
Après la COP22, ou encore le 8è sommet Africités, la ville de Marrakech s’apprête à accueillir, les 10 et 11 décembre, la Conférence intergouvernementale sur la Migration qui verra l’adoption officielle du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Cette volonté du Maroc de se placer au coeur de la scène internationale a été confirmée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, à l’occasion d’un événement parallèle de haut niveau intitulé « La Route vers Marrakech », co-organisé par le Maroc en marge de la 73e session de l’Assemblée générale des Nations unies qui a eu lieu à New York en septembre dernier.
Il a souligné que le Pacte mondial de Marrakech sur les migrations portera bien son nom, en ce sens que la Cité Ocre, ville impériale et historique, fondée il y a plus de dix siècles, est elle-même une incarnation de la diversité humaine, culturelle et civilisationnelle, qui a toujours été un carrefour migratoire.
Le ministre a, en outre, relevé que ce Pacte se veut un acquis précieux qu’il convient de « préserver par notre sagesse collective et par une perspective réaliste qui se détache du court terme et se projette dans l’avenir », affirmant que l’adoption de ce document constituera une opportunité immanquable pour transformer la gouvernance mondiale des migrations, ériger la responsabilité partagée en principe fondamental et consolider les piliers du multilatéralisme, que sont le respect de la souveraineté des Etats et le renforcement de la coopération.
L’organisation d’une telle rencontre de haut niveau sur la terre marocaine témoigne ainsi de l’apport précieux du Royaume dans les efforts visant à baliser la voie à des actions concrètes susceptibles de favoriser une meilleure gestion de cette problématique et de placer le développement au centre de l’agenda de la migration, selon le ministre.
L’adhésion du Maroc à cet effort international a été saluée récemment par la Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les Migrations internationales, Louise Arbour, en mettant en avant les « efforts considérables » déployés par le Royaume pour l’organisation de la Conférence internationale sur la migration dans la Cité ocre.
Pour elle, le Maroc s’est arrogé une « position de leadership » en matière migratoire, comme en témoigne la décision du Royaume d’abriter la Conférence internationale pour l’adoption formelle du Pacte mondial sur la migration.
LNT avec agences