C’est parti pour la saison culturelle de l’Institut français de Casablanca. La programmation a été dévoilée, mardi 19 septembre, lors d’un point de presse tenue à l’établissement. C’était l’occasion aussi de présenter le nouveau directeur de l’Institut, Martin Chénot, le successeur de Alban Corbier-Labasse.
L’Institut français de Casablanca a récemment nommé Martin Chénot,un nouveau directeur, après Alban Corbier-Labasse, qui a dirigé l’Institut pendant quatre années. Pendant son mandat, Alban Corbier-Labasse aura notamment contribué au lancement et au succès de la Nuit des philosophes et de la Nuit électronique qui se sont inscrites durablement dans le paysage culturel casablancais.
Martin Chénot lui succède donc dès cette rentrée. Architecte urbaniste en chef de l’Etat français, il dirigeait depuis 2012 l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux. Entré dans la fonction publique en 2000, il s’est notamment investi dans des programmes de valorisation de plusieurs Grands Sites de France et l’inscription au patrimoine mondial de biens naturels et culturels. Il devient ensuite directeur de l’école nationale supérieure d’architecture de Saint-Etienne de 2006 à 2012.
Pendant ces 4 dernières années, et sous l’impulsion d’Alban Corbier-Labasse, l’Institut Français a su retrouver son public, après une longue fermeture pour travaux. L’ouverture de la saison se fera avec un spectacle du groupe acrobatique de Tanger, puis se poursuivra avec plusieurs performances chorégraphiques (Bouziane Bouteldja, Youness Atbane et Youness Aboullakoul, 3èmes rencontres chorégraphiques de Casablanca et Bine-O- Bine) du parkour et art du déplacement avec la Cie Accroche-toi. L’humour sera également au rendez-vous avec un one man show très attendu de Jalil Tijani et un spectacle jeune public « Le cafard et l’orchidée ».
L’institut français de Casablanca cible une rentrée très musicale : du jazz avec Daniel Zimmermann quartet, Eric Le Lann et Paul Lay, musique classique avec deux récitals de piano (Nour Ayadi et Jean-François Zygel), musiques du monde (8èmes rencontres musicales de Casablanca et Samira Brahmia),mais aussi des rencontres et conférences avec une nouvelle série de Pop Sessions (Rock avec Reda Allali, Reggae avec Francis Dordor et Metal avec Meryem Reggab), sans oublier la présentation de projets éditoriaux remarquables autour de courants musicaux du Maroc d’hier et d’aujourd’hui, note un communiqué de l’Institut.
Côté débats, des travaux de recherche et dialogue interdisciplinaire seront à l’ordre du jour. La place du numérique dans nos vies quotidiennes avec Dominique Cardon, sexe et société dans la société marocaine contemporaine avec Sanaa El Aji, philosophie et art avec Touhami Ennadre et Yves Michaud. L’institut proposera enfin un nouveau rendez-vous annuel, programmé en parallèle dans d’autres lieux du réseau français à l’étranger : « Novembre numérique », décliné autour de ces quatre axes : (dé)coder, jouer, créer, penser.
En plus de la programmation régulière Art & Essai mettant à l’honneur des films récents du monde entier, l’Institut vous donne rendez-vous un dimanche sur deux pour profiter du cinéma en famille (Ciné-Jeunesse) avec des films issus du répertoire classique mais aussi des films sortis récemment en salle. La Fête du Cinéma d’Animation fera la part belle à deux films fraîchement primés à de nombreux festivals d’animation « Louise en hiver » et « La jeune fille sans mains ».
La galerie 121 quant à elle, fait sa rentrée sous le signe de la mémoire. L’exposition « 25 ans de la Galerie Delacroix » inaugurera le trimestre avec 35 œuvres de 32 artistes en mettant en avant les plus belles œuvres de ce fond exceptionnel. Amoureux des mémoires, rendez-vous avec l’exposition « Ahmed El Almi (1917-1974), photographe » qui nous plongera dans l’univers unique de cet artiste photographe et son regard sur la scène artistique de Casablanca. Enfin, l’exposition « Ajammar », fruit d’une résidence de création de 6 artistes autour de l’île de Sidi Abderrahman, ses histoires, ses légendes et ses rituels.
Imane Jirrari