Evoquer le processus d’externalisation des entreprises marocaines et notamment vers l’Afrique implique un préalable, celui de reconnaître le rôle pionnier du Groupe Maroc Telecom en la matière.
Un précurseur
En effet, partir à la conquête des marchés d’Afrique subsaharienne a été l’un des développements majeurs du premier opérateur national de télécommunications et cette démarche a été accomplie avec une réussite que lui envient bien d’autres géants des télécoms de par le monde.
Ce mouvement, irrépressible à n’en point douter, s’est de surcroît avéré visionnaire dans la mesure où l’étroitesse du marché national des télécoms, en termes de parc clientèle, n’était pas encore vraiment avérée lorsque le PDG de Maroc Telecom, M. Abdeslam Ahizoune, et ses équipes entreprirent de tourner leurs efforts vers d’autres pays que le Maroc, tout en maintenant leur position de leader sur le plan intérieur.
Cette démarche peut paraître aujourd’hui normale puisque beaucoup d’autres l’ont empruntée, mais, pour payante qu’elle est, elle implique des stratégies aussi fines qu’anticipatives, des moyens financiers conséquents, des ressources humaines de qualité, ce dont l’opérateur historique dispose indéniablement.
Dans le cadre de notre numéro spécial sur « l’urgence de la croissance économique marocaine », il était donc tout naturel et normal d’accorder au Groupe Maroc Telecom et à son parcours une place de choix parmi les contributeurs les plus efficaces et les plus importants à la croissance nationale, à la fois du fait de son apport au Budget de l’Etat grâce aux dividendes conséquents versés chaque année, mais aussi en tant que contributeur fiscal parmi les premiers, sinon le premier du pays !
Enfin, comme l’expriment les résultats financiers probants de ses filiales africaines, la remontée des bénéfices vers le pays d’origine est également l’un des éléments d’une création de richesses additionnelles à porter au crédit de Maroc Telecom.
Maroc Telecom dans 10 pays africains
Comme chacun sait, l’activité du Groupe Maroc Telecom en Afrique s’inscrit parfaitement dans la politique de coopération Sud-Sud, initiée par le Roi Mohammed VI. Sa présence dans le continent est durable et s’appuie sur des partenariats fondés sur la confiance, le partage des savoir-faire et le respect des cultures et des compétences locales.
Le Groupe s’est fixé pour objectif d’être un opérateur de référence dans l’ensemble des pays où il opère et de contribuer à y diffuser largement les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) en faisant de la lutte pour la réduction de la fracture numérique en Afrique l’une de ses priorités.
Mais le Groupe n’est pas un nouveau venu en terres subsahariennes. En effet, cela fait plus de 15 années qu’il y opère en élargissant ses espaces d’activités.
Ainsi, en 2001, il a acquis 54% de Mauritel, l’opérateur historique des télécommunications en Mauritanie. Fort de son expérience réussie avec Mauritel, le groupe Maroc Telecom a pris des participations majoritaires dans les opérateurs historiques de trois autres pays subsahariens : l’Onatel au Burkina Faso en décembre 2006, Gabon Télécom au Gabon en février 2007 et la Sotelma au Mali en juillet 2009.
Et c’est depuis 2015 que le Groupe Maroc Telecom participe activement au dynamisme du secteur des télécommunications dans 10 pays africains où il est présent : Maroc, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine et Togo.
Il accompagne aujourd’hui plus de 54 millions de clients (dont près de 33 millions au niveau des filiales).
Un investisseur émérite
Plus que tout autre opérateur économique et notamment dans le secteur stratégique des télécommunications, le Groupe Maroc Telecom perçoit parfaitement que l’investissement est la clé de voûte de sa démarche.
Ainsi, entre 2007 et 2016, soit sur les dix dernières années, Maroc Telecom a investi près de 61,5 milliards de dirhams dans la modernisation des infrastructures et l’amélioration de la qualité de service, (QoS), dont près de 20 milliards de dirhams en Afrique.
Ces investissements ont permis aux filiales de moderniser leurs réseaux, d’augmenter la bande passante internet et développer des services innovants pour accompagner le développement des pays. Les filiales travaillent également sur des programmes ambitieux pour couvrir les zones reculées et assurer un accès aux services des télécommunications pour toute la population.
L’intégration des nouvelles filiales en 2015 s’est accompagnée par le lancement d’un important programme de densification et de modernisation des réseaux afin de favoriser l’émergence d’une croissance rentable, soutenue et durable.
A la pointe de l’innovation technologique
Maroc Telecom a déployé plusieurs câbles fibre optique (FO) pour renforcer la connectivité de ses pays de présence :
Câble terrestre inter-filiales d’une longueur de 5.300 Km à travers le Maroc, la Mauritanie, le Mali et le Burkina pour atteindre le Niger
• Câble sous-marin Atlas Offshore de 1.600 Km reliant le Maroc à la France
• Câble sous-marin Loukos de 187 Km reliant le Maroc à l’Espagne
– Les investissements dans les infrastructures contribuent :
• Au développement économique des pays de présence et au renforcement de leur attractivité
•A l’amélioration de la connectivité et au désenclavement des zones reculées
•A la stimulation de l’innovation et à l’entreprenariat dans le continent
• A la généralisation de l’accès des populations aux TIC
• Au soutien à l’éducation et au développement culturel
Forte contribution des filiales aux résultats du groupe
Les très bons résultats des filiales confirment la pertinence de la stratégie de développement à l’international.
La contribution des filiales au chiffre d’affaires du Groupe est en forte progression puisque celles-ci ont contribué à 43% du chiffre d’affaires et à 36% de l’excédent brut d’exploitation (EBITDA) du Groupe Maroc Telecom en 2016.
Et nul doute que Maroc Telecom, sous la présidence dynamique et active de M. Abdeslam Ahizoune continuera cette marche vers le succès, au Maroc en Afrique, dans les mois et années à venir.
LNT