Crédits photo : Ahmed Boussarhane/LNT
Après les multiples démissions qu’a connue la CGEM ces derniers jours, dont celle du vice-président Faycal Mekouar, son président Salaheddine Mezouar a tenu une conférence de presse ce jeudi 18 juillet pour fournir des explications sur la situation.
D’entrée de jeu, M. Mezouar a tenu à insister sur le fait que « nous avons veillé à ce que les organes de la CGEM puissent travailler en toute harmonie » depuis le début de son mandat. « Nous avons aussi veillé à ce que la confiance soit instaurée entre ses membres », a-t-il ajouté.
« Depuis, nous avons travaillé avec le gouvernement sur une plateforme commune avec des chantiers prioritaires », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Ce qui est important pour moi, c’est comment une organisation fonctionne, innove et va de l’avant, et c’est ce que nous avons essayé de faire depuis le début. Nous avons été toujours à l’écoute des membres et de notre entourage, en phase avec les exigences de la conjoncture ».
Concernant la gestion de la confédération patronale, Mezouar a déclaré : « Nous avons notre propre mode opératoire. Néanmoins, cette approche organique n’a pas été considérée à sa juste mesure. Il est grand temps de passer à un autre mode opératoire, ce qui impose à l’organisation interne de s’y adapter. Cela ne veut pas dire intervenir dans les attributions de quiconque ».
« C’est ma philosophie, une organisation qui fonctionne avec des règles », a-t-il insisté, précisant que « les positions officielles du ressort du président et de son vice-président, et ça a été acté lors de l’assemblée général ». Il a admis que « on peut comprendre qu’un tel mode opérateur n’arrange pas certains ».
Concernant la démission de Mekouar, il a déclaré que « ce qui m’attriste personnellement, c’est que je trouve peu élégante une démission sans que l’on puisse s’asseoir à une table. Je ne comprends pas non plus la manière avec laquelle cette décision a été prise, puisque rien ne la justifiait, et que l’on a été élus ensemble ».
Pour l’avenir, selon Mezouar, « maintenant, la CGEM va continuer sa vie. Peut-être qu’il y aura d’autres démissions, mais je ne permettrai à personne de faire du mal à la CGEM, ou m’empêcher de travailler correctement. Sachant qu’aujourd’hui, ceux qui soutiennent Mezouar sont encore plus nombreux qu’hier ».
« Quand il y a des négociations, on ne dévoile pas les détails, en particulier à un moment est en mode préparatoire par rapports aux accords de libre-échange continentaux », a-t-il également martelé.
HZ