Afrique de l’Est : Le télétravail convainc les esprits
Une étude récente a montré que 42% des PDG d’Afrique de l’Est envisagent de faire travailler la plupart de leurs employés à distance pendant au moins deux jours par semaine. Selon une enquête publiée la semaine dernière, les PDG de la régiin sont plus enthousiastes à l’égard du travail hybride que leurs homologues mondiaux, où seuls 37% des dirigeants pensent maintenir l’option du télétravail. L’enquête indique que les entreprises font face à un ensemble de contraintes après la reprise du mode présentiel, en particulier celles liées à l’accès aux vaccins. En outre, 41% des entreprises interrogées dans la région déclarent désormais investir dans des espaces de bureaux partagés pour permettre une plus grande flexibilité. Toutefois, le télétravail continue de faire face à certaines contraintes. Brenda Msangi, directrice générale de la Réhabilitation communautaire globale basée à Dar es Salaam en Tanzanie, souligne le problème d’accès à une connectivité fiable et stable lorsque les gens travaillent à domicile, en plus du matériel informatique qui représente un coût supplémentaire pour l’entreprise.
Afrique du Sud : Le PIB par habitant en chute libre
L’Afrique du Sud figure parmi les 40 pour cent des pays les plus pauvres du monde, avec des décennies de retard sur la moyenne mondiale, a indiqué l’économiste sud-africain Mike Schussler. «Entre 2019 et 2020, le produit intérieur brut (PIB) relatif par habitant de l’Afrique du Sud, par rapport à la moyenne mondiale, a chuté de la plus forte marge depuis 1994″, a déclaré Schussler. Faisant constater que l’état du PIB par habitant de l’Afrique du Sud est en chute libre et que les prévisions ne s’annoncent guère meilleures, l’économiste a confirmé que le pays se classe désormais 107e sur 191 et qu’il est bel et bien dans la moitié pauvre. «Si nous faisons comme nous l’avons fait au cours des 30 dernières années, notre pays ne fera pas partie des 125 meilleurs pays de la planète», a-t-il mis en garde, précisant que le revenu moyen mondial par habitant a augmenté ces dernières années de 68 %, alors que celui de l’Afrique du Sud a augmenté seulement de 11 %.
Côte d’Ivoire : Les « conditions propices » pour le secteur privé
Créer les conditions propices pour le secteur privé, tel est l’objectif premier d’un séminaire qui a réuni, lundi à Abidjan, plusieurs membres du gouvernement ivoirien et la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) en présence du Premier ministre, Patrick Achi. Le chef du gouvernement a précisé qu’à travers cette rencontre, il s’agit de « faire tomber les cloisons, entamer une nouvelle marche avec le secteur privé moteur de la croissance et tisser un partenariat étroit à travers la nouvelle vision d’une Côte d’Ivoire 2030 », rapporte l’Agence ivoirienne de presse. La rencontre a également permis de faire le point des résultats des travaux des comités mis en place lors de la précédente rencontre du 23 avril dernier, notamment sur le délai de paiement des créances sur les taxes, la sécurité, la lutte contre la corruption et le renforcement de la bonne gouvernance, la fraude, la contrebande et la concurrence déloyale, la compétitivité du système fiscale des douanes, la délégation du service public…, explique-t-on. Le Premier ministre s’est réjoui, à cette occasion, de la volonté des acteurs du secteur privé et du gouvernement à lever tous les obstacles pour l’avancement des dossiers.
Ethiopie : Un grand projet d’approvisionnement en eau
L’Ethiopie a lancé récemment un projet d’approvisionnement en eau de 270 millions de dollars financé par la Chine. Le projet, qui est mené par la société China Gezhouba Group Co. Ltd. (CGGC) et devrait être terminé dans trois ans, vise à répondre aux besoins en eau des 400 000 habitants de la ville de Mekelle, capitale de l’Etat régional éthiopien de Tigray (nord). L’ambassadeur de Chine en Ethiopie, Tan Jian, qui a assisté à la cérémonie de lancement du projet d’approvisionnement en eau de Mekelle, a indiqué que «le gouvernement chinois a accepté d’accorder un prêt sans intérêts de 80 millions de dollars et un prêt à taux préférentiel de 150 millions de dollars pour le projet, ce qui représente 85% du financement total requis ».
Gabon : Quel bilan pour la GSEZ ?
Gabon Special Economic Zone (GSEZ) a dressé le bilan des réalisations entre 2019 et 2020 sur les plans économique et sociétal, le 22 octobre. Il ressort notamment de cette présentation que 4500 emplois directs ont été créés au sein de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok, entre 2019 et 2020, ainsi que la création d’un parc à container de 4ha pour faciliter les flux de marchandises des opérateurs économiques exerçant dans la zone. Malgré une crise sanitaire qui a fortement impacté ses activités, la Zerp a connu une évolution positive. A ce jour, l’opérateur enregistre 144 investisseurs de 18 nationalités, et 96 entreprises actuellement en activité de production. Une évolution qui a permis à la GSEZ de créer 4500 emplois directs. Un dynamisme possible grâce à la mise sur pied d’un Guichet unique de 17 administrations publiques comprenant l’intégralité des départements et agences utiles pour faciliter les démarches administratives des investisseurs de la Zerp.
Guinée Bissau: « L’immense fléau » de la fraude
Le directeur général des douanes de la Guinée-Bissau, Doménico Sanca, a déclaré mardi à l’ouverture d’un séminaire sur la technique de lutte contre la contrebande et la fraude fiscale que la contrebande était un « immense fléau » pour l’économie nationale. Le séminaire a réuni 25 douaniers nationaux, sous le parrainage de la direction financière du Fonds monétaire international (FMI) et d’Afritac de l’Ouest. Des téléphones portables, cigarettes et médicaments de contrebande en provenance des pays voisins ont eu des impacts négatifs sur la mobilisation des recettes douanières et sur la santé des populations, a-t-il relevé. Il a rappelé qu’en novembre 2020, l’administration avait bénéficié d’une mission d’assistance technique qui a permis l’élaboration d’un code des douanes national moderne, conforme aux engagements régionaux, conformément à la Convention de Kyoto révisée, avec une session dédiée aux litiges douaniers.
Kenya : Du nouveau pour le marché boursier
Les investisseurs de la Bourse de Nairobi, Nairobi Securities Exchange (NSE), peuvent désormais acheter et vendre des actions de n’importe quelle entreprise en un seul jour de bourse. Cette pratique leur permettra de profiter des mouvements de prix instantanés. La NSE a reçu aujourd’hui l’approbation de la Capital Markets Authority (CMA) et compte déployer cette pratique, dite day trading (spéculation en séance) dès le 22 novembre. « Le day trading est une décision tant attendue par les investisseurs locaux qui cherchent à profiter des mouvements de prix en séance et augmenter leurs marges bénéficiaires », a indiqué Geoffrey Odundo, directeur général de la NSE. Les traders seront autorisés à acheter ou à vendre un titre au cours d’une seule séance de négociation ou plusieurs fois au cours de la journée. Cela donnera aux investisseurs une chance de profiter d’événements qui déclenchent des mouvements d’actions à court terme, comme lorsque les entreprises annoncent des résultats, que des dirigeants clés se retirent brusquement ou que le gouvernement annonce de nouvelles politiques. Des événements tels que l’imposition de plafonds de taux d’intérêt et, ensuite, sa suppression ainsi que la découverte de Covid-19 au Kenya et les mesures de confinement qui ont suivi ont tous provoqué des mouvements des cours des actions.
Sénégal : Les exportations en hausse
Dans son Bulletin mensuel des statistiques du commerce extérieur, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), indique qu’au mois d’août 2021, les exportations du Sénégal se sont hissées à 235,5 milliards de FCFA contre 224,8 milliards de FCFA au mois précédent, soit un relèvement de 4,8%. Les importations du mois d’août 2021 sont évaluées à 457,7 milliards de FCFA contre 419,9 milliards de FCFA au mois précédent, soit une progression de 9,0%; Le solde commercial s’est établi à -222,3 milliards de FCFA, au mois d’août 2021, contre -195,2 milliards de FCFA au mois précédent, selon l’ANSD
Sénégal : Un projet énergétique pour les PME
Des officiels et experts ont procédé mardi à Dakar au lancement d’un projet destiné à augmenter la production de bioénergie pour les petites et moyennes entreprises (PME) au Sénégal et en Afrique de l’Ouest. Dénommé ‘’BioStar », le projet a une vocation régionale avec des mises en oeuvre au Burkina Faso et au Sénégal, et des activités de dissémination en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger. Présidant les travaux du lancement du projet, le conseiller technique du ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’équipement rural, Younoussa Mballo, a souligné l’importance de la recherche dans les prises de décisions politiques. « La recherche constitue une des conditions de développement maitrisée à travers la production de connaissances permettant de bien informer la prise de décisions dans les politiques et l’utilisation efficiente des ressources », a-t-il indiqué, ajoutant que le Sénégal « s’est résolument inscrit dans cette démarche en faisant de la recherche un pilier important de son développement à travers le Plan Sénégal émergent dans son volet du développement du capital humain ».