
La ville de Rabat a abrité en ce début de semaine les travaux de la 2ème édition de la Conférence PAGE (The Partnership for Action on Green Economy) sous le thème « Défis et opportunités pour la transition vers une économie verte au Maroc ». Cette rencontre internationale, qui a rassemblé des leaders, des décideurs et des experts pour échanger sur les défis et les opportunités liés à la transition vers une économie verte au Maroc, vise à stimuler la réflexion et à accélérer la transition vers une économie verte au Maroc, dit-on auprès des organisateurs, selon lesquels cette conférence a aussi pour but de présenter le mécanisme PAGE, de mobiliser les décideurs, de créer des plates-formes de débat, de renforcer les synergies, d’augmenter la visibilité des actions menées et de sensibiliser la communauté médiatique aux questions relatives à l’économie verte.
Au menu de cette conférence, ont figuré des sessions de travail sur des domaines thématiques clés pour la transition vers une économie verte. Chaque session thématique était organisée en partenariat avec l’une des cinq agences des Nations Unies participant à PAGE, pour garantir des discussions constructives et dynamiques.
Ainsi, ce mardi 24 octobre à Rabat, la conférence a abordé de nombreux thèmes essentiels, tels que les dimensions macroéconomiques de la transition vers une économie verte, la finance verte et climatique, l’apprentissage de l’économie verte inclusive, la gestion durable des déchets, la décarbonation de l’industrie, les emplois verts, les compétences et l’entrepreneuriat pour la transition vers une économie verte, l’accès aux énergies renouvelables, la production d’énergie, en plus de la gestion de l’eau, de la biodiversité et des ressources naturelles.
Pour la SG du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Farah Bouqartacha, le passage vers une économie verte est une option inéluctable pour faire face aux nombreux défis, notamment ceux liés au changement climatique et ses multiples répercussions sur la pauvreté et sur l’épuisement des ressources naturelles : « Il s’agit de la seule voie pour atteindre les objectifs du développement durable et améliorer la capacité de résilience et d’adaptation de notre pays particulièrement dans le contexte actuel marqué par une succession de crise notamment sanitaire, énergétique et économique », a-t-elle dit. Pour sa part, le Chef de la Coopération à la Délégation de l’UE au Maroc, Jean-Christophe Filori, a souligné l’importance d’une transition mondiale vers une économie circulaire, appelant à repenser le processus de production, d’utilisation, de récupération et d’élimination des déchets. Revenant sur l’industrie marocaine, le représentant du département de la Tutelle a fait savoir que sa décarbonation, l’amélioration de son attractivité et de sa compétitivité à travers une intégration profonde des écosystèmes peut offrir une proposition de valeur qui sera en ligne droite avec les objectifs du secteur et ce, à travers deux leviers importants à savoir la recherche et le développement (R&D) et le capital humain, a soutenu Mme Ben Rabia.
La Représentante Pays de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) au Maroc, Sanae Lahlou, a, quant à elle, noté que la deuxième édition de cette conférence se tient dans un contexte très particulier car elle coïncide avec une période cruciale pour le Maroc dans sa quête d’une économie verte et inclusive : « Alors que le pays se relève de la terrible tragédie du séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, les défis sont nombreux mais des opportunités se présentent pour reconstruire mieux et de manière plus juste et plus durable ».
PAGE Green Crossroads 2023 était ainsi un rendez-vous clé pour échanger sur les stratégies et les actions concrètes visant à promouvoir une économie verte et inclusive dans les secteurs clés du Maroc.
H.Z