Le président sortant américain, Barack Obama, a prononcé mardi soir son discours d’adieu à la nation américaine qu’il a essentiellement consacré aux progrès accomplis durant ses deux mandats à la Maison Blanche et à la nécessité d’unir un pays divisé par les inégalités sociales.
Depuis Chicago, Obama a demandé aux Américains de se regrouper autour des idéaux américains, en cherchant à encourager un pays qui devrait entamer une nouvelle phase politique et économique avec l’élection de Donald Trump.
« Nous faisons deux pas en avant mais parfois on fait un pas en arrière, mais sur le long terme l’Amérique s’est définit par le progrès et l’élargissement de ses croyances pour intégrer tous ses enfants », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que son mandat achevé s’inspirait de la « capacité illimitée » de réinventer l’Amérique en déclarant aux 20.000 Américains venus écouter son discours « L’avenir devrait être le nôtre ».
En évoquant la dernière campagne politique, Obama a souligné dans ce discours émouvant que le grand potentiel de l’Amérique ne sera exploité que « si la démocratie fonctionnait et la politique reflétait la décence humaine du peuple américain ».
Le président sortant a évité de parler de son successeur mais il a promis d’assurer une transition en douceur pour le président élu Donald Trump.
L’une des grandes forces de la nation, a-t-il dit, « est le transfert pacifique du pouvoir d’un président à un autre ».
Obama s’apprête à quitter la Maison Blanche dans dix jours après deux mandats passés à la tête de la première puissance mondiale, mais une grande partie de ce qu’il a accomplis comme réformes dans la santé et l’environnement risque d’être annulée par son successeur.
Le discours d’Obama au centre des conventions de Chicago, McCormick Place, était empreint de nostalgie. C’est dans cette salle que le président sortant avait pris la parole lors de sa première élection en 2008.
Il intervient aussi juste quelques heures après des révélations dans un rapport confidentiel, publié par des médias américains, selon lesquelles la Russie détiendrait des informations compromettantes sur le président élu.
Le rapport a été remis vendredi à Donald Trump par le renseignement américain mais les informations qu’il contenait n’ont pas encore été confirmées.
LNT avec agences