
MM. Bernard Billaudot (g.) et Abdelali Attioui
Entretien avec le Professeur Billaudot et M. Attioui
La Direction des Études et Prévisions Financières du Ministère de l’Économie et des Finances a organisé, le 20 janvier dernier, au siège de ce département ministériel, une conférence portant sur « l’analyse de la transformation de l’économie marocaine : une nouvelle grille conceptuelle ».
Celle-ci a été conjointement animée par le professeur émérite à l’Université de Grenoble, M. Bernard Billaudot et par M. Abdelali Attioui, chef de la division des modèles de prévision au sein de la DEPF.
Dans l’entretien conjoint qui suit, MM. Billaudot et Attioui exposent pour La Nouvelle Tribune et www.lnt.ma les principales conclusions tirées de cet exercice qui a passionné un auditoire nombreux et attentif.
La Nouvelle Tribune :
M. le Professeur Billaudot et M. Abdelali Attioui, merci d’avoir accepté d’accorder à nos supports papier et web, une interview à l’occasion de votre conférence très remarquée au Ministère des Finances. Vous faites une analyse cruciale de l’économie marocaine basée sur une étude scientifique, pouvez-vous partager avec nos lecteurs sur les moyens déployés et le temps consacré ?
Prof. Billaudot et M. Attioui
La décision de réaliser le rapport « Les implications de l’insertion du Maroc dans l’économie mondiale sur sa croissance et son développement » en vue du séminaire organisé par/à l’Académie Hassan II des sciences et techniques (le 21 janvier 2020) a été prise à la fin du mois d’octobre 2019.
Il s’agissait au départ de reprendre et d’actualiser un texte de ma plume (ie. M. Billaudot) de 2005 intitulé ‘’La dynamique macro-économique de l’économie marocaine (1986-2003) : état des lieux’’. Le rapport était bouclé le 20 janvier 2020.
Le travail a été réalisé par trois personnes : Abdelali Attioui et Adnane Chafiq de la DEPF, et moi-même. J’ai bien évidemment mobilisé toute la connaissance tenant à ma co-direction, avec Noureddine El Aoufi du programme de recherche « Made in Morocco. Industrialisation et développement » dont les résultats seront disponibles sous peu (trois volumes). Il n’en reste pas moins que, sur le fond, il s’agit pour moi d’une analyse que je n’avais pas encore pensée comme telle avant ce travail, et dont les enseignements que l’on en tire n’engagent que moi.
Avant de parler de la transformation de notre économie, pouvez-vous nous expliquer comment vous avez procédé pour mener votre analyse des « implications de l’insertion du Maroc dans l’économie mondiale sur sa croissance et son développement » ?
Cette analyse a été menée en comparant la dynamique économique observée après 1998 à celle qui l’a été avant. En effet, la période 1998-2018 est celle au cours de laquelle se sont manifestés les effets du choix acté et assumé politiquement de l’ouverture (ou du libre-échange, si on préfère). Pour avant, nous nous en tenons à la période 1982-1998 qui a suivi ce qu’il est convenu d’appeler l’ajustement structurel, choix qui consacre l’abandon d’une stratégie de développement prioritairement autocentré et planifié du centre.
La seconde période, celle sur laquelle se focalise l’analyse en considérant avant tout l’activité marchande non agricole, a été marquée par la « crise de 2008 » et ses prolongements dans l’UE, le principal partenaire commercial du Maroc. Cette crise ponctuelle n’a pas cassé la croissance relativement forte de l’activité marchande non agricole enregistrée au cours des dix premières années (+ 5,1 % par an sur 1998-2018), mais elle en a fortement ralenti le rythme (+3,2 % par an sur 2008-2013). On pouvait s’attendre à ce que ce rythme s’accélère avec la nette reprise de la demande mondiale de biens adressée au Maroc et celle du tourisme.
Or, il n’en a rien été puisque ce rythme fléchit de nouveau (+ 2,8 % l’an sur 2013-2018). Cela parait paradoxal dès lors que la politique industrielle visant un fort développement des exportations des nouveaux métiers porte ses fruits, en donnant lieu à une importante transformation de la structure proprement industrielle au profit des industries mécaniques et électriques. Mais, cela l’est moins, si on ajoute le constat que la part de l’industrie manufacturière dans l’ensemble des activités marchandes (y compris agriculture) n’a pas progressé en termes de valeur ajoutée entre 1998 et 2018. L’objet de ce rapport est de lever ce paradoxe.
Le rythme de croissance de l’activité marchande non agricole a été également insuffisant pour atteindre les objectifs de développement visés. En particulier, la croissance économique attendue du choix du mode d’insertion dans l’économie mondiale qualifié de « libre-échange » a été insuffisante pour assurer une progression « satisfaisante » à la fois du volume global d’emploi, du niveau de qualification des emplois créés et des dépenses publiques consacrées à la santé et l’éducation.
Pouvez-vous nous préciser un peu plus comment vous avez retenu ce découpage en deux périodes 1982-1998 et 1998-2018 ?
Le modèle que nous avons développé pour comprendre/expliquer la transformation de l’économie marocaine s’applique à des périodes de stabilité institutionnelle concernant les changements des règles en vigueur en matière de relations économiques (commerciales et financières) entre le Maroc et le Reste du Monde. Or, l’historique relatif à l’encadrement institutionnel des relations économiques internationales du Maroc met en évidence que l’année 1998 est une date charnière en raison de la signature de l’ALE avec l’UE puisque sa signature a eu lieu en juin 1997 et son entrée en vigueur en mars 2000. D’un point de vue strictement institutionnel, on aurait un découpage en deux périodes 1982-1998 et 1998-2018. Nous avons par la suite vérifié la pertinence de ce découpage puisqu’il concorde avec la stabilité en tendance du taux d’ouverture à l’exportation et du taux de pénétration des importations sur 1982-1998, puis une tendance ascendante très marquée au cours de la période 1998-2018.
Quels sont les constats saillants qui ressortent de votre étude au-delà du fait que l’économie non agricole n’a progressé en moyenne que de 2,8 % et que l’amélioration de l’indice de développement humain du Maroc piétine ?
L’exigence qui a présidé à notre analyse est de faire un net partage entre la description de la dynamique économique (première partie du rapport) et l’interprétation qu’il est possible d’en donner (seconde partie du rapport). En effet, cette interprétation, qui consiste à donner du sens, est une explication. Ce n’est jamais l’observation qui nous la donne, aussi précise soit-elle. On ne peut induire de l’observation que des conjectures, sans aucune garantie de leur bien-fondé. Toute explication repose, plus ou moins explicitement sur la mobilisation d’une grille d’analyse théorique (ou conceptuelle, si on préfère).
Les trois principaux constats établis en conclusion de la première partie sont :
- Le rythme de croissance tendanciel du PIB marchand ne s’est pas nettement accéléré dans le cadre du choix de l’ouverture sur 1998-2018 par rapport à 1982-1998 (+ 4,1 % contre 3,3 % par an pour la valeur ajoutée marchande non agricole).
- Après 2013, une fois enregistrés les effets négatifs sur l’économie marocaine de la « crise de 2008 » (et de ses suites en UE), l’activité marchande non agricole n’a pas connu une nette reprise se poursuivant à moyen terme (5,1 % sur 1998-2008, + 3,2 % sur 2008-2013, + 2,8 % sur 2013-2018).
- Il n’y a pas eu globalement une dynamique d’industrialisation (la valeur ajoutée de l’ensemble des industries manufacturières n’a pas progressé plus vite que celle de l’ensemble des activités marchandes non agricoles sur 1998-2018, en notant toutefois que cette évolution globale cache un changement structurel interne (chute de celle des industries du textile du cuir et de l’habillement et forte augmentation de celle des industries mécaniques et électriques).
La décomposition de la seconde période 1998-2018 en trois sous-périodes a été dictée par deux considérations. D’un point de vue institutionnel, on devrait avoir seulement deux périodes 1998-2013 et 2013-2018 en raison de la baisse progressive et continue des droits de douane, puis de la stabilisation des modalités de l’insertion du Maroc dans l’économie mondiale, du moins avec l’Union européenne (acquise en 2012-2013). Mais, le choc exogène lié à la crise de 2008 et ses suites en Europe (zone Euro) nous oblige à retenir un découpage de la période 1998-2018 en trois sous-périodes ; à savoir 1998-2008, 2008-2013 et 2013-2018.
Vous avez abouti à un diagnostic grâce à une grille d’analyse dite théorique ou conceptuelle, pouvez-vous en partager les lignes principales avec nos lecteurs ?
La question cruciale qui se pose après l’établissement de ces constats est alors la suivante : quelle « boite à outils conceptuels » faut-il mobiliser pour réaliser leur explication-compréhension-interprétation ?
L’originalité de l’analyse réalisée dans la seconde partie de notre rapport tient à la mobilisation d’une « autre » grille conceptuelle différente de celle qui est couramment convoquée. Cette dernière est celle qui a été à la base de la prévision selon laquelle l’insertion du Maroc dans le processus de mondialisation économique en cours depuis les années 80, une insertion politiquement assumée en interne et actée par des accords de libre-échange, devait lui permettre d’entrer dans le club des pays émergents.
L’originalité de l’analyse réalisée dans la seconde partie de notre rapport tient à la mobilisation d’une « autre » grille conceptuelle. Comme il se doit, elle est porteuse de conceptions originales de l’industrialisation, de la croissance économique et du développement. Parce qu’elle prend en compte la diversité des façons de justifier publiquement l’institution de telle ou telle norme-règle sociétale (convention commune ou règle de Droit) et, ce faisant, la diversité des points de vue axiologiques (ou politiques, si on préfère) en présence dans tel vivre-ensemble des humains sans considérer que l’un d’entre eux s’impose, elle donne de ces catégories, surtout du développement, des compréhensions « positives ». Dès lors, ces dernières laissent place à l’interrogation concernant ce qu’est une « bonne » industrialisation, une « bonne » croissance économique et un « bon » développement.
La croissance économique au Maroc stagne, après avoir été pendant dix ans engagée sur un rythme de 5,1 % l’an, elle s’est réduite à 3,2 % entre 2008 et 2013, avant de baisser à 2,8 % depuis, pourquoi le rythme de croissance ne se relève-t-il pas ? Que dit selon vous le tableau des « contributions à la croissance de la demande intérieure et du commerce extérieur » ?
Notre analyse exclut d’entrée de jeu la méthode « empiriste » qui est couramment pratiquée au Maroc. Cette méthode consiste à établir les contributions positives de la demande finale (intérieure et extérieure) et la contribution négative des importations à la réalisation du PIB et à considérer que ces contributions ont été des impulsions motrices.

Or, il s’agit d’un simple constat factuel de ce qui a été réalisé. Notez bien que le « tableau des contributions à la croissance de la demande intérieure et du commerce extérieur » ne fait que décrire, il ne nous apprend rien sur les forces motrices de la croissance. Il ne fait pas le partage entre ce qui, dans les contributions observées ex-post, vient des « moteurs » de la croissance observée, de ses forces d’impulsion ou encore d’impulsions autonomes, et ce qui a été induit par ces impulsions autonomes. Dans le jargon des modèles, il ne fait pas le partage entre ce qui a été exogène et ce qui a été endogène à la croissance observée sur la période de moyen terme considérée.
La mobilisation de ce tableau conduit à dire que la consommation des ménages, parce que sa contribution est la plus importante, a été le principal moteur de la croissance marocaine. Or, ce constat ne fait qu’enregistrer le fait que la part de consommation des ménages dans la demande finale est importante. Il ne prend pas en compte le fait qu’une bonne part de l’évolution de la consommation des ménages est induite par la croissance, tout particulièrement via l’emploi salarié des entreprises et les revenus d’entreprise individuelle.
Mais est-ce la consommation qui tire la production ou la production qui génère des revenus dont découle la consommation ? Cette question est relative à la dynamique à court terme et l’on sait que le débat théorique entre le point de vue de Friedman et le point de vue de Keynes reste ouvert. Le recours à l’économétrie ne permet pas de le trancher. Les attributs en question sont nécessairement théoriques. De plus, lorsqu’on se préoccupe de la dynamique de moyen ou long terme, ce qui est notre cas, sa théorisation se pose en des termes tout à fait différents.
Vous avez exposé un « Tableau des contributions autonomes à la croissance de la valeur ajoutée marchande non agricole », quelles sont-elles ?
La grille d’analyse originale que nous retenons conduit à l’établissement d’un « Tableau des contributions des impulsions autonomes de la croissance » à caractère explicatif qui se substitue au tableau strictement descriptif. La comparaison entre ces deux tableaux, pour chacune des trois sous-périodes en laquelle a été découpée la période 1998-2018, est le point d’orgue de la seconde partie du rapport. Tout ce qui précède a pour objet de présenter ce qui permet de parvenir au tableau en question : la grille d’analyse, la modélisation qu’elle implique et ce à quoi cette modélisation conduit.
La progression de chacune des variables macroéconomiques qui participe à la formation ou à la réalisation de la valeur ajouté marchande non agricole résulte d’une impulsion autonome (elle ne dépend pas de ce qui a lieu par ailleurs au cours de la période de moyen terme prise en compte) et d’une impulsion induite. Outre la valeur ajoutée de l’activité agricole, les variables qui sont dotées d’une impulsion autonome sont avant tout les exportations, la FBCF des entreprises (y compris entreprises publiques) et les importations. On y ajoute ensuite le poste « total des demandes de biens et services découlant du total des dépenses des administrations publiques ».

Il ressort des tableaux des contributions des impulsions autonomes à la croissance qu’à partir de 1998, les deux principaux moteurs de la croissance ont été les exportations et la FBCF jusqu’en 2008, avec une forte contribution négative des importations, si ce n’est au cours de la sous-période dont la distinction tient au « choc » qu’a été la crise de 2008 et ses suites en UE. Ainsi, pour l’essentiel, la progression de la consommation des ménages est une impulsion induite (via l’évolution de l’emploi, l’évolution des salaires, l’évolution des revenus d’entreprises, les revenus venant de l’activité agricole, etc.).
Vous avez conçu une nouvelle grille d’analyse conceptuelle dont découle une modélisation de l’économie marocaine. Quels en sont les conclusions ?
Notre modélisation est mobilisée pour expliquer les trois constats établis à la fin de la première partie du rapport et mentionnés ci-dessus. Elle permet de remonter aux causes de fond de ce qui est révélé par le tableau des contributions des impulsions autonomes à la croissance pour les périodes identifiées (1998-2008, 2008-2013 et 2013-2018), notamment, la faible capacité de la production marocaine à satisfaire l’augmentation de la demande intérieure, intermédiaire ou finale en laissant ainsi place à une forte progression des importations. Ce manque est structurel. Il se traduit par une impulsion autonome des importations dont la contribution négative à la croissance est de l’ordre de 1% l’an en moyenne sur l’ensemble de la période.
Les deux principales explications qui en sont données sont alors les suivantes :
- Le processus d’industrialisation a été une sous-industrialisation dépendante. Il s’est agi d’une sous-industrialisation parce qu’elle ne se fait que sur certains segments des chaines de la valeur ; en l’occurrence, ceux qui ne mobilisent qu’une main d’œuvre peu qualifiée, qui se caractérisent par un faible taux de transformation et par l’obtention d’une valeur ajoutée par emploi faible. Elle a été dépendante parce que, souvent, les processus et les produits ne sont pas conçus au Maroc, une proportion élevée des entreprises industrielles marocaines étant des « sous-traitants », surtout pour les entreprises tournées vers l’exportation. Très peu d’entreprises industrielles réalisent en interne une activité de R&D.
- Une part encore assez importante des entreprises marocaines, au sens où leur gestion est commandée par des Marocains, relèvent de ce qui est appelé, dans la grille d’analyse mobilisée, le « monde de production domestique », c’est-à-dire une entité dans laquelle les pratiques en matière commerciale, salariale et financière conservent encore certaines des caractéristiques propres à la production artisanale de la « société traditionnelle », à commencer par la place qu’y tient la ‘’réciprocité’’. L’objectif primordial d’une entreprise de ce monde n’est pas « la croissance », en particulier elles ne font pas appel au crédit d’un intermédiaire financier pour financer leur FBCF (ce qui serait nécessaire si elle augmentait nettement).
Quelles sont selon vous les étapes à franchir par le Maroc pour entrer dans le club des pays émergents ? Inversement qu’est ce qui l’aurait empêché d’y être déjà ?
Ce qui l’a empêché ? Pour l’essentiel, ce qui caractérise le processus actuel de mondialisation économique, c’est-à-dire la dépendance du Maroc aux IDE et la disparition dans tous les pays « développés » du moteur qu’a constitué pendant les « trente glorieuses » la domination de la convention « industrielle » selon laquelle le juste salaire est celui qui assure un certain pouvoir d’achat au salarié et tous doivent bénéficier d’une juste répartition des fruits de la croissance. Il y a eu un basculement dans le monde entier au profit de la convention « marchande » selon laquelle le juste salaire est « révélé par le marché » en raison des consentements à payer des employeurs. La hausse des salaires et alors induite par le rythme de croissance de l’emploi. On est passé d’une impulsion autonome à une impulsion induite, ce qui s’est traduit par un taux d’inflation faible et par le retour à une dynamique dans laquelle les seuls « moteurs » de la croissance sont les exportations et la FBCF des entreprises.
Ce basculement a eu lieu également au Maroc. Dans ce contexte, il est beaucoup plus difficile qu’il y a 30 ans d’émerger pour un pays « en développement-modernisation ». Il y a aussi des causes internes. Mais elles sont couramment évoquées.
Entretien réalisé par Afifa Dassouli
CV du professeur Billaudot
Le Professeur Bernard Billaudot est lauréat de l’Ecole Polytechnique (promotion de 1960-1962). Après une formation au Centre d’études des programmes économiques du Ministère de l’Economie et des Finances (1963-1964), il a rejoint le Service de la Comptabilité nationale de l’INSEE (1964-1967). Il a été nommé en 1968 Chef de Division à la Direction de la Prévision où il a élaboré le modèle DECA et participé à la préparation de la dévaluation du Franc français en août 1969.
Le Professeur Bernard Billaudot obtient en 1976 une thèse d’Etat de sciences économiques, thèse considérée comme l’un des travaux fondateurs de l’Ecole française de la régulation (approfondissement de la thèse de Michel Aglietta de 1973 concernant le couple capital-emploi-productivité). Il a été membre, depuis 1981, de l’institut de recherche sur la production et le développement (IREPD) dont il a été le directeur de 1998 à 2002.
Il a son actif de nombreuses publications, dont ‘’ Croissance et crise, 1978’’ ; ‘’L’ordre économique de la société moderne, 1996’’ ; ‘’Une macroéconomie historique et institutionnelle, 2001’’ ; ‘’Du fordisme à l’entreprise-réseau, 2003’’ ; ‘’ Économie des conventions et théorie de la régulation : de la comparaison à la confrontation, 2006’’ ; ‘’Une théorie de l’État social, 2008’’ ; ‘’ Une vision institutionnaliste, historique et pragmatique de l’objet de la science économique, 2009’’ ; ‘’ Endettement des États et crise de l’Euro, 2011’’.
Grâce à la richesse de son parcours, le Professeur Bernard Billaudot a réussi à accumuler de solides connaissances académiques, mais également une bonne maîtrise de la modélisation empirique et des données des comptes nationaux et des enquêtes.
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