La 4ème édition du festival Atlas Electronic se déroulera du 29 août au 1er septembre 2019, sous le slogan « Moving Forward» (aller de l’avant).
« Le festival souhaite mettre l’accent sur les inégalités quant à la liberté de mouvement et de déplacement, et leurs conséquences sur le paysage culturel mondial. » expliquent les organisateurs.
Plus de 125 artistes, représentants 15 pays, prendront part à cette édition. On comptera ainsi la présence du duo marocain de DJS Kalboca, ainsi que la productrice et djette parisienne Crystallmess, le « gnaoui blanc » Jauk Armal sera également de la partie ainsi que le groupe marocain de musique expérimentale Raskas, et la chanteuse Sud-africaine Ntombi Ndaba. Cette dernière participe à un projet de l’artiste résident Esa Williams ayant pour but de mettre en lumière différents types de sons africains et explorer ainsi la culture et le background historique dont ils ont été inspirés, expliquent les organisateurs.
« Ces trois dernières années, j’ai pu présenter à Atlas Electronic des performances d’artistes amis (comme Mim Suleiman ou Ata Kakl). Pour cette édition, je voulais continuer sur la même lancée en allant un peu plus loin qu’une simple présentation des morceaux… » précise Esa Williams.
La scène de l’amphithéâtre sera quant à elle occupée par le producteur du label de future-jazz Kamal Williams. Il y invitera Kieron Ifill alias K15, ainsi que Louis Chen, Mr Wynters et l’artiste de grime Mez.
En plus du line up musical, Atlas Electronic offre une belle plateforme aux autres formes d’art, tel que le projet « Afrorack » de l’Ougandais Bamanyan Brian ou encore « Guedra », projet féminin de dance traditionnelle.
Du vendredi au samedi, les festivaliers pourront également profiter de talks et de débats autour de sujets différents, dont « les droits d’auteurs », « l’émancipation des artistes », etc.
LNT