
A en croire le ministre délégué chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance, Lahcen Daoudi, les prix des carburants au niveau national suivent généralement l’évolution du marché international, mais parfois à des proportions différenciées. Et d’expliquer que les changements des prix à la pompe sont maintenus à la même fréquence d’avant la libéralisation des prix, ce qui pourrait être interprété comme un comportement qui nuit à la concurrence.
Concernant le bilan de la libéralisation du secteur, Daoudi a fait savoir que l’approvisionnement du marché national en ces produits stratégiques continue en dépit de l’arrêt de la raffinerie de la SAMIR, qui couvrait plus de 50 % du marché local en carburants et plus de 90% en fuel, ainsi que la diversification des carburants présentés au consommateur et l’amélioration de la qualité des services offerts dans ce sens.
Le ministre a également rappelé que la réforme du secteur des hydrocarbures liquides, qui était à la tête des secteurs bénéficiaires de la subvention avec plus de 64%, a été menée de façon progressive et par étapes, précisant que cette réforme a été initiée par la mise en application de l’indexation partielle, qui consistait à limiter le plafond de la subvention aux crédits ouverts par la loi des finances et à répercuter sur le consommateur la variation des prix qui dépasse les 2,5 %. Elle concerne également la suppression définitive de la subvention sur les prix de l’essence et celui du fuel destiné aux industries, la réduction graduelle de la subvention du gazole et la libéralisation des prix des combustibles liquides à compter du 1er décembre 2015.