La préfecture de police de Marrakech a affirmé que l’hypothèse du suicide n’est pas exclue concernant le décès d’une fille des suites de brûlures ayant entrainé sa mort.
Dans un communiqué dont copie est parvenue mercredi à la MAP, la préfecture de police indique avoir reçu le 10 mars courant vers minuit, un avis sur le transfert par la protection civile d’une fille souffrant de brûlures graves, d’une zone abandonnée près du boulevard Mohammed VI vers l’hôpital Ibn Tofail.
Les services sécuritaires ont immédiatement entamé une série d’investigations et de constats préliminaires sur le lieu du crime sans parvenir à recueillir les déclarations de la victime, qui a succombé à ses brûlures à son arrivée à l’hôpital, indique la même source, ajoutant qu’une bouteille contenant un liquide inflammable, selon l’expertise réalisée, a été retrouvée sur le lieu du crime.
L’enquête et les investigations appuyées par l’expertise technique, ont permis dans une première étape d’identifier la victime, qui avait subi un traitement pour troubles mentaux et psychiques, indique la même source, précisant qu’elle s’était rendue le même soir à Marrakech en provenance de Kénitra, sa ville natale.
L’autopsie, l’analyse des empreintes et les échantillons organiques et biologiques relevés sur les lieux ainsi que les déclarations des témoins ont confirmé que la victime était seule à l’heure de l’incident et n’a subi aucune agression sexuelle ou violence physique apparente, sachant que l’autopsie a montré que la victime a absorbé une grande quantité de médicaments antidépresseurs des heures avant l’incident.
Le communiqué conclut que pour la préfecture de police de Marrakech, l’hypothèse du suicide n’est pas exclue, ajoutant que l’enquête et les investigations menées par le service préfectoral de la police judiciaire se poursuivent sous la supervision du parquet général compétent pour élucider les circonstances de cette affaire.
LNT avec Map