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]]>Conçu comme une plateforme de collaboration entre la banque d’affaires et les start-up spécialisées dans l’IA, le programme visait à identifier des solutions innovantes répondant à trois axes stratégiques : l’optimisation de la prise de décision et du trading, l’amélioration de l’expérience client par l’hyperpersonnalisation, et l’automatisation des processus pour une meilleure efficacité opérationnelle. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des initiatives du groupe en matière d’innovation, aux côtés de programmes tels que Cap’Tech, Cap’INov et Cap’Women.
À l’issue de l’appel à projets, plus de 80 candidatures ont été soumises, reflétant l’intérêt croissant de l’écosystème entrepreneurial pour les applications de l’intelligence artificielle dans la finance. Vingt start-up ont été retenues pour participer à un hackathon de deux jours, au terme duquel huit finalistes ont été sélectionnés pour présenter leurs solutions lors de la finale devant les membres du comité exécutif de BMCE Capital.
Deux projets ont été désignés lauréats. Le premier, proposé par la start-up Adler IT, porte sur le développement d’un assistant intelligent capable d’analyser en temps réel les données de marché, les habitudes de trading et les tendances exprimées sur les médias traditionnels et sociaux. Cette solution permet de générer des carnets d’ordres personnalisés, de recommander des stratégies adaptées aux profils des clients, et d’identifier les incohérences entre les systèmes front et back-office. Le second projet lauréat, porté par IT GLOBAL Services, repose sur une plateforme no-code sécurisée permettant aux institutions financières de concevoir, entraîner et déployer leurs propres agents IA, avec un suivi intégré des performances. Ces deux projets feront l’objet d’un déploiement pilote en collaboration avec les équipes métiers et digitales de BMCE Capital.
Le jury a également attribué un prix « coup de cœur » à la plateforme Casablanca Insight, développée par un autodidacte passionné, Brahim Jaouhar. Cette solution spécialisée dans l’analyse boursière marocaine intègre une IA raisonnée et un système de contextualisation sectorisée, et propose une interface intuitive orientée utilisateur.
LNT
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]]>Croissance du chiffre d’affaires tirée par la data et les services financiers
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe a atteint 1 604 milliards de francs CFA en 2024, en progression de +8,5 % par rapport à l’exercice précédent. Cette performance est portée principalement par les revenus data mobile (+14 %) et Orange Money (+19 %), qui représentent désormais respectivement 39 % et 10 % du chiffre d’affaires global. Ces deux segments compensent largement le recul continu de la voix classique, en baisse de 6,2 %.
L’activité reste dominée par le marché sénégalais, qui représente 46 % des revenus du groupe. Les filiales au Mali, en Guinée, en Sierra Leone et en Guinée-Bissau contribuent quant à elles à la diversification régionale du chiffre d’affaires, avec des croissances positives sur la plupart des marchés.
Amélioration de la rentabilité opérationnelle
L’EBITDAaL (EBITDA après loyers) a progressé de 10,6 %, atteignant 710 milliards de FCFA, soit une marge de 44,3 %, en amélioration de 0,8 point. Cette évolution favorable s’explique par la maîtrise des charges opérationnelles et une meilleure efficience énergétique, notamment grâce aux efforts d’optimisation du réseau. Le résultat net part du groupe s’établit à 284 milliards de FCFA, en hausse de +12 % sur un an.
Une stratégie d’investissement axée sur la modernisation du réseau
Le groupe a maintenu un niveau élevé d’investissement avec un CAPEX de 226 milliards de FCFA, soit un taux d’investissement de 14,1 %. Ces dépenses sont orientées vers l’extension et la densification des réseaux 4G, le développement des infrastructures FTTH (fibre optique jusqu’au domicile) et la préparation au déploiement de la 5G. Sonatel confirme ainsi son positionnement de leader technologique en Afrique de l’Ouest.
Le ratio dette nette/EBITDAaL reste maîtrisé à 0,6x, offrant une marge de manœuvre financière pour soutenir la croissance organique et les projets d’innovation.
Orange Money : un levier de croissance stratégique
Orange Money poursuit sa montée en puissance comme levier de diversification des revenus. Le service compte plus de 37 millions de clients actifs sur l’ensemble des marchés, avec une forte progression du revenu moyen par utilisateur (ARPU) et du volume des transactions. Les efforts de bancarisation via mobile, la montée en gamme des services (crédit, épargne, paiement de factures) et les partenariats avec des institutions financières expliquent cette croissance soutenue.
Poursuite de la digitalisation et orientation client
Sonatel a engagé un vaste programme de transformation digitale, axé sur l’amélioration de l’expérience client, l’automatisation des processus et l’implémentation de solutions d’intelligence artificielle. L’essor des canaux digitaux de vente et de relation client permet une réduction des coûts tout en améliorant la satisfaction des utilisateurs.
Dividende maintenu et perspectives favorables
Le Conseil d’administration a proposé un dividende de 1 500 FCFA par action au titre de l’exercice 2024, stable par rapport à l’année précédente, traduisant la solidité de la politique de distribution et la confiance dans les perspectives à moyen terme.
Pour 2025, Sonatel table sur une croissance organique soutenue, tirée par la poursuite de l’expansion régionale, le développement des services numériques et l’approfondissement de l’offre fintech. Le groupe ambitionne de consolider sa position d’opérateur intégré au service de l’inclusion numérique et financière en Afrique de l’Ouest.
LNT
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]]>The post TGCC : Une augmentation de capital de 2,2 MMDH pour soutenir l’expansion et consolider l’intégration verticale du groupe appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Soutenir une acquisition stratégique et renforcer le flottant
L’objectif principal de cette opération est le remboursement intégral des fonds levés pour l’acquisition de 60 % de STAM et de sa filiale VIAS, une opération finalisée le 30 mai 2025. Spécialisé dans les travaux agricoles, les terrassements, les routes et les grands ouvrages hydrauliques, le groupe STAM/VIAS vient compléter l’expertise bâtiment et génie civil de TGCC, permettant ainsi une couverture intégrale des métiers de la construction.
« Cette acquisition incarne notre volonté de former un acteur totalement intégré du BTP », a déclaré Mohamed Bouzoubaa, président-directeur général de TGCC. L’opération permettra également d’accroître le flottant boursier et de favoriser l’entrée ou le renforcement d’investisseurs institutionnels et du grand public dans le capital.
Le prix de souscription est fixé à 725 dirhams par action, incluant un dividende attaché de 11,5 dirhams. Ce prix présente une décote de 17,6 % par rapport au cours spot du 1er juillet (880 MAD), et des décotes de 15,4 % et 7 % par rapport aux cours moyens pondérés sur un mois (857 MAD) et trois mois (779 MAD), respectivement. L’offre est structurée en deux tranches, dont 749,9 millions de dirhams réservés au public, alloués de manière itérative pour les premières 140 actions souscrites, et le reste par prorata. Une tranche principale de 1,45 milliard de dirhams est destinée aux investisseurs institutionnels avec un minimum de souscription de 4 137 actions.
La période de souscription est prévue du 14 au 18 juillet, l’allocation des titres aura lieu le 23 juillet, la première cotation le 28 juillet, et le règlement-livraison le 1er août.
Depuis son introduction en Bourse en 2021, TGCC déploie une stratégie fondée sur trois piliers : la verticalisation de ses activités (avec 8 filiales spécialisées), la diversification vers de nouveaux segments (routes, barrages, aménagements urbains) et l’expansion géographique, notamment en Afrique subsaharienne et, plus récemment, au Moyen-Orient via la création d’une filiale au Royaume d’Arabie Saoudite.
L’intégration de STAM/VIAS s’inscrit dans cette logique : en combinant leurs expertises, les deux entités entendent mutualiser leurs ressources, développer des projets intégrés et accroître leur empreinte sur des marchés à fort potentiel comme la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou la Guinée.
Des indicateurs en forte croissance
L’opération s’appuie sur des fondamentaux solides. Entre 2022 et 2024, le chiffre d’affaires consolidé de TGCC a enregistré un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 24 %, pour atteindre 11,7 milliards de dirhams en proforma 2024. L’EBITDA a progressé de 46 % sur la même période, atteignant 1,9 milliard de dirhams, avec une marge de 15,6 %. Le résultat net part du groupe est estimé à 681 millions de dirhams, avec une projection à 891 millions de dirhams en 2026.
Le carnet de commandes combiné (TGCC + STAM/VIAS) s’élève à 19,4 milliards de dirhams à fin mars 2025, contre 10,2 milliards un an plus tôt. Ce portefeuille est réparti à 60 % sur des projets publics et à 40 % sur des projets privés. En intégrant STAM/VIAS, TGCC élargit ses domaines à des segments fortement demandés en Afrique, tels que les travaux routiers, les barrages et les aménagements hydrauliques.
La gouvernance du groupe est structurée autour d’un conseil d’administration composé de neuf membres, appuyé par des comités d’audit et de rémunération. Sur le plan sociétal et environnemental, TGCC a déployé dès 2023 une feuille de route RSE 2025-2027, intégrant les standards ISO 26000 et GRI. Parmi les actions notables : 44 % du parc matériel renouvelé avec des engins moins polluants, une réduction de 25 % des déchets dangereux, et 9 396 collaborateurs formés pour un total de 49 000 heures de formation.
Sur le plan international, Mohamed Bouzoubaa a reconnu que les ambitions africaines du groupe n’avaient pas encore donné tous les résultats escomptés, mais s’est dit convaincu que « grâce à STAM/VIAS, qui apportent des compétences clés en infrastructures, TGCC a désormais les moyens de se renforcer durablement sur le continent ».
Interrogé sur la période post-Coupe du monde 2030, il s’est montré optimiste : « Dans un Maroc qui bouge, on a le droit d’être optimiste. Il reste de nombreux projets à engager : infrastructures d’eau, énergie, transport ferroviaire, gares TGV et bien sûr les stades ».
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Forum sur la Stabilité Financière Islamique : appel à des réformes structurelles pour une finance plus résiliente appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Inauguré par le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, le Secrétaire général de l’IFSB, Dr Ghiath Shabsigh, et le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Dr Ahmed Toufiq, le Forum a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les fondations réglementaires et opérationnelles d’un secteur en croissance, mais encore confronté à des obstacles structurels.
Une vision marocaine fondée sur l’inclusion et la prudence
Dans son allocution d’ouverture, M. Jouahri a rappelé que la finance islamique, au-delà de son cadre religieux, constitue une réponse crédible aux exigences contemporaines en matière d’éthique, de résilience et d’inclusion. « La finance islamique n’est pas un simple recueil de règles sacrées, mais un cadre vivant, en constante évolution, qui repose sur une conscience éthique et des principes de durabilité », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’innovation et de la supervision dans un contexte de transformations rapides.
Il a souligné le rôle de Bank Al-Maghrib depuis 2015 dans la mise en place d’un cadre adapté au développement de la finance participative au Maroc, saluant au passage la contribution du Conseil Supérieur des Oulémas à l’encadrement des produits conformes à la Charia. Malgré une part encore limitée dans le total des actifs bancaires, le secteur connaît une croissance soutenue et pourrait, selon lui, jouer un rôle structurant dans la stabilité financière à moyen terme.
Prenant la parole à son tour, le ministre des Habous, Dr Ahmed Toufiq, a tenu à replacer le développement de la finance participative dans le contexte particulier du Maroc. Il a rappelé que le Royaume, tout en admettant la légitimité d’autres formes de transactions, a opté pour une approche graduelle et éthique, privilégiant le terme de finance participative afin d’éviter toute confusion doctrinale. À ce jour, le Comité en charge de la conformité religieuse a émis près de 200 avis, à l’issue de plus de 400 réunions scientifiques et études approfondies.
« La finance participative, telle que nous la concevons au Maroc, est un projet ouvert, ancré dans les valeurs islamiques, mais également attentif aux réalités économiques et sociales du pays », a-t-il indiqué, insistant sur le rôle intégrateur de ce modèle dans la construction d’un tissu financier plus juste.
Des vulnérabilités persistantes et des chantiers prioritaires
Le Forum a été l’occasion de présenter les conclusions du Rapport 2025 sur la Stabilité de l’Industrie des Services Financiers Islamiques. Selon l’IFSB, malgré une reprise de la croissance post-pandémie, le secteur reste confronté à plusieurs vulnérabilités, notamment dans les segments non bancaires, tels que l’assurance (Takāful) ou les fonds d’investissement.
« Le développement d’un écosystème solide exige la diversification des instruments, le renforcement des marchés de sukūk en monnaie locale, et la mise en place d’infrastructures juridiques et financières adaptées », a déclaré Dr Shabsigh, soulignant le rôle essentiel des régulateurs dans la supervision proactive et la gestion des risques.
Les intervenants ont notamment insisté sur la nécessité d’approfondir les marchés de capitaux islamiques, de renforcer la liquidité et d’élargir la base d’investisseurs. Le manque de produits secondaires et d’instruments de couverture adaptés freine, selon eux, l’intégration de la finance islamique dans les architectures financières nationales.
Alors que le Maroc poursuit la structuration progressive de son écosystème participatif, d’autres pays affichent une croissance plus rapide du secteur. Mais pour Dr Shabsigh, ce décalage ne constitue pas un handicap. « Nous saluons la prudence marocaine. Dans les dix prochaines années, la finance islamique atteindra une taille systémique dans l’ensemble de la région », a-t-il affirmé, soulignant l’intérêt croissant de l’Afrique et de l’Asie centrale pour ces modèles alternatifs.
M. Jouahri, pour sa part, a confirmé que les discussions autour de nouvelles émissions de sukūk sont bien engagées avec le ministère des Finances. Après l’échéance de l’émission précédente en 2023, l’enjeu actuel réside dans le choix des formats les plus pertinents pour répondre aux besoins du marché. Les réunions tenues en marge du Forum ont permis d’approfondir cette réflexion.
Des institutions appelées à jouer un rôle moteur
Parmi les messages-clés du Forum figure également le renforcement du rôle des autorités nationales dans la mise en œuvre des standards élaborés par l’IFSB. Les participants ont insisté sur la nécessité d’une coordination transfrontalière plus étroite et d’un accompagnement des juridictions en phase de développement, afin de prévenir les risques systémiques liés à une croissance rapide mais insuffisamment encadrée.
L’IFSB a profité de l’événement pour lancer sa nouvelle application mobile « IFSB Pulse », facilitant la gestion de ses événements, ainsi qu’un nouveau portail de données destiné à améliorer l’accès à l’information réglementaire.
Au cours de la conférence de presse organisée en marge du Forum, M. Jouahri a répondu aux interrogations sur la lente montée en puissance du secteur participatif au Maroc. Il a rappelé que « le chantier est encore jeune, et le Royaume avance avec méthode, afin de garantir la solidité et la cohérence de l’écosystème ». Il a également évoqué les avancées en cours sur le Takāful (assurance islamique), appelant à une mobilisation accrue pour combler les retards en matière d’innovation financière.
En conclusion, les travaux du 23ᵉ Forum sur la Stabilité Financière ont mis en évidence une convergence croissante autour de l’importance d’une réforme en profondeur, tant réglementaire qu’institutionnelle, pour garantir la résilience et l’inclusivité du système financier islamique. La prudence marocaine, adossée à une démarche éthique et participative, pourrait bien s’imposer comme un modèle de référence dans une région en pleine mutation.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post La stratégie 2025–2029 de l’Office des Changes centrée sur la digitalisation, la transparence et la compétitivité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Fruit d’un large processus de concertation avec les parties prenantes, notamment la CGEM, la nouvelle feuille de route de l’Office des Changes repose sur six axes stratégiques. Objectif annoncé : accompagner la transformation du tissu économique marocain, tout en assurant la préservation des équilibres extérieurs et en renforçant la confiance des opérateurs.
Une réglementation plus simple et plus lisible
Premier axe de cette stratégie : la réforme du cadre réglementaire des changes. Il s’agit, selon M. Bencheikh, de rendre les textes « clairs, accessibles et dénués de toute ambiguïté », avec une révision progressive de l’Instruction générale des opérations de changes prévue pour 2026 et 2028. Des mesures spécifiques seront également introduites pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE), facilitant leur retour et garantissant l’égalité des droits.
« Nous voulons éliminer toute marge d’interprétation, former l’écosystème, et accompagner les acteurs à travers un programme ambitieux », a souligné le Directeur général. L’Office projette également d’adapter la réglementation aux nouvelles réalités économiques, notamment à travers l’élargissement des possibilités d’investissement à l’étranger et l’extension des outils de couverture contre les risques de change.
Le deuxième axe concerne la modernisation du dispositif de contrôle. L’Office adoptera une approche fondée sur une analyse ciblée des risques et intégrera l’intelligence artificielle (IA) pour automatiser les tâches répétitives et libérer les ressources humaines. « L’intégration de l’IA dans les opérations de vérification des changes permettra un gain d’efficacité substantiel », a précisé M. Bencheikh. Un nouveau système centralisé de gestion des opérations de devises sera mis en place, renforcé par des synergies avec d’autres administrations et l’accès à des bases de données nationales et internationales.
Le traitement des contentieux sera également modernisé à travers la plateforme « OC-Recouv », mise en œuvre conjointement avec l’Administration des Douanes. Cette refonte permettra une meilleure lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, deux priorités pour l’Office.
Statistiques et gouvernance des données : socles de souveraineté
Le renforcement de la production statistique constitue le troisième pilier de la stratégie. L’Office veut se positionner comme une référence en matière de données économiques et financières, en alignant ses méthodes sur les standards internationaux (MBP7, DRIDI) et en valorisant son offre éditoriale via des bulletins interactifs et des publications régionales.
Dans cette logique, une stratégie Data sera mise en œuvre, accompagnée d’une gouvernance structurée de la donnée et d’une migration progressive vers des technologies Cloud pour les services non sensibles. La cybersécurité sera renforcée à travers un Plan de Continuité d’Activité et un Système de Management de la Sécurité de l’Information.
L’amélioration de l’expérience des usagers figure au cœur du quatrième axe stratégique. L’Office prévoit de généraliser les services en ligne, avec un taux de digitalisation de 90 % à l’horizon 2029. La plateforme Smart, déjà utilisée par les opérateurs bancaires pour le dépôt de demandes, sera élargie à d’autres processus.
Par ailleurs, les espaces d’accueil seront modernisés et une plateforme unique de rendez-vous sera créée pour optimiser l’accompagnement, notamment des MRE. La communication institutionnelle sera renforcée avec des supports multicanaux et une refonte complète du site web.
Accélérer la transformation numérique
Le cinquième axe s’articule autour de la digitalisation. L’Office poursuit la dématérialisation de ses procédures, tout en sécurisant ses systèmes d’information. « Plusieurs processus sont déjà 100 % digitalisés. Nous allons généraliser cette dynamique pour plus d’efficience », a affirmé M. Bencheikh.
La stratégie numérique prévoit également l’utilisation de l’intelligence artificielle pour rendre les informations réglementaires plus accessibles. L’objectif est de créer une interface interactive capable de répondre en temps réel aux interrogations des opérateurs économiques.
Le sixième et dernier axe vise à renforcer la gouvernance interne de l’Office et à structurer son développement institutionnel. Cela passera par l’actualisation des comités de pilotage, la reconfiguration des processus organisationnels, la valorisation du capital humain et l’intégration des critères de durabilité dans les pratiques internes.
L’Office ambitionne également de renforcer son rayonnement continental. « Chaque année, nous recevons des demandes de formation de la part de pays africains. Le savoir-faire marocain est aujourd’hui reconnu », a souligné M. Bencheikh.
Un partenariat stratégique avec la CGEM
Dans son allocution, M. Chakib Alj a salué la démarche de concertation adoptée pour l’élaboration de cette stratégie. « Dans un contexte de mutation économique accélérée, le rôle de l’Office des Changes est central dans l’accompagnement du secteur privé à l’international », a-t-il déclaré.
Il a rappelé les avancées du partenariat entre la CGEM et l’Office, notamment la mise en place du corridor d’échange direct, dispositif qui permet un traitement plus réactif des demandes des entreprises.
En conclusion, cette rencontre entre l’Office des Changes et la CGEM a été l’occasion pour les partenaires d’affirmer leur volonté commune d’ancrer la réglementation des changes dans une dynamique de modernisation, d’ouverture et d’accompagnement actif des opérateurs économiques. La stratégie 2025–2029 se veut marquer ainsi un tournant dans la gestion du contrôle des changes au Maroc, avec une ambition clairement affichée : bâtir une institution agile, performante et au service du développement national.
SB
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]]>The post Attijariwafa bank clôture avec succès une émission obligataire de 1,5 MMDH appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La tranche B, à taux révisable annuellement et également remboursable sur 7 ans avec différé, a, quant à elle, été souscrite à hauteur de 2,33 MMDH, pour un montant retenu de 1,13 MMDH. Le taux facial pour la première année est fixé à 2,73%, sur la base du taux plein 52 semaines (2,28%) augmenté d’une prime de risque de 45 pbs. Au total, 41 souscriptions ont été enregistrées, entièrement issues d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), réparties entre 13 souscripteurs pour la tranche A et 28 pour la tranche B.
LNT avec Map
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]]>The post La BritCham explore le futur du système bancaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’événement a réuni des représentants d’institutions financières, des experts en technologies numériques et des responsables du secteur bancaire pour échanger sur les défis et les opportunités associés à la digitalisation des services financiers. Trois grands axes ont structuré les discussions : l’intégration progressive du modèle Open Banking, l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans la gestion des données financières, et l’essor de la finance décentralisée (DeFi). Ces trois leviers sont considérés, selon des estimations de McKinsey, comme des sources majeures d’efficience, avec un potentiel de réduction annuelle des coûts de l’ordre de 400 milliards de dollars à l’échelle mondiale à l’horizon 2030.
Sur le volet réglementaire, les avancées présentées par Bank Al-Maghrib ont été particulièrement suivies. Abdelilah Harrat, responsable de la surveillance des plateformes et opérateurs de services financiers digitaux au sein de l’institution, a confirmé qu’un cabinet spécialisé sera mandaté avant la fin de l’année pour accompagner la mise en œuvre du cadre légal relatif à l’Open Banking. Cette initiative vise à instaurer un environnement interopérable et sécurisé, garantissant une ouverture maîtrisée des données bancaires aux tiers, tout en préservant les intérêts des usagers.
Les échanges ont également mis en lumière les efforts de certaines banques marocaines pour adapter leurs structures internes aux exigences de cette transformation numérique. Houda Boukar, en charge du Data Groupe à Bank of Africa, a ainsi détaillé les initiatives en cours au sein du groupe, soulignant que la collaboration entre banques établies et startups fintech devient de plus en plus nécessaire. Elle a toutefois alerté sur la nécessité de renforcer les dispositifs de cybersécurité et d’assurer une conformité stricte avec la réglementation en vigueur.
Du côté de l’écosystème entrepreneurial, Mustapha Lahlali, directeur exécutif du Morocco Fintech Center, a exposé un état des lieux du secteur. Il a rappelé que plus d’une cinquantaine de fintechs sont aujourd’hui actives au Maroc, avec des solutions qui couvrent des domaines variés allant des paiements numériques au financement alternatif. Pour ces jeunes entreprises, l’Open Banking représente une opportunité importante d’accéder à de nouveaux marchés, à condition que des mécanismes de soutien adaptés soient mis en place, tant sur le plan réglementaire que financier.
Sur le terrain de la finance décentralisée, Badr Bellaj, cofondateur et directeur technique de MCHAIN, a mis en avant les liens possibles entre les logiques d’Open Banking et celles de la blockchain. Il a évoqué les solutions développées par son entreprise en matière d’identité numérique, de traçabilité et de sécurité des transactions. Il a également rappelé que le Maroc figure au 27ᵉ rang mondial en matière d’adoption des cryptomonnaies, selon le classement de Chainalysis de 2023, ce qui laisse entrevoir un potentiel d’innovation technologique encore peu exploité.
Dans l’ensemble, les intervenants ont convenu que des progrès notables ont été réalisés en matière de structuration de l’écosystème digital financier au Maroc. La coordination entre les acteurs publics et privés semble s’intensifier, tandis que les initiatives portées par les institutions régulatrices s’inscrivent dans une logique d’ouverture, de sécurité et d’inclusion.
LNT
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]]>The post L’AMMC organise la 23ᵉ session de l’Institut Francophone de la Régulation Financière appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Réunissant les autorités de régulation des marchés de capitaux de l’espace francophone, cette rencontre se décline en trois séquences principales : une conférence internationale, une réunion des présidents des autorités membres de l’IFREFI, et un séminaire technique.
Organisée à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat, la conférence d’ouverture a rassemblé des régulateurs, experts et acteurs du marché autour des enjeux liés au financement des infrastructures, levier important du développement économique, en particulier dans les économies émergentes.
Les discussions ont porté sur divers axes, notamment les mécanismes de mobilisation des marchés financiers, les modèles innovants de financement, la participation des investisseurs individuels à ces projets, ainsi que le rôle des marchés dans le financement d’investissements à la fois productifs et durables.
Dans son intervention, Nasser SEDDIQI, Directeur du pôle Métier à l’AMMC, a souligné que « l’investissement en infrastructures constitue un enjeu stratégique majeur » au regard des exigences de développement, de croissance démographique, d’urbanisation et de transition vers des économies plus résilientes.
Jean-Paul SERVAIS, Président de l’Autorité belge des services et marchés financiers et Président de l’IFREFI, a rappelé que l’organisation favorise la coopération entre régulateurs. Il a souligné l’importance du dialogue pour établir des standards communs permettant de répondre collectivement aux risques partagés et de soutenir la compétitivité via le développement des infrastructures.
Marie-Anne BARBAT-LAYANI, Présidente de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) de France, a relevé que les échanges organisés dans le cadre de cette conférence ont permis d’aborder les besoins d’investissements liés aux transitions écologique et numérique. Elle a mis en avant la nécessité de mieux mobiliser les marchés de capitaux et l’épargne des ménages, citant en exemple le projet d’Union de l’Épargne et de l’Investissement en Europe.
Créé en 2002 à Rabat, l’IFREFI regroupe actuellement une trentaine d’autorités de régulation issues de pays francophones. Il œuvre pour le renforcement de la coopération technique, le partage d’expertise et la promotion de marchés financiers transparents et intégrés.
LNT
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]]>The post Wafasalaf : succès de l’émission d’obligations subordonnées de 200 MDH appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette opération, lancée le 16 juin courant, a été sursouscrite 2,5 fois, précise Wafasalaf dans un communiqué, publié sur le site web de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
Dans le détail, la tranche A, non cotée avec un taux fixe 3,38%, a été souscrite à hauteur de 156,5 MDH, avec un taux de satisfaction de 39,8%, relève la même source.
Par ailleurs, la tranche B, non cotée avec un taux révisable annuellement de 2,88% pour la première année, a été souscrite à hauteur de 346,2 MDH, avec un taux de satisfaction de 39,84%.
LNT avec Map
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]]>The post BOA clôture avec succès une émission d’obligations perpétuelles de 1 MMDH appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans le cadre de cette opération, les investisseurs institutionnels ont exprimé un intérêt certain pour cette émission témoignant ainsi de leur confiance dans le Groupe bancaire panafricain BAO, selon un communiqué de la banque publié sur le site de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC).
L’émission a connu une demande globale de 10,634 MMDH, soit un taux de souscription de 10,63%, fait savoir la même source.
A ce titre, 34 investisseurs OPCVM ont participé à cette émission avec une préférence marquée pour la tranche B révisable annuellement, qui a représenté 99% de la demande totale.
Concernant le taux d’intérêt facial pour la tranche A sur les 5 premières années, il sera déterminé en référence au taux cinq (5) ans à partir de la courbe des taux de référence du marché secondaire des bons du trésor (BDT) 5 ans, telle que publiée par Bank Al-Maghrib (BAM) en date du 16 juin 2025, soit 2,42%, augmenté d’une prime de risque, soit entre 4,62% et 4,72%.
S’agissant de la tranche B, le taux d’intérêt facial sera déterminé en référence au taux plein 52 semaines, pour la première année, déterminé à partir de la courbe des taux de référence du marché secondaire des BDT, telle que publiée par BAM en date du 16 juin 2025, soit 2,12%, augmenté d’une prime de risque, soit entre 4,22% et 4,32%.
LNT avec Map
The post BOA clôture avec succès une émission d’obligations perpétuelles de 1 MMDH appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>The post Les collectivités territoriales s’orientent vers le financement de marché pour accélérer leur développement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Son objectif étant d’améliorer le fonctionnement du marché des capitaux en diversifiant son offre tout en sachant que l’Autorité du marché des capitaux a déjà lancé les obligations vertes, les obligations sociales, les OPCI etc…
De même, celle-ci réfléchit en termes d’acteurs nouveaux qui peuvent bénéficier des financements du marché pour leurs projets de développement. Au-delà des acteurs privés actuels, elle s’adresse aux entreprises publiques et vient de signer une convention avec l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État, pour faciliter le recours à ses différentes composantes au marché pour le financement de leur projet de rénovation et de mise à niveau.
Il faut savoir que dans le cadre de la trajectoire actuelle d’investissements massifs pour le développement du pays dans les infrastructures, les équipements pour la Coupe du monde, et aussi les réformes de fond comme l’élargissement de la protection sociale, le budget de l’État et le financement bancaire ne suffisent plus pour financer tous ces projets.
Comme c’est le cas dans le monde occidental, le marché des capitaux constitue une solution à cette insuffisance. Les institutionnels, compagnies d’assurance, caisses de retraite qui gèrent des milliards de primes et de cotisations de retraite, les OPCV qui gèrent à eux seuls plus de 750 MMDHs de collecte d’épargne, ou encore les OPCI plus récents qui ont des actifs de 100 MMDHs et mêmes les personnes physiques qui investissement de plus en plus sur le marché, cherchent des produits d’investissements pour rentabiliser ces montants.
C’est dans ce contexte que l’AMMC, dans son engagement à accompagner les collectivités locales et régionales vers le financement du marché des capitaux, a organisé début juin un atelier pour accueillir les membres de la Direction Générale des collectivités territoriales, leur présenter les différentes possibilités de financement qu’offre le marché des capitaux, en mettant l’accent sur le benchmark à l’international. Sachant que dans nombre de pays dont nos voisins et partenaires, les collectivités se financent beaucoup sur les marchés.
Et il y a des précédents au Maroc comme celui de la ville d’Agadir, qui a déjà franchi le pas avec une émission obligataire en 2022 d’un milliard de dirhams. Les régions et communes pourront suivre la même voie compte tenu des changements intervenus par décret dans le règlement de leur fonctionnement interne.
Le décret en question, qui fait évoluer les textes de Loi, prévoit une condition implicite selon laquelle le service de la dette arrive en priorité des dépenses. Cette règle de fonctionnement dans le statut des collectivités territoriales constituera pour les investisseurs une forme de garantie pour les attirer. Dans le cadre de la régionalisation avancée, les régions ont des plans de développement régionaux importants, alors que leurs budgets sont insuffisants.
Et, à défaut de recourir encore au budget de l’État sachant que le FEC qui les finançait a ses propres limites, elles vont dorénavant pouvoir se financer par l’émission d’obligations sur le marché des capitaux.
Toutefois, ces nouveaux acteurs de marché ne peuvent pas faire un appel public à l’épargne, qui par définition leur aurait permet de s’adresser à un large public à défaut de bilans comptables, commissariats aux comptes et donc de transparence parfaite.
Bien sur les collectivités territoriales vont se faire accompagner par les banques d’affaires pour leur émission obligataire, l’accès de ces dernières à ce nouveau type de financement imposera certainement un assainissement important.
Elles devront changer leurs références comptables et passer d’une comptabilité de caisse à l’utilisation du code de comptabilité nationale pour pouvoir délivrer les états financiers standards, ce qui leur prendra du temps.
Dans l’intervalle, elles devront recourir au placement privé, un produit de financement qui s’adresse à des investisseurs qualifiés qui ont là une nouvelle et importante opportunité, les régions étant le bras de l’État pour assurer le développement territorial et la régionalisation avancée à travers les PDR (plans de développement régionaux adaptés aux spécificités de chaque région). Traditionnellement celles-ci sont financées par les transferts de l’État à partir de l’IS, de la TVA et des taxes locales augmentées d’une subvention de l’État sur la base des projets déposés à l’Agence de développement des Collectivités territoriales et au fur et à mesure de leur réalisation. Le placement privé est quant à lui un régime alternatif qui exige des investisseurs qualifiés qui ont les compétences pour évaluer le risque inhérent à l’investissement sans disposer de publications et de documents. Ils sont limités à 20, s’engagent à garder les titres au moins 24 mois sans pouvoir les céder, sauf à d’autres investisseurs du groupe et peuvent être des compagnies d’assurance et des caisses de retraite, des banques, etc.
L’État ne garantit pas les émissions des collectivité territoriales, mais les paiements d’emprunt sont considérés comme des dépenses obligatoires et prioritaires pour ces émetteurs dans leur règlement intérieur. La rémunération est négociable avec les investisseurs sur la base du taux sans risque des Bons du Trésor et une prime de risque négociée. Ces emprunts sont souvent ou sociaux ou environnementaux pour alimenter des projets à impact vert ou social. Comme l’a été l’exemple de l’Emprunt obligatoire d’Agadir dont le montant d’1 milliard pour une durée de 7 à 10 ans au taux de 4,5%, se partageait en deux tranches, l’une de 460 Mdhs pour rembourser les dettes antérieures et la différence pour financer les projets d’investissements. Le taux de rémunération de l’émission d’Agadir étant très intéressant, la prochaine émission que prépare la ville de Casablanca est déjà très attendue par les investisseurs…
Afifa Dassouli
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]]>The post Maroc-BAD : 300 M€ pour soutenir l’emploi, la résilience et la compétitivité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce financement couvre deux volets distincts. Le premier, intitulé Programme d’appui au renforcement de la gouvernance économique et de la résilience au changement climatique – Phase II (PGRCC II), bénéficie d’un financement de 181,8 millions d’euros. Il vise à accompagner le Royaume dans ses efforts de modernisation économique et de renforcement de sa résilience face aux chocs exogènes, notamment climatiques. Ce programme prévoit, entre autres, des interventions dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, ainsi qu’un appui aux politiques d’investissement privé.
Selon le communiqué publié par la Banque, le PGRCC II s’inscrit dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement du Maroc, en soutien à la nouvelle Charte de l’investissement. Il vise également à renforcer la gouvernance économique et à contribuer à la durabilité des politiques publiques en matière de croissance verte.
Le second programme, le Programme d’appui et de financement de l’entrepreneuriat pour la création d’emplois (PAFE-Emplois), est doté d’un montant de 119 millions d’euros. Il a pour objectif de stimuler la création d’emplois en promouvant l’entrepreneuriat, notamment à travers le soutien aux très petites et moyennes entreprises (TPME).
Ce programme prévoit un appui aux dispositifs publics d’accompagnement à l’entrepreneuriat, le développement de mécanismes de financement pour un entrepreneuriat plus inclusif, ainsi que la mise en œuvre d’incitations à destination des TPME. Il soutiendra également des approches opérationnelles axées sur l’emploi, dans le cadre de la nouvelle feuille de route nationale pour l’insertion professionnelle.
Les deux initiatives sont présentées comme complémentaires et synergiques. Achraf Tarsim, responsable du bureau pays du Groupe de la BAD pour le Maroc, a déclaré que ces opérations « conjuguent leurs objectifs pour consolider la compétitivité de l’économie, renforcer sa résilience face aux chocs et impulser une dynamique d’investissement et d’entrepreneuriat ». Il a également souligné leur potentiel en matière de création d’opportunités économiques, en particulier pour les jeunes et les femmes.
LNT
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]]>The post Urban Land obtient l’agrément d’évaluateur immobilier d’actifs OPCI du MEF appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette accréditation permet désormais à Urban Land d’effectuer des évaluations réglementées dans le cadre des OPCI, un dispositif d’investissement immobilier en pleine expansion au Maroc. Le marché connaît en effet une dynamique soutenue, portée par l’intérêt croissant des investisseurs pour des véhicules de placement transparents, régulés et adossés à des actifs physiques.
L’obtention de cet agrément constitue une reconnaissance de la conformité du cabinet aux exigences réglementaires et techniques en vigueur. Elle atteste également du respect des standards internationaux de la profession, notamment ceux édictés par la Royal Institution of Chartered Surveyors (RICS), dont Urban Land est membre accrédité.
Selon Mehdi Zemmouri, fondateur et directeur général du cabinet, « cet agrément va bien au-delà d’une simple reconnaissance administrative. Il consacre notre engagement à accompagner les investisseurs et gestionnaires dans la valorisation stratégique de leurs actifs, grâce à des analyses fiables, conformes et éclairées ».
En intégrant le périmètre des évaluateurs reconnus pour les OPCI, Urban Land renforce son positionnement en tant qu’acteur indépendant de l’expertise immobilière au Maroc. Le cabinet propose désormais une gamme de prestations élargies, incluant l’évaluation périodique d’actifs détenus directement ou via des structures intermédiaires, l’analyse de projets en développement ou en reconversion, ainsi que l’étude de portefeuilles immobiliers hétérogènes.
Les rapports produits par Urban Land dans ce cadre sont destinés à un usage réglementaire ou stratégique, conformément aux obligations de transparence imposées par le régulateur du secteur.
Présent sur l’ensemble des segments de la chaîne de valeur immobilière, Urban Land intervient sur une variété d’actifs, allant des terrains aux bureaux, commerces, logements, hôtels, usines, établissements de santé ou d’enseignement, en passant par les centres commerciaux, les stations-service et les lotissements.
LNT
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]]>The post IPO Vicenne : BKGR conseille de souscrire à l’opération appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un acteur intégré, pionnier de la consolidation du secteur
Fondé en 2014, le groupe Vicenne s’est hissé en une décennie au rang de premier opérateur privé intégré dans la santé au Maroc. À travers sa société holding Vicenne Santé et ses entités opérationnelles, le groupe est aujourd’hui présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur : de la prestation de soins hospitaliers à la biologie médicale, en passant par la radiologie, l’assistance médicale d’urgence et les soins de suite et de réadaptation (SSR).
Cette intégration verticale constitue un avantage stratégique majeur, permettant au groupe de réaliser des synergies opérationnelles, d’optimiser l’allocation des ressources humaines et financières et de mieux maîtriser les coûts. Le modèle Vicenne repose également sur une gouvernance entrepreneuriale fortement professionnalisée et une politique active d’investissement.
Croissance soutenue et rentabilité maîtrisée
Sur le plan financier, Vicenne affiche une croissance annuelle moyenne (CAGR) de 34 % de son chiffre d’affaires entre 2018 et 2023, porté par un rythme soutenu d’acquisitions et une amélioration continue de la performance opérationnelle. Le chiffre d’affaires a ainsi atteint 726 millions de dirhams en 2023, avec une marge d’EBITDA de 26 %, traduisant une gestion rigoureuse et un positionnement sur des segments à forte valeur ajoutée.
Le groupe dispose d’un important potentiel de croissance, avec un pipeline d’acquisitions représentant près de 700 millions de dirhams. À court terme, deux à trois cibles sont déjà identifiées. L’opération d’introduction en Bourse vise à doter Vicenne des moyens nécessaires pour saisir ces opportunités, en mobilisant 500 millions de dirhams en fonds propres, auxquels s’ajouteront potentiellement 500 millions en dette, portant la capacité globale de financement à 1 milliard de dirhams.
Un marché porteur, en phase de transformation
Le marché marocain de la santé est aujourd’hui en profonde mutation, notamment sous l’effet de la généralisation de la couverture sanitaire, de la réforme du système de santé public et de l’évolution des modes de consommation médicale. Ces dynamiques créent des opportunités significatives pour les opérateurs privés, notamment en matière de modernisation des infrastructures, de digitalisation des parcours de soins et de développement de l’offre régionale.
Avec seulement 1,7 lit pour 1 000 habitants et une densité médicale encore inférieure aux standards de l’OCDE, le Maroc présente des besoins d’investissement considérables. Vicenne entend se positionner comme un acteur catalyseur de cette transformation, notamment dans les zones à faible couverture.
Des relais de croissance à moyen terme
Au-delà de la croissance externe, le groupe ambitionne également de développer de nouveaux relais organiques de croissance. Parmi les axes stratégiques identifiés figurent la montée en puissance du segment des soins de suite et de réadaptation, le développement de la biologie spécialisée et la digitalisation des services médicaux. La société compte également capitaliser sur son savoir-faire pour renforcer sa présence dans les régions, en ciblant des villes moyennes en croissance.
Par ailleurs, l’adossement à un marché de capitaux permettra d’améliorer la visibilité du groupe, de renforcer sa transparence financière et de faciliter les futures levées de fonds pour des projets de plus grande envergure.
Valorisation et perspectives boursières
L’évaluation de Vicenne par BKGR repose sur une méthode combinée des flux de trésorerie actualisés (DCF) et des comparables boursiers. La juste valeur ressort à 2,1 milliards de dirhams, soit un multiple EV/EBITDA de 10,6x, en ligne avec les standards du secteur. À l’issue de l’IPO, la capitalisation boursière projetée avoisine 1,6 milliard de dirhams, laissant entrevoir un potentiel d’appréciation intéressant pour les investisseurs.
Le flottant visé est de 30 %, ce qui devrait garantir une liquidité suffisante sur le marché et favoriser l’attractivité du titre. Les fonds levés seront entièrement dédiés à la stratégie d’expansion du groupe, sans sortie d’actionnaires existants.
LNT
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]]>The post L’APSF dresse son bilan annuel à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette rencontre a permis de présenter une synthèse du rapport d’activité 2024, de dresser un état des lieux des concours à l’économie, de l’environnement législatif et réglementaire des métiers du financement, ainsi que de l’action professionnelle menée par l’Association au cours de l’année écoulée et des premiers mois de 2025.
Selon les données communiquées, les sociétés de financement ont mobilisé plus de 225 milliards de dirhams à fin décembre 2024, en hausse de 5,6 % par rapport à l’année précédente.
L’année a été marquée par la promulgation de la loi sur les Bureaux d’Information sur le Crédit (BIC), qui permettra aux établissements de financement d’accéder à des données non financières, dans une optique de renforcement de la maîtrise du risque et de prévention du surendettement.
Sur le plan de l’action professionnelle, l’APSF a poursuivi ses concertations avec plusieurs institutions, notamment Bank Al-Maghrib, le ministère de la Justice, la NARSA, la TGR, la DGI, la CMR et le RCAR. Ces échanges ont porté sur des questions transversales telles que la digitalisation des procédures judiciaires via la plateforme Tabadoul, la mise en œuvre du Registre National Électronique des Sûretés Mobilières, l’élaboration d’un Registre Central des Crédits, ou encore la dématérialisation des procédures d’enregistrement des nantissements et d’authentification des mainlevées, opérationnelle depuis novembre 2024. Des actions ciblées ont également été menées pour chaque métier. En crédit-bail, l’APSF a travaillé sur le mode de gestion de la TSC, désormais confiée à la DGI.
En factoring, les échanges ont porté sur la définition d’une stratégie nationale de financement de la chaîne d’approvisionnement, en lien avec le ministère de l’Économie et la SFI. En crédit à la consommation, la profession a poursuivi ses travaux autour de trois axes : la protection des emprunteurs, l’amélioration des échanges avec la CMR et le RCAR, et la généralisation des conventions de précompte.
Un code éthique encadrant l’intermédiation en opérations de crédit a également été adopté dans le cadre des travaux menés avec Bank Al-Maghrib. L’Assemblée a également été marquée par les témoignages de bénéficiaires des bourses accordées par l’APSF en partenariat avec Jadara Foundation, la Banque Alimentaire et l’association Les Rangs d’Honneur, dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
AL
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]]>The post Marché obligataire au Maroc : vers un aplatissement durable de la courbe des taux en 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Stabilisation macroéconomique et perspectives budgétaires solides
L’un des principaux moteurs de cette évolution est la maîtrise de l’inflation, qui s’est nettement repliée à 0,7 % en avril 2025, après les pics observés entre 2022 et 2023. Cette accalmie a permis à Bank Al-Maghrib (BAM) de réduire son taux directeur de 25 points de base en mars 2025, renforçant le cycle monétaire accommodant initié récemment.
En parallèle, les finances publiques affichent une relative solidité. Le déficit budgétaire s’établit à 17,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2025, en progression par rapport à 2024, mais contenu dans un environnement de hausse des recettes fiscales (+19,3 % sur un an). Le solde ordinaire redevient positif à +2,5 MMDH, soutenu notamment par l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu. Le Trésor a également bénéficié d’une réduction des dépenses de compensation, liée à la baisse des prix énergétiques.
Retour stratégique aux marchés internationaux
Un tournant majeur dans la stratégie de financement du Trésor a été la levée, en mars 2025, d’un emprunt obligataire de 2 milliards d’euros sur les marchés internationaux. Cette opération, première depuis deux ans, renforce les réserves en devises, réduit la pression sur le marché domestique et crédibilise la trajectoire de financement prévue dans la loi de finances 2025. Cette dernière table sur des tirages extérieurs de 60 MMDH, soit près de 89 % des besoins nets de financement du Trésor pour l’année.
Cette stratégie a pour effet d’alléger la pression sur les adjudications locales, tout en offrant une marge de manœuvre accrue pour renforcer les placements monétaires. Le Trésor a ainsi retrouvé un encours de placement avoisinant les 40 MMDH en avril 2025, contre 9,4 MMDH en moyenne au premier trimestre.
Comportement des investisseurs : prudence et repositionnement
La configuration du marché primaire des bons du Trésor (BDT) reflète une offre maîtrisée et une demande en mutation. Les levées brutes du Trésor atteignent 43,5 MMDH au T1-25, quasi-stables par rapport à 2024, mais en hausse de 34 % par rapport à la moyenne observée entre 2020 et 2022. Les levées nettes ont progressé à 26,6 MMDH grâce à des remboursements plus faibles sur la période.
Sur le plan de la structure des maturités, les investisseurs ont davantage privilégié les échéances courtes (CT), dont la part est passée de 3 % à 20 % en un an. Ce retour à la prudence est attribué à la recrudescence des tensions géopolitiques et à la volatilité des marchés, notamment après l’instauration de nouvelles barrières commerciales par l’administration américaine. Parallèlement, l’intérêt pour les maturités moyennes (MT) a progressé de 35 % à 48 %, tandis que les longues maturités (LT) ont vu leur part chuter de 60 % à 31 %.
Ce repositionnement traduit aussi une volonté de gestion active du risque. Le Trésor a d’ailleurs réduit ses opérations d’échange de BDT à 3,1 MMDH contre 8,7 MMDH un an auparavant, preuve d’une volonté de lisser les tombées de dette et de préserver sa trésorerie.
Une courbe des taux toujours orientée à la baisse
L’ensemble de ces évolutions a eu pour effet de renforcer le mouvement baissier de la courbe des taux. Tant les courbes primaires que secondaires ont enregistré des baisses généralisées. Les maturités longues ont connu des replis moyens de 32 points de base, tandis que les maturités courtes et moyennes ont reculé entre 15 et 29 points.
Ce repli des taux traduit une baisse des exigences de rendement des investisseurs, dans un contexte où les anticipations d’inflation restent contenues et où les finances publiques sont perçues comme soutenables. Le taux de satisfaction de la demande en BDT est resté autour de 50 %, permettant au Trésor de couvrir ses besoins sans pression excessive. À noter que le taux de réalisation des besoins annoncés a atteint 120 %, en hausse par rapport aux années précédentes.
Perspectives : un aplatissement durable de la courbe en vue
À horizon fin 2025, AGR anticipe la poursuite de l’aplatissement de la courbe des taux, avec un écrasement des spreads entre les maturités courtes et longues. Cette configuration favoriserait une réduction du coût de la dette pour le Trésor et offrirait des opportunités de rendement sur le segment des maturités moyennes à longues.
Dans ce contexte, les analystes recommandent aux investisseurs d’ajuster la sensibilité de leurs portefeuilles obligataires en s’orientant davantage vers les maturités longues. Cette stratégie permettrait de bénéficier pleinement des effets de la baisse des taux tout en optimisant la rentabilité.
LNT
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]]>The post CIH Bank mise sur l’augmentation de capital pour franchir un nouveau cap de croissance appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Notre ambition est de devenir la banque de référence des nouvelles générations, en capitalisant sur une plateforme digitale qui nous permet de conquérir près de 400 000 clients par an », a expliqué Younes Zoubir, directeur général délégué, lors de la présentation de l’opération. Devant la presse, le dirigeant a rappelé que le groupe compte aujourd’hui quelque 3 millions de clients, dont deux millions actifs sur l’application mobile, et s’appuie sur un réseau de 427 agences complété par plus de 1 450 points de vente partenaires, « pour une proximité accrue, qu’il s’agisse de retraits ou de dépôts ».
Le renforcement de fonds propres doit soutenir une dynamique déjà bien engagée. Entre 2021 et 2024, le produit net bancaire (PNB) consolidé a progressé à un rythme moyen annuel de 15 %, pour atteindre 4,74 milliards de dirhams, tandis que le coefficient d’exploitation s’est contracté de 56 % à 44 %. Sur la même période, le résultat net part du groupe a bondi de 622 à 966 millions de dirhams, portant le bénéfice par action de 21 à 30 dirhams.
Les ratios réglementaires traduisent une solidité préservée : le CET1 consolidé ressortait à 8,3 % fin 2024, au-dessus du plancher de 8 %, et le ratio global de solvabilité à 12,5 %. « Tout cela a été fait en sauvegardant la robustesse financière de la banque », a insisté M. Zoubir, estimant que la nouvelle levée de fonds « abaissera la pression sur les ratios tout en augmentant la capacité de financement de l’économie ».
Historiquement spécialiste du crédit logement, CIH Bank revendique désormais 10,1 % de parts de marché sur les dépôts et 7 % sur le crédit à la consommation, ainsi que près de 28 % du marché national du financement automobile grâce à sa filiale Sofac. La banque se dit prête à accélérer sur le segment des PME et des professionnels, encore sous-adressé : « Il existe un gisement de trois millions de clients supplémentaires et un potentiel de financement important lié aux TPE-PME », précise le document stratégique.
Lotfi Sekkat, PDG, a confirmé cette orientation, tout en soulignant la volonté de rester présent sur les grands projets nationaux : « Les infrastructures demeurent un axe majeur. Qu’il s’agisse de l’autoroute de l’eau ou du futur stade, nous accompagnerons ces chantiers, essentiels pour le service aux citoyens et à nos visiteurs. »
La levée de capital répond à trois impératifs, expose la présentation : soutenir la croissance prévue dans le nouveau plan, renforcer les fondamentaux prudentiels et préserver la rémunération des actionnaires. Avec un price-to-earnings de 14,9 x et un price-to-book de 1,7 x, CIH Bank se situe en dessous de la moyenne du secteur bancaire coté (17,7 x et 1,7 x respectivement), offrant ainsi, selon CDG Développement — conseil de l’opération — « une décote attractive d’environ 15 % par rapport au marché ». Le montage prévoit l’attribution de trois actions nouvelles pour 23 DPS, permettant à tout actionnaire de se renforcer à proportion de sa participation et, le cas échéant, de souscrire à titre réductible en cas de désistements.
Pour Younes Zoubir, l’enjeu des cinq prochaines années est de « capitaliser sur la machine de conquête » afin d’atteindre une masse critique sur les segments à valeur — clientèle aisée, professionnels, PME, Marocains résidant à l’étranger — tout en maintenant le leadership sur les jeunes. « Le Maroc est un chantier : quelque 35 milliards de dollars d’investissements publics sont programmés d’ici 2030. Il y a de la place pour tout le monde et nous voulons capter notre part », a-t-il insisté.
Sous l’étiquette de « banque omnicanale », CIH Bank entend pousser encore plus loin l’autonomie de ses clients via le mobile, enrichir l’offre de services — paiement, assurance, asset management — et déployer un modèle relationnel différencié. « Nous voulons servir nos clients où ils sont et comme ils le souhaitent, en renforçant le conseil de proximité », résume M. Zoubir.
L’inflexion stratégique 2024-2030, baptisée « intensification et montée en puissance », s’appuiera sur une organisation jugée « optimisée et agile », forte d’un taux de satisfaction interne de 72 %. Elle comprend également un volet synergies avec le groupe CDG, actionnaire de référence à hauteur de 55,7 %, pour accompagner les chantiers d’État dans le transport, l’eau ou l’énergie.
Le timing de l’opération a été pensé pour offrir de la visibilité au marché tout en évitant la léthargie estivale : ouverture de la période de souscription le 4 juillet, clôture le 23 juillet, ratification le 31 et livraison des titres le 5 août. « Vous pourrez tout faire avant les vacances », a ironisé le représentant de CDG Développement, qui voit dans l’opération « une opportunité spéculative pour les investisseurs désireux de s’exposer à un secteur bancaire résilient, avec un potentiel de revalorisation rapide dès que la banque déploiera son nouveau levier de croissance ».
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Commerce Extérieur : La Caravane Régional PortNet arrive à Fès-Meknès appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Organisée en partenariat avec le Centre Régional d’Investissement (CRI) Fès-Meknès, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) Fès-Meknès, la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la région et la Direction régionale des Douanes, cette étape a permis de mobiliser un écosystème local autour d’un objectif commun : simplifier, connecter et moderniser les chaînes logistiques grâce à la digitalisation.
La rencontre a réuni des acteurs économiques et institutionnels autour d’ateliers pratiques, de tables rondes et de moments d’échange permettant d’identifier les besoins spécifiques de la région en matière d’import-export. Des solutions concrètes ont été discutées pour optimiser les démarches administratives et renforcer l’adoption des services en ligne par les opérateurs économiques.
Dans son intervention, M. Youssef Ahouzi, DG de PORTNET S.A, a souligné que cette caravane vise à renforcer la proximité avec les opérateurs économiques et à promouvoir l’utilisation des services digitalisés dans toutes les régions du Royaume.
Il a également mis en avant le potentiel de la région Fès-Meknès, notamment dans les domaines agricole, artisanal et industriel, comme moteur de développement pour un commerce extérieur plus performant.
Pour sa part, M. Amjad Kiti, Directeur du pôle Impulsion Économique et Offre Territoriale au CRI Fès-Meknès, a salué cette démarche collaborative, qui répond aux enjeux concrets des entreprises locales et renforce leur compétitivité dans un contexte économique en mutation.
Par la même occasion, cet événement a mis en lumière des infrastructures logistiques stratégiques comme le port sec de Fès, appelé à jouer un rôle central dans la fluidification des échanges commerciaux à l’échelle nationale et internationale.
Une prochaine étape de la Caravane Régionale PORTNET sera annoncée prochainement.
H.Z
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]]>The post BAM choisit la prudence face aux incertitudes mondiales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En effet, les incertitudes liées aux conflits internationaux actuels, commerciaux et armés, impactent de façon significative les politiques des banques centrales. Car, ces conflits entraînent des perturbations économiques, des chocs inflationnistes, provoquent des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, entraînent des hausses de prix des matières premières et des biens de consommation, exacerbent les pressions inflationnistes et se traduisent par des prévisions basses de la croissance de l’économie mondiale qui devrait continuer son ralentissement en favorisant une tendance baissière de l’inflation.
En conséquence, les banques centrales face à l’incertitude accrue en cause, adaptent leurs stratégies en étant plus prudentes et plus flexibles. C’est la position choisie par M. Jouahri qui a maintenu le taux directeur de BAM au même niveau, évitant ainsi des changements trop rapides, tout en coordonnant cette décision avec la politique budgétaire du gouvernement pour mieux faire face aux défis économiques et aux chocs internationaux.
Pourtant, l’économie marocaine connait une petite surchauffe précise M. le Wali de la banque centrale. Il précise qu’ « au niveau national, les dernières données font ressortir une nette accélération du rythme de l’activité dans les secteurs non agricoles. Cette dynamique devrait se poursuivre à moyen terme, à la faveur notamment de l’investissement dans les infrastructures, dans le cadre des efforts consentis par notre pays pour l’atténuation de l’impact du changement climatique et pour la préparation de l’accueil d’événements internationaux d’envergure à l’horizon 2030. Cette amélioration notable de la croissance non agricole devrait soutenir la reprise tangible de l’emploi observée au cours des derniers trimestres ».
Précisément, la croissance économique du Maroc a atteint un rythme plus rapide que prévu à 3,8% en 2024 selon le HCP. Selon les projections de Bank Al- Maghrib, elle devrait connaitre une nette accélération cette année pour s’établir à 4,6%, puis se consoliderait à 4,4% en 2026. Ce, à la faveur d’une forte dynamique de l’investissement dans les infrastructures, leur croissance avoisinerait 4,5% en 2025 et en 2026.
Avec une autre bonne nouvelle, selon laquelle la transmission de la baisse du taux directeur se concrétise par la poursuite de la baisse des taux débiteurs assortissant les crédits bancaires au secteur non financier. Les données relatives au premier trimestre 2025 montrent un recul cumulé de 45 points de base (pb) depuis le début de l’assouplissement monétaire en juin 2024. Alors que le crédit bancaire au secteur non financier connaitrait une nette accélération avec une progression de plus de 6% en 2025 et en 2026 au lieu de 2,7% en moyenne durant les deux années précédentes.
Ces éléments auraient pu être des arguments favorables pour une petite baisse supplémentaire du taux directeur afin de continuer à pousser le financement de l’économie, les réformes engagées et les multiples investissements en cours. D’autant que BAM vient d’initier un programme spécial pour le financement des PMEs, avec un nouveau programme de soutien au financement bancaire de la TPE lancé en mars dernier et un projet de charte dédiée à cette catégorie d’entreprises. Le programme prévoit notamment la mise en place d’une offre de crédit adaptée, la simplification des procédures, l’optimisation des systèmes de garantie, l’accompagnement non financier et des dispositifs de suivi de la mise en œuvre.
C’est d’ailleurs ce qu’a fait la BCE qui pour soutenir la croissance faible en Europe a décidé lors de sa réunion du 5 juin, d’abaisser ses trois taux de 25 pb pour la septième fois d’affilée et la huitième depuis juin 2024. Alors que le comportement de la FED lors de sa réunion des 17 et 18 juin, a maintenu, pour la quatrième fois consécutive, la fourchette cible du taux des fonds fédéraux inchangée à [4,25%-4,50%]. Ce qui ne prend pas en compte le fait que la croissance économique américaine ne décolle pas, que l’inflation se tasse alors que les taux directeurs restent hauts. Certainement pour soutenir le dollar qui se déprécie souffrant de la perte de confiance des investisseurs.
En définitive, la décision de Bank Al-Maghrib de maintenir son taux directeur à 2,25% illustre une approche mesurée, à l’image des grandes banques centrales dans un contexte géopolitique et économique mondial tendu, parce le Maroc ne vit pas en vase clos. Si les indicateurs de reprise sont au vert pour l’économie marocaine, notamment grâce à une croissance soutenue des secteurs non agricoles et à une dynamique d’investissement infrastructurel, la Banque centrale préfère ménager ses marges de manœuvre. La prudence reste donc de mise, d’autant que la fragilité de l’environnement international impose une coordination étroite entre politiques monétaire et budgétaire.
Afifa Dassouli
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]]>The post Conseil de BAM : Prévisions, chantiers nationaux… le point sur l’intervention du Wali appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette révision haussière s’explique avant tout par la reprise annoncée de la valeur ajoutée agricole. Sur la base d’une récolte céréalière estimée par le ministère de l’Agriculture à 44 millions de quintaux, la branche primaire rebondirait de 5 % l’an prochain, puis de 3,2 % en 2026 sous l’hypothèse d’une production moyenne de 50 millions de quintaux. Hors agriculture, la croissance resterait vigoureuse, proche de 4,5 % sur les deux exercices, soutenue par « la forte dynamique des investissements d’infrastructure », a précisé M. Jouahri en conférence de presse.
Une croissance supérieure aux prévisions
Les chiffres définitifs des comptes nationaux publiés par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) apportent un éclairage rétrospectif à ce regain d’optimisme : l’économie marocaine a finalement progressé de 3,8 % en 2024, niveau nettement supérieur aux indications trimestrielles. « Ces données révisées confirment la résilience de notre appareil productif et confortent notre scénario d’une accélération plus marquée en 2025 », a souligné le gouverneur.
Sur le front des prix, BAM observe depuis plusieurs mois un ralentissement spectaculaire. De 2 % en moyenne au premier trimestre 2025, l’inflation s’est repliée à 0,4 % en mai, portée par la décélération des produits alimentaires, notamment les viandes fraîches. Pour l’ensemble de l’année prochaine, la hausse des prix à la consommation se limiterait à environ 1 %, avant de remonter graduellement vers 1,8 % en 2026. La composante sous-jacente évoluerait, elle aussi, autour de 2 %, témoignant d’anticipations jugées « solidement ancrées » : les experts financiers interrogés par la Banque s’attendent à un taux moyen de 2,2 % sur l’horizon de huit trimestres et de 2,4 % à douze trimestres.
Les risques demeurent toutefois élevés. M. Jouahri a rappelé la persistance des tensions géopolitiques et la volatilité des politiques commerciales : « L’environnement international reste instable ; nous restons prêts à réagir à tout moment si la situation l’exige. » Les perspectives agricoles, soumises aux aléas climatiques, constituent une incertitude interne supplémentaire.
Côté finances publiques, l’exercice 2024 s’est soldé par une amélioration de 15,3 % des recettes ordinaires, tirées par le rendement fiscal, tandis que les dépenses ont progressé de 6,5 %. BAM projette un déficit hors produit de cession des participations de l’État en recul de 4,1 % du PIB en 2024 à 3,9 % en 2025, puis 3,6 % en 2026. L’institution estime ce rythme compatible avec le maintien de la dette dans une trajectoire soutenable, sous réserve que la réforme de la compensation et la rationalisation des dépenses se poursuivent.
TPE, Tamwilcom, automobile… ce qu’il faut retenir
La Banque centrale poursuit, par ailleurs, ses chantiers structurels. Un référentiel national de notation (« scoring ») destiné aux très petites entreprises est en cours d’élaboration en concertation avec le secteur bancaire, Tamwilcom et Maroc PME. Objectif : « améliorer l’accès au financement et renforcer l’efficacité des mécanismes d’accompagnement », a expliqué le wali. En parallèle, BAM finalise avec Tamwilcom un cadre macroprudentiel spécifique, sur le modèle de celui appliqué à la CDG, afin d’adapter les règles de Bâle à la singularité de l’institution de garantie.
Interrogé sur les secousses que traverse l’industrie automobile, premier secteur exportateur, Abdellatif Jouahri a reconnu un ralentissement conjoncturel mais demeure confiant : « Nous suivons de près Renault et Stellantis ; leurs taux d’utilisation des capacités avoisinent 97 %-98 %. Nous anticipons une stagnation des exportations en 2025, avant un retour à la hausse en 2026 avec la sortie de nouveaux modèles. » Cette orientation prudentielle reflète également les incertitudes liées à la concurrence asiatique et à la transition vers le véhicule électrique.
Sur le plan international, le gouverneur a évoqué la nouvelle directive européenne qui encadre les activités des banques marocaines opérant en Europe. Une task force a été mise en place et les discussions avec le Trésor français devraient aboutir en juillet : « Nous percevons un assouplissement de la position des autorités européennes, ce qui augure d’une résolution favorable pour 2026 », a-t-il déclaré.
Enfin, BAM renforce sa défense face aux cyber-menaces. La Banque a instauré un centre national de réponse (CERT) réunissant l’ensemble de l’écosystème financier, avec des échanges mensuels sur la nature et l’ampleur des attaques. « Les données bancaires sont parmi les plus sensibles ; notre devoir est de rester en avance », a insisté M. Jouahri, rappelant la collaboration étroite avec la Défense nationale pour protéger les infrastructures critiques.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Maroc Telecom réalise une émission obligataire privée de 3 milliards de dirhams appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette opération constitue une première pour le Groupe sur le marché obligataire national. Elle a été réalisée sous forme de placement privé, et a suscité un intérêt marqué auprès des investisseurs institutionnels. Selon les précisions fournies, les obligations émises sont assorties d’une maturité de deux ans, avec un remboursement in fine, et portent un taux fixe de 2,37 %, incluant une prime de risque de 20 points de base.
Le produit de cette levée de fonds est destiné à refinancer partiellement l’endettement existant de l’opérateur, tout en assurant une meilleure flexibilité financière en soutien à ses projets stratégiques. Maroc Telecom précise que les ressources mobilisées serviront notamment à accompagner le développement de ses infrastructures, en particulier dans les domaines du très haut débit, du déploiement de la technologie 5G et de la fibre optique.
L’opération vise également à soutenir les efforts du Groupe en matière d’innovation, d’amélioration de l’expérience client et de renforcement de son offre de services à destination des entreprises. Elle s’inscrit dans un contexte de relance et de consolidation des activités, avec pour objectif de maintenir la dynamique de croissance observée ces dernières années.
LNT
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]]>The post Assurances TRC et RCD, ce qu’il faut savoir sur les nouvelles garanties obligatoires dans la construction appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’assurance Tous Risques Chantier (TRC) : une garantie globale sur la période de travaux
L’assurance TRC est une couverture dite « tous risques sauf », c’est-à-dire qu’elle garantit, de manière générale, tous les dommages matériels affectant un chantier en cours, à l’exception de ceux expressément exclus par le contrat. Sa période de validité commence à l’ouverture effective du chantier et prend fin à la réception définitive de l’ouvrage.
Sur le plan technique, la TRC couvre l’ensemble des biens liés au chantier : les ouvrages en cours de construction, les matériaux stockés sur site, les équipements de chantier, ainsi que, dans certains cas, les ouvrages existants affectés par les travaux. Elle inclut les dommages consécutifs à des événements accidentels, tels que les incendies, explosions, effondrements, actes de vandalisme, erreurs d’exécution, fautes de conception ou encore événements climatiques.
La souscription d’une TRC implique l’évaluation préalable du projet, la définition d’un montant de garantie équivalent à la valeur totale du chantier, et la désignation des bénéficiaires – généralement le maître d’ouvrage, l’entreprise générale et, le cas échéant, les sous-traitants. Le contrat prévoit également une franchise, exprimée en pourcentage ou en montant fixe, supportée par l’assuré en cas de sinistre.
Un autre aspect technique important concerne les extensions possibles de garantie. Selon la nature du projet, la TRC peut intégrer des garanties complémentaires, comme les pertes financières résultant d’un retard de livraison, les frais de déblaiement ou les coûts de décontamination après un sinistre.
L’assurance Responsabilité Civile Décennale (RCD) : une couverture post-réception axée sur la solidité des ouvrages
L’assurance RCD, quant à elle, s’applique sur une période de dix ans à compter de la réception de l’ouvrage. Elle repose sur les dispositions de l’article 769 du Dahir des obligations et contrats, qui établit une présomption de responsabilité des constructeurs en cas de dommages compromettant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination.
Techniquement, la RCD couvre les désordres structurels relevant de la responsabilité du constructeur, qu’ils résultent d’un vice du sol, d’un défaut d’exécution ou d’une erreur de conception. Elle s’applique aux ouvrages neufs, mais également aux rénovations lourdes dès lors qu’elles affectent des éléments structurels (fondations, murs porteurs, planchers, toiture…).
Le champ d’application de la garantie inclut les dommages matériels graves portant atteinte à la stabilité de l’ouvrage, mais également les désordres rendant l’immeuble inhabitable, inutilisable ou dangereux. En revanche, les malfaçons esthétiques ou les dommages relevant de l’entretien courant sont exclus.
Le contrat RCD est souscrit par les constructeurs ou assimilés (promoteurs, maîtres d’œuvre, bureaux d’études, entreprises de construction) avant l’ouverture du chantier. Il couvre leur responsabilité vis-à-vis du maître d’ouvrage et des acquéreurs successifs. Comme pour la TRC, la souscription nécessite une évaluation du projet, une estimation de la valeur assurée, et la production de pièces techniques justificatives, notamment le permis de construire, les plans d’exécution et, dans certains cas, les rapports de contrôle technique.
Articulation technique entre TRC et RCD
Les assurances TRC et RCD forment une chaîne de couverture qui englobe l’ensemble du cycle de vie d’un ouvrage : la TRC intervient durant la phase de travaux, tandis que la RCD prend le relais à la réception. Cette articulation implique une coordination étroite entre les assureurs, les maîtres d’ouvrage et les intervenants techniques. En cas de sinistre survenant avant la réception, c’est la TRC qui est mobilisée ; après réception, c’est la RCD qui prend le relais, pour autant que le sinistre relève des désordres visés par le champ d’application légal.
Sur le plan de la tarification, ces assurances sont évaluées selon plusieurs paramètres techniques : la typologie du chantier (logement, infrastructure, tertiaire), la complexité de l’ouvrage, la durée prévue des travaux, l’expérience des intervenants, et la nature des procédés de construction utilisés. Les polices peuvent également inclure des clauses de réassurance en fonction du niveau de risque global identifié.
La délivrance d’une assurance RCD est conditionnée à la production de documents techniques normalisés, incluant notamment un suivi régulier des travaux par un bureau de contrôle agréé. Ce contrôle technique externe permet de vérifier la conformité de l’exécution par rapport aux normes constructives, et d’identifier les non-conformités susceptibles d’engendrer un désordre futur. Le rapport de contrôle est un élément fondamental exigé par les assureurs pour statuer sur l’acceptation ou le rejet du risque.
Dans le cas de la TRC, bien que le contrôle technique ne soit pas toujours obligatoire, il est fortement recommandé pour les projets de grande envergure ou comportant des éléments structurels sensibles.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Africa Sovereign Investors Forum : Renforcement de la coopération régionale autour d’une plateforme d’investissement structurée appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ouverture officielle a été marquée par la lecture d’un message du président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, prononcé par le vice-président, Kashim Shettima. Le Forum a constitué un espace de dialogue autour des moyens à mobiliser pour accélérer les investissements structurants à l’échelle du continent.
Accord de coopération entre Ithmar Capital et la NSIA
Dans le cadre de cette réunion, un accord de collaboration a été signé entre Ithmar Capital (Maroc) et la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), portant sur la structuration conjointe d’une plateforme d’investissement panafricaine. Ce partenariat vise à créer un cadre opérationnel commun pour le financement de projets stratégiques, avec un premier véhicule dédié aux énergies renouvelables, ciblant des projets greenfield et brownfield dans les pays membres de l’ASIF.
Quatre autres fonds souverains africains ont formalisé leur intention de rejoindre l’initiative en signant des lettres d’intérêt : le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal, l’Agaciro Development Fund du Rwanda, Ethiopian Investment Holdings, et le Ghana Infrastructure Investment Fund. D’autres adhésions sont en cours de discussion, traduisant une volonté de mutualisation des ressources à l’échelle régionale.
La plateforme, portée par Ithmar Capital, a pour ambition de répondre aux besoins importants d’investissement dans les infrastructures en Afrique, estimés entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Le dispositif prévoit une approche progressive et modulaire selon les secteurs d’intervention.
Reconduction de la présidence marocaine de l’ASIF
Lors de cette session, Ithmar Capital a été reconduit à la présidence de l’ASIF pour un mandat supplémentaire de trois ans. Cette reconduction, décidée à l’unanimité, traduit la continuité du rôle du Royaume dans le pilotage des initiatives stratégiques du Forum.
Par ailleurs, deux nouveaux membres ont rejoint l’ASIF : Ghana Petroleum Funds et Mutapa Investment Fund (Zimbabwe), portant à 12 le nombre total de fonds souverains membres.
Coopération renforcée avec l’Alliance for Green Infrastructure in Africa
En marge de la réunion, l’ASIF et l’Alliance for Green Infrastructure in Africa (AGIA) ont signé un protocole d’accord destiné à consolider leur collaboration. L’objectif est de promouvoir le développement et le financement d’infrastructures durables, en réunissant l’expertise des deux entités pour relever les défis du financement climatique et de la résilience infrastructurelle sur le continent.
LNT
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]]>The post BAM, BERD et IFC lancent le Code WE Finance pour l’entrepreneuriat féminin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon un communiqué de la Banque Centrale, Cette initiative, en ligne avec l’ambition de BAM de promouvoir l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes, s’appuie sur la collaboration de longue date entre Bank Al-Maghrib, la BERD et IFC.
Elle capitalise sur les avancées significatives réalisées par Bank Al-Maghrib dans la collecte et l’analyse de données spécifiques, en fonction du genre, dans le secteur financier.
La convention vise à améliorer l’accès au financement pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) dirigées par des femmes, tout en fournissant un appui technique ciblé aux prestataires de services financiers afin de renforcer leur capacité à répondre aux besoins de ce segment important de l’économie marocaine.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de M. Mark Bowman, Vice-Président de la BERD, de M. Mark Davis, Directeur Général pour la région SEMED (Méditerranée méridionale et orientale), ainsi que de plusieurs hauts responsables de la BERD et de Bank Al-Maghrib.
M. Bouazza a souligné que « le lancement du Code WE Finance reflète notre engagement ferme en faveur de l’inclusion financière des femmes au Maroc ».
Il a également exprimé sa volonté de renforcer la coopération productive avec la BERD, IFC, les institutions internationales et les autres parties prenantes, afin de maximiser les retombées positives de cette initiative et d’atteindre ses objectifs.
LNT avec Map
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]]>The post Protection sociale: la Banque mondiale accorde 250 M$ pour appuyer la réforme au Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Cette initiative vise à renforcer l’efficacité du système de protection sociale du Maroc en améliorant l’accès et la distribution des transferts monétaires, tout en élargissant le dispositif de prestations sociales pour les ménages vulnérables », indique l’institution financière internationale dans un communiqué publié jeudi.
Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a accompli des « progrès notables sur les plans économique et social, portés par des réformes de la protection sociale qui ont contribué à améliorer le niveau de vie et à élargir l’accès aux services essentiels », souligne la même source.
« Bien que des défis persistent, tels qu’un taux de chômage élevé et une faible participation des femmes au marché du travail, le pays demeure résolument engagé en faveur d’une croissance inclusive. En dépit de chocs externes récents, tels que la sécheresse et l’inflation, le Maroc s’emploie à surmonter ces défis pour continuer à réduire la pauvreté et renforcer la résilience, notamment dans les zones rurales », ajoute le communiqué.
En décembre 2023, le gouvernement a lancé le programme d’aides sociales directes qui constitue la pierre angulaire de la réforme nationale de la protection sociale, et dont bénéficiaient déjà plus de 3,9 millions de ménages en mars 2025, rappelle-t-on.
Le projet, soutenu par la Banque mondiale, vise à renforcer les capacités de l’Agence nationale du soutien social (ANSS) pour la mise en œuvre du programme d’aides sociales directes, en améliorant l’accès des ménages pauvres et vulnérables à une aide monétaire, tout en favorisant leur inclusion socioéconomique à travers un meilleur accès aux services sociaux et à des programmes d’inclusion économique productive. L’objectif est de renforcer le développement du capital humain et d’améliorer l’inclusion ainsi que la résilience climatique des populations pauvres et vulnérables, notamment dans les zones rurales et isolées, en articulant transferts monétaires, services sociaux et inclusion économique.
En adoptant une approche axée sur les résultats et centrée sur le citoyen, le projet vise, selon le communiqué, à offrir un soutien économique immédiat tout en favorisant la résilience à long terme et l’investissement dans le capital humain, à travers une optimisation des dépenses publiques et un appui à la participation au marché du travail.
«Le Maroc a fait preuve de résilience face à de multiples défis, avec un taux de pauvreté national atteignant 3,8 % en 2022. Malgré une hausse des inégalités de revenus et une vulnérabilité persistante, il est tout à fait possible de renforcer les filets de protection sociale intégrés afin de permettre aux ménages d’investir dans le capital humain, de saisir des opportunités économiques et de mieux faire face aux chocs, en particulier dans les zones rurales et les régions exposées au stress climatique », a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de division de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte.
En capitalisant sur les caractéristiques novatrices du programme d’aides sociales directes, le projet vise, a-t-il ajouté, à promouvoir l’accès à l’emploi et aux services de soins pour accroître la participation des femmes et des jeunes à la vie active.
LNT avec Map
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]]>The post Vicenne ouvre son capital à la Bourse de Casablanca pour accélérer sa croissance appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>The post Vicenne ouvre son capital à la Bourse de Casablanca pour accélérer sa croissance appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>The post Bank Al-Maghrib et IFC renforcent leur coopération pour l’inclusion financière agricole appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce partenariat vise à développer des solutions de financement adaptées aux besoins spécifiques des petits exploitants agricoles et des chaînes de valeur du secteur, dans le cadre d’une approche centrée sur l’innovation et la durabilité. L’initiative s’inscrit dans les objectifs stratégiques du Royaume en matière d’inclusion financière et de sécurité alimentaire à l’horizon 2030.
L’accord met l’accent sur l’appui à l’essor de l’agriculture technologique (AgTech) au Maroc. En mobilisant des outils numériques et des technologies de gestion, cette filière émergente permet d’accompagner la modernisation du secteur agricole et de faciliter l’accès des producteurs à des services financiers adaptés.
La collaboration entre BAM et IFC vise ainsi à favoriser un environnement propice à l’émergence de solutions financières innovantes, en combinant les expertises techniques des deux institutions. Le dispositif mis en place prévoit un accompagnement des agriculteurs à travers des services intégrés, associant conseil technique, gestion de la relation avec les acteurs des chaînes de valeur et inclusion financière.
Le partenariat prévoit également de mobiliser les acteurs de l’écosystème financier autour de l’agriculture, de développer de nouvelles approches fondées sur l’exploitation des données sectorielles, et de renforcer la sensibilisation des agriculteurs aux différentes options de financement existantes.
LNT avec CdP
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]]>The post Feu vert à l’introduction en bourse du Groupe Vicenne appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Groupe Vicenne exerce dans le domaine de la fourniture d’équipements, de solutions et de services technologiques destinés aux professionnels de la santé au Maroc. Il compte parmi ses clients des hôpitaux, des cliniques, des laboratoires, des cabinets médicaux ainsi que des établissements publics. Le groupe est également actif à l’international, avec une présence au Sénégal depuis 2018 et en Côte d’Ivoire depuis 2021.
Son offre s’articule autour de plusieurs segments, notamment l’équipement médical lourd et semi-lourd (radiothérapie, imagerie, blocs opératoires), les dispositifs médicaux implantables, le diagnostic in vitro, ainsi que la gestion des déchets issus des activités de soins à risque infectieux (DASRI). Vicenne collabore avec des fournisseurs internationaux tels qu’Elekta, Philips Medical Solutions, Mindray, Abbott et Beckman Coulter.
Le groupe dispose de départements techniques spécialisés, composés d’ingénieurs biomédicaux et de techniciens certifiés, chargés de l’installation, de la maintenance et de l’accompagnement des utilisateurs. Il propose un catalogue de plus de 25 000 références dans les équipements médicaux et de plus de 185 000 références dans les dispositifs médicaux, pour un portefeuille de plus de 1 800 clients.
Depuis 2020, Vicenne a engagé une stratégie de diversification par croissance externe, notamment via l’acquisition de participations majoritaires dans Mabiotech (biologie médicale) et Saiss Environnement (traitement des déchets médicaux).
L’organisation du groupe repose sur cinq segments principaux :
Équipement (hospitalier, imagerie, radiothérapie, laboratoire)
Consommables (cardiologie, oncologie, chirurgie, ORL, réactifs)
Services (maintenance, assistance technique)
Gestion des déchets (collecte et traitement des DASRI)
International (activités hors Maroc)
La structuration interne par Business Units (BU) est accompagnée d’une coordination stratégique au niveau du groupe, visant à garantir la cohérence globale tout en maintenant l’autonomie opérationnelle des entités.
L’introduction en bourse vise à soutenir la stratégie de développement du groupe, qui repose sur la consolidation des activités existantes, le développement de nouvelles offres, la croissance externe et le renforcement de sa présence à l’international, selon un communiqué du groupe.
Le prospectus d’introduction comprend une note d’opération et un document de référence portant sur l’exercice 2024. Il est disponible sur les sites de l’AMMC, de la Bourse de Casablanca et du Groupe Vicenne. La période de souscription est fixée du 30 juin au 4 juillet 2025, au prix de 236 dirhams par action. Les actions seront proposées à la souscription auprès des membres du syndicat de placement.
CFG Finance intervient en tant que conseiller financier et coordinateur global de l’opération. Valoris Corporate Finance agit en qualité de co-conseiller.
LNT
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]]>The post Secteur bancaire : Saham Bank entre en jeu… appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Officiellement, Saham Bank a été lancée le mercredi 18 juin à Casablanca, succédant à Société Générale Maroc. Cette nouvelle étape intervient après une première phase de transformation et d’autonomisation stratégique, à la suite de la prise de contrôle de la banque par le groupe Saham en décembre 2024.
Née de la convergence entre un héritage bancaire structuré et une vision entrepreneuriale audacieuse, Saham Bank se positionne désormais comme une banque ayant vocation à accompagner les mutations économiques et sociétales du Maroc, dit-on auprès de la banque, tout en précisant qu’à ce titre, Saham Bank ne rompt pas avec son histoire : « Elle la prolonge et l’amplifie, en plaçant l’ambition de ses clients et de ses équipes au cœur de sa mission. Sa signature de marque : Saham Bank – Accélérateur de vos ambitions, en est l’expression concrète ». Concrètement, Saham Bank ambitionne de s’appuyer sur un socle de continuité assumé et une dynamique de transformation, se dotant à cet égard d’une gouvernance claire et renforcée.
Le Conseil de Surveillance de Saham Bank est présidé par l’actionnaire de référence, Moulay Hafid Elalamy, fondateur du groupe Saham, avec à ses côtés comme Vice-Président Moulay M’Hamed Elalamy, et un collège de personnalités expérimentées et engagées. Le directoire, présidé par Ahmed El Yacoubi, conserve sa composition. Pour la direction de la banque, cette nouvelle gouvernance allie vision stratégique et excellence opérationnelle, au service d’une banque performante et responsable.
Sur un autre registre, Saham Bank compte déployer une plateforme repensée et construite autour de cinq piliers qui structurent autant l’expérience client que la culture interne : l’excellence opérationnelle qui exprime une exigence de qualité élevée, incarnée avec simplicité ; la centricité client et la proximité réelle et agissante fondée sur une présence concrète et réactive, au plus près des clients et des territoires ; une relation client incarnée portée par des équipes engagées et responsable ; l’innovation utile et fluide mise au service du quotidien des clients ; la responsabilité envers la société avec un engagement fort pour l’inclusion et la durabilité.
Pour Saham Bank, cette vision est d’ores et déjà traduite dans des actions concrètes qui marquent le passage vers un nouveau modèle opérationnel, et sera appelée à s’amplifier au cours des mois à venir. Parmi les premiers leviers activés figurent la refonte des parcours clients pour plus de lisibilité et de fluidité, le déploiement de nouveaux engagements produits centrés sur la clarté, la valeur ajoutée et l’impact concret, ainsi qu’une culture managériale repensée, tournée vers la performance collective, l’initiative et l’ancrage local.
Par la même occasion, Saham Bank adopte une nouvelle identité graphique qui se veut fidèle à l’histoire de son actionnaire de référence et à ses ambitions renouvelées : « Le nouveau logo de la banque, construit autour du mot “Saham” dans sa calligraphie d’origine, est un symbole immédiatement identifiable, qui traduit à la fois continuité, singularité et proximité culturelle… Le contraste entre la rigueur de la typographie de SAHAM BANK et la fluidité de la calligraphie arabe, exprime l’union entre solidité et agilité. La palette de couleurs – vert profond et ocre – incarne à la fois la stabilité, la chaleur et l’énergie entrepreneuriale », indique-t-on auprès de la banque.
Sur le plan financier, Saham Bank a enregistré une hausse de son résultat net de 16,97% à 420 MDH au 1er trimestre 2025.
Pour rappel, Saham Bank, anciennement Société Générale Marocaine de Banques (SGMB), fondée en 1913, est l’une des institutions bancaires les plus anciennes du Maroc.
H.Z
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]]>The post Bourse de Casablanca : Des perspectives 2025 plutôt optimistes malgré de nettes incertitudes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Des résultats 2024 solides malgré un environnement contraint
En ouverture, les intervenants ont souligné la résilience globale des sociétés cotées sur la place casablancaise, malgré un contexte marqué par les séquelles de la crise inflationniste, la hausse des taux d’intérêt et les incertitudes géopolitiques. À fin 2024, le chiffre d’affaires global des sociétés cotées a progressé de 3,3 % pour atteindre 288 milliards de dirhams (MMDH), porté essentiellement par les secteurs des télécommunications, de l’énergie et du bâtiment et travaux publics (BTP).
« Le rebond de certains secteurs cycliques, notamment le BTP et l’immobilier, a permis de contrebalancer les baisses observées dans des industries comme l’agroalimentaire et les matériaux de construction », a précisé un analyste d’AGR. Le bénéfice net agrégé s’est établi à 29,5 MMDH, en hausse de 4,8 %, traduisant un effort global de rationalisation des charges et d’optimisation des structures de coûts.
Les performances sectorielles ont été marquées par des évolutions contrastées. Le secteur bancaire, principal contributeur au résultat global, a enregistré une hausse de 13 % de son produit net bancaire (PNB), sous l’effet conjugué de la croissance des crédits et de l’amélioration du coût du risque. Les télécoms, portés par Maroc Telecom, ont affiché des indicateurs solides, avec un résultat net de 6 MMDH.
En revanche, les sociétés du secteur agroalimentaire ont été pénalisées par la baisse du pouvoir d’achat et la persistance de coûts de production élevés, malgré une accalmie sur les intrants agricoles. L’immobilier coté a bénéficié d’un regain d’intérêt des investisseurs, notamment dans le résidentiel moyen standing, soutenu par les mesures gouvernementales d’aide au logement.
« Plusieurs groupes ont entamé des démarches de diversification sectorielle ou géographique afin de réduire leur exposition au risque conjoncturel », a indiqué une représentante d’une société de gestion. Elle a cité l’exemple de sociétés industrielles se tournant vers les marchés subsahariens ou les énergies renouvelables.
Un marché en quête de catalyseurs et de lisibilité
Sur le plan boursier, le MASI a clôturé l’année 2024 en hausse de 12,5 %, porté par les grandes capitalisations du secteur financier et les valeurs de rendement. Toutefois, le début d’année 2025 s’est caractérisé par une volatilité accrue, en raison d’une attente prolongée autour de la politique monétaire de Bank Al-Maghrib et de la réforme fiscale des entreprises.
« Le marché a besoin de catalyseurs structurels clairs pour entamer un nouveau cycle haussier », a souligné un stratège de CDG Capital Insight. Parmi ces leviers potentiels figurent la réforme de la cotation, l’introduction de nouvelles entreprises, notamment dans les secteurs technologiques et industriels, et le renforcement de l’attractivité du marché pour les investisseurs étrangers.
Les intervenants ont par ailleurs insisté sur le rôle que devrait jouer le marché boursier dans le financement des grands projets d’investissement public et privé. La future mise en œuvre du Plan d’accélération de la Bourse, annoncé par l’AMMC et la Bourse de Casablanca, est ainsi très attendue.
Perspectives 2025 : prudence et opportunités ciblées
Concernant l’année en cours, les perspectives sont jugées « modérément optimistes » par la majorité des participants. La croissance économique du Maroc est attendue autour de 3,9 %, selon les projections de Bank Al-Maghrib, et l’inflation devrait rester contenue. Cette amélioration du cadre macroéconomique devrait profiter aux secteurs orientés vers la consommation et les infrastructures.
Cependant, les analystes appellent à la prudence face aux risques persistants, notamment la volatilité des matières premières, les incertitudes climatiques et les tensions sur les chaînes d’approvisionnement. Dans ce contexte, les stratégies d’investissement devraient privilégier les entreprises affichant une forte visibilité, une bonne capacité de génération de cash-flow et des dividendes stables.
« Nous observons un regain d’intérêt pour les valeurs industrielles exportatrices, ainsi que pour les groupes ayant entamé des plans d’optimisation de leur capital », a précisé un gérant de portefeuille. Les secteurs de l’énergie verte, de la logistique et des infrastructures numériques sont également identifiés comme vecteurs de croissance à moyen terme.
Enfin, plusieurs intervenants ont mis en lumière la nécessité d’une meilleure communication financière de la part des sociétés cotées. Alors que l’analyse fondamentale devient de plus en plus déterminante dans les choix d’allocation, les investisseurs réclament davantage de clarté sur les plans stratégiques, les prévisions et les risques.
« La qualité de l’information financière est un facteur décisif pour restaurer la confiance et attirer une nouvelle génération d’investisseurs », a conclu un analyste senior. Le développement des rencontres investisseurs, la généralisation des publications trimestrielles et l’adoption des meilleures pratiques ESG figurent parmi les recommandations émises lors du webinaire.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Marché obligataire : vers un aplatissement progressif de la courbe des taux, selon AGR appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un environnement macroéconomique plus favorable
L’analyse d’Attijari Global Research met en lumière une conjoncture économique en amélioration, malgré des tensions persistantes à l’international. La croissance du produit intérieur brut devrait atteindre 3,9 % en 2025, soutenue notamment par une reprise du secteur agricole et une demande intérieure dynamisée par le lancement d’un super-cycle d’investissement. L’inflation, quant à elle, a nettement ralenti : elle s’établissait à 0,7 % en glissement annuel à fin avril, bien en dessous de la cible de 2 % de Bank Al-Maghrib, contre plus de 6 % en 2022-2023.
Cette détente inflationniste permet à la Banque centrale d’assouplir davantage sa politique monétaire. En mars, elle a abaissé son taux directeur de 25 points de base, une première depuis le début du resserrement monétaire mondial. Cette orientation pourrait se poursuivre d’ici la fin de l’année, ouvrant la voie à un taux d’équilibre estimé à 2 %.
Sur le plan budgétaire, les comptes du Trésor affichent un déficit de 17,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2025. Cette évolution reste contenue, notamment grâce à une hausse soutenue des recettes fiscales (+19,3 %) et à la poursuite de l’activation de financements innovants. Le solde ordinaire est d’ailleurs redevenu positif (+2,5 MMDH), illustrant un effort marqué de consolidation budgétaire.
Le recours au financement extérieur constitue l’un des leviers clés de la stratégie du Trésor. En mars 2025, le Maroc a réalisé une émission souveraine sur les marchés internationaux de 2 milliards d’euros, marquant son retour après deux années d’absence. Cette opération a non seulement renforcé la liquidité, mais également rassuré les investisseurs sur la qualité de la signature souveraine. Au total, les financements extérieurs devraient couvrir 89 % du besoin net de financement du Trésor cette année, pour un total estimé à 60 MMDH.
Un profil de la dette maîtrisé et une courbe des taux en reconfiguration
L’analyse d’AGR met en évidence une réduction significative des pressions sur le marché domestique de la dette. Les levées brutes sur le marché des bons du Trésor (BDT) ont atteint 43,5 MMDH au premier trimestre, en légère hausse par rapport à l’année précédente. Les levées nettes progressent de 12,7 %, atteignant 26,6 MMDH, grâce à une baisse simultanée des tombées.
La structure de la dette se rééquilibre progressivement. Après un pic d’émissions à court terme en 2023, le Trésor oriente désormais ses levées vers les maturités moyen (48 %) et long terme (31 %). Cette stratégie permet de lisser les échéances futures à un coût moindre dans un environnement de taux en repli.
Les opérations d’échange de BDT, qui visent à réorganiser les tombées de dette, ont fortement diminué au T1-2025 (3,1 MMDH contre 8,7 MMDH un an plus tôt), ce qui témoigne de la solidité de la trésorerie à court terme du Trésor.
Le comportement des investisseurs institutionnels sur le marché primaire reflète une certaine aversion au risque. La demande globale en BDT a reculé de 13 % pour s’établir à 86 MMDH, contre 98,9 MMDH un an auparavant. Cette baisse intervient dans un contexte d’incertitudes géopolitiques, de tensions commerciales et de récessions potentielles dans les pays partenaires.
La part de la demande pour les titres à court terme a ainsi doublé, passant de 12 % à 26 %, traduisant une stratégie de prudence de la part des investisseurs. Parallèlement, les banques continuent de faire face à un déficit de liquidité important, estimé à 131 MMDH, l’un des plus élevés historiquement, ce qui pèse également sur la capacité d’investissement à long terme.
Cependant, les sociétés de gestion conservent leur appétit pour les BDT, portées par l’espoir d’un cycle baissier des taux. L’actif sous gestion des fonds obligataires a ainsi progressé de 18 %, atteignant 537 MMDH.
Une courbe obligataire en voie d’aplatissement
Le principal enseignement du rapport d’AGR concerne l’évolution de la courbe des taux, qui continue de s’aplatir. Ce mouvement s’explique par la baisse plus rapide des rendements sur les maturités longues, dans un contexte de détente monétaire, de maîtrise des finances publiques et d’amélioration des anticipations macroéconomiques.
Sur le marché primaire, les taux des obligations à long terme ont reculé de 32 points de base en moyenne au T1-2025, tandis que ceux des maturités courtes ont baissé de 8 points de base. Sur le marché secondaire, les baisses sont plus marquées sur les segments court et moyen terme, avec des reculs allant jusqu’à 36 points de base pour les échéances à 2 ans.
L’aplatissement de la courbe offre une opportunité au Trésor pour optimiser la structure de la dette, mais constitue également un signal de repositionnement stratégique pour les investisseurs. AGR recommande d’ailleurs une orientation plus marquée vers les titres à moyen et long termes afin de profiter des rendements anticipés dans un contexte de détente des taux.
Attijari Global Research anticipe la poursuite du mouvement baissier des taux d’ici la fin 2025, porté par la stabilité macroéconomique et le soutien de la politique monétaire. Toutefois, certains risques subsistent, notamment liés à la soutenabilité climatique, aux fluctuations du marché international de la dette et aux tensions géopolitiques.
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]]>The post Bank Al-Maghrib et le Haut-Commissariat au Plan consolident leur partenariat statistique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À travers cette convention, les deux institutions conviennent de mettre en place un cadre de collaboration structuré, fondé notamment sur l’automatisation et la sécurisation des échanges de données, le partage d’expertise et l’harmonisation des référentiels statistiques. L’objectif affiché est de consolider la qualité, la cohérence et la disponibilité de l’information statistique au service de la prise de décision publique et de l’analyse macroéconomique.
Le partenariat porte également une attention particulière au renforcement des capacités humaines. Il prévoit la mise en œuvre d’actions conjointes de formation continue et d’accompagnement technique pour les équipes respectives de Bank Al-Maghrib et du HCP, afin de favoriser l’alignement sur les meilleures pratiques internationales en matière de statistique économique.
À l’occasion de la signature de cette convention, le Wali de Bank Al-Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, et le Haut-Commissaire au Plan, M. Chakib Benmoussa, ont réaffirmé leur engagement à contribuer à la consolidation d’un système statistique national plus intégré, plus transparent et mieux adapté aux évolutions économiques et institutionnelles.
LNT
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]]>The post Lekjaa : Réforme des marchés publics, un cadre législatif en constante évolution appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant en réponse à deux questions orales émanant du groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) et de celui de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le ministre a indiqué que le gouvernement a engagé une révision approfondie du décret encadrant les marchés publics. L’objectif est de le mettre en conformité avec les standards internationaux en matière de transparence, de concurrence équitable et d’efficacité administrative.
Selon M. Lekjaa, les marchés publics représentent un levier essentiel pour la mise en œuvre des politiques publiques et pour la gestion optimale des ressources financières de l’État. Le nouveau texte réglementaire introduit plusieurs ajustements, notamment sur les procédures d’attribution, les conditions d’exécution et les voies de recours. Ces modifications visent à clarifier les obligations des parties prenantes et à améliorer la performance des projets publics.
Le ministre a également mis l’accent sur les mesures destinées à favoriser la participation des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), aux appels d’offres. Ces mesures comprennent la simplification des formalités administratives et un meilleur accès à l’information sur les procédures de passation de marchés.
Dans ce contexte, la création de l’Observatoire marocain des commandes publiques a été présentée comme un outil de suivi et d’appui à la réforme. Cette instance est chargée de produire une analyse régulière du fonctionnement du système des marchés publics, d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées sur le terrain et de formuler des recommandations destinées à améliorer la qualité de la commande publique. Elle contribue également à la consolidation d’une base de données nationale sur les projets réalisés dans le cadre des marchés publics.
La démarche du gouvernement s’inscrit dans une logique plus globale de modernisation de la gestion publique. M. Lekjaa a précisé que cette réforme vise à accroître l’efficience des investissements publics, à renforcer les mécanismes de contrôle et à promouvoir une utilisation responsable des ressources budgétaires.
Le ministre a conclu en rappelant que l’évolution du cadre réglementaire relatif aux marchés publics constitue un chantier stratégique pour le développement économique du pays. Elle contribue, selon lui, à renforcer la confiance entre les acteurs publics et privés et à garantir une meilleure allocation des ressources dans un environnement marqué par des exigences croissantes en matière de performance et de transparence.
LNT
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]]>The post Attijariwafa Bank lève 1,5 MMDH via un emprunt obligataire subordonné appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’une maturité de 7 ans, cet emprunt se compose de deux tranches non cotées, indique l’AMMC dans un communiqué, précisant que la période de souscription s’étale du 23 au 25 juin 2025 inclus.
Le taux d’intérêt facial de la tranche « A » est fixe. Il est déterminé en référence à la courbe des taux de référence du marché secondaire des bons du Trésor de maturité 7 ans telle qu’elle sera publiée par Bank Al-Maghrib en date du 20 juin 2025, augmenté d’une prime de risque de 50 points de base (pbs).
Concernant la tranche « B », son taux d’intérêt facial est révisable annuellement. Pour la première année, ce taux est le taux plein 52 semaines (taux monétaire) déterminé en référence à la courbe des taux de référence du marché secondaire des bons du Trésor telle qu’elle sera publiée par Bank Al-Maghrib vendredi, augmenté d’une prime de risque de 45 pbs.
LNT avec Map
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]]>The post L’AMMC récompense les lauréats des concours « Quiz Finance » et bande dessinée appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lancée en 2021, la compétition Quiz Finance vise à renforcer les connaissances des élèves du secondaire en matière de budget, d’épargne et d’investissement à travers un format interactif basé sur l’application mobile du même nom. Pour cette 5ᵉ édition, plus de 190 élèves issus de six lycées situés à Berrechid, Larache, Sidi Kacem et Tiflet ont participé à l’événement. Les trois meilleurs participants de chaque établissement ont été distingués à l’occasion de la cérémonie.
Les prix ont été remis par des représentants de l’AMMC, du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que de la Fondation Marocaine pour l’Éducation Financière, partenaires institutionnels engagés dans le développement de la culture financière au Maroc.
En parallèle, la cérémonie a également permis de mettre à l’honneur le lauréat du concours de bande dessinée, destiné à stimuler la créativité des jeunes tout en les sensibilisant aux thématiques financières. Le concours portait sur la création d’une œuvre autour de trois thématiques clés : le budget, l’épargne et l’investissement sur les marchés de capitaux.
À l’issue de la délibération du jury, une œuvre a été retenue pour son originalité, la clarté du message transmis, sa qualité artistique et sa pertinence dans le cadre de l’éducation financière du jeune public.
LNT
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]]>The post Le DG d’IFC en visite au Maroc du 17 au 20 juin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette visite vise à renouveler l’engagement d’IFC pour le Maroc, consolider un partenariat de longue date et préciser les priorités d’action visant à dynamiser la croissance économique par une participation renforcée du secteur privé, indique l’IFC.
D’après la même source, des rencontres avec des représentants du gouvernement, ainsi qu’avec des leaders du secteur privé sont prévues pour échanger sur la priorité à accorder aux investissements dans des secteurs à fort potentiel (agriculture durable, industrie manufacturière, infrastructures, services, industries culturelles et créatives), ainsi que sur la promotion de l’intégration régionale afin de renforcer le rôle du Maroc comme hub de connectivité et d’innovation en Afrique.
Les échanges devraient permettre aussi d’identifier de nouvelles opportunités de croissance et de création d’emplois, en ligne avec le modèle de développement marocain.
Depuis plus de six décennies, IFC est un partenaire essentiel du développement marocain, collaborant avec plus de 100 entités et mobilisant plus de 5 milliards de dollars pour soutenir les petites entreprises, l’industrie manufacturière, l’agroalimentaire, les infrastructures et le secteur financier.
Membre du groupe de la Banque mondiale, IFC est la plus importante institution mondiale d’aide au développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle mène des opérations dans plus de 100 pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les pays en développement.
En 2024, IFC a engagé un montant record de 56 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, en s’appuyant sur des solutions du secteur privé et en mobilisant des capitaux privés pour créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable.
LNT avec Map
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]]>The post Le Roadshow Régional 2025 de TAMWILCOM fait étape à Laâyoune appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette rencontre a rassemblé les représentants des institutions financières, des structures d’accompagnement, ainsi que des partenaires publics et privés actifs dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. L’objectif affiché est de favoriser un meilleur ancrage territorial des instruments de garantie et de cofinancement mis en place par TAMWILCOM, dans le but de soutenir le développement d’un écosystème entrepreneurial régional inclusif et durable.
La participation de M. Said Jabrani, Directeur général de TAMWILCOM, a donné un relief particulier à cette étape dans les provinces du Sud. Dans son intervention, il a rappelé l’importance stratégique de cette zone, soulignant que « la tenue de cette escale de notre Roadshow Régional ici à Laâyoune reflète notre conviction profonde que les provinces du Sud sont au cœur de la dynamique d’investissement et de développement durable que connaît notre pays ». Il a également insisté sur l’ambition de l’institution d’accompagner de manière ciblée les opérateurs locaux, en vue de consolider un tissu entrepreneurial plus solide et mieux intégré aux priorités de développement.
Au titre de l’année 2024, TAMWILCOM a facilité, dans les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, la mobilisation de plus de 1,2 milliard de dirhams de financements en faveur de quelque 1.600 entreprises. Ces interventions ont principalement bénéficié aux secteurs du commerce, du bâtiment et travaux publics (BTP) et de l’industrie agroalimentaire, illustrant la diversité du tissu économique local.
Le Roadshow Régional, lancé le 7 mai dernier, a déjà traversé six régions du Royaume. Il a pour vocation de sensibiliser les acteurs économiques aux mécanismes de garantie et de cofinancement proposés par TAMWILCOM, tout en favorisant un dialogue direct sur les conditions d’accès au financement. Cette initiative vise également à accompagner la transformation économique territoriale en mettant en lumière les spécificités et atouts de chaque région.
LNT
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]]>The post BMCE Capital organise la 4ᵉ édition de sa conférence annuelle dédiée aux investisseurs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Devenue un rendez-vous régulier pour les acteurs du secteur financier, la conférence réunit chaque année un large panel d’investisseurs locaux et internationaux ainsi que des émetteurs issus de différentes places financières africaines. Cette édition est marquée par une participation élargie des sociétés cotées, favorisant un échange accru autour des opportunités d’investissement régionales.
Le programme s’articulera autour de rencontres bilatérales et de sessions de présentation, visant à faciliter la communication directe entre investisseurs et entreprises. L’objectif est de permettre une meilleure compréhension des perspectives économiques et financières des acteurs présents sur les marchés concernés.
LNT
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]]>The post Groupe BCP : les indicateurs au T1-2025, dans la continuité des performances de 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Revenus en progression soutenue par les activités de marché
Le produit net bancaire (PNB) de la BCP a atteint 6,95 milliards de dirhams au T1-2025, en hausse de 14,9 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution s’inscrit dans la continuité de la dynamique observée en 2024, où le PNB avait progressé de 12,4 % pour s’établir à 25,6 milliards de dirhams, en cohérence avec les projections d’Attijari Global Research.
La croissance des revenus est principalement attribuable à la bonne performance des activités de marché, qui ont affiché une hausse de 55,2 % au T1-2025, après une progression de 42,8 % en 2024. Cette évolution favorable s’explique notamment par un environnement de taux jugé propice au niveau local. Parallèlement, la marge d’intérêt a progressé de 2,7 % au premier trimestre, traduisant une amélioration du rendement des crédits.
Le ratio de charges sur produit net bancaire (COEX) s’est nettement amélioré au cours du trimestre, s’établissant à 41,1 %, en baisse de 4,6 points par rapport au T1-2024. Ce niveau constitue un point bas historique pour le Groupe. Cette évolution résulte d’une combinaison entre la progression du PNB et des efforts de rationalisation, notamment via l’optimisation du réseau de distribution.
Sur l’ensemble de l’année 2024, le COEX s’est établi à 45,1 %, contre 49,2 % en 2023. Cette baisse de 4,1 points est légèrement supérieure à la prévision initiale d’Attijari Global Research, qui anticipait un niveau de 44,6 %.
Hausse du coût du risque dans un cadre prudentiel
Le coût du risque (CDR) s’est élevé à 1,55 milliard de dirhams au T1-2025, en hausse de 19,6 % par rapport à la même période de l’année précédente. Ce niveau reflète une politique de provisionnement jugée prudente. Le taux de CDR (exprimé en points de base rapportés aux crédits nets) reste stable à 216 PBS, soit le niveau le plus élevé parmi les banques cotées sur la place casablancaise, contre une moyenne sectorielle estimée à 137 PBS en 2024.
Sur l’exercice 2024, le coût du risque a progressé de 15,6 %, atteignant 6,2 milliards de dirhams, un niveau légèrement supérieur à la prévision initiale de 6,03 milliards.
Le résultat net part du groupe (RNPG) s’est établi à 1,29 milliard de dirhams au T1-2025, en progression de 19 % sur un an. Ce niveau représente un taux de réalisation de 27 % par rapport à la prévision annuelle d’Attijari Global Research (4,85 milliards de dirhams), ce qui conforte le scénario de croissance anticipé pour l’ensemble de l’exercice.
En 2024, le RNPG avait atteint 4,16 milliards de dirhams, en hausse de 19,6 % par rapport à 2023, mais légèrement en dessous de la prévision initiale de 4,59 milliards. Le dividende par action (DPA) distribué au titre de l’exercice a été de 10,5 dirhams, en ligne avec les attentes.
Au 10 juin 2025, la capitalisation boursière de BCP s’élève à 60,99 milliards de dirhams. Le titre affiche une progression de 2,7 % sur les douze derniers mois, à comparer à une hausse de 41,7 % pour l’indice MASI. La performance sur un mois s’établit toutefois à +12,8 %, ce qui traduit une reprise plus récente de la valeur sur le marché.
Le cours actuel, à 300 dirhams, se rapproche de l’objectif de cours maintenu à 325 dirhams par Attijari Global Research, correspondant à un potentiel de progression de 8 % sur un horizon de 12 mois.
Les résultats consolidés de BCP au premier trimestre 2025 prolongent les tendances de 2024, avec une croissance soutenue du PNB, une amélioration du coefficient d’exploitation et une progression du résultat net. Malgré un coût du risque élevé, lié à une approche prudente, les fondamentaux restent solides. Le groupe conserve, selon les analystes d’Attijari Global Research, une trajectoire favorable à moyen terme. Le maintien de la recommandation à l’achat traduit la confiance dans la capacité de la banque à poursuivre cette dynamique au cours des prochains trimestres.
LNT
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]]>The post Visa réunit l’écosystème fintech marocain pour la 2ème édition du Fintech Day appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Placée sous le thème « Intelligence artificielle et inclusion financière : transformer le paysage fintech au Maroc », cette édition avait pour objectif de mettre en lumière les avancées, les défis et les perspectives du secteur, dans un contexte marqué par la transformation numérique rapide et les ambitions croissantes en matière d’inclusion financière.
Le rôle « fondamental » de l’IA
Dans leurs allocutions inaugurales, la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique, Amal El Fallah Seghrouchni, et Leila Serhan, vice-présidente exécutive et directrice générale de Visa pour l’Afrique du Nord, le Levant et le Pakistan, ont toutes deux insisté sur le rôle fondamental de l’intelligence artificielle (IA) dans la modernisation du secteur financier. Mme Serhan a salué le « dynamisme de l’écosystème fintech marocain », affirmant que « Visa croit au pouvoir de la technologie pour élargir l’accès aux services financiers » et rappelant l’ambition du groupe de « bâtir un écosystème fintech prospère, au service de tous, partout ».
De son côté, la ministre a souligné que l’IA constitue un levier stratégique pour « automatiser des processus coûteux, réduire les erreurs humaines, prévenir les fraudes et personnaliser les services ». Elle a rappelé que le Royaume s’est engagé dans une stratégie numérique ambitieuse, incluant notamment l’initiative Off Startup Maroc et le soutien massif apporté aux jeunes entreprises, avec des dispositifs de financement adaptés à chaque étape du cycle de vie entrepreneurial.
Le programme de la journée s’est articulé autour de trois panels principaux, modérés par Sami Romdhane, directeur général de Visa au Maroc. Le premier panel, consacré à la relation entre régulation et innovation, a réuni des représentants de Bank Al-Maghrib, du ministère, et du secteur privé. Les intervenants ont plaidé pour une « réglementation agile », capable de suivre les évolutions rapides du secteur sans freiner l’expérimentation.
Le second panel s’est concentré sur les dynamiques de collaboration entre institutions financières, startups et universités, notamment à travers les partenariats avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Il a été question d’interopérabilité, de partage de connaissances, de codéveloppement, et de création de passerelles entre expertise académique et besoins opérationnels du marché.
Le troisième panel a exploré les potentialités de l’intelligence artificielle dans les services financiers : personnalisation des parcours clients, détection de fraude, scoring de crédit, et gestion des risques. Plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité d’adopter des solutions IA « maîtrisées, éthiques et inclusives ».
Le rôle central de l’infrastructure et de l’interopérabilité
Les discussions ont également mis en avant les évolutions techniques du secteur, notamment la migration vers la norme ISO 20022 pour les paiements électroniques, l’intégration de simulateurs automatisés pour les tests de solutions, et la mise en place prochaine de sandbox technologiques. L’objectif affiché : renforcer la compétitivité des fintechs marocaines, sécuriser les transactions, et faciliter l’accès au marché.
Des acteurs comme Switch Al Maghrib (SWAM, ex-HPS Switch), ont détaillé leurs efforts pour rendre l’infrastructure plus résiliente, ouverte et adaptée aux besoins des startups. La représentante de la Fédération des Établissements de Paiement a, quant à elle, salué la levée du plafond des comptes de paiement à 100 000 dirhams, une mesure qui ouvre la voie à de nouveaux cas d’usage.
La question de l’acceptation des paiements électroniques par les commerçants, souvent réticents, a été largement débattue. Les participants ont souligné que l’adoption massive passera par la mise en place de cas d’usage à fort impact dans les zones rurales et périurbaines. « L’inclusion financière ne sera complète que si l’ensemble de l’écosystème – consommateurs, commerçants, institutions – est intégré dans la chaîne de valeur », a affirmé une intervenante.
Tous les acteurs présents – régulateurs, établissements de paiement, banques, fintechs, investisseurs, incubateurs – ont convenu de la nécessité d’avancer de manière concertée. Le Morocco Fintech Center (MFC), récemment créé, est apparu comme l’un des principaux catalyseurs de cette collaboration, en jouant un rôle d’interface entre les parties prenantes, en documentant les bonnes pratiques, et en développant des programmes de formation ciblés.
La journée s’est conclue sur un appel à intensifier les synergies pour faire du Maroc un hub régional de la fintech africaine. « Nous avons désormais les bases technologiques, institutionnelles et humaines pour accélérer », a résumé un intervenant. « Il est temps d’aller plus vite, ensemble, pour répondre aux défis de demain. »
À l’occasion de cette journée, Visa a officiellement lancé l’appel à candidatures pour la cinquième cohorte de son programme Visa Africa Fintech Accelerator. Les startups africaines, de l’amorçage aux séries A, sont invitées à déposer leur dossier avant le 15 août 2025. L’édition précédente, clôturée à GITEX Africa, avait permis de soutenir plusieurs jeunes pousses, dont les marocaines Paytik et Chari, mises en avant lors des panels pour leur parcours dans l’accélérateur.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Marché obligataire : détente des taux sur le court terme et poursuite de l’allègement du déficit de liquidité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Allègement du déficit de liquidité bancaire
Le déficit de liquidité bancaire a poursuivi sa tendance baissière, avec une contraction hebdomadaire de 7,92 %, pour s’établir à 119 milliards de dirhams. En réponse à cette évolution, Bank Al-Maghrib a porté le volume de ses avances à 7 jours à 47,26 milliards de dirhams, en hausse de 4,69 milliards par rapport à la semaine précédente.
Parallèlement, les placements hebdomadaires du Trésor ont connu un net recul, atteignant un encours maximal de 8,1 milliards de dirhams contre 24,5 milliards lors de la période précédente. Le taux moyen pondéré (TMP) est demeuré stable à 2,25 %, tandis que le taux MONIA a légèrement fléchi à 2,236 %, signalant une détente relative sur le marché monétaire.
Marché primaire : baisse des taux sur les maturités 13 semaines et 2 ans
Sur le marché primaire, le Trésor a levé 3,71 milliards de dirhams, représentant 54 % du montant proposé. Ces levées ont porté exclusivement sur les lignes à 13 semaines et à 2 ans. Les taux limites se sont établis respectivement à 1,95 % pour la première et à 2,11 % pour la seconde. Les taux primaires correspondants ont enregistré des baisses notables de 25 points de base pour la maturité 13 semaines et de 4,6 points pour celle à 2 ans.
Cette évolution semble refléter les anticipations des investisseurs d’un assouplissement monétaire potentiel de la part de Bank Al-Maghrib. Dans ce contexte, les conditions de financement du Trésor se sont légèrement améliorées, à un moment où ses besoins bruts pour le mois de juin sont estimés à environ 15 milliards de dirhams.
Marché secondaire : détente généralisée sur les maturités courtes et moyennes
Le marché secondaire a également connu une baisse globale des taux, en particulier sur les maturités courtes et moyennes. Les lignes à 13 semaines et à 2 ans ont affiché des replis respectifs de 21,5 et 10,9 points de base. En revanche, les lignes à 5 et 10 ans ont enregistré des hausses modérées de 2,55 et 2,12 points de base. Cette configuration reflète une réallocation des investisseurs en faveur des échéances les plus sensibles aux anticipations de politique monétaire.
Les taux observés sur la courbe secondaire s’établissent à 1,85 % pour la maturité 13 semaines, 2,02 % pour 26 semaines, 2,11 % pour un an, 2,07 % pour deux ans, 2,39 % pour cinq ans et 2,71 % pour dix ans. Les segments longs de la courbe (15 à 30 ans) présentent des niveaux proches de ceux relevés à la fin 2024, suggérant une stabilité relative sur cette partie de la courbe.
Prévisions : poursuite du soutien monétaire et stabilité sur les taux longs
Selon BMCE Capital Global Research, Bank Al-Maghrib devrait maintenir une posture accommodante à court terme, en augmentant le volume de ses interventions hebdomadaires à 51,9 milliards de dirhams. Cette orientation vise à accompagner la détente de la courbe des taux et à renforcer la liquidité bancaire, dans un environnement de faibles tensions inflationnistes.
La forte baisse observée sur la ligne 13 semaines pourrait traduire une anticipation par les investisseurs d’une possible réduction du taux directeur. Cette perspective serait favorable au Trésor, qui cherche à optimiser ses conditions de financement sur un horizon de court et moyen terme.
Dette privée et émissions obligataires
Sur le segment de la dette privée, l’activité est restée limitée durant la période considérée. Aucune nouvelle émission de bons du Trésor ou d’obligations privées n’a été enregistrée au cours de la semaine. Une seule émission de BSF (billet de société de financement) a été recensée, portant sur une maturité de deux ans, émise par SGMB avec un taux facial de 2,66 %.
LNT
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]]>The post Bourse de Casablanca : Une dynamique soutenue de la demande intérieure au T1 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une croissance alimentée par la demande domestique
La hausse du chiffre d’affaires global des sociétés cotées s’explique essentiellement par la dynamique soutenue de la demande intérieure, dans un contexte marqué par la poursuite d’un cycle d’investissement favorable à l’économie nationale. La majorité des entreprises ont affiché une évolution positive de leur activité : 53 sociétés ont vu leur chiffre d’affaires progresser au cours du trimestre, contre 14 en repli.
Cette tendance s’est accompagnée d’une évolution positive de l’indice MASI, qui a progressé de 3,8 % sur la période allant du 25 avril au 30 mai 2025, correspondant à la fenêtre de publication des résultats trimestriels. Le volume moyen quotidien des échanges s’est établi à 373 millions de dirhams, traduisant un niveau d’activité boursière soutenu.
Le secteur bancaire en première ligne
Le secteur bancaire demeure le principal contributeur à la croissance des revenus de la cote. Le produit net bancaire (PNB) consolidé des banques cotées a atteint 24,4 milliards de dirhams à fin mars 2025, en hausse de 10,7 % sur un an. Cette progression s’appuie notamment sur une augmentation de 31,5 % des résultats des activités de marché, représentant 56 % de la croissance du PNB du secteur, ainsi que sur une hausse de 5,9 % de la marge d’intérêt, en lien avec l’évolution positive des crédits à la clientèle (+4,7 %).
La marge sur commissions a également progressé de 5,2 %, soutenue par l’essor des services digitaux et des activités internationales. Le coût du risque, pour sa part, a enregistré une hausse modérée de 5,7 %, permettant au secteur bancaire de maintenir un niveau de rentabilité en progression. La capacité bénéficiaire des six principales banques cotées s’est établie à 5,64 milliards de dirhams, en augmentation de 18,7 %, sous l’effet conjugué de l’optimisation des charges (coefficient d’exploitation à 39,8 %) et de la maîtrise du risque.
Des performances sectorielles globalement positives
La croissance des revenus au T1-2025 est observable dans la majorité des secteurs. Les plus fortes progressions sont enregistrées dans :
les industries et services (+25,9 %), portées par la performance d’Akdital ;
le financement (+24,8 %) ;
les mines (+20,2 %) ;
le bâtiment et travaux publics (+12,3 %), avec une contribution notable de Sonasid ;
l’automobile (+11 %) ;
les cimenteries (+10,4 %).
Le secteur des assurances affiche une progression de 6,2 %, l’agroalimentaire de 4,1 %, l’immobilier de 7,8 %, tandis que les nouvelles technologies de l’information enregistrent une hausse plus modérée (+1,6 %).
Deux secteurs présentent une évolution quasi-stable : l’agriculture (+0,4 %) et l’énergie (+0,1 %). Seul le secteur des télécommunications a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires consolidé, estimée à -2 % sur la période.
Résultats consolidés des principales entreprises cotées
Au niveau des résultats individuels, plusieurs entreprises ont enregistré des évolutions positives :
Dans le secteur bancaire, Attijariwafa bank (+5,9 %), BCP (+14,9 %), BOA (+11,3 %), CIH Bank (+15,8 %) et BMCI (+8,1 %) ont affiché des croissances solides de leur PNB.
Dans l’agroalimentaire, Cosumar (+9,3 %), Lesieur Cristal (+10 %) et Oulmès (+10,9 %) ont vu leur chiffre d’affaires progresser.
Dans le secteur des matériaux de construction, Sonasid (+24,2 %), Jet Contractors (+21,7 %), Ciments du Maroc (+14 %) et LafargeHolcim Maroc (+8,7 %) enregistrent également des hausses notables.
Akdital se distingue dans le secteur de la santé avec une progression de 53,8 %.
Dans le transport, la Compagnie de Transports au Maroc (CTM) affiche une croissance marquée de 108,8 %.
D’autres entreprises, comme Auto Nejma (+22,4 %), Managem (+20,1 %), CIH Bank (+15,8 %), ou encore Sothema (+19,2 %), ont également connu des évolutions favorables de leurs revenus.
Le premier trimestre 2025 s’inscrit dans la continuité des résultats positifs observés fin 2024, confirmant une dynamique globale de reprise. Les revenus en hausse, le niveau élevé des échanges et la performance des valeurs bancaires confortent la solidité du marché à court terme.
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]]>De fait, la balance commerciale des marchandises, fin avril 2025, s’est détériorée. Selon les chiffres de l’Office des changes, les importations de biens ont connu une augmentation de 9,1 %, soit 22 MMDH, passant de 241 à 263 milliards de dirhams d’une année à l’autre. Dans le détail, toutes les catégories d’importations ont augmenté :
En effet, les importations de produits finis d’équipement ont crû de 13,3 % à 61,8 MMDH, celles de consommation de 11,5 % à plus de 61 MMDH, et celles des produits alimentaires de 11,3 % à 33,5 MMDH, tandis que celles des produits bruts ont explosé de 25,4 % à 13 milliards de dirhams. Mais le plus grave, c’est que face à cette appréciation importante des importations, les exportations ont plutôt stagné à +1,2 % à 154 milliards de dirhams.
En dehors des exportations de phosphates, qui constituent l’essentiel à l’export, et qui augmentent de 12,3 % à fin avril à 27,6 MMDH, les autres extractions minières ont pris 12,3 % à 27,6 MMDH et l’aéronautique 14 % à 9,5 milliards. Les exportations de l’agriculture et de l’agroalimentaire restent stables à +1,4 % pour 35,4 milliards de dirhams, comme pour le textile et cuir à 2,7 % pour 15 MMDH, et l’automobile à plus de 7 % à une cinquantaine de milliards de dirhams.
En conséquence, le déficit commercial a connu une hausse de 22,8 % à fin avril de cette année, atteignant les 109 milliards de dirhams, causant ainsi une perte du taux de couverture des importations par les exportations de 4,6 points à 58,6 %, contre 63,2 %.
Toutefois, les services, qui contribuaient subsidiairement à la balance commerciale du pays, connaissent un essor soutenu ! L’excédent de la balance des services s’est apprécié de 11,9 % à 46 milliards de dirhams, sur la base des importations de services qui baissent et des exportations qui augmentent. L’examen des différentes catégories de services exportés par le Maroc montre que ces derniers se multiplient et se diversifient, comme le montre le tableau ci-dessous.
Les services exportés sont en constante augmentation sur les 5 dernières années, avec des montants multipliés par 10. C’est le cas particulièrement des services de transports, de voyages, d’assurances et de pensions, de services financiers, des télécommunications, d’informatique, etc. Le tableau des exportations de services indique que les services de transports ont réalisé des exportations de 26 MMDH en 2020 et 45 MMDH en 2024. Les services de voyages sont passés de 36 à 117 milliards sur la même période. Les exportations de services de télécommunications et d’informatique ont réalisé de même un réel saut, passant de 17 à 24 milliards de dirhams en 5 ans, quand celles des services aux entreprises exportent 55 milliards de dirhams contre 26 en 2020. Ces chiffres sont prometteurs parce qu’ils témoignent d’une évolution des exportations de l’industrie et de l’agriculture vers les services, démontrant une transformation connue de divers pays occidentaux face à un recul industriel qui caractérise leur économie et un réchauffement climatique qui impacte les rendements agricoles.
Le Maroc, avec une balance des services qui prend de l’importance, peut lui aussi envisager de plus en plus une diversification de ses exportations à la faveur de ces derniers et programmer de les développer en continu…
D’ailleurs, le gouvernement vient de lancer une feuille de route sur 2025-2027 pour dynamiser le commerce extérieur en boostant les exportations. Son plan prévoit la création de 76 000 nouveaux emplois, l’élargissement de la base des exportations par la création de 400 nouvelles sociétés d’export par an pour engranger des recettes supplémentaires d’exportation de 84 milliards de dirhams (MMDH). Son approche intégrée et participative s’articule autour de quatre leviers d’intervention et de six réformes transversales. Ils consistent en une modernisation des instruments de soutien, le développement des filières exportatrices à fort potentiel, un renforcement des partenariats internationaux et un appui aux PME.
En réalité, l’ouverture économique du pays l’oblige à engager sa compétitivité pour intégrer les chaînes de valeur mondiales en étant un acteur incontournable entre l’Afrique et l’Europe. En effet, face à la baisse des exportations que montrent les derniers chiffres du commerce international publiés par l’Office des changes pour le mois d’avril 2025, une telle réaction du gouvernement s’imposait. Surtout dans son volet de simplification des procédures douanières, qui reconnaît ses goulots d’étranglement et la lenteur administrative qui ne facilitent ni les exportations ni les importations ; de la digitalisation des services, pour plus de fluidité et d’efficacité des flux d’import et d’export – au moins pour les filières à l’export recensées pour leur fort potentiel comme l’agriculture, le textile, la chimie et l’artisanat, et au plus pour des plateformes digitales dédiées à la promotion de nos produits sur les marchés internationaux, que prévoit également le programme gouvernemental.
Le choix d’ouverture de l’économie marocaine, qui la destine à plus d’échanges internationaux, l’oblige par ailleurs à diversifier les créneaux à l’export de façon active, à stimuler les secteurs niches les plus dynamiques à l’international et à développer les tendances de croissance rapide et prometteuses, comme celles des services à l’export, tout en repérant les limites de certains secteurs exportateurs qui saturent avec le temps, souffrant du statu quo… Un challenge continu mais indispensable.
Afifa Dassouli
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]]>The post Ynexis Group et Crédit du Maroc s’allient pour soutenir la croissance de Nema Capital dans les OPCI appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Aux termes de cette opération, soumise à l’obtention des autorisations réglementaires requises, les deux partenaires détiendront chacun 50 % du capital et des droits de vote de Nema Capital. Cette prise de participation ouvre la voie à une collaboration approfondie qui permettra de mobiliser les expertises complémentaires d’Ynexis Group et de Crédit du Maroc au service d’une ambition commune : consolider la position de Nema Capital sur le marché marocain des OPCI, un segment en forte croissance.
Crédit du Maroc, filiale du groupe marocain Holmarcom, voit dans cette opération une nouvelle étape dans sa stratégie de développement de ses activités de banque d’investissement. Par cette entrée au capital, la banque élargit son offre actuelle, qui comprend déjà les activités de marché, la gestion d’actifs, l’intermédiation boursière et la conservation de titres, en y ajoutant une expertise renforcée dans la gestion immobilière collective.
De son côté, Ynexis Group confirme son orientation vers des solutions d’investissement innovantes et adaptées à l’évolution des besoins des investisseurs institutionnels. Le groupe entend, à travers Nema Capital, participer activement à l’essor du marché des OPCI au Maroc, porté notamment par une demande croissante en produits d’épargne à long terme adossés à l’immobilier professionnel.
L’un des objectifs de cette alliance est de positionner Nema Capital comme un acteur de référence dans un secteur encore jeune mais prometteur, encadré par une réglementation en pleine structuration sous l’égide de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). En s’appuyant sur les ressources financières, les réseaux de distribution et l’expertise opérationnelle de ses deux actionnaires, la société de gestion entend capter une part significative des flux d’épargne institutionnelle orientés vers les OPCI.
L’opération illustre également une dynamique plus large d’intégration verticale entre l’immobilier et la finance, où banques et opérateurs spécialisés unissent leurs forces pour structurer des véhicules d’investissement adaptés à une clientèle diversifiée. Dans ce cadre, le partenariat Ynexis–Crédit du Maroc pourrait préfigurer d’autres initiatives similaires dans le secteur, à mesure que les OPCI s’imposent comme un levier stratégique pour la dynamisation du marché immobilier tertiaire et la mobilisation de l’épargne longue.
LNT
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]]>The post Dynamique monétaire : accélération du crédit et ralentissement de la croissance de la masse monétaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En revanche, la dynamique du crédit accordé au secteur public montre des signes de ralentissement, avec une décélération du rythme de progression des prêts aux entreprises publiques, passé de 10,5 % à 7,3 %. Cette tendance contribue à modérer la croissance globale du crédit bancaire, en dépit de la robustesse observée sur le segment privé.
L’analyse par objet économique confirme la bonne orientation de la plupart des composantes du crédit. Les prêts à l’équipement, qui traduisent les besoins d’investissement des entreprises, ont poursuivi leur redressement, enregistrant une croissance de 11,3 % contre 9,8 % précédemment. De leur côté, les crédits immobiliers affichent une progression de 3,3 %, en amélioration par rapport aux 2,7 % de mars, tandis que les prêts à la consommation ont crû de 2,6 %, contre 1,9 % un mois plus tôt.
Seule exception à cette dynamique, les facilités de trésorerie ont vu leur rythme de progression ralentir, passant de 3,8 % à 2,1 %, ce qui pourrait refléter une meilleure gestion des besoins de liquidité des entreprises ou un repli conjoncturel de la demande dans ce segment.
S’agissant de la qualité des créances, Bank Al-Maghrib relève une hausse du volume des créances en souffrance, dont le taux de croissance a atteint 4,5 % en avril, contre 2,3 % en mars. En conséquence, leur part dans le total des crédits distribués s’est légèrement accrue, s’établissant à 8,7 %, contre 8,4 % un mois plus tôt, signalant une légère dégradation du profil de risque des portefeuilles bancaires.
Parallèlement, les données de BAM font état d’un ralentissement notable du rythme de croissance annuelle de la masse monétaire (agrégat M3), passé de 8 % à 6,9 % en avril 2025. Ce tassement s’explique principalement par une contraction de 3,4 % des créances nettes des institutions de dépôt sur l’Administration centrale, après une hausse marquée de 7,5 % en mars.
Du côté des autres contreparties de M3, les avoirs officiels de réserve ont progressé de manière significative (+8,9 %, après +2,5 %), tandis que le crédit bancaire au secteur non financier a suivi la tendance précédemment évoquée, atteignant 4,2 %.
L’analyse des composantes de la masse monétaire montre une décélération des principaux agrégats liquides. La monnaie fiduciaire a vu son rythme de progression fléchir à 8,4 % (contre 9,3 % en mars), tout comme les dépôts à vue auprès des banques, dont la croissance a ralenti de 11,4 % à 8,4 %. Par ailleurs, les placements monétaires dans les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ont également enregistré un repli de leur taux de croissance, à 14,6 % après 17,7 %. En contrepartie, les comptes à terme ont affiché une hausse de 4,5 %, confirmant une certaine réorientation de l’épargne vers des supports à rendement plus sécurisé.
Du point de vue des secteurs institutionnels, la croissance des actifs monétaires détenus par les ménages s’est située à 6,2 %, bénéficiant notamment d’une atténuation de la baisse des comptes à terme. Cependant, la progression des dépôts à vue et des comptes d’épargne est restée stable. Les sociétés non financières privées, pour leur part, ont enregistré un ralentissement de la croissance de leurs actifs monétaires, qui s’établit à 13,5 %.
LNT
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]]>The post Résultats T1 2025 : une croissance solide portée par les banques et l’industrie, selon BKGR appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Au premier trimestre 2025, les revenus globaux des entreprises cotées atteignent 81,1 milliards de dirhams, en hausse de 7,2 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette amélioration est principalement imputable à la bonne tenue des secteurs des financières, des industries, et des assurances. Les banques, en particulier, jouent un rôle central dans cette dynamique, contribuant à 43 % de la croissance du chiffre d’affaires global, devant le BTP (16,3 %) et les mines (8,6 %).
Les industries enregistrent une hausse de 5,7 % de leur chiffre d’affaires, dopée par l’accélération des projets d’infrastructure liés à l’organisation de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030. Toutefois, le secteur immobilier, bien que contribuant positivement, voit sa performance légèrement atténuée par une nouvelle norme de comptabilisation des revenus, ce qui réduit l’effet de base comparativement aux années précédentes.
Les institutions financières, quant à elles, réalisent une progression de 10,9 % de leur produit net bancaire (PNB), soutenue par un environnement de taux favorable et une activité commerciale soutenue. Les assurances enregistrent également une croissance, avec une augmentation de 5,9 % des primes émises brutes, tirée notamment par la performance du segment vie d’ATLANTASANAD.
En termes séquentiels, le chiffre d’affaires global affiche un léger repli de 0,5 % par rapport au dernier trimestre 2024. Cette évolution s’explique principalement par la baisse saisonnière des revenus industriels, habituellement plus élevés au quatrième trimestre. Néanmoins, cette baisse est en grande partie compensée par la hausse de 4,9 % des revenus des établissements financiers et le bond significatif de 41,7 % enregistré dans le secteur des assurances, lié au cycle annuel de renouvellement des primes.
Sur le plan bilanciel, la dette nette des sociétés cotées (hors secteur financier) se stabilise autour de 63,5 milliards de dirhams, en baisse marginale de 0,4 % par rapport à fin 2024. Ce niveau est principalement concentré dans les télécoms, qui en représentent un tiers, suivis des mines et de l’immobilier.
Par ailleurs, les investissements (CAPEX) affichent une nette progression de 17,3 % en glissement annuel, pour s’établir à 4,5 milliards de dirhams. Cette dynamique est tirée par les investissements du secteur minier, dominés par MANAGEM, qui consacre 65 % de son budget au développement des projets Tizert (Maroc) et Boto (Sénégal). Le secteur télécoms maintient un niveau d’investissement élevé malgré une légère baisse, tandis que le secteur du transport, en particulier Marsa Maroc, enregistre une hausse marquée de ses dépenses pour équiper les futurs terminaux à conteneurs de Nador West Med.
Globalement, 51 sociétés cotées affichent une hausse de leurs revenus au premier trimestre 2025, contre 13 en baisse.
LNT
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]]>The post BMCI : Des résultats trimestriels au vert, malgré une hausse du coût du risque appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’après le communiqué diffusé par la Banque marocaine pour le commerce et l’industrie sur le site de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), le résultat net social a connu une progression plus marquée, atteignant 101 MDH, soit une augmentation de 115,6% en glissement annuel.
Le produit net bancaire (PNB) consolidé du groupe s’est élevé à 983 MDH à fin mars 2025, en hausse de 8,1% par rapport à la même période de 2024. Cette performance s’explique principalement par la progression de la marge d’intérêt (+6,2%), de la marge sur commissions (+10,3%) et du résultat des opérations de marché (+6,3%). En social, le PNB s’est établi à 896 MDH, enregistrant une progression de 9,6%.
Le coût du risque consolidé a, en revanche, connu une hausse notable de 51,9% au terme des trois premiers mois de 2025, comparativement à la même période un an plus tôt. Dans le même temps, le taux de couverture des créances par les provisions, en comptes sociaux, s’est établi à 80,62%.
Concernant les charges de fonctionnement, les frais de gestion consolidés ont atteint 600 MDH. Le coefficient d’exploitation consolidé du groupe s’est inscrit à 61,06% à la fin du premier trimestre 2025.
Du côté de l’activité commerciale, les crédits par caisse à la clientèle consolidés ont atteint 58,36 milliards de dirhams (MMDH). Les dépôts de la clientèle, également en consolidation, ont progressé de 3% pour s’établir à 49,85 MMDH. Les ressources non rémunérées ont constitué 77,4% de l’ensemble des dépôts à fin mars, traduisant une structure favorable au financement de l’activité bancaire.
Enfin, les engagements par signature consolidés se sont inscrits en hausse de 7,9% par rapport au niveau observé à fin décembre 2024, pour atteindre un total de 20,8 MMDH.
LNT
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]]>The post Capital-investissement au Maroc : une feuille de route ambitieuse à l’horizon 2030 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intitulée « Private Equity, The New Transformative Path to 2030 », l’étude pose les fondations d’un nouveau cycle pour une industrie en pleine maturation. Elle articule sa démarche autour de trois axes structurants : enclencher un cercle vertueux en dynamisant l’investissement domestique, renforcer l’attractivité du Maroc pour les capitaux internationaux, et établir un dialogue public-privé institutionnalisé pour ancrer durablement le développement de la filière.
Une étude collégiale pour une vision commune
« Cette étude, nous l’avons lancée non pas parce que le secteur allait mal, mais justement parce qu’il va bien », a expliqué Hassan Laaziri, président de l’AMIC, en ouverture de la conférence. « C’est dans les moments favorables qu’il faut se projeter et tracer le cap. » Il a insisté sur le caractère collégial de la démarche : « Nous avons consulté l’ensemble des parties prenantes : sociétés de gestion, régulateurs, ministères de l’Industrie, des Finances, de l’Investissement, et bien sûr nos investisseurs institutionnels. »
L’étude intervient dans un contexte où le secteur a connu une véritable accélération. Selon les chiffres communiqués, les levées de fonds ont triplé entre les deux dernières générations de véhicules, et les montants déployés suivent une tendance similaire. « Cela montre que le capital levé est effectivement investi, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres géographies », a souligné Jonathan Le Henry, Partner chez Strategy& et responsable Maghreb.
La perspective de 2030 constitue un jalon structurant, tant pour les grands projets d’infrastructure à venir – notamment en lien avec la Coupe du Monde – que pour l’achèvement de nombreux chantiers économiques. Mais l’enjeu dépasse la seule échéance événementielle. « Le Maroc se situe à un point d’inflexion de son développement économique », estime Jonathan Le Henry. « Nous avons d’un côté un tissu entrepreneurial dynamique et de plus en plus tourné vers l’international, et de l’autre un besoin accru de financements de long terme, à la fois en fonds propres et en accompagnement stratégique. »
Cette dualité fonde le raisonnement de l’étude, qui repose sur des constats empiriques : un écosystème en croissance, des performances solides et une appétence renouvelée des investisseurs. « Le chiffre de 6 milliards n’est pas une projection hasardeuse », précise Le Henry. « Il repose sur trois piliers : une tendance historique haussière, l’effet catalyseur attendu du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement (FM6I), et la montée en gamme progressive des sociétés de gestion marocaines. »
FM6I : catalyseur de structuration et d’inclusion
Le rôle du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement a été largement salué par les intervenants comme un facteur de rupture. « Ce fonds, avec une enveloppe estimée à 18 MMDH, permet d’adresser des segments du marché encore peu couverts, en particulier les tickets moyens et les PME », a affirmé Hassan Laaziri. « Il finance non seulement la croissance des entreprises, mais renforce aussi la base industrielle de notre écosystème d’investissement. »
Néanmoins, des interrogations subsistent quant à sa capacité d’exécution rapide. Interpellé à ce sujet, Laaziri a relativisé : « Ce sont des process lourds mais normaux. Au niveau international, il faut entre 18 et 24 mois pour qu’un fonds de fonds sélectionne et diligente ses sociétés de gestion. Nous sommes dans ces standards. »
La récente nomination de la présidente du FM6I suscite également des attentes. « Elle connaît le métier, elle a été régulatrice. Nous espérons que cela facilitera les échanges et accélérera le déploiement des engagements », a ajouté le président de l’AMIC.
Un autre enjeu pointé par l’étude est celui de la polarisation des investissements. « Aujourd’hui, les fonds se concentrent principalement sur deux extrêmes : les très petits tickets (notamment en capital-risque) et les très gros (pour des entreprises établies). Entre les deux, il y a un vide à combler », a expliqué Jonathan Le Henry. « Cette lacune est en partie liée à l’évolution naturelle des sociétés de gestion, qui ont grossi et déplacé leur centre de gravité. »
Pour y répondre, plusieurs pistes sont évoquées : la création de nouveaux véhicules spécialisés, la diversification des plateformes d’investissement, et surtout, l’arrivée de nouvelles équipes de gestion. « Le FM6I a déjà agréé trois sociétés opérant sur des tickets entre 20 et 100 millions de dirhams, mais ce n’est pas suffisant », insiste Laaziri. « Il faut élargir le spectre, pour permettre à de nouveaux talents de prendre le relais sur des segments clés. »
Élargir la base des investisseurs, un impératif stratégique
L’un des objectifs prioritaires fixés dans la feuille de route est de porter à 70 % la part des investisseurs institutionnels marocains dans les levées. « Aujourd’hui, nous sommes encore trop dépendants des bailleurs de fonds internationaux », note Hassan Laaziri. « Ce n’est pas un problème en soi, mais pour assurer la souveraineté économique et financière du pays, il faut que les caisses de retraite, les compagnies d’assurances et les fonds souverains s’engagent davantage. »
Cette ambition passe par un effort de pédagogie. « Le capital-investissement reste mal compris, y compris parmi les institutionnels », observe Jonathan Le Henry. « Pourtant, c’est une classe d’actifs qui, bien pilotée, offre rendement, résilience et impact. Il faut donc bâtir une relation de long terme avec ces investisseurs, basée sur la confiance, la liquidité et la transparence. »
Au-delà des performances financières, les intervenants ont insisté sur la dimension transformative du capital-investissement. « C’est un outil d’accompagnement des entreprises familiales, de renforcement de la gouvernance, de professionnalisation des équipes dirigeantes », a rappelé Hatim Ben Ahmed, Managing Partner chez Mediterrania Capital Partners. « Il contribue à structurer les champions de demain, à favoriser la transmission intergénérationnelle, et à préparer les entreprises à l’internationalisation. »
Pour Isabelle Bébéar, directrice des affaires internationales chez Bpifrance, l’expérience française démontre que le rôle de l’État est essentiel. « Sans un acteur comme Bpifrance, le capital-investissement français ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Le financement, c’est important, mais il faut aussi un écosystème : des avocats, des experts, des accélérateurs, de la data, des standards ESG… »
Une alliance euro-méditerranéenne du private equity ?
Le panel a permis d’élargir la réflexion à l’échelle régionale et internationale. Bertrand Rambaud, président de France Invest, a appelé à « construire une alliance entre les acteurs européens et africains du capital-investissement, en capitalisant sur la langue, la culture et les complémentarités économiques ». Un appel repris par plusieurs participants, convaincus que le Maroc peut jouer un rôle de hub régional dans l’interconnexion des marchés d’investissement.
Nicolas Vickery, directeur des fonds à l’IFC (Banque mondiale), a confirmé l’attractivité croissante du Royaume pour les investisseurs internationaux. « Le Maroc dispose d’avantages comparatifs rares en Afrique : stabilité macroéconomique, convertibilité de la monnaie, profondeur du marché bancaire, et surtout, des sorties réussies avec de bons multiples. »
La conclusion de Jonathan Le Henry se veut résumer la démarche : « Cette étude n’est pas une fin en soi. C’est l’ouverture d’un nouveau chapitre, dans lequel le capital-investissement devient un levier structurant pour accompagner la souveraineté économique, la création de valeur, l’innovation et l’inclusion sociale. »
L’AMIC souhaite ainsi réaffirmer sa volonté de jouer un rôle de catalyseur, en continuant à fédérer les acteurs publics et privés. « Le capital-investissement n’est pas une niche. C’est un outil stratégique au service d’une ambition nationale », a conclu Hassan Laaziri.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post 11ᵉ Conférence Annuelle de l’AMIC : le capital-investissement marocain face à ses nouveaux enjeux appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans son allocution d’ouverture, Hassan Laaziri, président de l’AMIC, a rappelé le chemin parcouru depuis la création de l’association, soulignant que « le capital-investissement a connu une évolution significative au Maroc au cours des 25 dernières années, passant d’un secteur confidentiel à un outil structurant pour le financement des entreprises ». Revenant sur les débuts de l’industrie, M. Laaziri a évoqué « un environnement où les outils numériques étaient encore inexistants et où le démarchage des dirigeants se faisait sans base de données, sur le terrain », insistant sur le rôle des pionniers du secteur dans la vulgarisation de ce mode de financement.
Une dynamique soutenue en 2024
L’édition 2025 de la Conférence Annuelle s’est tenue dans un contexte favorable, marqué par une année 2024 qualifiée de « record » par l’AMIC. Selon son rapport d’activité, les capitaux levés en 2024 ont atteint 3,9 milliards de dirhams, portant le total cumulé sur la période 2018-2024 à 13,8 milliards, en hausse de 50 % par rapport à la période 2012-2017.
Nasser Seddiqi, directeur du pôle Métiers à l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), a salué cette performance : « Ce dynamisme témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs dans l’économie nationale. Le capital-investissement est aujourd’hui un levier de croissance reconnu, qui soutient aussi bien les startups que les PME en phase de développement ou de transmission. » Il a également mis en avant la nécessité de renforcer l’environnement réglementaire pour accompagner cette montée en puissance, notamment en adaptant les textes relatifs aux véhicules d’investissement.
L’un des temps forts de la conférence a été la présentation de l’étude réalisée par Strategy&, intitulée “The New Transformative Path to 2030”. Jonathan Le Henry, associé et responsable de Strategy& au Maghreb, a livré une analyse détaillée de l’évolution récente du secteur. Selon lui, « les deux dernières générations de fonds ont vu tripler les montants levés, tandis que le nombre de sociétés de gestion a doublé. Ces indicateurs traduisent une professionnalisation croissante de l’industrie et des perspectives prometteuses à moyen terme ».
L’étude prévoit que les levées de fonds pourraient atteindre 6 milliards de dirhams d’ici 2030, dont les deux tiers proviendraient d’investisseurs marocains. Elle identifie également plusieurs leviers de développement, notamment la mobilisation accrue des investisseurs institutionnels, l’émergence de nouveaux véhicules réglementaires et l’intégration de critères ESG dans les stratégies d’investissement.
Outre la plénière inaugurale, la conférence a été rythmée par plusieurs panels thématiques. Les discussions ont porté sur les stratégies de sortie (Road to Liquidity), les enjeux liés à l’investissement responsable, les pratiques d’impact investing et le rôle du capital-risque dans le financement des startups. Des ateliers animés par Deloitte et PwC ont également permis d’approfondir certains aspects techniques du métier.
Lors d’un échange consacré à l’intelligence artificielle, plusieurs intervenants ont souligné l’importance croissante des technologies émergentes dans les choix d’investissement. Deux startups, Cloudstreet (logistique) et Sowit (agri-tech), ont présenté leurs modèles et leur parcours de financement, illustrant la diversité des projets accompagnés par les fonds de capital-investissement au Maroc.
Regards croisés sur 25 ans d’évolution
Le 25ᵉ anniversaire de l’AMIC a également donné lieu à une rétrospective des grandes étapes de l’industrie au Maroc. Selon Hassan Laaziri, « le secteur a permis le financement de plus de 350 entreprises et généré un doublement du chiffre d’affaires moyen entre l’entrée et la sortie des fonds ». Il a également précisé que les entreprises accompagnées ont connu, pour la plupart, des croissances supérieures à la moyenne nationale, contribuant ainsi à la création de valeur économique et sociale.
De son côté, Nasser Seddiqi a noté que « près de 44 % des sorties réalisées en 2024 l’ont été via le marché secondaire, traduisant une maturité croissante du secteur ». Il a également évoqué la nécessité de renforcer le compartiment boursier dédié aux PME et de simplifier les processus d’introduction en bourse, afin d’offrir davantage d’options de liquidité aux investisseurs.
Au plan réglementaire, l’AMMC a annoncé travailler sur une nouvelle circulaire spécifique au capital-investissement, appelée à remplacer les dispositions actuelles. Cette réforme vise à clarifier le rôle des dépositaires, à encadrer la structuration des véhicules et à soutenir l’émergence de nouveaux acteurs. « Nous devons aligner notre cadre réglementaire sur les meilleures pratiques internationales pour faire du Maroc un pôle attractif », a déclaré M. Seddiqi.
L’étude stratégique 2030 de l’AMIC, élaborée en concertation avec les ministères de l’Investissement, de l’Industrie, des Finances, et avec le soutien de la CGEM, identifie plusieurs enjeux prioritaires : la compétitivité fiscale, la mobilisation de l’épargne locale, l’encouragement à la domiciliation de fonds, et le développement de mécanismes d’accompagnement des startups et des PME.
Dans un message de clôture, Mona Frasseni, déléguée générale de l’AMIC, a salué l’engagement des partenaires et des sponsors ayant contribué à la réussite de cette édition, tout en soulignant que « cette conférence confirme l’importance de créer des espaces de dialogue structurant pour renforcer l’écosystème marocain du capital-investissement ».
La cérémonie de remise des Awards d’Excellence, organisée en marge de la conférence, a mis à l’honneur plusieurs fonds, gestionnaires et entreprises, récompensés pour leur performance et leur impact économique au cours de l’année 2024.
Selim Benabdelkhalek
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]]>The post Marché des capitaux : Un atelier pour un meilleur accès des régions au financement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette rencontre visait à renforcer la réflexion autour des possibilités qu’offre le marché des capitaux pour le financement des projets régionaux, dans un contexte marqué par l’accroissement des ambitions de développement local et la nécessité de diversifier les sources de financement des collectivités territoriales. Les échanges ont notamment porté sur les conditions d’accès au marché, les instruments mobilisables et les réformes nécessaires sur les plans réglementaire, comptable et organisationnel.
Les intervenants ont mis en avant le rôle stratégique que peut jouer le marché des capitaux dans l’accompagnement des Régions marocaines dans la mise en œuvre de leurs programmes d’investissement, en complément des ressources budgétaires classiques. Ils ont également souligné la pertinence de cet outil dans un cadre de gouvernance financière responsable, en lien avec les engagements pris par les Régions dans le cadre de la régionalisation avancée.
Au cours des discussions, plusieurs pistes ont été explorées pour faciliter l’accès effectif des Régions aux mécanismes de financement de marché. Parmi elles figurent la nécessité d’un accompagnement technique renforcé, le développement de cadres de référence adaptés à la spécificité des collectivités territoriales, et l’adaptation de certains outils réglementaires et comptables à la réalité des projets régionaux. L’implication de l’Ordre des Experts Comptables a également permis de souligner les enjeux de transparence, de normalisation des pratiques et de structuration des démarches financières.
Cette initiative s’inscrit dans une logique de concertation continue entre l’AMMC, l’ARM et les parties prenantes concernées, en vue de construire progressivement un écosystème favorable à l’utilisation du marché des capitaux par les Régions. Elle reflète par ailleurs la volonté des institutions organisatrices de contribuer activement à la mise en place de solutions de financement innovantes, alignées sur les principes de soutenabilité financière, d’efficience et d’impact territorial.
LNT
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