
La 13ᵉ édition du Congrès annuel de cancérologie thoracique se tiendra à Marrakech les 21 et 22 février 2025, réunissant plus de 250 spécialistes internationaux pour discuter des avancées thérapeutiques contre les cancers thoraciques. Cet événement phare de la lutte contre le cancer se concentrera sur les dernières innovations dans le traitement des tumeurs thoraciques.
Au programme de cette rencontre scientifique, des conférences qui aborderont des thèmes tels que le lien entre le tabagisme et les cancers thoraciques, les stratégies pour lutter contre la dépendance, l’intégration de l’intelligence artificielle dans les traitements, ainsi que les thérapies innovantes, avec un focus sur les traitements personnalisés via le diagnostic moléculaire.
Des workshops sont également prévus avec des thématiques variées, allant des nouvelles stratégies thérapeutiques pour le cancer du poumon, au diagnostic et à l’anatomopathologie, sans oublier la détection précoce des altérations pulmonaires. Une session pratique sera également organisée à l’hôpital international Ibn Nafis pour enseigner la technique de l’EBUS, en collaboration avec un expert international.
Ce congrès est une étape importante dans la lutte contre les cancers thoraciques, selon Pr Ali Tahri, président du congrès, qui souligne la nécessité d’améliorer le dépistage, le diagnostic précoce et la personnalisation des traitements. De son côté, Dr Azeddine El Mohamadi, président du Groupe d’Études et de Recherche sur les Cancers Thoraciques (GERCAT), met l’accent sur l’importance de la lutte contre le tabagisme, principal facteur de risque, et met en avant les initiatives menées à Marrakech pour sensibiliser les étudiants, une population particulièrement vulnérable.
Le dépistage du cancer du poumon, diagnostiqué trop souvent à un stade avancé, est également une priorité. Il est à noter que, le cancer des bronches continue d’être diagnostiqué à des stades avancés dans plus de 80 % des cas au Maroc. Des initiatives, comme l’introduction de l’EBUS à Marrakech, sont en place pour améliorer le diagnostic précoce. Par ailleurs, des propositions de plan national de dépistage, inspirées des expériences européennes, devraient également être discutées lors du congrès.
AL