M. Laurent Dupuch, Président Directeur Général du Groupe BMCI
Le Président du Directoire de BMCI, M. Laurent Dupuch, entouré des membres du Directoire de la banque, MM. Rachid Marrakchi et Driss Bensmail , a réuni les journalistes dans un palace de Casablanca pour la présentations des résultats 2017 de la filiale marocaine du Groupe BNP Paribas.
En cette occasion, M. Laurent Dupuch, chiffres clés de l’exercice clôturé à fin 2017 à l’appui, a mis l’accent sur le bon comportement des crédits, cœur de l’activité de la banque, avec une amélioration des crédits d’équipement, du leasing et du crédit à la consommation, signe d’une conjoncture économique en amélioration.
Preuve en est que les crédits par caisse consolidés, par définition à court terme, et destinés au financement de l’activité courante des entreprises, stagnent à près de 40 milliards de dirhams alors que l’encours moyen des crédits à la clientèle a crû de 3,6% l’année dernière.
La baisse du coût du risque est le second point fort de 2017, diminuant de 10,3% en consolidé, reflétant les efforts de maîtrise et d’anticipation des risques comme le précise le communiqué de BMCI.
Avec la précision apportée par le Président Dupuch que la baisse continue du coût du risque traduit un développement pérenne.
Compte tenu de ces arguments forts en potentiel, le groupe BMCI affiche au 31 décembre 2017 une hausse de 26,8% du Résultat Net Consolidé part du groupe, à 547 millions de dirhams contre 431 Mdh en 2016.
Par contre, ce résultat ressort manifestement plus de la marge sur commissions consolidé qui a progressé de 2,8% et du résultat des opérations de marché, +11,1%.
Le Produit Net Bancaire consolidé ou chiffre d’affaires de la banque, s’est élevé à 3 milliards de dirhams à fin 2017, en baisse de 1,3 %.
Il a pâti de l’effet exceptionnel de la contribution de la banque à l’opération de démutualisation de la bourse, sans quoi il aurait été stable.
Par contre, la marge d’intérêt a continué à baisser sous l’effet de la faiblesse des taux que BMCI essaye de compenser par une plus forte mobilisation des crédits.
En somme, BMCI résiste bien à la conjoncture, encore mitigée, en améliorant son risque et en stabilisant ses indicateurs, ce que n’a pas manqué de saluer positivement l’agence internationale de notation, Fitch Ratings, en lui maintenant sa note A.
Sur le plan commercial, BMCI a ouvert trois grands centre d’affaires à Casablanca en 2017, lesquels concentrent l’ensemble des services offerts à la clientèle.
En 2018, la banque va déployer la même approche dans les régions du Maroc.
On comprend ainsi que les clients restent au centre des préoccupations de la banque qui développe les services à distance pour les mettre à leur disposition.
BMCI déploie des efforts conséquents sur la digitalisation pour accompagner les clients dans l’obtention à distance de crédits et notamment ceux à la consommation, seule finalisation qui impose une signature se faisant physiquement.
Toujours dans le but d’améliorer son offre, BMCI propose des crédits immobiliers à taux variable à ses clients.
Enfin, le Groupe BMCI est très vigilant en matière de développement, et entreprend à ce titre une politique récente de bancarisation qui consiste non pas à ouvrir plus d’agences, mais à veiller à l’activité des comptes ouverts par ses clients.
En effet l’activité des comptes ouverts est un vrai enjeu pour la banque qui va jusqu’à fusionner des agences, (il y en a eu20 en 2017), sur la base donc du critère de l’activité des comptes pour répondre à cet objectif.
Afifa Dassouli