National - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/national/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 04 Dec 2025 14:14:05 +0000 fr-FR hourly 1 Akhannouch s’entretient avec Pedro Sánchez à Madrid https://lnt.ma/akhannouch-sentretient-avec-pedro-sanchez-a-madrid/ Thu, 04 Dec 2025 14:14:05 +0000 https://lnt.ma/?p=538674 Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu, jeudi à Madrid, un entretien avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, dans le cadre de la 13ᵉ Réunion de haut niveau maroco-espagnole. Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont souligné que la tenue de cette 13ᵉ édition de la Réunion de haut niveau […]

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Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a eu, jeudi à Madrid, un entretien avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, dans le cadre de la 13ᵉ Réunion de haut niveau maroco-espagnole.

Au cours de cette rencontre, les deux responsables ont souligné que la tenue de cette 13ᵉ édition de la Réunion de haut niveau illustre la solidité de l’amitié et l’excellence des relations unissant les deux pays. Elle traduit également une convergence de vues et confirme la volonté partagée de se projeter ensemble vers l’avenir.

Ils ont également relevé que cette Réunion de haut niveau s’inscrit dans une dynamique politique portée par la vision éclairée des deux Chefs d’État, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Sa Majesté le Roi Felipe VI, tout en se félicitant du suivi continu de la mise en œuvre de la feuille de route maroco-espagnole adoptée en avril 2022.

Les deux parties ont rappelé que cette édition, organisée après celle de 2023 et dix ans après la précédente réunion tenue à Madrid en 2015, démontre la nécessité de maintenir un rythme régulier pour ces rencontres et d’envisager une évaluation à mi-parcours, saluant la dynamique vertueuse qui caractérise les relations bilatérales.

L’entretien entre MM. Akhannouch et Sánchez a également permis de souligner que l’ensemble des dossiers prioritaires inscrits dans la feuille de route de 2022 doivent faire l’objet d’une évaluation dans un climat de confiance et de concertation. Ils ont aussi insisté sur l’importance de l’activation des mécanismes interparlementaires de coopération, un instrument essentiel permettant aux deux gouvernements de mener à bien leurs engagements respectifs.

À son arrivée au Palais de la Moncloa, le Chef du gouvernement a été accueilli par son homologue espagnol. Les deux responsables ont salué les couleurs nationales au son des hymnes des deux pays, avant de passer en revue un détachement d’un bataillon mixte qui leur a rendu les honneurs militaires.

 

LNT avec Map

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Guerre Russie-Europe : « Quelle idée saugrenue ?! » https://lnt.ma/guerre-russie-europe-quelle-idee-saugrenue/ Wed, 03 Dec 2025 15:11:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538643 Il y a une idée qui revient avec insistance dans le débat public européen, Vladimir Poutine serait sur le point de déclencher une guerre totale contre l’Europe, comme un remake de la Seconde Guerre mondiale. D’ailleurs, ce n’est pas simplement une idée puisque de la bouche même du Président russe, « la Russie n’en a pas […]

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Il y a une idée qui revient avec insistance dans le débat public européen, Vladimir Poutine serait sur le point de déclencher une guerre totale contre l’Europe, comme un remake de la Seconde Guerre mondiale. D’ailleurs, ce n’est pas simplement une idée puisque de la bouche même du Président russe, « la Russie n’en a pas l’intention mais est prête ».

Sauf que cette guerre est séduisante pour ceux qui veulent mobiliser l’opinion par la peur, mais elle ne repose pas sur une analyse sérieuse des capacités réelles de la Russie. Le régime russe, même avec Poutine a sa tête, n’a pas réussi à faire plier Kiev, malgré une offensive censée durer trois jours, et n’a ni les moyens humains, ni les moyens industriels, ni les moyens logistiques de s’élancer demain matin vers Berlin, Varsovie ou Paris.

Pour autant, cela ne signifie pas que la Russie ne représente pas bel et bien une menace pour la paix européenne. Simplement, pas la menace fantasmatique qui s’impose aujourd’hui dans les discours alarmistes.

Ce que Poutine veut avant tout depuis le début de son offensive contre l’Ukraine, c’est empêcher qu’un État limitrophe ne tombe entièrement dans l’escarcelle occidentale. Une Ukraine membre de l’OTAN porterait l’Alliance jusqu’aux portes de la Russie, tandis qu’une Ukraine membre de l’Union européenne réduirait dramatiquement la dépendance européenne au gaz et au pétrole russes. Pour Moscou, c’est donc une question existentielle, presque de principe, perdre Kiev, c’est perdre un glacis stratégique, perdre un débouché vers les mers chaudes, perdre un levier économique. Et cela, Moscou ne peut l’accepter.

La guerre russe, depuis le départ, a donc un objectif clair, celui de maintenir l’Ukraine dans une zone grise. Pas « conquérir l’Europe ».

Ceux qui affirment que Poutine s’apprête à fondre sur le continent projettent une lecture du XXe siècle sur un monde qui n’a plus grand-chose à voir avec 1939. Staline pouvait sacrifier cinquante millions de Soviétiques, Poutine lui ne le peut pas. Il a déjà perdu plus d’un million d’hommes dans sa guerre contre l’Ukraine et son économie est sous perfusion. Son appareil militaire se bat à flux tendu et la valse des généraux depuis le début du conflit avec l’Ukraine en est une preuve patente. Et surtout, il connaît parfaitement les lignes rouges face à la France, au Royaume-Uni et derrière aux États-Unis, qui disposent de l’arme nucléaire d’une part et d’autre part l’OTAN qui garantit qu’aucune aventure terrestre d’envergure n’est envisageable.

L’Europe ne risque donc pas une guerre frontale avec la Russie. Mais en réalité, elle subit déjà sa guerre, sous différentes formes. C’est là que réside l’aveuglement européen, ou du moins d’une partie de ses membres et de ses opinions publiques, qui semblent comme Tartuffe, vouloir que l’on leur cache cette réalité qu’on ne saurait voir. On continue à penser que la guerre, c’est des divisions blindées traversant le Danemark ou la Pologne. Sauf que Poutine mène une autre guerre, celle qui ne dit pas son nom, qui exploite les failles des démocraties et le train-train confortable des sociétés occidentales.

Il suffit d’observer ce qui s’est passé il y a deux semaines, des drones pilotés par un acteur étatique ont bloqué les aéroports de Bruxelles et de Copenhague. Il ne faut donc pas s’y méprendre, ce ne sont pas des gestes symboliques mais des actions militaires concrètes, menées sur le territoire européen, contre des infrastructures critiques, et visant des nœuds civils aussi bien que militaires.

Selon l’analyse de l’International Institute for Strategic Studies (IISS), l’Europe subit depuis six ans plus d’une centaine d’opérations offensives attribuables à la Russie. Sabotages, drones, espionnage, vandalisme, GPS jamming, attaques contre infrastructures d’énergie, de transport, de communication, tentatives d’assassinat, désinformation, opérations terroristes. La carte publiée par l’IISS, couvrant la période de 2018 à juin 2025, montre une Europe constellée de points d’impact. Ce n’est pas un climat pré-guerre, c’est une guerre active, diffuse et permanente à coups de drones, de hackers, de services clandestins, de proxys, de mercenaires, de ruptures d’approvisionnement, d’intoxication informationnelle et d’ingérences politiques.

Et si les Européens n’ont pas réagi plus tôt, c’est que les précédents étaient lointains. Quand Moscou brutalisait les républiques caucasiennes ou muselait son voisinage d’Asie centrale, personne en Europe occidentale n’a jugé nécessaire de s’émouvoir. Résultat aujourd’hui, ce laissez-faire se paie. Car la Russie, isolée, affaiblie, voit son flanc oriental guetté par une Chine qui attend son heure et profitera tôt ou tard de l’affaissement russe. Pour se maintenir, le Kremlin doit projeter sa puissance ailleurs, et l’Europe est son terrain le plus vulnérable.

La vraie menace n’est donc pas celle d’un assaut frontal, mais celle d’une déstabilisation progressive et méthodique. Une guerre de mille entailles, destinée à éroder les institutions, fragiliser les opinions publiques, provoquer le chaos, ralentir les prises de décision, faire douter les Européens de leurs alliances, et surtout affaiblir le soutien à l’Ukraine. Car tout l’enjeu pour Poutine est là, en réussissant à diviser les Occidentaux et à épuiser leur patience en instillant la peur.

Et cette guerre-là, si toute l’Europe refuse de la voir avec les mêmes yeux, elle la perdra bien avant qu’un seul tank ne traverse une frontière.

Zouhair Yata

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Élections 2026 : les inscriptions ouvertes jusqu’à fin décembre https://lnt.ma/elections-2026-les-inscriptions-ouvertes-jusqua-fin-decembre/ Tue, 02 Dec 2025 09:53:04 +0000 https://lnt.ma/?p=538531 L’opération de dépôt des demandes d’inscription en vue de la révision annuelle des listes électorales générales pour l’année 2026 est ouverte jusqu’au 31 décembre 2025, annonce, lundi, un communiqué du ministre de l’Intérieur. Le ministre appelle les citoyens et citoyennes non-inscrits, répondant aux conditions exigées par la loi et âgés d’au moins 18 ans ou […]

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L’opération de dépôt des demandes d’inscription en vue de la révision annuelle des listes électorales générales pour l’année 2026 est ouverte jusqu’au 31 décembre 2025, annonce, lundi, un communiqué du ministre de l’Intérieur.

Le ministre appelle les citoyens et citoyennes non-inscrits, répondant aux conditions exigées par la loi et âgés d’au moins 18 ans ou devant atteindre cet âge le 31 mars 2026, à déposer leurs demandes d’inscription jusqu’au 31 décembre 2025.

Les citoyens et citoyennes concernés peuvent déposer leurs demandes auprès des autorités administratives locales dont relève leur lieu de résidence ou directement via le site « www.listeselectorales.ma », précise le communiqué.

De même, les citoyens et citoyennes ayant changé leur lieu de résidence sont appelés à soumettre, dans les mêmes délais, leurs demandes de transfert d’inscription à la liste électorale de la commune ou l’arrondissement dont relève leur nouvelle résidence, ajoute la même source.

Concernant les citoyens et citoyennes inscrits sur ces listes, qui ont changé le lieu de résidence dans la même commune ou le même arrondissement, ils doivent, dans les mêmes délais, en informer l’autorité administrative dont relève leur nouveau lieu de résidence afin d’actualiser leur adresse dans la liste électorale de la commune ou arrondissement concerné.

Par ailleurs, les citoyens et citoyennes déjà inscrits sur les listes électorales peuvent vérifier leurs données personnelles contenues dans ces listes auprès des autorités locales dont relève leur nouveau lieu de résidence ou en envoyant un SMS au numéro gratuit 2727, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Réorganisation du CNP : Bensaid détaille les amendements https://lnt.ma/reorganisation-du-cnp-bensaid-detaille-les-amendements/ Tue, 02 Dec 2025 09:40:13 +0000 https://lnt.ma/?p=538523 Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi, à la Chambre des conseillers, que 80 % des observations du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil national des droits de l’Homme ont été prises en compte dans les amendements apportés au projet de loi […]

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Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, lundi, à la Chambre des conseillers, que 80 % des observations du Conseil économique, social et environnemental et du Conseil national des droits de l’Homme ont été prises en compte dans les amendements apportés au projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP).

Lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication consacrée à l’examen détaillé des dispositions du projet de loi n°26.25 relatif à la réorganisation du CNP, le ministre a souligné l’importance de renforcer le rôle du Conseil, notamment en termes de représentativité, notant que la présence de représentants de syndicats parmi ses composantes renforce l’action du CNP.

Il a souligné que ledit projet vise particulièrement à renforcer le mécanisme de recours en interne avant de saisir la justice et à garantir les droits de toutes les parties en interne, de manière à garantir une mise en œuvre optimale de ces règles juridiques.

Après avoir relevé le respect des dispositions constitutionnelles dans le cadre de ce projet de loi, le ministre a abordé la diversité des modèles internationaux relatifs à la représentativité au sein de tels conseils, notant qu’il n’existe pas de modèle unique en la matière.

Évoquant les mutations qui s’opèrent dans le secteur audiovisuel à l’échelle mondiale, le ministre a mis l’accent sur les nouveaux métiers de la communication, relevant que les défis ne se limitent plus à la presse papier, mais qu’il existe de nouveaux métiers dans ce domaine, tel que le podcast, qui doivent être définis en tenant compte des expériences internationales en la matière.

Lors de cette réunion, les discussions ont principalement porté sur le mode de vote, les groupes d’opposition estimant que le projet de loi propose un mode de vote individuel pour les journalistes contre un vote par liste pour les éditeurs, jugeant injustifiée cette asymétrie.

Ces groupes ont également souligné leur engagement à œuvrer pour améliorer ce texte et parvenir à des consensus garantissant la protection des journalistes et renforçant leur autorégulation, saluant l’ouverture du ministre aux amendements proposés ainsi que sa volonté de prendre en compte les conclusions des consultations menées avec les professionnels et la commission provisoire.

Saluant le contenu de ce texte, les groupes de la majorité ont, de leur côté, abordé certaines observations formelles relatives, notamment à l’article 33 concernant la date du scrutin.

 

LNT avec Map

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Mariage des mineurs : une baisse “significative”, selon Ouahbi https://lnt.ma/mariage-des-mineurs-une-baisse-significative-selon-ouahbi/ Tue, 02 Dec 2025 09:28:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538514 Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a fait état, lundi à la Chambre des représentants, d’un net recul des mariages des mineurs, passant de 26.298 cas en 2017 à seulement 8.955 en 2024. En réponse à une question orale sur « la question du mariage des mineurs », M. Ouahbi a souligné que le nombre des […]

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Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a fait état, lundi à la Chambre des représentants, d’un net recul des mariages des mineurs, passant de 26.298 cas en 2017 à seulement 8.955 en 2024.

En réponse à une question orale sur « la question du mariage des mineurs », M. Ouahbi a souligné que le nombre des demandes de mariage des mineurs a baissé d’environ 20.000 demandes, notant que ces données « reflètent une prise de conscience accrue de la gravité de ce phénomène ».

Le ministre a rappelé qu’en 2020, quelque 11.830 demandes ont été enregistrées en milieu rural, contre 4.527 en milieu urbain.

Cette tendance à la baisse, a-t-il fait remarquer, s’est poursuivie en 2023, avec un total de 9.021 demandes, dont seulement 2.880 en milieu urbain.

M. Ouahbi a fait observer que le mariage des mineurs est une « question de culture et de prise de conscience », appelant à une meilleure sensibilisation quant au rôle des filles au sein de la société et à la nécessité de leur offrir toutes les opportunités d’épanouissement.

 

LNT avec Map

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Lutte contre la corruption : Seghrouchni fait le point sur les projets engagés https://lnt.ma/lutte-contre-la-corruption-seghrouchni-fait-le-point-sur-les-projets-engages/ Tue, 02 Dec 2025 09:20:20 +0000 https://lnt.ma/?p=538506 La Stratégie nationale de lutte contre la corruption poursuit son déploiement à travers un ensemble d’initiatives structurelles visant à renforcer la transparence, la prévention et la responsabilisation au sein des administrations publiques. Intervenant lundi à la Chambre des représentants, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El […]

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La Stratégie nationale de lutte contre la corruption poursuit son déploiement à travers un ensemble d’initiatives structurelles visant à renforcer la transparence, la prévention et la responsabilisation au sein des administrations publiques. Intervenant lundi à la Chambre des représentants, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, a annoncé que 206 projets ont été initiés dans le cadre de cette stratégie nationale.

Ces projets, a-t-elle expliqué, s’inscrivent dans une dynamique globale visant à consolider les mécanismes de contrôle, améliorer les pratiques de gouvernance publique et renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la prévention de la corruption. Ils couvrent un large éventail d’actions : digitalisation, transparence, formation, renforcement des procédures internes, optimisation des circuits administratifs et sensibilisation des usagers.

Mme Seghrouchni a rappelé, parmi les initiatives phares, la mise en place de la ligne directe de dénonciation des actes de corruption, un mécanisme devenu central pour encourager le signalement et améliorer le traitement des infractions en temps réel. Elle a également souligné la promulgation de la loi portant Charte des services publics, qui encadre les obligations de qualité, d’intégrité et d’égalité de traitement dans la relation entre administration et citoyens.

La ministre a mis en avant le rôle crucial de la transformation numérique dans la consolidation de l’intégrité publique. Elle a ainsi évoqué le lancement d’un portail électronique national dédié à la transparence, destiné à accompagner l’application de la loi n°31.13 relative au droit d’accès à l’information. Ce portail facilite la diffusion proactive des données publiques, réduit les zones d’opacité et permet aux citoyens, entreprises et institutions d’accéder plus facilement aux informations administratives.

Dans le domaine de la justice et de l’éthique publique, Mme Seghrouchni a rappelé l’adoption d’un code de conduite et d’éthique pour les juges, qui vise à renforcer la confiance dans le système judiciaire à travers des règles de déontologie strictes. Elle a également évoqué la révision de la loi relative à l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption, action destinée à adapter cette institution aux nouveaux enjeux et à élargir ses prérogatives en matière de veille et d’évaluation.

L’un des éléments clés présentés par la ministre concerne la création d’une commission mixte réunissant la présidence du gouvernement, le ministère de tutelle et l’Instance nationale de probité. Cette commission a pour mission d’élaborer une méthodologie d’évaluation rigoureuse de la stratégie nationale, notamment en matière de collecte de données, de mesure d’impact et d’analyse des indicateurs de performance. L’objectif est d’établir un rapport d’évaluation complet, qui permettra à l’Instance nationale de formuler des orientations stratégiques pour la prochaine phase de lutte contre la corruption.

Selon Mme Seghrouchni, cette démarche d’évaluation s’inscrit dans une logique d’amélioration continue. La future stratégie nationale, en cours de réflexion, tiendra compte des acquis enregistrés, des obstacles identifiés et des évolutions institutionnelles, économiques et sociales que connaît le Maroc. Elle sera élaborée en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés — administrations, secteurs régulés, société civile, instances indépendantes — afin de renforcer la cohérence et l’efficacité des mesures adoptées.

La ministre a également rappelé que la lutte contre la corruption constitue l’un des piliers essentiels de la transformation administrative, en lien direct avec les efforts de digitalisation, de déconcentration, d’amélioration de la qualité des services publics et de modernisation de la gouvernance. L’enjeu, a-t-elle conclu, est de bâtir une administration plus intègre, plus performante et plus proche des citoyens, en phase avec les orientations nationales et les standards internationaux en matière de transparence.

LNT

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Hammouchi renforce la coopération antiterroriste avec l’ONU https://lnt.ma/hammouchi-renforce-la-cooperation-antiterroriste-avec-lonu/ Mon, 01 Dec 2025 19:54:44 +0000 https://lnt.ma/?p=538535 Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu lundi le nouveau sous-secrétaire général du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, Alexander Zuev, actuellement en visite de travail dans le Royaume du Maroc. A cette occasion, les deux parties ont évoqué les défis posés par la […]

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Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu lundi le nouveau sous-secrétaire général du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, Alexander Zuev, actuellement en visite de travail dans le Royaume du Maroc.

A cette occasion, les deux parties ont évoqué les défis posés par la montée de la menace terroriste dans diverses zones à risque à travers le monde, notamment dans la région sahélo-saharienne, dans la Corne de l’Afrique, en Syrie et en Afghanistan, indique un communiqué du pôle de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST).

Aussi, elles ont discuté des moyens de renforcer la coopération et l’assistance mutuelle entre le Maroc et le Bureau des Nations Unies contre le terrorisme en matière de prévention et de lutte contre les risques de l’extrémisme violent.

En outre, les deux parties ont examiné les moyens de coordonner les initiatives de lutte contre le terrorisme aux niveaux régional et international, ainsi que les mécanismes à même d’élargir ces initiatives à des domaines de coopération conjointe pour la sécurisation des grands événements sportifs contre les risques et menaces terroristes.

Le nouveau sous-secrétaire général du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme a exprimé, à cette occasion, son souhait de prendre connaissance de l’expérience marocaine en matière de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, la qualifiant d’essentielle pour renforcer la coopération internationale dans la lutte contre les organisations terroristes et les priver de tout refuge sûr, base arrière, source de financement ou sources de recrutement et d’enrôlement, relève le communiqué.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’engagement de la Direction générale de la sûreté nationale et de la Direction générale de la surveillance du territoire à renforcer les mécanismes de coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine de la sécurité. Aussi, elle témoigne de la place importante du Royaume du Maroc en tant que partenaire clé et fiable des initiatives internationales et des efforts des Nations Unies pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, conclut le communiqué.

 

LNT avec Map

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Akhannouch défend le bilan social et économique du gouvernement https://lnt.ma/akhannouch-defend-le-bilan-social-et-economique-du-gouvernement/ Mon, 01 Dec 2025 10:55:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538452 Aziz Akhannouch, a affirmé que le gouvernement poursuit la mise en œuvre de ses engagements, sous l’impulsion des orientations du Roi Mohammed VI, en vue de consolider les fondements d’un État social visant la dignité des citoyens et le renforcement de la justice sociale. Intervenant lors de la neuvième étape de la tournée de communication […]

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Aziz Akhannouch, a affirmé que le gouvernement poursuit la mise en œuvre de ses engagements, sous l’impulsion des orientations du Roi Mohammed VI, en vue de consolider les fondements d’un État social visant la dignité des citoyens et le renforcement de la justice sociale.

Intervenant lors de la neuvième étape de la tournée de communication Massar Al-Injazat, organisée par le parti dans la commune de Tissa, M. Akhannouch a indiqué que plus de 4 millions de familles bénéficient actuellement du soutien social direct, dont le montant se situe entre 500 et 1.200 dirhams par mois, auquel s’ajoute un appui supplémentaire destiné aux familles avec enfants. Il a également souligné que plus de 4 millions de salariés, dans les secteurs public et privé, ont bénéficié d’augmentations salariales, tandis que 72.000 familles profitent désormais du programme d’aide au logement.

Une croissance soutenue

Sur le plan économique, le président du RNI a rappelé que la croissance nationale demeure proche de 5 % par an et que le Maroc pourrait atteindre 20 millions de touristes en 2025, renforçant son positionnement en tant que destination d’investissement en Afrique.

Abordant la situation agricole, M. Akhannouch a mis en avant le potentiel de la région Fès–Meknès, qualifiée de pôle majeur de production. Il a annoncé une production d’olives estimée à 2 millions de tonnes pour la saison en cours ainsi qu’une baisse des prix de l’huile d’olive. Il a précisé que le gouvernement entend stabiliser les prix à travers l’adoption de semences subventionnées et l’introduction de nouvelles variétés de céréales et de légumineuses afin de garantir l’abondance des produits alimentaires.

Évoquant la question de l’eau, il a mis en avant l’achèvement anticipé du barrage M’Daz, qui permettra d’irriguer 10.000 hectares dans la plaine de Saïss, avec 20.000 hectares supplémentaires programmés. Le projet, dont 90 % des bénéficiaires sont de petits agriculteurs, a généré 400.000 journées de travail, devrait créer 10.000 emplois et permettre une hausse du revenu agricole estimée entre 30.000 et 50.000 dirhams par hectare.

Sur le plan sanitaire, M. Akhannouch a indiqué que le centre médical local de Bensouda à Fès est prêt à ouvrir, tandis que l’hôpital de jour d’Ifrane sera inauguré avant la fin de l’année. Pour 2027 et 2028, plusieurs infrastructures majeures sont prévues, comme l’hôpital provincial de Bensouda (Fès). Selon lui, ces projets s’inscrivent dans la nouvelle carte sanitaire visant une meilleure répartition des services de santé à l’échelle nationale.

Le président du RNI a indiqué que la région enregistre des résultats positifs dans le secteur industriel grâce aux efforts visant à renforcer l’attractivité territoriale. Ces initiatives ont permis l’ouverture de nouvelles usines, l’implantation de grandes entreprises et la création de zones industrielles modernes. Les investissements engagés devraient permettre la création de plus de 19.000 emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, du textile, de l’aéronautique et de la production d’huiles.

M. Akhannouch a également souligné l’importance du tourisme dans l’économie régionale. Il a mis en avant les nouvelles lignes aériennes internationales directes qui ont entraîné une hausse du nombre de visiteurs et favorisé la création d’emplois dans les zones urbaines et rurales.

Le point sur l’agriculture

Le ministre de l’Agriculture, Ahmed Bouari, a indiqué que la dynamique de la région Fès–Meknès s’inscrit dans la continuité du Plan Maroc Vert et de la stratégie Génération Green, qui accorde une place centrale à l’eau et à la jeunesse rurale. Selon lui, 25.000 hectares ont été équipés en irrigation goutte-à-goutte en cinq ans, et 50.000 hectares supplémentaires sont programmés. La région bénéficiera également de plus de 60.000 hectares dans le cadre du projet d’irrigation du Saïss.

Concernant le cheptel national, il a précisé qu’un programme de reconstitution de 12,8 milliards de dirhams est en cours, dont ont bénéficié 912.000 éleveurs. Dans Fès–Meknès, 5 millions de têtes de bétail ont été recensées et 500 millions de dirhams ont été mobilisés, au profit de petits agriculteurs à hauteur de 75 %.

De son côté, le ministre de l’Investissement, Karim Zidan, a souligné la dynamique d’investissement dans la région, annonçant un projet industriel d’envergure dans le textile en partenariat avec un groupe chinois. Il a également fait savoir que Nador West Med offrira une plateforme stratégique pour l’exportation des produits régionaux.

Le secrétaire d’État en charge de l’Artisanat, Lahcen Saadi, a rappelé que la région compte plus de 150.000 artisans et forme environ 2.000 jeunes par apprentissage chaque année. Il a mis en avant les efforts du gouvernement en matière de protection sociale, de soutien au logement et d’appui aux artisans et aux éleveurs.

Enfin, le coordinateur régional du parti, Mohamed Chouki, a indiqué que la refonte de la carte sanitaire se poursuit, avec la construction de nouveaux CHU, la mise à niveau de plus de 1.400 centres de santé et la réalisation du nouveau complexe Ibn Sina, présenté comme le plus grand hôpital d’Afrique. Il a ajouté que 11 millions de Marocains bénéficient de la couverture sanitaire, tandis que 4 millions de familles perçoivent le soutien social direct.

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Le Maroc et le GAFIMOAN lancent le 3ᵉ cycle d’évaluation du dispositif national LBC/FT https://lnt.ma/le-maroc-et-le-gafimoan-lancent-le-3%e1%b5%89-cycle-devaluation-du-dispositif-national-lbc-ft/ Fri, 28 Nov 2025 09:56:30 +0000 https://lnt.ma/?p=538305 Le Chef du gouvernement a présidé, jeudi à Rabat, une réunion de haut niveau consacrée au lancement officiel du troisième cycle d’évaluation mutuelle du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Cette rencontre marque une nouvelle étape stratégique dans la coopération entre le Maroc et le Groupe […]

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Le Chef du gouvernement a présidé, jeudi à Rabat, une réunion de haut niveau consacrée au lancement officiel du troisième cycle d’évaluation mutuelle du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Cette rencontre marque une nouvelle étape stratégique dans la coopération entre le Maroc et le Groupe d’Action Financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN), en présence de plusieurs ministres, responsables institutionnels et autorités de régulation.

La délégation du GAFIMOAN comprenait sa présidente, Samia Aboucherif, le vice-président, le secrétaire exécutif ainsi que les responsables chargés de l’évaluation mutuelle. Selon le calendrier annoncé, ce cycle d’évaluation s’étendra jusqu’en mai 2028, date prévue pour la discussion et l’adoption du rapport final relatif au Royaume.

Dans son allocution d’ouverture, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a réaffirmé l’engagement ferme du Maroc à respecter les recommandations internationales en matière de LBC/FT. Il a mis l’accent sur la solidité de la coordination interinstitutionnelle nationale, un élément jugé essentiel pour assurer l’efficacité du système et renforcer la confiance des partenaires internationaux. Il a appelé l’ensemble des institutions concernées à une mobilisation générale afin d’assurer une préparation optimale du Royaume à ce nouveau cycle.

À l’issue de la réunion, la présidente du GAFIMOAN, Samia Aboucherif, a salué les efforts du Maroc dans ce domaine. Dans une déclaration à la presse, elle a souligné que « le Royaume a engagé plusieurs actions de correction, de mise en place et de pérennisation d’un système efficace de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». Elle a insisté sur l’importance des modifications législatives adoptées par le Maroc pour s’aligner sur les normes internationales, rappelant que la visite s’inscrit dans le cadre du lancement officiel du 3ᵉ cycle d’évaluation, dont le point focal pour le Royaume interviendra fin 2026.

Mme Aboucherif a indiqué que cette étape vise à examiner les politiques publiques et les mesures opérationnelles mises en œuvre par les États afin de garantir le succès du processus. Elle a également insisté sur la nécessité d’une coordination renforcée entre toutes les institutions de l’État pour consolider l’efficacité du dispositif national.

Intervenant à son tour, le président de l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF), Jawhar Nfissi, a expliqué que la réunion a permis de faire le point sur les mesures déjà adoptées en vue de préparer l’évaluation. Il a rappelé l’engagement du Maroc à lutter contre la criminalité financière organisée et transfrontalière, mettant en avant l’efficacité des actions engagées par les différentes administrations.

M. Nfissi a présenté les mesures mises en œuvre par l’ensemble des parties prenantes du dispositif national LBC/FT, qu’il s’agisse des réformes législatives, du renforcement des capacités institutionnelles, du suivi opérationnel ou de la coopération interservices. L’objectif, a-t-il souligné, est d’améliorer la performance globale du dispositif marocain et de garantir le bon déroulement du prochain cycle d’évaluation.

Les discussions ont également porté sur les résultats obtenus lors du deuxième cycle d’évaluation, les réformes entreprises pour renforcer le dispositif national et les actions prioritaires identifiées pour les mois à venir. Le gouvernement a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa collaboration étroite avec le secrétariat du GAFIMOAN et de maintenir une démarche proactive fondée sur la transparence et l’amélioration continue.

Ont participé à cette réunion le ministre de la Justice, le secrétaire général du gouvernement, la ministre de l’Économie et des Finances, le Wali de Bank Al-Maghrib, ainsi que les responsables des principales autorités de régulation financière, de contrôle et de supervision, notamment l’Autorité marocaine du marché des capitaux, la Bourse de Casablanca, l’Administration des douanes et impôts indirects, la Direction générale des impôts et les services concernés du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires étrangères.

LNT

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Tanger à l’heure de la 17e édition du Forum international MEDays https://lnt.ma/tanger-a-lheure-de-la-17e-edition-du-forum-international-medays/ Thu, 27 Nov 2025 09:21:14 +0000 https://lnt.ma/?p=538255 La 17ᵉ édition du Forum international MEDays s’est ouverte à Tanger sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, réunissant chefs d’État, responsables gouvernementaux, experts et acteurs internationaux autour du thème « Fractures et polarisation : réinventer l’équation mondiale ». Organisé par l’Institut Amadeus, l’événement confirme sa place en tant que plateforme stratégique majeure consacrée […]

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La 17ᵉ édition du Forum international MEDays s’est ouverte à Tanger sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, réunissant chefs d’État, responsables gouvernementaux, experts et acteurs internationaux autour du thème « Fractures et polarisation : réinventer l’équation mondiale ». Organisé par l’Institut Amadeus, l’événement confirme sa place en tant que plateforme stratégique majeure consacrée aux enjeux géopolitiques et aux mutations globales, avec un accent particulier sur les pays du Sud et les dynamiques africaines.

Dès la séance inaugurale, le président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a rappelé que le Maroc se positionne aujourd’hui comme une puissance d’équilibre au sein du Sud global, en déployant une diplomatie ouverte, pragmatique et fondée sur des partenariats de long terme. Il a souligné que la résolution 2797 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre 2025, consacre l’initiative marocaine d’autonomie comme « seule solution sérieuse, crédible et réaliste » au différend régional autour du Sahara, estimant que ce tournant diplomatique s’inscrit dans une vision royale constante, renforcée par un vaste programme de développement dans les provinces du Sud.

Mettant en perspective les transformations géostratégiques actuelles, M. Fassi Fihri a également mis en avant l’Initiative Royale pour l’Atlantique, lancée en 2023, qui place le sud du Royaume au cœur d’un projet d’intégration et de développement destiné à renforcer la stabilité et la coopération dans l’espace atlantique africain. Il a rappelé que le Forum MEDays accompagne cette dynamique depuis 17 ans, en offrant un cadre de dialogue privilégié aux décideurs africains.

La séance d’ouverture a été marquée par la participation de plusieurs dirigeants africains, qui ont souligné la place du Maroc dans la diplomatie et le développement du continent. Le Président de la Gambie, Adama Barrow, a salué « la vision claire et proactive » du Roi Mohammed VI en faveur de la coopération Sud-Sud, rappelant les multiples accords de partenariat conclus entre Rabat et Banjul. Il a réaffirmé le soutien de son pays au plan marocain d’autonomie et mis en valeur le développement des provinces du Sud, soulignant que la Gambie figure parmi les premiers États à avoir ouvert un consulat à Dakhla.

Le Président du Liberia, Joseph Boakai, a centré son intervention sur les mutations globales actuelles, affirmant que l’Afrique doit devenir « actrice de son destin ». Il a mis en garde contre le risque de voir les décisions stratégiques concernant le continent continuer à être prises ailleurs, appelant à une réorientation profonde des modèles de coopération et à une mobilisation collective pour renforcer l’autonomie stratégique de l’Afrique.

Pour sa part, le Premier ministre somalien, Hamza Abdi Barre, a exprimé sa reconnaissance au Maroc pour son rôle dans la promotion du dialogue entre les pays du Sud, soulignant que le Royaume incarne une vision stratégique tournée vers la stabilité régionale, la solidarité africaine et les partenariats équilibrés. Il a rappelé que le Forum MEDays constitue une plateforme essentielle de réflexion à un moment où les pays du Sud sont confrontés à d’importants défis liés aux tensions mondiales et aux transformations économiques.

Le Premier ministre de la Grenade, Dickon Mitchell, invité d’honneur de cette édition, a mis en avant les vulnérabilités spécifiques auxquelles sont confrontés les petits États insulaires, notamment face aux effets du changement climatique. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la solidarité internationale et de consolider les mécanismes de coopération pour répondre aux enjeux environnementaux et sécuritaires urgents.

En marge de la cérémonie d’ouverture, le prestigieux Grand Prix MEDays 2025 a été attribué aux Présidents Adama Barrow (Gambie) et Joseph Nyuma Boakai (Liberia). Un Prix spécial a également été remis à la République fédérale de Somalie, représentée par son Premier ministre Hamza Abdi Barre. Ces distinctions saluent leur engagement en faveur de la stabilité régionale, du développement de leurs pays respectifs et de leur soutien au Maroc, notamment à travers leurs positions concernant la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud.

LNT

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Presse et scandales : Le naufrage silencieux du quatrième pouvoir https://lnt.ma/presse-et-scandales-le-naufrage-silencieux-du-quatrieme-pouvoir/ Wed, 26 Nov 2025 17:01:37 +0000 https://lnt.ma/?p=538238 Il y a des affaires qui dépassent leurs protagonistes et celle du CNP et de Hamid El Mahdaoui en fait partie. Peu importe, au fond, qui a tort ou qui a raison et peu importe la version des faits qui finira par s’imposer puisque le mal est fait. Ce qui restera, et qui restera longtemps, […]

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Il y a des affaires qui dépassent leurs protagonistes et celle du CNP et de Hamid El Mahdaoui en fait partie. Peu importe, au fond, qui a tort ou qui a raison et peu importe la version des faits qui finira par s’imposer puisque le mal est fait. Ce qui restera, et qui restera longtemps, c’est l’image projetée et déplorable d’une profession qui prétend encore au rôle de quatrième pouvoir.

Car c’est bien là le cœur du problème. Sans naïveté, le journalisme n’échappe pas aux tares des autres métiers. Ce qui se voulait un espace d’exemplarité se laisse rattraper par les petites guerres internes, les règlements de comptes, les maladresses grossières et les postures disproportionnées. Et notre profession, déjà ébranlée par une perte de crédibilité à son plus bas historique, se retrouve aujourd’hui mise à nu par sa propre fragilité.

Parce qu’en réalité, le paysage médiatique a changé de fond en comble. On ne devient plus journaliste, on devient “média”. Il suffit d’un domaine .ma, d’un logiciel de montage et d’un minimum de sens du timing. La légitimité ne découle plus de la formation, de la rigueur ou de l’appartenance à la profession, mais de l’impact immédiat et de la proximité émotionnelle avec les publics digitaux, les plus jeunes notamment. Exit l’éthique, c’est l’identification qui prime désormais et la profession traditionnelle n’a jamais su anticiper ce basculement.

Les créateurs de contenu, au moins, ne s’en cachent pas. Ils n’ont pas de prétention journalistique, et peut-être que cela explique pourquoi les nouvelles générations s’informent davantage chez eux que dans les médias reconnus. À force de vouloir être neutres, prudents, centrés sur le relais d’information, beaucoup de médias ont cessé de prendre position. Résultat, une parole lisse, atone, interchangeable et donc, dispensable.

Si la solution et les business modèles restent encore abstraits, une évidence que personne ne veut assumer et dont les événements récents témoignent amplement, s’impose. Il faut des règles claires, strictes, transparentes d’une part et surtout une légitimité sans faille pour les faire respecter. Cela passe par une représentativité consensuelle et complète. Par exemple, il n’existe qu’un seul ordre national des Médecins. Ce n’est pas un luxe, c’est un préalable pour que notre profession garde ses lettres de noblesse, que l’on évite quelques scandales au passage et de se tirer une balle dans le pied vis-à-vis du public que l’on prétend élever.

Sinon, à quoi a servi le combat de nos aînés pour la liberté d’expression et de presse ? À quoi bon célébrer l’héritage si l’on accepte que la pratique se délite sous nos yeux ?

L’État, dans tout cela, a un rôle éminent à jouer. Il est légitime qu’il exige que la profession respecte la loi, comme toutes les autres. Encore plus légitime qu’il veille à ce que ceux qui s’en réclament soient à la hauteur du mandat qu’ils invoquent afin que toutes les brebis égarées puissent rejoindre le rang. Mais il ne peut être juge et partie, on ne peut exiger que de nous-mêmes l’indépendance que ce dernier nous attribue et cela suppose que l’on ne puisse plus l’appeler à la rescousse ou pleurer dans ses jupes quand un conflit nous oppose.

C’est à la profession de se régénérer et de chercher à retrouver la colonne vertébrale qui lui manque. De dépasser les querelles intestines et de réaffirmer un principe simple, la noblesse du métier n’est pas automatique. Elle se mérite, elle se prouve, elle s’incarne.

Tant que les postures resteront les mêmes, le clivage restera intact. Et tant que ce clivage restera intact, la parole journalistique continuera de se fissurer. À la fin, il ne restera plus qu’un brouhaha où chacun se dit légitime, à condition d’avoir un micro et un public.

Ce n’est pas ainsi qu’un pays construit un paysage médiatique solide. Ce n’est pas ainsi qu’on honore ceux qui ont payé le prix fort pour que la presse existe. Ce n’est pas ainsi qu’on regagne la confiance d’un public qui, visiblement, est déjà ailleurs.

Zouhair Yata

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Chambre des conseillers : Aides sociales, infrastructures médicales, monde rural… ce qu’a dit Akhannouch https://lnt.ma/chambre-des-conseillers-aides-sociales-infrastructures-medicales-monde-rural-le-point-sur-les-reponses-dakhannouch/ Wed, 26 Nov 2025 08:34:01 +0000 https://lnt.ma/?p=538164 Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé mardi à la Chambre des conseillers que le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales constitue une expérience de gouvernance majeure ayant permis de corriger les déséquilibres accumulés depuis plusieurs décennies. Répondant à une question centrale sur le développement territorial, il a indiqué que ce programme […]

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Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé mardi à la Chambre des conseillers que le Programme de réduction des disparités territoriales et sociales constitue une expérience de gouvernance majeure ayant permis de corriger les déséquilibres accumulés depuis plusieurs décennies. Répondant à une question centrale sur le développement territorial, il a indiqué que ce programme vise à accompagner les zones rurales et montagneuses à travers la réhabilitation territoriale, l’amélioration des indicateurs d’inclusion et la diversification des opportunités socio-économiques, notamment pour les femmes rurales.

Concernant le désenclavement, M. Akhannouch a fait état de la construction et de l’entretien de 26.509 km de routes et pistes rurales, ainsi que de 223 ouvrages d’art. Ces efforts ont permis de porter le nombre de communes disposant d’un accès routier satisfaisant de 791 en 2016 à 1.104 en 2023 (+40 %). L’extension du réseau d’eau potable, avec 32.000 opérations de raccordement, 725 systèmes hydrauliques et 1.000 km supplémentaires de canalisations, a pour sa part amélioré l’accès à l’eau dans 859 communes, contre 710 en 2016 (+20 %).

Pour ce qui est de l’électrification rurale, 1.135 douars ont été connectés et 1.137 km de réseau ont été ajoutés, portant à 831 le nombre de communes disposant d’un accès à l’électricité en 2023, contre 627 en 2016 (+32 %). Les interventions dans l’éducation ont permis la construction ou la réhabilitation de 4.142 établissements scolaires, l’acquisition de 1.508 bus scolaires et la réalisation de 139 opérations d’équipement, faisant progresser le nombre de communes offrant des services éducatifs de 614 à 773 (+13 %).

Dans le secteur de la santé, 987 opérations liées aux infrastructures médicales ont été menées, 884 structures ont été équipées et 820 ambulances ont été acquises. Le nombre de communes disposant d’un accès satisfaisant aux services de santé est ainsi passé de 480 en 2016 à 721 en 2023 (+19 %). De manière générale, le Chef du gouvernement estime que ces réalisations représentent un « saut qualitatif », les communes disposant de l’ensemble des services de base étant passées de 502 à 743 (+48 %).

M. Akhannouch a également souligné que depuis son investiture, l’Exécutif s’attache à améliorer la qualité et la proximité des services publics. L’investissement public a ainsi progressé de 86,8 % entre 2020 et 2025 et devrait atteindre près de 380 milliards de dirhams en 2026. Sur le plan social, il a relevé que les taux de scolarisation atteignent 83 % en préscolaire, 100 % dans le primaire et 80 % au collège. L’offre de santé s’est renforcée avec une nouvelle génération de centres de soins primaires, dont 1.400 seront opérationnels d’ici fin 2025, principalement en zones rurales. Le gouvernement poursuit par ailleurs la généralisation des hôpitaux universitaires et la création des groupements sanitaires territoriaux.

En éducation, la dynamique se poursuit avec l’extension du préscolaire, l’appui social aux élèves — 217.000 bénéficiaires d’internats et 80.000 de cantines — ainsi que le soutien direct accordé à 3,2 millions d’enfants. Le modèle des écoles pionnières est désormais déployé dans 4.626 écoles primaires et 786 collèges, soit 2.000 établissements de plus qu’en 2024.

Sur le plan économique, le Chef du gouvernement a mis en avant le renforcement de l’investissement régional en faveur des TPME, qui représentent 90 % du tissu entrepreneurial, avec une contribution publique couvrant 30 % du coût des projets validés.

Évoquant le développement rural intégré, il a précisé que le PLF 2026 consacre 2,8 milliards de dirhams au lancement de 36 centres ruraux pilotes destinés à devenir des espaces d’intégration territoriale combinant services publics, investissements privés et opportunités d’emploi. Cette initiative s’inscrit dans le Programme national des centres ruraux émergents, qui couvre 77 centres au niveau national.

Concernant les indicateurs sociaux, il a rappelé que le taux de pauvreté multidimensionnelle est passé de 11,9 % en 2014 à 6,8 % en 2024. Il a également annoncé que la première augmentation des aides sociales directes entrera en vigueur à la fin novembre. Les montants seront fixés à 250 dirhams pour chacun des trois premiers enfants scolarisés ou âgés de moins de six ans, 175 dirhams pour les enfants non scolarisés et 375 dirhams pour les enfants orphelins scolarisés de moins de six ans, avec un minimum de 500 dirhams par famille. Le gouvernement prévoit aussi d’étendre ces aides aux enfants orphelins et abandonnés placés dans des établissements de protection sociale.

LNT

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Marrakech : Hammouchi reçoit le chef de la police onusienne https://lnt.ma/marrakech-hammouchi-recoit-le-chef-de-la-police-onusienne/ Tue, 25 Nov 2025 14:25:27 +0000 https://lnt.ma/?p=538130 Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu mardi à Marrakech, le chef du Département de la police des Nations unies, sous-secrétaire général à l’Etat de droit, Faisal Shahkar. Cette entrevue a eu lieu à l’espace « Les Jardins de la Menara » à Marrakech, qui accueille du […]

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Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu mardi à Marrakech, le chef du Département de la police des Nations unies, sous-secrétaire général à l’Etat de droit, Faisal Shahkar.

Cette entrevue a eu lieu à l’espace « Les Jardins de la Menara » à Marrakech, qui accueille du 24 au 27 novembre les travaux de la 93e session de l’Assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC-INTERPOL), indique un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

A cette occasion, M. Shahkar a souligné la volonté du Secrétaire général des Nations Unies de renforcer la coopération et le partenariat sécuritaires avec les services de la Sûreté nationale du Royaume du Maroc, de manière à renforcer et soutenir la police relevant des Nations unies, aussi bien au niveau de son siège central à New York, que dans le cadre de ses missions de maintien de la paix dans les zones de conflits à travers le monde.

Le responsable onusien a également mis l’accent sur l’importance de tirer profit des ressources humaines de la police marocaine dans les différentes missions des Nations unies, eu égard à leur expertise opérationnelle et leur professionnalisme, ainsi qu’à leur maîtrise de plusieurs langues leur permettant d’opérer dans diverses régions du monde.

Ces entretiens s’inscrivent dans le cadre des réunions bilatérales tenues par le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire avec les chefs de délégations des pays et des organisations internationales et régionales participant à la 93e session de l’Assemblée générale d’INTERPOL.

Ces rencontres visent à renforcer les relations de coopération et à consolider les partenariats sécuritaires entre le Royaume du Maroc et les différents partenaires régionaux et internationaux, au service de la sécurité globale et pour lutter contre toutes les formes de criminalité transnationale.

 

LNT avec Map

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Services notariaux : Les Adouls rejettent en bloc le projet de loi 16.22 https://lnt.ma/services-notariaux-les-adouls-rejettent-en-bloc-le-projet-de-loi-16-22/ Tue, 25 Nov 2025 10:46:19 +0000 https://lnt.ma/?p=538112 La validation du projet de loi 16.22 par le Conseil de Gouvernement, le jeudi 19 novembre 2025, n’est pas passée inaperçue. Les Adouls, premiers concernés par ce texte, n’ont pas tardé à réagir, avançant que cette adoption a engendré une profonde déception, un choc, une colère intense et un sentiment d’être ciblés, discriminés et privés […]

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La validation du projet de loi 16.22 par le Conseil de Gouvernement, le jeudi 19 novembre 2025, n’est pas passée inaperçue. Les Adouls, premiers concernés par ce texte, n’ont pas tardé à réagir, avançant que cette adoption a engendré une profonde déception, un choc, une colère intense et un sentiment d’être ciblés, discriminés et privés des véritables mécanismes d’exercice, de la capacité d’accompagnement, de concurrence et de respect des exigences de qualité des actes notariaux. Idem pour les garanties de protection et de sécurité professionnelles, et la capacité à assurer la sécurité contractuelle…

Pour les Coordinations des conseils régionaux Tétouan – Errachidia – Oujda – Meknès – Tanger – Safi – Béni Mellal, de nombreux reculs ont été constatés par rapport à ce qui avait été convenu lors des séances de dialogue. La suppression du compte des dépôts du projet de loi en est l’indicateur le plus évident, révélant que ce texte législatif constitue une forme de discrimination entre les professions notariales en termes de droits, de devoirs et de moyens d’exercice.

Il traduit aussi l’exclusion des Adouls de la légalisation des transactions immobilières, commerciales et financières, et l’absence de conditions leur permettant une concurrence loyale avec les autres professions notariales qui, elles, bénéficieront du monopole du mécanisme de dépôt, instituant ainsi une rente législative flagrante.

« Étant donné que nos conseils régionaux font partie du bureau exécutif, et que leurs membres sont également membres de l’Assemblée générale, considérant que le bureau exécutif, l’Assemblée générale et les conseils régionaux constituent les composantes essentielles de l’Instance nationale des Adouls, et convaincus de leur rôle dans la défense des intérêts des Adouls en tant que représentants de la base et porte-voix de leurs aspirations et préoccupations, les présidents des conseils régionaux ne font qu’exprimer les décisions de leurs bureaux régionaux et la volonté des Adouls des Cours d’appel qu’ils représentent », dit-on auprès des présidents de ces conseils régionaux.

Et de préciser que « compte tenu de tout cela, nous, présidents des conseils régionaux susmentionnés, annonçons le rejet catégorique de ce projet dans sa version actuelle, car il ne répond même pas au minimum des attentes des Adouls ni à leurs revendications portées depuis de longues années. Il constitue une régression grave par rapport à ce qui avait été convenu auparavant avec l’Instance Nationale des Adouls et aux procès-verbaux qui représentaient le seuil minimal acceptable à cette étape. De plus, il s’agit d’un renversement des principes de la Charte de la Justice et des exigences de modernisation et de développement de la profession ».

Dans le même sens, les Adouls insistent sur l’importance de l’affirmation de la nécessité d’harmoniser plusieurs dispositions avec les exigences de qualification et de développement de la profession, « tout en exprimant notre étonnement face à la prédominance d’une logique de restriction imposée aux Adouls et à l’absence d’équilibre entre droits et devoirs ».

Par la même occasion, les Adouls ont exprimé leur étonnement quant à l’absence d’un communiqué du président de l’Instance et du Bureau Exécutif concernant la position officielle sur le projet, contrairement aux usages dans de telles situations, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur les raisons de ce silence : « Nous rappelons que l’Instance Nationale regroupe tous les Adouls du Royaume, et que la légitimité de ses organes découle de la volonté de la base qu’ils se doivent de servir et dont ils doivent refléter les ambitions et attentes ».

Ces derniers affirment aussi que la responsabilité représentative exige une interaction et une réactivité « de la part de nos conseils et des autres conseils régionaux envers la large base des Adouls ».

Auprès de ces derniers, on précise que le devoir impose le retrait de ce texte pour révision, afin de garantir sa conformité avec les principes constitutionnels, la justice législative, les exigences de modernisation de la profession et son intégration dans les tissus social, économique et de développement.

En somme, les Adouls invitent toutes les composantes de la profession à assumer leurs responsabilités historiques pour défendre la dignité de la profession et la légitimité de leurs revendications, et à se préparer à entreprendre toutes les actions légales requises pour protéger la profession et ses membres face à toute loi visant à maintenir son caractère figé et à la priver des moyens d’exercice… tout en garantissant l’égalité des droits avec les autres professions notariales, sans discrimination ni exclusion.

H.Z

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Séisme d’Al Haouz: El Mansouri confirme la reconstruction de plus de 53.000 maisons https://lnt.ma/seisme-dal-haouz-el-mansouri-confirme-la-reconstruction-de-plus-de-53-000-maisons/ Tue, 25 Nov 2025 10:25:22 +0000 https://lnt.ma/?p=538110 Le nombre de logements reconstruits à la suite du séisme d’Al Haouz a atteint, au 10 novembre courant, 53.648 unités, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri. En réponse à une question […]

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Le nombre de logements reconstruits à la suite du séisme d’Al Haouz a atteint, au 10 novembre courant, 53.648 unités, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri.

En réponse à une question orale sur « La reconstruction des habitations sinistrées par le séisme d’Al Haouz », Mme El Mansouri a souligné que 53.374 logements sont au stade de réception des structures et 55.175 en phase de réception des fondations, précisant que 58.945 permis de construire ont été délivrés par les commissions d’étude compétentes.

En réponse à une autre question relative au « Programme d’aide directe au logement », la responsable gouvernementale a souligné que 75.760 citoyens ont reçu cette aide, dont 62% ont perçu 70.000 DH et 38% ont touché 100.000 DH, notant que la moyenne mensuelle des bénéficiaires a augmenté de 39 %, passant de 2.749 bénéficiaires par mois en 2024 à 3.818 bénéficiaires par mois actuellement.

Ce programme, a-t-elle dit, a permis de répondre aux besoins en logement dans certaines villes qui n’avaient pas suffisamment bénéficié des programmes précédents, en l’occurrence Fès (13%), Settat (3%), El Jadida (4%), Benslimane (3,5%), Oujda (3%) et Berkane (2,6%).

Sur le plan économique, Mme El Mansouri a relevé que le programme a généré des résultats positifs, avec une augmentation des ventes de ciment de 11,29%, une hausse de 3% des prêts destinés au logement et de 4,5% des crédits en faveur des promoteurs immobiliers, faisant savoir que la contribution des petites entreprises a dépassé 80%, en plus de la création de 74.000 emplois dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Concernant le bilan du programme « Villes sans bidonvilles », la ministre a indiqué qu’il a permis, jusqu’en novembre 2025, d’améliorer les conditions de vie de 373.927 familles et de déclarer 62 villes et centres urbains sans bidonvilles, « dont Es-Smara et Laâyoune qui seront proclamées ce mois-ci » villes sans bidonvilles.

Et de rappeler que son département a œuvré, durant l’actuel mandat gouvernemental, à accélérer la cadence de traitement des habitations insalubres en se basant un diagnostic précis des approches précédentes et en donnant la priorité au relogement à travers l’implication du secteur privé, ce qui a permis d’accélérer le rythme d’intervention.

Le nombre de familles bénéficiaires est ainsi passé de 6.000 familles par an (2018–2021) à 18.000 par an (2022–2025), notamment à Témara, Grand Casablanca, Skhirat, Salé, Es-Smara et Guercif, a-t-elle fait savoir.

 

LNT avec Map

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Bensaid fait le point sur le projet de réorganisation du Conseil national de la presse https://lnt.ma/bensaid-le-projet-de-reorganisation-du-conseil-national-de-la-presse-vise-a-renforcer-ses-pouvoirs-et-capacites-juridiques/ Tue, 25 Nov 2025 09:36:46 +0000 https://lnt.ma/?p=538104 Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué lundi à la Chambre des représentants que le projet de loi relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP) a pour objectif central de renforcer les pouvoirs et les capacités juridiques de cette institution. Il […]

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Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a indiqué lundi à la Chambre des représentants que le projet de loi relatif à la réorganisation du Conseil national de la presse (CNP) a pour objectif central de renforcer les pouvoirs et les capacités juridiques de cette institution. Il répondait à une question orale du Groupement justice et développement portant sur le bilan des travaux de la commission intérimaire chargée de la gestion des affaires de la presse et de l’édition.

Selon le ministre, le projet de loi introduit pour la première fois la création d’une « Commission de supervision des élections », chargée de statuer sur toutes les questions liées aux processus de désignation et aux échéances électorales au sein du CNP. Cette instance vise à prévenir les difficultés rencontrées lors des précédentes opérations électorales et à garantir un déroulement régulier et transparent des scrutins.

M. Bensaid a précisé que les travaux actuels portent sur l’achèvement du processus de ratification du texte législatif, étape préalable à la tenue des prochaines élections du Conseil. Il a insisté sur le fait que seul le corps professionnel de la presse sera habilité à choisir ses représentants une fois la réforme adoptée.

Il a également souligné que la mission du gouvernement est de consolider le cadre juridique encadrant le fonctionnement du CNP afin de lui permettre d’exercer pleinement ses prérogatives en toute indépendance. Le projet de loi confère par ailleurs à toute partie concernée la possibilité de contester les décisions prises au sein de l’institution, ce qui constitue, selon le ministre, une garantie supplémentaire de transparence et de bonne gouvernance.

LNT

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Coopération sécuritaire : le Maroc accueille la 93e AG d’INTERPOL https://lnt.ma/cooperation-securitaire-le-maroc-accueille-la-93e-ag-dinterpol/ Mon, 24 Nov 2025 14:33:29 +0000 https://lnt.ma/?p=538064 L’accueil par le Maroc de la 93e Assemblée générale d’INTERPOL, dont les travaux se sont ouverts, lundi à Marrakech, procède du ferme engagement du Royaume en faveur d’une coopération sécuritaire multilatérale renforcée et de son implication agissante dans les efforts internationaux face aux menaces croissantes du crime transnational organisé, a affirmé le Directeur général de […]

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L’accueil par le Maroc de la 93e Assemblée générale d’INTERPOL, dont les travaux se sont ouverts, lundi à Marrakech, procède du ferme engagement du Royaume en faveur d’une coopération sécuritaire multilatérale renforcée et de son implication agissante dans les efforts internationaux face aux menaces croissantes du crime transnational organisé, a affirmé le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi.

« Cet engagement constant s’inscrit dans le droit fil des Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, qui considère la sécurité comme un bien commun et une responsabilité partagée, dont la préservation est tributaire d’une coopération institutionnelle solide, de partenariats sociétaux et d’une action conjointe consolidée à l’international », a souligné M. Hammouchi, à l’ouverture de cette session (24-27 novembre).

Dans cette optique, les services de la Sûreté nationale du Royaume ont mis en place une stratégie sécuritaire intégrée, alliant préservation de la sécurité et respect des droits de l’Homme, où action policière et communication sécuritaire sont indissociables, au service du citoyen, a-t-il fait observer.

« Face aux menaces transfrontalières dues aux ramifications de structures criminelles virtuelles, à l’interconnexion de réseaux et entités criminelles ou à la prolifération de pôles terroristes régionaux, il s’avère nécessaire de créer des structures sécuritaires communes et indivisibles, fondées sur une coordination étroite entre les polices nationales, INTERPOL et les organisations régionales y afférentes », a-t-il dit.

Pour assurer la sécurité collective, il importe non seulement de développer les institutions sécuritaires nationales mais aussi de moderniser leurs mécanismes de fonctionnement pour répondre aux attentes croissantes des citoyens, a-t-il poursuivi, plaidant pour la consolidation de la coopération internationale et l’assistance réciproque entre les États.

Par ailleurs, M. Hammouchi a mis en relief le rôle central d’INTERPOL dans la promotion de la coopération policière internationale, le renforcement des mécanismes de coopération multilatérale et la consolidation des relations entre les organismes chargés de l’application de la loi dans les différents pays membres, ajoutant que la recrudescence des menaces sécuritaires et l’émergence de nouvelles formes de criminalité, couplées à une utilisation abusive des nouvelles technologies, imposent des responsabilités et des charges accrues à la fois pour INTERPOL et les organes sécuritaires nationaux.

Il a, à ce propos, fait part de l’ambition commune d’une « INETRPOL de demain » en vue de bâtir un monde plus sûr, où la sécurité est le socle du développement et le pilier de la prospérité et de la stabilité, ajoutant que la réalisation de cet objectif devrait passer inéluctablement par cette Assemblée générale qui se tient à la cité ocre.

Dans ce cadre, il s’est réjoui de voir cette session plancher sur les nouveaux défis sécuritaires et les menaces atypiques émergentes, relevant que le déploiement de nouvelles capacités policières mondiales, le renforcement de la présence régionale d’INTERPOL et son impact opérationnel, l’encouragement des États à ratifier la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité sont autant de sujets d’actualité qui appellent à davantage de solidarité internationale contre la criminalité cybernétique, devenue aujourd’hui une des formes de guerre hybride visant à affaiblir les États et à saper leur sécurité et leur stabilité.

Le fait de consacrer une part importante des débats au rôle de la femme et à sa place dans le domaine policier constitue aussi une initiative distinguée consacrant l’approche genre en la matière, au regard des succès engrangés par les policières sur le terrain, y compris dans les situations les plus complexes et dangereuses, a relevé M. Hammouchi.

« Le Royaume du Maroc est pleinement confiant en la réussite des travaux de cette Assemblée générale et demeure engagé à renforcer son action commune avec le Secrétariat général d’INTERPOL et l’ensemble des pays membres », a-t-il dit, ajoutant que cet engagement découle d’une conviction ferme que la sécurité est un investissement commun et un acquis collectif qu’il appartient à chacun de réaliser, préserver et consacrer de manière continue ».

Et de conclure que l’AG d’INTERPOL constitue la plateforme la plus appropriée pour débattre des enjeux de la sécurité collective et concevoir les meilleures approches pour la préserver et la renforcer.

Cette 93e Assemblée générale examinera les grandes tendances criminelles mondiales, notamment le démantèlement des réseaux criminels transfrontaliers, la lutte contre les centres internationaux d’escroquerie, le renforcement des capacités policières mondiales et la promotion du rôle des femmes dans le travail policier.

Instance dirigeante suprême d’Interpol, l’Assemblée générale est le plus grand rassemblement mondial de dirigeants des services chargés de l’application de la loi. Elle constitue une occasion pour les pays membres de nouer des relations et de partager leurs expériences.

Pour cette session, elle abordera diverses questions, notamment l’identification et le démantèlement de la criminalité transnationale organisée, le démantèlement des centres d’escroquerie transnationaux, le renforcement des capacités policières mondiales d’INTERPOL et la promotion de la place des femmes dans la police.

 

LNT avec Map

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Talbi Alami : Le développement réel repose sur la consolidation de la souveraineté des pays africains sur leurs ressources https://lnt.ma/talbi-alami-le-developpement-reel-repose-sur-la-consolidation-de-la-souverainete-des-pays-africains-sur-leurs-ressources/ Sat, 22 Nov 2025 15:49:32 +0000 https://lnt.ma/?p=538002 Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a affirmé vendredi à Kinshasa que le développement réel en Afrique dépend de la consolidation de la souveraineté nationale des pays du continent sur leurs ressources naturelles et humaines. Il s’exprimait à l’occasion de la 47ᵉ Conférence de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), organisée les 21 […]

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Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a affirmé vendredi à Kinshasa que le développement réel en Afrique dépend de la consolidation de la souveraineté nationale des pays du continent sur leurs ressources naturelles et humaines. Il s’exprimait à l’occasion de la 47ᵉ Conférence de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), organisée les 21 et 22 novembre en République démocratique du Congo.

Dans une allocution lue en son nom par le conseiller à la Chambre des Conseillers, Mohamed Horma El Makhloul, M. Talbi Alami a indiqué que l’autonomie de la décision économique, le renforcement de l’indépendance des institutions législatives et l’établissement de partenariats équitables constituent des conditions essentielles à la mise en œuvre d’un développement durable répondant aux aspirations des peuples africains.

Il a souligné, dans ce cadre, que le Parlement marocain accorde une importance particulière à la diplomatie parlementaire africaine, considérée comme une force de proposition pouvant contribuer à l’élaboration de législations plus équitables, à la défense de la justice climatique, sociale et numérique, ainsi qu’à la consolidation de la souveraineté des États et à la préservation de leur intégrité territoriale dans le respect du principe de non-ingérence.

Le président de la Chambre des Représentants a également rappelé que le continent a traversé de multiples crises, conflits et catastrophes, ayant profondément affecté les contextes institutionnels, techniques et scientifiques. Selon lui, la démocratie, les droits de l’Homme, la bonne gouvernance et le développement durable constituent un socle fondamental pour garantir les conditions d’une vie digne et renforcer l’équité, l’égalité et la justice.

Il a insisté sur le rôle central de la paix, estimant qu’elle doit être ancrée tant dans les comportements individuels que dans les décisions politiques et stratégiques. Il a relevé que la persistance de menaces telles que l’extrémisme, le terrorisme, le crime organisé ou la circulation illicite d’armes demeure un obstacle majeur au développement, ces phénomènes étant souvent exacerbés en période de crise.

Dans son intervention, M. Talbi Alami a également affirmé que la paix est une construction continue, fondée sur la compréhension, le dialogue, la tolérance et l’ouverture, tout en soulignant que la démocratie peut soutenir efficacement la paix à condition qu’elle s’appuie sur un environnement de stabilité et de développement.

La Conférence de l’UPA, a-t-il expliqué, constitue une plateforme propice pour débattre de questions d’intérêt continental, renforcer la coopération interparlementaire et promouvoir des principes tels que la coopération Sud-Sud et le partenariat gagnant-gagnant. Ces approches permettent, selon lui, de renouveler les pratiques démocratiques, de renforcer les visions partagées et d’accompagner les dynamiques du développement durable, de l’environnement et de la vie collective en Afrique.

Le président de la Chambre des Représentants a appelé, dans ce sens, à une responsabilité collective des acteurs politiques afin de contribuer à l’édification d’une société africaine respectueuse de la dignité humaine, fondée sur la coexistence, le dialogue et la coopération.

Le Maroc prend part aux travaux de cette conférence avec une délégation parlementaire composée de députés et de conseillers représentant les deux Chambres du Parlement. Les travaux portent principalement sur deux thématiques centrales : la consolidation de la souveraineté nationale pour un développement durable et les défis liés à la transition énergétique et aux énergies renouvelables sur le continent.

À l’issue des réunions des présidents des Assemblées nationales parlementaires africaines, la présidence tournante de l’UPA sera assurée par la République démocratique du Congo pour la période 2025-2027.

LNT

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Maroc-Japon : un accord de prêt d’environ 3,9 MMDH pour l’aménagement hydro-agricole de la zone sud-est du Gharb https://lnt.ma/maroc-japon-un-accord-de-pret-denviron-39-mmdh-pour-lamenagement-hydro-agricole-de-la-zone-sud-est-du-gharb/ Thu, 20 Nov 2025 14:31:15 +0000 https://lnt.ma/?p=537933 Le Maroc et le Japon ont conclu, jeudi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 64,577 milliards de yens japonais, soit l’équivalent d’environ 3,9 milliards de dirhams, destiné au financement du projet d’aménagement hydro-agricole de la zone sud-est de la plaine du Gharb. Cet accord a été formalisé à travers un échange de […]

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Le Maroc et le Japon ont conclu, jeudi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 64,577 milliards de yens japonais, soit l’équivalent d’environ 3,9 milliards de dirhams, destiné au financement du projet d’aménagement hydro-agricole de la zone sud-est de la plaine du Gharb. Cet accord a été formalisé à travers un échange de notes, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale en matière de développement agricole et de gestion durable des ressources en eau.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Nakata Masahiro, et du directeur général du département du Moyen-Orient et de l’Europe à l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Toyama Kei. Y ont également assisté le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Redouane Arrach, ainsi que le représentant résident du bureau de la JICA au Maroc, Kawabata Tomoyuki, témoignant de l’importance stratégique accordée à ce projet par les deux parties.

Aligné sur les grandes orientations nationales en matière de développement hydro-agricole, ce financement s’inscrit dans la continuité de la stratégie « Génération Green 2020-2030 » et du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. Le projet vise à généraliser des techniques d’irrigation économes en eau, au premier rang desquelles le goutte-à-goutte, afin d’améliorer l’efficience de l’usage de la ressource hydrique dans un contexte de pression croissante sur les nappes et les ressources de surface. Il concerne une superficie de 30.000 hectares dans la plaine du Gharb et prévoit la réalisation de canaux hydro-agricoles principaux, d’ouvrages annexes, ainsi que la sécurisation et la modernisation des infrastructures existantes.

Dans une déclaration à la presse, l’ambassadeur Nakata Masahiro a souligné que cette signature représente une étape importante dans la coopération maroco-japonaise. Il a indiqué qu’il s’agit du projet le plus important mené conjointement par les deux pays dans le domaine de l’irrigation, en particulier dans une région confrontée à des enjeux majeurs liés à l’eau. Il a rappelé que le Maroc demeure un partenaire de premier plan pour le Japon, mettant en avant la solidité et le caractère amical des relations bilatérales. Il a également insisté sur la convergence entre les priorités nationales du Royaume, notamment la gestion rationnelle de l’eau et la lutte contre certains usages illégaux, et l’engagement de la partie japonaise à accompagner ces orientations stratégiques.

M. Masahiro a par ailleurs salué l’expertise reconnue du Maroc en matière d’irrigation et de développement hydro-agricole, estimant que le niveau de coopération atteint à travers ce projet reflète la confiance mutuelle et la volonté de bâtir des partenariats de long terme. Pour la partie japonaise, ce financement constitue un levier pour appuyer un modèle agricole plus résilient et plus économe en ressources, en ligne avec les efforts déployés à l’échelle internationale face au changement climatique.

De son côté, le représentant de la JICA, Kawabata Tomoyuki, a qualifié ce projet d’avancée majeure dans la modernisation de l’irrigation au Maroc. Il a relevé que le renforcement de l’efficience hydrique, la sécurisation des installations existantes et l’introduction de technologies d’irrigation performantes contribueront à accroître la résilience du secteur agricole face aux effets de la sécheresse et à la variabilité climatique. Il a insisté sur le fait que cette opération s’inscrit dans un engagement continu du Japon à soutenir les efforts du Royaume pour renforcer sa sécurité alimentaire, promouvoir un développement agricole durable et favoriser une croissance inclusive dans les territoires ruraux.

Ce projet hydro-agricole vise ainsi à étendre et sécuriser l’irrigation dans la plaine du Gharb, en améliorant la productivité agricole et en réduisant la vulnérabilité des exploitations aux aléas climatiques. En contribuant à une meilleure utilisation de l’eau, il répond à la pression croissante exercée sur les ressources hydriques et participe à la mise en œuvre des politiques publiques nationales en matière de gestion intégrée de l’eau et de valorisation des terres agricoles.

LNT

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Gaza, Washington, Riyad, Jérusalem : Le grand marchandage continu https://lnt.ma/gaza-washington-riyad-jerusalem-le-grand-marchandage-continu/ Wed, 19 Nov 2025 14:52:49 +0000 https://lnt.ma/?p=537878 Il y a des semaines où la géopolitique ressemble moins à un échiquier qu’à un tapis de bazar où chacun tente de troquer ses certitudes contre un peu de temps, un peu d’influence, ou simplement quelques illusions de stabilité. Celle qui vient de s’écouler appartient à cette catégorie. Gaza agonise, Israël se déchire, Mahmoud Abbas […]

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Il y a des semaines où la géopolitique ressemble moins à un échiquier qu’à un tapis de bazar où chacun tente de troquer ses certitudes contre un peu de temps, un peu d’influence, ou simplement quelques illusions de stabilité. Celle qui vient de s’écouler appartient à cette catégorie. Gaza agonise, Israël se déchire, Mahmoud Abbas rédige une constitution qu’il présente d’abord à Paris avant son propre peuple, et Mohammed ben Salmane défile à Washington comme un prince de la Renaissance venu négocier un accord secret avec un empire qui a toujours eu besoin de pétrole, de bases militaires, et d’un ennemi commun. L’ensemble forme un tableau assez sombre et cynique, mais terriblement révélateur de l’état du monde.

Commençons par Gaza, puisque tout le reste en découle. La bande de terre n’est plus qu’un champ de ruines où s’exercent les résidus d’un rapport de force que personne ne sait réellement conclure. Les grandes résolutions du Conseil de sécurité, y compris la fameuse 2803, se succèdent comme des promesses de nouveau départ. Mais, sur le terrain, la situation reste une trêve suspendue à des frontières mouvantes, des retraits partiels, des brigades d’élite qui entrent et sortent, et un Hamas affaibli militairement mais toujours capable de dicter le tempo politique.

Ce qui restait de l’administration civile s’effondre, les aides humanitaires arrivent au compte-gouttes, et la population, épuisée, se retrouve à mi-chemin entre la survie et la résignation. Les Gazaouis assistent, souvent impuissants, à la bataille narrative que se livrent les puissances régionales. Qui doit reconstruire, qui doit gouverner, et surtout qui doit poser les conditions de la paix ? Dans les salons diplomatiques, on parle de force internationale de stabilisation, de « gouvernance mixte » ou de « comité pour la reconstruction ». Dans la réalité, chaque faction locale campe sur ses positions. Le Hamas rejette toute présence étrangère, Israël refuse toute gouvernance « importée » qui ne garantirait pas sa sécurité, et l’Autorité palestinienne n’a pas la légitimité populaire pour prétendre incarner le futur.

C’est donc en Israël qu’il faut regarder ensuite. Car Israël ne vit pas seulement un conflit extérieur, il vit une crise intérieure profonde. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, soutenu par une coalition de droite et d’ultra-droite, s’enfonce dans une posture de plus en plus rigide. Non seulement Netanyahu réaffirme qu’il « n’y aura pas d’État palestinien », comme si le dire suffisait à arrêter le cours de l’histoire, mais il verrouille toute possibilité de concession, de réforme, ou de véritable transition politique. L’homme joue sa survie personnelle autant que celle de son gouvernement et il sait que sa coalition ne lui pardonnerait pas le moindre geste interprété comme un recul.

Ce n’est pas seulement une question de stratégie militaire, c’est une équation politique. Reconnaître un État palestinien, même sous conditions, même dans dix ans, même en version allégée, serait pour lui l’équivalent d’un suicide politique. La Knesset l’a bien compris, la majorité a voté massivement contre toute reconnaissance unilatérale, histoire de rappeler aux capitales occidentales que, selon la lecture israélienne, le problème n’est pas diplomatique mais sécuritaire. Netanyahu sait qu’il n’a pas besoin d’être populaire, il lui suffit d’être indispensable à la droite israélienne pour rester en place. À partir de là, on comprend pourquoi Washington a tant de mal à faire évoluer les lignes.

Le Hamas, de son côté, joue une autre partition. Si l’organisation est affaiblie, encerclée, décriée même par une partie de la population gazaouie, elle reste un acteur incontournable. Elle refuse toute perspective de gouvernance internationale, tout contrôle extérieur, tout désarmement. En conséquence, son message ne change pas, la résistance continue, le retrait israélien doit être total, la trêve doit être permanente, et les otages doivent être libérés dans un échange global.

Le Hamas n’a pas gagné militairement, mais il n’a pas perdu politiquement. Israël n’a pas perdu militairement, mais il n’a pas gagné politiquement. Comment contourner cette équation en miroir ?

Le président palestinien Mahmoud Abbas de son côté, contesté, affaibli et vieillissant, a tenté une opération diplomatique qui a surpris tout le monde avec la présentation à Paris et non à Ramallah, d’un projet de constitution pour un futur État palestinien. Dans l’absolu, l’initiative pourrait être saluée. Sauf que dans le contexte actuel, elle ressemble davantage à un exercice de communication qu’à un acte fondateur. L’Autorité palestinienne souffre d’un déficit immense de légitimité, elle n’a pas organisé d’élections depuis trop longtemps, et ses figures héritières sont elles-mêmes dépourvues de capital politique réel.

Présenter un texte constitutionnel d’abord à la France avant même d’en débattre avec son propre peuple, c’est offrir à ses détracteurs un argument tout trouvé. L’Autorité palestinienne apparaît moins comme un embryon d’État que comme une entité administrative dépendante des bailleurs extérieurs. Paris avait sans doute de bonnes intentions, mais le signal envoyé est ambigu, une cause nationale ne se règle pas dans un bureau parisien avec des petits fours…

Et c’est ici que la visite de Mohammed ben Salmane à Washington prend toute son importance. Car si cette visite a été orchestrée comme un couronnement, avec survols d’avions de chasse et tapis rouge déroulé sur plusieurs centaines de mètres, ce n’est pas pour célébrer l’art de la mise en scène. C’est parce que les Américains ont besoin de sceller une nouvelle architecture régionale déjà entamée lors de la visite de Trump dans la région il y a quelques mois. Et cette architecture repose sur une idée simple, si l’Arabie saoudite reconnaît Israël, alors l’Iran se retrouve isolé, les États-Unis récupèrent une influence stratégique immense au Moyen-Orient, et l’ensemble du dispositif sécuritaire prend une cohérence dont la Maison-Blanche et le Pentagone rêvent depuis une décennie.

Et tout cela, MBS le sait. Contrairement à d’autres dirigeants de la région, il sait parfaitement que sa position actuelle lui permet d’exiger un prix élevé. Et, son prix est clair, il désire un engagement concret visible et mesurable envers les Palestiniens. Pas un État complet, ni une reconnaissance immédiate, mais une trajectoire avec un processus et un cadre. L’Arabie saoudite veut que le dossier palestinien redevienne la clé de voûte de la normalisation. Ce n’est pas de l’idéalisme ni de la mansuétude, c’est du calcul politique pur et dur. Riyad, gardien des lieux les plus sacrés de l’Islam, ne peut pas apparaître comme un pays qui normalise ses relations avec Israël alors même que Gaza est en ruine et que la question palestinienne est à son plus bas niveau politique. Le prestige de MBS en dépend, tout autant que sa légitimité devant le monde arabe et musulman.

Les Américains, eux, poussent dans ce sens. Mais ils poussent aussi Israël. Et c’est là que tout se complique parce que si Netanyahu a besoin des États-Unis pour sa sécurité, pour ses alliances et sa diplomatie. Mais il sait aussi que céder sur la question palestinienne, même symboliquement, même sous la forme d’une « simple » voie vers un État, pourrait provoquer un tsunami interne dont les flots pourraient l’emporter. Et, les « Epstein files » ne suffiront certainement pas à affaiblir Trump assez pour faire pencher la balance en sa faveur.

En bref, d’un côté, le monde arabe, à travers l’Arabie saoudite, semble prêt à aller plus loin que jamais dans la normalisation. De l’autre, Israël n’a jamais été aussi réticent à offrir le moindre geste politique. Washington tente donc de concilier l’inconciliable entre l’idéalisme diplomatique et la réalité politique avec ses propres intérêts à cœur.

Dans ce grand marchandage, Gaza sert de monnaie d’échange immoral parce que le Moyen-Orient n’avance jamais par grandes révolutions, mais par glissements successifs, par pressions accumulées, à travers des crises qui finissent par redessiner les lignes. D’autant que d’autres acteurs majeurs sont tapis dans l’ombre, à Téhéran, Ankara, Damas ou Beirut.

À l’heure où Gaza tente de survivre, où Israël vacille sous ses contradictions internes, où Abbas joue la montre et MBS capitalise sur les faiblesses des autres, avec Trump à la baguette, une seule certitude demeure, rien n’est stabilisé, sauf l’instabilité.

Zouhair Yata

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Rabat accueille une conférence ministérielle africaine sur le désarmement https://lnt.ma/rabat-accueille-une-conference-ministerielle-africaine-sur-le-desarmement/ Wed, 19 Nov 2025 13:45:28 +0000 https://lnt.ma/?p=537866 Le Maroc accueillera, jeudi à Rabat, la Conférence ministérielle africaine sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (DDR) des enfants soldats, placée sous le thème « Construire des voies durables pour les enfants touchés par les conflits armés ». Cette rencontre, présentée comme la première du genre sur le continent, se veut un moment […]

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Le Maroc accueillera, jeudi à Rabat, la Conférence ministérielle africaine sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (DDR) des enfants soldats, placée sous le thème « Construire des voies durables pour les enfants touchés par les conflits armés ». Cette rencontre, présentée comme la première du genre sur le continent, se veut un moment structurant pour renforcer l’action commune des pays africains en faveur de la protection de l’enfance dans les contextes de crise.

Organisée dans un contexte de recrudescence des conflits et de montée des menaces pesant sur les enfants, la Conférence intervient en réponse aux nouveaux défis liés à l’émergence de groupes armés transnationaux, aux déplacements massifs de populations, au cyber-recrutement et à l’accentuation des fragilités sociales et communautaires. L’Afrique demeure l’une des régions les plus concernées par le phénomène des enfants associés aux forces et groupes armés, ce qui appelle, selon les organisateurs, une mobilisation politique renforcée et coordonnée.

L’objectif principal de cette rencontre ministérielle est de créer un momentum politique fort autour de la lutte contre le recrutement des enfants dans les conflits armés. Il s’agit de donner une impulsion à la coopération régionale et de poser les bases d’un futur instrument juridique africain dédié au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des enfants soldats, en s’appuyant sur les expériences et les bonnes pratiques existantes sur le continent.

La Conférence de Rabat entend également promouvoir des approches holistiques de la réintégration, intégrant l’accès à l’éducation, la prise en charge de la santé mentale, le soutien aux familles et l’insertion socio-économique des enfants concernés. La dimension de recherche, de production de connaissances et de partage d’expertise figure aussi parmi les priorités, afin de mieux documenter les réalités de terrain et de soutenir l’élaboration de politiques publiques adaptées.

La tenue de cet événement à Rabat illustre, selon les responsables, l’engagement du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et de la protection des enfants en Afrique. Le Royaume met en avant son expérience en matière de coopération africaine, de renforcement des capacités et de promotion de solutions concertées aux défis sécuritaires et humanitaires.

En offrant un cadre de dialogue entre responsables gouvernementaux, partenaires régionaux et internationaux, la Conférence ministérielle de Rabat ambitionne d’ouvrir une nouvelle étape dans la lutte contre le recrutement et l’utilisation des enfants soldats, plus coordonnée, plus ambitieuse et davantage ancrée dans les réalités du continent.

LNT

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En campagne à Médiouna, Akhannouch loue les actions de son gouvernement https://lnt.ma/en-campagne-a-mediouna-akhannouch-loue-les-actions-de-son-gouvernement/ Mon, 17 Nov 2025 10:45:40 +0000 https://lnt.ma/?p=537737 Le gouvernement poursuit la mise en œuvre de ses réformes en accordant une place centrale au développement territorial, a indiqué samedi à Médiouna le président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch. Intervenant lors de la septième étape du programme régional « Massar Al-Injazat », le Chef du gouvernement a rappelé que cette dynamique […]

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Le gouvernement poursuit la mise en œuvre de ses réformes en accordant une place centrale au développement territorial, a indiqué samedi à Médiouna le président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch. Intervenant lors de la septième étape du programme régional « Massar Al-Injazat », le Chef du gouvernement a rappelé que cette dynamique s’inscrit dans la vision royale du « Maroc ascendant », portée par l’ambition d’un pays plus équitable, plus prospère et garant de l’égalité des chances.

M. Akhannouch a souligné que, malgré les avancées enregistrées ces dernières années, « la mission de bâtir un Maroc prospère, juste et équitable n’est pas encore achevée ». Il a affirmé que l’action gouvernementale se poursuit avec « détermination et méthode », en s’appuyant sur une approche pragmatique fondée sur l’écoute des réalités locales et sur la traduction concrète des grands chantiers royaux.

Le président du RNI a rappelé que plusieurs engagements prioritaires ont été tenus, notamment dans les domaines social, sanitaire et économique. Plus de 4 millions de familles ont bénéficié du programme de soutien social direct, pour des allocations mensuelles comprises entre 500 et 1.200 dirhams, tandis que la généralisation de la couverture médicale a permis d’unifier le système de protection sanitaire pour l’ensemble des citoyens.

Il a également fait état des augmentations salariales dont ont bénéficié, au cours des dernières années, plus de 4 millions de familles dans les secteurs public, privé et agricole. Dans le domaine du logement, plus de 55.000 ménages ont pu acquérir leur résidence principale grâce au programme d’aide au logement, destiné à renforcer l’accès à un habitat digne et à stimuler l’investissement résidentiel.

Sur le plan économique, M. Akhannouch a indiqué que le Maroc maintient une dynamique positive, avec un taux de croissance de 3,8 % en 2024 et une prévision de 4,8 % pour 2025, malgré les effets persistants de la sécheresse sur le secteur agricole. Cette performance témoigne, selon lui, de la résilience des secteurs productifs, qui ont créé plus de 213.000 emplois, en particulier dans les services, l’industrie et le bâtiment.

Abordant la situation de la région Casablanca–Settat, le Chef du gouvernement a rappelé son rôle comme moteur économique du Royaume, tout en soulignant les défis qui demeurent, notamment en matière d’infrastructures, de mobilité, de développement urbain et d’amélioration du cadre de vie. Il a insisté sur l’importance d’accélérer la mise en œuvre des projets structurants, afin de renforcer l’attractivité de la région et de créer davantage d’opportunités pour la jeunesse.

Dans une déclaration, Nabila Rmili, membre du bureau politique du RNI, a souligné que cette étape du programme « Massar Al-Injazat » illustre l’engagement du parti et du gouvernement à maintenir un dialogue direct avec les citoyens. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer la participation citoyenne et la coordination entre les institutions régionales, les élus locaux et les services de l’État pour assurer un développement territorial harmonieux. Mme Rmili a rappelé que « quatre années d’efforts constants » ont permis d’améliorer les services publics, de dynamiser les infrastructures et de renforcer la qualité de vie de la population.

Pour sa part, Yassine Oukacha, président de l’Organisation de la jeunesse du RNI pour la région Casablanca-Settat, a insisté sur la place centrale de la jeunesse dans l’action politique et gouvernementale. Il a indiqué que les jeunes jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre des projets locaux et dans la création d’opportunités économiques. Le programme « Massar Al-Injazat », a-t-il ajouté, constitue un levier important pour associer davantage les jeunes à la prise de décision et au suivi des projets.

La rencontre de Médiouna a réuni responsables régionaux, élus, cadres du parti et membres des organisations parallèles du RNI.

LNT 

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La Chambre des représentants adopte à la majorité le PLF 2026 https://lnt.ma/la-chambre-des-representants-adopte-a-la-majorite-le-plf-2026/ Fri, 14 Nov 2025 15:38:19 +0000 https://lnt.ma/?p=537687 La Chambre des représentants a adopté, vendredi lors d’une séance plénière, à la majorité, le projet de loi de finances (PLF) n° 50.25 pour l’année budgétaire 2026. Le projet de loi a reçu l’approbation de 165 députés, tandis que 55 députés s’y sont opposés, sans aucune abstention, dans la même configuration que celle adoptée précédemment […]

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La Chambre des représentants a adopté, vendredi lors d’une séance plénière, à la majorité, le projet de loi de finances (PLF) n° 50.25 pour l’année budgétaire 2026.

Le projet de loi a reçu l’approbation de 165 députés, tandis que 55 députés s’y sont opposés, sans aucune abstention, dans la même configuration que celle adoptée précédemment par la Chambre pour la deuxième partie du PLF.

Le nombre total d’amendements au projet reçus par la Commission des finances et du développement économique s’est élevé à 350 amendements, dont 328 amendements pour la première partie et 22 amendements pour la deuxième partie.

Les amendements se sont répartis entre le gouvernement (2 amendements), les groupes de la majorité (23 amendements), le Groupe Socialiste-Opposition Ittihadie (73), le Groupe du Mouvement populaire (46), le Groupe du Progrès et du Socialisme (37), le Groupe parlementaire Justice et Développement (117), et la députée Fatima Tamni (30 amendements).

 

LNT avec Map

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Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan https://lnt.ma/le-g7-appelle-a-un-cessez-le-feu-urgent-en-ukraine-et-a-la-desescalade-au-soudan/ Thu, 13 Nov 2025 13:36:26 +0000 https://lnt.ma/?p=537590 Les ministres des Affaires étrangères des sept grandes puissances industrialisées (G7) ont lancé mercredi un appel à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, après plus de trois ans de conflit, et ont exprimé leur inquiétude face à l’aggravation de la situation au Soudan. Réunis à Niagara, au Canada, pour leur seconde rencontre de l’année, les chefs […]

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Les ministres des Affaires étrangères des sept grandes puissances industrialisées (G7) ont lancé mercredi un appel à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine, après plus de trois ans de conflit, et ont exprimé leur inquiétude face à l’aggravation de la situation au Soudan.

Réunis à Niagara, au Canada, pour leur seconde rencontre de l’année, les chefs de la diplomatie des États-Unis, de la France, du Canada, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et du Japon ont publié un communiqué soulignant que « les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force » et réaffirmant leur « soutien indéfectible » à Kiev et à sa souveraineté.

Invité au sommet, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a rappelé l’urgence de mettre fin à la guerre. Il a également appelé le G7 à renforcer son soutien militaire à l’Ukraine, notamment dans la fabrication de missiles, de drones et dans la défense aérienne, estimant que le président russe Vladimir Poutine « se fait toujours l’illusion qu’il peut gagner ».

Le sommet canadien a coïncidé avec l’annonce de nouvelles sanctions contre Moscou, alors que l’Ukraine subit des attaques russes accrues sur ses infrastructures énergétiques à l’approche de l’hiver. Le mois dernier, les États-Unis avaient déjà ciblé les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, critiquant Vladimir Poutine pour son refus de mettre fin au conflit.

Outre l’Ukraine, le G7 s’est également penché sur le conflit au Soudan, où l’affrontement entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) a provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes et le déplacement d’environ 12 millions d’individus depuis avril 2023. Le G7 a dénoncé « l’impact dévastateur de cette guerre sur les civils », pointant notamment la famine et les violences sexuelles.

L’Américain Marco Rubio a plaidé pour l’arrêt des livraisons d’armes aux paramilitaires, alors que certains pays, dont les Émirats arabes unis, sont accusés de fournir des soutiens matériels aux FSR, ce qu’ils démentent.

Le sommet a en revanche évité d’aborder deux dossiers très conflictuels : le Venezuela et le différend commercial canado-américain. Selon Marco Rubio, les alliés du G7 n’ont pas discuté du Venezuela lors de la rencontre. De son côté, la ministre canadienne des Finances, Anita Anand, a expliqué que le différend commercial, interrompu fin octobre par les États-Unis, n’a pas été abordé et que les discussions ont été centrées sur la coopération internationale, de l’Ukraine au Moyen-Orient, en passant par Haïti et l’Arctique.

LNT avec AFP 

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Réforme électorale: Laftit dévoile un arsenal législatif pour moraliser la vie politique et renforcer la démocratie https://lnt.ma/reforme-electorale-laftit-devoile-un-arsenal-legislatif-pour-moraliser-la-vie-politique-et-renforcer-la-democratie/ Thu, 13 Nov 2025 10:25:07 +0000 https://lnt.ma/?p=537579 Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a présenté mercredi devant la Commission de l’Intérieur, des Collectivités territoriales, de l’Habitat, de la Politique de la Ville et des Affaires administratives à la Chambre des représentants, un ensemble de projets de loi visant à moderniser en profondeur le système électoral marocain, à moraliser la vie politique et […]

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Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a présenté mercredi devant la Commission de l’Intérieur, des Collectivités territoriales, de l’Habitat, de la Politique de la Ville et des Affaires administratives à la Chambre des représentants, un ensemble de projets de loi visant à moderniser en profondeur le système électoral marocain, à moraliser la vie politique et à renforcer la crédibilité de l’action partisane. Le premier texte exposé, le projet de loi n°55.25 modifiant et complétant la loi n°57.11 relative aux listes électorales générales, aux opérations de référendums et à l’utilisation des moyens audiovisuels publics lors des campagnes électorales, ambitionne de consolider le cadre juridique régissant les listes électorales en clarifiant les règles d’inscription, de transfert d’inscription et de clôture des listes. M. Laftit a rappelé que l’âge légal d’inscription est fixé à dix-huit ans révolus à la date de clôture des listes, et que le texte institutionnalise l’inscription en ligne pour les citoyens résidant au Maroc comme à l’étranger, tout en maintenant la voie traditionnelle auprès des bureaux administratifs. Le projet impose par ailleurs à tout électeur ayant changé de résidence de demander le transfert de son inscription afin de garantir que les listes électorales reflètent fidèlement la réalité démographique et la composition de l’électorat. Le ministre a également insisté sur les mesures dissuasives prévues contre les violations de la loi, notamment l’interdiction stricte de publier ou de réaliser des sondages d’opinion pendant la période légale d’interdiction via les réseaux sociaux, les plateformes de diffusion, les outils d’intelligence artificielle ou toute application en ligne. Les sanctions encourues seront alourdies, avec des peines d’emprisonnement et des amendes renforcées, particulièrement lorsque le contrevenant est une personne morale.

Abdelouafi Laftit a ensuite présenté le projet de loi organique n°53.25 modifiant et complétant la loi organique n°27.11 relative à la Chambre des représentants. Ce texte vise à instaurer des règles destinées à moraliser définitivement les élections législatives, en tirant les enseignements des échéances précédentes et en s’inspirant des meilleures pratiques internationales. Le ministre a souligné l’importance de préserver la réputation de l’institution législative, en veillant à ce que la moralisation couvre toutes les étapes du processus électoral, de la présentation des candidatures à la campagne, en passant par le jour du scrutin et la durée totale du mandat. Le projet consacre l’inéligibilité de toute personne prise en flagrant délit de certains crimes, ou condamnée en appel ou en première instance pour des faits entraînant la perte de la qualité d’éligible, ainsi que des personnes destituées d’une fonction élective. Il prévoit également un durcissement significatif des sanctions pour tous les actes portant atteinte à l’intégrité du scrutin, notamment en période électorale.

Face à la montée en puissance des technologies numériques et à leur potentiel d’influence sur l’opinion publique, le texte incrimine l’usage des réseaux sociaux, des plateformes de streaming et des outils d’intelligence artificielle pour diffuser des publicités électorales, propager de fausses informations, influencer les électeurs ou perturber l’opération électorale. S’agissant de la représentativité, le projet apporte des mécanismes destinés à renforcer la place des femmes et des jeunes au Parlement. Pour les femmes, il réserve les circonscriptions régionales exclusivement aux candidatures féminines, garantissant la préservation des sièges qui leur sont attribués même en cas d’élections partielles. Pour les jeunes de moins de 35 ans, le texte prévoit une stratégie globale visant à faciliter leur accès à la vie politique, notamment par des incitations financières permettant de soutenir leur participation aux campagnes électorales.

Enfin, le ministre a exposé le projet de loi organique n°54.25 modifiant et complétant la loi organique n°29.11 relative aux partis politiques, lequel vise à moderniser le cadre juridique de la création, du fonctionnement et du financement des formations politiques. Le texte relève à douze le nombre minimal de membres requis pour déposer une déclaration de création de parti, en imposant une représentativité couvrant l’ensemble des régions et incluant au moins quatre femmes. Il fixe également à deux mille le nombre minimal de membres fondateurs, dont au moins un cinquième de femmes et un cinquième de jeunes de moins de 35 ans, afin de favoriser leur inclusion dès les premières étapes de la vie partisane. Le délai d’examen des dossiers par l’administration est, quant à lui, prolongé à 45 jours pour tenir compte de l’augmentation du nombre des membres fondateurs. Le projet élargit également la liste des catégories interdites d’adhérer ou de créer un parti politique, afin de renforcer la neutralité du ministère de l’Intérieur, et permet aux partis de développer leurs ressources propres en portant le plafond annuel des dons de 600.000 à 800.000 dirhams par donateur, tout en les autorisant à créer des entreprises limitées aux activités liées à l’action politique, notamment la communication, les médias ou l’édition. À travers cet arsenal législatif, le ministère de l’Intérieur entend consolider la démocratie représentative, moraliser l’action politique et renforcer la crédibilité des institutions, dans un contexte marqué par une évolution rapide de la société marocaine et des attentes citoyennes.

 

LNT avec Map

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Géopolitique trumpiste : Symphonie en désordre majeur https://lnt.ma/geopolitique-trumpiste-symphonie-en-desordre-majeur/ Thu, 13 Nov 2025 08:03:45 +0000 https://lnt.ma/?p=537548 Petite métaphore, imaginez un orchestre où le chef s’arrête soudainement de donner la mesure, les violons continuent, le piano hésite, le public regarde. C’est un peu ce que vit aujourd’hui la géopolitique mondiale, l’orchestre continue de jouer, mais sous la baguette américaine, dans la salle, chacun doit s’ajuster en temps réel aux changements de tempo. […]

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Petite métaphore, imaginez un orchestre où le chef s’arrête soudainement de donner la mesure, les violons continuent, le piano hésite, le public regarde. C’est un peu ce que vit aujourd’hui la géopolitique mondiale, l’orchestre continue de jouer, mais sous la baguette américaine, dans la salle, chacun doit s’ajuster en temps réel aux changements de tempo. Sous l’égide de Donald Trump, les États-Unis semblent à la fois revenir en force sur la scène internationale et remettre en question les partitions. Ce double mouvement dessine une cartographie nouvelle, faite de silences, de recalages, et parfois de ruptures. Des contradictions qui ne sont pas nouvelles mais qui apparaissent comme exacerbées à travers le prisme trumpiste.

Depuis le 1er octobre, l’Amérique se débat avec elle-même et le gouvernement fédéral a connu une paralysie sans précédent. Le budget vient d’être voté après un « shutdown » record, des centaines de milliers de fonctionnaires sont restés au chômage technique ou sans salaire, ce qui envoie un signal fort que même la première puissance du monde n’est pas à l’abri de ses propres blocages. Ce qui est intéressant, c’est que ce désordre intérieur n’est pas une parenthèse isolée, c’est un marqueur politique. Trump le regarde comme un levier, « America First » ne signifie pas seulement la priorité domestique mais un redéploiement, ou plutôt un retrait, des engagements outranciers. La récente élection du maire de New York, nouvelle coqueluche des anti-trump, est d’ailleurs le symbole parfait de cette fracture profonde sur laquelle l’administration actuelle mise paradoxalement, tous azimuts.

Mais, on est tenté de se poser la question, quand on ne peut plus gouverner sereinement chez soi, comment gouverner ailleurs ? Or, l’Oncle Sam est par ailleurs sur tous les fronts en dehors du sol américain et pour les alliances traditionnelles, pour l’Europe, pour l’Afrique, pour le Moyen-Orient et même pour l’Asie, l’alerte est claire. Cette instabilité interne précède souvent une redéfinition des priorités extérieures ou a minima une projection proportionnellement inverse de force et de puissance.

Dernier exemple en date qui loin d’être anecdotique est plutôt emblématique de cette mécanique, le directeur général et le patron de la news division de la BBC viennent de démissionner après avoir été accusés d’un « biais systémique » dans la couverture médiatique, notamment autour de Trump. En clair, Donald a eu leur tête. Toujours en Europe, le conflit entre la Russie et l’Ukraine s’éternise et plus le Kremlin joue la montre, plus la position « ferme » des Européens et leur soutien à Kiev s’effrite. Cela conforte une nouvelle fois la posture américaine de sauveur et de médiateur incontournable entre le front ukrainien qui n’a pas réussi à contraindre Moscou et cette dernière qui va chercher à sortir la tête haute du conflit.

Washington peut paraitre débordée par la conflictualité multiple que connait le monde, mais semble en réalité se satisfaire tout autant du fait que son intervention est indispensable. Dans tous les dossiers ou presque, ce n’est pas tant la paix qui est visée, mais une redéfinition des rapports de force entre les mains de l’Amérique. A Gaza, le cessez-le-feu ne tient qu’à un fil, mais le Président Syrien, pourtant ancien paria, est reçu à la Maison Blanche, de quoi faire s’étrangler les faucons israéliens.

A coup de négociations et de bras de fer, Trump fait de l’instabilité régionale un facteur de vulnérabilité stratégique. C’est le cas au Soudan où (bizarrement) la RSF a été qualifiée de génocidaire mais où les sanctions imposées par Washington restent diplomatiques plutôt que militaires, parce que le coût politique d’une intervention n’est plus envisageable et qu’il vaut mieux « wait and see » comment les intérêts stratégiques sur le continent africain seront impactés.

Alors, c’est bien connu, les pilotes savent que les turbulences ne signifient pas forcément que l’avion va s’écraser. Les apparences sont souvent trompeuses et en sous-main des lignes de fond se dessinent malgré tout. Comme pour la relation avec la Chine où à la surface apparait une guerre commerciale sans pitié menée par l’administration Trump, mais que derrière se maintient une dépendance profonde à l’interdépendance.

De même, le malheur des uns fait le bonheur des autres, et le Maroc fait partie de ceux qui en jouant habilement de la complexité actuelle des relations mondiales, ne se contentent plus de subir mais sont au contraire en mesure d’agir.

Pour les sceptiques et ceux qui pensent que le Royaume est opportuniste face aux succès diplomatiques récents, il faut rappeler que le Maroc est le premier pays à avoir reconnu l’indépendance des États-Unis en 1777 et que cette reconnaissance a été suivie par la signature du traité de paix et d’amitié en 1786, qui est toujours en vigueur aujourd’hui, ce qui en fait le plus ancien traité diplomatique des États-Unis. Rien que cela.

Si la bipolarité voire la schizophrénie américaine, l’interventionnisme distant mais pressant, les victoires et les plans de paix médiatiques et rapides, sont des vagues, ce sont les courants profonds qu’il faut suivre pour se préparer aux recompositions mondiales à venir. Rabat l’a bien compris.

Zouhair Yata

 

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Gabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison par contumace pour détournement de fonds publics https://lnt.ma/gabon-sylvia-et-noureddin-bongo-condamnes-a-20-ans-de-prison-par-contumace-pour-detournement-de-fonds-publics/ Wed, 12 Nov 2025 12:15:29 +0000 https://lnt.ma/?p=537511 Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils de l’ancien président Ali Bongo, ont été condamnés mercredi par contumace à 20 ans de réclusion criminelle pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et autres infractions financières, a annoncé la justice gabonaise. Le verdict, rendu tard dans la nuit et diffusé sur la chaîne d’information d’État […]

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Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils de l’ancien président Ali Bongo, ont été condamnés mercredi par contumace à 20 ans de réclusion criminelle pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et autres infractions financières, a annoncé la justice gabonaise. Le verdict, rendu tard dans la nuit et diffusé sur la chaîne d’information d’État Gabon 24, prévoit également des amendes et des dommages financiers colossaux à verser à l’État.

Selon le réquisitoire du procureur général Eddy Minang, les deux membres de la famille Bongo sont accusés d’avoir mis en place un système de captation de l’argent public au profit d’intérêts privés, portant sur des montants s’élevant à plusieurs milliards de francs CFA. Sylvia Bongo, 62 ans, a été reconnue coupable de recel, détournement de fonds publics, blanchiment, usurpation de fonds et instigation au faux, tandis que Noureddin Bongo, 33 ans, a été déclaré coupable de détournement de deniers publics, concussion, usurpation de titres et fonction, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs.

La cour a fixé une amende de 100 millions de francs CFA (environ 152.000 euros) pour chacun et condamné Noureddin Bongo à rembourser plus de 1.201 milliards de francs CFA (1,83 milliard d’euros) au titre du préjudice financier subi par l’État. Par ailleurs, les deux accusés devront verser conjointement 1.000 milliards de francs CFA (1,52 milliard d’euros) au titre du préjudice moral.

Ni Sylvia ni Noureddin Bongo, installés à Londres, ni leurs avocats n’ont assisté au procès, dénonçant sur les réseaux sociaux et dans un entretien avec l’AFP un jugement fondé sur des « témoignages sous contrainte » et une justice « aux ordres de l’exécutif ». « Les conditions d’un procès juste et équitable ne sont toujours pas réunies », a affirmé Noureddin Bongo.

L’affaire remonte au coup d’État du 30 août 2023, qui a renversé Ali Bongo et porté Brice Oligui Nguema à la présidence. Sylvia et Noureddin Bongo avaient été incarcérés pendant 20 mois avant de bénéficier d’une liberté provisoire leur permettant de quitter le Gabon.

Noureddin Bongo a également été reconnu coupable de corruption active auprès du Centre gabonais des élections en 2023, pour avoir versé 500 millions de francs CFA à des membres de la commission afin d’obtenir une décision favorable à son père lors de la présidentielle.

Dix anciens proches collaborateurs des Bongo comparaissent encore jusqu’à vendredi pour des faits similaires, dont complicité de détournement, corruption, faux et blanchiment.

Sylvia et Noureddin Bongo, détenteurs de la nationalité française, ont par ailleurs déposé plainte en France pour « tortures » subies pendant leur détention au Gabon, dénonçant violences physiques et traitements inhumains.

La famille Bongo a dirigé le Gabon pendant 55 ans, suscitant des critiques sur la corruption et la mauvaise gouvernance. Le président Brice Oligui Nguema a assuré fin mars que le procès se déroulerait dans des conditions équitables, tout en niant les allégations de torture.

LNT avec AFP 

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Sahara marocain : 31 octobre, les jours d’après… https://lnt.ma/sahara-marocain-31-octobre-les-jours-dapres/ Wed, 12 Nov 2025 10:02:40 +0000 https://lnt.ma/?p=537480 Visiblement, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan Di Mistura, veut passer à l’action. Normal, dit-on auprès de nombre d’analystes, puisque l’issue de ce dossier vieux d’un demi-siècle se précise davantage suite à l’adoption de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité le vendredi 31 octobre dernier. Dans une déclaration donnée quelques […]

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Visiblement, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan Di Mistura, veut passer à l’action. Normal, dit-on auprès de nombre d’analystes, puisque l’issue de ce dossier vieux d’un demi-siècle se précise davantage suite à l’adoption de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité le vendredi 31 octobre dernier.

Dans une déclaration donnée quelques jours seulement après l’annonce de la décision onusienne sur l’affaire du Sahara marocain, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a commencé par mettre les points sur les ‘‘ï’’ concernant les étapes de l’après 31 octobre.

Commencer sur une bonne trajectoire

En réagissant à la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité, Staffan de Mistura a précisé qu’il souhaite entamer la prochaine étape, consacrée certainement au volet politique, sur une bonne trajectoire, loin des polémiques habituelles et des quiproquos d’antan.

Prévu en Angleterre, ce premier round devait réunir les parties sur la base de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie, a insisté l’envoyé spécial dans sa déclaration diffusée depuis Bruxelles.

Et De Mistura de préciser qu’il attend « avec impatience » une version actualisée du Plan d’Autonomie marocain qui doit désormais servir de base aux négociations, tout en notant que la résolution 2797 reste importante : « Elle l’est non seulement par son contenu, mais aussi parce qu’elle traduit une énergie et une détermination internationales renouvelées à résoudre un conflit vieux de 50 ans », a-t-il expliqué, indiquant que l’on n’avait « pas connu un tel élan auparavant ».

Notant que le secrétariat de l’ONU a besoin d’un engagement sérieux de la part des membres du Conseil de sécurité et au-delà pour atteindre ses objectifs, il a souligné que l’adoption de la résolution 2797 est le fruit d’un engagement très proactif du pays rédacteur, à savoir les Etats-Unis, ainsi que d’autres membres concernés du Conseil, même « ceux qui se sont abstenus ou n’ont pas pris part au vote ». Selon lui, « tous ont, d’une manière ou d’une autre, contribué à ce résultat ».

Par la même occasion, De Mistura a expliqué que cette résolution établit certes « un cadre pour des négociations », mais ne « prescrit pas d’issue déterminée des négociations ». Il a ainsi tenu à « rappeler à tout le monde que s’engager dans des négociations ne veut pas automatiquement dire en accepter le résultat. L’important est d’y participer ».

Et de rappeler également qu’il allait demander à toutes les parties de « soumettre des propositions et des suggestions pour permettre à l’ONU de développer un programme de discussions directes, ou si nécessaires indirectes ».

Par ailleurs, De Mistura a exprimé sa satisfaction quant à la prolongation du mandat de la MINURSO jusqu’en octobre 2026 : « Cela contribuera sans aucun doute à créer l’atmosphère de stabilité nécessaire pour accompagner les négociations à venir ».

Crédits photo : MAP

Une réunion au Cabinet Royal

En ce début de semaine au Cabinet Royal à Rabat, une réunion présidée par les Conseillers du Roi, MM. Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, a eu lieu avec les chefs des partis nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement, en présence du ministre de l’Intérieur et du MAE.

Cette réunion a été consacrée, à l’actualisation et à la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté marocaine, suite à l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité. À cet égard, les Conseillers du Roi ont informé les chefs des partis politiques présents de la volonté du Souverain de les consulter sur cette question cruciale qui concerne tous les Marocains, tout en les invitant à soumettre des visions et propositions de leurs organisations au sujet de l’actualisation et de la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie.

Lors de cette rencontre, les chefs des partis politiques ont bien voulu démontrer leur forte mobilisation pour actualiser et détailler l’initiative d’autonomie au Sahara marocain, dans le cadre de la souveraineté marocaine, à même de garantir le retour des réfugiés des camps de Tindouf, afin de retrouver les leurs, construire leur avenir et contribuer à la gestion de leurs affaires locales.

Dès lors, on comprend qu’en plus du délai américain de trois mois, annoncé pour rapprocher Alger de Rabat, les jours à venir s’annoncent prometteurs pour mettre fin à ce conflit, tout en poussant l’Algérie, le Polisario et leurs alliés de voir les choses avec de nouvelles lunettes.

D’ailleurs, De Mistura l’a bien précisé dans sa réaction en disant que le véritable travail commence maintenant : « Un travail qui doit mener à une solution mutuellement agréée à ce conflit ». Mais il semble que l’essentiel pour l’envoyé spécial du SG de l’ONU reste de préserver la dynamique positive actuelle…

Pour rappel, adoptée sans aucune voix contre par le Conseil de Sécurité de l’ONU, la résolution 2797 marque une étape décisive dans la reconnaissance internationale du Sahara marocain.

Hassan Zaatit

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Hammouchi décoré de la Grand-Croix de l’Ordre du Mérite de la Garde civile espagnole https://lnt.ma/hammouchi-decore-de-la-grand-croix-de-lordre-du-merite-de-la-garde-civile-espagnole/ Tue, 11 Nov 2025 16:05:59 +0000 https://lnt.ma/?p=537459 Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a présidé, mardi à Madrid, la cérémonie officielle de remise de la Grand-Croix de l’Ordre du Mérite de la Garde civile au Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi. Cette décoration est la plus haute distinction décernée par cette institution sécuritaire […]

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Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a présidé, mardi à Madrid, la cérémonie officielle de remise de la Grand-Croix de l’Ordre du Mérite de la Garde civile au Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi.

Cette décoration est la plus haute distinction décernée par cette institution sécuritaire à des personnalités étrangères, indique un communiqué du pôle de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la Direction générale de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST).

Cette cérémonie a été marquée par la présence de la Directrice générale de la Garde civile espagnole, Mercedes González Fernández, du Général de brigade Luis Peláez Piñeiro, du service de renseignements de la Garde civile, ainsi que de plusieurs hauts responsables sécuritaires marocains et espagnols.

S’exprimant à cette occasion, le ministre espagnol de l’Intérieur a indiqué que l’attribution à M. Hammouchi de la plus haute distinction accordée par la Garde civile espagnole est une reconnaissance par les autorités espagnoles du rôle distingué assumé par le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire dans le renforcement et le développement du partenariat sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne, ainsi que de ses efforts soutenus en vue de consolider la coopération opérationnelle et l’assistance mutuelle visant à neutraliser les dangers et les menaces qui guettent la sécurité des deux pays.

M. Grande-Marlaska a salué, en outre, les « efforts exceptionnels » déployés par M. Hammouchi pour le développement et la modernisation des services de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire du Royaume du Maroc, leur permettant ainsi d’occuper une place de choix et de devenir un modèle à suivre sur le plan international en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Il a affirmé, dans le même sens, l’engagement de son pays à raffermir la coopération avec le Royaume du Maroc sur la base de la confiance mutuelle, afin d’assurer la réussite de la Coupe du monde de football 2030, un événement qui offre l’occasion, selon lui, de renforcer davantage les liens de fraternité et de coopération entre les Royaumes du Maroc et d’Espagne.

Dans le même sillage, les responsables de la Garde civile espagnole ont souligné que la décoration de M. Hammouchi de la plus haute Médaille de la Garde civile est une reconnaissance sincère de la grande estime dont jouit la coopération privilégiée entre la Garde civile espagnole et le pôle DGSN-DGST dans les différents domaines sécuritaires et questions d’intérêt commun.

L’organisation de cette cérémonie officielle intervient suite à l’approbation par le gouvernement espagnol, sur proposition du ministre de l’Intérieur, de l’attribution de la Grand-Croix de l’Ordre du Mérite de la Garde civile au Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du Territoire, en reconnaissance de ses efforts remarquables pour la promotion de l’action sécuritaire entre les deux pays.

En marge de cette cérémonie, des entretiens ont eu lieu entre le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire et des responsables sécuritaires espagnols.

Les discussions ont porté sur les moyens et mécanismes de renforcer les opérations conjointes visant à faire face aux menaces du terrorisme et de l’extrémisme violent, ainsi qu’aux ramifications transnationales de la criminalité organisée, dont la lutte contre le trafic de drogues et de substances psychotropes, la traite des êtres humains, l’immigration illégale et la cybercriminalité.

A noter que les autorités espagnoles avaient décoré également le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, en 2014, de la Croix honorifique de mérite policier avec distinction rouge, considérée aussi comme l’une des plus hautes distinctions espagnoles, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la mise en place d’un partenariat sécuritaire exemplaire entre le Maroc et l’Espagne.

De même, les autorités françaises avaient décerné trois hautes distinctions au Directeur général de la DGSN et de la DGST, qui avait été décoré de l’insigne de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur française par le Président de la République, en 2011, de la Médaille d’Honneur d’or de la Police nationale française, le 5 août 2024, et de l’insigne d’Officier de la Légion d’Honneur, en juin 2025.

Au niveau arabe, le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur avait décoré, lors de sa réunion tenue en 2025, le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire de la Médaille du Prince Nayef pour la sécurité arabe de première classe, en reconnaissance de ses efforts pour le renforcement de l’action arabe en matière de sécurité et son renforcement sur le plan international.

M. Hammouchi avait été décoré, en 2011, par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, du Wissam Al Arch de l’ordre d’Officier, en considération de ses efforts dans le cadre des enquêtes sur l’attentat terroriste d’Argana. Cette décoration a constitué à l’époque une première dans l’histoire de l’institution sécuritaire au Maroc, M. Hammouchi ayant été le premier responsable sécuritaire de haut rang à être décoré de ce Wissam Royal.

 

LNT avec Map

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Aziz Akhannouch fait le point sur la résolution 2797 et le développement des provinces du Sud https://lnt.ma/akhannouch-fait-le-point-sur-la-resolution-2797-et-le-developpement-des-provinces-du-sud/ Tue, 11 Nov 2025 09:46:59 +0000 https://lnt.ma/?p=537424 Intervenant lors de la séance mensuelle consacrée aux questions de politique générale, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté une lecture globale des implications de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies relative au Sahara marocain et dressé un état d’avancement des politiques publiques dans les provinces du Sud. Son intervention […]

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Intervenant lors de la séance mensuelle consacrée aux questions de politique générale, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté une lecture globale des implications de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies relative au Sahara marocain et dressé un état d’avancement des politiques publiques dans les provinces du Sud. Son intervention s’est articulée autour de trois axes : la portée diplomatique de la résolution, la consolidation de la justice sociale et le suivi des projets structurants.

Sur le plan diplomatique, M. Akhannouch a souligné que la résolution 2797 consacre la reconnaissance internationale du Maroc en tant qu’acteur régional majeur, sous le leadership du Roi Mohammed VI. Elle s’inscrit, selon lui, dans la continuité de la diplomatie royale, fondée sur la crédibilité, la paix et la coopération. La décision royale d’ériger la date du 31 octobre en fête nationale, « Aid Al Wahda », symbolise, a-t-il rappelé, cette unité nationale consolidée par la diplomatie et par les progrès réalisés dans les régions du Sud.

Le Chef du gouvernement a indiqué que la gestion du dossier du Sahara a connu une évolution notable, passant d’une phase d’attente à une dynamique intégrée mêlant diplomatie, développement et inclusion. Cette approche repose à la fois sur l’action internationale, la mobilisation des institutions nationales et la participation active des populations locales, dont les taux de participation électorale témoignent, selon lui, d’un attachement profond à l’unité nationale et au processus de régionalisation avancée.

Progrès sociaux et éducatifs

Abordant la dimension sociale, M. Akhannouch a rappelé que la construction de « l’État social » dans les provinces du Sud constitue une priorité gouvernementale. L’extension de la couverture sanitaire et des aides directes illustre cet engagement : environ 70 000 bénéficiaires du programme « Amo Tadamoun » et plus de 68 000 ménages bénéficiaires d’aides sociales sont recensés dans les trois régions du Sud.

Dans le domaine de l’éducation, le programme « Écoles pionnières » a été généralisé à l’ensemble des établissements du primaire et du collège dans la région de Dakhla. À Guelmim-Oued Noun, 183 écoles primaires et 31 collèges supplémentaires en bénéficient, tandis qu’à Laâyoune-Sakia El Hamra, la couverture atteint 78 % dans le primaire et 61 % dans le secondaire. L’enseignement supérieur a également connu un renforcement, avec près de 11 000 étudiants inscrits dans les universités et instituts régionaux.

La formation professionnelle constitue un autre pilier. La Cité des métiers et des compétences de Dakhla, inaugurée pour un investissement de 238 millions de dirhams, propose des filières adaptées aux besoins économiques régionaux. Dans le secteur de la santé, plus de 104 établissements de soins primaires ont été réhabilités, et plusieurs structures spécialisées ont vu le jour : un Centre de santé reproductive à Guelmim, un Centre régional d’oncologie à Laâyoune, un Centre de transfusion sanguine à Dakhla et un laboratoire d’épidémiologie. Le Chef du gouvernement a également cité l’extension de l’hôpital régional de Dakhla.

Deux Centres hospitaliers universitaires (CHU) sont en chantier : celui de Guelmim, d’une capacité de 500 lits pour un coût d’environ 2 milliards de dirhams, dont la livraison est prévue fin 2026, et celui de Laâyoune, d’un montant de 2,36 milliards, dont l’ouverture est annoncée avant la fin de l’année. Le réseau hospitalier régional s’étend par ailleurs à Tarfaya, Sidi Ifni et Dakhla, avec de nouveaux services psychiatriques à Guelmim et Dakhla. Un projet de complexe hospitalo-universitaire porté par la Fondation Mohammed VI des Sciences de la Santé est également prévu à Dakhla à l’horizon 2027.

77 milliards de dirhams d’investissements initiaux

Sur le plan économique et des infrastructures, M. Akhannouch a rappelé que le nouveau modèle de développement des provinces du Sud mobilise une enveloppe initiale de 77 milliards de dirhams, destinée à moderniser les services de base, attirer les investissements et créer des emplois. Les infrastructures routières ont été considérablement étendues, passant de 70 à plus de 4 000 kilomètres, notamment avec la voie express Tiznit–Dakhla (1 100 km, près de 10 milliards de dirhams), qui bénéficie à plus de 2,5 millions de citoyens.

Concernant les infrastructures portuaires, il a mis en avant le chantier du port Dakhla Atlantique, dont le coût dépasse 13 milliards de dirhams et dont l’avancement est estimé à 50 %. Ce projet structurant vise à dynamiser l’emploi et l’investissement, tout en renforçant l’intégration territoriale. D’autres ports régionaux – Sidi Ifni, Tarfaya, Tan-Tan, Laâyoune, Boujdour et Dakhla – contribuent à la vitalité économique et à la compétitivité des activités halieutiques et exportatrices.

Dans le secteur énergétique, le gouvernement met en avant des investissements majeurs dans les énergies renouvelables inscrits au Plan 2025–2030, pour une capacité totale de plus de 1 400 MW et des investissements estimés à 15 milliards de dirhams. Par ailleurs, sept projets d’hydrogène vert, représentant un investissement cumulé de 36 milliards de dollars, sont prévus dans les régions de Dakhla et Laâyoune, ciblant la production d’ammoniac, de carburants propres et d’acier vert.

Sur le plan industriel, M. Akhannouch a cité le programme de diversification du groupe OCP à Phosboucraa, qui s’étend jusqu’en 2026, incluant l’extension de la mine (1,25 milliard de dirhams), une nouvelle usine de lavage (2,18 milliards) et un complexe chimique et d’engrais (10,2 milliards). Le nouveau port phosphatier de Laâyoune, d’un coût de 7,98 milliards de dirhams et déjà achevé à 93 %, fonctionnera à partir d’énergie éolienne et d’eau dessalée.

Agriculture, eau et tourisme

La sécurité alimentaire figure également parmi les priorités, avec 55 projets agricoles totalisant plus de 4,9 milliards de dirhams. Ces programmes concernent notamment l’agriculture solidaire, l’irrigation et la formation des agriculteurs. Le projet de dessalement de Dakhla, d’un coût de 2,6 milliards de dirhams et d’une capacité annuelle de 30 millions de m³, illustre la politique de valorisation des ressources hydriques non conventionnelles.

Enfin, le tourisme s’affirme comme un axe de diversification économique. La capacité d’hébergement classée est passée de 5 697 lits en 2020 à 7 441 lits en 2025, soit une hausse de 31 % et une croissance annuelle moyenne de 5 %. Cette dynamique s’appuie sur une offre combinant tourisme côtier, écotourisme et valorisation du patrimoine culturel local, contribuant à faire des provinces du Sud un levier stratégique du développement national.

LNT

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La Chambre des représentants adopte à l’unanimité le projet de loi relatif à l’état civil https://lnt.ma/la-chambre-des-representants-adopte-a-lunanimite-le-projet-de-loi-relatif-a-letat-civil/ Tue, 11 Nov 2025 08:58:53 +0000 https://lnt.ma/?p=537403 La Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lors d’une séance législative tenue lundi, le projet de loi n° 16.25 modifiant la loi n° 36.21 relative à l’état civil. Présentant le texte, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a salué le consensus enregistré en Commission de l’intérieur, […]

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La Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lors d’une séance législative tenue lundi, le projet de loi n° 16.25 modifiant la loi n° 36.21 relative à l’état civil. Présentant le texte, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a salué le consensus enregistré en Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat, de la politique de la ville et des affaires administratives, soulignant l’importance accordée par les députés aux apports du projet pour rapprocher l’administration des usagers.

Le texte s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la qualité de service, d’accélération des traitements et de renforcement de l’efficacité des réponses aux requêtes adressées à la Haute Commission de l’état civil. M. Baitas a rappelé qu’en vertu de l’article 35 de la loi n° 36.21, tel que modifié, la Haute Commission est composée de l’Historiographe du Royaume (président), d’un juge désigné par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et d’un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur (membres).

Le gouvernement met en avant la nécessité, confirmée par l’expérience, de simplifier la procédure de changement de nom de famille et les démarches administratives associées. Les nouvelles modalités visent à améliorer la qualité des prestations, renforcer la confiance entre l’administration et les usagers et aligner ce secteur avec l’évolution de la société.

Le projet de loi prévoit également des mesures pour assurer la continuité du fonctionnement de la Haute Commission, notamment la possibilité de remplacer le président en cas d’absence, afin de garantir la tenue régulière des séances et d’accélérer le traitement des requêtes.

LNT

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Maroc–Sénégal : une relation de référence pour les partenariats maroco-africains, déclare Nasser Bourita https://lnt.ma/maroc-senegal-une-relation-de-reference-pour-les-partenariats-maroco-africains-declare-nasser-bourita/ Tue, 11 Nov 2025 08:55:09 +0000 https://lnt.ma/?p=537396 Les relations entre le Maroc et le Sénégal constituent une référence pour le Roi Mohammed VI en matière de partenariats maroco-africains, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue sénégalais, Cheikh Niang, […]

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Les relations entre le Maroc et le Sénégal constituent une référence pour le Roi Mohammed VI en matière de partenariats maroco-africains, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue sénégalais, Cheikh Niang, à l’issue de leurs entretiens, M. Bourita a souligné que les liens entre les deux pays ne cessent de se renforcer sous la conduite du Roi Mohammed VI et du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Le ministre a relevé que la visite du chef de la diplomatie sénégalaise au Maroc, son premier déplacement bilatéral depuis sa nomination en septembre dernier, illustre la profondeur et la solidité de la coopération entre les deux pays. Il a rappelé que le Sénégal est le pays africain le plus visité par le Souverain, avec neuf visites officielles, et que le discours royal prononcé depuis Dakar demeure un symbole fort de l’amitié entre les deux nations.

Selon M. Bourita, cette relation repose sur des bases multiples — humaines, religieuses, économiques et sécuritaires — qui traduisent une convergence de vues et une confiance mutuelle. Il a ajouté que la visite du ministre sénégalais s’inscrit dans la continuité de cette dynamique et vise à concrétiser l’ambition commune de renforcer la coopération bilatérale.

Les deux responsables sont convenus de préparer la tenue prochaine d’une commission mixte de haut niveau, présidée par les chefs de gouvernement, afin de relancer et actualiser les accords existants. Cette étape servira également de préparation à une réunion au sommet entre Sa Majesté le Roi et le Président sénégalais, qui permettra de définir de nouvelles orientations stratégiques pour les relations entre les deux pays.

Sur le plan économique, le ministre marocain a souligné le rôle central du Sénégal dans le projet du Gazoduc Africain Atlantique, en tant que pays producteur de gaz et acteur clé sur le tracé de cet ouvrage structurant. Ce projet illustre la volonté commune de renforcer l’intégration énergétique et le développement partagé en Afrique de l’Ouest.

M. Bourita a enfin rappelé que le Maroc et le Sénégal demeurent deux acteurs régionaux majeurs, reconnus pour leur poids politique et leur crédibilité dans les instances internationales. Il a insisté sur la volonté royale d’associer systématiquement le Sénégal aux initiatives africaines et atlantiques du Royaume, en raison de son rôle de pôle de stabilité et de développement dans la région ouest-africaine.

LNT

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Sahara marocain : Les partis politiques saluent l’approche participative https://lnt.ma/sahara-marocain-les-partis-politiques-saluent-lapproche-participative/ Tue, 11 Nov 2025 08:10:09 +0000 https://lnt.ma/?p=537393 Les chefs des partis politiques nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement ont salué, lundi à Rabat, l’approche participative prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’actualisation et la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie au Sahara marocain. Cette position a été exprimée à l’issue d’une réunion tenue sur ordre royal, présidée par […]

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Les chefs des partis politiques nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement ont salué, lundi à Rabat, l’approche participative prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’actualisation et la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie au Sahara marocain.

Cette position a été exprimée à l’issue d’une réunion tenue sur ordre royal, présidée par les Conseillers du Souverain, MM. Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, et consacrée à la mise à jour de l’initiative dans le cadre de la souveraineté du Royaume. Les travaux se sont déroulés en présence du ministre de l’Intérieur et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a souligné l’importance de cette consultation, estimant qu’elle illustre la volonté royale constante d’associer les formations politiques aux grandes orientations nationales. Il a précisé que son parti élaborera une vision sur l’avenir de la cause nationale à la lumière de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies.

La coordinatrice nationale du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Fatima-Zahra Mansouri, a exprimé la fierté de son parti après l’adoption de la résolution onusienne consacrant la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie. Elle a réaffirmé l’adhésion du PAM à la démarche de concertation visant à définir une vision détaillée de cette initiative sous souveraineté marocaine.

Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, a qualifié de « nouvelle étape » cette phase d’actualisation, notant que la résolution du Conseil de sécurité ouvre des perspectives de développement et de stabilité à l’échelle régionale.

Le Premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Driss Lachgar, a mis en avant la nécessité de s’appuyer sur l’expérience marocaine en matière de régionalisation avancée. Il a salué l’initiative royale d’impliquer les partis dans l’élaboration d’une vision commune, considérant qu’elle illustre une continuité dans la gouvernance participative.

Le secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), Mohamed Ouzzine, a insisté sur la dimension inclusive de cette démarche, rappelant que Sa Majesté le Roi a toujours privilégié la concertation pour les questions nationales majeures.

De son côté, le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdellah, a indiqué que les partis sont appelés à soumettre des mémorandums détaillant leurs propositions, soulignant la responsabilité collective dans cette phase déterminante.

Le secrétaire général de l’Union Constitutionnelle (UC), Mohamed Joudar, a exprimé sa reconnaissance à Sa Majesté le Roi pour cette concertation, la qualifiant de signe fort d’ouverture et de confiance envers les acteurs politiques.

Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a relevé que cette consultation vise à impliquer toutes les sensibilités politiques dans la formulation d’une vision nationale commune, insistant sur la nécessité d’assumer pleinement cette responsabilité.

Enfin, la députée du Parti Socialiste Unifié (PSU), Nabila Mounib, a estimé que cette dynamique nationale s’inscrit dans un contexte historique marqué par la résolution du Conseil de sécurité, qui requiert l’élaboration d’une approche intégrée pour une solution durable au service du développement régional.

LNT

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Sahara marocain : Les Conseillers de SM le Roi et les chefs de partis réunis autour de l’actualisation de l’initiative d’autonomie https://lnt.ma/sahara-marocain-les-conseillers-de-sm-le-roi-et-les-chefs-de-partis-reunis-autour-de-lactualisation-de-linitiative-dautonomie/ Mon, 10 Nov 2025 16:10:48 +0000 https://lnt.ma/?p=537386 Une réunion présidée par les Conseillers du Roi Mohammed VI, MM. Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, s’est tenue au Cabinet Royal avec les chefs des partis nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement, en présence du ministre de l’Intérieur et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine […]

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Une réunion présidée par les Conseillers du Roi Mohammed VI, MM. Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, s’est tenue au Cabinet Royal avec les chefs des partis nationaux représentés dans les deux Chambres du Parlement, en présence du ministre de l’Intérieur et du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, selon un communiqué du Cabinet Royal.

La réunion a été consacrée à l’actualisation et à la formulation détaillée de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, en exécution de la décision royale annoncée dans le discours adressé par le Souverain le 31 octobre, à la suite de l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité. Elle s’inscrit dans une approche participative et de concertation élargie que le Souverain privilégie pour les grandes questions nationales.

Les Conseillers du Roi ont informé les responsables politiques de la volonté royale de recueillir leurs avis sur cette question, en les invitant à soumettre les visions et propositions de leurs formations au sujet de l’actualisation et de la formulation détaillée de l’initiative. Les chefs de partis ont salué les développements récents concernant la question du Sahara marocain et ont exprimé leur fierté quant à la décision d’associer les institutions et forces vives à l’élaboration d’une vision intégrée, actualisée et détaillée de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Royaume.

Ils ont également réaffirmé leur mobilisation sous la conduite de Sa Majesté le Roi et leur soutien aux efforts engagés pour la défense des droits légitimes du pays et la consolidation de la marocanité du Sahara. Le communiqué souligne que ces efforts ont été couronnés par l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité reconnaissant l’initiative marocaine d’autonomie comme solution réaliste et réalisable, base des négociations en vue d’un règlement définitif du différend régional.

LNT

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CSPJ : Des mesures en 2024 pour accroître la capacité de suivi de la performance https://lnt.ma/cspj-des-mesures-en-2024-pour-accroitre-la-capacite-de-suivi-de-la-performance/ Mon, 10 Nov 2025 15:06:18 +0000 https://lnt.ma/?p=537346 Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) indique, dans son rapport 2024, avoir mis en place des mesures destinées à renforcer ses capacités d’évaluation de la performance, dans le cadre de ses missions d’encadrement du travail judiciaire et de garantie du bon fonctionnement des juridictions. Les actions annoncées portent sur le parachèvement des structures administratives […]

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Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) indique, dans son rapport 2024, avoir mis en place des mesures destinées à renforcer ses capacités d’évaluation de la performance, dans le cadre de ses missions d’encadrement du travail judiciaire et de garantie du bon fonctionnement des juridictions.

Les actions annoncées portent sur le parachèvement des structures administratives des trois pôles judiciaires (civil, pénal et spécialisé) et sur la mise en œuvre de leurs missions. Il s’agit notamment du suivi de l’activité des tribunaux, de l’analyse des statistiques détaillées et du suivi d’indicateurs d’efficacité.

Sur cette base, des initiatives opérationnelles ont été engagées : concrétisation du principe de « délai raisonnable », fixation de délais indicatifs par type d’affaire, et développement du système informatique dédié au suivi de ces délais afin d’évaluer l’efficacité du travail des juridictions et de disposer d’outils de contrôle et d’évaluation.

Le rapport fait état d’actions en matière d’accès à l’information, via la diffusion de la jurisprudence et la généralisation des circulaires. Dans le prolongement du programme stratégique, le portail numérique des décisions de la Cour de cassation, lancé le 26 janvier 2022, a été modernisé en 2024 (enrichissement de la base de données et publication de jurisprudences récentes) à destination des magistrats et des usagers.

Les volumes publiés sont les suivants : Cour de cassation, 13 206 décisions en 2022, 24 065 en 2023 et 36 000 en 2024 ; cours d’appel, 110 décisions en 2022, 274 en 2023 et 688 en 2024 ; tribunaux de première instance, 34 jugements en 2023 et 364 en 2024. Le portail judiciaire a enregistré 4 058 216 visiteurs en 2024.

Les circulaires du président délégué du CSPJ sont présentées comme un outil d’encadrement visant à informer sur les nouveautés législatives et réglementaires et à signaler certains manquements professionnels, en vue d’une application correcte et unifiée de la loi.

Le rapport mentionne également la poursuite de chantiers numériques : numérisation de processus, intégration d’outils d’intelligence artificielle pour la documentation, digitalisation des procédures parlementaires et administratives en lien avec l’activité juridictionnelle, et mesures de cybersécurité.

Selon le CSPJ, l’ensemble de ces mesures vise à doter les juridictions d’outils de pilotage et d’évaluation, à maîtriser les délais de traitement et à améliorer l’accessibilité de la jurisprudence, dans une perspective de sécurité juridique au bénéfice des justiciables.

LNT

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La Chambre des représentants renforce sa communication institutionnelle et numérique https://lnt.ma/la-chambre-des-representants-renforce-sa-communication-institutionnelle-et-numerique/ Sat, 08 Nov 2025 16:55:58 +0000 https://lnt.ma/?p=537286 Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami, a présenté, devant la Commission des finances et du développement économique, les projets de budget des deux Chambres du Parlement pour l’exercice 2026. À cette occasion, il a mis en avant la poursuite du renforcement de la communication institutionnelle et numérique de la Chambre […]

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Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami, a présenté, devant la Commission des finances et du développement économique, les projets de budget des deux Chambres du Parlement pour l’exercice 2026. À cette occasion, il a mis en avant la poursuite du renforcement de la communication institutionnelle et numérique de la Chambre avec les médias et l’opinion publique nationale, soulignant la volonté d’ancrer une culture de transparence et d’ouverture.

Selon M. Talbi El Alami, plusieurs initiatives ont été engagées pour consolider la visibilité du Parlement et faciliter l’accès du public à l’information parlementaire. Parmi ces actions figure la mise en place du studio audiovisuel Media Box, conçu pour valoriser les travaux parlementaires et améliorer la diffusion des contenus institutionnels dans le paysage médiatique national. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à rapprocher l’action parlementaire des citoyens, à travers des supports modernes et interactifs.

Le président de la Chambre a également évoqué la diffusion en direct des débats publics sur le projet de loi de finances 2026, une démarche ayant suscité un intérêt marqué du public. Les statistiques présentées témoignent d’une audience numérique en nette progression : 3,2 millions de vues sur Facebook, 355.000 sur YouTube – représentant environ 55.400 heures de visionnage – et 1,2 million sur Instagram. La chaîne officielle de la Chambre des représentants a enregistré une hausse de 3.700 abonnés. Parallèlement, la plateforme Flickr, qui abrite les archives photographiques de l’institution, a atteint un volume moyen de 20.000 vues quotidiennes. Ces données traduisent, selon le président, « l’intérêt croissant de l’opinion publique pour les travaux parlementaires et la qualité des débats menés au sein des commissions permanentes ».

Sur le plan technologique, M. Talbi El Alami a insisté sur la transformation numérique en cours, orientée vers la mise en place d’un « parlement électronique » moderne, efficace et sécurisé. L’objectif est d’améliorer les mécanismes de travail interne, d’accroître l’efficacité administrative et de renforcer la résilience face aux risques cybernétiques. À cet égard, plusieurs chantiers sont en cours : numérisation du processus législatif et des manifestations institutionnelles, intégration de l’intelligence artificielle dans les systèmes de documentation et poursuite de la digitalisation des procédures parlementaires et administratives.

Le président a également rappelé l’importance accordée à la cybersécurité, devenue un pilier de la gouvernance numérique. Les efforts portent sur la sécurisation des systèmes d’information, la formation du personnel parlementaire et la consolidation de la présence numérique de la Chambre sur son portail électronique et les réseaux sociaux.

Ces évolutions traduisent, selon M. Talbi El Alami, la volonté de la Chambre des représentants de s’adapter aux transformations de la communication publique et d’assurer une interaction continue avec les citoyens, les médias et les institutions.

LNT

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Déclaration de Doha : le Maroc met en avant son rôle dans la conduite des négociations intergouvernementales https://lnt.ma/declaration-de-doha-le-maroc-met-en-avant-son-role-dans-la-conduite-des-negociations-intergouvernementales/ Fri, 07 Nov 2025 08:21:34 +0000 https://lnt.ma/?p=537184 Le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale, Abdeljebbar Rachidi, a mis en avant, à Doha, la contribution du Maroc à la réussite du processus de négociation de la Déclaration politique adoptée au terme du deuxième Sommet mondial pour le développement social. Selon lui, l’issue des discussions, conduites aux côtés de la Belgique, traduit un rôle […]

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Le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale, Abdeljebbar Rachidi, a mis en avant, à Doha, la contribution du Maroc à la réussite du processus de négociation de la Déclaration politique adoptée au terme du deuxième Sommet mondial pour le développement social. Selon lui, l’issue des discussions, conduites aux côtés de la Belgique, traduit un rôle « pionnier et responsable » du Royaume dans la facilitation des négociations intergouvernementales.

Dans une intervention au nom du Maroc, M. Rachidi a souligné que les pourparlers ont été menés dans un esprit de transparence, de crédibilité et d’objectivité. Il a présenté cette séquence comme la confirmation d’un engagement à la recherche de compromis, à la consolidation de la solidarité internationale et au renforcement de partenariats visant un développement social inclusif, équitable et durable. Le Maroc « se félicite » de l’adoption de la Déclaration, a-t-il indiqué, rappelant l’« adhésion déterminée et efficace » du Royaume à la préparation du Sommet, organisé par l’État du Qatar du 4 au 6 novembre.

L’intervention a également retracé la démarche nationale d’accompagnement du processus. Le Maroc a pris part à des rencontres internationales et régionales, tout en organisant des ateliers élargis au niveau interne, en partenariat avec le système des Nations unies, plusieurs départements gouvernementaux et la société civile. Cette mobilisation a permis, selon M. Rachidi, de formaliser une vision commune centrée sur le développement humain et la justice sociale dans les politiques publiques ciblant les catégories vulnérables, avec une attention portée à l’autonomisation des femmes, à l’intégration des jeunes et à la réduction des disparités en zones rurales et montagneuses.

Revenant sur le contexte du Sommet, tenu trois décennies après la rencontre de Copenhague (mars 1995), le responsable gouvernemental a réaffirmé l’attachement du Maroc à l’Agenda 2030, envisagé comme une feuille de route vers davantage d’équité et de dignité. Il a rappelé que le Royaume inscrit son action dans les principes de justice sociale, de développement durable et d’égalité entre les sexes, en cohérence avec l’objectif de « ne laisser personne de côté ». Dans cette perspective, l’échange d’expériences et la coopération internationale sont présentés comme des leviers pour répondre aux défis communs, en renforçant la complémentarité entre politiques sociales et économiques afin d’obtenir des effets mesurables au niveau des communautés.

Sur le plan national, M. Rachidi a dressé un état des lieux des chantiers en cours au titre de l’« État social ». Il a cité la généralisation de l’assurance maladie obligatoire de base, la mise en place du système d’aide financière directe, l’extension de la base des affiliés aux régimes de retraite et la généralisation des allocations de chômage. D’autres mesures portent sur le soutien au logement au profit des ménages vulnérables et de la classe moyenne, le renforcement de l’aide sociale, le développement des métiers du travail social et la mise en œuvre de politiques publiques dédiées aux enfants, aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap. L’objectif est d’améliorer le ciblage et le suivi de l’impact à travers un cadre intégré.

Compte tenu du rôle structurant de la famille dans la cohésion sociale, une politique familiale et sociale à l’horizon 2035 a été élaborée, a-t-il précisé. Celle-ci regroupe des chantiers destinés à accompagner la protection sociale, avec, en parallèle, des politiques visant à ancrer le principe d’égalité entre les femmes et les hommes et à renforcer la protection des femmes contre les différentes formes de discrimination.

Le secrétaire d’État a replacé ces actions dans un environnement international marqué par l’incertitude et la faiblesse de la reprise économique en raison de tensions géopolitiques, ainsi que dans un contexte national affecté par plusieurs années de sécheresse. Malgré ces contraintes, il a relevé des avancées, notamment l’adoption de programmes de développement territorial intégré, l’augmentation des budgets alloués à l’éducation et à la santé et la création d’opportunités d’emploi destinées à favoriser l’insertion économique des jeunes et des femmes et à réduire les disparités territoriales. Il a également évoqué la question de l’emploi informel, identifiée comme un enjeu actuel auquel le projet de loi de finances 2026 entend apporter des réponses pour encourager la formalisation.

Sur le plan des orientations, M. Rachidi a rappelé des extraits du discours du Roi Mohammed VI devant le Parlement, mettant en avant la recherche d’une plus grande justice sociale et territoriale et la volonté de faire bénéficier l’ensemble des citoyens des fruits de la croissance. Ces éléments sont présentés comme la trame directrice des priorités nationales en matière de politiques sociales et d’inclusion.

Le Sommet, placé sous le thème « Ensemble pour un développement social global et durable », s’est conclu par l’adoption de la Déclaration politique de Doha. La délégation marocaine comprenait, aux côtés de M. Rachidi, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, et l’ambassadeur du Royaume au Qatar, Mohamed Sitri.

LNT

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Spécial 50ème anniversaire de la Marche Verte : SOMMAIRE https://lnt.ma/special-50eme-anniversaire-de-la-marche-verte-sommaire/ Wed, 05 Nov 2025 15:54:30 +0000 https://lnt.ma/?p=537135 Cinquante ans après cette épopée pacifique qu’a été la Marche Verte, le Maroc signe à l’ONU une nouvelle victoire diplomatique, confirmant la justesse et la constance de sa position sur la question du Sahara. Cette reconnaissance croissante, désormais quasi consensuelle au sein de la communauté internationale, n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement […]

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Cinquante ans après cette épopée pacifique qu’a été la Marche Verte, le Maroc signe à l’ONU une nouvelle victoire diplomatique, confirmant la justesse et la constance de sa position sur la question du Sahara. Cette reconnaissance croissante, désormais quasi consensuelle au sein de la communauté internationale, n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement d’un demi-siècle d’une diplomatie de clarté, patiemment tissée autour des principes de souveraineté, de développement et de paix.

ZY

 

SOMMAIRE :

  1. Marche Verte : Après 50 années, la boucle enfin bouclée
  2. «Le triomphe d’une ligne claire» par Fahd Yata
  3. Des succès à célébrer, mais aussi des challenges à surmonter…
  4. Affaire du Sahara marocain : La nuit du grand verdict !
  5. Maroc-USA : « The Council on Foreign Relations » décortique la chronologie du soutien au Plan d’Autonomie
  6. Provinces du Sud : une politique de développement régional volontariste et réussie
  7. La probabilité d’une liaison renforcée entre le Maroc et la Mauritanie
  8. Le Port Dakhla Atlantique, une mégabase arrière d’intégration économique sahelienne et de connectivité Sud Nord
  9. Tourisme : Un déploiement stratégique de l’offre
  10. Provinces du Sud : Une décennie d’investissement social et humain
  11. L’habitat, indicateur clé du développement humain
  12. Le Sud marocain, terre d’avenir : La vision durable de la Fondation Phosboucraa
  13. Entretien avec Pr Nadia Kaaouas, Université Hassan II : « Héritage et modernité : faire vivre l’esprit de la Marche Verte à l’ère mondiale »

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Le Port Dakhla Atlantique, une mégabase arrière d’intégration économique sahelienne et de connectivité Sud Nord https://lnt.ma/le-port-dakhla-atlantique-une-megabase-arriere-dintegration-economique-sahelienne-et-de-connectivite-sud-nord/ Wed, 05 Nov 2025 15:28:05 +0000 https://lnt.ma/?p=537117 Les travaux au Port Dakhla Atlantique avancent à pas sûr. Le taux de réalisation atteint aujourd’hui 47%. La livraison est prévue pour 2029. Le rythme du travail est en continu. Celles et ceux qui ont pu visiter le port à l’occasion de la tenue du Forum Maroc-France tenu à Dakhla le 9 octobre dernier, ont […]

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Les travaux au Port Dakhla Atlantique avancent à pas sûr. Le taux de réalisation atteint aujourd’hui 47%. La livraison est prévue pour 2029. Le rythme du travail est en continu.

Celles et ceux qui ont pu visiter le port à l’occasion de la tenue du Forum Maroc-France tenu à Dakhla le 9 octobre dernier, ont pu constater un chantier « monstre » couvert par des engins BTP et une armada d’ouvriers et d’ingénieurs à pied d’œuvre. Les Chefs d’entreprises français présents lors de cette visite du port ont également constaté l’avancement de ce projet structurant et son potentiel en tant que levier majeur du développement économique et logistique des Provinces du Sud.
En attendant le dernier coup de pioche, la Directrice de l’Aménagement du Port Dakhla Atlantique, Nisrine Louzzi, a mis en avant le rôle stratégique de cette infrastructure qui répond aux besoins de plusieurs secteurs d’activité, comme les énergies renouvelables et l’hydrogène vert : « Le projet s’inscrit dans une logique de coopération Sud-Sud et en droite ligne avec le Modèle de développement des provinces du Sud, tout en participant à une restructuration significative du PIB de la région Dakhla-Oued Eddahab ».

Dans ce sens, l’ambassadeur DG de l’Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a relevé que l’Afrique Atlantique regorge d’énormes opportunités, la façade représentant 23 pays, 46% de la population africaine, 55% du PIB continental et 57% du commerce africain.

Et de poursuivre que face aux défis communs de la région (sécuritaires, changement climatique et démographiques), la vision royale a pour objectif de faire de cet espace un moteur d’intégration économique et de prospérité partagée : « Dans le cadre de la solidarité agissante du Royaume avec les pays africains, la Vision Royale ambitionne également de faire bénéficier les pays enclavés du Sahel d’un accès à l’Atlantique, faisant des provinces du Sud un acteur géographique et économique central dans l’émergence de cette façade atlantique-sahélienne… », explique-t-il tout en précisant que trois projets structurants incarnent cette vision : le gazoduc Maroc-Nigeria, le port Dakhla Atlantique et le projet de constitution d’une marine marchande : « Ces grands projets offriront une plateforme de développement au service des populations africaines ».

De son côté, Olivier Vincent, Directeur exécutif chargé des activités export de Bpifrance, a salué la vision royale stratégique, la qualifiant d’ »absolument enthousiasmante », insistant sur le rôle des partenariats avec les acteurs marocains pour connecter, financer et promouvoir les flux d’affaires, avec les entrepreneurs au centre de cette dynamique.

Pour sa part, le DG-adjoint de l’AFD, Bertrand Walckenaer, a souligné l’engagement historique de l’AFD au Maroc, premier pays d’intervention de l’agence, avec plus de 3,2 milliards d’euros de projets en cours. Il a mis en avant la collaboration avec la CDG et l’alignement sur le nouveau modèle de développement marocain, structuré autour de trois axes : le développement du capital humain, des infrastructures et du capital naturel.

Par la même occasion, le ministre délégué à l’Investissement Karim Zidane a insisté sur la vocation des provinces du Sud en tant que hub régional, à la faveur de projets structurants comme le port de Dakhla Atlantique. « Ce grand projet incarne l’ambition du Maroc, celle de doter ses régions du Sud d’infrastructures modernes à même de favoriser les échanges commerciaux internationaux… Ces provinces constituent, par leur position stratégique, un trait d’union naturel entre l’Europe et l’Afrique », affirmant qu’elles « se trouvent au centre des grands flux maritimes internationaux et offrent un potentiel unique de connectivité régionale et continentale ».

Pour sa part le DG de la CDG, Khalid Safir, a affirmé que « le Maroc, est aujourd’hui une plateforme qui participe au développement du continent Africain avec une ambition, celle de faire de nos provinces du sud la tête de pont d’une politique de développement de cette zone de l’Afrique. L’un des instruments pour ce faire, avec toutes les autres infrastructures routières, c’est le port de Dakhla Atlantique, pensé comme un levier de la zone industrielle et logistique et de toute la région de Dakhla-Oued Dahab et pensé aussi en tant que porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. Avec ce mégaprojet, Dakhla ambitionne d’être un hub entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, une passerelle d’autant plus nécessaire que nous sommes dans une région freinée par un déficit de connectivité qui entravent les échanges ».

Mais, on insiste toutefois sur le fait qu’un modèle de développement économique doit englober les droits sociaux (emploi, santé, éducation, la problématique du chômage des jeunes sahraouis, la précarité et l’exclusion).

H.Zaatit


 

De l’Initiative Atlantique…

Le 6 novembre 2023, à l’occasion du discours marquant le 48ème anniversaire de la « Marche Verte », le Roi Mohammed VI avait annoncé le lancement de l’Initiative Atlantique avec comme ambitionne d’ouvrir aux pays sahéliens enclavés (notamment le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad) un accès direct à l’océan Atlantique en s’appuyant sur les infrastructures de transport du Maroc. Concrètement, Rabat propose de mettre à disposition ses réseaux routiers, portuaires et ferroviaires pour désenclaver le Sahel, en construisant de nouveaux corridors logistiques reliant les États sahéliens aux ports de la façade atlantique marocaine, en particulier le futur port en eau profonde de Dakhla, dans les Provinces du Sud marocaines. Au-delà du volet infrastructurel, l’Initiative Atlantique s’inscrit dans la vision marocaine d’une coopération « engagée et fédératrice » en Afrique, misant sur le développement économique comme réponse aux défis sécuritaires du Sahel. Géopolitiquement, cette orientation permet de relier le Sahel à l’Atlantique tout en renforçant la centralité du Sahara marocain dans les dynamiques régionales. Cette approche semble porter ses fruits, comme en témoigne l’ouverture, en 2024, par le Burkina Faso et le Tchad, de leurs consulats respectifs à Dakhla.

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Sahara marocain : La probabilité d’une liaison renforcée entre le Maroc et la Mauritanie https://lnt.ma/sahara-marocain-la-probabilite-dune-liaison-renforcee-entre-le-maroc-et-la-mauritanie/ Wed, 05 Nov 2025 15:26:00 +0000 https://lnt.ma/?p=537105 C’est un constat : la Mauritanie, voisin méridional du Maroc, est le seul pays du Sahel doté d’une façade atlantique, mais qui reste marginalisé dans les échanges interafricains. La visite du président Ghazouani à Rabat en décembre 2024, la première d’un chef d’État mauritanien depuis plus d’une décennie, a ainsi été l’occasion d’afficher une convergence de […]

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C’est un constat : la Mauritanie, voisin méridional du Maroc, est le seul pays du Sahel doté d’une façade atlantique, mais qui reste marginalisé dans les échanges interafricains.

La visite du président Ghazouani à Rabat en décembre 2024, la première d’un chef d’État mauritanien depuis plus d’une décennie, a ainsi été l’occasion d’afficher une convergence de vues et de signer d’importants accords de coopération. Un accord d’interconnexion électrique a été conclu afin de relier les réseaux énergétiques des deux pays, créant un corridor électrique du Maroc vers la Mauritanie.

Parallèlement, Nouakchott a décidé de faciliter la circulation des marchandises : depuis février 2025, les chauffeurs routiers marocains peuvent obtenir un visa mauritanien à entrées multiples valable trois mois, mesure longtemps réclamée pour fluidifier le transit vers le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ces avancées témoignent d’une volonté commune de dynamiser la coopération bilatérale sur les plans économique et logistique.

Sur le terrain, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a effectué mardi dernier, une visite à la région de Dakhla-Oued Eddahab, consacrée au lancement et au suivi de l’état d’avancement de programmes et projets structurants.

Dans un premier lieu, le ministre s’est rendu au chantier d’élargissement et de renforcement de la route nationale n°1 (deuxième tranche), relevant du programme de développement régional de Dakhla-Oued Eddahab.

Ce projet porte sur l’élargissement et le renforcement de la RN1 du PK 2024+917 (nouveau classement 2004+218) au PK 2045+019 (nouveau classement 2024+195), sur une longueur de 20 km, au niveau de la province d’Oued Eddahab.

Mobilisant un montant global de 53,45 MDH, ce projet vise à renforcer la liaison entre les provinces du Sud et les autres régions du Royaume, à soutenir les échanges commerciaux avec les pays africains, notamment en direction du nouveau Port de Dakhla Atlantique, à fluidifier le trafic et à améliorer la connectivité Nord-Sud, contribuant ainsi au développement économique et social de la région.

Par la suite, M. Baraka et la délégation l’accompagnant ont donné le coup d’envoi du projet de dédoublement de la RN1 au niveau du poste frontalier d’El Guerguarate. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du programme de mise à niveau urbaine et de réhabilitation des infrastructures de la région, concerne le dédoublement de la route du PK 2306+400 au PK 2309+555, sur 3,15 km dans la province d’Aousserd.

Le coût global du projet est estimé à 34,37 MDH. Il vise à faciliter le passage au poste frontalier d’El Guerguarate, à renforcer la sécurité routière et à améliorer les services offerts aux usagers de la route, compte tenu du rôle central que joue ce point de passage dans la liaison du Maroc avec son prolongement africain.

À cette occasion, M. Baraka a affirmé, dans une déclaration à la presse, que le dédoublement de la route au niveau du poste d’El Guerguarate constitue un projet d’une importance majeure, visant à renforcer la liaison avec la Mauritanie et les pays africains du Maroc.

Il a aussi souligné que ce point de passage a connu une forte dynamique économique, avec le transit de 100.000 véhicules et camions au cours des dix derniers mois, traduisant une activité commerciale, humaine et culturelle soutenue entre le Maroc et la Mauritanie.

Le dédoublement de la route, a-t-il poursuivi, aura un impact positif sur la plateforme logistique prévue dans la région, ce qui contribuera à renforcer l’attractivité et la compétitivité de la région.

Comme on le voit, les travaux se font à un rythme soutenu pour une meilleure connexion routière entre le Maroc et les pays du Sahel à travers notamment la Mauritanie.

Ainsi, comment la toute reconnaissance onusienne du Plan d’Autonomie marocain pourrait-t-elle reconfigure les relations bilatérales entre le Maroc et la Mauritanie, qui reste le seul pays qui garantit au Maroc une frontière terrestre vers l’Afrique subsaharienne ?

Le corridor logistique proposé emprunterait le territoire saharien, aboutissant au Port Atlantique de Dakhla que le Maroc développe activement comme futur hub régional. La Mauritanie, elle, pourrait alors choisir d’accompagner plus résolument la partie gagnante.

Aujourd’hui, il semble qu’avec la reconnaissance onusienne, Nouakchott, longtemps campée dans sa position de neutralité, avancera vraisemblablement à son propre rythme et en veillant à ménager ses relations avec les autres acteurs régionaux… La Mauritanie pourrait tirer profit de nouveaux corridors traversant son sol pour relier le Maroc aux pays du Sahel. Cette perspective s’inscrit de facto dans la continuité d’un rapprochement progressif entre Nouakchott et Rabat, visible depuis l’élection du Président Mohamed Ould Ghazouani en 2019.

H.Zaatit

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Maroc-USA : « The Council on Foreign Relations » décortique la chronologie du soutien au Plan d’Autonomie https://lnt.ma/maroc-usa-the-council-on-foreign-relations-decortique-la-chronologie-du-soutien-au-plan-dautonomie/ Wed, 05 Nov 2025 15:24:43 +0000 https://lnt.ma/?p=537112 Le ok américain pour l’initiative marocaine ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le « Council on Foreign Relations », un think tank US, vient de publier une analyse pertinente de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain. Intitulé « Morocco’s Victory on the Western Sahara », cette analyse souligne que, imperceptiblement […]

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Le ok américain pour l’initiative marocaine ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le « Council on Foreign Relations », un think tank US, vient de publier une analyse pertinente de la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara marocain.

Intitulé « Morocco’s Victory on the Western Sahara », cette analyse souligne que, imperceptiblement pour la plupart des Américains, le Maroc a remporté une victoire importante dans sa longue lutte pour maintenir et légitimer sa souveraineté sur le Sahara Occidental. Pour la plupart des Américains, et même pour la plupart des experts en politique étrangère, la question du Sahara occidental est complexe. Mais pour les Marocains, c’est une grande cause nationale.

Et le think tank américain de rappeler qu’après le départ des Espagnols en 1976, la Mauritanie s’est rapidement retirée du conflit, mais l’Algérie est y demeurée pleinement engagée. Se présentant comme un mouvement de libération nationale contre le colonialisme marocain, le Polisario contrôle environ 20% du Sahara occidental, mais son siège et son armement se trouvent en Algérie. Le fait que sa branche armée soit appelée « armée populaire de libération du Sahara occidental » suggère à juste titre que l’organisation, le soutien politique et le prestige du Polisario rappellent la Guerre Froide.

Le Polisario, explique « The Council on Foreign Relations », s’est trouvé au fil des années renforcé grâce notamment à un soutien international venant de plusieurs personnalités d’extrême gauche et autres putschistes. Néanmoins, il s’est avéré qu’au fil des ans, la soi-disant cause du Polisario ne tenait pas la route. En atteste la résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, adoptée vendredi 31 octobre dernier, qui signifie que le Polisario a perdu.

L’auteur de cette analyse, Elliot Abrams, rapporte qu’il s’est impliqué dans ce conflit en 2002, lorsqu’il a été nommé directeur principal du Conseil de Sécurité National pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord sous l’administration de George W. Bush : « Je n’avais aucune connaissance préalable de cette question, et à ce moment-là, la position des Nations Unies était d’imposer un référendum. L’envoyé spécial de l’ONU était James Baker, et le premier « plan Baker » prévoyait une autonomie sous souveraineté marocaine. Le Polisario l’a rejeté, et le second plan de Baker prévoyait un référendum sur le territoire après cinq ans ». Le Polisario avait accepté cette proposition, mais le Maroc l’avait rejetée et l’administration Bush avait apporté son soutien au Maroc : « Nous comprenions que le Roi, le Gouvernement et le peuple marocain ne pouvaient envisager la possibilité de perdre le Sahara Occidental et ne pouvaient donc consentir à un référendum qui laissait entrevoir cette possibilité ».

Et de poursuivre que « nous étions convaincus que Baker avait vu juste dans son premier plan, celui d’une autonomie sous souveraineté marocaine. Nous avons exhorté le Maroc à préciser cette idée et à présenter un plan concret, ce qu’il a fait en 2007. Nous avons soutenu ce plan, tout comme l’administration Obama qui nous a succédé et toutes les administrations suivantes ».

Doucement, mais sûrement, il est devenu évident pour les pays du monde entier que la solution adéquate réside dans l’autonomie sous la souveraineté marocaine, et non dans la création d’un nouvel État sous le régime non démocratique du Polisario, ce dernier soutenu par l’Algérie, précise-t-il, tout en notant que la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU offre « son plein soutien au Secrétaire Général et à son Envoyé personnel pour faciliter et mener des négociations sur la base de la proposition d’autonomie du Maroc, en vue de parvenir à un règlement juste, durable et mutuellement acceptable du différend, conformément à la Charte des Nations Unies ».

Et de rappeler dans ce sens que le vote s’est soldé par 11 voix pour, 0 contre et 3 abstentions. La Chine, la Russie et le Pakistan se sont abstenus, aucun État n’a voté contre, et l’Algérie (membre non permanent du Conseil de Sécurité cette année) n’a pas participé au vote. La résolution affirme « qu’une véritable autonomie pourrait constituer l’issue la plus réaliste » et exhorte le Maroc et le Polisario à « engager ces discussions sans conditions préalables, en prenant pour base la proposition d’autonomie du Maroc, en vue de parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».

Le Maroc bénéficie désormais du soutien important des États-Unis, de la France et de l’Espagne, ainsi que d’autres pays à travers le monde. Sa proposition d’autonomie n’est plus une solution parmi d’autres, mais comme l’a déclaré le délégué français à l’ONU : « L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue ».

Pour l’auteur, « la lutte pour le Sahara Occidental n’est pas terminée, notamment parce que l’Algérie continue de rejeter la décision du Conseil de Sécurité d’accorder une autonomie sous souveraineté marocaine et poursuivra vraisemblablement son soutien au Polisario diplomatique, politique, financier et peut-être même militaire. Pour l’Algérie, ce différend territorial s’inscrit dans sa politique hostile envers le Maroc. L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en 2021 et, en 2023, son président a déclaré : « Nous avons pratiquement atteint le point de non-retour. » L’un des crimes du Maroc, du point de vue du régime algérien, a été son adhésion aux accords d’Abraham en 2020 et la normalisation de ses relations avec Israël ».

C’est dire, selon le think tank US, que ce vote de l’ONU constitue bel et bien une victoire pour le Maroc et pour tous ceux qui aspirent à une solution pragmatique au conflit du Sahara occidental : « Certes, il n’a pas fait la une des journaux à Washington ni dans la plupart des capitales mondiales, mais il est le fruit des efforts marocains – tant diplomatiques que sur le terrain, du bon sens et d’une politique américaine judicieuse et consensuelle. Si l’Algérie cesse d’instrumentaliser cette question contre le Maroc et exhorte plutôt le Polisario à négocier de bonne foi, une solution bénéfique au Maroc, à l’Algérie et au peuple du Sahara occidental pourra enfin voir le jour. L’autonomie sous souveraineté marocaine était la solution adéquate il y a vingt-cinq ans, et elle l’est encore aujourd’hui ».

Autrement dit, l’enjeu maintenant pour l’Oncle Sam est de savoir comment amener une Algérie de plus en plus isolée diplomatiquement et perdue dans la logique à suivre, à revoir ses positions hostiles à l’encontre d’un voisin qui continue de tendre sa main pour une nouvelle page…

H.Zaatit

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Affaire du Sahara marocain : La nuit du grand verdict ! https://lnt.ma/affaire-du-sahara-marocain-la-nuit-du-grand-verdict/ Wed, 05 Nov 2025 15:23:38 +0000 https://lnt.ma/?p=537110 Le 31 octobre dernier, désormais décrété fête nationale au nom de ‘‘Aid Al Wahda’’, est une autre date à graver dans la mémoire collective du peuple marocain. Le vote onusien de la Résolution 2797 en faveur de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie marque ainsi l’achèvement d’un process de lutte d’une cinquantaine d’année. La victoire est […]

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Le 31 octobre dernier, désormais décrété fête nationale au nom de ‘‘Aid Al Wahda’’, est une autre date à graver dans la mémoire collective du peuple marocain. Le vote onusien de la Résolution 2797 en faveur de l’initiative marocaine du Plan d’Autonomie marque ainsi l’achèvement d’un process de lutte d’une cinquantaine d’année. La victoire est historique.  

Cette nuit-là du 31 octobre, le Maroc avait l’impression de faire face à la dernière ligne droite dans l’affaire du Sahara marocain. Les yeux des Marocains étaient rivés sur le QG de l’ONU à New York. On s’attendait à une bonne nouvelle, que le vote de la majorité des membres du Conseil de Sécurité de la copie américaine, allait certainement être en notre faveur. Et en effet, le pressentiment des Marocains s’est confirmé.

Dans cette copie américaine, Washington proclame l’initiative marocaine comme solution crédible et réaliste, et précise que tout dialogue ou discussions devront dorénavant se faire sur la base et dans le cadre de la souveraineté marocaine. Washington exhorte ainsi ses alliés et les instances onusiennes à soutenir l’initiative marocaine.

Membre permanent du Conseil de Sécurité, la France a fait preuve de grande détermination et mobilisation pour faire passer le texte américain. Idem pour le Royaume Uni. La Russie dont la position restait entourée de mystères, s’est abstenue, ce qui démontre que la position de Moscou n’est plus aussi catégorique qu’elle l’a été depuis de longues années. La Chine, elle, nous a habitué à un vote neutre et ce fut le cas en s’abstenant.

Du côté des membres non permanents, à l’exception bien entendu de l’Algérie qui a préféré ne pas voter, les autres pays à savoir le Danemark, la Corée du Sud, la Slovénie, la Sierra Leone, le Panama, la Guyane, la Grèce et la Somalie ont tous voté en faveur de l’initiative marocaine. Et à la surprise de tous, le Pakistan s’est abstenu. Au total, le vote est passé avec 11 voix pour, 3 abstentions et 0 contre.

La communauté internationale continue d’ailleurs de saluer et soutenir cette initiative. La dernière en date émane de la Belgique qui vient de confirmer sa reconnaissance officielle du plan marocain de 2007. A trois jours seulement du jour j, le Paraguay est venu à Rabat pour reconnaître officiellement l’initiative marocaine.

Depuis ainsi la reconnaissance américaine de 2020, confirmée par plusieurs partenaires européens de premier plan (Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Portugal…), la proposition marocaine d’autonomie est devenue la seule base sérieuse et crédible de règlement.

Les analystes estiment que la Résolution 2797 est en mesure de constituer un tournant dans la dynamique de traitement du dossier au niveau des Nations Unies. L’alignement croissant de la communauté internationale autour de la proposition marocaine réduit les marges de manœuvre d’Alger, de plus en plus reléguée au second plan sur la scène diplomatique.

L’option « indépendantiste » du Polisario n’est plus sur la table, ne tient plus la route et ne convainc personne, y compris ses quelques parrains régionaux, qui ont fini apparemment par comprendre qu’il est grand temps d’envisager une sortie plus au moins honorable…

Cette nuit-là et juste quelques minutes après l’annonce de la décision onusienne, le Souverain est venu affirmer dans son discours, que le Maroc va procéder à mettre à jour le Plan d’Autonomie pour le présenter aux instances onusiennes concernées. Autrement dit, cela sent la fin de partie.

H.Zaatit


A propos des membres non permanents du Conseil de Sécurité qui ont voté ‘‘pour’’   

-La Sierra Leone a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara et a ouvert un consulat à Dakhla en août 2021.

-La Somalie soutient la position marocaine depuis 2022 et a exprimé son intention d’ouvrir un consulat à Dakhla.

-Le Panama a suspendu ses relations avec le Polisario en novembre 2024.

-Le Danemark qualifie la proposition marocaine d’« excellente base » pour une résolution du conflit.

-La Grèce considère l’initiative marocaine comme « sérieuse et réaliste ».

-Le Pakistan trouve dans le Plan d’Autonomie un « cadre approprié » pour une solution durable.

-La Guyane a retiré sa reconnaissance de la RASD en 2020, malgré son appartenance au groupe A3+1 dirigé par Alger.

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50ème anniversaire de la Marche Verte : Des succès à célébrer, mais aussi des challenges à surmonter… https://lnt.ma/50eme-anniversaire-de-la-marche-verte-des-succes-a-celebrer-mais-aussi-des-challenges-a-surmonter/ Wed, 05 Nov 2025 15:22:38 +0000 https://lnt.ma/?p=537106 La Marche Verte, un élan patriotique et l’une des plus belles pages de l’histoire de la lutte du Maroc pour le parachèvement de son intégrité territoriale, a aujourd’hui 50 ans. Incontestablement, cette date du 6 novembre 1975 reste dans les annales de tout ce processus marocain de lutte pour son intégrité territoriale. Retour sur un […]

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La Marche Verte, un élan patriotique et l’une des plus belles pages de l’histoire de la lutte du Maroc pour le parachèvement de son intégrité territoriale, a aujourd’hui 50 ans. Incontestablement, cette date du 6 novembre 1975 reste dans les annales de tout ce processus marocain de lutte pour son intégrité territoriale. Retour sur un événement purement « Made in Morocco » qui s’inscrit parfaitement dans cet esprit à la « Tamghrabit » d’aller jusqu’au bout. Peu importe le prix tant que c’est légitime, et que certains le veuillent ou non !

Initié par le Roi Hassan II, ce jour-là du 6 novembre 1975 est venu marquer une nouvelle page dans l’histoire d’un Maroc déterminé à libérer les provinces du Sud de l’emprise coloniale espagnole et de vouer à l’échec les manœuvres algéro-libyennes de balkaniser le grand sud marocain.

Sur le plan purement national, cet évènement restera ainsi gravé à jamais dans les esprits, dans la mesure où il vient incarner l’unanimité des Marocains autour des constantes et des valeurs sacrées de la Nation.

Rappelons également que le drapeau national a été hissé dans le ciel de Laâyoune le 28 février 1976, suivi par la récupération de Oued Eddahab le 14 août 1979, marquant ainsi la fin de l’occupation et de la présence espagnole dans le Sahara marocain.

Très beau fait de hasard, ce 50ème anniversaire coïncide avec une reconnaissance onusienne qui n’a que trop tardé et un soutien grandissant de la communauté internationale vis-à-vis de la marocanité du Sahara. Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 120 pays, dont une vingtaine d’Etats des Amériques, les États-Unis et les trois-quarts des pays africains, qui soutiennent officiellement et solennellement l’initiative marocaine d’autonomie.

Un colloque international a planché, ce mardi à Rabat, sur les dimensions de la Marche Verte du point de vue historique, géopolitique et de développement en tant qu’épopée intemporelle, ayant enrichi le récit national et consolidé le positionnement géopolitique du Maroc.

Organisé par l’Académie du Royaume du Maroc et l’Institut Royal pour la Recherche sur l’Histoire du Maroc en partenariat avec l’Université Hassan II de Casablanca, ce colloque a permis à des chercheurs et des diplomates de mettre en lumière la lutte historique et politique menée par le Maroc pour l’indépendance et le parachèvement de son intégrité territoriale.

Tenu sous le thème « Le Sahara Marocain : Histoire et défis géopolitiques », ce colloque s’est également attardé sur les dimensions culturelle et symbolique de la Marche verte à travers une approche pluridisciplinaire alliant ethnographie, histoire sociale et historiographie.

Pour le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, la Marche Verte a ancré les valeurs d’unité, de justice, de souveraineté et de dignité et instauré les bases de la cohésion nationale qui demeure, au fil des décennies, le pilier de la force et de la pérennité de la Nation marocaine.

Le président de l’Université Hassan II de Casablanca, Houssine Azeddoug, a indiqué que la recherche scientifique, dans sa dimension pratique, constitue un pilier fondamental de la défense de la cause nationale, à travers la connaissance, l’argument historique, l’étude géologique et l’analyse culturelle et linguistique, « contribuant ainsi à porter la voix de la vérité marocaine auprès des instances internationales ».
Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) estime qu’à la faveur d’un plan de développement ambitieux et inclusif, le Maroc vit aujourd’hui un essor économique, social, humain et urbain remarquable inspiré de l’esprit mobilisateur de la Marche Verte.

A cet effet, la commémoration de l’anniversaire de la Marche Verte constitue certes l’occasion de se remémorer les gloires passées, mais aussi et surtout de poursuivre la mobilisation pour consolider les bases d’un Maroc moderne. La mobilisation de tous doit se poursuivre sans relâche afin de défendre la marocanité du Sahara et de répondre comme il se doit à tous ceux qui ne veulent toujours pas admettre que le « Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc ».

A vrai dire, la Marche Verte a eu le mérite de réussir le lancement d’un long process vers une victoire… irréversible. Une victoire qui allait venir… tôt ou tard. Ce processus vient d’être couronné par la Résolution 2797 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui a reconnu l’initiative d’Autonomie comme base réaliste pour le règlement du différend artificiel autour du Sahara marocain.

En effet, le 31 octobre dernier, une date désormais décrétée ‘‘Fête de l’Unité’’, un grand pas en avant a été fait, afin de clore à jamais un conflit ensablé depuis plus d’un demi-siècle.

H. Zaatit

 

 

 

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Entretien avec Pr Nadia Kaaouas, Université Hassan II : « Héritage et modernité : faire vivre l’esprit de la Marche Verte à l’ère mondiale » https://lnt.ma/entretien-avec-pr-nadia-kaaouas-universite-hassan-ii-heritage-et-modernite-faire-vivre-lesprit-de-la-marche-verte-a-lere-mondiale/ Wed, 05 Nov 2025 13:28:32 +0000 https://lnt.ma/?p=537085 Dans un contexte où la mémoire historique se transmet de plus en plus via le numérique et les réseaux sociaux, la question de la préservation et de la réappropriation des événements fondateurs se pose avec acuité. À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, La Nouvelle Tribune s’est entretenue avec Nadia Kaaouas, professeure de […]

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Dans un contexte où la mémoire historique se transmet de plus en plus via le numérique et les réseaux sociaux, la question de la préservation et de la réappropriation des événements fondateurs se pose avec acuité. À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte, La Nouvelle Tribune s’est entretenue avec Nadia Kaaouas, professeure de linguistique et spécialiste du patrimoine immatériel numérique à l’Université Hassan II de Casablanca. Cheffe de l’équipe de recherche Numilis au sein du laboratoire Ladsis et collaboratrice de centres internationaux comme le LaMSN, Sorbonne Paris Nord et le PLIDAM (INALCO), elle explique comment le numérique permet de faire vivre l’héritage de la Marche Verte, de transmettre ses valeurs aux jeunes générations et de renouveler le récit national à l’ère de la modernité.

La Nouvelle Tribune: La Marche Verte est souvent présentée comme l’un des moments les plus marquants de l’histoire contemporaine du Maroc. Selon vous, comment ce récit s’est-il inscrit dans la mémoire collective nationale ?

Pr Nadia Kaaouas : Le récit de la Marche Verte s’est inscrit dans la mémoire collective nationale par un phénomène de fusion mémorielle complète. Loin de se réduire à un simple acte politique, cet événement s’est transformé en un moment fondateur de l’identité et de la conscience nationale.

L’ancrage mémoriel de cet épisode fondateur repose sur trois mécanismes interconnectés :

  • La démocratie et la mobilisation de masse :

La mobilisation de 350 000 volontaires, issus de l’ensemble des régions marocaines et de toutes les couches sociales du Maroc, a transformé la Marche verte en un acte citoyen national et populaire. Cette adhésion sans précédent a permis à chaque foyer d’avoir une part de l’événement, assurant ainsi une mémoire réelle et vécue tant au niveau individuel qu’au niveau collectif.

  • La profondeur symbolique et spirituelle :

L’utilisation stratégique du drapeau national, du Coran et de l’appel Royal a fait de cette marche, un événement spirituel, au-delà d’une simple revendication territoriale. Une telle rhétorique a inscrit la marche pacifique du peuple dans un registre spirituel fort, renforçant l’allégeance indéfectible au Trône et conférant à l’acte une légitimité morale et religieuse essentielle à l’imaginaire collectif.

  • L’intégration dans les institutions et la préservation de la mémoire :

L’intégration cohérente et systématique du récit dans le discours public et institutionnel et dans les programmes scolaires – combinée à la cérémonie nationale annuelle – garantit sa pérennité. Cette transmission intergénérationnelle structure et consolide la mémoire de la Marche Verte comme pilier de l’identité nationale.

 

Dès les premières années, le discours officiel a insisté sur la dimension pacifique et spirituelle de la Marche Verte. Comment cette rhétorique a-t-elle contribué à construire un imaginaire collectif autour de l’événement ?

Cette rhétorique s’est avérée être une stratégie très efficace, construisant un imaginaire collectif autour de l’exceptionnalisme et de la légitimité morale. Cette marche a été marquée par deux éléments :

  • Le caractère pacifique a fait de l’acte marocain un exemple de règlement de conflit au niveau international, mettant en avant la sagesse politique du Royaume. Il a su mobiliser sans peur des milliers et des milliers de compatriotes, suscitant une fierté civique et une discipline nationale sans précédent.
  • Le spirituel (le ‘Jihad pacifique’, le Coran) a mobilisé l’imaginaire du peuple uni sous la direction du Commandeur des Croyants « Amir al mouaminin ». Il a consolidé le lien entre le Trône et le peuple dans une perspective sacrée, faisant d’une revendication territoriale une quête nationale et mystique. Cet imaginaire donne à la Marche Verte un caractère presque mythique (au sens noble du terme).

 Pensez-vous que la perception de la Marche Verte évolue selon les générations ? Les jeunes Marocains s’identifient-ils encore à cet épisode fondateur ?

Oui, le changement de vision avec les générations. Pour les marcheurs, c’était une mémoire vécue ; pour les générations suivantes, c’est une mémoire transmise ou, de plus en plus, une mémoire retrouvée.

Les jeunes Marocains, nés bien après 1975, s’identifient moins à l’expérience (le voyage sacré, les conditions, les tentes, le Coran) qu’aux valeurs qu’elle représente : l’unité Nationale, la souveraineté territoriale et la capacité du Maroc à se mobiliser de façon créative et pacifique. L’identification se fait aujourd’hui par la réappropriation et l’actualité de ces valeurs. C’est ici que le numérique intervient : réseaux sociaux, concours de chansons thématiques ou contenus pédagogiques réinterprètent l’événement avec des codes qui résonnent auprès des jeunes, faisant de l’histoire un marqueur d’identité nationale vivante.

À l’ère du numérique, comment les nouvelles technologies participent-elles à la préservation et à la diffusion de cette mémoire nationale ?

Le numérique revalorise et ravive la mémoire. Il contribue de façon majeure à la préservation et à la diffusion :

  • La numérisation et la préservation : conversion-archivage numérique
    sauvegarde et accessibilité au plus large public : La numérisation des événements marquant cette marche historique fait référence au processus de conversion et de préservation des éléments liés aux moult éléments, tels que des textes, des enregistrements audios, des vidéos, des chansons, des documents historiques et d’autres ressources linguistiques, en formats numériques. Les documents officiels, les photographies et les films sont numérisés, garantissant leur pérennité face à la dégradation physique. Des plateformes créées rendent ces sources accessibles à l’échelle nationale et internationale.
  • L’interactivité et l’immersion : Les manuscrits, les livres anciens, les journaux, et d’autres formes de textes sont convertis en formats numériques pour assurer leur survie et raviver la mémoire collective. Les technologies comme la Réalité Virtuelle (VR) ou les visites virtuelles des musées et des sites historiques (comme ceux des Provinces du Sud) offrent des expériences d’apprentissage immersives.
  • La diffusion du patrimoine immatériel : De mon point de vue de linguiste et spécialiste du patrimoine immatériel, la diffusion numérique permet surtout de capter et de préserver les récits oraux, les chants, les poésies et les témoignages liés à la Marche Verte, garantissant la survie de cette mémoire linguistique avant qu’elle ne disparaisse avec la génération des marcheurs.
  • Le storytelling : Les réseaux sociaux, à travers des témoignages, des vidéos courtes ou des stories thématiques, permettent aux jeunes générations de s’approprier et de diffuser le récit de la marche verte avec leurs propres codes, assurant une transmission nivelée qui complète le récit institutionnel.

Selon vous, quelle importance accorder à la pédagogie numérique dans la valorisation du patrimoine historique marocain ?

L’importance est capitale et impérative. La pédagogie numérique est l’outil indispensable pour:

  • Rendre l’histoire vivante : Les jeunes sont des « natifs numériques ». Le patrimoine historique, s’il reste cantonné aux étagères des archives et aux manuels scolaires, perd en ampleur. Les cartes interactives, les reconstitutions 3D des sites historiques, les podcasts ou les capsules vidéo éducatives transforment l’apprentissage linéaire en exploration dynamique.
  • Assurer l’accessibilité : Elle permet de dépasser les barrières géographiques et sociales, en rendant les ressources documentaires et les expériences muséales accessibles partout au Maroc et dans la diaspora.
  • Valoriser le patrimoine immatériel : La pédagogie numérique permet de préserver, de valoriser, de faire revivre et de rendre accessible le patrimoine immatériel (chants, poésies, témoignages oraux, contes, etc.) qui est aussi essentiel que les documents écrits pour comprendre le sens émotionnel et la signification profonde de ce grand événement historique.
  • Développer la pensée critique : En offrant un accès aux sources primaires numérisées (photos, discours), elle encourage les étudiants à analyser l’information historique au-delà du simple récit, une compétence essentielle à l’ère de la désinformation.

Enfin, comment concilier, dans un contexte de modernité et de mondialisation, la fidélité à la mémoire historique de la Marche Verte avec les nouveaux modes d’expression et de communication de la jeunesse ?

La réconciliation, entre hier et aujourd’hui, passe par la transmission des valeurs, pas par la falsification ou la dilution des faits. Je voudrais imaginer une stratégie d’ajustement :

 

  • Souligner les valeurs universelles : La Marche Verte doit être perçue non pas comme un fait historique révolu, mais comme un modèle de paix, d’intégrité territoriale, de résilience stratégique et de mobilisation citoyenne – des thèmes qui parlent aux enjeux mondiaux et aux aspirations de la jeunesse.
  • Se mettre au niveau des jeunes : Inciter les jeunes artistes, youtubeurs, journalistes, influenceurs, blogueurs, développeurs et créateurs de contenus à être les nouveaux porte-paroles ou les nouvelles voix de la Marche Verte. Un docu-série sur YouTube, un jeu vidéo éducatif ou des podcasts d’interviews des participants de la marche verte sont des moyens contemporains de transmission de la mémoire du passé et de connexion à la jeunesse actuelle.
  • Convertir l’héritage en action : La Marche Verte n’est pas qu’un souvenir : son esprit d’unité et d’engagement peut inspirer les jeunes à lancer des initiatives concrètes dans la société, la technologie ou l’environnement — un héritage vivant pour l’avenir.

 

Propos recueillis par : Soufia Khabbouch

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«Le triomphe d’une ligne claire» par Fahd Yata https://lnt.ma/le-triomphe-dune-ligne-claire-par-fahd-yata/ Wed, 05 Nov 2025 10:17:32 +0000 https://lnt.ma/?p=537070 En août 2017, pour marquer l’anniversaire des vingt ans du décès de Feu Ali Yata, son fils et fondateur de La Nouvelle Tribune, Feu Fahd Yata, publiait dans nos colonnes un texte visant à rendre hommage à la pensée politique de celui qui fut, des années durant, un fervent défenseur de l’intégrité territoriale du Maroc. […]

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En août 2017, pour marquer l’anniversaire des vingt ans du décès de Feu Ali Yata, son fils et fondateur de La Nouvelle Tribune, Feu Fahd Yata, publiait dans nos colonnes un texte visant à rendre hommage à la pensée politique de celui qui fut, des années durant, un fervent défenseur de l’intégrité territoriale du Maroc. Nous en publions ici un extrait éloquent, à l’occasion des célébrations de 50 années de lutte patriotique pour la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental.

 

« La troisième et dernière étape ou phase de la pensée politique d’Ali YATA, qui en quelque sorte fut initiée par la naissance du Parti du Progrès et du Socialisme, PPS en août 1974, marqua le triomphe, qui perdure jusqu’à aujourd’hui d’ailleurs, des principes proclamés dans la doctrine de la Révolution nationale et démocratique, RND.

C’est, incontestablement, le corpus théorique le plus abouti de la pensée de Ali YATA et de ses camarades au moment où le Maroc s’engageait dans une double voie, celle de la lutte inlassable pour le parachèvement de l’unité nationale, le plein respect de l’intégrité territoriale, en liaison étroite avec la construction patiente, laborieuse, entrecoupée de reculs et d’échecs, d’un Maroc démocratique, respectueux des Droits de l’Homme, ouvert sur le progrès et soucieux du bien-être des masses populaires.

Deux grandes dates tracent cette épopée dont nous vivons encore les résultats heureux et les conséquences positives. Novembre 1975 et la Marche Verte, qui permit la réintégration au Royaume des provinces du Sud, le Wadi Eddahab et la Saquiat Al Hamra, libérés du joug colonialiste franquiste.

Mars 1998, (quelques mois après le décès d’Ali YATA), qui marqua l’entrée en fonction du premier gouvernement d’alternance consensuelle, sous la direction de Abderrahmane El Youssoufi, Premier secrétaire de l’Union socialiste des Forces Populaires, avec la participation de ministres PPS.

Est-il besoin de noter que depuis cette date, les successifs gouvernements que le Maroc a connus ont toujours compté en leur sein des membres éminents du PPS ?

A travers la déclinaison du concept de RND, Ali YATA et le PPS furent des acteurs majeurs de ces évolutions majeures.

Pour le leader du parti, il ne pouvait y avoir de progrès social, d’avancées démocratiques et de développement national sans que l’unité nationale et l’intégrité territoriale ne soient accomplies.

Et, dans la même perception, la quête de cette unité nationale ne pouvait être accomplie et réussie sans la pleine participation du peuple marocain, à travers ses représentants démocratiquement élus, aux décisions d’essence nationale et à la gestion des affaires publiques.

Ali YATA avait établi un lien dialectique entre ces deux processus, lesquels impliquent bien évidemment l’élargissement du champ des libertés publiques et individuelles, la fin de la censure sur la presse, la libération de tous les détenus politiques, l’amnistie et le retour des exilés, etc.

Avec la participation à la fois responsable et critique du PPS, qui œuvra de surcroît à la réunion des principales composantes du Mouvement national et progressiste au sein de la Koutla démocratique, en mai 1992, ce processus a indiscutablement réussi, comme on peut le constater aujourd’hui. »

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Marche Verte : Après 50 années, la boucle enfin bouclée https://lnt.ma/marche-verte-apres-50-annees-la-boucle-enfin-bouclee/ Wed, 05 Nov 2025 10:13:43 +0000 https://lnt.ma/?p=537069 Cinquante ans après cette épopée pacifique qu’a été la Marche Verte, le Maroc signe à l’ONU une nouvelle victoire diplomatique, confirmant la justesse et la constance de sa position sur la question du Sahara. Cette reconnaissance croissante, désormais quasi consensuelle au sein de la communauté internationale, n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement […]

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Cinquante ans après cette épopée pacifique qu’a été la Marche Verte, le Maroc signe à l’ONU une nouvelle victoire diplomatique, confirmant la justesse et la constance de sa position sur la question du Sahara. Cette reconnaissance croissante, désormais quasi consensuelle au sein de la communauté internationale, n’est pas le fruit du hasard. Elle est l’aboutissement d’un demi-siècle d’une diplomatie de clarté, patiemment tissée autour des principes de souveraineté, de développement et de paix. Ce sont aussi des générations de diplomates qui se sont succédés avec l’amour de la patrie chevillée au corps et à qui il faut rendre hommage également.

La résolution du Conseil de sécurité, saluant le plan d’autonomie marocain comme la seule base sérieuse, crédible et réaliste pour une solution durable, vient entériner ce que le Royaume a construit sur le terrain depuis des décennies. Loin d’une simple posture, le Maroc a anticipé le futur en donnant vie à son projet d’autonomie avant même sa reconnaissance formelle. Régionalisation avancée, infrastructures modernes, exonérations fiscales, encouragement des IDE, ports en expansion, universités, hôpitaux, et entreprises nationales et multinationales implantées dans les Provinces du Sud. Le Sahara marocain n’est plus un horizon de promesses, mais un territoire de projets.

Ce succès diplomatique s’inscrit dans la droite ligne de l’esprit de la Marche Verte, celui d’un peuple uni derrière son Roi, avançant pacifiquement mais avec détermination vers le parachèvement de son intégrité territoriale. Comme le soulignait Ali Yata dans son ouvrage « Le Sahara occidental marocain » (voir l’article complémentaire) «  l’unité nationale n’a de sens que si elle s’accompagne d’un progrès démocratique et social ». Or, c’est bien ce Maroc moderne, stable et tourné vers le développement partagé qui convainc aujourd’hui les chancelleries du monde entier.

Face à une opposition idéologique qui s’est depuis longtemps vidée de sa substance, la stratégie marocaine a préféré les faits aux discours. Les provinces du Sud, autrefois périphériques, sont devenues des pôles d’attraction et de croissance. Les indicateurs du HCP le démontrent avec éloquence, hausse du revenu moyen, recul de la pauvreté, explosion des investissements publics et privés. Cette réalité du terrain, visible et mesurable, a rendu caduques les discours du passé.

En réalité, à l’heure où la nation célèbre les cinquante ans de la Marche Verte, le Maroc démontre que sa marche n’a jamais cessé, elle s’est simplement transformée. D’un élan populaire né en 1975, elle est devenue une marche diplomatique, économique et humaine, portée par une vision royale claire, celle d’un Maroc souverain, uni et tourné vers l’avenir.

C’est cette marche qui, aujourd’hui encore, guide la Nation. Une marche qui n’a jamais été une conquête, mais une reconquête. Et une reconquête qui, pour la première fois, reçoit du monde entier le respect et la légitimité qu’elle mérite.

Zouhair Yata

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Bensaid veut renforcer le modèle économique de la presse nationale en 2026 https://lnt.ma/bensaid-veut-renforcer-le-modele-economique-de-la-presse-nationale-en-2026/ Wed, 05 Nov 2025 09:55:10 +0000 https://lnt.ma/?p=537059 Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé mardi que le soutien de la production médiatique nationale et le renforcement de la position et du modèle économique des entreprises de presse figurent parmi les orientations stratégiques du ministère en 2026. S’exprimant lors de la présentation du […]

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Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé mardi que le soutien de la production médiatique nationale et le renforcement de la position et du modèle économique des entreprises de presse figurent parmi les orientations stratégiques du ministère en 2026.

S’exprimant lors de la présentation du projet de budget sectoriel du ministère pour 2026 devant la commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, M. Bensaid a indiqué que, dans le cadre de l’achèvement de la restructuration du pôle audiovisuel public, de nouveaux cahiers de charge seront élaborés en 2026 pour la Société nationale de radio et de télévision, la société « Soread 2M » ,  » Medi 1 TV » et  » Medi 1 Radio » ainsi que la préparation d’un contrat-programme entre l’État et le pôle audiovisuel public.

S’agissant de la situation de la presse écrite et électronique, le ministre a fait savoir que le ministère œuvre à poursuivre le projet de révision du Code de la presse et de l’édition et à organiser des formations au profit des journalistes professionnels sur la lutte contre les fake news aux niveaux régional et national, ainsi que des sessions de formation dans le domaine du journalisme sportif à l’échelle régionale et nationale.

Par ailleurs, le ministre a salué le travail accompli par l’Agence Maghreb Arabe Presse en 2024 à travers sa couverture et son accompagnement des événements les plus importants aux niveaux national et international.

L’Agence, a-t-il ajouté, entend intégrer en 2026 des solutions d’intelligence artificielle dans les opérations professionnelles, diffuser une application mobile unifiée, lancer les nouvelles plateformes (MAP.ma) et (MAPMEDIA), mettre en œuvre une solution de contrôle d’accès au réseau (NAC – NETWORK ACCESS CONTROL), améliorer la sécurité des données et déployer des capacités de détection dans le dark web en vue de renforcer les mesures de vigilance face aux menaces émergentes.

M. Bensaid a également indiqué que le budget du département de la communication s’élèvera en 2026 à 2.350.318.000 dirhams, dont 1.875.206.000 dirhams sont alloués à la gestion et 475.112.000 dirhams à l’investissement.

Concernant le secteur de la jeunesse, le ministre a souligné que les programmes et projets de l’année prochaine visent à élargir l’accès aux programmes et services destinés aux jeunes, à renforcer leur inclusion économique et sociale à travers la formation, l’auto-emploi et l’entrepreneuriat, et à consolider les valeurs de citoyenneté et d’innovation à travers la participation et l’action de volontariat.

Il a également noté que le ministère entend lancer le programme 2026 dédié à la mise à niveau et l’équipement des institutions du secteur au niveau des régions du Royaume, et poursuivre la réalisation des projets de centres de colonies de vacances, ainsi que des projets conclus dans le cadre des conventions de partenariat avec divers partenaires au niveau national.

Sur un autre registre, M. Bensaid a souligné que le plan d’action pour le secteur de la culture à l’horizon 2026 vise à consolider le rôle de la culture dans la vie sociale et économique et à renforcer la position du Royaume en tant que pays de coexistence et de tolérance à la faveur d’un plan destiné à ériger la culture en moteur du développement humain.

Il a souligné aussi que les programmes du secteur tendent à protéger et à promouvoir le patrimoine culturel marocain, à développer le livre et la lecture publique, à encourager la créativité culturelle et artistique, à simplifier les procédures administratives et à digitaliser l’administration, à moderniser les infrastructures culturelles et à renforcer la diplomatie culturelle.

M. Bensaid a souligné de même que le ministère va poursuivre les efforts entamés en 2021 pour protéger le patrimoine culturel immatériel à travers un partenariat avec l’UNESCO, la promotion du « label Maroc », la signature d’un accord de partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et la poursuite de l’inscription des éléments du patrimoine marocain auprès de l’UNESCO et de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) .

 

LNT avec Map

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Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump https://lnt.ma/mamdani-elu-maire-de-new-york-soiree-de-revers-pour-trump/ Wed, 05 Nov 2025 09:47:17 +0000 https://lnt.ma/?p=537052 L’élu socialiste Zohran Mamdani, 34 ans, a remporté mardi la mairie de New York, devenant ainsi le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Sa victoire, marquée par une forte participation électorale, s’inscrit dans un contexte de défiance envers Donald Trump, qui a connu une série de revers lors de ces élections […]

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L’élu socialiste Zohran Mamdani, 34 ans, a remporté mardi la mairie de New York, devenant ainsi le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis. Sa victoire, marquée par une forte participation électorale, s’inscrit dans un contexte de défiance envers Donald Trump, qui a connu une série de revers lors de ces élections locales.

Le jeune élu du Queens a largement devancé son principal adversaire, Andrew Cuomo, ancien gouverneur centriste de l’État de New York, selon les projections de plusieurs médias américains. Dans une atmosphère chargée d’émotion, ses partisans réunis à Brooklyn ont salué cette victoire historique par des cris de joie et des larmes de fierté.

« En cette période d’obscurité politique, New York sera la lumière », a déclaré Mamdani lors de son discours, promettant de montrer à la nation « comment vaincre Donald Trump ». Né en Ouganda dans une famille d’origine indienne et naturalisé américain en 2018, Mamdani a mené une campagne axée sur la justice sociale, la lutte contre la vie chère, et des propositions de transport et crèches gratuits, ainsi que l’encadrement des loyers.

Saluant cette victoire, Bill Clinton a souhaité au nouveau maire de « transformer l’élan de sa campagne en un New York meilleur, plus juste et plus abordable », tandis que Barack Obama a estimé que « l’avenir s’annonce un peu meilleur » après les succès démocrates de la soirée.

Avant la fermeture des bureaux de vote, plus de deux millions d’électeurs s’étaient déplacés, un record depuis près de six décennies. Malgré cette mobilisation, l’ancien président Donald Trump a tenté de minimiser l’ampleur de sa défaite, attribuant les revers républicains à la « paralysie budgétaire » et au fait que son nom n’apparaissait pas sur les bulletins. Sur son réseau Truth Social, il a accusé les médias et les démocrates de manipuler l’opinion publique.

Plus tôt dans la journée, Trump avait appelé les électeurs juifs à s’opposer à Mamdani, militant de la cause palestinienne. En réponse, ce dernier a réaffirmé son engagement à « lutter sans relâche contre le fléau de l’antisémitisme », promettant une mairie ouverte à tous.

La soirée électorale a également été marquée par d’autres succès pour les démocrates. Dans le New Jersey, Mikie Sherrill a remporté le poste de gouverneure face au républicain Jack Ciattarelli, confirmant la tendance progressiste de l’État. En Virginie, Abigail Spanberger est devenue la première femme élue gouverneure, battant la républicaine Winsome Earle-Sears. Enfin, en Californie, un texte redéfinissant la carte électorale en faveur des démocrates a été approuvé, en réponse aux redécoupages menés par les républicains au Texas.

La victoire de Zohran Mamdani à New York symbolise un renouveau politique et une reconfiguration du paysage démocrate, portée par une génération plus jeune, plus diverse et engagée. À un an des élections de mi-mandat, ce scrutin local résonne déjà comme un avertissement pour Donald Trump et ses alliés républicains.

LNT avec AFP 

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Nouvelle fête nationale : Le 31 octobre proclamé « Fête de l’Unité » par le Roi Mohammed VI https://lnt.ma/nouvelle-fete-nationale-le-31-octobre-proclame-fete-de-lunite-par-le-roi-mohammed-vi/ Tue, 04 Nov 2025 17:44:36 +0000 https://lnt.ma/?p=537038 Le Roi Mohammed VI a décrété que la journée du 31 octobre sera désormais célébrée chaque année comme « Aid Al Wahda » (Fête de l’Unité), selon un communiqué du Cabinet Royal diffusé mardi. Cette décision intervient à la suite du tournant historique qu’a connu le processus de la Cause nationale et des développements majeurs […]

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Le Roi Mohammed VI a décrété que la journée du 31 octobre sera désormais célébrée chaque année comme « Aid Al Wahda » (Fête de l’Unité), selon un communiqué du Cabinet Royal diffusé mardi.

Cette décision intervient à la suite du tournant historique qu’a connu le processus de la Cause nationale et des développements majeurs consacrés par la résolution 2797 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies, à laquelle le Souverain avait consacré son dernier discours à la Nation.

La nouvelle fête nationale, précise le communiqué, symbolise l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Royaume. Elle constituera un moment fédérateur d’attachement aux valeurs et sacralités du Maroc, et sera également l’occasion où SM le Roi accordera sa grâce.

Le texte royal indique en outre que, dorénavant, deux discours royaux seront prononcés chaque année : celui de la Fête du Trône et celui de l’ouverture du Parlement. Le Roi Mohammed VI se réserve toutefois la possibilité de s’adresser à la Nation à tout moment qu’il jugera opportun, en sa qualité d’Amir Al-Mouminine et de Chef de l’État.

Enfin, le Cabinet Royal précise que les festivités prévues à l’occasion du cinquantenaire de la Marche Verte seront maintenues, mais qu’aucun discours royal ne sera prononcé à cette occasion.

LNT

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Bourita : La résolution 2797 sur le Sahara marocain, un d’aboutissement des efforts diplomatiques du Royaume https://lnt.ma/bourita-la-resolution-2797-sur-le-sahara-marocain-un-daboutissement-des-efforts-diplomatiques-du-royaume/ Sun, 02 Nov 2025 17:11:47 +0000 https://lnt.ma/?p=536859 Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a indiqué que la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations Unies relative au Sahara marocain constitue le résultat d’un processus diplomatique mené de manière continue sous la conduite du Roi Mohammed VI depuis son accession au […]

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a indiqué que la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations Unies relative au Sahara marocain constitue le résultat d’un processus diplomatique mené de manière continue sous la conduite du Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône.

Intervenant lors d’une émission spéciale diffusée samedi soir sur la chaîne 2M, M. Bourita a souligné que cette résolution est l’aboutissement d’un travail de long terme fondé sur la constance et la cohérence de la position marocaine. Selon lui, le Souverain a inscrit cette question au cœur de l’action diplomatique du Royaume, en privilégiant une approche de solution réaliste et durable à travers le plan d’autonomie présenté en 2007, considéré aujourd’hui comme la seule base de négociation soutenue par les principales puissances.

Le ministre a relevé que cette approche repose sur une vision claire, un suivi permanent et une interaction directe du Souverain avec de nombreux chefs d’État, ce qui a permis de renforcer la reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, notamment par des pays tels que les États-Unis et la France.

M. Bourita a également mis en avant la dimension graduelle de cette démarche, fondée sur la crédibilité et la construction de la confiance avec les partenaires. Il a souligné que cette dynamique a conduit à une meilleure compréhension de la position marocaine par plusieurs États européens, dont 23 membres de l’Union européenne soutiennent désormais l’initiative d’autonomie.

Sur le plan africain, le ministre a rappelé que les visites effectuées par Sa Majesté le Roi dans plusieurs pays du continent ont contribué à un changement d’attitude de nombreux États qui reconnaissaient auparavant l’« entité autoproclamée ». Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine en 2017 s’inscrit, selon lui, dans cette même logique d’ouverture et de coopération régionale.

Évoquant les retombées économiques de cette dynamique diplomatique, M. Bourita a cité les récentes déclarations du secrétaire d’État adjoint américain Christopher Landau, confirmant le soutien de Washington aux investissements dans les provinces du Sud, ainsi que la signature, le 4 octobre dernier, d’un accord agricole Maroc-UE incluant ces provinces dans les échanges commerciaux européens. Il a également mentionné la tenue à Dakhla, le 9 octobre, du Forum économique Maroc–France, ainsi que la conclusion, le 17 octobre, d’un accord de pêche entre le Maroc et la Russie intégrant les zones maritimes du Sud.

M. Bourita a ajouté que le vote du Conseil de sécurité du 31 octobre illustre la reconnaissance du rôle stabilisateur du Maroc et des réformes menées sous l’impulsion royale, notamment dans les domaines du développement durable et de la promotion des droits de la femme.

Le ministre a enfin indiqué que la résolution 2797, adoptée sans opposition, évoque pour la première fois la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Il a qualifié ce texte d’« étape historique », marquant, selon lui, l’évolution du plan d’autonomie de statut de proposition à celui de solution reconnue par la communauté internationale.

LNT

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