
AFPDes Palestiniens inspectent les décombres d'un immeuble détruit par des frappes israéliennes, le 8 octobre 2023 à Gaza
Israël a officiellement déclaré la guerre au Hamas suite à une attaque sans précédent lancée par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza, causant plus d’un millier de morts au total, la plus meurtrière dans le pays depuis sa création.
Les forces israéliennes, cherchant à reprendre l’initiative après cette attaque d’envergure, ont poursuivi leurs opérations dans le sud d’Israël et ont continué leurs frappes aériennes sur Gaza, entraînant la destruction de nouveaux bâtiments. Les bilans officiels ont fait état de près de mille morts en moins de 48 heures, avec plus de 600 victimes en Israël et 2 000 blessés, dont 200 dans un état critique.
Les autorités locales de Gaza ont signalé 413 Palestiniens tués, dont 78 enfants et 41 femmes, ainsi que 2 300 blessés. L’armée israélienne a déployé des milliers de soldats pour reprendre le contrôle des zones désertiques près de Gaza, secourir les otages israéliens, et évacuer les habitants de la région.
Des attaques ont également eu lieu à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où le Hezbollah libanais a tiré des obus, provoquant une riposte israélienne. En Égypte, deux touristes israéliens ont été tués par un policier à Alexandrie.
Le Hamas et le Jihad islamique ont affirmé avoir fait de nombreux prisonniers, marquant une situation sans précédent pour Israël. La population civile à Gaza craint la destruction et la fin de la société civile.
Face à cette escalade, les pays occidentaux ont condamné l’attaque du Hamas, tandis que le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence sur la situation. Le président turc a appelé à la paix, tandis que l’Iran a exprimé son soutien à la défense de la nation palestinienne.
LNT avec agences