nations unies afin de continuer à répondre aux besoins de la population mondiale », a indiqué Mme Benali lors d’une réunion de haut niveau, en marge de la 61e Conférence de Munich sur la Sécurité (MSC-2025), qui se tient du 14 au 16 février dans la capitale bavaroise.
Après avoir souligné que le Maroc soutient un système de développement onusien « robuste et responsable », la ministre a rappelé l’engagement du Royaume en faveur d’un rôle fort de l’ONU dans le développement durable, exprimé par SM le Roi Mohammed VI, alors Prince Héritier, lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Intervenant lors de cette réunion placée sous le thème « Un retour sur investissement garanti : Pourquoi est-il rentable de soutenir le système de développement de l’ONU ? », Mme Benali a mis l’accent sur la nécessité de réformer l’architecture financière internationale au service du développement.
La ministre a, dans ce sens, insisté sur l’importance des financements et d’une meilleure coordination des actions onusiennes. « Les réformes actuelles du système onusien sont louables, mais elles doivent aller plus loin pour restaurer la confiance dans le multilatéralisme », a-t-elle estimé.
Mme Benali a également mis l’accent sur le rôle clé de l’Afrique en tant que dernier réservoir de capacités productives, appelant à libérer son potentiel économique afin de garantir la pérennité de la croissance mondiale.
Lors de cette réunion, à laquelle ont participé plusieurs ministres, dont la ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, les discussions ont focalisé sur les fortes pressions, tant politiques que financières, auxquelles sont soumis le multilatéralisme en général et l’ONU en particulier.
Les intervenants ont évoqué deux grandes échéances décisives pour la communauté internationale, à savoir la 4e Conférence internationale sur le financement du développement et le 2e Sommet mondial pour le développement social. Ces rendez-vous aborderont des enjeux majeurs en faveur d’un monde plus inclusif, durable et prospère, en s’appuyant sur le Pacte pour l’avenir.
Le débat a également porté sur les plans stratégiques actuellement en préparation par une vingtaine d’agences onusiennes pour les quatre à cinq prochaines années, avec une perspective allant jusqu’en 2030.
Les décideurs politiques prenant part à ce panel étaient unanimes à souligner qu’il n’existe pas d’autre option que de travailler ensemble pour faire face aux nombreux défis du développement auxquels sont confrontées l’humanité et la planète entière.
Ils ont souligné que la nécessité d’une solidarité et d’une coopération internationales est plus évidente que jamais, précisant qu’il n’y a pas d’alternative à un système de développement de l’ONU efficace et impactant, en tant que principal cadre et acteur pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
Après cette rencontre de haut niveau, Mme Benali a pris part à un autre panel traitant du sujet de la migration et du climat, dans lequel la ministre a mis l’accent sur la nécessité d’une réforme urgente du système multilatéral pour faire face aux défis des changements climatiques et de leur impact sur les flux migratoires dans le monde.
Elle a évoqué, dans ce cadre, la lenteur des négociations internationales, ralenties par l’exigence de consensus entre tous les États membres, estimant qu’il est impératif d’agir sans attendre lors des prochaines conférences internationales.
LNT
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]]>The post CPS de l’UA : Le Maroc appelle à trouver des solutions pour la RDC appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui conduit la délégation du Maroc en tant que membre du CPS de l’UA, a souligné que le Royaume réitère son attachement indéfectible au respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la RDC et de tous les pays souverains.
Le ministre a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion afin de contribuer à la résolution durable de la crise à l’Est de la RDC, dont les répercussions affectent la région et l’ensemble du continent.
« La persistance de cette instabilité compromet la paix et la sécurité continentales, mettant en péril les efforts de développement et de coopération régionale, ce qui nous impose à nous tous d’agir avec détermination et responsabilité pour amorcer une dynamique de règlement pacifique, pérenne et durable au conflit », a relevé M. Bourita.
Il a également affirmé que dans tout processus de résolution de crise, le Maroc plaide, comme il l’a toujours fait, pour le plein respect, par toutes les parties, des principes de coexistence, de bon voisinage et de règlement pacifique des différends, par le biais du dialogue et de la négociation.
Le Maroc réaffirme également son opposition à toute forme de séparatisme et condamne fermement les actions déstabilisatrices des groupes armés qui mettent en péril l’unité nationale des États, a ajouté le ministre.
À cet égard, la délégation marocaine souligne l’impératif de s’engager dans un processus de dialogue constructif et sincère, seule voie viable pour prévenir une escalade supplémentaire et promouvoir la paix et la stabilité dans le pays et la sous-région, a insisté M. Bourita, notant que la priorité du Royaume demeure la cessation immédiate des hostilités, le respect du cessez-le-feu et la reprise des négociations.
Convaincu que seule une solution politique consensuelle peut mettre un terme à cette crise, le Maroc demeure persuadé que toute approche sécuritaire ou militaire ne ferait qu’aggraver la situation et éloigner la perspective d’une réconciliation durable entre les parties concernées, a poursuivi le ministre, soulignant qu’à court terme, il est urgent de mettre fin aux souffrances des populations civiles, résultant de cette crise, en facilitant l’accès humanitaire afin de répondre aux besoins les plus pressants des personnes affectées.
L’aide humanitaire doit être acheminée sans entraves, en garantissant la protection des populations, a affirmé M. Bourita, relevant que la communauté internationale et les acteurs régionaux doivent conjuguer leurs efforts pour alléger les souffrances et restaurer l’espoir dans cette région durement éprouvée.
Il a par ailleurs indiqué que le Royaume tient à exprimer ses sincères félicitations et rendre un vibrant hommage au Président de la République d’Angola et Champion de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation en Afrique, João Lourenço.
« Nous saluons son rôle et ses efforts inlassables pour engager les parties concernées afin de les ramener à la table des négociations et éviter toute forme d’escalade de nature à compromettre les efforts de médiation pour la paix et la stabilité de la région », a réaffirmé M. Bourita.
Ouverture du 38ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement
Aujourd’hui, les travaux du 38ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) se sont ouverts au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba. Cet événement réunit les dirigeants du continent afin de débattre des principales questions politiques, économiques et stratégiques liées à l’intégration africaine.
Le Maroc est représenté à ce sommet par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, qui y assiste au nom de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre figure l’élection du président et du vice-président de la Commission de l’Union africaine (CUA), un enjeu majeur pour l’orientation future de l’organisation continentale.
Les chefs d’État et de gouvernement examineront également plusieurs autres dossiers, notamment la réforme institutionnelle de l’UA et la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), initiative visant à favoriser l’intégration économique du continent et à stimuler le commerce intra-africain.
Ce sommet s’inscrit dans un contexte international marqué par des défis politiques et économiques auxquels l’Afrique entend répondre de manière concertée, en renforçant la coopération entre les pays membres et en consolidant les institutions de l’UA.
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]]>The post Diminution du cheptel national, El Bouari veut rassurer appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce programme repose sur plusieurs axes, notamment la nutrition animale, avec la mise à disposition d’aliments subventionnés pour les éleveurs afin d’atténuer l’impact de la baisse du cheptel. Il prévoit également un encadrement technique, visant à optimiser la productivité des ovins, caprins, bovins et camélidés en améliorant les méthodes d’élevage. Un autre volet concerne la santé animale, avec des mesures renforcées pour assurer la protection sanitaire du cheptel.
L’initiative inclut également un programme d’agriculture solidaire, destiné à soutenir les éleveurs en leur fournissant une aide pour préserver les femelles reproductrices et favoriser ainsi la reconstitution du cheptel. Par ailleurs, un programme spécifique dédié aux jeunes ruraux est en cours d’élaboration afin d’accompagner leurs projets de production animale et encourager leur implication dans le secteur.
Selon M. El Bouari, le cheptel national a enregistré une baisse de 38% depuis 2016, ce qui a eu un impact significatif sur la production de viande. Pour faire face à cette situation et rétablir l’équilibre du marché, le gouvernement a adopté plusieurs mesures à travers la loi de finances 2025. Parmi ces mesures figurent la suspension des droits de douane appliqués à l’importation d’ovins, caprins, bovins, camélidés et viandes rouges, ainsi que l’exonération de la TVA sur ces mêmes produits.
Afin de garantir un approvisionnement suffisant, les importations de bétail et de viandes ont connu une augmentation significative au cours des mois de janvier et février 2025, en comparaison avec la même période de l’année précédente. Le ministre a précisé que près de 21.800 têtes de bovins et 124.000 têtes d’ovins ont été importées, en plus de 704 tonnes de viandes rouges.
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]]>The post L’AFD veut renforcer son engagement au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En 2024, l’AFD a mobilisé 536 millions d’euros pour accompagner plusieurs projets d’impact en lien avec les priorités du Nouveau Modèle de Développement. Cet engagement s’articule autour de plusieurs axes, dont le soutien à l’investissement privé, l’inclusion socio-économique, la transition énergétique et la résilience écologique.
Selon la directrice de l’AFD au Maroc, Quiterie Pincent, l’année 2024 a permis d’élargir l’action de l’AFD à travers des financements dans divers secteurs prioritaires. Un partenariat stratégique a été renforcé avec le groupe OCP, bénéficiant d’un financement de 350 millions d’euros pour son plan de décarbonation, inscrit dans une démarche de transition industrielle durable.
L’AFD a également soutenu la plateforme Agrifinance d’InnovX pour le développement des filières agricoles en Afrique et investi dans des initiatives liées à l’innovation en hydrogène décarboné, en partenariat avec l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN).
Sur le plan régional, un prêt direct de 26 millions d’euros a été accordé à la région de Guelmim-Oued Noun afin d’accompagner son programme de développement territorial. Par ailleurs, en matière sociale, l’AFD a appuyé l’élargissement de la couverture de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) avec un financement de plus de 102 millions d’euros.
Un autre axe structurant de cette coopération concerne la budgétisation sensible au genre (BSG), visant à intégrer l’égalité entre les femmes et les hommes dans les politiques publiques. Un financement de 51,5 millions d’euros a été alloué à cet effet, notamment pour soutenir les collectivités territoriales et valoriser les métiers du travail social.
Par ailleurs, des initiatives en faveur de l’investissement productif ont été mises en place, telles que l’Accélérateur d’Investissements Maroc-France, une initiative conjointe impliquant le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, Proparco, Expertise France, STOA et BPI France, visant à dynamiser les PME marocaines et à favoriser les investissements durables.
L’AFD entend poursuivre son accompagnement du Maroc en 2025 en soutenant la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et en élargissant ses actions à de nouvelles régions, notamment Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab. Cette approche vise à renforcer l’impact des projets engagés et à contribuer au développement territorial du pays.
LNT
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]]>The post Rapport de la Cour des Comptes, le point sur les réformes entreprises appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a indiqué que des efforts ont été entrepris pour renforcer l’infrastructure sanitaire et garantir un meilleur accès aux soins. Parmi les mesures mentionnées figurent la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), la réhabilitation des hôpitaux régionaux et provinciaux, ainsi que la construction de nouveaux centres hospitaliers universitaires (CHU) et de centres de soins de santé primaires.
Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a fait état des travaux menés pour rationaliser la fiscalité locale. En coordination avec le ministère de l’Intérieur, un projet de réforme visant à simplifier les taxes des collectivités territoriales est en cours d’élaboration. Il a également souligné la mise en œuvre progressive de la réforme des taxes parafiscales, à la suite d’une étude réalisée par l’Inspection générale des Finances.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azeddine El Midaoui, a annoncé que son département travaille sur la révision de la loi 01.00 régissant l’enseignement supérieur. Cette réforme vise à adapter les normes pédagogiques nationales aux évolutions du secteur, notamment en harmonisant les critères entre établissements publics et privés.
Le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Omar Hjira, a souligné l’élargissement des compétences des Chambres de commerce, d’industrie et de services grâce à la loi 08.19. Cette évolution permet à ces institutions de conclure des accords avec divers acteurs publics et de contribuer à l’élaboration de stratégies économiques régionales.
Le ministre délégué chargé de l’Investissement, Karim Zidane, a évoqué les réformes mises en place pour améliorer l’environnement des affaires, notamment à travers l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, la mise en place d’un guichet unique électronique pour la création d’entreprises et la promotion de l’arbitrage commercial.
LNT
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]]>The post Les architectes du Royaume à la rencontre de la coalition gouvernementale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Au menu aussi, les architectes des partis de la majorité ont voulu débattre de tout ce qui la profession à l’heure notamment d’un certain nombre de contraintes en particulier l’urgence environnementale. Les débats et interventions, axés sur le rôle central des architectes dans la transition vers un développement durable, ont mis en avant des approches novatrices pour répondre aux défis croissants liés au stress hydrique et à la gestion énergétique.
Ce fut également l’occasion pour exhorter les architectes à jouer un rôle moteur dans l’intégration des enjeux environnementaux au cœur des politiques publiques et des projets architecturaux, insistant sur l’importance de la mobilisation collective pour renforcer la résilience des territoires face aux impacts croissants des changements climatiques.
Suite à cette rencontre, il a été décidé de poursuivre le débat et l’échange entre les différentes composantes du corps architectural des partis de la majorité en vue de développer la profession et l’exercice architectural et l’amélioration de la situation matérielle et morale des architectes marocains aussi bien du public que du privé.
Il a été convenu également de renforcer les moyens et les outils de collaboration entre les architectes des partis de la majorité gouvernementale à travers la mise en place d’un appareil de concertation chargé de prendre les initiatives de communication nécessaires et soutenir l’unicité des composantes du corps des architectes marocains.
Par la même, il a été convenu de veiller à l’organisation de rencontres et forums scientifiques pour débattre des sujets du développement national et approfondir les réflexions et transformer les pratiques architecturales en solutions concrètes parfaitement inscrites dans les mutations observées sur la scène architecturale aussi bien marocaine qu’internationale.
Loin de Rabat et sur un autre registre, il est important de constater que sur le terrain, les architectes font face à une situation difficile liée aux autorisations de construire, qui empire de jour en jour et sont dans un extrême désarroi dû à l’environnement délétère dans lequel ils exercent, qui entrave considérablement les investissements, dit-on auprès des architectes de la métropole, tout en précisant que « constatant et subissant un total irrespect des dispositions du Règlement Général de construction, tant au niveau du traitement des dossiers des autorisations, que celui des permis d’habiter, les architectes se trouvent piégés dans un engrenage administratif, acculés dans des circuits administratifs des autorisations de construire insoutenables, outrepassant les lois et règlements en vigueur et en opposition aux directives officielles incitant à l’encouragement des investissements et à la fluidification des procédures administratives ».
C’est dire qu’aujourd’hui, l’administration marocaine doit réellement faire face aux enjeux et à l’urgence du développement. En architecture comme dans les différents secteurs et professions en rapport avec les procédures administratives, il est grand temps de mettre un terme aux entraves, retards et abus qui sévissent au sein de certaines administrations devenues aux yeux de beaucoup un monstre qui fait peur et fait fuir les investisseurs, condamnant de ce fait l’acte d’investir ô combien nécessaire à la création de l’emploi et de richesse, particulièrement en ces moments où le taux de chômage au Maroc ne cesse de battre des records…
H.Z
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]]>The post 1ère session de l’année législative, le bilan de l’activité parlementaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de cette séance, le président de la Chambre, Mohamed Ould Errachid, a mis en avant les principaux défis ayant marqué cette session, notamment la gestion des effets de la sécheresse, les répercussions du séisme d’Al Haouz, les inondations et l’inflation persistante. Il a déclaré : « Cette session a été particulièrement exigeante en raison des difficultés socio-économiques qui ont touché le pays, mais nous avons su rester mobilisés pour proposer des solutions concrètes et adaptées aux attentes des citoyens. »
Le président a également souligné l’importance des projets sociaux et des chantiers structurants mis en œuvre sous les orientations du Roi Mohammed VI. Il a insisté sur l’engagement de la Chambre à accompagner ces initiatives en jouant pleinement son rôle dans le cadre des prérogatives constitutionnelles.
Durant cette session, la Chambre des Conseillers a joué un rôle actif dans l’examen et l’adoption de textes législatifs majeurs. Au total, 38 projets de loi et 4 propositions de loi ont été adoptés. Parmi eux, la Loi de finances 2025, essentielle pour structurer les orientations économiques et budgétaires du pays, a occupé une place centrale. Le projet de loi organique fixant les conditions et modalités d’exercice du droit de grève a également été au cœur des débats, suscitant des discussions approfondies au sein de la Chambre et dans l’espace public. En outre, plusieurs lois encadrant divers secteurs, notamment la réforme de l’administration publique, la régulation économique et la gestion des services publics, ont été adoptées.
Le président Ould Errachid a insisté sur la qualité des débats parlementaires, affirmant que « les réformes mises en place répondent aux attentes des citoyens et visent à renforcer la stabilité économique et sociale du pays. »
Outre son rôle législatif, la Chambre des Conseillers a été très active sur la scène diplomatique. Cette session a vu la participation du Maroc à plusieurs rencontres internationales. L’Assemblée générale du Parlement d’Amérique latine et des Caraïbes (Parlatino) a abouti à la signature d’une déclaration commune visant à renforcer la coopération parlementaire avec ces régions. De nombreuses réunions multilatérales ont été tenues, notamment celles portant sur les relations euro-méditerranéennes et la gouvernance africaine. Par ailleurs, plusieurs échanges bilatéraux ont été menés avec des parlements étrangers pour renforcer les liens de coopération institutionnelle.
Selon M. Ould Errachid, « Notre action parlementaire à l’échelle internationale vise à renforcer la position du Maroc sur la scène diplomatique et à défendre nos intérêts stratégiques. »
La Chambre des Conseillers a également accueilli et coorganisé plusieurs événements d’envergure internationale. Une conférence sur l’expérience marocaine en matière de justice transitionnelle a mis en lumière les efforts du pays en matière de réconciliation et de consolidation de l’État de droit. Par ailleurs, le Congrès du futur, organisé en partenariat avec des institutions nationales et internationales, a exploré les perspectives de développement et d’innovation pour les décennies à venir. Ces rencontres ont permis d’échanger avec des partenaires stratégiques et de valoriser le rôle du Maroc en matière de coopération régionale et internationale.
En prévision des prochaines sessions, la Chambre des Conseillers poursuivra ses efforts dans plusieurs domaines clés. Le renforcement de la modernisation du travail parlementaire constituera un axe prioritaire, avec l’introduction de nouveaux outils numériques pour améliorer l’efficacité des travaux législatifs. La diplomatie parlementaire continuera d’être développée avec une intensification des relations avec les institutions législatives étrangères et la participation à de nouveaux forums internationaux. La Chambre s’engage également à suivre les grandes réformes nationales, notamment celles liées à l’économie, aux finances publiques et à la décentralisation. Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à l’évaluation des politiques publiques, à travers la mise en place d’indicateurs permettant d’analyser l’impact des lois adoptées et d’ajuster les actions législatives en conséquence.
Le président de la Chambre a conclu en insistant sur la nécessité d’« une plus grande mobilisation des parlementaires pour relever les défis économiques et sociaux de demain ».
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]]>The post Laftit rencontre son homologue espagnol à Madrid appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A cette occasion, les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant à l’excellence du partenariat qui unit les deux nations, selon un communiqué conjoint rendu public à l’issue de cette réunion.
Ce partenariat, précise-t-on, a bénéficié d’un élan stratégique renouvelé grâce à la feuille de route ambitieuse et durable adoptée le 7 avril 2022, à l’issue des entretiens entre le Roi Mohammed VI et le Président du gouvernement espagnol, Monsieur Pedro Sánchez, et dont la mise en œuvre se poursuit avec détermination.
Abordant les enjeux sécuritaires partagés, les deux responsables ont souligné la richesse et la fluidité de la coopération bilatérale en la matière. Ils ont mis en avant les résultats significatifs obtenus, notamment dans la prévention des entreprises criminelles et terroristes menaçant les deux rives de la Méditerranée, ajoute le communiqué.
En ce sens, ils ont convenu de renforcer davantage les capacités d’anticipation, la coordination opérationnelle et les mécanismes d’échange d’informations et d’expertise.
S’agissant de la question migratoire, les deux ministres ont rappelé l’importance de la solidarité active entre leurs pays respectifs dans la lutte contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains. Ils ont mis en exergue la convergence de leurs approches visant à encourager des flux migratoires réguliers et organisés, vecteurs de rapprochement entre les peuples et de renforcement des liens civilisationnels.
Ils ont également salué les initiatives concrètes et intégrées menées dans le cadre du Groupe Migratoire Mixte Permanent (GMMP), qui occupe une place centrale dans cette coopération.
Les deux ministres se sont en outre réjouis du succès de l’opération Marhaba/Transit 2024, avant d’échanger sur les préparatifs pour l’édition de l’année 2025. Cette opération exemplaire s’illustre comme un modèle de coopération harmonieuse entre les institutions des deux pays, souligne le communiqué. À cet égard, ils ont tenu à saluer le rôle déterminant joué par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dans la réussite de cette opération.
En ce qui concerne la gestion des grands événements internationaux, les deux responsables ont échangé sur la coordination autour de l’organisation de la Coupe du Monde 2030, et souligné l’importance d’optimiser les synergies entre les trois pays organisateurs afin de garantir la réussite de cet événement planétaire sur tous les plans.
Par ailleurs, les deux ministres ont salué l’esprit de solidarité et d’engagement qui unit les peuples marocain et espagnol, récemment illustré par l’envoi d’équipes de secours et d’intervention espagnoles à la suite du séisme d’Al Haouz et marocaines lors des intempéries ayant affecté la communauté valencienne.
LNT avec MAP
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]]>The post Le Maroc et l’Irak renforcent leur coopération bilatérale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette volonté a été affirmée lors d’une rencontre à Rabat entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Fuad Hussein, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères de la République d’Irak, en visite de travail au Maroc.
Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays, notamment à travers l’échange d’expertises et la promotion des investissements économiques. Les deux ministres ont souligné la dynamique positive des relations bilatérales et exprimé leur engagement à les approfondir.
Dans cette perspective, les ministres ont convenu d’organiser la première session des concertations politiques dans les meilleurs délais et d’envisager la tenue de la commission mixte maroco-irakienne.
Un mémorandum d’entente a été signé entre les deux pays concernant l’exemption réciproque de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques. Cet accord vise à faciliter les échanges entre les représentants officiels des deux États.
Les deux parties ont insisté sur l’importance de maintenir une concertation et une coordination régulières sur les questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la cause palestinienne. Elles ont réaffirmé leur soutien aux droits du peuple palestinien, en particulier à la création d’un État indépendant sur les frontières de juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale.
Concernant la situation en Syrie, les ministres ont mis en avant leur convergence de vues quant à la nécessité de respecter l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du pays, ainsi que l’unité de son peuple.
Les discussions ont également porté sur la nécessité de poursuivre la coordination des positions au sein des organisations régionales et internationales, notamment les Nations Unies, la Ligue des États arabes et l’Organisation de la coopération islamique.
LNT
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]]>The post Mouvement de grève : Une mobilisation de 32% dans le public selon le gouvernement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les relations du gouvernement avec les partenaires sociaux revêtent une importance capitale, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Insertion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
Lors d’un point de presse à l’issue du Conseil du gouvernement, M. Sekkouri a mis en avant « l’esprit de patriotisme dont ont fait preuve les différents partenaires sociaux, quels que soient leur position ou vote, aucun syndicat ne s’étant absenté du débat notamment lors de la présentation des amendements (…) », notant que « nous sommes parvenus à un texte bien meilleur, grâce au travail avec nos partenaires sociaux ».
Il a, dans ce sens, salué le rôle historique des syndicats, ainsi que l’apport des entreprises à la dynamique économique que connait le Maroc et les efforts déployés par les services publics pour fournir des prestations au profit des usagers.
La plupart des amendements présentés par les partenaires ont été intégrés dans la loi sur la grève, a noté M. Sekkouri. Après avoir estimé qu’un projet de loi de cette ampleur susciterait bien évidemment des points de vue divergents, le ministre a souligné que le texte adopté ne contient aucune restriction liée au droit de grève, qui est garanti à tous. Concernant la grève à laquelle plusieurs centrales syndicales ont appelé, M. Sekkouri a révélé que son taux a atteint, mercredi, 1,4 % dans le secteur privé et 32 % dans le secteur public (35,5 % dans l’éducation, 33,3 % dans la santé et 30,5 % dans la justice).
Selon le ministre, ce taux s’élève à 26,4 % dans les collectivités territoriales et à 25,9 % dans les établissements publics et leurs prolongements.
LNT
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]]>The post Réforme de l’IR, un coût de 8,6 milliards de dirhams appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette réforme comprend une révision du barème de l’IR, notamment avec le relèvement du seuil d’exonération de 30.000 à 40.000 dirhams de revenus annuels, permettant ainsi d’exonérer les salaires mensuels inférieurs à 6.000 dirhams. En outre, les tranches d’imposition ont été réorganisées afin de les élargir et de réduire les taux applicables, avec une baisse pouvant atteindre 50 %.
Le taux marginal de l’impôt a été ramené de 38 % à 37 %, tandis que le montant de la déduction annuelle est passé de 360 à 500 dirhams, portant le plafond de la réduction à 3.000 dirhams. Ainsi, la proportion de contribuables totalement exonérés de l’IR passera de 71,4 % à 80 %.
M. Baitas a également précisé que 69,9 % de l’effort financier de cette réforme bénéficiera aux salaires inférieurs à 15.000 dirhams. Un salarié percevant 10.000 dirhams par mois verra son revenu net augmenter de 435 dirhams, tandis qu’un salarié gagnant 20.000 dirhams bénéficiera d’une hausse de 526 dirhams.
Parallèlement, une exonération totale de l’IR a été instaurée pour les pensions et rentes viagères relevant des régimes de retraite de base, représentant un coût global d’environ 1 MMDH au profit de 164.744 retraités. Dans ce cadre, 86 % des bénéficiaires de la Caisse marocaine de retraite (CMR) seront exonérés de l’impôt.
Le ministre a rappelé que cette réforme s’inscrit dans la continuité des mesures adoptées dans la loi de Finances 2023, qui avait déjà augmenté l’abattement forfaitaire des frais liés à l’emploi ainsi que celui applicable aux pensions et rentes viagères.
LNT
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]]>The post Droit de grève ? Oui, mais pas trop ! appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>C’est grâce à la grève, qu’il faut entendre comme le sacrifice d’une poignée pour le bien de tous les autres, que tous les droits des travailleurs ont été arrachés, durement. C’est même grâce à la grève que les nouvelles générations peuvent s’offrir le luxe de redéfinir leur rapport au travail avec des exigences à l’embauche dignes des princesses Disney en comparaison avec les conditions qu’ont connu et enduré leurs ainés.
Le droit de grève est aussi assimilé au syndicalisme qui est lui-même indissociable d’abord du communisme puis du socialisme. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre que le déclin des idéologies de gauche a entrainé irrémédiablement celui des forces de gauche et du peuple de gauche. Ceux qui représentaient les travailleurs sont moins nombreux, moins suivis, moins influents, moins représentatifs et moins légitimes aussi. Que reste-t-il ? La brutalité de la réalité économique et sociale, conjoncturelle parfois, structurelle souvent, de certaines professions, ou de certaines catégories de travailleurs. Et, comme l’ordre public a toujours été la seule réelle limite à l’exercice de ce droit, le risque est que les acquis soient rognés lorsque certaines limites sont atteintes dans la mobilisation, même par les causes les plus légitimes.
Au Maroc, le dialogue social est bien institutionnalisé, les syndicats des travailleurs et du patronat collaborent avec le gouvernement, les sujets sont nombreux et le 1er mai continu d’être célébré. Pour autant, on aime à dire régulièrement que la « cocotte-minute sociale » est en surchauffe. Et, désormais les revendications ne sont pas forcément portées par ceux qui le faisaient auparavant, ni de la même manière. Les mouvements de grève récents dans le secteur de l’éducation et celui de la santé ont été des réels bras de fer qui ont épuisé coup sur coup tous les recours des autorités sensés habituellement faire baisser la pression.
Coïncidence ou conséquence, la nouvelle loi sur le droit de grève proposée par le Gouvernement et qui a été adoptée par la Chambre des conseillers, vient faire le ménage sans ménagement. Par exemple, mesure phare du nouveau texte, le préavis de grève y est érigé en prérequis incontournable, ôtant de fait le caractère spontané et donc disruptif par essence de certains mouvements de grève. C’est du même ordre que de demander aux enfants de prévenir leurs parents avant de faire des bêtises pour qu’ils aient le temps de les convaincre de ne pas les faire ou de s’organiser pour en minimiser l’impact.
Alors certes, l’intention est louable. Le Gouvernement qui œuvre pour le bien du plus grand nombre, présente un texte qui favorise le dialogue autant que possible pour éviter des situations de blocage qui peuvent affecter les citoyens marocains, l’activité économique et les abus dans l’usage de la grève. Mais, avec à la clé aussi un peu plus de sanctions, histoire de bien faire réfléchir à deux fois les têtes brulées qui seraient tenter de se lancer dans une démarche de grève jusqu’au-boutiste.
Le texte qui est en conformité avec les engagements internationaux du Maroc pour le respect des droits des travailleurs, illustre la recherche d’un équilibre entre la protection des libertés individuelles et la sauvegarde de l’intérêt général. D’autant que le pays fait face à des échéances internationales majeures et qu’il faut garantir une certaine stabilité de l’activité économique, ce qui est antinomique avec le principe de grèves de grandes ampleurs et/ou intempestives.
Mais, et c’est peut-être un biais cognitif ou une séquelle du passé, réformer le droit de grève en en contraignant l’exercice, même pour des raisons légitimes, affaiblit inexorablement et irrémédiablement la position des travailleurs et ceux qui les défendent. En somme, le ver est dans la pomme et l’Internationale n’est pas prête d’être le genre humain.
Zouhair Yata
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]]>The post Au Parlement, Akhannouch trace ses lignes directrices pour 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Akhannouch a mis en avant la volonté du gouvernement de consolider les résultats obtenus et de maintenir la soutenabilité des finances publiques. Il a également mentionné les mesures prises pour assurer la poursuite des grands projets, notamment en mobilisant les crédits d’investissement public, qui ont atteint près de 340 milliards de dirhams en 2024. Ces investissements devraient avoir un impact direct sur la dynamique de développement territorial et l’équité spatiale.
Le Chef du gouvernement a indiqué que l’inflation a connu une baisse progressive, passant sous la barre de 1 % en 2024 après avoir dépassé 6 % en 2022 et 2023, grâce à des mesures de subvention ciblées. Par ailleurs, la croissance économique a affiché une amélioration, atteignant 4,3 % à la fin du troisième trimestre de 2024, contre 3 % en 2023. Le secteur secondaire a enregistré une progression notable de 7,6 %, tandis que le secteur des services a également affiché de bonnes performances.
Concernant le tourisme, le nombre de visiteurs a atteint environ 17,4 millions en 2024, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2019. De plus, les recettes touristiques ont dépassé 112 milliards de dirhams, en hausse de 7,5 % par rapport à 2023. Le Chef du gouvernement a attribué ces résultats à la feuille de route touristique adoptée par le pays. L’essor du secteur touristique s’explique également par les investissements accrus dans les infrastructures hôtelières et l’amélioration des services offerts aux visiteurs.
Les investissements directs étrangers (IDE) ont progressé, atteignant 43,2 milliards de dirhams à la fin de 2024, soit une augmentation de 24,7 % par rapport à 2023. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont également augmenté, atteignant 117,7 milliards de dirhams. Cette hausse reflète la confiance des investisseurs et de la diaspora dans l’économie nationale.
En matière de finances publiques, le déficit budgétaire a été ramené à moins de 3,9 % en 2024, poursuivant ainsi une tendance à la baisse. Le gouvernement vise une réduction à 3,5 % en 2025, avec pour objectif final de l’abaisser à 3 % en 2026.
M. Akhannouch a également mis en avant l’augmentation des ressources ordinaires, qui ont progressé de 49 milliards de dirhams en 2024, principalement grâce à une hausse des recettes fiscales. Ces revenus supplémentaires ont permis d’accroître les dépenses sociales et de financer des projets structurants pour le pays.
Consolider la résilience de l’économie
L’action du gouvernement s’inscrit dans une perspective de stabilité et de renforcement des performances économiques du pays. Selon le Chef du gouvernement, la politique de réformes engagée contribue à améliorer les finances publiques tout en consolidant la résilience de l’économie nationale.
Dans le domaine fiscal, des ajustements ont été introduits afin d’alléger la charge fiscale sur les salariés et les retraités. Une réforme a permis de relever le seuil d’exonération de l’impôt sur le revenu de 30 000 à 40 000 dirhams, tout en introduisant des réductions des taux d’imposition progressifs.
Par ailleurs, le gouvernement a renforcé son soutien aux secteurs sociaux, notamment par le biais du programme de généralisation de la protection sociale et de l’amélioration de l’accès aux services de santé et d’éducation. Ces initiatives visent à réduire les inégalités et à garantir une meilleure inclusion sociale.
Sur le plan de l’infrastructure, des investissements importants ont été réalisés pour améliorer la connectivité territoriale et le développement énergétique durable. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer la compétitivité économique du pays tout en garantissant une croissance inclusive.
Enfin, M. Akhannouch a souligné l’importance des évaluations positives des institutions internationales, qui reflètent la dynamique économique encourageante du pays. Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour assurer une gouvernance efficace et renforcer les fondements de l’économie nationale. Il a réaffirmé l’engagement du Maroc à poursuivre la modernisation de ses institutions, à développer des initiatives pour favoriser un environnement des affaires attractif et à renforcer l’innovation et la compétitivité des entreprises marocaines sur la scène internationale.
LNT
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]]>The post La Chambre des conseillers adopte le projet de loi sur la grève, les syndicats émettent des réserves appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de cette séance, la Commission de l’éducation, des affaires culturelles et sociales a présenté son rapport détaillant 247 amendements soumis par les groupes parlementaires, les conseillers indépendants et le gouvernement. Ces propositions incluaient 29 amendements du gouvernement, 13 de la majorité et du Groupe constitutionnel démocratique et social, 31 du Groupe Haraki, 30 de l’UGTM, 24 du Groupe Socialiste-Opposition Ittihadie, 42 de l’UMT, 33 de la Confédération démocratique du travail (CDT) et 28 des députés Khalid Setti et Loubna Aloui.
Plusieurs amendements ont été débattus et votés, y compris de nouvelles propositions non examinées auparavant par la Commission de l’éducation, des affaires culturelles et sociales. Les groupes de la majorité parlementaire ont salué la qualité des discussions et l’approche adoptée par le gouvernement, estimant que ce projet contribuera à renforcer la confiance des investisseurs et opérateurs économiques, tout en dynamisant les investissements étrangers et nationaux. Ils ont mis en avant l’équilibre du texte, qui assure la stabilité sociale et préserve les droits syndicaux.
Le Groupe Haraki a insisté sur le fait que les amendements introduits visent à préserver les intérêts des travailleurs sans entraver leur droit de grève. Il a appelé le gouvernement à accélérer la présentation des textes relatifs aux syndicats professionnels, au Code du travail, aux régimes de retraite et au Statut général de la fonction publique. De son côté, l’UGTM a souligné l’intensité du débat entourant ce projet de loi, mettant en avant son importance en matière de constitutionnalité, de droit syndical et de respect des normes internationales.
Le Groupe Socialiste-Opposition Ittihadie a, pour sa part, exprimé ses réserves sur plusieurs points du texte, jugeant que la loi ne prend en compte que les salariés soumis à la législation du travail et de la fonction publique, sans intégrer la réalité du marché de l’emploi informel et des catégories professionnelles diversifiées.
Quant à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), elle a mis l’accent sur l’importance de ce cadre législatif pour réguler l’exercice du droit de grève, en prenant en considération les intérêts des entreprises et les réalités du monde du travail. La CDT, en revanche, a dénoncé ce qu’elle perçoit comme une restriction du droit constitutionnel de grève, tandis que l’UNTM a critiqué le gouvernement pour avoir favorisé une approche majoritaire dans l’examen du texte.
Le ministre de l’Insertion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a défendu le projet en insistant sur son rôle dans la protection des droits des travailleurs et la garantie des libertés économiques et syndicales. Il a assuré que le texte respecte les dispositions constitutionnelles, garantissant à la fois le droit de grève, la liberté du travail et le fonctionnement normal des services publics.
LNT
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]]>The post Droit de grève : Le vote du projet de loi prévu ce lundi appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette séance débutera à midi, précise la Chambre dans un communiqué, appelant l’ensemble des conseillers à être présents à l’heure indiquée.
Rappelons que la Commission de l’enseignement et des affaires culturelle et sociale à la Chambre des Conseillers a approuvé à la majorité, à l’issue d’une réunion qui s’est poursuivie jusqu’à tard dans la nuit de vendredi, le projet de loi n°97.15 définissant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève.
Lors de cette séance consacrée à l’examen et au vote des amendements proposés par les différents groupes et formations parlementaires, le projet de loi organique a été adopté par 10 conseillers, tandis que 5 ont voté contre.
Au total, 218 amendements ont été présentés concernant différentes dispositions du projet de loi, dont certains ont été acceptés par le gouvernement, alors que d’autres ont été rejetés ou retirés, ainsi que d’autres articles ont été supprimés et de nouveaux ajoutés.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, le ministre de l’Intégration économique, des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a affirmé que le vote des amendements a connu d’importantes avancées, notant que le gouvernement a tenu ses promesses et a répondu favorablement aux attentes des partenaires sociaux, en adoptant une définition plus élargie de la grève à travers l’intégration de la possibilité de faire la grève pour des intérêts indirects, tout en incorporant dans la définition de la grève les raisons morales et pas seulement matérielles.
Dans ce sens, il a précisé que le droit de grève s’applique désormais à toutes les catégories sociales sans exception, à savoir, les salariés du secteur privé, les fonctionnaires du secteur public, les travailleurs indépendants et les non salariés, ainsi que les travailleuses et travailleurs domestiques et les professionnels, outre les catégories qui avaient été exclues du code du travail.
Le gouvernement a également accepté de réduire les délais d’appel à la grève dans le secteur privé, passant de 10 à 7 jours, et les délais de préavis de 7 à 5 jours. De plus, les pénalités à l’encontre des employeurs qui ne respectent pas cette loi ont été revues à la hausse, avec des amendes pouvant atteindre 200 000 dirhams au lieu des montants initiaux de 20 000, 30 000 et 50 000 dirhams, a-t-il fait savoir.
Selon le ministre, un article important a été ajouté, sur proposition de la majorité, qui stipule que la contrainte physique ne peut être appliquée à l’encontre d’un travailleur ayant fait grève et enfreint une disposition entraînant une amende, si celui-ci est en situation d’insolvabilité.
Parallèlement à l’énoncé d’un ensemble de dispositions facilitant l’exercice du droit de grève, le gouvernement a veillé à protéger la liberté de travail, a-t-il relevé, expliquant que tout en défendant les travailleurs et leur droit de grève, il été nécessaire d’accepter des amendements qui protègent la liberté de travail.
Le gouvernement veille également à protéger les droits de la société en assurant à ce que la santé, la sûreté et la sécurité des citoyens ne soient pas affectées par la grève, en énonçant une définition précise des services vitaux et du service minimum, a souligné M. Sekkouri, notant que le texte du projet de loi permet à l’entité appelant à la grève (syndicat) et à l’employeur de se mettre d’accord sur les travailleurs ou salariés qui effectuent le service minimum, et de recourir à la justice en cas de désaccord.
Le ministre a également indiqué que seules dans des situations exceptionnelles, telles qu’une crise nationale aiguë ou une catastrophe naturelle, l’autorité gouvernementale peut intervenir pour suspendre ou interdire une grève, considérant que cette disposition fait l’objet d’un consensus au niveau de l’Organisation internationale du travail.
Cette loi respecte les législations internationales relatives au droit de grève et répond à plusieurs revendications des partenaires sociaux, à l’exception des amendements concernant les « grèves soudaines », inacceptables au niveau international, a-t-il précisé, notant que le gouvernement vise à travers ce projet à encourager la négociation entre employeurs et salariés.
La version actuelle du projet de loi est équilibrée, a-t-il affirmé, ajoutant qu’en ce qui concerne le préambule et son lien avec le premier article du projet de loi, que, compte tenu de la pertinence des amendements proposés, le gouvernement s’engage à examiner cette question à l’horizon de la tenue de la session plénière, qui sera consacrée à l’examen et au vote du projet de loi.
LNT
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]]>The post Maroc-Yémen: Renforcement des relations bilatérales et signature de nouveaux accords à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Consolidation des relations bilatérales et convergence des positions diplomatiques
Lors de cette rencontre, M. Bourita a souligné la profondeur des relations fraternelles unissant le Maroc et le Yémen, mettant en avant la volonté du Royaume de renforcer la coopération dans divers domaines. Il a réaffirmé l’engagement du Maroc à soutenir la légitimité constitutionnelle yéménite, l’unité territoriale et la souveraineté du Yémen, tout en rejetant toute ingérence étrangère dans ses affaires internes.
De son côté, M. Al-Zindani a exprimé sa reconnaissance envers le Maroc pour son soutien constant et a salué l’accueil réservé aux étudiants yéménites dans les institutions marocaines. Il a également félicité le Royaume pour l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, y voyant un honneur pour l’ensemble des pays arabes.
Sur le plan diplomatique, les deux parties ont réaffirmé leur engagement en faveur de la cause palestinienne, en soutenant la solution à deux États avec Al-Qods-Est comme capitale de la Palestine. Le ministre yéménite a d’ailleurs salué les efforts de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la préservation de l’identité de la ville sainte et du soutien aux populations palestiniennes à travers l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.
Signature de plusieurs accords de coopération
À l’issue de cette session, plusieurs accords et mémorandums d’entente ont été signés entre les deux pays, couvrant divers secteurs stratégiques, notamment :
• Reconnaissance mutuelle des permis de conduire
• Coopération dans le domaine des ressources en eau
• Développement des infrastructures routières et portuaires
• Renforcement des activités de coopération en météorologie et climatologie
• Formation professionnelle et enseignement supérieur (programme 2025-2027)
Par ailleurs, le Maroc a annoncé l’octroi de 20 bourses supplémentaires aux étudiants yéménites dans les instituts de formation professionnelle, avec une extension prévue à 30 bourses supplémentaires, portant ainsi leur total à 150.
Soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et développement en Afrique
Le Yémen a réaffirmé son soutien indéfectible à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, saluant les efforts du Royaume en faveur d’une solution politique réaliste et consensuelle, dans le cadre des résolutions des Nations Unies. M. Al-Zindani a également souligné le développement économique et social accéléré des régions du Sud marocain, notamment grâce au Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed VI.
En outre, la République du Yémen a salué le rôle pionnier du Maroc dans le développement du continent africain, mettant en avant trois initiatives royales majeures:
• L’Initiative pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique
• Le Processus des États Africains de l’Atlantique
• Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc
Ces projets, selon le ministre yéménite, témoignent de l’engagement du Maroc en faveur du progrès et de la stabilité en Afrique.
Perspectives d’avenir
Les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant à l’évolution des relations bilatérales et ont convenu d’intensifier leur coopération, notamment dans les instances internationales. Cette rencontre a marqué une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat entre le Maroc et le Yémen, avec une volonté commune d’explorer de nouveaux domaines de collaboration et de renforcer les échanges économiques et commerciaux.
Ainsi, la 6ème session de la Commission mixte Maroc-Yémen s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales et de convergence des intérêts stratégiques, au service du développement et de la stabilité des deux nations.
LNT
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]]>The post Majorité gouvernementale : engagement renouvelé pour les réformes et la stabilité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion, tenue mercredi à Rabat, consacrée à la discussion des nouveautés de la conjoncture politique, économique et sociale dans le pays, et de certaines questions internationales, ainsi qu’à l’examen des mécanismes de renforcement de la coopération entre le gouvernement et l’ensemble des composantes de la majorité, l’instance a salué les grands acquis engrangés par le Royaume, conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI, de même que les accumulations positives réalisées par la majorité gouvernementale, la solidarité et l’harmonie qui marquent son travail et la convergence de ses positions vis-à-vis de l’ensemble des questions vitales pour le Maroc.
La majorité a aussi mis en exergue l’interaction rapide du gouvernement avec les Hautes Instructions Royales lors de la séance de travail présidée par SM le Roi Mohammed VI, en décembre dernier, et consacrée à la révision du Code de la famille, et ce à travers la mise en place par le gouvernement d’une Commission d’élaboration constituée des départements concernés, dans l’objectif d’élaborer le projet de révision du Code de la famille et le soumettre au Parlement pour parachever la procédure législative, relève le communiqué.
A cet égard, la majorité a réitéré son entière mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, pour la mise en oeuvre de ce chantier de réforme mené avec sagesse et clairvoyance par le Souverain, soulignant sa pleine mobilisation en vue de contribuer à une communication renforcée avec l’opinion publique, dans le cadre de l’écoute et du dialogue responsable et constructif, loin de toute instrumentalisation idéologique et de tout calcul politique et identitaire étriqué, et mettre l’opinion public au fait des derniers développements concernant la réforme du Code de la famille.
Par ailleurs, l’instance a salué le succès du gouvernement dans la maîtrise des données imposées par la conjoncture internationale et ses fluctuations, ainsi que sa capacité à instaurer des transformations structurelles dans le processus de développement, et ce, à travers l’effort déployé en faveur de la durabilité des finances publiques, en tant que condition essentielle pour la réussite de la mise en œuvre des divers chantiers sociaux et économiques lancés par le gouvernement.
La majorité, poursuit le communiqué, a salué les résultats positifs obtenus par le gouvernement dans divers secteurs, estimant que cela est de nature à renforcer les fondements de « l’État social », auquel a appelé Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, notamment concernant les grands chantiers lancés par l’exécutif, comme la généralisation de la protection sociale, la mise en place du programme d’aide sociale directe, le programme d’aide au logement, ainsi que la poursuite des réformes des secteurs de la santé et de l’éducation.
Elle a également mis l’accent sur les efforts déployés pour faire face aux effets de la sécheresse et aux changements climatiques, à travers la mise en œuvre de grands chantiers stratégiques dans les domaines de l’eau et de l’énergie, ainsi que l’engagement du pays dans le marché de la production d’hydrogène vert, afin de garantir la sécurité hydrique et énergétique.
Elle a aussi salué la poursuite du renforcement de l’attractivité du Royaume pour les investissements nationaux et étrangers dans le secteur industriel, ainsi que l’adoption de stratégies ambitieuses dans le domaine du tourisme, ce qui a permis au Maroc d’accueillir 17,4 millions de touristes l’année dernière, faisant du pays la première destination touristique en Afrique.
L’accent a également été mis sur les efforts déployés pour la réforme et la numérisation de l’administration, la promotion des jeunes, le soutien de la classe moyenne, ainsi que la réduction des disparités sociales et territoriales, outre l’augmentation des salaires et la réduction de l’impôt sur le revenu, avec une enveloppe budgétaire inédite de 45 milliards de dirhams allouée à l’application des engagements du gouvernement en matière de dialogue social.
Par ailleurs, la majorité gouvernementale a fait part de son grand intérêt pour la problématique de l’emploi, qu’elle place parmi les priorités de sa prochaine phase d’action. À cet égard, elle a souligné que le gouvernement œuvre avec volontarisme à la mise en œuvre de la feuille de route pour l’emploi, qui sera annoncée prochainement. Élaborée selon une approche intégrée et multidimensionnelle, cette feuille de route insufflera une nouvelle dynamique pour réduire le chômage, en stimulant l’investissement dans les secteurs générateurs d’emplois, outre des mesures pour atténuer l’impact de la sécheresse sur l’emploi en milieu rural et limiter la perte des emplois agricoles due à la succession des années de sécheresse.
En outre, elle a salué les diverses mesures et initiatives prises par le gouvernement pour faire face à l’inflation importée, aux différents chocs et risques, ainsi qu’à la vague de sécheresse, soulignant dans ce sens le retour progressif des prix de nombreux produits à des niveaux normaux.
Afin de garantir l’efficacité des aides mises en place pour stabiliser les prix, les mécanismes de contrôle du suivi de ces aides seront, selon elle, renforcés, tout en veillant à assurer un approvisionnement suffisant des marchés nationaux en denrées alimentaires durant le mois sacré de Ramadan.
Elle a, d’autre part, salué le grand travail accompli par les groupes de la majorité au Parlement, avec ses deux Chambres, et la bonne coordination qui caractérise leurs travaux sur différentes initiatives, ainsi que leur souci de cohésion, de coopération et d’action commune dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions constitutionnelles.
L’instance a de même salué le rôle des groupes de l’opposition sérieuse et constructive, à travers l’exercice de ses attributions de supervision et la contribution à l’enrichissement du débat institutionnel au sein du Parlement, de nature à renforcer son rôle en tant qu’institution garantissant le pluralisme et favorisant le débat démocratique.
Par ailleurs, l’instance de la présidence de la majorité gouvernementale s’est félicitée de l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, appelant la communauté internationale à soutenir le lancement d’un règlement politique entre l’Autorité palestinienne et Israël, en perspective de garantir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, de mettre fin à l’agression et à l’occupation, de garantir tous les droits légitimes du peuple palestinien, de permettre le retour des réfugiés et des déplacés, et d’oeuvrer pour la reconstruction de la région, tout en assurant des conditions de vie dignes pour les Palestiniens.
Elle a exprimé dans ce cadre sa fierté du rôle de leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, pour défendre la cause palestinienne, apporter un soutien tangible aux Palestiniens, préserver l’identité historique et religieuse de la ville sainte, et soutenir le processus politique en vue de garantir une paix durable dans la région et la création d’un État palestinien indépendant, souverain et viable, basé sur les frontières de 1967 et avec Al Qods Est comme capitale, tout en obtenant sa pleine adhésion à l’Organisation des Nations Unies.
Selon le communiqué, cette réunion, présidée par Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), s’est déroulée en présence des deux membres de la direction collégiale du Secrétariat général du Parti Authenticitté et Modernité (PAM), Fatima Ezzahra El Mansouri et Mohamed Mehdi Bensaid et du Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, ainsi qu’avec la présence du membre du parti politique du RNI, Mustapha Baitas, et du président du Conseil national du PI, Abdeljebbar Rachidi.
LNT avec Map
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]]>The post Bourita: les relations entre le Maroc et la Belgique sont fortes et solides appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les relations d’amitié et de coopération séculaires entre le Maroc et la Belgique trouvent leur fondement dans la confiance mutuelle et se projettent vers des perspectives prometteuses du partenariat stratégique, a affirmé M. Bourita qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre belge des Affaires étrangères, des affaires européennes, du commerce extérieur et des institutions culturelles, Bernard Quintin.
Le ministre a, ainsi, fait remarquer que ces relations puisent leur force des liens distingués unissant les deux familles royales des deux pays, et des liens humains solides entre les deux peuples, rappelant que la communauté marocaine en Belgique dépasse les 600.000 et que la communauté belge établie au Maroc se situe à plus de 5.000 personnes.
Au cours des quatre dernières années, les relations bilatérales ont connu une dynamique positive, s’est-il félicité, affirmant que ces liens reposent sur des principes fondamentaux, dont une profonde compréhension des intérêts communs et des priorités stratégiques des deux parties.
M. Bourita a, par ailleurs, relevé que le développement de la coopération bilatérale a été couronné par la tenue en 2024 de la Haute Commission mixte de partenariat Maroc-Belgique, qui a débouché sur l’adoption d’une feuille de route ambitieuse pour l’avenir des relations maroco-belges.
LNT avec Map
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]]>The post Akhannouch préside le premier CA de l’Agence marocaine des médicaments appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette première réunion a permis d’examiner plusieurs points clés, notamment les orientations stratégiques de l’Agence, son programme d’action et budget prévisionnel pour l’année 2025, ainsi que l’adoption de son organigramme et du statut du personnel.
L’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé a pour missions principales de garantir la disponibilité, l’accessibilité, la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments et des produits de santé. Elle assure également le suivi des prix des médicaments, afin d’en faciliter l’accès aux différentes catégories de la population.
Dans un souci de renforcement de la vigilance sanitaire, l’Agence est chargée de l’évaluation des risques liés aux médicaments, ainsi que du développement de mécanismes de surveillance en coordination avec les secteurs concernés.
L’Agence a également pour objectif de promouvoir l’utilisation des médicaments génériques et biosimilaires, afin d’optimiser les coûts des traitements et de renforcer l’efficience du système de santé. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier l’offre de soins et à renforcer la souveraineté du pays dans le domaine du médicament.
Par ailleurs, l’Agence prévoit la mise en place de mécanismes visant à encourager l’usage des médicaments génériques dans le secteur médical, en collaboration avec les professionnels de la santé.
La création de cette agence vise à renforcer la gouvernance et la régulation du marché des médicaments. Elle permettra de mieux structurer les interactions entre les acteurs du secteur pharmaceutique, notamment les laboratoires, les établissements de santé et les autorités de contrôle.
LNT
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]]>The post Coalition gouvernementale : L’Istiqlal veut-il se dissocier du RNI ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le tout se passe à un moment où le patron de la majorité, Aziz Akhannouch, ne cesse de vouloir rassurer sur le fait que la majorité reste, d’après lui, toujours aussi soudée et solidaire, et que c’est une coalition gouvernementale qui se porte bien. Dans sa toute dernière sortie médiatique auprès de ses amis Rnistes, Aziz Akhannouch a voulu démentir l’existence de conflits gouvernementaux affectant la majorité, assurant que l’équipe gouvernementale restait unie, comme le montre sa participation active aux sessions parlementaires.
Néanmoins et parallèlement, le SG de l’Istqlal, Nizar Baraka, vient d’annoncer la tenue d’une réunion pour discuter des derniers développements politiques. Des tensions auraient émergé entre certains membres de l’Exécutif, avec des ministres de l’Istiqlal se séparant des autres et suscitant des commentaires sur un éventuel fossé au sein de la majorité.
Dans le même sens et bien avant, au QG de la Balance à Rabat, Nizar Baraka n’avait pas fait dans la dentelle lors de la tenue de la session du Conseil National de l’Istiqlal, durant laquelle il avait tenu des propos acerbes vis-à-vis du bilan du Gouvernement Akhannouch. Dans son allocution, Nizar Baraka avait appelé son parti à se mettre du côté des citoyens qui se plaignent de la cherté de la vie qui a détérioré leur pouvoir d’achat. Il avait ainsi appelé le gouvernement Akhannouch à prendre des mesures audacieuses pour mettre fin à l’hémorragie du chômage, de l’inflation et de l’immigration, compte tenu des conditions difficiles que traverse le Maroc.
Avec le même ton acerbe et auprès cette fois-ci auprès des syndicalistes de l’UGTM, Nizar Baraka a indiqué que les pressions auxquelles est confronté le pouvoir d’achat des familles marocaines restent un problème social pressant, notamment en ce qui concerne les prix des produits de base, malgré le rythme de contraction qui a affecté le taux d’inflation.
Présidant tout récemment une réunion conjointe de l’équipe parlementaire indépendante et de l’UGTM, la centrale du parti, Baraka a essayé d’optimiser en précisant que le parti affirme son alignement au sein de la majorité et travaille selon la logique de solidarité gouvernementale, en proposant des alternatives et des solutions pouvant répondre aux attentes et aux aspirations des citoyens.
Mais selon d’autres Rnistes, les dernières positions de Nizar Baraka ne sont guère appréciées, tout en indiquant que ses critiques risquent de porter atteinte à l’esprit de la coalition gouvernementale.
A tous ceci, on peut rajouter le fait que ce recul manifeste de l’Istiqlal intervient à deux ans des prochaines législatives et dont la question socio-économique aura sans aucun doute son mot à dire.
Du côté des analystes, les propos de Nizar Baraka qui comportent des signes de désaccord et d’insatisfaction, laisse toutefois entrevoir des divergences au sein de la coalition gouvernementale. Comment faire taire alors les amis de Baraka ? Telle est sans aucun doute la question qui taraude le Rniste Akhannouch qui a certainement besoin, le temps d’une situation politique et sociale électrique, d’une coalition gouvernementale plus que jamais soudée… Mais selon d’autres Rnistes, les dernières positions de Nizar Baraka ne sont guère appréciées, tout en indiquant que ses critiques risquent de porter atteinte à l’esprit de la coalition gouvernementale.
Ainsi, on peut dire que l’Istiqlal, absent quand même des grandes questions polémiques, se rend compte visiblement qu’il est peut-être temps de se positionner sur un certain nombre de problématiques, socio-économiques en particulier, particulièrement celles qui mettent à mal le quotidien d’une bonne partie de Marocains. Le tout dans le grand espoir de dissocier l’image d’un parti se voulant citoyen d’une coalition qui semble être jugée problématique.
Du côté d’Aziz Akhannouch, le Chef du gouvernement n’a certainement pas intérêt à voir sa majorité déchirée à l’approche des législatives. Ceci risquerait de porter un coup dur à un RNI toujours aussi ambitieux pour un second mandat gouvernemental.
H.Z
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]]>The post Le ministère de l’Éducation nationale présente les conclusions de ses réunions avec les syndicats appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon un communiqué officiel, le Secrétaire général du ministère, Younes Shimi, a présidé jeudi une session de travail de la commission conjointe réunissant des représentants du ministère et des syndicats, notamment la Fédération nationale de l’enseignement (FNE – UMT), le Syndicat national de l’enseignement (SNE-CDT), la Fédération libre de l’enseignement (FLE-UGTM), la Fédération nationale de l’enseignement (FNE Tendance Démocratique) et le Syndicat national de l’enseignement (SNE-FDT).
Lors de cette rencontre, les discussions ont porté sur les questions relatives aux enseignants suppléants, aux animateurs de l’éducation non formelle, aux titulaires de décisions d’affectation, ainsi qu’aux enseignants des unités relevant de « Madrassa.com ». Les syndicats ont exprimé leurs attentes et revendications concernant ces dossiers, avec pour objectif de faire avancer leur traitement.
Vendredi, une autre réunion de travail a été présidée par le Secrétaire général du ministère, en présence des syndicats et des responsables du département. Cette session visait à concrétiser les engagements issus des accords des 10 et 26 décembre 2023 et à mettre en œuvre les dispositions du nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Parmi les sujets abordés figuraient les conditions de travail des gestionnaires économiques et administratifs, leur parcours professionnel, leur mobilité et leurs fonctions.
Le même jour, une réunion distincte a permis d’examiner les modalités d’organisation du concours de recrutement des professeurs de l’enseignement secondaire qualifiant du 1er grade. Ce concours, prévu pour le samedi 22 février 2025, sera ouvert aux fonctionnaires titulaires d’un diplôme de master, d’ingénieur d’État ou équivalent.
D’autres dossiers ont également été discutés, notamment ceux des spécialistes pédagogiques et sociaux, ainsi que la promotion de grade au choix pour les administrateurs scolaires. Il a été convenu de clarifier les fonctions des spécialistes, d’améliorer leurs moyens de travail, et de fixer le nombre d’administrateurs concernés par les promotions au titre des années 2021, 2022 et 2023.
Le ministère a salué les efforts du Chef de gouvernement, qui accorde une attention particulière au dialogue social sectoriel, en interagissant positivement avec les différents dossiers soumis et en accordant les dérogations nécessaires pour leur résolution.
Le communiqué souligne que ces efforts visent à répondre aux attentes des enseignants, tout en appelant les syndicats à poursuivre leur collaboration active pour soutenir les réformes du système éducatif.
LNT
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