Au sujet d’un certain nombre de problématiques à caractère purement social, le parti de l’Istiqlal tape du poing sur la table. A en croire ainsi la députée istiqlalienne Mme Saida Abouali, tout le monde reconnaît aujourd’hui l’existence de vrais problèmes, à la lumière de la COVID-19. Premièrement, les déséquilibres au niveau du système de protection sociale, aussi bien en assurance maladie qu’en aide sociale. Deuxièmement, le problème lié au chômage des jeunes, qui aurait pu être résolu si le gouvernement s’était précipité pour élaborer une politique intégrée destinée aux jeunes et basée sur la formation et l’emploi, capable de trouver des solutions réalistes à leurs problèmes, selon l’Istiqlal. Et la présidente de la Commission du secteur social à la Chambre des Représentants a déclaré que le ministère de la Gouvernance avait auparavant organisé un débat sur la protection sociale, mais qu’il restait sans résultats réalistes et sans mise en œuvre.
Le même scénario s’est déroulé pour le projet sur la politique intégrée pour la jeunesse, dans le cadre duquel le ministère de l’Emploi avec d’autres parties avait organisé un forum régional sur le sujet à Marrakech, en l’absence d’une vision et d’une définition claires des responsabilités, expliquant que la lenteur de la réalisation des chantiers a eu des résultats négatifs, qui ont aggravé les problèmes dans lesquels de larges groupes de citoyens pataugent.
Mme Abouali a abordé la question de la responsabilité du Parlement de s’acquitter de son devoir face au retard du gouvernement dans l’accomplissement de ses tâches, notant par exemple qu’au sein de la commission des secteurs sociaux, un projet de loi sur la couverture médicale de base a été voté au profit des travailleurs indépendants, mais il est toujours soumis aux textes réglementaires. Elle a expliqué que le retard dans la mise en place des textes signifie l’absence de volonté politique dans la mise en œuvre des exigences de la constitution…
H.Z