Des notables sahraouis ont mis à nu, jeudi devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, les mensonges du polisario sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara, soulignant que le Royaume a investi bien plus dans ce territoire qu’il n’en a reçu.
Intervenant dans ce cadre, Sidi Ahmed Hormatollah, président de l’Association pour le développement d’Oued Eddahab, a relevé que le polisario et ses protecteurs passent leur temps à vouloir convaincre les autres que « le Maroc pille les richesses du Sahara ».
« En tant que citoyen sahraoui vivant au cœur de la ville de Dakhla, je voudrais témoigner devant votre honorable Assemblée et attirer votre attention sur l’ampleur des mensonges colportés partout sur ce sujet », a-t-il dit.
M. Hormatollah a ainsi fait remarquer que le phosphate du Sahara représente à peine 2% de la production marocaine, soulignant que les colporteurs des mensonges du polisario oublient que le Maroc dispose de 80 pc des réserves mondiales de ce minerai, Sahara non compris.
Avant même la récupération du Sahara, le Maroc a toujours été troisième producteur et premier exportateur mondial de cette matière, a-t-il rappelé.
M. Hormatollah a également mis en avant les efforts du Maroc visant le développement de la région, notamment le grand projet du Nouveau Modèle de développement des provinces sahariennes, lancé en novembre 2015 par SM le Roi Mohammed VI, avec une enveloppe budgétaire de près de 7 milliards de dollars.
Ce projet titanesque, a-t-il expliqué, englobe tous les secteurs de développement, économique, social, culturel et environnemental. L’objectif étant de doubler le produit intérieur brut et créer plus de 120.000 emplois dans cette région à l’horizon 2020.
Pour sa part, Chibata Mrabbih Rabbou, Directeur général adjoint de « Crystal Mountain del Sahara », entreprise basée à Laâyoune, a souligné que la région du Sahara a bénéficié au cours des quatre dernières décennies de plusieurs projets et plans de développement socio-économiques répondant aux aspirations de ses habitants et leurs représentants locaux.
A titre d’exemple, a-t-il noté, en moins de 30 ans, le taux de pauvreté dans la région a diminué deux fois plus vite que la moyenne nationale pour se stabiliser à 6,5 pc.
M. Mrabbih Rabbou a souligné que sur le plan financier, le Maroc a investi dans la région largement plus que ce qu’il en a reçu de l’exploitation de ses ressources naturelles.
« En tant que Sahraoui vivant dans les provinces sahariennes et profitant de ces ressources, je voudrais vous informer que l’ensemble des ressources naturelles de la région sont mises à la disposition de la population locale », a-t-il dit devant la Commission.
« Chaque jour, nous sommes témoins de l’implication totale des habitants locaux dans la production, la gestion, et la distribution des revenus de ces ressources », a-t-il affirmé.
LNT avec Map