Des immeubles détruits dans la ville de Raqa, le 1er octobre 2017 en Syrie © AFP/Archives BULENT KILIC
Les forces antijihadistes soutenues par Washington mènent lundi leurs batailles « les plus dures » à Raqa contre les derniers combattants du groupe Etat islamique (EI), a annoncé une porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS) alors que l’offensive est entrée dans sa phase finale.
Ces combats vont « mettre fin à la présence de Daesh, cela signifie qu’ils ont le choix entre se rendre ou mourir », a assuré Jihane Cheikh Ahmed, porte-parole de l’offensive à Raqa, où jusqu’à 300 jihadistes étrangers seraient encore retranchés dans leurs derniers réduits.
Les FDS, une alliance de combattants kurdes et arabes, ont annoncé dimanche que l’offensive pour reprendre aux jihadistes leur ex-« capitale » de facto dans le nord syrien était entrée dans sa « phase finale ».
« Les éléments de l’EI qui sont encore présents résistent », a indiqué Mme Cheikh Ahmed, porte-parole de l’opération « Colère de l’Euphrate », précisant que les derniers secteurs où sont retranchés les jihadistes « sont des zones fortifiées, où se trouvent beaucoup de champs de mines ».
« Les Forces démocratiques syriennes mènent actuellement les batailles les plus dures », a souligné la porte-parole.
Les combattants de l’organisation ultraradicale occupent toujours des secteurs dans le centre et le nord de la ville, et sont notamment retranchés dans un stade et un hôpital du centre ville.
Entrée début juin dans Raqa grâce à l’appui des frappes aériennes de la coalition internationale emmenée par Washington, les FDS ont progressivement reconquis 90% de la ville après des mois de combats acharnés.
Dimanche, un autre porte-parole des FDS avait assuré que plus aucun civil n’était pris au piège à Raqa.
« Plus de 3.000 civils ont fui (Raqa) samedi soir en vertu d’un accord et ont rejoint des zones contrôlées par les FDS », avait déclaré Talal Sello, un de leurs porte-parole.
LNT avec Afp