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]]>« Il a été observé que le PCC utilise de plus en plus d’outils d’IA pour aider à la production et à la diffusion de messages controversés », a déclaré le Bureau de la sécurité nationale (NSB) dans un rapport au parlement, en utilisant l’acronyme du Parti communiste chinois.
Le NSB a indiqué avoir mis en place une plateforme automatisée afin de suivre et analyser les contenus publiés en ligne.
Depuis le début de l’année, elle a identifié plus de 510.000 « messages controversés », contre 442.652 au premier trimestre 2024.
Ces messages ont été publiés principalement sur Facebook, TikTok, X et des forums en ligne.
L’agence de renseignement a déclaré avoir également détecté 3.600 comptes suspects sur Facebook et TikTok.
La Chine se serait concentrée sur des sujets tels que des remarques du président taïwanais Lai Ching-te sur la sécurité nationale, et les patrouilles de préparation au combat des Forces armées chinoises.
Pékin mène « une guerre cognitive contre Taïwan en combinant les médias d’État, les médias sociaux, les réseaux de trolls et les sociétés de relations publiques », a déclaré le NSB.
L’agence dénonce des actions « coordonnées avec des comptes anormaux pour manipuler les récits en ligne », « mener des cyberintrusions » ou encore « exploiter des proxy » avec pour objectif « de semer la division au sein de la société taïwanaise ».
Pékin considère l’île comme une partie de son territoire, et n’a jamais renoncé à employer la force pour en reprendre le contrôle.
LNT avec Afp
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]]>The post Séisme de magnitude 7,7 dans le centre de la Birmanie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le séisme s’est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14H20, heure locale (06H20 GMT), a précisé l’USGS.
Dans la capitale birmane, à Naypyidaw, les routes ont été déformées sous l’effet des secousses et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles, ont constaté des journalistes de l’AFP.
De fortes secousses ont été ressenties en Thaïlande voisine, causant des scènes de panique à Bangkok où des bureaux et des magasins ont été évacués.
« J’ai entendu le bruit alors que je dormais chez moi, j’ai couru aussi loin que possible en pyjama hors du bâtiment, » a déclaré à l’AFP Duangjai, une habitante de la deuxième ville du pays, Chiang Mai, destination prisée des touristes et réputées pour ses temples.
Les secousses ont également été ressenties dans le nord et le centre de la Thaïlande. A Bangkok, certains services de métro ont été suspendus.
La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a immédiatement annoncé la convocation d’une « réunion d’urgence ».
D’autres secousses ont par ailleurs été ressenties dans la province chinoise du Yunnan (sud-ouest), selon l’agence chinoise chargée des séismes, qui a enregistré une secousse de magnitude 7,9.
Les séismes sont relativement fréquents en Birmanie, où six tremblements de terre ayant atteint ou dépassé une magnitude de 7 se sont produits entre 1930 et 1956 près de la Faille de Sagaing, qui traverse le centre du pays du nord au sud.
En 2016, un séisme de magnitude 6,8 avait secoué l’ancienne capitale, Bagan, dans le centre du pays, tuant trois personnes et provoquant l’effondrement des murs des temples de cette destination touristique.
En novembre 2012, un séisme également de magnitude 6,8 avait frappé le centre du pays, faisant 26 morts et des centaines de blessés.
La faiblesse des infrastructures, l’insuffisance de services de santé, notamment dans les zones rurales, le développement anarchique des zones urbanisées ont rendu la population des régions habitées particulièrement vulnérable en cas de catastrophe naturelle, selon les experts.
LNT avec Afp
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]]>The post Corée du Sud: les questions qui entourent la possible arrestation du président déchu appeared first on La Nouvelle Tribune.
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M. Yoon a déclenché une grave crise politique dans la nuit du 3 au 4 décembre en imposant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler, un épisode qui avait rappelé les heures sombres de la dictature militaire.
Il avait été forcé de faire marche arrière quelques heures plus tard, les députés ayant réussi à entrer dans le Parlement et à voter une motion exigeant la levée de la loi martiale.
Il a été destitué par les députés le 14 décembre, une procédure qui doit être validée ou infirmée par la Cour constitutionnelle. Suspendu mais toujours formellement chef d’Etat, il est sous le coup d’une enquête pour « rébellion », une crime passible de la peine capitale pour lequel l’immunité présidentielle ne s’applique pas.
Face à son refus de répondre aux questions des enquêteurs, un tribunal a émis un mandat d’arrêt contre l’ancien procureur de 64 ans, valide jusqu’au 6 janvier.
Depuis, M. Yoon reste retranché dans sa résidence et n’a manifesté aucune contrition. Il a même défié les forces de l’ordre en envoyant à ses partisans un message où il juge la Corée du Sud « en danger » et promet de « se battre jusqu’à la fin ».
Professeur en études coréennes à l’Université d’Oslo, Vladimir Tikhonov voit dans ces propos un signe de « désespoir » du dirigeant déchu.
« Plus de 60% des Coréens du Sud veulent que la destitution soit validée par la Cour Constitutionnelle et ce chiffre inclut de nombreux conservateur modérés », explique-t-il à l’AFP, relevant que M. Yoon s’en remet désormais à l’extrême droite pour le défendre, au risque de violences.
La question essentielle qui se pose est l’attitude qu’adoptera la garde présidentielle, qui ces dernières semaines s’est opposée à des tentatives de perquisitions des enquêteurs.
Ces derniers ont averti que quiconque tenterait d’empêcher l’arrestation de M. Yoon pourrait lui-même faire l’objet de poursuites.
Une telle attitude relèverait du délit d' »obstruction », confirme Kim Hae-won, professeur de droit constitutionnel à l’université sud-coréenne de droit de Busan.
« Le risque de violences est troublant », nuance Chae Jin-won, chercheur au Humanitas College de l’université Kyung Hee, estimant que les autorités pourraient d’autant plus prendre ce facteur en compte que la Corée du Sud est en deuil national à la suite du crash de Muan (sud-ouest) qui a fait 179 morts dimanche, la catastrophe aérienne la plus meurtrière jamais intervenue sur son sol.
Des partisans du président déchu, dont des influençeurs d’extrême droite, se sont réunis autour de sa résidence, avec quelques échauffourées constatées avec des manifestants anti-Yoon.
L’opposition a demandé à ses députés de rester dans les locaux du Parlement pour surveiller l’évolution de la situation.
En s’en remettant pour le soutenir à des petits groupes d’extrême droite et en dénonçant les procédures le visant comme des « activités d’éléments anti-étatiques », M. Yoon risque d’avoir aggravé son cas, estime le commentateur politique Park Sang-byung, qui juge une arrestation « inévitable ».
« Il a clairement fait savoir qu’il n’avait aucun regret. La situation est non seulement inquiétante mais dangereuse », relève-t-il, interrogé par l’AFP.
Selon les médias sud-coréens, les enquêteurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) veulent interroger le président déchu dans leurs locaux de Gwacheon, près de Séoul.
Ils peuvent le garder 48 heures en garde-à-vue, un nouveau mandat étant nécessaire pour le maintenir en détention au delà.
Parallèlement, M. Yoon reste sous le coup de la procédure de destitution actuellement examinée par la Cour Constitutionnelle, qui a environ six mois pour trancher. Si les juges la valident, des élections seront convoquées.
Dans ce cas de figure, « le président va probablement réaffirmer son innocence », avance Chae Jin-won.
Pour le chercheur, la crise inédite qui frappe la quatrième économie d’Asie et risque de se prolonger porte un coup à sa « crédibilité internationale ».
LNT avec AFP
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]]>The post Oiseaux, train d’atterrissage, mur en bout de piste: des clés pour expliquer le crash meurtrier en Corée du Sud appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Une vidéo diffusée par la chaîne locale MBC montre l’appareil, un Boeing 737-800 de la compagnie sud-coréenne low-cost Jeju Air, atterrir sur le ventre à l’aéroport de Muan, ses moteurs crachant de la fumée, avant de percuter un mur et de s’enflammer.
Sur les 181 passagers en provenance de Bangkok — 175 voyageurs et six membres d’équipage –, seuls une hôtesse et un steward ont survécu.
Pour les autorités, la cause présumée de la catastrophe est un choc avec des volatiles, hantise des pilotes surtout quand il s’agit d’avions à réaction dont les moteurs peuvent perdre en puissance ou s’arrêter après avoir aspiré un oiseau.
La tour de contrôle de l’aéroport avait envoyé un avertissement en ce sens à l’équipage du vol à trois minutes du crash. Le pilote avait lui émis un message d’alerte avant l’atterrissage d’urgence.
« Il est plausible que des canards, qui sont répandus dans la région, aient joué un rôle majeur dans l’accident », estime auprès de l’AFP Choi Chang-yong, professeur de sciences forestières à l’université nationale de Séoul.
Depuis 1988, les collisions aviaires ont causé 262 décès humains et détruit 250 avions dans le monde, selon l’Australian Aviation Wildlife Hazard Group (AAWHG), un groupe de travail spécialisé mis en place par l’aviation civile australienne. Ces chiffres ne prennent pas en compte le crash de Muan.
L’un des cas les plus célèbres d’incident aérien impliquant des oiseaux remonte à janvier 2009, quand le pilote d’un Airbus A320 de l’US Airways avec 155 occupants avait réussi à se poser avec sang-froid sur le fleuve Hudson à New York après une collision avec un groupe d’oies sauvages.
Puisque le Boeing de Jeju Air a touché terre sur le ventre, la question d’une défaillance du train d’atterrissage consécutive à la collision avec des volatiles a été soulevée.
« Le train d’atterrissage utilise un système hydraulique » qui a néanmoins « besoin d’électricité », explique à l’AFP Kim Kwang-il, professeur de sciences aéronautiques à l’université coréenne de Silla et lui-même ancien pilote.
« Quand un gros oiseau a touché le moteur, cela a provoqué un incendie à l’intérieur. Cela a perturbé les systèmes électriques de l’avion, qui tournent grâce à un générateur alimenté par un moteur (…) Le choc de l’oiseau a probablement endommagé ces systèmes cruciaux, rendant le train d’atterrissage inopérant ».
« L’avion ne peut voler indéfiniment » et, sans ces roues, « il doit atterrir sur le ventre », dit l’expert, précisant que les appareils sont néanmoins « conçus pour résister » à ce type de situation.
Lundi matin, un autre Boeing 737-800 de Jeju Air a eu un problème avec son train d’atterrissage. Le dysfonctionnement n’a été que momentané mais l’appareil est revenu à l’aéroport de Gimpo (nord-ouest) peu après son décollage, selon un responsable de la compagnie.
Séoul a annoncé lancer une « inspection complète » des 101 Boeing 737-800 utilisés par des compagnies du pays.
Toutefois, des critiques se focalisent de plus en plus sur l’architecture de l’aéroport.
« Malgré l’urgence, l’atterrissage a été remarquablement bien exécuté », souligne l’ancien pilote Kim Kwang-il, « assez contrarié » par la suite des événements.
Dans les vidéos du crash, on voit l’avion d’abord toucher terre sur le ventre et glisser sur le tarmac. Mais il se fracasse quelques secondes plus tard contre un mur. Sous le poids du choc, l’appareil se plie en deux et prend feu.
« Normalement, il n’y a pas de tel obstacle solide en bout de piste, c’est contre les standards de sécurité de l’aviation internationale recommandés par (…) l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AUESA). La structure en question a fait s’écraser et s’enflammer l’avion », affirme M. Kim.
« A l’extérieur de l’aéroport, il n’y a normalement que des grillages (…) qui n’engendreraient pas de dégâts importants. L’avion aurait pu déraper plus loin et s’arrêter naturellement », continue le spécialiste, assurant n’avoir « jamais vu ce genre de structure artificielle » ailleurs.
« La plupart des passagers sont morts à cause de cet obstacle, c’est bouleversant », conclut-il, appelant les autorités aéroportuaires à rendre des comptes.
Selon le vice-ministre en charge de l’aviation civile, Joo Jong-wan, cette barrière est un localisateur, « un type de système d’aide à la navigation » qui n’a pas de « conception standard ou uniforme ».
Ces dispositifs se retrouvent dans d’autres aéroports du pays, « sur des monticules de terre, et des structures en béton ont été installées à l’intérieur » des buttes, décrit-il.
« Le lien entre ces localisateurs et l’accident sera minutieusement étudié au cours de l’enquête », certifie M. Joo.
LNT avec AFP
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]]>The post L’Asie commémore le tsunami de 2004, le plus meurtrier de l’histoire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 au large de la côte ouest de l’île indonésienne de Sumatra engendrait d’énormes vagues qui avaient déferlé sur l’Indonésie, le Sri Lanka, l’Inde, la Thaïlande et neuf autres pays de l’océan Indien, avec des victimes jusqu’en Somalie.
A leur vitesse maximale, les déferlantes s’étaient déplacées à près de 800 km/h et avaient atteint jusqu’à 30 mètres de haut.
Dans la province indonésienne d’Aceh, où plus de 100.000 personnes avaient été tuées, la grande mosquée Baiturrahman a donné le coup d’envoi d’une série de commémorations dans toute l’Asie, avec une sirène longue de trois minutes à l’heure exacte de la catastrophe, suivie de prières.
Des personnes se sont assises et ont pleuré à la fosse commune d’Ulee Lheue, où environ 14.000 victimes du tsunami sont enterrées, tandis que certains villages ont organisé leurs propres prières dans la province en souvenir de la tragédie qui a dévasté des communautés entières.
Dans la capitale d’Aceh, Banda Aceh, les Indonésiens pourront visiter une plus grande fosse commune, et une prière nocturne aura lieu à la grande mosquée. D’autres cérémonies religieuses et des veillées sur la plage doivent se tenir au Sri Lanka, en Inde, et en Thaïlande.
« J’ai cru que c’était la fin du monde », raconte Hasnawati, un professeur de 54 ans à la mosquée qui avait été également endommagée par le tsunami.
« Un dimanche matin, alors que notre famille riait tous ensemble, un désastre s’est abattu et tout a disparu. Je n’ai pas les mots ».
En Thaïlande, où la moitié des plus de 5.000 morts étaient des touristes étrangers, les commémorations ont commencé tôt à Ban Nam Khem, le village le plus touché du pays.
Des proches des victimes en larmes ont déposé des fleurs et des couronnes mortuaires devant un mur incurvé en forme de vague de tsunami, sur lequel sont apposées des plaques portant les noms des victimes.
Napaporn Pakawan, 55 ans, a perdu sa sœur aînée et une nièce dans la tragédie. « Je ressens du désarroi. Je viens ici chaque année », a-t-elle déclaré à l’AFP.
« Le temps passe vite, mais il passe lentement dans notre esprit. »
Au total, le tsunami avait fait 226.408 morts selon EM-DAT, une base de données mondiale reconnue sur les catastrophes.
La zone la plus touchée avait été le nord de l’île de Sumatra, où plus de 120.000 personnes avaient péri sur un total de 165.708 morts en Indonésie.
« J’espère que nous ne vivrons jamais plus une chose pareille », témoigne Nilawati, une Indonésienne de 60 ans ayant perdu son fils et sa mère dans le tsunami.
« J’ai appris combien on pouvait être dévasté par la perte d’un enfant, une souffrance que l’on ne peut expliquer avec des mots », souffle-t-elle. « C’est comme si ça avait eu lieu hier ».
Selon les experts, l’absence d’un système d’alerte correctement coordonné en 2004 a aggravé les conséquences du désastre.
Depuis, quelque 1.400 stations dans le monde permettent de réduire à quelques minutes les délais d’alerte après la formation d’un tsunami.
Le tremblement de terre avait libéré une énergie équivalente à 23.000 fois la puissance de la bombe atomique d’Hiroshima.
En Thaïlande, plus de 5.000 personnes étaient mortes, dont la moitié étaient des touristes étrangers, et 3.000 autres avaient été portées disparues.
Dans un hôtel de la province de Phang Nga, une exposition sur le tsunami a été montée et un documentaire doit être diffusé, tandis que des responsables gouvernementaux et de l’ONU doivent s’exprimer sur la préparation aux catastrophes.
Au Sri Lanka, où plus de 35.000 personnes ont perdu la vie, des proches de victimes et des rescapés doivent embarquer à bord du train Ocean Queen Express en direction de Peraliya (90 km au sud de Colombo), où des wagons avaient été emportés, faisant environ 1.000 morts.
Des cérémonies religieuses, bouddhistes, hindoues, chrétiennes et musulmanes, doivent également être organisées à travers l’île.
Les vagues avaient aussi atteint l’Afrique, tuant 300 personnes en Somalie, mais aussi plus d’une centaine aux Maldives.
« Je ne pouvais m’empêcher de pleurer », se rappelle Marziani, une enseignante indonésienne, qui porte un seul nom et a perdu un enfant lors du tsunami.
« Je me sentais coupable de n’avoir pu protéger mon enfant. Ce sentiment de culpabilité m’a poursuivi pendant des mois ».
LNT avec AFP
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]]>The post Corée du Sud: Un motion de destitution déposée et une crise qui s’enlise appeared first on La Nouvelle Tribune.
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« Nous avons déposé la motion juste avant la séance plénière », a déclaré le député du Parti démocrate Park Sung-joon à des journalistes à l’Assemblée nationale. « Nous la soumettrons au vote demain », a-t-il ajouté.
L’opposition reproche à M. Han de refuser de pourvoir trois sièges vacants à la Cour constitutionnelle, qui doit dans les six mois valider ou invalider la destitution du président conservateur Yoon Suk Yeol, votée par les députés le 14 décembre, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale et de museler le Parlement en y envoyant l’armée onze jours plus tôt.
Han Duck-soo, Premier ministre, assure l’intérim de la présidence, et M. Yoon est suspendu en attendant le verdict de la Cour constitutionnelle. Celle-ci doit statuer à la majorité des deux tiers. Or trois de ses neuf sièges sont vacants en raison du départ à la retraite de leurs titulaires l’automne dernier.
Les trois nouveaux juges devaient en principe être nommés par le président jeudi parmi les candidats choisis par l’Assemblée nationale, contrôlée par l’opposition.
Mais M. Han, un haut-fonctionnaire de carrière de 75 ans, soutient que son statut de président intérimaire ne lui donne pas le pouvoir de procéder des nominations importantes, et exige que le choix des juges fasse d’abord l’objet d’un accord entre tous le Parti du pouvoir au peuple (PPP, au pouvoir) et les formations d’opposition.
Le président par intérim doit « s’abstenir d’exercer les pouvoirs présidentiels exclusifs les plus importants, y compris la nomination dans les institutions constitutionnelles », s’est justifié M. Han. « Un consensus entre le parti au pouvoir et l’opposition à l’Assemblée nationale, qui représente le peuple, doit d’abord être atteint », a-t-il ajouté.
La Cour constitutionnelle doit tenir vendredi une première audience sur la destitution de M. Yoon.
Si les trois sièges vacants ne sont pas pourvus avant la fin de la procédure, les six juges restants devront statuer à l’unanimité pour chasser définitivement M. Yoon du pouvoir. Un seul vote contre la destitution signifierait son rétablissement automatique dans ses fonctions.
Le refus de M. Han de nommer les nouveaux juges prouve « qu’il n’a ni la volonté ni les compétences pour respecter la Constitution », a déploré le chef de file des députés du Parti démocrate à l’Assemblée, Park Chan-dae.
Si la motion déposée par l’opposition est adoptée, il s’agira de la première destitution d’un président par intérim après celle du président titulaire dans l’histoire de la Corée du Sud. Le ministre des Finances, Choi Sang-mok, deviendrait alors le nouveau président par intérim.
La Constitution sud-coréenne dispose que l’Assemblée nationale peut destituer le président par un vote à la majorité des deux tiers, et le Premier ministre et autres membres du gouvernement à la majorité simple.
L’opposition, qui dispose de 192 sièges sur 300 à l’Assemblée, affirme n’avoir besoin que d’une majorité simple pour déposer M. Han, puisqu’il n’est que Premier ministre. Mais le PPP soutient au contraire qu’une majorité des deux tiers est nécessaire, puisque M. Han est président par intérim.
Yoon Suk Yeol, 64 ans, est par ailleurs sous le coup d’une enquête pour « rébellion », un crime passible de la peine de mort.
Le Bureau d’enquête sur la corruption, qui centralise les investigations, a déjà convoqué deux fois le président déchu pour l’interroger sur les événements de la nuit du 3 au 4 décembre, qui avaient sidéré le pays. Mais M. Yoon ne s’est présenté à aucune de ces convocations.
Les enquêteurs doivent décider dans les prochains jours s’ils adressent une troisième convocation, ou s’ils demandent à la justice un mandat d’amener pour faire comparaître M. Yoon de force.
LNT avec AFP
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]]>The post Taïwan reçoit un premier lot de chars américains Abrams appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les M1A2 Abrams sont arrivés à Taïwan dimanche en fin de journée et ont été transférés dans une base d’entraînement de l’armée à Hsinchu au sud de la capitale Taipei, a indiqué le ministère.
Ces modèles sont les premiers chars neufs à avoir été livrés à Taïwan depuis 30 ans, selon l’agence de presse Central News Agency.
Le gouvernement a passé la commande de 108 unités en 2019, pour un montant de plus de 1,2 milliard de dollars. Le reste devrait être livré en 2025 et 2026, a précisé à l’AFP un responsable militaire.
Washington est depuis longtemps l’allié le plus important de Taipei et son plus grand fournisseur d’armes, ce qui suscite la colère de Pékin, qui revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire.
Le ministère chinois des affaires étrangères a d’ailleurs exhorté lundi les États-Unis à « cesser d’armer Taïwan (…) et de soutenir les forces indépendantistes taïwanaises ».
« La tentative des autorités taïwanaises de chercher à obtenir l’indépendance par la force et l’aide étrangère est vouée à l’échec » et « la Chine défendra fermement sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale », a déclaré un porte-parole du ministère, Lin Jian.
L’armée taïwanaise détient actuellement 1.000 chars, produits localement comme le CM Brave Tiger, ou de conception américaine comme le M60A3, dont la technologie tend à devenir obsolète.
Début novembre, Taïwan a reçu son premier lot de lance-roquettes multiples américains HIMARS, déjà utilisés par l’Ukraine dans le cadre de son conflit contre la Russie.
Au cours des cinq dernières décennies, les Etats-Unis ont vendu à Taïwan des équipements militaires et des munitions à hauteur de plusieurs milliards de dollars, notamment des avions de chasse F-16 et des navires de guerre.
Les Etats-Unis maintiennent historiquement une politique d' »ambiguïté stratégique » à propos d’une éventuelle intervention militaire américaine si Taïwan était attaqué par la Chine.
La Chine et Taïwan coexistent depuis 1949 avec des gouvernements distincts, mais Pékin revendique l’île comme partie intégrante de son territoire et n’exclut pas de recourir à la force pour en prendre le contrôle.
Taipei a alloué à sa défense un budget record de 19 milliards de dollars en 2024, et celui de l’année prochaine devrait atteindre un nouveau pic.
LNT avec Afp
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]]>The post La Chine ouvre la voie à un « assouplissement » monétaire en 2025 pour soutenir son économie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce changement du discours officiel donne le ton peu avant une importante conférence économique qui pourrait esquisser cette semaine de nouvelles mesures de soutien.
L’annonce intervient par ailleurs à un mois du retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a menacé d’augmenter les droits de douane américains sur les exportations chinoises au risque de plomber un moteur crucial de la croissance chinoise.
Les 24 membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste, organe-clé de décision, se sont réunis lundi pour « analyser et étudier » les mesures économiques à venir en 2025, selon l’agence d’État Chine nouvelle.
« Nous devons stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l’efficacité des investissements et élargir de manière globale la demande intérieure », ont déclaré les responsables cités.
« L’an prochain, nous devrions (…) mettre en oeuvre une politique budgétaire plus pro-active et un assouplissement approprié de la politique monétaire », ont-ils insisté.
C’est la première fois que les membres du Bureau politique emploient ce terme depuis 2011, selon les experts de SG Markets.
Ce changement de ton a provoqué l’euphorie des marchés, suspendus à tout signal de soutien économique renforcé de Pékin: à la Bourse de Hong Kong, l’indice Hang Seng a bondi de près de 3%.
Cette évolution « montre que le gouvernement reconnaît l’urgence des défis économiques auxquels la Chine est confrontée », selon SG Markets.
Spectre de la déflation
De fait, la deuxième économie mondiale tente toujours d’écarter le spectre d’une déflation, déclenchée par une grave crise de l’immobilier et des niveaux de consommation bien en dessous de ceux observés avant la pandémie.
Depuis plusieurs mois, Pékin a multiplié les plans de stimulation de l’économie, y compris une réduction des taux d’intérêts et une hausse du plafond d’endettement des gouvernements locaux.
En octobre, la banque centrale a également annoncé la baisse de deux taux d’intérêt clés à des niveaux historiquement bas.
Mais ces mesures peinent à produire des résultats significatifs, comme en témoigne le dernier indice mensuel des prix à la consommation publié plus tôt lundi, arrivé en dessous des estimations. Baromètre de la vitalité de la consommation des ménages et de l’activité économique, il n’a progressé que de 0,2% en novembre sur un an, contre 0,3% en octobre, selon le Bureau national des statistiques (BNS).
De nombreux économistes estiment qu’une relance budgétaire plus directe, ciblant le soutien aux ménages pour doper la consommation intérieure, est nécessaire.
Lundi, la Chine a également accueilli les dirigeants de plusieurs organisations économiques multilatérales majeures pour une réunion à Pékin nommée « Dialogue 10+1 ».
Parmi les participants, la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avait affirmé en octobre que la croissance économique chinoise pourrait chuter « bien en dessous » de 4% en l’absence de réformes majeures.
Lors de cette réunion, le Premier ministre chinois Li Qiang a affirmé que l’économie mondiale faisait face à des défis croissants en raison d’une tendance à la « démondialisation ». « Certains pays augmentent considérablement les droits de douane, dressent des barrières protectrices et multiplient les restrictions commerciales », a-t-il notamment relevé.
Réunion majeure attendue mercredi
La réunion du bureau politique se tenait en préparation de la Conférence centrale sur le travail économique, réunion majeure où sont généralement fixés les objectifs de croissance.
Cette conférence, qui doit débuter mercredi, selon l’agence Bloomberg, pourrait dévoiler de nouvelles mesures de relance économique, y compris en matière de politique monétaire, même si investisseurs et experts restent prudents sur leur ampleur.
« Nos attentes sont faibles, même s’il y a des espoirs exagérés de la part des marchés », souligne Ting Lu, économiste chez Nomura.
La Chine pourrait certes baisser encore davantage ses taux d’intérêt l’an prochain, « y compris au-delà des 0,4% que nous anticipons », mais « il est peu probable qu’elle réduise les taux aussi agressivement » que dans le passé face à la crise financière mondiale, affirme Julian Evans-Pritchard, du cabinet Capital Economics.
Selon lui, les dépenses budgétaires anticipées semblent « insuffisantes pour provoquer une reprise significative ».
Les membres du Bureau politique ont également appelé lundi à intensifier la lutte anti-corruption dans le pays, avec des mécanismes plus solides pour « renforcer le mécanisme d’enquête et de traitement des pratiques malsaines et de la corruption ».
LNT avec Afp
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]]>The post Corée du Sud: manifestations à Séoul pour demander la destitution de Yoon après son coup de force appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Avec des banderoles appelant à la destitution du président, des bougies et des distribution de boissons chaudes, les Coréens ont défilé en direction du Palais présidentiel, montrant qu’ils étaient profondément choqués alors que l’opposition déposait une motion de destitution au Parlement contre l’ancien procureur général du pays.
Cette motion, qui devra réunir une majorité des deux tiers pour être adoptée, pourrait être soumise au vote dès vendredi, ont indiqué les six partis d’opposition représentés au Parlement, dont le principal d’entre eux, le Parti démocrate (centre-gauche).
M. Yoon, dont la cote de popularité était déjà au plus bas, est mis dos au mur par l’opposition comme par son propre parti après avoir instauré la loi martiale lors d’une allocution surprise tard mardi, avant d’abroger cette mesure quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.
Dans le contexte de difficultés à adopter le budget 2025, le président avait justifié ce coup de force en disant vouloir « éliminer les éléments hostiles à l’Etat » et « protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes ».
M. Yoon, élu de justesse en 2022 et qui n’a jamais disposé de la majorité au Parlement, avait pointé du doigt une « dictature législative » et accusé les élus de l’opposition de bloquer « tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation ».
Après l’annonce de M. Yoon, des troupes ont été déployées et des hélicoptères de l’armée ont atterri sur le toit du parlement coréen, mais les députés ont pu se réunir en catastrophe pour adopter une résolution exigeant l’abrogation de la mesure.
L’imposition de la loi martiale impliquait la suspension de la vie politique, la fermeture du parlement et la mise sous contrôle des médias.
Le chef de l’opposition Lee Jae-myung, qui avait perdu de justesse la présidentielle contre M. Yoon, a qualifié cette mesure d' »illégale ».
« Nous allons porter plainte pour rébellion » contre le président, ses ministres de la Défense et de l’Intérieur et des « personnalités-clés de l’armée et de la police, telles que le commandant de la loi martiale (un général de l’armée, NDLR) et le chef de la police », a annoncé le Parti démocrate mercredi.
Le ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, a annoncé qu’il avait proposé sa démission au président. « Je regrette profondément et j’assume l’entière responsabilité de la confusion et de la préoccupation causées au public par la loi martiale », a-t-il écrit dans un communiqué.
La Confédération coréenne des syndicats, plus importante intersyndicale du pays avec ses quelque 1,2 million de membres, a appelé à une « grève générale illimitée » jusqu’à la démission de M. Yoon, estimant qu’il avait « signé sa propre fin au pouvoir ».
En début de soirée mercredi, le chef de l’Etat n’était toujours pas réapparu en public.
Au total, plus de 280 militaires ont fait irruption dans le Parlement, selon Yonhap. Un total de 190 députés sur 300 ont quand même réussi à se réunir dans l’hémicycle, où des soldats des forces spéciales tentaient de pénétrer. Ils sont parvenus à voter à l’unanimité une motion réclamant la levée de la loi martiale.
Devant le bâtiment, mis sous scellés dans la nuit, des manifestants ont clamé: « Arrêtez Yoon Suk Yeol! », ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Nous devons la défendre », dit Shin So-yeon, un jeune femme, la vingtaine à peine. « Il n’y a pas d’autre possibilité ».
« C’était comme une leçon d’histoire » dit Park Su-hyung, âgé de 39 ans. « Notre démocratie sera piétinée si nous laissons M. Yoon au pouvoir un instant de plus », dit-il.
« Il fallait que je sois là ce soir, le président est fou », dit Choi Moon Jung, 55 ans, en distribuant des boissons chaudes.
La loi martiale avait été activée pour la dernière fois en 1980, quand des centaines de milliers de personnes avaient battu le pavé pour protester contre un coup d’Etat militaire. Ces manifestations avaient été réprimées dans le sang.
Minée par les événements de la nuit, la Bourse de Séoul a terminé mercredi en baisse de 1,4%.
LNT avec Afp
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]]>The post Kim Jong Un convaincu de l’hostilité « immuable » des États-Unis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous sommes déjà allés aussi loin que possible avec les Etats-Unis en tant que négociateurs », a déclaré Kim Jong Un, selon des propos tenus jeudi rapportés par l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Il a ajouté n’avoir pas constaté « la volonté d’une grande puissance de coexister » mais au contraire « la position de force absolue et la politique immuable, invasive et hostile (de Washington) envers la Corée du Nord ».
Le dirigeant nord-coréen n’a pas cité nommément Donald Trump mais les derniers contacts de haut niveau entre les deux pays ont eu lieu sous le premier mandat du milliardaire républicain (2017-2021).
Pendant son mandat, M. Trump a rencontré M. Kim à trois reprises, en commençant par un sommet historique à Singapour en juin 2018, mais les deux hommes n’ont pas réussi à faire beaucoup de progrès dans les efforts de dénucléarisation de la Corée du Nord.
Depuis l’échec d’un deuxième sommet à Hanoï en 2019, Pyongyang a abandonné la diplomatie, redoublant d’efforts dans le développement de son arsenal militaire tout en rejetant les offres de dialogue de Washington.
Kim Jong Un s’exprimait lors de la visite jeudi d’une exposition de défense, où il inspectait selon les images diffusées par KCNA, des missiles visiblement balistiques et hypersoniques, ainsi que des lance-roquettes et drones.
Jamais auparavant la péninsule coréenne n’avait été confrontée à une situation « qui pourrait mener à une guerre nucléaire des plus destructrices », a-t-il averti dans son discours.
Ces derniers mois, la Corée du Nord a conclu un accord de défense avec la Russie et a déployé, selon Kiev et les Occidentaux, des milliers de soldats en soutien de l’invasion russe de l’Ukraine.
LNT avec Afp
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]]>The post Après l’iPhone 16, l’Indonésie bloque les ventes de teléphones Google Pixel appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Jakarta tente de dynamiser les investissements des entreprises technologiques étrangères en imposant à 40% de leurs téléphones portables d’être fabriqués à partir de pièces provenant d’Indonésie
« Nous avons annoncé que tant que ces produits ne respecteront pas le régime que nous avons exigé, ils ne pourront pas être vendus en Indonésie », a déclaré Febri Hendri Antoni Arif, porte-parole du ministère de l’Industrie, lors d’une conférence de presse tenue jeudi.
« En ce qui concerne Google Pixel, ils n’ont pas obtenu le certificat TKDN » a-t-il ajouté, faisant référence à l’acronyme du plan qui impose la règle des 40%.
La succursale de Google en Indonésie n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de l’AFP.
La première économie d’Asie du Sud-Est compte une population jeune et férue de technologie, avec plus de 100 millions de personnes âgées de moins de 30 ans – sur une population totale de 280 millions d’habitants -, ce que les entreprises technologiques voient comme une aubaine.
Le marché des smartphones en Indonésie est largement dominé par les sociétés chinoises Xiaomi, Oppo et Vivo, ainsi que par la société sud-coréenne Samsung selon Counterpoint Research.
Le ministère a indiqué la semaine dernière que les téléphones bloqués des ventes pouvaient toujours entrer sur le territoire indonésien, du moment qu’ils n’étaient pas commercialisés.
Mardi, ce sont les iPhones 16 qui ont été bloqués pour les même raisons.
Apple ne dispose pas de magasins en Indonésie. Son PDG Tim Cook s’était rendu en avril en Indonésie, le géant de la technologie cherchant à investir dans le pays et à diversifier ses chaînes d’approvisionnement, hors Chine.
LNT avec Afp
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]]>The post Chine: Akhannouch visite l’usine Gotion High Tech et fait le point sur la gigafactory de Kénitra appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En marge de son déplacement à Pékin pour représenter le Roi Mohammed VI au Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), M. Akhannouch a également visité la gigafactory « United Cell Line » de Gotion High Tech, considérée comme l’usine « signature » de Gotion High Tech et du Groupe Volkswagen en Chine.
M. Akhannouch était accompagné du ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, du Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj, ainsi que du Directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, Ali Seddiki.
A cette occasion, le président de Gotion High Tech a confirmé le respect du calendrier du projet, précisant que les travaux de construction de l’unité industrielle devaient être finalisés dans un délai de 8 mois conformément aux engagements.
La gigafactory de Kénitra est un projet intégré de production de batteries électriques dont la première phase nécessitera un investissement de 14 milliards de dirhams et permettra de créer 17.000 emplois. Le démarrage de l’exploitation est prévu pour le second trimestre 2026.
Le Chef du gouvernement a réitéré l’engagement de l’Exécutif à soutenir et à accompagner activement ce projet stratégique, qui permettra au Maroc de se doter de la 1ère gigafactory de la région Moyen Orient & Afrique.
Le projet de gigafactory de Gotion High Tech à Kénitra s’inscrit également dans une dynamique plus large de développement d’un écosystème de batteries électriques au Maroc.
Ce projet pourra s’intégrer et créer des synergies avec d’autres initiatives stratégiques en cours, telles que le projet porté par la JV CNGR et Al Mada à Jorf Lasfar.
A cette occasion, la délégation marocaine a visité la gigafactory “Unified Cell Line”, fruit de la collaboration technologique entre le groupe Volkswagen et Gotion High Tech. D’une superficie de 45.000 m2 et dotée d’une capacité de production de 180.000 systèmes de batteries par an destinés à équiper les véhicules électriques Volkswagen produits en Chine, cette unité est entièrement automatisée et équipée des technologies les plus avancées, faisant de cette unité l’usine « signature » du groupe Gotion High Tech en Chine.
Cette visite a permis à la délégation de constater de visu le fonctionnement d’une usine de batteries similaire à celle prévue au Maroc, renforçant ainsi la confiance dans les capacités de Gotion High Tech à réaliser un projet d’une telle envergure au Maroc.
LNT avec Map
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]]>The post Investissement: l’offre du Maroc présentée au Sommet Chine-Afrique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En effet, la Conférence des chefs d’entreprise chinois et africains, organisée dans le cadre de ce Sommet, a été une aubaine pour une forte délégation de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) de donner un aperçu sur les mesures et les démarches entreprises par le Maroc pour offrir un environnement propice aux affaires et aux investissements.
Il s’agit aussi de mettre la lumière sur l’ouverture économique du Royaume, ses infrastructures aux meilleurs standards internationaux et son engagement en faveur du co-développement en Afrique dans le cadre des partenariats gagnant-gagnant.
Cette conférence, tenue en présence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI à ce Sommet, a été « très importante » pour les relations économiques entre le Maroc et la Chine, a souligné le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.
Pour pouvoir renforcer les relations économiques entre le Maroc et la Chine, plusieurs rencontres ont eu lieu avec un certain nombre d’opérateurs chinois « qui se dirigent vers des secteurs que nous cherchons à développer au Maroc, comme l’automobile, la mobilité électrique, l’énergie et le textile », a déclaré à la presse M. Jazouli.
Il a également relevé que l’importante délégation marocaine prenant part aux travaux de cet événement phare est à l’image des fortes relations existant entre le Maroc et la Chine, suite à la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en République populaire de Chine en mai 2016, couronnée par la signature du partenariat stratégique bilatéral.
Pour sa part, le président de la CGEM, Chakib Alj, a indiqué que la participation de la délégation d’hommes d’affaires marocains à cet évènement vise à informer les entreprises chinoises souhaitant s’implanter au Maroc des énormes potentialités de l’économie marocaine.
« Le Maroc présente des atouts très importants, à savoir des accords de libre-échange avec plus de 60 pays, une main d’œuvre qualifiée, une proximité par rapport à l’Europe et à d’autres marchés à forte consommation, en plus de la stabilité sociale et économique », a fait remarquer M. Alj, ajoutant que tous ces facteurs font du Maroc « un pays très attractif » pour les investissements étrangers.
« La vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI nous a permis d’avoir une porte vers l’Afrique, où les entreprises marocaines ont beaucoup investi » dans plusieurs secteurs économiques clés.
La délégation marocaine à ce Sommet est composée également du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, de l’ambassadeur directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, et de l’ambassadeur du Royaume à Pékin, Abdelkader El Ansari.
Le FOCAC, qui célèbre cette année son 24ème anniversaire, constitue un partenariat de choix entre la Chine et le Continent africain, fondé sur les principes cardinaux de solidarité, de coopération et de respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.
Créé en octobre 2000 à Pékin, le FOCAC est le plus ancien forum régional de Chine. Le mécanisme a pris de l’importance en 2006, lorsque Pékin a annoncé la création d’un fonds de développement Chine-Afrique de 5 milliards de dollars.
LNT avec Map
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]]>The post Akhannouch s’entretient à Pékin avec le vice-Premier ministre chinois appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Akhannouch, qui représente SM le Roi Mohammed VI à ce Sommet, était accompagné, lors de cette audience, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, l’ambassadeur directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, l’ambassadeur du Royaume à Pékin, Abdelkader El Ansari, ainsi que par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.
Lors de ces entretiens, les deux parties se sont félicitées de l’excellence des relations unissant les deux pays dans divers domaines politique, économique, social, culturel et éducatif, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président chinois, M. Xi Jinping.
Les deux hauts responsables se sont également félicités du soutien mutuel sur les questions fondamentales de leurs pays dans les foras régionaux et internationaux.
Le Chef du gouvernement a relevé que la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en République populaire de Chine en mai 2016 a donné un coup d’accélérateur aux relations entre les deux pays, suite à la signature du partenariat stratégique bilatéral, émettant le vœu de voir cette dynamique se consolider et se développer davantage dans l’avenir.
M. Akhannouch a également fait part de la volonté du Royaume de renforcer sa coopération fructueuse et stratégique avec la Chine, notamment dans le cadre du partenariat triangulaire et multidimensionnel entre le Maroc, la Chine et l’Afrique.
A cet égard, le Chef du gouvernement a mis en avant les multiples initiatives lancées par SM le Roi Mohammed VI pour l’Afrique, traduisant ainsi l’engagement du Maroc en faveur de la paix, de la stabilité, de l’intégration régionale et du développement durable dans le Continent.
Il a notamment cité l’Initiative internationale pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique, visant à offrir à cette région un accès plus direct et bénéfique à l’océan, renforçant ainsi les échanges commerciaux et économiques, en plus du Processus des Etats Africains Atlantiques (PEAA), une initiative phare ayant pour objectif de faire de l’espace africain atlantique une zone de paix, de stabilité et de prospérité partagée.
Il s’agit aussi, a poursuivi le Chef du gouvernement, du projet de gazoduc Nigéria-Maroc visant la création d’un corridor énergétique stratégique favorisant la coopération énergétique et stimulant la croissance économique dans la région.
Pour sa part, M. Ding, qui était accompagné de plusieurs hauts responsables chinois, a souligné le caractère « unique » des relations bilatérales, notamment depuis la visite de Sa Majesté le Roi en Chine en 2016.
La Chine est prête à œuvrer de concert avec le Maroc pour approfondir la coopération dans des secteurs tels que les infrastructures, le commerce, l’investissement, la culture, l’éducation et le tourisme, a relevé M. Ding, mettant l’accent sur l’importance d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le partenariat stratégique bilatéral.
Cette audience a été suivie d’un déjeuner présidé par le vice-Premier ministre chinois et le Chef du gouvernement, offert par le Président du Conseil d’Etat chinois en l’honneur de la délégation marocaine prenant part au Sommet du FOCAC.
Les travaux du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine se sont ouverts, ce jeudi au Grand Palais du peuple à Pékin, avec la participation du Président chinois Xi Jinping et des Chefs d’Etat et de gouvernement africains, dont le Maroc.
LNT avec Map
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]]>The post Akhannouch à Pékin pour représenter SM le Roi au Sommet du Forum sino-africain appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A son arrivée à l’aéroport international de Pékin, le Chef du gouvernement a été accueilli par le ministre de l’Administration nationale de la réglementation financière, Li Yunze.
Lors des travaux de ce Sommet, M. Akhannouch sera accompagné par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.
De même, une délégation d’hommes d’affaires conduite par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, participera également à la 8è Conférence sino-africaine des chefs d’entreprise, prévue en marge du Sommet.
Le FOCAC, qui célèbre cette année son 24ème anniversaire, constitue un partenariat de choix entre la Chine et le Continent africain, fondé sur les principes cardinaux de solidarité, de coopération et de respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États.
Fondé en octobre 2000 à Pékin, le FOCAC est le plus ancien forum régional de Chine. Le mécanisme a pris de l’importance en 2006, lorsque Pékin a annoncé la création d’un fonds de développement Chine-Afrique de 5 milliards de dollars.
LNT avec Map
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]]>The post Pyongyang qualifie « d’imprudente » la vente d’hélicoptères américains à Séoul appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Il s’agit d’un acte imprudent et provocant » qui vise à « délibérément augmenter l’instabilité sécuritaire dans la région », a fustigé dans un communiqué le ministère nord-coréen de la Défense.
« Nous nous opposons fermement (…) au renforcement militaire (…) des forces vassales » des Etats-Unis, a-t-il déclaré, critiquant par la même des ventes récentes américaines au Japon et à d’autres alliés de Washington en Asie-Pacifique.
Cet accord va amener Pyongyang à « renforcer encore » ses propres moyens de « dissuasion stratégique », a souligné le régime nord-coréen.
« La situation actuelle exige de toute urgence de garantir l’équilibre militaire dans la région en augmentant les capacités de défense de toutes les manières possibles, en proportion directe avec les défis et les menaces en matière de sécurité qui peuvent résulter des ventes d’armes américaines », a-t-il encore souligné.
Le ministère sud-coréen de l’Unification a jugé de son côté vendredi que la Corée du Nord était celle qui « menaçait la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne » en voyant les deux pays comme « deux nations hostiles » et en ne cessant de « développer armes nucléaires et missiles illégaux ».
Le gouvernement sud-coréen « surveille de près et évalue minutieusement les activités de la Corée du Nord grâce à une coopération étroite avec les agences concernées », a déclaré à la presse Kim In-ae, vice-porte-parole du ministère.
Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir approuvé la vente de jusqu’à 36 hélicoptères d’attaque Apache, ainsi que du matériel lié, dont des missiles, à la Corée du Sud pour environ 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros).
Selon l’agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA), elle doit permettre « d’améliorer les capacités de la République de Corée (nom officiel de la Corée du Sud) à faire face aux menaces actuelles et futures » avec « une force capable de dissuader les adversaires ».
La transaction doit encore être validée par le Congrès américain avant d’être effective.
L’annonce de la vente est intervenue au premier jour des traditionnels exercices militaires annuels menés conjointement par Washington et Séoul. Baptisées « Ulchi Freedom Shield », elles mobiliseront des milliers de militaires jusqu’au 29 août.
Washington est le principal allié de Séoul en matière de sécurité.
LNT avec Afp
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]]>The post Accord de défense mutuelle entre Moscou et la Corée du Nord, qui soutient la Russie sur l’Ukraine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Reçu en grande pompe, le président russe a estimé que les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU visant les Nord-Coréens pour leur programme nucléaire, « inspirées par les Etats-Unis et leurs alliés », devaient être « réexaminées ».
« Le traité pour un partenariat global signé aujourd’hui prévoit, entre autres, une assistance mutuelle en cas d’agression contre une partie au traité », a déclaré M. Poutine à la presse.
« La Russie et la Corée mènent toutes deux une politique étrangère indépendante et n’acceptent pas le langage du chantage et du diktat », a-t-il poursuivi, dans un clair avertissement aux Occidentaux.
Le chef de l’Etat russe a qualifié l’accord de « document véritablement révolutionnaire », ajoutant que la Russie « n’excluait pas pour elle-même une coopération militaro-technique » avec Pyongyang.
– Ukraine: soutien nord-coréen à la Russie –
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a de son côté assuré que l’accord était « exclusivement pacifique et défensif ». Qualifiant Vladimir Poutine de « meilleur ami » de son pays, il a salué l’avènement d’une « nouvelle ère » dans les relations avec Moscou.
« Il ne fait aucun doute que le traité de partenariat stratégique global (…) garantira de manière fiable l’alliance entre la Corée du Nord et la Russie pendant un siècle et qu’il contribue pleinement au maintien de la paix et de la stabilité dans la région », a plus tard jugé Kim Jong Un pendant une réception en l’honneur de son invité.
Le gouvernement nord-coréen « exprime son entier soutien et sa solidarité au gouvernement, à l’armée et au peuple russes dans la conduite de l’opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger la souveraineté, les intérêts de sécurité et l’intégrité territoriale », a-t-il en outre dit à M. Poutine.
« Nous apprécions beaucoup votre soutien systématique et permanent de la politique russe, y compris sur le dossier ukrainien », a en retour lâché le chef du Kremlin.
« Nous sommes reconnaissants aux dirigeants et au peuple de la République populaire démocratique de Corée s’agissant de la situation en Ukraine. Aujourd’hui, nous luttons ensemble contre les pratiques hégémoniques et néocolonialistes des Etats-Unis et de leurs satellites ».
Réagissant à ces annonces, l’Ukraine, par la voix du conseiller présidentiel Mykhaïlo Podoliak, a exhorté la communauté internationale à « une approche plus rigoureuse pour parvenir à un véritable isolement » de Moscou et de la Corée du Nord.
Cette dernière « coopère aujourd’hui activement avec la Russie dans le domaine militaire et fournit délibérément des ressources pour le meurtre de masse des Ukrainiens », en particulier « un grand nombre d’obus de gros calibre », s’est emporté M. Podoliak.
– Première visite –
Vladimir Poutine, accueilli par une grande cérémonie sur la place Kim Il Sung, avec une fanfare militaire et des danses synchronisées, a quant à lui offert à son hôte une voiture de luxe du constructeur russe Aurus. Il a ensuite eu un long aparté avec le dirigeant nord-coréen qu’il a convié à se rendre dans son pays.
Il s’agit du premier séjour en Corée du Nord de M. Poutine en 24 ans et de la deuxième rencontre entre les deux hommes en moins d’un an. En septembre 2023, Kim Jong Un était allé en train blindé dans l’extrême Est de la Russie pour un sommet avec le président russe.
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953) mais se sont rapprochés depuis l’opération militaire russe déclenchée en Ukraine en février 2022.
Interrogé par l’AFP sur la visite de M. Poutine, un porte-parole du département d’Etat américain a estimé que « l’approfondissement de la coopération entre la Russie et la Corée du Nord devrait préoccuper quiconque s’intéresse au maintien de la paix et de la stabilité dans la péninsule coréenne ».
« Nous ne pensons pas qu’un pays doive donner à M. Poutine une plateforme pour promouvoir sa guerre d’agression contre l’Ukraine. La Russie viole de manière flagrante la Charte des Nations unies et s’efforce de saper le système international », a-t-il ajouté.
Pour Koh Yu-hwan, professeur d’études nord-coréennes à l’université de Dongguk à Séoul, « la Russie a besoin du soutien de la Corée du Nord en matière d’armes en raison de la guerre prolongée en Ukraine, tandis que la Corée du Nord a besoin du soutien de la Russie en matière de nourriture, d’énergie et d’armes de pointe pour alléger la pression des sanctions ».
– Moins dépendre de Pékin –
Américains et Européens s’inquiètent pour leur part depuis des mois du rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer massivement des munitions et des missiles à la Russie.
En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fait bénéficier la Corée du Nord de son expertise pour son programme de satellites et envoyé de l’aide pour lutter contre les pénuries alimentaires.
Le soutien de Vladimir Poutine permet à Kim Jong Un d' »amoindrir sa dépendance » à l’égard d’un autre allié clé, Pékin, a insisté auprès de l’AFP Vladimir Tikhonov, professeur d’études coréennes à l’université d’Oslo.
A l’issue de sa visite en Corée du Nord, le président russe s’est envolé pour le Vietnam, où il est arrivé jeudi matin pour une visite officielle.
LNT avec Afp
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]]>The post La Corée du Nord tire un missile balistique de portée intermédiaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Quelques heures plus tard, la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon ont mené un exercice aérien conjoint impliquant des bombardiers à capacité nucléaire.
L’armée de Séoul a « détecté vers 06H53 (21H53 GMT) ce qui est présumé être un missile balistique de portée intermédiaire tiré depuis la zone de Pyongyang vers la mer de l’Est », a indiqué l’état-major interarmées sud-coréen (JCS), faisant référence à l’étendue d’eau également connue sous le nom de mer du Japon. « Nous avons renforcé la surveillance et partageons étroitement les informations pertinentes avec les Etats-Unis et le Japon ».
Il s’agit du troisième essai de missile balistique depuis le début de l’année, après ceux d’un missile à combustible solide supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en mars et d’un autre doté d’une ogive hypersonique manœuvrable en janvier.
Tokyo a confirmé le lancement et les garde-côtes ont demandé aux navires d’être vigilants et de signaler tout objet tombé sans s’en approcher.
La chaîne publique japonaise NHK, citant des sources gouvernementales anonymes, a indiqué que le missile « semble être tombé dans des eaux situées en dehors de la zone économique exclusive du Japon ».
Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, rappelant mardi à la presse que le Nord avait « lancé des missiles balistiques à plusieurs reprises » cette année, a dénoncé une menace pour la sécurité régionale et jugé que c’était « absolument inacceptable ».
Peu après l’annonce du tir, le ministère de la Défense sud-coréen a annoncé avoir tenu mardi près de la péninsule coréenne un exercice aérien conjoint avec Washington et Tokyo impliquant des bombardiers B52-H à capacité nucléaire et des chasseurs F-15K. L’opération visait à « améliorer la réactivité commune contre les menaces nucléaires et des missiles du Nord », selon la même source.
Le tir intervient moins de deux semaines après que les médias d’Etat de Pyongyang ont annoncé que Kim Jong Un avait supervisé un essai réussi d’un moteur à combustible solide pour un « nouveau type de missile hypersonique de portée intermédiaire ».
Il survient également quelques jours seulement après qu’un veto russe aux Nations unies a conduit à la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, sur fond d’enquête sur des transferts d’armes présumés entre Moscou et Pyongyang.
Dans un peu plus d’une semaine, la Corée du Sud organisera ses élections législatives, au cours desquelles le parti du président Yoon Suk Yeol, partisan d’une ligne dure à l’égard de Pyongyang, cherchera à reprendre le contrôle du Parlement.
– Liens renforcés avec Moscou –
Pyongyang fait l’objet d’une série de sanctions depuis son deuxième essai nucléaire en 2009, mais a néanmoins poursuivi le développement de ses programmes nucléaires et d’armement.
Depuis début 2024, la Corée du Nord a désigné Séoul comme son « principal ennemi », fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé d’entrer en guerre pour toute violation de son territoire « ne serait-ce que de 0,001 millimètre ».
En mars, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont organisé l’un de leurs principaux exercices militaires conjoints annuels, suscitant l’ire de Pyongyang qui condamne systématiquement ces exercices comme des répétitions en vue d’une invasion.
Séoul est un allié clé de Washington dans la région. Les Etats-Unis stationnent 27.000 soldats américains en Corée du Sud pour l’aider à se protéger du Nord, doté de l’arme nucléaire.
De son côté, Pyongyang a récemment renforcé ses liens avec la Russie, son allié traditionnel.
Le président russe Vladimir Poutine et Kim Jong Un avaient tenu un sommet dans l’Extrême-Orient russe en septembre, au cours duquel M. Kim avait déclaré que les liens avec Moscou étaient la « priorité numéro un » de son pays.
Les Etats-Unis ont ensuite affirmé que Pyongyang avait commencé à fournir des armes à Moscou.
La Corée du Sud a déclaré début mars que la Corée du Nord avait expédié environ 7.000 conteneurs d’armes à la Russie pour sa guerre contre l’Ukraine depuis le début des transferts en juillet.
LNT avec Afp
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]]>The post Semi-conducteurs: malgré les sanctions, le secteur chinois garde le moral appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les stands du salon Semicon, organisé la semaine dernière dans la mégapole de l’est de la Chine, étaient remplis de visiteurs curieux d’observer de plus près ces micropuces.
Hautement stratégiques, elles sont essentielles à la production d’une multitude d’appareils électroniques, des machines à café aux voitures électriques en passant par les smartphones, et sont aussi présentes dans l’armement.
Et depuis quelques années, elles sont au coeur d’un bras de fer géopolitique, les Etats-Unis et plusieurs pays européens ayant décidé de bloquer les exportations de technologie avancée dans les semi-conducteurs vers la Chine, par crainte de son utilisation à des fins militaires.
En réaction, Pékin accélère ses efforts pour atteindre l’auto-suffisance: un sujet omniprésent au salon Semicon, avec des slogans comme « Surmonter le goulot d’étranglement technologique, nationaliser les matériaux clés des puces chinoises ».
« Plus les Etats-Unis nous imposent des restrictions, plus vite certaines de nos entreprises nationales vont se développer », assure à l’AFP un professionnel du secteur, M. Wang.
Même opinion pour Vicky Zheng, représentante d’une entreprise d’assemblage de puces de Qingdao (est): selon elle, les restrictions vont forcer la Chine à « se développer davantage pour rattraper son retard, voire pour remplacer des produits, afin de disposer de solutions plus nombreuses et de meilleure qualité ».
– Puce locale –
M. Huang, exposant dont l’entreprise de test de semi-conducteurs, King Long Technology, se trouve à Suzhou, près de Shanghai, affiche lui aussi sa confiance.
« Dans un environnement soumis à une telle pression, la Chine fait des progrès très rapides pour augmenter ses capacités en technologie et en production, ainsi que dans la formation du personnel technique », assure-t-il.
La preuve de ces progrès: en septembre, le géant chinois Huawei a dévoilé son nouveau téléphone Mate 60 Pro, équipé d’une puce Kirin 9000s.
La puce se veut la remplaçante, fabriquée localement, de la Kirin 9000 produite par le champion taïwanais du secteur, TSMC. Huawei n’a plus le droit de se fournir auprès de TSMC en raison des sanctions américaines.
Mais la provenance exacte de cette puce est désormais remise en question.
Jeudi dernier, un responsable américain a déclaré que le poids lourd des semi-conducteurs chinois Smic avait pu violer la loi américaine en fournissant Huawei malgré les sanctions. Les actions de Smic ont alors chuté en Bourse.
M. Huang, du groupe King Long, reconnaît que les restrictions étrangères vont « quand même avoir un impact » sur le secteur, surtout à court terme.
La plupart des fabricants chinois de puces ont d’ailleurs annoncé des pertes l’an dernier. Loongson Technology, qui en conçoit, a essuyé une perte nette de 329 millions de yuans (42 millions d’euros), contre un bénéfice de 5,2 millions de yuans un an plus tôt.
Loongson, placé en 2023 sur liste noire par le département américain du Commerce et donc privé de tout accès aux technologies américaines, a admis le mois dernier que ses coûts en recherche et développement avaient grimpé de 36%.
– « Au moins une décennie » –
Pour Scotten W. Jones, du site spécialisé TechInsights, la technologie de fabrication de semi-conducteurs dont dispose la Chine actuellement est « bien loin derrière les meilleurs modèles de ASML », le géant néerlandais du secteur.
« Si la Chine est prête à investir suffisamment, elle pourra probablement rattraper le reste du monde, mais je pense qu’il faudra attendre au moins une décennie », estime l’expert.
Pékin semble en effet prêt à investir: selon l’agence Bloomberg, la Chine est en train de lever plus de 27 milliards de dollars pour un fonds dédié à l’industrie des puces.
D’où l’optimisme observé au salon Semicon de Shanghai: selon Robyn Klingler-Vidra, une spécialiste de l’innovation au King’s College à Londres, il est « justifié » par le rythme auquel les entreprises chinoises sont en train de rattraper leur retard.
Elle cite la nouvelle puce de Huawei fabriquée par Smic, soulignant que les deux entreprises sont en train d' »étudier » des puces encore plus sophistiquées.
« Cela va à l’encontre des idées selon lesquelles, malgré des investissements gouvernementaux importants, la Chine ne serait compétitive que dans des secteurs déjà matures », observe Mme Klingler-Vidra.
LNT avec Afp
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]]>The post Pyongyang tire plusieurs missiles balistiques pendant la visite de Blinken à Séoul appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’armée sud-coréenne a déclaré avoir « détecté vers 7H44 (22H44 GMT) le lancement de ce qui semble être de multiples missiles balistiques à courte portée », qui ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s’abîmer dans la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon.
« Nous partageons les informations pertinentes avec les États-Unis et le Japon et nous nous tenons prêts à intervenir », a ajouté l’état-major interarmées.
Les tirs coïncident avec la visite du chef de la diplomatie américaine, arrivé la veille au soir à Séoul. Il a eu des entretiens lundi matin avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol et participé lundi au troisième « Sommet pour la démocratie ».
Ces lancements interviennent aussi quelques jours après la fin d’exercices militaires conjoints américano-sud-coréens.
Après sa rencontre avec M. Yoon, M. Blinken a « condamné (…) le lancement de missiles balistiques par la RPDC et réaffirmé l’engagement sans faille des États-Unis en faveur de la sécurité de la République de Corée », a déclaré le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller, se référant aux noms officiels, respectivement, de la Corée du Nord et de la Corée du Sud.
Trois missiles balistiques de courte portée ont été tirés, selon le porte-parole du gouvernement japonais, le Premier ministre Fumio Kishida condamnant des essais d’armes « répétés et très fréquents » du Nord.
Cette « série d’actions menace la paix et la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale. Nous ne le tolérons pas », a-t-il ajouté.
Ces tirs de missile balistique sont les deuxièmes par Pyongyang en 2024, après celui, le 14 janvier, d’un engin équipé d’une ogive hypersonique.
M. Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième « Sommet pour la démocratie », une initiative du président des Etats-Unis Joe Biden, et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.
Le secrétaire d’Etat américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d’un renforcement de l’alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d’une politique de « dissuasion étendue » face au Nord.
– « Prix élevé » –
Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle « Bouclier de la liberté », comprenant l’interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023.
Pyongyang a averti début mars que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un « prix élevé » pour ces manœuvres avant d’annoncer que M. Kim avait supervisé un exercice d’artillerie à grande échelle comprenant, selon lui, des unités frontalières « qui ont mis la capitale de l’ennemi à leur portée ».
« Il s’agit d’une manœuvre très calculée de la part de Pyongyang, tirer plusieurs missiles montre qu’il est capable d’un tel acte même lorsque le plus haut diplomate américain est sur place », a indiqué à l’AFP le professeur Choi Gi-il, spécialiste des études militaires à l’université de Sangii.
La Corée du Nord procède généralement à des tirs de missiles « en guise de riposte » après les exercices conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud, a souligné Han Kwon-hee, de l’Association coréenne des études de l’industrie de la défense.
Séoul est un allié clé de Washington dans la région. Les Etats-Unis stationnent quelque 27.000 soldats américains en Corée du Sud pour l’aider à se protéger face au Nord, doté de l’arme nucléaire.
Arrivé au pouvoir en 2022, le président conservateur sud-coréen Yoon Suk Yeol a renforcé ses liens avec la Maison Blanche et cherché à se rapprocher du Japon, ancienne puissance coloniale dans la péninsule coréenne, face aux menaces de Pyongyang.
Depuis le début de l’année, Pyongyang a désigné Séoul comme son « principal ennemi », fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé d’entrer en guerre pour toute violation de son territoire « ne serait-ce que de 0,001 millimètre ».
Après Séoul, Antony Blinken doit se rendre aux Philippines, pour apporter son soutien à un allié aux prises avec les velléités de Pékin en mer de Chine méridionale.
LNT avec Afp
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]]>The post La Corée du Nord dit avoir testé un « système d’armement nucléaire sous-marin » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces exercices trilatéraux, impliquant un porte-avions américain à propulsion nucléaire, ont « gravement menacé la sécurité » du Nord, a déclaré le ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué cité par l’agence d’Etat KCNA.
En réponse, Pyongyang a procédé à « un test important de son système d’armement nucléaire sous-marin +Haeil-5-23+ en développement en mer de l’Est de Corée », ajoute le ministère, faisant référence à une zone également connue sous le nom de mer du Japon.
En début de semaine, la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon ont conduit des manœuvres militaires navales conjointes au sud de l’île méridionale sud-coréenne de Jeju, affirmant l’avoir fait en réponse au lancement d’un missile balistique par Pyongyang dimanche.
Les exercices ont impliqué neuf navires des trois pays, dont le porte-avions à propulsion nucléaire américain USS Carl Vinson.
Ces manœuvres ont « constitué une cause de nouvelle déstabilisation de la situation régionale », a déclaré Pyongyang vendredi, les qualifiant de « menace grave pour la sécurité » du Nord, a ajouté le porte-parole du ministère, selon KCNA.
Le test annoncé vendredi – dont la date exacte n’a pas été précisée – permet « au dispositif de contre-attaque sous-marine basé sur les armes nucléaires de notre armée d’être encore renforcé », a mis en avant le porte-parole, affirmant que les différentes réponses maritimes et sous-marines de Pyongyang allaient « continuer à dissuader les manœuvres militaires hostiles des marines des Etats-Unis et de leurs alliés ».
Les récents mois ont connu une forte détérioration des relations entre les deux Corées, longtemps tendues, les deux parties ayant renoncé à des accords clés visant à réduire les tensions, renforcé la sécurité à la frontière et effectué des exercices de tir réel le long de la frontière.
Le numéro 1 nord-coréen Kim Jong Un a tout récemment qualifié le Sud de « principal ennemi » et menacé Séoul d’entrer en guerre pour toute violation « ne serait-ce que de 0,001 mm » du territoire nord-coréen.
– Drones déployés ? –
L’an dernier, Pyongyang avait affirmé avoir mené plusieurs tests d’un prétendu drone d’attaque nucléaire sous-marin – une version différente du Haeil qui veut dire tsunami en coréen, affirmant que cette arme pourrait déclencher « un tsunami radioactif ».
L’annonce vendredi de l’essai d’un sous-marin « est un signe clair du déploiement des drones Haeil dans les flottes navales pour leur utilisation », a estimé Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale à Séoul.
« La déclaration du Nord illustre la position de Pyongyang selon laquelle il répondra proportionnellement aux exercices militaires du Sud, du Japon et des Etats-Unis », a-t-il relevé, ajoutant que le Nord ne semblait pas essayer de « franchir la ligne afin de provoquer un conflit armé ».
Ahn Chan-il, un transfuge devenu chercheur qui dirige l’Institut mondial d’études sur la Corée du Nord, a jugé « difficile de déterminer les capacités exactes » des prétendus systèmes d’armes nucléaires sous-marins de la Corée du Nord.
« Compte tenu du niveau scientifique de la Corée du Nord en matière de défense et du fait que l’arme est encore en phase de développement, elle n’est pas encore en mesure de constituer une menace significative », a-t-il déclaré à l’AFP.
En fin d’année 2023, Kim Jong Un a lancé de nouvelles menaces de frappes nucléaires contre Séoul et ordonné l’accélération des préparatifs militaires en vue d’une « guerre » qui « peut être déclenchée à tout moment sur la péninsule.
Pyongyang a annoncé avoir tiré dimanche un missile balistique équipé d’une ogive hypersonique manœuvrable, quelques jours après avoir conduit des exercices d’artillerie à munitions réelles sur sa côte occidentale, près d’îles sud-coréennes dont la population civile a été appelée à se mettre à l’abri.
Après deux échecs successifs en mai et en juin, la Corée du Nord a mis en orbite avec succès en novembre son premier satellite d’observation militaire, après avoir reçu, selon Séoul l’aide russe, en échange d’armements pour la guerre en Ukraine.
LNT avec Afp
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]]>The post Pyongyang tire quelque 200 obus au large, ordre aux civils d’une île sud-coréenne d’évacuer appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« L’armée nord-coréenne a effectué plus de 200 tirs aujourd’hui entre 09H00 et 11H00 (12H00 et 02H00 GMT) dans les zones de Jangsan-got dans le nord de l’île de Baengnyeong et dans le nord (…) de l’île de Yeonpyeong », a déclaré un responsable du ministère de la Défense.
Les habitants de ces deux îles frontalières sud-coréennes, situées en mer Jaune, ont été priés d’évacuer, selon des responsables locaux. Les autorités de l’île de Yeonpyeong ont ainsi déclaré à l’AFP que l’ordre d’évacuation avait été émis à titre de « mesure préventive ».
« Nous faisons des annonces d’évacuation en ce moment », a pour sa part affirmé un responsable de district de l’île de Baengnyeong (nord-ouest), ajoutant être au courant de la conduite à venir d’un exercice naval par l’armée sud-coréenne.
Dans la foulée du barrage d’artillerie de Pyongyang, la Corée du Sud a dénoncé un « acte de provocation », pressant son voisin d’y mettre un terme et prévenant qu’il répondra par des mesures « appropriées ».
« Nous avertissons sérieusement que la Corée du Nord porte l’entière responsabilité de cette escalade de la crise et nous l’exhortons à cesser immédiatement ces actions », a écrit le ministère sud-coréen de la Défense dans un communiqué. « Notre armée suit et surveille de près la situation en étroite coordination avec les États-Unis », a-t-il ajouté.
En 2010, Pyongyang avait déjà tiré 170 obus d’artillerie sur l’île de Yeonpyeong, faisant quatre morts dont deux civils lors de la première attaque nord-coréenne contre des civils depuis la guerre de Corée (1950-1953).
Les deux Corée ont entamé en 2018 un processus de rapprochement, caractérisé par trois rencontres entre Kim Jong Un et le président sud-coréen de l’époque, Moon Jae-in.
Mais les relations entre les deux Corée se sont détériorées jusqu’à atteindre un point bas cette année après le lancement d’un satellite espion par Pyongyang, qui a poussé Séoul à suspendre partiellement un accord militaire de 2018 visant à désamorcer les tensions.
Au terme d’une réunion du comité central du Parti des travailleurs de Corée, fin décembre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait ordonné l’accélération des préparatifs militaires en vue d’une « guerre » qui pouvait « être déclenchée à tout moment » sur la péninsule.
Il avait également accusé les Etats-Unis, dans un long discours, de « divers types de menaces militaires » et a ordonné à ses forces armées de maintenir « une capacité de réponse écrasante à la guerre ».
Lors de la réunion du parti, le dirigeant a affirmé ne plus rechercher la réconciliation et la réunification avec la Corée du Sud, soulignant la « situation de crise persistante et incontrôlable » qui, selon lui, a été déclenchée par Séoul et Washington.
En 2023, la Corée du Nord a procédé à un nombre record d’essais de missiles balistiques, en violation de nombreuses résolutions de l’ONU le lui interdisant.
Le pays a également gravé dans sa Constitution son statut de puissance nucléaire, et a testé avec succès le Hwasong-18, le missile balistique intercontinental (ICBM) le plus puissant de son arsenal, capable d’atteindre les Etats-Unis.
LNT avec AFP
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]]>The post La collision à l’aéroport de Tokyo-Haneda toujours inexpliquée, l’enquête en cours appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les 379 passagers et membres d’équipage du vol JAL516 ont tous survécu, ayant été évacués après la collision de l’avion de ligne lors de son atterrissage avec un appareil plus petit des garde-côtes japonais, qui, lui, se préparait à décoller.
Le choc a provoqué une grosse explosion et l’avion de la JAL a pris feu avant de s’immobiliser plus loin. Il a entièrement brûlé après l’évacuation de tous ses occupants à l’aide de toboggans gonflables à l’avant. Quatorze personnes ont été légèrement blessées, selon les pompiers.
« C’est un miracle que nous ayons survécu », a commenté un passager de 28 ans, cité par le quotidien Nikkei après l’accident.
« Les compagnies aériennes doivent être capables d’évacuer tous les passagers et membres d’équipage d’un avion en 90 secondes », souligne auprès de l’AFP Doug Drury, un expert en aviation de l’Université de Central Queensland en Australie.
Cette règle fixée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) oblige les fabricants d’avion à concevoir leurs appareils de façon à pouvoir tenir ce délai d’évacuation, et le personnel de bord s’entraîne régulièrement dans ce but, a ajouté cet expert.
C’est une procédure « compliquée » mais elle été menée ici de manière « irréprochable », a salué M. Drury. « Un facteur clé, c’est que personne n’a essayé ici de prendre ses bagages à main ! Il y a eu plusieurs accidents mortels par le passé parce que quelqu’un avait sorti ses bagages en cabine », ralentissant ainsi l’évacuation de tous, a-t-il rappelé.
En revanche, cinq des six occupants de l’avion des garde-côtes sont morts. Seul le commandant de bord a réussi à évacuer, bien que gravement blessé.
Ils s’apprêtaient à décoller pour fournir des biens de première nécessité aux sinistrés du gigantesque séisme de lundi dans le département d’Ishikawa (centre du Japon), qui a fait au moins une soixantaine de morts.
L’avion JAL516, qui arrivait de Sapporo (nord du Japon), avait-il la permission d’atterrir ? Interrogé mardi soir lors d’un point presse, un responsable de Japan Airlines a répondu: « D’après ce que nous avons compris, elle avait été donnée ».
Les échanges radio de la tour de contrôle de Tokyo-Haneda, que l’AFP a consultés sur le site LiveATC.net, semblent étayer cette version.
« Japan 516, continuez votre approche », peut-on entendre de la part d’un contrôleur aérien à 17H43 locales (08H43 GMT), soit quatre minutes avant la collision.
Un contrôleur aérien aurait à l’inverse demandé à l’avion des garde-côtes d’attendre à l’écart de la piste, selon la chaîne de télévision NHK citant une source au sein du ministère nippon des Transports.
Mais d’après un responsable des garde-côtes également mentionné par la NHK, le pilote rescapé de cet appareil aurait déclaré juste après l’accident qu’il avait obtenu la permission de décoller.
Japan Airlines, les garde-côtes et le ministère nippon des Transports refusent pour l’heure de faire davantage de commentaires officiels, invoquant l’enquête en cours.
Une équipe d’experts du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français pour l’aviation civile doit arriver mercredi au Japon, étant donné que l’avion de JAL était un Airbus A350-900, produit à Toulouse.
Airbus a aussi annoncé envoyer une équipe d' »assistance technique » pour aider l’enquête du Bureau japonais de la sécurité des Transports (JTSB).
Les ruines carbonisées de l’appareil court-courrier des garde-côtes, un Dash 8 canadien, se trouvaient toujours mercredi sur une piste de Tokyo-Haneda jonchée de débris, a constaté un photographe de l’AFP sur place.
« Nous sommes en train d’examiner la situation », de voir comment les débris sont « répartis » sur la piste et d’où ils provenaient, a déclaré mercredi Takuya Fujiwara du JTSB.
Plusieurs centaines de mètres plus loin repose la carcasse noircie de l’avion de Japan Airlines, échouée sur la pelouse entre la piste et la mer.
Les vols intérieurs à Tokyo-Haneda avaient tous été annulés mardi à la suite de l’accident, mais la majorité des vols internationaux ont continué d’être assurés.
Le trafic de l’aéroport reste perturbé mercredi, surtout pour les vols intérieurs, avec de nombreuses annulations et retards, selon son site.
Les accidents impliquant des avions de ligne sont extrêmement rares au Japon. Le plus grave d’entre eux s’est produit en 1985, quand un avion de la Japan Airlines s’est écrasé entre Tokyo et Osaka, faisant 520 morts, l’une des catastrophes aériennes les plus meurtrières au monde.
LNT avec AFP
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]]>The post 30 morts au Japon après un puissant séisme, d’importants dégâts matériels appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les autorités du département d’Ishikawa, dont fait partie la péninsule de Noto, ont fait état mardi de 30 morts, 14 blessés graves et « beaucoup » de blessés légers.
« C’était une secousse tellement puissante », a déclaré à l’AFP Tsugumasa Mihara, 73 ans, en train de faire la queue avec des centaines d’autres habitants de Shika, une petite ville de la péninsule de Noto, pour récupérer des réservoirs d’eau potable à la mairie.
« Quelle terrible façon de commencer l’année », a-t-il ajouté.
Survenu lundi à 16H10 (07H10 GMT), le principal séisme parmi plus de 150 secousses importantes ressenties jusqu’à mardi matin a été enregistré à une magnitude de 7,5 selon l’Institut américain de géophysique (USGS) et de 7,6 selon l’agence météorologique japonaise (JMA).
Ce tremblement de terre, ressenti jusqu’à Tokyo à 320 km à vol d’oiseau de Noto, a aussi causé d’immenses dégâts matériels et un tsunami lundi sur les côtes de la mer du Japon, lequel est finalement resté de faible ampleur, des vagues de 1,2 mètre de haut maximum ayant été mesurées.
Le niveau de risque de tsunami, qui avait initialement déclenché une rare alerte maximale de la JMA, a ensuite été rétrogradé puis définitivement levé mardi à 10H00 (01H00 GMT) par cette même agence.
L’étendue des destructions s’est révélée mardi avec le lever du soleil: partout, des maisons anciennes et bâtiments effondrés, des routes crevassées, des bateaux de pêche ayant chaviré ou s’étant échoués, et des incendies persistants au milieu de ruines fumantes.
Les séismes ont fait de « nombreuses victimes » et d’importants dégâts matériels, a déclaré mardi le Premier ministre japonais Fumio Kishida. « Nous devons mener une course contre la montre » pour sauver des vies, a-t-il ajouté.
Un grand incendie a notamment ravagé une partie du centre-ville de Wajima, un petit port historique dans le nord de la péninsule de Noto réputé pour ses produits artisanaux en laque. Un immeuble commercial de six étages s’est aussi effondré à cause du séisme.
« Tenez bon! Tenez bon! », criaient des pompiers en train de se frayer une voie d’accès dans les décombres à l’aide d’une scie électrique et en rampant, selon des images de la télévision japonaise filmées à Wajima.
Les pompiers sont débordés, a déclaré mardi à l’AFP un responsable des services d’urgence de Wajima. « Nous nous occupons de plusieurs incendies », et le nombre d’appels d’urgence et de signalements de dégâts continue d’augmenter, a-t-il dit.
Plus de 32.000 foyers restent privés d’électricité mardi et de nombreuses agglomérations du département d’Ishikawa n’ont plus accès à l’eau potable.
Plus de 60.000 habitants avaient reçu lundi des consignes d’évacuation, selon l’agence nationale de gestion des incendies et catastrophes naturelles.
Un millier de soldats des Forces japonaises d’autodéfense (FJA), ainsi que plus de 2.000 pompiers et quelque 630 policiers sont arrivés en renfort dans les zones sinistrées, a précisé mardi M. Kishida.
Le Premier ministre avait aussi annoncé lundi l’envoi de biens de première nécessité comme de l’eau potable, de la nourriture, des couvertures, de l’essence ou encore du fioul, par avion ou par bateau.
Face à la catastrophe, les traditionnelles salutations publiques du Nouvel An par l’empereur du Japon Naruhito et sa famille, qui devaient se tenir mardi à Tokyo, ont été annulées.
Plusieurs autoroutes endommagées ont été fermées à la circulation et le trafic des trains à grande vitesse (shinkansen) entre Tokyo et Ishikawa, interrompu depuis lundi, devait reprendre mardi après-midi.
Situé sur la ceinture de feu du Pacifique, le Japon est l’un des pays où les séismes sont les plus fréquents au monde.
L’archipel applique en conséquence des normes de construction extrêmement strictes, de sorte que les bâtiments modernes résistent généralement à de puissants séismes, mais les maisons anciennes beaucoup moins.
Le Japon est hanté par le souvenir du terrible séisme de magnitude 9,0 suivi d’un tsunami géant en mars 2011 sur les côtes nord-est du pays, une catastrophe qui a fait quelque 20.000 morts et disparus.
Ce désastre avait aussi entraîné l’accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl en 1986.
« Aucune anomalie » n’a été détectée dans les centrales nucléaires du pays, avait assuré dès lundi l’autorité japonaise de sûreté nucléaire (NRA).
LNT avec AFP
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]]>The post Au Bangladesh, le combat des ouvriers du textile pour un salaire digne appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Certains vêtements que nous fabriquons sont vendus 100 dollars la pièce aux Etats-Unis et en Europe », explique-t-il en montrant les étiquettes du géant américain de la mode Tommy Hilfiger ou de la marque britannique George.
Mais « nous ne gagnons pas plus de 100 dollars par mois », regrette-t-il.
Le pays de 170 millions d’habitants, le huitième plus peuplé du monde, a été secoué le mois dernier par un conflit social d’une ampleur inédite depuis une dizaine d’années.
Des dizaines de milliers de travailleurs ont affronté la police pour réclamer un salaire mensuel minimum de 23.000 takas (190 euros), contre les 8.300 takas fixés par le gouvernement il y a cinq ans. Au moins cinq personnes ont été tuées.
M. Pramanik s’est joint aux manifestations le mois dernier parce que son salaire mensuel de 75 dollars « nous tuait », dit-il.
L’industrie de l’habillement a été le principal moteur de l’impressionnante croissance économique du Bangladesh, qui a dépassé l’Inde voisine en termes de PIB par habitant et est devenu la coqueluche de marques occidentales telles que H&M, Levi’s, Uniqlo et Zara.
Mais selon des experts, l’industrie n’a pas réussi à sortir ses quatre millions de travailleurs de la pauvreté.
« Nous sommes descendus dans la rue pour défendre nos revendications légitimes et c’est pour ça que mon usine m’a licencié », s’indigne M. Pramanik.
Un porte-parole de son ancien employeur Wear Mag, a déclaré qu’il avait été licencié pour un « absentéisme de plusieurs jours ».
Assis sur le lit de l’habitation de 4,5 m² semblable à une cellule qu’il partage avec sa femme et son bébé dans la banlieue de la capitale Dacca, où il partage la cuisine et les toilettes avec huit autres familles, l’ouvrier montre un pot de riz presque vide.
« Ce sont les derniers grains qu’il me reste. Une fois que ce sera terminé, je n’aurai plus rien à manger », affirme-t-il. « Je devrai mendier ou emprunter pour me nourrir ».
L’ouvrier a reçu une indemnité de départ de 67.000 takas (550 euros) mais « après avoir payé le loyer, mes dettes, il ne me reste plus rien », explique-t-il, inquiet de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de son bébé.
« Regardez ma maison, il n’y a rien. Je dors sur un lit cassé », poursuit-il.
M. Pramanik envoyait une grande partie de son salaire à sa famille dans un village de la zone rurale de Sirajganj, dans le nord du pays, que beaucoup ont quitté alors que les emplois agricoles disparaissaient avec la mécanisation de l’agriculture.
Le mois dernier, le gouvernement a augmenté le salaire mensuel minimum de 56%, mais les syndicats ont répondu que cela ne répondait pas à la flambée des prix alimentaires, des loyers et des soins de santé.
Pour le groupe de défense des droits humains, Clean Clothes Campaign, ce salaire permettait tout juste de « joindre les deux bouts ».
Les syndicats ont mis fin aux manifestations après une importante répression policière, mais préviennent qu’elles reprendront si les revendications ne sont pas satisfaites d’ici début janvier, quand des élections générales se tiendront au Bangladesh.
Les propriétaires d’ateliers de confection comptent parmi les personnes les plus riches du pays, et plusieurs sont également élus au Parlement.
Selon les syndicats, des centaines de travailleurs ont perdu leur emploi pour avoir participé aux manifestations, comme également Prodip Ray, 38 ans, un dirigeant syndical qui a mené des manifestations dans le district de Mirpur, dans la capitale.
D’après lui, la « culture » de licencier des travailleurs « simplement parce qu’ils ont participé à une manifestation » est répandue.
Akter, une mère célibataire de 28 ans elle aussi licenciée, ayant demandé à n’être identifiée que par son prénom par crainte de représailles, dit ne pas savoir « comment je vais passer le mois » avec moins de quatre dollars d’économies.
« Je ne sais pas comment je vais m’occuper de mon fils », confie-t-elle.
LNT avec AFP
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]]>Kim Jong Un a ordonné au bureau des forces de missiles stratégiques de son pays de « ne pas hésiter (à lancer, NDLR) même une attaque nucléaire si l’ennemi provoque avec des armes nucléaires », selon l’agence de presse officielle de Pyongyang.
Washington, Séoul et Tokyo ont aussitôt réagi dans un communiqué commun en exhortant Pyongyang à « cesser de mener de nouvelles provocations et à accepter (leur) appel à engager un dialogue substantiel et sans conditions préalables ».
Lors d’une réunion entre responsables américains et sud-coréens en fin de semaine dernière, Washington avait réaffirmé son « engagement inébranlable » auprès de Séoul en s’appuyant sur sa force de dissuasion, y compris nucléaire.
« Toute attaque nucléaire » de Pyongyang sur les Etats-Unis ou leurs alliés provoquerait la « fin du régime » nord-coréen, avait alors averti Washington.
Un sous-marin nucléaire américain, le USS Missouri, est par ailleurs arrivé dimanche dans le port sud-coréen de Busan.
Pyongyang avait réagi en procédant le lendemain à un tir d’essai de son missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-18, le plus puissant de son arsenal et probablement capable d’atteindre tout le territoire américain, un clair avertissement envers Washington et ses alliés.
En conséquence, Washington, Séoul et Tokyo ont activé mardi un système de partage de données en temps réel sur les lancements de missiles nord-coréens, et des forces militaires des trois pays alliés ont fait mercredi des manoeuvres conjointes, incluant notamment des bombardiers américains.
Pyongyang voit les manoeuvres militaires régulières de Washington, Séoul et Tokyo à sa porte comme une répétition d’une future invasion de son territoire, et considère depuis longtemps ses essais de missiles comme des « contre-mesures » nécessaires.
La Corée du Nord a procédé cette année à un nombre record d’essais de missiles en violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies la concernant.
Invariablement soutenu par la Chine, le pays s’est par ailleurs récemment rapproché de la Russie et a réussi en novembre à mettre en orbite son premier satellite espion.
Pyongyang avait aussi annoncé l’an dernier une nouvelle doctrine rendant « irréversible » son statut de puissance nucléaire, que le régime juge essentiel pour assurer sa survie.
Le ministre sud-coréen de la Défense a averti la semaine dernière que la Corée du Nord subirait des « destructions effroyables » si elle s’engageait dans des actions « imprudentes » contre la paix, une mise en garde d’une sévérité inhabituelle venant de Séoul.
Les deux Corées sont actuellement « à un point culminant d’une escalade rhétorique et de menaces d’attaques préventives », a déclaré à l’AFP Yang Moo-jin, président de l’Université des études nord-coréennes à Séoul.
Les derniers développements « reflètent clairement la gravité de la situation », a-t-il ajouté.
Les deux Corées sont toujours techniquement en guerre depuis la fin du conflit dans la péninsule en 1953, qui s’est conclue sur un armistice et non un traité de paix, et leur frontière commune est particulièrement fortifiée.
Dans un communiqué séparé jeudi, l’influente soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, a dénoncé la décision du Conseil de sécurité des Nations unies de débattre sur le dernier tir du missile nord-coréen Hwasong-18, estimant que cet essai était la manifestation du droit inhérent de Pyongyang à l’autodéfense.
« L’apparition fréquente d’armes nucléaires américaines » en Corée du Sud « vise clairement la République populaire démocratique de Corée et constitue la cause première de l’escalade de la situation régionale », a encore tonné Kim Yo Jong en employant le nom officiel de la Corée du Nord.
LNT avec AFP
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]]>The post Dans la jungle birmane, des jeunes femmes soldats combattent la junte appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Soudain une sirène retentit, annonçant un exercice de raid aérien, et l’unité de combattantes prodémocratie, membre des forces de défense du peuple (PDF), dossiers à la main, court se mettre à l’abri dans une tranchée voisine.
Depuis le coup d’Etat militaire de 2021, de nombreux jeunes vivant dans les grandes villes ont rejoint les PDF qui ont vu le jour à travers le pays pour combattre la junte, parfois aux côtés de groupes armés ethniques bien implantés dans certaines régions du pays.
Parmi eux, plusieurs centaines de femmes, qui s’entraînent, vivent et combattent avec des hommes, bouleversant ainsi les normes sexistes très présentes dans ce pays majoritairement bouddhiste.
« Je ne peux pas supporter l’injustice des militaires », déclare Moe Moe, une jeune fille de 18 ans originaire de Mandalay, la deuxième ville du pays.
Elle a grandi pendant une rare période de démocratie et, après l’arrivée des militaires qui y ont mis fin, elle a pris le maquis, après avoir organisé des manifestations anti-junte pendant plusieurs mois dans sa ville.
« Ils ont tué des civils innocents. La principale raison pour laquelle je me suis engagée, c’est ma colère ».
Moe Moe, qui porte le treillis de camouflage du groupe et l’insigne représentant un paon rouge cousu sur son bras, est affectée au service des drones, qu’elle pilote elle-même.
« Si je largue des bombes directement sur une cible militaire, je me sens très bien pour le reste de la journée. Cela me motive », explique l’adolescente.
« Je suis une fille de Mandalay. J’y suis née. J’ai donc naturellement rejoint la PDF de Mandalay » où elle avait des amis, déclare-t-elle.
« Je veux davantage de missions de drones et mieux montrer ce que je peux faire. »
Moe Moe, qui utilise un pseudonyme pour des raisons de sécurité, fait partie de la centaine de femmes membres de ce groupe qui s’est régulièrement opposé à la junte dans l’Etat de Shan et à Mandalay (nord).
Selon Soe Thuya Zaw, un soldat chargé des opérations de drone, ses camarades féminines se sont révélées être de formidables atouts.
« Nous croyons aux capacités des femmes. Lorsque nous avons réfléchi à la meilleure façon d’utiliser les capacités des femmes soldats, nous avons décidé qu’elles seraient les mieux adaptées à la force des drones », a-t-il déclaré.
Les femmes de la PDF de Mandalay remplissent également toute une série d’autres fonctions, notamment en participant à des patrouilles et en travaillant comme infirmières.
Vêtues de pantalons de combat et de T-shirts, les recrues font leur jogging matinal sur des chemins de terre, pressées par les coups de sifflet aigus d’un instructeur. Puis elles participent aux séances de gymnastiques intensives avant de se mettre en rang à la cantine pour un repas composé de riz et de viande.
Dans un autre abri, des femmes assises sont occupées à démonter et nettoyer des fusils avec des chiffons et de l’huile, afin de maintenir en bon état le précieux arsenal d’armes du groupe.
Ces dernières semaines, les PDF de Mandalay ont pris part aux combats dans l’Etat Shan (nord), menés par une alliance de trois groupes ethniques minoritaires près de la frontière chinoise.
A l’infirmerie, composée d’un unique lit placé à l’extérieur d’une maison à côté d’un chariot où sont disposés quelques flacons, un médecin et une infirmière changent le pansement d’un combattant blessé.
Au soleil couchant, plusieurs femmes sont assises dans le camp autour d’un feu, des vêtements suspendus à des cordes tendues entre les arbres et des fusils posés sur une table.
Deux d’entre elles se lèvent – c’est leur tour de patrouiller -, ramassent leurs armes et s’enfoncent dans une jungle de plus en plus épaisse et sombre.
Autour du feu de camp, les soldates portent des tenues de camouflage et du rouge à lèvres rouge, assorti aux insignes rouges de leurs uniformes.
Alors que la nuit s’installe, elles se regroupent pour manger à la lumière de leurs téléphones et parler de leur vie d’avant, et de leurs proches désormais loin d’elles.
« Parfois, la maison me manque », dit Moe Moe. « Mais chaque fois que je parle à ma mère au téléphone, elle me dit : ‘Ma fille, tout va bien, reviens à la maison après la révolution’. »
« En pensant à ses mots, je me sens mieux. »
LNT avec AFP
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]]>The post Falsification de tests de sécurité: une filiale de Toyota suspend ses livraisons appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Daihatsu avait admis en avril et mai derniers avoir trafiqué des résultats des tests de collision de certains modèles, et une commission indépendante avait été mise en place pour enquêter afin de « clarifier pleinement la nature des irrégularités et identifier leur cause profonde ».
Selon son rapport rendu public mercredi, et qui a été remis au ministère japonais des Transports, l’enquête a identifié 174 irrégularités parmi 25 catégories de tests, dont les plus anciennes remontent à 1989.
Ces irrégularités concernent au total 64 modèles de véhicules – y compris des modèles qui ne sont plus produits -, dont des modèles fabriqués pour le compte de Toyota, Mazda et Subaru.
Daihatsu, spécialiste des mini-véhicules très populaires au Japon appelés « kei cars », un marché dont il détient environ 30%, a présenté ses « plus sincères excuses » à ses clients pour avoir « trahi leur confiance ». Il a décidé « de suspendre temporairement les livraisons de tous les modèles développés par Daihatsu et actuellement en production au Japon et à l’étranger ».
La certification étant une « condition préalable majeure » pour qu’un constructeur automobile puisse exercer son activité, « notre mauvaise conduite équivaut à un mépris » de ce processus, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse le président de Daihatsu, Soichiro Okudaira, avant de s’incliner profondément.
Dans son rapport, le groupe d’experts indépendants impute les fautes de Daihatsu à des facteurs tels que « la pression extrême due à un calendrier de développement excessivement serré et rigide » et le manque d’expertise des dirigeants.
Le personnel chargé des essais de sécurité « était soumis à une forte pression pour les réussir » car « le nombre de véhicules d’essai disponibles était limité pour réduire les coûts », a détaillé le président de la commission d’enquête Makoto Kaiami devant les journalistes mercredi.
« L’état d’esprit qui régnait était qu’aucun échec ne serait pardonné », a-t-il ajouté.
Selon la chaîne de télévision publique NHK, le ministère japonais des Transports doit procéder jeudi à une inspection dans les locaux de Daihatsu pour tenter de confirmer les faits consignés dans le rapport.
Toyota a lui-même exprimé dans un communiqué séparé ses « sincères excuses pour les désagréments et les inquiétudes que cette situation a causés », et également annoncé suspendre la livraison des modèles affectés.
Les contrôles ont pour but de vérifier « que les véhicules répondent à différentes normes afin que les clients puissent conduire leur véhicule en toute sérénité » et sont « une condition préalable essentielle pour opérer comme constructeur automobile », a encore estimé Toyota.
« L’extrême gravité » de « la négligence de Daihatsu dans le processus de certification a ébranlé les fondements mêmes de l’entreprise en tant que constructeur automobile », a-t-il ajouté.
« Pour éviter que cela ne se reproduise (…) une réforme fondamentale est nécessaire pour revitaliser Daihatsu en tant qu’entreprise », et il faudra « non seulement revoir la gestion et les opérations commerciales, mais aussi l’organisation et la structure » de l’entreprise, a jugé Toyota.
Le géant automobile avait déjà été éclaboussé l’an dernier par un scandale de tests inappropriés sur les moteurs du fabricant de camions Hino, dont il est actionnaire majoritaire.
Daihatsu a produit plus de 1,7 million de véhicules dans le monde sur l’exercice 2022/23 terminé fin mars dernier, dont environ la moitié au Japon. Il réalise l’essentiel de ses ventes dans l’archipel et en Asie du Sud-Est.
Fondée en 1907 pour fabriquer des moteurs à combustion interne, la société basée à Osaka (ouest du Japon) a lancé en 1931 son premier véhicule, à trois roues. Elle est passée en 1967 sous le contrôle de Toyota.
LNT avec AFP
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]]>The post Japon: quatre ministres démissionnent en plein scandale de fraude financière appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« J’ai présenté ma démission au Premier ministre », a déclaré jeudi matin le bras droit de M. Kishida, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno, en évoquant les soupçons dont il fait lui-même l’objet.
Le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie Yasutoshi Nishimura, le ministre des Affaires intérieures Junji Suzuki et le ministre de l’Agriculture Ichiro Miyashita ont aussi remis leur démission, ainsi que cinq vice-ministres et et d’autres responsables.
D’après la presse japonaise, des procureurs enquêtent sur des soupçons de fraudes visant des dizaines de membres du Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) dirigé par M. Kishida, une formation politique qui gouverne le pays presque sans interruption depuis sa fondation en 1955.
Ces membres du PLD sont soupçonnés, selon plusieurs médias, d’avoir omis de déclarer l’équivalent de plusieurs millions d’euros, récoltés via la vente de billets pour des soirées de levées de fonds et que le parti leur aurait ensuite reversé.
Les enquêteurs s’intéresseraient en particulier aux membres de la plus importante faction interne du parti que dirigeait l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, assassiné l’an dernier. Ils auraient reçu quelque 500 millions de yens (3,2 millions d’euros) sur une période de cinq ans jusqu’en 2022.
Jugeant « extrêmement regrettable que la situation ait suscité la défiance de la population », M. Kishida, 66 ans, a promis mercredi de se « muer en boule de feu pour restaurer la confiance dans le gouvernement », annonçant vouloir « procéder rapidement » à de nouvelles nominations jeudi.
Cette affaire a encore « considérablement affaibli le soutien public envers le PLD et le gouvernement Kishida », estime Naofumi Fujimura, professeur de sciences politiques à l’université de Kobe (Ouest).
Le Premier ministre arrivé au pouvoir à l’automne 2021, déjà impopulaire avant la révélation progressive par les médias de ce nouveau scandale depuis plusieurs semaines, n’est ainsi plus soutenu que par 17,1% des électeurs selon un sondage diffusé jeudi par l’agence de presse Jiji.
Les électeurs « expriment leur inquiétude face au scandale et au manque perçu de responsabilité des dirigeants politiques ». Mais il est cependant peu probable que cela résulte en un changement politique au Japon vu la faible popularité des partis politiques d’opposition, selon M. Fujimura.
Tous les ministres qui doivent être remplacés appartiennent à la « faction Abe », même si le scandale toucherait également des membres du groupe de M. Kishida, selon des médias locaux.
Les factions du PLD, héritées des partis qui ont fusionné pour lui donner naissance, sont des coalitions internes organisées autour de figures charismatiques qui attirent des membres en leur promettant soutiens électoraux et postes ministériels.
Aucune n’égale en puissance la faction Abe, même un an et demi après la mort de l’ex-dirigeant: « sa force réside dans le nombre considérable de ses membres » (99), explique M. Fujimura, selon qui « cette supériorité numérique lui a permis d’exercer une influence significative sur la sélection du Premier ministre et le maintien du gouvernement ».
En évinçant ses membres, M. Kishida court le risque de perdre le soutien de l’influente faction Abe et « cette rupture pourrait compliquer la gestion » du gouvernement, ajoute ce spécialiste de la politique japonaise.
Avant même ce scandale, la cote de popularité de M. Kishida était déjà plombée par d’autres sujets de mécontentement des Japonais, dont l’inflation persistante et la baisse du yen qui fragilisent le pouvoir d’achat des ménages, malgré son annonce le mois dernier d’un nouveau plan de relance budgétaire massif.
Le Premier ministre peut théoriquement rester au pouvoir jusqu’en 2025, mais certains analystes spéculent sur la possible convocation d’élections anticipées avant un vote interne au PLD l’an prochain qui pourrait s’annoncer très difficile pour lui.
LNT avec AFP
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]]>The post Pénurie d’eau: les enfants d’Asie du Sud sont les plus touchés, selon l’Unicef appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« En Asie du Sud, 347 millions d’enfants de moins de 18 ans sont exposés à une pénurie d’eau importante ou extrêmement importante, soit le nombre le plus élevé parmi toutes les régions du monde », a indiqué l’agence onusienne dans une étude.
Cette région comprenant huit pays – l’Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, l’Inde, le Népal, les Maldives, le Pakistan et le Sri Lanka – abrite plus d’un quart des enfants du monde.
« Le changement climatique perturbe les schémas météorologiques et les précipitations, ce qui entraîne une disponibilité imprévisible de l’eau », a expliqué l’Unicef.
Le document cite la mauvaise qualité de l’eau, le manque d’eau et sa mauvaise gestion, comme le pompage excessif des aquifères, alors que le changement climatique diminue la quantité d’eau qui les alimente.
« Lorsque les puits des villages s’assèchent, les maisons, les centres de santé et les écoles sont tous affectés », a pointé l’Unicef.
« Avec un climat de plus en plus imprévisible, la pénurie d’eau devrait s’aggraver pour les enfants d’Asie du Sud », selon l’agence.
Lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP28 qui se tiendra en décembre à Dubaï, l’Unicef a déclaré qu’il demanderait aux dirigeants de « garantir une planète vivable ».
« L’eau potable est un droit humain fondamental », a mis en avant Sanjay Wijesekera, responsable de l’Unicef pour l’Asie du Sud.
« Pourtant, des millions d’enfants en Asie du Sud n’ont pas assez à boire dans une région en proie aux inondations, aux sécheresses et à d’autres phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus déclenchés, en raison du changement climatique », a-t-il alerté.
L’année dernière, 45 millions d’enfants n’avaient pas accès à des services d’eau potable de base en Asie du Sud, soit davantage que dans toute autre région, mais l’Unicef a estimé que les services se développaient rapidement et que ce nombre devrait être réduit de moitié d’ici à 2030.
L’Asie du Sud est suivie par l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, où 130 millions d’enfants sont menacés par une grave pénurie d’eau, ajoute l’étude.
LNT avec Afp
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]]>The post Plus de 165.000 migrants afghans ont quitté le Pakistan pour rentrer dans leur pays en octobre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La grande majorité d’entre eux se sont précipités ces derniers jours à la frontière, le Pakistan ayant donné jusqu’au 1er novembre aux Afghans en situation irrégulière, dont il estime le nombre à 1,7 million, pour partir.
Ces personnes ont préféré rentrer de leur propre chef, plutôt qu’être arrêtées et placées dans la cinquantaine de centres de rétention construits pour l’occasion en vue de leur expulsion.
« Je ne veux pas rentrer en Afghanistan, mais la police nous arrêtait, ma famille et moi (…) C’est pour ça qu’on a été forcé de partir, on n’a pas d’autre option », a déclaré à l’AFP près de la frontière Abdul Qadir Khan, un Afghan d’une cinquantaine d’années qui a passé toute sa vie d’adulte au Pakistan.
A Torkham, principal point de transit entre les deux pays, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), 28.000 personnes sont passées dans la seule journée de mercredi.
Après plusieurs jours de chaos, la situation est redevenue plus fluide jeudi du côté pakistanais de la frontière. Les autorités continuent à encourager les sans-papiers à partir volontairement, même si elles ont parallèlement lancé de vastes opérations visant à traquer ceux qui s’y refusent.
Une fois de l’autre côté, les migrants, dont certains vivaient depuis des décennies au Pakistan ou y sont nés, et ignorent tout de l’Afghanistan, doivent se faire enregistrer auprès des autorités afghanes, qui ont été submergées par cet afflux soudain.
Des milliers de personnes sont restées bloquées à la frontière pendant plusieurs jours, sans abri, eau ou nourriture, et dans des conditions sanitaires précaires, avant d’être incitées à rejoindre un centre d’enregistrement temporaire à quelques kilomètres de là.
– « Rentrer avec dignité » –
Ce centre, qui a ouvert jeudi, dispose de toilettes, est mieux approvisionné en eau et permet un enregistrement un peu plus rapide, ont constaté des journalistes de l’AFP.
« Cet endroit est un peu mieux, on est un peu plus à l’aise (…) Ils nous ont donné des médicaments et aussi une tente », a expliqué une femme dénommée Rooh Gul.
Le ministre afghan des Réfugiés, Khalil Haqqani, y a indiqué à l’AFP continuer à faire pression sur le Pakistan pour qu’ils laissent plus de temps aux Afghans pour partir.
« Les gens doivent être autorisés à rentrer avec dignité », a-t-il déclaré. « (Les Pakistanais) ne devraient pas en faire baver aux Afghans, ils ne devraient pas se faire plus d’ennemis. »
Après une rencontre jeudi avec l’ambassadeur afghan, le ministre pakistanais de l’Intérieur, Sarfraz Bugti, s’est engagé à traiter les migrants avec le plus grand respect, et a annoncé que les femmes et les enfants de moins de 14 ans partant volontairement n’auraient plus à fournir de données biométriques à la frontière.
Des millions d’Afghans ont afflué au Pakistan au cours de décennies de guerre, dont au moins 600.000 depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en août 2021, en faisant l’un des pays qui accueillent le plus de réfugiés au monde.
Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l’islam, interdisant par exemple aux filles l’accès à l’éducation après l’école primaire.
– « La campagne continuera » –
Le gouvernement pakistanais a dit chercher à préserver avec cette mesure la sécurité du pays, après une forte hausse des attentats sur son sol, qu’Islamabad impute à des groupes basés en Afghanistan.
Des analystes estiment que le Pakistan cherche ainsi à faire pression sur les talibans pour qu’ils renforcent la coopération sur cette question. Mais Kaboul a prévenu que cette mesure ne ferait qu’affecter un peu plus les relations bilatérales.
Le gouvernement pakistanais a promis de se montrer intraitable envers les illégaux qui refuseraient de partir, et la police multiplie depuis mercredi les arrestations dans tout le pays.
Plus de 100 personnes ont été arrêtées jeudi lors d’un coup de filet dans la mégapole de Karachi (sud), et 425 à Quetta, capitale de la province du Baloutchistan (sud-ouest), selon la police.
« La campagne contre les immigrants en situation irrégulière continuera », a affirmé Saad Bin Asad, un haut responsable de Quetta.
Les défenseurs des droits humains ont accusé les autorités pakistanaises de recourir aux menaces, mauvais traitements et détentions pour contraindre les migrants à partir.
Des arrestations, y compris de personnes en situation régulière, et des tentatives d’extorsion de la part de la police ont aussi été signalées par des Afghans.
Mais l’initiative semble, selon les observateurs, avoir le soutien d’une majorité de la population pakistanaise, qui considère souvent ces réfugiés comme un fardeau pour les infrastructures et les finances du pays.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Premier ministre japonais annonce un plan de relance pour soutenir la 3e économie mondiale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous constatons que le cercle vicieux de la déflation, symbolisé par des prix et des salaires bas et une croissance faible, est en train de s’inverser », a déclaré M. Kishida, estimant que « pour la première fois depuis 30 ans, nous sommes face à une formidable occasion de passer à une nouvelle étape économique ».
Cependant « dans la situation actuelle où la hausse des salaires ne suit pas celle des prix, il est nécessaire de soutenir temporairement le revenu disponible des Japonais afin d’éviter un retour à la déflation », a-t-il dit.
Le plan devrait être d’un montant d’au moins 17.000 milliards de yens (106,7 milliards d’euros), a précisé M. Kishida.
Le Japon, marqué par des décennies de déflation, subit depuis le printemps 2022 une accélération de la hausse des prix à la consommation sous le coup de la flambée des prix de l’énergie après le déclenchement de la guerre en Ukraine et de la chute simultanée du yen.
Depuis début 2023 l’inflation est aussi nourrie par d’autres postes de dépenses comme les produits alimentaires transformés et les services.
– Réductions d’impôts –
La Banque du Japon (BoJ), isolée dans sa politique monétaire extrêmement accommodante qui a contribué à faire baisser le yen, a décidé cette semaine de maintenir l’essentiel de cette politique, estimant aussi que l’inflation actuelle n’est pas accompagnée d’une croissance des salaires, qui alimenterait à son tour la consommation.
M. Kishida, 66 ans, dont la gestion est critiquée face à cette hausse des prix, a vu sa popularité tomber au plus bas depuis son élection en novembre 2021.
Selon un certain nombre d’observateurs, il pourrait décider de convoquer des élections anticipées pour renforcer sa stature en prévision d’une élection interne à son Parti libéral-démocrate (PLD), qui s’annonce compliquée pour lui.
Les mesures qu’il a détaillées jeudi soir lors d’une conférence de presse incluent des réductions d’impôts d’un montant de 40.000 yens (251 euros) par personne et des aides de 70.000 yens (439 euros) pour les ménages à faibles revenus.
Il s’est également engagé à exhorter les entreprises à augmenter les salaires l’an prochain à un niveau supérieur à celui de cette année.
Le plan, qui pourrait représenter selon des médias locaux un total de 37.400 milliards de yens (237,7 milliards d’euros) en y incluant également des investissements du secteur privé, a été approuvé jeudi par le gouvernement, qui pourrait soumettre dès ce mois-ci au Parlement un projet de budget supplémentaire destiné à en financer l’essentiel.
Il doit aussi permettre de prolonger des mesures pour faire baisser les prix de l’essence et des factures d’énergie et d’encourager les investissements dans le domaine des semi-conducteurs et de l’industrie spatiale.
L’économiste Hideo Kumano, de l’institut de recherche Dai-ichi Life, s’est cependant dit « sceptique » quant aux effets que pourraient avoir les mesures Kishida sur l’économie ou sur la popularité du dirigeant.
M. Kishida a oscillé entre la défense d’une discipline budgétaire et une volonté d’augmenter les dépenses, a déclaré M. Kumano à l’AFP.
« Ceux qui s’étaient opposés à toute augmentation des impôts n’ont pas soutenu M. Kishida. Maintenant, ceux qui s’étaient opposés à une large redistribution vont s’en éloigner », a-t-il ajouté.
Convaincre la population s’annonce ardu. « Les produits du quotidien sont devenus plus chers et je n’ai pas d’autre choix que de chercher des alternatives bon marché », a déclaré à l’AFP Masaharu Kashima, un habitant de Tokyo âgé de 74 ans, disant ne pas espérer beaucoup de ce nouveau plan.
« Ils nous ont déjà donné 100.000 yens » pendant la pandémie, mais cela n’a rien changé », a-t-il ajouté.
Ces mesures devraient aussi contribuer à creuser encore les finances du Japon alors que le niveau de sa dette publique est déjà le plus élevé parmi les grandes nations industrialisées, se situant actuellement à plus de 260% de son PIB selon le Fonds monétaire international.
LNT avec Afp
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]]>The post Nouvelles routes de la soie: Xi annonce plus de 100 mds USD de financements appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Appelé officiellement « La ceinture et la route », le projet est central dans la stratégie du dirigeant chinois pour étendre l’influence de la Chine à l’étranger, avec plus de 2.000 milliards de dollars de prêts signés à ce jour dans le monde, selon Pékin.
Les Nouvelles routes de la soie visent à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, voies ferrées, aéroports ou parcs industriels.
Ses partisans soulignent qu’il apporte des investissements cruciaux à la croissance des pays du Sud.
Mais l’initiative est aussi critiquée parce qu’elle creuse souvent la dette des pays pauvres.
Les principaux financeurs des Nouvelles routes de la soie, la Banque de développement de Chine et la Banque d’import-export de Chine (Eximbank), vont apporter quelque 100 milliards de dollars de prêts supplémentaires, a déclaré M. Xi mercredi.
Chacune proposera des opportunités de financement de 350 milliards de yuans (47,9 milliards de dollars) pour des projets d’infrastructures, a-t-il annoncé.
Et 80 milliards de yuans (11 milliards de dollars) supplémentaires seront injectés dans le Fonds de la Route de la Soie, l’institution officielle du projet, a indiqué M. Xi.
Le sommet de cette semaine, auquel participent des représentants de 130 pays, est le troisième de ce type organisé par Pékin depuis le lancement de l’initiative en 2013.
Les coûts de certains projets des Nouvelles routes de la soie, le plus souvent construits par des entreprises chinoises, ont été critiqués pour leur opacité. Des pays comme la Malaisie ou la Birmanie ont dû renégocier ces accords pour réduire les coûts.
Pékin a aussi été contraint de débloquer des milliards de dollars pour des plans de sauvetage de pays débiteurs de la Chine afin de leur permettre de rester solvables, selon un rapport conjoint publié cette année par la Banque mondiale et d’autres institutions.
Les pays participants aux Nouvelles routes de la soie doivent plus de 300 milliards de dollars à la Banque d’import-export de Chine, selon Pékin.
Les gigantesques chantiers d’infrastructures financés par la Chine font aussi peser une menace sur les objectifs climatiques, de par leur empreinte carbone et la dégradation de l’environnement qu’ils provoquent, selon des chercheurs.
LNT avec Afp
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]]>The post Macao renoue avec son titre de capitale mondiale du jeu appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Débutée dimanche, la « Semaine d’or », temps fort de l’année pendant lequel de nombreux Chinois enchaînent les jours fériés, tient ses promesses. Les chiffres officiels ne sont pas encore tombés mais les tables de baccarat et de poker affichent à nouveau complet, à l’instar de nombreux hôtels.
Des centaines de milliers de visiteurs sont attendus sur l’ensemble de la semaine dans le territoire, un contraste saisissant avec l’année précédente, où seuls 25.000 visiteurs quotidiens avaient été enregistrés.
Li Junkai n’a pas voulu laisser passer l’occasion. Son diplôme universitaire tout juste en poche, ce jeune homme de 24 ans est venu de la province du Hebei, près de Pékin, pour tenter sa chance.
« J’étais curieux de voir l’univers du jeu. Comme c’est légal à Macao, je suis venu ici pour essayer », confie-t-il devant The Londoner, un établissement de l’île artificielle de Cotai, entièrement consacrée au jeu.
Ancienne colonie portugaise rattachée à la Chine en 1999, Macao (680.000 habitants) conserve un statut spécifique qui lui permet de continuer à exploiter légalement des casinos – c’est le seul endroit de la sorte en Chine.
Capitale mondiale du jeu avec un chiffre d’affaires presque six fois supérieur à celui de Las Vegas en 2019, avec 36,5 milliards de dollars de produit brut des jeux, le territoire avait perdu son trône durant les trois années de restrictions anti-Covid.
– Très gros joueurs non grata –
Mais il a promptement retrouvé la première place en 2023.
« Je n’ai jamais douté que Macao recouvrerait sa couronne. Ce qui m’a surpris, c’est la vitesse à laquelle cela s’est fait », confie DS Kim, analyste chez J.P. Morgan.
Constat partagé par Aubrhey, barman dans un des nombreux hôtels cinq étoiles du territoire.
« Macao est de retour. Pas à son plus haut, mais on est bien mieux que pendant la pandémie », estime ce jeune homme de 32 ans.
Au deuxième trimestre, les six opérateurs de casinos du territoire, dont les licences ont été renouvelées pour dix ans en 2022, ont renoué avec 70% des bénéfices de la période pré-Covid.
Le nombre de visiteurs de la « Semaine d’or » devrait être de l’ordre de 84% du niveau d’avant la pandémie, soit mieux qu’initialement espéré, selon DS Kim.
Sur l’année, l’activité liée au grand public devrait approcher aussi des 85% de la situation pré-pandémie mais « 75% du (secteur) VIP a disparu », note DS Kim. « Je ne pense pas que cela change prochainement. »
Les restrictions mises en place par Pékin contre les très gros joueurs, qui misaient – et perdaient – de véritables fortunes, portent leurs fruits.
– K-pop et restaurants –
Elles ont été symbolisées par la condamnation en janvier à 18 ans de prison d’Alvin Chau, un magnat qui organisait des voyages clés-en-main pour joueurs fortunés, avec salles VIP et crédit quasi illimité pour pouvoir continuer à jouer.
Les autorités ont assorti la prolongation des licences l’année dernière à une diversification des investissements des opérateurs, afin de réduire la dépendance du territoire à l’industrie du jeu.
Les firmes du secteur ont depuis engagé 14,9 milliards de dollars dans la construction de parcs à thème ou d’exposition, de restaurants gastronomiques et de salles de spectacle.
En mai, le groupe de K-pop Blackpink s’est ainsi produit pour deux dates à guichets fermés dans la toute récente Galaxy Arena de Cotai (16.000 places).
Les opérateurs parviennent à attirer une nouvelle clientèle avec ce genre d’événement, en proposant notamment des forfaits incluant le vol et l’hébergement, relève un dirigeant du secteur qui s’interroge toutefois sur la viabilité de ce modèle.
« La K-pop peut certes attirer des gens. Mais c’est dans la salle du jeu que les bénéfices se font », note cette source, qui a requis l’anonymat.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Bangladesh en proie à une épidémie de dengue sans précédent appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Nupur Akter, 21 ans, s’efforce de faire manger sa petite sœur Payel qui n’a plus d’appétit. Il y a deux semaines, l’enfant de six ans a été hospitalisée en urgence après avoir été « prise de tremblements incontrôlables ».
Depuis, Nupur Akter guette des signes d’amélioration. Mais il a l’impression que la fillette « s’est affaiblie ».
Cette année, l’épidémie de dengue, maladie transmise par les moustiques, est la pire jamais enregistrée au Bangladesh, avec un record de 1.030 morts et plus de 210.000 cas confirmés par les hôpitaux, depuis début 2023. Pour toute l’année précédente, la maladie avait tué 281 personnes dans le pays.
La dengue connaît une recrudescence en raison du changement climatique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cette maladie endémique des zones tropicales provoque de fortes fièvres, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires et, dans les cas les plus graves, des saignements pouvant entraîner la mort.
Selon le patron de l’hôpital Mugda, Mohammad Niamatuzzaman, les généralistes submergés ont dû faire appel à leurs confrères des services spécialisés.
« C’est une urgence, mais une urgence de longue durée », déclare M. Niamatuzzaman à l’AFP, ajoutant que son établissement compte déjà pour cette année 158 décès liés à la dengue, cinq fois plus que l’an dernier.
– « Ça me fait peur »-
Plus de 1.000 malades, dont 200 souffrant de la dengue regroupés sur trois étages, sont actuellement soignés à l’hôpital Mugda pour à peine 400 lits disponibles. Des milliers d’autres sont traités en ambulatoire.
Admis d’urgence à l’hôpital et à présent rétabli, Mohammad Sabuj, un bijoutier de 40 ans originaire de Konapara en banlieue de Dacca, s’inquiète que « presque chaque foyer » de son quartier compte un malade de la dengue.
« Dans mon atelier, trois des quatre ouvriers ont eu la fièvre », affirme ce père de trois garçons.
Un de ses amis, un médecin en est mort. « Qu’un médecin n’ait pas pu se sauver lui-même, ça me fait peur », ajoute-t-il, « si quelque chose m’arrive à mon âge, que deviendront ma famille et mes enfants? »
Si le traitement hospitalier est gratuit, certains médicaments restent à la charge des malades. Le centre public d’analyses médicales est submergé et les laboratoires privés sont trop coûteux pour une grande partie de la population.
Abdul Hakim, 38 ans et ouvrier du bâtiment, veille sur son fils de deux ans. « Depuis le jour où mon fils a eu de la fièvre, j’ai perdu mon travail », raconte ce père de deux enfants dont le salaire constitue les seules ressources de la famille.
– « Un prêt » pour sauver son fils –
« Je fais face aux analyses, médicaments entre autres frais d’hôpitaux grâce à un prêt(…) pour le soigner », confie-t-il.
Un quart des malades de la dengue de l’hôpital Mugda sont des enfants. enfants. Globalement, les enfants de moins de quinze ans comptent pour environ 10% des décès.
Le Bangladesh connaît des cas de dengue depuis les années 1960 mais sa première épidémie attestée date de 2000. Les scientifiques attribuent celle de 2023 à des précipitations irrégulières et des températures plus chaudes pendant la mousson qui ont créé des conditions de reproduction idéales pour les moustiques.
Selon l’OMS, la dengue et d’autres maladies comme le chikungunya, la fièvre jaune ou le Zika, transmises par les moustiques du genre Aedes surnommé moustique tigre, se propagent plus rapidement et plus loin en raison du changement climatique.
Le patron de l’hôpital Mugda souligne que son établissement accueille désormais des malades venus de zones rurales où la dengue n’avait jamais été signalée auparavant.
C’est le cas de M. Alep Kari, venu du district rural de Shariatpur, où les services de santé sont débordés.
« Dans ma vie, j’avais rarement entendu parler de cette maladie », affirme l’homme de 65 ans dont l’épouse, souffrant aussi de la dengue, est également hospitalisée.
« C’est la première fois que nous avons cette fièvre dans notre village », s’étonne-t-il. « Beaucoup ont été contaminés ».
LNT avec Afp
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]]>The post Bachar al-Assad en Chine pour accélérer la reconstruction en Syrie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le dirigeant syrien cherche des fonds pour la reconstruction du pays après une guerre sanglante qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures et a réduit à néant plusieurs secteurs de l’économie, tandis que Damas est soumise à de lourdes sanctions internationales.
« Nous croyons que la visite du président Bachar al-Assad va renforcer la confiance politique mutuelle et la coopération dans des secteurs variés entre les deux pays, portant les liens bilatéraux à un nouveau niveau », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois Mao Ning lors d’un point presse.
« Le président Xi Jinping et d’autres responsables chinois le rencontreront » pour discuter des relations entre les deux pays et de questions communes, a-t-elle ajouté.
La Chine fait partie des alliés du président Assad et lui a notamment apporté son soutien au Conseil de sécurité de l’ONU, s’abstenant régulièrement lors du vote de résolutions contrariant le pouvoir syrien.
Le dernièr déplacement de Bachar al-Assad en Chine remonte à 2004 et il s’agissait de la première visite d’un dirigeant syrien depuis l’établissement des relations diplomatiques avec Pékin en 1956.
Le président syrien est arrivé en Chine à bord d’un avion Air China, qui s’est posé à 13H15 locales (07H15 GMT), selon des images de la télévision d’Etat CCTV à l’aéroport de Hangzhou (est).
M. Assad doit y assister samedi à la cérémonie d’ouverture des Jeux asiatiques, où le président chinois Xi Jinping rencontrera d’autres dirigeants étrangers, selon la chaîne.
« Cette visite représente une rupture importante de l’isolement diplomatique » de la Syrie, déclare à l’AFP depuis Damas le politologue Oussama Dannoura.
– Objectif légitimité –
Le pouvoir Assad a amorcé en 2023 un rapprochement avec de nombreux pays arabes, après des années d’isolement consécutif à la guerre dans son pays.
Cette normalisation des relations a été consacrée en mai par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe, et la participation du président syrien à un sommet en Arabie saoudite.
« Assad a l’intention de conférer une certaine légitimité internationale à son régime et de donner l’image d’un soutien imminent de la Chine à la reconstruction en Syrie », prévient Lina Khatib, directrice du programme Moyen-Orient à l’institut SOAS à l’Université de Londres.
Le moment est d’autant plus important après les manifestations qui ont éclaté à Soueida, dans le sud de la Syrie, pour appeler au départ de Bachar al-Assad.
En traitant avec des pays comme la Syrie que Washington cherche à isoler, « la Chine brise les tabous occidentaux », affirme M. Dannoura.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, dont le pays est placé sous sanctions américaines, était ainsi à Pékin la semaine dernière, tandis qu’une délégation du gouvernement taliban se trouve actuellement en Chine.
Plus tôt cette année, Pékin avait déroulé le tapis rouge au président bélarusse Alexandre Loukachenko et à l’Iranien Ebrahim Raïssi.
De hauts responsables russes ont également été reçus, avant une visite de Vladimir Poutine en Chine le mois prochain.
– « Enormes capacités » –
Pékin joue au Moyen-Orient un rôle grandissant, à l’image du spectaculaire rapprochement qu’il a permis en début d’année entre l’Iran et l’Arabie saoudite.
La Chine, très active dans une région historiquement stratégique pour les Etats-Unis, y promeut son ambitieux projet des Routes de la soie, qui consiste en des investissements massifs dans les infrastructures pour améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique.
La Syrie a rejoint le projet en janvier 2022 et espérait d’importantes retombées économiques.
Mais cela ne s’est « toujours pas concrétisé », relève l’analyste syrien Haid Haid, du cercle de réflexion Chatham House.
Le déplacement du président Assad à Pékin vise « à convaincre » la Chine de participer à la reconstruction de la Syrie en dépit de « réticences » notamment sécuritaires, souligne l’expert.
Les forces du pouvoir syrien ont repris la majeure partie du territoire grâce à l’aide militaire cruciale de ses alliés russe et iranien, mais le pays a besoin d’investissements pour la reconstruction.
La Chine s’était engagée en 2017 à investir 2 milliards de dollars en Syrie.
LNT avec Afp
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]]>The post Incursion d’avions chinois: Taïwan appelle Pékin à cesser ses « actions destructrices » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Entre le 17 et le 18 septembre au matin, le ministère de la Défense a détecté un total de 103 avions chinois, un record sur la période récente », a affirmé le ministère taïwanais.
Ces sorties « posent de graves problèmes de sécurité de part et d’autre du détroit de Taïwan et dans la région », a-t-il ajouté dans un communiqué.
« Le harcèlement militaire continu » de la Chine « peut facilement conduire à une montée en flèche des tensions et détériorer la sécurité dans la région », a-t-il mis en garde, appelant Pékin à « cesser immédiatement ces actions unilatérales destructrices ».
Parmi les avions militaires détectés, 40 ont franchi la ligne médiane – une démarcation non officielle entre la Chine et Taïwan que la première ne reconnaît pas – et sont entrés dans la zone d’identification de la défense aérienne (Adiz) du sud-ouest et du sud-est, selon le communiqué.
L’Adiz, à ne pas confondre avec l’espace aérien d’un pays, englobe une zone beaucoup plus large dans laquelle tout appareil étranger est censé s’annoncer aux autorités aériennes locales. L’Adiz de Taïwan chevauche en partie celle de la Chine et inclut même une portion du continent.
Le ministère chinois des Affaires étrangères n’a pas fait de commentaire mais sa porte-parole, Mao Ning, a réaffirmé la position de Pékin selon laquelle l’île autonome appartient à la Chine.
« Ce que je voudrais vous dire, c’est que Taïwan fait partie du territoire chinois et que la soi-disant ligne médiane n’existe pas », a-t-elle déclaré.
– Nombre croissant d’incursions –
La semaine dernière, Taipei avait fait état d’un nombre croissant d’incursions d’avions et de navires de guerre chinois, après que Pékin eut déclaré que ses soldats restaient « constamment en état d’alerte élevée » suite au passage de deux navires américain et canadien par le détroit de Taïwan.
Selon le ministère taïwanais de la Défense, 68 avions et 10 navires de l’armée chinoise ont été détectés entre mercredi matin et jeudi matin près de l’île.
Ces appareils se dirigeaient vers le Pacifique occidental pour rejoindre le porte-avions chinois Shandong dans le cadre d’un entraînement.
Le Shandong est l’un des deux porte-avions opérationnels de la flotte chinoise. Il avait été détecté le 11 septembre à environ 60 milles nautiques (111 kilomètres) au sud-est du point le plus méridional de l’île.
Selon des experts, cette démonstration de force est une réponse aux exercices militaires récents dans la région, tels que les manœuvres en cours en mer Jaune, située entre la péninsule coréenne et la Chine, auxquelles participent les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que le « Super Garuda Shield », un exercice réunissant 19 nations.
« Politiquement, la Chine cherche à contrer la stratégie militaire des alliés démocratiques menée par les Etats-Unis », a déclaré à l’AFP Su Tzu-yun, analyste à l’Institut taïwanais pour la défense nationale et la recherche en matière de sécurité.
Pékin a intensifié ses menaces et les pressions politiques et économiques sur Taïwan depuis l’arrivée au pouvoir en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, issue d’un parti prônant une déclaration d’indépendance formelle de l’île.
En avril, Pékin avait mené des exercices militaires simulant un encerclement de l’île, après une rencontre entre la présidente taïwanaise et le président de la Chambre des représentants américaine Kevin McCarthy en Californie.
Taïwan avait alors détecté 71 avions de combat en 24 heures, égalant un déploiement record de décembre 2022.
En août 2022, Pékin avait lancé de gigantesques manœuvres militaires autour de Taïwan après la visite à Taipei de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants américaine.
Taïwan a commencé à publier régulièrement des données sur les incursions aériennes de la Chine en septembre 2020.
Au départ, elles ne concernaient que le nombre de sorties dans la partie sud-ouest de l’Adiz.
Taipei a ensuite répertorié le nombre d’avions détectés « autour de Taïwan », distinguant ceux qui traversent la ligne médiane ou ceux qui pénètrent dans l’Adiz.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Vietnam, une alternative à la Chine à la croisée des chemins appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le président Joe Biden se rend dimanche dans la capitale Hanoï pour une visite express, sur fond de coopération économique accrue entre les deux pays autrefois ennemis.
Samsung, Foxconn… Le Vietnam est devenue une destination populaire auprès de certaines des plus importantes entreprises mondiales, sensibles aux tensions entre Pékin et Washington qui les poussent à diversifier leurs chaînes de production.
Mais dans une zone industrielle de la ville portuaire de Haïphong (nord), Ko Tae-yeon a touché du doigt une limite de la croissance vietnamienne, attendue à 6,3% en 2023 par la Banque mondiale.
« Je prévois une pénurie de main-d’oeuvre » très qualifiée, explique le directeur général de Heesung Electronics Vietnam, qui produit des composants de tableaux de bord pour le Sud-Coréen LG.
« Les investisseurs étrangers se tournent vers les industries de haute technologie, mais le nombre d’écoles qui forment des ingénieurs est très bas », déplore-t-il.
Joe Biden est attendu à Hanoï pour renforcer les liens économiques et technologiques avec le Vietnam, considéré comme un partenaire clé pour réduire la dépendance américaine vis-à-vis de la Chine pour les produits manufacturiers et les composants essentiels.
– Pannes de courant –
Mais « si le Vietnam veut continuer à attirer tout ces investissements, pour créer des opportunités de richesse et de croissance, le pays doit monter en gamme », alerte Adam Sitkoff, un responsable de la chambre américaine de commerce à Hanoï.
Seulement 11% de la main d’oeuvre nationale est considérée comme très qualifiée, selon le ministère du Travail.
Rien qu’à Hô Chi Minh-ville, capitale économique du Sud du pays, il manque 165.000 travailleurs qualifiés pour la deuxième moitié de l’année, selon les autorités de la ville.
Ces problèmes s’ajoutent à des infrastructures inadaptées au développement du pays de 100 millions d’habitants, entre routes bondées et coupures de courant au plus fort de la demande en saison sèche.
Dans la région, les coûts liés au transport sont les plus élevés au Vietnam, qui compte relativement peu d’autoroutes, a souligné un rapport de la Banque mondiale en août.
Le pays a aussi souffert de coupures de courant en mai et en juin, lorsque la demande en électricité a explosé en raison de la canicule. Ces pannes ont coûté près de 1,4 milliard de dollars au pays, selon l’institution.
Des entreprises dans le Nord du Vietnam ont annoncé des pertes allant jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires.
« Ca a été un coup dur pour la réputation » du pays, a remarqué Sitkoff. « Mais c’était prévisible. Le Vietnam n’a pas les moyens nécessaires pour soutenir cette croissance. »
Le Vietnam a attiré quelque 18 milliards de dollars d’investissements de l’étranger durant les huit premiers mois de 2023, soit 8% en plus que sur la même période l’an dernier, selon l’Agence pour les investissements étrangers basée à Hanoï.
En juin, Foxconn, fournisseur clé d’Apple, a annoncé un programme pour produire du matériel pour recharger les voitures électriques dans une usine du Nord.
– Pression –
Samsung Electronics, le plus important investisseur étranger du pays, a ouvert l’an dernier un centre de recherche et de développement à 220 millions de dollars, son plus important en Asie du Sud-Est.
L’engagement de ces mastodontes a mis la pression sur le Vietnam, reconnaît Nguyen Anh Tuan, directeur général adjoint de l’Agence pour les investissements étrangers.
« Comment peut-on tirer avantage de ces opportunités ? », s’interroge-t-il.
Le pays se concentre pour former une main-d’oeuvre plus qualifiée, notamment dans les nouvelles technologies, les semi-conducteurs et l’énergie, en facilitant les procédures d’admission, tout en restant compétitif dans la région, assure-t-il.
« Nous ne cherchons plus à fournir une main-d’oeuvre bon marché », nuance le responsable, alors que les jeunes Vietnamiens aspirent à de meilleures rémunérations dans un pays où le salaire moyen s’établit autour de 300 dollars par mois.
La question des coûts reste centrale pour l’avenir.
Pour le moment, « le Vietnam reste très compétitif », assure Matt Kantrud, directeur général de Northstar Precision, un sous-traitant automobile, qui construit une deuxième usine (à 40 millions de dollars) au Vietnam – le seul pays où l’entreprise est implantée, avec la Chine.
LNT avec Afp
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]]>The post Dirigeants chinois, américain et russe réunis au sommet de l’Asie de l’Est appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La réunion de 18 pays organisée dans la capitale indonésienne Jakarta a mis autour de la même table les hauts responsables de Washington et Pékin, un jour après que le Premier ministre chinois a averti que les grandes puissances devaient contenir leurs différends pour éviter une « nouvelle Guerre froide ».
Les échanges entre les responsables des deux plus grandes économies mondiales étaient scrutés dans un contexte de tensions sur des questions allant de Taïwan aux relations avec Moscou en passant par la rivalité dans le Pacifique, quelques jours avant le sommet du G20 à New Delhi.
« Je demande (…) aux leaders du sommet de l’Asie de l’Est de faire (de cette rencontre) un forum pour renforcer la coopération et non pour aiguiser les rivalités », a déclaré le président indonésien Joko Widodo.
Kamala Harris et Li Qiang ont tenu des entretiens séparés avec les dirigeants de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), la responsable américaine insistant sur « l’importance de faire respecter le droit international en mer de Chine méridionale », selon un communiqué.
Le sommet de jeudi est aussi la première occasion pour de hauts responsables américain et russe de se rencontrer, près de deux mois après une précédente réunion de l’Asean tendue en juillet à Jakarta lors de laquelle les Occidentaux avaient demandé des comptes à Sergueï Lavrov sur l’invasion de l’Ukraine.
Sergueï Lavrov a dénoncé jeudi le risque d’une militarisation de l’Asie orientale, accusant l’Otan d’avoir la volonté de pénétrer dans la région. Il a aussi mis en garde contre l’alliance militaire Aukus entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, décrite comme « pouvant causer des affrontements », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe.
Le Premier ministre indien Narendra Modi, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre australien Anthony Albanese, assistaient au sommet aux côtés des responsables de l’Asean.
– Avertissements sur la mer de Chine –
Le dirigeant sud-coréen a déclaré que toute tentative unilatérale de changer le statu quo en mer de Chine méridionale était « inacceptable » et réclamé « un ordre maritime basé sur le droit » pour réguler cette zone maritime stratégique pour les échanges mondiaux.
Le président philippin Ferdinand Marcos a appelé ses partenaires à s’opposer à « l’utilisation dangereuse des garde-côtes » et de tous navires utilisés par les autorités chinoises, après plusieurs incidents avec des bateaux chinois ces derniers mois, selon un discours publié par le palais.
Mais le communiqué conjoint du sommet de l’Asie de l’Est, vu par l’AFP, a omis toute mention de la mer de Chine méridionale, revendiquée en grande partie par la Chine, au grand dam de ses voisins, ou de la guerre en Ukraine.
En marge du sommet, le Premier ministre australien a rencontré son homologue chinois et confirmé qu’il se rendrait en visite officielle en Chine « plus tard cette année », alors que Canberra travaille à un réchauffement des relations avec Pékin.
Li Qiang a indiqué que Pékin était prêt à relancer les échanges bilatéraux, après plusieurs années de gel, selon l’agence étatique Xinhua.
Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est adressé à ses partenaires du sommet, indiquant qu’il était essentiel de « construire un ordre mondial post-Covid fondé sur le droit » et a appelé à des efforts collectifs en faveur d’un espace « Indo-Pacifique libre et ouvert ».
Même si la réunion de jeudi a une portée plus géopolitique, les grandes puissances ont aussi profité des sommets précédents à Jakarta pour consolider leurs alliances et faire pression sur le bloc d’Asie du Sud-Est.
Kamala Harris a eu des entretiens successifs avec le président indonésien Joko Widodo et le président philippin Ferdinand Marcos, tous deux membres de l’Asean, en marge du sommet.
« La vice-présidente a réaffirmé l’engagement à toute épreuve des Etats-Unis envers les Philippines et a souligné le rôle que joue l’alliance américano-philippine pour garantir un Indo-Pacifique libre, ouvert et prospère », selon un communiqué.
Au cours du sommet de l’Asean, organisé en début de semaine et dominé par la crise en Birmanie, les dirigeants avaient dénoncé les attaques de la junte contre les civils.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé jeudi « la répression systématique » qui sape les espoirs de retour de la démocratie en Birmanie, représentée par une chaise vide au sommet.
« La violence brutale, la pauvreté qui s’accroît et la répression systématique brisent les espoirs d’un retour à la démocratie », a déclaré M. Guterres.
LNT avec Afp
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]]>The post L’Inde accueille un G20 divisé, avec Biden mais sans Xi ni Poutine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les divergences béantes sur la guerre en Ukraine, l’élimination progressive des énergies fossiles et la restructuration de la dette devraient dominer les discussions et, probablement, empêcher tout accord lors de la réunion de deux jours à New Delhi.
Joe Biden discutera « d’une série d’efforts conjoints pour s’attaquer aux problèmes mondiaux », notamment le changement climatique et « l’atténuation des conséquences économiques et sociales de la guerre menée par la Russie en Ukraine », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Le président chinois Xi Jinping ne participera pas au sommet, qui se tient au moment où s’exacerbent les tensions commerciales et géopolitiques avec les Etats-Unis et l’Inde, avec laquelle la Chine partage une longue frontière au tracé contesté.
Pékin s’irrite également de l’appartenance de l’Inde au Quad, un partenariat de sécurité avec l’Australie, le Japon et les Etats-Unis que la Chine considère comme un effort pour contrer son influence.
La Chine n’a pas expliqué pourquoi M. Xi snobera le sommet des 9 et 10 septembre. Elle s’est contentée de confirmer que le Premier ministre Li Qiang se joindra aux dirigeants du G20, dont les pays représentent environ 85% de l’économie mondiale et des émissions de gaz à effet de serre.
L’absence du président chinois devrait peser sur les efforts déployés par Washington pour que le G20 reste le principal forum de coopération économique mondiale.
– L’ombre de la guerre –
« Sans la participation de la Chine, des questions risquent de ne pas voir le jour ou de ne pas aboutir à une conclusion logique », estime Happymon Jacob, professeur de sciences politiques à l’université indienne Jawaharlal Nehru.
Autre ombre sur le sommet: la guerre en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine sera lui aussi absent, remplacé par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
M. Poutine est sous le coup depuis mars d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation illégale d’enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié ces accusations de « nulles et non avenues ».
« Tant que la Russie ne mettra pas fin à cette guerre, ce ne pourra jamais être +business as usual+ », a estimé le porte-parole du gouvernement allemand, Wolfgang Buechner.
Les crises mondiales auxquelles le G20 est confronté sont « bien plus difficiles, plus compliquées et plus inquiétantes qu’elles ne l’ont été depuis longtemps », a souligné pour sa part le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar.
– « Sud Global » –
L’Inde, qui vient d’affirmer son statut de puissance spatiale en posant un engin sur la Lune en août, voit dans sa présidence du G20 un moment charnière qui fera définitivement d’elle un acteur mondial de premier ordre.
Le Premier ministre Narendra Modi présente l’Inde comme le leader autoproclamé du « Sud global », qui se veut un pont entre les pays développés et les pays en développement, et fait pression pour que le bloc s’élargisse au « G21 » en accueillant l’Union africaine.
M. Modi tente d’utiliser le G20 pour réformer les institutions multilatérales, telles que l’ONU, et y donner plus de poids aux pays en développement.
« L’émergence de l’Inde en tant qu’économie à la croissance la plus rapide au monde et son approche inclusive sont de bonnes nouvelles pour les pays du Sud », juge l’ancien diplomate indien Sujan Chinoy, directeur de l’Institut Manohar Parrikar pour les études et les analyses de défense.
Mais les efforts du dirigeant indien pour pousser ses homologues du G20 à surmonter leurs désaccords et à s’attaquer aux problèmes mondiaux cruciaux ont été vains lors des réunions ministérielles qui ont précédé le sommet.
En juillet, les ministres de l’Energie du G20 n’ont ainsi pas réussi à se mettre d’accord sur une feuille de route visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles. Ils n’ont même pas mentionné le charbon, un combustible sale qui reste une source d’énergie essentielle pour l’Inde et la Chine.
Ces deux pays comptent parmi les plus grands pollueurs de la planète. Mais ils affirment que les pays occidentaux, qui ont commencé à polluer pendant leur Révolution industrielle il y a deux siècles, doivent assumer une responsabilité historique beaucoup plus grande dans la crise climatique.
Tout espoir de consensus au G20 sur l’énergie et le climat se heurte aussi à la résistance de pays comme l’Arabie saoudite et la Russie, qui craignent qu’une transition vers l’abandon des combustibles fossiles ne sape leurs économies.
LNT avec Afp
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]]>The post Rejet de l’eau de Fukushima: des pêcheurs portent plainte contre l’État japonais appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Leur plainte sera déposée vendredi au tribunal de première instance de Fukushima, a déclaré lundi à l’AFP Sugie Tanji, membre du collectif à l’origine de l’action.
« Le gouvernement n’a pas tenu sa promesse d’obtenir l’accord des pêcheurs avant de prendre la décision du rejet », a-t-elle estimé.
« C’est une mauvaise politique car elle passe outre l’opposition non seulement de la coopérative des pêcheurs de Fukushima, mais aussi de coopératives à travers tout le pays. »
« Le rejet dans l’océan ne pourra jamais être toléré car il aggrave la souffrance des victimes de l’accident nucléaire » de Fukushima en 2011 à la suite d’un tsunami géant, a encore ajouté Mme Tanji.
De nombreux pêcheurs japonais redoutaient de subir des conséquences du rejet dans l’océan Pacifique de l’eau de Fukushima, provenant de l’eau de pluie, de nappes souterraines et d’injections nécessaires pour refroidir ses réacteurs gravement endommagés en 2011.
Leurs craintes se sont déjà vérifiées: dès le début du rejet fin août, la Chine et Hong Kong ont suspendu toutes leurs importations de produits de la mer japonais, alors que ces deux marchés représentaient ensemble 42% des exportations du secteur nippon en 2022.
Tokyo a demandé à la Chine de lever ces restrictions commerciales, arguant que le rejet en mer a été validé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et que des garanties ont été prises pour que le processus soit sans danger pour l’environnement et la santé humaine.
L’eau de Fukushima a été décontaminée au préalable de la plupart de ses substances radioactives, à l’exception toutefois du tritium, qui n’est nocif qu’à hautes doses concentrées selon les experts.
Cette eau tritiée est ensuite diluée avec de l’eau de mer avant d’être déversée dans l’océan, afin que son niveau de radioactivité ne dépasse pas le plafond visé de 1.500 becquerels/litre: un niveau 40 fois inférieur à la norme japonaise pour ce type d’opération, qui est par ailleurs communément pratiquée par l’industrie nucléaire dans le monde entier.
Au total, le Japon compte évacuer en mer plus de 1,3 million de m3 d’eau tritiée de Fukushima, et ce de manière extrêmement progressive – jusqu’au début des années 2050, selon le calendrier actuel.
LNT avec Afp
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]]>The post La Corée du nord confirme des tirs de missile, « simulation d’une frappe nucléaire tactique » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces tirs interviennent à quelques heures de la fin des manœuvres militaires conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, Ulchi Freedom Shield, qui suscitent toujours l’ire de Pyongyang.
Ces missiles ont été tirés mercredi, en « simulation d’une frappe nucléaire tactique visant à détruire totalement les principaux centres de commandement et les bases aériennes » de l’autre côté de la frontière, en Corée du Sud, selon KCNA.
« Le premier a été lancé vers 23h38 (14h38 GMT), à une altitude maximale d’environ 50 km et à une distance de vol d’environ 350 km. Le second vers 23h46, à une altitude maximale d’environ 50 km et à une distance de vol d’environ 400 km », selon l’armée japonaise.
« L’exercice vise à envoyer un message clair aux ennemis », a déclaré l’armée du Nord, selon KCNA.
L’état-major interarmées de la Corée du Sud (JCS) a déclaré dans un communiqué avoir détecté deux missiles balistiques à courte portée tirés du Nord vers la mer de l’Est, également appelée mer du Japon, juste avant minuit.
Les missiles ont parcouru environ 360 kilomètres avant de finir dans les eaux, et les lancements sont actuellement analysés par les responsables des renseignements sud-coréens et américains, a précisé le JCS.
Selon Tokyo, les deux missiles seraient tombés près de la côte est de la péninsule coréenne et en dehors de la zone économique exclusive du Japon.
Mardi, Pyongyang avait organisé des manœuvres militaires au niveau du commandement pour donner le change aux exercices conjoints de Washington et Séoul.
A cette occasion, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a visité un poste de commandement d’entraînement, selon KCNA.
« L’exercice a pour but de permettre à tous les commandants et aux sections d’état-major de l’ensemble de l’armée de se préparer pleinement à la guerre », a rapporté la même source.
Toujours selon KCNA, l’exercice simulait une contre-attaque à une tentative d’invasion soudaine pour occuper « l’ensemble du territoire de la moitié sud ».
– « Frappes simultanées intenses » –
Kim Jong Un a détaillé ses futurs plans de guerre, notamment « des frappes simultanées très intenses » sur des postes militaires clés afin de provoquer « un chaos socio-politique et économique ».
Sur des photos publiées par le journal officiel Rodong Sinmun, le dirigeant nord-coréen entouré d’officiers, apparaît devant une carte de la péninsule coréenne floutée, désignant ce qui semble être la Corée du Sud.
Selon Leif-Eric Easley, professeur à l’Université Ewha de Séoul, les lancements de missiles nord-coréens lors d’exercices américano-sud-coréens ne sont pas inhabituels, mais ont été effectués à des « heures indues ».
Pyongyang veut peut-être ainsi démontrer sa capacité à attaquer à tout moment et en de multiples directions, ou simplement compliquer le suivi et l’analyse de ces tirs par les alliés, a ajouté l’expert.
Lors des manœuvres aériennes alliées, au moins un bombardier stratégique américain B-1B a survolé mercredi la péninsule coréenne, selon Yonhap, un détail qui a particulièrement irrité Pyongyang.
Le Nord a qualifié ce survol de « grave menace » qui est « conforme au scénario d’une attaque nucléaire préventive contre la RPDC (République populaire démocratique de Corée) ».
Mardi, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont également organisé un exercice naval trilatéral de défense antimissile.
Les trois pays ont renforcé leur coopération en matière de défense au cours des derniers mois, en réponse aux provocations croissantes de Pyongyang.
La Corée du Nord a procédé à un nombre record d’essais d’armes cette année et effectué la semaine dernière sa deuxième tentative de mise en orbite d’un satellite espion, qui s’est soldée par un échec.
Le numéro un nord-coréen a qualifié l’an passé d' »irréversible » le statut de puissance nucléaire de son pays et appelé à un développement accru d’armements, notamment d’armes nucléaires tactiques.
LNT avec Afp
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]]>The post Pakistan: détention prolongée de deux semaines pour l’ex-Premier ministre Imran Khan appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>M. Khan, une ancienne star de cricket reconvertie en politique et jouissant d’une immense popularité, est poursuivi dans plus de 200 affaires depuis qu’il a été chassé du pouvoir par une motion de censure en avril 2022. Il considère qu’elles sont motivées par des considérations politiques visant à l’empêcher de se représenter.
« La détention d’Imran Khan (…) a été prolongée de 14 jours », a déclaré à l’AFP l’un de ses avocats, Salman Safdar, devant la prison d’Attock, à environ 60 kilomètres de la capitale, dans laquelle il est détenu depuis le 5 août.
Mardi, un tribunal d’Islamabad a suspendu la condamnation à trois ans de prison pour corruption qui avait mené à son incarcération et à son inéligibilité pour les prochaines élections, et ordonné sa libération sous caution.
Mais malgré cette décision, M. Khan n’a pas été relâché, car il avait auparavant été écroué dans le dossier pour lequel il a comparu mercredi, sans que ses avocats en aient été informés.
La brève audience s’est tenue au sein même de la prison d’Attock et à huis clos, en vertu de la loi sur les secrets officiels datant de l’époque coloniale.
Imran Khan, 70 ans, est accusé d’avoir divulgué le contenu d’un câble diplomatique de l’ambassadeur pakistanais aux Etats-Unis et de l’avoir exploité politiquement.
Il avait affirmé que ce message prouvait que les Etats-Unis avaient ourdi une conspiration pour l’évincer du pouvoir. L’accusation avait été jugée fantaisiste par Washington et rejetée par l’armée pakistanaise.
Salman Safdar a indiqué que la législation utilisée dans ce cas servait habituellement pour les procès militaires et estimé que la décision de juger M. Khan à huis clos était « condamnable et inquiétante ».
« C’est une violation éhontée et flagrante de ses droits fondamentaux », a-t-il ajouté. « On ne lui accorde pas le droit à un procès libre. »
Le vice-président du parti de M. Khan, l’ancien ministre des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi, a été placé en détention dans la même affaire.
M. Khan a été écroué dans ce dossier il y a près de deux semaines, mais l’information n’a été connue qu’après l’audience de mardi, selon ses avocats. L’un d’entre eux, Muhammad Shoaib Shaheen, avait dénoncé mardi auprès de l’AFP « une manipulation de la justice ».
Sa condamnation à trois ans de prison avait été prononcée par un tribunal qui l’avait reconnu coupable d’avoir reçu, lorsqu’il était au pouvoir, des cadeaux dont il avait sous-estimé la valeur avant de les revendre au prix fort.
La Commission électorale l’avait écarté quelques jours plus tard pour ce motif de toute participation à des scrutins électoraux pendant cinq ans.
Le Parlement a été dissous le 9 août et un gouvernement intérimaire, dirigé par des technocrates, a été chargé de superviser les prochaines élections, censées avoir lieu sous 90 jours selon la Constitution.
Mais le gouvernement sortant a laissé entendre que le scrutin pourrait être repoussé, car la commission électorale a besoin de temps pour redessiner les limites des circonscriptions électorales après la publication des données du dernier recensement effectué en mai.
LNT avec Afp
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]]>« J’ai décidé de participer à l’élection présidentielle de 2024 et de présenter ma candidature », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse lundi.
L’élection présidentielle à Taïwan se déroulera en janvier 2024.
« J’implore le peuple de Taïwan de m’accorder quatre ans », a-t-il ajouté.
La Chine considère Taïwan comme une de ses provinces dont elle veut le retour dans son giron, au besoin par la force, même si elle dit privilégier une voie pacifique.
« Je promets d’apporter la paix dans le détroit de Taïwan pour les cinquante prochaines années et d’instaurer les plus profonds fondements de confiance mutuelle entre les deux parties », a également ajouté M. Gou, âgé de 72 ans.
Les relations entre Pékin et Taipei se sont envenimées en 2016 avec l’arrivée au pouvoir de la présidente Tsai Ing-wen, qui refuse toute prétention chinoise sur Taïwan, refuge des nationalistes chinois à la fin de la guerre civile en Chine, remportée par les communistes en 1949.
Le milliardaire a promis qu’il « ne laisserait jamais Taïwan devenir la prochaine Ukraine » en référence à son invasion par la Russie.
Interrogé sur ses liens avec le gouvernement chinois compte tenu des investissements massifs de Foxconn sur le continent, M. Gou a rappelé qu’il n’était plus impliqué dans la gestion de l’entreprise depuis quatre ans.
« Je n’ai jamais été sous le contrôle (du Parti communiste chinois) », a-t-il précisé avant d’assurer : »Je ne serai pas menacé ».
M. Gou, 72 ans qui affiche depuis longtemps ses ambitions présidentielles, avait déclaré plus tôt cette année chercher à obtenir l’investiture du Kuomintang (KMT), principal parti d’opposition de Taïwan.
Mais le KMT lui a préféré un ancien chef de la police, Hou Yu-ih, aujourd’hui maire de la ville de New Taipei en dépit de ses mauvais résultats ces dernières semaines.
Il faudra toutefois au patron de Foxconn, qui se présente comme indépendant, encore recueillir 290.000 signatures pour être éligible. M. Gou a organisé ces derniers mois plusieurs événements aux allures de campagne électorale à Taïwan.
Foxconn – également connu sous son nom officiel de Hon Hai Precision Industry – est le plus grand fabricant d’électronique sous contrat au monde et assemble des appareils pour de nombreuses entreprises, notamment pour Apple.
Le vice-président Lai Ching-te, membre du Parti démocratique progressiste de Mme Tsai Ing-wen, est actuellement le favori.
LNT avec Afp
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]]>The post En Chine, la ministre américaine du Commerce prône des relations apaisées appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Gina Raimondo est la quatrième responsable de l’administration Biden à se rendre en Chine cette année, signe d’une reprise du dialogue de haut niveau entre les deux pays.
Les relations entre Pékin et Washington restent à couteaux tirés sur nombre de sujets, du commerce à Taïwan en passant par la mer de Chine méridionale.
En début d’année, le survol du territoire américain par un ballon chinois, accusé par Washington d’être un aéronef « espion », avait attisé les tensions et conduit à l’annulation d’un déplacement à Pékin du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
L’heure est désormais à l’apaisement entre les deux premières économies mondiales.
« Bienvenue (…) C’est un immense plaisir d’entamer ce dialogue avec vous pour se coordonner en matière économique et commerciale », a indiqué à son hôte le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao.
Les deux responsables ont échangé en face-à-face autour de longues tables entourés de leur délégation respective, selon des images de CCTV. Les drapeaux chinois et américains étaient dressés devant eux.
« Nous partageons 700 milliards de dollars d’échanges commerciaux […] il est extrêmement important que nous ayons des relations économiques stables », a indiqué Gina Raimondo à son interlocuteur, selon un compte-rendu de son ministère de tutelle.
« Il s’agit d’une relation compliquée, une relation difficile », a-t-elle souligné.
« Nous serons bien sûr en désaccord sur certaines questions, mais je pense que nous pouvons aller de l’avant si nous sommes directs, ouverts et pragmatiques », a affirmé Mme Raimondo à son homologue Wang Wentao.
– « Discussions approfondies » –
Le ministère chinois du Commerce avait indiqué la semaine dernière attendre de cet entretien « des discussions approfondies » sur « la résolution des différends économiques et commerciaux ».
Les tensions entre les deux pays ont grimpé ces dernières années sur une myriade de sujets, dont le commerce, les technologies, le soutien militaire américain à Taïwan, la présence croissante de Pékin en mer de Chine méridionale et sa relation forte avec Moscou.
Parmi les principaux désaccords figurent les restrictions commerciales imposées par les Etats-Unis à l’exportation de certains produits américains, notamment de haute technologie, vers la Chine.
Washington les juge cruciales pour préserver sa sécurité nationale. Mais Pékin estime qu’elles visent principalement à freiner son essor économique et développement.
« Nous pensons qu’une économie chinoise forte est une bonne chose », a tenté de rassurer Gina Raimondo, qui se rendra également à Shanghai cette semaine.
Lors d’une visite à Pékin le mois dernier, Janet Yellen, la secrétaire d’Etat américaine au Trésor, avait tenté de rassurer les autorités chinoises sur les multiples restrictions américaines.
L’émissaire américain pour le climat, John Kerry, avait lui effectué une visite en Chine en juillet.
Quant au chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, il s’était rendu à Pékin le mois précédent, la visite de plus haut niveau d’un responsable américain depuis 2018.
LNT avec Afp
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]]>The post Rejet de l’eau de Fukushima: résultats concluants des premiers tests de radioactivité japonais appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le niveau de radioactivité dans les échantillons prélevés par Tepco, l’opérateur qui gère la centrale et le rejet en mer, est conforme aux prévisions et inférieur au plafond fixé par le Japon à 1.500 becquerels/litre pour cette opération spécifique.
La norme japonaise pour ce type de déversement, calquée sur la norme internationale, est d’ordinaire de 60.000 Bq/L. Par ailleurs, pour l’eau potable, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe un plafond de 10.000 Bq/L, soit sept fois supérieur à la limite que Tokyo s’est fixée pour l’eau de Fukushima.
« Nous allons continuer à mener des analyses quotidiennement au cours du prochain mois », puis de manière régulière conformément au plan prévu, a indiqué un porte-parole de Tepco. Avec ces efforts de communication « nous espérons dissiper les diverses inquiétudes », a-t-il encore souligné.
L’eau destinée à être évacuée dans l’océan Pacifique provient de la pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les coeurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) qui étaient entrés en fusion après le tsunami de 2011.
Cette eau a été longtemps stockée dans d’immenses citernes sur le site de la centrale et traitée pour la débarrasser de ses substances radioactives, à l’exception du tritium, qui n’est dangereux qu’à de très hautes doses concentrées selon les experts.
C’est pourquoi Tepco procède ensuite à une dilution de l’eau tritiée avec de l’eau de mer avant le rejet dans l’océan, afin que son niveau de radioactivité ne dépasse pas le plafond visé de 1.500 Bq/L.
Au total, le Japon compte évacuer dans l’océan Pacifique plus de 1,3 million de m3 d’eau tritiée de Fukushima et ce, de manière extrêmement graduelle – jusqu’au début des années 2050, selon le calendrier actuel.
– Restrictions chinoises « sans fondement » –
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui contrôle le processus, avait déjà constaté jeudi que la concentration en tritium dans les échantillons d’eau de la centrale qu’elle avait prélevés cette semaine avant le début du rejet en mer, était « bien en dessous de la limite opérationnelle » de 1.500 Bq/L.
Le ministère japonais de l’Environnement effectue aussi ses propres tests, dont les premiers résultats seront publiés dimanche. L’Agence japonaise de la pêche prélève pour sa part des poissons pour vérifier qu’ils ne sont pas affectés.
« En publiant ces données chaque jour et en toute transparence, nous allons prouver que nos actions sont basées sur des preuves scientifiques », a martelé vendredi Yasutoshi Nishimura, le ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), en charge également des dossiers liés au nucléaire.
Il n’est toutefois pas garanti que ces efforts suffisent à satisfaire la Chine.
Pékin a étendu jeudi ses restrictions décidées en juillet sur les denrées alimentaires provenant de certaines parties du Japon, en suspendant cette fois-ci ses importations de tous les produits de la mer nippons, au nom de la « sécurité alimentaire ».
Hong Kong et Macao ont aussi adopté cette semaine des restrictions sur des produits de la mer japonais.
Le Japon exige la fin immédiate de ces mesures « sans fondement », a rappelé vendredi M. Nishimura, alors que le secteur nippon de la pêche craint d’être très fragilisé.
D’autres pays d’Asie-Pacifique ayant de meilleures relations avec Tokyo comme la Corée du Sud, Taïwan et l’Australie ont au contraire dit respecter l’avis favorable de l’AIEA sur le rejet en mer.
La population sud-coréenne est cependant inquiète elle aussi, et plusieurs manifestations contre le rejet en mer à Fukushima ont eu lieu à Séoul.
La Corée du Nord a jugé jeudi le processus « dangereux », et Manasseh Sogavare, le Premier ministre des îles Salomon, alliées à Pékin, a également condamné vendredi cette opération, qui aura selon lui « un impact sur nos populations, nos océans, notre économie et nos moyens de subsistance ».
LNT avec Afp
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]]>The post Japon: le rejet de l’eau de Fukushima a commencé, la Chine renforce ses restrictions appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pékin a dénoncé jeudi une action « égoïste et irresponsable » de Tokyo et a suspendu toutes ses importations de produits de la mer japonais, en invoquant « la sécurité alimentaire ».
En juillet, la Chine avait déjà interdit l’importation de denrées de dix départements japonais, dont celui de Fukushima, et Hong Kong et Macao ont pris des mesures similaires plus tôt cette semaine. La Chine était l’an dernier le premier marché à l’export pour la pêche japonaise.
Le rejet dans l’océan Pacifique de l’eau de Fukushima a été enclenché peu après 13H00 heure japonaise (04H00 GMT) par Tepco, l’opérateur de la centrale.
Ce premier déversement devrait durer environ 17 jours et porter sur quelque 7.800 m3 d’eau contenant du tritium, une substance radioactive qui n’est dangereuse qu’à des doses hautement concentrées.
Tepco prévoit trois autres déversements d’ici fin mars prochain, pour des volumes équivalents.
Au total, le Japon prévoit d’évacuer plus de 1,3 million de m3 d’eaux usées stockées jusqu’à présent sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi, provenant d’eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui avait dévasté la côte Nord-Est du pays.
– Nombreuses précautions prises –
Ce processus sera très progressif –il doit durer jusque dans les années 2050– et la teneur d’eau tritiée dans les rejets en mer quotidiens n’excèdera pas 500 m3.
L’eau a été filtrée au préalable pour la débarrasser de la plupart de ses substances radioactives, à l’exception du tritium.
Le Japon prévoit de rejeter de cette eau avec une importante dilution au préalable, de sorte que son niveau de radioactivité ne dépasse pas 1.500 becquerels (Bq) par litre.
Ce niveau est 40 fois inférieur à la norme nationale japonaise pour l’eau tritiée alignée sur la norme internationale (60.000 Bq/litre), et il est par ailleurs environ sept fois inférieur au plafond établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’eau potable (10.000 Bq/litre).
La concentration en tritium de l’eau que le Japon a commencé à rejeter est « bien en dessous de la limite opérationnelle de 1.500 becquerels par litre », a indiqué jeudi dans un communiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui supervise l’opération.
Des experts de l’AIEA présents à Fukushima ont prélevé cette semaine des échantillons de l’eau préparée pour le premier déversement et les ont analysés de manière indépendante, a précisé l’instance onusienne.
L’AIEA a donné en juillet son feu vert au projet de Tokyo, jugeant qu’il aura un impact radiologique « négligeable sur la population et l’environnement ».
– Manifestations en Corée du Sud –
Mais beaucoup voient les choses différemment. Les pêcheurs japonais en particulier redoutent un impact pour l’image et les ventes de leurs produits, qui se fait déjà sentir avec les restrictions chinoises adoptées en juillet.
Le déversement en mer d’eau tritiée est cependant une pratique courante de l’industrie nucléaire dans le monde entier, et le niveau annuel de radioactivité de ces rejets par les centrales nucléaires chinoises est bien supérieur à celui prévu à Fukushima Daiichi, a relevé Tokyo.
Selon des analystes, la position intransigeante de Pékin sur l’eau de Fukushima est très probablement aussi liée aux relations sino-japonaises déjà tendues sur de nombreux sujets économiques et géopolitiques.
D’autres gouvernements de pays d’Asie-Pacifique ayant de meilleures relations avec le Japon comme la Corée du Sud, Taïwan, l’Australie ou encore les îles Fidji et les îles Cook, ont ainsi exprimé leur confiance quant à la sécurité du processus du rejet contrôlé par l’AIEA.
Des manifestations contre le rejet ont toutefois lieu en Corée du Sud. Plus de dix personnes ont été arrêtées jeudi à Séoul pour avoir tenté de pénétrer dans l’ambassade du Japon, a déclaré la police locale à l’AFP.
Au Japon, signe d’une certaine résignation de la population sur le sujet, un rassemblement de protestation jeudi matin près de la centrale de Fukushima Daiichi n’a réuni que neuf personnes, a constaté l’AFP sur place.
« Une bonne politique consisterait à ne rien faire qui soit potentiellement dangereux, en vertu du principe de précaution », a déclaré à l’AFP une manifestante, Ruiko Muto, 70 ans, qui vit dans le département de Fukushima.
« La mer est déjà très polluée, je pense qu’il est vraiment inacceptable de permettre intentionnellement que cela continue », a-t-elle ajouté.
LNT avec Afp
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]]>The post La Corée du Nord annonce l’échec du lancement d’un satellite espion appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon l’agence officielle KCNA, ce « deuxième lancement du satellite de reconnaissance Malligyong-1 à bord de la fusée porteuse de type nouveau Chollima-1 » a eu lieu à l’aube du 24 août à Sohae, dans la province du Phyongan du Nord.
« Les phases une et deux du vol de la fusée ont été normales, mais le lancement a échoué à cause d’une erreur dans le système de mise à feu d’urgence au cours de la troisième phase de vol », a affirmé KCNA.
D’après l’agence, « la cause de l’accident en question n’est pas un problème majeur » et Pyongyang procédera à un troisième lancement en octobre après avoir pris des mesures correctives.
Selon l’état-major interarmées sud-coréen, l’engin a été lancé vers 03H50 (18H50 GMT mercredi) en direction du sud et « a traversé l’espace aérien international » au-dessus de la mer Jaune.
Le gouvernement sud-coréen a réuni son Conseil national de sécurité pour condamner le lancement, déplorant que la Corée du Nord « gaspillait des ressources rares dans des provocations inconsidérées tout en rejetant sur des fonctionnaires subalternes la responsabilité de la situation économique qui conduit son peuple à la famine et à la mort ».
« Nous avons confirmé que rien n’a été mis en orbite terrestre lors du lancement cette fois-ci, et nous considérons donc qu’il s’agit d’un échec », a déclaré à la presse le Premier ministre japonais Fumio Kishida. « Néanmoins, un tel comportement va à l’encontre des résolutions de l’ONU et nous avons déjà fermement protesté », a-t-il ajouté.
M. Kishida avait auparavant indiqué que le projectile était passé dans l’espace aérien japonais, au-dessus de l’archipel d’Okinawa.
Mardi, Pyongyang avait fait savoir au Japon que le lancement aurait lieu entre les 24 et 31 août, ce qui a incité Tokyo à mobiliser des navires et à mettre en alerte son système de défense antimissiles PAC-3.
– « Illégal » –
Séoul a qualifié un tel lancement « d’illégal » car il viole les sanctions de l’ONU interdisant à la Corée du Nord de procéder à des essais utilisant la technologie balistique, qui est employée à la fois pour les tirs spatiaux et de missiles.
Malgré son échec, ce lancement constitue une « violation flagrante de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, aggrave les tensions, et augmente les risques de déstabilisation de la situation sécuritaire de la région et au-delà », a fustigé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson.
Ce tir a eu lieu quelques jours après que les dirigeants américain, sud-coréen et japonais ont tenu un sommet aux Etats-Unis, avec les menaces nucléaires de la Corée du Nord à l’ordre du jour.
Il coïncide aussi avec Ulchi Freedom Shield, des manoeuvres américano-sud-coréennes de grande ampleur qui ont débuté lundi et doivent se dérouler jusqu’au 31 août. Selon les alliés, ces exercices visent à répondre aux menaces croissantes de la Corée du Nord.
Le 31 mai, la Corée du Nord avait tenté de lancer ce qu’elle avait décrit comme son premier satellite de reconnaissance militaire. Mais la fusée qui le portait s’est abîmée en mer Jaune quelques minutes après le décollage.
L’armée sud-coréenne, au terme d’une opération complexe de 36 jours en mer, avait fini par récupérer des parties de la fusée et du satellite. Après examen par des experts sud-coréens et américains, le ministère sud-coréen de la Défense ont estimé que le satellite n’avait « aucune utilité militaire ».
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a fait du développement d’un satellite espion militaire une priorité pour « faire face aux actions militaires dangereuses des Etats-Unis et de leurs vassaux ».
« Même si c’est un échec, le vol a progressé par rapport à la tentative précédente », a estimé auprès de l’AFP Joseph Dempsey, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques.
« L’espace, c’est difficile », a-t-il ajouté.
« Il est important de garder à l’esprit que les ingénieurs apprennent des échecs », a déclaré pour sa part Jeffrey Lewis, expert en non-prolifération au Middlebury Institute of International Studies, selon qui les échecs dans la troisième phase d’un lancement sont « courants ».
« Un grand nombre des premières fusées américaines Redstone ont échoué », a-t-il rappelé. « Ils ont fini par comprendre, et la Corée du Nord fera de même ».
LNT avec Afp
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]]>The post Environ 100.000 personnes évacuées après des inondations dans l’Est du Pakistan appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Plusieurs centaines de villages du Pendjab (centre-Est) ont été submergés par la crue dimanche de cette rivière, la Sutlej, et des milliers d’hectares de terres agricoles, notamment de plantations, ont été détruits.
« Nous avons secouru 100.000 personnes et les avons transférées dans des endroits plus sûrs », a déclaré mercredi à l’AFP Farooq Ahmad, le porte-parole des services de secours du Pendjab.
Après des pluies de mousson diluviennes qui ont provoqué des inondations, l’Inde a déversé dimanche dans la Sutlej près de 85.000 m3 par seconde d’eau en excès dans ses réservoirs, causant ainsi des inondations en aval, du côté pakistanais, selon Mohsin Naqvi, le chef du gouvernement du Pendjab.
L’Inde déverse fréquemment ses surplus d’eau dans les rivières coulant vers le Pakistan, qu’elle avertit normalement à l’avance mais qui dénonce un problème récurrent.
Depuis le 9 juillet, 16 personnes ont péri dans des inondations directement causées par les décharges régulières d’eau par l’Inde, selon le service d’urgence pakistanais Rescue 1122.
Aucun officiel indien n’a immédiatement pu être joint pour apporter un commentaire.
Les digues censées protéger les habitations n’ont pas résisté à la crue et des centaines de villages ne sont plus accessibles par la route.
Les opérations de secours se poursuivent dans les zones inondées, où les autorités doivent utiliser des bateaux pour mettre à l’abri hommes, femmes, enfants et bétail.
« Il y a trop d’eau ici. Les enfants ont faim et ils n’ont rien à manger », a déclaré mardi à l’AFP Sidhra Bibi, une villageoise ayant trouvé refuge dans un camp de Kasur, l’un des sept districts au moins affectés ou sur le point de l’être.
– Pluies de mousson attendues –
« Toutes les récoltes ont été détruites. Nous n’avons même pas de maison », a-t-elle déploré.
« L’eau des inondations est arrivée il y a deux jours et toutes nos maisons ont été submergées. Nous avons marché jusqu’ici à pied avec grande difficulté », a raconté Kashif Mehmood, un travailleur manuel venu avec son épouse et ses trois enfants dans un camp de secours.
Le Dr Muhammad Amin, volontaire dans un camp, a expliqué à l’AFP que « le principal problème auquel (les villageois) sont confrontés, c’est celui de leur bétail », qui constitue souvent leur unique source de revenus.
L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes a prévenu que les inondations pourraient encore s’aggraver dans les prochains jours, de nouvelles pluies de mousson étant attendues dans cette région.
Au moins 175 personnes sont mortes au Pakistan dans des inondations, des effondrements d’immeubles, des glissements de terrain et autres incidents provoqués par les pluies de mousson depuis fin juin.
Le Pakistan tente toujours de se remettre des inondations dévastatrices qui ont touché près d’un tiers de son territoire en 2022, affectant plus de 33 millions de personnes et faisant plus de 1.700 morts.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, est essentielle pour l’irrigation des plantations et pour reconstituer les ressources en eau de l’Asie du Sud, à laquelle elle apporte de 70 à 80% de ses précipitations annuelles.
Elle est vitale pour l’agriculture et la sécurité alimentaire de cette région pauvre, qui compte à elle seule environ deux milliards d’habitants. Mais elle apporte aussi chaque année son lot de drames et destructions.
Selon les experts, le réchauffement climatique contribue à rendre les précipitations plus intenses et plus imprévisibles.
Le Pakistan, qui abrite une population de 220 millions d’habitants, dit n’être responsable que de moins de 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais il figure pourtant parmi les pays les plus vulnérables au dérèglement climatique.
LNT avec Afp
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]]>The post En mer de Chine méridionale, un jeu du chat et de la souris à hauts risques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce jeu du chat et de la souris à hauts risques s’est déroulé mardi.
Les garde-côtes chinois avaient pourtant assuré que les bateaux philippins seraient autorisés « dans un esprit d’humanisme » à livrer des provisions à une petite garnison installée sur le récif disputé de Second Thomas.
Mais un opérateur radio chinois a ensuite averti que les deux navires des garde-côtes philippins escortant les bateaux de ravitaillement devaient quitter les lieux ou « assumer l’entière responsabilité de toutes les conséquences ».
« Dans un esprit d’humanisme, nous n’autoriserons que le navire transportant de la nourriture et d’autres bien de première nécessité ainsi que le personnel en rotation, mais sans matériaux de construction, à se rendre sur le navire illégalement échoué » sur le récif, a-t-il précisé.
Une équipe de journalistes de l’AFP à bord du BRP Cabra, un des deux garde-côtes philippins, a été témoin de toutes les manoeuvres chinoises. Un des navires chinois s’est approché à quelques mètres du BRP Cabra.
Au final, les deux bateaux de ravitaillement ont atteint le récif et livrer la nourriture aux militaires installés sur le BRP Sierra Madre, un navire datant de la Deuxième guerre mondiale que les Philippines ont fait échouer en 1999 sur le récif de Second Thomas.
Manille voulait ainsi y affirmer ses prétentions de souveraineté face à Pékin après l’occupation du récif Mischief voisin par la Chine au milieu des années 1990.
Les troupes philippines stationnées sur cette vieille épave rouillée dépendent d’un ravitaillement extérieur pour survivre sur Second Thomas, situé à environ 200 km de l’île philippine de Palawan et à plus d’un millier de km des plus proches terres chinoises, l’île de Hainan.
L’AFP a été un des trois médias à avoir l’occasion, relativement rare, de se joindre à cette mission de ravitaillement, moins de trois semaines après l’utilisation par des navires de garde-côtes chinois de canons à eaux contre une opération similaire.
Cet incident survenu le 5 août avait ravivé les tensions entre Pékin et Manille. Un des deux bateaux de ravitaillement n’avait pas pu livrer sa précieuse cargaison aux soldats philippins.
– « Pas besoin de permission » –
La Chine s’était attirée les critiques de plusieurs pays mais Pékin avait qualifié son comportement de « professionnel » et accusé Manille de « livraison illégale de matériaux de construction ».
Faisant fi d’un jugement international de 2016 en sa défaveur, Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, une région stratégique où transitent chaque année des milliards de dollars d’échanges commerciaux, malgré les prétentions rivales des Philippines, du Vietnam ou de la Malaisie.
Depuis son arrivée au pouvoir en juin 2022, le président philippin Ferdinand Marcos a pour sa part insisté sur le fait qu’il ne laisserait pas la Chine piétiner les droits de son pays en mer, et s’est rapproché des Etats-Unis.
Mercredi, le porte-parole des garde-côtes philippins pour la mer des Philippines occidentales Jay Tarriela est revenu sur l’incident de la veille, déclarant aux journalistes que les navires chinois avaient effectué « de nombreuses manœuvres dangereuses » pour harceler les bateaux philippins.
Il a rejeté l’argumentaire chinois invoquant des « considérations humanitaires » pour autoriser les ravitaillements.
Avant de lancer: « Nous n’avons besoin de la permission de personne ».
LNT avec Afp
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