Angola-RDC : Un partenariat dans les hydrocarbures
Les gouvernements de l’Angola et de la République démocratique du Congo ont décidé d’établir un partenariat pour l’approvisionnement, la commercialisation et la distribution de produits pétroliers entre les deux pays. La décision a été prise lors d’une réunion bilatérale, tenue durant le weekend à Luanda, entre des ministres et représentants des deux pays dans le domaine des hydrocarbures. Ce partenariat sera établi entre les sociétés Sonahydroc de la RDC et Sonangol d’Angola, précisent les deux parties dans un communiqué conjoint, notant que deux réunions techniques se sont tenues, à savoir une sur le projet de Zone d’Intérêt Commun (ZIC) et l’autre sur le mécanisme conjoint de commercialisation des dérivés pétroliers. Les deux parties ont, à cette occasion, approuvé la création d’un groupe de travail composé de représentants des institutions des deux pays. Concernant le mécanisme conjoint d’échange de produits pétroliers, le communiqué indique qu’il est nécessaire de reconnaître l’existence d’un marché en RDC pour la commercialisation des produits pétroliers, par des entités angolaises.
Côte d’Ivoire : Appel à la création d’une filière laitière intégrée
Le Premier ministre Patrick Achi, a souhaité la création d’une filière laitière intégrée en Côte d’Ivoire, en sollicitant l’expertise de l’entreprise de produits laitiers FrieslandCampina. «J’invite FrieslandCampina à faire bénéficier notre pays du transfert de compétences et de technologies, en vue de créer en Côte d’Ivoire, une filière laitière totalement intégrée. Celle-ci aura, en amont, le soutien et l’accompagnement des nationaux pour la création et le développement de PME et fermes laitières, capables d’approvisionner ces unités industrielles», a déclaré M. Achi. Au-delà de ce projet, il a invité FrieslandCampina à s’engager à renforcer et à diversifier sa présence dans le secteur industriel ivoirien, en réalisant des investissements dans la valorisation du large éventail de produits dont dispose le pays. Le Premier ministre a par ailleurs exhorté les investisseurs privés nationaux et internationaux à saisir toutes les opportunités d’investissement qui se présentent en Côte d’Ivoire dans les dix secteurs stratégiques définis dans la Vision 2030 du président Alassane Ouattara et le Plan National de Développement (PND 2021-2025).
Côte d’Ivoire : Un grand projet agricole en développement
Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et le président directeur général de la société TBEA, Zhong Yanmin, ont signé, récemment à Abidjan, une convention pour la construction de 108 entrepôts modernes de traitement et de stockage de noix brute de cajou et de 60 silos de stockage de céréales dans toutes les zones productrices d’anacarde. «La Côte d’Ivoire va se doter de 108 entrepôts dans les zones de production de noix de cajou, avec une capacité globale de stockage de plus de 470.000 tonnes, et de 10 parcs de silos pour une capacité de 30.000 tonnes chacun. Soit un total de 300.000 tonnes réparties dans les zones de production sur l’étendue du territoire national», a déclaré M, Adjoumani. Ces deux projets permettront, selon le ministre d’Etat, d’assurer les meilleures conditions de stockage et de conservation des produits. Ils contribueront à accélérer la transformation et la modernisation de l’agriculture et à améliorer considérablement la compétitivité internationale des produits agricoles.
Ethiopie- Kenya : Un poste frontalier à guichet unique
L’Ethiopie et le Kenya sont parvenus récemment à mettre en place un poste frontalier à guichet unique ce qui va promouvoir les échanges commerciaux et favoriser la circulation des personnes entre les deux pays voisins.
Les responsables des deux pays ont signé dans ce sens un manuel de procédure qui encadre et harmonise les formalités d’entrées et de sorties de ce poste frontalier à guichet unique, basé dans la ville de Moyale au nord-est de l’Ethiopie.
La mise en place de ce poste à guichet unique a bénéficié de l’appui financier de la Banque africaine de développement (BAD).
Ethiopie : Le poids du secteur aérien
En Ethiopie, le transport aérien a contribué en 2019 pour 4,2 milliards de dollars au PIB du pays est-africain, selon des chiffres publiés par l’Association du transport aérien international (IATA). Le secteur de l’aviation du pays, qui employait 19 000 personnes, a soutenu plus de 1,3 million d’emplois dans l’ensemble de l’économie, selon la même source. Selon l’IATA, le trafic de passagers à destination, en provenance et à l’intérieur de l’Ethiopie en juin 2021 était de 30 % inférieur à celui de juin 2019, une amélioration significative par rapport à la baisse de 47 % enregistrée en janvier 2021 par rapport à janvier 2019.
Gabon : Les ministres des Finances de l’UMAC se réunissent
Le ministre gabonais de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty-Mbou, a assisté le 24 septembre à Douala au Cameroun, à la réunion ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et à la Session extraordinaire ministériel du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Pref-Cemac). Ces réunions trimestrielles des ministres des Finances, du Budget et de l’Économie avaient pour but de faire le point sur la conjoncture économique et financière de la zone, notamment l’état des lieux à fin juin 2021. Le 18 août dernier lors de la conférence extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac consacrée à «l’évolution de la situation macroéconomique dans la zone CEMAC en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement» des décisions et résolutions avaient été prises et annoncées. Elles ont été au cœur de ces rencontres, singulièrement du Pref-Cemac. L’objectif principal de la réunion du comité de pilotage était d’examiner la matrice des réformes et des actions devant être menées par les États membres de la Cemac et les institutions communautaires concernées. Ce qui implique au final la mise en œuvre des politiques et des réformes prioritaires dans le cadre de la deuxième phase du Pref-Cémac, devant mener à une réelle transformation structurelle, l’industrialisation des économies de la sous-région et créer de meilleures conditions d’une croissance soutenue, équitable et tirée par le privé.
Mali : Sanlam acquiert les activités d’assurance de la NSIA
Sanlam anciennement Saham assurances a acquis les activités d’assurance Vie et Non-vie de l’entreprise Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) au Mali. L’annonce a été faite via un communiqué publié le 22 septembre 2021. Cette transaction vise à renforcer la présence de la société au Mali et à «conforter notre position parmi les trois premiers acteurs des marchés de l’assurance Vie et Non-vie», précise-t-on dans le document. Cette acquisition pourrait faire de Sanlam le leader sur les deux segments, de l’assurance Vie et IARD. Sur cette dernière, en 2020, Sanlam anciennement Saham assurances avait une part de marché de 38%, juste derrière SONAVIE (40%) et devant NSIA (18%). En contrepartie de la transaction, Sanlam cède ses activités d’Assurance Nonvie au Congo et en Guinée et celles de son Assurance Vie au Togo et au Gabon à NSIA. Cette cession donnera l’opportunité à Sanlam, groupe panafricain basé en Afrique du Sud et présent dans plusieurs pays de mieux canaliser ses ressources et ses efforts.
Nigeria : L’eNaira lancé le 4 octobre
Initialement prévu le 1er octobre, l’eNaira sera lancé le 4 octobre. C’est ce qu’a déclaré récemment Godwin Emefiele, gouverneur de la Banque centrale du Nigeria (CBN) à un groupe d’investisseurs étrangers à New York. La principale raison de ce report est liée aux manifestations de la fête nationale le 1er octobre. « La Banque centrale ne voudrait pas que l’événement enlève de l’éclat à la célébration de l’indépendance », a expliqué M. Emefiele. Néanmoins, la plateforme eNaira a été mise en ligne une semaine avant le lancement officiel du token. Elle a enregistré la visite d’un million d’internautes en 24 heures, d’après les analyses de Thisday, et ceux-ci ont pu découvrir les services qu’offrirait la CBN avec sa monnaie numérique. Entre autres, la plateforme promet des transactions financières plus faciles pour les utilisateurs d’eNaira. Il s’agit par exemple d’effectuer des paiements de pair à pair d’un compte bancaire ou d’une carte liée, de transférer de l’argent de son compte bancaire vers son portefeuille eNaira ou encore d’effectuer des paiements en magasin en utilisant son portefeuille eNaira en scannant les codes QR.
Sénégal : 250 MM$ pour que l’Afrique résiste à la crise
L’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 250 milliards de dollars d’ici à 2025 afin de pouvoir faire face au choc résultant de la pandémie de Covid-19 et amorcer sa relance économique, a indiqué vendredi à New York, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. ‘’Au regard de l’impact profond de la crise, l’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252 milliards de dollars d’ici à 2025 pour contenir le choc et amorcer sa relance économique’’, a-t-il déclaré lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies ouverte mardi au siège de l’organisation à New York. Le président sénégalais a souligné la nécessité d’œuvrer ensemble pour réaliser le deuxième objectif de Paris portant l’allocation aux pays africains de 67 milliards de dollars suivant des modalités à convenir. Il a signalé que cet argent est mobilisable sur les quotas de DTS des pays riches qui y consentent, pour atteindre le seuil des 100 milliards convenus. « C’est ainsi que nous pourrons asseoir les prémices d’un New Deal avec l’Afrique, par une gouvernance économique et financière mondiale réformée, plus juste et plus inclusive. Ce New Deal est possible, si nous faisons en sorte que les paradigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement’, a fait valoir Macky Sall.
Tanzanie : Un guide sur les investissements stratégiques
Le gouvernement tanzanien, en collaboration avec le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF), a lancé un guide pour la préparation des investissements stratégiques des gouvernements locaux. Il s’agit d’un nouveau manuel destiné aux équipes de projet des gouvernements locaux qui fournit des conseils techniques détaillés sur la façon d’identifier, de développer, de financer et de gérer les investissements dans les infrastructures génératrices de revenus. S’exprimant à l’occasion du lancement de la directive, la ministre d’État, en charge de l’administration régionale, Ummy Mwalimu a souligné l’importance du document pour les gouvernements locaux, affirmant que ce guide est un « livre historique » qui s’aligne sur un plan de développement quinquennal ». Mme Mwalimu a remercié l’UNCDF pour son soutien continu, ajoutant que l’investissement et l’innovation sont la clé du développement de tout pays. Le chef de l’UNCDF Tanzanie, Peter Malika, a souligné l’engagement de son organisation à continuer de soutenir le gouvernement pour faire avancer le programme de développement et améliorer les moyens de subsistance grâce à des investissements accrus.
Togo : Une société d’assemblage de motos voit le jour
« M AUTO Togo », une société d’assemblage de motos électriques et de triporteurs, a lancé récemment ses activités à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) au Togo. Inaugurée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, en juin 2021, la PIA a pour vocation d’accélérer l’émergence de nouvelles industries à fort potentiel, notamment dans les domaines de l’automobile, l’agroalimentaire et le textile. La cérémonie de lancement, qui a eu lieu sur le site annexe de la PIA hébergeant l’infrastructure, s’est déroulée en présence de nombreux officiels, notamment de la ministre chargée de la Promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor, et du ministre des Transports, Affoh Atcha-Dedji. La structure est portée par le groupe indien « M Auto » qui annonce une production destinée au marché local, mais également régional, avec en ligne de mire une capacité future de 1000 véhicules par jour. Il y a quelques mois, M Auto avait offert au gouvernement togolais un lot de véhicules électriques, en appui à ses efforts de préservation de l’environnement, à travers la réduction de l’empreinte carbone.