Amériques - La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/categorie/international/amerique/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Tue, 28 Oct 2025 15:14:51 +0000 fr-FR hourly 1 Google annonce un accord pour redémarrer la centrale nucléaire Duane Arnold afin d’alimenter ses besoins en IA https://lnt.ma/google-annonce-un-accord-pour-redemarrer-la-centrale-nucleaire-duane-arnold-afin-dalimenter-ses-besoins-en-ia/ Tue, 28 Oct 2025 15:14:51 +0000 https://lnt.ma/?p=536594 Google et NextEra Energy ont annoncé la remise en service, au premier trimestre 2029, de la centrale nucléaire de Duane Arnold (Iowa), fermée depuis 2020. Selon un communiqué conjoint, cet accord vise à répondre à la hausse de la demande électrique liée au développement des infrastructures d’intelligence artificielle, en s’appuyant sur une source d’énergie « […]

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Google et NextEra Energy ont annoncé la remise en service, au premier trimestre 2029, de la centrale nucléaire de Duane Arnold (Iowa), fermée depuis 2020. Selon un communiqué conjoint, cet accord vise à répondre à la hausse de la demande électrique liée au développement des infrastructures d’intelligence artificielle, en s’appuyant sur une source d’énergie « propre et fiable ».

Le projet s’inscrit dans un mouvement plus large de relance du nucléaire civil aux États-Unis, après des décennies de faibles investissements. Il fait suite aux annonces de redémarrage des sites de Palisades (Michigan) en 2023 et de Three Mile Island (Pennsylvanie) en 2024. Les deux partenaires soulignent que la consommation d’électricité, restée stable plus d’une décennie, a nettement accéléré au cours des trois dernières années, notamment sous l’effet de l’essor de l’IA générative et de la montée en puissance des centres de données.

En parallèle, plusieurs industriels explorent la filière des petits réacteurs modulaires (SMR), mais les premières mises en service ne sont pas attendues avant la fin de la décennie. Dans l’immédiat, les grands acteurs technologiques privilégient donc l’appui sur le parc nucléaire existant pour sécuriser leur approvisionnement.

Mise en service en 1974, la centrale de Duane Arnold avait été arrêtée en 2020 lorsque NextEra Energy avait décidé d’orienter davantage ses investissements vers l’éolien. Le redémarrage prévu doit permettre d’alimenter le réseau électrique et de contribuer aux besoins croissants des infrastructures numériques, Google indiquant inscrire cette démarche dans sa stratégie d’approvisionnement à faible intensité carbone.

Aucun détail financier n’a été communiqué. Les entreprises n’ont pas non plus précisé le calendrier des étapes réglementaires, techniques et de sûreté nécessaires avant la remise en exploitation du site.

LNT avec AFP

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Argentine : Javier Milei promet de nouvelles réformes après sa victoire aux législatives de mi-mandat https://lnt.ma/argentine-javier-milei-promet-de-nouvelles-reformes-apres-sa-victoire-aux-legislatives-de-mi-mandat/ Mon, 27 Oct 2025 09:51:42 +0000 https://lnt.ma/?p=536473 Le président argentin Javier Milei a remporté dimanche une victoire nette aux législatives de mi-mandat, avec plus de 40 % des voix à l’échelle nationale, consolidant ainsi sa position pour poursuivre son vaste programme de réformes économiques et institutionnelles. Cette élection, marquée par une forte incertitude sur les marchés, a finalement offert un vote de […]

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Le président argentin Javier Milei a remporté dimanche une victoire nette aux législatives de mi-mandat, avec plus de 40 % des voix à l’échelle nationale, consolidant ainsi sa position pour poursuivre son vaste programme de réformes économiques et institutionnelles.

Cette élection, marquée par une forte incertitude sur les marchés, a finalement offert un vote de confiance au président ultralibéral, un an après son élection à la tête du pays. « Ces élections confirment le mandat reçu en 2023 », a déclaré M. Milei à ses partisans réunis dans un hôtel de Buenos Aires, promettant d’« avancer sur la voie réformiste » tout en adoptant un ton plus mesuré que lors de précédents discours.

Une victoire saluée par Donald Trump

La formation présidentielle La Libertad Avanza a obtenu 40,7 % des suffrages, selon des résultats officiels portant sur 97 % des bulletins dépouillés, soit un score bien supérieur aux prévisions des sondages. Le parti devrait quasi-tripler sa base parlementaire, sans toutefois atteindre la majorité absolue.

Cette performance a aussitôt suscité une réaction enthousiaste de Donald Trump, allié politique et partenaire financier de Javier Milei. Sur son réseau Truth Social, le président américain a félicité son homologue argentin : « Félicitations au président Javier Milei pour sa victoire écrasante. Il fait un travail formidable ! Notre confiance en lui a été justifiée par le peuple argentin. »

Washington a laissé entendre qu’une aide financière pouvant atteindre 40 milliards de dollars pourrait être envisagée pour soutenir la stabilité monétaire du pays, affaibli par des mois de volatilité sur les marchés.

Une base parlementaire renforcée

Selon les projections évoquées par Javier Milei, le nombre de députés de son camp passerait de 37 à 101 (sur 257) et ses sénateurs de 6 à 20 (sur 72). Une progression suffisante pour renforcer sa capacité à gouverner et à imposer d’éventuels vetos présidentiels.

« C’est une victoire sans appel, surprenante », estime le politologue Sergio Berensztein, pour qui « l’Argentine a donné un soutien très fort au président, désormais en mesure de démontrer sa capacité à tenir ses promesses », notamment celle d’éradiquer l’inflation d’ici mi-2026.

Déjà crédité d’un succès dans la lutte contre la flambée des prix – l’inflation est passée en vingt mois de plus de 200 % à 31,8 % –, Javier Milei se prévaut aussi d’un équilibre budgétaire inédit depuis 14 ans. Mais ce redressement s’est accompagné de sacrifices économiques : 200.000 emplois supprimés, une activité en recul de 1,8 % en 2024 et une reprise fragile en 2025.

Appels à plus de dialogue politique

Depuis son arrivée au pouvoir, le président a souvent gouverné par décrets et à travers des accords ponctuels au Parlement, suscitant des tensions avec des élus qu’il avait publiquement qualifiés de « nid à rats » ou de « dégénérés ». Face à la nouvelle configuration législative, de nombreux observateurs estiment qu’il devra désormais privilégier une approche plus pragmatique.

« Il lui faudra faire preuve de flexibilité, d’humilité et rechercher des accords avec les gouverneurs et les forces d’opposition », estime M. Berensztein, ajoutant que la consolidation d’une majorité stable sera essentielle pour adopter les grandes réformes économiques promises.

Javier Milei a semblé tendre la main dimanche soir, affirmant qu’« il existe des dizaines de députés et sénateurs avec lesquels nous pouvons parvenir à des accords de base ». Parmi ses priorités d’ici 2027 figurent une réforme fiscale, une libéralisation du marché du travail et une refonte du système de protection sociale.

Une société divisée

Dans le camp péroniste, la défaite a provoqué désarroi et amertume. Réunis à Buenos Aires sous les fenêtres de l’ancienne présidente Cristina Kirchner, désormais inéligible, plusieurs militants exprimaient leur inquiétude face à une société « de plus en plus divisée entre gagnants et perdants ».

« Ce qui est en train de gagner, c’est l’indifférence », confiait Mariano, militant de 61 ans. Le taux de participation, à 67,9 %, a été l’un des plus faibles depuis le retour de la démocratie en 1983.

Fort de ce succès politique et soutenu par Washington, Javier Milei entend désormais accélérer son programme de dérégulation économique et d’assainissement budgétaire, tout en cherchant à apaiser les tensions sociales et politiques.

LNT avec AFP

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États-Unis : la bataille budgétaire se transforme en duel politique sans vainqueur clair https://lnt.ma/etats-unis-la-bataille-budgetaire-se-transforme-en-duel-politique-sans-vainqueur-clair/ Mon, 27 Oct 2025 09:47:44 +0000 https://lnt.ma/?p=536471 Trois semaines après le début de la paralysie budgétaire, démocrates et républicains poursuivent un bras de fer médiatique aux États-Unis, chacun cherchant à convaincre l’opinion publique du bien-fondé de sa position. Aucun camp ne semble pour l’instant en tirer un avantage décisif. Au cœur de ce shutdown historique, les démocrates affirment défendre les ménages modestes […]

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Trois semaines après le début de la paralysie budgétaire, démocrates et républicains poursuivent un bras de fer médiatique aux États-Unis, chacun cherchant à convaincre l’opinion publique du bien-fondé de sa position. Aucun camp ne semble pour l’instant en tirer un avantage décisif.

Au cœur de ce shutdown historique, les démocrates affirment défendre les ménages modestes face à l’administration Trump, en conditionnant toute sortie de crise à la prolongation des subventions d’assurance santé de l’“Obamacare”, qui doivent expirer à la fin de l’année. De leur côté, les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants et au Sénat, accusent l’opposition de bloquer un budget similaire à celui adopté en mars, par pur calcul politique.

Les démocrates misent sur la santé publique

Pour les démocrates, la défense du programme Affordable Care Act reste une question identitaire.
« Les enjeux de santé constituent depuis des années un cri de ralliement pour le parti », explique Matthew Foster, professeur d’affaires publiques à l’American University. « Leur message est simple : regardez à quel point les républicains s’acharnent à vous retirer vos subventions. »

Mais le rapport de force parlementaire limite leurs marges de manœuvre : bien que les républicains disposent de la majorité dans les deux chambres, 60 voix sont nécessaires au Sénat pour adopter un budget, ce qui les oblige à trouver des alliés dans le camp adverse.

La stratégie républicaine : détourner le débat

Les républicains ont d’abord accusé les démocrates de vouloir attribuer une partie des subventions à des immigrés clandestins, une affirmation démentie par les juristes, la loi américaine interdisant l’accès à ces fonds aux personnes en situation irrégulière. Face à la perte d’efficacité de cet argument, la majorité présidentielle a recentré son discours sur une rhétorique plus globalement patriotique.

« Ils disent désormais que les démocrates tiennent l’Amérique en otage, qu’ils haïssent l’Amérique », observe Peter Loge, professeur de communication politique à l’université George Washington.
Selon lui, la communication républicaine se concentre aussi sur les obstacles procéduraux du Sénat, dénonçant un usage abusif du règlement par l’opposition pour retarder le vote du budget.

Cependant, le politologue Matthew Foster tempère : « L’électeur moyen ne prête pas suffisamment attention à ces nuances procédurales, et ce message risque de ne pas porter. »

L’opinion publique partagée

Un sondage de l’université Quinnipiac, publié mercredi, indique que 45 % des électeurs estiment que les républicains sont davantage responsables du blocage, contre 39 % qui blâment les démocrates. Une différence jugée trop étroite pour donner un avantage durable à un camp.

« Les deux partis croient gagner le débat, c’est précisément ce qui maintient cette impasse », commente Foster, pour qui cette paralysie budgétaire est déjà l’une des plus longues de l’histoire américaine.
Son confrère Loge renchérit : « Personne ne gagne une bataille autour d’un shutdown. La seule question, c’est qui perdra le plus. »

Des conséquences politiques incertaines

Si la mémoire électorale du public s’avère courte, les élections de mi-mandat de novembre 2026 pourraient néanmoins être influencées par les effets économiques de la crise, notamment une hausse possible des primes d’assurance santé.

Selon plusieurs observateurs, une intervention directe du président Donald Trump pourrait s’avérer nécessaire pour débloquer la situation.
« Trump ne veut pas se salir pour l’instant, et les sondages montrent qu’il n’est pas encore tenu pour responsable », analyse Foster. « Mais si l’économie venait à ralentir, cela pourrait changer radicalement. »

En attendant, la bataille de communication continue. « Chacun accuse l’autre de détruire l’Amérique », conclut Peter Loge. Et selon lui, « si les deux camps n’y prennent pas garde, ils auront tous deux raison ».

LNT avec AFP

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États-Unis : quatrième rejet de l’offre de Boeing par les grévistes de sites militaires https://lnt.ma/etats-unis-quatrieme-rejet-de-loffre-de-boeing-par-les-grevistes-de-sites-militaires/ Mon, 27 Oct 2025 09:40:17 +0000 https://lnt.ma/?p=536465 Les adhérents du syndicat des machinistes (IAM), en grève depuis le 4 août sur plusieurs sites militaires de Boeing aux États-Unis, ont rejeté dimanche pour la quatrième fois une proposition d’accord social sur cinq ans, a indiqué la branche IAM-District 837. L’avionneur a exprimé sa déception. Sans publier le détail du scrutin, le syndicat a […]

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Les adhérents du syndicat des machinistes (IAM), en grève depuis le 4 août sur plusieurs sites militaires de Boeing aux États-Unis, ont rejeté dimanche pour la quatrième fois une proposition d’accord social sur cinq ans, a indiqué la branche IAM-District 837. L’avionneur a exprimé sa déception.

Sans publier le détail du scrutin, le syndicat a affirmé que les plus de 3.200 grévistes ont refusé la dernière offre, « envoyant un message clair » selon lequel les priorités des ouvriers demeurent non satisfaites. Dans un bref communiqué, Boeing a jugé « trompeurs » les commentaires syndicaux et assuré que le vote a échoué de peu (51 % contre 49 %), évoquant des salariés « de plus en plus nombreux » à envisager de franchir le piquet de grève.

Un conflit qui s’inscrit dans la durée

La grève, engagée depuis 83 jours, touche des sites à St. Louis et St. Charles (Missouri) ainsi qu’à Mascoutah (Illinois), où sont produits notamment les F-15, F/A-18, l’avion d’entraînement T-7 Red Hawk et le drone MQ-25. Après plusieurs cycles de négociation placés sous médiation fédérale, une offre amendée avait été annoncée mercredi.

Côté employeur, Dan Gillian, responsable de la branche Boeing Air Dominance, avait soutenu que l’approbation permettrait une reprise du travail d’ici mardi. Il avait détaillé un paquet incluant une hausse générale des salaires (+45 % en moyenne sur cinq ans), des primes, un octroi d’actions, des améliorations de la couverture santé et des cotisations retraite, ainsi qu’une augmentation des congés. Boeing chiffre la progression salariale cumulée entre 75.000 et 109.000 dollars sur la durée du contrat.

L’entreprise a activé dès le 4 septembre un plan de gestion de crise : recrutement d’ouvriers “permanents” pour remplacer les grévistes, puis, début octobre, élargissement des catégories d’emplois visées et externalisation de tâches à des sous-traitants.

Le syndicat estime pour sa part que Boeing « n’a pas été en mesure de trouver des ouvriers avec les compétences et l’expérience » de ses membres et que les livraisons continuent d’être retardées. Le président de l’IAM International, Brian Bryant, a qualifié la proposition patronale d’« insulte » et jugé qu’elle ne reflète pas l’écoute des salariés.

Les adhérents ont déjà rejeté des projets d’accord les 27 juillet, 3 août et 12 septembre. En septembre, une contre-proposition élaborée et pré-ratifiée par la base a été refusée par Boeing. Le syndicat souligne enfin que nombre de grévistes ont pris un autre emploi pour compenser une aide financière interne jugée limitée.

Selon un message du syndicat aux adhérents, « Boeing n’a pas été en mesure de trouver des ouvriers avec les compétences et l’expérience de nos membres, et les livraisons du groupe continuent d’être retardées en conséquence. Malgré un vote serré, notre unité demeure : nous poursuivons la grève jusqu’à obtenir un accord équitable pour tous. »

LNT

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Bolivie : le président élu promet de rétablir les relations avec Washington https://lnt.ma/bolivie-le-president-elu-promet-de-retablir-les-relations-avec-washington/ Tue, 21 Oct 2025 09:56:01 +0000 https://lnt.ma/?p=536072 Le président élu de la Bolivie, Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008, seraient rétablies, confirmant sa volonté de ramener le pays sur la scène internationale après vingt ans de gouvernements socialistes. « Dans le cas précis des États-Unis (…), cette relation sera rétablie », a assuré l’économiste de […]

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Le président élu de la Bolivie, Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008, seraient rétablies, confirmant sa volonté de ramener le pays sur la scène internationale après vingt ans de gouvernements socialistes.

« Dans le cas précis des États-Unis (…), cette relation sera rétablie », a assuré l’économiste de 58 ans, lors de sa première conférence de presse au lendemain de sa victoire au second tour de la présidentielle.

Les relations entre la Bolivie et les États-Unis ont été rompues en 2008 lorsque l’ancien président Evo Morales a expulsé l’ambassadeur Philip Goldberg, l’accusant de soutenir un mouvement de droite qui aurait cherché, selon lui, à diviser le pays andin.

Le Département d’État avait nié ces accusations et, par mesure de réciprocité, expulsé l’ambassadeur bolivien.

Evo Morales, proche allié pendant ses mandats (2006-2019) de Cuba et du Venezuela, avait également expulsé l’agence antidrogue américaine (DEA) et l’agence américaine pour le développement international (USAID), sous les mêmes accusations.

Le climat distant entre les États-Unis et la Bolivie s’est maintenu sous le mandat du président sortant Luis Arce.

Ce rapprochement survient au moment où les relations des États-Unis avec plusieurs pays d’Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie, sont actuellement tendues, marquées par les menaces, les sanctions et la méfiance de Washington envers les gouvernements de gauche de la région.

Rodrigo Paz a remporté le second tour face à l’ancien président de droite Jorge « Tuto » Quiroga avec 54,6% des voix après le dépouillement de 97,8% des bulletins, selon le Tribunal suprême électoral (TSE).

Dimanche, dans un discours prononcé après la publication des résultats, le président élu s’était félicité de voir la Bolivie « peu à peu retrouver sa place sur la scène internationale ». « Il faut ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner un rôle », avait-il plaidé.

– « occasion de transformation » –

Dans un communiqué dimanche, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio l’a félicité, saluant « une occasion de transformation », après « deux décennies de mauvaise gestion ». Il avait ajouté que les États-Unis étaient prêts à coopérer avec la Bolivie sur la sécurité régionale, les investissements et la lutte contre l’immigration illégale.

« Nous avons dialogué particulièrement avec le gouvernement des États-Unis. Je pense que c’est très important », a ajouté lundi Rodrigo Paz, accompagné de son futur vice-président Edmand Lara.

Le sénateur de centre droit accède au pouvoir dans un pays qui, sous Evo Morales, a poussé très loin le virage à gauche : nationalisation des ressources énergétiques, alliances avec le Venezuela d’Hugo Chavez, Cuba, la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

Héritier d’une influente dynastie politique, Rodrigo Paz est un modéré au ton populiste, qui se présente comme un homme de consensus. Il succédera le 8 novembre à l’impopulaire Luis Arce, qui a renoncé à se représenter et quittera le pouvoir au terme d’un mandat de cinq ans marqué par la pire crise économique que le pays ait connue en 40 ans.

La chute des exportations de gaz, due au manque d’investissements, a tari les réserves en dollars et rendu intenable la coûteuse politique de subvention des carburants. Faute de devises pour les importer, la pénurie d’essence et de diesel s’aggrave et les prix s’envolent.

L’inflation annuelle dépasse à présent 23%, et les longues files de véhicules attendant un hypothétique réapprovisionnement des stations-service sont devenues banales dans ce pays presque deux fois plus grand que la France, mais avec 11,3 millions d’habitants.

Rodrigo Paz, comme son rival, a prôné pendant sa campagne des politiques fondées sur une forte réduction des dépenses publiques, notamment des subventions aux carburants, et une plus grande ouverture au secteur privé. Il a défendu un « capitalisme pour tous » et la rigueur budgétaire avant tout nouvel endettement.

 

LNT avec Afp

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« Nous défendons l’Amérique ! » : à New York, des milliers de manifestants dénoncent la dérive autoritaire de Donald Trump https://lnt.ma/nous-defendons-lamerique-a-new-york-des-milliers-de-manifestants-denoncent-la-derive-autoritaire-de-donald-trump/ Sun, 19 Oct 2025 16:28:26 +0000 https://lnt.ma/?p=535954 Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues de Manhattan pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme une dérive autoritaire du président américain, Donald Trump. Selon la police new-yorkaise, plus de 100 000 manifestants ont participé à la mobilisation organisée dans le cadre de la journée nationale de protestation « No Kings […]

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Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues de Manhattan pour dénoncer ce qu’elles perçoivent comme une dérive autoritaire du président américain, Donald Trump. Selon la police new-yorkaise, plus de 100 000 manifestants ont participé à la mobilisation organisée dans le cadre de la journée nationale de protestation « No Kings », qui s’est déroulée dans plusieurs grandes villes du pays. Les autorités locales ont fait état de quelques interpellations isolées pour troubles mineurs à l’ordre public, sans incidents majeurs.

Sous les slogans « No Kings » et « We Defend America », la marche s’est déroulée dans une atmosphère pacifique, rythmée par des chants et des pancartes caricaturant Donald Trump en monarque ou en bagnard. « J’ai peur qu’il ne veuille plus quitter le pouvoir », confie Daniel Wood, un retraité new-yorkais venu manifester avec son épouse. « Nous défendons les principes fondateurs de l’Amérique : la démocratie, la liberté de pensée et d’expression. C’est tout le contraire de la haine de notre pays », ajoute-t-il.

Autour de lui, les drapeaux américains se mêlent aux banderoles appelant à la défense de la Constitution. Barbara, ancienne avocate, déplore « une période où tout semble dicté par l’argent et les intérêts personnels, sans respect pour les lois ».

Rassemblés sur Times Square, les participants ont ensuite emprunté la 7e avenue dans un cortège bruyant mais bon enfant. Certains avaient choisi l’humour pour exprimer leur désaccord, à l’image de Deborah Miller, déguisée en requin : « Ce gouvernement est ridicule, alors je m’habille de manière ridicule », explique-t-elle. Elle rejette les accusations de militantisme radical : « Je ne suis pas “Antifa”. Je veux simplement que l’Amérique redevienne une terre d’accueil pour ceux qui veulent bâtir une vie normale. »

Sur les trottoirs, des passants saluent les manifestants. Erika et Carol, deux touristes afro-américaines venues du Midwest, disent partager le message du cortège : « Donald Trump divise le pays. Il faut que cela cesse », commente l’une d’elles.

Les slogans visaient particulièrement l’agence fédérale de l’immigration (ICE), accusée d’arrestations arbitraires. « Voir des gens se faire enlever par des policiers masqués, c’est insupportable », dénonce Cristiano, 24 ans, fils d’immigrés.

Si la manifestation a rassemblé toutes les générations, la présence des jeunes restait minoritaire. Emmanuel, 16 ans, venu de Brooklyn, estime que « le manque d’engagement des jeunes est l’un des plus grands problèmes actuels ».

Les organisateurs de la journée « No Kings » ont salué une mobilisation nationale « exemplaire », qui selon eux reflète « la volonté croissante des Américains de défendre les institutions démocratiques ».

LNT avec AFP

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Pérou: au moins 19 blessés dans une manifestation antigouvernementale https://lnt.ma/perou-au-moins-19-blesses-dans-une-manifestation-antigouvernementale/ Mon, 29 Sep 2025 14:02:12 +0000 https://lnt.ma/?p=535018 Au moins 19 personnes ont été blessées samedi au Pérou lors d’une manifestation contre le gouvernement de la présidente Dina Boluarte et le Congrès, ont rapporté dimanche les autorités et des défenseurs des droits humains, alors qu’une nouvelle marche est prévue dimanche. Des centaines de personnes ont défilé samedi dans le centre ville de la […]

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Au moins 19 personnes ont été blessées samedi au Pérou lors d’une manifestation contre le gouvernement de la présidente Dina Boluarte et le Congrès, ont rapporté dimanche les autorités et des défenseurs des droits humains, alors qu’une nouvelle marche est prévue dimanche.

Des centaines de personnes ont défilé samedi dans le centre ville de la capitale Lima en direction du siège du gouvernement, sous un strict contrôle policier.

Des groupes de jeunes ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et des feux d’artifice sur les forces de l’ordre, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« Un policier a été brûlé au premier degré par un cocktail Molotov lors de la marche organisée par différents groupes », a rapporté la police nationale sur les réseaux sociaux, en publiant des images des affrontements.

La Coordination nationale des droits humains (CNDDHH) a de son côté fait état de 18 blessés, dont un journaliste.

« Nous appelons la police à respecter le droit de manifester. Rien ne justifiait les tirs de gaz lacrymogènes en grandes quantités, et encore moins les agressions de personnes », a déclaré à l’AFP Mar Pérez, avocate à la CNDDHH.

Une nouvelle marche était prévue dimanche dans le centre ville de Lima, organisée notamment par le collectif de jeunes « Génération Z » pour protester contre la « corruption », les « extorsions » et la « violence ».

« Le peuple se soulève! On en a assez! », peut-on lire dans l’appel publié sur les réseaux sociaux.

Les protestations se sont intensifiées depuis que le gouvernement Boluarte a promulgué, le 5 septembre, une loi obligeant les jeunes à cotiser à des fonds de pension privés, malgré la précarité de l’emploi et le fait que plus de 70% des Péruviens travaillent dans le secteur dit informel.

Dans la dernière ligne droite de son mandat, qui s’achève le 28 juillet 2026, Mme Boluarte bat des records d’impopularité.

Le Congrès, à majorité conservatrice, est également impopulaire, car il est perçu comme une institution corrompue, selon plusieurs sondages.

Les manifestations se sont également intensifiées au Pérou ces six derniers mois en raison d’une vague d’extorsions et de meurtres imputés au crime organisé.

 

LNT avec Afp

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Trump qualifie de « ridicule » la création d’un parti par son ancien allié Elon Musk https://lnt.ma/trump-qualifie-de-ridicule-la-creation-dun-parti-par-son-ancien-allie-elon-musk/ Mon, 07 Jul 2025 11:26:31 +0000 https://lnt.ma/?p=531973 Le président américain Donald Trump a qualifié dimanche de « ridicule » la décision de créer un parti politique annoncée la veille par le milliardaire Elon Musk, son ancien allié. « Je pense que c’est ridicule de lancer un troisième parti. Nous connaissons un formidable succès avec le parti républicain », a déclaré M. Trump à des journalistes avant […]

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Le président américain Donald Trump a qualifié dimanche de « ridicule » la décision de créer un parti politique annoncée la veille par le milliardaire Elon Musk, son ancien allié.

« Je pense que c’est ridicule de lancer un troisième parti. Nous connaissons un formidable succès avec le parti républicain », a déclaré M. Trump à des journalistes avant d’embarquer dans son avion pour rentrer à Washington.

« Les démocrates sont perdus, mais il y a toujours eu un système bipartite et je pense que lancer un troisième parti ajoute simplement de la confusion », a poursuivi le chef de l’Etat. « Les troisièmes partis n’ont jamais fonctionné », a-t-il asséné.

« Donc, il peut s’amuser autant qu’il veut avec ça, mais je pense que c’est ridicule », a conclu M. Trump.

MM. Musk et Trump ont été très proches.

L’homme le plus riche de la planète a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche. Il a notamment, piloté la Commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale.

Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et, en particulier, le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l’image et les ventes ont souffert dans le monde du fait de cette collaboration.

Peu après, les deux hommes ont durement et publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump.

Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l’impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté.

Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « Parti de l’Amérique » (America Party).

« En plongeant encore plus profondément dans la politique (…) Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu’il fasse pendant cette période cruciale » pour l’entreprise, a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush.

« Si les plus fervents supporteurs de Musk le soutiendra coûte que coûte (…) il y a un sentiment général d’épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé.

Le « soulagement initial » de son départ de Doge av été « de courte durée », a-t-il ajouté.

Le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé dimanche matin qu’Elon Musk devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises (Tesla, SpaceX, le réseau social X, entre autres) plutôt qu’à faire de la politique.

« Je pense que les conseils d’administration de ses différentes entreprises voulaient qu’il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi M. Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l’annonce de M. Musk inquiétait l’administration Trump.

Selon lui, « les principes » défendus par la commission dirigée par M. Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l’on regarde les sondages, Elon ne l’était pas ».

Dans les échanges électroniques hors de l’ouverture de la Bourse de New York, l’action Tesla – très volatile depuis toujours – reculait de 0,85% dimanche en fin d’après-midi.

 

LNT avec Afp

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Trump envoie encore plus de soldats face aux manifestants de Los Angeles https://lnt.ma/trump-envoie-encore-plus-de-soldats-face-aux-manifestants-de-los-angeles/ Tue, 10 Jun 2025 15:41:02 +0000 https://lnt.ma/?p=530808 Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l’avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi dans un Los Angeles déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers, chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants. Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d’origine hispanique est […]

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Des centaines de militaires du corps des Marines, mobilisés par Donald Trump contre l’avis des autorités californiennes, arrivent en renfort mardi dans un Los Angeles déjà quadrillé par des milliers de soldats et policiers, chargés de réprimer les manifestations contre les expulsions de migrants.

Depuis vendredi, la mégapole à la forte population d’origine hispanique est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l’immigration (ICE) contre les sans-papiers et les forces de l’ordre en tenue anti-émeutes.

La nuit a ramené un calme précaire dans le centre de Los Angeles, dont certaines rues chargées de gaz lacrymogènes témoignent des affrontements des derniers jours.

Après avoir mobilisé 2.000 militaires réservistes de la Garde nationale –dont 1.700 sont déjà sur le terrain– Donald Trump en a ordonné lundi l’envoi de 2.000 membres supplémentaires.

Se voyant reprocher d’avoir pris une mesure disproportionnée, le président a enfoncé le clou en annonçant le déploiement de 700 Marines, un corps d’élite normalement utilisé comme force de projection extérieure.

« Voir Trump envoyer la Garde nationale sans l’avis du gouverneur, je pense que c’est un mépris flagrant des droits des Etats », dit à l’AFP Andrew Schindler, musicien de 31 ans. « Et je pense qu’il est très dangereux qu’il s’en serve comme excuse pour militariser les forces de police ».

Le président américain campe sur ses positions. « Si je n’avais pas envoyé l’armée à Los Angeles ces trois dernières nuits, cette ville qui était par le passé grande et belle serait en train de brûler en ce moment même », a-t-il écrit mardi sur son réseau Truth Social.

L’affrontement est double: celui, sur le terrain, opposant les forces de l’ordre à des manifestants protestant contre la politique répressive de Donald Trump visant les migrants entrés illégalement sur le sol américain; et celui, très politique, entre l’administration du président républicain et la Californie, à l’avant-garde des Etats démocrates.

Son gouverneur démocrate Gavin Newsom, considéré comme un candidat potentiel à la Maison Blanche pour 2028, a estimé que le déploiement de militaires d’active assouvissait « le fantasme fou d’un président dictatorial ».

L’Etat de Californie a annoncé qu’il allait poursuivre Donald Trump en justice, estimant que son choix de mobiliser la Garde nationale sans l’aval du gouverneur « violait » la Constitution.

Sans faire tache d’huile, le mouvement a gagné par contagion d’autres métropoles américaines. A Santa Ana, proche de Los Angeles, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction de manifestants criant des slogans contre ICE, rapportent des journalistes de l’AFP.

Des accrochages ont été également été signalés à New York ainsi qu’au Texas. A New York, la police a procédé à des arrestations lors d’une manifestation à Manhattan, selon un journaliste de l’AFP, et à Austin, des gaz lacrymogènes ont été tirés, selon la chaine KXAN, filiale de NBC.

La décision de déployer une unité de choc comme les Marines est « extrêmement rare », souligne à l’AFP Rachel VanLandingham, une universitaire spécialiste des questions de sécurité nationale. Selon elle, ces militaires ne sont ni formés au maintien de l’ordre, ni habitués à travailler « avec les forces de l’ordre locales », ce qui est potentiellement accidentogène.

En difficulté sur sa loi budgétaire et fragilisé par sa récente dispute avec Elon Musk, Donald Trump adresse des mises en garde à ceux qu’il appelle des « insurgés »: « S’ils crachent, nous frappons, et je vous promets que nous frapperons comme jamais auparavant ».

Un discours qui fait mouche auprès de ses partisans et d’autres Californiens inquiets. Une propriétaire d’un petit commerce, qui préfère garder l’anonymat, se dit ainsi en faveur de la répression musclée des autorités fédérales.

« C’est nécessaire pour arrêter le vandalisme », déclare-t-elle à l’AFP alors que la devanture de son commerce a été taguée de graffitis. Depuis vendredi, plusieurs voitures ont été incendiées.

 

LNT avec Afp

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Trump interdit l’entrée aux États-Unis aux citoyens de 12 pays https://lnt.ma/trump-interdit-lentree-aux-etats-unis-aux-citoyens-de-12-pays/ Thu, 05 Jun 2025 15:11:42 +0000 https://lnt.ma/?p=530654 Le président américain, Donald Trump, a signé mercredi soir une proclamation interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux citoyens de 12 pays. « J’ai décidé de restreindre et de limiter totalement l’entrée des ressortissants des 12 pays suivants : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen », a indiqué le […]

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Le président américain, Donald Trump, a signé mercredi soir une proclamation interdisant l’entrée aux Etats-Unis aux citoyens de 12 pays.

« J’ai décidé de restreindre et de limiter totalement l’entrée des ressortissants des 12 pays suivants : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen », a indiqué le président américain.

Trump a également décidé de restreindre l’entrée au pays des ressortissants de sept autres pays. Il s’agit du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.

Ces restrictions, qui entrent en vigueur le lundi 9 juin, ont été décidées pour “protéger les États-Unis des terroristes étrangers et des autres menaces à la sécurité nationale et à la sûreté publique”, précise la proclamation.

Expliquant la décision du président Trump, une porte-parole de la Maison Blanche, Abigail Jackson, a déclaré à la presse que “ces restrictions de bon sens sont spécifiques à chaque pays”.

Elles incluent les pays “qui ne font pas l’objet d’un contrôle approprié, et présentent des taux élevés de dépassement de visa ou qui ne partagent pas les informations sur l’identité et les menaces”, a-t-elle dit.

 

LNT avec Afp

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Les expulsions de migrants aux États-Unis suscitent de « graves préoccupations », s’inquiète l’ONU https://lnt.ma/les-expulsions-de-migrants-aux-etats-unis-suscitent-de-graves-preoccupations-sinquiete-lonu/ Tue, 13 May 2025 10:31:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529582 Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme de l’ONU s’est alarmé mardi du grand nombre d’étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des centaines de Vénézuéliens et d’autres personnes envoyées dans une méga-prison au Salvador. « Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le […]

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Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme de l’ONU s’est alarmé mardi du grand nombre d’étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des centaines de Vénézuéliens et d’autres personnes envoyées dans une méga-prison au Salvador.

« Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et le droit international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué, citant notamment les droits à la protection contre la détention arbitraire et la torture ou encore les droits à l’égalité devant la loi.

« Les familles avec lesquelles nous avons parlé ont exprimé un sentiment d’impuissance totale face à ce qui s’est passé et leur douleur de voir leurs proches étiquetés et traités comme des criminels violents, voire des terroristes, sans qu’aucun tribunal n’ait statué sur la validité de ce qui leur est reproché », a-t-il indiqué.

Le président américain Donald Trump a invoqué mi-mars une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers », jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, pour arrêter des personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs et les expulser sans autre forme de procès vers le Salvador.

Ce pays d’Amérique centrale a accepté de les incarcérer, pour la plupart au Cecot, une méga-prison de haute sécurité aménagée par le président salvadorien Nayib Bukele pour les membres de gangs, en échange de six millions de dollars, selon la Maison Blanche.

Selon M. Türk, « la manière dont certaines personnes ont été détenues et déportées – y compris en utilisant des chaîne – ainsi que la rhétorique humiliante utilisée à l’encontre des migrants, sont aussi profondément inquiétantes ».

Quelque 142.000 personnes ont été expulsées des Etats-Unis entre le 20 janvier et le 29 avril, indique le Haut-Commissariat citant des données officielles américaines.

Le sort d’au moins 245 Vénézuéliens et d’une trentaine de Salvadoriens expulsés vers le Salvador restent incertains, ajoute le Haut-Commissariat.

À ce jour, indique-t-il, aucune liste officielle des détenus n’a été publiée par les autorités américaines ou salvadoriennes, et leur statut juridique au Salvador reste « incertain ».

Un juge fédéral du Texas a considéré début mai que le recours à la loi sur « les ennemis étrangers » pour expulser des immigrés était « illicite ». Des tribunaux et cours d’appel ainsi que la Cour suprême ont également bloqué provisoirement le recours à cette loi au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.

« J’ai appelé le gouvernement des Etats-Unis à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des procédures légales, pour donner rapidement et pleinement effet aux décisions de ses tribunaux, pour sauvegarder les droits des enfants et pour cesser le renvoi de tout individu vers tout pays où il y a un risque réel de torture ou d’autres préjudices irréparable », a indiqué M. Türk.

 

LNT avec Afp

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Le Canada vote sous la menace de Trump https://lnt.ma/le-canada-vote-sous-la-menace-de-trump/ Mon, 28 Apr 2025 13:46:10 +0000 https://lnt.ma/?p=528964 Le Canada a commencé à voter lundi pour choisir le Premier ministre chargé de faire face à une crise sans précédent et de négocier avec Donald Trump qui a réitéré sa volonté d’annexer le Canada, au moment où les électeurs se rendent aux urnes. C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote […]

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Le Canada a commencé à voter lundi pour choisir le Premier ministre chargé de faire face à une crise sans précédent et de négocier avec Donald Trump qui a réitéré sa volonté d’annexer le Canada, au moment où les électeurs se rendent aux urnes.

C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote canadien mais bien celui qui est dans toutes les têtes: le président américain Donald Trump a hanté la campagne des législatives anticipées canadiennes.

Lundi matin, il a de nouveau parlé d’effacer la « ligne artificielle » qui sépare les deux voisins estimant que cela ne pouvait apporter que « du positif ».

La question qui agite les électeurs canadiens depuis des semaines est donc: qui est le plus à même de lui faire face? Qui défendra le mieux les intérêts canadiens dans ce moment charnière pour le pays?

Deux candidats devancent les autres dans les intentions de vote, avec une longueur d’avance pour le premier: le candidat libéral et actuel Premier ministre Mark Carney et le chef des conservateurs Pierre Poilievre.

La campagne s’est déroulée dans un climat tendu, et a été bouleversée dans les dernières heures par une attaque à la voiture-bélier à Vancouver, par un homme souffrant de problèmes de santé mentale, selon la police, qui a tué onze personnes.

Dans cet immense pays, qui s’étale sur six fuseaux horaires, les premiers bureaux de vote ont ouvert à 8H30 locales (11H00 GMT) dans les provinces atlantiques. Au total, près de 29 millions d’électeurs sont appelés à voter mais plus de sept d’entre eux ont déjà fait leur choix par anticipation, une participation record.

Les résultats devraient être connus quelques heures après la clôture du vote, à 19H00 côté Pacifique (2H00 GMT mardi).

« C’est une élection unique », lâche Hamza Fahri, qui est ingénieur à Montréal. « J’ai vraiment changé d’avis récemment. Avant, je voulais que les libéraux partent ».

« Mais finalement je vais voter Carney car c’est un homme fort, sérieux et pour faire face à Trump, c’est ça, dont le pays à besoin », affirme l’homme de 28 ans.

Mais dans le camp d’en face, les partisans de Pierre Poilievre rêvent de changement après dix années de gouvernement du libéral Justin Trudeau.

« Je ne suis pas d’accord avec la façon dont les Libéraux gouvernent notre pays. Il faut que cela change », affirme Kelsey Leschasin qui habite dans la province rurale de la Saskatchewan.

Entré dans l’arène politique il y a seulement un mois, Mark Carney, ancien banquier et ex-gouverneur de la banque du Canada et d’Angleterre, promet pour y faire face de « réinventer » l’économie canadienne.

Depuis qu’il a remplacé Justin Trudeau comme Premier ministre, il s’efforce de convaincre les électeurs que son parcours fait de lui le candidat idéal pour gérer cette crise historique que vit le pays avec des droits de douane qui affectent déjà des secteurs clés comme l’automobile et l’acier.

Les États-Unis de Donald Trump « veulent nous briser pour pouvoir nous posséder », a-t-il répété à plusieurs reprises pendant la campagne.

« J’ai déjà géré des économies et des crises. L’heure est à l’expérience, pas à l’expérimentation », a lancé cet anglophone de 60 ans, né dans l’ouest de ce pays bilingue et dont le français est limité.

En face, le chef conservateur, homme politique de carrière de 45 ans, veut que le pays, 9e puissance économique mondiale, tourne le dos aux libéraux. Il promet de réduire les impôts, les dépenses publiques et de s’attaquer à l' »idéologie woke ».

Des mesures qui le plaçaient largement en tête des sondages, il y a quelques mois encore, avant que Donald Trump ne vienne tout bousculer.

« Nous ne pouvons pas supporter quatre années supplémentaires comme cela », a-t-il estimé lors des derniers jours de campagne parlant d’une trajectoire menant à plus « de désespoir, plus d’inflation ».

Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités de 42,8% des voix et les conservateurs de 38,8%. En termes de projections de sièges, les libéraux pourraient être en mesure d’obtenir autour de 200 députés pour une majorité placée à 172.

Les autres partis – le Nouveau parti démocratique (gauche), le Bloc québécois (indépendantiste) et les Verts – pourraient subir de lourdes défaites, victimes en partie du vote utile.

 

LNT avec Afp

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Musk va s’éloigner du gouvernement Trump pour se consacrer à Tesla, en difficulté https://lnt.ma/musk-va-seloigner-du-gouvernement-trump-pour-se-consacrer-a-tesla-en-difficulte/ Wed, 23 Apr 2025 10:19:41 +0000 https://lnt.ma/?p=528728 Elon Musk, patron de Tesla, compte prendre ses distances avec l’administration Trump à partir de mai pour se consacrer davantage au spécialiste des véhicules électriques, qui a pâti au premier trimestre de cette étroite collaboration. « Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière […]

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Elon Musk, patron de Tesla, compte prendre ses distances avec l’administration Trump à partir de mai pour se consacrer davantage au spécialiste des véhicules électriques, qui a pâti au premier trimestre de cette étroite collaboration.

« Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à Doge va baisser de manière très importante », a indiqué M. Musk lors d’une audioconférence avec des analystes, faisant référence à la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge).

Le milliardaire, propriétaire également du réseau social X et de l’entreprise spatiale SpaceX, pilote cette commission créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales.

Le « travail crucial » de la commission est « en grande partie accompli », a précisé M. Musk, évoquant les « répercussions » sur Tesla du fait de son implication.

Vandalisme, appels au boycott, manifestations, Tesla est pris à partie aux Etats-Unis et dans d’autres pays, en particulier en Europe.

Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, « l’impact négatif du vandalisme et de l’hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés ».

Les ventes mondiales ont chuté plus abruptement qu’anticipé au premier trimestre, avec seulement 336.681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril.

Le groupe a annoncé mardi des résultats pour le premier trimestre bien inférieurs aux attentes, affectés par cette étroite collaboration d’Elon Musk avec Donald Trump mais aussi du fait d’une gamme vieillissante et d’une concurrence accrue.

Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York et l’audioconférence, l’action Tesla – traditionnellement très volatile – bondissait de près de 5%.

Le chiffre d’affaires a atteint 19,33 milliards de dollars au premier trimestre (-9% sur un an) et le bénéfice net 409 millions (-71%).

Le consensus des analystes de FactSet tablait respectivement sur 21,13 milliards et 1,44 milliard.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels – valeur de référence pour les marchés – le bénéfice net ressort à 27 cents. Le consensus attendait 41 cents.

Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, a souligné que le chiffre d’affaires pour le seul segment automobile avait chuté de 20% (Tesla vend également des batteries non automobiles et des panneaux solaires) dans le sillage de la baisse des ventes (-13%) cumulée à un prix moyen de vente inférieur.

Le constructeur a repoussé au deuxième trimestre ses prévisions annuelles mais, « élément positif » pour M. Nelson, il a donné des indications sur ses futurs produits.

Car le groupe souffre aussi d’une gamme grand public non renouvelée depuis l’arrivée du Model Y en 2020.

Tesla a confirmé que ses projets de nouveaux modèles, y compris le véhicule meilleur marché promis depuis 2023, restaient « sur la trajectoire d’un début de production au premier semestre 2025 ».

La production à grande échelle du robotaxi, véhicule électrique entièrement autonome dévoilé en octobre 2024, devrait commencer, comme prévu, début 2026. De premiers exemplaires doivent circuler à Austin (Texas) dès juin.

Cela devrait avoir un impact financier positif à partir du « second semestre de l’année prochaine » et ce sera ensuite « exponentiel », a anticipé M. Musk.

Et une production pilote de son robot humanoïde Optimus devrait commencer courant 2025, avec l’objectif d’en produire un million par an d’ici cinq ans. Optimus devrait travailler sur les chaînes d’assemblage de Tesla dès cet automne.

Mais « l’incertitude sur les marchés de l’automobile et de l’énergie continue d’augmenter tandis que l’évolution rapide de la politique commerciale affecte négativement la chaîne mondiale d’approvisionnement et la structure de coûts de Tesla et de nos pairs », a indiqué le groupe, dans un communiqué.

« Cette dynamique, ainsi que le changement des sensibilités politiques, pourrait avoir un impact marqué sur la demande pour nos produits à court terme », a-t-il prévenu.

Tesla est également confronté à une concurrence grandissante aux Etats-Unis et en Chine – ses deux marchés les plus importants même si Tesla ne détaille pas ses ventes géographiquement – qui lui grignote chaque jour davantage de parts de marché.

En particulier le géant chinois BYD qui n’était plus qu’à une encolure en 2024, avec 1,76 million (+12% sur un an) de véhicules tout électrique vendus quand Tesla en a écoulés 1,79 million (-1%).

Cette accumulation a fait plonger le titre de plus de 40% depuis le début de l’année.

Mais, affirme Elon Musk, malgré de « nombreux obstacles à court terme, l’avenir de Tesla est plus brillant que jamais ».

 

LNT avec Afp

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Des milliers d’Américains dans la rue contre Trump https://lnt.ma/des-milliers-damericains-dans-la-rue-contre-trump/ Sun, 20 Apr 2025 16:44:19 +0000 https://lnt.ma/?p=528548 De nombreuses manifestations ont eu lieu samedi à travers les États-Unis, marquant une deuxième journée de mobilisation nationale contre les politiques menées par l’administration Trump en l’espace de deux semaines. À New York, Washington, San Francisco ou encore Galveston, des milliers de citoyens ont exprimé leur inquiétude face à ce qu’ils perçoivent comme une dérive […]

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De nombreuses manifestations ont eu lieu samedi à travers les États-Unis, marquant une deuxième journée de mobilisation nationale contre les politiques menées par l’administration Trump en l’espace de deux semaines. À New York, Washington, San Francisco ou encore Galveston, des milliers de citoyens ont exprimé leur inquiétude face à ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire du pouvoir exécutif.

À New York, les manifestants se sont rassemblés par centaines devant la bibliothèque publique, non loin de la Trump Tower. Portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Pas de roi en Amérique » ou « Résistons à la tyrannie », les protestataires ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une remise en cause de principes démocratiques fondamentaux. Certains visuels associaient l’actuel président à des figures historiques controversées, soulignant la gravité du climat politique actuel selon eux.

« Ce que mes parents m’ont raconté à propos de la montée du nazisme dans les années 1930 est en train de se passer ici », a déclaré Kathy Valy, 73 ans, une New-Yorkaise descendante de survivants de la Shoah, lors d’un entretien accordé à l’AFP. Elle a toutefois relativisé en affirmant que, selon elle, « Trump est trop désorganisé pour être véritablement efficace ».

L’élément déclencheur de ces rassemblements a été la décision de la Cour suprême de suspendre les expulsions d’immigrés fondées sur une loi de 1798, dite des « ennemis étrangers », remise au goût du jour par l’administration actuelle. Une décision fortement contestée, perçue par de nombreux opposants comme une tentative de détourner les principes du droit pour renforcer une politique migratoire jugée discriminatoire.

À Washington, un rassemblement a eu lieu devant la Maison Blanche. Bien que moins fréquentée que la mobilisation du 5 avril dernier, qui avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, la manifestation de samedi a rassemblé un nombre significatif de participants. « L’administration mène un assaut contre l’État de droit », a déclaré Benjamin Douglas, un manifestant de 41 ans, arborant un keffieh et tenant une pancarte de soutien à un étudiant palestinien menacé d’expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.

À San Francisco, un autre rassemblement s’est tenu sur une grande place de la ville. À cette occasion, les participants ont tracé dans le sable les mots « DESTITUTION + DEMISSION », visibles depuis les airs. D’autres protestations ont eu lieu à proximité de concessions Tesla, la marque dirigée par Elon Musk, nommé récemment à la tête d’un programme de réduction des effectifs dans la fonction publique.

Dans le sud du pays, à Galveston (Texas), une ville de quelque 50.000 habitants, la mobilisation a également été suivie. « C’est ma quatrième manifestation », confiait Patsy Oliver, écrivaine de 63 ans. « J’ai l’habitude d’attendre les élections, mais cette fois, ce n’est plus possible. Nous avons déjà perdu trop de choses », ajoutait-elle.

La journée de mobilisation était coordonnée par le collectif 50501, une organisation créée dans le but de rassembler 50 manifestations dans chacun des 50 États américains. Le mouvement se présente comme une réponse citoyenne à ce qu’il décrit comme les « actes anti-démocratiques et illégaux » de l’exécutif et de ses soutiens économiques. Le nom du collectif fait ainsi référence à cette ambition de coordination nationale.

Selon les organisateurs, environ 400 manifestations étaient prévues à travers le pays. Toutefois, il est difficile d’évaluer précisément l’ampleur de la mobilisation, de nombreux services de police refusant de fournir des estimations officielles.

Les critiques ont notamment visé les mesures récentes en matière d’immigration, les pressions exercées sur certaines figures militantes, ainsi que le rôle grandissant de personnalités influentes du monde économique dans les décisions de politique publique. Le choix d’Elon Musk pour superviser des réformes dans l’administration fédérale cristallise notamment une partie des mécontentements, certains dénonçant une privatisation croissante des fonctions régaliennes.

LNT avec AFP

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Le chef du Pentagone annonce des coupes de 5,1 milliards de dollars https://lnt.ma/le-chef-du-pentagone-annonce-des-coupes-de-51-milliards-de-dollars/ Fri, 11 Apr 2025 11:48:34 +0000 https://lnt.ma/?p=528111 Le Pentagone va mettre fin à 5,1 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) de dépenses « inutiles », dont des subventions à deux prestigieuses universités américaines, a déclaré jeudi le ministre de la Défense Pete Hegseth. « Nous signons en ce moment même un mémorandum ordonnant la résiliation de 5,1 milliards de dollars de contrats du ministère de […]

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Le Pentagone va mettre fin à 5,1 milliards de dollars (4,5 milliards d’euros) de dépenses « inutiles », dont des subventions à deux prestigieuses universités américaines, a déclaré jeudi le ministre de la Défense Pete Hegseth.

« Nous signons en ce moment même un mémorandum ordonnant la résiliation de 5,1 milliards de dollars de contrats du ministère de la Défense », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur X.

Cette annonce intervient dans le cadre d’un programme fédéral de coupes budgétaires massives entrepris par Elon Musk, avec la bénédiction de Donald Trump, dans le cadre de sa commission à l’efficacité gouvernementale (Doge).

Parmi les dépenses concernées figurent 500 millions de dollars de subventions à l’université Northwestern et à l’université Cornell, décrites comme des « institutions universitaires qui tolèrent l’antisémitisme et soutiennent des programmes DEI (diversité, équité et inclusion) qui divisent ».

La gouvernance de l’université Cornell a déclaré mardi dans un communiqué avoir reçu 75 ordres d’arrêt de travail du ministère de la Défense liés à des recherches qui sont « profondément importantes pour la défense nationale, la cybersécurité et la santé des États-Unis ».

Selon le communiqué, une des subventions concernées porte sur la recherche sur le cancer.

Onze contrats relatifs à la DEI (diversité, équité et inclusion), au climat, à la réponse Covid-19 et à des « activités connexes non essentielles » prendront également fin, a par ailleurs assuré M. Hegseth.

« Nous avons besoin de cet argent pour améliorer les soins de santé de nos combattants et de leurs familles, au lieu de rémunérer des consultants 500 dollars de l’heure », a-t-il justifié.

Le budget du Pentagone pour 2025 s’élève à quelque 850 milliards de dollars.

En février, une note de M. Hegseth consultée par le Washington Post a ordonné l’élaboration de mesures visant à réduire ce budget de 8% par an.

 

LNT avec Afp

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Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la « poigne de fer » avec Trump https://lnt.ma/salvador-le-president-bukele-fier-de-son-alliance-de-la-poigne-de-fer-avec-trump/ Wed, 02 Apr 2025 10:54:14 +0000 https://lnt.ma/?p=527648 Le président du Salvador Nayib Bukele est devenu un partenaire clé du président américain Donald Trump dans sa campagne agressive d’expulsion de migrants, une action dont les deux dirigeants espèrent engranger des bénéfices politiques. Grâce à une série de vidéos présentant des hommes tatoués entravés par des chaînes et extraits brutalement d’avions, M. Bukele s’est […]

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Le président du Salvador Nayib Bukele est devenu un partenaire clé du président américain Donald Trump dans sa campagne agressive d’expulsion de migrants, une action dont les deux dirigeants espèrent engranger des bénéfices politiques.

Grâce à une série de vidéos présentant des hommes tatoués entravés par des chaînes et extraits brutalement d’avions, M. Bukele s’est attiré l’attention et l’admiration du président américain.

« Je remercie le président Bukele, du Salvador, d’avoir accepté les criminels qui avaient été si bêtement autorisés par l’administration de Joe Biden le Corrompu, à entrer dans notre pays, et leur offrir un endroit si merveilleux pour vivre ! » a écrit Donald Trump lundi sur sa plateforme TruthSocial.

Le président Bukele a saisi la balle au bond. « Reconnaissant pour vos paroles, Président Trump. En avant, ensemble ! », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

Washington a notamment expulsé à la mi-mars vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d’appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua. Nayib Bukele avait proposé en février de recevoir au Salvador des prisonniers détenus aux Etats-Unis, contre rémunération.

Pour cimenter la relation, les deux hommes se rencontreront à la Maison Blanche ce mois-ci. Le président Bukele a promis d’apporter « plusieurs canettes de Coca light » pour son hôte connu pour sa consommation immodérée de cette boisson.

Pour M. Bukele, accepter le retour de centaines de personnes expulsées des Etats-Unis « consolide son image de dirigeant qui a amélioré la sécurité au Salvador », déclare Diego Chaves-Gonzalez, analyste à l’Institut de politique migratoire, basé à Washington.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, il a pacifié son pays de six millions d’habitants en proie à la violence des gangs.

En se passant des mandats et des procédures normalement requis, il a emprisonné près de 2% de la population et réduit le taux d’homicide de plus de 6.500 par an à seulement 114, selon les chiffres officiels.

La sécurité reste le pilier de la politique de la « poigne de fer » qui fait du président Bukele l’un des dirigeants les plus populaires de la planète, avec un taux d’approbation de plus de 85%.

L’accueil des personnes expulsées par M. Trump à la méga-prison de CECOT au Salvador n’a pas seulement fait de M. Bukele un ami de la Maison Blanche, mais a également permis au président de 43 ans de mettre en pleine lumière la méga-prison de 40.000 détenus.

Les murs austères en béton de l’immense établissement et l’armée de gardes masqués ont été largement mis en avant dans les vidéos produites par le gouvernement de M. Bukele.

La secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump, Kristi Noem, a même visité le CECOT, posant devant une cellule bondée d’hommes apparemment apathiques et recouverts de tatouages.

Pour certains analystes, ce qui compte, c’est la violence de telles images. Les présidents Bukele et Trump ont publié quantités de photos de prisonniers enchaînés, tondus et malmenés tout en rejetant les objections des juges et de leurs opposants.

En ce sens, Trump semble faire écho à l’imagerie politique de son homologue salvadorien pour séduire sa propre base d’électeurs américains.

« C’est le signe que Trump s’intéresse à la propagande de la ‘poigne de fer’ et au contournement des décisions judiciaires », a déclaré l’analyste politique salvadorien Napoléon Campos.

Selon un récent sondage de CBS, 53% des électeurs, et une majorité écrasante de républicains, approuvent la gestion de l’immigration par Donald Trump.

Une politique qui toutefois connaît des ratés, comme cette « erreur administrative » ayant conduit à l’expulsion d’un Salvadorien résidant légalement aux Etats-Unis, rapatrié le mois dernier à bord d’un vol qui transportait des centaines de personnes accusées d’être affiliées à la pègre.

Abrego Garcia avait été accusé en 2019 de faire partie d’un groupe mafieux, mais la justice américaine l’avait ensuite blanchi et avait pourtant interdit son expulsion, au motif qu’il risquait des représailles à son retour dans son pays.

En dehors des bénéfices politiques, les gains économiques ne sont pas négligeables pour le président du Salvador. Son gouvernement a reçu six millions de dollars pour la prise en charge des personnes expulsées par Washington, un montant que M. Bukele a décrit comme « une somme très basse pour eux, mais élevée pour nous ».

Il a également reçu plus de 20 membres prétendument haut placés du gang le plus notoire du Salvador, le MS-13, qui étaient détenus aux États-Unis.

M. Bukele a affirmé que cela aiderait à « finaliser la collecte de renseignements et à pourchasser les derniers vestiges du MS-13, y compris ses anciens et nouveaux membres, l’argent, les armes, la drogue, les caches, les parrains ».

Il y a aussi la promesse d’investissements américains au Salvador, un pays dont le revenu par habitant est encore comparable à celui de l’Irak ou de l’Ukraine.

Lorsqu’il se rendra à la Maison Blanche ce mois-ci, Bukele espèrera donc plus que des paroles chaleureuses en récompense de son soutien.

 

LNT avec Afp

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Ukraine: Russes et Américains discutent à Ryad d’une possible trêve https://lnt.ma/ukraine-russes-et-americains-discutent-a-ryad-dune-possible-treve/ Mon, 24 Mar 2025 10:33:33 +0000 https://lnt.ma/?p=527316 La Russie et les Etats-Unis se sont retrouvés lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d’emblée de « difficiles » par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe. Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme […]

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La Russie et les Etats-Unis se sont retrouvés lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d’emblée de « difficiles » par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe.

Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.

Les pourparlers entre les émissaires russes et américains ont commencé lundi matin à l’hôtel Ritz-Carlton à Ryad, a annoncé l’agence Tass, après des discussions entre Ukrainiens et Américains qui se sont poursuivies jusque tard dans la nuit.

« La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie », a rapporté le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une « paix juste et durable ».

Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés du côté ukrainien.

L’Ukraine se dit « prête » à un cessez-le-feu « général » et sans conditions.

Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.

A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.

 

– « Au début » –

« Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire », a d’ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient « difficiles ». « Nous n’en sommes qu’au début », a-t-il dit.

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de « vrais progrès », « particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays ».

« Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total », a dit l’émissaire américain.

Malgré l’accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.

Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.

L’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.

Les forces russes ont elles déclaré s’être emparées de la localité de Sribné, également dans l’est de l’Ukraine.

 

– Accord céréalier –

Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d’un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.

Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que « le principal » sujet de discussion avec les Américains serait « la reprise » de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.

Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.

La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.

Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d’une suspension, depuis levée, de l’aide militaire à Kiev, vitale pour l’armée ukrainienne.

Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.

Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.

LNT avec AFP

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Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement https://lnt.ma/bresil-lula-en-visite-au-japon-pour-parler-commerce-et-environnement/ Mon, 24 Mar 2025 10:08:19 +0000 https://lnt.ma/?p=527306 Le président brésilien Lula, accompagné d’une forte délégation économique, a entamé lundi au Japon une visite d’Etat visant à renforcer les liens commerciaux et la coopération climatique entre les deux pays, face à la guerre douanière engagée par les Etats-Unis. Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors […]

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Le président brésilien Lula, accompagné d’une forte délégation économique, a entamé lundi au Japon une visite d’Etat visant à renforcer les liens commerciaux et la coopération climatique entre les deux pays, face à la guerre douanière engagée par les Etats-Unis.

Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors que l’offensive douanière du président américain Donald Trump ont tendu les relations entre Washington et Brasilia.

De son côté, Tokyo, allié-clé des États-Unis, n’a pas réussi à obtenir une exemption des taxes américaines sur l’acier, et se prépare à de nouveaux droits ciblant l’automobile. Les deux pays pourraient être victimes des droits de douane « réciproques » que Washington menace d’imposer début avril.

« Tous ceux qui parlaient de libre-échange pratiquent désormais le protectionnisme », a déploré Lula devant des journalistes japonais avant son départ pour Tokyo.

« Ce protectionnisme est absurde », a ajouté le président brésilien, accompagné dans l’archipel nippon d’une délégation de plus d’une centaine de représentants d’entreprises.

Il s’agit de la troisième visite de Lula au Japon, quatrième économie mondiale, comme président du Brésil. Une cérémonie de bienvenue aura lieu mardi au Palais impérial de Tokyo, suivie d’un banquet d’État le soir même.

Le chef de file emblématique de la gauche brésilienne et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devraient ensuite convenir mercredi d’un plan d’action bilatéral incluant le développement conjoint de biocarburants dans le cadre de la coopération sur le climat. Le Brésil accueillera la COP30 en novembre.

Ce plan d’action pourrait aussi prévoir des visites mutuelles de la part des dirigeants des deux pays tous les deux ans, ont rapporté l’agence de presse Jiji Press et le quotidien Yomiuri Shimbun.

Les deux dirigeants devraient également s’accorder pour affirmer leur soutien au libre-échange à rebours de la politique protectionniste de M. Trump, ont indiqué des médias nippons.

 

-« Vulnérable »-

Le Brésil est le deuxième exportateur d’acier vers les États-Unis après le Canada, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2024. Et il devrait pâtir de l’élargissement des taxes douanières s’il a lieu.

A l’heure actuelle cependant, la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, leur commerce bilatéral dépassant les 160 milliards de dollars en 2023. Le Japon arrive loin derrière, au 11e rang.

Le Brésil a « augmenté sa dépendance commerciale envers la Chine ces dernières années », explique à l’AFP Karina Calandrin, professeur à l’école de commerce Ibmec à Sao Paulo.

Cela « met le Brésil en danger, le rendant plus vulnérable à toute évolution de la situation internationale » en cas d’une guerre commerciale tous azimuts, estime-t-elle.

Depuis son retour au pouvoir, M. Trump a imposé une hausse de 20% des droits américains sur les exportations chinoises.

Dans ce contexte, Lula cherchera à favoriser les exportations brésiliennes vers le Japon, de la viande de boeuf aux appareils de l’avionneur Embraer.

Il vient à Tokyo avec l’objectif « de diversifier l’économie brésilienne et le commerce extérieur », à l’heure où le Brésil entend « échapper un peu à cette dépendance aux États-Unis et à la Chine », insiste Mme Calandrin.

Cela risque d’être difficile compte tenu de la « dépendance structurelle » commerciale du géant sud-américain envers la Chine, indique à l’AFP Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, jugeant peu probable à court terme un véritable rééquilibrage.

– Diaspora japonaise –

Pour sa part, Tokyo espère que des liens bilatéraux plus étroits empêcheront le Brésil de trop se rapprocher de la Chine et de la Russie, qu’il côtoie au sein du bloc diplomatique des BRICS, fait valoir Jiji Press.

Des liens étroits existent déjà entre le Japon et le Brésil qui abrite la plus grande diaspora japonaise au monde, héritée d’une immigration massive du début du XXe siècle.

L’année dernière, le gouvernement de Lula avait présenté des excuses historiques pour la persécution des immigrants japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

Des milliers de personnes vivant sur la côte de São Paulo avaient été chassées de leurs terres en 1943, tandis qu’au moins 150 immigrants japonais et leurs enfants avaient été emprisonnés sur une île isolée.

Des excuses sont « le moins que nous puissions faire pour reconnaître nos erreurs passées », a réaffirmé Lula avant son voyage au Japon.

LNT avec AFP

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Politique migratoire de Trump : reprise des vols d’expulsion vers le Venezuela https://lnt.ma/politique-migratoire-de-trump-reprise-des-vols-dexpulsion-vers-le-venezuela/ Mon, 24 Mar 2025 10:00:05 +0000 https://lnt.ma/?p=527304 Un avion affrété par la compagnie vénézuélienne Conviasa en provenance du Honduras, avec à son bord 199 migrants expulsés des États-Unis a atterri lundi à 01h00 du matin (05h00 GMT) au Venezuela, marquant la reprise des vols d’expulsion en provenance des Etats-Unis. Ces vols d’expulsion en provenance des États-Unis avaient été suspendus il y a […]

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Un avion affrété par la compagnie vénézuélienne Conviasa en provenance du Honduras, avec à son bord 199 migrants expulsés des États-Unis a atterri lundi à 01h00 du matin (05h00 GMT) au Venezuela, marquant la reprise des vols d’expulsion en provenance des Etats-Unis.

Ces vols d’expulsion en provenance des États-Unis avaient été suspendus il y a un mois, les deux gouvernements s’accusant mutuellement de boycotter une accord conclu en janvier.

« Aujourd’hui, nous recevons 199 compatriotes », a déclaré le ministre de l’Intérieur vénézuélien Diosdado Cabello à l’aéroport international de Maiquetia de la capitale Caracas.

Ce vol intervient une semaine après l’expulsion de 238 Vénézuéliens vers une prison de sécurité maximale au Salvador, que le président vénézuélien Nicolás Maduro a qualifié d’enlèvement.

Il s’agit du quatrième vol acheminant des Vénézuéliens expulsés des États-Unis, les deux premiers étant partis d’El Paso, au Texas, le 10 février, suivis d’un autre avec 177 migrants détenus à la prison de Guantánamo à Cuba puis rapatriés via le Honduras.

Les vols s’étaient interrompus après que M. Trump, mécontent du rythme des renvois, avait révoqué fin février la licence accordée par l’ancien président Joe Biden au groupe pétrolier américain Chevron pour travailler au Venezuela.

Caracas, de son côté, a dénoncé le fait que le département d’État américain « bloquait » les vols de rapatriement.

« Les vols reprennent », a déclaré M. Cabello, et « si les voyages ont été irréguliers, ce n’est pas du fait du Venezuela. Nous sommes prêts à accueillir les Vénézuéliens où qu’ils soient ».

Le Venezuela et les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019, lors de la première administration Trump qui a imposé un embargo pétrolier après avoir jugé illégitime la première réélection de Nicolas Maduro en mai 2018. Washington n’a pas reconnu non plus la réélection du dirigeant vénézuélien à la suite du scrutin de 2024.

Concernant les ressortissants vénézuéliens transférés au Salvador le 16 mars, les Etats-Unis les accusent d’appartenir au gang Tren de Aragua classé comme une organisation terroriste par le président Trump. Caracas dénonce une campagne de criminalisation des migrants.

– « Kidnappés au Salvador » –

Washington a invoqué une loi de 1798 autorisant l’expulsion sans procès des « ennemis étrangers », ce que Caracas qualifie d' »anachronique » et a été jugé également « hautement problématique » par un juge américain.

« Nous aimerions que le prochain appel téléphonique (des États-Unis) soit pour la libération de ceux qui ont été kidnappés au Salvador, nous attendons une réponse du gouvernement du Salvador », a poursuivi M. Caballo.

Depuis 2014, près de 8 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays, fuyant l’effondrement économique et l’inflation dont le gouvernement vénézuélien rejette la responsabilité sur les sanctions américaines.

L’administration du président Trump a annoncé dimanche mettre fin au statut légal de 532.000 migrants latino-américains, sommés de quitter les Etats-Unis d’ici quelques semaines, des Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens ou Vénézuéliens arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un plan de son prédécesseur, Joe Biden

Une fois l’ordonnance du Département de la Sécurité intérieure publiée dans le Federal Register, les migrants parrainés par ce programme perdront leur protection juridique sous trente jours.

Le ministre vénézuélien estime qu’environ 155.000 de ses compatriotes pourraient être affectés.

Depuis février, avec le nouveau groupe atterri lundi, environ 1.119 Vénézuéliens ont été renvoyés dans leur pays dont au moins 566 expulsés par l’administration Trump, et le reste rapatrié par le gouvernement vénézuélien depuis le Mexique, où ils étaient bloqués en route vers les États-Unis.

LNT avec AFP

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Les Etats-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500.000 migrants https://lnt.ma/les-etats-unis-mettent-fin-au-statut-legal-de-plus-de-500-000-migrants/ Sat, 22 Mar 2025 11:50:15 +0000 https://lnt.ma/?p=527287 L’administration du président  Donald Trump a annoncé mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500.000 migrants latino-américains, sommés de quitter les Etats-Unis d’ici quelques semaines, une décision qui a suscité une levée de boucliers. Cette décision concerne environ 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre […]

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L’administration du président  Donald Trump a annoncé mettre fin par ordonnance au statut légal de plus de 500.000 migrants latino-américains, sommés de quitter les Etats-Unis d’ici quelques semaines, une décision qui a suscité une levée de boucliers.

Cette décision concerne environ 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de M. Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l’année suivante.

Les migrants parrainés par ce programme « doivent quitter les Etats-Unis » d’ici le 24 avril, sauf s’ils ont obtenu un autre statut d’immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué vendredi le Département de la sécurité intérieure.

Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des Etats-Unis.

« La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d’immigration, ni ne constitue une admission aux Etats-Unis », a justifié le Département de la sécurité intérieure.

– « Chaos » –

Cette décision a immédiatement suscité l’indignation et l’inquiétude chez les défenseurs des migrants.

L’organisation Welcome.US, qui soutient les personnes cherchant refuge aux Etats-Unis, a exhorté les migrants concernés par cette mesure à consulter « immédiatement » un avocat spécialisé dans les questions d’immigration.

Nicolette Glazer, avocate spécialisée dans les questions d’immigration en Californie, a estimé de son côté que l’ordonnance affecterait la « grande majorité » du demi-million d’immigrants entrés aux Etats-Unis dans le cadre du programme lancé par M. Biden.

« Seules 75.000 demandes d’asile positives ont été déposées, de sorte que la grande majorité des personnes bénéficiant d’une libération conditionnelle dans le cadre » de ce programme « se retrouveront sans statut, sans permis de travail et passibles d’expulsion », a-t-elle indiqué sur X, redoutant le « chaos » que va semer selon elle cette décision.

Karen Tumlin, directrice du groupe de défense des droits des immigrés Justice Action Center, a déclaré que l’administration Trump était en train de « rompre un engagement que le gouvernement fédéral avait pris envers les centaines de milliers » de migrants.

« Révoquer soudainement le statut légal de centaines de milliers de bénéficiaires (…) va causer un chaos inutile et des chagrins pour les familles et les communautés à travers le pays », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire des Etats-Unis et de limiter l’immigration, principalement en provenance des pays d’Amérique latine.

Annoncé en janvier 2023 par l’administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l’entrée aux Etats-Unis pour deux ans pour un maximum de 30.000 migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays.

M. Biden avait à l’époque présenté le plan comme une méthode « sûre et humaine » pour alléger la pression à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

– Offensive anti-immigration –

Mais depuis son retour au pouvoir, Donald Trump met en scène la vaste offensive contre l’immigration promise pendant sa campagne.

Son administration a ainsi utilisé une législation rare en temps de guerre pour expulser plus de 200 membres présumés d’un gang vénézuélien vers le Salvador.

Cette loi, qui permet au président américain en temps de guerre d’arrêter ou expulser des citoyens d’une nation ennemie, n’avait été utilisée qu’à trois reprises: pendant la guerre anglo-américaine de 1812 pour expulser des ressortissants britanniques; la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d’origine japonaise.

Donald Trump a toutefois affirmé vendredi qu’il n’était pas le signataire de la déclaration d’utilisation de cette loi d’exception, quelques heures après que le juge qui avait suspendu ces expulsions la semaine précédente, s’était inquiété lors d’une au tribunal fédéral de Washington des répercussions « incroyablement problématiques » du recours à ce texte.

LNT avec AFP

 

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Escalade des droits de douane aux Etats-Unis, Trump cible aluminium et acier importés https://lnt.ma/escalade-des-droits-de-douane-aux-etats-unis-trump-cible-aluminium-et-acier-importes/ Mon, 10 Feb 2025 08:17:18 +0000 https://lnt.ma/?p=524211 Le président américain Donald Trump a franchi dimanche une nouvelle étape dans l’offensive commerciale qu’il a lancée dès le début de son mandat, en promettant d’imposer 25% de droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis. « J’annoncerai des droits de douane sur l’acier lundi. (…) Tout l’acier arrivant aux Etats-Unis aura 25% de […]

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Le président américain Donald Trump a franchi dimanche une nouvelle étape dans l’offensive commerciale qu’il a lancée dès le début de son mandat, en promettant d’imposer 25% de droits de douane sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.

« J’annoncerai des droits de douane sur l’acier lundi. (…) Tout l’acier arrivant aux Etats-Unis aura 25% de droits de douane », a déclaré le chef de l’Etat dans l’avion présidentiel qui le menait à la Nouvelle-Orléans pour assister au Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain.

Le milliardaire républicain a ajouté que le même sort serait réservé à l’aluminium importé.

Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin de protéger l’industrie américaine qu’il estimait être confrontée à une concurrence déloyale en provenance de pays asiatiques et européens.

Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait « mardi ou mercredi » des « droits de douane réciproques », afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger.

« S’ils nous taxent à 130% et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça », a-t-il lancé.

« Cela n’affectera pas tous les pays parce que certains imposent les mêmes droits de douane que nous. Mais ceux qui profitent des Etats-Unis se verront rendre la pareille », a-t-il ajouté.

« Ils nous taxent, on les taxe », avait déjà esquissé le président vendredi, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.

Depuis son investiture le 20 janvier, les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump: ils sont présentés autant comme un moyen de résorber le déficit commercial des Etats-Unis que d’obtenir des concessions des pays visés.

Depuis mardi, les produits venant de Chine sont renchéris par des droits de douane additionnels de 10% — mesure à laquelle Pékin va répliquer par des surtaxes ciblées sur certains produits américains à partir du 10 février.

Les nouvelles taxes chinoises portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par Donald Trump concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

 

– « Etre prêts » –

Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) en dépit d’un accord de libre-échange liant les trois pays d’Amérique du Nord.

Mais Donald Trump, qui reproche à ses deux voisins de ne pas en faire assez pour juguler le trafic de drogue, leur a accordé à la dernière minute un sursis d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.

L’offensive sur les droits de douane a donné lieu à d’autres rebondissements, comme le report d’une taxation sur des colis d’une valeur de moins de 800 dollars venant de Chine.

L’Union européenne se sait dans la ligne de mire de Donald Trump, qui avait indiqué qu’il prendrait une décision « très bientôt » la concernant.

Lors d’une interview diffusée dimanche par la chaîne américaine CNN, le président français Emmanuel Macron a déclaré que les Européens devaient « être prêts (…) à réagir » à de nouvelles barrières douanières.

M. Macron a également mis en garde contre les conséquences d’une telle mesure pour les Américains: « Si vous imposez des droits de douane sur plusieurs secteurs, cela entraînera une augmentation des prix et créera de l’inflation aux Etats-Unis. »

Donald Trump et ses équipes, qui ne cessent de promettre un « nouvel âge d’or » pour les Etats-Unis, ont jusqu’ici largement minoré ce risque, alors que la reconquête du pouvoir d’achat était au coeur de la campagne électorale du républicain.

Le déficit commercial de la première économie mondiale s’est creusé l’an dernier à près de 920 milliards de dollars.

LNT avec AFP

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Le gel de l’aide internationale américaine, une décision aux implications dévastatrices https://lnt.ma/le-gel-de-laide-internationale-americaine-une-decision-aux-implications-devastatrices/ Sun, 02 Feb 2025 11:23:52 +0000 https://lnt.ma/?p=523768 Lutte contre le sida, éducation des écoliers ougandais, assistance aux victimes d’inondations au Soudan du Sud… Le gel de l’aide internationale américaine décidé par Donald Trump provoque une onde de choc potentiellement dévastatrice pour des millions de personnes dans le monde. D’une simple signature, le nouveau président a ordonné la suspension de tous les programmes […]

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Lutte contre le sida, éducation des écoliers ougandais, assistance aux victimes d’inondations au Soudan du Sud… Le gel de l’aide internationale américaine décidé par Donald Trump provoque une onde de choc potentiellement dévastatrice pour des millions de personnes dans le monde.

D’une simple signature, le nouveau président a ordonné la suspension de tous les programmes d’aide étrangère des Etats-Unis pour une durée de 90 jours, à l’exception de l’aide alimentaire d’urgence, ainsi que de l’assistance militaire pour Israël et l’Egypte.

Pendant trois mois, son administration va réexaminer l’ensemble du système d’aide internationale. Une décision qui sème déjà la panique dans les pays les plus fragiles et détériore l’aura américaine face à la Chine.

« Même si le financement est finalement rétabli, des dommages importants auront été causés », explique Peter Waiswa, un membre du réseau d’aide humanitaire Compassion Connectors en Ouganda.

« L’absence de médicaments pendant plusieurs jours pour les patients atteints du VIH/sida peut entraîner la mort », craint-il.

Selon lui, certaines écoles financées par les Etats-Unis dans son pays d’Afrique de l’Est ont déjà envoyé des messages demandant aux enfants d’arrêter de venir.

La portée du décret signé par M. Trump inquiète également au Soudan du Sud, victime d’une épidémie de choléra et où 3.000 personnes comptent sur l’aide américaine après avoir perdu leur maison dans les inondations.

« Si la décision (…) n’est pas rapidement reconsidérée, il est fort possible que les gens commencent à mourir de faim et de maladies », redoute James Akoon Akot, enseignant dans un orphelinat du pays.

 

– Exemptions floues –

Les Etats-Unis sont depuis longtemps le premier pourvoyeur mondial de l’aide au développement. Ils y ont consacré plus de 64 milliards de dollars en 2023.

L’un des programmes américains les plus importants est le Pepfar, lancé par l’ex-président George W. Bush pour lutter contre le sida. Plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH en dépendent directement.

Ce programme semble être épargné grâce à des exemptions supplémentaires accordées par le nouveau chef de la diplomatie, Marco Rubio, pour « l’aide alimentaire d’urgence » et celle « susceptible de sauver des vies », ce qui peut couvrir la distribution de médicaments antirétroviraux.

Mais ces formulations très floues provoquent de nombreuses incertitudes.

Au Malawi, certains habitants commencent à stocker les médicaments auxquels ils peuvent accéder, et l’organisation locale Lighthouse, qui distribue des traitements contre le VIH, aurait fermé ses portes, selon l’infirmière Suzy Dzimbiri.

« Nous savons qu’il y a eu des cas où des médicaments étaient en stock, prêts à être utilisés, et où il a été ordonné qu’ils restent sur les étagères dans l’attente de directives de Washington », confie à l’AFP une assistante parlementaire du Congrès, sous le couvert de l’anonymat.

« Le Pepfar était censé être notre plan Marshall », rappelle-t-elle.

Selon elle, la simple idée que les Etats-Unis puissent mettre fin au programme d’un claquement de doigts donne l’image d’une Amérique « capricieuse », et instille l’idée chez les pays bénéficiaires « qu’à l’avenir, ils devront probablement se tourner vers des pays comme la Chine ».

 

– « Intérêt national » –

« Nous ne voulons pas voir des gens mourir », a expliqué M. Rubio, lorsqu’il a entériné les dernières exemptions cette semaine.

Mais le secrétaire d’Etat a aussitôt ajouté que les organisations bénéficiaires vont devoir justifier leurs dépenses, car « historiquement, nous avons obtenu très peu de coopération ».

« Nous avons ce que j’appelle le complexe industriel de l’aide étrangère – toutes ces entités dans le monde qui reçoivent des millions et des millions de dollars des États-Unis », a-t-il insisté sur la radio SiriusXM. « Nous devons nous assurer que cela correspond à notre intérêt national. »

A Washington, certains craignent que cette priorité affichée envers l’aide dite « d’urgence » ne cache un plan plus large, visant à tailler drastiquement dans les dépenses en refusant de financer tout le reste.

« La simple expression +aide alimentaire d’urgence+ est une contradiction », souligne un haut fonctionnaire, sous le couvert de l’anonymat. « Privez-vous de nourriture pendant quelques jours et vous verrez. »

LNT avec AFP

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Trump sur le point de lancer les guerres commerciales https://lnt.ma/trump-sur-le-point-de-lancer-les-guerres-commerciales/ Fri, 31 Jan 2025 11:56:02 +0000 https://lnt.ma/?p=523714 Le président américain, Donald Trump, mettra-t-il à exécution sa menace d’imposer le 1er février des droits de douane sur les produits canadiens et mexicains? La question est vendredi dans tous les esprits, alors que les conséquences pourraient être sévères pour les trois pays nord-américains. A peine revenu à la Maison Blanche, M. Trump a annoncé […]

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Le président américain, Donald Trump, mettra-t-il à exécution sa menace d’imposer le 1er février des droits de douane sur les produits canadiens et mexicains? La question est vendredi dans tous les esprits, alors que les conséquences pourraient être sévères pour les trois pays nord-américains.

A peine revenu à la Maison Blanche, M. Trump a annoncé qu’il voulait imposer dès le 1er février 25% de droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, deux pays pourtant théoriquement protégés par l’accord de libre-échange qu’il avait signé durant son premier mandat.

Jeudi, il a affirmé qu’il déciderait dans la nuit s’il exempterait ou non de taxe le pétrole produit dans ces deux pays.

Les produits chinois pourraient également être frappés par des droits de douane de 10%, menace également M. Trump, qui a aussi réitéré jeudi ses menaces d’imposer des droits de douane « à 100% » aux Brics si ce bloc de 10 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine…) se passe du dollar dans les échanges internationaux.

Une situation qui inquiète les analystes, alors que l’économie américaine se porte comme un charme, avec une croissance de 2,8% en 2024: selon Oxford Economics, si ces droits étaient appliqués, l’économie américaine perdrait 1,2 point de pourcentage de croissance, et pourrait plonger le Mexique dans la récession.

Pour Wendong Zhang, professeur à l’Université Cornell, si le choc ne sera pas si fort pour les Etats-Unis, il le sera sans aucun doute pour le Canada et le Mexique.

« Dans un tel scénario, le Canada et le Mexique peuvent s’attendre à voir leur PIB reculer respectivement de 3,6% et 2%, les Etats-Unis de 0,3% », a-t-il estimé. Pékin aussi « souffrirait d’une escalade de la guerre commerciale existante, mais bénéficierait en même temps (des tensions entre les Etats-Unis), le Mexique et le Canada ».

 

– « Acte de politique intérieure » –

Pendant la campagne, le candidat républicain avait dit vouloir imposer des droits de douane de 10% à 20% sur l’ensemble des produits importés aux Etats-Unis, et même de 60% à 100% sur les produits provenant de Chine.

L’objectif était alors de compenser financièrement les baisses d’impôts qu’il souhaite appliquer durant son mandat.

Depuis son élection, le ton a évolué. Plutôt qu’un outil pour combler la baisse des recettes fiscales, les droits de douane sont devenus, comme durant son premier mandat, une arme brandie afin d’imposer des négociations et d’obtenir des concessions.

Donald Trump a expliqué que les droits de douane étaient une réponse à l’incapacité de ses voisins à freiner l’entrée de drogues, en particulier de fentanyl (un opioïde) et de migrants aux Etats-Unis.

Son candidat au poste de secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a parlé d’un « acte de politique intérieure » qui vise « simplement à les pousser à fermer leurs frontières », lors de son audition de confirmation au Congrès mardi.

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, s’est montrée plutôt optimiste mercredi: « Nous ne pensons pas que cela arrivera. Mais si c’est le cas, nous avons un plan. »

 

– « Qu’ils agissent rapidement » –

L’inquiétude existe malgré tout, notamment pour le secteur agricole, qui exporte largement vers les Etats-Unis.

« Près de 80% de nos exportations vont vers ce pays et en tout état de cause, tout ce qui pourrait provoquer un choc nous préoccupe », a reconnu mardi auprès de l’AFP Juan Cortina, à la tête du Conseil national de l’agriculture.

Côté canadien, la possibilité de droits de douane a servi de révélateur à la crise politique qui rongeait d’ores et déjà le gouvernement du Premier ministre, désormais démissionnaire, Justin Trudeau.

Le ministre canadien de la Sécurité publique, David McGuinty, était présent jeudi à Washington pour présenter les contours du plan visant à renforcer la sécurité de la frontière canado-américaine.

Howard Lutnick s’était d’ailleurs montré très clair mardi: « Je sais qu’ils agissent rapidement » a-t-il assuré, au sujet des deux pays. « S’ils font ce qu’il faut, il n’y aura pas de droits de douane ».

Une situation qui n’est pas sans rappeler les tensions entre Washington et Bogota le week-end dernier, alors que la Colombie avait dans un premier temps refusé l’atterrissage de vols transportant des migrants expulsés.

Donald Trump avait alors annoncé des sanctions, dont des droits de douane de 25% puis 50%, à laquelle son homologue colombien, Gustavo Petro, avait répliqué, avant que les deux ne s’accordent sur les modalités de retour des personnes concernées et abandonnent leurs menaces.

 

LNT avec Afp

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Trump suspend les sanctions douanières contre Bogota après un accord sur les migrants https://lnt.ma/trump-suspend-les-sanctions-douanieres-contre-bogota-apres-un-accord-sur-les-migrants/ Mon, 27 Jan 2025 09:49:11 +0000 https://lnt.ma/?p=523414 Le président américain Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie, la Maison Blanche assurant que Bogota avait accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les Etats-Unis. « Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de […]

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Le président américain Donald Trump a suspendu dimanche soir sa menace d’imposer une série de sanctions contre la Colombie, la Maison Blanche assurant que Bogota avait accepté ses conditions pour le rapatriement d’immigrés colombiens expulsés par les Etats-Unis.

« Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des Etats-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

« Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord », a mis en garde la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, dans ce communiqué.

Ce revirement intervient après une escalade spectaculaire entre les deux pays, Washington s’emportant contre la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.

Le président colombien de gauche Gustavo Petro avait fait savoir sur X qu' »un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite ».

Dimanche soir, Bogota a aussitôt affirmé que « l’impasse » avec les Etats-Unis était « surmontée », selon le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo.

Washington a notamment menacé d’imposer des droits de douane de 25% sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis, qui devaient être portés à 50% dans une semaine, selon le président Trump, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.

Les sanctions relatives à la délivrance de visas, également annoncées dimanche par le département d’Etat, sont, en revanche, maintenues « jusqu’à ce que le premier vol d’expulsés colombiens soit arrivé avec succès », a ajouté la porte-parole Karoline Leavitt.

« Les événements d’aujourd’hui montrent clairement au monde que l’Amérique est à nouveau respectée », a-t-elle fait valoir.

 

– Réponse de Bogota –

En réponse aux sanctions américaines, le président colombien avait annoncé à son tour avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de « relever à 25% les droits de douane sur les importations provenant des Etats-Unis ».

La présidence colombienne avait également déclaré plus tôt qu’elle allait envoyer son avion « pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion ».

Le train de sanctions américaines comporte également une interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des « inspections renforcées » à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, a précisé le département d’Etat.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, dont l’épouse est d’origine colombienne, a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite « annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol ».

De son côté, la présidente du Honduras Xiomara Castro a appelé dimanche à une réunion « urgente » des présidents et chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) le 30 janvier pour discuter de la question migratoire.

 

– Menottes –

Donald Trump a promis de lancer « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », et la Maison Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de « migrants criminels illégaux », soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.

Depuis son investiture le 20 janvier, les Etats-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais l’ont déjà fait vers le Guatemala et le Brésil.

Le responsable de la politique américaine d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.

Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le « traitement dégradant » de migrants illégaux brésiliens expulsés par les Etats-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (nord).

Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.

A son bord, « ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes », a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux Etats-Unis.

LNT avec Afp

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Canada: démission imminente du Premier ministre Trudeau, selon les médias https://lnt.ma/canada-demission-imminente-du-premier-ministre-trudeau-selon-les-medias/ Mon, 06 Jan 2025 09:59:19 +0000 https://lnt.ma/?p=522407 Sous pression au sein de son parti libéral, le Premier ministre canadien Justin Trudeau pourrait démissionner dès lundi, selon les médias, alors qu’il est confronté à la plus grave crise politique depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf ans. Selon les journaux The Globe and Mail et The Toronto Star, des sources au […]

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Sous pression au sein de son parti libéral, le Premier ministre canadien Justin Trudeau pourrait démissionner dès lundi, selon les médias, alors qu’il est confronté à la plus grave crise politique depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf ans.

Selon les journaux The Globe and Mail et The Toronto Star, des sources au sein du parti libéral s’attendent à ce que M. Trudeau se retire en amont d’une réunion nationale de sa formation prévue mercredi.

L’annonce pourrait être faite dans les prochaines 24 heures, ont indiqué ces sources aux deux journaux dans des articles parus dimanche.

Interrogé par l’AFP, le bureau du Premier ministre a refusé de commenter ces informations.

Une telle annonce interviendrait à quelques mois des prochaines législatives qui doivent se tenir d’ici la fin du mois d’octobre.

Mais il n’est pas clair si M. Trudeau, 53 ans, restera le chef intérimaire de son parti ou s’il quittera immédiatement ce poste s’il démissionne de ses fonctions de Premier ministre.

Jusqu’ici Justin Trudeau, qui avait annoncé son intention de se représenter, est crédité dans les sondages de plus de 20 points derrière son rival conservateur, Pierre Poilievre.

Minoritaire au Parlement, il est fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.

– Popularité en chute libre –

La popularité de M. Trudeau s’est affaiblie ces derniers mois, son gouvernement ayant survécu de justesse à une série de votes de défiance et ses détracteurs ayant appelé à sa démission.

Le chaos règne dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-Première ministre, Chrystia Freeland, qui était en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis.

Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces de Donald Trump, qui a promis d’imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.

M. Trudeau s’est rendu en Floride en novembre pour le rencontrer dans sa propriété de Mar-a-Lago afin d’éviter une guerre commerciale.

Mais depuis, Donald Trump, qui prendra ses fonctions des président des Etats-Unis le 20 janvier, a porté des coups humiliants à M. Trudeau sur les réseaux sociaux, l’appelant à plusieurs reprises « gouverneur » du Canada.

Après près d’une décennie au pouvoir, Justin Trudeau souffre aujourd’hui d’une faible cote de popularité, étant vu comme responsable de la forte inflation qui frappe le pays tout comme de la crise du logement et des services publics.

A son arrivée en 2015, le monde entier observe pourtant avec intérêt, voire admiration, les premiers pas au pouvoir du jeune dirigeant multilatéraliste qui proclame que « le Canada est de retour » sur la scène internationale.

Fils aîné du charismatique Pierre Elliott Trudeau, ex-Premier ministre mort en 2000, Justin Trudeau a longtemps cherché sa voie: boxeur amateur, moniteur de snowboard, professeur d’anglais et de français…

Il se lance finalement sur les traces de son père et entre en politique tardivement en 2007, se fait élire député de Montréal en 2008 puis chef d’un parti libéral en lambeaux en 2013.

Premier ministre, il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l’aide médicale à mourir, une taxe carbone, a lancé une enquête publique sur les femmes autochtones disparues et assassinées et signera une version modernisée de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

LNT avec Afp

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L’ancien président américain Jimmy Carter est mort à l’âge de 100 ans https://lnt.ma/lancien-president-americain-jimmy-carter-est-mort-a-lage-de-100-ans/ Mon, 30 Dec 2024 10:25:34 +0000 https://lnt.ma/?p=522126 L’ex-président américain et prix Nobel de la paix Jimmy Carter est mort dimanche à l’âge de 100 ans dans sa ville natale de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis, provoquant une pluie d’hommages de ses successeurs à la Maison Blanche et dans le monde. Le président sortant Joe Biden a décrété une journée de deuil […]

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L’ex-président américain et prix Nobel de la paix Jimmy Carter est mort dimanche à l’âge de 100 ans dans sa ville natale de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis, provoquant une pluie d’hommages de ses successeurs à la Maison Blanche et dans le monde.

Le président sortant Joe Biden a décrété une journée de deuil national le 9 janvier en l’honneur du démocrate, salué par de nombreux dirigeants étrangers pour son engagement en faveur de la paix et des droits humains bien au-delà de son unique mandat (1977-1981).

« Jimmy Carter, 39e président des Etats-Unis et lauréat du prix Nobel de la paix en 2002, est décédé paisiblement dimanche 29 décembre à son domicile de Plains, en Géorgie, entouré de sa famille », a annoncé sa fondation Carter Center dans un communiqué.

« Mon père était un héros, pas uniquement pour moi, mais pour tous ceux qui croient en la paix, aux droits de l’Homme et à l’amour désintéressé », a déclaré Chip Carter, le fils de l’ancien dirigeant démocrate cité par la fondation.

Tous les anciens présidents américains qui lui ont succédé se sont empressés de saluer la longue existence de celui que rien ne destinait à être président et qui était l’ancien locataire de la Maison Blanche le plus âgé.

Le démocrate et 46e président sortant Joe Biden, 82 ans, a demandé lors d’une adresse à la Nation que la vie de son lointain prédécesseur soit « évaluée à l’aune de ce qu’il a fait, pas de ce qu’il a dit ».

Il a annoncé la tenue de funérailles nationales dans la capitale fédérale Washington, sans en préciser la date, pour l’architecte des accords de Camp David qui ont abouti au premier traité de paix entre Israël et un pays arabe, l’Egypte, mais à l’héritage terni par la crise des otages en Iran.

Le milliardaire républicain Donald Trump, qui fera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, a fait part de son « plus grand respect » pour Jimmy Carter qui « a travaillé dur pour que l’Amérique soit meilleure ».

Il fut « un homme remarquable », selon le démocrate Barack Obama, et « a œuvré sans relâche pour un monde meilleur et plus juste » a renchéri le démocrate Bill Clinton. Ce qu’il a accompli « inspirera des générations d’Américains », a salué le républicain George W. Bush.

Jimmy Carter avait annoncé en 2015 qu’il souffrait d’un cancer du cerveau et bénéficiait de soins à domicile depuis près deux ans.

Après une série d’hospitalisations, il avait en février 2023 « choisi de passer le temps qu’il lui restait » chez lui, entouré de ses proches. Il y recevait des soins palliatifs.

Des élus, dirigeants et responsables associatifs s’étaient alors empressés de saluer la carrière de ce président atypique, ancien militaire et propriétaire d’une exploitation familiale d’arachides.

Son épouse et fidèle compagne de route, Rosalynn, est décédée à ses côtés le 19 novembre 2023 à l’âge de 96 ans. Elle a été enterrée à Plains, après un hommage national. Le visage émacié, Jimmy Carter y était présent, pour l’une de ses rares apparitions publiques ces dernières années.

 

 

– Camp David et crise des otages –

Jimmy Carter avait été élu à la Maison Blanche en 1976, dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Richard Nixon à la démission.

Président d’un seul mandat, il fut le premier chef d’Etat américain à reconnaître la République populaire de Chine. Pékin a salué lundi la mémoire de « l’un des artisans et décideurs majeurs de l’établissement des relations diplomatiques » entre les deux pays.

Artisan des accords de Camp David qui ont abouti, en mars 1979, à la signature du traité de paix israélo-égyptien, le 39e président des Etats-Unis avait été vivement critiqué dans son pays lors de la prise d’otage d’Américains en Iran.

L’annonce, le 24 avril 1980, de l’échec de la mission militaire pour assurer leur libération avait anéanti ses espoirs de réélection.

En 1982, après avoir quitté la Maison Blanche, Jimmy Carter a fondé le Carter Center pour promouvoir le développement, la santé et la résolution des conflits à travers le monde.

En 2002, il est récompensé du prix Nobel de la paix, pour « ses décennies d’efforts infatigables afin de trouver des solutions pacifiques à des conflits internationaux ».

De M. Carter, le monde se souviendra de « sa solidarité avec les plus vulnérables, sa grâce constante et sa foi inébranlable dans le bien commun et notre humanité commune », a déclaré lundi le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.

– Sur les chantiers à 90 ans –

Très impliqué dans l’ONG Habitat for Humanity, il travaillait encore sur des chantiers caritatifs à 90 ans passés, toujours aux côtés de sa femme Rosalynn, rencontrée en 1945.

Mais en 2019, ce chrétien très religieux avait connu une série de problèmes de santé et été hospitalisé à plusieurs reprises.

Il avait timidement commencé à s’effacer de la vie publique, absent par exemple en janvier 2021 de la cérémonie d’investiture de Joe Biden, qu’il avait toutefois reçu dans sa petite ville natale de Plains, en Géorgie, où il résidait depuis son départ de Washington.

Devant la Maison Blanche dimanche soir, des Américains ont exprimé leur émotion, à l’instar de Yoni Neirman, venue du Vermont (nord-est) pour qui Carter « fut un vrai homme d’Etat, ce genre de personnalité qui ne semble plus exister ».

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Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration https://lnt.ma/le-canada-face-a-la-montee-du-sentiment-anti-immigration/ Fri, 15 Nov 2024 12:22:56 +0000 https://lnt.ma/?p=519245 Dans un quartier populaire de Toronto, Sultana Jahangir aide les femmes originaires d’Asie du Sud à s’établir au Canada et à intégrer le marché du travail – un défi qui, selon elle, devient de plus en plus difficile à relever. Comme le rapportent plusieurs experts, le consensus en faveur de l’immigration, qui a prévalu pendant […]

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Dans un quartier populaire de Toronto, Sultana Jahangir aide les femmes originaires d’Asie du Sud à s’établir au Canada et à intégrer le marché du travail – un défi qui, selon elle, devient de plus en plus difficile à relever.

Comme le rapportent plusieurs experts, le consensus en faveur de l’immigration, qui a prévalu pendant des décennies au Canada, s’effrite, après trois années de forte augmentation de la population étrangère.

Il n’a jamais été facile de s’installer au Canada, confie Sultana Jahangir, travailleuse sociale née au Bangladesh et arrivée à Toronto en 2005. Mais la situation s’est « définitivement » aggravée.

« On constate une rivalité croissante et négative entre les immigrés et des sentiments plus hostiles à l’égard des nouveaux venus qu’à l’égard de ceux qui sont ici depuis longtemps », raconte-t-elle, entourée de femmes venues écouter ses conseils.

Malgré la montée d’un sentiment anti-immigration, les Canadiens restent encore nombreux à voir d’un bon œil les immigrés déjà installés depuis quelques années, explique Daniel Bernhard de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.

Une distinction importante mais qui se fragilise, selon le directeur de cette ONG qui facilite l’insertion des personnes arrivant au Canada.

Dans un sondage Gallup de 2019 qui évaluait le soutien à l’immigration dans 145 pays, le Canada arrivait en tête avec 94% des personnes interrogées considérant que l’arrivée de migrants dans le pays était une bonne chose.

Cinq ans plus tard, un sondage réalisé en septembre par l’institut Environics a révélé que « pour la première fois en un quart de siècle, une nette majorité de Canadiens estime qu’il y a trop d’immigration ».

 

– Trouver le « juste équilibre » –

« Nous n’en sommes pas encore au Brexit ou au mur de Donald Trump », explique M. Bernhard.

Le Canada a jusque-là évité la rhétorique incendiaire et les fausses affirmations sur les migrants qui ont alimenté la campagne présidentielle du président américain élu la semaine dernière, mais « cela ne devrait tarder à arriver », pense l’expert.

De 2021 à 2024, un afflux sans précédent de quelque trois millions d’étrangers a porté la population du Canada à 41 millions d’habitants.

Sur la dernière année, la population a augmenté de 3,2%, soit la plus forte augmentation annuelle depuis 1957.

Le mois dernier, alors qu’il annonçait une réduction des quotas d’immigration pour les trois années à venir, le Premier ministre Justin Trudeau a reconnu que l’afflux de migrants avait mis les capacités d’accueil du pays à rude épreuve.

« Nous n’avons pas réussi à trouver le juste équilibre », a-t-il déclaré, expliquant que le Canada devait ralentir la croissance démographique afin de soulager la pression sur les infrastructures et les services essentiels.

Mais si le Premier ministre pense que réduire l’immigration aidera à résoudre des problèmes comme les temps d’attente dans les hôpitaux ou la pénurie de logements, « il ferait mieux de solliciter un deuxième avis », soutient Daniel Bernhard.

Argumenter qu' »il y a tout simplement trop de monde » est un moyen facile de détourner l’attention des défaillances du gouvernement, ajoute-t-il.

 

– Pénurie d’emploi et de logements –

Pour Sultana Jahangir, les mesures prises par le gouvernement sont justifiées vu les difficultés actuelles pour trouver un emploi ou un logement à Toronto.

Certaines femmes vont même jusqu’à louer des lits à la demi-journée, raconte-t-elle.

« Celles qui travaillent de nuit prennent le lit de celles qui travaillent de jour » et inversement, explique la travailleuse sociale de 53 ans.

Mais le gouvernement « ne devrait pas blâmer les immigrés » pour justifier sa mauvaise gestion, souligne-t-elle à son tour.

A l’instar d’Ottawa, les médias tendent à lier la pénurie de logements et les lacunes en matière de services à la surpopulation, risquant de détériorer davantage les conditions de vie des nouveaux arrivants, soutient Victoria Esses, professeur de psychologie à l’université Western de l’Ontario.

En réduisant les quotas, le gouvernement semble vouloir apaiser les inquiétudes, laissant penser qu’il écoute les Canadiens, ajoute celle qui se spécialise dans les attitudes du public à l’égard de l’immigration.

« Les citoyens aiment sentir qu’ils ont le contrôle sur l’immigration », rappelle-t-elle.

LNT avec Afp

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Harris et Trump avancent vers le sprint final de leur campagne https://lnt.ma/harris-et-trump-avancent-vers-le-sprint-final-de-leur-campagne/ Fri, 01 Nov 2024 09:16:41 +0000 https://lnt.ma/?p=362062 Jusqu’à la dernière heure du dernier jour. Kamala Harris et Donald Trump poursuivent vendredi au pas de charge leur intense duel à distance pour la Maison Blanche, sans trop s’éloigner puisque les deux candidats ont chacun donné rendez-vous à leurs partisans à Milwaukee, la plus grande ville du Wisconsin. La démocrate y recevra le soutien […]

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Jusqu’à la dernière heure du dernier jour. Kamala Harris et Donald Trump poursuivent vendredi au pas de charge leur intense duel à distance pour la Maison Blanche, sans trop s’éloigner puisque les deux candidats ont chacun donné rendez-vous à leurs partisans à Milwaukee, la plus grande ville du Wisconsin.

La démocrate y recevra le soutien sur scène de la célèbre rappeuse Cardi B, après avoir tout récemment obtenu celui de Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez ou encore de la superstar du basket LeBron James.

Le républicain devrait lui continuer à faire ses choux gras de la dernière gaffe du président Joe Biden, qui a qualifié les supporteurs trumpistes d' »ordures », avant de se reprendre.

Le Wisconsin est un symbole de l’imprédictibilité de cette élection, tellement serrée qu’elle risque de se jouer à quelques dizaines de milliers de voix.

Cet Etat donnant sur le lac Michigan a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d’un point de pourcentage à chaque fois. L’actuel président l’avait emporté avec près de 21.000 voix d’avance, contre un avantage d’environ 80.000 voix en Pennsylvanie et 154.000 voix dans le Michigan.

Ces trois Etats-clés historiquement industriels du nord du pays font partie du « mur bleu », la couleur des démocrates, c’est-à-dire qu’ils sont censés pouvoir propulser le candidat du parti à la Maison Blanche.

– Courtiser chaque voix –

Mais cela, c’était avant l’irruption du tonitruant Donald Trump dans la politique américaine. Le républicain avait créé une déflagration en remportant il y a huit ans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, avant de les perdre en 2020. Encore quatre ans plus tard, l’issue de la bataille se déroulera dans un mouchoir de poche.

A quatre jours de la présidentielle et à 80 jours exactement de l’installation de Kamala Harris ou de Donald Trump dans le Bureau ovale, la tension continue de monter.

Le camp de Donald Trump a déjà commencé à alimenter sur les réseaux sociaux l’idée que des irrégularités étaient commises dans les opérations de vote.

« Si nous parvenons à maintenir la tricherie au plus bas, nous remporterons une immense victoire », a encore lâché Donald Trump jeudi soir lors d’une interview en public avec le polémiste de la droite radicale, Tucker Carlson, en Arizona (sud-ouest).

Il a également accusé Mme Harris d’être « bête comme ses pieds ». Une fois de plus, il a clamé que les arrivées records d’immigrants sous l’administration Biden-Harris ont provoqué une vague de criminalité – ce qu’aucune statistique officielle ne montre.

En meeting à Las Vegas (ouest), la vice-présidente a, elle, dépeint le milliardaire comme un « homme de plus en plus instable, obsédé par la vengeance, rongé par les griefs, et qui aspire à un pouvoir sans contrôle ».

Deux tiers des Américains redoutent des violences et déjà à Washington, autour de la Maison Blanche, des commerces décident de protéger leur vitrine de panneaux de contreplaqué.

La cheffe de la police de Washington, Pamela Smith, a affiché sa fermeté. « Je veux être très claire: nous ne tolérerons aucune violence d’aucune sorte. Nous ne tolérerons aucune émeute », a-t-elle averti cette semaine.

LNT avec Afp

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À J-8, Trump et Harris reprennent leur campagne à couteaux tirés https://lnt.ma/a-j-8-trump-et-harris-reprennent-leur-campagne-a-couteaux-tires/ Mon, 28 Oct 2024 09:56:34 +0000 https://lnt.ma/?p=361782 Kamala Harris et Donald Trump repartent lundi à la chasse de la moindre voix pour faire la différence dans leur duel à couteaux tirés pour la Maison Blanche, marqué par une nouvelle polémique après des insultes contre les Portoricains lors d’un meeting du candidat républicain. Plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté de manière […]

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Kamala Harris et Donald Trump repartent lundi à la chasse de la moindre voix pour faire la différence dans leur duel à couteaux tirés pour la Maison Blanche, marqué par une nouvelle polémique après des insultes contre les Portoricains lors d’un meeting du candidat républicain.

Plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté de manière anticipée pour ce scrutin qui s’annonce comme le plus serré de l’histoire moderne des Etats-Unis, et qui tient les diplomaties du monde en haleine, alors que les guerres font rage en Ukraine et au Proche-Orient.

Le président Joe Biden lui-même va voter lundi, selon la Maison Blanche.

Au niveau national comme pour les sept Etats les plus disputés qui décideront de ce scrutin au suffrage universel indirect, les sondages donnent toujours au coude-à-coude la candidate démocrate Kamala Harris, 60 ans, qui deviendrait la première femme noire présidente des Etats-Unis, et Donald Trump, 78 ans, candidat pour la troisième fois à la Maison Blanche, qu’il a quittée dans le chaos en 2021.

Chacun d’entre eux retourne sur le terrain lundi dans ces Etats clés. Kamala Harris ira dans le Michigan, où elle doit faire face à la colère d’une partie de l’importante communauté américano-arabe contre le soutien des Etats-Unis à Israël dans ses guerres à Gaza et au Liban.

De son côté, Donald Trump sera en Géorgie, où il doit s’adresser à une assemblée de pasteurs et de chefs religieux avant de tenir un meeting à Atlanta. Le républicain a pu compter sur le soutien des chrétiens évangéliques pour booster sa campagne, lui qui avait fait nommer trois juges très conservateurs à la Cour suprême durant son mandat à la Maison Blanche, contribuant ainsi à la fin de la garantie du droit à l’avortement au niveau fédéral.

Kamala Harris, qui a fait de la défense du droit des femmes à disposer de leur corps l’une de ses priorités de campagne, devrait probablement inclure ce thème dans le « réquisitoire final » qu’elle compte prononcer mardi contre Donald Trump, dans une allocution à quelques encablures de la Maison Blanche, là où Donald Trump avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021, juste avant qu’ils n’attaquent le Capitole.

Dimanche, Donald Trump a rempli de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York, où il s’est présenté en sauveur des Etats-Unis « détruits » par Kamala Harris, mais son meeting a été marqué par des insultes à l’égard des Portoricains qui ont provoqué une polémique.

Parmi les chauffeurs de salle, entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le catcheur Hulk Hogan, ou l’ancien animateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste, Tony Hinchcliffe, s’est distingué en comparant l’île de Porto Rico, un territoire appartenant aux Etats-Unis, à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ».

La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de Kamala Harris, qui venait de se rendre dimanche dans un restaurant portoricain de Philadelphie, où cette communauté est implantée.

Et plusieurs stars nées sur l’île, comme le prince du reggaeton Bad Bunny, et Ricky Martin, ont montré leur soutien à Kamala Harris en relayant des vidéos de la démocrate sur Instagram.

LNT avec Afp

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Les cinq grands enjeux de la campagne présidentielle américaine https://lnt.ma/les-cinq-grands-enjeux-de-la-campagne-presidentielle-americaine/ Mon, 28 Oct 2024 09:54:46 +0000 https://lnt.ma/?p=361779 Tout semble opposer les deux candidats à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Mais quels sont les enjeux politiques de cette campagne décrite comme historique? – Economie – Après trois années de forte inflation, le pouvoir d’achat est un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux Américains. Donald Trump, qui avait comme président réduit le […]

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Tout semble opposer les deux candidats à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre. Mais quels sont les enjeux politiques de cette campagne décrite comme historique?

– Economie –

Après trois années de forte inflation, le pouvoir d’achat est un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux Américains.

Donald Trump, qui avait comme président réduit le taux d’imposition des plus riches et des entreprises, a promis des droits de douane de « plus de 10% » sur toutes les importations, ce qui lui permettra de financer une large baisse d’impôts.

Le candidat républicain s’est aussi engagé à faire des Etats-Unis « la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ».

De son côté, la démocrate Kamala Harris se présente comme la candidate des classes moyennes et veut créer une « économie des possibles ». Si elle a repris certains engagements de Joe Biden sur la taxation des grandes fortunes, elle les a tempérés.

Elle promet un crédit d’impôt à la naissance, une aide à l’accession à la propriété immobilière et un coup de pouce à la création d’entreprise.

– Immigration –

Pour Donald Trump, la question de la frontière est le « sujet numéro 1 ». C’est aussi le plus sensible de la campagne: sous la présidence Biden, le pays a connu un pic d’entrées illégales.

Le républicain, qui avait fait campagne en 2016 en promettant de construire un mur le long de la frontière mexicaine, est allé beaucoup plus loin cette fois-ci promettant la plus grosse opération d’expulsion de migrants clandestins de l’histoire des Etats-Unis.

« Une invasion », « des hordes », « ils empoisonnent le sang de l’Amérique »: sa rhétorique xénophobe et déshumanisante sur les migrants revient en boucle dans ses discours.

De son côté, Kamala Harris, sur la défensive sur ce sujet, a expliqué qu’elle aurait une politique de fermeté, en estimant qu’il fallait des « conséquences » pour les personnes entrant de manière illégale.

Elle a soutenu un projet de net durcissement de la politique migratoire de Joe Biden, prévoyant notamment d’investir dans des barrières physiques.

– Avortement –

L’enjeu pourrait inciter des citoyens traditionnellement moins politisés à se rendre aux urnes, notamment des femmes, ce qui pourrait avantager les démocrates. Car en parallèle de la présidentielle, des référendums sont organisés sur le sujet dans dix Etats.

Il s’agit de la première présidentielle depuis que la Cour suprême, remaniée par Donald Trump, est revenue sur la protection fédérale de l’avortement en révoquant en juin 2022 l’arrêt Roe v. Wade. Depuis au moins 20 Etats ont mis en place des restrictions partielles ou totales à l’interruption volontaire de grossesse.

Aux avant-postes sur cette question, Kamala Harris en a fait un élément central de sa vice-présidence et de sa campagne. Elle tient son rival pour responsable de la situation actuelle qu’elle décrit comme « horrible et déchirante ».

Elle veut une loi fédérale, qui reprendrait les dispositions de l’arrêt Roe v. Wade.

A l’inverse, Donald Trump louvoie sur cette question. Il se dit fier d’avoir remis entre les mains des Etats cette question grâce à la décision de la Cour suprême mais a déclaré que certains « étaient allés trop loin ».

Il a promis que son administration serait « formidable pour les femmes » mais certains craignent, après des propos ambigus de sa part, qu’il utilise son pouvoir présidentiel pour limiter l’accès aux médicaments utilisés dans les avortements médicamenteux.

– Politique étrangère –

Avec une campagne qui se déroule alors que les guerres au Proche-Orient et en Ukraine font rage, les positions de deux candidats sont scrutées à la loupe par certains groupes d’électeurs.

Le républicain, qui estime que l’Amérique n’a jamais été aussi peu respectée dans le monde, ne cesse de dire qu’il réglerait les conflits sans attendre. Mais il n’explique jamais comment.

Il dénonce les montants pharamineux débloqués par Washington pour Kiev depuis 2022.

A l’inverse, Kamala Harris a promis qu’elle se tiendrait « fermement aux côtés de l’Ukraine » et ne ferait pas « ami-ami avec les dictateurs », contrairement à son rival.

S’ils ont tous les deux apporté leur appui à Israël qui a le « droit de se défendre », la vice-présidence a tenté de balancer son discours insistant aussi sur la souffrance des Palestiniens.

– Climat –

Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine, mais le sujet n’a que peu été abordé par les candidats, qui ont des vues diamétralement opposées.

Donald Trump, climato-sceptique, a promis de revenir sur les subventions aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques. L’ancien président a également prévu de « forer à tout va » et de sortir à nouveau de l’Accord de Paris.

Kamala Harris s’engage à « poursuivre et développer le leadership international des Etats-Unis sur le climat ».

Vice-présidente, elle avait soutenu le grand plan de transition énergétique de Joe Biden, le « Inflation Reduction Act ».

Et tant que sénatrice de Californie, elle a soutenu le « Green New Deal », résolution appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.

LNT avec Afp

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Poursuite de la grève chez Boeing, qui publie sa plus lourde perte en quatre ans https://lnt.ma/poursuite-de-la-greve-chez-boeing-qui-publie-sa-plus-lourde-perte-en-quatre-ans/ Thu, 24 Oct 2024 13:58:40 +0000 https://lnt.ma/?p=361439 Les salariés de Boeing dans la région de Seattle ont rejeté mercredi le dernier projet d’accord social proposé par l’avionneur américain et reconduit la grève qui paralyse deux usines cruciales depuis mi-septembre, alors que le groupe a publié le même jour sa pire perte trimestrielle en quatre ans. Quelque 33.000 ouvriers autour de Seattle, dans […]

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Les salariés de Boeing dans la région de Seattle ont rejeté mercredi le dernier projet d’accord social proposé par l’avionneur américain et reconduit la grève qui paralyse deux usines cruciales depuis mi-septembre, alors que le groupe a publié le même jour sa pire perte trimestrielle en quatre ans.
Quelque 33.000 ouvriers autour de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, où Boeing est né en juillet 1916, sont en grève depuis le 13 septembre dans les deux principales usines du groupe, où sont produits le 737 (son avion le plus vendu), le 777, le 767 et plusieurs programmes militaires.

Dans sa dernière offre, la direction de Boeing proposait une hausse salariale de 35% sur quatre ans, mais sans rétablir le système de retraite supprimé en 2008 que réclamaient de nombreux salariés.

Près de deux tiers (64%) des membres de la branche locale du syndicat des machinistes (IAM) se sont prononcés contre ce projet, a annoncé IAM sur le réseau social X.

Cette grève avait été votée à la suite du rejet d’un projet d’accord d’entreprise présenté le 8 septembre et jugé insuffisant.

L’IAM réclamait une hausse salariale de 40% pour rattraper le retard pris par les salaires par rapport à l’inflation de ces dernières années, ne permettant pas aux salariés, expliquent-ils, d’être en mesure de vivre correctement dans cette région parmi les plus chères des Etats-Unis.

Le prolongement de la grève est survenu après la publication mercredi par Boeing de sa pire perte trimestrielle en quatre ans, à 6,17 milliards de dollars, sur fond d’accidents et d’incidents à répétition touchant ses appareils.
Selon un calcul de l’AFP, les pertes nettes de Boeing dépassent désormais les 31 milliards de dollars depuis début 2020. Sa plus importante perte trimestrielle, au quatrième trimestre 2020, a atteint 8,42 milliards.

– « Sureffectif » et cession d’actifs –
Selon les dirigeants de l’entreprise, les conséquences sur les finances du groupe perdureront tout au long de 2025.

« Ma mission est assez claire. Remettre ce grand navire dans la bonne direction et rétablir Boeing dans sa position de leader que nous connaissons et que nous souhaitons », a déclaré Kelly Ortberg, patron du constructeur aéronautique depuis début août, dans des commentaires accompagnant cette publication de résultats.
En septembre, Boeing a livré 33 avions, achevés avant la grève, mais les prochains mois devraient être frugaux.

Outre l’insatisfaction des compagnies aériennes, contraintes de revoir leurs programmes de vols depuis 2023, moins de livraisons signifie également moins de recettes – environ 60% du prix est payé à la livraison – et, par conséquent, une trésorerie chancelante.

Le géant de l’aéronautique peinait déjà à récupérer après les crashes de 737 MAX 8 en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts, et la pandémie de Covid-19.

Boeing a annoncé ces dernières semaines des mesures pour préserver sa trésorerie, dont une réduction de 10% de ses effectifs mondiaux (presque 171.000 employés fin 2023).
« Nous sommes en sureffectif par rapport aux perspectives de notre entreprise », a expliqué M. Ortberg sur CNBC.

Boeing a aussi obtenu une seconde ligne de crédit de dix milliards de dollars et compte lever jusqu’à 25 milliards, sur trois ans.

Il pourrait, de plus, céder des actifs non stratégiques. Selon M. Ortberg, un examen du portefeuille est en cours et il sera « probablement » opportun de le « rationaliser ».

« Notre cœur de métier, ce sont les avions commerciaux et les systèmes de défense (…) mais il y a probablement des choses à la marge qui pourraient être plus efficaces ou qui nous distraient de notre objectif principal », a-t-il expliqué à des analystes financiers.

La branche Défense, Espace et Services (BDS) est plutôt mal en point également, affectée par de lourdes pertes sur des contrats à prix fixes avec le gouvernement américain et avec l’agence spatiale américaine (Nasa).

LNT avec Afp

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Harris et Trump se démultiplient pour toucher le plus grand nombre https://lnt.ma/harris-et-trump-se-demultiplient-pour-toucher-le-plus-grand-nombre/ Wed, 23 Oct 2024 09:13:42 +0000 https://lnt.ma/?p=361232 S’adresser aux indécis, labourer les Etats clés: la démocrate Kamala Harris répondra en direct mercredi aux questions d’électeurs de Pennsylvanie qu’elle doit convaincre du danger de confier une seconde fois les clés de la Maison Blanche à Donald Trump. A moins de deux semaines d’une élection scrutée par le monde entier et dont l’issue reste […]

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S’adresser aux indécis, labourer les Etats clés: la démocrate Kamala Harris répondra en direct mercredi aux questions d’électeurs de Pennsylvanie qu’elle doit convaincre du danger de confier une seconde fois les clés de la Maison Blanche à Donald Trump.

A moins de deux semaines d’une élection scrutée par le monde entier et dont l’issue reste très incertaine, les deux candidats se démultiplient, sans s’épargner.

Leurs agendas de campagne de plus en plus longs soulignent leur volonté de ne laisser aucun détail de côté et de tenter de toucher tous les électeurs, toutes les communautés.

Mercredi, la candidate démocrate sera en Pennsylvanie (nord-est) et sur le gril répondant aux questions de citoyens lors d’une réunion publique sur la chaîne CNN. Un format qu’elle a peu privilégié depuis son entrée en campagne il y a trois mois.

Cet Etat est probablement le plus convoité de l’élection pour laquelle plus de 240 millions d’Américains sont appelés aux urnes.

Mardi, Kamala Harris, qui est devenue en 2021 la première vice-présidente de l’histoire des Etats-Unis, a estimé que le pays était prêt à élire cette fois-ci sa première présidente.

Même si elle a tout de suite minimisé la portée historique que pourrait représenter son élection. « Ce qui intéresse la plupart des gens, c’est de savoir si vous pouvez faire le travail et si vous avez un plan pour eux », a-t-elle expliqué.

– « Sauver l’Amérique » –

L’arrivée dans la campagne de Kamala Harris a bousculé le pays qui s’attendait à vivre la revanche de 2020 entre le président Joe Biden et son prédécesseur Donald Trump. Tout a soudain basculé avec le retrait du démocrate au cœur de l’été.
Depuis, la course entre Donald Trump et Kamala Harris, deux candidats que tout oppose, est décrite comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine dans un pays particulièrement polarisé.

Et pour ajouter un peu de complexité au tableau: difficile de savoir si les sondages réussissent parfaitement à capter les tendances car ces derniers ont dans le passé sous-estimé l’ampleur du vote pour Donald Trump et récemment la mobilisation démocrate –notamment celle des jeunes et des femmes lors des élections de mi-mandat.

Dans ce contexte, les deux candidats arpentent les Etats clés. Dans cet immense pays très divisé, ces « swing States » sont en effet cruciaux pour remporter la victoire.

Dans cette optique, Donald Trump se rend mercredi en Géorgie (sud) pour deux événements de campagne, le premier à Zebulon dans une chapelle et le second à Duluth pour un meeting.

Le candidat de 78 ans a promis mardi de « sauver l’Amérique » et de mettre rapidement un terme à toutes les guerres –au Proche-Orient et en Ukraine– après le 5 novembre.

Tenant des propos de plus en plus outranciers, il a également multiplié les attaques personnelles contre son adversaire qu’il décrit comme « une personne stupide » qui « ne mérite pas de pouvoir se présenter ». « Si elle devient présidente, ce pays est fini. »

S’il l’emporte en novembre, le candidat républicain sera le plus vieux président de l’histoire américaine à prêter serment.

LNT avec Afp

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Harris et Trump maintenant engagés dans le sprint final https://lnt.ma/harris-et-trump-maintenant-engages-dans-le-sprint-final/ Fri, 23 Aug 2024 10:45:28 +0000 https://lnt.ma/?p=358714 Investis triomphalement par leurs partis respectifs, Kamala Harris et Donald Trump engagent le sprint final vers la présidentielle du 5 novembre, dans une campagne qui devrait rebondir dès vendredi. Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné JFK, devrait en effet se retirer de la course et appeler à voter pour le […]

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Investis triomphalement par leurs partis respectifs, Kamala Harris et Donald Trump engagent le sprint final vers la présidentielle du 5 novembre, dans une campagne qui devrait rebondir dès vendredi.

Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné JFK, devrait en effet se retirer de la course et appeler à voter pour le candidat républicain.

La vice-présidente américaine a accepté jeudi à Chicago l’investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d’une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l’énergie du colistier Tim Walz et une programmation musicale festive.

Elle a promis à l’Amérique un « nouveau chemin » d’unité.

Donald Trump, qui a mitraillé son réseau Truth Social de messages furieux pendant le discours de la vice-présidente, lui a reproché d’avoir contribué au « déclin » des Etats-Unis.

Les duellistes pourront opposer leurs deux visions le 10 septembre en Pennsylvanie (nord-est) lors de leur premier débat, prochain temps fort de la campagne.

– « Swing states » –

Kamala Harris, propulsée brutalement dans l’une des plus rudes batailles politiques de l’histoire américaine, a créé une immense ferveur dans son parti, autour d’une candidature qui n’existait pas il y a un mois.

Elle est légèrement en avance dans la plupart des sondages.

Mais rien n’est joué, surtout pas dans les sept « swing states », les Etats les plus disputés, où de larges pans de l’électorat semblent acquis à l’ancien président républicain.

Donald Trump se rend vendredi dans deux d’entre eux, dans l’ouest du pays: d’abord à Las Vegas dans le Nevada, pour promettre des baisses d’impôts, puis en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d’un « invité surprise ».

Est-ce Robert F. Kennedy Jr? Le candidat indépendant est crédité d’entre 4 et 5% des intentions de vote, mais l’impact de son soutien sur la campagne de l’ancien président républicain reste incertain, selon les sondages.

Qui sait combien de bouleversements réserve encore cette campagne folle, après la tentative d’assassinat contre l’ancien président républicain le 13 juillet et le retrait choc du président démocrate Joe Biden le 21 juillet?

– « A nous d’attaquer » –

A Chicago, les grandes voix du parti démocrate, en particulier les Obama et les Clinton, ont mis en garde contre tout triomphalisme.

« Nous avons vu plus d’une élection nous échapper alors que nous pensions que c’était impossible, parce que les gens ont été trop confiants ou se sont laissés distraire par de faux sujets », a averti l’ancien président Bill Clinton.

A Chicago, la métaphore la plus parlante est venue du colistier de Kamala Harris, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, ancien entraîneur de football américain.

Il a averti que les démocrates, à quelques minutes de la fin du match, avaient quelques points de retard. « Mais c’est à nous d’attaquer et nous avons la balle », a dit +Coach Walz+ devant une convention transformée l’espace d’un instant en vestiaire survolté.

LNT avec Afp

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Biden jette l’éponge et soutient Kamala Harris pour « battre Trump » https://lnt.ma/biden-jette-leponge-et-soutient-kamala-harris-pour-battre-trump/ Sun, 21 Jul 2024 18:41:36 +0000 https://lnt.ma/?p=357295 Joe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, en appuyant la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris pour « battre Trump ». Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge […]

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Joe Biden a annoncé dimanche son retrait de la course à la Maison Blanche après des semaines de spéculations sur ses capacités physiques et mentales, en appuyant la candidature de sa vice-présidente Kamala Harris pour « battre Trump ».

Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne, la plongeant dans l’inconnu. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.

« Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a-t-il déclaré dans un communiqué, annonçant qu’il s’adresserait à la nation « plus tard cette semaine ».

« Aujourd’hui je veux apporter mon soutien total et mon appui à Kamala pour être la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de se rassembler et de battre Trump », a-t-il ajouté sur X.

Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.

Joe Biden était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago.

Sa vice-présidente Kamala Harris est un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.

Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.

 

– Dégainer –

C’est la performance calamiteuse de Joe Biden lors de son débat le 27 juin avec Donald Trump qui a précipité les événements.

Ce jour-là, dès les premières secondes de la joute verbale qu’il avait pourtant lui-même réclamée, c’est un Biden très affaibli qui est apparu devant les écrans de ses partisans consternés.

Avec un chat dans la gorge l’obligeant à toussoter souvent, il s’est plus d’une fois emmêlé les pinceaux, ne parvenant parfois pas à finir ses phrases.

Un spectacle douloureux qui a fait exploser au grand jour les doutes sur son âge, sur lesquels ses proches avaient tenté de maintenir un couvercle.

Qui allait être le premier à dégainer pour lui demander d’arrêter là? La petite musique est rapidement montée, partant d’élus démocrates relativement peu connus jusqu’à atteindre des poids lourds du parti.
L’un après l’autre, de grands noms, effrayés par les sondages le donnant perdant et craignant une victoire écrasante de Donald Trump, l’ont lâché, pour la plupart d’abord en privé.

Les médias américains, citant des sources anonymes, ont ainsi affirmé que l’ex-président Barack Obama, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les leaders démocrates au Congrès Chuck Schumer et Hakeem Jeffries avaient fait part de leur inquiétude.

Et les images d’un Joe Biden testé positif au Covid-19, peinant à descendre la passerelle de son avion, n’ont fait qu’amplifier la nervosité de son camp.

Pendant ce temps, Donald Trump, qui a miraculeusement échappé à des tirs pendant un meeting de campagne, semblait, lui, vivre un état de grâce, avec des victoires judiciaires et une consécration lors de la convention du Parti républicain à Milwaukee.

LNT avec AFP

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Tentative d’assassinat: SM le Roi adresse un message à Donald Trump https://lnt.ma/tentative-dassassinat-sm-le-roi-adresse-un-message-a-donald-trump-suite/ Mon, 15 Jul 2024 08:29:49 +0000 https://lnt.ma/?p=323239 SM le Roi Mohammed VI a adressé un message à M. Donald Trump, dans lequel le Souverain lui exprime sa sympathie et sa solidarité, suite à la tentative d’assassinat dont il a été victime, samedi lors d’un meeting électoral à Butler, dans l’État de Pennsylvanie. Dans ce message, SM le Roi dit avoir « été choqué […]

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SM le Roi Mohammed VI a adressé un message à M. Donald Trump, dans lequel le Souverain lui exprime sa sympathie et sa solidarité, suite à la tentative d’assassinat dont il a été victime, samedi lors d’un meeting électoral à Butler, dans l’État de Pennsylvanie.

Dans ce message, SM le Roi dit avoir « été choqué et profondément attristé par l’effroyable tentative d’assassinat perpétrée hier » lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie.

Le souverain s’est dit soulagé d’apprendre que « vous êtes sain et sauf », tout en faisant part de Sa sympathie et de Sa solidarité suite à cette attaque odieuse.

Dans ce message, SM le Roi condamne fermement la violence politique, souhaitant à M. Trump « un prompt rétablissement afin que vous puissiez continuer à servir votre grande nation ».

« Mes pensées et Mes prières vous accompagnent, M. le Président, votre famille, ainsi que les victimes innocentes de cet acte déplorable », conclut le message.

LNT avec Map

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Donald Trump, blessé, échappe à une tentative d’assassinat https://lnt.ma/donald-trump-blesse-echappe-a-une-tentative-dassassinat/ Sun, 14 Jul 2024 10:53:20 +0000 https://lnt.ma/?p=323215 L’ex-président américain Donald Trump, blessé à l’oreille, a échappé samedi à une tentative d’assassinat lors d’un meeting d’une campagne électorale désormais bouleversée. Donald Trump, âgé de 78 ans, a été évacué, le visage ensanglanté, après la fusillade survenue à Butler, en Pennsylvanie (nord-est). Avant que les agents ne l’emmènent jusqu’à un imposant véhicule noir, il […]

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L’ex-président américain Donald Trump, blessé à l’oreille, a échappé samedi à une tentative d’assassinat lors d’un meeting d’une campagne électorale désormais bouleversée.
Donald Trump, âgé de 78 ans, a été évacué, le visage ensanglanté, après la fusillade survenue à Butler, en Pennsylvanie (nord-est).

Avant que les agents ne l’emmènent jusqu’à un imposant véhicule noir, il a levé un poing en direction de la foule, en signe de défi.

Le tireur et un passant ont été tués et deux spectateurs ont été grièvement blessés, tous des hommes adultes, selon la police.

Le FBI a identifié le tireur comme étant « Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie », selon un communiqué cité par les chaînes de télévision NBC et CBS.
« J’ai été touché par une balle qui a transpercé le haut de mon oreille droite », a affirmé Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Le président démocrate Joe Biden, qui doit affronter Donald Trump à l’élection de novembre, s’est dit soulagé d’apprendre que le républicain soit apparemment en bonne santé tout en condamnant de « telles violences ». Joe Biden a parlé avec Donald Trump, a précisé la Maison Blanche.

Des images non vérifiées montrent le corps de l’assaillant présumé, gisant sur le toit incliné d’un bâtiment bas d’où il a tiré, suscitant la terreur et la panique chez les spectateurs.

Lors d’une conférence de presse samedi soir, le FBI avait confirmé que les tirs étaient bien une « tentative d’assassinat ».

De nombreux témoins ont déclaré avoir vu le tireur avant la fusillade et avoir alerté la police de Butler qui a affirmé avoir « répondu à un certain nombre de rapports d’activité suspecte », sans donner plus de précisions.

 

– « Laissez-moi prendre mes chaussures » –

Ce meeting à Butler, en Pennsyvlanie (nord-est), était le dernier avant la convention républicaine qui débute lundi à Milwaukee (Wisconsin), et au terme de laquelle Donald Trump doit être officiellement investi candidat du Parti républicain à la présidentielle.

Son équipe de campagne a confirmé samedi soir que l’ex-président a l’intention de s’y rendre après avoir subi un examen médical à l’hôpital à titre de précaution.

Il a été vu descendre sans aide de son avion, quelques heures après avoir échappé à la tentative d’assassinat, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux par sa directrice adjointe de communication.

Le candidat républicain, qui venait de commencer son discours par une de ses habituelles tirades sur les migrants, accusant Joe Biden de les avoir laissés massivement entrer dans le pays, a aussitôt été plaqué au sol par les agents du Secret Service.

Dans l’assistance, des cris d’effroi ont fusé, des spectateurs se sont jetés à terre. Au bout de quelques instants, Donald Trump s’est relevé, la chevelure ébouriffée et sans sa casquette rouge, entouré par les agents. « Laissez-moi prendre mes chaussures », l’a-t-on entendu leur dire.

Il a ensuite été escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture, levant le poing en l’air à plusieurs reprises en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans.

« Il est incroyable qu’un tel acte puisse avoir lieu dans notre pays », a déclaré Donald Trump sur Truth dans les heures qui ont suivi, au risque d’attiser un peu plus les rivalités politiques.

« J’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas car j’ai entendu un sifflement, des coups de feu, et j’ai immédiatement senti la balle déchirer la peau », a-t-il détaillé.

 

« Je me suis rendu compte à ce moment-là de ce qui se passait.

Les services secrets américains ont affirmé dans un communiqué que le tireur présumé avait « tiré plusieurs coups de feu en direction de la scène depuis une position élevée (située) à l’extérieur du rassemblement » avant d’être « neutralisé » par les agents.

 

– « Onde de choc internationale » –

L’attentat a provoqué une onde de choc à travers la planète, les dirigeants de la Grande-Bretagne, d’Israël, du Japon et d’un grand nombre d’autres pays exprimant leur indignation.

Joe Biden a écourté un séjour dans sa maison sur la plage du Delaware pour retourner à Washington. Il recevra des informations actualisées des services en charge de la sécurité dimanche matin, a indiqué la Maison Blanche.

Cette tentative d’assassinat a déjà ravivé les tensions politiques et des théories de conspiration de droite ont inondé les réseaux sociaux.

Le sénateur J.D. Vance, un des colistiers putatifs de Donald Trump, a affirmé que la « rhétorique » de Joe Biden avait « conduit directement » à l’attaque de Donald Trump.

Les conséquences de cet événement sur la campagne pourraient être immenses.

Ces derniers jours, l’attention se focalisait sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump depuis leur débat du 27 juin, marqué par la performance calamiteuse du candidat démocrate. Une vingtaine de parlementaires l’appellent désormais à se retirer.

L’intéressé a lui-même répété vendredi dans le Michigan (nord) qu’il restait dans la course.

Il a également reçu samedi un soutien de poids, la figure de la gauche américaine Bernie Sanders qui, dans une tribune au New York Times, a appelé les démocrates « à cesser les chamailleries et pinaillages ».

LNT avec  AFP

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États-Unis: un pont de Baltimore s’effondre après avoir été percuté par un navire https://lnt.ma/etats-unis-un-pont-de-baltimore-seffondre-apres-avoir-ete-percute-par-un-navire/ Tue, 26 Mar 2024 11:30:06 +0000 https://lnt.ma/?p=317333 Un important pont de Baltimore, sur la côte est des Etats-Unis, s’est effondré tôt mardi matin après avoir été percuté par un navire, entraînant des véhicules et une vingtaine de personnes dans sa chute. « Nous savons que jusqu’à 20 personnes se trouvent actuellement dans la rivière Patapsco, ainsi que plusieurs véhicules », a déclaré Kevin Cartwright, […]

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Un important pont de Baltimore, sur la côte est des Etats-Unis, s’est effondré tôt mardi matin après avoir été percuté par un navire, entraînant des véhicules et une vingtaine de personnes dans sa chute.

« Nous savons que jusqu’à 20 personnes se trouvent actuellement dans la rivière Patapsco, ainsi que plusieurs véhicules », a déclaré Kevin Cartwright, du service des pompiers de Baltimore, à la télévision CNN.

L’autorité des transports de l’Etat du Maryland (MTA) a indiqué qu’un navire avait heurté le pont.

« On a été réveillé par une espèce de tremblement de terre et un long fracas retentissant », a relaté un riverain, dont les fenêtres donnent sur le pont, cité par CNN.

Des images spectaculaires de vidéo de surveillance montrent ce qui semble être un porte-conteneurs heurtant un pilier du pont Francis Scott Key, le faisant tomber dans la rivière avec une grande partie de la structure métallique de l’ouvrage.

On aperçoit des lumières qui semblent être celles de véhicules sur le pont, avant qu’il ne se déforme et tombe par morceaux.

« Nous pensons que des véhicules et possiblement un semi-remorque sont tombés dans l’eau », a également déclaré Kevin Cartwight au quotidien Baltimore Sun, en ajoutant que « le pont en entier » s’était effondré.

Une porte-parole de la police de Baltimore a elle aussi déclaré à la chaîne NBC qu’il était possible que des personnes soient tombées dans la rivière.

« Je peux confirmer qu’à 01h35 du matin la police de la ville de Baltimore a été notifiée d’un effondrement partiel du pont Francis Scott Key, et que des ouvriers sont possiblement dans l’eau », a déclaré Niki Fennoy.

– Axe routier crucial –

Le pont à quatre voies long de 2,6 km enjambe la rivière Patapsco au sud-ouest de Baltimore, grande ville industrielle et portuaire américaine, dans l’Etat du Maryland, à environ 60 kilomètres au nord-est de Washington.

Il est situé sur un axe nord/sud crucial pour les transports et l’économie de la côte est des Etats-Unis. Il porte le nom d’un enfant du pays, Francis Scott Key, qui a écrit les paroles de l’hymne national américain, The Star-Spangled Banner.

Tous les accès au pont étaient bloqués par un important déploiement de forces de police, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.

Le site de suivi du trafic maritime MarineTraffic a montré un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour nommé Dali à l’arrêt sous le pont tôt mardi.

Le maire de Baltimore Brandon Scott et le responsable du comté de Baltimore Johnny Olszewski Jr ont tout deux indiqué que des opérations de secours étaient en cours. « Priez pour ceux qui sont touchés », à déclaré M. Olszewski sur le réseau social X.

LNT avec Afp

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Biden lance sa campagne 2024 avec Trump dans le viseur https://lnt.ma/biden-lance-sa-campagne-2024-avec-trump-dans-le-viseur/ Fri, 05 Jan 2024 08:17:42 +0000 https://lnt.ma/?p=313363 Joe Biden tentera de lancer sa campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2024 avec un grand discours vendredi pointant les risques que fait peser Donald Trump sur la démocratie, trois ans après l’assaut du Capitole. Le démocrate de 81 ans, au coude-à-coude ou juste derrière M. Trump dans les derniers sondages, présentera son rival républicain […]

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Joe Biden tentera de lancer sa campagne pour l’élection présidentielle américaine de 2024 avec un grand discours vendredi pointant les risques que fait peser Donald Trump sur la démocratie, trois ans après l’assaut du Capitole.

Le démocrate de 81 ans, au coude-à-coude ou juste derrière M. Trump dans les derniers sondages, présentera son rival républicain comme une menace pour la nation lors d’un discours près de Valley Forge, en Pennsylvanie, un site historique de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

Le président devait tenir son discours samedi, trois ans jour pour jour après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, par des partisans de Donald Trump qui tentaient d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden, mais la date a été avancée à vendredi à cause d’une prévision de tempête.

Les efforts pour donner de l’élan à la campagne de M. Biden, présenté comme un défenseur de la démocratie, se poursuivront lundi lors d’un déplacement dans une église de Caroline du Sud où un suprémaciste blanc a tué par balle neuf Afro-Américains en 2015.

La cheffe de l’équipe de campagne du démocrate, Julie Chavez Rodriguez, a estimé que le discours électoral tenu par Joe Biden il y a quatre ans, selon lequel il menait une « bataille pour l’âme de l’Amérique », était plus pertinent que jamais.

« La menace que Donald Trump a fait peser en 2020 sur la démocratie américaine n’a fait que s’aggraver au cours des années qui ont suivi », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Les lieux choisis par Joe Biden pour ses discours sont symboliques: le premier, Valley Forge, a vu George Washington, le premier président des Etats-Unis, rassembler les forces militaires américaines qui luttaient contre l’empire britannique il y a près de 250 ans.

« Nous avons choisi Valley Forge car George Washington y a unifié les colonies », a déclaré le directeur adjoint de l’équipe de campagne, Quentin Fulks. « Puis il est devenu président et il a établi le fondement de la transition pacifique du pouvoir – ce que Donald Trump et les républicains ont refusé de faire. »

 

– « Terrifiant » –

Cette volonté d’accélération de la campagne de M. Biden intervient après les critiques de certains démocrates qui estiment qu’elle a démarré trop lentement.

Le président n’a pas réussi à convaincre les électeurs que l’économie s’améliorait malgré des chiffres favorables, de nombreux Américains pâtissant toujours des coûts élevés de l’alimentation et du logement.

Autres épines dans le pied du démocrate: l’immigration et le casse-tête de la frontière mexicaine, le soutien à la guerre d’Israël contre le Hamas qui divise son parti ou encore le Congrès qui bloque sa demande de fonds supplémentaires à l’Ukraine.

Le refus de M. Biden de mentionner les multiples affaires judiciaires de Donald Trump, pour ne pas donner l’impression d’influencer le système judiciaire, l’a aussi privé de l’une de ses principales armes contre le milliardaire républicain.

Mais la principale faille de Joe Biden reste probablement son âge. Ses quelques chutes et maladresses de langage sont scrutées à la loupe.

M. Trump, qu’il a battu en 2020, le devance dans plusieurs sondages récents, et M. Biden connaît la pire cote de popularité pour un président en exercice lors du mois de décembre précédant une élection.

« Si l’élection avait lieu demain, le président Biden perdrait », a déclaré à l’AFP William Galston, expert à la Brookings Institution.

Les discours de Joe Biden en Caroline du Sud et en Pennsylvanie pointeront directement du doigt Donald Trump, alors même que les primaires destinées à investir le candidat républicain ne commencent que le 15 janvier avec le caucus de l’Iowa. Mais l’ancien président surpasse largement ses adversaires dans les sondages.

Le premier clip de campagne de M. Biden sorti jeudi et qui sera diffusé pour la première fois à la télévision samedi met en garde contre la menace « extrême » pour la démocratie en diffusant des images de l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021.

« C’était quelque chose d’horrible à voir », a déclaré jeudi à la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.

« Le président continuera d’en parler et de se faire entendre à ce sujet. »

LNT avec AFP

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Argentine: recours et manifestation contre le « méga-décret » dérégulateur de Milei https://lnt.ma/argentine-recours-et-manifestation-contre-le-mega-decret-deregulateur-de-milei/ Thu, 28 Dec 2023 11:01:48 +0000 https://lnt.ma/?p=313083 Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Buenos Aires, donnant lieu à quelques bousculades avec la police, lors du troisième rassemblement en une semaine contre un décret de dérégulation massive de l’économie par le nouveau président ultralibéral Javier Milei. Les manifestants, à l’appel de plusieurs syndicats dont la grande centrale CGT, accompagnaient le dépôt […]

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Buenos Aires, donnant lieu à quelques bousculades avec la police, lors du troisième rassemblement en une semaine contre un décret de dérégulation massive de l’économie par le nouveau président ultralibéral Javier Milei.

Les manifestants, à l’appel de plusieurs syndicats dont la grande centrale CGT, accompagnaient le dépôt au Palais de justice d’un recours par plusieurs syndicats rejetant la conformité constitutionnelle de ce « méga-décret », comme baptisé par la presse.

« Nous ne remettons pas en question la légitimité du président Milei, mais nous voulons qu’il respecte la séparation des pouvoirs. Les travailleurs ont besoin de défendre leurs droits lorsqu’il y a inconstitutionnalité », a déclaré à la presse Gerardo Martinez, dirigeant du syndicat de la construction, l’un des organisateurs.

Le rassemblement s’est dans sa quasi-totalité dispersé dans le calme après la mi-journée, mais quelques groupes épars ont continué à faire face à la police, déployée en nombre, qui tentait d’évacuer une grande avenue, donnant lieu à des bousculades. Six personnes ont été interpellées, selon plusieurs médias.

Javier Milei a publié la semaine dernière, dix jours après sa prise de fonction un « DNU » (décret de nécessité et d’urgence), qui vise à modifier ou abroger plus de 300 normes, notamment supprimant l’encadrement des loyers, l’intervention de l’Etat pour protéger les prix de produits essentiels, affaiblissant la protection des travailleurs, ouvrant la porte à des privatisations.

Le décret entre en vigueur vendredi, mais le Parlement peut l’abroger avec la majorité absolue des deux chambres, ce qu’aucune formation politique ne détient. Le parti de Milei, la Libertad Avanza, n’est que la troisième force, même s’il peut compter avec l’appui du bloc de centre-droit, le deuxième en importance.

Mais ce « décret d’urgence », ne devrait pas être examiné avant la rentrée parlementaire de mars. Le parlement, théoriquement en pause estivale, siège depuis mardi en session extraordinaire, mais pour étudier des projets de lois complémentaires au DNU, notamment en matière fiscale ou sur le rôle de l’Etat.

« Aujourd’hui nous nous tournons vers la justice, mais un autre chapitre se jouera au parlement, qui devra tenir un débat profond », a déclaré Gerardo Martinez.

Le méga-décret, contesté par l’opposition à la fois sur le plan légal et sur son impact social, intervient après une série de mesures d’austérité annoncées dès les premiers jours de la présidence Milei.

Ainsi une dévaluation de plus de 50% du peso, la devise nationale, et la baisse imminente, dès janvier, de subventions aux transports et à l’énergie, vouées à affecter le quotidien de millions d’Argentins.

LNT avec AFP

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Argentine: Milei annonce une dérégulation massive de l’économie https://lnt.ma/argentine-milei-annonce-une-deregulation-massive-de-leconomie/ Thu, 21 Dec 2023 09:40:51 +0000 https://lnt.ma/?p=312810 Le président ultralibéral argentin Javier Milei a annoncé mercredi une dérégulation massive de la troisième économie d’Amérique latine et signé un décret destiné à modifier ou abroger plus de 300 normes dont celles sur les loyers, les privatisations et le droit du travail. « L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la […]

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Le président ultralibéral argentin Javier Milei a annoncé mercredi une dérégulation massive de la troisième économie d’Amérique latine et signé un décret destiné à modifier ou abroger plus de 300 normes dont celles sur les loyers, les privatisations et le droit du travail.

« L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la liberté et l’autonomie aux individus et commencer à désarmer l’énorme quantité de régulations qui ont retenu, entravé et empêché la croissance économique dans notre pays », a déclaré M. Milei dans une allocution diffusée à la radio et à la télévision.

Le décret doit toutefois encore passer par le Parlement, où le parti de M. Milei est minoritaire.

Parmi les mesures annoncées figurent l’abrogation de la loi encadrant les loyers « pour que le marché immobilier recommence à fonctionner sans problème », a expliqué le président, élu en novembre et qui a pris ses fonctions le 10 décembre.

Doivent également être abrogées les lois empêchant la privatisation d’entreprises publiques comme la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas ou le groupe pétrolier YPF. Les sociétés publiques seront toutes transformées en sociétés anonymes en vue de leur privatisation, a affirmé Javier Milei.

Le chef de l’Etat a aussi annoncé une « modernisation du droit du travail » pour créer plus d’emplois, la modification de la loi sur les sociétés pour que les clubs de football puissent se transformer en sociétés anonymes, et une longue série d’autres mesures de dérégulation dans les secteurs du tourisme, de la santé, d’internet, du transport aérien, de la pharmacie, de la viticulture ou encore du commerce.

Le décret a été publié à minuit au journal officiel. Il devra être examiné dans les dix jours par une commission mixte composée de députés et de sénateurs, mais ne sera invalidé que s’il est rejeté par les deux chambres du Parlement, a expliqué à l’AFP l’avocat constitutionnaliste Emiliano Vitaliani.

Le parti d’extrême droite de M. Milei, La Libertad Avanza, ne compte que 40 sièges sur 257 à la Chambre basse et seulement sept sièges au Sénat sur 72. Il devra donc chercher des soutiens auprès de la coalition de centre-droit Juntos por el Cambio, partiellement alliée avec M. Milei et qui compte 81 députés et 24 sénateurs, et auprès des 26 députés et huit sénateurs indépendants. L’opposition péroniste, elle, compte 105 députés et 33 sénateurs, et la gauche cinq députés.

– Première manifestation –

« Ce message n’est pas surprenant car il n’y a rien que Milei n’ait pas dit qu’il allait faire pendant la campagne. Mais il est surprenant que la mesure ait été prise de cette manière, avec un décret d’urgence », a commenté auprès de l’AFP la politologue Lara Goyburu.

Javier Milei avait annoncé le 12 décembre une première série de mesures, notamment une dévaluation choc de plus de 50% du peso et la réduction des subventions aux transports et à l’énergie.

Cet économiste de 53 ans a été élu sur un programme de « tronçonnage » de l’Etat, de dégagisme de la « caste politique » et de thérapie de choc pour redresser le pays où l’inflation dépasse les 160% sur un an et qui compte plus de 40% de pauvres.

M. Milei souhaite ramener les dépenses publiques à 5% du Produit intérieur brut (PIB). L’Argentine a été impliquée dans « une série de crises au cours des cent dernières années qui ont toutes la même origine: le déficit budgétaire », a-t-il justifié dans son discours.

L’allocution présidentielle a été accueillie par un concert de casseroles de protestation dans plusieurs quartiers de Buenos Aires, et des milliers de personnes sont spontanément descendues dans la rue près du Parlement pour exprimer leur rejet.

Quelques heures avant l’allocution présidentielle, des milliers de manifestants avaient déjà défilé dans la capitale à l’appel des organisations de gauche Polo Obrero et Movimiento Socialista. Il s’agissait de la première manifestation contre M. Milei depuis son arrivée au pouvoir.

« Il y a un ajustement brutal, il faut s’organiser et sortir pour résister », a déclaré à l’AFP Ezequiel Pretti, un employé de 34 ans, disant vouloir aussi « défendre les libertés démocratiques, la liberté de manifester ».

L’ampleur du dispositif policier, supervisé par le président et sa ministre de la Sécurité Patricia Bullrich depuis le siège de la police fédérale, a été critiqué par les organisateurs. « Ca me rappelle la dictature », a commenté Eduardo Belliboni, dirigeant de Polo Obrero.

LNT avec AFP

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Au Colorado, la justice fait sensation et déclare Trump inéligible pour 2024 https://lnt.ma/au-colorado-la-justice-fait-sensation-et-declare-trump-ineligible-pour-2024/ Wed, 20 Dec 2023 09:35:06 +0000 https://lnt.ma/?p=312746 La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine. Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême des Etats-Unis, devant laquelle l’ancien président républicain va […]

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La Cour suprême du Colorado a déclaré mardi Donald Trump inéligible à la présidence en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole, soulevant une onde de choc encore incalculable dans la tumultueuse campagne présidentielle américaine.

Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême des Etats-Unis, devant laquelle l’ancien président républicain va se pourvoir, a immédiatement annoncé un de ses porte-parole.

Par une majorité de quatre juges sur sept, la Cour suprême du Colorado a confirmé la décision de première instance concluant que Donald Trump s’était « livré à une rébellion le 6 janvier 2021 » lors de l’assaut du Capitole, mais a en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué pour réclamer son inéligibilité, s’appliquait bien à un président.

Ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump chauffés à blanc avaient pris d’assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d’y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.

L’inculpation historique de l’ex-président le 1er août au niveau fédéral puis le 14 août par l’Etat de Géorgie (sud-est) pour ses tentatives présumées illicites d’obtenir l’inversion des résultats de l’élection de 2020 a ouvert un débat juridique sur son éventuelle inéligibilité, entraînant des recours dans plusieurs Etats.

Mais sur une quinzaine de procédures en cours dans divers Etats, dont deux rejetées au Minnesota et au Michigan, la justice du Colorado est la première à prononcer l’inéligibilité de Donald Trump.

Dans leur décision enjoignant aux autorités électorales de cet Etat de l’Ouest de retirer le nom de Donald Trump des bulletins pour les primaires républicaines en 2024, les juges se disent « conscients d’avancer en terre inconnue ».

Ils suspendant d’ailleurs cette injonction jusqu’au 4 janvier, date limite pour la validation des bulletins de vote aux primaires, en cas de recours devant la Cour suprême des Etats-Unis d’ici-là.

« Si un recours est déposé devant la Cour suprême avant l’expiration de cette suspension, elle restera en vigueur et la responsable des élections devra encore inclure le nom du président Trump sur le bulletin des primaires pour 2024 jusqu’à ce qu’elle reçoive une quelconque injonction ou mandat de la Cour suprême », selon leur arrêt.

Par conséquent, dans l’attente d’une éventuelle décision de la Cour suprême, les commentateurs soulignent que selon toute vraisemblance le nom de Donald Trump figurera bien sur les bulletins au Colorado comme dans les autres Etats concernés par le « Super Tuesday », le 5 mars 2024.

– « Antidémocratique » –

Le camp républicain a néanmoins dénoncé une décision « antidémocratique ».

« La Cour suprême du Colorado a rendu une décision complètement bancale ce soir et nous allons rapidement saisir la Cour suprême des Etats-Unis et réclamer une suspension de cette décision profondément antidémocratique », a déclaré le porte-parole de la campagne Trump, Steven Cheung.

Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui estimé que la décision était « irresponsable » et rien de moins qu’une « attaque partisane à peine voilée ».

Quant au gouverneur de Floride Ron DeSantis, rival de Trump pour la primaire républicaine, il a appelé la Cour suprême à infirmer la décision. « La gauche invoque la +démocratie+ pour justifier son usage du pouvoir, même si cela signifie abuser du pouvoir judiciaire pour exclure un candidat des élections en se basant sur des arguments juridiques fallacieux », a-t-il écrit sur X.

« Nous avons gagné! » a de son côté réagi le groupe de citoyens anticorruption Crew, à l’origine de la procédure au Colorado.

Cette décision « est non seulement historique et justifiée, mais nécessaire pour protéger l’avenir de la démocratie dans notre pays », a renchéri dans un communiqué le président de Crew, Noah Bookbinder.

« M. Trump a agi avec l’intention spécifique d’inciter à la violence politique et de la diriger vers le Capitole dans le but d’empêcher la certification de l’élection » de Joe Biden, avait affirmé la juge de première instance, Sarah Wallace, dans sa décision le 17 novembre.

Elle avait en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué par les requérants, ne s’appliquait pas au président, tout en reconnaissant l’existence de doutes sur ce point.

Cet amendement adopté en 1868, visant à l’époque les partisans de la Confédération sudiste vaincue lors de la guerre de Sécession (1861-1865), exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de « rébellion ».

LNT avec AFP

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Des milliers de manifestants à Washington pour demander un « cessez-le-feu » à Gaza https://lnt.ma/des-milliers-de-manifestants-a-washington-pour-demander-un-cessez-le-feu-a-gaza/ Sun, 05 Nov 2023 13:45:19 +0000 https://lnt.ma/?p=310520 Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale fédérale américaine, appelant à un « cessez-le-feu » immédiat dans la bande de Gaza, et fustigeant la politique américaine de soutien à Israël. Brandissant des drapeaux palestiniens et portant pour beaucoup le traditionnel keffieh, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et de familles, se […]

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Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale fédérale américaine, appelant à un « cessez-le-feu » immédiat dans la bande de Gaza, et fustigeant la politique américaine de soutien à Israël.

Brandissant des drapeaux palestiniens et portant pour beaucoup le traditionnel keffieh, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et de familles, se sont réunies à Washington au 29ème jour de la guerre entre Israël et le Hamas, pour demander à « mettre fin tout de suite au siège de Gaza », rapporte une correspondante de l’AFP.

« Nous te disons non, Joe le génocidaire », clamaient des manifestants, en référence au président démocrate Joe Biden. »Nous sommes autant des humains que les Ukrainiens », « Biden Biden, tu ne peux pas te cacher, tu as approuvé un génocide », pouvait-on lire sur les pancartes.

L’administration du président Joe Biden a manifesté son soutien sans faille à son allié israélien à la suite de l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. Le gouvernement américain a rejeté les appels à un « cessez-le-feu », appelant plutôt à des « pauses humanitaires ».

« C’est inacceptable d’autoriser la mort de tant de vies innocentes, et nous ne pouvons pas considérer cela comme un conflit proportionnel », a déclaré à l’AFP Amanda Eisenhour, 24 ans, venue manifester de la Virginie.

C’est « une tache sur notre histoire et je ne peux pas accepter comme citoyenne que mes impôts financent cela », dit-elle.

« Nous ne voterons pas pour le Parti démocrate » a dit Jasmine Iman 25 ans, venue exprès de New York, alors que Joe Biden est candidat à sa réelection en novembre 2024. « Nous allons nous assurer que tous les gens que nous connaissons ne votent pas pour le Parti démocrate pour cette raison ».
Comme elle, plusieurs manifestants avaient fait des heures de route pour participer à ce rassemblement, le plus grand organisé à Washington depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

LNT avec AFP

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Danger et crimes à des niveaux record en Haïti, alerte l’ONU https://lnt.ma/danger-et-crimes-a-des-niveaux-record-en-haiti-alerte-lonu/ Tue, 24 Oct 2023 12:20:37 +0000 https://lnt.ma/?p=309837 Face aux gangs, qui étendent leur emprise, et leurs « nouveaux records » de crimes majeurs, certains Haïtiens vivent dans un climat de danger jamais connu, a alerté lundi l’ONU, espérant le déploiement d’une force internationale « tant qu’il est encore temps ». « Malheureusement, la situation sécuritaire sur le terrain continue de se détériorer alors que la violence grandissante […]

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Face aux gangs, qui étendent leur emprise, et leurs « nouveaux records » de crimes majeurs, certains Haïtiens vivent dans un climat de danger jamais connu, a alerté lundi l’ONU, espérant le déploiement d’une force internationale « tant qu’il est encore temps ».

« Malheureusement, la situation sécuritaire sur le terrain continue de se détériorer alors que la violence grandissante des gangs a plongé la vie des Haïtiens dans le chaos et que les crimes graves ont augmenté nettement, atteignant de nouveaux records », a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU Maria Isabel Salvador, représentante des Nations unies dans le pays pauvre des Caraïbes.

Selon le rapport sur Haïti du secrétaire général de l’ONU, publié lundi, « les infractions majeures, y compris les homicides volontaires et les enlèvements, ont connu une augmentation sans précédent, principalement dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite ».

Entre le 1er juillet et le 30 septembre, la police nationale a signalé 1.239 homicides, contre 577 au cours de la même période en 2022. Et de juillet à septembre, 701 personnes – dont 221 femmes, 8 filles et 18 garçons – ont été enlevées, soit 244% de plus qu’en 2022 à la même période.

Maria Isabel Salvador a notamment mentionné le kidnapping la semaine dernière du secrétaire général du Haut conseil de la transition « en plein jour par des membres de gangs déguisés en policiers ».

L’ONU s’inquiète également des meurtres perpétrés par des groupes d’autodéfense apparus au printemps dernier: « 388 personnes ont ainsi été lynchées entre le 24 avril et le 30 septembre en raison de leur appartenance présumée à des bandes ».

– « Au bord de l’effondrement » –

Selon un autre rapport des experts de l’ONU chargés de surveiller le régime de sanctions visant pour l’instant à un seul chef de gang, ces groupes armés contrôlent 80% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, et « les 20% restants ne sont pas non plus à l’abri de leurs incursions ». Ils contrôlent aussi les routes menant à la capitale.

« On estime à 2 millions, dont 1,6 million de femmes et d’enfants, le nombre de personnes vivant sous leur contrôle », a souligné la patronne de l’Unicef Catherine Russell, insistant sur les « violences terrifiantes » des gangs, y compris les violences sexuelles contre les femmes et les filles.

« Les services de base sont au bord de l’effondrement et dans certaines communautés, la vie est plus dangereuse aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été », a-t-elle ajouté, notant que la moitié de la population, dont 3 millions d’enfants, ont besoin d’une aide humanitaire que la moitié ne peuvent recevoir faute de financement et de sécurité.

Grâce au trafic d’armes venant principalement des Etats-Unis, ces gangs sont mieux armés que la police haïtienne dépassée.

« Utilisant leur puissance de feu supérieure, les groupes criminels étendent les territoires qu’ils contrôlent et visent des infrastructures critiques, y compris ports, terminaux pétroliers, aéroports, entrepôts de grains », a déclaré Ghada Waly, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Après un an de tergiversations, le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert début octobre au déploiement d’une mission multinationale, non onusienne, menée par le Kenya, pour aider la police haïtienne.

« La reprise du contrôle par la police haïtienne est une condition préalable à la tenue d’élections crédibles et inclusives », a insisté Maria Isabel Salvador, alors qu’aucune élection n’a eu lieu depuis 2016.

Le feu vert du Conseil de sécurité a « suscité une lueur d’espoir de voir enfin la lumière au bout du tunnel, qui ne soit pas un train venant en sens inverse », a-t-elle ajouté.

Mais le Kenya et les autres pays qui participeront à cette force dont les contours sont encore flous doivent encore élaborer le plan d’opération de la mission et aucune date de déploiement n’est avancée.

« J’encourage les Etats Membres à prendre les mesures nécessaires pour permettre le déploiement de la mission pendant qu’il est encore temps d’amener une désescalade de la violence », a plaidé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans son rapport.

LNT avec Afp

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Venezuela: reprise des négociations entre gouvernement et opposition https://lnt.ma/venezuela-reprise-des-negociations-entre-gouvernement-et-opposition/ Tue, 17 Oct 2023 10:39:03 +0000 https://lnt.ma/?p=309294 Le gouvernement vénézuélien du président Nicolas Maduro et l’opposition reprennent mardi les négociations, gelées depuis près d’un an, pour tenter de sortir le pays de la grave crise économique et politique qu’il traverse. Les Etats-Unis participeront à ces discussions, qui interviennent peu après un accord entre Washington et Caracas en matière d’immigration. Gouvernement et opposition […]

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Le gouvernement vénézuélien du président Nicolas Maduro et l’opposition reprennent mardi les négociations, gelées depuis près d’un an, pour tenter de sortir le pays de la grave crise économique et politique qu’il traverse.

Les Etats-Unis participeront à ces discussions, qui interviennent peu après un accord entre Washington et Caracas en matière d’immigration.

Gouvernement et opposition se retrouvent mardi à Bridgetown, à la Barbade, selon un communiqué.

Les deux parties vont « reprendre le processus de dialogue et de négociation, facilité par la Norvège, dans le but de parvenir à un règlement politique » de la crise, précisent-elles.

Washington s’est félicité de cette annonce.

« Les Etats-Unis continueront leurs efforts pour unir la communauté internationale en soutien au processus de négociation mené par les Vénézuéliens », indique un communiqué du département d’Etat.

« Nous sommes sur le point de conclure des accords bénéfiques pour le pays dans le cadre de la loi et de la Constitution. Je peux dire que ces accords seront très bénéfiques pour la paix, car la paix doit être protégée, et qu’ils seront très bénéfiques pour les prochaines élections », a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro lundi dans son émission télévisée hebdomadaire.

Il a promis que la présidentielle au Venezuela de 2024, lors de laquelle il briguera un troisième mandat, sera « une fête électorale ».

Le pouvoir et l’opposition, soutenue par de nombreux pays dont les Etats-Unis, ont entamé des négociations au Mexique en août 2021 après des tentatives avortées en 2018 en République dominicaine et en 2019 à la Barbade.

Le processus avait cependant été suspendu en octobre de la même année à la suite de l’extradition vers les Etats-Unis de l’homme d’affaires Alex Saab, accusé de blanchiment d’argent et d’être un homme de paille du président Maduro.

Elles avaient brièvement repris, mais en novembre 2022, elles avaient de nouveau été rompues après que le gouvernement de Maduro avait conditionné le dialogue au déboursement de trois milliards de dollars de fonds vénézuéliens gelés à l’étranger et administrés par les Nations unies.

Les négociateurs pro-gouvernement avaient également exigé la fin des sanctions financières imposées par les Etats-Unis -dont un embargo sur le pétrole récemment assoupli- et l’Union européenne, tandis que l’opposition réclamait des garanties solides en vue de l’élection présidentielle de 2024.

– Inéligibilité –

Les experts estiment que les discussions à la Barbade pourraient déboucher sur un accord dans lequel, en échange d’un allègement des sanctions, les primaires de l’opposition de dimanche prochain seront garanties, un calendrier électoral pour 2024 établi, les prisonniers politiques libérés et les inéligibilités prononcées contre des opposants revues.

« Il est peu probable que la question des inéligibilités soit résolue, mais le gouvernement Maduro pourrait laisser la porte ouverte pour en décider à l’avenir, probablement en notant que les personnes inéligibles peuvent faire appel de la mesure devant la Cour suprême », a expliqué à l’AFP Mariano de Alba du cercle de réflexion International Crisis Group (ICG).

L’opposition réclame l’éligibilité de tous ses candidats à la présidentielle de 2024.

Maria Corina Machado, favorite des primaires de dimanche, fait partie des personnes condamnées à l’inéligibilité.

Les Etats-Unis ont exprimé leur volonté de lever progressivement les sanctions imposées au pays si des accords sont conclus en vue d’élections « libres et équitables ».

L’opposition n’a pas reconnu la réélection du président Maduro en 2018 lors d’un scrutin largement considéré comme frauduleux et non reconnu par de nombreux pays.

L’année suivante, Washington a renforcé contre Caracas des sanctions imposées pour la première fois en 2015 en raison de la répression brutale de manifestations antigouvernementales.

En 2019, Washington, ainsi qu’une partie de la communauté internationale, avait reconnu Juan Guaido, chef de l’opposition qui venait de s’autoproclamer président par intérim.

L’opposition a mis fin en janvier à cette présidence intérimaire, estimant qu’elle n’avait pas rempli ses objectifs de changement politique.

La reprise des négociations entre le gouvernement de Maduro et l’opposition coïncide avec l’annonce par Washington le 5 octobre de la reprise, acceptée par Caracas, des expulsions directes vers le Venezuela d’immigrants en situation illégale.

Selon l’ONU, plus de sept millions de personnes ont fui le Venezuela depuis l’effondrement de son économie. Le pays a vu son PIB se contracter de 80% en dix ans.

LNT avec Afp

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La Chine condamne les sanctions américaines liées au fentanyl https://lnt.ma/la-chine-condamne-les-sanctions-americaines-liees-au-fentanyl/ Thu, 05 Oct 2023 11:51:33 +0000 https://lnt.ma/?p=308675 La Chine a fustigé mercredi les sanctions américaines contre un réseau chinois de producteurs de drogue, notamment de fentanyl, un opiacé à l’origine chaque année de dizaines de milliers d’overdoses aux Etats-Unis. Le fentanyl est un puissant opiacé de synthèse, utilisé dans le milieu médical mais dont l’usage peut être détourné comme drogue. Ces sanctions […]

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La Chine a fustigé mercredi les sanctions américaines contre un réseau chinois de producteurs de drogue, notamment de fentanyl, un opiacé à l’origine chaque année de dizaines de milliers d’overdoses aux Etats-Unis.

Le fentanyl est un puissant opiacé de synthèse, utilisé dans le milieu médical mais dont l’usage peut être détourné comme drogue.

Ces sanctions concernent 28 personnes et entités, notamment en Chine, mais aussi au Canada, et auxquelles est désormais interdit l’accès au marché financier américain.

La Chine s’est dite « fermement opposée » à ces sanctions dans un communiqué transmis à l’AFP.

« La crise du fentanyl aux Etats-Unis est enracinée dans le pays lui-même », a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères, précisant avoir adressé une protestation « solennelle ».

Le sujet des opiacés est l’un des nombreux sujets de tension entre Washington et Pékin. Il a notamment été abordé par la ministre au Commerce, Gina Raimondo, lors de sa visite en Chine fin août.

La lutte contre le fentanyl figure parmi les priorités de la Maison Blanche. Ce puissant opioïde de synthèse est jusqu’à 50 fois plus puissant que l’héroïne.

L’administration Biden a annoncé fin août plus de 450 millions de dollars de financements supplémentaires pour lutter contre la crise des overdoses aux Etats-Unis.

LNT avec Afp

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Biden et Trump en visites rivales au chevet des grévistes de l’automobile https://lnt.ma/biden-et-trump-en-visites-rivales-au-chevet-des-grevistes-de-lautomobile/ Tue, 26 Sep 2023 10:57:41 +0000 https://lnt.ma/?p=307946 Joe Biden effectue mardi une visite historique auprès d’ouvriers grévistes de l’automobile, un électorat auquel Donald Trump prévoit de s’adresser le lendemain en se déplaçant lui aussi dans la région berceau de cette industrie. Le démocrate en campagne va devenir le premier président en exercice à se rendre à un piquet de grève, dans le […]

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Joe Biden effectue mardi une visite historique auprès d’ouvriers grévistes de l’automobile, un électorat auquel Donald Trump prévoit de s’adresser le lendemain en se déplaçant lui aussi dans la région berceau de cette industrie.

Le démocrate en campagne va devenir le premier président en exercice à se rendre à un piquet de grève, dans le Michigan, Etat épicentre d’un mouvement de grève sans précédent qui touche trois géants du secteur: General Motors, Ford et Stellantis.

Il grille ainsi la vedette à son rival républicain qui a prévu d’aller mercredi dans le même Etat courtiser les cols bleus, sur lesquels il compte notamment fonder sa reconquête de la Maison Blanche.

De quoi faire de cette grève déjà historique un sujet de bataille politique.

Donald Trump, qui avait annoncé son déplacement avant celui de Joe Biden, a d’ailleurs accusé le président démocrate de le copier. Et son porte-parole Jason Miller a qualifié la visite de Joe Biden de « rien de plus qu’une pauvre séance photo ».

Mais selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, le déplacement du président américain n’est « absolument pas » influencé par celui du républicain.

– « Pro-syndicat » –

Pour Joe Biden, l’enjeu est de prouver que c’est lui au contraire le président des classes laborieuses, défenseur des syndicats et artisan du renouveau industriel des Etats-Unis.

« Son déplacement va être historique. Il soulignera à quel point le président est le plus pro-syndicat de l’histoire » des Etats-Unis, a déclaré Karine Jean-Pierre lundi.

Mais l’octogénaire, à la peine dans les sondages et désormais jaugé à chaque déplacement sur son état physique, marche sur des oeufs: le conflit social en cours pourrait se révéler très dommageable pour l’économie américaine.

Et la grève s’est étendue chez les constructeurs automobiles General Motors et Stellantis, faute d’avancées dans les négociations syndicales, contrairement à Ford où de « réels progrès » ont été effectués.

Joe Biden a plusieurs fois estimé publiquement que les constructeurs devaient faire profiter les salariés de leurs « bénéfices record ».

Interrogée pour savoir si le président prenait parti dans le conflit social, la porte-parole de la Maison Blanche a préféré contourner les questions, insistant que Joe Biden voulait avant tout un accord « gagnant-gagnant ».

« Nous ne nous impliquons pas dans les négociations », a-t-elle ajouté.

– « Prendre vos emplois » –

Joe Biden a fait de son soutien aux syndicats une marque de fabrique de son mandat, et l’appui apporté par le syndicat des ouvriers de l’automobile UAW à sa candidature en 2020 l’a aidé à faire basculer le Michigan en sa faveur, alors que l’Etat avait voté pour Donald Trump en 2016.

Cependant, le gouvernement du démocrate est l’un des moteurs du bouleversement historique que vit l’industrie automobile, vers davantage de véhicules plus écologiques.

« Quand il marchera lentement pour prétendre être sur un +piquet+, souvenez-vous qu’il veut vous prendre vos emplois et les envoyer en Chine », a ainsi accusé Donald Trump sur Truth Social, en ne lésinant pas sur les lettres majuscules dont il aime faire usage.

Les espoirs d’un retour à la Maison Blanche pour le républicain reposent largement sur les mêmes votes des cols bleus qu’il avait remportés en 2016 dans des Etats clés comme le Michigan, la Pennsylvanie, et le Wisconsin.

Côté démocrate, on remet cependant en question l’engagement pro-syndicat du milliardaire magnat de l’immobilier.

Mercredi, Donald Trump s’exprimera devant une usine qui fabrique des pièces détachées à Clinton Township dans le Michigan, selon son équipe de campagne, à un peu plus de 60 km de l’endroit où Joe Biden se sera rendu la veille.

LNT avec Afp

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Les autorités américaines rattrapent un « dangereux » criminel brésilien évadé d’une prison https://lnt.ma/les-autorites-americaines-rattrapent-un-dangereux-criminel-bresilien-evade-dune-prison/ Thu, 14 Sep 2023 11:26:36 +0000 https://lnt.ma/?p=307217 Les autorités américaines ont rattrapé mercredi un « très dangereux » criminel brésilien qui s’était évadé d’une prison de Pennsylvanie il y a deux semaines et était armé, au terme d’une difficile chasse à l’homme qui a mis la région à cran. Lors d’une conférence de presse dans le comté de Chester, à l’ouest de Philadelphie, le […]

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Les autorités américaines ont rattrapé mercredi un « très dangereux » criminel brésilien qui s’était évadé d’une prison de Pennsylvanie il y a deux semaines et était armé, au terme d’une difficile chasse à l’homme qui a mis la région à cran.

Lors d’une conférence de presse dans le comté de Chester, à l’ouest de Philadelphie, le gouverneur démocrate de Pennsylvanie Josh Shapiro a confirmé l’interpellation peu après 08H00 (12H00 GMT) dans un sous-bois du comté de ce Brésilien de 34 ans, Danelo Cavalcante.

Alors que sa police et ses administrés vivaient sous grande tension depuis 14 jours, le chef de l’exécutif local a assuré que personne n’avait été blessé et qu’aucun coup de feu n’avait été « tiré ».

Le meurtrier condamné a toutefois subi « une légère morsure » de chien policier selon M. Shapiro et des images sur CNN l’ont montré saignant du front.

Une demi-heure après l’arrestation, la police de l’Etat de Pennsylvanie avait officialisé sur X (anciennement Twitter) « LA CAPTURE de Danelo Cavalcante ».

En direct à la télé depuis la ville de Chester, des images prises depuis un hélicoptère ou des drones ont montré Danelo Cavalcante menotté sorti d’un fourgon noir blindé et se faire déchirer son tee-shirt avant d’être emmené par des dizaines d’hommes armés.

Ces derniers, harnachés et équipés comme des militaires, se sont fait photographier et filmer avec le fugitif vêtu d’un sweat-shirt gris et traité comme une sorte de trophée de chasse.

– Attraper « par surprise » –

D’après le récit des autorités, l’arrestation s’est faite dans un bois du comté, après plusieurs indices et repérages dans la nuit réalisés à l’aide d’équipes au sol, de chiens et d’une surveillance aérienne.

Les policiers ont voulu attraper Cavalcante « par surprise », a expliqué le lieutenant-colonel George Bivens de la police de Pennsylvanie: mais « cela ne l’a pas dissuadé de tenter de s’échapper en commençant à ramper à travers l’épais sous-bois avec son fusil », avant de se rendre compte qu’il était « encerclé ».

L’officier a précisé que « les chiens l’avaient maîtrisé » et que le fugitif « avait résisté jusqu’à son arrestation ».

Cavalcante avait échappé aux autorités durant 14 jours, provoquant un vent de panique dans cette région.

Mardi encore, en pleine rentrée scolaire, des écoles près de Philadelphie étaient fermées et des habitants sommés de rester chez eux tant que M. Cavalcante n’était pas arrêté.

L’homme s’était introduit lundi soir dans une propriété de South Coventry, à environ 50 km au nord-ouest de Philadelphie, pour s’emparer d’une carabine « 22 long rifle qui se trouvait dans le garage », selon la police.

Condamné en août à la perpétuité pour avoir poignardé à mort en 2021 son ancienne petite amie sous les yeux de l’enfant de la victime, Cavalcante était considéré comme armé et extrêmement « dangereux », selon la même source.

Deux semaines après son évasion, l’embarras des autorités était évident.

Cavalcante avait été repéré à plusieurs reprises sur des caméras de vidéo surveillance, mais il a pu à chaque fois s’échapper des périmètres de recherches mis en place par la police de Pennsylvanie, appuyée par le FBI et des US Marshals, équivalent de gendarmes spécialisés dans la traque des fugitifs.

Dimanche, de nouvelles photos avaient été diffusées, le fugitif apparaissant rasé de près, vraisemblablement pour changer d’apparence physique après la diffusion d’un avis de recherche où il portait une barbe noire.

Cavalcante était aussi parvenu à voler une fourgonnette blanche, retrouvée abandonnée dimanche, probablement parce qu’il manquait d’essence.

– Homme-araignée –

Selon la police, il a cherché de l’aide auprès de deux connaissances, qui ont prévenu les autorités. Sa soeur, en situation irrégulière sur le territoire américain, a été arrêtée.

Sa mère, qui vit dans une zone rurale du Brésil, avait déclaré mardi soir au New York Times ne pas être surprise par la capacité de son fils à échapper à la police, car il avait réussi à le faire au Brésil, où il est accusé d’avoir tué un homme.

Danelo Cavalcante dit Danilo Souza Cavalcante au Brésil, plutôt menu avec son 1,52 m environ et ses 54 kg selon un avis de recherche, s’était évadé le 31 août de la prison du comté de Chester.

Son évasion, révélée par une vidéo d’une caméra de la prison diffusée par les autorités, était aussi spectaculaire que gênante pour les administrations pénitentiaire, policière et judiciaire.

On voyait le prisonnier, tee-shirt blanc, pantalon bleu et baskets blanches, se cacher dans un renfoncement de la cour de promenade, puis grimper agilement, façon homme-araignée, le corps à l’horizontale entre deux murs, et disparaître sur le toit.

« Notre cauchemar est terminé et les bons gars ont gagné », a plastronné devant la presse la procureure locale Deb Ryan.

LNT avec Afp

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Le Chili lance un plan national de recherche des disparus de la dictature https://lnt.ma/le-chili-lance-un-plan-national-de-recherche-des-disparus-de-la-dictature/ Thu, 31 Aug 2023 13:40:10 +0000 https://lnt.ma/?p=306429 L’Etat chilien va prendre en charge, pour la première fois, les recherches pour tenter de retrouver plus de mille personnes disparues pendant la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990), a annoncé le président Gabriel Boric mercredi, à quelques jours du 50e anniversaire du coup d’Etat militaire. Pendant des décennies, ces recherches ont presque exclusivement été […]

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L’Etat chilien va prendre en charge, pour la première fois, les recherches pour tenter de retrouver plus de mille personnes disparues pendant la dictature du général Augusto Pinochet (1973-1990), a annoncé le président Gabriel Boric mercredi, à quelques jours du 50e anniversaire du coup d’Etat militaire.

Pendant des décennies, ces recherches ont presque exclusivement été du ressort des familles, et seules 307 dépouilles ont été retrouvées. Le sort de 1.162 autres reste inconnu.

« La justice a trop tardé », a déclaré le président Boric, en lançant le Plan national pour la recherche de la vérité et de la justice, première initiative officielle de ce type.

« La seule façon de construire un avenir plus libre et plus respectueux de la vie et de la dignité humaine est de connaître toute la vérité », a-t-il ajouté lors d’une cérémonie organisée à l’extérieur du palais présidentiel, à laquelle les forces d’opposition de droite n’ont pas assisté.

Financé par l’Etat, ce plan vise à reconstituer la trajectoire des victimes après leur détention et leur disparition. La plupart des disparus étaient des ouvriers et des paysans âgés en moyenne d’une trentaine d’années.

« Aucun autre gouvernement n’a eu la volonté politique nécessaire pour faire en sorte que cette épreuve ne concerne pas seulement les proches, mais la société dans son ensemble et l’Etat qui a fait disparaître nos proches », a réagi Gaby Rivera, présidente de l’Association des proches des détenus et des disparus lors de la cérémonie.

Le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet a organisé avec le soutien de la CIA un coup d’Etat militaire au Chili contre le président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu trois ans plus tôt, et a imposé jusqu’en 1990 une dictature militaire marquée par une répression sanglante.

Environ 40.000 personnes ont été torturées et 3.200 ont été assassinées ou sont toujours portées disparues.

Jusqu’à présent, le principal obstacle à la recherche des disparus a été le manque de coopération des forces armées. Les associations des familles les accusent de détenir toutes les informations mais de refuser de les donner au nom d’un « pacte de silence ».

A la fin des années 1990, les militaires ont fourni des informations sur quelque 200 détenus dont les corps auraient été jetés à la mer. Cependant, certains de ces corps ont été retrouvés dans des fosses communes.

Augusto Pinochet est mort en 2006 sans jamais avoir été condamné pour les crimes commis par son régime.

LNT avec Afp

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Brésil: poursuite du « procès du siècle » crucial pour les autochtones https://lnt.ma/bresil-poursuite-du-proces-du-siecle-crucial-pour-les-autochtones/ Thu, 31 Aug 2023 13:37:03 +0000 https://lnt.ma/?p=306423 La Cour suprême du Brésil a poursuivi mercredi les débats d’un procès crucial pour les peuples autochtones, dont le verdict pourrait affecter leur droit à occuper leurs territoires ancestraux, dans des réserves considérées comme un rempart face à la déforestation. Le « procès du siècle », comme l’intitulent les défenseurs des peuples indigènes, avait été suspendu début […]

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La Cour suprême du Brésil a poursuivi mercredi les débats d’un procès crucial pour les peuples autochtones, dont le verdict pourrait affecter leur droit à occuper leurs territoires ancestraux, dans des réserves considérées comme un rempart face à la déforestation.

Le « procès du siècle », comme l’intitulent les défenseurs des peuples indigènes, avait été suspendu début juin, après un premier report en septembre 2021, et a repris mercredi.

Les onze magistrats de la plus haute juridiction du pays votent pour valider ou rejeter le « cadre temporel », une thèse qui ne reconnaît comme terres revenant de droit aux autochtones que celles qu’ils occupaient au moment de la promulgation de la Constitution en 1988.

Mais les indigènes expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés à cette époque car ils en avaient été expulsés, en particulier sous la dernière dictature militaire (1964-1985).

« Le cadre temporel ne prend pas en compte notre droit fondamental d’occuper nos territoires ancestraux, un droit reconnu par la Constitution, met en péril des réserves déjà homologuées et empêche la démarcation de nouvelles réserves », a dit à l’AFP l’avocat Dinamam Tuxa, de l’Association des peuples indigènes du Brésil (APIB).

Quelque 800 indigènes, dont Me Tuxa, ont défilé mercredi à Brasilia jusqu’à la Cour suprême où ils ont installé un écran géant pour suivre les débats. Le chef Raoni Metuktire, militant des droits des indigènes internationalement reconnu, était également présent.

Mercredi soir, seuls quatre juges avaient voté : deux se sont montrés favorables à cette thèse soutenue par le lobby de l’agro-négoce, et les deux autres l’ont rejetée.

Les délibérations se poursuivront jeudi pour le vote des sept juges restants.

Dans un communiqué mercredi, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a averti que la légitimation éventuelle de cette thèse « constituerait un grave recul pour les droits des peuples indigènes au Brésil et serait contraire aux normes internationales en matière de droits de l’homme ».

– Remparts contre la déforestation –

Le procès, qui devrait faire jurisprudence, porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’Etat de Santa Catarina (sud), qui a perdu son statut de réserve indigène en 2009, à la suite d’un jugement d’une instance inférieure.

Les juges avaient alors justifié leur décision en expliquant que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988.

Le Brésil compte au total 764 territoires indigènes déjà délimités, mais près d’un tiers d’entre eux n’ont pas encore été officiellement homologués.

L’homologation de nouvelles réserves était au point mort durant le mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), qui a tenu sa promesse de ne « pas céder un centimètre » de terres aux autochtones.

Mais le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, de retour au pouvoir en janvier, en a homologué six en avril et a promis de faire avancer encore ce processus.

De nombreux scientifiques considèrent que ces réserves constituent des remparts contre la déforestation, en raison du mode de vie traditionnel des indigènes, plus respectueux de l’environnement.

Selon le dernier recensement, réalisé l’an dernier, le Brésil compte près d’1,7 million d’autochtones.

LNT avec Afp

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États-Unis : la tempête Idalia poursuit sa route dans le sud-est, la Floride panse ses plaies https://lnt.ma/etats-unis-la-tempete-idalia-poursuit-sa-route-dans-le-sud-est-la-floride-panse-ses-plaies/ Thu, 31 Aug 2023 13:30:00 +0000 https://lnt.ma/?p=306414 La Floride commence jeudi à évaluer l’ampleur des dégâts laissés sur son passage par l’ouragan Idalia, qui a provoqué des montées des eaux record et de vastes inondations et poursuit sa route destructrice sur la côte sud-est des Etats-Unis. Rétrogradé en tempête tropicale après avoir touché terre en Floride mercredi, Idalia a notamment foncé sur […]

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La Floride commence jeudi à évaluer l’ampleur des dégâts laissés sur son passage par l’ouragan Idalia, qui a provoqué des montées des eaux record et de vastes inondations et poursuit sa route destructrice sur la côte sud-est des Etats-Unis.

Rétrogradé en tempête tropicale après avoir touché terre en Floride mercredi, Idalia a notamment foncé sur l’Etat voisin de Géorgie où il s’est accompagné de pluies diluviennes, atteignant jusqu’à 25 centimètres, et de montées des eaux menaçant les habitants des côtes et provoquant des coupures de courant.

Jeudi matin, plus de 310.000 foyers étaient privés d’électricité en Floride, Géorgie et Caroline du Sud, selon le site spécialisé PowerOutage.us.

Pour l’heure, aucun mort n’est à déplorer mais le gouverneur de Floride Ron DeSantis a averti que « cela pourrait très bien changer » étant donné l’ampleur de la tempête.

Les services de secours auront besoin de temps pour évaluer les dégâts dans les zones isolées dont l’accès est compliqué par les chutes d’arbres ou la montée des eaux, ont prévenu les autorités.

En Floride, où il a touché terre mercredi à 07h45 locale, Idalia a charrié des vents allant jusqu’à 215 km/h et provoqué des montées des eaux allant jusqu’à 5 mètres dans certaines zones côtières, a indiqué le centre national des ouragans NHC.

Idalia avait frappé la Floride en ouragan de catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5, selon le NHC, et a ensuite perdu en intensité même s’il continue à charrier des vents violents pouvant atteindre près de 100 km/h en Géorgie et en Caroline du Sud.

« Nous avons encore de nombreuses inondations dans la ville », a mis en garde le directeur des services d’urgence de Charleston, en Caroline du Sud, Ben Almquist, interrogé sur CNN.

– Rues inondées –

Les autorités espèrent toutefois une nette amélioration à partir de jeudi matin heure locale.

« Tout devrait s’améliorer une fois que nous aurons passé (mercredi) minuit », a prédit Ron Morales, des services météorologiques américains basés à Charleston, interrogé par la presse locale.

Selon les projections, Idalia devrait terminer sa course au-dessus de l’Atlantique dans le courant de la journée jeudi.

Des évacuations de masse avaient été ordonnées mercredi pour des milliers d’habitants en Floride, même si beaucoup d’entre eux ont préféré se calfeutrer chez eux.

A Perry, ville située sur la trajectoire d’Idalia, des dizaines d’arbres ont été abattus par le vent. Un pin est tombé sur la maison de John Kallschmidt, 76 ans, qui dit avoir vécu une expérience « effrayante ».

« C’était pire que ce à quoi on s’attendait », a -t-il déclaré à l’AFP. « Mais c’est comme ça, c’est la vie en Floride. Il faut s’habituer à ce genre de choses.

Un peu plus loin, à Steinhatchee, petite localité côtière d’un millier d’habitants, la rue principale, quasi déserte, a été complètement inondée et semble être un prolongement de la rivière avoisinante.

– Changement climatique –

« Des arbres sont tombés devant chez moi mais sinon la maison a été épargnée. Tout va bien », a expliqué à l’AFP, Patrick Boland, visiblement soulagé.

Dans la région de Tampa Bay, où résident près de 3 millions de personnes, les routes ont été submergées par les eaux, contraignant parfois des habitants à se déplacer en barque.

Les autorités fédérales ont déployé plus de 1.000 personnels d’urgence sur la zone, sur fond d’appels à la vigilance lancés par la Maison Blanche.

« Idalia est la plus puissante tempête à toucher terre dans cette partie de la Floride depuis plus de 100 ans », avait indiqué mercredi Deanne Criswell, patronne de l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema).

Idalia s’est fait sentir jusqu’à la pointe ouest de Cuba où de fortes pluies ont aussi provoqué inondations et coupures de courant.

Les scientifiques ont prévenu que les tempêtes deviennent plus puissantes à mesure que la planète se réchauffe en raison du changement climatique.

« Je ne pense pas que qui que ce soit puisse nier les effets du changement climatique désormais. Il suffit de regarder autour de soi », a noté Joe Biden, citant les « inondations historiques » ou les récents incendies dévastateurs à Hawaï et au Canada.

LNT avec Afp

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