Face à la volatilité des cycles économiques et à une législation contraignante, les entreprises à l’international sont de plus en plus nombreuses à recourir au management de transition.
Qu’en serait-il du Maroc ?
Pour rappel, le management de transition, ou intérim management, consiste à confier provisoirement les rênes de l’entreprise ou de l’une de ses filiales, départements ou branches à un dirigeant opérationnel externe, généralement pour amorcer ou accompagner une phase de changement. Le management de transition est apparu dans les années 70 aux Pays-Bas sous le nom «Interim Management ». Très répandu en Angleterre, dans le nord de l’Europe, le marché du management de transition est en forte croissance en France depuis les années 2000. De plus en plus d’entreprises ont compris l’intérêt du management de transition.
Et beaucoup l’ont déjà mis en pratique pour assurer la mise en œuvre d’un projet à fort enjeu avec succès pour des positions de direction générale, direction industrielle, direction financière, ressources humaines, achats ou supply chain… Chaque mission est unique et s’inscrit dans une durée limitée. En général, elle varie en moyenne entre 6 et 18 mois.
En France, la FNMT (Fédération Nationale du Management de Transition) a mené une étude auprès de 1 200 entreprises (comptant de 500 à 5000 salariés) ayant eu recours à un manager de transition : 94% d’entre elles ont une image positive du management de transition, dont 26% excellente.
La raison principale ? Les très bons résultats observés parmi les clients accompagnés par un manager de transition et l’agilité du modèle. Concrètement, cela consiste en ce qu’une entreprise fasse appel à un cadre dirigeant externe de haut niveau, appelé « manager de transition » pour occuper un poste clé au sein de l’entreprise, sur une durée définie. Très expérimenté, le manager de transition est immédiatement opérationnel et se consacre totalement à la mission qui lui est confiée. Cette mission peut être de différentes natures, et notamment avoir pour objectif de la gestion d’une crise, une restructuration ou le développement d’un service ou d’une activité.
L’intérêt apprécié par les entreprises par rapport à une configuration habituelle, sont le côté ponctuel, «plug and play» du candidat : l’entreprise ne recrute pas un salarié, elle a simplement recours à une ressource extérieure ultra qualifiée qui va mettre son savoir-faire, son expérience, ses qualités humaines et son objectivité au service de l’intérêt général de la société.
Côté candidat, là où le manager de transition présentait autrefois un profil sénior, en fin de carrière ou retraité, certains s’orientent en Europe, vers une carrière de managers de transition dès la trentaine, et ne le font pas parce qu’ils n’ont pas le choix mais plutôt parce qu’ils ont choisi cette voie.
BatenborcH International Maroc lance cette activité de management de transition au Maroc en septembre 2019. Le cabinet de chasseur de têtes et «Talent Performance Accelerator» comme se qualifie Sophia Sebti, fondatrice et DG de BatenborcH International Maroc, a déjà constitué un vivier de talents dans le domaine très important depuis plus de 6 ans qu’ils sont installés dans le Royaume.
Elle précise que «…c’est la réponse à la fois d’un besoin chez nos clients au Maroc, dont ils n’imaginaient pas que nous puissions avoir la réponse pour des profils de telle qualité, et notre offre répond aussi un besoin de plus en plus exprimé chez nos talents dès une dizaine d’années d’expérience jusqu’au départ à la retraite. Notre cabinet va bénéficier de l’expérience de sa maison mère BatenborcH International Belgique qui est spécialisé dans le domaine depuis plus de 20 ans».
LNT