En effet, une vingtaine de pays membres de l’Union Africaine (UA) ont émis à Addis-Abeba, une forte réserve à la décision du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA sur le Sahara, qui appelle le Maroc et la pseudo « RASD » à « s’engager dans des pourparlers directs et sérieux » et à apporter la coopération nécessaire aux organes politiques de l’UA, à la Commission et au Haut Représentant de l’UA pour le Sahara.
Les délégations de ces pays expriment leurs « fortes réserves » en référence à cette décision, au deuxième jour de la 29-ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA. La Conférence engage les présidents de l’UA, Alpha Condé, et de la Commission de l’Union Africaine (CUA), le tchadien Moussa Faki Mahamat, sur la base de l’accord-cadre signé entre l’UA et l’ONU, le 19 mai 2017 à New York, à assurer le « soutien approprié » aux actions pour « soutenir les efforts des Nations Unies pour parvenir à un accord sur une solution consensuelle et définitive du conflit ».
La Conférence demande aux présidents de l’UA et de la CUA, en concertation avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de « prendre les mesures appropriées pour soutenir les efforts des Nations Unies et d’encourager les parties, aujourd’hui présentes toutes les deux au sein de l’UA, pour coopérer loyalement en vue du succès du nouveau processus ».