D’après une analyse de la playeforme digitale Afdal.ma, pour décrocher un prêt immobilier, le taux d’endettement est un élément important à “soigner”. Chez le comparateur Afdal.ma, les simulations mettent en évidence un taux d’endettement moyen de 3% (avant l’emprunt immobilier) en 2023 et, il peut atteindre 34% dans certains cas.
Le taux d’endettement est un indicateur crucial pour évaluer la capacité d’une personne à rembourser ses dettes. S’il existe des différences d’appréciation en fonction des situations, en général, les banques considèrent qu’il est peu raisonnable de s’endetter au-delà de 45% à 50% de ses revenus.
Les emprunteurs marocains ont semble-t-il intégré ces éléments fondamentaux pour constituer un dossier solide. Ainsi, il ressort des simulations effectuées chez Afdal.ma que les candidats à l’accession à la propriété s’engagent dans le processus de financement avec un taux d’endettement très faible pour mettre toutes les chances de décrocher un accord de leur côté. En 2023, la moyenne ressort à 3% avec un taux maximum de 34%. Les deux indicateurs sont respectivement stables et en net recul par rapport à 2021 et 2022.
Dans la catégorie des revenus inférieurs à 5.000 Dhs, le taux d’endettement moyen est de 1%, au même niveau que les deux dernières années. Le niveau le plus élevé enregistré dans cette tranche est de 20% depuis le début de l’année contre plus de 30% les deux années précédentes. Le taux d’endettement évolue en fonction du niveau de revenus sans atteindre 10%. Dans la tranche de revenus entre 5.000 Dhs et 20.000 Dhs, il ressort à 3% et double à 6% pour ceux qui émargent entre 20.000 Dhs et 50.000 Dhs, avec pour ces derniers un taux maximum de 30%. Il est à noter que les maximums indiqués ont sensiblement baissé par rapport aux deux dernières années. Les taux d’endettement les plus élevés ne sont pas systématiques et peuvent être le résultat de situations spécifiques.
Sur le taux d’endettement, il n’y a pas de règles figées dans le marbre, chaque établissement ayant sa propre politique. Là où certaines banques adoptent une appréciation brute du taux d’endettement (c’est à dire entre 45% et 50% des revenus), d’autres ont une approche basée sur le revenu restant par personne dans le foyer, autrement dit le reste à vivre. Dans ce cas, en fonction de la composition du foyer (3, 4 ou 5 personnes par exemple), un taux d’endettement identique ne sera pas apprécié de la même façon…
HZ