Afrique du Sud : Craintes autour de l’émigration des talents
L’émigration de milliers de Sud-Africains qualifiés chaque année aura des conséquences néfastes sur l’économie future du pays, a indiqué dimanche le directeur général de la principale banque d’investissement en Afrique du Sud, Rand Merchant Bank, James Formby. «L’Afrique du Sud perd des compétences notamment dans les tranches d’âge entre les trentaines et les quarantaines au profit de postes à l’étranger», a déclaré M. Formby, notant que c’est particulièrement le cas pour les personnes oeuvrant dans les secteurs des infrastructures, décrits par le président Cyril Ramaphosa comme essentiels à la reprise économique du pays. Il a ajouté également que les Sud-Africains ne sont pas nécessairement à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger, car beaucoup sont simplement «terrifiés par ce qui se passe dans leur propre pays».
Angola : Note positive du FMI pour la gestion de la dette
Le Fonds Monétaire International (FMI) a attribué une note positive à l’Angola pour sa gestion de la dette qualifiée de «soutenable». Le Gouvernement angolais a atteint, en juin de l’année dernière, l’objectif minimal de dépenses sociales convenu avec le Fonds Monétaire International (FMI), une situation qui lui a valu la reconnaissance positive de l’institution et le plus récent décaissement financier de 487,5 millions de dollars. La firme de consulting Fitch Solutions a estimé, à cet égard, que le Gouvernement angolais poursuivra les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires, mais a prévenu que le risque d’instabilité sociale reste élevé en raison du mécontentement suscité par la crise que traverse le pays.
Angola : Les réserves internationales stables
Les réserves internationales nettes de l’Angola sont estimées actuellement à 8,6 milliards de dollars américains et demeurent stables, a révélé lundi la Banque Nationale d’Angola (BNA). Les réserves internationales brutes du pays, quant à elles, sont chiffrées à 14,8 milliards de dollars, a précisé la BNA dans une note de conjoncture. Entre janvier et décembre 2020, les réserves internationales nettes du pays étaient passées de 11,33 milliards de dollars (12 mois de couverture des importations) à 8,140 milliards de dollars (10 mois de couverture des importations). En 2019, ces réserves étaient de 10 milliards de dollars, ce qui a garanti au pays 7 mois d’importations.
Angola : Le FMI approuve un décaissement de 487 M$
Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé récemment un décaissement immédiat d’environ 487,5 millions de dollars en faveur de l’Angola, au titre de la quatrième révision du programme économique du pays. Avec ce nouveau décaissement, le FMI met à disposition un peu plus de 2,143 milliards de dollars, sur un total de 3 milliards de dollars, dans le cadre de l’accord approuvé par le Conseil d’administration le 7 décembre 2018. Dans une note, le FMI rappelle que l’accord vise à rétablir la viabilité extérieure et budgétaire, à améliorer la gouvernance et à diversifier l’économie angolaise, afin de promouvoir une croissance économique durable sous l’impulsion du secteur privé.
Angola : 5,7 MM$ de revenus pétroliers en 2020
L’Angola a exporté l’année dernière 472 millions de barils de pétrole qui ont rapporté à Etat des revenus annuels de 5,7 milliards de dollars (3.750 milliards de kwanzas), a indiqué lundi le ministère des Finances. «L’Angola a exporté en décembre dernier 36,3 millions de barils au prix moyen de 42 dollars et a consolidé des revenus annuels de 3.750 milliards de kwanzas», a indiqué le ministère dans un communiqué. Le président du conseil d’administration de l’Agence nationale du pétrole et du gaz (ANPG), Jeronimo Paulino, avait auparavant souligné que la production de pétrole en Angola a diminué d’environ 15 pour cent par an, soit environ 140.000 barils par jour.
Burkina : Création d’un fonds de développement agricole
En vue de combler le déficit de financement auquel font face les acteurs du secteur agricole burkinabé – seulement 3,5% des encours de crédits bancaires étant destiné à ce secteur selon la BCEAO – le Burkina Faso a créé en septembre 2020, le fonds de développement agricole (FDA) visant à appuyer les acteurs du monde agricole. Ce 9 février, le FDA a été doté d’un montant initial de 1,35 milliards FCFA par le gouvernement burkinabé, une enveloppe qui marque le début de l’opérationnalisation de ce fonds qui permettra plus précisément de financer des promoteurs de micro-projets et entreprises agricoles. L’ambition de l’Etat du Burkina Faso est de renforcer la dotation du fonds à 15 milliards FCFA d’ici 2025 afin d’accompagner un plus grand nombre de MPME et PME agricoles.
Côte d’Ivoire : Haro sur la contrebande de la noix de cajou
Arsenal juridique plus répressif et sensibilisation des planteurs: la Côte d’Ivoire, leader mondial de la production de noix de cajou, désormais considéré comme « un produit stratégique », veut lutter sans répit contre la contrebande des noix vers les pays voisins, écrivent des médias. La campagne 2021 de commercialisation de « l’or gris », la noix de cajou ou anacarde, s’est ouverte le 5 février. Celle de 2020 s’est soldée par une hausse de 33% de la récolte, soit plus de 840.000 tonnes. Au total 297 milliards de FCFA (453 millions d’euros) ont été distribués aux producteurs contre 238 milliards en 2019 (363 millions d’euros).
Ethiopie : Renforcement du réseau électrique
La compagnie éthiopienne d’électricité a signé lundi un contrat d’un montant global de plus de 24 millions dollars avec quatre entreprises pour assurer l’électricité à 25 localités avec un système solaire hors-réseau. Ces projets qui bénéficieront à plus de 145 000 habitants, sont financés à hauteur de 20 millions dollars par la Banque africaine de développement et le reste par le gouvernement éthiopien, indique-t-on.
Ethiopie : Les exportations de minerais en nette baisse
Les exportations des minéraux en Ethiopie ont totalisé quelque 314 millions dollars au cours des six premiers mois de l’année budgétaire qui a commencé le 8 juillet 2020, a indiqué le ministère éthiopien des Mines et du Pétrole. Ce montant s’inscrit en baisse de 100 millions de dollars en raison des évènements et de l’instabilité ayant émaillé ces derniers mois certaines régions du pays, précise-t-on.
Le Gabon effectue un emprunt avec succès
Le Gabon a mobilisé la somme de 49,7 milliards de FCFA (près de 76 millions d’euros) sur le marché des titres de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Ce montant représente un peu plus de la moitié (52,5 %) de ce que le pays projetait de lever au cours du premier mois de l’année. Selon le calendrier des émissions, il était prévu des émissions de 94,5 milliards de FCFA (plus de 144 millions d’euros) sur le marché des titres publics de la Beac au cours de cette période.
Ethiopie : Le HCR en manque de financement
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé n’avoir reçu que 7 pc des 323,1 millions de dollars qu’il comptait utiliser pour répondre aux besoins des personnes déplacées à l’intérieur du pays et des réfugiés en Ethiopie.
L’Ethiopie est le troisième plus grand pays d’accueil de réfugiés en Afrique, abritant, en date du 31 janvier 2021, 801.349 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement venus du Soudan du sud, de Somalie, d’Erythrée et du Soudan.
Kenya : Une facilité de prêt de la part du FMI
Le Kenya devra obtenir une facilité de prêt de 2,4 milliards de dollars (250 milliards de shillings) du Fonds monétaire International (FMI) pour l’aider dans sa relance économique post-Covid-19. L’accord au niveau des services a été conclu lundi après que l’équipe du FMI ait achevé le deuxième cycle de négociations avec les autorités kényanes. L’accord attend maintenant l’approbation du conseil d’administration du prêteur international qui verra ce pays d’Afrique de l’Est recevoir la première tranche de près de 75 milliards de shillings (environ 740 millions de dollars) au cours de l’exercice en cours.
Kenya : Lancement d’un projet d’extension du réseau télécoms
L’Autorité des communications du Kenya (CA) va investir la somme de 1,57 milliard de shillings kényans (14,4 millions USD) pour étendre l’accès aux services télécoms dans 101 nouvelles localités, réparties entre 17 comtés marginalisés. L’opération sera conduite par cinq entreprises télécoms qui ont été retenues sur les onze en compétition pour la seconde phase du Fonds de service universel (USF), précise la CA dans un communiqué.
Mali : Le FIDA appuie financièrement l’agriculture
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a octroyé 20,76 millions d’euros au Mali dans le cadre du Programme conjoint régional Sahel en réponse aux défis Covid-19, a fait savoir le ministère malien de l’Economie et des Finances. La convention d’accord a été signée samedi dernier en marge des travaux de la 9ème session du Conseil des ministres du G5 Sahel, qui se tiennent à N’Djamena (Tchad), fait savoir le communiqué du ministère malien de l’Economie. « Ce financement permettra de renforcer les actions du gouvernement en faveur de la résilience des populations rurales du Mali fortement impactés par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 », a précisé le ministère.
Nigeria : L’inflation toujours très forte
Au Nigeria, le taux d’inflation poursuit sa course vers les sommets pour s’établir à 16,47% en janvier 2021, en rythme annuel, porté par la flambée des prix des produits alimentaires, selon le récent rapport du bureau national des statistiques du pays. Par rapport à décembre 2020, le taux d’inflation a progressé de 1,49%. Cette montée est principalement du fait de la hausse de l’inflation alimentaire qui a atteint 20,57% en janvier, soit son plus haut niveau depuis juillet 2008. A deux chiffres depuis 2016, l’inflation au Nigéria s’est aggravée avec l’arrivée la pandémie de la Covid-19 et la fermeture des frontières terrestres du pays avec ses voisins du Niger et du Bénin.
Ecobank Nigeria réussit une émission obligataire de 300 M$
Ecobank Nigéria a annoncé la réussite de son émission d’obligations de 300 millions de dollars sur les marchés de capitaux internationaux. L’emprunt obligataire à taux fixe est assorti d’un coupon (taux d’intérêt) de 7,125% et arrivera à échéance en février 2026 (une durée de 5 ans). Il s’agit en effet du taux d’intérêt le plus bas jamais atteint par une institution financière nigériane pour une transaction d’obligation de référence. De fait, le coupon initial de 7,75%, s’est finalement resserré pour clôturer à 7,125% en raison de la forte demande.
Sénégal : L’activité économique interne finit l’année en hausse
L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est renforcée de 6,9%, en variation mensuelle, au mois de décembre 2020, indique la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Ce renforcement a été obtenu ’’à la faveur du tertiaire (+15,4%), du primaire (+19,2%) et, dans une moindre mesure, de l’administration publique (+2,8%)’’, explique la DPEE dans le Point mensuel de conjoncture de décembre.
Sénégal : De nouveaux instruments de financement
L’Agence UMOA-Titres annonce avoir décidé de lancer, avec la collaboration de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), des obligations de relance (ODR 2021), un ensemble de nouveaux instruments de financement, d’un montant de 3.768 milliards de francs CFA. ‘’S’appuyant sur le guichet de la relance mis en place par la BCEAO pour accompagner les Etats de la zone, ces instruments sont structurés par l’agence UMOA-Titres dans le but de permettre aux Etats membres de l’UMOA de financer leurs plans de relance économique massifs, à la suite de la pandémie’’ de Covid-19, explique un communiqué.
UEMOA : Poursuite du renforcement de la liquidité bancaire
Les opérations d’open-market de la BCEAO destinées à renforcer la liquidité des établissements de crédit, se sont poursuivies ce 15 février 2021. Le résultat global de l’adjudication à taux fixe a fait ressortir une injection de 3440 milliards FCFA sur le marché interbancaire de l’UEMOA. Ce niveau de liquidité correspond en fait à l’ensemble des besoins exprimés par les 87 banques commerciales sur une échéance d’une semaine.
Zimbabwe : Plus haut risque d’Afrique australe selon Fitch
Le Zimbabwe présente le risque politique et économique le plus élevé parmi les pays de l’Afrique australe, a indiqué mardi la société américaine de services financiers, Fitch Solutions. «Cette situation reflète une crise qui s’aggrave dans le pays», a souligné Fitch Solutions dans un rapport sur la sous-région de l’Afrique australe, notant que le Zimbabwe a obtenu un score de 37,7 sur l’indice de risque politique, bien en dessous de la moyenne régionale de 59,6. Concernant l’indice économique de ce pays d’Afrique australe, Fitch a accordé une note de 20,6 pour le court terme, également en dessous de la moyenne de 36,3.