Finance - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/economie-et-finance/finance/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Fri, 30 May 2025 15:06:34 +0000 fr-FR hourly 1 11ᵉ Conférence Annuelle de l’AMIC : le capital-investissement marocain face à ses nouveaux enjeux https://lnt.ma/11%e1%b5%89-conference-annuelle-de-lamic-le-capital-investissement-marocain-face-a-ses-nouveaux-enjeux/ Fri, 30 May 2025 15:06:34 +0000 https://lnt.ma/?p=530455 L’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) a organisé sa 11ᵉ Conférence Annuelle sous le thème « Empowering The Future », à l’occasion de son 25ᵉ anniversaire. Cette rencontre, qui a réuni près de 300 participants issus du monde des affaires, de la finance, de l’entrepreneuriat et de l’administration publique, a permis de dresser un […]

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L’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) a organisé sa 11ᵉ Conférence Annuelle sous le thème « Empowering The Future », à l’occasion de son 25ᵉ anniversaire. Cette rencontre, qui a réuni près de 300 participants issus du monde des affaires, de la finance, de l’entrepreneuriat et de l’administration publique, a permis de dresser un état des lieux du capital-investissement au Maroc et de réfléchir collectivement aux perspectives d’évolution de cette industrie à l’horizon 2030.

Dans son allocution d’ouverture, Hassan Laaziri, président de l’AMIC, a rappelé le chemin parcouru depuis la création de l’association, soulignant que « le capital-investissement a connu une évolution significative au Maroc au cours des 25 dernières années, passant d’un secteur confidentiel à un outil structurant pour le financement des entreprises ». Revenant sur les débuts de l’industrie, M. Laaziri a évoqué « un environnement où les outils numériques étaient encore inexistants et où le démarchage des dirigeants se faisait sans base de données, sur le terrain », insistant sur le rôle des pionniers du secteur dans la vulgarisation de ce mode de financement.

Une dynamique soutenue en 2024

L’édition 2025 de la Conférence Annuelle s’est tenue dans un contexte favorable, marqué par une année 2024 qualifiée de « record » par l’AMIC. Selon son rapport d’activité, les capitaux levés en 2024 ont atteint 3,9 milliards de dirhams, portant le total cumulé sur la période 2018-2024 à 13,8 milliards, en hausse de 50 % par rapport à la période 2012-2017.

Nasser Seddiqi, directeur du pôle Métiers à l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), a salué cette performance : « Ce dynamisme témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs dans l’économie nationale. Le capital-investissement est aujourd’hui un levier de croissance reconnu, qui soutient aussi bien les startups que les PME en phase de développement ou de transmission. » Il a également mis en avant la nécessité de renforcer l’environnement réglementaire pour accompagner cette montée en puissance, notamment en adaptant les textes relatifs aux véhicules d’investissement.

L’un des temps forts de la conférence a été la présentation de l’étude réalisée par Strategy&, intitulée “The New Transformative Path to 2030”. Jonathan Le Henry, associé et responsable de Strategy& au Maghreb, a livré une analyse détaillée de l’évolution récente du secteur. Selon lui, « les deux dernières générations de fonds ont vu tripler les montants levés, tandis que le nombre de sociétés de gestion a doublé. Ces indicateurs traduisent une professionnalisation croissante de l’industrie et des perspectives prometteuses à moyen terme ».

L’étude prévoit que les levées de fonds pourraient atteindre 6 milliards de dirhams d’ici 2030, dont les deux tiers proviendraient d’investisseurs marocains. Elle identifie également plusieurs leviers de développement, notamment la mobilisation accrue des investisseurs institutionnels, l’émergence de nouveaux véhicules réglementaires et l’intégration de critères ESG dans les stratégies d’investissement.

Outre la plénière inaugurale, la conférence a été rythmée par plusieurs panels thématiques. Les discussions ont porté sur les stratégies de sortie (Road to Liquidity), les enjeux liés à l’investissement responsable, les pratiques d’impact investing et le rôle du capital-risque dans le financement des startups. Des ateliers animés par Deloitte et PwC ont également permis d’approfondir certains aspects techniques du métier.

Lors d’un échange consacré à l’intelligence artificielle, plusieurs intervenants ont souligné l’importance croissante des technologies émergentes dans les choix d’investissement. Deux startups, Cloudstreet (logistique) et Sowit (agri-tech), ont présenté leurs modèles et leur parcours de financement, illustrant la diversité des projets accompagnés par les fonds de capital-investissement au Maroc.

Regards croisés sur 25 ans d’évolution

Le 25ᵉ anniversaire de l’AMIC a également donné lieu à une rétrospective des grandes étapes de l’industrie au Maroc. Selon Hassan Laaziri, « le secteur a permis le financement de plus de 350 entreprises et généré un doublement du chiffre d’affaires moyen entre l’entrée et la sortie des fonds ». Il a également précisé que les entreprises accompagnées ont connu, pour la plupart, des croissances supérieures à la moyenne nationale, contribuant ainsi à la création de valeur économique et sociale.

De son côté, Nasser Seddiqi a noté que « près de 44 % des sorties réalisées en 2024 l’ont été via le marché secondaire, traduisant une maturité croissante du secteur ». Il a également évoqué la nécessité de renforcer le compartiment boursier dédié aux PME et de simplifier les processus d’introduction en bourse, afin d’offrir davantage d’options de liquidité aux investisseurs.

Au plan réglementaire, l’AMMC a annoncé travailler sur une nouvelle circulaire spécifique au capital-investissement, appelée à remplacer les dispositions actuelles. Cette réforme vise à clarifier le rôle des dépositaires, à encadrer la structuration des véhicules et à soutenir l’émergence de nouveaux acteurs. « Nous devons aligner notre cadre réglementaire sur les meilleures pratiques internationales pour faire du Maroc un pôle attractif », a déclaré M. Seddiqi.

L’étude stratégique 2030 de l’AMIC, élaborée en concertation avec les ministères de l’Investissement, de l’Industrie, des Finances, et avec le soutien de la CGEM, identifie plusieurs enjeux prioritaires : la compétitivité fiscale, la mobilisation de l’épargne locale, l’encouragement à la domiciliation de fonds, et le développement de mécanismes d’accompagnement des startups et des PME.

Dans un message de clôture, Mona Frasseni, déléguée générale de l’AMIC, a salué l’engagement des partenaires et des sponsors ayant contribué à la réussite de cette édition, tout en soulignant que « cette conférence confirme l’importance de créer des espaces de dialogue structurant pour renforcer l’écosystème marocain du capital-investissement ».

La cérémonie de remise des Awards d’Excellence, organisée en marge de la conférence, a mis à l’honneur plusieurs fonds, gestionnaires et entreprises, récompensés pour leur performance et leur impact économique au cours de l’année 2024.

Selim Benabdelkhalek

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Marché des capitaux : Un atelier pour un meilleur accès des régions au financement https://lnt.ma/marche-des-capitaux-un-atelier-pour-un-meilleur-acces-des-regions-au-financement/ Thu, 29 May 2025 09:19:53 +0000 https://lnt.ma/?p=530348 L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) et l’Association des Régions du Maroc (ARM) ont organisé, mercredi à Rabat, un atelier d’échanges consacré aux outils de financement offerts par le marché des capitaux, en présence de l’Ordre des Experts Comptables. L’événement, qui s’est tenu au siège de l’AMMC, a rassemblé une quarantaine de participants, dont […]

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L’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) et l’Association des Régions du Maroc (ARM) ont organisé, mercredi à Rabat, un atelier d’échanges consacré aux outils de financement offerts par le marché des capitaux, en présence de l’Ordre des Experts Comptables. L’événement, qui s’est tenu au siège de l’AMMC, a rassemblé une quarantaine de participants, dont des directeurs généraux et responsables financiers des Conseils régionaux et des Sociétés de Développement Régional, ainsi que des représentants d’institutions et d’acteurs du secteur.

Cette rencontre visait à renforcer la réflexion autour des possibilités qu’offre le marché des capitaux pour le financement des projets régionaux, dans un contexte marqué par l’accroissement des ambitions de développement local et la nécessité de diversifier les sources de financement des collectivités territoriales. Les échanges ont notamment porté sur les conditions d’accès au marché, les instruments mobilisables et les réformes nécessaires sur les plans réglementaire, comptable et organisationnel.

Les intervenants ont mis en avant le rôle stratégique que peut jouer le marché des capitaux dans l’accompagnement des Régions marocaines dans la mise en œuvre de leurs programmes d’investissement, en complément des ressources budgétaires classiques. Ils ont également souligné la pertinence de cet outil dans un cadre de gouvernance financière responsable, en lien avec les engagements pris par les Régions dans le cadre de la régionalisation avancée.

Au cours des discussions, plusieurs pistes ont été explorées pour faciliter l’accès effectif des Régions aux mécanismes de financement de marché. Parmi elles figurent la nécessité d’un accompagnement technique renforcé, le développement de cadres de référence adaptés à la spécificité des collectivités territoriales, et l’adaptation de certains outils réglementaires et comptables à la réalité des projets régionaux. L’implication de l’Ordre des Experts Comptables a également permis de souligner les enjeux de transparence, de normalisation des pratiques et de structuration des démarches financières.

Cette initiative s’inscrit dans une logique de concertation continue entre l’AMMC, l’ARM et les parties prenantes concernées, en vue de construire progressivement un écosystème favorable à l’utilisation du marché des capitaux par les Régions. Elle reflète par ailleurs la volonté des institutions organisatrices de contribuer activement à la mise en place de solutions de financement innovantes, alignées sur les principes de soutenabilité financière, d’efficience et d’impact territorial.

LNT

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African Banker Awards: Nadia Fettah désignée meilleure ministre des Finances de l’année https://lnt.ma/african-banker-awards-nadia-fettah-designee-meilleure-ministre-des-finances-de-lannee/ Thu, 29 May 2025 09:05:02 +0000 https://lnt.ma/?p=530344 La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a été désignée, mercredi soir à Abidjan, meilleure ministre des Finances de l’année, lors de l’édition 2025 des trophées « African Banker ». Ce trophée du « Ministre des Finances de l’année » a été décerné à Mme Fettah lors d’une cérémonie, tenue en marge des Assemblées annuelles de la […]

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La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a été désignée, mercredi soir à Abidjan, meilleure ministre des Finances de l’année, lors de l’édition 2025 des trophées « African Banker ».

Ce trophée du « Ministre des Finances de l’année » a été décerné à Mme Fettah lors d’une cérémonie, tenue en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), pour les politiques macroéconomiques prudentes mises en œuvre et les réformes engagées afin de créer un climat propice à l’investissement.

Le prix du Banquier de l’année a été attribué à Patricia Ojangole, managing director d’Uganda Development Bank.

De son côté, le gouverneur de la Banque Centrale du Nigeria (CBN) a remporté le trophée de « Gouverneur de Banque Centrale de l’année », tandis que le « Prix de l’accomplissement d’une vie » est revenu au CEO de Coris Bank International (CBI), Idrissa Nassa.

La Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe (TDB) s’est attribuée, quant à elle, le prix de « la Banque africaine de l’année ».

Le prix de l’Institution financière de développement est revenu à l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (Kenya), alors que le trophée de « la Banque des PME de l’année » a été remporté par CRDB Bank Plc (Tanzanie).

Au volet des « Deals de l’année », Afreximbank, Africa Finance Corporation et Bank Of Industry ont décroché le prix « Deal de l’année – Dette », tandis que PwC Nigeria et la Banque Africaine de Développement ont gagné respectivement les trophées « Deal de l’année – Équité » et « Deal de l’année –Infrastructure ».

Par régions, les meilleures Banques d’Afrique sont Commercial International Bank (Nord de l’Afrique), Mauritius Commercial Bank (Afrique du Sud), Equity Bank (Afrique de l’Est), BGFIBank (Centre) et Guaranty Trust BanK (Guinée-Ouest).

Le prix de la Banque durable est revenu à Nedbank de l’Afrique du Sud, au moment où 4G Capital a remporté le trophée « Fintech de l’année ».

Organisés par le magazine African Banker et IC Events en coopération avec Business in Africa Events, les Trophées « African Banker » célèbrent l’excellence et les meilleures pratiques dans le secteur bancaire et financier.

 

LNT avec Map

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Un financement vert de 365 millions d’euros conclu entre OCP et l’Italien SACE https://lnt.ma/un-financement-vert-de-365-millions-deuros-conclu-entre-ocp-et-litalien-sace/ Wed, 28 May 2025 13:03:14 +0000 https://lnt.ma/?p=530291 SACE, le Groupe italien d’assurance et de finance vient de signer un accord pour fournir un financement vert de 365 millions d’euros au Groupe OCP. Cet accord marque une double première qualifiée d’historique : l’utilisation inaugurale du Green Finance Framework du Groupe OCP et la première opération garantie par SACE au Maroc. Structuré en tant […]

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SACE, le Groupe italien d’assurance et de finance vient de signer un accord pour fournir un financement vert de 365 millions d’euros au Groupe OCP. Cet accord marque une double première qualifiée d’historique : l’utilisation inaugurale du Green Finance Framework du Groupe OCP et la première opération garantie par SACE au Maroc.

Structuré en tant que export credit, non associé, ce financement est soutenu par une couverture d’assurance complète dans le cadre de la stratégie « Push » de SACE, et a été arrangé par BNP Paribas et le Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CACIB).

Conformément au Green Finance Framework du Groupe OCP, ce financement contribuera au programme d’investissement vert de 13 milliards de dollars du Groupe pour la période 2023–2027, permettant notamment l’utilisation à 100% d’eau non conventionnelle dès début 2025, avec une capacité de dessalement de 560 millions de m3 par an d’ici 2027, garantissant une autonomie hydrique complète ; l’utilisation à 100% d’énergies propres d’ici 2027 ; la neutralité carbone complète d’ici 2040, avec les Scopes 1 et 2 atteints d’ici 2030, et le Scope 3 d’ici 2040 ; l’augmentation de la production d’engrais verts, soutenant ainsi une agriculture durable et la sécurité alimentaire mondiale.

Au-delà du financement, cet accord stimule également les opportunités commerciales entre le Groupe OCP et les fournisseurs italiens, grâce aux initiatives de mise en relation d’affaires organisées par SACE, dit-on auprès d’OCP, en notant que  la stratégie « Push » de SACE offre aux entreprises italiennes un passeport vers les marchés internationaux en proposant des financements à des contreparties étrangères susceptibles d’acheter des biens et services italiens. La mise en relation d’affaires, élément clé de cette stratégie, organisée en collaboration avec les principaux acteurs du système pays, permet des rencontres ciblées entre entreprises italiennes et partenaires étrangers, favorisant de nouvelles connexions commerciales.

La garantie Push de SACE vise à soutenir les opportunités d’exportation des entreprises italiennes dans des secteurs stratégiques du Plan Mattei pour l’Afrique, tels que les technologies vertes, mais aussi les composants mécaniques et hydrauliques.

Pour Armando Barucco, Ambassadeur d’Italie au Maroc, cet accord entre SACE et OCP représente une avancée significative dans le renforcement des liens entre l’excellence industrielle italienne et l’un des principaux acteurs économiques du Maroc : ‘‘Ce partenariat stratégique favorise non seulement une collaboration économique plus étroite, mais crée également de nouvelles opportunités pour les entreprises italiennes dans de multiples secteurs, consolidant ainsi une base solide pour les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux’’.

H.Z

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Conférence du FMI à Riyad : mutations économiques régionales, quelles leçons pour le Maroc ? https://lnt.ma/conference-du-fmi-a-riyad-mutations-economiques-regionales-quelles-lecons-pour-le-maroc/ Wed, 28 May 2025 09:57:28 +0000 https://lnt.ma/?p=530249 Réunie à Riyad sous l’égide du FMI, la conférence sur les perspectives économiques mondiales et régionales a dressé un panorama nuancé des défis et opportunités qui se présentent aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. À travers les interventions de hauts responsables saoudiens, d’experts financiers et du Dr Jihad Azour, Directeur du département MENA […]

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Réunie à Riyad sous l’égide du FMI, la conférence sur les perspectives économiques mondiales et régionales a dressé un panorama nuancé des défis et opportunités qui se présentent aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. À travers les interventions de hauts responsables saoudiens, d’experts financiers et du Dr Jihad Azour, Directeur du département MENA du FMI, une conclusion émerge : dans un monde marqué par les tensions géopolitiques, le resserrement monétaire global et les recompositions commerciales, la résilience passe désormais par une diversification rapide, des réformes structurelles soutenues et une intégration régionale renforcée.

Pour le Maroc, ces messages trouvent un écho particulier. Le Royaume partage avec d’autres pays de la région MENA une forte dépendance aux flux extérieurs : transferts de la diaspora, tourisme, investissements et aides publiques au développement. Or, la volatilité accrue des marchés financiers mondiaux, la hausse des primes de risque et la fragmentation commerciale pourraient impacter négativement ces canaux. Déjà, l’exemple égyptien – avec près de 7 milliards de dollars de pertes liées au recul du trafic sur le canal de Suez – montre combien l’exposition aux chocs externes peut être coûteuse.

La conférence souligne aussi la nécessité, pour les pays non producteurs de pétrole comme le Maroc, de s’adapter à un environnement de taux d’intérêt durablement élevés. Cela pose une contrainte sévère sur le financement des projets publics, sur le service de la dette, et sur la capacité du tissu productif national à accéder au crédit. À cela s’ajoute un impératif de montée en compétence rapide, alors que l’intelligence artificielle et la digitalisation des économies deviennent des axes stratégiques pour les pays du Golfe.

FMI : Global and Regional Economic Developments and Outlook à Riyad

Pourtant, le Maroc n’est pas démuni. Sa stabilité macroéconomique, sa politique proactive d’industrialisation verte et son orientation africaine peuvent devenir de véritables leviers. En renforçant l’intégration économique régionale – notamment avec les pays du Golfe et l’Afrique subsaharienne – et en misant sur l’investissement productif privé, le Royaume peut transformer les incertitudes globales en opportunités stratégiques.

Enfin, la conférence rappelle que les politiques publiques doivent conduire « prudemment dans le brouillard ». Une gestion rigoureuse des finances publiques, des investissements ciblés dans les infrastructures d’avenir, et surtout une confiance renouvelée dans le rôle du capital humain sont plus que jamais essentiels. Le Maroc, à la croisée des chemins, gagnerait à s’inspirer de cette vision anticipative défendue à Riyad : bâtir aujourd’hui les fondations d’une économie résiliente et inclusive, capable de traverser les turbulences sans dévier de son cap.

Comme l’a souligné le Dr Jihad Azour, Directeur du département MENA du FMI : « Il ne s’agit pas simplement de naviguer dans l’incertitude, mais de transformer nos économies pour bâtir des marges de manœuvre et renforcer les fondements macroéconomiques. » Une maxime qui résonne pleinement avec les priorités actuelles du Maroc.

Afifa Dassouli

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Banque Populaire et Mastercard lancent la carte Mastercard Platinum https://lnt.ma/banque-populaire-et-mastercard-lancent-la-carte-mastercard-platinum/ Tue, 27 May 2025 15:52:03 +0000 https://lnt.ma/?p=530240 La Banque Populaire, en partenariat avec Mastercard, a annoncé le lancement officiel de la carte Mastercard Platinum, une nouvelle solution de paiement premium destinée à répondre aux attentes d’une clientèle exigeante. Ce produit s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’offre bancaire à destination des particuliers au Maroc, en alliant technologie, sécurité et prestations à […]

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La Banque Populaire, en partenariat avec Mastercard, a annoncé le lancement officiel de la carte Mastercard Platinum, une nouvelle solution de paiement premium destinée à répondre aux attentes d’une clientèle exigeante. Ce produit s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’offre bancaire à destination des particuliers au Maroc, en alliant technologie, sécurité et prestations à forte valeur ajoutée.

Avec cette initiative, la Banque Populaire élargit son portefeuille de services haut de gamme, en intégrant les standards internationaux de Mastercard et l’accès à la plateforme d’expériences exclusives Priceless. La carte Mastercard Platinum donne accès à un ensemble de privilèges conçus pour accompagner le parcours financier et personnel de ses détenteurs.

Parmi les avantages proposés, les titulaires de la carte bénéficient notamment de réductions dans un large réseau de partenaires internationaux, de l’accès aux salons VIP dans de nombreux aéroports, de services de conciergerie personnalisés, ainsi que d’un ensemble de prestations dans les domaines médicaux, touristiques et commerciaux. Ce positionnement premium vise à combiner utilité quotidienne et confort d’usage, tout en assurant une sécurité optimale dans les transactions, tant au niveau national qu’international.

Ce lancement s’inscrit dans la stratégie de développement du groupe BCP, qui cherche à proposer des solutions bancaires en phase avec les évolutions du marché et les besoins d’une clientèle diversifiée. Présent dans 32 pays, le groupe Banque Populaire est un acteur central du système bancaire marocain et le premier collecteur d’épargne du pays.

Pour Mastercard, ce partenariat s’aligne avec ses priorités en matière d’innovation et d’inclusion financière à travers le continent. Bassem Gharsalli, Vice-président et Directeur pays pour l’Afrique du Nord-Ouest chez Mastercard, a déclaré à cette occasion : « Notre collaboration avec la Banque Populaire reflète notre vision commune : proposer des solutions de paiement innovantes et sécurisées répondant aux attentes élevées des clients premium. »

De son côté, Idriss Bensmail, Directeur Général en charge de la Banque Commerciale à la Banque Centrale Populaire, a souligné : « Avec le lancement de la carte Mastercard Platinum, nous renforçons notre promesse d’offrir des solutions financières exceptionnelles, adaptées aux aspirations de nos clients. »

LNT

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Économie nationale : une conjoncture résiliente malgré un environnement mondial incertain, selon la DEPF https://lnt.ma/economie-nationale-une-conjoncture-resiliente-malgre-un-environnement-mondial-incertain-selon-la-depf/ Tue, 27 May 2025 14:39:09 +0000 https://lnt.ma/?p=530233 La Direction des Études et des Prévisions Financières (DEPF), relevant du ministère marocain de l’Économie et des Finances, vient de publier sa Note de conjoncture n°339. Il en ressort que le Maroc continue d’afficher une certaine résilience, grâce à la vigueur de la demande intérieure, à la dynamique de l’investissement public et à la performance […]

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La Direction des Études et des Prévisions Financières (DEPF), relevant du ministère marocain de l’Économie et des Finances, vient de publier sa Note de conjoncture n°339. Il en ressort que le Maroc continue d’afficher une certaine résilience, grâce à la vigueur de la demande intérieure, à la dynamique de l’investissement public et à la performance de plusieurs secteurs productifs, et ce, dans un contexte international marqué par un ralentissement généralisé et des tensions commerciales persistantes.

Sur le plan mondial, la croissance économique devrait ralentir à 2,8 % en 2025, contre 3,3 % en 2024, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international. Cette décélération s’explique notamment par l’affaiblissement des économies avancées, en particulier les États-Unis et la Chine, qui font face à des incertitudes liées aux politiques tarifaires et à un climat géopolitique tendu. La zone euro enregistre, elle aussi, une croissance modérée, estimée à 0,9 %, avec des disparités marquées entre ses membres. Par ailleurs, les prix des matières premières poursuivent leur tendance baissière, à l’image du Brent, qui s’établit à 65,5 dollars le baril, en repli de 18 % en glissement annuel.

Malgré ce contexte mondial défavorable, l’économie marocaine montre des signes encourageants de reprise. La consommation des ménages bénéficie d’un environnement inflationniste modéré, avec un taux de 0,7 % enregistré en avril. Elle est également soutenue par l’augmentation des crédits à la consommation, la poursuite des transferts solides des Marocains résidant à l’étranger, estimés à 26,2 milliards de dirhams à fin mars, ainsi que par la création de plus de 319.000 emplois rémunérés au premier trimestre 2025.

Parallèlement, l’investissement national reste vigoureux. Il est porté par les grands chantiers d’infrastructure engagés dans plusieurs secteurs stratégiques, ainsi que par une hausse significative des dépenses d’équipement du budget général de l’État, qui atteignent 34,9 milliards de dirhams à fin avril, en progression de 15,7 %. Les flux d’investissements directs étrangers affichent une augmentation de 24,6 %, tandis que les crédits à l’équipement progressent de 18,1 %, traduisant une dynamique d’investissement bien ancrée.

Sur le plan sectoriel, les activités primaires connaissent une nette amélioration. La production céréalière pour la campagne agricole 2024-2025 est estimée à 44 millions de quintaux, en hausse de 41 % par rapport à la précédente campagne, grâce à des conditions climatiques favorables et à une amélioration du taux de remplissage des barrages. En réponse aux enjeux liés à l’élevage, les autorités prévoient le lancement d’un programme structurant, doté d’une enveloppe de 3 milliards de dirhams, visant à soutenir les éleveurs, garantir l’alimentation du bétail à des prix accessibles et préserver le cheptel national.

Le secteur secondaire affiche également des signaux positifs. La valeur ajoutée industrielle se consolide, et le taux d’utilisation des capacités de production s’établit à 78,1 %, confirmant une activité soutenue dans plusieurs branches. La production de phosphate brut progresse de 11,9 %, tandis que les exportations de dérivés augmentent de 15,3 %, notamment sous l’impulsion de bonnes performances en février et mars. D’autres branches industrielles, comme l’aéronautique et la métallurgie, enregistrent également une croissance notable à l’export.

Du côté des services, l’activité touristique se renforce. À fin avril 2025, le Maroc a accueilli 5,7 millions de touristes, en hausse d’un million par rapport à l’année précédente, et les recettes voyages enregistrent une hausse de 2,4 %. Le transport aérien suit la même dynamique, avec une progression de 16,4 % du trafic de passagers au premier trimestre. Le secteur des télécommunications continue également de croître, soutenu par l’expansion des parcs mobile et internet.

Sur le plan des équilibres macroéconomiques, la situation budgétaire reste sous tension. Le déficit public s’élève à 17,5 milliards de dirhams à fin avril 2025, contre 6 milliards un an plus tôt. Cette aggravation est imputable à une hausse rapide des dépenses, notamment celles liées aux mesures de soutien économique, qui progressent de 25,8 %, contre une augmentation plus modérée des recettes ordinaires, de 17,1 %. En matière d’échanges extérieurs, les exportations ont progressé de 1,5 %, notamment grâce aux ventes de phosphates, d’aéronautique et de produits agroalimentaires. Toutefois, les importations ont crû à un rythme plus rapide, de 6,9 %, creusant le déficit commercial de 16,9 % et réduisant le taux de couverture à 61,8 %. Les avoirs officiels de réserve permettent néanmoins de couvrir plus de cinq mois d’importations de biens et services, assurant une stabilité extérieure relative.

LNT

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Label Vie et son tournant stratégique, une analyse d’Attijari Global Research https://lnt.ma/label-vie-et-son-tournant-strategique-une-analyse-dattijari-global-research/ Tue, 27 May 2025 09:41:51 +0000 https://lnt.ma/?p=530217 Le dernier Research Report Equity publié par Attijari Global Research en mai 2025 dresse un diagnostic approfondi du positionnement actuel et futur du groupe Label Vie, acteur majeur de la grande distribution au Maroc. Intitulé « Un virage stratégique crédible et réalisable », ce rapport met en lumière les ajustements opérés par l’entreprise face à un environnement […]

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Le dernier Research Report Equity publié par Attijari Global Research en mai 2025 dresse un diagnostic approfondi du positionnement actuel et futur du groupe Label Vie, acteur majeur de la grande distribution au Maroc. Intitulé « Un virage stratégique crédible et réalisable », ce rapport met en lumière les ajustements opérés par l’entreprise face à un environnement de plus en plus concurrentiel et à des dynamiques de consommation en pleine évolution.

Un contexte sectoriel en transformation

Selon l’analyse d’Attijari Global Research, le secteur marocain de la distribution moderne évolue dans un climat caractérisé par une double pression : d’un côté, l’intensification de la concurrence, en particulier dans les formats de proximité, portée par l’expansion rapide de chaînes telles que BIM et l’arrivée du distributeur égyptien Kazyon ; de l’autre, la modification du comportement des consommateurs, affectés par une forte inflation survenue entre 2022 et 2023. Ces facteurs pèsent directement sur le pouvoir d’achat et entraînent une rationalisation des dépenses des ménages.

Malgré ces contraintes, le rapport souligne que la distribution moderne au Maroc conserve un potentiel de développement significatif, notamment en raison d’un faible taux de pénétration (21 %) comparé à des marchés similaires, d’une population jeune, et d’une digitalisation croissante de l’économie.

Une stratégie de croissance axée sur la proximité

Face à ces mutations, Label Vie a amorcé un tournant stratégique majeur. Le groupe projette de tripler son réseau de magasins d’ici 2028, en passant de 270 points de vente en 2024 à 953 à cet horizon. Ce plan repose principalement sur le développement des formats dits de proximité : Supeco, Carrefour Express, et Atacadao. Ces formats sont privilégiés pour leur capacité à répondre aux attentes des consommateurs en termes de prix et d’accessibilité.

Le rapport détaille la répartition des ouvertures prévues, dont :

  • 329 magasins Supeco

  • 217 Carrefour Express

  • 30 hypercashs Atacadao

  • 102 supermarchés Carrefour Market et Gourmet

  • 5 hypermarchés Carrefour

Cette stratégie vise à faire évoluer la structure des revenus de Label Vie, avec une contribution accrue des formats à bas coût et à développement rapide.

Des résultats financiers supérieurs aux prévisions

Pour l’exercice 2024, Label Vie affiche des résultats légèrement supérieurs aux prévisions initiales. Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 16,418 MMDH, en progression de +3,9 %, tandis que le résultat net part du groupe (RNPG) atteint 542 MDH, en hausse de +6,7 %. La marge d’EBE s’établit à 9,7 %, en amélioration par rapport à l’année précédente, traduisant une bonne maîtrise des coûts malgré la montée en puissance de formats à marges plus faibles.

L’augmentation des résultats financiers est également attribuée à la cession partielle d’actifs immobiliers (49 % du capital de l’OPCI Terramis) et à la hausse des dividendes perçus des filiales Aradei Capital et Terramis.

Un financement soutenable et maîtrisé

Le plan d’investissement de plus de 7 milliards de dirhams prévu entre 2024 et 2028 devrait être financé principalement par autofinancement. Cette capacité repose sur un modèle économique générateur de cash, renforcé par un besoin en fonds de roulement structurellement négatif. Le rapport note également la possibilité de valoriser le patrimoine immobilier du groupe pour dégager des liquidités.

Le ratio d’endettement net devrait progressivement diminuer, passant de 53 % en 2024 à 47 % en 2028, un niveau jugé cohérent avec les standards internationaux du secteur de la grande distribution.

Une valorisation en progression et un potentiel de croissance confirmé

Sur la base d’une méthodologie d’actualisation des flux de trésorerie (DCF), Attijari Global Research estime la valeur par action de Label Vie à 5.295 dirhams, soit un potentiel d’appréciation de +13 % sur un horizon de 12 mois. Ce niveau de valorisation tient compte de la participation dans Aradei Capital et Terramis ainsi que de l’endettement net du groupe.

En comparaison avec un panel de distributeurs internationaux, Label Vie présente des multiples de valorisation attractifs, avec une décote de -25 % sur le ratio VE/EBE et de -16 % sur le P/E attendus en 2028. Cette sous-valorisation pourrait constituer une opportunité pour les investisseurs à long terme.

LNT

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Marsa Maroc : une dynamique de croissance confirmée par BMCE Capital Global Research https://lnt.ma/marsa-maroc-une-dynamique-de-croissance-confirmee-par-bmce-capital-global-research/ Tue, 27 May 2025 09:38:41 +0000 https://lnt.ma/?p=530213 Dans son dernier rapport Flash – Company Update, BMCE Capital Global Research réaffirme sa recommandation à l’achat sur le titre Marsa Maroc, en relevant son objectif de cours à 937 MAD, soit un potentiel de progression de +21 % par rapport au cours du 23 mai 2025. Intitulée « Le vent en poupe », cette […]

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Dans son dernier rapport Flash – Company Update, BMCE Capital Global Research réaffirme sa recommandation à l’achat sur le titre Marsa Maroc, en relevant son objectif de cours à 937 MAD, soit un potentiel de progression de +21 % par rapport au cours du 23 mai 2025. Intitulée « Le vent en poupe », cette mise à jour reflète une amélioration globale des fondamentaux de l’opérateur portuaire national, appuyée par des résultats financiers robustes et une vision stratégique à long terme.

Une performance financière solide en 2024

En 2024, Marsa Maroc a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 5,01 milliards de dirhams, en hausse de +16 % par rapport à l’année précédente, soutenu par un trafic manutentionné de 63,3 millions de tonnes, en croissance sur toutes les catégories : +13 % pour le trafic conteneurisé, +9 % pour les vracs solides et +11 % pour les vracs liquides.

L’excédent brut d’exploitation (EBE) progresse de +26 %, atteignant 2,62 milliards de dirhams, avec une marge opérationnelle de 52,4 %, en nette amélioration. Le résultat net part du groupe (RNPG) bondit de +49 %, franchissant pour la première fois la barre du milliard de dirhams (1,27 MMDH), ce qui traduit une forte capacité bénéficiaire.

Des perspectives de croissance soutenue à l’horizon 2026

BMCE Capital anticipe une hausse continue des revenus de +10,2 % en 2025 et de +6,6 % en 2026, portée par la croissance du trafic domestique et l’augmentation attendue des importations d’hydrocarbures, de vracs solides (notamment le maïs et le clinker), ainsi que par la dynamique des marchandises diverses.

Les résultats d’exploitation devraient suivre cette tendance avec un EBE attendu à 2,9 MMDH en 2025 et 3,1 MMDH en 2026, renforçant la rentabilité de l’entreprise. En parallèle, la capacité bénéficiaire projetée s’élève à 1,45 MMDH en 2025 et 1,56 MMDH en 2026.

Un plan d’investissement ambitieux pour soutenir l’expansion

L’opérateur prévoit un plan de CAPEX de 17 milliards de dirhams sur cinq ans, destiné à moderniser les infrastructures et équiper les nouveaux terminaux du port Nador West Med (NWM). Ce projet stratégique, mené en partenariat avec MSC Group et CMA CGM, prévoit la création de deux terminaux conteneurisés (Est et Ouest), dont l’entrée en service est prévue en 2027. L’objectif est de porter la capacité de transbordement à 9 millions d’EVP, consolidant ainsi la position de Marsa Maroc comme hub majeur en Méditerranée.

Un désendettement maîtrisé malgré l’ambition

Grâce à une structure financière solide, Marsa Maroc a affiché un désendettement net de 792 millions de dirhams fin 2024. L’endettement pourrait augmenter temporairement pour financer les grands projets, mais les analystes tablent sur un retour progressif à une situation équilibrée dès la phase opérationnelle.

Une valorisation revue à la hausse

BMCE Capital Global Research a révisé ses hypothèses de valorisation en réduisant le taux d’actualisation à 6,7 %, ce qui conduit à un nouvel objectif de cours à 937 MAD, contre 492 précédemment. Cette réévaluation repose sur la méthode des flux de trésorerie actualisés (DCF) et tient compte du potentiel offert par les projets en cours.

LNT

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VPS et Visa s’associent pour moderniser l’acceptation des paiements au Maroc https://lnt.ma/vps-et-visa-sassocient-pour-moderniser-lacceptation-des-paiements-au-maroc/ Sun, 25 May 2025 18:14:36 +0000 https://lnt.ma/?p=530170 Vantage Payment Systems (VPS), établissement de paiement agréé par Bank Al-Maghrib, et Visa, acteur mondial des paiements numériques, ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique destiné à renforcer l’acceptation des paiements électroniques à travers tout le Maroc. L’accord vise à déployer des solutions technologiques innovantes, simples, sécurisées et adaptées à l’ensemble de l’écosystème commercial national. […]

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Vantage Payment Systems (VPS), établissement de paiement agréé par Bank Al-Maghrib, et Visa, acteur mondial des paiements numériques, ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique destiné à renforcer l’acceptation des paiements électroniques à travers tout le Maroc. L’accord vise à déployer des solutions technologiques innovantes, simples, sécurisées et adaptées à l’ensemble de l’écosystème commercial national.

En s’alliant à Visa, VPS entend élargir son offre de services à destination des commerçants marocains, tant pour les paiements en points de vente que pour le commerce en ligne. La collaboration permettra notamment de proposer une infrastructure d’acceptation unifiée, facilitant l’intégration de nouveaux moyens de paiement via une seule interface technique, tout en assurant un haut niveau de fiabilité.

Cette initiative intervient dans un contexte de transformation numérique accélérée du secteur des services financiers au Maroc, porté par la croissance du e-commerce, la digitalisation des PME et le développement du tourisme. Elle s’inscrit également dans la dynamique nationale de renforcement de l’inclusion financière, en mettant à disposition des solutions de paiement modernes et accessibles à tous les segments du tissu économique.

Le partenariat prévoit l’introduction de nouvelles offres, notamment en matière de paiement mobile, ainsi qu’une extension des canaux d’acceptation, avec une attention particulière portée à la sécurité, à la rapidité et à la simplicité des transactions. L’objectif est de faciliter l’accès aux paiements numériques pour les commerçants, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité.

Mustapha Badr-Ezzaman, directeur général de VPS, a déclaré à cette occasion : « Ce partenariat avec Visa s’inscrit dans la continuité de notre mission : permettre aux entreprises marocaines d’accéder aux meilleures solutions de paiement. Notre ambition est de rendre les paiements plus simples, plus rapides et plus sûrs, en tenant compte des réalités du terrain. Nous sommes convaincus que cette collaboration aura un impact positif sur l’ensemble de l’écosystème. »

De son côté, Walter Lironi, SVP et Head of Value Added Services chez Visa pour la région CEMEA, a souligné : « La mission de Visa est de connecter le monde grâce au réseau de paiement le plus innovant, fiable et sécurisé. Notre partenariat avec VPS souligne notre engagement à favoriser l’innovation et à élargir l’accès aux paiements numériques à travers nos Visa Acceptance Solutions. »

LNT

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Fusion-absorption de BDSI par BMCI : l’AMMC délivre son visa sur le prospectus https://lnt.ma/fusion-absorption-de-bdsi-par-bmci-lammc-delivre-son-visa-sur-le-prospectus/ Sat, 24 May 2025 10:54:45 +0000 https://lnt.ma/?p=530108 L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir accordé son visa au prospectus relatif à l’opération de fusion-absorption de la Banque de Développement et de Soutien à l’Investissement (BDSI) par la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI). Selon le communiqué publié vendredi par l’AMMC, cette opération s’inscrit dans un cadre de […]

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L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a annoncé avoir accordé son visa au prospectus relatif à l’opération de fusion-absorption de la Banque de Développement et de Soutien à l’Investissement (BDSI) par la Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie (BMCI).

Selon le communiqué publié vendredi par l’AMMC, cette opération s’inscrit dans un cadre de restructuration interne. BDSI, filiale détenue à 100 % par BMCI, sera intégrée à sa société mère sans qu’il soit procédé à une augmentation de capital.

L’AMMC précise que cette opération ne donne pas lieu à une émission de nouveaux titres, compte tenu du lien capitalistique entre les deux entités.

Le projet de fusion-absorption sera soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) de BMCI, convoquée à cet effet pour le 23 juin 2025.

LNT

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Santé : les dérives d’un modèle privé adossé à l’AMO https://lnt.ma/sante-les-derives-dun-modele-prive-adosse-a-lamo/ Thu, 22 May 2025 08:52:24 +0000 https://lnt.ma/?p=530024 La médecine privée a beaucoup évolué au Maroc. C’est ce que démontrent la prolifération des cliniques privées et l’extension de l’assurance maladie, l’AMO. C’est ce que l’on peut constater dans toutes les villes du pays, les plus importantes en particulier, où dans un même quartier plusieurs cliniques s’implantent quasi-côte à côte. Au début, cela pouvait […]

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La médecine privée a beaucoup évolué au Maroc. C’est ce que démontrent la prolifération des cliniques privées et l’extension de l’assurance maladie, l’AMO. C’est ce que l’on peut constater dans toutes les villes du pays, les plus importantes en particulier, où dans un même quartier plusieurs cliniques s’implantent quasi-côte à côte. Au début, cela pouvait se justifier par leur spécialité avant que nombre d’entre elles deviennent multidisciplinaires. La surcharge prétendue des hôpitaux, la durée d’attente des soins, justifiaient que le privé prenne le relai du public en créant aussi des hôpitaux privés comme le très réputé Cheikh Khalifa, pour ne donner que cet exemple. Les médecins souvent professeurs qui travaillaient dans les hôpitaux publics ont surfé sur cette vague pour partager leur temps de travail avec les centres de santé du privé pour ne pas seulement arrondir leur « fin de mois », mais multiplier leurs rémunérations de façon exponentielle, pourvu que les cliniques marchent de plus en plus !

La concentration des cliniques privées en groupements a accentué cette tendance, pour celles qui existaient, mais une dynamique d’ouverture de nouvelles cliniques s’est également accélérée avec l’arrivée d’acteurs déployant un rythme d’implantation à travers le pays comparable à celui des supermarchés. Il s’agit bien d’un nouveau modèle puisque certains de ces acteurs se sont introduits en bourse, profitant du financement gratuit du marché financier pour réaliser une croissance rapide et efficace par le choix de positionnement immobilier au cœur des villes.

La multiplication des cliniques a contribué à surmonter l’épidémie du COVID en « sauvant des vies », mais en démontrant que le coût de la médecine privée est trop élevé pour le niveau de pouvoir d’achat du marocain moyen, ce qui aurait pu être un frein au transfert de la médecine publique au privé. Mais, la généralisation de l’AMO, l’assurance maladie obligatoire, est venue soutenir cet écosystème. Ainsi, le rôle de la CNSS à l’œuvre dans cette grande réforme est avancé et prépondérant ! Car, ce sont sa prise en charge pour les cas de maladies compliquées ou graves et les remboursements rapide des soins à ses affiliés, qui ont contribué à l’explosion de la médecine privée. D’autant que les assurés auprès des compagnies d’assurance représentent une faible proportion par rapport à ceux de la CNSS, constitués des salariés auxquels se sont ajoutés les professions libérales et tous ceux qui ont bénéficié de l’extension et de la généralisation de l’AMO.

En conséquence, le beau bilan de la médecine privé est bel et bien adossé au public, à travers les hôpitaux qui ont fourni les médecins en amont et la CNSS qui leur a offert des clients par milliers en aval. Mais, d’autres acteurs entrent en ligne de compte, il s’agit des pharmacies et des laboratoires qui commercialisent les médicaments de base vendus à des prix abordables, d’autres pour les maladies de longue durée très chers et entre les deux ceux dits génériques. C’est ce qui a permis à la CNSS de baser sa couverture sur les prix des génériques.

Or, les laboratoires constitués en lobbys, défendent leur activité en essayant d’imposer les médicaments d’origine, protégés par des licences et brevets. Pour ce faire, ils passent par les cliniques en les incitant à prescrire ces derniers à leurs malades, moyennant la prise en charge de la différence de prix aux patients entre les produits d’origine et les génériques. Il va sans dire que ce « deal » passe au-dessus des pharmacies qui sont censées distribuer la production des laboratoires. Et, sans vouloir défendre les pharmaciens, il faut savoir que le ministère réglementent leurs marges sur les produits les plus chers. En un mot, les cliniques et les laboratoires trustent les traitements lourds dont les prix sont très élevés. Par ailleurs, les patients deviennent otages du système, ces médicaments aux prix prohibitifs dépassent leurs moyens, les prises en charges de la CNSS ne donnent pas lieu aux paiements et les malades deviennent débiteurs des cliniques qui leurs accordent des délais de paiement.

Ainsi, la médecine privée attire beaucoup la classe moyenne qui aspire à un accès meilleur à la santé, et sous couvert de faire du social, s’assure en réalité une forte clientèle qui se détourne du public bien que n’en ayant pas réellement les moyens.

Il s’agit bien d’une bulle financière qui contrecarre les règles de marché et une règlementation doit clarifier ces circuits qui s’entremêlent faute de transparence. Il est temps que l’État intervienne avant que la bulle n’éclate au détriment des malades endettés d’abord et du marché de la médecine privée dans sa globalité.

 

Afifa Dassouli

 

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Paiement électronique : le Conseil de la Concurrence donne son feu vert à l’ouverture du marché de l’acquisition https://lnt.ma/paiement-electronique-le-conseil-de-la-concurrence-donne-son-feu-vert-a-louverture-du-marche-de-lacquisition/ Wed, 21 May 2025 08:52:08 +0000 https://lnt.ma/?p=529930 Le Conseil de la Concurrence a officiellement autorisé, à compter du 1er mai 2025, l’entrée sur le marché de l’acquisition des paiements électroniques des établissements de paiement (EDP) et des filiales bancaires spécialisées, marquant ainsi une étape majeure dans la libéralisation du secteur. Cette autorisation s’inscrit dans la continuité de la décision n°152/D/2024, adoptée le […]

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Le Conseil de la Concurrence a officiellement autorisé, à compter du 1er mai 2025, l’entrée sur le marché de l’acquisition des paiements électroniques des établissements de paiement (EDP) et des filiales bancaires spécialisées, marquant ainsi une étape majeure dans la libéralisation du secteur.

Cette autorisation s’inscrit dans la continuité de la décision n°152/D/2024, adoptée le 31 octobre 2024, et vise à mettre un terme à la situation de quasi-monopole du Centre Monétique Interbancaire (CMI) sur le segment de l’acquisition. Désormais, les nouveaux opérateurs dûment agréés peuvent proposer leurs offres commerciales aux commerçants souhaitant accepter les paiements par carte bancaire ou en ligne.

Une réunion de suivi tenue récemment à Rabat a réuni les représentants du Conseil de la Concurrence, de Bank Al-Maghrib, du CMI, des banques actionnaires et de leurs EDP. Elle a permis d’évaluer la mise en œuvre des engagements pris par les parties concernées, tant sur le plan structurel que comportemental.

Parmi les principales mesures engagées, le CMI s’est engagé à céder, dans un délai maximal de douze mois à compter de la décision, l’ensemble de ses contrats d’adhésion aux systèmes cartes au profit des EDP ou des filiales bancaires spécialisées. Le même engagement s’applique aux contrats relatifs à l’activité de passerelle de paiement en ligne (gateway e-commerce).

À partir du 1er novembre 2024, le CMI s’est également interdit toute prospection de nouveaux clients ou signature de nouveaux contrats de ce type. Il est désormais appelé à se positionner comme une plateforme technique de traitement, accessible à l’ensemble des acteurs du marché dans des conditions équitables, transparentes et non discriminatoires.

De leur côté, les banques actionnaires ont pris l’engagement d’assurer l’indépendance juridique, économique et fonctionnelle de leurs EDP ou filiales dédiées à l’acquisition. Bien que les banques conservent la possibilité de promouvoir ces services dans leurs réseaux d’agences, elles devront garantir la liberté de choix du client quant à son prestataire de services d’acquisition.

Selon le Conseil de la Concurrence, la transition vers un modèle multi-acquéreurs progresse de manière satisfaisante. Le premier rapport de suivi couvrant la période du 1er novembre 2024 au 30 avril 2025 fait état d’avancées significatives, tant sur le plan technique que dans les préparatifs de mise en conformité. L’ensemble des parties prenantes a été félicité pour son engagement et la qualité de la coordination interinstitutionnelle.

Cette réforme structurelle vise à créer un environnement concurrentiel plus équilibré dans le secteur des paiements électroniques, en stimulant l’innovation, en diversifiant les services proposés et en élargissant l’accès à ces solutions sur l’ensemble du territoire national.

Le Conseil a réaffirmé son intention d’assurer un suivi étroit de la mise en œuvre des engagements jusqu’au terme de la période transitoire, fixée au 1er novembre 2025. Il a également appelé à la poursuite de cette dynamique pour garantir la pérennité des avancées réalisées et favoriser l’émergence d’un marché du paiement électronique plus inclusif, sécurisé et concurrentiel.

LNT

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Maroc – France : Une coopération institutionnelle renouvelée entre la TGR et la DGFiP https://lnt.ma/maroc-france-une-cooperation-institutionnelle-renouvelee-entre-la-tgr-et-la-dgfip/ Wed, 21 May 2025 08:33:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529927 La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) et la Direction Générale des Finances Publiques de la République française (DGFiP) ont signé, ce mardi à Rabat, un protocole d’entente établissant un cadre formel de partenariat et de coopération. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du « Partenariat d’exception renforcé » entre les deux pays, acté lors de […]

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La Trésorerie Générale du Royaume (TGR) et la Direction Générale des Finances Publiques de la République française (DGFiP) ont signé, ce mardi à Rabat, un protocole d’entente établissant un cadre formel de partenariat et de coopération. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du « Partenariat d’exception renforcé » entre les deux pays, acté lors de la visite d’État du Président Emmanuel Macron au Maroc en octobre 2024, à l’invitation du Roi Mohammed VI.

Le document a été paraphé par le Trésorier Général du Royaume, M. Noureddine Bensouda, et la Directrice Générale de la DGFiP, Mme Amélie Verdier. À cette occasion, M. Bensouda a salué l’importance de cette rencontre qui, selon lui, illustre une volonté partagée de moderniser l’action publique à travers un échange structuré de compétences, d’expériences et de bonnes pratiques.

Dans son allocution de bienvenue, M. Bensouda a rappelé que « cette rencontre témoigne de notre engagement mutuel pour renforcer et moderniser notre partenariat, qui est aussi solide qu’historique ». Il a insisté sur le fait que ce protocole reflète « une vision commune, celle d’une administration publique moderne, performante, au service de l’intérêt général ».

Le Trésorier Général a également souligné que le protocole signé « marque notre détermination à renforcer les synergies entre la DGFiP et la TGR, par la mise en commun de nos expériences, de nos savoir-faire et de nos réseaux de collaboration ». Il a exprimé sa conviction que ce partenariat permettra de faire face collectivement à des défis de plus en plus complexes, tels que la pression budgétaire, la transition numérique et la durabilité des finances publiques.

M. Bensouda a mis en lumière les acquis des années précédentes, notamment le jumelage institutionnel conduit avec succès en 2020-2021 en pleine crise sanitaire, ainsi que les formations dispensées par la DGFiP, telles que celles de l’École Nationale des Finances Publiques (ENFIP) et le Master Fiscal de l’Université Paris-Dauphine, qui ont profité à plusieurs cadres marocains. Ces programmes, selon lui, « constituent non seulement une opportunité pour opérer une montée en compétence, mais également une occasion d’échange entre praticiens des deux pays ».

Il a également évoqué l’importance d’orienter les futures actions vers les enjeux émergents : « Il serait important d’accorder un intérêt particulier à la gouvernance de la donnée, à la Data Analytics, à l’intelligence artificielle, à la cybersécurité… » a-t-il précisé. Ces domaines sont appelés à jouer un rôle central dans la transformation des administrations publiques.

Le Trésorier Général a enfin rappelé que les deux institutions, actives au sein de l’Association Internationale des Services du Trésor (AIST), disposent d’un « réel potentiel pour développer une offre commune de coopération orientée vers les pays africains et les pays en développement en général ». Ce volet Sud-Sud, soutenu par une vision commune, pourrait renforcer la présence et l’influence des deux pays dans les cadres multilatéraux.

En clôture de son intervention, M. Bensouda a salué le travail des équipes respectives ayant porté ce projet « avec rigueur et méthode », tout en soulignant que ce protocole constitue « le point de départ d’un chemin de collaboration encore plus riche, ambitieux et structurant ».

LNT

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Libre tribune : Le fonds de commerce, une universalité juridique et financière aux multiples enjeux https://lnt.ma/libre-tribune-le-fonds-de-commerce-une-universalite-juridique-et-financiere-aux-multiples-enjeux/ Mon, 19 May 2025 15:01:14 +0000 https://lnt.ma/?p=529860 Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie le fonds de commerce. Dans un contexte où l’innovation redéfinit les […]

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Le Cabinet Roche et Mameri groupe Exygene, composé de trois cabinets en France et au Maroc, est spécialisé dans les services financiers aux entreprises. M. Karim Mameri, associé expert-comptable, et M. Hakim Essadiq, associé dirigeant du réseau Maroc, ont récemment publié une étude approfondie le fonds de commerce. Dans un contexte où l’innovation redéfinit les contours de l’activité commerciale – avec l’essor du e-commerce, des actifs immatériels et des nouvelles formes d’exploitation –, cette étude propose d’explorer en profondeur les fondements juridiques, fiscaux et comptables du fonds de commerce au Maroc. Elle s’intéresse particulièrement aux mécanismes de cession, de nantissement et de location-gérance, tout en interrogeant la capacité du droit en vigueur à intégrer les nouvelles réalités de l’économie digitale.

Le fonds de commerce désigne un ensemble d’actifs corporels et incorporels permettant l’exercice d’une activité commerciale. Il s’agit d’une notion juridique abstraite mais aux implications concrètes et multiples, notamment lors de sa cession, son nantissement, sa mise en location-gérance ou sa transmission. Son régime est régi par plusieurs textes fondamentaux au Maroc, en particulier le Code de Commerce, le Code des Obligations et Contrats, la loi sur les baux commerciaux, le Code du Travail et le Code Général des Impôts.

Le Code de Commerce précise que le fonds est un bien meuble incorporel, constitué obligatoirement de la clientèle et de l’achalandage, et éventuellement d’autres éléments nécessaires à l’exploitation : nom commercial, enseigne, droit au bail, matériel, marchandises, brevets, licences, marques… Il constitue une universalité mobilière de fait : une entité juridique unique composée d’éléments hétérogènes traitée comme un tout dans les opérations commerciales et juridiques.

Parmi les éléments incorporels, la clientèle est centrale : elle représente l’ensemble des personnes recourant régulièrement à un commerce. Elle est personnelle au commerçant (intuitu personae) et constitue la principale source de valorisation du fonds. L’achalandage, à la différence de la clientèle, désigne une fréquentation plus aléatoire, souvent liée à l’emplacement géographique.

D’autres éléments incorporels valorisent le fonds : le nom commercial (identité du commerçant), l’enseigne (signal visuel), la marque (signe distinctif des produits ou services protégés pour 10 ans renouvelables), le brevet (droit sur une invention pour 20 ou 25 ans), ou encore les dessins et modèles industriels. Les licences ou agréments délivrés par les autorités administratives sont également essentiels selon la nature de l’activité.

Le droit au bail est souvent un élément crucial du fonds. Il donne au commerçant la stabilité nécessaire à l’exploitation. Réglementé par la loi N°49-16, il garantit notamment un droit au renouvellement du bail commercial sous certaines conditions. La cession du fonds comprend généralement la transmission du bail, sauf opposition légitime du bailleur.

Les éléments corporels incluent principalement les marchandises (stocks destinés à la vente) et les immobilisations (matériel, outillage, mobilier) évalués par inventaire et soumis à TVA. Leur utilité dépend du secteur d’activité, certains fonds de services peuventt en être quasiment dépourvus.

Certains éléments sont exclus du fonds de commerce sauf stipulation contraire : créances et dettes, pièces comptables, contrats clients/fournisseurs. Les contrats de travail sont obligatoirement transférés au repreneur selon l’article 19 du Code du Travail. Les salariés conservent leur ancienneté, leurs droits et leurs contrats. Les contrats d’assurance sont également, en principe, transférés.

Plusieurs opérations juridiques peuvent porter sur le fonds de commerce : cession, apport en société, nantissement (gage au profit d’un créancier) ou location-gérance. Chacune obéit à des règles précises et doit être appréhendée dans ses dimensions juridiques, fiscales, sociales et comptables.

Le fonds de commerce, bien que meuble et incorporel, occupe donc une place essentielle dans la vie économique. Sa compréhension et sa valorisation sont cruciales pour les entrepreneurs, investisseurs et professionnels.

Vente du fonds de commerce : cadre juridique, comptable et fiscal

La vente d’un fonds consiste à transférer, à titre onéreux, un ensemble d’éléments corporels (matériels et marchandises) et incorporels (clientèle, droit au bail, nom commercial…) permettant l’exploitation d’une activité. Juridiquement complexe, cette opération est encadrée par des règles de validité, de publicité et de fiscalité strictes.

La cession est valable si elle respecte les conditions générales des contrats (consentement libre, capacité commerciale, objet certain) et les exigences spécifiques : activité existante, prix justifié, distinction entre éléments soumis et non soumis à TVA. Le prix doit être ventilé entre éléments incorporels (non soumis à TVA) et corporels (soumis à TVA), sous peine de requalification fiscale. La vente fait l’objet d’un acte écrit, enregistré dans les 30 jours, puis publié selon un formalisme protecteur des créanciers. L’acte est inscrit au Registre du Commerce (RC) et publié au Bulletin Officiel (BO) et dans un journal d’annonces légales.

L’acquéreur devient titulaire des contrats de travail en cours. Il supporte les droits d’enregistrement de 6 % sur les éléments incorporels et 1,5 % sur les stocks inventoriés. Il doit aussi respecter la clause de non-concurrence interdisant au vendeur de détourner la clientèle après la cession. En contrepartie, le vendeur bénéficie de garanties : privilège sur le fonds et action résolutoire en cas d’impayé.

Sur le plan comptable, l’acquéreur inscrit les éléments acquis à l’actif. Les immobilisations corporelles sont amortissables, alors que le « fonds commercial » (clientèle, notoriété, etc.) n’est pas amortissable mais peut faire l’objet d’une dépréciation. Cette rubrique regroupe tous les actifs incorporels ne pouvant être identifiés séparément. L’acheteur assujetti à la TVA peut récupérer celle grevant les éléments matériels.

Le vendeur, quant à lui, sort les éléments du fonds de son bilan et constate un produit de cession non courant. Une plus-value (ou moins-value) est calculée par différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable. Celle-ci est soumise à l’IS ou à l’IR selon le statut juridique du vendeur. À noter qu’un fonds créé en interne n’apparaît pas à l’actif et que seule une acquisition antérieure justifie son enregistrement comptable, principalement en raison du principe comptable du coût historique.

Enfin, l’évaluation du fonds, préalable indispensable à la négociation, repose souvent sur l’EBITDA (Excédent Brut d’Exploitation), qui reflète la rentabilité opérationnelle hors incidence financière, fiscale et comptable. En l’absence de base de données fiable sur les transactions, une valorisation par multiple d’EBITDA, ajustée selon le secteur et la taille de l’entreprise, reste la méthode la plus usuelle.

Le fonds de commerce constitue un actif stratégique pour de nombreux entrepreneurs. En plus d’être un outil d’exploitation, il peut également servir de levier de financement ou de transmission progressive. Deux mécanismes bien encadrés par la réglementation marocaine méritent une attention particulière. Le nantissement du fonds et sa location-gérance, aussi appelée gérance libre.

Le nantissement du fonds de commerce : une garantie sans dépossession

Le nantissement est une sûreté mobilière. Il permet au propriétaire du fonds d’affecter ce dernier, à l’exclusion des marchandises, en garantie d’un financement, tout en continuant à exploiter librement son activité. Il s’agit d’un gage sans dépossession, avantage non négligeable pour les commerçants désireux de conserver le contrôle de leur exploitation tout en rassurant les créanciers.

Juridiquement, le nantissement doit être établi par acte authentique ou sous seing privé, puis faire l’objet d’une inscription au registre du commerce dans un délai de 15 jours. Ce formalisme est essentiel pour assurer l’opposabilité du nantissement aux tiers.

Deux formes coexistent :

  • Le nantissement conventionnel, fruit d’un accord entre créancier et débiteur.
  • Le nantissement judiciaire, mesure conservatoire pour garantir une créance en cas de risque d’insolvabilité.

Sur le plan fiscal, le droit d’enregistrement applicable est fixé à 1,5 % de la valeur garantie (art. 133-I-C-2° du CGI). Il n’est pas soumis à la TVA et ne génère aucun revenu imposable. Les frais juridiques et bancaires (honoraires, inscription…) sont déductibles de l’IS ou de l’IR si l’opération est liée à l’objet social.

La location-gérance : une transmission progressive de l’exploitation

La location-gérance permet au propriétaire du fonds de le louer à un tiers, appelé gérant-libre, qui en assure l’exploitation à ses risques et périls moyennant une redevance périodique. Ce dispositif, encadré par les articles 152 à 158 du Code de commerce, se distingue du bail commercial, en ce qu’il porte essentiellement sur le fonds lui-même et par forcément sur l’immeuble où il est exploité.

La location-gérance est particulièrement utile dans plusieurs cas :

  • Pour un retrait progressif de l’activité en préparant une cession à moyen terme.
  • Pour assurer une transition douce via une gérance-libre avec option d’achat à terme.
  • Plus rarement, comme outil de redressement d’une entreprise en difficulté.

Le gérant-libre acquiert la qualité de commerçant (art. 153 CdC). Il doit s’immatriculer au registre du commerce, mentionner sa qualité dans tous ses documents professionnels (art. 154), et publier un extrait du contrat dans un journal d’annonces légales et au Bulletin officiel, dans les 15 jours suivant sa signature. Le contrat est soumis à un droit d’enregistrement fixe de 200 dirhams (art. 135-II du CGI).

Sur le plan social, le gérant-libre reprend le personnel lié au fonds avec maintien des droits et de l’ancienneté, sauf accord contraire. Il exploite le fonds de façon autonome, en assumant les risques économiques et juridiques. La redevance qu’il verse est soumise à la TVA, et constitue pour lui une charge déductible. Selon la forme juridique de l’exploitation, il est assujetti à l’IS ou l’IR.

Du côté du propriétaire, bien qu’il cesse d’exploiter directement le fonds, les éléments corporels et incorporels restent inscrits à l’actif de son bilan. Si le local commercial lui appartient, il peut percevoir un loyer distinct de la redevance. Certaines charges peuvent être refacturées au gérant-libre selon les clauses contractuelles.

À l’échéance du contrat, le fonds revient en principe à son propriétaire sauf clause contraire. Le gérant-libre ne peut, en aucun cas, revendiquer la propriété du fonds, même après plusieurs années d’exploitation ou en cas de forte croissance.

Vers un cadre juridique élargi aux réalités numériques

La législation marocaine du fonds de commerce reste globalement structurée, héritée d’une tradition classique mais efficace. Elle encadre tant la cession que la mise en garantie ou l’exploitation par un tiers. Ces dispositifs offrent souplesse contractuelle et sécurité juridique, ce qui rassure investisseurs et repreneurs, parfois plus que le rachat de parts sociales.

Cependant, l’émergence du commerce électronique impose une réflexion sur l’adaptation du cadre réglementaire aux fonds de commerce numériques. La valorisation de la clientèle en ligne, les bases de données, ou encore les plateformes de vente qui représentent une nouvelle composante patrimoniale à la protection juridique insuffisante. L’instauration d’un statut clair pour ces actifs immatériels permettrait d’encourager l’investissement et l’innovation dans l’économie digitale.

Conclusion

Le droit marocain du fonds de commerce permet d’optimiser l’exploitation et la transmission de cet actif. Le nantissement et la gérance libre sont des outils puissants pour répondre aux besoins de financement, de transmission progressive ou de restructuration. Toutefois, la modernisation du cadre juridique, notamment face aux enjeux du numérique, demeure une priorité pour renforcer la transparence, la compétitivité et la confiance. Un débat passionnant à poursuivre.

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EPEGA et Alpha Assurances notifient un projet d’alliance stratégique au Conseil de la concurrence https://lnt.ma/epega-et-alpha-assurances-notifient-un-projet-dalliance-strategique-au-conseil-de-la-concurrence/ Mon, 19 May 2025 14:04:58 +0000 https://lnt.ma/?p=529849 Les sociétés EPEGA et Alpha Assurances ont soumis au Conseil de la concurrence un projet d’alliance stratégique visant à regrouper leurs compétences respectives dans le domaine du courtage en assurance et réassurance. Cette initiative a pour objectif de renforcer les expertises des deux entités, d’optimiser leurs offres de services et d’améliorer l’expérience client. Selon les […]

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Les sociétés EPEGA et Alpha Assurances ont soumis au Conseil de la concurrence un projet d’alliance stratégique visant à regrouper leurs compétences respectives dans le domaine du courtage en assurance et réassurance.

Cette initiative a pour objectif de renforcer les expertises des deux entités, d’optimiser leurs offres de services et d’améliorer l’expérience client. Selon les deux parties, le projet s’inscrit dans une logique de développement complémentaire, en vue de proposer des solutions adaptées aux besoins évolutifs de leur clientèle.

La collaboration envisagée pourrait aboutir à la constitution d’un groupement de courtage d’envergure, réunissant plus de 200 collaborateurs répartis sur six villes du Royaume, avec un portefeuille de production estimé à environ 1,3 milliard de dirhams. Ce futur ensemble bénéficierait par ailleurs d’un réseau de partenaires internationaux couvrant 133 pays, dont 42 situés sur le continent africain.

Dans leur déclaration conjointe, EPEGA et Alpha Assurances précisent que le projet reste soumis à l’examen du Conseil de la concurrence, qui devra évaluer l’opération au regard du cadre réglementaire applicable. Les deux entreprises affirment leur volonté de se conformer aux normes en vigueur en matière de concurrence et de transparence.

L’alliance envisagée s’inscrit dans un contexte de transformation du secteur de l’intermédiation en assurance au Maroc, marqué par une intensification de la concurrence, des évolutions technologiques et une montée en exigence des clients en matière de qualité de service.

À ce stade, les sociétés concernées n’ont pas communiqué de calendrier quant à la mise en œuvre effective du projet, en attendant l’avis du régulateur.

LNT

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Crédit du Maroc : des résultats en forte progression au premier trimestre 2025 https://lnt.ma/credit-du-maroc-des-resultats-en-forte-progression-au-premier-trimestre-2025/ Fri, 16 May 2025 13:50:51 +0000 https://lnt.ma/?p=529791 Crédit du Maroc a enregistré une solide performance au premier trimestre 2025, confirmant la dynamique positive enclenchée ces dernières années. Réuni le 15 mai sous la présidence de M. Mohamed Hassan Bensalah, le Conseil de Surveillance de la banque a validé les comptes arrêtés au 31 mars. L’activité commerciale soutenue, la gestion rigoureuse des risques […]

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Crédit du Maroc a enregistré une solide performance au premier trimestre 2025, confirmant la dynamique positive enclenchée ces dernières années. Réuni le 15 mai sous la présidence de M. Mohamed Hassan Bensalah, le Conseil de Surveillance de la banque a validé les comptes arrêtés au 31 mars. L’activité commerciale soutenue, la gestion rigoureuse des risques et la consolidation de la solidité financière ont permis une amélioration significative des indicateurs clés.

Les encours de crédits ont progressé de 6,6 % sur un an pour atteindre 56,7 milliards de dirhams. Cette hausse résulte d’une dynamique positive sur l’ensemble des segments. Les crédits aux ménages ont atteint 21,5 milliards de dirhams, en hausse de 4,5 %, tirés par la croissance des prêts à l’habitat (+3 %) et à la consommation (+10,9 %). Du côté des entreprises, les crédits ont augmenté de 9,1 %, avec des hausses marquées du crédit-bail (+59,9 %), des crédits à la promotion immobilière (+27,2 %) et à l’équipement (+26,4 %).

Les ressources bilan ont progressé de 7,6 % sur douze mois pour atteindre 57,1 milliards de dirhams. Cette performance a été portée par l’augmentation des dépôts à vue (+8,3 %) et à terme (+43,3 %), traduisant la confiance des clients dans l’établissement. Les ressources d’épargne restent stables à 10,1 milliards de dirhams.

Le produit net bancaire (PNB) consolidé s’est élevé à 890 millions de dirhams, en hausse de 12,6 % par rapport au premier trimestre 2024. Cette progression s’explique par la bonne tenue de la marge d’intérêt (+12,5 %), une légère hausse de la marge sur commissions (+1,8 %) et la performance des opérations de marché (+25,8 %). Les filiales du groupe ont également contribué positivement au résultat, générant 70 millions de dirhams, en croissance de 19,8 %.

Le résultat brut d’exploitation a atteint 478 millions de dirhams (+19,6 %), grâce à une bonne maîtrise des charges. Le coefficient d’exploitation s’est amélioré de 3,14 points pour s’établir à 46,3 %, témoignant d’une meilleure efficience opérationnelle.

Le coût du risque a été contenu à 62 millions de dirhams, en repli de 4,4 %, soutenu par une politique prudente en matière de gestion des risques. Les créances en souffrance ont reculé de 1,6 %, avec un taux de créances douteuses ramené à 7,1 %, en amélioration de 59 points de base, et un taux de couverture de 85,5 %.

Le résultat net part du groupe s’est établi à 198 millions de dirhams, en progression de 24,5 %, porté par la hausse de l’activité commerciale et la bonne maîtrise des charges.

Le Conseil de Surveillance a acté la démission de M. Said Jabrani, membre du Directoire, suite à sa nomination par le Roi Mohammed VI au poste de Directeur Général de la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise. Il a été remplacé, sous réserve de l’approbation de Bank Al-Maghrib, par M. Moncef Alaoui, actuellement en charge du développement commercial. M. Alaoui possède plus de 25 ans d’expérience dans le secteur bancaire.

Le Conseil a également coopté M. Mohammed Ali Ababou en tant que nouveau membre, également sous réserve de l’approbation de Bank Al-Maghrib. Diplômé de HEC et titulaire d’un doctorat en gestion, M. Ababou dispose d’une longue carrière dans la finance et siège dans plusieurs conseils d’administration d’institutions financières.

LNT

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Cérémonie d’installation pour Nezha Hayat, la nouvelle Directrice Générale du FM6I https://lnt.ma/ceremonie-dinstallation-pour-nezha-hayat-la-nouvelle-directrice-generale-du-fm6i/ Fri, 16 May 2025 10:04:18 +0000 https://lnt.ma/?p=529765 Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Économie et des Finances, a présidé ce jeudi 15 mai 2025 à Rabat, la cérémonie d’installation de Madame Nezha HAYAT, nommé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, au poste de Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. ​Ont pris part également à cette cérémonie, Monsieur […]

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Madame Nadia FETTAH, Ministre de l’Économie et des Finances, a présidé ce jeudi 15 mai 2025 à Rabat, la cérémonie d’installation de Madame Nezha HAYAT, nommé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, au poste de Directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement.

​Ont pris part également à cette cérémonie, Monsieur Mohamed Benchâaboun, Directeur Général sortant, certains membres du Gouvernement représentés par Monsieur Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce, Monsieur Nizar Baraka, Ministre de l’Équipement et de l’Eau, Madame Fatim-Zahra AMMOR, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Madame Leïla BENALI, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Monsieur Karim Zidane, Ministre délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques ainsi que Monsieur Abdellatif Zaghnoun, Directeur Général de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics.

À cette occasion, Madame la Ministre a adressé ses vives félicitations à Madame Nezha HAYAT pour la Haute Confiance Royale placée en elle, soulignant que cette nomination vient couronner un parcours remarquable dans le secteur financier, notamment à la tête de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux. Elle a, à cet égard, exprimé sa confiance quant à la capacité de la nouvelle Directrice Générale à poursuivre la dynamique enclenchée, à renforcer le rôle du Fonds dans l’écosystème du capital-investissement national, et à accompagner les chantiers structurants de transformation économique du Royaume, dans une logique d’impact, de partenariat et de performance.

Madame la Ministre a également salué le travail accompli par Monsieur Mohamed Benchâaboun, Directeur Général sortant, dont l’engagement a permis de poser les fondements institutionnels et opérationnels du Fonds et d’en amorcer efficacement les premières initiatives destinées à soutenir les entreprises marocaines.

A rappeler que le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé sur Hautes Instructions Royales en réponse aux défis de la relance post-COVID, constitue un levier stratégique pour la mobilisation de financements privés au service du développement économique. Il a pour vocation de catalyser l’investissement productif, notamment à travers la mise en place de fonds sectoriels et thématiques, et le déploiement d’outils dédiés comme les dispositifs CapAcces et CapHospitality.

LNT avec CP 

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Morocco Capital Market Days à Londres, les organisateurs très satisfaits de l’édition 2025 https://lnt.ma/morocco-capital-market-days-a-londres-les-organisateurs-tres-satisfaits-de-ledition-2025/ Thu, 15 May 2025 14:04:33 +0000 https://lnt.ma/?p=529744 Londres a accueilli, du 7 au 9 mai 2025, la 8ᵉ édition du Morocco Capital Market Days (MCMD), un événement organisé par la Bourse de Casablanca en vue de renforcer la visibilité du marché financier marocain à l’international. Cette édition, tenue dans la capitale financière britannique, a rassemblé un large éventail d’intervenants économiques, financiers et […]

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Londres a accueilli, du 7 au 9 mai 2025, la 8ᵉ édition du Morocco Capital Market Days (MCMD), un événement organisé par la Bourse de Casablanca en vue de renforcer la visibilité du marché financier marocain à l’international. Cette édition, tenue dans la capitale financière britannique, a rassemblé un large éventail d’intervenants économiques, financiers et institutionnels, confirmant l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour la place casablancaise.

Placé sous le thème de la connectivité entre le Maroc et les marchés financiers mondiaux, le MCMD 2025 s’inscrit dans une dynamique de promotion des opportunités d’investissement offertes par le marché marocain. L’événement s’inscrit également dans la continuité des ambitions de la Bourse de Casablanca, en lien avec les orientations du Nouveau Modèle de Développement, visant à positionner la place financière marocaine comme un acteur régional de référence.

La séance d’ouverture, organisée le 7 mai, a été marquée par la participation de plusieurs personnalités marocaines et britanniques, dont la présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), Mme Nezha Hayat, l’ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, M. Hakim Hajoui, ainsi que des représentants de la Bourse de Casablanca et des institutions partenaires. L’ensemble des intervenants a mis en avant les progrès réalisés en matière de réforme du marché financier, la stabilité du cadre réglementaire et les perspectives économiques du Maroc.

Les participants ont souligné le rôle que peut jouer la Bourse de Casablanca dans la mobilisation de l’épargne au service du financement de l’économie, à travers des instruments adaptés et une meilleure intégration aux flux financiers globaux.

Le programme a notamment été marqué par la tenue de 160 rencontres bilatérales entre 34 entreprises cotées marocaines et 23 fonds d’investissement internationaux. Ces entretiens ont permis de présenter les performances des sociétés cotées et d’examiner les conditions de leur développement futur.

Les discussions ont porté sur la croissance des émetteurs, les perspectives sectorielles, ainsi que les enjeux liés à l’environnement économique national et régional. Ce format a favorisé des échanges ciblés, dans un contexte propice à l’analyse stratégique et à l’établissement de relations durables entre acteurs économiques.

Un des faits marquants de cette édition a été la présentation à la communauté financière londonienne du premier contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20, validé récemment par l’AMMC. Ce produit dérivé, conforme aux standards internationaux, marque une évolution dans la structuration du marché marocain. Il vise à répondre aux besoins de couverture des investisseurs et à renforcer la liquidité du marché.

Le lancement de cet instrument s’inscrit dans une démarche de modernisation du marché des capitaux, visant à élargir la gamme de produits disponibles pour les opérateurs économiques et à faciliter la gestion des risques.

Pour la première fois, le MCMD a intégré un volet destiné aux jeunes marocains installés à Londres. Une rencontre a été organisée avec des étudiants et jeunes actifs pour échanger sur les enjeux économiques du Maroc et le rôle que peut jouer la diaspora dans le développement du pays. Cette initiative visait à renforcer les liens entre les nouvelles générations et les dynamiques économiques nationales.

LNT

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BAM récompense trois chercheurs lors de la 2e édition de son Prix pour la recherche https://lnt.ma/bam-recompense-trois-chercheurs-lors-de-la-2e-edition-de-son-prix-pour-la-recherche/ Wed, 14 May 2025 14:08:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529681 Bank Al-Maghrib a organisé, ce mercredi à Rabat, la cérémonie de remise des prix de la deuxième édition de son Prix pour la recherche économique et financière, en présence de nombreuses personnalités issues du monde économique, financier et académique. Trois chercheurs ont été distingués à cette occasion pour la qualité de leurs travaux portant sur […]

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Bank Al-Maghrib a organisé, ce mercredi à Rabat, la cérémonie de remise des prix de la deuxième édition de son Prix pour la recherche économique et financière, en présence de nombreuses personnalités issues du monde économique, financier et académique. Trois chercheurs ont été distingués à cette occasion pour la qualité de leurs travaux portant sur des thématiques en lien direct avec les priorités de la Banque centrale et les défis structurels de l’économie marocaine.

Organisé tous les deux ans, ce prix vise à encourager la production académique nationale dans les domaines de l’économie et de la finance, en particulier parmi les jeunes chercheurs. Pour cette édition 2025, 30 candidatures ont été reçues. Après une première phase d’évaluation effectuée par un comité de lecture composé d’universitaires et d’experts, six candidats finalistes ont été retenus pour présenter leurs travaux devant le jury du prix.

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de Bank Al-Maghrib, Abderrahim Bouazza, a rappelé que ce prix traduit la volonté de l’institution de renforcer ses liens avec le monde académique et de promouvoir une recherche orientée vers les problématiques économiques contemporaines. Il a souligné : « Ce prix reflète également l’importance qu’accordent les Banques centrales à jeter des ponts avec le milieu universitaire dans un contexte mondial de plus en plus complexe, marqué par des défis inflationnistes, climatiques, technologiques et géopolitiques majeurs ».

M. Bouazza a mis en lumière l’intérêt croissant pour cette initiative, illustré par la diversité des sujets abordés dans les contributions reçues, dont plusieurs portent sur des thématiques particulièrement sensibles telles que l’efficacité de l’investissement public, les interactions entre la sphère réelle et la sphère financière, ou encore les politiques environnementales.

Au cœur de la cérémonie, les trois travaux primés ont été présentés par leurs auteurs. Le Prix d’excellence a été décerné à Faïçal Lakhchen, enseignant-chercheur à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, pour une étude approfondie sur les frictions financières et la dynamique du cycle économique au Maroc, construite autour d’un modèle DSGE (Dynamic Stochastic General Equilibrium) non-linéaire incluant un secteur bancaire, et calibré selon une approche bayésienne. L’analyse met en lumière les effets des tensions dans le crédit bancaire sur les fluctuations macroéconomiques nationales.

Le Prix d’encouragement a été attribué à Imane Bounadi, doctorante à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat, pour ses travaux estimant les coûts de dépollution de l’eau dans l’industrie de l’huile d’olive au Maroc. Son étude met en évidence l’importance d’outils de politique publique ciblés pour concilier développement industriel et protection des ressources hydriques, dans un contexte de stress hydrique persistant.

Enfin, le Prix coup de cœur est revenu à Oumaima Er-reyyahy, de l’Université Hassan II de Casablanca, pour une recherche centrée sur les déterminants de l’efficacité de l’investissement public territorial au Maroc. À travers une analyse empirique, l’étude explore les facteurs qui conditionnent la performance des investissements publics au niveau régional, en lien avec la gouvernance locale et les disparités territoriales.

La cérémonie a également été marquée par l’intervention du membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, Christopher J. Waller, invité d’honneur. Revenant sur les réponses apportées par la Fed à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, M. Waller a rappelé le rôle déterminant du relèvement rapide des taux d’intérêt dans la lutte contre l’inflation, tout en soulignant les incertitudes persistantes à l’échelle mondiale en lien avec les tensions géopolitiques et les déséquilibres sur les marchés financiers.

Il a insisté sur la nécessité de préserver la stabilité macroéconomique tout en continuant à œuvrer pour un taux d’inflation cible de 2 %. À ses yeux, l’action des banques centrales doit être appuyée par des travaux de recherche rigoureux et adaptés aux spécificités de chaque pays.

LNT

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Des nominations pour une politique nationale d’investissements accélérée ! https://lnt.ma/des-nominations-pour-une-politique-nationale-dinvestissements-acceleree/ Wed, 14 May 2025 12:00:49 +0000 https://lnt.ma/?p=529667 Un Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est tenu lundi à Rabat. Le Souverain a approuvé un projet de loi organique portant statut des magistrats pour renforcer les garanties accordées à ces derniers, quatre projets de décret relatifs au domaine militaire, plusieurs conventions internationales, et a procédé à des nominations […]

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Un Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est tenu lundi à Rabat. Le Souverain a approuvé un projet de loi organique portant statut des magistrats pour renforcer les garanties accordées à ces derniers, quatre projets de décret relatifs au domaine militaire, plusieurs conventions internationales, et a procédé à des nominations à des fonctions supérieures. Il s’agit de nombreux Walis et gouverneurs à l’administration centrale et territoriale. Parmi lesquels des femmes : Mme Bouchra Barradi, nommée gouverneur de la préfecture d’arrondissement d’Aïn Chock, et Mme Hanane Riahi, gouverneur chargé des affaires intérieures régionales à la Wilaya de Marrakech-Safi. Cette vague de nominations dans l’administration centrale et régionale qui suit une précédente récente, exprime le gage de parachèvement de projets d’importance en cours et de réformes dans l’objectif de la décentralisation du Maroc.

De même, des femmes ambassadrices auprès de plusieurs pays amis et partenaires ont été nommées : Mme Nezha Alaoui M’Hamdi, auprès de la République du Rwanda, Mme Nadia El Hnot, auprès de la République des Philippines, Mme Meryem Naji, auprès de la République Socialiste du Vietnam.

Et, dans la finance, socle des investissements qui constitue la force économique du pays, qu’ils soient dans les grands projets publics ou la croissance des entreprises, Sa Majesté a nommé Mme Nezha Hayat, jusqu’alors Présidente de l’AMMC, au poste de Directrice Générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et M. Said Jabrani, un banquier venu du Crédit du Maroc, au poste de Directeur Général de la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise, la SNGFE – Tamwilcom. Sans oublier une autre nomination d’importance qui a bénéficié à M. Amine El Mezouaghi au poste de Directeur Général de l’Agence de Développement du Digital.

En effet, dans tous ses discours à diverses occasions, les directives de Sa Majesté portent de façon stratégique sur l’impératif d’une croissance soutenue dans le temps, engendrée par une politique d’investissements massifs au profit de grand projets publics, d’une industrialisation au bénéfice d’un Maroc indépendant qui produit une part de plus en plus importante de ce qu’il consomme. Ces objectifs mêmes qui permettront d’alléger le déficit de la balance commerciale du pays en allégeant les importations pour en redresser le solde commercial et le solde extérieur, tout en améliorant les réserves de change. Celles-ci bénéficiant justement des exportations qui doivent dominer les importations, et du financement du pays à l’international.

M. Jouahri, Wali de la banque centrale, lors de sa conférence de presse de mars dernier au lendemain du dernier conseil de Bank Al Maghrib, a d’ailleurs bien précisé que « l’activité non agricole du pays, a atteint 4,2% en 2024, tirée essentiellement par l’essor de l’investissement dans les infrastructures » et il ajoute qu’elle resterait autour de ce niveau à moyen terme, rapportant cette dernière à la nouvelle stratégie du Maroc, basé sur la promotion de l’investissement. Et, le gouverneur de reconnaître que la valeur ajoutée agricole demeure tributaire des conditions climatiques et qu’elle grève la croissance non agricole puisqu’en reculant de 4,7% en 2024, elle ramène le taux de croissance global de l’économie nationale à 3,9%.

M. Jouahri a par ailleurs précisé « qu’en vue de renforcer son soutien au financement de l’activité économique et à l’emploi, le Conseil de BAM, a décidé de réduire, pour la deuxième fois consécutive et la troisième depuis juin dernier, le taux directeur de 25 pb à 2,25% ».

Certes, le financement bancaire joue son rôle de base des crédits bancaires à court moyen et long terme, aux profits des acteurs économiques personnes physiques et entreprises. Ce dernier bien que nécessaire n’est aujourd’hui plus suffisant pour faire face aux multiples projets de réformes économiques. De même que le budget public qui a longtemps couvert environ 50 milliards de dirhams d’investissements par an, ne suffit plus à faire face à la réalisation de l’ambitieuse stratégie du pays.

D’où la création du Fonds Mohamed VI de l’Investissement (FM6I), dirigé à présent par Mme Nezha Hayat, pour mettre en place des partenariats publics privés pour financer l’économie dans son ensemble à l’instar des projets innovants sélectionnés par des sociétés de gestion dynamiques. Mais aussi, pour renforcer les capitaux propres d’entreprises et leur donner la force financière de jouer dans la cour des grands en prenant avec l’appui du Fonds, des partenaires industriels par exemple ou financiers pour assurer leur croissance externe. Le FM6I, en tant que fonds souverain, œuvrera encore et encore, en tant qu’incitateur de l’investissement privé, pour financer aussi de grands projets publics y compris de grands travaux…

En définitive, pour le financement de l’investissement, le Fonds Mohamed VI est le bras financier de l’État en faveur de l’investissement privé, autant que la SNGFE l’est pour les PME et le nouveau ministère de l’investissement pour véhiculer l’investissement au niveau national…

 

Afifa Dassouli

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OPCVM: un nouveau cadre législatif pour dynamiser l’épargne et le marché financier https://lnt.ma/opcvm-une-nouvelle-loi-pour-dynamiser-lepargne-et-le-marche-financier/ Wed, 14 May 2025 09:21:14 +0000 https://lnt.ma/?p=529640 Le marché financier marocain continue son évolution avec la présentation, mardi, par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du projet de loi n°03.25 relatif aux Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Intervenant devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la ministre a exposé […]

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Le marché financier marocain continue son évolution avec la présentation, mardi, par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du projet de loi n°03.25 relatif aux Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Intervenant devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la ministre a exposé les grands objectifs de cette réforme d’envergure, destinée à moderniser le cadre réglementaire, à stimuler l’investissement et à renforcer l’attractivité de la place financière nationale.

Ce texte législatif s’inscrit dans une stratégie plus large de développement des marchés de capitaux et de mobilisation de l’épargne nationale au service de la croissance. Il vise, selon Mme Fettah, à « accompagner les évolutions du secteur et à adapter le cadre juridique aux besoins actuels des investisseurs, tout en s’alignant sur les meilleures pratiques internationales ». La réforme répond également à une nécessité d’harmonisation avec les autres catégories d’organismes de placement collectif opérant au Maroc, comme les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) et les OPCC (organismes de placement collectif en capital).

Le projet de loi n°03.25 ne se limite pas à une simple mise à jour du dahir de 1993. Il s’agit, selon la ministre, d’un nouveau texte fondateur, conçu pour offrir un cadre intégré et cohérent aux divers types de fonds d’investissement collectif. Le texte compte 207 articles, contre 126 dans la législation actuelle, traduisant l’ampleur des modifications introduites.

Parmi les évolutions notables figure la diversification des catégories d’OPCVM, avec l’introduction d’instruments jusqu’alors absents du droit marocain. Il s’agit notamment des fonds nourriciers et fonds maîtres, des fonds négociés en bourse (ETF) et des produits financiers participatifs, qui permettront de mieux répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus diversifiée, tant en termes de profil de risque que de stratégie d’investissement.

Le projet prévoit également l’élargissement du périmètre des actifs éligibles, en autorisant l’investissement dans des instruments financiers à terme, des actifs étrangers régis par des législations équivalentes, et des produits de titrisation. L’objectif est d’accroître la profondeur du marché et de permettre aux gestionnaires d’actifs marocains de construire des portefeuilles plus sophistiqués.

Un marché plus sûr et mieux régulé

Le renforcement du cadre prudentiel constitue un autre pilier de la réforme. Il s’agit notamment de mieux encadrer les risques de liquidité, un enjeu crucial pour la stabilité des fonds d’investissement. Le projet de loi prévoit ainsi plusieurs dispositifs : fixation de plafonds de rachats, possibilité de remboursement en titres pour éviter une pression excessive sur la trésorerie, et mise en place d’un mécanisme de séparation des actifs peu liquides.

Par ailleurs, le texte introduit des règles de concentration et de diversification des actifs, tout en encadrant les opérations d’emprunt et de prêt de titres. Ces dispositions visent à éviter les déséquilibres excessifs et à protéger les porteurs de parts.

Dans ce cadre, l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) verra ses prérogatives renforcées, notamment en matière de supervision des sociétés de gestion, des établissements dépositaires et des acteurs impliqués dans la distribution des parts ou actions des OPCVM. Le texte prévoit un élargissement des moyens de contrôle de l’AMMC et une meilleure articulation entre le cadre réglementaire et le cadre législatif, plusieurs dispositions étant transférées dans la loi pour plus de sécurité juridique.

Mme Fettah a insisté sur l’importance stratégique de ce projet de loi dans la vision du Royaume visant à faire de la Bourse de Casablanca un acteur central du financement de l’économie, notamment du secteur privé. En favorisant l’investissement à long terme, les OPCVM sont appelés à jouer un rôle plus significatif dans l’allocation de capital vers les entreprises, en particulier les PME.

La réforme vise aussi à élargir la base des investisseurs, notamment en attirant davantage de personnes physiques et en offrant une meilleure lisibilité et sécurité aux investisseurs institutionnels nationaux et étrangers. En ce sens, le nouveau cadre juridique contribue à renforcer le positionnement du Maroc comme plateforme financière régionale, en cohérence avec les ambitions de Casablanca Finance City.

Une dynamique soutenue de croissance du secteur

La ministre a rappelé que le secteur des OPCVM connaît une croissance soutenue depuis une décennie. L’actif net global des fonds est passé de 301 milliards de dirhams en 2014 à 750 milliards en 2025, ce qui témoigne de la vitalité du marché et de l’intérêt croissant des investisseurs pour ces instruments. Le nombre de fonds créés a également connu une hausse continue, traduisant la diversification des produits proposés et l’évolution des attentes des souscripteurs.

Cette croissance, selon Mme Fettah, justifie pleinement la mise à niveau du cadre réglementaire, qui doit permettre d’assurer la soutenabilité et la transparence du développement du secteur.

Avec le projet de loi n°03.25, le gouvernement marocain entend franchir une étape décisive dans la structuration du marché de l’épargne collective, en créant un environnement propice à l’innovation financière tout en garantissant la protection des épargnants. L’adoption de ce texte devrait permettre d’accroître le rôle des marchés de capitaux dans le financement de l’économie réelle, en particulier dans le contexte de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement.

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Troisièmes Rencontres de la Finance Durable, pour une structuration de l’investissement à impact en Afrique https://lnt.ma/troisiemes-rencontres-finance-durable/ Tue, 13 May 2025 15:23:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529596 L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ». Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques […]

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L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ».

Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques et du secteur privé pour débattre des enjeux liés à la transition vers une finance plus durable, intégrant des critères d’impact social et environnemental.

Une dynamique de convergence entre recherche, entreprise et régulation

Dans son mot d’ouverture, Tarik El Malki, Directeur Général du Groupe ISCAE, a rappelé que ces rencontres s’inscrivent dans une volonté de créer un espace de dialogue structuré entre les milieux académique et professionnel. Il a souligné que la finance durable constitue aujourd’hui un axe central dans les cursus de nombreuses grandes écoles de commerce à l’échelle internationale, et qu’il est essentiel pour les établissements marocains de s’inscrire dans cette dynamique.

L’événement a notamment été l’occasion de présenter les travaux issus d’un appel à communications ayant suscité une participation significative, avec plus de cent contributions soumises et une soixantaine retenues pour présentation. L’objectif de cette édition, selon les organisateurs, était de dépasser le cadre classique des conférences pour intégrer des dimensions de recherche, d’évaluation d’impact et de mesure de performance.

Représentée par son Administrateur Directeur Général Délégué, Brahim Benjelloun Touimi, Bank of Africa a mis en avant les démarches initiées depuis plus de deux décennies en matière de finance responsable. Le groupe bancaire, à travers plusieurs initiatives, affirme avoir intégré progressivement des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses processus de crédit, d’investissement et de gestion interne.

L’intervention a notamment rappelé que Bank of Africa avait été l’un des premiers établissements financiers marocains à émettre une obligation verte par appel public à l’épargne. Elle publie également un rapport intégré aligné sur les normes internationales en matière de reporting extra-financier. Selon M. Benjelloun Touimi, ces engagements visent à concilier performance économique et impact mesurable, conformément aux principes de double matérialité.

Enjeux internationaux et régulation : une conjoncture en mutation

Christian de Boissieu, professeur émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est intervenu pour situer les débats dans un contexte global caractérisé par des évolutions réglementaires contrastées. Il a observé un ralentissement de certaines dynamiques, notamment en Europe, où la mise en œuvre de nouvelles directives (telles que la CSRD) a suscité des demandes d’assouplissement de la part des PME. Aux États-Unis, certaines décisions récentes marquent, selon lui, un retrait partiel des engagements environnementaux antérieurs.

Il a cependant insisté sur le fait que ces ajustements de rythme ne remettent pas en cause les objectifs globaux liés à la finance durable. L’Afrique, dans ce contexte, serait concernée à la fois par les effets de ces évolutions internationales et par la nécessité de structurer ses propres cadres d’action.

Présidente de la commission durable de la CGEM, Mme Assia Benhida a rappelé que la finance à impact occupe une place croissante dans les stratégies des entreprises marocaines. Elle a souligné que cette orientation répond à la fois à des objectifs de performance et à une exigence de transformation, en cohérence avec les priorités nationales en matière de développement durable, d’inclusion et d’équité territoriale.

Selon cette approche, la finance à impact n’est plus perçue comme une niche, mais comme un levier structurant. L’accès au financement, la compétitivité sur les marchés internationaux, la conformité aux standards ESG et l’innovation font partie des bénéfices mis en avant pour inciter les entreprises à s’engager dans cette voie. Plusieurs leviers ont été identifiés pour accélérer cette dynamique, parmi lesquels la création de mécanismes incitatifs, le développement d’outils de mesure d’impact, ou encore le recours à des instruments financiers hybrides.

Avancées réglementaires et taxonomie : un cadre en construction

Le développement d’un référentiel de classification (taxonomie) pour la finance durable au Maroc a également été abordé. Les autorités financières travaillent actuellement à l’élaboration d’un tel cadre, dont la mise en œuvre est prévue à moyen terme. Cette taxonomie devrait permettre de distinguer clairement les activités à fort impact environnemental ou social, facilitant ainsi la canalisation des capitaux vers les projets durables.

Brahim Benjelloun Touimi a rappelé que le Maroc bénéficie d’un écosystème réglementaire favorable, avec l’implication de la Banque centrale, de l’Autorité des marchés financiers et d’autres parties prenantes. Il a salué l’intégration des risques climatiques dans les processus de supervision bancaire (SREP), ce qui constitue un signal d’alignement avec les pratiques internationales.

Disparités régionales mais convergence d’objectifs en Afrique du Nord

L’Union des Banques Maghrébines (UBM), représentée par Mohamed Vall EL ALEM, son Secrétaire Général, a présenté un état des lieux des avancées en matière de finance durable dans la région. Si le Maroc est perçu comme ayant une longueur d’avance, notamment grâce à ses engagements publics et à l’implication du secteur bancaire, d’autres pays comme la Tunisie ou la Mauritanie progressent également, bien que de manière plus différenciée.

L’UBM a souligné l’importance d’un renforcement des capacités, en particulier pour les établissements bancaires confrontés à des exigences croissantes de la part de partenaires internationaux. L’enjeu, selon ses représentants, est désormais d’éviter une marginalisation des institutions financières non alignées avec les standards ESG, notamment en matière de levée de fonds et de financement du commerce extérieur.

Le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) a réaffirmé son engagement à soutenir la recherche dans le domaine de la finance durable. Trois leviers ont été identifiés : le financement de programmes dédiés, le développement de partenariats public-privé, et la création de réseaux de collaboration à l’échelle nationale et internationale.

Les intervenants académiques ont souligné l’importance de développer une expertise africaine sur la finance à impact, notamment à travers la production d’indicateurs adaptés aux spécificités locales. Plusieurs communications retenues lors de cette édition seront publiées dans la revue Africa Finance for Development Review.

Vers un écosystème africain structuré pour la finance à impact

Les Troisièmes Rencontres de la Finance Durable ont mis en lumière une convergence croissante entre les milieux académiques, institutionnels et financiers autour de la finance à impact comme outil de transformation. Dans un contexte où les besoins de financement du continent africain restent considérables – estimés à 200 milliards de dollars par an pour atteindre les Objectifs de développement durable –, cette approche est perçue comme une réponse complémentaire aux mécanismes de financement classiques.

L’enjeu désormais, selon les participants, est d’assurer une montée en compétence des acteurs, d’améliorer la mesure de l’impact, de renforcer les partenariats régionaux et de créer les conditions d’une finance inclusive et alignée avec les priorités de développement du continent.

Selim Benabdelkhalek

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Nezha Hayat nommée directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement https://lnt.ma/nezha-hayat-nommee-directrice-generale-du-fonds-mohammed-vi-pour-linvestissement/ Tue, 13 May 2025 09:05:59 +0000 https://lnt.ma/?p=529593 Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat. Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales […]

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Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat.

Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Paris, Nezha Hayat dispose d’une solide expérience dans le secteur financier, tant au niveau national qu’international. Avant sa nouvelle fonction, elle occupait depuis 2016 le poste de présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), où elle a supervisé la régulation des marchés financiers et accompagné des chantiers liés à la transparence et à la gouvernance.

Sa carrière a débuté en Espagne, dans le secteur de la finance d’entreprise, en tant que directrice du département Corporate finance au sein de la société de bourse Bravo y Garayalde, affiliée à Banco Inversión Marbella. En 1993, elle rejoint la Banque nationale de Paris (BNP) à Tanger, où elle prend en charge la clientèle privée internationale et la gestion de la succursale off-shore.

En 2007, elle est nommée membre du directoire de Société Générale Maroc, où elle dirige le pôle gestion privée et institutionnelle. Elle a également occupé des fonctions de représentation au sein d’instances du secteur, notamment en tant que présidente de la Commission bancaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et administratrice à la Bourse de Casablanca (BVC).

Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé en 2020, constitue un levier stratégique pour le financement de projets structurants, le soutien au secteur productif et la relance de l’investissement post-crise.

LNT

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Investissements verts : Bank Al-Maghrib plaide pour des approches « innovantes » https://lnt.ma/investissements-verts-bank-al-maghrib-plaide-pour-des-approches-innovantes/ Thu, 08 May 2025 11:46:58 +0000 https://lnt.ma/?p=529666 La transition vers une économie plus durable nécessite des mécanismes de financement novateurs et une coopération renforcée entre les parties prenantes. C’est ce qu’a souligné le directeur général de Bank Al-Maghrib (BAM), Abderrahim Bouazza, lors d’une table ronde régionale organisée à Marrakech par l’Initiative Finance du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP-FI), axée sur […]

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La transition vers une économie plus durable nécessite des mécanismes de financement novateurs et une coopération renforcée entre les parties prenantes. C’est ce qu’a souligné le directeur général de Bank Al-Maghrib (BAM), Abderrahim Bouazza, lors d’une table ronde régionale organisée à Marrakech par l’Initiative Finance du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP-FI), axée sur la finance durable en Afrique et au Moyen-Orient.

Intervenant dans ce cadre, M. Bouazza a affirmé que la lutte contre le changement climatique ne peut être abordée uniquement sous l’angle environnemental. Elle implique également, selon lui, des dimensions sociales, économiques et financières qui appellent à une mobilisation urgente des ressources. « Il est essentiel pour nos pays d’explorer des approches innovantes permettant de réduire le risque d’investissement et de créer un environnement propice aux investissements verts et durables », a-t-il déclaré.

Il a notamment mis en avant le potentiel de la finance mixte et des instruments financiers islamiques, de plus en plus utilisés à l’échelle internationale pour répondre aux besoins spécifiques du financement climatique. Ces mécanismes permettent de combiner capitaux publics et privés pour soutenir des projets ayant une forte valeur ajoutée environnementale, tout en limitant l’exposition au risque pour les investisseurs.

M. Bouazza a également partagé l’expérience marocaine en matière de développement de la finance climat, fondée sur une stratégie intégrée élaborée en coordination avec l’État, les régulateurs financiers et les opérateurs du secteur. Cette stratégie repose sur cinq piliers : le développement de partenariats public-privé pour le financement de projets verts ; le renforcement des outils de gestion des catastrophes naturelles ; l’adaptation de la politique fiscale pour accompagner la transition écologique ; l’établissement d’une taxonomie verte nationale ; et la gestion proactive des risques financiers liés au climat.

Dans ce cadre, Bank Al-Maghrib a adopté depuis 2021 plusieurs mesures contraignantes à l’égard des banques marocaines, les obligeant à intégrer les risques climatiques dans leurs politiques de gestion des risques. Ces institutions doivent également déclarer leur exposition aux risques liés au climat auprès de la banque centrale et publier des informations transparentes concernant leur gouvernance climatique, leurs engagements de décarbonation et les mesures de mitigation mises en œuvre.

Toutefois, le directeur général de BAM a reconnu que des obstacles importants demeurent. Parmi eux, le manque de données détaillées, notamment concernant la localisation géographique des actifs, et une classification économique insuffisamment structurée pour permettre une évaluation précise des risques. Il a également souligné la nécessité d’approfondir les modèles d’analyse des interactions entre l’économie réelle et le secteur financier, dans une logique systémique.

Selon M. Bouazza, les partenaires internationaux, et en particulier les institutions multilatérales, ont un rôle clé à jouer dans la réduction de ces écarts techniques et méthodologiques. Il a salué à ce titre l’apport de l’UNEP-FI, qui a permis, en 2023, le lancement d’un projet pilote en partenariat avec Bank Al-Maghrib, les banques marocaines et plusieurs institutions publiques. Cette initiative a permis d’identifier les freins à l’investissement privé dans les projets climatiques et d’explorer des modèles de financement hybrides susceptibles de mieux catalyser les flux de capitaux vers les secteurs verts.

Organisée à Marrakech, la table ronde régionale de l’UNEP-FI a rassemblé des banques centrales, institutions financières, bailleurs de fonds et experts autour des enjeux spécifiques à la région MENA et à l’Afrique subsaharienne.

LNT

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Visa présente une nouvelle génération de solutions de paiement assistées par l’IA https://lnt.ma/visa-presente-une-nouvelle-generation-de-solutions-de-paiement-assistees-par-lia/ Thu, 08 May 2025 10:42:39 +0000 https://lnt.ma/?p=529404 Le groupe Visa a dévoilé, dans le cadre de son évènement mondial “Global Product Drop”, une série de nouvelles initiatives et produits visant à intégrer plus largement l’intelligence artificielle (IA) dans l’univers des paiements. Ces annonces traduisent l’orientation stratégique de l’entreprise vers un commerce de plus en plus automatisé, connecté et assisté par des technologies […]

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Le groupe Visa a dévoilé, dans le cadre de son évènement mondial “Global Product Drop”, une série de nouvelles initiatives et produits visant à intégrer plus largement l’intelligence artificielle (IA) dans l’univers des paiements. Ces annonces traduisent l’orientation stratégique de l’entreprise vers un commerce de plus en plus automatisé, connecté et assisté par des technologies émergentes.

À cette occasion, Visa a mis en avant sa nouvelle plateforme Visa Intelligent Commerce, qui vise à rendre son réseau de paiements accessible aux développeurs d’agents d’IA. Ce dispositif permettra, à terme, aux utilisateurs de déléguer des tâches commerciales – comme la recherche de produits, les achats ou la gestion de commandes – à des agents numériques capables d’effectuer des transactions en leur nom. Ces opérations s’effectueront dans un cadre sécurisé, en s’appuyant sur le réseau Visa existant, utilisé par plus de 4,8 milliards de cartes et accepté par 150 millions de commerçants dans le monde.

Selon les responsables de l’entreprise, cette évolution s’inscrit dans la continuité de l’utilisation de l’IA par Visa dans des domaines tels que la lutte contre la fraude. L’objectif désormais est d’élargir son usage à l’ensemble de l’expérience commerciale, en coordination avec plusieurs partenaires technologiques, parmi lesquels OpenAI, Microsoft, Anthropic, IBM, Mistral AI, Stripe et Samsung.

Visa a également annoncé le développement de nouveaux produits liés à cette stratégie. Parmi eux figure l’extension de la carte Flex Credential, introduite l’année dernière, qui permet de basculer entre différents modes de paiement (débit, crédit, paiement différé). Ce produit sera prochainement déployé aux États-Unis, en partenariat avec Klarna, et introduit progressivement dans d’autres marchés, notamment en Europe.

Dans le domaine des paiements numériques, deux nouvelles offres ont été présentées : Visa Pay, qui permettra de régler des achats en ligne ou en magasin via des portefeuilles numériques compatibles ; et Visa Accept, qui donnera la possibilité à des vendeurs individuels d’encaisser des paiements à partir de n’importe quel smartphone équipé de la technologie NFC. Ces services seront lancés dans un premier temps sur certains marchés d’Asie et d’Amérique latine.

En parallèle, Visa a confirmé son engagement dans l’intégration des stablecoins aux circuits de paiement traditionnels. À travers un partenariat avec Bridge, filiale de Stripe, l’entreprise proposera des cartes liées aux stablecoins, avec un objectif d’élargissement de l’accès aux paiements numériques dans différents contextes géographiques.

LNT

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Marché financier : lancement imminent du premier contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20 https://lnt.ma/marche-financier-lancement-imminent-du-premier-contrat-a-terme-ferme-sur-lindice-masi-20/ Thu, 08 May 2025 10:39:51 +0000 https://lnt.ma/?p=529401 La Société Gestionnaire du Marché à Terme (SGMT) a annoncé avoir obtenu le visa de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) pour le document d’information relatif au premier instrument financier à terme listé au Maroc. Il s’agit d’un contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20, marquant une étape importante dans le développement des […]

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La Société Gestionnaire du Marché à Terme (SGMT) a annoncé avoir obtenu le visa de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) pour le document d’information relatif au premier instrument financier à terme listé au Maroc. Il s’agit d’un contrat à terme ferme sur l’indice MASI 20, marquant une étape importante dans le développement des instruments dérivés sur le marché boursier national.

Ce contrat, standardisé et aligné sur les standards internationaux, porte sur l’achat et la vente fermes à terme de l’indice MASI 20. Cet indice boursier reflète l’évolution des 20 entreprises les plus liquides parmi les 40 plus grandes capitalisations flottantes cotées à la Bourse de Casablanca.

Selon les spécifications publiées, la taille du contrat est fixée à 10 dirhams par point d’indice, avec un dépôt de garantie initial de 1 000 dirhams. Le produit sera négocié en continu par point d’indice et proposera des échéances trimestrielles – mars, juin, septembre et décembre. Le règlement se fera exclusivement en espèces.

Ce nouveau produit financier vise à offrir aux investisseurs institutionnels comme individuels un outil additionnel de couverture contre les risques de marché et de diversification des portefeuilles. Il permettra également de soutenir la liquidité du marché et de renforcer l’attrait de la place financière de Casablanca auprès des opérateurs locaux et internationaux.

La SGMT souligne que cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de développement des instruments financiers au Maroc, conformément aux orientations stratégiques de modernisation du marché des capitaux.

Le document d’information, visé sous la référence VI/MAT/01/2025 par l’AMMC, est consultable sur les sites officiels de la Bourse de Casablanca et de l’Autorité des marchés.

LNT

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Le Maroc à l’honneur au Forum Europe-Afrique de Marseille https://lnt.ma/le-maroc-a-lhonneur-au-forum-europe-afrique-de-marseille/ Wed, 07 May 2025 11:03:13 +0000 https://lnt.ma/?p=529356 La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ». La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre […]

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La 4ᵉ édition du Forum Europe-Afrique s’est ouverte ce mardi au Palais du Pharo à Marseille, avec le Maroc comme pays invité d’honneur et autour de la thématique « Innovons ensemble ».

La délégation marocaine est conduite par plusieurs membres du gouvernement, parmi lesquels Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, et Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement. Sont également présents Samira Sitaïl, ambassadrice du Maroc en France, ainsi que plusieurs responsables d’institutions économiques nationales comme la CGEM, l’AMDIE, Tanger Med et Casablanca Finance City.

Une ouverture placée sous le signe du partenariat euro-africain

La séquence inaugurale a été consacrée à une présentation du Maroc en tant que pays d’honneur. À cette occasion, le ministre Karim Zidane a souligné la dynamique de transformation de l’investissement au Maroc, portée par une réforme structurelle engagée sous l’impulsion du Roi Mohammed VI. Il a rappelé l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte de l’investissement en 2023, qui vise à encourager les projets à forte valeur ajoutée, générateurs d’emplois et favorisant un développement territorial équilibré.

M. Zidane a indiqué que 191 projets ont été validés dans le cadre de cette nouvelle gouvernance, représentant plus de 31 milliards d’euros d’engagements et environ 150 000 emplois, dont 85 % sont en cours de réalisation. Le ministre a par ailleurs mis en avant le positionnement du Maroc comme acteur stratégique dans le domaine des énergies renouvelables. Il a évoqué l’« Offre Maroc » pour l’hydrogène vert, publiée en 2023, qui a suscité un fort intérêt de la part du secteur privé international, avec six projets majeurs validés à ce jour pour un montant global de 32 milliards d’euros.

La ministre Leila Benali est revenue sur les fondements de la stratégie énergétique nationale. Elle a rappelé les investissements massifs réalisés au cours des deux dernières décennies dans le domaine des infrastructures énergétiques, qui ont permis au Maroc de produire une électricité renouvelable compétitive, à un coût inférieur d’un tiers par rapport à certaines centrales nucléaires européennes. La ministre a également mis en avant les perspectives liées à la production d’hydrogène vert, de méthanol et d’ammoniac thermique, destinés notamment aux flottes maritimes internationales.

Mme Benali a insisté sur la nécessité d’intégrer les chaînes de valeur des minerais stratégiques dans les politiques de transition énergétique. Le Maroc, selon elle, travaille à la mise en place d’un cadre normatif commun avec ses partenaires africains et internationaux, afin de garantir la durabilité et la traçabilité des matières premières nécessaires à la transition verte.

Une coopération économique fondée sur des réalisations concrètes

Le ministre du Transport, Abdessamad Kayouh, a pour sa part illustré la profondeur des relations franco-marocaines à travers des projets d’infrastructure emblématiques. Il a évoqué le lancement récent de la deuxième ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech, réalisée avec la participation de plusieurs entreprises françaises, dont le groupe Alstom. Ce projet, d’une longueur de 430 kilomètres, s’inscrit dans le prolongement de la première LGV Tanger-Kénitra, déjà opérationnelle.

Le ministre a également rappelé la coopération dans le secteur industriel, citant l’exemple des usines Renault à Tanger et Stellantis à Kénitra, qui ont contribué à structurer un écosystème automobile intégré au sein du tissu industriel marocain. Il a mentionné la récente acquisition par Airbus de l’usine Spirit AeroSystems à Casablanca, intégrée désormais à la plateforme industrielle mondiale de l’avionneur européen.

Sur le plan portuaire et logistique, M. Kayouh a cité le partenariat entre Marsa Maroc et le groupe CMA CGM pour l’exploitation d’un terminal à Nador West Med. Il a également insisté sur la qualité des infrastructures logistiques et la densité des liaisons aériennes et maritimes entre les deux pays, soulignant le rôle du Maroc comme plateforme de distribution au croisement des chaînes de valeur africaines et européennes.

Des perspectives d’intégration économique renforcée

Le directeur général de l’AMDIE, Ali Seddiki, a mis l’accent sur la vision stratégique portée par le Maroc pour renforcer les liens entre l’Europe et l’Afrique. Il a souligné l’importance d’une coopération fondée sur l’exemplarité, le partage de savoir-faire et l’intégration sud-sud. Pour M. Seddiki, le Maroc illustre par sa trajectoire économique la possibilité d’un développement structuré, fondé sur la stabilité, la rigueur budgétaire et l’engagement en faveur d’une croissance durable.

Chakib Alj, président de la CGEM, a rappelé l’intensification des relations économiques franco-marocaines depuis la visite du président Emmanuel Macron à Rabat en 2024. Il a mis en évidence l’interdépendance entre les deux économies, la France étant le premier investisseur étranger au Maroc et l’un de ses principaux partenaires commerciaux. M. Alj a présenté la Coupe du Monde 2030 comme une opportunité catalytique pour renforcer les investissements dans les infrastructures et moderniser les systèmes économiques régionaux.

Samira Sitaïl, ambassadrice du Royaume en France, a insisté sur la nécessité d’instaurer une relation euro-africaine fondée sur des principes d’équité, de confiance mutuelle et de responsabilité partagée. Elle a souligné l’engagement constant du Maroc en faveur de l’Afrique, rappelant que le Souverain a effectué plus de 50 visites officielles sur le continent et que le Royaume a signé plus de 1 500 accords de coopération avec ses partenaires africains.

La diplomate a également mis en avant l’Initiative Atlantique pour les pays du Sahel, lancée par le Maroc, comme illustration concrète de cette volonté d’agir pour une Afrique stable, souveraine et prospère.

Les différentes interventions ont convergé vers une même idée : celle d’un corridor économique structurant entre l’Europe et l’Afrique, avec le Maroc comme point de jonction. Cette perspective est soutenue par la densité des infrastructures marocaines, la compétitivité énergétique, l’environnement des affaires et les accords de libre-échange conclus avec plus de 50 pays.

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Les statistiques du commerce international au coeur d’une réunion à Marrakech https://lnt.ma/les-statistiques-du-commerce-international-au-coeur-dune-reunion-a-marrakech/ Wed, 07 May 2025 10:40:38 +0000 https://lnt.ma/?p=529348 Les statistiques produites par l’Office des Changes répondent aux principes de qualité, de transparence, de comparabilité et d’indépendance, a déclaré mardi à Marrakech son directeur, Driss Benchikh, lors de la séance d’ouverture de la réunion du Groupe d’experts sur les statistiques du commerce international, organisée en partenariat avec le Département des statistiques des Nations Unies […]

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Les statistiques produites par l’Office des Changes répondent aux principes de qualité, de transparence, de comparabilité et d’indépendance, a déclaré mardi à Marrakech son directeur, Driss Benchikh, lors de la séance d’ouverture de la réunion du Groupe d’experts sur les statistiques du commerce international, organisée en partenariat avec le Département des statistiques des Nations Unies (UNSD).

Intervenant devant des représentants de plus de 30 pays, M. Benchikh a précisé que l’Office poursuit la digitalisation de ses processus métiers, tout en renforçant la gouvernance de la donnée et la sécurité de ses systèmes d’information, conformément aux normes internationales. Ces évolutions s’inscrivent dans une démarche globale de consolidation d’un système statistique fiable, harmonisé et en adéquation avec les exigences du contexte économique mondial.

Dans ce cadre, l’Office des Changes entretient des relations de coopération active avec plusieurs organisations internationales, parmi lesquelles les Nations Unies, le FMI, l’OMC, l’OCDE ou encore Eurostat. Sa participation régulière à des groupes de travail, séminaires et missions d’assistance technique lui permet de contribuer à différents programmes, tels que MEDSTAT ou les bases de données de l’OCDE sur la valeur ajoutée dans le commerce international (TiVa). L’Office est également impliqué dans le programme statistique panafricain initié par l’Union africaine.

Le directeur de l’Office a également rappelé que le Maroc assure depuis peu la coprésidence de l’Équipe spéciale des Nations Unies sur les statistiques du commerce international de biens et de services (TT-ITS), une fonction qu’il a qualifiée de reconnaissance du rôle actif et durable du pays dans les dynamiques statistiques internationales. Cette responsabilité, a-t-il ajouté, vient conforter la position de l’Office en tant que producteur national unique des données relatives au commerce extérieur et aux comptes extérieurs du Maroc.

De son côté, Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, a souligné l’importance croissante des données dans les prises de décision économiques. Il a mis en avant le rôle structurant des statistiques du commerce international, en particulier dans un contexte d’ouverture et de diversification des échanges commerciaux. M. Tazi a indiqué que les échanges extérieurs du Maroc ont progressé de plus de 80 % entre 2014 et 2024, passant de 662 à 1 216 milliards de dirhams. Il a également relevé que le ratio échanges/PIB du Maroc est comparable à celui de pays européens comme l’Espagne, le Portugal ou la France.

Selon lui, disposer de données fiables est essentiel pour identifier les opportunités d’investissement, de production et d’exportation. Il a, à ce titre, salué l’existence d’outils comme la base de données requêtable proposée par l’Office des Changes, permettant une meilleure lecture du commerce extérieur au niveau des entreprises.

La réunion de Marrakech s’inscrit dans un processus de révision des manuels méthodologiques relatifs aux statistiques du commerce international de biens et de services. Les travaux menés par l’équipe spéciale TT-ITS depuis 2021 visent à améliorer la qualité, l’exhaustivité et la comparabilité des données à l’échelle mondiale. Cette session hybride, qui se tient jusqu’au 9 mai, réunit des experts issus de 32 pays, représentant les offices statistiques, les administrations douanières, les banques centrales, ainsi que des ministères techniques et une vingtaine d’organisations internationales.

LNT

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Pourquoi introduire une entreprise publique en bourse n’est pas une privatisation https://lnt.ma/pourquoi-introduire-une-entreprise-publique-en-bourse-nest-pas-une-privatisation/ Wed, 07 May 2025 08:29:41 +0000 https://lnt.ma/?p=529321 L’introduction en bourse n’est pas uniquement un mécanisme de financement pour une entreprise ! Et pour cause, la nature juridique exigée, celle de la Société Anonyme, indique en soi l’importance de la gouvernance à travers des organes que sont le Conseil d’administration et le Président Directeur Général dans la forme simple et le Conseil de Surveillance […]

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L’introduction en bourse n’est pas uniquement un mécanisme de financement pour une entreprise ! Et pour cause, la nature juridique exigée, celle de la Société Anonyme, indique en soi l’importance de la gouvernance à travers des organes que sont le Conseil d’administration et le Président Directeur Général dans la forme simple et le Conseil de Surveillance et Directoire avec son Président dans la SA la plus moderne qui sépare les actionnaires des opérationnels. Donc, seule une SA est admise en bourse, induisant qu’elle bénéficie déjà d’une certaine gouvernance !

Mais, le financement sur le marché financier signifie faire appel public aux épargnants et aux investisseurs à travers des communications dites financières régulières, une habitude à prendre en s’appuyant sur un bon service financier en interne et une fiduciaire commissaire aux comptes de l’extérieur. Et on peut être tenté de se dire : c’est tout ?

En effet, en dehors de la bourse, une société peut ouvrir son capital à un fonds d’investissement pour consolider son capital ou s’associer à un partenaires industriel, lesquels, avec une participation minoritaire, exigeraient des clauses de contrôle de décisions importantes, voire la nomination à certains postes  comme le DAF, ou encore de vouloir au conseil d’administration des sièges et des voix, rendant ainsi les autres voies d’ouverture du capital d’entreprise, autre que la bourse, souvent plus contraignantes. L’IPO n’oblige les actionnaires majoritaires à aucune de ces exigences, et se base sur la bonne gouvernance. Les mécanismes boursiers sont conçus pour accorder aux entreprises le plus de liberté, soit la clé de leur destin. La notion de perte de contrôle n’entre pas en ligne de compte, l’introduction se faisant avec 10 ou 15 % du capital par cession ou augmentation de ce dernier dans le souci de créer un flottant pour animer le cours. Le problème de perte de contrôle des sociétés cotées au profit du marché est insignifiant face au réel problème celui de la liquidité pour une bonne évaluation de la capitalisation.  Toute entreprise privée ou publique est la bienvenue, sur la base de la maîtrise du contrôle de son capital. A ce titre, une IPO d’une part minoritaire d’une entreprise publique ne traduit pas une privatisation ! Pour toute introduction en bourse publique ou privée, seules deux choses s’imposent : avoir une image fidèle de son activité et prendre des administrateurs indépendants de son choix.

Les entreprises publiques cotées, et elles sont nombreuses à l’être à travers le monde, témoignent de ce dont elles ont pu bénéficier sans aller jusqu’à être privatisées. La privatisation étant un outil stratégique de politique alors que l’introduction est un outil technique de financement. Car, la gouvernance d’une entreprise publique s’améliore avec son introduction en bourse. Et aussi, la bourse leur ouvre la perspective de la performance boursière qui s’accompagne de rationalisation.

A la cote de la bourse de Casablanca, il y a eu des privatisations comme celle de BMCE, mais la BCP et le CIH sont des banques publiques cotées en bourses, et Marsa, qui a comme actionnaire majoritaire l’État, a été cotée en bourse en 2016. Ses actionnaires l’État, TMSA le RCAR et la RCR, deux caisses de retraites, y ont beaucoup gagné car la valeur de la société traduite par la valorisation de 30% de son capital, introduite en bourse est passée de 5 milliards de dirhams à plus de 50 milliards de dirhams aujourd’hui, soit 10 fois plus en moins de 10 ans.  Une entreprise publique gagne donc autant qu’une privée à être cotée en bourse.

Pour plus de détails, Marsa a aussi profité du financement du marché financier pour la réalisation de son immense potentiel  et sa restructuration financière.  Avec la précision de taille que son parcours boursier a profité également aux caisses de retraite qui ont engrangé des résultats sur leurs investissements en bourse et amélioré ainsi leurs résultats financiers.

In fine, toute entreprise publique ne perd pas sa qualité d’appartenance à l’État en s’introduisant en bourse, tant que celui-ci détient la majorité du capital. En revanche, elle se doit d’accepter les standards de gouvernance imposés par le marché bousier qui attend que les sociétés publiques se convertissent à cette bonne gouvernance et viennent étoffer la côte. Les exemples de sociétés publiques qui sont cotées en bourse et se financent sur le marché financier sont nombreux et se rapprochent de nos exemples nationaux.

Nous consacrons un focus des cas les plus inspirants dans  l’encadré ci-dessous.

Le Groupe OCP, la Royal Air Maroc, l’ONDA ou encore l’ONCF, pourraient franchir le pas sur la base de leur activité commerciale. Elles auraient toutes intérêt à le faire mais ne sont pas toutes prêtes.  L’OCP est un  groupe n’a rien à envier à toutes les sociétés cotées réunies, du simple fait que pour se financer sur les marchés de capitaux internationaux, il a un niveau de transparence conforme aux meilleurs standards financiers. Idem pour les émissions obligataires qu’il émet sur le marché marocain en milliards de dirhams. En s’introduisant à la bourse, du moins à travers ses filiales une à une, il gagnerait à être valorisé, mesurant ainsi sa taille, sa force de frappe et sa solidité financière, pour prendre une place auprès de ses pairs au niveau mondial. Car si au Maroc son importance est unique et son rôle incontestable, sa valorisation financière est plus importante que son activité commerciale. Ce, dans l’objectif d’établir un mécanisme de communication progressif qu’il élargit dans le temps au fur et à mesure de l’évolution du cours de la valeur de son action, pour accompagner les investisseurs sur le chemin du rendement.

Le groupe a fait 70% de ce chemin de la transparence il s’est transformé en SA depuis 15 ans,  il lui reste à faire un grand pas vers la communauté financière marocaine et internationale pour convaincre les investisseurs en montrant que sa capitalisation est croissante.

Autre cas probable, celui de l’ONDA et de la RAM dont les objectifs à atteindre à l’horizon 2030 sont tellement élevés que l’apport des capitaux boursiers pourrait être une solution pour financer les infrastructures et les investissements massifs nécessaires.

Le Maroc a fait des choix il y a 30 ans, dont celui des partenariats publics privés. Les entreprises publiques doivent être au service de l’économie marocaine et doivent ruisseler sur le privé en améliorant leur gouvernance. Dans ce sens, l’économie marocaine doit tendre vers les benchmarks internationaux et s’aligner sur les tendances mondiales.

S’introduire en bourse doit être même un devoir pour tous les bienfaits récoltés par les entreprises, le marché boursier,  et l’ensemble de l’économie. Le nouveau modèle de développement voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI considère d’ailleurs que « développer la bourse est important pour établir la confiance ».  Et, avec la création de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’État, le chemin de la restructuration mène droit au développement de la bourse car il s’agit de rehausser l’efficience économique du secteur public. Pourvu que ça bouge plus vite…

Afifa Dassouli

 


Exemples d’entreprises publiques introduites en bourse à travers le monde

Saudi Aramco

Création : 1933

CEO : Amin H. Nasser

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel

Actionnariat : État saoudien (environ 98,5 % après l’IPO)

Résultat net : 106,25 milliards USD (2023)

Focus IPO

Date : Décembre 2019

Montant levé : 25,6 milliards USD (record mondial)

Pourcentage du capital : 1,5 %

Objectifs : Financer le fonds souverain PIF et soutenir le programme Vision 2030

Évolution du cours post IPO : -12,30%

 

DEWA (Dubai Electricity and Water Authority)

Création : 1992

CEO : Saeed Mohammed Al Tayer

Activité : Production et distribution d’électricité et d’eau à Dubaï.

Actionnariat : Gouvernement de Dubaï (82 % après l’IPO)

Chiffre d’affaires : 8,43 milliards USD (2024) EBIDTA : 4,27 milliards USD (2024)

Focus IPO

Date : Avril 2022

Montant levé : 6,1 milliards USD

Pourcentage du capital : 18%

Objectifs : Financer des projets d’infrastructure et renforcer la transparence

Évolution du cours post IPO : -10,07%

 

Petrobras : Brazilian Energy

Création : 1953

CEO : Magda Chambriard

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel.

Actionnariat : État brésilien (environ 50,3 %)

Résultat Net : 25 milliards USD (2023)

Date : 2000

Montant levé : 4,04 milliards USD

Pourcentage du capital : Environ 49 %

Objectifs : Développement de nouveaux gisements pétroliers et modernisation des infrastructures.

Évolution du cours post IPO : +4,19K%

 

PetroChina

Création : 1999

CEO : Dai Houliang

Activité : Exploration, production, raffinage et distribution de pétrole et de gaz naturel.

Actionnariat : État chinois via CNPC China National Petroleum Corporation (environ 86 %)

Chiffre d’affaires : 397,67 milliards USD (2024)

Focus IPO

Date : 2000 (NYSE, HKEX)

Montant levé : 2,9 milliards USD

Pourcentage du capital : Environ 22,5 %

Objectifs : Lever des fonds pour le développement et renforcer la présence internationale

Évolution du cours post IPO : -80,65%

 


 

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Marché des capitaux marocain : l’année 2024 marquée par un regain d’activité https://lnt.ma/marche-des-capitaux-marocain-lannee-2024-marquee-par-un-regain-dactivite/ Tue, 06 May 2025 08:09:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529283 Dans un contexte économique global en stabilisation, l’édition 2024 du rapport Le Marché des Capitaux en Chiffres, publié par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), met en lumière une nette amélioration des principaux indicateurs financiers du pays. Ce document, qui précède le rapport annuel officiel de l’AMMC, dresse un panorama détaillé des performances du […]

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Dans un contexte économique global en stabilisation, l’édition 2024 du rapport Le Marché des Capitaux en Chiffres, publié par l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), met en lumière une nette amélioration des principaux indicateurs financiers du pays. Ce document, qui précède le rapport annuel officiel de l’AMMC, dresse un panorama détaillé des performances du marché des capitaux, incluant la bourse, la gestion d’actifs, les levées de fonds, la conservation des titres et la participation des investisseurs.

Une croissance soutenue sur le marché boursier

La Bourse de Casablanca a enregistré en 2024 une progression significative de ses principaux indices. L’indice MASI, référence du marché, a connu une hausse annuelle de +22,2 %, tandis que le MASI 20 et le FTSE CSE Morocco 15 ont enregistré des croissances respectives de +20,5 % et +21,8 %. La capitalisation boursière a atteint 752,4 milliards de dirhams, soit une progression de 126 milliards par rapport à fin 2023. Ce résultat porte le ratio capitalisation boursière/PIB à 49 %, contre 42,78 % un an plus tôt.

Evolution des indices de la Bourse de Casablanca (base 100 = dec 2023)

L’amélioration de la liquidité du marché est également notable. Le volume global des transactions a atteint 99 milliards de dirhams, soit une hausse de +52,3 %. Le marché central, en particulier, a vu son activité progresser de +82,5 %, représentant 62 % du total échangé. Le ratio de liquidité, indicateur essentiel de la fluidité des échanges, s’est établi à 12,5 % en décembre, en hausse par rapport aux 8,9 % de 2023.

Une dynamique renouvelée dans les levées de capitaux

Les levées de fonds sur les marchés ont connu une expansion importante en 2024, totalisant 107,5 milliards de dirhams, en progression de +23,1 % par rapport à 2023. La dette privée reste prédominante avec 101 milliards de dirhams levés, soutenue principalement par le secteur financier (73 %) et les mines (18 %). Le marché du capital a également été animé par l’introduction en bourse de CMGP Group pour un montant de 1,1 milliard de dirhams, opération marquée par un fort engouement des investisseurs.

En parallèle, plusieurs augmentations de capital ont été réalisées, représentant un montant global de 5,2 milliards de dirhams. Parmi les plus significatives figurent celles de MANAGEM, AKDITAL, et CIH Bank. Du côté de la dette, 28 émissions obligataires ont été enregistrées, dont celles de grandes institutions telles que BANK OF AFRICA, ATTIJARIWAFA BANK, et OCP.

Un secteur de la gestion d’actifs en expansion

La gestion collective a poursuivi son développement. L’actif net des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) a atteint 653,2 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de +16,7 % sur un an. Le nombre de fonds OPCVM s’élève à 589 à fin décembre. En tenant compte des autres structures (OPCI, OPCC et FPCT), le total de l’actif sous gestion s’établit à 783 milliards de dirhams.

Les OPCI (immobilier) affichent une croissance de +27,9 %, atteignant un actif net de 109,3 milliards de dirhams. Les fonds diversifiés et actions se distinguent également, avec des hausses respectives de +25,9 % et +24 %. Cette progression générale reflète à la fois la performance des marchés financiers et la confiance renouvelée des investisseurs institutionnels, notamment les entreprises financières, qui détiennent plus de 71 % de l’actif net des OPCVM.

Évolution de la structure des investisseurs

En matière d’investissements, la participation des personnes physiques marocaines a sensiblement augmenté, représentant 25 % des transactions sur le marché central, contre 14 % en 2023. Les OPCVM et les entreprises marocaines se partagent à parts égales 64 % du volume échangé. À l’inverse, les investisseurs étrangers ont réduit leur activité à 5 % du total, en baisse de cinq points.

Le nombre total de comptes-titres s’élève à 230 604 à fin 2024, dont 87 % sont détenus par des personnes physiques résidentes. Le nombre de clients actifs auprès des sociétés de bourse a également connu une forte hausse de +26 %, atteignant 14 564.

Renforcement du rôle de la conservation des titres

Le dépositaire central Maroclear affiche une croissance continue, avec un encours total de titres conservés atteignant 2 533 milliards de dirhams à fin 2024. En moyenne, 87 milliards de dirhams ont été dénoués chaque jour sur le marché, pour un total de 1 647 opérations sur titres, incluant paiements d’intérêts et remboursements d’emprunts.

LNT

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Office des Changes : le déficit commercial s’aggrave, tiré par les importations https://lnt.ma/office-des-changes-le-deficit-commercial-saggrave-tire-par-les-importations/ Fri, 02 May 2025 08:55:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529189 Le déficit commercial du Maroc s’est établi à 71,63 milliards de dirhams (MMDH) au terme du premier trimestre 2025, en hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données publiées par l’Office des Changes. Cette évolution résulte d’une progression des importations de biens de 6,9 %, à 187,7 […]

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Le déficit commercial du Maroc s’est établi à 71,63 milliards de dirhams (MMDH) au terme du premier trimestre 2025, en hausse de 16,9 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données publiées par l’Office des Changes.

Cette évolution résulte d’une progression des importations de biens de 6,9 %, à 187,7 MMDH, conjuguée à une hausse plus modérée des exportations, en augmentation de 1,5 % à 116,07 MMDH. Le taux de couverture des importations par les exportations s’est ainsi replié de 3,3 points, pour s’établir à 61,8 %.

L’augmentation des importations concerne l’ensemble des principaux postes : les produits bruts (+27,6 % à 9,36 MMDH), les produits alimentaires (+9,4 % à 23,94 MMDH), les produits finis de consommation (+8,7 % à 43,59 MMDH), les biens d’équipement (+6,1 % à 43,04 MMDH), les demi-produits (+4,3 % à 39,17 MMDH) ainsi que les produits énergétiques (+0,5 % à 28,22 MMDH).

Du côté des exportations, plusieurs secteurs ont contribué positivement, notamment les phosphates et dérivés (+18,2 % à 20,3 MMDH), les extractions minières hors phosphates (+20,2 % à 1,38 MMDH), les autres industries manufacturières (+16,8 % à 7,52 MMDH), le secteur aéronautique (+15 % à 7,03 MMDH), et le secteur agricole et agroalimentaire (+0,8 % à 26,74 MMDH).

À l’inverse, des reculs ont été enregistrés pour les secteurs de l’électronique et de l’électricité (-11,6 % à 4,21 MMDH), de l’automobile (-7,8 % à 37,36 MMDH) et du textile et cuir (-1,4 % à 11,51 MMDH).

Voyages : un excédent de 17,62 milliards de dirhams à fin mars

Les recettes au titre des voyages ont atteint 24,63 MMDH, en hausse de 2,4 % par rapport à la même période en 2024, tandis que les dépenses ont progressé de 4,8 % à 7 MMDH. Le solde de la balance des voyages s’est ainsi établi à 17,62 MMDH, en légère progression de 1,5 % sur un an.

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE), quant à eux, se sont établis à 26,22 MMDH, contre 27,96 MMDH à fin mars 2024.

Investissements directs étrangers : progression notable au premier trimestre

Le flux net des investissements directs étrangers (IDE) a atteint 9,16 MMDH sur les trois premiers mois de l’année, en progression de 63,6 % par rapport à la même période de 2024. Cette hausse s’explique par une croissance des recettes de 24,6 % à 12,9 MMDH, conjuguée à une baisse des dépenses de 20,8 % à 3,81 MMDH.

En revanche, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger (IDME) a reculé de 59,5 % à 388 millions de dirhams. Les dépenses afférentes à ces investissements ont diminué de 22,6 % à 4,26 MMDH, tandis que les recettes, issues des cessions, ont baissé de 14,8 % à 3,87 MMDH.

LNT

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Bourse de Casablanca : Un mois d’avril dans le rouge https://lnt.ma/bourse-de-casablanca-un-mois-davril-dans-le-rouge/ Fri, 02 May 2025 08:55:16 +0000 https://lnt.ma/?p=529192 La Bourse de Casablanca a clôturé le mois d’avril 2025 en baisse, l’indice global MASI reculant de 2,06 % pour s’établir à 17.390,38 points. L’indice MASI.20, qui regroupe les 20 valeurs les plus liquides, a cédé 1,91 % à 1.418,46 points, tandis que le MASI.ESG, représentant les entreprises les mieux notées en matière environnementale, sociale […]

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La Bourse de Casablanca a clôturé le mois d’avril 2025 en baisse, l’indice global MASI reculant de 2,06 % pour s’établir à 17.390,38 points. L’indice MASI.20, qui regroupe les 20 valeurs les plus liquides, a cédé 1,91 % à 1.418,46 points, tandis que le MASI.ESG, représentant les entreprises les mieux notées en matière environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) selon Moody’s ESG Solutions, a diminué de 1,51 % à 1.198,85 points.

L’indice MASI Mid and Small Cap, dédié aux petites et moyennes capitalisations, a enregistré la baisse la plus marquée, en recul de 3,61 % à 1.707,26 points.

Sur le plan sectoriel, les plus fortes baisses ont été observées dans les secteurs du « Transport » (-17,81 %), de la « Participation et promotion immobilières » (-14,74 %) et des « Télécommunications » (-6,57 %). À l’inverse, les secteurs de la « Santé » (+14,09 %), de la « Chimie » (+11,83 %) et de l’ »Industrie pharmaceutique » (+4,66 %) ont enregistré les meilleures performances mensuelles.

Le volume global des échanges a dépassé 13,4 milliards de dirhams, principalement sur le marché central (Actions). Les transactions ont été dominées par les titres Akdital (15,06 % du volume), Attijariwafa Bank (9,5 %) et Sodep-Marsa Maroc (8,92 %).

La capitalisation boursière globale s’est établie à environ 908 milliards de dirhams à la fin du mois.

Du côté des valeurs individuelles, les plus fortes baisses mensuelles ont été enregistrées par CTM (-17,81 % à 909 DH), Addoha (-16,41 % à 38,1 DH), Alliances (-13,51 % à 480 DH), Résidences Dar Saada (-11,3 % à 102 DH) et Jet Contractors (-10,42 % à 2.150 DH).

À l’opposé, les meilleures performances ont été signées par S2M (+49,51 % à 639,9 DH), Réalisations Mécaniques (+14,3 % à 475,5 DH), Akdital (+14,09 % à 1.449 DH), Bank of Africa (+13,83 % à 223 DH) et SNEP (+13,6 % à 699,9 DH).

LNT

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Rabat accueille le siège de l’AFROSAI https://lnt.ma/rabat-accueille-le-siege-de-lafrosai/ Wed, 30 Apr 2025 13:56:52 +0000 https://lnt.ma/?p=529141 Un accord a été signé mercredi à Rabat en vertu duquel la capitale marocaine accueillera le siège de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI). Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et par la […]

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Un accord a été signé mercredi à Rabat en vertu duquel la capitale marocaine accueillera le siège de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (AFROSAI).

Le document a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et par la secrétaire générale de l’AFROSAI, Zineb El Adaoui, également première présidente de la Cour des comptes du Royaume. L’accord précise les modalités d’établissement de l’Organisation au Maroc ainsi que les dispositions relatives à son fonctionnement et aux privilèges liés à son siège.

Cette signature fait suite à la désignation de la Cour des comptes du Royaume en tant qu’institution hôte et secrétaire général de l’AFROSAI lors de l’assemblée générale tenue du 4 au 6 décembre 2024 à Tripoli, en Libye.

L’accueil du siège de l’AFROSAI à Rabat s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les institutions de contrôle des finances publiques africaines. L’accord vise à favoriser l’échange d’expériences, le partage de bonnes pratiques et le renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles dans ce domaine.

Selon les signataires, la mise en œuvre de cet accord devrait contribuer à la coordination entre institutions membres et à l’amélioration des performances dans le domaine du contrôle des finances publiques. Il s’inscrit également dans les efforts de coopération menés par la Cour des comptes du Royaume avec ses homologues africains.

Le texte souligne par ailleurs l’objectif de promouvoir des standards de transparence, de gouvernance publique et de gestion financière au sein des administrations publiques du continent.

LNT

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Le besoin en liquidité bancaire recule au premier trimestre 2025, selon la DEPF https://lnt.ma/le-besoin-en-liquidite-bancaire-recule-au-premier-trimestre-2025-selon-la-depf/ Wed, 30 Apr 2025 11:36:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529115 Le besoin en liquidité des banques marocaines s’est atténué au cours du premier trimestre 2025, s’établissant en moyenne hebdomadaire à 129,8 milliards de dirhams, contre 137,9 milliards au trimestre précédent, selon la note de conjoncture publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances. Dans […]

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Le besoin en liquidité des banques marocaines s’est atténué au cours du premier trimestre 2025, s’établissant en moyenne hebdomadaire à 129,8 milliards de dirhams, contre 137,9 milliards au trimestre précédent, selon la note de conjoncture publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.

Dans ce contexte d’amélioration relative de la liquidité bancaire, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses injections, qui se sont élevées à 144 milliards de dirhams en moyenne hebdomadaire au cours de la période.

Les interventions de la Banque centrale ont principalement concerné les avances à 7 jours, à hauteur de 61,8 milliards de dirhams, les opérations de pensions livrées (49,4 milliards), ainsi que les prêts garantis dans le cadre des dispositifs de soutien au financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), pour un montant de 32,9 milliards de dirhams.

Le volume moyen des transactions interbancaires a enregistré un repli de 3,2 % par rapport au quatrième trimestre 2024, pour s’établir à 2,7 milliards de dirhams. Le taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ) a également diminué de 25 points de base pour s’établir à 2,46 %. Cette baisse intervient à la suite des deux réductions successives du taux directeur décidées par Bank Al-Maghrib les 17 décembre 2024 et 18 mars 2025, chacune de 25 points de base, portant le taux directeur à 2,25 %. Ces ajustements ont été opérés dans un contexte de désinflation progressive, en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, et afin de soutenir la reprise économique et l’emploi.

Par ailleurs, l’enquête trimestrielle de Bank Al-Maghrib sur les taux débiteurs pour le quatrième trimestre 2024 révèle une baisse du taux moyen pondéré global de 13 points de base, à 5,08 %. Cette évolution résulte du recul des taux sur les crédits à l’équipement (-27 pbs à 4,99 %), à l’immobilier (-22 pbs à 5,02 %), de trésorerie (-8 pbs à 5 %) et à la consommation (-7 pbs à 6,99 %).

LNT

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Réunions de Printemps 2025 FMI/BM : priorité à l’emploi, la résilience et la réforme multilatérale https://lnt.ma/reunions-de-printemps-2025-fmi-bm-priorite-a-lemploi-la-resilience-et-la-reforme-multilaterale/ Wed, 30 Apr 2025 11:27:10 +0000 https://lnt.ma/?p=529083 Les Réunions de Printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues à Washington en avril, ont été marquées par une double tonalité : l’inquiétude grandissante face à la fragmentation économique mondiale, et une volonté affirmée de recentrer l’action multilatérale sur des objectifs concrets, en particulier la création d’emplois, […]

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Les Réunions de Printemps 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, tenues à Washington en avril, ont été marquées par une double tonalité : l’inquiétude grandissante face à la fragmentation économique mondiale, et une volonté affirmée de recentrer l’action multilatérale sur des objectifs concrets, en particulier la création d’emplois, la transition énergétique, et la mobilisation du secteur privé.

Un ralentissement mondial plus sévère qu’anticipé

Le FMI a révisé à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2025, les établissant à 2,8 %, contre 3,3 % précédemment. Cette révision s’explique en grande partie par l’escalade des tensions commerciales, à commencer par les nouvelles mesures tarifaires annoncées par les États-Unis, ainsi que par la persistance des fragilités post-Covid dans de nombreuses économies émergentes. « Il est urgent d’éviter de nouvelles sources de fragmentation », a averti Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, appelant à « préserver les acquis du commerce multilatéral ».

L’incertitude entourant les politiques commerciales mondiales a été largement commentée. Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, a souligné que « l’incertitude actuelle pèse davantage sur les décisions d’investissement que le niveau même des droits de douane ». Elle a insisté sur la nécessité d’un cap politique clair, notamment pour éviter une contraction des investissements privés dans les pays en développement.

Créer massivement des emplois, priorité de la Banque mondiale

Le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a placé la question de l’emploi au cœur des discussions, notamment lors d’un événement phare intitulé « Emploi : la voie de la prospérité ». Julia Chatterley, journaliste et modératrice de cette session, a posé le cadre : 1,2 milliard de jeunes arriveront sur le marché du travail d’ici 2035, alors que les économies en développement ne devraient générer que 420 millions d’emplois à cette échéance.

À travers les témoignages de figures comme Nonkululeko Nyembezi (Standard Bank), Anthony Tan (Grab) et Christina Williams (avocate jamaïcaine), les défis d’accès à l’énergie, à l’éducation, à la connectivité et à des infrastructures économiques ont été abordés comme les conditions préalables à une insertion professionnelle durable. Le programme sud-africain REIPPP, qui a permis de mobiliser 13 milliards de dollars d’investissements privés dans les énergies renouvelables et de créer 82 000 emplois, a été cité comme exemple de partenariat public-privé réussi, démontrant l’importance d’un cadre réglementaire favorable.

La Banque mondiale a identifié cinq secteurs clés pour générer massivement des emplois dans les pays en développement : l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, la santé et le tourisme. « Le tourisme a un effet multiplicateur majeur : chaque emploi direct génère quatre emplois indirects », a rappelé Rania Al-Mashat, ministre égyptienne du Plan, soulignant aussi la pertinence de l’investissement dans l’hospitalité et les services. Dilhan Pillay, PDG de Temasek Holdings, a mis l’accent sur le potentiel de l’agriculture de précision, de l’irrigation intelligente et des technologies d’analyse des données pour transformer la productivité des petits exploitants.

Quant à Douglas Peterson, conseiller chez S&P Global, il a insisté sur l’importance des infrastructures financières pour attirer le capital. « Le capital est mobile, mais il a besoin de données fiables, de prévisibilité réglementaire et d’une gouvernance solide pour s’investir dans les économies à faible revenu », a-t-il expliqué.

Le « Private Sector Lab », lancé par la Banque mondiale, se donne pour objectif d’accélérer la mobilisation du capital privé pour financer des projets à fort impact social et environnemental. Ajay Banga a plaidé pour une approche holistique, combinant les instruments de la Banque mondiale (IDA, BIRD, IFC, MIGA) dans des programmes intégrés. « L’emploi n’est pas seulement une question économique, c’est une question de dignité », a-t-il déclaré. Il a réitéré l’ambition de connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030 dans le cadre de la « Mission 300 ».

IA, transition verte et régionalisation 

Le débat a également abordé l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi. Pour Tharman Shanmugaratnam, président de Singapour, « l’enjeu n’est pas l’IA elle-même, mais la capacité des pays à la mettre au service de la productivité dans des secteurs comme l’agriculture ou la santé ». Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili, a pour sa part plaidé pour une réduction de l’informalité, particulièrement pénalisante pour les femmes et les jeunes, à travers la reconnaissance du travail domestique, l’égalité salariale, et l’élargissement des systèmes de protection sociale.

Enfin, les discussions ont souligné l’importance de la régionalisation du commerce. « Les chaînes de valeur régionales peuvent permettre à des économies comme celles d’Afrique subsaharienne de monter en gamme », a affirmé Shanmugaratnam, évoquant le potentiel transformateur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Au-delà des diagnostics, les Réunions de Printemps 2025 ont acté une volonté d’adaptation du modèle multilatéral. Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a appelé à « recentrer le FMI et la Banque mondiale sur leurs missions économiques fondamentales », tout en reconnaissant leur rôle essentiel dans un monde fragmenté.

Pour de nombreux intervenants, il s’agit moins d’augmenter les volumes de prêts que de mieux organiser la synergie entre financements, expertise et accompagnement des réformes. L’investissement privé devra jouer un rôle accru, mais à condition que les gouvernements garantissent la stabilité des règles du jeu.

Selim Benabdelkhalek

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L’ACAPS et la FSA omanaise organisent une rencontre sur le marché de l’assurance https://lnt.ma/lacaps-et-la-fsa-omanaise-organisent-une-rencontre-sur-le-marche-de-lassurance/ Tue, 29 Apr 2025 10:37:25 +0000 https://lnt.ma/?p=529008 L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) et l’Autorité des Services Financiers du Sultanat d’Oman (FSA) organisent conjointement, les 29 et 30 avril à Mascate, un séminaire régional de haut niveau sous le thème : « Étendre la couverture d’assurance dans la région MENA : défis majeurs et opportunités de développement […]

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L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) et l’Autorité des Services Financiers du Sultanat d’Oman (FSA) organisent conjointement, les 29 et 30 avril à Mascate, un séminaire régional de haut niveau sous le thème : « Étendre la couverture d’assurance dans la région MENA : défis majeurs et opportunités de développement du marché ».

Réunissant des représentants d’autorités de régulation de plusieurs pays de la région, ainsi que des experts d’institutions internationales telles que l’Association internationale des contrôleurs d’assurance (IAIS), l’Association internationale des actuaires (IAA) et le Financial Stability Institute (FSI), cette rencontre constitue une plateforme d’échanges autour des enjeux stratégiques du secteur des assurances dans la région MENA.

Les travaux du séminaire portent sur plusieurs thématiques majeures. Ils examinent notamment le rôle des régulateurs dans la modernisation des marchés d’assurance, l’importance d’une supervision efficace pour assurer un traitement équitable des consommateurs, préserver l’intégrité des marchés et encourager des pratiques commerciales transparentes.

Le programme de cette rencontre met également en avant l’impact de l’éducation financière pour responsabiliser les consommateurs et améliorer leur compréhension des produits d’assurance, ainsi que les moyens de développement de l’assurance durable en lien avec les objectifs environnementaux et sociaux. L’innovation technologique et le renforcement des capacités locales en matière de gestion des risques figurent aussi parmi les axes de réflexion.

L’objectif de ce séminaire est de favoriser un échange approfondi d’expériences, de bonnes pratiques et d’analyses prospectives sur les défis et opportunités auxquels fait face le secteur des assurances dans un environnement en mutation.

La tenue de cet événement illustre l’engagement commun de l’ACAPS et de la FSA à accompagner les évolutions du secteur, à promouvoir l’innovation réglementaire, à réduire les écarts de protection et à renforcer la résilience des systèmes de protection financière au bénéfice des populations de la région.

LNT

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L’émission Eurobond du Maroc saluée dans un rapport d’analyse d’Attijari Global Research https://lnt.ma/lemission-eurobond-du-maroc-saluee-dans-un-rapport-danalyse-dattijari-global-research/ Tue, 29 Apr 2025 09:03:24 +0000 https://lnt.ma/?p=528992 Dans un climat économique international favorable à la dette émergente, le Maroc a marqué son retour sur les marchés financiers avec une émission souveraine en euro d’un montant de 2 milliards d’euros. Cette opération, la première depuis 2020, fait l’objet d’une analyse détaillée dans un rapport de recherche publié par Attijari Global Research, intitulé : […]

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Dans un climat économique international favorable à la dette émergente, le Maroc a marqué son retour sur les marchés financiers avec une émission souveraine en euro d’un montant de 2 milliards d’euros.

Cette opération, la première depuis 2020, fait l’objet d’une analyse détaillée dans un rapport de recherche publié par Attijari Global Research, intitulé : « Eurobond Maroc 2025 : un timing opportun et des signaux positifs ». Ce research report met en lumière les éléments stratégiques, techniques et contextuels ayant conduit à cette émission réussie.

L’analyse souligne d’abord que l’opération a été largement sursouscrite, près de trois fois, ce qui témoigne d’un fort engouement des investisseurs internationaux pour la signature souveraine du Maroc. Cette levée a été structurée en deux tranches : une première d’un montant de 900 millions d’euros, avec une maturité de quatre ans et un taux d’intérêt fixé à 3,875 %, et une seconde de 1,1 milliard d’euros à dix ans, assortie d’un taux de 4,75 %. Le spread appliqué sur ces tranches, respectivement de 155 et 215 points de base, révèle des conditions de financement favorables, en net progrès par rapport à l’émission de 2020.

Cette opération permet au Royaume de se positionner au 8ᵉ rang parmi les pays émergents ayant accédé au marché des Eurobonds en 2025, devançant des pays comme le Chili ou l’Indonésie. Elle s’inscrit dans une dynamique globale de reprise des émissions en euro des économies émergentes, avec un volume total qui s’établit à 47 milliards d’euros en 2024, contre une moyenne de 31 milliards sur les deux années précédentes.

Crédits : AGR

Sur le plan budgétaire, l’émission répond à des objectifs clairs définis dans la Loi de Finances 2025. Le rapport d’Attijari Global Research indique qu’elle couvre environ un tiers des besoins de financement extérieur estimés à 60 milliards de dirhams. Ce mouvement stratégique vise à réduire la dépendance du Trésor vis-à-vis du marché domestique et à soutenir la tendance baissière des taux d’intérêt internes. En réorientant une large partie de ses besoins vers des sources de financement internationales – près de 89 % contre 40 % les deux années précédentes – le Maroc cherche également à améliorer la structure de sa dette et à diversifier ses devises de financement.

L’émission en euro, après deux précédentes levées en dollar (en décembre 2020 et mars 2023), marque aussi une volonté claire de répondre aux impératifs d’investissement à moyen terme du Royaume, tels que les projets liés à la Coupe du Monde 2030, la transition énergétique ou encore la gestion du stress hydrique. En choisissant l’euro, le Maroc sécurise des fonds dans une devise mieux alignée avec ses engagements régionaux, notamment dans le cadre de ses relations économiques avec l’Union européenne, son principal partenaire commercial.

Le rapport d’Attijari Global Research insiste également sur la pertinence du timing de cette sortie. Attendue depuis octobre 2024, cette émission a été décalée au premier trimestre 2025 pour profiter de l’assouplissement monétaire initié par la Banque centrale européenne et d’un environnement de taux plus avantageux. Cet arbitrage temporel a permis au Trésor marocain d’éviter les tensions des marchés en fin d’année 2024 et de capter des conditions de financement nettement plus compétitives.

Enfin, le rapport souligne la solidité du cadre macroéconomique du Maroc, un facteur clé de la réussite de cette émission. Malgré des chocs exogènes récents – pandémie, sécheresse, séisme – le Royaume a su préserver ses équilibres budgétaires, maintenir un taux d’endettement contenu (autour de 70 % du PIB), et renforcer ses réserves de change, qui couvrent aujourd’hui plus de cinq mois d’importations. Cette résilience a été reconnue par les grandes agences de notation, qui ont toutes maintenu des perspectives stables sur la dette marocaine. Le Fonds monétaire international, quant à lui, a récemment reconduit une Ligne de Crédit Modulable de 4,5 milliards de dollars, confirmant la confiance des partenaires internationaux dans la capacité du pays à faire face aux risques externes.

En conclusion, le rapport d’Attijari Global Research présente l’émission Eurobond Maroc 2025 comme une manœuvre habile, conjuguant rigueur budgétaire, stratégie de diversification et anticipation des cycles économiques.

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Bank Al-Maghrib et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication signent une convention de partenariat https://lnt.ma/bank-al-maghrib-et-le-ministere-de-la-jeunesse-de-la-culture-et-de-la-communication-signent-une-convention-de-partenariat/ Mon, 28 Apr 2025 10:33:43 +0000 https://lnt.ma/?p=528951 Bank Al-Maghrib et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication ont conclu, ce vendredi, une convention de partenariat visant à favoriser l’accès des jeunes à la culture et à renforcer leur éducation financière, dans le cadre du projet national « Pass Jeunes ». La signature de cette convention s’est déroulée […]

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Bank Al-Maghrib et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication ont conclu, ce vendredi, une convention de partenariat visant à favoriser l’accès des jeunes à la culture et à renforcer leur éducation financière, dans le cadre du projet national « Pass Jeunes ».

La signature de cette convention s’est déroulée au stand de Bank Al-Maghrib, au Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL), en présence du Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et du Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid.

À travers cet accord, les jeunes porteurs du « Pass Jeunes » bénéficieront de plusieurs avantages. Ils auront notamment un accès gratuit aux Musées de Bank Al-Maghrib, ainsi que des réductions sur les ouvrages et articles disponibles dans les boutiques de ces établissements culturels. Bank Al-Maghrib s’engage également à accompagner les actions de communication et de promotion du « Pass Jeunes » au sein de ses musées.

Ce partenariat vise à améliorer l’accès des jeunes à l’histoire monétaire du Royaume et à sensibiliser davantage cette frange de la population aux questions liées à l’éducation financière. Il s’inscrit pleinement dans les initiatives de Bank Al-Maghrib en faveur de l’inclusion financière, un axe majeur de son engagement sociétal.

La convention s’intègre dans le cadre du programme global « Pass Jeunes », un dispositif mis en place pour faciliter l’insertion, la mobilité et l’accès à la culture pour les jeunes Marocains. Ce programme entend offrir de nouvelles opportunités à la jeunesse marocaine en matière d’accès aux infrastructures culturelles, éducatives et de loisirs.

LNT

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CIH Bank : AGR conseille de « conserver » le titre https://lnt.ma/cih-bank-agr-conseille-de-conserver-le-titre/ Fri, 25 Apr 2025 10:39:27 +0000 https://lnt.ma/?p=528879 CIH Bank clôture l’exercice 2024 sur une performance financière solide, marquée par une progression continue de ses indicateurs clés. Le rapport publié par Attijari Global Research souligne une exécution conforme, voire supérieure, aux prévisions, consolidant la place de la banque dans un environnement bancaire marocain en mutation. Une croissance robuste du Produit Net Bancaire En […]

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CIH Bank clôture l’exercice 2024 sur une performance financière solide, marquée par une progression continue de ses indicateurs clés. Le rapport publié par Attijari Global Research souligne une exécution conforme, voire supérieure, aux prévisions, consolidant la place de la banque dans un environnement bancaire marocain en mutation.

Une croissance robuste du Produit Net Bancaire

En 2024, CIH Bank affiche un Produit Net Bancaire (PNB) de 4 740 millions de dirhams (MDH), soit une hausse de +6,1 % par rapport à 2023, en ligne avec les anticipations du marché. Cette croissance est essentiellement tirée par la marge d’intérêt, qui représente 70 % de l’évolution du PNB, et progresse de +6,8 % grâce à une augmentation soutenue des crédits à la clientèle de +11,5 %.

La dynamique est également renforcée par l’essor des commissions, en hausse de +17,9 %, en lien avec le développement des services digitaux, notamment l’activité monétique. Le résultat des activités de marché, quant à lui, reste stable au-dessus de 1,3 milliard de dirhams, soutenu par un contexte de taux favorable.

Un effort de productivité confirmé

Le coefficient d’exploitation (COEX) poursuit son amélioration, atteignant 43,9 % en 2024, contre 44,6 % en 2023. Ce niveau reflète une gestion rigoureuse des charges et une efficacité opérationnelle accrue. Depuis 2017, cet indicateur a reculé de près de 21 points, témoignant de la transformation structurelle opérée au sein de la banque.

Réduction significative du coût du risque

Le coût du risque (CDR) recule de manière marquée, passant de 1 281 MDH à 1 072 MDH, soit une baisse de -16,3 %. Cette amélioration est en partie liée à la réduction des encours de l’activité factoring, passés de 3,3 MMDH à 1,6 MMDH. Le taux de CDR atteint désormais 100 points de base, un nouveau repère jugé stratégique par la direction.

Résultat net en forte progression

Le résultat net part du groupe (RNPG) s’établit à 876 MDH, soit une croissance de +23,3 % par rapport à 2023, et dépasse légèrement les prévisions initiales. Toutefois, le dividende par action (DPA) reste stable à 14 dirhams, traduisant une politique de distribution prudente avec un payout ratio social de 59 %, en deçà du seuil anticipé.

Perspectives et recommandations

Malgré une performance boursière en retrait sur le court terme (-6,9 % sur un mois), la banque conserve un potentiel de croissance porté par la dynamique d’investissement du pays. Attijari Global Research recommande de conserver le titre, tout en soulignant que CIH Bank a déjà atteint son cours objectif de 441 dirhams dès janvier 2025.

Avec une capitalisation boursière de 12,76 milliards de dirhams, CIH Bank continue de se positionner comme un acteur de référence dans le secteur bancaire marocain, combinant croissance organique, innovation technologique et discipline financière, conclut AGR.

LNT

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IFC officialise son entrée au capital de Holmarcom Finance Company https://lnt.ma/ifc-officialise-son-entree-au-capital-de-holmarcom-finance-company/ Thu, 24 Apr 2025 17:55:32 +0000 https://lnt.ma/?p=528852 Le Groupe Holmarcom et la Société financière internationale (IFC), institution membre du Groupe de la Banque mondiale, ont officialisé l’entrée d’IFC au capital de Holmarcom Finance Company (HFC), à hauteur de 1,35 milliard de dirhams. Cette opération, validée par les autorités compétentes, est axée sur le développement d’une finance inclusive et durable sur le continent […]

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Le Groupe Holmarcom et la Société financière internationale (IFC), institution membre du Groupe de la Banque mondiale, ont officialisé l’entrée d’IFC au capital de Holmarcom Finance Company (HFC), à hauteur de 1,35 milliard de dirhams. Cette opération, validée par les autorités compétentes, est axée sur le développement d’une finance inclusive et durable sur le continent africain, selon un communiqué de HFC.

Cette prise de participation minoritaire par IFC dans HFC a reçu l’approbation de Bank Al-Maghrib, du Conseil de la Concurrence et de l’Office des Changes. Le Groupe Holmarcom conserve sa position d’actionnaire majoritaire dans HFC, qui regroupe les activités financières du groupe, notamment dans les secteurs de l’assurance, de la banque et des services financiers spécialisés.

La transaction s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités de croissance de HFC. Celle-ci ambitionne de consolider la position de ses filiales dans leurs marchés respectifs, de diversifier son offre de services financiers et d’accélérer son déploiement en Afrique subsaharienne. Le groupe entend également générer davantage de synergies entre ses différentes entités pour améliorer son efficacité opérationnelle.

Mohamed Hassan Bensalah, Président Directeur Général du Groupe Holmarcom, a salué cette alliance, déclarant : « Cette alliance avec IFC reflète notre vision commune de bâtir un secteur financier performant et durable, au service de nos clients et des économies africaines. Elle marque une nouvelle étape dans notre engagement à proposer des solutions responsables et à fort impact, en phase avec les enjeux de transformation du Royaume et du Continent. »

L’investissement d’IFC vise à appuyer les projets de développement de HFC tant au Maroc que sur les marchés majeurs d’Afrique subsaharienne. L’objectif est notamment de renforcer l’inclusion financière en soutenant la croissance des activités d’assurance et en facilitant l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des femmes. L’initiative comprend également un soutien au financement de projets respectueux de l’environnement, en ligne avec les priorités de la transition vers une économie plus verte.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC apportera également une assistance technique à HFC pour renforcer son dispositif de gouvernance en matière de durabilité. Cet accompagnement permettra au groupe marocain d’intégrer de manière plus systématique les considérations environnementales et sociales dans son modèle d’affaires, contribuant ainsi à générer un impact positif dans les zones où il opère.

LNT

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Printemps des incertitudes : le FMI alerte sur les risques d’un ralentissement mondial durable https://lnt.ma/printemps-des-incertitudes-le-fmi-alerte-sur-les-risques-dun-ralentissement-mondial-durable/ Thu, 24 Apr 2025 09:06:40 +0000 https://lnt.ma/?p=528807 Les réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent cette semaine à Washington du 21 au 26 avril. « Des dirigeants d’organisations internationales, des représentants de la société civile et des innovateurs de tous horizons » échangent sur l’avenir de la coopération internationale. Et des déclarations quotidiennes traduisent les prises de […]

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Les réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale se tiennent cette semaine à Washington du 21 au 26 avril. « Des dirigeants d’organisations internationales, des représentants de la société civile et des innovateurs de tous horizons » échangent sur l’avenir de la coopération internationale. Et des déclarations quotidiennes traduisent les prises de position du FMI et de la BM sur les grands enjeux. Justement, en ce qui concerne l’Afrique, notre continent, le Fonds monétaire international (FMI) a publié une déclaration hier, le 22 avril 2025, concernant la croissance économique en Afrique.

Il a déclaré que la croissance économique devrait y atteindre 3,9 % en 2025, soit une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage seulement. Tout en mettant en avant les défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la forte incertitude économique mondiale, les chocs extérieurs et les déséquilibres macroéconomiques. Le FMI souligne également l’importance de la stabilité macroéconomique et financière, ainsi que la nécessité de réformes structurelles pour relancer la croissance et stimuler la création d’emplois.

À ce titre, le FMI réaffirme son engagement à travailler avec les pays africains pour les aider à faire face aux défis économiques et à atteindre leurs objectifs de développement.

Plus globalement, l’institution a annoncé que la croissance mondiale devrait connaître un net ralentissement. Kristalina Georgieva a déclaré que les nouvelles projections de croissance du FMI, qu’elle dirige, seront « nettement révisées à la baisse » en raison de l’escalade des tensions commerciales, notamment entre les États-Unis et la Chine.

Elle anticipe que la croissance mondiale serait de 2,8 % en 2025, contre 3,3 % prévu initialement, en raison de la guerre commerciale qui affaiblit la reprise économique modeste dans la zone euro. Elle met ainsi en garde contre les risques d’une récession mondiale si les tensions commerciales s’intensifient.

Les principaux facteurs contribuant à ce ralentissement, qu’elle dénonce, sont : l’escalade des tensions commerciales : les droits de douane imposés par les États-Unis et la Chine ont entraîné une contraction du commerce mondial ; La montée des incertitudes géopolitiques : les conflits au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde contribuent à l’incertitude économique ; La faiblesse de la demande : la demande intérieure dans de nombreux pays est faible, ce qui entraîne une contraction de la production.

La veille de cette grande messe très attendue chaque année, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, dans une longue interview accordée à la journaliste de Fox News, Maria Bartiromo, a exposé ses « Perspectives pour l’économie mondiale et les priorités politiques », annonçant des révisions à la baisse notables des prévisions de croissance, appelant à la résilience des économies. Lors de cet entretien, la directrice a tenu des propos simples et expressifs, basés sur une métaphore selon laquelle « Les tensions commerciales sont comme une marmite qui mijotait depuis longtemps et qui déborde désormais ».

Dans un long exposé, elle a expliqué la situation qui pèse sur le devenir de la croissance économique, affirmant qu’elle subit une érosion de la confiance dans le système international et entre les pays.

Selon la directrice du FMI, « de tels mouvements doivent être considérés comme des signaux d’alerte. Tout le monde souffre si les conditions financières se détériorent ».

De même, pour préserver la stabilité des prix, la politique monétaire doit rester agile et crédible, soutenue par un engagement fort en faveur de l’indépendance des banques centrales. Celles-ci « doivent garder un œil d’aigle sur les données, notamment sur les anticipations d’inflation qui augmentent ».

Alors que les tensions géopolitiques s’exacerbent et que les fondements de la mondialisation sont remis en question, le FMI sonne l’alarme sur les risques d’une fragmentation durable de l’économie mondiale.

Afifa Dassouli

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Agroforesterie : le secteur financier invité à jouer un rôle moteur face aux défis climatiques https://lnt.ma/agroforesterie-financier-role-climatiques/ Wed, 23 Apr 2025 15:43:24 +0000 https://lnt.ma/?p=528774 Le Président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc (CAM), Mohamed Fikrat, a souligné mercredi à Meknès l’importance d’un engagement accru du secteur financier en faveur de la transformation de l’agroforesterie, appelant à en faire un catalyseur du changement face aux défis multiples que connaît cet écosystème. Intervenant dans le cadre du 17e Salon international […]

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Le Président du Directoire du Crédit Agricole du Maroc (CAM), Mohamed Fikrat, a souligné mercredi à Meknès l’importance d’un engagement accru du secteur financier en faveur de la transformation de l’agroforesterie, appelant à en faire un catalyseur du changement face aux défis multiples que connaît cet écosystème.

Intervenant dans le cadre du 17e Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM), lors d’une conférence consacrée à l’agroforesterie et à la résilience climatique, M. Fikrat a plaidé pour une mobilisation des institutions financières autour de solutions de financement adaptées. Il a notamment insisté sur la nécessité d’accompagner la transition vers des pratiques agricoles plus durables, dans un contexte marqué par les pressions croissantes exercées par le changement climatique, la raréfaction de l’eau et la dégradation des sols.

Selon lui, les espaces agroforestiers figurent parmi les plus exposés aux effets du stress hydrique, de l’érosion, de la désertification et d’un accès limité aux ressources essentielles telles que l’énergie, le financement ou encore les débouchés commerciaux. Face à ces vulnérabilités, il a appelé à des réponses concrètes, incluant la préservation des sols, une meilleure gestion de l’eau, l’intégration des énergies renouvelables, le développement de pratiques agricoles durables comme le semis direct ou la rotation des cultures, ainsi que la valorisation des déchets agricoles.

M. Fikrat a rappelé à ce titre que le Crédit Agricole du Maroc déploie six dispositifs d’accompagnement pour soutenir cette transformation, en allant au-delà du rôle traditionnel de financeur. L’institution bancaire agit également sur le terrain du conseil et de l’assistance technique auprès des exploitants agricoles, avec une attention particulière portée aux projets d’agroforesterie.

Pour faire face aux enjeux de long terme, il a souligné l’importance d’une approche fondée sur la complémentarité entre savoirs endogènes, innovation technologique et coopération entre les différents acteurs – institutions publiques, partenaires au développement, secteur privé, centres de recherche et communautés rurales. Il a également plaidé pour une vision panafricaine de l’agroforesterie, conçue comme levier de sécurité alimentaire et de développement durable sur le continent.

La conférence s’inscrit dans le cadre des travaux de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine au changement climatique (AAA), qui réunit chaque année des ministres africains de l’Agriculture et un large panel d’acteurs du monde agricole et de la finance. L’objectif est de tracer les grandes lignes d’une action collective en faveur d’une agriculture plus résiliente face aux perturbations climatiques.

LNT

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Bank of Africa devient le premier membre marocain de l’Alliance Africaine pour le Capital Naturel https://lnt.ma/bank-of-africa-devient-le-premier-membre-marocain-de-lalliance-africaine-pour-le-capital-naturel/ Tue, 22 Apr 2025 15:32:46 +0000 https://lnt.ma/?p=528684 BANK OF AFRICA a rejoint l’Alliance Africaine pour le Capital Naturel (ANCA), devenant ainsi la première institution financière du Maroc et de la région MENA à intégrer cette plateforme panafricaine. Cette adhésion intervient à l’occasion de la Journée de la Terre et marque une nouvelle étape dans l’engagement du Groupe en faveur de la finance […]

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BANK OF AFRICA a rejoint l’Alliance Africaine pour le Capital Naturel (ANCA), devenant ainsi la première institution financière du Maroc et de la région MENA à intégrer cette plateforme panafricaine. Cette adhésion intervient à l’occasion de la Journée de la Terre et marque une nouvelle étape dans l’engagement du Groupe en faveur de la finance durable et de la préservation de la biodiversité.

L’ANCA, fondée en 2022 par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique en partenariat avec FSD Africa, vise à mobiliser les institutions financières africaines autour des enjeux liés au capital naturel. Elle offre un espace de collaboration dédié à la reconnaissance des risques et opportunités associés à la nature, et à la promotion de modèles économiques compatibles avec les objectifs environnementaux du continent.

Sous l’impulsion de son Président Othman Benjelloun, BANK OF AFRICA affirme à travers cette initiative sa volonté de contribuer à la transformation du secteur financier africain vers des pratiques plus responsables. Le Groupe entend ainsi soutenir la mise en œuvre de solutions économiques durables favorables à la biodiversité et à la résilience climatique.

« Nous sommes ravis de rejoindre l’ANCA et de participer activement à une dynamique continentale portée par des acteurs partageant notre vision du développement durable », a déclaré Brahim Benjelloun-Touimi, Administrateur Directeur Général de BANK OF AFRICA. Il a souligné que ce partenariat permettra de renforcer les synergies autour de l’inclusion financière et de l’entrepreneuriat, tout en intégrant les dimensions environnementales dans les pratiques du secteur bancaire.

Depuis 2015, BANK OF AFRICA a mis en place une série de dispositifs visant à accompagner la transition écologique de ses clients. Parmi eux figurent des produits dédiés à l’efficacité énergétique, à la gestion de l’eau ou encore à l’économie circulaire. Par ailleurs, le Groupe a intégré dans sa gouvernance les risques environnementaux, sociaux et climatiques, et a obtenu plusieurs certifications ISO pour ses systèmes de management environnemental et énergétique.

L’implication de la banque s’étend également au volet social et éducatif, à travers les actions de la Fondation BMCE Bank pour l’Éducation et l’Environnement, qui œuvre depuis plusieurs années à la promotion de l’éducation durable et à la sensibilisation environnementale. Cette démarche s’inscrit dans un contexte international où les institutions financières sont appelées à intégrer les enjeux de durabilité dans leurs stratégies, en réponse aux défis posés par la dégradation des écosystèmes et le changement climatique.

LNT

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Les recettes fiscales progressent de 21,5% à fin mars 2025 https://lnt.ma/les-recettes-fiscales-progressent-de-215-a-fin-mars-2025/ Tue, 22 Apr 2025 09:57:21 +0000 https://lnt.ma/?p=528634 Les recettes fiscales ont atteint plus de 90,3 milliards de dirhams (MMDH) au cours des trois premiers mois de 2025, en hausse de 21,5% comparativement à la même période un an auparavant, selon le ministère de l’Economie et des Finances. Ces recettes ont affiché un taux de réalisation de 30,7% par rapport aux prévisions de […]

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Les recettes fiscales ont atteint plus de 90,3 milliards de dirhams (MMDH) au cours des trois premiers mois de 2025, en hausse de 21,5% comparativement à la même période un an auparavant, selon le ministère de l’Economie et des Finances.

Ces recettes ont affiché un taux de réalisation de 30,7% par rapport aux prévisions de loi de finances (LF) de 2025, précise le ministère dans un document relatif à la Situation des charges et ressources du Trésor (SCRT).

Les remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, y compris la part supportée par les collectivités territoriales, ont plus que doublé, passant de 4,4 MMDH à fin mars 2024 à 8,9 MMDH, traduisant ainsi l’effort important de l’Etat en matière d’apurement du crédit de TVA (taxe sur la valeur ajoutée).

Par nature d’impôt et de taxe, l’impôt sur les sociétés (IS) a affiché un taux de réalisation de 47,3% et une progression de 8,7 MMDH (+33,8%), reflétant une hausse exceptionnelle des recouvrements spontanés de 10,7 MMDH (+40,3%), portée principalement par l’augmentation significative du complément de régularisation de 6,7 MMDH (+53,3%) et du premier acompte de 3,7 MMDH (+37,8%). Les restitutions au titre de cet impôt ont atteint 2,3 MMDH.

Concernant l’impôt sur le revenu (IR), il a augmenté de 6,4 MMDH (+43,7%), avec un taux de réalisation de 34,4%. Cette performance est attribuable principalement à la régularisation fiscale volontaire qui a rapporté 3,8 MMDH à fin janvier 2025, ainsi qu’à l’augmentation de 1,6 MMDH des recettes issues de l’action de l’administration fiscale.

L’IR sur les salaires a enregistré quant à lui une hausse de 474 millions de dirhams (MDH).

Pour ce qui est de la TVA, elle affiché un taux de réalisation de 22% et une augmentation de 563 MDH, suite à la hausse des recettes au titre de la TVA à l’importation de 1,2 MMDH (+9,5%), conjuguée à la baisse de celles de la TVA à l’intérieur de 650 MDH (-7,4%).

Par ailleurs, la SCRT fait ressortir que les taxes intérieures de consommation (TIC) ont enregistré un taux de réalisation de 21,8% et une amélioration des recettes de 779 MDH (+10,7%), tirée principalement par la hausse des TIC sur les produits énergétiques de 764 MDH (+18,6%).

Quant aux droits de douane et droits d’enregistrement et de timbre, leurs recettes ont progressé respectivement de 476 MDH (+14,1%) et de 222 MDH (+3%), avec des taux de réalisation de 18% et de 34,8%.

Les recettes non fiscales se sont, pour leur part, situées à 7,9 MMDH, contre 6,2 MMDH à fin mars 2024, enregistrant une hausse de près de 1,7 MMDH (+27,3%). Les recettes en provenance des établissements et entreprises publics (EEP) ont contribué à hauteur de 4,8 MMDH, dont 3,6 MMDH versés par Bank Al-Maghrib et 1 MMDH par l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie.

La SCRT est le document statistique qui présente, au nom du ministère de l’Économie et des Finances, les résultats de l’exécution des prévisions de la loi de finances avec une comparaison par rapport aux réalisations de la même période de l’année précédente.

Alors que la situation produite par la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) a un caractère fondamentalement comptable, la SCRT appréhende, comme le préconisent les normes internationales en matière de statistiques des finances publiques, les transactions économiques réalisées au cours d’une période budgétaire en décrivant, en termes de flux, les recettes ordinaires, les dépenses ordinaires, les dépenses d’investissement, le déficit budgétaire, le besoin de financement et les financements mobilisés pour la couverture de ce besoin.

 

LNT avec Map

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L’ACAPS dévoile un nouveau portail digital pour une meilleure accessibilité de l’information https://lnt.ma/lacaps-devoile-un-nouveau-portail-digital-pour-une-meilleure-accessibilite-de-linformation/ Mon, 21 Apr 2025 10:54:52 +0000 https://lnt.ma/?p=528579 L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) a mis en ligne une nouvelle version de son site web, entièrement repensée afin d’offrir une navigation plus fluide et une accessibilité renforcée à l’ensemble de ses usagers. Cette refonte s’inscrit dans une dynamique d’ouverture et d’adaptation aux besoins d’un public varié, qu’il s’agisse […]

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L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) a mis en ligne une nouvelle version de son site web, entièrement repensée afin d’offrir une navigation plus fluide et une accessibilité renforcée à l’ensemble de ses usagers. Cette refonte s’inscrit dans une dynamique d’ouverture et d’adaptation aux besoins d’un public varié, qu’il s’agisse des professionnels du secteur, des partenaires institutionnels ou du grand public.

La nouvelle plateforme adopte une interface responsive, assurant une navigation ergonomique sur différents supports, qu’il s’agisse d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones. Conçue pour améliorer l’expérience utilisateur, elle intègre des fonctionnalités avancées, notamment un chatbot intelligent. Ce dernier permet de fournir une assistance en temps réel et de faciliter l’accès à des informations clés, telles que les données statistiques, les publications officielles de l’Autorité, ou encore les textes réglementaires encadrant les secteurs relevant de sa supervision.

Consciente des enjeux liés à l’inclusion numérique, l’ACAPS a intégré plusieurs outils destinés à améliorer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Le site propose notamment la lecture vocale des contenus, ainsi que des options de réglage de la taille des caractères et des contrastes visuels, dans le but d’adapter la lecture aux préférences et aux besoins de chacun.

Dans une optique de valorisation de la diversité culturelle et de démocratisation de l’accès à l’information, le site comprend également une page dédiée en langue amazighe. Cette initiative vise à élargir le public concerné par les services de l’Autorité et à favoriser une meilleure inclusion linguistique.

L’organisation des contenus sur le site a été structurée autour de trois espaces principaux, répondant chacun à des besoins spécifiques. Le premier espace est consacré à l’univers institutionnel et regroupe les éléments liés à l’organisation de l’ACAPS, à sa gouvernance, ainsi qu’aux textes réglementaires et rapports d’activité. Le second s’adresse aux professionnels opérant dans les secteurs de l’assurance et de la prévoyance sociale. Il rassemble l’ensemble des informations pratiques sur les missions de l’Autorité, la réglementation applicable et les outils métiers mis à disposition. Enfin, le troisième espace est destiné au grand public. Il adopte une approche plus pédagogique, en proposant des contenus vulgarisés et des conseils pratiques en lien avec les différentes étapes de la vie, tels que la santé, la retraite, l’épargne ou encore la gestion des risques.

LNT avec CdP

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Bank of Africa organise une nouvelle édition des « Escales de l’Immobilier » https://lnt.ma/bank-of-africa-organise-une-nouvelle-edition-des-escales-de-limmobilier/ Fri, 18 Apr 2025 14:07:45 +0000 https://lnt.ma/?p=528506 BANK OF AFRICA annonce le lancement d’une nouvelle édition de son événement itinérant « Les Escales de l’Immobilier », poursuivant ainsi son initiative visant à rapprocher les acteurs du secteur immobilier et les porteurs de projets dans différentes régions du Royaume. Après une première étape organisée à Fès, cette tournée se poursuivra dans les villes […]

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BANK OF AFRICA annonce le lancement d’une nouvelle édition de son événement itinérant « Les Escales de l’Immobilier », poursuivant ainsi son initiative visant à rapprocher les acteurs du secteur immobilier et les porteurs de projets dans différentes régions du Royaume. Après une première étape organisée à Fès, cette tournée se poursuivra dans les villes de Nador, Oujda, Marrakech et Tanger.

Organisée sous forme de journées portes ouvertes, chaque escale réunira des professionnels de l’écosystème immobilier, dont des promoteurs, architectes, notaires, représentants d’institutions partenaires, experts bancaires et futurs acquéreurs. L’objectif est de proposer un espace de rencontre et d’information, facilitant l’échange autour des différents aspects de l’acquisition immobilière.

Les participants auront la possibilité de découvrir une sélection de biens immobiliers disponibles à la vente, d’échanger avec des spécialistes sur les aspects juridiques, techniques et financiers, et de s’informer sur les différentes étapes du processus d’acquisition. Des ateliers pratiques seront également organisés pour aborder des thématiques spécifiques liées à l’immobilier résidentiel et aux solutions de financement.

Dans le cadre de cette initiative, BANK OF AFRICA mettra en avant ses offres de financement destinées à l’achat immobilier, comprenant notamment des conditions préférentielles et une prise en charge des frais d’enregistrement, dans le but de faciliter l’accès à la propriété.

Par cette action de proximité, la banque réaffirme son engagement à accompagner ses clients dans leurs projets de vie, tout en renforçant les liens avec les professionnels du secteur immobilier. Cette démarche s’inscrit dans une logique de soutien à l’activité économique régionale et de mise en relation entre l’offre immobilière et la demande locale.

Le calendrier des prochaines étapes est établi comme suit :

  • 22 avril à Nador, à l’Hôtel Mercure

  • 23 avril à Oujda, à l’Hôtel Terminus

  • 5 mai à Marrakech, à l’Hôtel Radisson Blu

  • 7 mai à Tanger, à l’Hôtel Barcelo ou au Royal Tulip City Center

LNT avec CdP

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La SCR adopte une nouvelle identité et devient Atlantic Re https://lnt.ma/la-scr-adopte-une-nouvelle-identite-et-devient-atlantic-re/ Fri, 18 Apr 2025 13:11:24 +0000 https://lnt.ma/?p=528500 La Société Centrale de Réassurance (SCR) a annoncé, jeudi 17 avril, l’adoption d’une nouvelle identité visuelle et institutionnelle sous le nom d’Atlantic Re. Cette évolution, dévoilée à l’occasion d’une conférence de presse, marque un tournant stratégique pour l’entreprise, qui vise à consolider sa présence nationale tout en intensifiant son développement à l’échelle régionale. Fondée en […]

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La Société Centrale de Réassurance (SCR) a annoncé, jeudi 17 avril, l’adoption d’une nouvelle identité visuelle et institutionnelle sous le nom d’Atlantic Re. Cette évolution, dévoilée à l’occasion d’une conférence de presse, marque un tournant stratégique pour l’entreprise, qui vise à consolider sa présence nationale tout en intensifiant son développement à l’échelle régionale.

Fondée en 1960, la SCR a joué un rôle central dans la structuration du secteur des assurances au Maroc. À travers cette nouvelle dénomination, la société veut afficher une volonté de continuité tout en affirmant une orientation renouvelée, fondée sur l’innovation, l’intégration régionale et la recherche de performance durable.

En 2024, Atlantic Re a enregistré un chiffre d’affaires avoisinant les 4 MMDH, dont environ 30 % ont été réalisés à l’international. Présente dans plus de 70 pays, l’entreprise entretient des partenariats avec plus de 500 acteurs du secteur dans le monde. Trois implantations régionales sont déjà opérationnelles à Abidjan, Kigali et Le Caire, traduisant la stratégie de proximité que l’entreprise souhaite développer sur les marchés africains.

Pour sa directrice générale, Mme Ouafae Mriouah, cette transformation s’inscrit dans une logique d’adaptation à l’environnement régional et global, tout en demeurant fidèle à l’engagement national de l’entreprise. « Atlantic Re incarne une ambition nationale. Il exprime notre volonté de contribuer à un Maroc plus résilient, plus influent, et tourné vers l’Afrique », a-t-elle indiqué lors de cette annonce.

La nouvelle identité institutionnelle s’aligne également sur les orientations stratégiques du Royaume, et s’insère dans une ambition marocaine d’implication renforcée dans le développement régional, en solidarité avec les pays du continent africain.

Cette évolution est portée par un plan stratégique baptisé Reach 2030, qui définit les grands axes d’action de l’entreprise à l’horizon de la prochaine décennie. Ce plan entend d’abord renforcer la position d’Atlantic Re sur le marché marocain tout en accompagnant la croissance des marchés de la réassurance dans plusieurs régions d’Afrique et du Moyen-Orient.

Le plan Reach 2030 se décline selon plusieurs orientations structurantes. Il prévoit le renforcement du leadership de l’entreprise tant au niveau national que continental, en s’appuyant sur les acquis consolidés au Maroc et en soutenant les dynamiques des marchés émergents. Il vise également une réinvention de la relation client, par une offre de services plus proche, réactive et adaptée aux besoins spécifiques des partenaires.

Par ailleurs, le plan stratégique met l’accent sur le développement de l’influence d’Atlantic Re, à travers une participation accrue aux initiatives et forums sectoriels, tout en renforçant ses alliances stratégiques. L’entreprise entend également optimiser sa solidité financière et technique grâce à une gestion rigoureuse des capacités, une maîtrise approfondie des risques et un pilotage renforcé de la performance.

Enfin, le volet humain est également au cœur de cette stratégie, avec un accent mis sur la valorisation du capital humain et de la culture d’entreprise. La formation, la montée en compétences et la promotion d’une culture interne axée sur la responsabilité, l’excellence et l’engagement citoyen figurent parmi les priorités affichées.

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Rendez-vous de Casablanca de l’assurance 2025 : les technologies émergentes au centre des discussions https://lnt.ma/rendez-vous-de-casablanca-de-lassurance-2025-les-technologies-emergentes-au-centre-des-discussions/ Fri, 18 Apr 2025 10:03:52 +0000 https://lnt.ma/?p=528485 La 11ᵉ édition du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance s’est déroulée les 16 et 17 avril 2025, réunissant plus d’un millier de participants autour du thème : « Nouvelles technologies et intelligence artificielle : Quelles opportunités pour l’assurance ? ». Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’événement a été […]

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La 11ᵉ édition du Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance s’est déroulée les 16 et 17 avril 2025, réunissant plus d’un millier de participants autour du thème : « Nouvelles technologies et intelligence artificielle : Quelles opportunités pour l’assurance ? ». Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’événement a été organisé par la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA) et a réuni décideurs institutionnels, experts internationaux, représentants de compagnies d’assurance, régulateurs et acteurs technologiques.

Les travaux ont été ouverts par le président de la FMA, Mohamed Hassan Bensalah, qui a mis en avant les mutations en cours dans le secteur, en lien avec l’introduction progressive de l’intelligence artificielle dans l’ensemble de la chaîne de valeur : souscription, gestion des sinistres, relation client et détection de la fraude. Il a souligné l’importance d’un cadre réglementaire adapté pour accompagner ces évolutions, tout en encourageant l’émergence d’Insurtechs et le renforcement de l’inclusion assurantielle.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a pour sa part insisté sur la nécessité de sécuriser cette transition technologique par des investissements ciblés, notamment en cybersécurité. Elle a annoncé qu’un produit d’assurance dédié aux risques cyber était en cours de développement, dans un contexte marqué par une hausse des menaces numériques à l’échelle mondiale. Elle a également rappelé les mesures adoptées par le Maroc, telles que la loi 20-05 sur la cybersécurité et la directive nationale pour la sécurité des systèmes d’information.

Mme Fettah a également évoqué le potentiel de l’intelligence artificielle dans la modernisation du secteur, citant notamment des cas d’automatisation des processus dans d’autres pays. Elle a également souligné l’importance de maintenir un équilibre entre personnalisation des offres et mutualisation des risques, tout en rappelant les enjeux d’accessibilité, notamment pour les populations rurales, les jeunes et les femmes dans le cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière.

Le Secrétaire Général de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), Othman Khalil El Alamy, représentant le président de l’institution, a également pris la parole pour alerter sur les effets structurels des technologies émergentes telles que l’IA, la blockchain ou le cloud computing, estimant qu’environ 40 % des emplois mondiaux pourraient être concernés à moyen terme.

En marge de l’événement, deux accords ont été signés : une convention de coopération entre la FMA et l’Association des Assureurs du Ghana, pays à l’honneur de cette édition, portant sur le partage d’expertise en matière de digitalisation ; et une charte conjointe FMA–ACAPS sur l’intégration de l’approche genre dans les produits d’assurance, dans le cadre des objectifs d’inclusion financière.

Le programme a été structuré autour de cinq panels thématiques et de quatre conférences principales (keynotes) abordant les évolutions actuelles du secteur. La première journée a notamment donné lieu à des interventions sur les contributions de l’IA au secteur, avec les participations de Florence Lustman (France Assureurs), Byung-Rhae Lee (General Insurance Association of Korea) et Thea Utoft (Insurance Europe). Une deuxième séquence a été consacrée aux questions réglementaires avec Andrew N. Mais (Connecticut Insurance Department) et Petra Hielkema (EIOPA). La troisième keynote a porté sur la relation client, à travers des exemples issus du Brésil.

La deuxième journée a poursuivi l’analyse des enjeux de transformation du secteur avec, notamment, une intervention de Bozenna Hinton, présidente de l’Association Actuarielle Internationale, sur les équilibres à préserver entre individualisation des produits et solidarité assurantielle. Thorsten Steinmann, CEO de E+S Rück et membre du comité exécutif de Hannover Re, a présenté une intervention sur l’apport des technologies dans la gestion des risques climatiques, soulignant le développement de modèles prédictifs et de produits tels que l’assurance paramétrique.

La dernière séquence a mis en lumière des cas d’application concrets de l’IA dans différents segments de l’assurance, avec la participation de plusieurs jeunes entreprises technologiques, parmi lesquelles Acheel, Klaimy, Korint et Synapse Medicine. Ces Insurtechs ont présenté des solutions axées sur l’automatisation, l’analyse de données, la gestion des contrats ou la relation client.

La forte participation d’acteurs africains a également été relevée par les organisateurs. Le président de l’Association des Assureurs du Ghana, Seth Kobla Aklasi, a souligné les efforts de son pays en matière de digitalisation de l’assurance, avec un taux de couverture estimé à 50 % de la population. Il a exprimé le souhait de renforcer la coopération avec le Maroc, notamment à travers des initiatives d’innovation conjointe.

L’événement s’est déroulé dans un format combinant discussions techniques, retours d’expérience et échanges de pratiques. Il a mis en évidence la diversité des approches adoptées face aux évolutions technologiques, tout en soulignant la nécessité de poursuivre l’adaptation des cadres juridiques, des modèles économiques et des politiques publiques en lien avec les transformations du secteur.

Le Rendez-vous de Casablanca de l’Assurance est organisé chaque année par la Fédération Marocaine de l’Assurance, qui regroupe les 25 compagnies d’assurances et de réassurance opérant au Maroc. Il constitue une plateforme d’échange sur les enjeux actuels du secteur et une vitrine des évolutions nationales et internationales en matière de couverture du risque.

HZ

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GITEX Africa 2025 : TAMWILCOM et Flat6Labs s’unissent pour accélérer le développement des startups innovantes au Maroc https://lnt.ma/gitex-africa-2025-tamwilcom-et-flat6labs-sunissent-pour-accelerer-le-developpement-des-startups-innovantes-au-maroc/ Wed, 16 Apr 2025 16:01:33 +0000 https://lnt.ma/?p=528423 À l’occasion de la troisième édition du salon GITEX Africa, qui se tient du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech, TAMWILCOM a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec Flat6Labs, un des principaux accélérateurs de startups dans la région MENA. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la collaboration établie avec la Société financière […]

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À l’occasion de la troisième édition du salon GITEX Africa, qui se tient du 14 au 16 avril 2025 à Marrakech, TAMWILCOM a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec Flat6Labs, un des principaux accélérateurs de startups dans la région MENA. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la collaboration établie avec la Société financière internationale (IFC) depuis décembre 2023, visant à renforcer l’écosystème entrepreneurial national par la mise en place d’un programme d’accompagnement ciblé pour les startups marocaines à fort potentiel.

Le programme lancé conjointement par TAMWILCOM et Flat6Labs vise à soutenir la croissance de jeunes entreprises opérant dans des secteurs stratégiques pour l’économie numérique. Parmi les domaines ciblés figurent notamment l’AgriTech, la FinTech, l’Industrie 4.0, les technologies vertes et propres (CleanTech/GreenTech), la santé, le Big Data et l’intelligence artificielle. L’objectif est de doter ces entreprises d’un accompagnement structuré, en phase avec les exigences de la phase d’accélération, considérée comme déterminante pour réussir une levée de fonds et accéder à des marchés plus larges.

Dans ce cadre, TAMWILCOM entend jouer un rôle moteur en facilitant l’accès au financement pour les startups accompagnées. « TAMWILCOM poursuit son engagement au profit des startups et des entreprises technologiques marocaines. L’expertise de Flat6Labs aidera à structurer une étape clé du parcours entrepreneurial : l’accélération des projets innovants, condition essentielle à une levée de fonds réussie », a déclaré Hicham Zanati Serghini, Directeur Général de TAMWILCOM.

De son côté, David Tinel, représentant régional de l’IFC pour le Maghreb, a souligné que ce partenariat renforce une démarche visant à promouvoir une croissance durable et inclusive au Maroc, portée par le secteur privé. Il a également rappelé que l’appui aux startups innovantes constitue un levier pour créer de l’emploi qualifié et favoriser la transformation numérique dans la région.

Concrètement, Flat6Labs concevra et mettra en œuvre un programme complet d’accompagnement destiné à préparer les startups à la levée de fonds. Ce dispositif comprendra des sessions de formation, du mentorat personnalisé et des actions de mise en relation avec des investisseurs potentiels. « Les objectifs assignés à ce programme font partie de notre ADN : libérer le potentiel de startups à fort impact, en leur apportant les outils nécessaires pour grandir, se structurer et attirer les financements dont elles ont besoin pour se développer à l’échelle nationale et internationale », a précisé Yehia Houry, Chief Programs Officer chez Flat6Labs.

LNT

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