
La quatrième Conférence ministérielle annuelle de l’initiative « AAA » (Adaptation de l’Agriculture Africaine) s’est conclue, lundi à Meknès, avec l’adoption d’une déclaration par les ministres de l’Agriculture ainsi que les représentants des organisations et institutions de financement internationales et régionales.
Cette déclaration met en exergue le fait que l’Afrique, bien qu’elle ne soit pas historiquement responsable du réchauffement planétaire, subit ses conséquences les plus sévères, affectant les vies, les moyens de subsistance et les économies. Toutefois, le continent est vu comme ayant le potentiel et l’ambition nécessaires pour contribuer de manière significative à la solution globale au problème du changement climatique.
Les signataires ont également mis l’accent sur le rôle vital que doivent jouer les femmes, les jeunes et les communautés locales dans l’adaptation de l’agriculture sur le continent africain. Ils se sont engagés à les inclure et à les soutenir de manière active dans ce processus, notamment via des mécanismes de financement inclusifs et justes.
Ils ont affirmé leur intention de garantir que ces groupes soient inclus dans les instances décisionnelles et aient un accès prioritaire aux financements et aux programmes de développement des compétences.
Les responsables ont également salué l’accord historique concernant l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages ainsi que les modalités de financement décidées lors de la COP28. Ils ont noté que cette initiative servira de catalyseur pour l’assistance technique en faveur des pays en développement, particulièrement affectés par les impacts néfastes du changement climatique.
En outre, la déclaration exprime une ambition commune et une vision partagée pour l’avenir de l’agriculture africaine face aux défis climatiques : promouvoir une agriculture moderne, durable et performante, qui nourrit la population, crée des emplois, préserve les ressources naturelles et contribue à la prospérité du continent.
LNT