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]]>« Nous signons en ce moment même un mémorandum ordonnant la résiliation de 5,1 milliards de dollars de contrats du ministère de la Défense », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur X.
Cette annonce intervient dans le cadre d’un programme fédéral de coupes budgétaires massives entrepris par Elon Musk, avec la bénédiction de Donald Trump, dans le cadre de sa commission à l’efficacité gouvernementale (Doge).
Parmi les dépenses concernées figurent 500 millions de dollars de subventions à l’université Northwestern et à l’université Cornell, décrites comme des « institutions universitaires qui tolèrent l’antisémitisme et soutiennent des programmes DEI (diversité, équité et inclusion) qui divisent ».
La gouvernance de l’université Cornell a déclaré mardi dans un communiqué avoir reçu 75 ordres d’arrêt de travail du ministère de la Défense liés à des recherches qui sont « profondément importantes pour la défense nationale, la cybersécurité et la santé des États-Unis ».
Selon le communiqué, une des subventions concernées porte sur la recherche sur le cancer.
Onze contrats relatifs à la DEI (diversité, équité et inclusion), au climat, à la réponse Covid-19 et à des « activités connexes non essentielles » prendront également fin, a par ailleurs assuré M. Hegseth.
« Nous avons besoin de cet argent pour améliorer les soins de santé de nos combattants et de leurs familles, au lieu de rémunérer des consultants 500 dollars de l’heure », a-t-il justifié.
Le budget du Pentagone pour 2025 s’élève à quelque 850 milliards de dollars.
En février, une note de M. Hegseth consultée par le Washington Post a ordonné l’élaboration de mesures visant à réduire ce budget de 8% par an.
LNT avec Afp
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]]>The post Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la « poigne de fer » avec Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Grâce à une série de vidéos présentant des hommes tatoués entravés par des chaînes et extraits brutalement d’avions, M. Bukele s’est attiré l’attention et l’admiration du président américain.
« Je remercie le président Bukele, du Salvador, d’avoir accepté les criminels qui avaient été si bêtement autorisés par l’administration de Joe Biden le Corrompu, à entrer dans notre pays, et leur offrir un endroit si merveilleux pour vivre ! » a écrit Donald Trump lundi sur sa plateforme TruthSocial.
Le président Bukele a saisi la balle au bond. « Reconnaissant pour vos paroles, Président Trump. En avant, ensemble ! », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Washington a notamment expulsé à la mi-mars vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d’appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua. Nayib Bukele avait proposé en février de recevoir au Salvador des prisonniers détenus aux Etats-Unis, contre rémunération.
Pour cimenter la relation, les deux hommes se rencontreront à la Maison Blanche ce mois-ci. Le président Bukele a promis d’apporter « plusieurs canettes de Coca light » pour son hôte connu pour sa consommation immodérée de cette boisson.
Pour M. Bukele, accepter le retour de centaines de personnes expulsées des Etats-Unis « consolide son image de dirigeant qui a amélioré la sécurité au Salvador », déclare Diego Chaves-Gonzalez, analyste à l’Institut de politique migratoire, basé à Washington.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, il a pacifié son pays de six millions d’habitants en proie à la violence des gangs.
En se passant des mandats et des procédures normalement requis, il a emprisonné près de 2% de la population et réduit le taux d’homicide de plus de 6.500 par an à seulement 114, selon les chiffres officiels.
La sécurité reste le pilier de la politique de la « poigne de fer » qui fait du président Bukele l’un des dirigeants les plus populaires de la planète, avec un taux d’approbation de plus de 85%.
L’accueil des personnes expulsées par M. Trump à la méga-prison de CECOT au Salvador n’a pas seulement fait de M. Bukele un ami de la Maison Blanche, mais a également permis au président de 43 ans de mettre en pleine lumière la méga-prison de 40.000 détenus.
Les murs austères en béton de l’immense établissement et l’armée de gardes masqués ont été largement mis en avant dans les vidéos produites par le gouvernement de M. Bukele.
La secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump, Kristi Noem, a même visité le CECOT, posant devant une cellule bondée d’hommes apparemment apathiques et recouverts de tatouages.
Pour certains analystes, ce qui compte, c’est la violence de telles images. Les présidents Bukele et Trump ont publié quantités de photos de prisonniers enchaînés, tondus et malmenés tout en rejetant les objections des juges et de leurs opposants.
En ce sens, Trump semble faire écho à l’imagerie politique de son homologue salvadorien pour séduire sa propre base d’électeurs américains.
« C’est le signe que Trump s’intéresse à la propagande de la ‘poigne de fer’ et au contournement des décisions judiciaires », a déclaré l’analyste politique salvadorien Napoléon Campos.
Selon un récent sondage de CBS, 53% des électeurs, et une majorité écrasante de républicains, approuvent la gestion de l’immigration par Donald Trump.
Une politique qui toutefois connaît des ratés, comme cette « erreur administrative » ayant conduit à l’expulsion d’un Salvadorien résidant légalement aux Etats-Unis, rapatrié le mois dernier à bord d’un vol qui transportait des centaines de personnes accusées d’être affiliées à la pègre.
Abrego Garcia avait été accusé en 2019 de faire partie d’un groupe mafieux, mais la justice américaine l’avait ensuite blanchi et avait pourtant interdit son expulsion, au motif qu’il risquait des représailles à son retour dans son pays.
En dehors des bénéfices politiques, les gains économiques ne sont pas négligeables pour le président du Salvador. Son gouvernement a reçu six millions de dollars pour la prise en charge des personnes expulsées par Washington, un montant que M. Bukele a décrit comme « une somme très basse pour eux, mais élevée pour nous ».
Il a également reçu plus de 20 membres prétendument haut placés du gang le plus notoire du Salvador, le MS-13, qui étaient détenus aux États-Unis.
M. Bukele a affirmé que cela aiderait à « finaliser la collecte de renseignements et à pourchasser les derniers vestiges du MS-13, y compris ses anciens et nouveaux membres, l’argent, les armes, la drogue, les caches, les parrains ».
Il y a aussi la promesse d’investissements américains au Salvador, un pays dont le revenu par habitant est encore comparable à celui de l’Irak ou de l’Ukraine.
Lorsqu’il se rendra à la Maison Blanche ce mois-ci, Bukele espèrera donc plus que des paroles chaleureuses en récompense de son soutien.
LNT avec Afp
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]]>The post Ukraine: Russes et Américains discutent à Ryad d’une possible trêve appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le président américain, Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.
Les pourparlers entre les émissaires russes et américains ont commencé lundi matin à l’hôtel Ritz-Carlton à Ryad, a annoncé l’agence Tass, après des discussions entre Ukrainiens et Américains qui se sont poursuivies jusque tard dans la nuit.
« La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie », a rapporté le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une « paix juste et durable ».
Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés du côté ukrainien.
L’Ukraine se dit « prête » à un cessez-le-feu « général » et sans conditions.
Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.
A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.
« Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire », a d’ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient « difficiles ». « Nous n’en sommes qu’au début », a-t-il dit.
« Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total », a dit l’émissaire américain.
Malgré l’accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.
Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.
L’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.
Les forces russes ont elles déclaré s’être emparées de la localité de Sribné, également dans l’est de l’Ukraine.
Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d’un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.
Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que « le principal » sujet de discussion avec les Américains serait « la reprise » de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.
Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.
La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.
Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d’une suspension, depuis levée, de l’aide militaire à Kiev, vitale pour l’armée ukrainienne.
Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.
Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.
LNT avec AFP
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]]>The post Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors que l’offensive douanière du président américain Donald Trump ont tendu les relations entre Washington et Brasilia.
De son côté, Tokyo, allié-clé des États-Unis, n’a pas réussi à obtenir une exemption des taxes américaines sur l’acier, et se prépare à de nouveaux droits ciblant l’automobile. Les deux pays pourraient être victimes des droits de douane « réciproques » que Washington menace d’imposer début avril.
« Tous ceux qui parlaient de libre-échange pratiquent désormais le protectionnisme », a déploré Lula devant des journalistes japonais avant son départ pour Tokyo.
« Ce protectionnisme est absurde », a ajouté le président brésilien, accompagné dans l’archipel nippon d’une délégation de plus d’une centaine de représentants d’entreprises.
Il s’agit de la troisième visite de Lula au Japon, quatrième économie mondiale, comme président du Brésil. Une cérémonie de bienvenue aura lieu mardi au Palais impérial de Tokyo, suivie d’un banquet d’État le soir même.
Le chef de file emblématique de la gauche brésilienne et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devraient ensuite convenir mercredi d’un plan d’action bilatéral incluant le développement conjoint de biocarburants dans le cadre de la coopération sur le climat. Le Brésil accueillera la COP30 en novembre.
Ce plan d’action pourrait aussi prévoir des visites mutuelles de la part des dirigeants des deux pays tous les deux ans, ont rapporté l’agence de presse Jiji Press et le quotidien Yomiuri Shimbun.
Les deux dirigeants devraient également s’accorder pour affirmer leur soutien au libre-échange à rebours de la politique protectionniste de M. Trump, ont indiqué des médias nippons.
Le Brésil est le deuxième exportateur d’acier vers les États-Unis après le Canada, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2024. Et il devrait pâtir de l’élargissement des taxes douanières s’il a lieu.
A l’heure actuelle cependant, la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, leur commerce bilatéral dépassant les 160 milliards de dollars en 2023. Le Japon arrive loin derrière, au 11e rang.
Le Brésil a « augmenté sa dépendance commerciale envers la Chine ces dernières années », explique à l’AFP Karina Calandrin, professeur à l’école de commerce Ibmec à Sao Paulo.
Cela « met le Brésil en danger, le rendant plus vulnérable à toute évolution de la situation internationale » en cas d’une guerre commerciale tous azimuts, estime-t-elle.
Depuis son retour au pouvoir, M. Trump a imposé une hausse de 20% des droits américains sur les exportations chinoises.
Dans ce contexte, Lula cherchera à favoriser les exportations brésiliennes vers le Japon, de la viande de boeuf aux appareils de l’avionneur Embraer.
Il vient à Tokyo avec l’objectif « de diversifier l’économie brésilienne et le commerce extérieur », à l’heure où le Brésil entend « échapper un peu à cette dépendance aux États-Unis et à la Chine », insiste Mme Calandrin.
Cela risque d’être difficile compte tenu de la « dépendance structurelle » commerciale du géant sud-américain envers la Chine, indique à l’AFP Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, jugeant peu probable à court terme un véritable rééquilibrage.
Pour sa part, Tokyo espère que des liens bilatéraux plus étroits empêcheront le Brésil de trop se rapprocher de la Chine et de la Russie, qu’il côtoie au sein du bloc diplomatique des BRICS, fait valoir Jiji Press.
Des liens étroits existent déjà entre le Japon et le Brésil qui abrite la plus grande diaspora japonaise au monde, héritée d’une immigration massive du début du XXe siècle.
L’année dernière, le gouvernement de Lula avait présenté des excuses historiques pour la persécution des immigrants japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale.
Des milliers de personnes vivant sur la côte de São Paulo avaient été chassées de leurs terres en 1943, tandis qu’au moins 150 immigrants japonais et leurs enfants avaient été emprisonnés sur une île isolée.
Des excuses sont « le moins que nous puissions faire pour reconnaître nos erreurs passées », a réaffirmé Lula avant son voyage au Japon.
LNT avec AFP
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]]>The post Politique migratoire de Trump : reprise des vols d’expulsion vers le Venezuela appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ces vols d’expulsion en provenance des États-Unis avaient été suspendus il y a un mois, les deux gouvernements s’accusant mutuellement de boycotter une accord conclu en janvier.
« Aujourd’hui, nous recevons 199 compatriotes », a déclaré le ministre de l’Intérieur vénézuélien Diosdado Cabello à l’aéroport international de Maiquetia de la capitale Caracas.
Ce vol intervient une semaine après l’expulsion de 238 Vénézuéliens vers une prison de sécurité maximale au Salvador, que le président vénézuélien Nicolás Maduro a qualifié d’enlèvement.
Il s’agit du quatrième vol acheminant des Vénézuéliens expulsés des États-Unis, les deux premiers étant partis d’El Paso, au Texas, le 10 février, suivis d’un autre avec 177 migrants détenus à la prison de Guantánamo à Cuba puis rapatriés via le Honduras.
Les vols s’étaient interrompus après que M. Trump, mécontent du rythme des renvois, avait révoqué fin février la licence accordée par l’ancien président Joe Biden au groupe pétrolier américain Chevron pour travailler au Venezuela.
Caracas, de son côté, a dénoncé le fait que le département d’État américain « bloquait » les vols de rapatriement.
« Les vols reprennent », a déclaré M. Cabello, et « si les voyages ont été irréguliers, ce n’est pas du fait du Venezuela. Nous sommes prêts à accueillir les Vénézuéliens où qu’ils soient ».
Le Venezuela et les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 2019, lors de la première administration Trump qui a imposé un embargo pétrolier après avoir jugé illégitime la première réélection de Nicolas Maduro en mai 2018. Washington n’a pas reconnu non plus la réélection du dirigeant vénézuélien à la suite du scrutin de 2024.
Concernant les ressortissants vénézuéliens transférés au Salvador le 16 mars, les Etats-Unis les accusent d’appartenir au gang Tren de Aragua classé comme une organisation terroriste par le président Trump. Caracas dénonce une campagne de criminalisation des migrants.
Washington a invoqué une loi de 1798 autorisant l’expulsion sans procès des « ennemis étrangers », ce que Caracas qualifie d' »anachronique » et a été jugé également « hautement problématique » par un juge américain.
« Nous aimerions que le prochain appel téléphonique (des États-Unis) soit pour la libération de ceux qui ont été kidnappés au Salvador, nous attendons une réponse du gouvernement du Salvador », a poursuivi M. Caballo.
Depuis 2014, près de 8 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays, fuyant l’effondrement économique et l’inflation dont le gouvernement vénézuélien rejette la responsabilité sur les sanctions américaines.
L’administration du président Trump a annoncé dimanche mettre fin au statut légal de 532.000 migrants latino-américains, sommés de quitter les Etats-Unis d’ici quelques semaines, des Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens ou Vénézuéliens arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un plan de son prédécesseur, Joe Biden
Une fois l’ordonnance du Département de la Sécurité intérieure publiée dans le Federal Register, les migrants parrainés par ce programme perdront leur protection juridique sous trente jours.
Le ministre vénézuélien estime qu’environ 155.000 de ses compatriotes pourraient être affectés.
Depuis février, avec le nouveau groupe atterri lundi, environ 1.119 Vénézuéliens ont été renvoyés dans leur pays dont au moins 566 expulsés par l’administration Trump, et le reste rapatrié par le gouvernement vénézuélien depuis le Mexique, où ils étaient bloqués en route vers les États-Unis.
LNT avec AFP
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]]>The post Les Etats-Unis mettent fin au statut légal de plus de 500.000 migrants appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette décision concerne environ 532.000 Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens qui sont arrivés aux États-Unis dans le cadre d’un programme lancé en octobre 2022 par le prédécesseur de M. Trump, Joe Biden, et élargi en janvier de l’année suivante.
Les migrants parrainés par ce programme « doivent quitter les Etats-Unis » d’ici le 24 avril, sauf s’ils ont obtenu un autre statut d’immigration leur permettant de rester dans le pays, a indiqué vendredi le Département de la sécurité intérieure.
Ils perdront leur protection légale trente jours après la publication, prévue mardi, de cette nouvelle ordonnance dans le journal officiel du gouvernement fédéral des Etats-Unis.
« La liberté conditionnelle est par nature temporaire, et la liberté conditionnelle seule ne constitue pas une base sous-jacente pour obtenir un statut d’immigration, ni ne constitue une admission aux Etats-Unis », a justifié le Département de la sécurité intérieure.
– « Chaos » –
Cette décision a immédiatement suscité l’indignation et l’inquiétude chez les défenseurs des migrants.
L’organisation Welcome.US, qui soutient les personnes cherchant refuge aux Etats-Unis, a exhorté les migrants concernés par cette mesure à consulter « immédiatement » un avocat spécialisé dans les questions d’immigration.
Nicolette Glazer, avocate spécialisée dans les questions d’immigration en Californie, a estimé de son côté que l’ordonnance affecterait la « grande majorité » du demi-million d’immigrants entrés aux Etats-Unis dans le cadre du programme lancé par M. Biden.
« Seules 75.000 demandes d’asile positives ont été déposées, de sorte que la grande majorité des personnes bénéficiant d’une libération conditionnelle dans le cadre » de ce programme « se retrouveront sans statut, sans permis de travail et passibles d’expulsion », a-t-elle indiqué sur X, redoutant le « chaos » que va semer selon elle cette décision.
Karen Tumlin, directrice du groupe de défense des droits des immigrés Justice Action Center, a déclaré que l’administration Trump était en train de « rompre un engagement que le gouvernement fédéral avait pris envers les centaines de milliers » de migrants.
« Révoquer soudainement le statut légal de centaines de milliers de bénéficiaires (…) va causer un chaos inutile et des chagrins pour les familles et les communautés à travers le pays », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le président Donald Trump avait promis de mener la plus grande campagne d’expulsion de l’histoire des Etats-Unis et de limiter l’immigration, principalement en provenance des pays d’Amérique latine.
Annoncé en janvier 2023 par l’administration précédente du président Joe Biden, un programme spécial destiné aux Cubains, Haïtiens, Nicaraguayens et Vénézuéliens permettait l’entrée aux Etats-Unis pour deux ans pour un maximum de 30.000 migrants par mois en raison de la situation des droits humains dans ces quatre pays.
M. Biden avait à l’époque présenté le plan comme une méthode « sûre et humaine » pour alléger la pression à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
– Offensive anti-immigration –
Mais depuis son retour au pouvoir, Donald Trump met en scène la vaste offensive contre l’immigration promise pendant sa campagne.
Son administration a ainsi utilisé une législation rare en temps de guerre pour expulser plus de 200 membres présumés d’un gang vénézuélien vers le Salvador.
Cette loi, qui permet au président américain en temps de guerre d’arrêter ou expulser des citoyens d’une nation ennemie, n’avait été utilisée qu’à trois reprises: pendant la guerre anglo-américaine de 1812 pour expulser des ressortissants britanniques; la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d’origine japonaise.
Donald Trump a toutefois affirmé vendredi qu’il n’était pas le signataire de la déclaration d’utilisation de cette loi d’exception, quelques heures après que le juge qui avait suspendu ces expulsions la semaine précédente, s’était inquiété lors d’une au tribunal fédéral de Washington des répercussions « incroyablement problématiques » du recours à ce texte.
LNT avec AFP
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]]>The post Escalade des droits de douane aux Etats-Unis, Trump cible aluminium et acier importés appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« J’annoncerai des droits de douane sur l’acier lundi. (…) Tout l’acier arrivant aux Etats-Unis aura 25% de droits de douane », a déclaré le chef de l’Etat dans l’avion présidentiel qui le menait à la Nouvelle-Orléans pour assister au Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain.
Le milliardaire républicain a ajouté que le même sort serait réservé à l’aluminium importé.
Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin de protéger l’industrie américaine qu’il estimait être confrontée à une concurrence déloyale en provenance de pays asiatiques et européens.
Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait « mardi ou mercredi » des « droits de douane réciproques », afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger.
« S’ils nous taxent à 130% et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça », a-t-il lancé.
« Cela n’affectera pas tous les pays parce que certains imposent les mêmes droits de douane que nous. Mais ceux qui profitent des Etats-Unis se verront rendre la pareille », a-t-il ajouté.
« Ils nous taxent, on les taxe », avait déjà esquissé le président vendredi, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.
Depuis son investiture le 20 janvier, les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump: ils sont présentés autant comme un moyen de résorber le déficit commercial des Etats-Unis que d’obtenir des concessions des pays visés.
Depuis mardi, les produits venant de Chine sont renchéris par des droits de douane additionnels de 10% — mesure à laquelle Pékin va répliquer par des surtaxes ciblées sur certains produits américains à partir du 10 février.
Les nouvelles taxes chinoises portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par Donald Trump concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.
Les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) en dépit d’un accord de libre-échange liant les trois pays d’Amérique du Nord.
Mais Donald Trump, qui reproche à ses deux voisins de ne pas en faire assez pour juguler le trafic de drogue, leur a accordé à la dernière minute un sursis d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.
L’offensive sur les droits de douane a donné lieu à d’autres rebondissements, comme le report d’une taxation sur des colis d’une valeur de moins de 800 dollars venant de Chine.
L’Union européenne se sait dans la ligne de mire de Donald Trump, qui avait indiqué qu’il prendrait une décision « très bientôt » la concernant.
Lors d’une interview diffusée dimanche par la chaîne américaine CNN, le président français Emmanuel Macron a déclaré que les Européens devaient « être prêts (…) à réagir » à de nouvelles barrières douanières.
M. Macron a également mis en garde contre les conséquences d’une telle mesure pour les Américains: « Si vous imposez des droits de douane sur plusieurs secteurs, cela entraînera une augmentation des prix et créera de l’inflation aux Etats-Unis. »
Donald Trump et ses équipes, qui ne cessent de promettre un « nouvel âge d’or » pour les Etats-Unis, ont jusqu’ici largement minoré ce risque, alors que la reconquête du pouvoir d’achat était au coeur de la campagne électorale du républicain.
Le déficit commercial de la première économie mondiale s’est creusé l’an dernier à près de 920 milliards de dollars.
LNT avec AFP
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]]>The post Le gel de l’aide internationale américaine, une décision aux implications dévastatrices appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’une simple signature, le nouveau président a ordonné la suspension de tous les programmes d’aide étrangère des Etats-Unis pour une durée de 90 jours, à l’exception de l’aide alimentaire d’urgence, ainsi que de l’assistance militaire pour Israël et l’Egypte.
Pendant trois mois, son administration va réexaminer l’ensemble du système d’aide internationale. Une décision qui sème déjà la panique dans les pays les plus fragiles et détériore l’aura américaine face à la Chine.
« Même si le financement est finalement rétabli, des dommages importants auront été causés », explique Peter Waiswa, un membre du réseau d’aide humanitaire Compassion Connectors en Ouganda.
« L’absence de médicaments pendant plusieurs jours pour les patients atteints du VIH/sida peut entraîner la mort », craint-il.
Selon lui, certaines écoles financées par les Etats-Unis dans son pays d’Afrique de l’Est ont déjà envoyé des messages demandant aux enfants d’arrêter de venir.
La portée du décret signé par M. Trump inquiète également au Soudan du Sud, victime d’une épidémie de choléra et où 3.000 personnes comptent sur l’aide américaine après avoir perdu leur maison dans les inondations.
« Si la décision (…) n’est pas rapidement reconsidérée, il est fort possible que les gens commencent à mourir de faim et de maladies », redoute James Akoon Akot, enseignant dans un orphelinat du pays.
Les Etats-Unis sont depuis longtemps le premier pourvoyeur mondial de l’aide au développement. Ils y ont consacré plus de 64 milliards de dollars en 2023.
L’un des programmes américains les plus importants est le Pepfar, lancé par l’ex-président George W. Bush pour lutter contre le sida. Plus de 20 millions de personnes vivant avec le VIH en dépendent directement.
Ce programme semble être épargné grâce à des exemptions supplémentaires accordées par le nouveau chef de la diplomatie, Marco Rubio, pour « l’aide alimentaire d’urgence » et celle « susceptible de sauver des vies », ce qui peut couvrir la distribution de médicaments antirétroviraux.
Mais ces formulations très floues provoquent de nombreuses incertitudes.
Au Malawi, certains habitants commencent à stocker les médicaments auxquels ils peuvent accéder, et l’organisation locale Lighthouse, qui distribue des traitements contre le VIH, aurait fermé ses portes, selon l’infirmière Suzy Dzimbiri.
« Nous savons qu’il y a eu des cas où des médicaments étaient en stock, prêts à être utilisés, et où il a été ordonné qu’ils restent sur les étagères dans l’attente de directives de Washington », confie à l’AFP une assistante parlementaire du Congrès, sous le couvert de l’anonymat.
« Le Pepfar était censé être notre plan Marshall », rappelle-t-elle.
Selon elle, la simple idée que les Etats-Unis puissent mettre fin au programme d’un claquement de doigts donne l’image d’une Amérique « capricieuse », et instille l’idée chez les pays bénéficiaires « qu’à l’avenir, ils devront probablement se tourner vers des pays comme la Chine ».
« Nous ne voulons pas voir des gens mourir », a expliqué M. Rubio, lorsqu’il a entériné les dernières exemptions cette semaine.
Mais le secrétaire d’Etat a aussitôt ajouté que les organisations bénéficiaires vont devoir justifier leurs dépenses, car « historiquement, nous avons obtenu très peu de coopération ».
« Nous avons ce que j’appelle le complexe industriel de l’aide étrangère – toutes ces entités dans le monde qui reçoivent des millions et des millions de dollars des États-Unis », a-t-il insisté sur la radio SiriusXM. « Nous devons nous assurer que cela correspond à notre intérêt national. »
A Washington, certains craignent que cette priorité affichée envers l’aide dite « d’urgence » ne cache un plan plus large, visant à tailler drastiquement dans les dépenses en refusant de financer tout le reste.
« La simple expression +aide alimentaire d’urgence+ est une contradiction », souligne un haut fonctionnaire, sous le couvert de l’anonymat. « Privez-vous de nourriture pendant quelques jours et vous verrez. »
LNT avec AFP
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]]>The post Trump sur le point de lancer les guerres commerciales appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A peine revenu à la Maison Blanche, M. Trump a annoncé qu’il voulait imposer dès le 1er février 25% de droits de douane sur les produits provenant du Canada et du Mexique, deux pays pourtant théoriquement protégés par l’accord de libre-échange qu’il avait signé durant son premier mandat.
Jeudi, il a affirmé qu’il déciderait dans la nuit s’il exempterait ou non de taxe le pétrole produit dans ces deux pays.
Les produits chinois pourraient également être frappés par des droits de douane de 10%, menace également M. Trump, qui a aussi réitéré jeudi ses menaces d’imposer des droits de douane « à 100% » aux Brics si ce bloc de 10 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine…) se passe du dollar dans les échanges internationaux.
Une situation qui inquiète les analystes, alors que l’économie américaine se porte comme un charme, avec une croissance de 2,8% en 2024: selon Oxford Economics, si ces droits étaient appliqués, l’économie américaine perdrait 1,2 point de pourcentage de croissance, et pourrait plonger le Mexique dans la récession.
Pour Wendong Zhang, professeur à l’Université Cornell, si le choc ne sera pas si fort pour les Etats-Unis, il le sera sans aucun doute pour le Canada et le Mexique.
« Dans un tel scénario, le Canada et le Mexique peuvent s’attendre à voir leur PIB reculer respectivement de 3,6% et 2%, les Etats-Unis de 0,3% », a-t-il estimé. Pékin aussi « souffrirait d’une escalade de la guerre commerciale existante, mais bénéficierait en même temps (des tensions entre les Etats-Unis), le Mexique et le Canada ».
Pendant la campagne, le candidat républicain avait dit vouloir imposer des droits de douane de 10% à 20% sur l’ensemble des produits importés aux Etats-Unis, et même de 60% à 100% sur les produits provenant de Chine.
L’objectif était alors de compenser financièrement les baisses d’impôts qu’il souhaite appliquer durant son mandat.
Depuis son élection, le ton a évolué. Plutôt qu’un outil pour combler la baisse des recettes fiscales, les droits de douane sont devenus, comme durant son premier mandat, une arme brandie afin d’imposer des négociations et d’obtenir des concessions.
Donald Trump a expliqué que les droits de douane étaient une réponse à l’incapacité de ses voisins à freiner l’entrée de drogues, en particulier de fentanyl (un opioïde) et de migrants aux Etats-Unis.
Son candidat au poste de secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a parlé d’un « acte de politique intérieure » qui vise « simplement à les pousser à fermer leurs frontières », lors de son audition de confirmation au Congrès mardi.
La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, s’est montrée plutôt optimiste mercredi: « Nous ne pensons pas que cela arrivera. Mais si c’est le cas, nous avons un plan. »
L’inquiétude existe malgré tout, notamment pour le secteur agricole, qui exporte largement vers les Etats-Unis.
« Près de 80% de nos exportations vont vers ce pays et en tout état de cause, tout ce qui pourrait provoquer un choc nous préoccupe », a reconnu mardi auprès de l’AFP Juan Cortina, à la tête du Conseil national de l’agriculture.
Côté canadien, la possibilité de droits de douane a servi de révélateur à la crise politique qui rongeait d’ores et déjà le gouvernement du Premier ministre, désormais démissionnaire, Justin Trudeau.
Le ministre canadien de la Sécurité publique, David McGuinty, était présent jeudi à Washington pour présenter les contours du plan visant à renforcer la sécurité de la frontière canado-américaine.
Howard Lutnick s’était d’ailleurs montré très clair mardi: « Je sais qu’ils agissent rapidement » a-t-il assuré, au sujet des deux pays. « S’ils font ce qu’il faut, il n’y aura pas de droits de douane ».
Une situation qui n’est pas sans rappeler les tensions entre Washington et Bogota le week-end dernier, alors que la Colombie avait dans un premier temps refusé l’atterrissage de vols transportant des migrants expulsés.
Donald Trump avait alors annoncé des sanctions, dont des droits de douane de 25% puis 50%, à laquelle son homologue colombien, Gustavo Petro, avait répliqué, avant que les deux ne s’accordent sur les modalités de retour des personnes concernées et abandonnent leurs menaces.
LNT avec Afp
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]]>« Le gouvernement colombien a accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l’acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des Etats-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
« Sur la base de cet accord, les tarifs et sanctions entièrement rédigés seront mis en réserve et ne seront pas signés, à moins que la Colombie n’honore pas cet accord », a mis en garde la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, dans ce communiqué.
Ce revirement intervient après une escalade spectaculaire entre les deux pays, Washington s’emportant contre la décision de Bogota de refouler des avions militaires transportant des immigrés expulsés par les Etats-Unis.
Le président colombien de gauche Gustavo Petro avait fait savoir sur X qu' »un migrant n’est pas un criminel et doit être traité avec la dignité qu’un être humain mérite ».
Dimanche soir, Bogota a aussitôt affirmé que « l’impasse » avec les Etats-Unis était « surmontée », selon le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo.
Washington a notamment menacé d’imposer des droits de douane de 25% sur tous les biens colombiens entrant aux Etats-Unis, qui devaient être portés à 50% dans une semaine, selon le président Trump, malgré l’accord de libre-échange entre les deux pays.
Les sanctions relatives à la délivrance de visas, également annoncées dimanche par le département d’Etat, sont, en revanche, maintenues « jusqu’à ce que le premier vol d’expulsés colombiens soit arrivé avec succès », a ajouté la porte-parole Karoline Leavitt.
« Les événements d’aujourd’hui montrent clairement au monde que l’Amérique est à nouveau respectée », a-t-elle fait valoir.
En réponse aux sanctions américaines, le président colombien avait annoncé à son tour avoir donné ordre à son ministre du Commerce extérieur de « relever à 25% les droits de douane sur les importations provenant des Etats-Unis ».
La présidence colombienne avait également déclaré plus tôt qu’elle allait envoyer son avion « pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion ».
Le train de sanctions américaines comporte également une interdiction d’entrée aux Etats-Unis et une révocation des visas pour les responsables du gouvernement colombien, ses alliés et ses partisans ainsi que des « inspections renforcées » à l’entrée pour tous les ressortissants colombiens et les marchandises en provenance de ce pays, a précisé le département d’Etat.
Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, dont l’épouse est d’origine colombienne, a déclaré dans un communiqué que M. Petro avait commencé par approuver les vols, mais qu’il avait ensuite « annulé son autorisation lorsque les avions étaient en vol ».
De son côté, la présidente du Honduras Xiomara Castro a appelé dimanche à une réunion « urgente » des présidents et chefs d’Etat de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) le 30 janvier pour discuter de la question migratoire.
Donald Trump a promis de lancer « le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine », et la Maison Blanche s’est targuée cette semaine de l’arrestation de centaines de « migrants criminels illégaux », soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires plutôt que civils, comme c’était le cas précédemment.
Depuis son investiture le 20 janvier, les Etats-Unis n’avaient pas encore effectué d’expulsions vers la Colombie, mais l’ont déjà fait vers le Guatemala et le Brésil.
Le responsable de la politique américaine d’expulsions massives d’immigrés en situation irrégulière, Tom Homan, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC que les migrants pourraient être expulsés vers un pays tiers si leur pays d’origine refusait de les accueillir.
Samedi, c’est le Brésil qui avait exigé des explications à Washington pour le « traitement dégradant » de migrants illégaux brésiliens expulsés par les Etats-Unis, à bord d’un vol arrivé la veille à Manaus (nord).
Selon Brasilia, 88 Brésiliens se trouvaient dans l’avion.
A son bord, « ils ne nous ont pas donné d’eau, nous étions pieds et poings liés, et ils ne nous laissaient même pas aller aux toilettes », a déclaré à l’AFP Edgar Da Silva Moura, un informaticien de 31 ans, arrivé au Brésil par ce vol après sept mois de détention aux Etats-Unis.
LNT avec Afp
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]]>The post Canada: démission imminente du Premier ministre Trudeau, selon les médias appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Selon les journaux The Globe and Mail et The Toronto Star, des sources au sein du parti libéral s’attendent à ce que M. Trudeau se retire en amont d’une réunion nationale de sa formation prévue mercredi.
L’annonce pourrait être faite dans les prochaines 24 heures, ont indiqué ces sources aux deux journaux dans des articles parus dimanche.
Interrogé par l’AFP, le bureau du Premier ministre a refusé de commenter ces informations.
Une telle annonce interviendrait à quelques mois des prochaines législatives qui doivent se tenir d’ici la fin du mois d’octobre.
Mais il n’est pas clair si M. Trudeau, 53 ans, restera le chef intérimaire de son parti ou s’il quittera immédiatement ce poste s’il démissionne de ses fonctions de Premier ministre.
Jusqu’ici Justin Trudeau, qui avait annoncé son intention de se représenter, est crédité dans les sondages de plus de 20 points derrière son rival conservateur, Pierre Poilievre.
Minoritaire au Parlement, il est fragilisé par le retrait de son allié de gauche et le mécontentement croissant au sein de son propre parti.
– Popularité en chute libre –
La popularité de M. Trudeau s’est affaiblie ces derniers mois, son gouvernement ayant survécu de justesse à une série de votes de défiance et ses détracteurs ayant appelé à sa démission.
Le chaos règne dans la capitale Ottawa depuis la démission surprise de la vice-Première ministre, Chrystia Freeland, qui était en désaccord avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les Etats-Unis.
Les déclarations de Donald Trump ces dernières semaines ont aggravé la crise politique canadienne et provoqué une onde de choc. Le pays cherche une parade aux menaces de Donald Trump, qui a promis d’imposer des droits de douane de 25% au Canada et au Mexique dès son retour au pouvoir en janvier.
M. Trudeau s’est rendu en Floride en novembre pour le rencontrer dans sa propriété de Mar-a-Lago afin d’éviter une guerre commerciale.
Mais depuis, Donald Trump, qui prendra ses fonctions des président des Etats-Unis le 20 janvier, a porté des coups humiliants à M. Trudeau sur les réseaux sociaux, l’appelant à plusieurs reprises « gouverneur » du Canada.
Après près d’une décennie au pouvoir, Justin Trudeau souffre aujourd’hui d’une faible cote de popularité, étant vu comme responsable de la forte inflation qui frappe le pays tout comme de la crise du logement et des services publics.
A son arrivée en 2015, le monde entier observe pourtant avec intérêt, voire admiration, les premiers pas au pouvoir du jeune dirigeant multilatéraliste qui proclame que « le Canada est de retour » sur la scène internationale.
Fils aîné du charismatique Pierre Elliott Trudeau, ex-Premier ministre mort en 2000, Justin Trudeau a longtemps cherché sa voie: boxeur amateur, moniteur de snowboard, professeur d’anglais et de français…
Il se lance finalement sur les traces de son père et entre en politique tardivement en 2007, se fait élire député de Montréal en 2008 puis chef d’un parti libéral en lambeaux en 2013.
Premier ministre, il a fait du Canada le deuxième pays au monde à légaliser le cannabis, a instauré l’aide médicale à mourir, une taxe carbone, a lancé une enquête publique sur les femmes autochtones disparues et assassinées et signera une version modernisée de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna).
LNT avec Afp
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]]>The post L’ancien président américain Jimmy Carter est mort à l’âge de 100 ans appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le président sortant Joe Biden a décrété une journée de deuil national le 9 janvier en l’honneur du démocrate, salué par de nombreux dirigeants étrangers pour son engagement en faveur de la paix et des droits humains bien au-delà de son unique mandat (1977-1981).
« Jimmy Carter, 39e président des Etats-Unis et lauréat du prix Nobel de la paix en 2002, est décédé paisiblement dimanche 29 décembre à son domicile de Plains, en Géorgie, entouré de sa famille », a annoncé sa fondation Carter Center dans un communiqué.
« Mon père était un héros, pas uniquement pour moi, mais pour tous ceux qui croient en la paix, aux droits de l’Homme et à l’amour désintéressé », a déclaré Chip Carter, le fils de l’ancien dirigeant démocrate cité par la fondation.
Tous les anciens présidents américains qui lui ont succédé se sont empressés de saluer la longue existence de celui que rien ne destinait à être président et qui était l’ancien locataire de la Maison Blanche le plus âgé.
Le démocrate et 46e président sortant Joe Biden, 82 ans, a demandé lors d’une adresse à la Nation que la vie de son lointain prédécesseur soit « évaluée à l’aune de ce qu’il a fait, pas de ce qu’il a dit ».
Il a annoncé la tenue de funérailles nationales dans la capitale fédérale Washington, sans en préciser la date, pour l’architecte des accords de Camp David qui ont abouti au premier traité de paix entre Israël et un pays arabe, l’Egypte, mais à l’héritage terni par la crise des otages en Iran.
Le milliardaire républicain Donald Trump, qui fera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, a fait part de son « plus grand respect » pour Jimmy Carter qui « a travaillé dur pour que l’Amérique soit meilleure ».
Il fut « un homme remarquable », selon le démocrate Barack Obama, et « a œuvré sans relâche pour un monde meilleur et plus juste » a renchéri le démocrate Bill Clinton. Ce qu’il a accompli « inspirera des générations d’Américains », a salué le républicain George W. Bush.
Jimmy Carter avait annoncé en 2015 qu’il souffrait d’un cancer du cerveau et bénéficiait de soins à domicile depuis près deux ans.
Après une série d’hospitalisations, il avait en février 2023 « choisi de passer le temps qu’il lui restait » chez lui, entouré de ses proches. Il y recevait des soins palliatifs.
Des élus, dirigeants et responsables associatifs s’étaient alors empressés de saluer la carrière de ce président atypique, ancien militaire et propriétaire d’une exploitation familiale d’arachides.
Son épouse et fidèle compagne de route, Rosalynn, est décédée à ses côtés le 19 novembre 2023 à l’âge de 96 ans. Elle a été enterrée à Plains, après un hommage national. Le visage émacié, Jimmy Carter y était présent, pour l’une de ses rares apparitions publiques ces dernières années.
Jimmy Carter avait été élu à la Maison Blanche en 1976, dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Richard Nixon à la démission.
Président d’un seul mandat, il fut le premier chef d’Etat américain à reconnaître la République populaire de Chine. Pékin a salué lundi la mémoire de « l’un des artisans et décideurs majeurs de l’établissement des relations diplomatiques » entre les deux pays.
Artisan des accords de Camp David qui ont abouti, en mars 1979, à la signature du traité de paix israélo-égyptien, le 39e président des Etats-Unis avait été vivement critiqué dans son pays lors de la prise d’otage d’Américains en Iran.
L’annonce, le 24 avril 1980, de l’échec de la mission militaire pour assurer leur libération avait anéanti ses espoirs de réélection.
En 1982, après avoir quitté la Maison Blanche, Jimmy Carter a fondé le Carter Center pour promouvoir le développement, la santé et la résolution des conflits à travers le monde.
En 2002, il est récompensé du prix Nobel de la paix, pour « ses décennies d’efforts infatigables afin de trouver des solutions pacifiques à des conflits internationaux ».
De M. Carter, le monde se souviendra de « sa solidarité avec les plus vulnérables, sa grâce constante et sa foi inébranlable dans le bien commun et notre humanité commune », a déclaré lundi le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
Très impliqué dans l’ONG Habitat for Humanity, il travaillait encore sur des chantiers caritatifs à 90 ans passés, toujours aux côtés de sa femme Rosalynn, rencontrée en 1945.
Mais en 2019, ce chrétien très religieux avait connu une série de problèmes de santé et été hospitalisé à plusieurs reprises.
Il avait timidement commencé à s’effacer de la vie publique, absent par exemple en janvier 2021 de la cérémonie d’investiture de Joe Biden, qu’il avait toutefois reçu dans sa petite ville natale de Plains, en Géorgie, où il résidait depuis son départ de Washington.
Devant la Maison Blanche dimanche soir, des Américains ont exprimé leur émotion, à l’instar de Yoni Neirman, venue du Vermont (nord-est) pour qui Carter « fut un vrai homme d’Etat, ce genre de personnalité qui ne semble plus exister ».
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]]>The post Le Canada face à la montée du sentiment anti-immigration appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Comme le rapportent plusieurs experts, le consensus en faveur de l’immigration, qui a prévalu pendant des décennies au Canada, s’effrite, après trois années de forte augmentation de la population étrangère.
Il n’a jamais été facile de s’installer au Canada, confie Sultana Jahangir, travailleuse sociale née au Bangladesh et arrivée à Toronto en 2005. Mais la situation s’est « définitivement » aggravée.
« On constate une rivalité croissante et négative entre les immigrés et des sentiments plus hostiles à l’égard des nouveaux venus qu’à l’égard de ceux qui sont ici depuis longtemps », raconte-t-elle, entourée de femmes venues écouter ses conseils.
Malgré la montée d’un sentiment anti-immigration, les Canadiens restent encore nombreux à voir d’un bon œil les immigrés déjà installés depuis quelques années, explique Daniel Bernhard de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.
Une distinction importante mais qui se fragilise, selon le directeur de cette ONG qui facilite l’insertion des personnes arrivant au Canada.
Dans un sondage Gallup de 2019 qui évaluait le soutien à l’immigration dans 145 pays, le Canada arrivait en tête avec 94% des personnes interrogées considérant que l’arrivée de migrants dans le pays était une bonne chose.
Cinq ans plus tard, un sondage réalisé en septembre par l’institut Environics a révélé que « pour la première fois en un quart de siècle, une nette majorité de Canadiens estime qu’il y a trop d’immigration ».
« Nous n’en sommes pas encore au Brexit ou au mur de Donald Trump », explique M. Bernhard.
Le Canada a jusque-là évité la rhétorique incendiaire et les fausses affirmations sur les migrants qui ont alimenté la campagne présidentielle du président américain élu la semaine dernière, mais « cela ne devrait tarder à arriver », pense l’expert.
De 2021 à 2024, un afflux sans précédent de quelque trois millions d’étrangers a porté la population du Canada à 41 millions d’habitants.
Le mois dernier, alors qu’il annonçait une réduction des quotas d’immigration pour les trois années à venir, le Premier ministre Justin Trudeau a reconnu que l’afflux de migrants avait mis les capacités d’accueil du pays à rude épreuve.
« Nous n’avons pas réussi à trouver le juste équilibre », a-t-il déclaré, expliquant que le Canada devait ralentir la croissance démographique afin de soulager la pression sur les infrastructures et les services essentiels.
Mais si le Premier ministre pense que réduire l’immigration aidera à résoudre des problèmes comme les temps d’attente dans les hôpitaux ou la pénurie de logements, « il ferait mieux de solliciter un deuxième avis », soutient Daniel Bernhard.
Argumenter qu' »il y a tout simplement trop de monde » est un moyen facile de détourner l’attention des défaillances du gouvernement, ajoute-t-il.
Pour Sultana Jahangir, les mesures prises par le gouvernement sont justifiées vu les difficultés actuelles pour trouver un emploi ou un logement à Toronto.
Certaines femmes vont même jusqu’à louer des lits à la demi-journée, raconte-t-elle.
Mais le gouvernement « ne devrait pas blâmer les immigrés » pour justifier sa mauvaise gestion, souligne-t-elle à son tour.
A l’instar d’Ottawa, les médias tendent à lier la pénurie de logements et les lacunes en matière de services à la surpopulation, risquant de détériorer davantage les conditions de vie des nouveaux arrivants, soutient Victoria Esses, professeur de psychologie à l’université Western de l’Ontario.
En réduisant les quotas, le gouvernement semble vouloir apaiser les inquiétudes, laissant penser qu’il écoute les Canadiens, ajoute celle qui se spécialise dans les attitudes du public à l’égard de l’immigration.
« Les citoyens aiment sentir qu’ils ont le contrôle sur l’immigration », rappelle-t-elle.
LNT avec Afp
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]]>The post Harris et Trump avancent vers le sprint final de leur campagne appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La démocrate y recevra le soutien sur scène de la célèbre rappeuse Cardi B, après avoir tout récemment obtenu celui de Beyoncé, Bruce Springsteen, Jennifer Lopez ou encore de la superstar du basket LeBron James.
Le républicain devrait lui continuer à faire ses choux gras de la dernière gaffe du président Joe Biden, qui a qualifié les supporteurs trumpistes d' »ordures », avant de se reprendre.
Le Wisconsin est un symbole de l’imprédictibilité de cette élection, tellement serrée qu’elle risque de se jouer à quelques dizaines de milliers de voix.
Cet Etat donnant sur le lac Michigan a basculé pour Donald Trump en 2016, puis pour Joe Biden en 2020, avec moins d’un point de pourcentage à chaque fois. L’actuel président l’avait emporté avec près de 21.000 voix d’avance, contre un avantage d’environ 80.000 voix en Pennsylvanie et 154.000 voix dans le Michigan.
Ces trois Etats-clés historiquement industriels du nord du pays font partie du « mur bleu », la couleur des démocrates, c’est-à-dire qu’ils sont censés pouvoir propulser le candidat du parti à la Maison Blanche.
Mais cela, c’était avant l’irruption du tonitruant Donald Trump dans la politique américaine. Le républicain avait créé une déflagration en remportant il y a huit ans le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, avant de les perdre en 2020. Encore quatre ans plus tard, l’issue de la bataille se déroulera dans un mouchoir de poche.
A quatre jours de la présidentielle et à 80 jours exactement de l’installation de Kamala Harris ou de Donald Trump dans le Bureau ovale, la tension continue de monter.
Le camp de Donald Trump a déjà commencé à alimenter sur les réseaux sociaux l’idée que des irrégularités étaient commises dans les opérations de vote.
« Si nous parvenons à maintenir la tricherie au plus bas, nous remporterons une immense victoire », a encore lâché Donald Trump jeudi soir lors d’une interview en public avec le polémiste de la droite radicale, Tucker Carlson, en Arizona (sud-ouest).
Il a également accusé Mme Harris d’être « bête comme ses pieds ». Une fois de plus, il a clamé que les arrivées records d’immigrants sous l’administration Biden-Harris ont provoqué une vague de criminalité – ce qu’aucune statistique officielle ne montre.
En meeting à Las Vegas (ouest), la vice-présidente a, elle, dépeint le milliardaire comme un « homme de plus en plus instable, obsédé par la vengeance, rongé par les griefs, et qui aspire à un pouvoir sans contrôle ».
Deux tiers des Américains redoutent des violences et déjà à Washington, autour de la Maison Blanche, des commerces décident de protéger leur vitrine de panneaux de contreplaqué.
La cheffe de la police de Washington, Pamela Smith, a affiché sa fermeté. « Je veux être très claire: nous ne tolérerons aucune violence d’aucune sorte. Nous ne tolérerons aucune émeute », a-t-elle averti cette semaine.
LNT avec Afp
The post Harris et Trump avancent vers le sprint final de leur campagne appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>The post À J-8, Trump et Harris reprennent leur campagne à couteaux tirés appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté de manière anticipée pour ce scrutin qui s’annonce comme le plus serré de l’histoire moderne des Etats-Unis, et qui tient les diplomaties du monde en haleine, alors que les guerres font rage en Ukraine et au Proche-Orient.
Le président Joe Biden lui-même va voter lundi, selon la Maison Blanche.
Au niveau national comme pour les sept Etats les plus disputés qui décideront de ce scrutin au suffrage universel indirect, les sondages donnent toujours au coude-à-coude la candidate démocrate Kamala Harris, 60 ans, qui deviendrait la première femme noire présidente des Etats-Unis, et Donald Trump, 78 ans, candidat pour la troisième fois à la Maison Blanche, qu’il a quittée dans le chaos en 2021.
Chacun d’entre eux retourne sur le terrain lundi dans ces Etats clés. Kamala Harris ira dans le Michigan, où elle doit faire face à la colère d’une partie de l’importante communauté américano-arabe contre le soutien des Etats-Unis à Israël dans ses guerres à Gaza et au Liban.
De son côté, Donald Trump sera en Géorgie, où il doit s’adresser à une assemblée de pasteurs et de chefs religieux avant de tenir un meeting à Atlanta. Le républicain a pu compter sur le soutien des chrétiens évangéliques pour booster sa campagne, lui qui avait fait nommer trois juges très conservateurs à la Cour suprême durant son mandat à la Maison Blanche, contribuant ainsi à la fin de la garantie du droit à l’avortement au niveau fédéral.
Kamala Harris, qui a fait de la défense du droit des femmes à disposer de leur corps l’une de ses priorités de campagne, devrait probablement inclure ce thème dans le « réquisitoire final » qu’elle compte prononcer mardi contre Donald Trump, dans une allocution à quelques encablures de la Maison Blanche, là où Donald Trump avait harangué ses partisans le 6 janvier 2021, juste avant qu’ils n’attaquent le Capitole.
Dimanche, Donald Trump a rempli de casquettes rouges le légendaire Madison Square Garden de New York, où il s’est présenté en sauveur des Etats-Unis « détruits » par Kamala Harris, mais son meeting a été marqué par des insultes à l’égard des Portoricains qui ont provoqué une polémique.
Parmi les chauffeurs de salle, entre Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr, le catcheur Hulk Hogan, ou l’ancien animateur ultraconservateur de Fox News Tucker Carlson, un humoriste, Tony Hinchcliffe, s’est distingué en comparant l’île de Porto Rico, un territoire appartenant aux Etats-Unis, à « une île flottante d’ordures au milieu de l’océan ».
La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de Kamala Harris, qui venait de se rendre dimanche dans un restaurant portoricain de Philadelphie, où cette communauté est implantée.
Et plusieurs stars nées sur l’île, comme le prince du reggaeton Bad Bunny, et Ricky Martin, ont montré leur soutien à Kamala Harris en relayant des vidéos de la démocrate sur Instagram.
LNT avec Afp
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]]>The post Les cinq grands enjeux de la campagne présidentielle américaine appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après trois années de forte inflation, le pouvoir d’achat est un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux Américains.
Donald Trump, qui avait comme président réduit le taux d’imposition des plus riches et des entreprises, a promis des droits de douane de « plus de 10% » sur toutes les importations, ce qui lui permettra de financer une large baisse d’impôts.
Le candidat républicain s’est aussi engagé à faire des Etats-Unis « la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ».
De son côté, la démocrate Kamala Harris se présente comme la candidate des classes moyennes et veut créer une « économie des possibles ». Si elle a repris certains engagements de Joe Biden sur la taxation des grandes fortunes, elle les a tempérés.
Elle promet un crédit d’impôt à la naissance, une aide à l’accession à la propriété immobilière et un coup de pouce à la création d’entreprise.
Pour Donald Trump, la question de la frontière est le « sujet numéro 1 ». C’est aussi le plus sensible de la campagne: sous la présidence Biden, le pays a connu un pic d’entrées illégales.
Le républicain, qui avait fait campagne en 2016 en promettant de construire un mur le long de la frontière mexicaine, est allé beaucoup plus loin cette fois-ci promettant la plus grosse opération d’expulsion de migrants clandestins de l’histoire des Etats-Unis.
« Une invasion », « des hordes », « ils empoisonnent le sang de l’Amérique »: sa rhétorique xénophobe et déshumanisante sur les migrants revient en boucle dans ses discours.
De son côté, Kamala Harris, sur la défensive sur ce sujet, a expliqué qu’elle aurait une politique de fermeté, en estimant qu’il fallait des « conséquences » pour les personnes entrant de manière illégale.
Elle a soutenu un projet de net durcissement de la politique migratoire de Joe Biden, prévoyant notamment d’investir dans des barrières physiques.
L’enjeu pourrait inciter des citoyens traditionnellement moins politisés à se rendre aux urnes, notamment des femmes, ce qui pourrait avantager les démocrates. Car en parallèle de la présidentielle, des référendums sont organisés sur le sujet dans dix Etats.
Il s’agit de la première présidentielle depuis que la Cour suprême, remaniée par Donald Trump, est revenue sur la protection fédérale de l’avortement en révoquant en juin 2022 l’arrêt Roe v. Wade. Depuis au moins 20 Etats ont mis en place des restrictions partielles ou totales à l’interruption volontaire de grossesse.
Aux avant-postes sur cette question, Kamala Harris en a fait un élément central de sa vice-présidence et de sa campagne. Elle tient son rival pour responsable de la situation actuelle qu’elle décrit comme « horrible et déchirante ».
Elle veut une loi fédérale, qui reprendrait les dispositions de l’arrêt Roe v. Wade.
A l’inverse, Donald Trump louvoie sur cette question. Il se dit fier d’avoir remis entre les mains des Etats cette question grâce à la décision de la Cour suprême mais a déclaré que certains « étaient allés trop loin ».
Il a promis que son administration serait « formidable pour les femmes » mais certains craignent, après des propos ambigus de sa part, qu’il utilise son pouvoir présidentiel pour limiter l’accès aux médicaments utilisés dans les avortements médicamenteux.
Avec une campagne qui se déroule alors que les guerres au Proche-Orient et en Ukraine font rage, les positions de deux candidats sont scrutées à la loupe par certains groupes d’électeurs.
Le républicain, qui estime que l’Amérique n’a jamais été aussi peu respectée dans le monde, ne cesse de dire qu’il réglerait les conflits sans attendre. Mais il n’explique jamais comment.
Il dénonce les montants pharamineux débloqués par Washington pour Kiev depuis 2022.
A l’inverse, Kamala Harris a promis qu’elle se tiendrait « fermement aux côtés de l’Ukraine » et ne ferait pas « ami-ami avec les dictateurs », contrairement à son rival.
S’ils ont tous les deux apporté leur appui à Israël qui a le « droit de se défendre », la vice-présidence a tenté de balancer son discours insistant aussi sur la souffrance des Palestiniens.
Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine, mais le sujet n’a que peu été abordé par les candidats, qui ont des vues diamétralement opposées.
Donald Trump, climato-sceptique, a promis de revenir sur les subventions aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques. L’ancien président a également prévu de « forer à tout va » et de sortir à nouveau de l’Accord de Paris.
Kamala Harris s’engage à « poursuivre et développer le leadership international des Etats-Unis sur le climat ».
Vice-présidente, elle avait soutenu le grand plan de transition énergétique de Joe Biden, le « Inflation Reduction Act ».
Et tant que sénatrice de Californie, elle a soutenu le « Green New Deal », résolution appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
LNT avec Afp
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]]>The post Poursuite de la grève chez Boeing, qui publie sa plus lourde perte en quatre ans appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans sa dernière offre, la direction de Boeing proposait une hausse salariale de 35% sur quatre ans, mais sans rétablir le système de retraite supprimé en 2008 que réclamaient de nombreux salariés.
Près de deux tiers (64%) des membres de la branche locale du syndicat des machinistes (IAM) se sont prononcés contre ce projet, a annoncé IAM sur le réseau social X.
Cette grève avait été votée à la suite du rejet d’un projet d’accord d’entreprise présenté le 8 septembre et jugé insuffisant.
L’IAM réclamait une hausse salariale de 40% pour rattraper le retard pris par les salaires par rapport à l’inflation de ces dernières années, ne permettant pas aux salariés, expliquent-ils, d’être en mesure de vivre correctement dans cette région parmi les plus chères des Etats-Unis.
Le prolongement de la grève est survenu après la publication mercredi par Boeing de sa pire perte trimestrielle en quatre ans, à 6,17 milliards de dollars, sur fond d’accidents et d’incidents à répétition touchant ses appareils.
Selon un calcul de l’AFP, les pertes nettes de Boeing dépassent désormais les 31 milliards de dollars depuis début 2020. Sa plus importante perte trimestrielle, au quatrième trimestre 2020, a atteint 8,42 milliards.
– « Sureffectif » et cession d’actifs –
Selon les dirigeants de l’entreprise, les conséquences sur les finances du groupe perdureront tout au long de 2025.
« Ma mission est assez claire. Remettre ce grand navire dans la bonne direction et rétablir Boeing dans sa position de leader que nous connaissons et que nous souhaitons », a déclaré Kelly Ortberg, patron du constructeur aéronautique depuis début août, dans des commentaires accompagnant cette publication de résultats.
En septembre, Boeing a livré 33 avions, achevés avant la grève, mais les prochains mois devraient être frugaux.
Outre l’insatisfaction des compagnies aériennes, contraintes de revoir leurs programmes de vols depuis 2023, moins de livraisons signifie également moins de recettes – environ 60% du prix est payé à la livraison – et, par conséquent, une trésorerie chancelante.
Le géant de l’aéronautique peinait déjà à récupérer après les crashes de 737 MAX 8 en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts, et la pandémie de Covid-19.
Boeing a annoncé ces dernières semaines des mesures pour préserver sa trésorerie, dont une réduction de 10% de ses effectifs mondiaux (presque 171.000 employés fin 2023).
« Nous sommes en sureffectif par rapport aux perspectives de notre entreprise », a expliqué M. Ortberg sur CNBC.
Boeing a aussi obtenu une seconde ligne de crédit de dix milliards de dollars et compte lever jusqu’à 25 milliards, sur trois ans.
Il pourrait, de plus, céder des actifs non stratégiques. Selon M. Ortberg, un examen du portefeuille est en cours et il sera « probablement » opportun de le « rationaliser ».
« Notre cœur de métier, ce sont les avions commerciaux et les systèmes de défense (…) mais il y a probablement des choses à la marge qui pourraient être plus efficaces ou qui nous distraient de notre objectif principal », a-t-il expliqué à des analystes financiers.
La branche Défense, Espace et Services (BDS) est plutôt mal en point également, affectée par de lourdes pertes sur des contrats à prix fixes avec le gouvernement américain et avec l’agence spatiale américaine (Nasa).
LNT avec Afp
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]]>A moins de deux semaines d’une élection scrutée par le monde entier et dont l’issue reste très incertaine, les deux candidats se démultiplient, sans s’épargner.
Leurs agendas de campagne de plus en plus longs soulignent leur volonté de ne laisser aucun détail de côté et de tenter de toucher tous les électeurs, toutes les communautés.
Mercredi, la candidate démocrate sera en Pennsylvanie (nord-est) et sur le gril répondant aux questions de citoyens lors d’une réunion publique sur la chaîne CNN. Un format qu’elle a peu privilégié depuis son entrée en campagne il y a trois mois.
Cet Etat est probablement le plus convoité de l’élection pour laquelle plus de 240 millions d’Américains sont appelés aux urnes.
Mardi, Kamala Harris, qui est devenue en 2021 la première vice-présidente de l’histoire des Etats-Unis, a estimé que le pays était prêt à élire cette fois-ci sa première présidente.
Même si elle a tout de suite minimisé la portée historique que pourrait représenter son élection. « Ce qui intéresse la plupart des gens, c’est de savoir si vous pouvez faire le travail et si vous avez un plan pour eux », a-t-elle expliqué.
– « Sauver l’Amérique » –
L’arrivée dans la campagne de Kamala Harris a bousculé le pays qui s’attendait à vivre la revanche de 2020 entre le président Joe Biden et son prédécesseur Donald Trump. Tout a soudain basculé avec le retrait du démocrate au cœur de l’été.
Depuis, la course entre Donald Trump et Kamala Harris, deux candidats que tout oppose, est décrite comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine dans un pays particulièrement polarisé.
Et pour ajouter un peu de complexité au tableau: difficile de savoir si les sondages réussissent parfaitement à capter les tendances car ces derniers ont dans le passé sous-estimé l’ampleur du vote pour Donald Trump et récemment la mobilisation démocrate –notamment celle des jeunes et des femmes lors des élections de mi-mandat.
Dans ce contexte, les deux candidats arpentent les Etats clés. Dans cet immense pays très divisé, ces « swing States » sont en effet cruciaux pour remporter la victoire.
Dans cette optique, Donald Trump se rend mercredi en Géorgie (sud) pour deux événements de campagne, le premier à Zebulon dans une chapelle et le second à Duluth pour un meeting.
Le candidat de 78 ans a promis mardi de « sauver l’Amérique » et de mettre rapidement un terme à toutes les guerres –au Proche-Orient et en Ukraine– après le 5 novembre.
Tenant des propos de plus en plus outranciers, il a également multiplié les attaques personnelles contre son adversaire qu’il décrit comme « une personne stupide » qui « ne mérite pas de pouvoir se présenter ». « Si elle devient présidente, ce pays est fini. »
S’il l’emporte en novembre, le candidat républicain sera le plus vieux président de l’histoire américaine à prêter serment.
LNT avec Afp
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]]>Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr, neveu du président assassiné JFK, devrait en effet se retirer de la course et appeler à voter pour le candidat républicain.
La vice-présidente américaine a accepté jeudi à Chicago l’investiture de délégués démocrates survoltés, au terme d’une convention euphorique marquée entre autres par le discours percutant de Michelle Obama, l’énergie du colistier Tim Walz et une programmation musicale festive.
Elle a promis à l’Amérique un « nouveau chemin » d’unité.
Donald Trump, qui a mitraillé son réseau Truth Social de messages furieux pendant le discours de la vice-présidente, lui a reproché d’avoir contribué au « déclin » des Etats-Unis.
Les duellistes pourront opposer leurs deux visions le 10 septembre en Pennsylvanie (nord-est) lors de leur premier débat, prochain temps fort de la campagne.
– « Swing states » –
Kamala Harris, propulsée brutalement dans l’une des plus rudes batailles politiques de l’histoire américaine, a créé une immense ferveur dans son parti, autour d’une candidature qui n’existait pas il y a un mois.
Elle est légèrement en avance dans la plupart des sondages.
Mais rien n’est joué, surtout pas dans les sept « swing states », les Etats les plus disputés, où de larges pans de l’électorat semblent acquis à l’ancien président républicain.
Donald Trump se rend vendredi dans deux d’entre eux, dans l’ouest du pays: d’abord à Las Vegas dans le Nevada, pour promettre des baisses d’impôts, puis en Arizona, pour un meeting de campagne en compagnie d’un « invité surprise ».
Est-ce Robert F. Kennedy Jr? Le candidat indépendant est crédité d’entre 4 et 5% des intentions de vote, mais l’impact de son soutien sur la campagne de l’ancien président républicain reste incertain, selon les sondages.
Qui sait combien de bouleversements réserve encore cette campagne folle, après la tentative d’assassinat contre l’ancien président républicain le 13 juillet et le retrait choc du président démocrate Joe Biden le 21 juillet?
– « A nous d’attaquer » –
A Chicago, les grandes voix du parti démocrate, en particulier les Obama et les Clinton, ont mis en garde contre tout triomphalisme.
« Nous avons vu plus d’une élection nous échapper alors que nous pensions que c’était impossible, parce que les gens ont été trop confiants ou se sont laissés distraire par de faux sujets », a averti l’ancien président Bill Clinton.
A Chicago, la métaphore la plus parlante est venue du colistier de Kamala Harris, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, ancien entraîneur de football américain.
Il a averti que les démocrates, à quelques minutes de la fin du match, avaient quelques points de retard. « Mais c’est à nous d’attaquer et nous avons la balle », a dit +Coach Walz+ devant une convention transformée l’espace d’un instant en vestiaire survolté.
LNT avec Afp
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]]>The post Biden jette l’éponge et soutient Kamala Harris pour « battre Trump » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le démocrate de 81 ans rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne, la plongeant dans l’inconnu. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
« Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a-t-il déclaré dans un communiqué, annonçant qu’il s’adresserait à la nation « plus tard cette semaine ».
« Aujourd’hui je veux apporter mon soutien total et mon appui à Kamala pour être la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de se rassembler et de battre Trump », a-t-il ajouté sur X.
Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump le 13 juillet.
Joe Biden était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago.
Sa vice-présidente Kamala Harris est un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates.
Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3.900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
– Dégainer –
C’est la performance calamiteuse de Joe Biden lors de son débat le 27 juin avec Donald Trump qui a précipité les événements.
Ce jour-là, dès les premières secondes de la joute verbale qu’il avait pourtant lui-même réclamée, c’est un Biden très affaibli qui est apparu devant les écrans de ses partisans consternés.
Avec un chat dans la gorge l’obligeant à toussoter souvent, il s’est plus d’une fois emmêlé les pinceaux, ne parvenant parfois pas à finir ses phrases.
Un spectacle douloureux qui a fait exploser au grand jour les doutes sur son âge, sur lesquels ses proches avaient tenté de maintenir un couvercle.
Qui allait être le premier à dégainer pour lui demander d’arrêter là? La petite musique est rapidement montée, partant d’élus démocrates relativement peu connus jusqu’à atteindre des poids lourds du parti.
L’un après l’autre, de grands noms, effrayés par les sondages le donnant perdant et craignant une victoire écrasante de Donald Trump, l’ont lâché, pour la plupart d’abord en privé.
Les médias américains, citant des sources anonymes, ont ainsi affirmé que l’ex-président Barack Obama, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et les leaders démocrates au Congrès Chuck Schumer et Hakeem Jeffries avaient fait part de leur inquiétude.
Et les images d’un Joe Biden testé positif au Covid-19, peinant à descendre la passerelle de son avion, n’ont fait qu’amplifier la nervosité de son camp.
Pendant ce temps, Donald Trump, qui a miraculeusement échappé à des tirs pendant un meeting de campagne, semblait, lui, vivre un état de grâce, avec des victoires judiciaires et une consécration lors de la convention du Parti républicain à Milwaukee.
LNT avec AFP
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]]>The post Tentative d’assassinat: SM le Roi adresse un message à Donald Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans ce message, SM le Roi dit avoir « été choqué et profondément attristé par l’effroyable tentative d’assassinat perpétrée hier » lors d’un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie.
Le souverain s’est dit soulagé d’apprendre que « vous êtes sain et sauf », tout en faisant part de Sa sympathie et de Sa solidarité suite à cette attaque odieuse.
Dans ce message, SM le Roi condamne fermement la violence politique, souhaitant à M. Trump « un prompt rétablissement afin que vous puissiez continuer à servir votre grande nation ».
« Mes pensées et Mes prières vous accompagnent, M. le Président, votre famille, ainsi que les victimes innocentes de cet acte déplorable », conclut le message.
LNT avec Map
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]]>The post Donald Trump, blessé, échappe à une tentative d’assassinat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Avant que les agents ne l’emmènent jusqu’à un imposant véhicule noir, il a levé un poing en direction de la foule, en signe de défi.
Le tireur et un passant ont été tués et deux spectateurs ont été grièvement blessés, tous des hommes adultes, selon la police.
Le FBI a identifié le tireur comme étant « Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie », selon un communiqué cité par les chaînes de télévision NBC et CBS.
« J’ai été touché par une balle qui a transpercé le haut de mon oreille droite », a affirmé Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.
Le président démocrate Joe Biden, qui doit affronter Donald Trump à l’élection de novembre, s’est dit soulagé d’apprendre que le républicain soit apparemment en bonne santé tout en condamnant de « telles violences ». Joe Biden a parlé avec Donald Trump, a précisé la Maison Blanche.
Des images non vérifiées montrent le corps de l’assaillant présumé, gisant sur le toit incliné d’un bâtiment bas d’où il a tiré, suscitant la terreur et la panique chez les spectateurs.
Lors d’une conférence de presse samedi soir, le FBI avait confirmé que les tirs étaient bien une « tentative d’assassinat ».
De nombreux témoins ont déclaré avoir vu le tireur avant la fusillade et avoir alerté la police de Butler qui a affirmé avoir « répondu à un certain nombre de rapports d’activité suspecte », sans donner plus de précisions.
Ce meeting à Butler, en Pennsyvlanie (nord-est), était le dernier avant la convention républicaine qui débute lundi à Milwaukee (Wisconsin), et au terme de laquelle Donald Trump doit être officiellement investi candidat du Parti républicain à la présidentielle.
Son équipe de campagne a confirmé samedi soir que l’ex-président a l’intention de s’y rendre après avoir subi un examen médical à l’hôpital à titre de précaution.
Il a été vu descendre sans aide de son avion, quelques heures après avoir échappé à la tentative d’assassinat, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux par sa directrice adjointe de communication.
Le candidat républicain, qui venait de commencer son discours par une de ses habituelles tirades sur les migrants, accusant Joe Biden de les avoir laissés massivement entrer dans le pays, a aussitôt été plaqué au sol par les agents du Secret Service.
Dans l’assistance, des cris d’effroi ont fusé, des spectateurs se sont jetés à terre. Au bout de quelques instants, Donald Trump s’est relevé, la chevelure ébouriffée et sans sa casquette rouge, entouré par les agents. « Laissez-moi prendre mes chaussures », l’a-t-on entendu leur dire.
Il a ensuite été escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture, levant le poing en l’air à plusieurs reprises en signe de défi, sous les acclamations de ses partisans.
« Il est incroyable qu’un tel acte puisse avoir lieu dans notre pays », a déclaré Donald Trump sur Truth dans les heures qui ont suivi, au risque d’attiser un peu plus les rivalités politiques.
« J’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas car j’ai entendu un sifflement, des coups de feu, et j’ai immédiatement senti la balle déchirer la peau », a-t-il détaillé.
« Je me suis rendu compte à ce moment-là de ce qui se passait.
Les services secrets américains ont affirmé dans un communiqué que le tireur présumé avait « tiré plusieurs coups de feu en direction de la scène depuis une position élevée (située) à l’extérieur du rassemblement » avant d’être « neutralisé » par les agents.
L’attentat a provoqué une onde de choc à travers la planète, les dirigeants de la Grande-Bretagne, d’Israël, du Japon et d’un grand nombre d’autres pays exprimant leur indignation.
Joe Biden a écourté un séjour dans sa maison sur la plage du Delaware pour retourner à Washington. Il recevra des informations actualisées des services en charge de la sécurité dimanche matin, a indiqué la Maison Blanche.
Cette tentative d’assassinat a déjà ravivé les tensions politiques et des théories de conspiration de droite ont inondé les réseaux sociaux.
Le sénateur J.D. Vance, un des colistiers putatifs de Donald Trump, a affirmé que la « rhétorique » de Joe Biden avait « conduit directement » à l’attaque de Donald Trump.
Les conséquences de cet événement sur la campagne pourraient être immenses.
Ces derniers jours, l’attention se focalisait sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump depuis leur débat du 27 juin, marqué par la performance calamiteuse du candidat démocrate. Une vingtaine de parlementaires l’appellent désormais à se retirer.
L’intéressé a lui-même répété vendredi dans le Michigan (nord) qu’il restait dans la course.
Il a également reçu samedi un soutien de poids, la figure de la gauche américaine Bernie Sanders qui, dans une tribune au New York Times, a appelé les démocrates « à cesser les chamailleries et pinaillages ».
LNT avec AFP
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]]>The post États-Unis: un pont de Baltimore s’effondre après avoir été percuté par un navire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous savons que jusqu’à 20 personnes se trouvent actuellement dans la rivière Patapsco, ainsi que plusieurs véhicules », a déclaré Kevin Cartwright, du service des pompiers de Baltimore, à la télévision CNN.
L’autorité des transports de l’Etat du Maryland (MTA) a indiqué qu’un navire avait heurté le pont.
« On a été réveillé par une espèce de tremblement de terre et un long fracas retentissant », a relaté un riverain, dont les fenêtres donnent sur le pont, cité par CNN.
Des images spectaculaires de vidéo de surveillance montrent ce qui semble être un porte-conteneurs heurtant un pilier du pont Francis Scott Key, le faisant tomber dans la rivière avec une grande partie de la structure métallique de l’ouvrage.
On aperçoit des lumières qui semblent être celles de véhicules sur le pont, avant qu’il ne se déforme et tombe par morceaux.
« Nous pensons que des véhicules et possiblement un semi-remorque sont tombés dans l’eau », a également déclaré Kevin Cartwight au quotidien Baltimore Sun, en ajoutant que « le pont en entier » s’était effondré.
Une porte-parole de la police de Baltimore a elle aussi déclaré à la chaîne NBC qu’il était possible que des personnes soient tombées dans la rivière.
« Je peux confirmer qu’à 01h35 du matin la police de la ville de Baltimore a été notifiée d’un effondrement partiel du pont Francis Scott Key, et que des ouvriers sont possiblement dans l’eau », a déclaré Niki Fennoy.
– Axe routier crucial –
Le pont à quatre voies long de 2,6 km enjambe la rivière Patapsco au sud-ouest de Baltimore, grande ville industrielle et portuaire américaine, dans l’Etat du Maryland, à environ 60 kilomètres au nord-est de Washington.
Il est situé sur un axe nord/sud crucial pour les transports et l’économie de la côte est des Etats-Unis. Il porte le nom d’un enfant du pays, Francis Scott Key, qui a écrit les paroles de l’hymne national américain, The Star-Spangled Banner.
Tous les accès au pont étaient bloqués par un important déploiement de forces de police, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.
Le site de suivi du trafic maritime MarineTraffic a montré un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour nommé Dali à l’arrêt sous le pont tôt mardi.
Le maire de Baltimore Brandon Scott et le responsable du comté de Baltimore Johnny Olszewski Jr ont tout deux indiqué que des opérations de secours étaient en cours. « Priez pour ceux qui sont touchés », à déclaré M. Olszewski sur le réseau social X.
LNT avec Afp
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]]>The post Biden lance sa campagne 2024 avec Trump dans le viseur appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le démocrate de 81 ans, au coude-à-coude ou juste derrière M. Trump dans les derniers sondages, présentera son rival républicain comme une menace pour la nation lors d’un discours près de Valley Forge, en Pennsylvanie, un site historique de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.
Le président devait tenir son discours samedi, trois ans jour pour jour après l’attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, par des partisans de Donald Trump qui tentaient d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden, mais la date a été avancée à vendredi à cause d’une prévision de tempête.
Les efforts pour donner de l’élan à la campagne de M. Biden, présenté comme un défenseur de la démocratie, se poursuivront lundi lors d’un déplacement dans une église de Caroline du Sud où un suprémaciste blanc a tué par balle neuf Afro-Américains en 2015.
La cheffe de l’équipe de campagne du démocrate, Julie Chavez Rodriguez, a estimé que le discours électoral tenu par Joe Biden il y a quatre ans, selon lequel il menait une « bataille pour l’âme de l’Amérique », était plus pertinent que jamais.
« La menace que Donald Trump a fait peser en 2020 sur la démocratie américaine n’a fait que s’aggraver au cours des années qui ont suivi », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Les lieux choisis par Joe Biden pour ses discours sont symboliques: le premier, Valley Forge, a vu George Washington, le premier président des Etats-Unis, rassembler les forces militaires américaines qui luttaient contre l’empire britannique il y a près de 250 ans.
« Nous avons choisi Valley Forge car George Washington y a unifié les colonies », a déclaré le directeur adjoint de l’équipe de campagne, Quentin Fulks. « Puis il est devenu président et il a établi le fondement de la transition pacifique du pouvoir – ce que Donald Trump et les républicains ont refusé de faire. »
Cette volonté d’accélération de la campagne de M. Biden intervient après les critiques de certains démocrates qui estiment qu’elle a démarré trop lentement.
Le président n’a pas réussi à convaincre les électeurs que l’économie s’améliorait malgré des chiffres favorables, de nombreux Américains pâtissant toujours des coûts élevés de l’alimentation et du logement.
Autres épines dans le pied du démocrate: l’immigration et le casse-tête de la frontière mexicaine, le soutien à la guerre d’Israël contre le Hamas qui divise son parti ou encore le Congrès qui bloque sa demande de fonds supplémentaires à l’Ukraine.
Le refus de M. Biden de mentionner les multiples affaires judiciaires de Donald Trump, pour ne pas donner l’impression d’influencer le système judiciaire, l’a aussi privé de l’une de ses principales armes contre le milliardaire républicain.
Mais la principale faille de Joe Biden reste probablement son âge. Ses quelques chutes et maladresses de langage sont scrutées à la loupe.
M. Trump, qu’il a battu en 2020, le devance dans plusieurs sondages récents, et M. Biden connaît la pire cote de popularité pour un président en exercice lors du mois de décembre précédant une élection.
« Si l’élection avait lieu demain, le président Biden perdrait », a déclaré à l’AFP William Galston, expert à la Brookings Institution.
Les discours de Joe Biden en Caroline du Sud et en Pennsylvanie pointeront directement du doigt Donald Trump, alors même que les primaires destinées à investir le candidat républicain ne commencent que le 15 janvier avec le caucus de l’Iowa. Mais l’ancien président surpasse largement ses adversaires dans les sondages.
Le premier clip de campagne de M. Biden sorti jeudi et qui sera diffusé pour la première fois à la télévision samedi met en garde contre la menace « extrême » pour la démocratie en diffusant des images de l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021.
« C’était quelque chose d’horrible à voir », a déclaré jeudi à la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
« Le président continuera d’en parler et de se faire entendre à ce sujet. »
LNT avec AFP
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]]>The post Argentine: recours et manifestation contre le « méga-décret » dérégulateur de Milei appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les manifestants, à l’appel de plusieurs syndicats dont la grande centrale CGT, accompagnaient le dépôt au Palais de justice d’un recours par plusieurs syndicats rejetant la conformité constitutionnelle de ce « méga-décret », comme baptisé par la presse.
« Nous ne remettons pas en question la légitimité du président Milei, mais nous voulons qu’il respecte la séparation des pouvoirs. Les travailleurs ont besoin de défendre leurs droits lorsqu’il y a inconstitutionnalité », a déclaré à la presse Gerardo Martinez, dirigeant du syndicat de la construction, l’un des organisateurs.
Le rassemblement s’est dans sa quasi-totalité dispersé dans le calme après la mi-journée, mais quelques groupes épars ont continué à faire face à la police, déployée en nombre, qui tentait d’évacuer une grande avenue, donnant lieu à des bousculades. Six personnes ont été interpellées, selon plusieurs médias.
Javier Milei a publié la semaine dernière, dix jours après sa prise de fonction un « DNU » (décret de nécessité et d’urgence), qui vise à modifier ou abroger plus de 300 normes, notamment supprimant l’encadrement des loyers, l’intervention de l’Etat pour protéger les prix de produits essentiels, affaiblissant la protection des travailleurs, ouvrant la porte à des privatisations.
Le décret entre en vigueur vendredi, mais le Parlement peut l’abroger avec la majorité absolue des deux chambres, ce qu’aucune formation politique ne détient. Le parti de Milei, la Libertad Avanza, n’est que la troisième force, même s’il peut compter avec l’appui du bloc de centre-droit, le deuxième en importance.
Mais ce « décret d’urgence », ne devrait pas être examiné avant la rentrée parlementaire de mars. Le parlement, théoriquement en pause estivale, siège depuis mardi en session extraordinaire, mais pour étudier des projets de lois complémentaires au DNU, notamment en matière fiscale ou sur le rôle de l’Etat.
« Aujourd’hui nous nous tournons vers la justice, mais un autre chapitre se jouera au parlement, qui devra tenir un débat profond », a déclaré Gerardo Martinez.
Le méga-décret, contesté par l’opposition à la fois sur le plan légal et sur son impact social, intervient après une série de mesures d’austérité annoncées dès les premiers jours de la présidence Milei.
Ainsi une dévaluation de plus de 50% du peso, la devise nationale, et la baisse imminente, dès janvier, de subventions aux transports et à l’énergie, vouées à affecter le quotidien de millions d’Argentins.
LNT avec AFP
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]]>The post Argentine: Milei annonce une dérégulation massive de l’économie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« L’objectif est d’entamer le chemin vers la reconstruction du pays, rendre la liberté et l’autonomie aux individus et commencer à désarmer l’énorme quantité de régulations qui ont retenu, entravé et empêché la croissance économique dans notre pays », a déclaré M. Milei dans une allocution diffusée à la radio et à la télévision.
Le décret doit toutefois encore passer par le Parlement, où le parti de M. Milei est minoritaire.
Parmi les mesures annoncées figurent l’abrogation de la loi encadrant les loyers « pour que le marché immobilier recommence à fonctionner sans problème », a expliqué le président, élu en novembre et qui a pris ses fonctions le 10 décembre.
Doivent également être abrogées les lois empêchant la privatisation d’entreprises publiques comme la compagnie aérienne Aerolineas Argentinas ou le groupe pétrolier YPF. Les sociétés publiques seront toutes transformées en sociétés anonymes en vue de leur privatisation, a affirmé Javier Milei.
Le chef de l’Etat a aussi annoncé une « modernisation du droit du travail » pour créer plus d’emplois, la modification de la loi sur les sociétés pour que les clubs de football puissent se transformer en sociétés anonymes, et une longue série d’autres mesures de dérégulation dans les secteurs du tourisme, de la santé, d’internet, du transport aérien, de la pharmacie, de la viticulture ou encore du commerce.
Le décret a été publié à minuit au journal officiel. Il devra être examiné dans les dix jours par une commission mixte composée de députés et de sénateurs, mais ne sera invalidé que s’il est rejeté par les deux chambres du Parlement, a expliqué à l’AFP l’avocat constitutionnaliste Emiliano Vitaliani.
Le parti d’extrême droite de M. Milei, La Libertad Avanza, ne compte que 40 sièges sur 257 à la Chambre basse et seulement sept sièges au Sénat sur 72. Il devra donc chercher des soutiens auprès de la coalition de centre-droit Juntos por el Cambio, partiellement alliée avec M. Milei et qui compte 81 députés et 24 sénateurs, et auprès des 26 députés et huit sénateurs indépendants. L’opposition péroniste, elle, compte 105 députés et 33 sénateurs, et la gauche cinq députés.
« Ce message n’est pas surprenant car il n’y a rien que Milei n’ait pas dit qu’il allait faire pendant la campagne. Mais il est surprenant que la mesure ait été prise de cette manière, avec un décret d’urgence », a commenté auprès de l’AFP la politologue Lara Goyburu.
Javier Milei avait annoncé le 12 décembre une première série de mesures, notamment une dévaluation choc de plus de 50% du peso et la réduction des subventions aux transports et à l’énergie.
Cet économiste de 53 ans a été élu sur un programme de « tronçonnage » de l’Etat, de dégagisme de la « caste politique » et de thérapie de choc pour redresser le pays où l’inflation dépasse les 160% sur un an et qui compte plus de 40% de pauvres.
M. Milei souhaite ramener les dépenses publiques à 5% du Produit intérieur brut (PIB). L’Argentine a été impliquée dans « une série de crises au cours des cent dernières années qui ont toutes la même origine: le déficit budgétaire », a-t-il justifié dans son discours.
L’allocution présidentielle a été accueillie par un concert de casseroles de protestation dans plusieurs quartiers de Buenos Aires, et des milliers de personnes sont spontanément descendues dans la rue près du Parlement pour exprimer leur rejet.
Quelques heures avant l’allocution présidentielle, des milliers de manifestants avaient déjà défilé dans la capitale à l’appel des organisations de gauche Polo Obrero et Movimiento Socialista. Il s’agissait de la première manifestation contre M. Milei depuis son arrivée au pouvoir.
« Il y a un ajustement brutal, il faut s’organiser et sortir pour résister », a déclaré à l’AFP Ezequiel Pretti, un employé de 34 ans, disant vouloir aussi « défendre les libertés démocratiques, la liberté de manifester ».
L’ampleur du dispositif policier, supervisé par le président et sa ministre de la Sécurité Patricia Bullrich depuis le siège de la police fédérale, a été critiqué par les organisateurs. « Ca me rappelle la dictature », a commenté Eduardo Belliboni, dirigeant de Polo Obrero.
LNT avec AFP
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]]>The post Au Colorado, la justice fait sensation et déclare Trump inéligible pour 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour suprême des Etats-Unis, devant laquelle l’ancien président républicain va se pourvoir, a immédiatement annoncé un de ses porte-parole.
Par une majorité de quatre juges sur sept, la Cour suprême du Colorado a confirmé la décision de première instance concluant que Donald Trump s’était « livré à une rébellion le 6 janvier 2021 » lors de l’assaut du Capitole, mais a en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué pour réclamer son inéligibilité, s’appliquait bien à un président.
Ce jour-là, des centaines de partisans de Donald Trump chauffés à blanc avaient pris d’assaut le Capitole, sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d’y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.
L’inculpation historique de l’ex-président le 1er août au niveau fédéral puis le 14 août par l’Etat de Géorgie (sud-est) pour ses tentatives présumées illicites d’obtenir l’inversion des résultats de l’élection de 2020 a ouvert un débat juridique sur son éventuelle inéligibilité, entraînant des recours dans plusieurs Etats.
Mais sur une quinzaine de procédures en cours dans divers Etats, dont deux rejetées au Minnesota et au Michigan, la justice du Colorado est la première à prononcer l’inéligibilité de Donald Trump.
Dans leur décision enjoignant aux autorités électorales de cet Etat de l’Ouest de retirer le nom de Donald Trump des bulletins pour les primaires républicaines en 2024, les juges se disent « conscients d’avancer en terre inconnue ».
Ils suspendant d’ailleurs cette injonction jusqu’au 4 janvier, date limite pour la validation des bulletins de vote aux primaires, en cas de recours devant la Cour suprême des Etats-Unis d’ici-là.
« Si un recours est déposé devant la Cour suprême avant l’expiration de cette suspension, elle restera en vigueur et la responsable des élections devra encore inclure le nom du président Trump sur le bulletin des primaires pour 2024 jusqu’à ce qu’elle reçoive une quelconque injonction ou mandat de la Cour suprême », selon leur arrêt.
Par conséquent, dans l’attente d’une éventuelle décision de la Cour suprême, les commentateurs soulignent que selon toute vraisemblance le nom de Donald Trump figurera bien sur les bulletins au Colorado comme dans les autres Etats concernés par le « Super Tuesday », le 5 mars 2024.
Le camp républicain a néanmoins dénoncé une décision « antidémocratique ».
« La Cour suprême du Colorado a rendu une décision complètement bancale ce soir et nous allons rapidement saisir la Cour suprême des Etats-Unis et réclamer une suspension de cette décision profondément antidémocratique », a déclaré le porte-parole de la campagne Trump, Steven Cheung.
Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a lui estimé que la décision était « irresponsable » et rien de moins qu’une « attaque partisane à peine voilée ».
Quant au gouverneur de Floride Ron DeSantis, rival de Trump pour la primaire républicaine, il a appelé la Cour suprême à infirmer la décision. « La gauche invoque la +démocratie+ pour justifier son usage du pouvoir, même si cela signifie abuser du pouvoir judiciaire pour exclure un candidat des élections en se basant sur des arguments juridiques fallacieux », a-t-il écrit sur X.
« Nous avons gagné! » a de son côté réagi le groupe de citoyens anticorruption Crew, à l’origine de la procédure au Colorado.
Cette décision « est non seulement historique et justifiée, mais nécessaire pour protéger l’avenir de la démocratie dans notre pays », a renchéri dans un communiqué le président de Crew, Noah Bookbinder.
« M. Trump a agi avec l’intention spécifique d’inciter à la violence politique et de la diriger vers le Capitole dans le but d’empêcher la certification de l’élection » de Joe Biden, avait affirmé la juge de première instance, Sarah Wallace, dans sa décision le 17 novembre.
Elle avait en revanche considéré que le 14e amendement de la Constitution, invoqué par les requérants, ne s’appliquait pas au président, tout en reconnaissant l’existence de doutes sur ce point.
Cet amendement adopté en 1868, visant à l’époque les partisans de la Confédération sudiste vaincue lors de la guerre de Sécession (1861-1865), exclut de toute responsabilité publique quiconque, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livré à des actes de « rébellion ».
LNT avec AFP
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]]>The post Des milliers de manifestants à Washington pour demander un « cessez-le-feu » à Gaza appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Brandissant des drapeaux palestiniens et portant pour beaucoup le traditionnel keffieh, des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, et de familles, se sont réunies à Washington au 29ème jour de la guerre entre Israël et le Hamas, pour demander à « mettre fin tout de suite au siège de Gaza », rapporte une correspondante de l’AFP.
« Nous te disons non, Joe le génocidaire », clamaient des manifestants, en référence au président démocrate Joe Biden. »Nous sommes autant des humains que les Ukrainiens », « Biden Biden, tu ne peux pas te cacher, tu as approuvé un génocide », pouvait-on lire sur les pancartes.
L’administration du président Joe Biden a manifesté son soutien sans faille à son allié israélien à la suite de l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. Le gouvernement américain a rejeté les appels à un « cessez-le-feu », appelant plutôt à des « pauses humanitaires ».
« C’est inacceptable d’autoriser la mort de tant de vies innocentes, et nous ne pouvons pas considérer cela comme un conflit proportionnel », a déclaré à l’AFP Amanda Eisenhour, 24 ans, venue manifester de la Virginie.
C’est « une tache sur notre histoire et je ne peux pas accepter comme citoyenne que mes impôts financent cela », dit-elle.
« Nous ne voterons pas pour le Parti démocrate » a dit Jasmine Iman 25 ans, venue exprès de New York, alors que Joe Biden est candidat à sa réelection en novembre 2024. « Nous allons nous assurer que tous les gens que nous connaissons ne votent pas pour le Parti démocrate pour cette raison ».
Comme elle, plusieurs manifestants avaient fait des heures de route pour participer à ce rassemblement, le plus grand organisé à Washington depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
LNT avec AFP
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]]>The post Danger et crimes à des niveaux record en Haïti, alerte l’ONU appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Malheureusement, la situation sécuritaire sur le terrain continue de se détériorer alors que la violence grandissante des gangs a plongé la vie des Haïtiens dans le chaos et que les crimes graves ont augmenté nettement, atteignant de nouveaux records », a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU Maria Isabel Salvador, représentante des Nations unies dans le pays pauvre des Caraïbes.
Selon le rapport sur Haïti du secrétaire général de l’ONU, publié lundi, « les infractions majeures, y compris les homicides volontaires et les enlèvements, ont connu une augmentation sans précédent, principalement dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite ».
Entre le 1er juillet et le 30 septembre, la police nationale a signalé 1.239 homicides, contre 577 au cours de la même période en 2022. Et de juillet à septembre, 701 personnes – dont 221 femmes, 8 filles et 18 garçons – ont été enlevées, soit 244% de plus qu’en 2022 à la même période.
Maria Isabel Salvador a notamment mentionné le kidnapping la semaine dernière du secrétaire général du Haut conseil de la transition « en plein jour par des membres de gangs déguisés en policiers ».
L’ONU s’inquiète également des meurtres perpétrés par des groupes d’autodéfense apparus au printemps dernier: « 388 personnes ont ainsi été lynchées entre le 24 avril et le 30 septembre en raison de leur appartenance présumée à des bandes ».
– « Au bord de l’effondrement » –
Selon un autre rapport des experts de l’ONU chargés de surveiller le régime de sanctions visant pour l’instant à un seul chef de gang, ces groupes armés contrôlent 80% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, et « les 20% restants ne sont pas non plus à l’abri de leurs incursions ». Ils contrôlent aussi les routes menant à la capitale.
« On estime à 2 millions, dont 1,6 million de femmes et d’enfants, le nombre de personnes vivant sous leur contrôle », a souligné la patronne de l’Unicef Catherine Russell, insistant sur les « violences terrifiantes » des gangs, y compris les violences sexuelles contre les femmes et les filles.
« Les services de base sont au bord de l’effondrement et dans certaines communautés, la vie est plus dangereuse aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été », a-t-elle ajouté, notant que la moitié de la population, dont 3 millions d’enfants, ont besoin d’une aide humanitaire que la moitié ne peuvent recevoir faute de financement et de sécurité.
Grâce au trafic d’armes venant principalement des Etats-Unis, ces gangs sont mieux armés que la police haïtienne dépassée.
« Utilisant leur puissance de feu supérieure, les groupes criminels étendent les territoires qu’ils contrôlent et visent des infrastructures critiques, y compris ports, terminaux pétroliers, aéroports, entrepôts de grains », a déclaré Ghada Waly, directrice exécutive de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Après un an de tergiversations, le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert début octobre au déploiement d’une mission multinationale, non onusienne, menée par le Kenya, pour aider la police haïtienne.
« La reprise du contrôle par la police haïtienne est une condition préalable à la tenue d’élections crédibles et inclusives », a insisté Maria Isabel Salvador, alors qu’aucune élection n’a eu lieu depuis 2016.
Le feu vert du Conseil de sécurité a « suscité une lueur d’espoir de voir enfin la lumière au bout du tunnel, qui ne soit pas un train venant en sens inverse », a-t-elle ajouté.
Mais le Kenya et les autres pays qui participeront à cette force dont les contours sont encore flous doivent encore élaborer le plan d’opération de la mission et aucune date de déploiement n’est avancée.
« J’encourage les Etats Membres à prendre les mesures nécessaires pour permettre le déploiement de la mission pendant qu’il est encore temps d’amener une désescalade de la violence », a plaidé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans son rapport.
LNT avec Afp
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]]>The post Venezuela: reprise des négociations entre gouvernement et opposition appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les Etats-Unis participeront à ces discussions, qui interviennent peu après un accord entre Washington et Caracas en matière d’immigration.
Gouvernement et opposition se retrouvent mardi à Bridgetown, à la Barbade, selon un communiqué.
Les deux parties vont « reprendre le processus de dialogue et de négociation, facilité par la Norvège, dans le but de parvenir à un règlement politique » de la crise, précisent-elles.
Washington s’est félicité de cette annonce.
« Les Etats-Unis continueront leurs efforts pour unir la communauté internationale en soutien au processus de négociation mené par les Vénézuéliens », indique un communiqué du département d’Etat.
« Nous sommes sur le point de conclure des accords bénéfiques pour le pays dans le cadre de la loi et de la Constitution. Je peux dire que ces accords seront très bénéfiques pour la paix, car la paix doit être protégée, et qu’ils seront très bénéfiques pour les prochaines élections », a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro lundi dans son émission télévisée hebdomadaire.
Il a promis que la présidentielle au Venezuela de 2024, lors de laquelle il briguera un troisième mandat, sera « une fête électorale ».
Le pouvoir et l’opposition, soutenue par de nombreux pays dont les Etats-Unis, ont entamé des négociations au Mexique en août 2021 après des tentatives avortées en 2018 en République dominicaine et en 2019 à la Barbade.
Le processus avait cependant été suspendu en octobre de la même année à la suite de l’extradition vers les Etats-Unis de l’homme d’affaires Alex Saab, accusé de blanchiment d’argent et d’être un homme de paille du président Maduro.
Elles avaient brièvement repris, mais en novembre 2022, elles avaient de nouveau été rompues après que le gouvernement de Maduro avait conditionné le dialogue au déboursement de trois milliards de dollars de fonds vénézuéliens gelés à l’étranger et administrés par les Nations unies.
Les négociateurs pro-gouvernement avaient également exigé la fin des sanctions financières imposées par les Etats-Unis -dont un embargo sur le pétrole récemment assoupli- et l’Union européenne, tandis que l’opposition réclamait des garanties solides en vue de l’élection présidentielle de 2024.
– Inéligibilité –
Les experts estiment que les discussions à la Barbade pourraient déboucher sur un accord dans lequel, en échange d’un allègement des sanctions, les primaires de l’opposition de dimanche prochain seront garanties, un calendrier électoral pour 2024 établi, les prisonniers politiques libérés et les inéligibilités prononcées contre des opposants revues.
« Il est peu probable que la question des inéligibilités soit résolue, mais le gouvernement Maduro pourrait laisser la porte ouverte pour en décider à l’avenir, probablement en notant que les personnes inéligibles peuvent faire appel de la mesure devant la Cour suprême », a expliqué à l’AFP Mariano de Alba du cercle de réflexion International Crisis Group (ICG).
L’opposition réclame l’éligibilité de tous ses candidats à la présidentielle de 2024.
Maria Corina Machado, favorite des primaires de dimanche, fait partie des personnes condamnées à l’inéligibilité.
Les Etats-Unis ont exprimé leur volonté de lever progressivement les sanctions imposées au pays si des accords sont conclus en vue d’élections « libres et équitables ».
L’opposition n’a pas reconnu la réélection du président Maduro en 2018 lors d’un scrutin largement considéré comme frauduleux et non reconnu par de nombreux pays.
L’année suivante, Washington a renforcé contre Caracas des sanctions imposées pour la première fois en 2015 en raison de la répression brutale de manifestations antigouvernementales.
En 2019, Washington, ainsi qu’une partie de la communauté internationale, avait reconnu Juan Guaido, chef de l’opposition qui venait de s’autoproclamer président par intérim.
L’opposition a mis fin en janvier à cette présidence intérimaire, estimant qu’elle n’avait pas rempli ses objectifs de changement politique.
La reprise des négociations entre le gouvernement de Maduro et l’opposition coïncide avec l’annonce par Washington le 5 octobre de la reprise, acceptée par Caracas, des expulsions directes vers le Venezuela d’immigrants en situation illégale.
Selon l’ONU, plus de sept millions de personnes ont fui le Venezuela depuis l’effondrement de son économie. Le pays a vu son PIB se contracter de 80% en dix ans.
LNT avec Afp
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]]>The post La Chine condamne les sanctions américaines liées au fentanyl appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le fentanyl est un puissant opiacé de synthèse, utilisé dans le milieu médical mais dont l’usage peut être détourné comme drogue.
Ces sanctions concernent 28 personnes et entités, notamment en Chine, mais aussi au Canada, et auxquelles est désormais interdit l’accès au marché financier américain.
La Chine s’est dite « fermement opposée » à ces sanctions dans un communiqué transmis à l’AFP.
« La crise du fentanyl aux Etats-Unis est enracinée dans le pays lui-même », a estimé le ministère chinois des Affaires étrangères, précisant avoir adressé une protestation « solennelle ».
Le sujet des opiacés est l’un des nombreux sujets de tension entre Washington et Pékin. Il a notamment été abordé par la ministre au Commerce, Gina Raimondo, lors de sa visite en Chine fin août.
La lutte contre le fentanyl figure parmi les priorités de la Maison Blanche. Ce puissant opioïde de synthèse est jusqu’à 50 fois plus puissant que l’héroïne.
L’administration Biden a annoncé fin août plus de 450 millions de dollars de financements supplémentaires pour lutter contre la crise des overdoses aux Etats-Unis.
LNT avec Afp
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]]>The post Biden et Trump en visites rivales au chevet des grévistes de l’automobile appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le démocrate en campagne va devenir le premier président en exercice à se rendre à un piquet de grève, dans le Michigan, Etat épicentre d’un mouvement de grève sans précédent qui touche trois géants du secteur: General Motors, Ford et Stellantis.
Il grille ainsi la vedette à son rival républicain qui a prévu d’aller mercredi dans le même Etat courtiser les cols bleus, sur lesquels il compte notamment fonder sa reconquête de la Maison Blanche.
De quoi faire de cette grève déjà historique un sujet de bataille politique.
Donald Trump, qui avait annoncé son déplacement avant celui de Joe Biden, a d’ailleurs accusé le président démocrate de le copier. Et son porte-parole Jason Miller a qualifié la visite de Joe Biden de « rien de plus qu’une pauvre séance photo ».
Mais selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, le déplacement du président américain n’est « absolument pas » influencé par celui du républicain.
– « Pro-syndicat » –
Pour Joe Biden, l’enjeu est de prouver que c’est lui au contraire le président des classes laborieuses, défenseur des syndicats et artisan du renouveau industriel des Etats-Unis.
« Son déplacement va être historique. Il soulignera à quel point le président est le plus pro-syndicat de l’histoire » des Etats-Unis, a déclaré Karine Jean-Pierre lundi.
Mais l’octogénaire, à la peine dans les sondages et désormais jaugé à chaque déplacement sur son état physique, marche sur des oeufs: le conflit social en cours pourrait se révéler très dommageable pour l’économie américaine.
Et la grève s’est étendue chez les constructeurs automobiles General Motors et Stellantis, faute d’avancées dans les négociations syndicales, contrairement à Ford où de « réels progrès » ont été effectués.
Joe Biden a plusieurs fois estimé publiquement que les constructeurs devaient faire profiter les salariés de leurs « bénéfices record ».
Interrogée pour savoir si le président prenait parti dans le conflit social, la porte-parole de la Maison Blanche a préféré contourner les questions, insistant que Joe Biden voulait avant tout un accord « gagnant-gagnant ».
« Nous ne nous impliquons pas dans les négociations », a-t-elle ajouté.
– « Prendre vos emplois » –
Joe Biden a fait de son soutien aux syndicats une marque de fabrique de son mandat, et l’appui apporté par le syndicat des ouvriers de l’automobile UAW à sa candidature en 2020 l’a aidé à faire basculer le Michigan en sa faveur, alors que l’Etat avait voté pour Donald Trump en 2016.
Cependant, le gouvernement du démocrate est l’un des moteurs du bouleversement historique que vit l’industrie automobile, vers davantage de véhicules plus écologiques.
« Quand il marchera lentement pour prétendre être sur un +piquet+, souvenez-vous qu’il veut vous prendre vos emplois et les envoyer en Chine », a ainsi accusé Donald Trump sur Truth Social, en ne lésinant pas sur les lettres majuscules dont il aime faire usage.
Les espoirs d’un retour à la Maison Blanche pour le républicain reposent largement sur les mêmes votes des cols bleus qu’il avait remportés en 2016 dans des Etats clés comme le Michigan, la Pennsylvanie, et le Wisconsin.
Côté démocrate, on remet cependant en question l’engagement pro-syndicat du milliardaire magnat de l’immobilier.
Mercredi, Donald Trump s’exprimera devant une usine qui fabrique des pièces détachées à Clinton Township dans le Michigan, selon son équipe de campagne, à un peu plus de 60 km de l’endroit où Joe Biden se sera rendu la veille.
LNT avec Afp
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]]>The post Les autorités américaines rattrapent un « dangereux » criminel brésilien évadé d’une prison appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors d’une conférence de presse dans le comté de Chester, à l’ouest de Philadelphie, le gouverneur démocrate de Pennsylvanie Josh Shapiro a confirmé l’interpellation peu après 08H00 (12H00 GMT) dans un sous-bois du comté de ce Brésilien de 34 ans, Danelo Cavalcante.
Alors que sa police et ses administrés vivaient sous grande tension depuis 14 jours, le chef de l’exécutif local a assuré que personne n’avait été blessé et qu’aucun coup de feu n’avait été « tiré ».
Le meurtrier condamné a toutefois subi « une légère morsure » de chien policier selon M. Shapiro et des images sur CNN l’ont montré saignant du front.
Une demi-heure après l’arrestation, la police de l’Etat de Pennsylvanie avait officialisé sur X (anciennement Twitter) « LA CAPTURE de Danelo Cavalcante ».
En direct à la télé depuis la ville de Chester, des images prises depuis un hélicoptère ou des drones ont montré Danelo Cavalcante menotté sorti d’un fourgon noir blindé et se faire déchirer son tee-shirt avant d’être emmené par des dizaines d’hommes armés.
Ces derniers, harnachés et équipés comme des militaires, se sont fait photographier et filmer avec le fugitif vêtu d’un sweat-shirt gris et traité comme une sorte de trophée de chasse.
– Attraper « par surprise » –
D’après le récit des autorités, l’arrestation s’est faite dans un bois du comté, après plusieurs indices et repérages dans la nuit réalisés à l’aide d’équipes au sol, de chiens et d’une surveillance aérienne.
Les policiers ont voulu attraper Cavalcante « par surprise », a expliqué le lieutenant-colonel George Bivens de la police de Pennsylvanie: mais « cela ne l’a pas dissuadé de tenter de s’échapper en commençant à ramper à travers l’épais sous-bois avec son fusil », avant de se rendre compte qu’il était « encerclé ».
L’officier a précisé que « les chiens l’avaient maîtrisé » et que le fugitif « avait résisté jusqu’à son arrestation ».
Cavalcante avait échappé aux autorités durant 14 jours, provoquant un vent de panique dans cette région.
Mardi encore, en pleine rentrée scolaire, des écoles près de Philadelphie étaient fermées et des habitants sommés de rester chez eux tant que M. Cavalcante n’était pas arrêté.
L’homme s’était introduit lundi soir dans une propriété de South Coventry, à environ 50 km au nord-ouest de Philadelphie, pour s’emparer d’une carabine « 22 long rifle qui se trouvait dans le garage », selon la police.
Condamné en août à la perpétuité pour avoir poignardé à mort en 2021 son ancienne petite amie sous les yeux de l’enfant de la victime, Cavalcante était considéré comme armé et extrêmement « dangereux », selon la même source.
Deux semaines après son évasion, l’embarras des autorités était évident.
Cavalcante avait été repéré à plusieurs reprises sur des caméras de vidéo surveillance, mais il a pu à chaque fois s’échapper des périmètres de recherches mis en place par la police de Pennsylvanie, appuyée par le FBI et des US Marshals, équivalent de gendarmes spécialisés dans la traque des fugitifs.
Dimanche, de nouvelles photos avaient été diffusées, le fugitif apparaissant rasé de près, vraisemblablement pour changer d’apparence physique après la diffusion d’un avis de recherche où il portait une barbe noire.
Cavalcante était aussi parvenu à voler une fourgonnette blanche, retrouvée abandonnée dimanche, probablement parce qu’il manquait d’essence.
– Homme-araignée –
Selon la police, il a cherché de l’aide auprès de deux connaissances, qui ont prévenu les autorités. Sa soeur, en situation irrégulière sur le territoire américain, a été arrêtée.
Sa mère, qui vit dans une zone rurale du Brésil, avait déclaré mardi soir au New York Times ne pas être surprise par la capacité de son fils à échapper à la police, car il avait réussi à le faire au Brésil, où il est accusé d’avoir tué un homme.
Danelo Cavalcante dit Danilo Souza Cavalcante au Brésil, plutôt menu avec son 1,52 m environ et ses 54 kg selon un avis de recherche, s’était évadé le 31 août de la prison du comté de Chester.
Son évasion, révélée par une vidéo d’une caméra de la prison diffusée par les autorités, était aussi spectaculaire que gênante pour les administrations pénitentiaire, policière et judiciaire.
On voyait le prisonnier, tee-shirt blanc, pantalon bleu et baskets blanches, se cacher dans un renfoncement de la cour de promenade, puis grimper agilement, façon homme-araignée, le corps à l’horizontale entre deux murs, et disparaître sur le toit.
« Notre cauchemar est terminé et les bons gars ont gagné », a plastronné devant la presse la procureure locale Deb Ryan.
LNT avec Afp
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]]>The post Le Chili lance un plan national de recherche des disparus de la dictature appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pendant des décennies, ces recherches ont presque exclusivement été du ressort des familles, et seules 307 dépouilles ont été retrouvées. Le sort de 1.162 autres reste inconnu.
« La justice a trop tardé », a déclaré le président Boric, en lançant le Plan national pour la recherche de la vérité et de la justice, première initiative officielle de ce type.
« La seule façon de construire un avenir plus libre et plus respectueux de la vie et de la dignité humaine est de connaître toute la vérité », a-t-il ajouté lors d’une cérémonie organisée à l’extérieur du palais présidentiel, à laquelle les forces d’opposition de droite n’ont pas assisté.
Financé par l’Etat, ce plan vise à reconstituer la trajectoire des victimes après leur détention et leur disparition. La plupart des disparus étaient des ouvriers et des paysans âgés en moyenne d’une trentaine d’années.
« Aucun autre gouvernement n’a eu la volonté politique nécessaire pour faire en sorte que cette épreuve ne concerne pas seulement les proches, mais la société dans son ensemble et l’Etat qui a fait disparaître nos proches », a réagi Gaby Rivera, présidente de l’Association des proches des détenus et des disparus lors de la cérémonie.
Le 11 septembre 1973, Augusto Pinochet a organisé avec le soutien de la CIA un coup d’Etat militaire au Chili contre le président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu trois ans plus tôt, et a imposé jusqu’en 1990 une dictature militaire marquée par une répression sanglante.
Environ 40.000 personnes ont été torturées et 3.200 ont été assassinées ou sont toujours portées disparues.
Jusqu’à présent, le principal obstacle à la recherche des disparus a été le manque de coopération des forces armées. Les associations des familles les accusent de détenir toutes les informations mais de refuser de les donner au nom d’un « pacte de silence ».
A la fin des années 1990, les militaires ont fourni des informations sur quelque 200 détenus dont les corps auraient été jetés à la mer. Cependant, certains de ces corps ont été retrouvés dans des fosses communes.
Augusto Pinochet est mort en 2006 sans jamais avoir été condamné pour les crimes commis par son régime.
LNT avec Afp
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]]>The post Brésil: poursuite du « procès du siècle » crucial pour les autochtones appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le « procès du siècle », comme l’intitulent les défenseurs des peuples indigènes, avait été suspendu début juin, après un premier report en septembre 2021, et a repris mercredi.
Les onze magistrats de la plus haute juridiction du pays votent pour valider ou rejeter le « cadre temporel », une thèse qui ne reconnaît comme terres revenant de droit aux autochtones que celles qu’ils occupaient au moment de la promulgation de la Constitution en 1988.
Mais les indigènes expliquent que certains territoires n’étaient plus occupés à cette époque car ils en avaient été expulsés, en particulier sous la dernière dictature militaire (1964-1985).
« Le cadre temporel ne prend pas en compte notre droit fondamental d’occuper nos territoires ancestraux, un droit reconnu par la Constitution, met en péril des réserves déjà homologuées et empêche la démarcation de nouvelles réserves », a dit à l’AFP l’avocat Dinamam Tuxa, de l’Association des peuples indigènes du Brésil (APIB).
Quelque 800 indigènes, dont Me Tuxa, ont défilé mercredi à Brasilia jusqu’à la Cour suprême où ils ont installé un écran géant pour suivre les débats. Le chef Raoni Metuktire, militant des droits des indigènes internationalement reconnu, était également présent.
Mercredi soir, seuls quatre juges avaient voté : deux se sont montrés favorables à cette thèse soutenue par le lobby de l’agro-négoce, et les deux autres l’ont rejetée.
Les délibérations se poursuivront jeudi pour le vote des sept juges restants.
Dans un communiqué mercredi, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a averti que la légitimation éventuelle de cette thèse « constituerait un grave recul pour les droits des peuples indigènes au Brésil et serait contraire aux normes internationales en matière de droits de l’homme ».
– Remparts contre la déforestation –
Le procès, qui devrait faire jurisprudence, porte plus précisément sur le cas du territoire Ibirama-Laklano, dans l’Etat de Santa Catarina (sud), qui a perdu son statut de réserve indigène en 2009, à la suite d’un jugement d’une instance inférieure.
Les juges avaient alors justifié leur décision en expliquant que ces terres n’étaient pas occupées par les autochtones en 1988.
Le Brésil compte au total 764 territoires indigènes déjà délimités, mais près d’un tiers d’entre eux n’ont pas encore été officiellement homologués.
L’homologation de nouvelles réserves était au point mort durant le mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), qui a tenu sa promesse de ne « pas céder un centimètre » de terres aux autochtones.
Mais le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, de retour au pouvoir en janvier, en a homologué six en avril et a promis de faire avancer encore ce processus.
De nombreux scientifiques considèrent que ces réserves constituent des remparts contre la déforestation, en raison du mode de vie traditionnel des indigènes, plus respectueux de l’environnement.
Selon le dernier recensement, réalisé l’an dernier, le Brésil compte près d’1,7 million d’autochtones.
LNT avec Afp
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]]>The post États-Unis : la tempête Idalia poursuit sa route dans le sud-est, la Floride panse ses plaies appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Rétrogradé en tempête tropicale après avoir touché terre en Floride mercredi, Idalia a notamment foncé sur l’Etat voisin de Géorgie où il s’est accompagné de pluies diluviennes, atteignant jusqu’à 25 centimètres, et de montées des eaux menaçant les habitants des côtes et provoquant des coupures de courant.
Jeudi matin, plus de 310.000 foyers étaient privés d’électricité en Floride, Géorgie et Caroline du Sud, selon le site spécialisé PowerOutage.us.
Pour l’heure, aucun mort n’est à déplorer mais le gouverneur de Floride Ron DeSantis a averti que « cela pourrait très bien changer » étant donné l’ampleur de la tempête.
Les services de secours auront besoin de temps pour évaluer les dégâts dans les zones isolées dont l’accès est compliqué par les chutes d’arbres ou la montée des eaux, ont prévenu les autorités.
En Floride, où il a touché terre mercredi à 07h45 locale, Idalia a charrié des vents allant jusqu’à 215 km/h et provoqué des montées des eaux allant jusqu’à 5 mètres dans certaines zones côtières, a indiqué le centre national des ouragans NHC.
Idalia avait frappé la Floride en ouragan de catégorie 3 sur une échelle qui en compte 5, selon le NHC, et a ensuite perdu en intensité même s’il continue à charrier des vents violents pouvant atteindre près de 100 km/h en Géorgie et en Caroline du Sud.
« Nous avons encore de nombreuses inondations dans la ville », a mis en garde le directeur des services d’urgence de Charleston, en Caroline du Sud, Ben Almquist, interrogé sur CNN.
– Rues inondées –
Les autorités espèrent toutefois une nette amélioration à partir de jeudi matin heure locale.
« Tout devrait s’améliorer une fois que nous aurons passé (mercredi) minuit », a prédit Ron Morales, des services météorologiques américains basés à Charleston, interrogé par la presse locale.
Selon les projections, Idalia devrait terminer sa course au-dessus de l’Atlantique dans le courant de la journée jeudi.
Des évacuations de masse avaient été ordonnées mercredi pour des milliers d’habitants en Floride, même si beaucoup d’entre eux ont préféré se calfeutrer chez eux.
A Perry, ville située sur la trajectoire d’Idalia, des dizaines d’arbres ont été abattus par le vent. Un pin est tombé sur la maison de John Kallschmidt, 76 ans, qui dit avoir vécu une expérience « effrayante ».
« C’était pire que ce à quoi on s’attendait », a -t-il déclaré à l’AFP. « Mais c’est comme ça, c’est la vie en Floride. Il faut s’habituer à ce genre de choses.
Un peu plus loin, à Steinhatchee, petite localité côtière d’un millier d’habitants, la rue principale, quasi déserte, a été complètement inondée et semble être un prolongement de la rivière avoisinante.
– Changement climatique –
« Des arbres sont tombés devant chez moi mais sinon la maison a été épargnée. Tout va bien », a expliqué à l’AFP, Patrick Boland, visiblement soulagé.
Dans la région de Tampa Bay, où résident près de 3 millions de personnes, les routes ont été submergées par les eaux, contraignant parfois des habitants à se déplacer en barque.
Les autorités fédérales ont déployé plus de 1.000 personnels d’urgence sur la zone, sur fond d’appels à la vigilance lancés par la Maison Blanche.
« Idalia est la plus puissante tempête à toucher terre dans cette partie de la Floride depuis plus de 100 ans », avait indiqué mercredi Deanne Criswell, patronne de l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema).
Idalia s’est fait sentir jusqu’à la pointe ouest de Cuba où de fortes pluies ont aussi provoqué inondations et coupures de courant.
Les scientifiques ont prévenu que les tempêtes deviennent plus puissantes à mesure que la planète se réchauffe en raison du changement climatique.
« Je ne pense pas que qui que ce soit puisse nier les effets du changement climatique désormais. Il suffit de regarder autour de soi », a noté Joe Biden, citant les « inondations historiques » ou les récents incendies dévastateurs à Hawaï et au Canada.
LNT avec Afp
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]]>The post La justice doit fixer la date du procès de Trump pour ses agissements lors de l’élection de 2020 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A peine achevé l’épisode historique de sa prise de photo d’identité judiciaire dans une prison de Géorgie (sud-est) le 24 août, une première pour un ancien président, conséquence de sa quatrième inculpation pénale, le sort du favori de la primaire républicaine dépendra en partie de la décision de la juge fédérale Tanya Chutkan.
Le procureur spécial Jack Smith a proposé que le procès de Donald Trump devant un tribunal fédéral à Washington débute le 2 janvier 2024, estimant qu’il « ne devrait pas durer plus de quatre à six semaines ».
Cette date « représente un équilibre adéquat entre le droit du prévenu à préparer sa défense, et le fort intérêt public à un procès rapide » dans une affaire aussi emblématique, avait fait valoir Jack Smith.
Les avocats de la défense ont suggéré une date bien plus lointaine: en avril 2026, bien après la présidentielle de novembre 2024.
« L’intérêt public réside dans un procès juste et équitable, et non dans la précipitation d’un jugement », ont-ils argué, invoquant la masse de documents à examiner. Si le calendrier proposé par l’accusation était retenu, la lecture de toutes les pièces équivaudrait à « lire +Guerre et Paix+ de Tolstoï, de bout en bout, 78 fois par jour », jusqu’au début du procès.
– « Provocation » –
La juge Chutkan entend lundi à partir de 10H00 (14H00 GMT) les arguments des deux parties, cette fois oralement, avant de fixer une date.L
La plupart des experts juridiques considèrent le délai de deux ans et demi réclamé par les avocats-conseils de l’ex-président comme exorbitant et s’attendent à une échéance plus proche des souhaits du procureur.
« C’est une provocation envers Mme Chutkan, sans aucun doute. Elle a devant elle une proposition sérieuse et une proposition stupide », a lancé le professeur de droit et ancien procureur Harry Litman sur la chaîne MSNBC vendredi.
« Je pense qu’elle voudra montrer sa modération, et ne laisser aucune place à l’argument selon lequel le procès serait précipité », a-t-il ajouté, tablant sur une date « autour de mars ou avril » 2024.
En outre, la juge a déjà mis en garde Donald Trump contre toute « déclaration incendiaire susceptible de polluer la sélection du jury », qui ne pourrait qu’encourager la magistrate à fixer une date rapprochée pour le procès.
Sa décision risque en tout cas de peser lourd sur le destin électoral de Donald Trump, désormais poursuivi au niveau fédéral à Washington et en Floride (sud-est) ainsi que par la justice des Etats de New York et de Géorgie.
Les dates des procès ont déjà été fixées pour New York et la Floride: respectivement mars et mai 2024, mais ce calendrier pourrait évoluer.
« Je suppose que les quatre juges en charge de ces dossiers ont tenté de coordonner l’ordre des procès et que les procureurs de New York et de Géorgie reporteront les leurs par déférence pour les affaires fédérales », explique à l’AFP Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond.
Donald Trump attribue systématiquement ses tracas judiciaires à l’administration du président démocrate Joe Biden, qu’il pourrait retrouver sur sa route en 2024 pour une revanche de l’élection de 2020.
Criant à l' »ingérence électorale », le magnat de l’immobilier martèle sa volonté que ces procès se tiennent après le scrutin.
Pour Whit Ayres, un consultant politique républicain, un acquittement de Trump à son premier procès à venir, quel qu’il soit, contribuerait à rendre son avance dans les primaires républicaines irréversible.
« Je ne vois pas comment il serait possible de l’arrêter » dans sa course à l’investiture, a-t-il dit dans une interview en ligne.
« Mais s’il est condamné pour une accusation grave, je ne sais pas comment les gens réagiraient », a-t-il poursuivi, « parce que nous n’avons jamais connu de situation qui ressemble de près ou de loin à celle-ci ».
LNT avec Afp
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]]>The post Après les incendies meurtriers à Hawaï, Maui porte plainte contre le principal fournisseur d’électricité appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’entreprise est l’objet de nombreux soupçons et a déjà été visé par une plainte d’habitants. Des vidéos tournées par certains locaux montrent notamment une ligne électrique endommagée par le vent le jour même du désastre, rapidement entourée de flammes.
L’enquête ouverte par la justice n’a pas encore rendu de conclusions, mais beaucoup s’interrogent sur la responsabilité d’Hawaiian Electric dans ces incendies, les plus meurtriers depuis un siècle aux Etats-Unis, qui ont fait au moins 115 victimes.
L’entreprise a « agi avec négligence en ne mettant pas ses équipements électriques hors tension », malgré un avertissement des services météorologiques américains, a estimé le comté de Maui dans un communiqué de presse.
Avant que les flammes ne réduisent la ville de Lahaina en cendres, Hawaï était en alerte rouge incendie à cause de vents violents nourris par l’ouragan Dora, qui déferlait dans le Pacifique à quelques centaines de kilomètres de l’archipel.
Selon la plainte, consultée par l’AFP, le comté estime que « cette destruction aurait pu être évitée ».
Hawaiian Electric pouvait prévoir que les vents violents « renverseraient les poteaux électriques, feraient tomber les lignes électriques et enflammeraient la végétation », argue la plainte.
Le fournisseur avait l’obligation « d’entretenir et de réparer correctement les lignes de transmission électrique et les autres équipements, (…) et de veiller à ce que la végétation soit correctement taillée et entretenue afin d’éviter tout contact avec les lignes électriques aériennes », ajoute la plainte.
Hawaiian Electric « savait également que si ses équipements électriques aériens déclenchaient un incendie, celui-ci se propagerait à une vitesse extrêmement rapide », sur une île souffrant de la sécheresse, accuse la plainte.
Le 14 août, la patronne d’Hawaiian Electric, Shelee Kimura, avait défendu la décision de son entreprise de ne pas couper le courant.
« A Lahaina, l’électricité alimente les pompes qui fournissent l’eau », avait rétorqué la dirigeante, en précisant que d’éventuelles coupures de courant pouvaient aussi être dangereuses pour les personnes âgées ou malades.
L’incendie de Lahaina avait initialement été déclaré maîtrisé tôt le matin et les pompiers ont aussi été accaparés par d’autres feux. Une reprise a eu lieu dans l’après-midi et les flammes ont cette fois englouti la ville.
Cette semaine, les autorités ont expliqué recenser encore 1.100 disparus.
LNT avec Afp
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]]>The post Face à la sécheresse, le canal de Panama restreint pour un an le passage des navires appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis le 30 juillet, le nombre de navires autorisés chaque jour a diminué de 40 à 32, et leur tirant d’eau (la hauteur de la partie immergée du bateau) a été réduit à 44 pieds (13,4 mètres).
« Aujourd’hui, nous prévoyons (de prolonger ces mesures) pour un an, à moins qu’en septembre, octobre et novembre de fortes pluies ne tombent dans le bassin versant du canal et remplissent les lacs », a déclaré à l’AFP Ilya Espino, administratrice adjointe du canal.
Cette annonce doit permettre aux clients du canal de mieux « planifier » leurs futurs passages, a-t-elle ajouté.
Les restrictions ont en effet eu une conséquence spectaculaire: des embouteillages de navires, patientant, de part et d’autre du canal, pour pouvoir traverser. Il y en avait 130 jeudi, un nombre monté jusqu’à 160 courant août.
Le temps d’attente a lui grimpé en flèche : auparavant de trois à cinq jours, il a atteint jusqu’à 19 jours pour revenir à 11 aujourd’hui.
« Nous gérons facilement une file d’attente de 90 navires » mais « 130 ou 140, cela nous pose des problèmes et entraîne des retards », reconnaît Mme Espino.
La crise a même poussé le président colombien Gustavo Petro à estimer que le canal était fermé, ce que son homologue panaméen a réfuté.
« Nous avons des restrictions au Panama comme nous en avons déjà eues, mais le canal n’est pas fermé, ce n’est pas vrai », a déclaré mercredi Laurentino Cortizo.
– nouvelles sources d’eau –
Long de 80 kilomètres, le canal offre un accès direct entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique, ce qui permet de contourner le continent sud-américain. 6% du commerce maritime mondial y transite : les principaux pays l’utilisant sont les États-Unis, la Chine et le Japon.
L’eau de pluie est actuellement indispensable pour déplacer les navires dans les écluses (jusqu’à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer), afin qu’ils puissent traverser la chaîne de montagnes continentale de l’isthme.
Pour chaque bateau, il est nécessaire de déverser environ 200 millions de litres d’eau douce, que le canal obtient d’un bassin hydrographique formé par les lacs Gatún et Alajuela.
Non seulement ce bassin pâtit actuellement du manque de pluies mais il doit continuer à pouvoir approvisionner en eau potable la moitié des 4,2 millions d’habitants du pays.
Cette situation pousse les responsables du canal à mener des études pour trouver de nouvelles sources d’eau.
« Nous devons trouver des solutions pour pouvoir continuer à être une voie de première importance du commerce international. Si nous ne nous adaptons pas, nous allons mourir », a récemment déclaré l’administrateur du canal, Ricaurte Vásquez.
Pour l’heure, la réduction du tirant d’eau se traduit par une baisse de la capacité de chargement de chaque navire, et donc des revenus que le Panama retire du paiement des péages par les porte-conteneurs.
Pour 2024, l’Autorité du canal prévoit que le nombre de tonnes de marchandises transitant par l’isthme sera « inférieur à 500 millions », comparé à 518 millions en 2022.
Soit une baisse de revenus attendue d’environ 200 millions de dollars, sur un total de chiffre d’affaires des péages qui avait atteint l’an dernier plus de 3 milliards de dollars.
« C’est une situation qui va durer un an, donc je ne pense pas que ça puisse être pire que ce que nous avons connu lors de la pandémie de Covid-19 », a tenu à tempérer Mme Espino.
LNT avec Afp
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]]>The post Trump passe par la case prison avec une photo judiciaire historique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Il y avait échappé lors de ses trois précédentes inculpations pénales, mais le milliardaire candidat, accusé d’avoir tenté de manipuler les résultats de la présidentielle de 2020, n’a pas coupé à ce cliché à l’effet potentiellement infamant.
Ce « mugshot », réalisé dans les services du shérif de la capitale de l’Etat de Géorgie, s’est instantanément retrouvé en « Une » des médias américains et a fait le tour des réseaux sociaux.
Cette photo a aussi marqué le retour de l’ancien président sur Twitter, devenu X: Donald Trump a publié le cliché solennel, accompagné du message « Ne vous rendez jamais! », illustration de sa volonté de combattre ce qu’il estime être une « chasse aux sorcières » orchestrée par le président Joe Biden.
Sa dernière publication sur cette plateforme, autrefois son canal de communication favori, remontait à janvier 2021. Il en avait été banni après l’attaque contre le Congrès américain menée par ses partisans, mais cette suspension a depuis été levée.
– Matricule P01135809 –
Donald Trump est désormais « fiché » comme n’importe quel justiciable poursuivi en justice, avec ses caractéristiques physiques ainsi détaillées: 1m90, 98kg, cheveux blonds vénitiens. Et le matricule P01135809.
Libéré grâce au paiement d’une caution de 200.000 dollars, le favori des primaires républicaines pour la présidentielle de 2024 a rapidement quitté la prison d’Atlanta dans un convoi motorisé placé sous haute sécurité.
Juste après avoir dû subir cette procédure légale et avant d’embarquer à nouveau dans son avion privé, il a dénoncé un « simulacre de justice » et une « ingérence électorale » de la part des autorités de l’Etat de Géorgie qui l’ont inculpé.
– « Rien fait de mal » –
« Je n’ai rien fait de mal » en remettant en cause les résultats de la présidentielle de 2020 remportée par Joe Biden, a assuré le tribun républicain.
Plusieurs des 18 co-accusés de l’ancien président étaient déjà passés cette semaine par la prison du comté de Fulton, un établissement surpeuplé et notoirement insalubre.
Tous ont été inculpés le 14 août de tentatives illicites d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020, remportée dans cet Etat clé par l’actuel président démocrate Joe Biden.
La loi sur la délinquance en bande organisée, utilisée par la procureure pour inculper solidairement les 19 accusés, prévoit des peines de cinq à vingt ans de prison.
Les prévenus devraient revenir à Atlanta, cette fois au tribunal, la semaine du 5 septembre, vraisemblablement pour annoncer s’ils plaident coupable ou non.
– Quatre inculpations en six mois –
Les déboires judiciaires s’accumulent pour M. Trump, une ancienne star de la télé-réalité inculpée au pénal pour la quatrième fois en moins de six mois.
Le septuagénaire est accusé à New York de paiements suspects à une ancienne actrice de films X, et par la justice fédérale de pressions électorales lors de la présidentielle de 2020 ainsi que de gestion négligente de documents confidentiels après son départ de la Maison Blanche.
L’ancien président a plaidé non coupable dans toutes ces affaires.
Mais, de façon très paradoxale, chaque rebondissement lui rapporte aussi des millions de dollars en dons de campagne, versés par des trumpistes convaincus qu’il est victime d’une cabale politique.
Le président américain, candidat à sa réélection, se garde bien de commenter les ennuis judiciaires de Donald Trump, soucieux de ne pas alimenter ses accusations d’instrumentalisation de la justice.
Le passage de M. Trump par la case prison en Géorgie est intervenue au lendemain du premier grand rendez-vous de la présidentielle de 2024, le débat des primaires républicaines, organisé dans le Wisconsin.
L’ancien magnat de l’immobilier a snobé ce débat, se justifiant par son avance spectaculaire sur ses rivaux dans les sondages, et préférant s’exprimer dans une interview à Tucker Carlson, ancien animateur vedette de la chaîne conservatrice Fox News, diffusée sur X au même moment.
LNT avec Afp
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]]>The post Premier débat de la primaire républicaine, snobé par Trump appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ex-dirigeant américain a choisi de snober ce rendez-vous, organisé à partir de 20H00 locales (01H00 GMT jeudi) dans le Wisconsin, en raison de sa très large avance dans les enquêtes d’opinion républicaines.
C’est tout le paradoxe: inculpé quatre fois en moins de six mois, le milliardaire écrase pour l’instant virtuellement toute la concurrence dans la course à l’investiture.
Chaque rebondissement dans cette longue saga judiciaire amène ses millions de dollars de dons de trumpistes convaincus, comme il le prétend, qu’il est victime d’une « chasse aux sorcières ».
– La contre-programmation de Trump –
Comment provoquer l’engouement autour du premier débat en l’absence du favori des primaires ?
C’est le défi que tentera de relever Fox News, la chaîne préférée des conservateurs, tout comme les huit candidats républicains invités mercredi et qui peinent à exister dans un univers politique et médiatique complètement centré autour des déboires judiciaires de Donald Trump.
A commencer par le gouverneur de Floride Ron DeSantis, l’ancien vice-président Mike Pence ou l’ex-ambassadrice à l’ONU Nikki Haley, soucieux de rattraper l’ancienne star de la télé-réalité dans son envolée.
Mais cette émission, également retransmise sur la plateforme Rumble, risque elle aussi d’être reléguée au second plan.
C’est l’ultime pied de nez: Donald Trump devrait donner au même moment que le débat de Milwaukee une interview à Tucker Carlson, l’ancien animateur star de Fox News aujourd’hui diffusé sur X, ex-Twitter.
Mardi, il écrivait sur son réseau, Truth Social: « Je serai très occupé demain soir – régalez-vous !!! »
– Photo d’identité judiciaire –
Occupé, l’ancien président le sera d’autant plus jeudi, date à laquelle il doit comparaître en Géorgie dans l’affaire des pressions électorales qu’il est accusé d’avoir exercées après la présidentielle de 2020.
Lundi, ses avocats ont accepté de verser 200.000 dollars de caution, lui permettant de ne pas être placé en détention provisoire dans cet Etat-clé du sud-est du pays, à condition de ne violer aucune loi.
En pratique, M. Trump sera donc placé formellement en état d’arrestation et les autorités de cet Etat américain devraient prendre sa photo d’identité judiciaire, un cliché à l’effet potentiellement infamant pour le candidat républicain. Il ressortira ensuite libre.
Le vainqueur des primaires affrontera le candidat désigné par les démocrates, très probablement Joe Biden, à l’élection présidentielle américaine, le 5 novembre 2024.
Un match dans lequel Donald Trump se projette déjà, partageant quotidiennement de nombreux sondages sur un éventuel duel avec son successeur. Accusant, sans preuves, l’actuel président d’orchestrer ses ennuis judiciaires, il l’a affublé d’un de ses sobriquets qu’il affectionne tant: « Joe-la-Crapule ».
Le président démocrate, candidat à sa réélection, se garde bien de commenter cette saga, soucieux de ne pas alimenter les accusations d’instrumentalisation de la justice.
Ce qui n’empêche pas Joe Biden d’accélérer le tempo de sa campagne, organisant lui aussi sa contre-programmation avec la diffusion, pour un coût de 25 millions de dollars, de publicités électorales vantant les mérites des grands projets d’infrastructure votés au début de son mandat.
LNT avec Afp
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]]>The post Incendies à Hawaï: 110 morts, les autorités assument de ne pas avoir utilisé les sirènes d’alarme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le feu qui a englouti la cité portuaire de Lahaina, ex-capitale du royaume d’Hawaï, est l’incendie le plus meurtrier depuis plus d’un siècle aux Etats-Unis et personne ne peut encore prédire l’ampleur véritable du drame.
Depuis une semaine, un procès en incompétence est fait aux autorités locales, notamment car les sirènes d’alarme n’ont pas retenti sur Maui. Mais cela ne relevait pas d’un oubli ou d’une négligence et a été publiquement assumé mercredi.
Les sirènes « sont utilisées principalement pour les tsunamis » et les habitants « sont entraînés à s’abriter en altitude » lorsqu’elles retentissent, a expliqué à la presse Herman Andaya, responsable de l’agence chargée de la gestions des crises à Hawaï (EMA) en assurant ne pas regretter de les avoir laissées muettes.
Le feu brûlait sur les hauteurs de Lahaina et les autorités ont donc préféré s’en tenir aux alertes à la télévision, radio et sur les smartphones, de peur que les habitants foncent vers l’incendie, a-t-il résumé.
Ces avertissements se sont souvent révélés inutiles à cause des multiples coupures de courant et de réseau subies par l’île, frappée par des vents violents alimentés par un ouragan au milieu du Pacifique.
« C’est vrai que lorsque je suis arrivé à Hawaï, les gens m’ont dit: +si tu entends une sirène, c’est qu’il y a un tsunami et qu’il faut aller sur les hauteurs », a abondé le gouverneur de l’archipel, Josh Green, en annonçant la découverte de quatre corps supplémentaires, ce qui porte le bilan provisoire à 110 morts.
Le fournisseur d’électricité Hawaiian Electric est également visé par une plainte, car il n’a pas coupé volontairement le courant, ce qui a pu augmenter le risque d’incendies à cause de la chute de nombreux poteaux électriques.
A l’avenir « nous aimerions enterrer les lignes électriques », a souligné le gouverneur. « Nous avons l’intention d’investir massivement dans ce domaine lors de la reconstruction. »
– Biden en visite lundi –
A Lahaina, des dizaines d’habitants pris de court se sont jetés à la mer pour échapper aux flammes. La colère gronde chez certains survivants.
« Ce qui s’est passé, à mon avis, frise la négligence », a confié à l’AFP Annelise Cochran, une rescapée qui a passé huit heures dans l’eau.
Dans ce contexte, la Maison Blanche a annoncé mercredi que Joe Biden allait se rendre sur l’archipel lundi 21 août, pour rencontrer survivants, secouristes et responsables.
« Je reste déterminé à m’assurer que les habitants d’Hawaï aient tout ce dont ils ont besoin pour se remettre de cette catastrophe », a écrit le président sur le réseau social X (ex-Twitter).
M. Biden avait rapidement déclaré l’état de catastrophe naturelle à Hawaï, ce qui a permis de déployer des moyens d’assistance d’urgence de l’Etat fédéral.
Mais il a été critiqué par l’opposition républicaine pour sa réponse jugée insuffisante, voire indifférente face à ces incendies: le président ne s’est pas exprimé publiquement quand le bilan s’est lourdement aggravé au cours du week-end.
Les recherches sur place sont toujours laborieuses. Les secouristes et chiens renifleurs qui fouillent les décombres de Lahaina, où vivaient 12.000 habitants avant la catastrophe, n’ont inspecté que 38% de la zone, selon les autorités.
« Il s’agit d’une opération de recherches très difficile », a insisté Deanne Criswell, la patronne de l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema).
Des médecins légistes équipés d’une morgue mobile sont arrivés en renfort mardi. Les équipes mobilisées incluent désormais des experts ayant travaillé sur les attentats du 11 septembre, des crashs d’avion ou des incendies majeurs.
Mais le feu a été si intense qu’il a fait fondre le métal et réduit des milliers de maisons en cendres. Les cadavres sont souvent méconnaissables.
Seules cinq victimes ont pu être identifiés jusqu’ici. Les proches de personnes disparues sont encouragés à donner leur ADN pour faciliter l’identification des cadavres. Un défi logistique pour les familles de touristes, qui ne sont pas présentes sur l’île.
Ces incendies sont survenus au milieu d’un été marqué par des événements extrêmes sur la planète, liés au réchauffement climatique selon les experts.
LNT avec Afp
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]]>The post Incendies à Hawaï: le bilan humain dépasse les 100 morts appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le dernier bilan des autorités fait état de 106 morts, dont seulement cinq ont pu être identifiés dans un premier temps, les corps étaient rendus méconnaissables.
Les secouristes et chiens renifleurs qui fouillent les décombres de la ville de Lahaina, quasiment rasée par les flammes sur l’île de Maui, ont encore beaucoup de terrains à couvrir.
Les autorités craignent que le nombre de morts ne s’alourdisse considérablement et ont déjà averti qu’il pourrait doubler.
Des centaines de personnes sont encore portées disparues. Parmi elles, certaines sont progressivement localisées par leurs proches à mesure que les communications se rétablissent sur Maui, mais d’autres viendront inévitablement rejoindre les rangs des victimes de la tragédie.
A Lahaina, qui comptait 12.000 habitants avant la catastrophe, la recherche des corps est laborieuse. Le feu a été si intense dans cette ex-capitale du royaume d’Hawaï qu’il a fait fondre le métal: plus de 2.000 bâtiments ont été détruits et beaucoup d’habitations ont tout simplement été réduites en cendres.
Les proches de personnes disparues sont encouragés à faire un test ADN pour faciliter l’identification des cadavres, souvent méconnaissables.
Une morgue mobile est arrivée sur l’île de Maui mardi, avec plusieurs personnels du ministère américain de la Santé, a constaté un photojournaliste de l’AFP. De quoi permettre de faciliter l’identification des victimes.
– Biden viendra « dès que possible » –
Une semaine jour pour jour après les multiples incendies qui ont ravagé Maui, le président Joe Biden a promis mardi de se rendre à Hawaï « dès que possible » avec son épouse Jill.
« Je veux être sûr que nous ne perturberons pas les opérations de secours », avec la logistique d’un déplacement présidentiel, a expliqué le démocrate de 80 ans, qui a signé une déclaration de catastrophe naturelle rapidement pour financer les secours et les efforts de reconstruction.
La gestion de la crise a déjà provoqué de nombreuses polémiques et le sentiment d’abandon gronde chez certains habitants.
« Ce qui s’est passé, à mon avis, frise la négligence », a confié à l’AFP Annelise Cochran, une trentenaire qui fait partie des dizaines d’habitants de Lahaina ayant dû se jeter à la mer pour échapper aux flammes.
« Je ne suis ici que parce que je m’en suis occupée moi-même », a-t-elle estimé.
Surprise par une fumée noire, comme nombre de ses voisins, la jeune femme n’a pas reçu d’alerte. Complètement prise de court, elle a passé huit heures dans l’océan avant d’être secourue, accrochée à un mur de pierres qui lui a laissé de nombreuses éraflures sur les jambes et les bras.
Lors des incendies, les alertes officielles à la télévision, la radio et sur les téléphones se sont révélées inutiles pour de nombreux résidents privés d’électricité ou de réseau. Les sirènes d’alarme sont, elles, restées muettes.
Une enquête a été ouverte pour examiner la gestion de crise.
A Lahaina, certains pompiers ont aussi été retardés par des bouches d’incendie à sec ou dont le débit était très faible.
Le fournisseur d’électricité Hawaiian Electric est par ailleurs visé par une plainte qui l’accuse de ne pas avoir coupé le courant, malgré le risque élevé d’incendie et les vents forts nourris par un ouragan passant au sud-ouest de Maui, susceptible de faire tomber les poteaux électriques.
Ces incendies surviennent au milieu d’un été marqué par des événements extrêmes sur la planète, liés au réchauffement climatique selon les experts, dont des mégafeux de forêt au Canada.
Maui tente désormais de loger les rescapés qui ont tout perdu. Environ 2.000 hébergements (chambres d’hôtel, logements Airbnb ou de particuliers) vont être accessibles gratuitement pour les locaux pour une durée d’au moins 36 semaines, selon les autorités.
La reconstruction, elle, sera longue. Rien que pour l’incendie de Lahaina, son coût est estimé à 5,52 milliards de dollars par les autorités fédérales.
LNT avec Afp
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]]>The post Les démêlés judiciaires de Trump, prélude d’une campagne explosive appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ancien président, qui espère reconquérir par les urnes la Maison Blanche, est poursuivi pour avoir tenté de manipuler ce même processus électoral en 2020.
Lui assure que toutes ces affaires ne sont qu’un complot fomenté par le président démocrate Joe Biden – son probable adversaire en 2024 – pour lui barrer la route.
« Comment mon rival politique Joe-la-Crapule peut-il me traîner en justice pendant une campagne électorale que je gagne haut la main? », a déclaré Donald Trump lors d’un meeting dans le New Hampshire (nord-est).
Cela « m’oblige à consacrer du temps et de l’argent à des choses sans rapport avec la campagne », a-t-il assuré.
Mais, même s’il s’en plaint, Donald Trump a réussi à tourner ces poursuites à son avantage en les utilisant pour lever des fonds auprès de ses partisans. Et, à l’en croire, elles ne font que renforcer sa popularité.
« A chaque fois qu’ils m’inculpent, on décolle dans les sondages », s’est félicité le septuagénaire. Cela semble être généralement vrai, en tout cas chez ses fidèles soutiens.
Pour Jordan Tama, professeur à l’American University, les procès à venir vont « certainement compliquer la campagne de Trump ».
« Il va peut-être devoir renoncer à des événements de campagne pour participer aux procédures judiciaires » et consacrer une partie de son budget aux factures d’avocat, affirme-t-il.
Mais, d’un point de vue purement politique, il n’est pas certain que ces poursuites bousculent le déroulé et l’issue des élections, selon Jordan Tama. « Le classement des principaux candidats n’a pratiquement pas changé », rappelle-t-il.
– Avalanches d’affaires –
L’an prochain, le calendrier de Donald Trump s’annonce en tout cas chargé.
Il a été inculpé lundi par la justice de Géorgie pour avoir tenté d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020 dans cet Etat. La date du procès n’a pas encore été fixée.
Cette procédure en rejoint une autre, plus large, sur ses manoeuvres présumées pour manipuler l’issue du scrutin dans sept Etats cruciaux, dont la Géorgie. Dans cette affaire fédérale, le procureur spécial a proposé un procès dès janvier 2024, quelques jours avant le coup d’envoi des primaires républicaines.
En mars, Donald Trump devra s’expliquer devant la justice de l’Etat de New York sur des fraudes comptables liées à l’achat du silence d’une actrice de films X avant la présidentielle de 2016.
Et il sera de retour au tribunal en mai, à six mois de l’élection présidentielle, cette fois pour son traitement présumé désinvolte de documents classifiés.
– Indécis –
Pour l’heure, les rivaux républicains de Donald Trump se gardent de critiquer trop fermement ses démêlés, de peur de froisser sa base.
« Le consensus est, qu’à un moment, les républicains comprendront que Trump est lesté d’affaires qui le handicapent de plus en plus et que la défaite face aux démocrates devient plus probable », analyse Larry Sabato, politologue de l’Université de Virginie.
« Sauf que c’est ce que tout le monde prédit, et que, pour l’instant, ça ne s’est pas produit. »
Jordan Tama considère que la plupart des Américains ont déjà un avis tranché sur Donald Trump.
« Ceux qui le soutiennent le feront quoi qu’il se passe dans les tribunaux » et « ceux qui ne l’aiment pas continueront à ne pas l’aimer », avance l’expert.
Si l’ancien président conquiert l’investiture républicaine, l’élection pourrait se jouer sur un petit nombre d’électeurs indécis.
Pour eux, « les procédures judiciaires nuiront à Trump, car elles rappellent ses graves faiblesses en tant que personne et en tant que dirigeant », estime Jordan Tama.
« Mais il n’est pas du tout certain que cela détermine le résultat », rappelle-t-il. « L’élection reposera aussi probablement sur d’autres facteurs, comme l’économie, qui influence souvent l’issue des scrutins. »
LNT avec Afp
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]]>The post À Hawaï, le bilan humain des incendies atteint 99 morts et « pourrait doubler » appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Au cours des dix prochains jours, ce nombre pourrait doubler », a estimé le gouverneur de Hawaï, Josh Green sur CNN, en annonçant la découverte de trois cadavres supplémentaires, qui porte le total à 99 morts.
Car les secouristes et chiens renifleurs qui fouillent les décombres de la ville de Lahaina, quasiment rasée par les flammes, ont encore beaucoup de terrain à couvrir: seulement 25% de la zone a été examinée jusqu’ici, ont expliqué les autorités lundi soir.
« Nous sommes accablés par les circonstances du changement climatique et de la tragédie en même temps », a déploré M. Green.
A Lahaina, 12.000 habitants et ex-capitale du royaume d’Hawaï, le feu a été si intense qu’il a fait fondre le métal.
Les proches de personnes disparues sont encouragées à faire un test ADN pour faciliter l’identification des cadavres. Car jusqu’ici, seules trois victimes « ont pu être identifiées avec leurs empreintes », selon le chef de la police, John Pelletier.
Les autorités comptent restreindre l’accès à Lahaina pendant toutes les recherches, à cause de la présence potentielle de produits chimiques et par respect pour les morts.
« Je suis content que l’on vous rejette (…) parce que sinon vous auriez piétiné nos voisins décédés », a lancé le gouverneur à la presse lundi soir.
Les autorités recensent encore 1.300 disparus, selon M. Green. Un chiffre qui baisse au fur et à mesure que les communications sont progressivement rétablies sur l’île de Maui et que les habitants arrivent à localiser leurs proches.
– Trump dénonce la gestion –
Les circonstances de ces incendies fulgurants, dont la cause n’est pas encore connue, restent floues. Ils ont pris la population par surprise.
Cela nourrit le ressentiment des habitants, qui ne sont pas tous autorisés à regagner la zone autour de Lahaina, contrôlée par des blocages routiers.
« Le manque de communication est abyssal, les gens sont très en colère et frustrés, et la situation ne fait qu’empirer », a confié à l’AFP le pasteur Stephen Van Bueren, dont l’église a été détruite.
Lors des incendies, les alertes officielles à la télévision, la radio et sur les téléphones se sont révélées inutiles pour de nombreux résidents privés d’électricité ou de réseau. Les sirènes d’alarme sont, elles, restées muettes.
Une enquête a été ouverte pour examiner la gestion de crise.
« Nous pensons que les sirènes ont été essentiellement immobilisées par la chaleur extrême » qui régnait sur Maui, a fait savoir M. Green.
Sa gestion a été critiquée par Donald Trump sur le réseau Truth Social. Il « ne veut rien faire d’autre que de blâmer le changement climatique », a dit l’ancien président américain.
Deux autres polémiques ont émergé.
A Lahaina, certains pompiers ont été retardés par des bouches d’incendie à sec ou dont le débit était très faible.
Le fournisseur d’électricité Hawaiian Electric est par ailleurs visé par une plainte qui l’accuse de ne pas avoir coupé le courant, malgré le risque élevé d’incendie et les vents forts nourris par un ouragan passant au sud-ouest de Maui, susceptible de faire tomber les poteaux électriques.
« A Lahaina, l’électricité alimente les pompes qui fournissent l’eau », a rétorqué lundi soir la patronne de l’entreprise Shelee Kimora, en précisant que d’éventuelles coupures de courant pouvaient aussi causer du tort aux personnes âgées ou malades.
– Loger les rescapés –
Les multiples feux qui se sont déclarés la semaine dernière, aidés par les vents forts et la sécheresse sur l’île, brûlent toujours, malgré les efforts des pompiers pour les circonscrire.
Les autorités ne semblent toutefois pas inquiètes face à la tempête tropicale qui doit passer au sud de l’archipel dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle ne devrait avoir « pratiquement aucun impact », selon les services météorologiques américains (NWS).
Ces incendies surviennent au milieu d’un été marqué par des événements extrêmes sur la planète, liés au réchauffement climatique selon les experts, dont des mégafeux de forêt au Canada.
Maui doit désormais nourrir et héberger des milliers de rescapés.
A Kahului, sur la côte nord de l’île, plusieurs chefs cuisiniers de renom confectionnent 9.000 repas par jour, aidés par une armée de bénévoles.
« Certains de nos cuisiniers ont perdu leur maison (dans l’incendie) et ils sont là avec nous, cuisinant pour les gens. Cela vous donne une idée de ce que c’est, cet esprit +Aloha+ », a confié à l’AFP l’un d’eux, Sheldon Simeon, faisant référence à la philosophie de vie hawaïenne.
Selon le gouverneur, les autorités sont en train d’ouvrir environ 2.000 hébergements (chambres d’hôtel, logements Airbnb ou de particuliers) pour loger les rescapés. Un programme qui doit durer au moins 36 semaines.
La reconstruction, elle, sera longue. Rien que pour l’incendie de Lahaina, son coût est estimé à 5,52 milliards de dollars par les autorités fédérales.
LNT avec Afp
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]]>Les autorités locales du comté de Maui ont fait état de 55 morts à 21H00 locales jeudi, (07H00 GMT vendredi), en ajoutant que les pompiers combattaient toujours le feu dans la ville touristique ravagée de Lahaina.
Des milliers d’habitants et de touristes ont déja été évacués des zones sinistrées dans l’archipel. Le bilan pourrait largement excéder les 60 victimes, a affirmé le gouverneur Josh Green, qui a précisé que sur l’île de Maui, Lahaina, ex-capitale du royaume d’Hawaï au 19e siècle, est à « 80% » détruite.
Les images impressionnantes d’un photographe de l’AFP qui a pu survoler Lahaina jeudi montrent des milliers d’immeubles complètement calcinés en bord d’océan. Souvent, aucun mur n’a survécu, leur ancien emplacement est simplement recouvert d’un tas de cendre grisâtres.
« C’est la plus grosse catastrophe naturelle de l’histoire de l’Etat d’Hawaï », a insisté le gouverneur jeudi face à la presse, estimant que le bilan devrait dépasser celui du désastre intervenu un an avant qu’Hawaï ne devienne le 50e Etat américain.
« En 1960, nous avions eu 61 morts quand une énorme vague avait submergé Big Island, » a-t-il expliqué.
Ces incendies ravageurs interviennent au milieu d’un été marqué par une série d’événements météorologiques extrêmes, partout sur la planète.
« Cela ressemble à une zone de guerre là-bas », a raconté à l’AFP, Brandon Wilson, un touriste qui était venu célébrer ses 25 ans de mariage avec son épouse, dans la file d’attente à l’aéroport pour quitter Maui. « C’est vraiment comme si quelqu’un était venu et avait bombardé la ville entière, tout est complètement dévasté, entièrement calciné », raconte-t-il en sanglots.
Alimentés par des vents violents, nourris par la force de l’ouragan Dora qui passe actuellement dans l’océan Pacifique, les feux se sont propagés tellement rapidement que la population a été prise de cours: une centaine d’habitants se sont jetés à la mer pour échapper aux flammes, selon les garde-côtes.
– « Cadavres flottants » –
Le président Joe Biden a signé une déclaration de catastrophe naturelle, ce qui va permettre de débloquer d’importantes aides fédérales pour financer les secours, hébergements d’urgence et efforts de reconstruction.
Mais sur place, les locaux comptent les corps inanimés et s’impatientent.
« Nous essayons de sauver des vies et j’ai l’impression que nous ne recevons pas l’aide dont nous avons besoin », a pesté Kekoa Lansford, un habitant de Lahaina.
« Nous voyons encore des cadavres flottant dans l’eau et sur les digues », a-t-il ajouté.
Une centaine de personnes ont sauté dans l’eau pour échapper aux flammes, a expliqué à CNN un responsable des garde-côtes américain Aja Kirksey.
Des milliers de personnes ont été évacuées des zones sinistrées vers des centres d’urgence ou l’aéroport principal de Maui.
« Nous allons avoir besoin d’héberger des milliers de personnes », a insisté le gouverneur, en expliquant que les autorités contactent actuellement les hôtels de l’archipel et font appel à la générosité des habitants capables de loger des déplacés chez eux.
Les touristes sont priés de quitter l’île, des bus sont organisés pour les exfiltrer.
Comme Lorraina Peterson, qui a passé trois jours coincée dans sa chambre d’hôtel en guise de lune de miel.
Sans électricité et internet, « nous étions complètement désemparés », a-t-elle raconté à l’AFP à l’aéroport avant d’embarquer.
« Même à l’hôtel, ils ne savaient pas ce qui se passait », a-t-elle ajouté, en se disant « triste pour les gens qui ont perdu leurs maisons ».
– Maui était « désséchée » –
Selon le site PowerOutage, environ 11.000 foyers et commerces restaient sans électricité jeudi après-midi dans l’archipel.
Les incendies se sont propagés de manière fulgurante grâce à une végétation « particulièrement desséchée » à Maui, qui a connu des précipitations en dessous de la moyenne ce printemps et des températures plus élevées que d’habitude, selon Thomas Smith, professeur de géographie environnementale à la London School of Economics and Political Science.
S’il est toujours difficile d’attribuer un événement particulier au changement climatique, les scientifiques rappellent régulièrement que le réchauffement de la planète augmente la fréquence des événements extrêmes. Plus intenses et plus nombreux, les épisodes de sécheresse augmentent la dangerosité des incendies, qui se propagent plus rapidement.
Des incendies massifs ont ravagé le Canada, une vague de chaleur d’une longévité record a éprouvé le sud des Etats-Unis et la canicule a également frappé en Europe et dans certaines parties d’Asie.
LNT avec Afp
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]]>The post Au 100e jour de leur grève, les scénaristes d’Hollywood fustigent les studios appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après plus de trois mois de grève, le fossé qui sépare le puissant syndicat des scénaristes (WGA) des patrons de studios et plateformes de streaming semble toujours béant.
Aucun accord n’a été trouvé pour mieux rémunérer les auteurs de scénario avec les bénéfices issus du streaming, ou pour encadrer l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans l’industrie.
Depuis le début de ce mouvement social, les deux parties ne se sont quasiment pas parlé. Et mi-juillet, la crise s’est aggravée avec l’entrée en grève des acteurs, qui portent des revendications similaires.
Presque totalement à l’arrêt, Hollywood n’avait plus connu un tel double mouvement social depuis 1960.
« Le refus de considérer sérieusement les propositions raisonnables des scénaristes a fait durer la grève de la WGA pendant 100 jours, et ce n’est pas fini », a déclaré mercredi à l’AFP le syndicat, dénonçant cette durée comme un « seuil honteux » pour les studios.
Les studios « sont entièrement responsables de la fermeture de l’industrie », a ajouté le syndicat dans un communiqué, en précisant que satisfaire les exigences des grévistes aurait un coût « bien inférieur aux dommages causés par leur intransigeance ».
La dernière grève des scénaristes, en 2007-2008, avait duré 100 jours et coûté 2,1 milliards de dollars à l’économie californienne, selon une estimation de l’Institut Milken.
Mais cette fois-ci, aucune issue n’est en vue.
Après trois mois de silence radio, scénaristes et studios ont repris le dialogue vendredi, lors d’une réunion qui devait permettre d’envisager une réouverture des négociations. Mais cette rencontre n’a rien donné.
Quelques heures avant la rencontre, la WGA doutait de la bonne foi des studios dans un message adressé à ses membres. Le patronat a réagi en dénonçant une rhétorique « malheureuse ».
– « Combat existentiel » –
« Cette grève a fait du tort à des milliers de personnes dans cette industrie et nous prenons cela très au sérieux. Notre seul objectif est de redonner du travail aux gens », ont assuré les studios, regroupés sous l’égide de l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP).
Pour Charlie Kesslering, présent mercredi sur un piquet de grève devant les bureaux de Netflix à Los Angeles, la lutte des scénaristes est un « combat existentiel » et « il faudra bien plus que 100 jours pour que la motivation disparaisse ».
« Il s’agit de faire en sorte que les carrières que nous aimons tant restent des carrières et restent un moyen viable de gagner sa vie », a ajouté ce scénariste.
Une détermination également proclamée avec insistance par la WGA. « Les studios n’ont pas d’autre choix que de conclure un accord équitable », a martelé le syndicat dans son communiqué. « En attendant, nous restons résolus et unis. »
Scénaristes et acteurs campent sur leurs positions car ils sont échaudés par l’avènement du streaming. Au cours de la dernière décennie, ce nouveau modèle a bouleversé leurs rémunérations « résiduelles », qui découlent de chaque rediffusion d’un film ou d’une série et leur permettent de vivre entre deux projets.
Intéressants avec la télévision car calculés en fonction du tarif des publicités, ces émoluments sont bien moindres avec les plateformes de streaming, qui ne communiquent pas leurs chiffres d’audience et paient un forfait, indépendamment du succès.
L’usage naissant de l’intelligence artificielle, capable d’écrire des scénarios ou cloner la voix et l’image des acteurs, ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.
Le conflit a beau faire du surplace, l’approche semble évoluer vers une posture un peu moins incisive du côté du patronat. Après avoir critiqué les demandes « irréalistes » des grévistes mi-juillet, le patron de Disney Bob Iger a adopté un ton plus conciliant mercredi.
Lors de la publication des résultats du groupe, qui coïncidait avec le 100e jour de la grève, il a dit être « personnellement impliqué » pour trouver une issue à la crise, exprimant « son profond respect » pour les créatifs de son entreprise et de l’industrie.
LNT avec Afp
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]]>The post Incendies à Hawaï: au moins 36 morts, des milliers d’évacuations appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Alors que les efforts pour combattre les feux se poursuivent, 36 personnes décédées ont été découvertes à ce jour pour le feu de Lahaina toujours actif », selon un communiqué tard mercredi des autorités du comté de Maui, l’île principalement touchée.
Le feu a durement frappé la ville touristique de Lahaina sur la côte Ouest de Maui, en grande partie détruite par les flammes. Un précédent bilan annoncé par le maire du comté, Richard Bissen, faisait état de six morts.
Les incendies touchent principalement l’île de Maui, et dans une moindre mesure celle d’Hawaï. Ils ont été aggravés par des vents violents, allant jusqu’à 130 km/h, nourris par la force de l’ouragan Dora, qui passe actuellement dans l’océan Pacifique, à plusieurs centaines de kilomètres au sud de l’archipel.
Lahaina, station balnéaire de 12.000 habitants a vécu des scènes « dignes d’un film d’horreur », a témoigné Claire Kent, une habitante dont la maison a été détruite par le feu, sur CNN. Elle a décrit le chaos qui s’est saisi de la commune avec des « gens coincés dans les embouteillages », au milieu de « voitures en flammes des deux côtés de la route ».
« Une grande partie de Lahaina (…) a été détruite et des centaines de familles locales ont été déplacées », a confirmé le gouverneur d’Hawaï, Josh Green, dans un communiqué.
Des survols au-dessus de la ville ont permis d’identifier « plus de 271 structures » endommagées, selon le comté de Maui.
– Hôpitaux « dépassés » –
Dans le centre-ville, « à part quelques bâtiments ici et là, tout n’est que décombres », a expliqué à l’AFP un agent des forces de l’ordre, sous couvert d’anonymat.
La zone « n’a pas été fouillée ni déblayée du tout », a-t-il ajouté, en expliquant s’attendre à ce que les secours retrouvent des cadavres. « Vu la quantité de matériaux carbonisés, (…) je ne pense pas qu’il y ait grand-chose de vivant là-dedans.
Coincés par les flammes, certains habitants de la ville se sont jetés à la mer pour tenter de survivre: 14 personnes ont été secourues dans les eaux au large de Lahaina, selon les autorités.
Le réseau hospitalier de l’île est « dépassé » par les patients souffrant de brûlures ou ayant inhalé de la fumée, d’après la vice-gouverneure Sylvia Luke, selon qui la situation est « dramatique ».
Les autorités tentent de transférer les patients vers d’autres îles.
Selon le comté de Maui, plus de 2.100 personnes ont été hébergées dans des centres d’urgence, et environ 2.000 voyageurs ont été hébergés à l’aéroport de Kahului, en attendant de pouvoir être évacués.
La Garde nationale a été activée et le président américain Joe Biden a annoncé la mobilisation de « tous les moyens fédéraux disponibles » sur l’archipel pour lutter contre les feux.
Le vent a fait tomber de nombreux poteaux électriques et les réseaux de communication sont coupés sur une partie de Maui. Cela complique grandement la tâche des secours, car même le service d’appel d’urgence 911 ne fonctionne pas dans certaines zones de l’île.
Selon le site PowerOutage, environ 13.000 foyers et commerces restaient sans électricité mercredi soir dans l’archipel.
– Habitants « dévastés » –
Habitante de Lahaina, Roxanne Zimmerman a été parmi les premières à évacuer la ville mardi après-midi. D’après les images aériennes qu’elle a vues sur les réseaux sociaux, l’immeuble où elle vivait a été détruit.
« Nous sommes dévastés, nous ne savons pas comment nous allons reconstruire, ni même si nous pouvons le faire. Et plus encore, nous ne savons pas combien de personnes nous avons perdues », a-t-elle confié à l’AFP par téléphone.
La partie occidentale de Maui est en proie à la sécheresse « depuis deux ans », selon cette photographe de 34 ans. « Avec cet ouragan qui est passé au sud, c’était les conditions idéales pour qu’un incendie emporte tout. »
Responsable d’une école de surf sur l’île, Elizabeth Smith se fait un sang d’encre pour six de ses employés qui vivent à Lahaina.
« Nous savons qu’un couple a pu être évacué, mais nous ne savons pas ce qu’il en est des autres », a-t-elle raconté à l’AFP par téléphone, en expliquant que les communications restaient difficiles.
« Je ne veux pas être dramatique, mais je ne pense pas qu’une telle chose soit jamais arrivée à Maui », a estimé cette habitante, qui vit depuis plus de 30 ans sur place. « Il est inhabituel d’avoir autant de zones touchées par les incendies, il y en a partout sur l’île. »
Selon la vice-gouverneure, le fait que les incendies aient été indirectement alimentés par de forts vents exacerbés par l’ouragan Dora est « sans précédent », car ces phénomènes météorologiques apportent d’ordinaire pluies et inondations à Hawaï.
Des millions de personnes ont été frappées par des phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde entier au cours des dernières semaines, des événements qui, selon les scientifiques, sont exacerbés par le changement climatique.
LNT avec Afp
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]]>The post Sommet sur l’Amazonie: Lula veut que les pays riches mettent la main à la poche appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Ce ne sont pas les pays, comme le Brésil, la Colombie, le Venezuela, qui ont besoin d’argent. C’est la nature », a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lors d’un point presse à Belem, où ce sommet a fait office de répétition générale avant la COP30.
C’est dans cette ville de 1,3 million d’habitants située au nord du Brésil, aux portes de l’Amazonie, qu’aura lieu cette conférence de l’ONU sur le climat, en 2025.
Les débats, qui ont débuté mardi, ont rassemblé pour la première fois en 14 ans des représentants des huit pays membres du traité de coopération amazonienne (OTCA).
Le Brésil, la Colombie, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela ont signé la « Déclaration de Belem », prévoyant la création d’une Alliance contre la déforestation, mais sans fixer d’objectif concret.
« Il n’y a pas de mesure claire pour répondre à l’urgence climatique, pas d’objectif précis ou de délai fixé pour éradiquer la déforestation » a fustigé mercredi Leandro Ramos, de l’antenne brésilienne de Greenpeace, qui aurait également souhaité que la déclaration évoque « la fin de l’exploration pétrolière » en Amazonie.
« Pour que notre vision ne soit pas juste inscrite sur du papier, il faut adopter des actions concrètes », a reconnu le ministre des Affaires étrangères du Brésil, Mauro Vieira.
– Message de Macron –
Mercredi, le sommet a rassemblé d’autres participants, notamment les présidents du Congo-Brazzaville et de la République du Congo, pays qui abritent également de vastes forêts tropicales. L’Indonésie était également représentée, ainsi que Saint-Vincent-et-les Grenadines
À l’issue des débats, une autre déclaration commune, au nom de ces pays et des huit membres sud-américains de l’OTCA a été publiée, pour affirmer leur « engagement dans la préservation des forêts, la réduction des causes de la déforestation et la recherche d’une transition écologique juste ».
Ils ont également fait part de leur « préoccupation face au non respect d’engagements financiers des pays développés », citant les 100 milliards de dollars annuels promis aux pays en développement pour faire face au réchauffement. Une promesse qui date de 2009 et devait initialement être tenue dès 2020.
« Si les pays riches veulent préserver réellement les forêts existantes, il faut mettre de l’argent, et pas seulement s’occuper des arbres, mais du peuple qui vit en-dessous, qui veut vivre dignement », a insisté Lula, estimant que le sommet serait « vu à l’avenir comme un tournant du développement durable ».
« Nous avons posé les jalons de la construction d’un agenda commun avec les pays en développement dotés de forêts tropicales, jusqu’à ce que l’on se retrouve ici à Belem pour la COP30 », a-t-il ajouté.
La France, qui possède un territoire amazonien avec la Guyane, a pris part aux débats mercredi par l’intermédiaire de son ambassadrice à Brasilia, Brigitte Collet, qui a lu un message envoyé par le président Emmanuel Macron.
Ce dernier a tenu à « confirmer l’engagement fort de la France pour la protection des forêts et de l’Amazonie en particulier ».
Pour lutter contre la déforestation, il a appelé à « trouver des solutions concrètes à nos problèmes communs, non pas en mettant sous cloche les forêts tropicales mais en associant les populations qui vivent dans la forêt et de la forêt, et qui en sont les premières gardiennes ».
– Éviter le point de non-retour –
L’objectif de la rencontre de mercredi était également de trouver des points d’accord en vue de la COP28. Elle aura lieu en fin d’année à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, qui ont également envoyé un représentant à Belem.
La déclaration commune des pays de l’OTCA, un document-fleuve en 113 points, a posé de façon détaillée les jalons d’une coopération « pour éviter que l’Amazonie n’atteigne le point de non-retour » dans cette vaste région qui abrite environ 10% de la biodiversité mondiale.
Si ce point de non-retour était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.
Entre 1985 et 2021, la forêt amazonienne a perdu 17% de sa végétation, selon des données recueillies par le projet de recherche MapBiomas.
LNT avec Afp
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]]>The post Biden limite les investissements dans les technologies, la Chine proteste appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le décret prévoit que les entreprises américaines ne pourront plus investir librement à l’étranger dans les technologies les plus avancées, comme l’intelligence artificielle (IA) ou l’ordinateur quantique, si cela concerne des « pays problématiques », notamment la Chine, a annoncé le département du Trésor.
Cette décision, au nom de la défense « de la sécurité nationale » américaine, répond à la crainte de l’administration Biden de voir la Chine profiter des investissements américains en terme de transfert de technologies mais aussi via de l’accompagnement dans la mise en place de lignes de production, des échanges de connaissances et d’accès aux marchés.
Pékin n’a pas tardé à réagir, adressant jeudi à Washington une protestation « solennelle » par la voie diplomatique.
« La Chine est extrêmement mécontente et s’oppose fermement à l’insistance des Etats-Unis à introduire des restrictions sur les investissements en Chine », a déclaré un porte-parole du ministère des affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant que son pays est « très préoccupé par cette situation et se réserve le droit de prendre des mesures ».
Dans un communiqué distinct, un porte-parole du ministère chinois du Commerce a en outre déclaré que le décret « s’écarte sérieusement des principes de l’économie de marché et de la concurrence loyale que les Etats-Unis ont toujours promus, et affecte les décisions normales des entreprises, nuit à l’ordre commercial international et perturbe gravement la sécurité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ».
Mercredi, Joe Biden était au Nouveau-Mexique pour vanter sa politique industrielle, et assurer le service après-vente de ses deux grands plans d’investissements, dont le « CHIPS and Science Act », qui fête son premier anniversaire, et doit ramener sur le sol américain la fabrication des semi-conducteurs.
« Où est-il écrit que l’Amérique ne peut plus être première de nouveau dans l’industrie manufacturière? Parce que c’est exactement ce que nous allons faire », a promis le démocrate de 80 ans, qui brigue un second mandat à la Maison Blanche.
– « Quand je pense climat, je pense emplois » –
Son autre plan d’investissements, l' »Inflation Reduction Act », est un projet pharaonique de transition énergétique promulgué le 16 août 2022.
A chaque fois, la même logique: faire couler à flots les subventions, multiplier les incitations fiscales afin d’encourager la production et le développement aux Etats-Unis, aussi bien des voitures électriques que des semi-conducteurs du futur.
Cette politique de souveraineté industrielle décomplexée bouscule les alliés traditionnels des Etats-Unis. Tant pis, car Joe Biden a d’autres priorités.
Sur le plan national, il lui faut regagner, au moins un peu, le vote ouvrier capté par son prédécesseur Donald Trump. Sur le plan diplomatique, la priorité est de tenir tête à la Chine, à tous les niveaux: militaire, économique, technologique.
Au Nouveau-Mexique, Joe Biden a inauguré la construction d’une ligne de fabrication de tours éoliennes du groupe Arcosa, qui prend le relais d’un fabricant de vaisselle jetable et d’une usine de structures plastiques qui ont fait faillite.
« Quand je pense climat, je pense emplois. Je ne pense pas à tous les dangers, (…) mais aux emplois (qui vont être créés, NDLR) pour remédier au problème », a déclaré le président.
Le président américain, après une étape mardi au Grand Canyon portant plutôt sur l’environnement, s’est consacré cette fois à l’emploi et l’économie, autres sujets incontournables dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024.
« Le trimestre dernier, la construction d’usines a plus contribué au produit intérieur brut qu’à n’importe quel moment en 40 ans. Au lieu d’exporter des emplois américains, nous créons des emplois américains et nous exportons des produits américains », a encore souligné le démocrate.
– « Restaurer le rêve américain » –
« Bidenomics (politique économique de Joe Biden, NDLR) est juste une autre façon de dire +restaurer le rêve américain+ », a encore dit Joe Biden. Un clin d’œil à Donald Trump, qui promet, avec son slogan, de « rendre à l’Amérique sa grandeur ».
L’exécutif américain assure que depuis la signature du « Inflation Reduction Act » – ainsi nommé parce qu’au moment de sa promulgation, l’Amérique courbait l’échine sous une flambée des prix – quelque 110 milliards de dollars d’investissements dans les énergies propres ont été annoncés aux Etats-Unis.
Il évalue à plus de 166 milliards de dollars les investissements dans la production de composants électroniques dans les technologies de pointe dus au « CHIPS and Science Act ».
LNT avec Afp
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