Afrique du Sud : Les avertissements du FMI
Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde l’Afrique du Sud contre la persistance de la crise économique due, principalement, aux problèmes des entreprises publiques et au manque de la croissance économique. «L’Afrique du Sud a été très durement touchée par la pandémie du Covid-19. En 2020, la production s’est fortement contractée et les pertes d’emplois ont été importantes, malgré les actions des autorités pour soutenir les groupes les plus vulnérables et les entreprises touchées», a déclaré une équipe du FMI qui a tenu des réunions virtuelles avec des responsables du gouvernement sud-africain pour examiner les récents développements et les perspectives économiques du pays. Elle a expliqué que les finances publiques du pays ont beaucoup souffert, alors que le déficit budgétaire et la dette publique ont augmenté considérablement en raison de la récession et des dépenses liées à la pandémie.
Afrique du Sud : Un changement pour les fonds de pension ?
Le Trésor national sud-africain a proposé de modifier les règles régissant les fonds de pension afin d’encourager les investissements dans les projets d’infrastructure. La nation la plus industrialisée d’Afrique et la plus durement touchée par la pandémie de coronavirus sur le continent a placé les travaux publics dans des secteurs tels que les transports, l’énergie et l’eau au cœur de ses plans de relance économique. Le Trésor propose ainsi une modification de la loi sur les fonds de pension dans un projet d’amendements publié la semaine dernière. Cette règle fixe le pourcentage maximum d’actifs d’un fonds qui peut être investi dans différentes classes d’actifs et vise à protéger les épargnants des investissements trop concentrés.
Angola : La BM investit dans l’agriculture
La Banque Mondiale a consacré un investissement de 25 millions dollars au titre de la contribution à la relance de l’agriculture en Angola, avec la mise en œuvre du Programme de production agricole pour l’Afrique australe (APPSA), a indiqué lundi le coordonnateur du projet, Joaquim César. Il s’agit de la deuxième phase du programme lancé sur le plateau central pour la gestion des différentes technologies et la modernisation du secteur agraire angolais, en s’appuyant sur de nouveaux domaines de recherche pour la construction d’une agriculture durable. Le projet s’assigne pour objectif d’installer, dans la province de Malanje, un centre de leadership régional pour la dynamisation de la production en grande échelle du manioc, de maïs, du riz, des légumineux et des horticoles, a expliqué M. César.
BAD-JICA-Maurice : Un prêt de 289 M$
L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a accordé un prêt de 30 milliards de yens japonais (289 millions de dollars américains) à l’Île Maurice pour soutenir les mesures prises face à la pandémie de Covid-19 et pour l’aider à reconstruire son économie. L’accord de prêt est un cofinancement entre la JICA et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre de l’Initiative commune de renforcement de l’assistance au secteur privé en Afrique (EPSA, en anglais) destinée à stimuler une croissance durable et inclusive induite par le secteur privé en Afrique, selon un communiqué de la BAD.
Botswana-Namibie : Vers un renforcement de la coopération
Le Botswana et la Namibie ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale et de l’étendre aux secteurs de l’agriculture, de la santé, du commerce et de l’immigration, a déclaré le ministre botswanais des Affaires internationales et de la coopération, Lemogang Kwape. S’exprimant lors de la cérémonie de clôture de la 6e session de la Commission permanente mixte de coopération Botswana-Namibie, M. Kwape a déclaré que le Botswana attache une grande importance à ses liens bilatéraux et à sa coopération stratégique avec son voisin occidental. «Nous sortons de cette réunion encore plus unis et plus forts, avec des résultats positifs, qui témoignent tous de notre amitié toujours croissante», a déclaré le ministre, notant que l’objectif de la réunion était de renforcer encore les engagements bilatéraux en offrant l’opportunité de discuter des questions qui sont pertinentes pour le développement socio-économique des deux pays.
Djibouti : Adoption d’un projet de régulation des hydrocarbures
A Djibouti, un projet de loi sur la régulation des activités d’importation, de stockage, de transport et de distribution des hydrocarbures et de raffinage, a été adopté mardi en Conseil des ministres, rapporte l’agence djiboutienne ADI. L’adoption de ce projet de texte s’inscrit pleinement dans la politique gouvernementale visant à mettre en place une synergie promouvant des grands investissements profitables à l’ensemble du pays, souligne ADI, notant que Djibouti est devenu une plateforme logistique où transite un volume important d’hydrocarbures destiné aux pays voisins et au reste du monde.
Ethiopie : Un grand projet routier sur les rails
Une route longue de 80 km va relier Jimma dans l’Etat régional d’Oromia à Chida dans l’Etat éthiopien des nations, nationalités et peuples du Sud. Le lancement de ce projet qui va nécessiter un investissement de 60 millions dollars sur quatre années, a été présidé la semaine dernière par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Nigeria : Création d’une entreprise de financement des infrastructures
Le Nigeria a récemment annoncé la création d’une entreprise du nom d’Infraco dont la mission principale sera le financement des infrastructures du pays, selon des médias ouest-africains. Lancée avec un capital initial de 1.000 milliards de nairas, soit 2,62 milliards de dollars, la société qui est le fruit d’un partenariat public-privé, devrait porter à terme son capital à 15.000 milliards de nairas (39,32 milliards de dollars) destiné au financement des projets publics tels que la construction des routes, des chemins de fer ainsi que la fourniture de l’électricité, a déclaré le porte-parole du vice-président, Laolu Akande, dans un communiqué. Par cette nouvelle orientation de sa politique de développement des infrastructures, le Nigeria espère ainsi pallier à son important déficit structurel en infrastructures estimé à au moins 3.000 milliards de dollars sur 30 ans, selon Moody’s.
Nigeria : Le PIB en contraction de 1,92% en 2020
Le produit intérieur brut (PIB), en termes réels, du Nigeria s’est contracté de 1,92% en 2020, après une croissance de +2,27% en 2019, selon les données publiées récemment par le Bureau national des statistiques du pays. En valeur, le PIB est ainsi passé de 71 390 milliards de nairas (187 milliards de dollars) en 2019 à 70 010 milliards de nairas (183,4 milliards de dollars) en 2020, après avoir atteint 69 810 milliards de nairas (182,9 milliards de dollars) en 2018.
Le Rwanda renforce la promotion de son café
Le Rwanda vient de faire un pas supplémentaire dans la promotion de son café dans le monde en lançant, cette semaine, la commercialisation de deux marques de fèves dans plusieurs points de vente singapouriens. Selon la presse locale, il s’agit principalement des marques de café moulu haut de gamme « Kawah », torréfiée de manière artisanale et « Gorilla’s Coffee » issu d’un arabica bourbon poussant sur les sols volcaniques. Cette démarche entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à accroître la valeur ajoutée de la filière à travers, une amélioration du contrôle de la qualité et un renforcement de la marque rwandaise en lieu et place d’une hausse continue des volumes.
Sénégal : Nette baisse des embarquements au port de Dakar
Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) au terme de l’année 2020 ont connu une baisse de 565.700 tonnes comparés à l’année 2019, selon les données établies par cette entreprise portuaire basée à Dakar. Le cumul de ces embarquements s’est établi à 4.808.500 tonnes durant la période sous revue contre 5.374.200 tonnes au terme de l’année 2019, soit un repli de 10,52% en valeur relative. Cette situation est essentiellement due aux marchandises diverses qui ont connu une contraction de 19,31% à 3.438.870 tonnes contre 4.262.300 tonnes en 2019.
Tanzanie : Le point sur le réseau ferroviaire SGR
A la fin des travaux prévus pour juin 2021, la première phase du réseau ferroviaire SGR, s’étendant entre Dar es-Salaam et Morogoro en Tanzanie disposera de l’énergie nécessaire à son fonctionnement, a annoncé lundi la Compagnie tanzanienne d’approvisionnement en électricité de (Tanesco). La Tanesco a fait savoir qu’elle a mis à la disposition du projet, 70 MW d’électricité. La Société des chemins de fer de Tanzanie (TRC) pourra disposer de cette énergie dès qu’elle le souhaitera. « Nous avons investi plus de 71,1 milliards de shillings tanzaniens (30,6 millions USD) dans la construction d’infrastructures électriques pour la phase 1 du projet SGR. Les travaux sont à présent achevés à 100 % », a affirmé Medard Kalemani, le ministre tanzanien de l’Energie, cité par des médias locaux.
Togo : Un projet de construction de 3000 logements
Shelter Afrique, l’institution spécialisée dans le financement des projets immobiliers en Afrique, va construire 3 000 logements à Lomé, la capitale du Togo. Le 26 février dernier, un mémorandum d’accord a à cet effet fait l’objet de signature entre Koffi Tsolenyanu, ministre togolais de l’Urbanisme et de la Santé publique et Andrew Chimphondah, directeur général du groupe Shelter Afrique. Dans le cadre de ce partenariat, Shelter Afrique sera chargé de mobiliser le financement auprès des investisseurs pour la réalisation du projet. L’Etat du Togo, selon la presse locale, mettra en place des mesures accommodantes d’accompagnement pour la mise en œuvre de ses logements.