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]]>Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.
Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).
Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.
L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.
S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.
« Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale », a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.
« Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement », a-t-il souligné. « Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier. »
Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du « développement » des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.
La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.
Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.
Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale. Mais celle-ci reste active et les différends persistent entre les deux puissances.
En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une « certaine puissance mondiale » était « obsédée » par la loi du plus fort.
Il a exhorté les pays d’Amérique latine à « agir main dans la main » avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui « utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays ».
Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.
Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas « répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide ».
« Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés », a-t-il expliqué.
Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un « échange d’égal à égal entre civilisations », à l’opposé de l' »impérialisme ».
Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les « Nouvelles routes de la soie ».
Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires – en particulier dans les nations en développement.
Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.
LNT avec Afp
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]]>The post Les expulsions de migrants aux États-Unis suscitent de « graves préoccupations », s’inquiète l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et le droit international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué, citant notamment les droits à la protection contre la détention arbitraire et la torture ou encore les droits à l’égalité devant la loi.
« Les familles avec lesquelles nous avons parlé ont exprimé un sentiment d’impuissance totale face à ce qui s’est passé et leur douleur de voir leurs proches étiquetés et traités comme des criminels violents, voire des terroristes, sans qu’aucun tribunal n’ait statué sur la validité de ce qui leur est reproché », a-t-il indiqué.
Le président américain Donald Trump a invoqué mi-mars une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers », jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, pour arrêter des personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs et les expulser sans autre forme de procès vers le Salvador.
Ce pays d’Amérique centrale a accepté de les incarcérer, pour la plupart au Cecot, une méga-prison de haute sécurité aménagée par le président salvadorien Nayib Bukele pour les membres de gangs, en échange de six millions de dollars, selon la Maison Blanche.
Selon M. Türk, « la manière dont certaines personnes ont été détenues et déportées – y compris en utilisant des chaîne – ainsi que la rhétorique humiliante utilisée à l’encontre des migrants, sont aussi profondément inquiétantes ».
Quelque 142.000 personnes ont été expulsées des Etats-Unis entre le 20 janvier et le 29 avril, indique le Haut-Commissariat citant des données officielles américaines.
Le sort d’au moins 245 Vénézuéliens et d’une trentaine de Salvadoriens expulsés vers le Salvador restent incertains, ajoute le Haut-Commissariat.
À ce jour, indique-t-il, aucune liste officielle des détenus n’a été publiée par les autorités américaines ou salvadoriennes, et leur statut juridique au Salvador reste « incertain ».
Un juge fédéral du Texas a considéré début mai que le recours à la loi sur « les ennemis étrangers » pour expulser des immigrés était « illicite ». Des tribunaux et cours d’appel ainsi que la Cour suprême ont également bloqué provisoirement le recours à cette loi au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.
« J’ai appelé le gouvernement des Etats-Unis à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des procédures légales, pour donner rapidement et pleinement effet aux décisions de ses tribunaux, pour sauvegarder les droits des enfants et pour cesser le renvoi de tout individu vers tout pays où il y a un risque réel de torture ou d’autres préjudices irréparable », a indiqué M. Türk.
LNT avec Afp
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]]>The post L’Inde et le Pakistan comptent plus de 70 morts après leur confrontation récente appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Annonçant des pertes militaires pour la première fois depuis le début il y a une semaine des hostilités, l’armée pakistanaise a rapporté que « 11 militaires ont été tués et 78 blessés » au sein de l’armée de terre et de l’armée de l’air.
Elle ajoute recenser « 40 civils tués, dont sept femmes et 15 enfants, ainsi que 121 blessés, dont 10 femmes et 27 enfants » dans les frappes indiennes sur plusieurs villes du Cachemire pakistanais et dans plusieurs provinces pakistanaises.
De son côté, New Delhi recense 15 civils et cinq militaires tués.
Après quatre jours d’attaques de drones, de missiles et de barrages de l’artillerie dans le Cachemire, à la surprise générale, le président américain Donald Trump avait annoncé un « cessez-le-feu total et immédiat ».
Mais de nouveau lundi soir, en s’adressant aux Indiens, le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi, a promis: « si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme ».
Les deux voisins, rivaux depuis leur douloureuse partition en 1947, étaient entrés dans la spirale des tensions avec une attaque au Cachemire indien qui avait provoqué l’effroi en Inde.
Le 22 avril, des tireurs avaient surgi des bois pour abattre sur un site touristique 26 hommes, majoritairement hindous. L’attentat n’a jamais été revendiqué mais New Delhi a aussitôt pointé du doigt Islamabad, qu’il accuse de soutenir les jihadistes cachemiris. Le Pakistan, lui, assure n’avoir rien à voir avec cette attaque.
Mercredi matin, l’armée pakistanaise répondait: « qu’il n’y ait aucune ambiguité, toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive ».
Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps s’étaient bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission.
« Les pertes font partie du combat », avait concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. « Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant ».
Il a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. « Tous nos pilotes sont rentrés », s’est-il contenté d’assurer.
Parmi les militaires de l’aviation pakistanaise figurent des techniciens au sol mais également des membres d’unités navigantes.
Comme ils se sont répondus sur le champ de bataille, les deux camps se répondent également dans la communication.
Mardi soir, le chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Mounir, qui passe pour l’homme fort du pays selon les experts, a visité des soldats blessés à l’hôpital.
Mercredi matin, le Premier ministre indien Modi a dit sa « reconnaissance éternelle » aux troupes qu’il a visité sur une base aérienne.
Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, aucun incident significatif n’a été rapporté le long de la « ligne de contrôle » (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent.
A Chakothi, village pakistanais le long de la LoC, des enfants reprenaient l’école, après une fermeture de plusieurs jours en raison de l’intensité des échanges de tirs entre troupes indiennes et pakistanaises parfois à seulement quelques dizaines de mètres de distance dans le Cachemire.
Lundi, M. Trump a assuré avoir arrêté « un conflit nucléaire ».
Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des « camps terroristes ». Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.
Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.
Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.
Ils ont évoqué le maintien de la trêve et « se sont mis d’accord pour que les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières », a-t-il ajouté.
LNT avec Afp
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]]>The post Trump dit avoir empêché un « conflit nucléaire » entre l’Inde et le Pakistan appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous avons empêché un conflit nucléaire. Je pense que cela aurait pu être une mauvaise guerre nucléaire, des millions de personnes auraient pu être tuées, alors je suis très fier de cela », a déclaré le président américain à des journalistes depuis la Maison Blanche.
Il s’est réjoui que son « administration ait contribué à négocier un cessez-le-feu total et immédiat, je pense permanent, entre l’Inde et le Pakistan, mettant ainsi fin à un dangereux conflit entre deux nations dotées de nombreuses armes nucléaires ».
« Si vous arrêtez, nous ferons du commerce, si vous n’arrêtez pas, nous ne ferons pas de commerce », a-t-il encore dit.
La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant des attaques de drones, des tirs d’artillerie et des frappes de missiles.
Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché « un cessez-le-feu total et immédiat » après d’intenses tractations diplomatiques menées notamment par le vice-président JD Vance et le secrétaire d’Etat Marco Rubio.
Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – « directement », a tenu à préciser New Delhi – pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu.
En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une « solution au Cachemire ». Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.
L’escalade entre les deux pays voisins avait suivi un attentat le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire qui a fait 26 morts, New Delhi accusant Islamabad de soutenir les auteurs présumés de l’attaque.
LNT avec Afp
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]]>The post Turquie: le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un communiqué cité par l’agence prokurde ANF, le PKK considère qu’il a accompli sa « mission historique » et que grâce aux armes la question kurde est parvenue « à un point où elle peut désormais être résolue par une politique démocratique ».
Il confirme que le 12e Congrès du parti, tenu la semaine passée dans les montagnes du nord de l’Irak, « a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la voie de la lutte armée », répondant ainsi à l’appel de son chef historique et fondateur, Abdullah Öcalan, lancé le 27 février.
A Diyarbakir, la grande ville à majorité kurde du sud-est, la nouvelle a été accueillie avec une satisfaction sans joie excessive, par une population lasse de la violence et des faux espoirs.
Abdulhakim Doganer, commerçant de 49 ans dans le centre-ville, dit avoir « vu le bonheur sur les visages »: « Avec la permission de Dieu, ça continuera. Nous, le peuple kurde, n’avons jamais vraiment été partisans de la guerre » assure-t-il.
« Nous voulons que ce processus continue.il ne doit pas rester inachevé. Ils ne doivent pas tromper les gens comme les fois précédentes » reprend, méfiant, Fahri Savas, ouvrier de 60 ans. « Ils ne doivent pas tromper les Kurdes » ajoute-t-il à propos du gouvernement.
Le président Recep Tayyip Erdogan n’avait pas commenté l’annonce du PKK en fin d’après-midi, mais son ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué « une étape historique et encourageante » pour « la paix et la stabilité », .
Le parti au pouvoir, l’AKP, a salué « une étape importante vers l’objectif d’une Turquie débarrassée du terrorisme », qui doit « être mise en pratique et réalisée dans toutes ses dimensions », a insisté Ömer Çelik, le porte-parole du parti, sans en préciser les modalités.
Dans son communiqué, le PKK souligne que sa dissolution « fournit une base solide pour une paix durable et une solution démocratique » et en appelle au Parlement turc.
« À ce stade, il est important que la Grande Assemblée (…) joue son rôle avec responsabilité face à l’Histoire », indique-t-il.
« Ce n’est pas la fin, c’est un nouveau départ », a jugé Duran Kalkan, membre du comité exécutif du PKK, pendant le congrès extraordinaire du parti armé, selon l’agence prokurde Mezopotamya.
Selahattin Demirtas, leader politique kurde emprisonné depuis 2016, a salué lundi une « étape historique » qui pourrait selon des observateurs conduire à sa libération et celles d’autres prisonniers kurdes.
L’autodissolution du PKK est l’aboutissement d’un processus initié à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdogan, le nationaliste Devlet Bahçeli qui a tendu la main à M. Öcalan et lancé une médiation via le parti prokurde DEM.
Pour le DEM, « la porte vers une solution politique au problème kurde est désormais grande ouverte ».
M. Bahçeli a lui dit espérer que « la page sanglante écrite (par le PKK) depuis 47 ans soit refermée pour ne plus jamais être rouverte ».
Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel de son chef historique, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques. Mais il avait ensuite fait valoir les difficultés de réunir son congrès alors que l’aviation turque continuait de bombarder ses positions.
« Apo » (oncle, en kurde), comme l’appellent ses partisans, est détenu à l’isolement depuis 26 ans. Il s’est adressé au congrès de son parti par liaison satellite, ont rapporté les médias kurdes.
A 76 ans il est peu probable qu’il quitte l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul, mais il devrait a minima voir son régime carcéral assoupli, selon la plupart des observateurs.
Après avoir salué fin février une « opportunité historique » de paix à la suite de l’appel de M. Öcalan, le président Erdogan avait juré de poursuivre les opérations contre le PKK « si (ses) promesses n’étaient pas tenues ».
Resté en retrait pendant toute la durée du processus, le chef de l’Etat a laissé son allié Devlet Bahçeli en première ligne.
Mais pour Gönül Tol, directrice du programme Turquie au Middle East Institute, jointe par l’AFP, « le principal moteur (de ce processus) a toujours été la consolidation du pouvoir d’Erdogan ».
Selon elle, le chef de l’Etat pourra ainsi se présentera aux élections de 2028 renforcé face à une opposition divisée.
La chercheuse rappelle que la population kurde ne s’est pas jointe aux manifestations de l’opposition en mars pour dénoncer l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, pas plus qu’au rassemblement de son parti, le CHP, samedi à Van (est), ville à forte population kurde.
Pour elle, « le manque de participation kurde à ce rassemblement montre que la stratégie d’Erdogan, qui consiste à diviser pour mieux régner, fonctionne ».
Le ministre des Affaires étrangères syrien, Assaad al-Chaibani, a félicité la Turquie pour ce « moment charnière » pour sa sécurité et celle de la région, à l’unisson du président de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, qui a lui aussi estimé que la dissolution du PKK renforcera la stabilité régionale.
Les populations kurdes sont présentes dans ces deux pays, ainsi qu’en Iran.
Selon certaines estimations, la population kurde représente 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.
LNT avec Afp
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]]>The post Banque africaine de développement : cinq candidats, cinq visions pour l’avenir de l’Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A quelques jours de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement, la rencontre entre les cinq candidats en lice pour la présidence de l’institution lors de l’Africa CEO Forum les 12 et 13 mai prochain fait figure de rendez-vous à ne pas manquer dans l’agenda politique et économique du continent.
Cette rencontre fait suite à un premier échange organisé le 24 avril dernier par la Brookings Institution – au cours duquel certains candidats avaient déjà tiré leur épingle du jeu. Retour sur les profils, les forces et les faiblesses des cinq prétendants à la tête de la BAD, à partir de l’analyse d’un document confidentiel émanant de la Brookings Institution dont la rédaction a pu prendre connaissance.
Samuel Maimbo, le grand favori
Ancien vice-président de la Banque mondiale, l’économiste Samuel Maimbo s’est nettement démarqué par la cohérence et la rigueur de ses interventions au cours de ce premier débat. Zambien d’origine, fort d’une longue expérience dans le financement du développement, il a su convaincre par un discours méthodique, des réponses directes et une vision pragmatique. Maimbo a insisté sur la nécessité de rapprocher la BAD de ses employés et de ses parties prenantes, tout en s’engageant à rompre avec les pratiques contestées de l’administration sortante emmenée par le président Akinwumi Adesina, d’origine nigériane.
Il a également été le seul à illustrer ses propos par des exemples concrets, tirés de ses missions en Afrique et dans des contextes fragiles comme l’Afghanistan. Cette capacité à relier théorie et pratique, à comprendre la complexité des terrains, a marqué les esprits. Certains lui reprochent une critique peut-être trop appuyée de la gestion précédente, mais il a su nuancer son propos en mettant en avant l’écoute et la concertation.
Amadou Hott, l’étoile montante de la finance africaine
Depuis son entrée en campagne Amadou Hott, ancien ministre sénégalais sous l’ancien président Macky Sall et figure montante de la finance africaine, a impressionné par son aisance, alternant avec brio entre le français et l’anglais. Sa capacité à parler aux deux Afriques – francophone et anglophone – est un atout indéniable. Hott a affiché une volonté de moderniser la BAD et de renforcer le rôle du secteur privé. Il s’est démarqué par des engagements concrets, promettant par exemple de lancer l’African Development Fund sur les marchés dès ses cent premiers jours. Cette audace séduit certains, mais d’autres s’interrogent sur la faisabilité et la précipitation de telles annonces. Par ailleurs, sa proximité notoire avec le président Akinwumi Adesina ainsi qu’avec l’ancien président sénégalais Macky Sall, qui fait actuellement l’objet de multiples investigations concernant de potentiels détournements de fonds publics et d’aides internationales, pourrait lui coûter quelques voix parmi les partisans d’un renouveau de l’institution.
Sidi Ould Tah, le candidat des pays arabes et de Paris
Sidi Ould Tah s’est appuyé sur son expérience à la BADEA pour défendre une vision axée sur l’investissement dans les infrastructures et la valorisation des ressources naturelles africaines. S’il a su communiquer sa passion pour le développement, il a néanmoins peiné à convaincre sur la mise en œuvre concrète de ses idées. Plusieurs questions sont restées sans réponse précise, laissant planer un doute sur sa capacité à transformer ses ambitions en actions.
Si le parcours et les qualités de Sidi Ould Tah sont unanimement reconnus, les récentes controverses suscitées par les décisions politiques de la Mauritanie en matière de gestion des immigrés subsahariens pourraient compromettre le ralliement de nombreux Etats francophones derrière sa candidature.
Abbas Mahamat Tolli, le candidat qui mise sur les énergies vertes
Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC, a choisi de s’exprimer principalement en français. Il a plaidé pour un renforcement des investissements dans les énergies renouvelables, un sujet crucial pour l’Afrique. Il a été le seul à mettre en avant la place centrale dans le développement économique de l’Afrique des énergies vertes et renouvelables, là où les autres candidats ont davantage perçu ce sujet comme secondaire.
Si cet engagement clair et construit du candidat tchadien a marqué les esprits, l’absence d’une articulation entre certains de ses axes programmatiques et une stratégie globale pour l’institution pourrait lui faire du tort.
Swazi Tshabalala, l’ancienne n°2 qui rêve de devenir n°1
Swazi Tshabalala, actuelle vice-présidente principale de la BAD, a mis en avant son expérience du secteur privé et sa connaissance des rouages de l’institution. Pourtant, lors du panel, son recours aux notes et son ton parfois hésitant ont pu donner l’impression d’un manque de spontanéité, allant même jusqu’à semer le doute sur l’état réel de sa préparation au poste. Sa critique de la stratégie décennale actuelle, jugée trop dispersée, a résonné chez ceux qui souhaitent une rupture, mais certains observateurs relèvent une contradiction entre son attachement à la maison BAD et son appel au changement.
A la suite du premier débat opposant les cinq candidats à la présidence de la BAD, la rencontre d’Abidjan ne sera pas qu’un simple exercice de style. Elle déterminera la trajectoire d’une institution clé pour le continent. Si tous les candidats affichent leur volonté de servir l’Afrique, c’est la capacité à transformer les promesses en résultats qui fera la différence.
LNT avec dépêches et CP
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]]>The post Droits de douane: accord aux contours flous attendu entre Washington et Londres appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit « s’exprimer plus tard » jeudi au sujet des négociations commerciales entre les deux pays, a indiqué un porte-parole de Downing Street jeudi en début de matinée, quelques heures après l’annonce par Donald Trump qu’un « accord majeur » serait dévoilé –sans nommer le pays concerné.
Sur son compte Truth Social, le locataire de la Maison Blanche, a annoncé mercredi une « grande conférence de presse (jeudi) matin à 10H00 (14H00 GMT), dans le Bureau ovale, concernant un important accord commercial avec les représentants d’un grand pays très respecté ».
La presse américaine comme britannique avance qu’il s’agit du Royaume-Uni, mais souligne que l’ampleur de ce qui sera dévoilé jeudi pourrait être limitée, voire se réduire à l’annonce d’un cadre de négociations entre les deux pays.
« Tout +accord+ avec les États-Unis s’apparente davantage à une opération de limitation des dégâts qu’à un véritable coup de pouce à l’économie » britannique, même si « il s’agira clairement d’un soulagement pour les entreprises », relève ainsi Jonathan Portes, économiste au King’s College de Londres, interrogé par l’AFP.
Si cet accord est confirmé, il constituera une première depuis que le tempétueux milliardaire a imposé au monde entier des droits de douane massifs sur les biens importés par les Etats-Unis, avant de faire en grande partie marche arrière devant le bouleversement de l’ordre économique international.
Donald Trump a toutefois maintenu des surtaxes prohibitives avec la Chine au taux de 145% — 245% pour certains secteurs — auquel Pékin a riposté avec un taux de 125%.
Chine et Etats-Unis doivent se réunir ce week-end en Suisse pour jeter les fondements d’une négociation commerciale.
Keir Starmer et Donald Trump avaient ces dernières semaines fait état de « négociations productives » entre leurs pays liés par 250 ans d’Histoire et qui ont forgé une « relation spéciale » diplomatique et économique jamais véritablement mise à mal.
Le commerce de biens entre Londres et Washington est resté à l’équilibre en 2024, selon des statistiques officielles, le Royaume-Uni ayant importé pour 57,1 milliards de livres de biens américains et en a exporté pour 59,3 milliards de livres.
Londres est ainsi relativement épargné par les droits de douane « réciproques » annoncés le 2 avril par le président Trump avec une taxe de seulement 10%, le niveau le plus bas.
La puissance européenne reste toutefois taxée à 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, ce qui inquiète les constructeurs britanniques, les Etats-Unis représentant leur premier marché à l’exportation en 2024 (9 milliards de livres, 27,4% des exportations), hors Union européenne.
La balance commerciale penche aussi largement en faveur du Royaume-Uni en matière de services, le pays ayant exporté pour 137 milliards de livres aux Etats-Unis l’an passé, contre 61,2 milliards d’importations.
Mais ce secteur reste, pour l’instant, en marge de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.
Londres et Washington négocient depuis des semaines, le Royaume-Uni espérant supprimer ou atténuer les surtaxes américaines contre des concessions.
La ministre des Finances britannique Rachel Reeves s’était ainsi entretenue avec son homologue américain Scott Bessent, en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) fin avril à Washington.
Elle avait avancé quelques lignes rouges sur les normes en matière d’automobiles et d’alimentation, sur la sécurité en ligne et envisagé une concession possible sur sa taxe numérique, qui touche essentiellement les géants américains et rapporte 800 millions de livres par an.
Dans le même temps, Mme Reeves avait rappelé la valeur de la relation avec l’UE, soulignant que « les relations commerciales avec l’Europe (étaient) sans doute encore plus importantes » qu’avec les Etats-Unis, malgré le divorce du Brexit effectif depuis le 31 janvier 2020.
Londres accueillera le 19 mai les présidents des institutions de l’UE, premier sommet de ce type depuis le Brexit.
Des discussions sont parallèlement en cours entre Washington et nombre de pays.
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]]>The post L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe », a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence « Choose Europe for Science ».
Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.
Vantant les « investissements stables et soutenus » et l' »infrastructure » favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses « lacunes », notamment « une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans » ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du « complément » versé aux bourses de recherche.
« À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.
Elle a également répété sa volonté d' »inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche ».
Afin de faciliter la venue des chercheurs, « nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés » et « accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau » dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.
« Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe », a-t-elle fait valoir.
LNT avec Afp
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]]>The post L’électricité quasiment rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans les rues des villes espagnoles, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet ni téléphone mobile.
Vers 06H00 heure espagnole (04H00 GMT), 99,16% de l’approvisionnement électrique national était rétabli en Espagne continentale, selon le gestionnaire du réseau REE. Au Portugal, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit sur un total de 6,5 millions, d’après les autorités.
En Espagne, le retour du courant a permis de rétablir le trafic ferroviaire sur plusieurs grands axes, dont Madrid-Séville et Madrid-Barcelone, selon la compagnie nationale Renfe. Le trafic reste cependant suspendu sur plusieurs autres grands axes, les autorités ayant donné la priorité au rétablissement des trains suburbains.
D’après le ministre des Transports Oscar Puente, trois trains étaient encore bloqués mardi matin en Espagne avec des passagers à bord.
A Madrid, la circulation des métros reste à ce stade suspendue. « Nous continuons de travailler pour rétablir le service », a annoncé sur le réseau social X la régie des transports madrilènes, en recommandant aux habitants de prendre le bus.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, qui s’est exprimé tard lundi soir depuis sa résidence officielle, ne s’est pas risqué à donner une explication sur les causes de ce blackout, qui a commencé lundi à 12H33 en Espagne (10H33 GMT.
« Aucune hypothèse » n’est « écartée », a-t-il martelé. « Jamais » il n’y avait eu un tel « effondrement » du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que « 15 gigawatts » d’électricité avaient été « soudainement perdus » sur le réseau espagnol, le tout « en à peine cinq secondes ».
« Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande » en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.
Son homologue portugais Luis Montenegro a de son côté évoqué une « situation grave et inédite » dont l’origine est à trouver « probablement en Espagne ».
Le retour complet à la normale est attendu avec impatience dans les deux pays après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.
A Lisbonne, « j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint », a témoigné auprès de l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans. « Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne », a-t-il ajouté.
A Madrid comme à Barcelone, des milliers d’habitants ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été victimes d’embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.
De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. « Regardez, la queue fait mille virages », se désespérait à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. « J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi… »
Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’une amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.
Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales.
Mardi matin, les écoles restaient ouvertes en Espagne, le Premier ministre ayant toutefois prévenu que « les activités pédagogiques » pourraient être suspendues dans les régions qui ont été le plus touchées par la coupure de courant.
« Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement », a assuré lundi soir Pedro Sanchez, en appelant les citoyens « à agir avec responsabilité et civisme ». De fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.
L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont « été réactivées dans tout le pays », selon M. Sanchez.
Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.
En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.
Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.
LNT avec Afp
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]]>The post Les Brics vont défendre le multilatéralisme, en pleine guerre commerciale de Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les ministres des Affaires étrangères (ou leurs représentants) des pays membres se réunissent durant deux jours, avec en vue le sommet des chefs d’État prévu à Rio les 6 et 7 juillet.
Le Brésil exerce cette année la présidence tournante du bloc qui réunit, outre la Chine: Russie, Inde, Afrique du Sud, Arabie saoudite, Egypte, Émirats arabes unis, Ethiopie, Indonésie et Iran.
Cette rencontre se tient à un moment critique pour l’économie mondiale.
Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à ce que la croissance mondiale atteigne 2,8% cette année, une valeur révisée à la baisse face aux droits de douane dégainés par Donald Trump et aux mesures de représailles prises par les autres pays.
« Les ministres négocient une déclaration visant à réaffirmer la centralité et l’importance du système commercial multilatéral », a indiqué samedi le chef négociateur du Brésil, Mauricio Lyrio.
Le bloc, qui représente presque la moitié de la population mondiale et 39% du PIB mondial, va chercher à se poser en défenseur d’un commerce basé sur des règles, face aux mesures unilatérales « d’où qu’elles viennent », a-t-il dit devant des journalistes.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a imposé des droits de douane d’au moins 10% à la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, et une surtaxe distincte de 145% sur la majorité des produits chinois entrant sur le territoire des États-Unis.
Pékin a riposté en mettant en place ses propres surtaxes de 125% sur les produits américains.
Au menu de la réunion a Rio pourrait figurer la question sensible des transactions en devises non américaines au sein des Brics, abordée en octobre lors du dernier sommet du bloc à Kazan, en Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé lundi dans un entretien au journal brésilien O Globo que les Brics avaient l’intention d' »augmenter la part des monnaies nationales dans les transactions » au sein du groupe, mais a jugé « prématurée » l’idée de « discuter d’une transition vers une monnaie unique ».
Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays concernés s’ils tentent de mettre fin à la domination internationale du dollar.
Le Brésil fait partie des pays les moins durement frappés par les nouveaux droits de douane (il a écopé de 10%).
Par conséquent, selon Roberto Goulart Menezes, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva devrait chercher à ce que la « prudence » l’emporte.
« Si nous avons une posture plus dure à l’égard des États-Unis, cela voudra dire que la position de la Chine a prévalu », explique-t-il à l’AFP.
La réunion sera présidée par le ministre brésilien des Affaires étrangères Mauro Vieira, et comptera sur la présence de M. Lavrov et de leur homologue chinois Wang Yi, entre autres.
Elle doit s’ouvrir vers 11H00 (14H00 GMT). La déclaration finale est prévue dans l’après-midi.
Le changement climatique devrait aussi y occuper une place de choix à quelques mois de la COP30, la conférence climat de l’ONU, que le Brésil accueillera en novembre dans la ville amazonienne de Belem.
« La question du financement est absolument centrale » pour les Brics, a insisté le négociateur Mauricio Lyrio. Il a réitéré la position brésilienne selon laquelle les pays riches ont l' »obligation » de financer la transition énergétique dans les autres pays.
Enfin, le positionnement des Brics sur la guerre en Ukraine sera scruté de près, après l’annonce surprise d’une trêve de trois jours par le président russe Vladimir Poutine du 8 au 10 mai, à laquelle Kiev a répondu que Moscou devrait accepter « immédiatement » un cessez-le feu « global » pour « au moins 30 jours ».
Dans ses derniers rendez-vous, souligne M. Goulart Menezes, le bloc s’est contenté de propos « généraux » sur le conflit, sans « aucune condamnation de la Russie de la part des autres membres ».
Mardi, les Brics seront rejoints dans leurs discussions par les neuf pays associés au groupe.
LNT avec Afp
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]]>The post Allemagne: le futur gouvernement de Friedrich Merz prend forme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les conservateurs de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), vainqueurs des législatives du 23 février avec leur allié bavarois CSU, ont désigné lundi Johann Wadephul, 62 ans, comme ministre des Affaires étrangères.
Ce natif du nord de l’Allemagne est quasi inconnu du grand public. Expert des questions de politique étrangère pour les conservateurs au Parlement, il est considéré comme un proche de Friedrich Merz.
Ce dernier doit être élu au poste suprême le 6 mai par les députés allemands.
Les défis sont nombreux pour cet homme de 69 ans sans expérience gouvernementale à un moment de basculement géopolitique, avec un allié américain devenu imprévisible sous l’administration de Donald Trump et qui contraint aussi bien l’Allemagne que l’Europe à dépenser davantage pour leur défense face à la menace russe.
S’ajoute une économie toujours en berne après deux ans de récession, qui alimente la montée en puissance du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Ce dernier a dépassé les conservateurs dans de récents sondages.
Le chancelier désigné a déjà pris les devants en faisant adopter un paquet d’investissements géants de plusieurs centaines de milliards d’euros pour réarmer et moderniser le pays.
La nomination de M. Wadephul reflète l’engagement réitéré de Friedrich Merz de soutenir sans faille l’Ukraine face à la guerre russe.
L’ancien soldat, devenu avocat puis député, s’est illustré ces dernières années par ses prises de positions très tranchées en faveur de l’aide militaire à Kiev, critiquant à plusieurs reprises la pusillanimité à ses yeux du chancelier social-démocrate (SPD) sortant Olaf Scholz dans ce domaine.
Il n’a cessé de dénoncer le refus catégorique de ce dernier de lui livrer des missiles longue portée Taurus, ce que M. Merz n’a, lui, pas exclu.
Les autres ministres désignés sont également peu connus. Parmi eux, l’ancienne secrétaire d’Etat à l’Environnement et aux Transports Katherina Reiche, 51 ans, obtient l’Economie.
Ce poste, distinct en Allemagne de celui des Finances qui doit revenir à un social-démocrate, est particulièrement délicat à un moment où la première puissance européenne traverse une grave crise de son modèle industriel, frappant de plein fouet le secteur crucial de l’automobile, exacerbée par l’augmentation des droits de douane de Donald Trump.
Et un nouveauté dans une Allemagne notoirement connue pour son retard dans le développement du numérique: un ministère dédié est créé et confié à l’entrepreneur Karsten Wildberger, le patron de Ceconomy, un groupe de distribution d’électronique grand public et d’électroménager.
Le bouillant Jens Spahn, ancien ministre de la Santé et connu comme M. Merz pour son opposition à la politique d’accueil généreuse des migrants de l’ancienne chancelière Angela Merkel, va lui occuper le poste stratégique de chef du groupe parlementaire des conservateurs au Bundestag.
L’autre grand défi du gouvernement Merz sera justement de tenir ses promesses de campagne sur une réduction de la migration, après plusieurs attaques meurtrières ayant impliqué des étrangers et qui ont favorisé le score historique de l’AfD, arrivée deuxième aux élections.
A cet égard, le poste de l’Intérieur sera occupé par Alexander Dobrindt (CSU), partisan d’une grande fermeté en la matière, a appris l’AFP de source proche de cette formation plus conservatrice que la CDU.
Au total, les conservateurs occuperont dix postes ministériels, leur allié social-démocrate sept, même si ce dernier a accusé le pire résultat de son histoire aux législatives.
Les membres du SPD doivent encore approuver le contrat de coalition récemment conclu avec les conservateurs, une sorte de feuille de route des quatre années à venir. Le parti dévoilera le nom de ses ministres après le vote.
Le SPD a notamment récupéré, outre les Finances, le portefeuille de la Défense, qui devrait revenir à son actuel titulaire, le populaire Boris Pistorius, lui aussi connu pour ses positions favorables au soutien à l’Ukraine.
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]]>The post Coupure de courant majeure: la péninsule Ibérique plongée dans le noir appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Peu après 12h30 (heure locale), une défaillance majeure du réseau électrique européen a plongé l’ensemble de la péninsule ibérique dans le noir. Madrid, Barcelone, Valence, Séville, ainsi que Lisbonne et Porto, se sont retrouvées entièrement privées d’électricité. Le sud-ouest de la France, notamment les régions de Perpignan et du Pays basque, a également été touché.
Selon Red Eléctrica, gestionnaire du réseau espagnol, la chute brutale de la demande a dépassé les 10 gigawatts, un indicateur de l’ampleur exceptionnelle de l’incident.
Les conséquences ont été immédiates et spectaculaires.
Les métros de Madrid, Barcelone, Valence, Lisbonne et Porto ont été totalement évacués. Le trafic ferroviaire a été interrompu sur l’ensemble de l’Espagne et du Portugal, provoquant de fortes perturbations. Dans les aéroports de Madrid-Barajas, Barcelone-El Prat et Lisbonne, de nombreux vols ont été retardés voire annulés.
Sur les routes, la situation a viré au chaos : privés de feux de signalisation, plusieurs axes routiers, notamment à Madrid et Lisbonne, ont connu d’importants embouteillages. Les réseaux mobiles et internet ont également subi de nombreuses coupures, compliquant la gestion de la crise.
Les hôpitaux, pour leur part, ont dû rapidement basculer sur leurs générateurs de secours afin d’assurer la continuité des services d’urgence.
À ce stade, les causes exactes de la panne restent floues.
Les gestionnaires de réseaux espagnol (Red Eléctrica) et portugais (E-Redes) évoquent une défaillance au niveau des lignes à très haute tension interconnectées entre plusieurs pays européens.
Si des rumeurs de cyberattaque circulent, aucune preuve n’a pour l’instant été avancée. Les gouvernements espagnol et portugais ont convoqué des réunions d’urgence pour coordonner la réponse et ouvrir une enquête. De son côté, la France, moins durement touchée, a rétabli l’alimentation électrique dans les zones affectées en moins d’une heure, selon RTE.
Red Eléctrica prévoit un rétablissement complet de l’alimentation électrique dans un délai de six à dix heures. Les opérations de restauration prioritaires se concentrent d’abord sur le nord et le sud de la péninsule ibérique.
Dans l’intervalle, les autorités recommandent aux citoyens de limiter leurs déplacements et d’économiser leurs ressources énergétiques.
Cet événement spectaculaire souligne la fragilité des réseaux électriques interconnectés en Europe.
Il pose la question de la résilience des infrastructures énergétiques face aux risques techniques, climatiques ou cybernétiques.
La Commission européenne a réaffirmé son engagement à renforcer la sécurité énergétique du continent et a annoncé la tenue prochaine d’une réunion d’urgence avec les opérateurs de réseau pour analyser les causes profondes de cet incident et en tirer les leçons.
LNT
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]]>The post Le Canada vote sous la menace de Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote canadien mais bien celui qui est dans toutes les têtes: le président américain Donald Trump a hanté la campagne des législatives anticipées canadiennes.
Lundi matin, il a de nouveau parlé d’effacer la « ligne artificielle » qui sépare les deux voisins estimant que cela ne pouvait apporter que « du positif ».
La question qui agite les électeurs canadiens depuis des semaines est donc: qui est le plus à même de lui faire face? Qui défendra le mieux les intérêts canadiens dans ce moment charnière pour le pays?
Deux candidats devancent les autres dans les intentions de vote, avec une longueur d’avance pour le premier: le candidat libéral et actuel Premier ministre Mark Carney et le chef des conservateurs Pierre Poilievre.
La campagne s’est déroulée dans un climat tendu, et a été bouleversée dans les dernières heures par une attaque à la voiture-bélier à Vancouver, par un homme souffrant de problèmes de santé mentale, selon la police, qui a tué onze personnes.
Dans cet immense pays, qui s’étale sur six fuseaux horaires, les premiers bureaux de vote ont ouvert à 8H30 locales (11H00 GMT) dans les provinces atlantiques. Au total, près de 29 millions d’électeurs sont appelés à voter mais plus de sept d’entre eux ont déjà fait leur choix par anticipation, une participation record.
Les résultats devraient être connus quelques heures après la clôture du vote, à 19H00 côté Pacifique (2H00 GMT mardi).
« C’est une élection unique », lâche Hamza Fahri, qui est ingénieur à Montréal. « J’ai vraiment changé d’avis récemment. Avant, je voulais que les libéraux partent ».
« Mais finalement je vais voter Carney car c’est un homme fort, sérieux et pour faire face à Trump, c’est ça, dont le pays à besoin », affirme l’homme de 28 ans.
Mais dans le camp d’en face, les partisans de Pierre Poilievre rêvent de changement après dix années de gouvernement du libéral Justin Trudeau.
« Je ne suis pas d’accord avec la façon dont les Libéraux gouvernent notre pays. Il faut que cela change », affirme Kelsey Leschasin qui habite dans la province rurale de la Saskatchewan.
Entré dans l’arène politique il y a seulement un mois, Mark Carney, ancien banquier et ex-gouverneur de la banque du Canada et d’Angleterre, promet pour y faire face de « réinventer » l’économie canadienne.
Depuis qu’il a remplacé Justin Trudeau comme Premier ministre, il s’efforce de convaincre les électeurs que son parcours fait de lui le candidat idéal pour gérer cette crise historique que vit le pays avec des droits de douane qui affectent déjà des secteurs clés comme l’automobile et l’acier.
Les États-Unis de Donald Trump « veulent nous briser pour pouvoir nous posséder », a-t-il répété à plusieurs reprises pendant la campagne.
« J’ai déjà géré des économies et des crises. L’heure est à l’expérience, pas à l’expérimentation », a lancé cet anglophone de 60 ans, né dans l’ouest de ce pays bilingue et dont le français est limité.
En face, le chef conservateur, homme politique de carrière de 45 ans, veut que le pays, 9e puissance économique mondiale, tourne le dos aux libéraux. Il promet de réduire les impôts, les dépenses publiques et de s’attaquer à l' »idéologie woke ».
Des mesures qui le plaçaient largement en tête des sondages, il y a quelques mois encore, avant que Donald Trump ne vienne tout bousculer.
« Nous ne pouvons pas supporter quatre années supplémentaires comme cela », a-t-il estimé lors des derniers jours de campagne parlant d’une trajectoire menant à plus « de désespoir, plus d’inflation ».
Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités de 42,8% des voix et les conservateurs de 38,8%. En termes de projections de sièges, les libéraux pourraient être en mesure d’obtenir autour de 200 députés pour une majorité placée à 172.
Les autres partis – le Nouveau parti démocratique (gauche), le Bloc québécois (indépendantiste) et les Verts – pourraient subir de lourdes défaites, victimes en partie du vote utile.
LNT avec Afp
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]]>The post Musk va s’éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla, en difficulté appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante », a indiqué M. Musk lors d’une audioconférence avec des analystes, faisant référence à la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge).
Le milliardaire, propriétaire également du réseau social X et de l’entreprise spatiale SpaceX, pilote cette commission créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales.
Le « travail crucial » de la commission est « en grande partie accompli », a précisé M. Musk, évoquant les « répercussions » sur Tesla du fait de son implication.
Vandalisme, appels au boycott, manifestations, Tesla est pris à partie aux Etats-Unis et dans d’autres pays, en particulier en Europe.
Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, « l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés ».
Les ventes mondiales ont chuté plus abruptement qu’anticipé au premier trimestre, avec seulement 336.681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril.
Le groupe a annoncé mardi des résultats pour le premier trimestre bien inférieurs aux attentes, affectés par cette étroite collaboration d’Elon Musk avec Donald Trump mais aussi du fait d’une gamme vieillissante et d’une concurrence accrue.
Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York et l’audioconférence, l’action Tesla – traditionnellement très volatile – bondissait de près de 5%.
Le chiffre d’affaires a atteint 19,33 milliards de dollars au premier trimestre (-9% sur un an) et le bénéfice net 409 millions (-71%).
Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 21,13 milliards et 1,44 milliard.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels – valeur de référence pour les marchés – le bénéfice net ressort à 27 cents. Le consensus attendait 41 cents.
Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, a souligné que le chiffre d’affaires pour le seul segment automobile avait chuté de 20% (Tesla vend également des batteries non automobiles et des panneaux solaires) dans le sillage de la baisse des ventes (-13%) cumulée à un prix moyen de vente inférieur.
Le constructeur a repoussé au deuxième trimestre ses prévisions annuelles mais, « élément positif » pour M. Nelson, il a donné des indications sur ses futurs produits.
Car le groupe souffre aussi d’une gamme grand public non renouvelée depuis l’arrivée du Model Y en 2020.
Tesla a confirmé que ses projets de nouveaux modèles, y compris le véhicule meilleur marché promis depuis 2023, restaient « sur la trajectoire d’un début de production au premier semestre 2025 ».
La production à grande échelle du robotaxi, véhicule électrique entièrement autonome dévoilé en octobre 2024, devrait commencer, comme prévu, début 2026. De premiers exemplaires doivent circuler à Austin (Texas) dès juin.
Cela devrait avoir un impact financier positif à partir du « second semestre de l’année prochaine » et ce sera ensuite « exponentiel », a anticipé M. Musk.
Et une production pilote de son robot humanoïde Optimus devrait commencer courant 2025, avec l’objectif d’en produire un million par an d’ici cinq ans. Optimus devrait travailler sur les chaînes d’assemblage de Tesla dès cet automne.
Mais « l’incertitude sur les marchés de l’automobile et de l’énergie continue d’augmenter tandis que l’évolution rapide de la politique commerciale affecte négativement la chaîne mondiale d’approvisionnement et la structure de coûts de Tesla et de nos pairs », a indiqué le groupe, dans un communiqué.
« Cette dynamique, ainsi que le changement des sensibilités politiques, pourrait avoir un impact marqué sur la demande pour nos produits à court terme », a-t-il prévenu.
Tesla est également confronté à une concurrence grandissante aux Etats-Unis et en Chine – ses deux marchés les plus importants même si Tesla ne détaille pas ses ventes géographiquement – qui lui grignote chaque jour davantage de parts de marché.
En particulier le géant chinois BYD qui n’était plus qu’à une encolure en 2024, avec 1,76 million (+12% sur un an) de véhicules tout électrique vendus quand Tesla en a écoulés 1,79 million (-1%).
Cette accumulation a fait plonger le titre de plus de 40% depuis le début de l’année.
Mais, affirme Elon Musk, malgré de « nombreux obstacles à court terme, l’avenir de Tesla est plus brillant que jamais ».
LNT avec Afp
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]]>The post Guerre commerciale: Pékin ouvert à des discussions avec Washington, espoir de désescalade appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« S’il faut se battre, nous irons jusqu’au bout, mais les portes du dialogue restent grandes ouvertes », a déclaré Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse régulière mercredi.
Des propos tenus au lendemain d’une déclaration du président américain Donald Trump, qui a annoncé une baisse « substantielle » des droits de douane avec la Chine, soulageant ainsi les marchés mondiaux effrayés par ses politiques agressives.
En marge d’une cérémonie à la Maison Blanche, M. Trump a reconnu devant la presse que les surtaxes de 145%, qu’il a lui-même imposées à Pékin, étaient « très élevées » et qu’elles allaient « baisser de façon substantielle ».
« Elles ne resteront en aucun cas proches de ce chiffre », a-t-il dit, ajoutant toutefois que « l’on ne reviendra pas à zéro ».
« Nous allons être très gentils, ils vont être très gentils et nous verrons bien ce qui se passe », a ajouté le milliardaire républicain à propos des Chinois.
« C’est nous qui fixerons les termes de l’accord et ce sera un accord équitable. Je pense que c’est un processus qui va aller assez vite », a-t-il pronostiqué.
L’espoir d’une possible désescalade faisait rebondir les marchés financiers mercredi, d’autant plus que Donald Trump a aussi déclaré qu’il « n’avait pas l’intention » de renvoyer le président de la banque centrale américaine (Fed), après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.
En Asie, les Bourses repartaient à la hausse de Tokyo à Hong Kong, et le dollar reprenait des couleurs.
Les marchés européens ont aussi ouvert en nette progression mercredi. Vers 07H05 GMT, dans les premiers échanges, Paris prenait 1,5%, Francfort 2,4% et Londres 1,2%. Milan gagnait 1,1%.
Donald Trump a imposé début avril des droits de douane punitifs à tous les partenaires des Etats-Unis, particulièrement en Europe et en Asie, provoquant une tempête sur les marchés mondiaux, avant de ramener une semaine plus tard les surtaxes à 10% pour tous, à l’exception de la Chine, première puissance commerciale mondiale.
Avec ce pays, les droits de douane additionnels atteignent à présent le montant prohibitif de 145%. En représailles, Pékin a imposé des surtaxes de 125% sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.
Alors que Pékin n’a pas confirmé des discussions avec Washington, le ministre américain des Finances a lui aussi semblé vouloir calmer le jeu.
Lors d’un échange à huis clos organisé par la banque JP Morgan Chase à Washington, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a estimé que la situation actuelle n’était pas tenable pour les deux pays, a rapporté à l’AFP une source présente dans la salle.
Le ministre a considéré que les surtaxes agissaient comme un embargo commercial bloquant les échanges de biens de part et d’autre.
La porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt, a affirmé pour sa part que les discussions pour trouver un accord commercial avec Pékin avançaient « très bien ».
La Chine avait appelé mardi le Royaume-Uni et l’Union européenne à défendre le commerce mondial face à l’offensive américaine.
« Dans le contexte actuel d’intimidation unilatérale généralisée, la Chine et le Royaume-Uni ont la responsabilité de protéger l’ordre commercial multilatéral », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à son homologue britannique David Lammy lors d’un appel téléphonique, selon un communiqué de son ministère.
Face aux revirements de l’administration Trump et aux incertitudes persistantes, de grosses entreprises s’adaptent aux barrières douanières existantes, notamment en relevant leurs prix de vente aux Etats-Unis pour les produits qui y sont importés.
Ainsi, le japonais Sumitomo Rubber, qui a racheté en janvier la marque Dunlop en Amérique du Nord, va massivement augmenter de jusqu’à 25% les prix de ses pneus automobiles aux Etats-Unis comme au Canada, a indiqué une porte-parole à l’AFP.
LNT avec Afp
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]]>The post Publicité en ligne: 200 médias français attaquent Meta pour « pratiques illégales » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces médias reprochent au géant d’internet un « ciblage publicitaire basé sur la collecte massive et illicite de données personnelles des utilisateurs », selon un communiqué de leurs avocats, Me Didier Théophile du cabinet parisien Darrois et le cabinet américain Scott+Scott.
Les plaignants ont assigné Meta mercredi devant le tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce).
Ils entendent « obtenir réparation du préjudice économique massif (…) causé par les pratiques commerciales déloyales du géant américain ». Ce dernier a, selon eux, « collecté massivement les données personnelles de ses utilisateurs sans informer ni solliciter (leur) consentement », en « violation flagrante des règles européennes sur la protection des données (RGPD) ».
« En exploitant ces données pour proposer des publicités ultraciblées, Meta a pu capter la majorité des investissements publicitaires au détriment des médias », argumentent les avocats, en qualifiant de « première historique » un tel front commun.
La liste des plaignants comprend tous types de médias: des télévisions et des radios privées et publiques (dont TF1, France Télévisions, Radio France, le groupe RMC BFM, Lagardère, qui détient notamment Europe 1), des quotidiens nationaux (Le Figaro, Libération) et régionaux (dont Ouest France, Centre France, La Voix du Nord, La Dépêche), des magazines (les groupes CMI, qui détient Marianne, et Prisma, propriétaire de Voici) ou encore la plateforme vidéo Dailymotion.
Sollicité par l’AFP, Meta n’avait pas réagi dans l’immédiat.
Les avocats des médias concernés font valoir que Meta et Google, autre géant américain d’internet, accaparent l’essentiel du marché de la publicité en ligne.
« A eux deux, ils représentent 75 % du marché et 90% de sa croissance », assurent-ils, en notant que la publicité « constitue l’essentiel » des revenus de Meta, soit « 98% de son chiffre d’affaires mondial ».
« Sans les pratiques déloyales de Meta, les médias français auraient bénéficié d’une part significativement plus importante des investissements publicitaires numériques », estiment les avocats.
LNT avec Afp
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]]>The post Concurrence: l’UE inflige des amendes à Apple et Meta, au risque d’irriter Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Apple se voit infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients. Meta, géant des réseaux sociaux, devra payer 200 millions d’euros pour avoir enfreint une règle encadrant l’usage des données personnelles.
Ces sanctions sont les premières prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.
Elles interviennent un an après l’ouverture de procédures contre les deux groupes californiens, mais surtout à un moment délicat pour les relations transatlantiques.
L’Union européenne est en effet en pleines négociations avec l’administration américaine pour obtenir la levée de droits de douane imposés par Donald Trump.
Le locataire de la Maison Blanche dénonce régulièrement les taxes, amendes et contraintes réglementaires imposés par l’Europe aux services numériques américains.
Le montant des amendes apparaît toutefois modéré par rapport à celles imposées jusqu’ici à la « big tech » par l’UE.
Il ne devrait pas effrayer Apple et Meta qui ont respectivement affiché l’an dernier un bénéfice net annuel de 93,7 et 62,4 milliards de dollars (soit environ 82 et 55 milliards d’euros).
La Commission affirme rechercher la mise en conformité des entreprises par le dialogue, la punition étant un moyen de dissuasion mais pas un objectif du règlement.
La facture pourrait toutefois rapidement s’envoler si Apple et Meta ne faisaient pas preuve de bonne volonté. Les deux entreprises « sont tenues de se conformer aux décisions de la Commission dans un délai de 60 jours, faute de quoi elles s’exposent à des astreintes périodiques », avertit la Commission.
LNT avec Afp
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]]>The post L’ONU supprime un poste humanitaire clé en Syrie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette décision a été annoncée par David Carden, dernier titulaire de la fonction de coordonnateur humanitaire régional adjoint pour la crise syrienne, lors d’un point de presse virtuel avec la presse à New York.
Pour l’organisation multilatérale, il s’agit du signe d’une nouvelle ère pour le pays et d’une mesure qui officialise, selon M. Carden, les « efforts de transition déployés par l’ONU dans une nouvelle Syrie, visant à rationaliser la coordination de la réponse, sous la direction de Damas, d’ici le mois de juin ».
Cette suppression symbolique marque la fin d’un cycle, celui de la gestion d’urgence transfrontalière déclenchée au plus fort de la guerre civile syrienne, a précisé l’ONU.
Lors de sa rencontre avec la presse, M. Carden, en poste depuis 2023, a rappelé avoir pris ses fonctions au lendemain des séismes dévastateurs qui ont eu lieu, cette année-là, à la frontière turco-syrienne. Depuis lors, le haut responsable était à la tête d’une équipe chargée d’acheminer l’aide depuis la Turquie vers le nord-ouest syrien.
Mis en place en 2014 par le Conseil de sécurité, ce mécanisme transfrontalier avait pour objectif de contourner les blocages politiques, afin de faire parvenir l’aide dans les zones syriennes échappant au contrôle de l’ancien régime, selon l’ONU. « Cette structure est née de la nécessité de garantir l’accès humanitaire aux Syriens les plus vulnérables, dans un contexte de profondes divisions politiques”, a rappelé M. Carden.
LNT avec Afp
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]]>The post L’émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette annonce intervient à la veille d’une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens à Londres, visant à obtenir un cessez-le-feu, après plus de trois ans de combats dévastateurs depuis l’offensive russe de 2022.
Avant ce nouveau ballet diplomatique, Iouri Ouchakov, le conseiller de Vladimir Poutine pour les Affaires internationales, a indiqué à l’agence de presse TASS que Steve Witkoff, le négociateur du président américain Donald Trump, prévoyait une visite dans la capitale russe cette semaine.
Si elle se confirme, il s’agirait de la quatrième de M. Witkoff en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée, mi-février, par Donald Trump.
Le président américain, qui veut mettre un terme au plus vite au conflit, avait dit dimanche espérer un accord « dans la semaine » entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.
M. Trump semble s’impatienter et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière, assurant que Washington pourrait « passer à autre chose » et se retirer des négociations faute de résultat.
En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance lentement dans l’Est et contrôle près de 20% du territoire ukrainien, les forces de Kiev ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui.
Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l’Ukraine, à son renoncement à rejoindre l’Otan et demande à ce que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.
Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.
En l’état, donc, le dirigeant russe ne veut pas se précipiter, comme l’a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov mardi: le règlement du conflit est « un sujet tellement complexe » qu' »il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré ».
Comprendre: Moscou ne veut pas « essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps ».
C’est dans ce contexte incertain qu’Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien à l’AFP sous couvert d’anonymat, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.
Cette réunion dans la capitale française n’avait pas permis d’avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi vouloir promouvoir mercredi « un cessez-le-feu sans conditions » — une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.
Lundi, il avait aussi dit attendre « une réponse claire » de Moscou à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir « analyser » cette offre.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mardi que Moscou voulait « clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures (civiles) peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l’être » avant d’accepter une telle trêve.
Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques annoncé par Vladimir Poutine, et que les alliés de l’Ukraine, comme la France, ont dénoncé comme une « opération marketing », de « séduction », vis-à-vis de l’imprévisible Donald Trump.
Depuis, l’armée russe a repris ses frappes et revendiqué mardi la prise d’une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk (est), où des bombardements russes ont tué mardi trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien.
Une attaque aérienne russe a également tué une personne et blessé 26 autres dans un quartier résidentiel de la ville de Zaporijjia (sud), selon les secours ukrainiens.
Six autres ont par ailleurs été blessées à Kherson (sud), neuf à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d’après les autorités ukrainiennes.
LNT avec Afp
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]]>« Ce matin à 7h35, l’évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père », a annoncé le cardinal Kevin Farrell dans un communiqué publié par le Vatican sur sa chaîne Telegram.
LNT avec AFP
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]]>The post Des milliers d’Américains dans la rue contre Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>À New York, les manifestants se sont rassemblés par centaines devant la bibliothèque publique, non loin de la Trump Tower. Portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Pas de roi en Amérique » ou « Résistons à la tyrannie », les protestataires ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une remise en cause de principes démocratiques fondamentaux. Certains visuels associaient l’actuel président à des figures historiques controversées, soulignant la gravité du climat politique actuel selon eux.
« Ce que mes parents m’ont raconté à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 est en train de se passer ici », a déclaré Kathy Valy, 73 ans, une New-Yorkaise descendante de survivants de la Shoah, lors d’un entretien accordé à l’AFP. Elle a toutefois relativisé en affirmant que, selon elle, « Trump est trop désorganisé pour être véritablement efficace ».
L’élément déclencheur de ces rassemblements a été la décision de la Cour suprême de suspendre les expulsions d’immigrés fondées sur une loi de 1798, dite des « ennemis étrangers », remise au goût du jour par l’administration actuelle. Une décision fortement contestée, perçue par de nombreux opposants comme une tentative de détourner les principes du droit pour renforcer une politique migratoire jugée discriminatoire.
À Washington, un rassemblement a eu lieu devant la Maison Blanche. Bien que moins fréquentée que la mobilisation du 5 avril dernier, qui avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, la manifestation de samedi a rassemblé un nombre significatif de participants. « L’administration mène un assaut contre l’État de droit », a déclaré Benjamin Douglas, un manifestant de 41 ans, arborant un keffieh et tenant une pancarte de soutien à un étudiant palestinien menacé d’expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.
À San Francisco, un autre rassemblement s’est tenu sur une grande place de la ville. À cette occasion, les participants ont tracé dans le sable les mots « DESTITUTION + DEMISSION », visibles depuis les airs. D’autres protestations ont eu lieu à proximité de concessions Tesla, la marque dirigée par Elon Musk, nommé récemment à la tête d’un programme de réduction des effectifs dans la fonction publique.
Dans le sud du pays, à Galveston (Texas), une ville de quelque 50.000 habitants, la mobilisation a également été suivie. « C’est ma quatrième manifestation », confiait Patsy Oliver, écrivaine de 63 ans. « J’ai l’habitude d’attendre les élections, mais cette fois, ce n’est plus possible. Nous avons déjà perdu trop de choses », ajoutait-elle.
La journée de mobilisation était coordonnée par le collectif 50501, une organisation créée dans le but de rassembler 50 manifestations dans chacun des 50 États américains. Le mouvement se présente comme une réponse citoyenne à ce qu’il décrit comme les « actes anti-démocratiques et illégaux » de l’exécutif et de ses soutiens économiques. Le nom du collectif fait ainsi référence à cette ambition de coordination nationale.
Selon les organisateurs, environ 400 manifestations étaient prévues à travers le pays. Toutefois, il est difficile d’évaluer précisément l’ampleur de la mobilisation, de nombreux services de police refusant de fournir des estimations officielles.
Les critiques ont notamment visé les mesures récentes en matière d’immigration, les pressions exercées sur certaines figures militantes, ainsi que le rôle grandissant de personnalités influentes du monde économique dans les décisions de politique publique. Le choix d’Elon Musk pour superviser des réformes dans l’administration fédérale cristallise notamment une partie des mécontentements, certains dénonçant une privatisation croissante des fonctions régaliennes.
LNT avec AFP
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]]>The post Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes appeared first on La Nouvelle Tribune.
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]]>The post Guerre commerciale: Pékin et Washington poursuivent leur bras de fer appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Si les États-Unis veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (…) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel », a dit mercredi lors d’un point presse Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La déclaration fait suite à des propos de la Maison-Blanche, qui a affirmé mardi que la balle était « dans le camp de la Chine ».
Donald Trump « a de nouveau clairement affirmé qu’il était ouvert à un accord avec la Chine. Mais c’est la Chine qui a besoin d’un accord avec les Etats-Unis », et non l’inverse, a ainsi affirmé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, devant la presse.
Pour Mme Leavitt, « la balle est dans le camp de la Chine » si elle veut mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales.
La Chine, qui a publié mercredi une croissance économique de 5,4% au premier trimestre 2025, plus forte qu’anticipé, a suspendu toute réception d’avions fabriqués par l’américain Boeing.
Un geste dénoncé par le président américain, qui a affirmé sur son réseau Truth Social que la Chine s’était rétractée pour des avions pourtant « couverts par des engagements fermes ».
Selon l’agence de presse Bloomberg, Pékin a également demandé aux compagnies aériennes du pays « de stopper tout achat d’équipements et de pièces détachées pour avions auprès d’entreprises américaines ».
Pékin semble aussi résolue à s’en prendre à l’agriculture américaine: la fédération des exportateurs de viande américaine a confirmé à l’AFP le non renouvellement des licences de la majorité des exportateurs de boeuf depuis mi-mars.
La Poste de Hong Kong a de son côté annoncé mercredi suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis.
Les nouveaux fronts ouverts par Donald Trump dans son offensive douanière, ciblant certains minerais et objets électroniques, pesaient sur les Bourses mondiales mercredi, les valeurs de la tech souffrant en particulier des restrictions sur les puces imposées au géant américain du secteur Nvidia.
En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,6%, Francfort 0,6%, Londres 0,2% et Milan 0,7%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 1,01%. Les places chinoises piquaient aussi du nez: l’indice hongkongais Hang Seng perdait près de 2%, Shenzhen 0,8%, Shanghai restant proche de l’équilibre.
Le président chinois Xi Jinping poursuit mercredi en Malaisie sa tournée en Asie du sud-est pour essayer d’organiser une riposte coordonnée aux droits de douane américains.
Chine et Etats-Unis sont entrés dans une surenchère: Washington a imposé au total 145% de taxe sur les produits chinois entrant sur son territoire, qui s’ajoutent à ceux existants avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pékin a répliqué avec un taux qui atteint désormais 125%.
Mais le président américain a atténué ses annonces en exemptant les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, dont la majorité provient de Chine.
Pour tous les autres pays, les droits de douane réciproques supérieurs à un plancher de 10% ont été mis en pause pour 90 jours, la Maison Blanche ouvrant la porte à la négociation.
La Corée du Sud, exportateur majeur d’automobiles et de semi-conducteurs vers les Etats-Unis, a annoncé mercredi que son ministre des Finances Choi Sang-mok se rendrait la semaine prochaine à Washington pour rencontrer son homologue Scott Bessent.
Dans les négociations qui s’annoncent, l’Union européenne (UE) est « en position de force », a assuré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une interview accordée au magazine allemand Die Zeit, car « nous, Européens, savons exactement ce que nous voulons et quels sont nos objectifs ».
Autre pays dans le collimateur de Trump, le Canada a fait mardi un geste envers les constructeurs automobiles: il s’agirait de les laisser importer un certain nombre de véhicules fabriqués aux Etats-Unis en échange de leur engagement à maintenir leur production au Canada, sans droits de douane.
Ottawa a imposé 25% de droits de douane sur ces produits en représailles aux 25% imposés par Washington sur les automobiles livrées aux Etats-Unis.
En plus de l’automobile, Donald Trump a aussi imposé des droits de douane sectoriels de 25% sur l’acier et l’aluminium, et pourrait faire de même sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques « d’ici un ou deux mois », selon le ministre du Commerce Howard Lutnick.
LNT avec Afp
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]]>The post Missiles Taurus : Moscou met en garde Berlin contre une escalade appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Merz « soutient diverses mesures qui peuvent conduire et conduiront inévitablement à une nouvelle escalade de la situation autour de l’Ukraine », a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
Le porte-parole a également déploré que Friedrich Merz « milite en faveur d’un durcissement » du conflit, « une position similaire observée dans d’autres capitales européennes ».
« Malheureusement, il est vrai que des capitales européennes ne sont pas enclines à chercher des moyens de parvenir à des pourparlers de paix, mais sont plutôt enclines à provoquer davantage la poursuite de la guerre », a-t-il estimé.
Le futur chancelier, victorieux fin février des élections législatives en Allemagne, s’est jusqu’ici montré déterminé dans sa volonté de poursuivre le soutien militaire à l’Ukraine.
Alors que le chancelier sortant Olaf Scholz a refusé de fournir à Kiev des missiles Taurus capables de frapper profondément en territoire russe, par crainte d’escalade, le futur chancelier s’est redit dimanche ouvert à cette possibilité, sous conditions.
« J’ai toujours dit que je ne le ferais qu’en accord avec les partenaires européens », a-t-il déclaré dimanche soir en réponse à une question sur le sujet.
« Cela doit être coordonné et si c’est coordonné, alors l’Allemagne devrait y participer », a ajouté M. Merz.
L’Allemagne a été le deuxième fournisseur d’aide militaire à l’Ukraine, après les États-Unis, depuis le déclenchement de l’assaut russe à grande échelle en février 2022.
Les propos de M. Merz intervenaient quelques heures après une double attaque russe sur la ville de Soumy, qui a fait plus d’une trentaine de morts, l’une des attaques les plus meurtrières contre l’Ukraine depuis 2022.
LNT avec Afp
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]]>The post L’UE annonce une aide de 1,6 milliard d’euros aux Palestiniens appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous renforçons notre soutien au peuple palestinien. 1,6 milliard d’euros jusqu’en 2027 aideront à stabiliser la Cisjordanie et Gaza », a-t-elle souligné sur le réseau social X.
Quelque 620 millions d’euros sous forme de dons sont destinés au budget de l’Autorité palestinienne et 576 millions pour des projets économiques en Cisjordanie et à Gaza, une fois que la situation leur permettra, a précisé l’UE.
Des prêts à hauteur de 400 millions d’euros, via la Banque européenne d’investissements, sont également prévus dans le cadre de cette enveloppe, qui s’étendra jusqu’en 2027.
La Commission européenne a également annoncé vouloir lancer une plateforme réunissant des donateurs pour mobiliser davantage de fonds en faveur des Palestiniens.
Les Européens veulent renforcer l’Autorité palestinienne dans le cadre de la solution à deux Etats qu’ils défendent, en dépit de l’opposition d’Israël. Le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa doit rencontrer lundi après-midi les ministres des 27 pour faire le point sur la situation, mais aussi sur les réformes réclamées par l’UE.
Les Européens avaient annoncé en juillet dernier une aide de 400 millions d’euros en faveur des Palestiniens, conditionnant le déblocage de leur aide supplémentaire à des réformes au sein de l’Autorité palestinienne.
« Nous demandons une gouvernance, une bonne gouvernance. Cela est d’une importance capitale, car nous voulons savoir comment l’Autorité palestinienne va gouverner non seulement la Cisjordanie, mais aussi Gaza », a expliqué Kaja Kallas, ajoutant que des premières réformes, notamment dans le domaine social, avaient déjà été entreprises.
Plusieurs ministres européens ont réclamé un retour au cessez-le-feu à Gaza, où la situation ne cesse de se dégrader.
« Il faut revenir au cessez-le-feu, permettre l’accès sans entrave de l’aide humanitaire et libérer les otages du Hamas », a ainsi déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
LNT avec Afp
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]]>The post La prochaine session de pourparlers Iran-États-Unis aura lieu samedi à Rome appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a déclaré lors d’une réunion de l’UE que les pourparlers auraient lieu à Rome. « La seconde session de discussions indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis est prévue samedi dans la capitale italienne », ont également confirmé à l’AFP deux sources diplomatiques basées à Rome.
Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a annoncé lundi qu’il se rendrait à Téhéran « plus tard cette semaine ».
« Il est essentiel de poursuivre l’engagement et la coopération avec l’Agence au moment où des solutions diplomatiques sont nécessaires urgemment », a-t-il écrit sur X. Selon une source diplomatique contactée par l’AFP, la visite est prévue jeudi.
L’Iran et les Etats-Unis, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi dernier sous la médiation du sultanat d’Oman sur la question épineuse du nucléaire iranien.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent de longue date l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie.
Avant le nouveau cycle de pourparlers à Rome samedi, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi doit se rendre à Moscou pour évoquer ces discussions avec les Etats-Unis, a indiqué Téhéran.
LNT avec Afp
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]]>The post Le dollar plonge et fait les frais de la guerre commerciale de Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le dollar chute tandis que la volatilité explose », résume Stephen Innes analyste chez SPI AM. « Les investisseurs mondiaux se retirent des actifs américains » et « l’euro domine », ajoute l’analyste.
Vers 09H05 GMT (11H05 à Paris), le billet vert dévissait de 1,84% face à la monnaie unique à 1,1411 dollar pour un euro, peu après avoir atteint 1,1473 dollar, un plus bas depuis février 2022.
Le dollar reculait aussi face à la livre (-0,99% à 1,3099 dollars pour une livre) ou le franc suisse (-1,19% à 0,8143 franc suisse pour un dollar).
Le billet vert évolue en outre depuis jeudi à un plus bas depuis plus de dix ans par rapport à la monnaie helvétique, considérée comme une valeur refuge, un autre signe de la perte de confiance des investisseurs dans l’économie américaine.
La devise américaine avait pourtant été un temps propulsée par l’élection à la Maison Blanche de Donald Trump début novembre, se rapprochant nettement de la parité avec l’euro, mais elle a chuté depuis l’investiture du républicain le 20 janvier.
Le dollar est lesté par la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, et les nombreux revirements opérés par le président républicain.
« Il est difficile d’entrevoir un regain de confiance à court terme dans le dollar américain », estime Derek Halpenny, de MUFG.
« Les craintes que la Chine et d’autres pays ne se délestent de leurs bons du Trésor américains pourraient renforcer » cette tendance, « étant donné que la politique économique de Trump restera imprévisible », prévoit l’analyste.
L’or, considéré comme la valeur refuge par excellence, a dépassé un nouveau record vendredi, à plus de 3.227,51 dollars l’once.
LNT avec Afp
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]]>The post Guerre commerciale sino-américaine: Beijing porte ses droits de douane à 125% appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Beijing « ignorera simplement » toute nouvelle escalade tarifaire de la part des États-Unis à l’avenir si Washington « persiste dans ses jeux de chiffres sur les droits de douane », a indiqué la Commission des droits de douane du Conseil d’État (gouvernement central).
Au regard des taux actuels, les produits américains exportés vers la Chine n’ont déjà plus aucune viabilité commerciale, a ajouté la Commission dans un communiqué.
« Même si les États-Unis augmentent davantage les droits de douane à des niveaux encore plus élevés, cela s’avérerait économiquement insignifiant », souligne la même source, précisant que « si les États-Unis persistent à nuire substantiellement aux intérêts de la Chine, celle-ci mettra résolument en place des contre-mesures et les mènera jusqu’au bout. »
Un porte-parole du ministère chinois du Commerce a affirmé vendredi que la Chine « défendra résolument ses droits et intérêts légitimes » tout en préservant « le système commercial multilatéral et l’ordre économique international ».
La série d’échanges de salves tarifaires entre les deux superpuissances mondiales, enclenchée depuis le début de l’année, a porté les surtaxes américaines sur les importations chinoises à 145%, tandis que celles imposées par le géant asiatique s’élèvent à 125%.
LNT avec Afp
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]]>The post Les actions d’Israël menacent la capacité des Palestiniens à vivre à Gaza, alerte l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« La mort, la destruction, les déplacements, le déni d’accès aux besoins fondamentaux à Gaza et l’idée répétée que les Gazaouis devraient quitter complètement le territoire soulèvent de réelles inquiétudes quant à la capacité future des Palestiniens à vivre en tant que groupe à Gaza », a-t-elle déclaré, pointant du doigt une situation qui dépasse le cadre des violations ponctuelles du droit international humanitaire pour s’inscrire dans une logique de destruction structurelle.
Depuis le début de l’offensive israélienne, les rapports d’ONG et d’agences internationales font état d’un bilan humain catastrophique, d’une destruction systématique des infrastructures civiles — écoles, hôpitaux, réseaux d’eau et d’électricité — et d’un blocus humanitaire quasi-total. L’ONU et plusieurs ONG dénoncent une politique de punition collective, interdite par les conventions de Genève, ainsi que des frappes indiscriminées dans des zones densément peuplées, souvent qualifiées de violations graves du droit international.
À ces attaques physiques s’ajoute une rhétorique officielle israélienne de plus en plus inquiétante, certains responsables évoquant ouvertement le transfert forcé des populations gazaouies vers d’autres pays. Cette idée, fermement condamnée par les Nations Unies et la majorité de la communauté internationale, est perçue comme une tentative à peine voilée de nettoyage ethnique ou de déplacement forcé, deux notions définies comme crimes contre l’humanité par le droit international.
« Le droit au retour, à une vie digne et à l’autodétermination du peuple palestinien est en train d’être méthodiquement démantelé », commente un expert indépendant des Nations Unies sous couvert d’anonymat. Il ajoute : « Ce que nous observons aujourd’hui à Gaza, ce n’est pas une simple opération militaire, mais un processus d’effacement progressif d’une population de son territoire. »
L’ONU appelle Israël à cesser immédiatement les attaques contre les civils, à autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire et à respecter le droit international. Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le gouvernement israélien poursuit ses opérations, tout en rejetant les accusations portées contre lui comme étant biaisées ou motivées politiquement.
Dans ce contexte, de plus en plus d’experts et de juristes internationaux commencent à évoquer la possibilité de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, susceptibles d’être portés devant la Cour pénale internationale. Un débat d’autant plus pressant que la persistance et l’ampleur des destructions posent aujourd’hui la question de la viabilité même de Gaza comme territoire habitable.
À mesure que les mois passent, l’avenir des Palestiniens à Gaza semble s’assombrir, au point que certains diplomates de l’ONU s’interrogent désormais publiquement : est-ce encore un conflit, ou bien un démantèlement méthodique d’un peuple et de son droit à exister sur sa terre ?
LNT
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]]>The post Le chef du Pentagone annonce des coupes de 5,1 milliards de dollars appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous signons en ce moment même un mémorandum ordonnant la résiliation de 5,1 milliards de dollars de contrats du ministère de la Défense », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur X.
Cette annonce intervient dans le cadre d’un programme fédéral de coupes budgétaires massives entrepris par Elon Musk, avec la bénédiction de Donald Trump, dans le cadre de sa commission à l’efficacité gouvernementale (Doge).
Parmi les dépenses concernées figurent 500 millions de dollars de subventions à l’université Northwestern et à l’université Cornell, décrites comme des « institutions universitaires qui tolèrent l’antisémitisme et soutiennent des programmes DEI (diversité, équité et inclusion) qui divisent ».
La gouvernance de l’université Cornell a déclaré mardi dans un communiqué avoir reçu 75 ordres d’arrêt de travail du ministère de la Défense liés à des recherches qui sont « profondément importantes pour la défense nationale, la cybersécurité et la santé des États-Unis ».
Selon le communiqué, une des subventions concernées porte sur la recherche sur le cancer.
Onze contrats relatifs à la DEI (diversité, équité et inclusion), au climat, à la réponse Covid-19 et à des « activités connexes non essentielles » prendront également fin, a par ailleurs assuré M. Hegseth.
« Nous avons besoin de cet argent pour améliorer les soins de santé de nos combattants et de leurs familles, au lieu de rémunérer des consultants 500 dollars de l’heure », a-t-il justifié.
Le budget du Pentagone pour 2025 s’élève à quelque 850 milliards de dollars.
En février, une note de M. Hegseth consultée par le Washington Post a ordonné l’élaboration de mesures visant à réduire ce budget de 8% par an.
LNT avec Afp
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]]>The post L’Iran affirme chercher un accord « sérieux et équitable » avec Washington appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces discussions visent à négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien, malgré la pression croissante exercée par Washington et les menaces du président américain, Donald Trump, de recourir à l’option militaire en cas d’échec.
« Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable », a déclaré vendredi Ali Shamkhani, un conseiller de haut niveau du guide suprême Ali Khamenei.
Le précédent accord, conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, était devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump.
L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent participer aux discussions dans le sultanat d’Oman.
M. Witkoff était en visite vendredi en Russie, un pays allié de l’Iran, après des consultations au niveau des experts qui se sont tenues mardi à Moscou entre la Russie, la Chine et l’Iran.
« Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi (…) L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile », a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï.
« Nous avons l’intention d’évaluer les intentions et le sérieux de l’autre partie samedi et d’ajuster nos actions en conséquence », a-t-il dit, en assurant que l’Iran aborderait les pourparlers sans « préjugé ».
Ces pourparlers s’ouvrent après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, alors que l’Iran cherche à obtenir une levée des sanctions américaines qui étranglent son économie.
L’Iran a aussi subi ces derniers mois les effets des revers militaires infligés par Israël à ses alliés, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Ces conflits ont été marqués par des attaques militaires réciproques entre Israël et l’Iran, pour la première fois après des années de guerre par procuration.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.
Après avoir créé la surprise en annonçant lundi ces pourparlers, Donald Trump a déclaré mercredi qu’une intervention militaire contre l’Iran était « tout à fait » possible s’ils n’aboutissaient pas.
En mars déjà, il avait envoyé une lettre au guide suprême, l’exhortant à négocier et l’avertissant d’une éventuelle intervention militaire en cas de refus.
L’Iran a prévenu jeudi que de telles menaces pourraient entraîner l’expulsion des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Une telle mesure constituerait « une escalade et un mauvais calcul de la part de l’Iran », a réagi Washington.
Téhéran se dit ouvert à des négociations indirectes, mais refuse tout dialogue direct sous la pression, alors que les Etats-Unis ont imposé cette semaine de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier.
Le chef de l’agence nucléaire iranienne, Mohammad Eslami, a minimisé vendredi l’impact de ces sanctions. « Ils ont exercé une pression maximum avec différentes sanctions, mais ont été incapables d’empêcher le pays d’avancer », a-t-il dit.
Les nouvelles sanctions montrent que Washington est « un ennemi de l’Iran et de son peuple », a écrit le journal conservateur Kayhan en qualifiant de « stratégie vouée à l’échec » la tentative d’obtenir leur levée.
Plusieurs médias réformateurs espèrent au contraire de potentielles retombées positives pour l’économie iranienne.
Un éventuel accord remplacerait le précédent conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, qui prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.
Berlin a souligné vendredi l’importance de parvenir à une « solution diplomatique ».
En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions américaines.
En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a notamment accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.
LNT avec Afp
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]]>The post Droits de douane: l’UE suspend sa riposte, la Chine appelle au compromis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’UE va geler sa réplique durant 90 jours pour « donner une chance aux négociations », a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures entreront en vigueur », a-t-elle cependant prévenu.
Les 27 Etats membres de l’UE avaient adopté mercredi après plusieurs semaines de négociations leurs premières mesures de représailles aux droits de douane de Donald Trump, portant sur plus de 20 milliards d’euros de marchandises, comme les motos, le soja ou la volaille.
Ces surtaxes répondaient aux taxes de 25% imposées sur l’acier et l’aluminium par Washington mi-mars. La riposte aux droits de douane de 20%, décrétés par le président américain le 2 avril, devait quant à elle être présentée en début de semaine prochaine.
La décision de Bruxelles survient après la volte-face du président Trump, qui a annoncé mercredi soir à la surprise générale un gel de 90 jours des surtaxes appliquées à 60 pays, ne maintenant à leur égard que le taux plancher de 10% en vigueur pour tous les pays depuis début avril.
Les investisseurs étaient « un peu nerveux, un peu craintifs (…) Vous devez avoir de la flexibilité », a justifié l’ancien magnat de l’immobilier, qui n’a maintenu ses surtaxes douanières que pour un seul pays, auquel il reproche un « manque de respect »: la Chine.
Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de « se battre jusqu’au bout » tout en se montrant diposées à rechercher un compromis.
« La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel », a prévenu une porte-parole du ministère chinois du Commerce.
Dans l’attente d’un éventuel accord, Pékin a annoncé réduire le nombre de films américains diffusés sur son territoire.
La Chine, visée depuis mercredi par un taux douanier de 104% sur l’ensemble de ses produits, avait répliqué jeudi matin avec des droits de 84% sur l’ensemble des produits américains. Cette décision a poussé Washington à porter en retour à 125% le niveau de ses taxes sur les produits « made in China ».
Cette nouvelle escalade entre les deux grandes puissances mondiales n’a pas empêché les principales places boursières asiatiques et européennes de rebondir, les investisseurs pariant sur une accalmie dans la guerre commerciale mondiale.
La Bourse de Tokyo s’est ainsi envolée de 9%, tandis que les principaux indices à Paris, Londres et Francfort gagnaient entre 4% et 6% en début d’après-midi. La méfiance régnait en revanche à nouveau dans les premiers échanges à Wall Street, où l’indice Nasdaq perdait 2,86%, après avoir flambé de 12% mercredi.
Interrogé sur CNBC, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a assuré que le taux plancher de 10% serait a priori maintenu, estimant que Washington devait « créer la pression suffisante » sur ses partenaires pour rapatrier des activités industrielles aux Etats-Unis.
Jeudi, les pays de l’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du sud-est, se sont engagés à « ne pas imposer de mesures de rétorsion » contre les Etats-Unis. Le Vietnam, visé par une surtaxe de 46%, a aussi assuré vouloir acheter davantage de produits américains en échange d’un accord.
« La pause sur les tarifs douaniers réciproques annoncée par le président Trump est un répit », a estimé de son côté le Premier ministre canadien Mark Carney, confirmant la tenue de négociations entre Ottawa et Washington après les élections fédérales canadiennes, prévues le 28 avril.
Selon Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis, selon Donald Trump. Mardi soir, le président américain avait assuré, avec la vulgarité dont il est capable, que de nombreux dirigeants étrangers lui « léchaient le cul » pour trouver un accord.
Pour nombre d’observateurs, les risques liés à la politique commerciale américaine sont cependant loin d’être levés. Prédire la suite des événements est « quasiment impossible », les Etats-Unis ayant totalement « dévié du scénario habituel », note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
Selon la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le seul bras de fer entre Pékin et Washington pourrait réduire de « jusqu’à 80% » les échanges de marchandises entre les deux pays et effacer « près de 7% » du PIB mondial sur le long terme.
LNT avec Afp
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]]>The post Course à la présidence de la BAD : Le double rôle de Sidi Ould Tah suscite des interrogations sur l’équité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une stratégie singulière qui fait débat
Contrairement à ses quatre concurrents – Samuel Munzele Maimbo (Zambie), Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), Amadou Hott (Sénégal) et Abbas Mahamat Tolli (Tchad) – ayant démissionné ou pris congé pour mener campagne – le Dr. Tah conserve son poste à la BADEA. Il utilise ainsi les ressources financières et logistiques de son institution pour rencontrer les gouvernements votants, tout en signant des accords stratégiques et en sponsorisant des événements panafricains. Ces initiatives, bien que légitimes sur le papier du fait de son poste actuel, semblent alignées avec ses priorités électorales, suscitant des préoccupations éthique chez de nombreux observateurs.
Un bilan impressionnant mais controversé
Sous sa direction, la BADEA a triplé son capital et obtenu une notation AAA. Son expertise en financement du développement africain est donc indéniable, mais son utilisation présumée des ressources de la BADEA et la capacité de décider de projets de financement qu’il conserve avec la BADEA soulèvent des questions d’équité sur sa campagne.
Un appel à la transparence
Dans une élection cruciale pour l’avenir économique du continent, il semble impératif que l’intégrité et l’équité soient au cœur du processus. Cela renforcerait la confiance dans la capacité de la BAD à promouvoir une gouvernance exemplaire et transparente dont le continent a tant besoin. La course à la Présidence de la BAD doit être une compétition entre profils, projets et visions.
LNT avec agences
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]]>The post Le pétrole dégringole à cause de la guerre commerciale entre Washington et Pékin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Vers 11H20 GMT (13H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, dévissait de 5,52% à 59,35 dollars, après s’être affiché brièvement à 58,47 dollars en séance au plus bas depuis février 2021.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, chutait de 5,86% à 56,09 dollars.
Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi à des dizaines de pays une nouvelle salve de droits de douane à l’importation.
Principalement visés, les produits chinois écopent au total de droits de douane additionnels de 104% sous l’administration de Donald Trump.
La Chine a réagi mercredi en annonçant porter à 84% ses surtaxes de rétorsion sur les produits américains.
« Les prix du pétrole ont encore baissé, les négociants s’attendant à un coup dur pour la croissance mondiale et la demande d’énergie », explique Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Pékin est le premier importateur de pétrole au monde, et Washington est le premier consommateur, le cours de l’or noir est donc particulièrement sensible à la santé des deux principales économies mondiales.
« Le recul des prix du pétrole reflète le scepticisme quant à une désescalade à court terme », estime John Plassard, analyste chez Mirabaud.
Les craintes d’un affaiblissement de la demande mondiale de pétrole, en plus de la décision la semaine dernière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) d’accroître sa production plus rapidement que prévu, « ont créé un cocktail toxique qui alimente les craintes d’un marché pétrolier en surabondance » de barils affirme Ole R. Hvalbye, analyste chez SEB.
Un prix trop faible de l’or noir n’est pas compatible avec la volonté du président américain de « forer à tout-va » aux Etats-Unis, « en cas de nouvelle faiblesse des prix, la production sera arrêtée » car elle ne sera plus rentable pour les producteurs américains, explique Tamas Varga, de PVM Energy.
Également affaibli par les perspectives d’une demande plus faible en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, le gaz européen s’est affiché mercredi au plus bas depuis septembre dernier à 33,44 euros par mégawattheure (MWh).
Vers 11H20 GMT, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, baissait d’environ 5,8%, à 34,10 euros le mégawattheure.
LNT avec Afp
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]]>The post L’UE présente son programme pour faire de l’Europe « le continent de l’IA » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le plan d’action “Continent de l’IA” vise à transformer les industries traditionnelles européennes et leur vivier de talents en “puissants moteurs d’innovation et d’accélération de l’IA”, a indiqué l’Exécutif européen.
“La course au leadership en IA est loin d’être terminée. Des modèles fondateurs de pointe aux applications d’IA spécialisées, le paysage de l’IA dans l’UE est dynamique”, affirme Bruxelles, notant que l’écosystème européen de l’IA est “porté par la recherche, les technologies émergentes et un écosystème florissant de startups et de scale-ups”.
Le plan d’action se base sur cinq piliers, à savoir le renforcement de l’infrastructure de traitement des données et de calcul, l’amélioration de l’accès à des données “abondantes et de haute qualité”, le développement des algorithmes et l’adoption de l’IA dans les secteurs stratégiques, le renforcement des compétences et la simplification de la réglementation en la matière.
“L’Union européenne ne part pas de zéro”, a souligné la vice-présidente de la Commission en charge de la souveraineté technologique, Henna Virkkunen, lors d’une conférence de presse à Bruxelles pour présenter ce plan d’action.
« Nous allons construire sur notre force », a-t-elle dit, affirmant que l’UE détenait le plus grand nombre de chercheurs par habitant au monde et des « milliers de start-ups » actives dans le domaine de l’IA.
Mais pour devenir le « continent de l’IA » l’UE doit mettre en place un réseau « d’usines d’IA » pour aider les startups, l’industrie et les chercheurs à développer des modèles et des applications d’IA. Treize d’entre elles sont en cours de déploiement autour des supercalculateurs européens, selon la Commission.
L’Exécutif européen avait déjà annoncé précédemment vouloir aider à développer des « giga-usines d’IA », des installations équipées d’environ 100.000 puces d’IA, soit quatre fois plus que les usines actuelles. Un appel à manifestation d’intérêt a été publié mercredi à l’attention des États membres et des partenaires privés.
Selon les estimations, un investissement de 20 milliards d’euros serait nécessaire pour mettre sur pied 45 de ces sites en Europe.
Par ailleurs, Bruxelles veut faciliter le recrutement à l’international de profils hautement qualifiés, tout en développant des programmes d’enseignement spécifiques.
LNT avec Afp
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]]>The post La Chine réplique et va porter à 84% ses surtaxes sur les produits américains appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le taux de droits de douane supplémentaires » sera « relevé de 34% à 84% » à compter de ce jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT), selon un communiqué publié sur le site internet du ministère chinois des Finances.
Pékin n’a donc pas tardé à répliquer du tac-au-tac à la dernière salve de surtaxes douanières mises en place plus tôt dans la journée par Donald Trump.
Sur les 60 pays concernés par les droits de douane supplémentaires décidés par le président américain et entrés en vigueur mercredi, c’est la Chine qui était la principale visée: les surtaxes sur ses produits ont augmenté de 34% à 84%.
La nouvelle hausse mise en place par Washington, qui s’ajoute aux 20% appliqués sur les biens importés de Chine depuis janvier, avait été décidée en représailles à l’annonce par Pékin d’une première riposte.
« Cette escalade des droits de douane (lancée mercredi par les Etats-Unis) est une nouvelle erreur qui s’ajoute aux précédentes », affirme le communiqué publié par le ministère chinois des Finances.
« Elle porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et sape le système commercial multilatéral fondé sur des règles », déplore-t-il.
Le communiqué affirme que la Commission des droits de douane du gouvernement chinois a pris la décision de relever les surtaxes à 84% « conformément aux lois et règlements » chinois et « aux principes fondamentaux du droit international ».
La Chine avait annoncé précédemment que des droits de douane supplémentaires de 34% seraient imposés à partir du 10 avril (ce jeudi) sur les produits américains.
Ce bras de fer entre Pékin et Washington fait craindre une chute de la croissance mondiale et souffler un vent de panique sur les marchés boursiers.
La Chine « a envoyé un signal clair aujourd’hui que son gouvernement maintiendra sa position en matière de politique commerciale », a indiqué mercredi dans une note Zhiwei Zhang, économiste pour le cabinet Pinpoint Asset Management.
« Les dommages causés aux deux économies (chinoise et américaine) deviendront bientôt visibles » et « les perspectives du commerce international et de la croissance économique mondiale sont très incertaines », a-t-il souligné.
Autre mesure de rétorsion annoncée mercredi soir par la Chine: le ministère du Commerce a indiqué que six entreprises américaines du secteur des technologies, comme Shield AI et Sierra Nevada Corporation, seront placées sur la liste noire des « entités non fiables ».
Ces firmes ont soit vendu des armes à Taïwan, soit collaboré avec l’île dans le domaine de la « technologie militaire », selon le communiqué du ministère.
LNT avec Afp
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]]>The post Trump ne juge « pas suffisante » la proposition de l’UE sur les droits de douane appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Non ce n’est pas suffisant », a-t-il dit, interrogé sur cette proposition annoncée lundi par la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, pendant un échange avec la presse à la Maison Blanche.
« L’Union européenne s’est très, très mal conduite avec nous », a ajouté le président américain, qui a annoncé la semaine dernière une offensive protectionniste tous azimuts, dont une taxe de 20% sur les produits européens, devant entrer en vigueur ce mercredi.
Il a assuré que le déficit commercial accusé par les Etats-Unis avec l’UE allait « disparaître rapidement » grâce à une augmentation des achats d’énergie américaine par les pays européens.
« Il faut qu’ils achètent et qu’ils s’engagent à acheter un montant équivalent (à ce déficit commercial) en énergie », a encore dit Donald Trump.
M. Trump, qui n’a pas précisé si de tels achats entraîneraient la levée des droits de douane à l’encontre de l’UE, a évoqué un montant de 350 milliards de dollars, qui pourrait annuler le déficit commercial des États-Unis avec l’UE.
Le déficit commercial des États-Unis avec l’UE en 2024 était cependant très inférieur à ce chiffre: il atteignait 235,6 milliards de dollars en 2024, selon le bureau du représentant américain au Commerce, et 216,8 milliards de dollars (198,2 milliards d’euros) selon Eurostat.
« Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (…) L’Europe est toujours prête à conclure un bon accord » avec les Etats-Unis, avait déclaré Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Mais « nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts » face à l’offensive commerciale de Donald Trump, a prévenu la cheffe de l’exécutif européen.
LNT avec Afp
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]]>The post Droits de douane Trump: l’UE appelle à « éviter l’escalade » lors d’un échange avec Pékin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A l’occasion de cet entretien, « la présidente a appelé à une résolution négociée de la situation actuelle, en soulignant la nécessité d’éviter une nouvelle escalade », a précisé la Commission.
La Chine a promis mardi de combattre les droits de douane américains « jusqu’au bout » malgré la menace de Donald Trump de nouvelles surtaxes, à hauteur de 50% sur les importations chinoises, si Pékin ne renonce pas à appliquer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains dès jeudi.
Face aux « perturbations globales » provoquées par les annonces américaines, Mme von der Leyen a également souligné « la responsabilité de l’Europe et de la Chine » pour « soutenir un système d’échanges commerciaux réformé, libre, équitable et fondé sur des conditions de concurrence égales », selon ce texte.
L’UE s’inquiète également d’un afflux de marchandises chinoises sur son territoire pour tenter de contourner les droits de douane imposés par Donald Trump.
La présidente de la Commission a souligné à cet égard le « rôle essentiel » de la Chine pour lutter contre cet « éventuel détournement », en particulier « dans les secteurs déjà touchés par la surcapacité mondiale ».
Mme von der Leyen et M. Li ont « discuté de la mise en place d’un mécanisme permettant de suivre » ces éventuels détournements de flux de marchandises, a souligné ce communiqué.
LNT avec Afp
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]]>The post Nucléaire : le Kremlin se dit favorable à des négociations directes entre Washington et Téhéran appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous savons que certains contacts directs et indirects sont prévus à Oman. Et, bien sûr, on ne peut que saluer cela car cela peut conduire à une désescalade des tensions autour de l’Iran », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, au cours de son briefing quotidien auquel participe l’AFP.
« Nous avons dit à de nombreuses reprises que nous soutenions un règlement des problèmes du dossier nucléaire iranien via des mesures politiques et diplomatique », a-t-il ajouté.
L’Iran doit avoir mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.
Donald Trump a créé lundi la surprise en disant que Washington menait ces discussions « directes » avec l’Iran sur son programme nucléaire.
« Nous avons des discussions directes avec l’Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion », a déclaré à la presse le président américain.
Il a ensuite assuré que cette rencontre aurait lieu samedi « à très haut niveau » et même « quasiment au plus haut niveau ».
Il s’agit d’une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l’Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.
Téhéran a confirmé sa position après cette annonce.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doit avoir samedi à Oman des « entretiens indirects » avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a rapporté mardi l’agence de presse iranienne Tasnim.
« Il s’agit autant d’une opportunité que d’un test. La balle est dans le camp de l’Amérique », avait écrit plus tôt M. Araghchi sur X.
Donald Trump avait retiré avec fracas les Etats-Unis d’un accord international avec l’Iran pendant son premier mandat, en 2018.
Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d’un encadrement des activités nucléaires iraniennes.
LNT avec Afp
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]]>The post Taïwan accuse Pékin d’utiliser l’IA pour générer des « messages controversés » à son encontre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Il a été observé que le PCC utilise de plus en plus d’outils d’IA pour aider à la production et à la diffusion de messages controversés », a déclaré le Bureau de la sécurité nationale (NSB) dans un rapport au parlement, en utilisant l’acronyme du Parti communiste chinois.
Le NSB a indiqué avoir mis en place une plateforme automatisée afin de suivre et analyser les contenus publiés en ligne.
Depuis le début de l’année, elle a identifié plus de 510.000 « messages controversés », contre 442.652 au premier trimestre 2024.
Ces messages ont été publiés principalement sur Facebook, TikTok, X et des forums en ligne.
L’agence de renseignement a déclaré avoir également détecté 3.600 comptes suspects sur Facebook et TikTok.
La Chine se serait concentrée sur des sujets tels que des remarques du président taïwanais Lai Ching-te sur la sécurité nationale, et les patrouilles de préparation au combat des Forces armées chinoises.
Pékin mène « une guerre cognitive contre Taïwan en combinant les médias d’État, les médias sociaux, les réseaux de trolls et les sociétés de relations publiques », a déclaré le NSB.
L’agence dénonce des actions « coordonnées avec des comptes anormaux pour manipuler les récits en ligne », « mener des cyberintrusions » ou encore « exploiter des proxy » avec pour objectif « de semer la division au sein de la société taïwanaise ».
Pékin considère l’île comme une partie de son territoire, et n’a jamais renoncé à employer la force pour en reprendre le contrôle.
LNT avec Afp
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]]>The post Le choc des droits de douane de Trump fait plonger les Bourses mondiales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En Europe, vers 11H30, la Bourse de Francfort dégringolait de 4,15%, après avoir perdu plus de 10% dans les premiers échanges. La Bourse de Paris chutait de 4,47% et Londres de 4,35%. Elles se dirigent vers leur pire séance depuis mars 2020 et l’éclatement de la crise du Covid-19. Milan dévissait de 4,75% et la Bourse suisse de 5,70%.
L’Europe doit s’adapter à un « changement de paradigme » du commerce mondial, a souligné lundi le commissaire européen en charge du commerce Maros Sefcovic au Luxembourg, où se réunissent les ministres du commerce extérieur de l’UE pour répondre à la hausse des droits de douane imposée par les Etats-Unis.
Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés aux partenaires commerciaux des Etats-Unis, son administration soulignant que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier. Il avait lancé la semaine dernière une charge commerciale massive sans équivalent depuis les années 1930, sous la forme de droits de douane très lourds, en particulier contre l’Asie et l’Union européenne.
« Il n’est pas exagéré de décrire les mouvements de marché (…) comme +historiques+ », déclarent les économistes de la Deutsche Bank. Ils évoquent le « plus grand choc pour le système commercial mondial depuis l’effondrement de Bretton Woods » (en 1971).
A Wall Street, les contrats à terme laissent également entrevoir une ouverture en forte baisse. En deux jours, Wall Street a déjà vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.
En Asie, le mouvement s’est avéré d’autant plus brutal que la Chine a répliqué à l’offensive douanière. Elle avait annoncé vendredi, après la fermeture de nombreuses places financières asiatiques, ses propres droits de douane, alimentant ainsi les risques d’escalade destructrice pour l’économie mondiale.
La Bourse de Hong Kong a clôturé lundi en baisse de 13,22%, sa plus forte chute depuis la crise boursière asiatique de 1997. En Chine continentale, la Bourse de Shanghai a lâché 7,34%, signant sa pire séance depuis mars 2020, et Shenzhen a dégringolé de 9,66%, sa plus forte chute depuis 1996.
la Bourse de Taïwan a quant à elle clôturé en baisse de 9,7%, sa plus forte chute jamais enregistrée.
Séoul a terminé en baisse de 5,57% et Sydney de 4,2%. Tokyo, enfin, n’échappe pas au lundi noir, terminant en déroute de 7,83%.
Vers 11H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 2,74% à 63,78 dollars et son équivalent américain, le WTI, cédait 2,91% à 60,18 dollars. Il est descendu lundi sous la barre des 60 dollars pour la première fois depuis avril 2021.
Les investisseurs estiment « que la demande d’énergie diminuera fortement, étant donné les signes inquiétants pour le commerce mondial », commente Susannah Streeter.
Côté cryptomonnaies, le bitcoin perdait 7,69% par rapport à la clôture de vendredi, à 77.279 dollars, peu après avoir touché un plus bas depuis novembre.
La devise numérique a effacé ses gains depuis l’élection de Donald Trump, fervent défenseur des cryptomonnaies, qui avait pourtant permis au bitcoin de culminer à un sommet historique à quelque 109.000 dollars le 20 janvier, jour de l’investiture.
La ruée vers toutes les valeurs refuge qui permettrait de constituer une réserve de valeur et de liquidité s’intensifie, « les investisseurs cherchant un refuge pour leur argent », souligne Susannah Streeter.
Car pour l’analyste, « des signaux d’alarme s’allument concernant une récession mondiale imminente » avec en premier lieu, l’attrait du marché de la dette qui garantit un rendement aux investisseurs. En conséquence, les taux d’emprunts se détendent.
Le taux auquel l’Allemagne emprunte à échéance deux ans atteignait 1,72% vers 11H30 GMT, peu après avoir chuté jusqu’à 1,62%, contre 1,82% à la clôture vendredi, un fort écart sur ce marché.
L’or enfin, considéré comme la valeur refuge par excellence en raison de ses performances en temps de crise, perd du terrain depuis son sommet historique atteint la semaine dernière, à plus de 3.167 dollars. Vers 11H00 GMT, l’once de métal précieux (31,1 grammes) se stabilisait à 3.030 dollars.
« Cette baisse est en grande partie due au fait que les gestionnaires de portefeuilles ont été contraints de liquider des positions sur l’or » afin de récupérer de la liquidité et d’essuyer leurs pertes sur les marchés d’actions, explique Ricardo Evangelista, analyste d’ActivTrades.
LNT avec Afp
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]]>The post L’Europe doit s’adapter à un « changement de paradigme » du commerce mondial, dit la Commission appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La discussion sert à « préparer » la réponse européenne à l’augmentation de taxes douanières américaines. Les 27 veulent aussi s’assurer que les entreprises européennes reçoivent un « soutien adéquat » et « accélérer » des négociations de libre échange avec le reste du monde, a déclaré M. Sefcovic avant le début de cette réunion.
Lundi au Luxembourg, les Européens entendent afficher leur unité face à cette menace de guerre commerciale avec les Etats-Unis. Mais le ton sur les possibles représailles européennes diffère selon les Etats membres.
Faut-il cibler la tech américaine ? « Ce serait une escalade extraordinaire à un moment où nous devons travailler à la désescalade », a mis en garde le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Harris, dont le pays dépend fortement des investissements américains, en particulier dans les secteurs pharmaceutique et technologique.
La France et l’Allemagne ont quant à elles montré les muscles.
Même si Paris veut « d’abord tout faire pour préférer la coopération » avec les Etats-Unis, le ministre Laurent Saint-Martin (commerce extérieur) a appelé l’UE à « n’exclure aucune option » sur les biens comme les services américains.
« La boîte à outils européenne (…) peut être extrêmement agressive », a-t-il lancé, en mentionnant « l’instrument anti-coercition », qui permettrait notamment le gel de l’accès aux marchés publics européens ou le blocage d’investissements.
Le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck, a lui aussi souligné que l’Europe devait être prête à utiliser ce « bazooka » de l’instrument « anti-coercition ».
L’UE s’est dotée en 2023 de cet instrument qui vise à punir tout pays utilisant des armes économiques pour faire pression sur elle. Jamais utilisé jusqu’ici, il a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques.
Donald Trump a lancé une offensive protectionniste sans équivalent depuis les années 1930, avec une série de hausse de taxes douanières, dont 20% pour les marchandises de l’Union européenne.
La Commission européenne essaye de négocier avec Washington tout en préparant des mesures de rétorsion si les discussions n’aboutissent pas.
LNT avec Afp
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]]>The post Trump prêt à lancer la mère de toutes les batailles commerciales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’imprévisible président américain était encore occupé mardi, selon sa porte-parole, à « peaufiner » son projet, dont la teneur autant que l’ampleur restent mystérieuses.
« Demain, c’en sera fini de dépouiller l’Amérique », a déclaré Karoline Leavitt, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur « immédiatement ».
Elles doivent être exposées mercredi, « jour de la libération », selon Donald Trump, à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche. Donc juste après la fermeture de la Bourse de New York, qui a déjà commencé à tanguer comme d’autres places à travers le monde.
Mercredi matin, les marchés retenaient leur souffle avant les annonces du président américain. A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a clôturé en petite hausse de 0,28%. La Bourse de Séoul a, elle, lâché 0,62%.
Même ambivalence sur les places chinoises: vers 07H15 GMT, l’indice hongkongais Hang Seng reculait de 0,02%, l’indice composite de Shanghai grignotait quelque 0,05% et celui de Shenzhen 0,09%.
De leur côté, les marchés européens étaient en repli dans les premiers échanges. La Bourse de Paris perdait 0,63%, Francfort 0,74%, Londres 0,23% et Milan 0,62%.
L’exécutif américain n’a pas commenté les diverses options circulant dans la presse à moins de 24 heures de l’annonce.
Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Des droits de douanes taillés sur mesure selon les pays d’où proviennent les marchandises? Ou opteront-ils pour un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’Etats, hypothèse révélée par le Wall Street Journal?
L’impact sur l’économie mondiale pourrait être phénoménal. En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut annuel de la France.
Le républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait « très gentil » avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis.
Lesquels tentent de se préparer en mêlant discours de fermeté, ouverture au dialogue et gestes d’apaisement.
Le nouveau Premier ministre canadien Mark Carney a dit que son pays serait « très réfléchi » quand il s’agira de répliquer aux « mesures injustifiées du gouvernement américain ».
« Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles », mais « nous disposons d’un plan solide pour le faire si nécessaire », a de son côté prévenu la cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Certains espèrent un traitement indulgent, comme le Vietnam qui a annoncé réduire ses droits de douane sur une série de biens.
Londres travaille aussi « d’arrache-pied » pour arriver à un traité commercial bilatéral avec Washington, permettant d’éviter un matraquage douanier, « mais il est probable qu’il y aura des droits de douane », a dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.
D’autres grands exportateurs tentent de forger des alliances afin de peser face à Washington. Pékin, Tokyo et Séoul veulent par exemple « accélérer » leurs négociations en vue d’un accord de libre-échange.
Politiquement, le président américain ne peut se permettre une reculade complète.
Il a vendu les droits de douane – en anglais « tariffs », « le plus beau mot du dictionnaire » selon lui – comme une baguette magique capable de réindustrialiser l’Amérique, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.
Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici globalement balayé les risques d’inflation et de déroute boursière.
Les analystes de Goldman Sachs ont exposé, dans une note, les dangers économiques liés à une avalanche de droits de douane, qui aurait le même impact négatif qu’une hausse d’impôts sur la consommation et le pouvoir d’achat.
Depuis son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a déjà augmenté les droits de douane sur les produits venant de Chine, sur une partie des marchandises en provenance des voisins mexicain et canadien, de même que sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.
Dès mardi, le gouvernement mexicain a abaissé sa prévision de croissance pour 2025, invoquant les incertitudes liées aux « tensions commerciales » avec son principal partenaire économique. Le PIB mexicain est attendu dans une fourchette de 1,5% à 2,3%, contre 2% à 3% précédemment.
Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.
LNT avec Afp
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]]>The post Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la « poigne de fer » avec Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Grâce à une série de vidéos présentant des hommes tatoués entravés par des chaînes et extraits brutalement d’avions, M. Bukele s’est attiré l’attention et l’admiration du président américain.
« Je remercie le président Bukele, du Salvador, d’avoir accepté les criminels qui avaient été si bêtement autorisés par l’administration de Joe Biden le Corrompu, à entrer dans notre pays, et leur offrir un endroit si merveilleux pour vivre ! » a écrit Donald Trump lundi sur sa plateforme TruthSocial.
Le président Bukele a saisi la balle au bond. « Reconnaissant pour vos paroles, Président Trump. En avant, ensemble ! », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Washington a notamment expulsé à la mi-mars vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d’appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua. Nayib Bukele avait proposé en février de recevoir au Salvador des prisonniers détenus aux Etats-Unis, contre rémunération.
Pour cimenter la relation, les deux hommes se rencontreront à la Maison Blanche ce mois-ci. Le président Bukele a promis d’apporter « plusieurs canettes de Coca light » pour son hôte connu pour sa consommation immodérée de cette boisson.
Pour M. Bukele, accepter le retour de centaines de personnes expulsées des Etats-Unis « consolide son image de dirigeant qui a amélioré la sécurité au Salvador », déclare Diego Chaves-Gonzalez, analyste à l’Institut de politique migratoire, basé à Washington.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, il a pacifié son pays de six millions d’habitants en proie à la violence des gangs.
En se passant des mandats et des procédures normalement requis, il a emprisonné près de 2% de la population et réduit le taux d’homicide de plus de 6.500 par an à seulement 114, selon les chiffres officiels.
La sécurité reste le pilier de la politique de la « poigne de fer » qui fait du président Bukele l’un des dirigeants les plus populaires de la planète, avec un taux d’approbation de plus de 85%.
L’accueil des personnes expulsées par M. Trump à la méga-prison de CECOT au Salvador n’a pas seulement fait de M. Bukele un ami de la Maison Blanche, mais a également permis au président de 43 ans de mettre en pleine lumière la méga-prison de 40.000 détenus.
Les murs austères en béton de l’immense établissement et l’armée de gardes masqués ont été largement mis en avant dans les vidéos produites par le gouvernement de M. Bukele.
La secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump, Kristi Noem, a même visité le CECOT, posant devant une cellule bondée d’hommes apparemment apathiques et recouverts de tatouages.
Pour certains analystes, ce qui compte, c’est la violence de telles images. Les présidents Bukele et Trump ont publié quantités de photos de prisonniers enchaînés, tondus et malmenés tout en rejetant les objections des juges et de leurs opposants.
En ce sens, Trump semble faire écho à l’imagerie politique de son homologue salvadorien pour séduire sa propre base d’électeurs américains.
« C’est le signe que Trump s’intéresse à la propagande de la ‘poigne de fer’ et au contournement des décisions judiciaires », a déclaré l’analyste politique salvadorien Napoléon Campos.
Selon un récent sondage de CBS, 53% des électeurs, et une majorité écrasante de républicains, approuvent la gestion de l’immigration par Donald Trump.
Une politique qui toutefois connaît des ratés, comme cette « erreur administrative » ayant conduit à l’expulsion d’un Salvadorien résidant légalement aux Etats-Unis, rapatrié le mois dernier à bord d’un vol qui transportait des centaines de personnes accusées d’être affiliées à la pègre.
Abrego Garcia avait été accusé en 2019 de faire partie d’un groupe mafieux, mais la justice américaine l’avait ensuite blanchi et avait pourtant interdit son expulsion, au motif qu’il risquait des représailles à son retour dans son pays.
En dehors des bénéfices politiques, les gains économiques ne sont pas négligeables pour le président du Salvador. Son gouvernement a reçu six millions de dollars pour la prise en charge des personnes expulsées par Washington, un montant que M. Bukele a décrit comme « une somme très basse pour eux, mais élevée pour nous ».
Il a également reçu plus de 20 membres prétendument haut placés du gang le plus notoire du Salvador, le MS-13, qui étaient détenus aux États-Unis.
M. Bukele a affirmé que cela aiderait à « finaliser la collecte de renseignements et à pourchasser les derniers vestiges du MS-13, y compris ses anciens et nouveaux membres, l’argent, les armes, la drogue, les caches, les parrains ».
Il y a aussi la promesse d’investissements américains au Salvador, un pays dont le revenu par habitant est encore comparable à celui de l’Irak ou de l’Ukraine.
Lorsqu’il se rendra à la Maison Blanche ce mois-ci, Bukele espèrera donc plus que des paroles chaleureuses en récompense de son soutien.
LNT avec Afp
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]]>The post « Possible » visite d’un négociateur russe aux États-Unis cette semaine, annonce le Kremlin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une telle visite serait la première pour un haut responsable russe à Washington depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine en février 2022.
« Oui, je confirme. Une telle visite est possible. Nous continuons à communiquer avec les Américains », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.
« Je ne peux rien dire de plus précis », a-t-il ajouté.
Selon la chaîne américaine CNN, Kirill Dmitriev doit échanger avec Steve Witkoff sur la remise à plat des relations bilatérales, très fortement dégradées par des années de tensions, qui ont culminé depuis 2022 et le déclenchement de l’assaut russe contre l’Ukraine, soutenue par les Etats-Unis.
« Peut-être », a indiqué sur X le responsable russe, en réponse à l’annonce de CNN. Et d’ajouter: « La résistance au dialogue entre les États-Unis et la Russie est réelle, motivée par des intérêts bien ancrés et de vieux discours ».
M. Dmitriev, le patron de 49 ans du Fonds russe d’investissement direct, est sous sanctions américaines depuis 2022 et a besoin d’une suspension temporaire de ces restrictions pour obtenir un visa afin de se rendre aux Etats-Unis.
D’après CNN, citant une source au fait du dossier, l’administration Trump a déjà suspendu temporairement les sanctions visant M. Dmitriev, rendant ainsi possible le déplacement du responsable à Washington.
Kirill Dmitriev figurait parmi les négociateurs russes lors des pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite, première rencontre de ce genre entre Russes et Américains, quelques jours après le premier appel officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
Né à Kiev, il a fait carrière aux Etats-Unis, travaillant auparavant pour la banque Goldman Sachs à New York, ainsi qu’au sein du cabinet de conseil McKinsey. Il est diplômé de l’université de Stanford et de la Harvard Business School.
Le président américain Donald Trump a menacé la Russie de sanctions secondaires visant son pétrole si Moscou et Washington ne parvenaient pas à un accord rapide sur l’Ukraine.
LNT avec Afp
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]]>The post Marine Le Pen condamnée : coup dur pour l’ex-leader du RN appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le tribunal correctionnel a prononcé une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une amende de 300 000 euros à l’encontre de Marine Le Pen. Cette sanction représente un tournant majeur dans un dossier qui traîne depuis plusieurs années et implique plusieurs personnalités du parti.
Les juges ont estimé que Marine Le Pen avait utilisé les fonds du Parlement européen pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour son parti en France. L’accusation porte sur plusieurs centaines de milliers d’euros détournés entre 2009 et 2017.
Marine Le Pen, qui dénonce depuis le début un procès « politique » et une volonté de « déstabiliser l’opposition », a immédiatement annoncé son intention de faire appel de la décision. Le RN, quant à lui, voit dans cette condamnation une nouvelle tentative de discréditer le parti en pleine ascension politique.
Cette condamnation pourrait avoir un impact considérable sur les ambitions futures de Marine Le Pen, notamment dans la perspective des prochaines échéances électorales. Les conséquences politiques de cette affaire restent à suivre attentivement.
LNT
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]]>The post Le chef de la diplomatie chinoise en Russie la semaine prochaine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« A l’invitation du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, effectuera une visite officielle en Russie du 31 mars au 2 avril », a déclaré un porte-parole du ministère.
Pékin et Moscou ont intensifié leur coopération économique et leurs contacts diplomatiques ces dernières années, leur partenariat stratégique s’étant encore renforcé depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La Chine se présente comme une partie neutre dans ce conflit et affirme ne pas envoyer d’aide à aucune des parties, contrairement aux Etats-Unis et aux alliés occidentaux de Kiev, même si elle n’a jamais condamnée l’offensive russe en Ukraine.
LNT avec Afp
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]]>The post Séisme de magnitude 7,7 dans le centre de la Birmanie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le séisme s’est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14H20, heure locale (06H20 GMT), a précisé l’USGS.
Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l’effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l’AFP.
De fortes secousses ont été ressenties en Thaïlande voisine, causant des scènes de panique à Bangkok où des bureaux et des magasins ont été évacués.
« J’ai entendu le bruit alors que je dormais chez moi, j’ai couru aussi loin que possible en pyjama hors du bâtiment, » a déclaré à l’AFP Duangjai, une habitante de la deuxième ville du pays, Chiang Mai, destination prisée des touristes et réputées pour ses temples.
Les secousses ont également été ressenties dans le nord et le centre de la Thaïlande. A Bangkok, certains services de métro ont été suspendus.
La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a immédiatement annoncé la convocation d’une « réunion d’urgence ».
D’autres secousses ont par ailleurs été ressenties dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), selon l’agence chinoise chargée des séismes, qui a enregistré une secousse de magnitude 7,9.
Les séismes sont relativement fréquents en Birmanie, où six tremblements de terre ayant atteint ou dépassé une magnitude de 7 se sont produits entre 1930 et 1956 près de la Faille de Sagaing, qui traverse le centre du pays du nord au sud.
En 2016, un séisme de magnitude 6,8 avait secoué l’ancienne capitale, Bagan, dans le centre du pays, tuant trois personnes et provoquant l’effondrement des murs des temples de cette destination touristique.
En novembre 2012, un séisme également de magnitude 6,8 avait frappé le centre du pays, faisant 26 morts et des centaines de blessés.
La faiblesse des infrastructures, l’insuffisance de services de santé, notamment dans les zones rurales, le développement anarchique des zones urbanisées ont rendu la population des régions habitées particulièrement vulnérable en cas de catastrophe naturelle, selon les experts.
LNT avec Afp
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]]>The post La Syrie et le Liban concluent à Jeddah un accord sur leur frontière appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le ministre libanais, Michel Menassa, et son homologue syrien, Mourhaf Abou Qasra, se sont rencontrés jeudi à Jeddah, en présence du ministre saoudien de la Défense, le prince Khalid ben Salmane ben Abdulaziz, « pour discuter de questions d’intérêt mutuel visant à instaurer la sécurité et la stabilité entre la Syrie et le Liban », a indiqué l’agence SPA.
A la mi-mars, des affrontements avaient fait dix morts dans l’est du Liban, à la frontière avec la Syrie. Les deux pays partagent une frontière de 330 kilomètres, sans démarcation officielle en plusieurs points ce qui la rend poreuse et propice à la contrebande.
L’accord signé jeudi souligne « l’importance stratégique de la démarcation de la frontière » et de « l’activation de mécanismes de coordination pour faire face aux menaces sécuritaires et militaires, en particulier celles qui trouvent leur origine le long de la frontière », selon SPA.
Les deux pays ont convenu de « tenir une réunion de suivi en Arabie saoudite à l’avenir », d’après la même source.
Une visite du ministre libanais prévue mercredi à Damas avait été reportée sine die à la demande de la partie syrienne, selon un responsable libanais et une source gouvernementale syrienne.
Selon cette source, le report était dû aux « préparatifs pour la formation d’un nouveau gouvernement » en Syrie.
Les nouveaux dirigeants syriens avaient annoncé que le pays se doterait le 1er mars d’un gouvernement pour succéder à l’actuel cabinet intérimaire, mais sa formation n’a toujours pas été annoncée.
Michel Menassa devait être le premier responsable libanais à se rendre à Damas depuis la formation d’un gouvernement à Beyrouth en février.
A la mi-mars, Damas avait accusé le Hezbollah, allié du président déchu syrien Bachar al-Assad, d’avoir enlevé trois militaires syriens et de les avoir tués, ce que le mouvement libanais pro-iranien avait formellement nié.
Sept Libanais ont par la suite été tués dans des bombardements depuis la Syrie, selon les autorités.
Une source de sécurité libanaise avait indiqué à l’AFP que les forces syriennes avaient bombardé la zone frontalière au Liban après que les trois soldats syriens ont été tués par des Libanais armés impliqués dans la contrebande.
Les deux pays ont ensuite annoncé être parvenus à un cessez-le-feu.
LNT avec Afp
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]]>The post L’ONU annonce une chute de 40% de ses financements pour l’aide alimentaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« A l’heure actuelle, l’organisation est confrontée à une baisse alarmante de 40% de ses financements pour 2025 par rapport à l’année dernière. La gravité de ces réductions, combinée à un nombre record de personnes dans le besoin, a entraîné une crise sans précédent pour des dizaines de millions de personnes dans le monde », a déploré le PAM dans un communiqué.
« Le PAM donne la priorité aux pays qui ont les besoins les plus importants (…). Bien que nous fassions tout notre possible pour réduire les coûts opérationnels, il ne faut pas se leurrer, nous sommes confrontés à un gouffre financier dont les conséquences peuvent être fatales », a mis en garde Rania Dagash-Kamara, responsable du PAM pour les partenariats et l’innovation, citée dans le communiqué.
Selon une estimations du PAM, « 58 millions de personnes risquent de perdre l’aide vitale apportée dans le cadre des 28 opérations les plus critiques de l’agence, faute de financements suffisants ».
Le PAM avait déjà prévenu jeudi qu’il ne lui restait plus que deux semaines d’aide alimentaire à Gaza et que la faim menaçait de nouveau depuis la reprise des opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien.
Les annonces de coupes dans l’aide internationale se sont multipliées ces derniers mois, suscitant l’inquiétude des ONG et organisations internationales.
L’administration du président américain Donald Trump a ainsi supprimé 83%, soit « des dizaines de milliards de dollars » des programmes de l’agence de développement américaine USAID, qui gérait à elle seule jusqu’à présent un budget annuel de 42,8 milliards de dollars, soit 42% de l’aide humanitaire déboursée mondialement.
Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont également réduit leurs budgets respectifs destinés à l’aide internationale, tout comme les pays scandinaves.
LNT avec Afp
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