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]]>L’événement a rassemblé un large éventail de personnalités du monde institutionnel, économique et académique. La soirée a été marquée par l’intervention très attendue du sélectionneur national, Walid Regragui, venu partager une allocution vibrante, dans laquelle il a encouragé la jeunesse marocaine à poursuivre ses ambitions avec détermination, courage et solidarité. Son message a fortement résonné auprès des lauréats et de l’assistance, soulignant la capacité de leadership et de mobilisation collective.
Le gala a été ouvert par le président de l’initiative, M. Badr Boussabat, qui a rappelé l’ambition structurante de Morocco’s 40 under 40. S’en sont suivis les discours de plusieurs figures de premier plan : Son Excellence M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ; M. Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce ; Mme Amal El Fallah Seghrouchni, Ministre de la Transition Numérique et de la Réforme Administrative ; ainsi que M. Khalid Badou, Directeur des Affaires Institutionnelles à l’UM6P.
Tous ont souligné l’importance de reconnaître les talents émergents et d’en faire les acteurs clés des transformations économiques, sociales et technologiques du pays. M. Azoulay, dans son intervention, a insisté sur « l’impérieuse nécessité d’adosser le développement du Royaume à des leaders capables de conjuguer innovation, responsabilité et ancrage culturel ».
Dans une déclaration à l’issue de la cérémonie, M. Badr Boussabat a précisé :
« Nous étions extrêmement honorés de célébrer ces 40 lauréats marocains et MRE, véritables incarnations de l’excellence marocaine. L’intervention de M. Walid Regragui a galvanisé la salle, mais surtout, ce qui nous rend fiers, c’est de voir que ces jeunes leaders commencent déjà à bâtir des collaborations économiques concrètes entre Marocains et MRE au service du Maroc. Cela s’inscrit pleinement dans la vision stratégique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. »
Au-delà des lauréats, le gala a été l’occasion de remercier les quarante mentors qui accompagnent l’initiative. Ces professionnels chevronnés ont joué un rôle déterminant dans le processus de sélection et de mentorat, contribuant à transmettre leur expérience aux jeunes leaders primés.
Les partenaires institutionnels et privés ont également été salués pour leur soutien à ce projet, notamment Casablanca Finance City (CFC), Dislog Group, Technopark, Accenture, ACS, ainsi que l’Université Mohammed VI Polytechnique, hôte de la cérémonie. Tous partagent une même volonté : encourager l’émergence d’un vivier de leaders prêts à servir les ambitions stratégiques du Royaume.
La vision portée par Morocco’s 40 under 40 est ambitieuse : identifier, former et connecter chaque année quarante jeunes talents, jusqu’en 2030, afin de constituer un réseau de 200 profils marocains et MRE, appelés à jouer un rôle moteur dans les grandes mutations économiques, technologiques et sociales du Maroc.
LNT
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]]>The post Aïd Al-Adha: Le lundi 9 juin jour férié exceptionnel pour les administrations de l’État et les collectivités territoriales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette décision, annoncée par le Département du Chef de gouvernement dans un communiqué officiel, s’appuie sur les dispositions de l’article 3 du décret n° 2.05.916 du 13 Joumada II 1426 (20 juillet 2005), modifié et complété, relatif à la fixation des jours fériés dans le secteur public.
La mesure vise à permettre aux agents publics de bénéficier d’un congé prolongé à l’occasion de cette fête religieuse majeure, tout en tenant compte du fait que la journée de l’Aïd coïncide cette année avec un samedi, jour habituellement non ouvré pour une partie des administrations.
La décision concerne exclusivement les services publics de l’État et des collectivités territoriales. Les établissements assurant des services de permanence ou d’intérêt public continu, notamment dans les secteurs de la sécurité, de la santé ou des transports, organiseront leur fonctionnement en conséquence pour garantir la continuité du service.
LNT
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]]>The post Future Leaders Challenge Maroc 2025 : focus sur le développement des compétences dans le secteur de l’hospitalité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un événement centré sur la formation de profils qualifiés
Ce rendez-vous réunira plus de 150 étudiants sélectionnés, aux côtés de cadres du secteur privé, de représentants de l’administration publique et d’experts du monde académique. À travers des ateliers, des échanges et des simulations de projets, les participants seront amenés à travailler sur des enjeux stratégiques du secteur, avec pour objectif d’intégrer les finales régionales Moyen-Orient et Afrique prévues à Dubaï.
L’organisation de cette édition nationale s’inscrit dans une démarche de renforcement du lien entre les formations supérieures et les besoins réels du marché. Le FLC agit comme un espace d’expérimentation et de mise en situation, contribuant à rapprocher les jeunes diplômés des attentes du secteur en matière d’expertise opérationnelle, de maîtrise des enjeux culturels et d’innovation.
Un contexte marqué par de grandes échéances touristiques
Le Maroc se prépare à accueillir plusieurs événements internationaux d’envergure, dont la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde de la FIFA 2030. Dans ce cadre, le renforcement des compétences dans les métiers de l’accueil et du tourisme apparaît comme un enjeu stratégique. Le Future Leaders Challenge intervient dans ce contexte comme un outil de sensibilisation et de préparation à ces échéances, tout en participant à l’attractivité du pays dans ces domaines.
Une gouvernance multisectorielle du programme
Un Conseil Stratégique, composé d’acteurs institutionnels et privés, supervise le déroulement du FLC. Il comprend notamment Imad Barrakad (SMIT), Frédéric Feijs (Radisson Hotel Group), Hubert Ummels (FLC), Abbas Azzouzi (Experienciah Morocco), Raouf Ben Chedli (Hilton), Hamid Bentahar (CNT), Laila Bensouda (Madaëf Sports & Events), Joafar Mrhardy (TMSA), Souleymane Khol (Accor) et Karim Sentici (SHB). Ce comité veille à la pertinence des thématiques abordées et à la qualité des partenariats développés.
Un appui à l’alignement formation-emploi
En parallèle des travaux menés par les étudiants, l’événement prévoit une réunion de l’Alliance des Directeurs d’Établissements d’Enseignement. Cette rencontre permettra d’examiner l’adéquation des contenus pédagogiques avec les besoins évolutifs du secteur, en s’appuyant sur les retours des professionnels présents. L’enjeu est de faire évoluer les cursus en fonction des exigences du terrain.
Vers une communauté d’apprentissage à l’échelle régionale
L’édition 2025 du FLC Maroc s’inscrit dans le cadre de la Future Leaders Platform, un dispositif international visant à créer des synergies entre les acteurs de la formation, les entreprises et les administrations autour des enjeux du tourisme et de l’hospitalité. Selon Hubert Ummels, fondateur de la plateforme, « l’hospitalité et le tourisme peuvent être des vecteurs de croissance et d’innovation à condition de mobiliser l’ensemble des parties prenantes autour d’un agenda commun ».
Les inscriptions à l’édition 2026 du FLC Maroc sont déjà ouvertes.
LNT
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]]>The post Casablanca : Lancement de l’Université Internationale Averroès appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Nouveau pôle marocain d’excellence académique et d’innovation, l’UIA vise à former des leaders praticiens, de dimension internationale, grâce à un ancrage étroit avec les entreprises et à un partenariat stratégique avec CDG Invest.
Lors de cette conférence, M. Sekkouri a axé son intervention sur la thématique « Université & Employabilité », relevant que la question de l’employabilité se pose aujourd’hui avec une acuité particulière.
Cette question s’impose d’autant plus que les éléments qui définissent l’employabilité ont évolué et ce, pour plusieurs raisons, dont la mutation que connaissent les métiers et la demande, ainsi que l’offre, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le ministre a fait état de lancement d’une série de rencontres avec les jeunes étudiants de plusieurs établissements pour les informer de la stratégie gouvernementale en matière d’emploi et échanger avec eux sur leurs attentes par rapport à des sujets liés au travail, comme le travail à distance.
Ces rencontres, a-t-il soutenu, permettent également à ces jeunes de prendre connaissance des secteurs prometteurs et des chantiers structurants lancés dans le Royaume.
M. Sekkouri a noté que le marché du travail au Maroc connaît actuellement une reprise qui devrait se poursuivre, ajoutant que la croissance de l’économie nationale devrait aussi se renforcer davantage.
De son côté, Rachid M’rabet, président de l’Université Internationale Averroès, s’est félicité de l’autorisation officielle d’Université qui a été accordée à l’UIA suite à la décision prise et rendue publique lors de la réunion de la Commission nationale de coordination de l’enseignement supérieur (CNACES), tenue vendredi 25 avril 2025.
Il a, en outre, précisé que l’UIA se structure autour de trois pôles d’excellence, à savoir une « Business School », une « Engineering School » et une « Faculté de Droit et des Sciences Politiques ».
« Nous aspirons, à travers cette université, à introduire une dynamique nouvelle dans le paysage national de la formation », a dit M. M’rabet, soulignant que l’UIA, en plus de former des compétences techniques, en « soft skills » et en aptitudes comportementales pour permettre aux étudiants d’accéder au marché du travail dans les meilleures conditions, ambitionne d’être une institution citoyenne, dotée de valeurs sociales.
D’après lui, l’objectif n’est pas uniquement de délivrer des diplômes, mais de former de véritables acteurs du changement, capables de contribuer activement au développement du Maroc, avec rigueur, intégrité et un sens élevé du devoir civique.
Situé à la colline, route de Nouaceur, à Sidi Maârouf, le campus de l’Université Internationale Averroès est doté d’une capacité de 2.500 étudiants et dispose d’installations et d’espaces de formation de haute qualité, conçus pour favoriser la créativité, l’interaction et l’épanouissement des étudiantes et étudiants, ainsi que des équipes pédagogiques.
L’UIA inscrit la responsabilité sociale au cœur de son projet. Sa fondation offre ainsi des bourses d’études à des étudiants méritants pour rendre l’éducation accessible au plus grand nombre, contribuant activement au développement économique et social du Maroc et de l’Afrique.
LNT avec Map
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]]>The post Près de 500.000 candidats passent le Bac 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un communiqué, le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports indique que l’enseignement scolaire privé représente 11% du total des candidats, qui se répartissent en différentes filières comme suit : 64% dans les filières scientifiques et techniques, 35% dans les filières littéraires et originelles, et 1% dans les filières professionnelles.
La session ordinaire des épreuves de l’examen national unifié du Baccalauréat, toutes filières confondues, a débuté jeudi et se poursuivra jusqu’au lundi prochain, tandis que la session de rattrapage aura lieu les 3, 4, 5 et 7 juillet prochain, précise le ministère.
Les résultats de la session ordinaire seront annoncés le 14 juin et ceux de la session de rattrapage le 12 juillet, poursuit la même source.
Pour assurer le succès de cette opération, le ministère assure avoir mobilisé les différents intervenants et pris toutes les mesures organisationnelles et logistiques nécessaires pour que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions.
Ainsi, 1.995 centres d’examen ont été mis à disposition, comprenant 29.998 salles d’examen, avec la mobilisation de 50.600 surveillants, 1.995 observateurs et 43.000 correcteurs.
Au total, 597 sujets ont été préparés pour les sessions ordinaire et de rattrapage, dont 231 sujets adaptés aux candidats en situation de handicap, souligne le communiqué qui fait état également de la publication d’un arrêté ministériel relatif au cahier des procédures de l’organisation des épreuves du baccalauréat, outre la mise en service de la version électronique du guide pour les candidats afin de leur permettre de s’informer des aspects juridiques et organisationnels et de l’ensemble des nouveautés ayant marqué cette session.
Plusieurs mesures pédagogiques et organisationnelles ont été prises tout au long de cette année scolaire pour permettre aux élèves d’acquérir les connaissances de base et de se préparer au mieux aux épreuves du baccalauréat, tout en leur apportant un accompagnement psychologique, des séances de préparation collective, outre l’organisation de campagnes de sensibilisation contre la fraude dans les établissements scolaires, relève le communiqué.
Le ministère a également poursuivi ses efforts en vue de moderniser ses approches réglementaires et pratiques relatives à la gestion des examens en adoptant la « numérotation secrète numérisée » des copies d’examen, contribuant ainsi à la réduction des erreurs potentielles et à l’amélioration de la crédibilité et de la fiabilité des résultats.
A cette occasion, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Mohamed Saâd Berrada, a entamé une visite au centre d’examen du Lycée qualifiant Abdelkarim Al Khattabi de Rabat, relevant de la direction provinciale de Rabat, où il a suivi le lancement des épreuves de la session normale de l’examen national unifié du Baccalauréat au titre de l’année 2025.
Cette visite a été une occasion idoine pour constater le déroulement des épreuves, qui se déroulent dans des conditions qui permettent de garantir la crédibilité et la fiabilité de l’examen du baccalauréat, de soutenir les mécanismes visant à garantir l’égalité des chances et de consacrer le principe d’excellence entre tous les candidats.
Dans ce sens, le ministère salue les efforts déployés par le corps enseignant, les cadres éducatifs et éducatifs dans le suivi des élèves lors de cette année scolaire et lors de cette étape cruciale, saluant également de dévouement et les sacrifices des parents dans l’apprentissage de leurs enfants et leur suivi.
Le ministère a également remercié les autorités publiques, les partenaires et les différentes parties prenantes pour leur engament, ajoutant qu’elle salue également les médias nationaux pour leur suivi et appelle à plus de mobilisation et d’engagement en vue de favoriser la réussite des différentes épreuves, conclut le communiqué.
LNT avec Map
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]]>The post L’actrice Naïma Bouhmala tire sa révérence appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La grande comédienne a signé une brillante carrière dans le théâtre et la télévision.
Elle avait entamé son parcours artistique dans le Père des arts avant de s’imposer dans les mondes de la télévision et du cinéma qui l’ont rapprochée davantage du public marocain.
Elle s’est distinguée notamment dans le film « A Casablanca les anges ne volent pas » et la série « Hdidane ».
À Dieu nous sommes et à Lui nous revenons.
LNT avec Map
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]]>The post Chirurgie robotique : Oncorad signe une année décisive appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cet acte inaugural, opéré à l’aide d’un robot chirurgical installé trois jours plus tôt par Oncorad Group, a ouvert la voie à une série d’avancées majeures dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. En douze mois, 178 interventions ont été réalisées, dont 162 en urologie ( notamment 112 prostatectomies ) ainsi que des actes en chirurgie digestive, gynécologique et thoracique, illustrant la polyvalence de la plateforme technologique.
Le coût moyen d’une intervention robotisée au sein du groupe est estimé à 70 000 dirhams (environ 7 000 euros), un tarif largement inférieur à celui pratiqué dans certains pays européens, où une telle opération peut atteindre les 20 000 euros. Cette différence contribue à rendre la chirurgie robotique plus accessible aux patients marocains, tout en maintenant des standards élevés de qualité et de sécurité.
Parmi les actes réalisés figurent des interventions complexes rarement pratiquées ailleurs en Afrique, telles que des prostatectomies avec préservation des fonctions (continence et érection), des ablations totales de la vessie avec reconstruction par un segment intestinal, ou encore des curages ganglionnaires profonds pour cancers testiculaires récidivants. Ces opérations, autrefois réalisées à l’étranger, sont désormais prises en charge localement.
Le 27 novembre 2024, Oncorad Group franchissait une étape supplémentaire en menant une première téléchirurgie entre Casablanca et Shanghai, soit 12 000 kilomètres de distance, un record mondial. Une seconde intervention à distance a suivi en 2025, cette fois entre Casablanca et Tanger, entre deux établissements du groupe. Les deux opérations ont été réalisées par le Dr Youness Ahallal, expert du groupe en chirurgie robotique, qui exprime une grande fierté d’avoir relocalisé au Maroc une technologie de pointe auparavant réservée aux grands centres internationaux.
« En un an à peine, nous avons contribué à hisser le Maroc au rang de leader africain en chirurgie robotique, et parmi les pionniers mondiaux en téléchirurgie. Ce que beaucoup pensaient être réservé aux grandes puissances technologiques est désormais une réalité concrète dans notre pays. Notre ambition est claire : faire de l’innovation un levier d’équité en santé, au service de tous les patients, partout sur le territoire national », déclare Dr Youness Ahallal.
L’année écoulée a également été marquée par une dynamique active de formation continue, avec des workshops spécialisés en urologie, chirurgie digestive, thoracique ou gynécologique, ainsi que des démonstrations en direct lors de congrès nationaux et internationaux, de Marrakech à Bordeaux en passant par la Thaïlande.
Au-delà de la performance technologique, ces initiatives s’inscrivent dans une volonté plus large de transformation du système de soins, avec pour objectif affiché de démocratiser l’accès à une médecine de précision sur l’ensemble du territoire marocain, explique-t-on auprès du groupe.
Fondé en 2000 par le Professeur Redouane Samlali et le Docteur Omar Hajji, Oncorad Group est un acteur privé du secteur de la santé au Maroc. Présent à Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger, et le groupe prévoit plusieurs nouvelles ouvertures d’ici fin 2025, avec une offre de soins pluridisciplinaire, intégrant la chirurgie, l’oncologie, la radiologie et la cardiologie.
Asmaa Loudni
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]]>The post Santé: Baisse de 80 % des cas de rougeole et renforcement du personnel médical en 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant à la Chambre des représentants, M. Tahraoui a indiqué que le Maroc a enregistré une diminution de 80 % des cas de rougeole par rapport au pic constaté il y a 16 semaines. Ce recul s’explique par une campagne nationale de vérification du statut vaccinal de plus de 10,7 millions d’enfants de moins de 18 ans, dont 98,57 % ont été contrôlés. Parmi eux, 754.202 enfants ont été identifiés comme non ou partiellement vaccinés. Grâce à une mobilisation intense sur le terrain, près de 587.000 enfants ont pu être vaccinés, portant le taux d’achèvement à 78 %.
Au total, plus de 801.000 doses ont été administrées, permettant au Maroc d’atteindre un taux de couverture vaccinale supérieur à 95 %, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Sur un autre registre, le ministre a fait état de l’affectation cette année de 566 médecins spécialistes issus de deux promotions (2023 et 2024) dans le cadre de la stratégie de résorption du déficit en ressources humaines médicales. Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large ayant permis l’ouverture de 19.564 postes budgétaires entre 2020 et 2024.
Plusieurs régions déficitaires ont été renforcées, notamment Béni Mellal-Khénifra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima, chacune recevant 71 spécialistes, ou encore Drâa-Tafilalet avec 58 nouveaux médecins. Des spécialités essentielles comme l’anesthésie, la gynécologie-obstétrique ou la radiologie ont été introduites dans des provinces qui en étaient jusque-là dépourvues.
Conscient des difficultés liées à l’exercice dans les zones rurales ou reculées, le ministère a mis en place des mesures incitatives : salaires différenciés selon les zones, primes pour les postes dans les régions difficiles, renforcement des structures hospitalières dans le cadre des groupements sanitaires territoriaux, et revalorisation des indemnités de risque.
Ces efforts conjoints visent à garantir une meilleure équité territoriale en matière d’accès aux soins et à assurer une prise en charge médicale renforcée à l’échelle nationale.
LNT avec Map
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]]>The post Ben Yahia annonce une nouvelle politique publique en faveur de la famille appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En réponse à une question orale du Parti authenticité et modernité à la Chambre des représentants sur la « réhabilitation des établissements de protection de l’enfance », Mme Ben Yahya a souligné que le gouvernement s’emploie à remédier aux causes du phénomène des enfants de la rue à travers une approche préventive qui commence par la famille, comme étant l’espace où surgissent en premier les déséquilibres qui conduisent à la vulnérabilité de l’enfance.
Elle a rappelé que le cadre juridique régissant les établissements de protection sociale a été renforcé par la promulgation de la loi n° 65.15 qui vise à améliorer la prise en charge et la protection des enfants, tant au niveau des structures que des services.
Cette loi s’articule autour d’une approche fondée sur les droits et intègre les dimensions du développement, de la participation sociale et de l’indépendance, comme elle tend à élargir et améliorer les services dédiés aux enfants et à développer des modèles de prise en charge, en tenant compte de la dimension spatiale et du principe de spécialisation, a-t-elle poursuivi.
A cet égard, la ministre a passé en revue les prestations offertes par ces établissements, qui comprennent l’accueil, l’écoute, l’orientation, l’accompagnement, la médiation familiale, l’hébergement, l’intégration, l’animation culturelle et sociale, ainsi que l’éducation et la formation.
Mme Ben Yahya a soutenu, en outre, que le ministère oeuvre à renforcer le système de protection de proximité en soutenant les structures territoriales en charge des enfants en situation de vulnérabilité, car elles constituent un levier important de promotion de cette catégorie sociale, a soutenu Mme Ben Yahya.
LNT avec Map
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]]>The post Ben Yahia: 36 % des bénéficiaires du programme d’autonomisation sont des femmes rurales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Répondant à des questions orales sur « l’autonomisation socio-économique des femmes » à la Chambre des représentants, Mme Ben Yahia a relevé que ce programme, supervisé par le ministère, vise à renforcer les capacités des femmes dans les différentes régions du Royaume, avec un accompagnement spécifique aux catégories en situation de vulnérabilité.
Elle a ajouté que ce programme a permis d’accompagner 13.000 femmes et de financer plus de 320 projets, notant que le nombre global des bénéficiaires s’élève à 36.000 femmes, réparties sur les différentes régions du Royaume à raison de 3.000 bénéficiaires pour chaque région, avec une enveloppe budgétaire globale d’environ 386 millions de dirhams, dont 159 millions financés par le ministère.
Ce programme repose sur la formation dans divers domaines, notamment la gestion des coopératives et des entreprises, afin de promouvoir le développement personnel, a-t-elle poursuivi, rappelant que le ministère a également lancé des programmes de formation et d’accompagnement en présentiel dans six régions, à savoir Fès-Meknès, Souss-Massa, l’Oriental, Béni Mellal-Khénifra, Dakhla-Oued Eddahab et Drâa-Tafilalet.
Mme Ben Yahia a assuré que cette dynamique concerne également les femmes en situation de handicap, grâce à la mobilisation du réseau des centres d’éducation et de formation relevant de l’Entraide nationale, dont le nombre est de plus de 1.350 centres.
LNT avec Map
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]]>The post Fouad Machrouh nommé directeur de l’ISCAE-Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Spécialiste en finance et membre du corps professoral du Groupe ISCAE depuis plus de quatorze ans, le Professeur Machrouh s’est distingué par son implication dans plusieurs initiatives pédagogiques et institutionnelles, témoignant d’un engagement constant en faveur de l’excellence académique et du développement du capital humain.
Au sein du Groupe ISCAE, il a assuré diverses fonctions à responsabilité. Il a notamment dirigé le Département Finance à partir de 2014, coordonné les relations avec les entreprises et les stages depuis 2012, et participé activement à la création et au pilotage de formations professionnelles à fort impact. Parmi celles-ci figurent le Mastère Spécialisé en Banque et Assurance lancé en 2017, le Mastère Spécialisé en Comptabilité, Audit et Contrôle de Gestion, ainsi que le Certificat en techniques bancaires proposé sur les campus de Casablanca et Rabat à partir de 2016.
Il a également coordonné plusieurs éditions du Carrefour du Manager, événement devenu un espace de dialogue entre étudiants, entreprises et institutions, contribuant à renforcer les liens entre le monde académique et les milieux professionnels.
Docteur en finance de l’Université de Limoges en France, le Professeur Machrouh intervient également dans divers établissements d’enseignement supérieur, tant au Maroc qu’à l’international, notamment à EM Normandie, INSEEC Bordeaux et Sup de Co La Rochelle. Auteur de plusieurs publications scientifiques, il est reconnu pour son expertise dans le domaine de la finance et du management.
LNT
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]]>The post Pharma Day 2025 : Une mobilisation africaine pour l’autonomie pharmaceutique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Des représentants d’administrations publiques africaines, de l’industrie pharmaceutique, de bailleurs de fonds, d’organisations non gouvernementales et d’experts internationaux ont pris part aux discussions, avec pour objectif commun d’identifier des leviers concrets en faveur de la souveraineté pharmaceutique africaine.
L’ouverture des travaux a réuni plusieurs institutions nationales et internationales, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Agence marocaine des médicaments et des produits de santé (AMMPS), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ainsi que les ministères marocains de l’Industrie, du Commerce, et de l’Économie et des Finances.
Les interventions introductives ont souligné l’urgence d’une transformation structurelle. La directrice régionale du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Dr Mazyanga Lucy Mazaba Liwewe, a insisté sur la nécessité de bâtir des capacités locales de production pour limiter la dépendance vis-à-vis des importations. Le professeur Raja Aghzadi, présidente de l’association « Cœur des femmes », a, pour sa part, mis en avant l’importance d’une harmonisation réglementaire et d’une digitalisation des procédures pour accélérer l’enregistrement des produits. De son côté, Dr Amit N. Thakker, président exécutif de l’Africa Health Federation, a défendu une approche panafricaine coordonnée reposant sur des standards industriels communs et une coopération technologique renforcée.
Mohamed El Bouhmadi, président de la FMIIP, a quant à lui souligné les enjeux de souveraineté industrielle dans une perspective régionale : « Tant que nos industries dépendront de cargos lointains, notre souveraineté restera théorique. Le véritable pouvoir, pour l’Afrique, c’est celui de produire, de réguler et de soigner par elle-même. Il ne s’agit plus d’ambition, mais de survie stratégique. »
Les panels et ateliers ont permis d’explorer plusieurs pistes opérationnelles : politiques d’incitation à la production locale, développement de plateformes d’essais cliniques, alignement fiscal et réglementaire, structuration de chaînes de valeur régionales autour de pôles industriels interconnectés. La question de la propriété intellectuelle a également fait l’objet d’un échange approfondi, avec une volonté partagée de trouver un équilibre entre la protection de l’innovation et l’élargissement de l’accès aux traitements, notamment pour les maladies chroniques et les pathologies émergentes.
À travers cette édition, la FMIIP entendait réaffirmer le rôle du Maroc en tant que plateforme de dialogue et d’impulsion pour des dynamiques industrielles africaines structurées. Entre réflexion stratégique, retours d’expériences et propositions concrètes, les participants ont convergé sur la nécessité d’un alignement renforcé entre volontés politiques, initiatives industrielles et mécanismes de financement, pour traduire les ambitions affichées en actions tangibles.
LNT
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]]>The post VEM et FMPS s’engagent pour un apprentissage de qualité pour les enfants appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour rappel, cette collaboration s’inscrit dans la continuité d’une première initiative lancée en mars 2024, qui avait pour objectif de développer les espaces bibliothèques dans 300 salles, de promouvoir l’accès aux énergies renouvelables dans 61 salles et de renforcer les compétences des éducateurs : « Notre vision chez Vivo Energy Maroc est d’insuffler l’énergie d’un Maroc qui avance, en soutenant des initiatives concrètes en faveur du progrès social, économique et environnemental. À ce titre, nous sommes fiers d’accompagner la FMPS, un partenaire reconnu pour son sérieux, son impact et son expertise dans le domaine de l’éducation. Ensemble, nous agissons sur l’un des leviers les plus puissants du développement durable : la formation des générations futures », a déclaré Matthias de Larminat, DG de VEM.
Pour sa part, le président de FMPS Noureddine Boutayeb, ce partenariat avec VEM marque une avancée majeure grâce à l’introduction d’un projet novateur visant à initier les enfants au monde de la robotique pédagogique : « À travers l’intégration du T-BOT, un robot éducatif conçu au Maroc, dans 300 classes préscolaires, nous offrons à plus de 4500 enfants une nouvelle manière d’apprendre, en développant leur logique, leur autonomie et leur esprit critique dès le plus jeune âge ».
Concrètement, ce partenariat poursuit l’amélioration des espaces d’apprentissage avec l’enrichissement des coins bibliothèques de 300 classes par une sélection d’albums jeunesse, accompagnés d’activités pédagogiques stimulantes. Ces mêmes classes bénéficieront de l’introduction des robots pédagogiques T-Bot, favorisant un apprentissage ludique et technologique éducatif (conçu pour initier les enfants, dès le préscolaire, à la programmation et à la robotique de manière ludique et interactive).
Pour garantir un environnement sécurisé, un programme de formation aux premiers secours sera déployé auprès de 15 formateurs, qui transmettront ensuite ces compétences vitales à l’ensemble du personnel éducatif. Parallèlement, l’installation de panneaux photovoltaïques dans 34 salles non connectées améliorera significativement les conditions d’enseignement et d’apprentissage.
‘‘Notre engagement pour une éducation de qualité se traduit par l’introduction d’approches pédagogiques innovantes telles que les robots pédagogiques T-Bot, et l’élargissement de notre action à 300 nouvelles classes, pour créer des environnements d’apprentissage qui favorisent l’épanouissement des enfants’’, explique Hind Mejjati Alami, Directrice Communications et RSE de VEM.
H.Z
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]]>The post Vague de chaleur: jusqu’à 42 °C attendue dans plusieurs provinces appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces températures seront enregistrées dans les provinces de Chichaoua, Marrakech, Rehamna, Khémisset, Youssoufia, Béni Mellal, Fquih Ben Saleh, Aousserd, Oued Ed-Dahab, Assa-Zag, Es-Semara, Tata, Taroudant, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Settat et El Kalaâ des Sraghna, fait savoir la DGM.
LNT avec Map
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]]>The post Le Maroc salué comme leader africain de la gouvernance climatique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les intervenants à cet événement, initié par le Center for global studies en partenariat avec l’Institut des études orientales de l’Académie des sciences de Russie, ont été unanimes à souligner que les Initiatives Royales visant à renforcer la souveraineté hydrique et à relever les défis climatiques ont permis au Maroc de s’imposer en tant qu’acteur de premier plan en matière de gouvernance climatique.
Intervenant à l’ouverture de ce conclave, le doyen du Collège des sciences sociales et directeur du Center for global studies à l’UIR, Farid El Asri, a indiqué que les projets lancés par le Maroc en matière de gestion des ressources hydriques reflètent une prise de conscience de l’ampleur des défis relatifs au changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau.
À cet égard, M. El Asri a passé en revue les stratégies mises en place par le Royaume pour favoriser une gestion optimale des ressources hydriques et garantir l’accès à l’eau potable pour tous, citant dans ce sens le Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI 2020-2027).
De même, il a fait remarquer que le Royaume se dote d’importantes infrastructures destinées notamment au dessalement de l’eau de mer et au traitement des eaux usées, outre les barrages dont la capacité de stockage avoisine les 6.745 millions de m3 et les « autoroutes de l’eau » permettant le transfert de l’eau entre les bassins, dans l’optique de privilégier l’équité et la solidarité interterritoriales.
« Ces projets témoignent d’une impulsion royale structurelle, fondamentale et exponentielle s’inscrivant dans un esprit de prolongement des projets initiés par feu SM le Roi Hassan II », a-t-il soutenu.
De son côté, Abdelhafid Debbagh, conseiller du pre sident de l’UIR et professeur spécialisé dans la gestion durable des ressources en eau, a indiqué que ce colloque aborde une problématique primordiale, celle de la sécurisation de l’accès à l’eau, notant que cette initiative favorise une réflexion selon une approche prospective portant sur les moyens d’anticiper les conflits liés à la raréfaction de cette ressource vitale.
Il a souligné en outre que la sécurisation de l’eau repose notamment sur une bonne gouvernance en matière de gestion des ressources hydriques et l’implication de la population dans la préservation de cette denrée vitale, à travers des actions de communication et de sensibilisation sur l’usage rationnel de cette ressource.
M. Debbagh a également présenté un exposé sur l’impact du changement climatique sur les ressources en eau au Maroc et les efforts déployés pour limiter ses effets néfastes et privilégier une gestion optimale des ressources hydriques, avec un focus sur les mesures entreprises afin d’en faire un levier stratégique de création de la valeur économique.
Pour sa part, le directeur du Centre de recherche de l’Institut des études orientales de l’Acade mie des sciences de Russie, Nikolay Plotnikov, a relevé que la thématique abordée revêt une importance cruciale non seulement pour le Maroc, mais aussi pour l’ensemble du continent africain, notant que ce colloque témoigne de la coopération réussie entre le Centre de recherche et l’UIR.
« L’organisation de cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé, l’année dernière, entre notre Centre de recherche et le Collège des sciences sociales de l’UIR », a-t-il rappelé, ajoutant que les scientifiques russes jouent un rôle clé dans la promotion des relations de coopération Russie-Maroc dans plusieurs domaines.
Les intervenants à ce colloque ont présenté des études de cas mettant en exergue les défis relatifs aux conflits et à l’accès à l’eau, auxquels sont confrontés les pays sujets d’étude Le programme de ce colloque, auquel ont pis part des experts et universitaires marocains, et d’autres étrangers venus de Russie, d’Espagne, du Burkina-Faso et du Sénégal, a été riche en discussions et en panels abordant diverses thématiques liées notamment à la dégradation des sols, aux opportunités et défis du changement climatique au Sahel et aux conflits engendrés par la raréfaction des ressources en eau.
LNT avec Map
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]]>The post Saisie record de psychotropes à Casablanca: Plus de 107.000 comprimés interceptés appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que cette opération sécuritaire s’est également soldée par l’arrestation de trois individus soupçonnés de liens avec un réseau criminel de trafic de stupéfiants et de substances psychotropes.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les services de la police de Casablanca avaient interpellé mercredi une personne en flagrant délit de détention et de trafic de 9.000 comprimés de type « Rivotril », avant que les investigations ne conduisent à l’interpellation de trois autres individus pour liens présumés avec cette activité criminelle.
Les perquisitions ont permis de saisir le reste de cette quantité record de comprimés hallucinogènes, qui allaient être écoulés au niveau national.
Les quatre suspects ont été soumis à l’enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, en vue d’arrêter toutes les personnes impliquées dans ce réseau criminel et révéler leurs éventuels liens avec d’autres réseaux de trafic de stupéfiants et de psychotropes.
LNT avec Map
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]]>The post Recensement 2024 : nette amélioration de la pauvreté multidimensionnelle, mais des disparités territoriales persistantes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À l’échelle nationale, la part de la population en situation de pauvreté multidimensionnelle a connu une baisse significative sur la dernière décennie, passant de 11,9 % en 2014 à 6,8 % en 2024. En valeur absolue, cela représente une diminution de la population concernée d’environ 4 millions à 2,5 millions de personnes. L’intensité de la pauvreté, mesurant le degré moyen des privations parmi les personnes pauvres, a également reculé de 38,1 % à 36,7 %, tandis que l’indice global de pauvreté multidimensionnelle est passé de 4,5 % à 2,5 %.
Cette tendance s’observe particulièrement en milieu rural, où le taux de pauvreté est passé de 23,6 % à 13,1 % entre 2014 et 2024. Toutefois, près de 72 % des personnes pauvres résident toujours dans les campagnes. En zone urbaine, le taux est resté plus faible, passant de 4,1 % à 3,0 % sur la même période.
Le taux de vulnérabilité à la pauvreté – correspondant aux ménages exposés à des privations modérées – a également diminué, de 11,7 % à 8,1 %. Malgré cette amélioration, environ trois millions de personnes restent dans cette zone intermédiaire, dont plus de 80 % en milieu rural, ce qui souligne un risque de basculement persistant.
Sur le plan régional, toutes les régions du Royaume ont enregistré une baisse du taux de pauvreté multidimensionnelle, bien que les écarts entre territoires restent marqués. Les diminutions les plus importantes ont été observées dans les régions initialement les plus affectées, notamment Marrakech-Safi (–7,9 points), Béni Mellal-Khénifra (–7,5 points) et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (–6,8 points). À l’inverse, les régions du Sud comme Laâyoune-Sakia El Hamra (–0,9 point) et Dakhla-Oued Ed Dahab (–2 points) ont enregistré des reculs plus limités.
En 2024, six régions affichent des taux de pauvreté supérieurs à la moyenne nationale. Béni Mellal-Khénifra (9,8 %) et Fès-Meknès (9,0 %) présentent les taux les plus élevés, tandis que Laâyoune-Sakia El Hamra (2,4 %) et Dakhla-Oued Ed Dahab (2,5 %) sont les moins touchées. Cinq régions concentrent à elles seules près de 70 % des personnes en situation de pauvreté : Fès-Meknès, Marrakech-Safi, Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Concernant la vulnérabilité à la pauvreté, elle reste particulièrement élevée dans les régions de Drâa-Tafilalet (11,8 %) et Marrakech-Safi (11,5 %), suivies par Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Ensemble, ces régions regroupent environ 1,7 million de personnes vulnérables.
À l’échelle provinciale, une baisse généralisée a été observée entre 2014 et 2024. Les provinces historiquement les plus touchées ont connu des améliorations notables : Azilal (-16,7 points), Chichaoua (-14,8 points), Essaouira (-13,8 points), Figuig (-12,5 points), et Chefchaouen (-12,4 points). Dans les provinces déjà peu concernées par la pauvreté en 2014, les baisses ont été plus modérées, notamment à Casablanca (-0,3 point), Rabat (-0,5 point) ou Laâyoune (-0,6 point).
Malgré ces avancées, certaines provinces rurales affichent toujours des taux de pauvreté élevés. En 2024, Figuig (24,1 %) et Taounate (21,1 %) dépassent les 20 %, tandis que plusieurs autres (Azilal, Chichaoua, Essaouira, Taza, Ouezzane) présentent des taux largement supérieurs à la moyenne nationale.
La vulnérabilité reste également concentrée dans plusieurs territoires. Taounate, Chefchaouen, Chichaoua, Zagora et Ouezzane dépassent les 20 % de population vulnérable, suivies par huit autres provinces aux taux supérieurs à 15 %, totalisant près d’un tiers de la population nationale vulnérable à la pauvreté.
À l’échelle communale, une amélioration a été enregistrée dans près de 94 % des communes, avec une baisse plus prononcée dans les zones rurales. Les diminutions les plus significatives concernent les localités où la pauvreté était élevée en 2014. En 2024, la moitié des communes affichent désormais un taux inférieur à 10 %, tandis que 16 % présentent encore un taux supérieur à 20 %.
En zone urbaine, plus de 72 % des municipalités et centres urbains enregistrent un taux de pauvreté inférieur à 5 %. En milieu rural, près de 35 % des communes sont en dessous de 10 %, mais 8 % dépassent encore les 30 %.
Les résultats indiquent que les politiques de développement territorial et les programmes de ciblage, notamment l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), ont contribué à cette amélioration. Dans les 702 communes rurales ciblées par les deux premières phases de l’INDH, le taux de pauvreté est passé de 27,8 % en 2014 à 15,5 % en 2024. Dans les communes non couvertes, la baisse a été plus modérée, de 19,0 % à 10,6 %.
LNT
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]]>The post Installation de bibliothèques scolaires : la Fondation Banque Populaire équipe l’école Tariq Ben Ziad à Laâyoune appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une cérémonie officielle s’est tenue à cette occasion en présence de Mme Houda LaaRaj, Secrétaire Générale de la Fondation Banque Populaire, de M. Abdenaceur Bougtib, Président du Directoire de la Banque Populaire de Laâyoune, et de M. Mohamed Hsini, Chef de la division des affaires pédagogiques de la région Laâyoune-Sakia El Hamra.
Ces bibliothèques, réparties dans différentes classes de l’établissement, sont composées d’ouvrages adaptés aux niveaux scolaires concernés. L’objectif est de contribuer à la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026 du ministère de l’Éducation nationale, notamment à travers le programme « Écoles Pionnières » qui promeut l’amélioration des apprentissages de base et l’intégration de la lecture dans le quotidien scolaire.
Le projet prévoit également un accompagnement pédagogique afin de faciliter l’intégration de ces bibliothèques dans les pratiques éducatives de l’établissement.
Créée en 1984, la Fondation Banque Populaire est reconnue d’utilité publique. Elle intervient principalement dans les domaines de l’éducation, de la culture et du développement durable.
LNT
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]]>The post Lancement officiel de la première semaine de formation de l’IFMA à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’annonce a été faite par Abdelouadoud Kharbouch, directeur de l’Agence Nationale de Lutte contre l’Analphabétisme (ANLCA).
Selon les organisateurs, cette initiative marque une étape significative dans le déploiement progressif d’un dispositif de formation innovant, conçu pour être généralisé à l’ensemble des régions du Royaume. Elle s’inscrit dans une stratégie de professionnalisation du secteur de la lutte contre l’analphabétisme, en vue de renforcer les compétences des intervenants concernés, à savoir les alphabétiseurs, les encadrants, les formateurs de formateurs et les responsables chargés de la gestion et du suivi des actions de formation.
Le programme vise à améliorer la qualité des interventions et à harmoniser les standards de formation au niveau national. Pour l’année 2025, il prévoit la formation de 2 835 professionnels, répartis entre 2 400 alphabétiseurs, 240 encadrants, 120 formateurs de formateurs et 75 responsables de la gestion de la formation.
La généralisation progressive de ce dispositif s’appuie sur les résultats prometteurs de la phase expérimentale menée en 2024 dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et Béni Mellal-Khénifra. Cette phase pilote, qui a mobilisé 480 professionnels, a permis de valider un modèle pédagogique hybride associant formation présentielle et apprentissage à distance. Ce modèle s’appuie sur des approches contemporaines telles que l’ingénierie de la formation, l’andragogie, l’éducation des adultes, la dynamique de groupe, ainsi que les techniques de communication et d’animation en classes d’alphabétisation. Il a contribué à un renforcement tangible des compétences et de la préparation opérationnelle des participants, précisent les organisateurs.
La mise en œuvre de l’Institut IFMA s’inscrit dans le cadre de la feuille de route 2023-2027 de l’ANLCA. Celle-ci vise à traduire les grandes orientations de la Stratégie Nationale d’Alphabétisation 2023-2035 en actions concrètes, dans le but d’assurer une plus grande efficacité et une meilleure pérennité des efforts engagés pour éradiquer l’analphabétisme sur l’ensemble du territoire national.
AL
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]]>The post L’Initiative Nationale pour le Développement Humain célèbre ses 20 ans appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis 2005, l’INDH incarne une vision intégrée du développement humain, fondée sur la dignité, la solidarité, l’inclusion et la citoyenneté active. Sa mise en œuvre repose sur une mobilisation collective entre les institutions publiques, les collectivités territoriales, le tissu associatif et les populations bénéficiaires. Cette approche participative et territorialisée constitue l’un des piliers de son efficacité.
Trois phases distinctes
L’évolution de l’INDH s’est opérée en trois phases successives. La première (2005-2010) a ciblé la réduction des disparités territoriales et sociales, notamment à travers le désenclavement, l’accès aux services de base et la création de centres sociaux. La deuxième phase (2011-2018) a permis d’élargir les champs d’intervention, tandis que la troisième, toujours en cours, se concentre sur le renforcement du capital humain, en particulier celui des jeunes générations.
Au fil des années, l’INDH s’est positionnée comme un incubateur de solutions innovantes. On peut citer, entre autres, l’introduction du préscolaire gratuit en milieu rural, l’élaboration de dispositifs de santé communautaire, l’usage de la méthode TaRL (Teaching at the Right Level) pour la remédiation scolaire, ou encore la mise en place de plateformes d’accompagnement des jeunes. Le financement basé sur les résultats, les diagnostics participatifs et la planification pluriannuelle sont venus renforcer l’efficacité de l’Initiative.
L’une des forces de l’INDH réside dans son architecture de gouvernance décentralisée, mobilisant près de 15.000 acteurs à travers les régions, provinces et communes. Ce maillage territorial permet de garantir la convergence des efforts et la cohérence des politiques sociales à l’échelle locale.
Ce modèle s’est également ouvert sur le monde, via des partenariats internationaux et l’appui d’organismes spécialisés, contribuant à la reconnaissance de l’INDH comme une expérience pionnière dans le monde en développement.
Le vingtième anniversaire de l’Initiative a donné lieu à une série de célébrations à travers le Royaume. Dans la province de Fquih Ben Salah, les festivités, présidées par le gouverneur Mohamed Qarnachi, ont permis de mettre en valeur deux décennies d’actions concrètes. Selon Nabil Bouchou, chef du service social provincial, 1.573 projets y ont été réalisés pour un montant de plus de 618 millions de dirhams. Ces projets ont touché plus de 1,2 million de bénéficiaires directs, couvrant des domaines aussi variés que la santé, l’éducation, l’insertion économique, ou encore le soutien aux coopératives, dont 76 à dominance féminine.
La province, anciennement confrontée à des défis liés au chômage et à l’émigration, a vu ses indicateurs de développement humain s’améliorer sensiblement grâce à l’INDH.
Casablanca-Settat : 14 milliards de dirhams d’investissement
Dans la région de Casablanca-Settat, ce sont plus de 20.000 projets qui ont été menés pour un investissement global de près de 14 milliards de dirhams, dont plus de la moitié financés directement par l’INDH. Le Wali Mohamed Mhidia a souligné l’impact considérable de ces réalisations sur les conditions de vie des habitants, notamment dans les domaines de la santé (1.528 projets), de l’éducation (3.950 projets), de l’inclusion économique (4.670 projets) et de la lutte contre la précarité (1.843 projets). L’INDH y a aussi financé près de 660 millions de dirhams pour les personnes en situation de handicap.
L’accès à la culture, au sport, et à la vie associative a également été renforcé avec près de 1.900 projets. Par ailleurs, plus de 3.200 projets ont été consacrés à la formation des acteurs territoriaux, renforçant l’ancrage local des politiques sociales.
Dans la province de Tétouan, le gouverneur Abderrazzak Mansouri a présenté un bilan similaire lors d’une rencontre de communication dédiée à l’INDH. Entre 2005 et 2024, plus de 1.100 projets ont été réalisés pour un budget de 1,03 milliard de dirhams, avec un taux d’engagement élevé. Les actions ont concerné l’éducation, la santé, les infrastructures et l’insertion socio-économique.
Brirhet Mohssine, chef de la Division de l’Action Sociale, a précisé que la troisième phase (2019-2024) a vu la mise en œuvre de 594 projets avec un taux de réalisation de 99 %, répartis entre les quatre grands programmes de l’Initiative. Cette dynamique a renforcé les mécanismes de gouvernance locale, l’approche participative et la professionnalisation du tissu associatif local.
Vingt ans après son lancement, l’INDH continue de porter l’ambition d’un développement humain équitable et durable. Les indicateurs macroéconomiques témoignent de cette avancée : selon le HCP, le taux de pauvreté est passé de 14,2 % en 2004 à 3,9 % en 2022, tandis que le Maroc figure désormais parmi les pays à indice de développement humain élevé selon le PNUD.
Pour les années à venir, l’INDH compte poursuivre dans cette dynamique en intensifiant ses efforts en matière d’innovation sociale, d’autonomisation des jeunes et de réduction des disparités territoriales. « Aujourd’hui, nous devons continuer à travailler selon une approche intégrée, avec l’ensemble des partenaires », a insisté le Wali Mohamed Mhidia.
LNT
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]]>The post Inauguration du centre Nouaceur Wings Tech à Bouskoura appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette inauguration, qui coïncide avec le vingtième anniversaire de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), a réuni plusieurs acteurs publics et privés, ainsi que des partenaires clés de la Fondation Jadara.
Le centre, destiné à la formation et à l’accompagnement des jeunes en situation de NEET (ni en emploi, ni en éducation, ni en formation), résulte d’un partenariat stratégique entre la Fondation Jadara, le Conseil provincial de Développement Humain de Nouaceur et la commune de Bouskoura. Il bénéficie également du soutien de partenaires techniques et financiers tels que la Fondation Amane du groupe CMGP et la société HP.
A cette occasion, le président de la Fondation Jadara, Hamid Ben Elafdil, a souligné l’importance de ce projet dans le cadre de l’accompagnement des jeunes en difficulté. « La création du centre Nouaceur Wings Tech s’inscrit dans notre volonté d’accompagner les jeunes en situation de NEET, en situation de vulnérabilité, ni scolarisés ni employés. Nous avons choisi la commune de Bouskoura en raison de ses spécificités péri urbaines et des opportunités qu’elle offre pour former une nouvelle génération aux métiers de demain, notamment dans le domaine du numérique. Ce projet reflète notre conviction collective de l’importance d’investir dans la jeunesse, qui représente l’avenir de notre pays » a-t-il déclaré.
Le centre propose une formation spécialisée dans plusieurs domaines du numérique, à savoir le développement web, le marketing digital, la gestion de contenu numérique, la photographie, la vidéo et le commerce électronique. Il vise à préparer les jeunes à l’insertion professionnelle, soit par l’intégration dans des entreprises, soit par la création de micro-entreprises.
La formation se déroule sur six mois, dont cinq mois de formation technique suivis d’un mois de stage pratique. Un programme d’accompagnement personnel et professionnel est également prévu pour aider les jeunes à mieux s’orienter et se préparer aux défis du marché du travail.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du troisième programme de l’INDH, qui vise à améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et leur offrir de nouvelles opportunités économiques.
AL
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]]>The post Agriculture : Pourquoi les jeunes ruraux fuient-ils leurs terres ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Un soutien jugé insuffisant
Les résultats de cette étude démontrent que 49 % estiment que la PMAF a bénéficié d’un soutien partiel dans le cadre des politiques agricoles. En revanche, 34,52 % jugent que l’appui de l’État en faveur de la PMAF demeure insuffisant. Par ailleurs, 10,52 % des participants déclarent ne pas connaître ce soutien, tandis que seulement 6,37 % considèrent que la PMAF a bénéficié́ d’un appui substantiel de la part de l’État.
Pour 27 % des répondants à cette consultation, le principal défi auquel est confrontée la PMAF reste le manque d’encadrement et de conseil agricole. La vulnérabilité face aux aléas climatiques est également un enjeu majeur, évoquée par 20,12 % d’entre eux. Viennent ensuite les difficultés liées à l’organisation (15,89 %) et à l’accès au financement (14,45 %). L’insuffisance de la protection sociale (11,26 %) et le morcellement excessif des terres (9,30 %) sont également mentionnés, bien que dans une moindre mesure.
Les rôles écosystémiques de la petite et moyenne agriculture familiale (PMAF) arrivent en tête des réponses exprimées par les participant(e)s à la consultation citoyenne. Pour 20,08 % des répondants, cette forme d’agriculture joue un rôle essentiel dans la préservation des écosystèmes locaux et de la biodiversité. Elle est également perçue comme une source de subsistance alimentaire pour les familles (16,52 %), et un levier de valorisation des produits locaux et du terroir (16,39 %). Les rôles sociaux sont également largement reconnus : contribution à la stabilité́ des populations rurales (15,73 %) et création d’emplois dans ces zones (15,69 %). En revanche, son rôle dans l’amélioration des revenus des familles n’est mentionné que par 14,06 % des répondants.
Il est important de souligner que les participants à ce travail de consultation associent plusieurs critères à la définition de la PMAF. La destination de la production à l’autoconsommation et aux souks ressort comme le critère principal, cité par près d’un tiers des répondants (33,43 %). Viennent ensuite l’emploi familial (24,21 %) et la pluriactivité (21,30 %). La taille de l’exploitation, quant à elle, apparaît comme le critère le moins mentionné, soit 19,01 %. Et bien que l’ensemble des 12 régions du pays soit représenté́ dans l’échantillon, plus d’un tiers des répondants (39,45 %) proviennent des régions à forte vocation agricole : Beni Mellal-Khénifra (16,57 %), Fès-Meknès (13,71 %) et Marrakech-Safi (9,17 %).
Dans ses résultats, la majorité des répondants appartient à la tranche d’âge des 35-44 ans (51,38 %), suivie par celle des 45-59 ans (28,17 %). La faible proportion des jeunes pose la problématique de la pérennité de l’agriculture familiale et de sa transmission aux générations futures. Ce constat soulève également la question de l’attractivité de la PMAF auprès des jeunes. Par rapport à cette question de la relève générationnelle, le CESE recommande de faciliter leur transmission aux jeunes générations, en mettant en place des mécanismes d’accompagnement appropriés, en fournissant des programmes de formation innovants et en améliorant l’accès au financement, aux marchés et aux technologies. De quoi espérer assurer la durabilité et le renouvellement des générations d’exploitations agricoles familiales petites et moyennes.
Un manque d’approches adaptées
Ceci étant, et dans le cadre de l’élaboration de cet avis intitulé « La petite et moyenne agriculture familiale : Pour une approche mieux adaptée, innovante, inclusive, durable et territorialisée », le CESE a saisi l’occasion pour démontrer à qui veut bien l’entendre que ce maillon de l’écosystème agricole national manque d’approches adaptées, que ce soit en termes de soutien technique, de financement ou d’accompagnement. Son nouveau président, le Pjdiste Abdelkader Amara, ajoute que cette disparité a contribué à l’aggravation des contraintes auxquelles fait face l’agriculture familiale, notamment en raison des changements climatiques, de la hausse des prix des intrants de production et des perturbations des chaînes d’approvisionnement, sans oublier le caractère fragmenté des terres et la difficulté de leur mobilisation et de leur valorisation.
L’étude menée par le CESE révèle pourtant l’importance de ce secteur, soit des exploitations agricoles dont la superficie est inférieure à 5 hectares, contribuant à hauteur de 29 % de la valeur ajoutée agricole. Plus impressionnant encore, 43,8 % du cheptel bovin et 45,7 % du cheptel ovin et caprin se trouvent dans des exploitations de moins de 3 hectares.
L’enquête du CESE révèle également les difficultés d’accès au foncier, soit environ 88 % des terres de la petite agriculture non immatriculées et 66 % des exploitations agricoles de moins de 5 hectares qui sont en indivision. L’accès aux crédits et au financement est tout aussi problématique, avec un accès limité aux informations sur les produits financiers disponibles et aux procédures relatives à l’obtention des prêts, une faible capacité de remboursement et l’absence de garanties.
Pour le CESE, il est ainsi capital de prioriser la PMAF dans les politiques agricoles en vue de transformer ce secteur en un modèle productif, inclusif et attractif pour les jeunes. L’Administration, elle, avec ses agents d’autorité qui se comportent souvent comme des shérifs au-dessus des lois, est invitée aujourd’hui plus que jamais à se montrer collaborative, plus engagée et plus impliquée dans l’amélioration de la qualité de vie de la population rurale. En somme, faire preuve de patriotisme… pour que cette bureaucratie ne soit plus le principal frein au développement du monde rural du Royaume.
H.Z
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]]>The post L’EFI a organisé ses quatrièmes Olympiades Handisport appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette manifestation a réuni élèves valides et élèves en situation de handicap autour d’activités sportives inclusives sur le campus secondaire de l’établissement.
Soutenue par des associations partenaires telles que l’Association Marocaine des Enfants Sourds (AMES) et Al Mostaqbal, l’initiative visait à promouvoir la solidarité et le respect de la différence à travers le sport, expliquent les organisateurs. Encadrés par cinq enseignants de l’EFI et une dizaine de bénévoles issus du milieu associatif, les participants ont été répartis en 16 équipes mixtes de quatre enfants. Ensemble, ils ont pris part à huit épreuves adaptées, centrées sur la coopération.
« L’idée n’est pas de faire une compétition en tant que telle, c’est vraiment d’apprendre à vivre ensemble. L’école a un rôle essentiel à jouer pour faire émerger une génération consciente des défis liés à la mobilité, à l’accessibilité et au respect de tous », a déclaré Thomas Saene, proviseur de l’établissement.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de Pascale Trimbach, Consule Générale A.I de France à Casablanca, et a mis en lumière l’implication des équipes éducatives ainsi que celle des partenaires associatifs.
En marge des épreuves sportives, des ateliers de sensibilisation ont été proposés aux élèves de cinquième et de seconde, portant sur les questions liées au handicap.
Insérée dans le calendrier de la Semaine Olympique et Paralympique, cette quatrième édition s’est appuyée sur le sport comme support d’apprentissage, en abordant des notions telles que la coopération, l’égalité d’accès et la diversité des parcours.
AL
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]]>The post Le Maroc récompensé aux Olympiades nationales de chimie à Paris appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À l’origine de cette performance deux lycéens du Groupe Scolaire Jacques Chirac de Rabat, Yasmine Kadmiri Idrissi et Yassine Bekkaoui, sélectionnés parmi quelque 3 500 participants internationaux.
Accompagnés par leurs enseignants Ilham Chichaoui (physique-chimie) et Yassine Naji (technologie), les deux élèves ont été récompensés dans le cadre du concours « Parlons Chimie » pour un projet intitulé « La chimie au galop ! ». Celui-ci s’inscrit dans la thématique 2025 de l’événement, « Chimie et sport », et propose une réflexion sur les moyens de lutte contre le dopage équin, en lien avec la Tbourida, une tradition équestre marocaine inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Le projet combine des éléments de vulgarisation scientifique et de sensibilisation éthique. Il s’appuie notamment sur des techniques d’analyse telles que la chromatographie et la spectrométrie de masse, utilisées pour simuler la détection de substances comme la caféine ou la bétaméthasone dans des échantillons biologiques. Les élèves ont également conçu des supports numériques, créé un site web et mené une action de terrain en visitant le laboratoire antidopage de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, sous la direction du Dr Taha Elkamli.
Dans une approche multidisciplinaire, les lycéens ont également assisté à une démonstration de Tbourida à Tiflet, aux côtés du Dr Oussidhoum de la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), afin d’en étudier les dimensions culturelles et symboliques. Le projet intègre par ailleurs un volet expérimental, avec le développement d’un gel anti-inflammatoire naturel destiné aux chevaux, baptisé Lavandéquin.
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]]>The post Réforme de l’éducation : le gouvernement déploie à grande échelle le modèle de l’école pionnière appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Initialement expérimenté dans l’enseignement primaire, le modèle pionnier a démontré des résultats encourageants. En 2023, plus de 620 écoles primaires, regroupant 330.000 élèves, avaient rejoint le programme. Le gouvernement a relevé des améliorations significatives des niveaux d’apprentissage, avec près de 82 % des élèves atteignant les seuils attendus.
Pour l’année scolaire 2024-2025, le dispositif s’est élargi à 2.626 établissements primaires, représentant environ 30 % des élèves à l’échelle nationale. Cette dynamique est désormais étendue au cycle collégial, avec l’intégration de 230 collèges pionniers, accueillant près de 200.000 élèves encadrés par 600 inspecteurs et 6.000 enseignants.
L’un des axes prioritaires de la réforme est la réduction de la déperdition scolaire, en particulier au niveau du collège. Pour ce faire, le gouvernement a opté pour la mise en œuvre de la méthode pédagogique « Teaching At the Right Level » (TARL), qui consiste à adapter l’enseignement au niveau réel des élèves, indépendamment de leur âge ou de leur niveau scolaire officiel.
Des dispositifs d’accompagnement ont également été introduits : cellules de veille pour repérer les cas de décrochage, renforcement du soutien scolaire, accompagnement psychologique, et introduction d’activités parascolaires, culturelles et sportives. À ce jour, 84 spécialistes sociaux ont été formés pour contribuer à ces missions.
L’amélioration des conditions d’enseignement repose aussi sur la modernisation des infrastructures. Selon les données communiquées, plus de 30.000 salles de classe ont été équipées de matériel numérique et pédagogique. Chaque établissement bénéficie d’un budget annuel de 200.000 dirhams pour soutenir cette transformation, en plus des actions de formation ciblant enseignants et personnels administratifs.
Le programme s’articule autour de quatre piliers : la gouvernance des établissements, la numérisation, le développement des compétences socio-émotionnelles des élèves, et l’accompagnement pédagogique du corps enseignant.
Dans son intervention, M. Akhannouch a souligné que cette réforme ne vise pas à créer une éducation différenciée ou élitiste, mais à établir une école publique plus performante, ouverte à tous les élèves, quels que soient leur origine sociale ou leur lieu de résidence. Le modèle pionnier constitue, selon lui, une étape vers un système scolaire rénové, fondé sur l’innovation pédagogique et la justice éducative.
La mise en œuvre de ces chantiers s’appuie sur le cadre légal en cours d’adoption, notamment le projet de loi 59-21 relatif à l’enseignement scolaire, censé structurer juridiquement les transformations en cours.
LNT
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]]>The post Maladies rares au Maroc : Gros plan sur la Neurofibromatose de type 1 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Aussi appelée maladie de Von Recklinghausen, la neurofibromatose de type 1 (NF1) appartient au groupe des neurofibromatoses, des maladies génétiques affectant principalement la peau et le système nerveux. Elle résulte d’une déficience d’une protéine essentielle qui protège l’organisme contre le développement de tumeurs.
La NF1 est la forme la plus fréquente des trois types de neurofibromatoses, touchant environ 1 personne sur 3 000 dans le monde. C’est également l’une des maladies héréditaires les plus courantes. Sa transmission est autosomique dominante : une personne atteinte a une chance sur deux de transmettre la maladie à ses enfants.
La maladie se manifeste notamment par l’apparition de taches cutanées de couleur café au lait, de petites excroissances bénignes appelées neurofibromes qui peuvent apparaître sur ou sous la peau, ainsi que par des troubles de l’apprentissage chez environ la moitié des patients. Des atteintes osseuses, telles qu’un ramollissement ou une courbure des os, notamment une scoliose, peuvent également survenir. Dans certains cas, des tumeurs se développent dans le cerveau, comme des gliomes de la voie optique, ou au niveau des nerfs crâniens ou de la moelle épinière.
« Cette journée de sensibilisation vise à mettre en lumière la réalité des personnes vivant avec cette maladie au Maroc, à favoriser une meilleure reconnaissance de la neurofibromatose de type 1, notamment sa reconnaissance en tant qu’affection de longue durée, et à promouvoir la création d’une association de patients dédiée. Une telle structure permettrait de mieux informer, accompagner et défendre les droits des personnes concernées ainsi que de leurs familles », dit-on auprès de l’association.
H.Z
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]]>The post « Route de La Mecque »: un million de pèlerins bénéficiaires depuis le lancement de l’initiative appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette initiative est organisée pour la 7ème année consécutive par le ministère saoudien de l’Intérieur en collaboration avec les ministères des Affaires étrangères, de la Santé, du Hajj et de la Omra, et des Médias, ainsi qu’avec l’Autorité générale de l’aviation civile, l’Autorité des Zakat, des impôts et des douanes, l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle, l’Autorité générale des Waqf, le « Programme de service des hôtes d’Al-Rahman » et la Direction générale des passeports.
Cette année, « Route de La Mecque » est mise en œuvre au Maroc, en Malaisie, en Indonésie, au Pakistan, au Bangladesh, en Turquie et en Côte d’Ivoire.
Elle permet de finaliser les formalités de déplacement des pèlerins dans leur pays d’origine en toute simplicité, depuis l’enregistrement des données biométriques et l’émission électronique des visas de pèlerinage, jusqu’à l’achèvement des procédures douanières dans les aéroports de départ, après vérification des conditions sanitaires.
Les bagages sont étiquetés et triés selon les modalités de transport et d’hébergement en Arabie Saoudite, avant que les pèlerins ne soient transférés directement en bus vers leurs lieux de résidence dans les régions de La Mecque et de Médine, en empruntant des itinéraires particuliers. Les partenaires de l’initiative se chargent, de leur côté, d’acheminer leurs bagages vers leurs lieux d’hébergement.
LNT avec Map
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]]>The post Financement de la santé en Afrique : le Maroc plaide pour une réforme structurelle appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon M. Tehraoui, la question du financement constitue un enjeu stratégique de premier ordre pour le continent. « Il s’agit d’un pilier essentiel pour bâtir une souveraineté sanitaire africaine et garantir un accès équitable aux soins pour toutes les populations », a-t-il déclaré. Le ministre a mis en exergue la nécessité pour les États africains d’adopter une vision coordonnée et structurante afin de renforcer la résilience face aux risques sanitaires croissants.
À ce titre, le responsable marocain a présenté l’expérience du Royaume en matière de financement de la santé, fondée sur un modèle hybride combinant financement public, cotisations sociales et partenariats avec le secteur privé. Il a insisté sur l’importance de mutualiser les bonnes pratiques à l’échelle continentale et d’œuvrer à la mise en place de dispositifs de financement adaptés aux spécificités de chaque pays.
M. Tehraoui a également rappelé les efforts soutenus du Maroc au cours de la dernière décennie pour améliorer les ressources allouées au secteur de la santé. Le budget du ministère de la Santé et de la Protection sociale a ainsi été multiplié par plus de trois depuis 2010, pour atteindre 32,6 milliards de dirhams en 2025, représentant 7,2 % du budget général de l’État. Ce montant inclut 23,57 milliards de dirhams dédiés aux dépenses de fonctionnement et 9 milliards d’investissement, traduisant l’engagement du gouvernement à accompagner les réformes structurelles engagées, notamment celles liées à la refonte du système national de santé.
Organisée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), la session s’est tenue sous le thème « Financer la santé en Afrique à l’ère nouvelle ». Elle a réuni des décideurs africains autour d’un dialogue stratégique sur les leviers permettant de mobiliser les ressources domestiques, de promouvoir des mécanismes de financement innovants et de soutenir la mise en œuvre des priorités de l’Union africaine en matière de santé.
Les discussions ont également mis en avant la nécessité de renforcer l’approche intégrée dite « Une seule santé », notamment dans un contexte marqué par la persistance des épidémies et l’émergence de nouvelles menaces sanitaires. Les participants ont convenu de la nécessité d’élaborer une feuille de route continentale pour réformer les mécanismes de financement, avec pour priorités la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et la consolidation des systèmes de santé.
LNT
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]]>The post Santé mondiale : l’Assemblée de l’OMS 2025 examinera l’adoption d’un accord sur les pandémies appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce projet d’accord, en discussion depuis 2021, est le résultat des travaux menés par l’Organe intergouvernemental de négociation, qui regroupe l’ensemble des États membres de l’OMS. Il s’agit du deuxième accord international proposé dans le cadre de l’article 19 de la Constitution de l’OMS, qui permet l’adoption de traités multilatéraux contraignants en matière de santé publique.
Selon l’OMS, l’objectif de cet instrument est de mieux structurer la coopération internationale en matière de gestion des futures urgences sanitaires, à partir des enseignements tirés de la pandémie de COVID-19. L’accord, s’il est adopté, devrait renforcer les mécanismes de coordination et de partage d’informations, tout en intégrant des principes de solidarité entre les États membres.
Le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué dans un communiqué que cette session pourrait constituer une étape importante pour la sécurité sanitaire mondiale, dans un contexte marqué par des risques persistants et des capacités inégales de réponse d’un pays à l’autre.
L’AMS78 examinera également le budget-programme 2026-2027, qui représente la première mise en œuvre du 14e programme général de travail de l’OMS couvrant la période 2025-2028. Le montant du budget révisé proposé est de 4,267 milliards de dollars américains, en baisse par rapport aux 5,3 milliards initiaux, dans un objectif d’adaptation aux ressources disponibles et de recentrage des priorités.
Ce programme prévoit notamment un recentrage sur les fonctions essentielles de l’Organisation et une rationalisation des dépenses, dans le but d’assurer une meilleure efficacité opérationnelle. Le financement durable de l’OMS figure parmi les axes prioritaires des discussions, avec une proposition d’augmentation de 20 % des cotisations obligatoires des États membres.
Outre les discussions liées au cadre juridique des pandémies, les États membres débattront de plusieurs thèmes de santé publique, dont la prévention du cancer du col de l’utérus, la santé pulmonaire et rénale, les maladies rares, les maladies de la peau, la médecine traditionnelle, la résistance aux antimicrobiens, ainsi que la capacité d’imagerie diagnostique.
Un ensemble de 75 points et sous-points est inscrit à l’ordre du jour, avec plus de 40 projets de résolutions et décisions attendus, issus en partie des travaux préparatoires de la 156e session du Conseil exécutif de l’OMS.
En parallèle, 45 événements officiels sont programmés, dont des sessions techniques, des rencontres de haut niveau, ainsi que des événements parallèles organisés par les États membres.
Le Maroc est représenté à cette session par une délégation conduite par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tehraoui. Le Royaume participe aux travaux dans le cadre de son engagement pour le renforcement de la coopération multilatérale en matière de santé publique et pour l’appui aux réformes visant à améliorer la prévention et la gestion des risques sanitaires à l’échelle internationale.
LNT
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]]>The post Forum EMI-Entreprises 2025 : Une vitrine de la transformation économique et numérique du Maroc appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Reconnu comme le plus grand salon de recrutement de type école-entreprise au Maroc, le Forum EMI-Entreprises incarne depuis 1994 l’engagement de l’EMI à rapprocher les futurs ingénieurs des réalités du marché. Chaque année, il attire plus de 160 entreprises, 70 partenaires institutionnels et environ 20 000 visiteurs. Ce carrefour d’échange permet aux étudiants d’accéder directement aux décideurs et de découvrir les grandes tendances économiques, tandis que les entreprises y trouvent un vivier de talents et une occasion unique de valoriser leur image.
La 31ᵉ édition s’annonce particulièrement riche et stratégique. Sur plus de 1 000 m², les entreprises présentes disposeront d’un espace pour rencontrer individuellement les étudiants, présenter leurs projets et offres de carrière. Des conférences thématiques et des panels animés par des experts du secteur mettront en lumière les enjeux cruciaux liés à la numérisation de l’économie et à la transformation des infrastructures. Un espace B2B favorisera les rencontres ciblées entre décideurs pour tisser des partenariats stratégiques, tandis qu’un dîner officiel clôturera l’événement dans une ambiance de réseautage institutionnel de haut niveau.
Cette édition s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale Digital Morocco 2030, lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui ambitionne de faire du Maroc un hub digital international. La vision royale mise sur la digitalisation des services publics, l’essor d’une économie numérique créatrice d’emplois et le renforcement des infrastructures pour accompagner la croissance. Comme le soulignait le Souverain dans son message adressé au Groupe Africain des Ministres des Finances et des Gouverneurs des Banques Centrales en 2022, « La technologie numérique constitue un changement structurel (…) susceptible d’accroître les opportunités d’investissement et de créer par conséquent plus d’emplois. »
L’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal viendra également accélérer les investissements en matière de connectivité, de mobilité et de services. Cette perspective place le pays à un tournant stratégique, avec une ambition claire : bâtir une économie moderne, compétitive et résiliente.
Dans ce contexte, le Forum EMI-Entreprises ambitionne d’être plus qu’un salon de recrutement, pour devenir un catalyseur des dynamiques nationales, un pont entre les aspirations des jeunes talents et les besoins d’un tissu économique en pleine mutation, selon les organisateurs. Pour eux, il s’agit non seulement de construire des opportunités professionnelles, mais aussi de s’impliquer activement dans la construction du Maroc de demain.
LNT
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]]>The post Morocco Medical Expo 2025 : l’innovation au cœur de la santé de demain appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le salon s’est ouvert en présence notamment du Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation de Recherche, de Développement et d’Innovation en Sciences et Ingénierie (FRDISI), M. André Azoulay, et du ministre de la Santé et de la Protection sociale, M. Amine Tahraoui.
S’exprimant à cette occasion, M. Azoulay a souligné l’importance de la mutualisation des efforts entre l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur sanitaire, insistant sur la nécessité de favoriser l’accès aux nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle (IA), comme facteur clé de pérennité et de performance des métiers de santé.
Il a également mis en lumière l’engagement des jeunes chercheurs marocains et leur rôle déterminant dans la production de savoirs, l’innovation et le développement de brevets qui positionnent le Maroc comme un acteur incontournable dans le domaine médical à l’échelle internationale.
Le président de la FRDISI a rappelé que ce salon rassemble tous les maillons essentiels du secteur de la santé, depuis la formation et l’éducation jusqu’à l’industrie et la pratique médicale, créant ainsi un espace privilégié d’échanges et de coopération.
De son côté, M. Tahraoui a indiqué que le Maroc a pleinement intégré les technologies de santé dans sa feuille de route déployée dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales relatives à la généralisation de la protection sociale.
Par ailleurs, le ministre a mis en avant l’importance stratégique de la transformation numérique du système de santé, soulignant que les innovations technologiques représentent un levier essentiel pour améliorer la qualité des soins, renforcer l’accessibilité aux services de santé et assurer une meilleure efficience de la gouvernance sanitaire.
« Nous entrons dans une ère nouvelle, fondée sur l’exploitation des données massives, qui rend possibles des progrès fulgurants en matière de diagnostic, de traitement, de développement de nouvelles thérapies, et de préparation aux risques épidémiologiques. Une ère de prédiction, d’anticipation et de personnalisation des soins », a-t-il précisé.
Pour sa part, Moulay Saïd Afif, président de cette édition du Salon, a souligné la dimension africaine du Maroc dans le domaine de la santé, rappelant l’impératif de renforcer les partenariats Sud-Sud.
Le Salon, a-t-il dit, est une plateforme privilégiée pour promouvoir la prévention sanitaire, l’innovation et la recherche scientifique, afin de relever les défis épidémiologiques et sanitaires actuels.
En outre, M. Afif a mis en exergue la participation active des facultés de médecine et de pharmacie du Royaume, relevant l’importance cruciale de la formation initiale et continue pour améliorer la qualité du système de santé.
Placée sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de santé durable », cette édition du Salon, qui se poursuit jusqu’au 18 mai, prévoit d’accueillir quelque 10.000 visiteurs professionnels, venus à la rencontre de plus de 150 exposants représentant les principales disciplines médicales, notamment la médecine générale et spécialisée, la biologie, la radiologie, la pharmacie et les professions paramédicales.
Elle accueille également une délégation de 14 personnalités de la République Démocratique du Congo, pays invité d’honneur, aux côtés de plus de 250 figures éminentes du monde médical marocain et africain, de délégations officielles étrangères, de décideurs publics, de doyens de facultés de médecine et de pharmacie, de directeurs de centres hospitaliers universitaires et d’hôpitaux, ainsi que de présidents de sociétés savantes.
LNT avec Map
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]]>The post Casablanca-Settat: accord tripartite pour une meilleure inclusion des personnes âgées appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La cérémonie de signature s’est tenue dans le cadre des rencontres régionales sur les droits des personnes âgées, organisées sous le thème « Pour une vision innovante et inclusive des personnes âgées : renforcer la protection, soutenir la participation et ancrer les valeurs ».
Ce mémorandum vise à renforcer la coopération institutionnelle en faveur de l’amélioration des services dédiés aux personnes âgées, en prenant en compte les spécificités territoriales et l’urgence liée aux mutations démographiques que connaît le pays.
S’exprimant à cette occasion, le secrétaire d’État auprès de la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, chargé de l’Insertion sociale, Abdeljabbar Rachidi, a souligné l’importance de ces rencontres régionales dans l’élaboration de politiques sociales intégrées et durables.
« Le Maroc connaît un changement démographique majeur, avec une augmentation rapide du nombre de personnes âgées », a-t-il relevé, précisant qu’en 2024, cette catégorie a atteint 5 millions de personnes, un chiffre qui devrait avoisiner les 10 millions à l’horizon 2050.
Ces rencontres régionales, a poursuivi le ministre, visent à dresser un état des lieux des besoins spécifiques des personnes âgées, analyser les disparités territoriales et proposer des solutions adaptées.
Et de soutenir : « Le processus de co-construction avec les acteurs locaux est primordial pour élaborer des politiques publiques plus efficaces, qui répondent aux enjeux locaux tout en étant en phase avec les objectifs nationaux ».
De son côté, le président du Conseil de la région Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, a indiqué que ces rencontres offrent une opportunité unique pour ancrer la territorialisation des politiques sociales.
« Casablanca-Settat connaît une croissance notable de sa population âgée, ce qui engendre de véritables défis pour les services publics et les infrastructures locales », a fait savoir M. Maâzouz, soulignant la nécessité d’une implication forte des régions dans la réponse aux besoins de cette frange de la population, en coordination avec l’État et la société civile.
Il a insisté sur l’urgence de mettre en œuvre des politiques de proximité, de renforcer la solidarité intergénérationnelle et la synergie entre les différents acteurs du territoire pour garantir une vie digne aux aînés.
Cela implique, selon lui, la mise en place de programmes et de services sociaux, culturels et récréatifs à leur intention, le renforcement des infrastructures sociales, l’organisation de campagnes de sensibilisation, ainsi que la valorisation des savoirs et expériences accumulés par cette catégorie de citoyens, en vue de leur transmission aux générations montantes.
Réunissant des responsables publics, parlementaires, universitaires, acteurs de la société civile, experts et institutions œuvrant dans le domaine de la famille et du handicap, cette rencontre a été l’occasion d’aborder les principaux enjeux liés au vieillissement, notamment les mutations démographiques et leurs implications territoriales, les besoins en matière de santé, de services sociaux et de protection, la valorisation du capital humain âgé, ainsi que le renforcement des liens sociaux et des valeurs citoyennes.
Ces rencontres régionales s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales sur l’activation de politiques publiques dédiées aux personnes âgées, du programme gouvernemental 2021-2026, du nouveau modèle de développement, ainsi que des engagements internationaux du Maroc en la matière.
LNT avec Map
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]]>The post Partenariat entre la LMPE et la Justice pour renforcer la protection des enfants vulnérables appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette convention signée par Son Altesse la Princesse Lalla Zineb, Présidente de la Ligue Marocaine pour la Protection de l’Enfance (LMPE) et M. Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, a pour objet, le renforcement des relations de coopération et de partenariat dans les domaines ayant trait à la protection et à la consécration des droits des enfants privés de l’environnement familial, indique la Ligue dans un communiqué.
En vertu de cette convention, les deux parties s’engagent à mutualiser les efforts pour renforcer la lutte contre les différentes formes de violence à l’égard des enfants et des femmes en situation de vulnérabilité.
Pour réaliser les objectifs escomptés, le ministère de la Justice, s’engage à contribuer au soutien des centres d’accueil et de prise en charge des enfants privés de famille, à l’encadrement des sessions de formation du personnel de la ligue et à l’assistance juridique des bénéficiaires, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu l’Assiste, visant la mise en œuvre des mécanismes de protection et d’insertion sociale des mères et enfants en situation de précarité.
Dans une allocution prononcée à l’occasion, SA la Princesse Lalla Zineb, a tenu à saluer l’appui constant du ministère de la Justice en faveur des institutions de la ligue et son engagement soutenu en matière d’accompagnement et d’assistance juridique de la population cible.
De son côté, le ministre de la Justice, a mis en exergue la vision ambitieuse portée par Son Altesse la Princesse Lalla Zineb, pour l’amélioration des conditions de prise en charge des enfants privés de famille et la préservation de leurs droits fondamentaux, conformément à l’esprit et aux dispositions de la constitution du Royaume et des conventions internationales.
LNT avec Map
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]]>The post Les inégalités économiques au cœur de la 2ᵉ édition des Assises du Féminisme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans la continuité de la première édition, qui avait porté sur la réforme du Code de la famille, cette rencontre entend approfondir la réflexion sur les obstacles économiques auxquels les femmes sont confrontées, en milieu urbain comme rural. Le contexte socio-économique reste marqué par de fortes disparités entre les sexes. Selon le Global Gender Gap Report 2024 du Forum économique mondial, le Maroc se classe 137ᵉ sur 146 pays, avec un taux d’activité féminin tombé à 19,9 % en 2023, contre 70,4 % chez les hommes.
Le chômage féminin atteint 13,5 % au niveau national, et dépasse les 21 % en zone urbaine, touchant particulièrement les femmes diplômées. Ces difficultés sont aggravées par une charge domestique disproportionnée : en 2012, 92 % des 23 milliards d’heures de travail domestique étaient assurées par des femmes, et en 2024, plus de 80 % des femmes mariées restent inactives. En parallèle, l’accès à la propriété foncière demeure limité, avec seulement 30 % de femmes bénéficiant de droits garantis, une situation exacerbée dans les zones rurales par les traditions patriarcales.
L’événement du 17 mai visera à dresser un état des lieux de ces inégalités, à identifier les freins socio-culturels, économiques et institutionnels à l’autonomie financière des femmes, et à proposer des pistes d’action concrètes pour améliorer leur inclusion économique. Les échanges porteront également sur l’entrepreneuriat féminin, l’accès aux ressources et au financement, l’égalité salariale, ainsi que sur la nécessité de repenser les normes sociales qui limitent encore la participation des femmes à la vie économique. Les organisateurs espèrent ainsi contribuer à une réflexion collective sur les leviers de changement possibles pour une société plus équitable.
AL
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]]>The post « L’inégalité économique est une violence » : Aïcha Zaïmi Sakhri plaide pour un féminisme ancré et combatif appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La Nouvelle Tribune : Le thème de cette édition lie violences et inégalités économiques : en quoi ces deux réalités sont-elles structurellement liées dans le contexte marocain ?
Aïcha Zaïmi Sakhri : Parce qu’on ne peut pas parler de violences sans parler d’argent. Et inversement. Ce sont les deux faces d’une même pièce, sauf que, bien souvent, la pièce en question n’est pas dans les poches des femmes. Quand une femme n’a pas de ressources, pas de compte bancaire, pas de filet de sécurité, elle est bien plus exposée à la violence, et bien moins libre de partir. La dépendance économique, c’est une forme de contrôle. Et non, ce n’est pas une théorie : c’est le quotidien de milliers de femmes, surtout quand l’emploi se fait rare, mal payé ou informel. Alors cette année, on a décidé d’attaquer le nerf de la guerre. Parce que oui, l’inégalité économique, c’est une violence. Parce que les valeurs, les vraies, c’est d’abord l’égalité, la justice, la dignité. Et non, le maintien des rapports de domination versus soumission sous couvert de traditions ou de visions conservatrices .
A travers Egalitémag.com et l’APCE, vous défendez un féminisme local, ancré dans le vécu : comment faire émerger cette voix dans un paysage médiatique souvent frileux face à ces sujets ?
En agissant, tout simplement. Nous faisons du plaidoyer, certes, mais aussi du journalisme, de la transmission, de la mise en lumière. Nous relayons les luttes, les parcours, les petites victoires de terrain. Nous mettons aussi en avant des femmes qui, envers et contre tout, réussissent, non pas pour donner des leçons de résilience, mais pour rappeler l’ampleur des obstacles qu’elles parviennent à franchir en dépit de tout. Et puis surtout, nous prenons le parti de dire ce qui dérange. Même si cela fait lever les sourcils ou lever les boucliers. Pas question de rester dans les sentiers battus. Nous cherchons à faire entendre celles que l’on n’écoute jamais. Même avec une petite audience, des médias comme Egalitemag.com sont essentiels : ce sont des espaces rares, nécessaires, où les invisibilisées trouvent une voix et les actions associatives féministes, une vitrine.
Les inégalités économiques frappent particulièrement les femmes issues des milieux ruraux ou informels : quelles stratégies mettez-vous en place pour faire entendre ces voix souvent invisibles ?
Déjà, remettons les choses à leur place : ce n’est pas à nous de « faire entendre » leurs voix, mais aux politiques publiques d’écouter, d’agir, de transformer. Nous, nous créons des espaces. Nous relayons, nous amplifions, nous donnons du temps, du cadre et de la visibilité. Nous ne prétendons pas changer les choses mais nous souhaitons porter notre pierre à l’édifice, participer aux changements des lois et surtout des mentalités avec Egalitemag.com, pour s’exprimer, transmettre, dénoncer et surtout avec les Assises du Féminisme, un rendez-vous que nous voulons institutionnel intergénérationnel, intersectionnel, et profondément ancré dans notre réalité. C’est un espace où l’écosystème féministe se rencontre, s’exprime, débat, propose, et parfois, ça peut aussi grincer. Mais c’est exactement ce qu’il faut, de la clarté, du courage, des débats contradictoires mais dans le respect pour tenter de faire bouger les lignes.
Depuis Femmes du Maroc jusqu’à Horrates et aujourd’hui Egalitemag.ma, vous êtes témoin de l’évolution du discours féministe : quelles ruptures ou continuités observez-vous au Maroc ?
30 ans de féminisme, ça laisse des traces… et quelques cheveux blancs ! Oui, il y a eu des avancées. Le Code de la famille de 2004 a été une vraie rupture à l’époque. Et la Constitution de 2011 a posé des principes clairs, notamment dans son article 19 sur l’égalité. Mais depuis ? On a ralenti, voire reculer : le taux d’activité des femmes baisse, la précarité augmente, et les lois ne collent plus aux réalités.
Aujourd’hui, la famille marocaine a changé, elle est plus diverse, plus complexe, mais le code de la Famille, lui, semble figé un peu comme le salon marocain qu’on n’ose pas utiliser et dans lequel on ne vit pas vraiment. On espérait une réforme ambitieuse du Code. À la place, on voit se profiler une réforme du compromis, qui évite soigneusement les sujets qui fâchent : l’égalité successorale avec le maintien du taâssib, l’expertise ADN toujours non reconnue dans la filiation, et l’exclusion persistante de certaines configurations familiales jugées non conformes.
Ce sont pourtant ces points-là, les plus sensibles, les plus tabous, qui auraient pu réellement changer la vie des femmes marocaines. Oser changer de paradigme pour corriger les inégalités qui touchent les femmes, les enfants mais aussi les hommes et donc toute la famille.
Cela dit, il y a toujours de l’espoir. La relève féministe est bien là. Elle a toujours été là, d’ailleurs. Aujourd’hui, elle a des comptes Instagram, des podcasts, de la colère bien canalisée. Elle fait du bruit, et heureusement, parce que l’espace qu’on lui a laissé jusque-là était franchement réduit. Alors oui, les ruptures sont parfois timides. Mais la volonté de faire bouger les lignes, elle, est toujours aussi forte.
Le féminisme que vous portez s’inscrit à la fois dans une réalité marocaine et dans une dynamique internationale : comment construire des ponts sans perdre la spécificité des combats locaux ?
Avec une ouverture d’esprit. Le féminisme, c’est un langage universel avec parfois des accents locaux. On échange avec les autres mouvements, on apprend des combats d’ailleurs, on se nourrit de leurs victoires et de leurs ratés. Mais on n’importe pas un féminisme dit « Occidental » clé-en-main. Nos combats à nous, s’appellent : réforme du Code de la famille, accès à l’emploi, justice économique, lutte contre les violences genrées. On les mène ici, avec les mots d’ici, les gens d’ici, et surtout les contextes d’ici. Construire des ponts, oui c’est nécessaire, les décliner, les ajuster à notre réalité, c’est aussi très important.
Propos recueillis par Asmaa Loudni
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]]>The post Enseignement Supérieur : Lancement officiel de l’Université Internationale Averroès de Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette reconnaissance marque une étape majeure dans la concrétisation du projet pédagogique innovant du Groupe et sa volonté de se positionner en tant qu’acteur académique majeur et grand contributeur au développement de la Région, du Maroc et du continent africain.
L’Université Internationale Averroès (UIA), nouveau pôle marocain d’excellence académique et d’innovation, vise à former des leaders praticiens, de dimension internationale, grâce à un ancrage étroit avec les entreprises et à un partenariat stratégique avec CDG Invest.
Le campus de l’Université Internationale Averroès (UIA) est situé à la Colline, route de Nouasseur, à Sidi Maârouf avec une capacité de 2.500 étudiants et dispose d’installations et d’espaces de formation de haute qualité, conçus pour favoriser la créativité, l’interaction et l’épanouissement des étudiantes et étudiants et des équipes pédagogiques.
« Nous sommes fiers de l’obtention de l’autorisation d’ouverture de l’Université Internationale Averroès. Notre objectif est de former des cadres de haut niveau à des métiers et à des compétences d’avenir qui assurent la réussite professionnelle et contribuent au rayonnement du Maroc en Afrique et à l’international. » déclare Nabil Cherkaoui, DG de l’Université. Il ajoute « Ce statut d’Université permettra à notre institution de déployer un modèle pédagogique innovant et d’offrir à nos étudiantes et étudiants un environnement intégré avec les entreprises grâce à un modèle unique d’alternance, favorable à leurs apprentissages et à leur réussite professionnelle. »
L’Université Internationale Averroès (UIA) inscrit la responsabilité sociale au cœur de son projet. Sa fondation offre ainsi des bourses d’études à des étudiants méritants pour rendre l’éducation accessible au plus grand nombre, contribuant ainsi activement au développement économique et social du Maroc et de l’Afrique…
HZ
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]]>The post Fès: Neuf morts dans l’effondrement d’un immeuble résidentiel appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Aussitôt informées, les autorités locales et de sécurité et des équipes de la protection civile se sont rendues sur les lieux pour procéder aux opérations de recherche et de sauvetage, ajoute la même source, précisant que toutes les mesures préventives nécessaires ont été prises, dont la sécurisation de la zone et l’évacuation des habitants des maisons avoisinantes, en vue de garantir leur sécurité en cas d’autres éventuels effondrements.
Les opérations de recherche et de ratissage se poursuivent sous les décombres de l’immeuble effondré pour s’assurer de l’absence de victimes, de blessés ou de personnes piégées.
Les blessés ont été évacués vers les services d’urgence de l’Hôpital Al Ghassani de Fès pour recevoir les soins nécessaires, souligne la même source, ajoutant que les autorités compétentes ont ouvert une enquête sur l’effondrement de cette bâtisse qui comptait parmi les habitations menaçant ruine et qui faisait l’objet d’un ordre d’évacuation adressé à ses occupants.
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]]>The post Benali: Le Maroc a mis en place officiellement huit aires marines protégées appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Mettant en avant les actions engagées par le Royaume dans le cadre de la mise en œuvre des engagements liés au nouveau cadre mondial de la biodiversité, Mme Benali a indiqué, lors de la séance d’ouverture de la 8ème édition du Forum de la Mer, que l’objectif est d’atteindre 10% de surface maritime protégée à l’horizon 2030.
Expliquant l’importance de cette démarche, la ministre a fait savoir que 30% d’aires marines protégées permettrait d’augmenter la biomasse des poissons de 500%, offrant plus de certitude à l’industrie de la pêche, tout en augmentant considérablement la valeur ajoutée pour les communautés locales.
Mme Benali a affirmé que sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a mis en œuvre, en étroite concertation avec les parties prenantes, un ensemble de mesures stratégiques, juridiques, institutionnelles et opérationnelles pour protéger ses écosystèmes marins et côtiers.
Elle a noté que la préservation des milieux fragiles, notamment marins, « est aujourd’hui au cœur de notre Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), cadre de référence pour l’intégration des principes de durabilité dans toutes les politiques sectorielles et territoriales ».
La loi sur le littoral a été adoptée, posant les fondements d’une gestion intégrée des zones côtières, en conformité avec les engagements internationaux du Maroc, notamment le Protocole GIZC de la Convention de Barcelone sur la protection de la mer Méditerranée et de son littoral, a-t-elle poursuivi.
En ce qui concerne la lutte contre la pollution, la ministre a mis l’accent sur des résultats positifs du Plan d’action « Littoral sans plastique », en synergie avec les efforts menés dans le cadre du Plan National d’Urgence contre la pollution marine accidentelle, indiquant que « le taux de conformité de la qualité des eaux de baignade a augmenté à 93% en 2024, contre 88% en 2021 » et que « les déchets collectés sur les plages ont baissé de plus de 21% ».
Mme Benali a soutenu que ces progrès concrets illustrent l’importance de l’action collective, portée par la sensibilisation, l’éducation et la mobilisation continue de tous les acteurs, institutions, collectivités, société civile, citoyens, et en particulier de la jeunesse marocaine et du milieu associatif.
Les travaux de la 8ème édition du Forum de la Mer, se sont ouverts jeudi soir à El Jadida, sous le thème « La Mer, avenir de la Terre ».
La cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par la présence notamment de la Consule générale de France à Casablanca, Pascale Trimbach et du gouverneur de la province d’El Jadida, Mhamed Atfaoui.
Organisé jusqu’au 11 mai, ce Forum se veut un espace d’échange, de réflexion et d’action, rassemblant des experts, chercheurs, artistes ainsi que des représentants d’institutions, ONG et entreprises autour des grands défis environnementaux et maritimes.
LNT avec Map
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]]>The post Salon de recrutement : échanges autour de l’emploi et des compétences à Casablanca appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’événement, intitulé JobExpo.Ma, visait à favoriser les échanges entre employeurs, professionnels des ressources humaines et candidats, dans un contexte de marché du travail en mutation.
L’événement visait à mettre en relation les compétences locales avec des opportunités professionnelles, en s’inspirant de standards internationaux. Selon les organisateurs, l’objectif était de faciliter les interactions entre les professionnels et les entreprises dans un contexte de marché du travail en constante évolution.
Le salon s’est distingué par une série de séminaires thématiques autour du développement professionnel et des mutations du monde du travail. Plusieurs intervenants ont pris la parole, notamment Maryem El Khoumsi de Glovo, Mohammed Jaiti de DXC Technologies, ou encore Emily Gibbons, qui a mis en avant l’importance des compétences comportementales dans le développement de carrière.
Parmi les autres sujets abordés figuraient l’automatisation des services numériques, les enjeux de durabilité dans les entreprises, la diplomatie internationale, et les nouveaux défis liés à la pénurie de talents dans les secteurs technologiques.
JobExpo.Ma a également réuni 26 partenaires, dont des entreprises recruteuses et des spécialistes de l’accompagnement professionnel. L’événement a proposé des ateliers, des sessions de networking et des entretiens en direct, dans une approche axée sur la collaboration et le développement des compétences.
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]]>The post El Jadida accueille la 8ᵉ édition du Forum de la Mer appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Consacré au développement durable de la mer et des zones littorales, l’événement attend plus de 7 000 participants, dont des experts, des représentants d’institutions publiques et privées, ainsi que le grand public.
La programmation s’organise autour de trois volets : un programme destiné aux spécialistes, un autre pour le grand public, et un dernier à l’attention des jeunes. Au total, six ateliers thématiques, deux plénières, trois conférences, un laboratoire d’innovation (SeaLab), un concours d’idées et une nouveauté autour de la bande dessinée maritime sont annoncés.
Selon les organisateurs, le programme destiné aux experts abordera plusieurs enjeux liés à la mer, notamment son rôle dans l’alimentation, la santé, les biotechnologies marines, la préservation des écosystèmes, le commerce maritime, la coopération régionale, la participation citoyenne, ainsi que l’innovation dans les domaines de l’énergie et de la gestion des ressources marines.
Le volet grand public mettra en avant la mer comme source de culture, d’imaginaire et d’engagement à travers des conférences, expositions, projections et rencontres artistiques. L’objectif est de sensibiliser largement aux enjeux maritimes en mobilisant des formes d’expression variées, expliquent les organisateurs.
Dans la même logique de sensibilisation, le programme pour le jeune public prévoit des activités sportives, nautiques et artistiques, ainsi que des ateliers de sensibilisation à l’environnement marin. Ces initiatives visent à faire découvrir la mer tout en développant chez les enfants une conscience écologique.
Depuis sa création en 2013, le Forum de la Mer a réuni plus de 21 000 participants, organisé plus de 70 ateliers et conférences, sensibilisé plus de 35 000 enfants et publié sept éditions des « Livres Bleus » regroupant les recommandations issues des échanges. L’événement, labellisé COP22 et récompensé par le Trophée SAR Lalla Hasnaa Littoral Durable, se veut un espace de réflexion et d’action en faveur de la préservation des milieux marins et côtiers.
Il est à noter que l’initiative est portée par la société Equinoxe, en partenariat avec l’association Planète Citoyenne.
AL
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]]>The post Formation culinaire : une première édition de la Ledda Academy en soutien à l’autonomisation des femmes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’une durée de quatre mois, le programme a réuni 150 participantes. Il a proposé un cadre structuré axé sur l’apprentissage et la professionnalisation, avec des formations dispensées dans plusieurs villes : Casablanca, Fès, Meknès, Oujda et Inzegane. Les cours, animés par des chefs professionnels, ont couvert trois axes principaux : techniques culinaires, stylisme culinaire et marketing digital.
Le programme a été lancé à l’initiative de la marque Ledda, avec le soutien de centres de formation partenaires. Il s’inscrit dans une démarche visant à encourager l’autonomisation et l’inclusion économique des femmes.
La cérémonie de clôture s’est déroulée au centre de formation de Sidi Moumen à Casablanca. Elle a été marquée par les interventions de plusieurs personnes impliquées dans le projet, notamment Halima Filali, qui a partagé son expérience personnelle, ainsi que des représentantes de l’organisation du programme.
Prenant la parole au nom de Ledda Academy, Hind El Hannach, directrice marketing et RSE de Lesieur Cristal, a salué le chemin parcouru : « Chez Lesieur Cristal, nous croyons profondément que notre responsabilité va au-delà de nos produits. La Ledda Academy en est une illustration concrète : un programme qui donne aux femmes et aux jeunes les moyens d’oser, de se former et de construire leur avenir avec confiance ».
Les participantes ont reçu leurs diplômes à l’issue de la cérémonie, un moment durant lequel elles ont évoqué les compétences acquises et les perspectives ouvertes par cette formation. Un tirage au sort a également été organisé pour clore l’événement.
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]]>The post Le HCP lance une nouvelle enquête sur la Famille appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Menée auprès d’un échantillon de 14.000 ménages, représentatif des milieux urbain et rural ainsi que de l’ensemble des régions du Royaume, cette enquête intervient trente années après la première édition réalisée en 1995, indique le HCP dans un communiqué.
Cette opération statistique vise à collecter des données sur la structure, l’organisation et les dynamiques des familles marocaines.
Elle permettra de mieux comprendre les transformations que connaît la famille au Maroc, d’évaluer leurs répercussions sur les comportements démographiques, sociaux-économiques et culturels de la population, et de fournir une base de données intégrées pour mieux appuyer l’élaboration de politiques publiques dans les domaines du développement social, de la solidarité intergénérationnelle, de l’éducation, du logement et de l’égalité des chances.
Engagé à assurer la confidentialité des données personnelles recueillies, le HCP appelle à une forte adhésion des ménages qui seront sollicités pour la réussite de cette opération nationale, dont les résultats contribueront à une meilleure compréhension des réalités familiales au Maroc et à un appui à l’élaboration de politiques familiales répondant aux besoins concrets de la population.
LNT avec Map
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]]>The post Marrakech va accueillir le premier sommet africain dédié aux jeunes NEET appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour les organisateurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique continentale : « La Fondation Jadara et l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) annoncent la mise en place d’un partenariat stratégique ambitieux pour renforcer l’autonomisation des jeunes Africains à travers le projet Y.E.S. Africa (Youth Empowerment Summit Africa) ». Et de poursuivre que ce partenariat s’inscrit dans une volonté partagée d’apporter des réponses concrètes aux défis majeurs rencontrés par plus de 70 millions de jeunes Africains NEET (ni en emploi, ni en éducation, ni en formation).
Point d’orgue de cette collaboration, les deux institutions coorganiseront le Premier Sommet Africain sur les Jeunes NEET, les 19 et 20 juin 2025 à Marrakech, avec l’ambition d’en faire une véritable plateforme panafricaine de haut niveau dédiée au dialogue, à la co-construction et au partage de bonnes pratiques entre acteurs institutionnels et Organisations de la Société Civile (OSC).
À Marrakech, cet événement réunira un écosystème composé de décideurs publics, bailleurs de fonds, think tanks, experts, ainsi que plus de 120 OSC issues d’environ 40 pays africains, représentant les cinq régions du continent. Ce rassemblement vise à créer une dynamique d’échange stratégique autour de projets concrets portés par les OSC, qui auront l’opportunité de présenter leurs initiatives à fort impact devant des partenaires techniques et financiers.
Le projet bénéficie du soutien stratégique de la BAD à travers le Fonds Africa50, soulignant l’importance capitale d’un investissement coordonné dans le capital humain des jeunes Africains, pour un développement économique durable et inclusif. Par ailleurs, la participation d’agences des Nations Unies reflète l’intérêt croissant de la communauté internationale pour une réponse multilatérale à cette problématique complexe.
Le Sommet accueillera environ 500 participants issus de toute l’Afrique, offrant un espace unique de réseautage, de réflexion et de formulation de recommandations à fort impact destinées aux décideurs publics et institutionnels. L’initiative Y.E.S. Africa, dont cette édition constitue la première, vise à s’imposer comme un rendez-vous biennal et itinérant, contribuant à structurer un écosystème continental au service de l’autonomisation des jeunes.
Pour rappel, la Fondation Jadara (anciennement Fondation Marocaine de l’Étudiant) œuvre à offrir aux jeunes issus de milieux défavorisés les moyens de construire leur avenir en dépassant les barrières sociales, territoriales, liées au handicap ou au genre.
Quant à l’UPJ, c’est un organe officiel de coordination des questions de jeunesse au sein de l’Union Africaine. Elle fédère les Conseils nationaux de la jeunesse et autres mécanismes nationaux équivalents, et joue un rôle de référence pour la définition des politiques de jeunesse à l’échelle continentale.
H.Z
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]]>The post Classement Top School in Morocco 2024-2025 : les grandes écoles évaluées selon leur impact sur l’employabilité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le classement repose sur trois critères principaux : la notoriété des établissements auprès des recruteurs, la qualité perçue des profils formés (en termes de capacité d’intégration, d’évolution et de leadership), ainsi que la rémunération moyenne à la sortie. Seules les écoles délivrant un diplôme bac+5 reconnu par l’État y figurent, réparties désormais en trois catégories d’excellence : Top Tier 1, Top Tier 2 et Top Tier 3.
Des évolutions notables dans le segment des écoles d’ingénieurs
Parmi les faits marquants, l’École Centrale Casablanca, encore jeune dans le paysage académique marocain, rejoint le Top Tier 1 aux côtés de l’École Mohammadia d’Ingénieurs (EMI) et de la School of Science and Engineering de l’Université Al Akhawayn. Dans le secteur privé, l’ISGA, membre du groupe Edvantis, signe également une entrée remarquée dans ce premier niveau du classement.
Le Top Tier 2 inclut des établissements comme l’EIGSI Casablanca et l’ECINE (Université Internationale de Rabat), tandis que deux écoles d’ingénieurs à dominante santé — l’ESGB (relevant de l’UM6SS) et l’École Abulcasis — intègrent pour la première fois le classement.
Écoles de management : la stabilité des leaders, la progression des challengers
Du côté des écoles de commerce et de management, l’Université Al Akhawayn, l’ENCG de Settat et l’ISCAE confirment leur position dans le Top Tier 1 du secteur public. Ces établissements bénéficient d’une reconnaissance ancrée, fondée sur la solidité de leurs réseaux d’anciens et leurs partenariats avec le monde de l’entreprise.
Dans le privé, ESCA École de Management, HEM et Rabat Business School conservent leur statut de tête de file, portées par des approches pédagogiques tournées vers l’innovation et l’employabilité. Toutefois, de nouveaux établissements commencent à se faire une place, à l’image d’ISGA Management, SUP RH ou encore Fès Business School (Université Privée de Fès), qui intègrent les niveaux supérieurs du classement.
Un classement repensé pour plus de lisibilité
Avec cette édition, Top School in Morocco introduit une nouvelle méthode de classement par paliers (« Top Tier »), afin de permettre une distinction plus fine des établissements selon leur impact réel sur le marché de l’emploi. Selon Youssef Ziraoui, directeur de publication de Campus Mag, cette approche vise à « offrir une lecture plus nuancée du paysage académique et à mieux orienter les étudiants comme les recruteurs dans leurs choix ».
Les écoles distinguées auront par ailleurs accès à une plateforme dédiée – Topschoolinmorocco.com – où elles pourront présenter leurs formations, valoriser leurs événements et interagir avec un public ciblé d’étudiants et de professionnels.
LNT
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]]>The post Casablanca : les centrales syndicales mettent l’accent sur le dialogue social, le pouvoir d’achat et la justice sociale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La Confédération Démocratique du Travail (CDT) a appelé à l’institutionnalisation du dialogue social et au respect des engagements pris dans ce cadre. Elle a également insisté sur la nécessité de protéger la liberté syndicale, de créer de nouveaux emplois, de revaloriser les salaires et les pensions de retraite, et de lutter contre la rente et la spéculation. Le secrétaire général adjoint de la CDT, Khalid Alami Houir, a souligné, à cette occasion, l’importance pour le gouvernement de répondre aux revendications exprimées, notamment en lien avec le pouvoir d’achat et le dialogue sectoriel concernant certaines catégories professionnelles.
La CDT a également exprimé son attachement à la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, saluant les avancées diplomatiques relatives à la reconnaissance de la marocanité du Sahara. Elle a, par ailleurs, réaffirmé sa solidarité avec la cause palestinienne et le droit à un État indépendant avec Al-Qods pour capitale.
De son côté, l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) a mis en avant les résultats obtenus grâce au dialogue social, soulignant son rôle dans l’adoption de plusieurs mesures récentes, parmi lesquelles l’augmentation générale de 1.000 dirhams des salaires de certains fonctionnaires, la revalorisation du SMIG (+15 %) et du SMAG (+20 %), ainsi que la réforme de l’impôt sur le revenu, entrée en vigueur en janvier 2025. Selon son secrétaire général, Enaam Mayara, ces avancées traduisent l’utilité du dialogue comme mécanisme institutionnalisé pour la promotion des droits sociaux.
Intervenant lors du même événement, le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a évoqué les efforts engagés pour faire face aux effets de la sécheresse et de l’inflation. Il a notamment cité le maintien des subventions sur les produits de première nécessité, la régulation du prix de l’électricité et l’adaptation de la fiscalité au profit des travailleurs. Il a également mis en avant les effets concrets des mesures fiscales, notamment la baisse du taux maximal de l’IR de 45 % à 37 %, et l’exonération des salaires inférieurs à 6.000 dirhams.
Plus globalement, les différentes centrales syndicales présentes à Casablanca – dont la CDT, l’UGTM, l’UMT, l’UNTM et la FDT – ont appelé à la mise en œuvre de mesures urgentes pour renforcer le pouvoir d’achat, plafonner les prix, lutter contre la spéculation, revaloriser les allocations familiales et garantir un système de retraite équitable.
Elles ont également souligné leur attachement à la défense des droits sociaux, à la promotion de la justice et à la poursuite de leur mobilisation en faveur d’un développement inclusif et durable.
LNT
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]]>The post Rahma Bourquia appelle à intégrer l’éducation à l’immunité numérique dans le système scolaire marocain appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant à l’ouverture des travaux, consacrés à l’examen du projet de rapport sur les « écoles pionnières », Mme Bourquia a relevé que la société vit actuellement une transition numérique profonde, dont les effets se font sentir sur les capacités cognitives d’une génération largement exposée aux réseaux sociaux, mais qui n’a pas bénéficié d’une éducation adaptée aux usages numériques.
Pour la présidente du Conseil, le système éducatif marocain accuse un retard face à l’évolution technologique, et ce décalage risque, si rien n’est fait, de produire une génération « soumise au pouvoir des algorithmes » et déconnectée des réalités sociales. Elle a plaidé pour une réforme structurelle qui dépasse l’usage technique des outils numériques, comme les tableaux interactifs ou les cours digitalisés, pour aborder en profondeur la dimension culturelle, cognitive et critique de l’éducation numérique.
Selon Mme Bourquia, il est nécessaire d’apprendre à interagir avec le monde numérique en développant l’esprit critique dès les premières étapes de la scolarité. Cela passe par la mise en place d’un cadre pédagogique renouvelé, capable de concilier la valorisation des acquis éducatifs, la prise en compte des enjeux actuels, et la création de mécanismes adaptés aux nouveaux défis de la société de l’information.
Elle a également insisté sur la nécessité de renforcer la convergence entre les différentes institutions concernées par l’éducation, la formation et la recherche scientifique, estimant qu’une coordination étroite est indispensable pour opérer un changement tangible et durable.
Au cours de cette Assemblée générale, les membres du Conseil ont aussi assisté à la présentation des résultats de l’évaluation des écoles pionnières, réalisée par l’Instance nationale d’évaluation, ainsi qu’à la présentation d’un projet visant à créer un groupe de travail dédié à la formation continue des enseignants et des acteurs du système éducatif.
LNT
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]]>The post Fête du Travail 2025 : Un 1er mai entre ambitions gouvernementales et scepticisme syndical appeared first on La Nouvelle Tribune.
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Du côté des syndicats et malgré les quelques réalisations de l’Exécutif, on ne veut pas céder. Loin de là ! Le premier mai de cette année, dans un contexte pareil, est une occasion pour les centrales de démontrer aux Marocains qu’elles sont toujours là, en force et qu’il n’est pas question de minimiser l’action syndicale dans son ensemble. Une sorte de démonstration de force face à un Exécutif que les centrales accusent de vouloir avoir la mainmise sur le dialogue social. En effet et à la veille du 1er mai, les tractations entre les partenaires sociaux, au sujet notamment des salaires, le Smig, le Smag, la réforme des retraites, le code du travail et autres revendications et dossiers sociaux sensibles à traiter se font à plusieurs niveaux… Pour les observateurs, l’enjeu principal reste désormais l’institutionnalisation du Dialogue Social dans l’espoir d’asseoir des compromis durables.
Pour le Rniste Akhannouch, il s’agit là de consacrer une approche nouvelle du Dialogue Social. Il s’est attaché à son institutionnalisation, afin d’en faire une base solide et un espace permanent pour l’examen de l’ensemble des revendications et le rapprochement des points de vue des différents partenaires, relevant que les résultats importants réalisés jusqu’à présent dans le cadre du dialogue social sectoriel, traduisent le respect des engagements gouvernementaux.
Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a indiqué dans une déclaration à la presse à l’issue des réunions de l’Exécutif avec les différents partenaires dans le cadre de la session d’avril du dialogue social, que le gouvernement a fait d’importants progrès dans la résolution des problèmes majeurs liés à plusieurs domaines et qu’il est prêt à en faire d’autres avec les partenaires sociaux à travers le dialogue, la planification et la programmation.
Le ministre a souligné que cette réunion a été l’occasion de réaffirmer l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre nombre d’engagements, à leur tête l’augmentation des salaires dans le secteur public, qui bénéficié à plus d’un million de fonctionnaires, notant que la deuxième tranche leur sera versée à partir de juillet prochain.
Mais il est quand même important de constater que lors de sa première session du Dialogue Social, précédant les célébrations de la fête du Travail, le Gouvernement n’a pas abordé la question de la réforme des retraites. Les syndicats n’ont pas reçu la vision du Gouvernement sur cette réforme, ce qu’ils n’ont pas manqué de relever.
Dans le même sens et selon le Porte-Parole du Gouvernement, Mustapha Baitas, le coût du Dialogue Social atteindra 45,738 MMDH à l’horizon 2026, et devrait dépasser 46,702 MMDH en 2027. Et d’ajouter que cette importante enveloppe budgétaire est « exceptionnelle et sans précédent dans l’Histoire du dialogue social » au Maroc et bénéficiera à 1.127.842 fonctionnaires, touchant ainsi des millions de familles concernées par cette mesure. Et d’ajouter : « Le gouvernement veille à faire du dialogue social une véritable opportunité pour renforcer les acquis de la classe ouvrière au Maroc ».
Il est à noter également que la feuille de route de l’emploi, qui comprend 8 initiatives pratiques pour renforcer la dynamique de l’emploi et réduire le chômage, a été dotée d’une enveloppe budgétaire d’environ 15 MMDH.
Néanmoins et même si l’Exécutif Akhannouch a opté, depuis son investiture, pour une politique de dialogue avec les centrales syndicales en vue de trouver des solutions aux différents dossiers en suspens, le 1er mai promet d’être chaud. Compte tenu d’une situation socio-économique toujours tendue.
Néanmoins et pour les centrales syndicales, l’Exécutif est appelé à répondre aux aspirations et aux attentes des travailleurs et des fonctionnaires.
Ainsi, l’UMT affirme avoir attiré l’attention sur la conséquence de la flambée des prix des produits de grande consommation. Pour Miloudi Moukharik, rien ne justifie le fait que le Gouvernement n’intervienne pas pour actionner les mesures et mécanismes nécessaires, destinées à protéger le pouvoir d’achat des citoyens, en particulier la catégorie des salariés.
Le SG de l’UMT a indiqué que sa centrale a présenté, à cette occasion, un mémorandum global sur la démarche du dialogue, les revendications des secteurs public et privé, outre la situation de certaines caisses sociales, appelant le gouvernement à lancer des négociations sectorielles.
Quant à la réforme des retraites, le SG de l’UMT est plus que jamais convaincu qu’elle ne doit pas se faire au détriment des salariés. Le syndicat que dirige Moukharik n’est pas très enthousiaste à l’idée de relever l’âge de départ en retraite à 65 ans. Pour lui, le relèvement de l’âge de la retraite ne doit pas être rendu obligatoire. La réforme doit être pensée en tenant compte des spécificités de chacune des quatre caisses de retraites.
Chez les syndicalistes de la CDT, la logique est autre. En effet, la centrale de Zaïri appelle le Gouvernement à procéder à une augmentation générale des salaires en vue de faire face à la détérioration du pouvoir d’achat.
Comme la CDT, l’UGTM ou encore la FDT, les centrales syndicales se veulent déterminées à arracher le droit des ouvriers à des augmentations honorables des salaires et un cadre de travail respectueux de leur dignité.
Dernier point et pas des moindre, le projet de loi organique n° 97.15 encadrant le droit de grève adopté fin 2024 à la majorité par les deux Chambres, continue de diviser. Salué par la coalition gouvernementale pour son rôle dans la stabilité sociale et économique, le texte est vivement contesté par les centrales syndicales qui dénoncent une entrave aux droits des travailleurs et une grave atteinte à l’un des principaux fondamentaux de l’action syndicale.
Hassan Zaatit
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]]>The post Pour une reconnaissance du travail domestique, lancement de la campagne « Ch9a Dare Machi 7ogra » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intitulée « Ch9a Dare Machi 7ogra », cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme régional Dare to Care d’ONU Femmes, financé par l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (Sida).
Mariem Noussairi, représentante d’ONU Femmes au Maroc, a salué cette mobilisation collective en faveur de l’égalité entre les sexes. Elle a insisté sur l’urgence de reconnaître un travail non rémunéré, sous-estimé et inégalement réparti : « Ce travail domestique et familial est un pilier des foyers, pourtant rarement reconnu à sa juste valeur. » Elle a souligné l’importance de remettre en question les normes sociales discriminatoires et les stéréotypes de genre pour impulser un véritable changement.
Au cœur de la campagne, une action symbolique : la création d’une fiche de poste imaginaire listant les nombreux rôles assumés par les femmes cuisinière, éducatrice, infirmière, intendante, femme de ménage, planificatrice. Reproduite sur un tablier-manifeste, cette fiche devient un outil de sensibilisation visible dans l’espace public. Le 1er mai, des femmes et des hommes le porteront lors d’une marche à Casablanca, en partenariat avec la Confédération démocratique du travail (CDT), pour dénoncer une inégalité structurelle trop souvent absente du débat public, précise Bouchra Abdou, directrice de l’ATEC.
Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), les femmes assurent plus de 90 % du travail domestique, y consacrant en moyenne cinq heures par jour, contre seulement 43 minutes pour les hommes. Ce déséquilibre freine leur participation à la vie économique, sociale et politique, rappelle Mme Abdou, qui ajoute : « En rendant visible ce travail invisible, nous déconstruisons les stéréotypes et posons les bases d’un nouveau contrat social au sein des foyers ».
Prévue jusqu’en septembre 2026, la campagne associe actions de sensibilisation dans les médias, les arts et le numérique, ainsi qu’un accompagnement direct des familles via une application mobile innovante permettant de mesurer concrètement la charge domestique. Elle vise notamment à réduire d’au moins une heure par jour le temps que les femmes y consacrent dans les foyers ciblés.
L’objectif, conclut Mariem Noussairi, est de « mobiliser jeunes, hommes, femmes, éducateurs, médias et institutions autour d’un enjeu fondamental : une répartition plus équitable du travail domestique et des soins au sein des familles ».
A. Loudni
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]]>The post Marrakech accueille la 5ᵉ édition du Congrès des maladies pulmonaires chroniques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Organisé par l’Association des Pneumologues Privés de la Région de Marrakech (APPREM), cet événement réunira des spécialistes marocains et européens autour des enjeux liés aux pathologies respiratoires.
Ce congrès a pour objectif de favoriser les échanges scientifiques et le partage de pratiques médicales actualisées dans le domaine de la pneumologie. Le programme prévoit des conférences, des ateliers pratiques ainsi que l’analyse de cas cliniques.
Parmi les thèmes abordés figurent les maladies pulmonaires chroniques, les pathologies rares et les avancées thérapeutiques récentes. L’événement proposera également des sessions de formation à destination des professionnels de santé.
Selon le docteur Azzeddine Mohammadi, membre du comité d’organisation, la rencontre permettra d’examiner diverses problématiques liées à la santé respiratoire, tout en offrant un espace de discussion autour des expériences cliniques.
AL
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]]>The post Lutte contre le décrochage scolaire: le ministère mise sur le soutien éducatif et social appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion consacrée au suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de l’emploi, présidée par le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence des représentants des départements ministériels concernés, M. Berrada a expliqué que l’objectif est de réduire de moitié le décrochage scolaire et d’orienter au moins 80.000 collégiens susceptibles d’abandonner les études vers des « écoles de la deuxième chance ».
Au sein de ces établissements, ces collégiens auront l’occasion de bénéficier d’une formation professionnelle à même de les préparer à intégrer le marché du travail ou bien à retourner sur les bancs de l’école, a-t-il expliqué, ajoutant que le ministère lutte contre le phénomène du décrochage scolaire, à travers notamment les « collèges de leadership », qui assurent le suivi des élèves en leur fournissant un soutien pédagogique et des activités parallèles qui leur redonnent confiance comme la musique, le sport et le théâtre.
Il a souligné que le ministère travaille également à la mise en place d’unités de suivi psychologique et éducatif pour les enfants qui risquent de quitter l’école, sur la base des données fournies via la plateforme Massar, ajoutant que ces enfants sont automatiquement intégrés dans des activités parallèles et bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour éviter le décrochage scolaire.
Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l’importance des programmes de soutien social dans le monde rural, notamment via la mise à disposition de transports scolaires, des cantines et des structures d’hébergement, afin de garantir que les élèves n’abandonnent pas l’école et ne soient pas affectés par des facteurs sociaux.
Le gouvernement a mis en place une feuille de route pour l’emploi qui s’articule autour de huit initiatives dont la septième concerne la lutte contre le décrochage scolaire. L’objectif est de faire passer le nombre d’élèves qui abandonnent prématurément l’école de 295.000 en 2024 à 200.000 d’ici 2026.
LNT avec Map
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