L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) vient d’organiser le séminaire de clôture du Projet d’Adaptation aux Changements Climatiques dans les Zones Oasiennes (PACCZO). Financé par le Fonds d’Adaptation (FA) à travers un don de 9,97 millions USD et lancé en 2015 dans la région Drâa-Tafilalet au profit d’une population de 40.000 habitants, ce projet a concerné deux zones particulièrement vulnérables aux changements climatiques, à savoir les bassins de Ghéris et Maider.
Ce séminaire a été une occasion pour présenter les réalisations globales dudit projet, ses impacts et ses retombées sur la population bénéficiaire à travers les résultats exposés notamment de l’évaluation finale du projet et les témoignages des organisations professionnelles et des agriculteurs ayant soulevés les effets positifs ressentis en matière d’adaptation aux changements climatiques à travers notamment la sécurisation de 615 ménages en eau potable, l’augmentation de la superficie irriguée de 585 ha, l’amélioration de la prise de conscience de la population et des acteurs des effets des changements climatiques, l’augmentation de la valeur ajoutée des cultures, ainsi que la création d’un dynamisme économique et l’amélioration substantielle des conditions de vie de la population à travers les activités économiques, agricoles et non agricoles, notamment pour les jeunes et les femmes.
Exécuté par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) en tant qu’entité d’exécution et administré par l’ADA en tant qu’Entité Nationale de mise en œuvre accréditée par le FA, le projet PACCZO porte sur l’intégration de la composante de l’adaptation aux changements climatiques dans le processus de mise en œuvre de toute intervention de développement dans les zones oasiennes.
Le principal objectif dudit projet est de renforcer la capacité d’adaptation des populations des zones oasiennes face aux impacts du changement climatique pour une meilleure gestion des ressources hydriques dans les zones oasiennes, la diversification des sources de revenus et l’amélioration de la résilience et les conditions de vie des populations vulnérables aux changements climatiques dans les zones cibles.
‘‘Le PACCZO, à travers ses retombées positives à plusieurs niveaux, se positionne comme l’un des modèles réussis, il s’agit de l’initiation d’une dynamique de développement de la zone du projet, qui ne cessera de s’amplifier et de s’accélérer et de se généraliser progressivement avec le temps. Cette dynamique repérée au niveau du tissu associatif et coopératif, constitue un véritable garant de la reproductibilité et de la durabilité des actions du projet’’, dit-on auprès de l’ADA.
H.Z