Angola : Nette baisse des importations alimentaires
Une baisse d’environ 100 millions de dollars a été enregistré par les autorités angolaises sur les importations de produits alimentaires de base et d’autres biens essentiels en décembre 2020, par rapport à la même période de l’année dernière, a fait savoir le ministère de l’Industrie et du commerce. La même source a indiqué qu’en décembre 2019, le gouvernement avait déboursé 250 millions de dollars pour les importations, alors qu’au cours du même mois de 2020, il a dépensé 152 millions de dollars.
Angola : La loi de finances priorise la décentralisation
Dans le cadre de la loi de finances 2021, le ministère angolais de l’Administration territoriale disposera d’un budget de 19,5 milliards de kwanzas (30 millions de dollars), dont près de 34% seront consacrés au programme de décentralisation et de mise en œuvre des projets de collectivités locales. Le programme, qui devra absorber 6,6 milliards de kwanzas, prévoit la construction et l’équipement de complexes résidentiels administratifs dans différentes municipalités du pays.
Côte d’Ivoire : La balance commerciale excédentaire en 2019
La balance commerciale de la Côte d’Ivoire a connu en 2019 un excédent de 1.307,5 milliards de francs CFA (2,4 milliards de dollars), a annoncé le gouvernement ivoirien. Ce résultat est quasiment le triple des 440,4 milliards de FCFA enregistrés en 2018, se félicite une communication en conseil des ministres consacrée aux échanges commerciaux du pays. Selon cette communication, le niveau global des échanges commerciaux a également connu une hausse de 7,4%, passant de 12.654 milliards de FCFA (23 milliards de dollars) en 2018 à 13.594,2 milliards de FCFA (près de 25 milliards de dollars) en 2019. En 2019, les exportations de biens ont connu une augmentation de 13,8% par rapport à 2018, passant de 6.547,2 milliards de FCFA (11,9 milliards de dollars) à 7.450,9 milliards de FCFA (13,5 milliards de dollars), a-t-on ajouté de même source.
Côte d’Ivoire : Forte pression sur les finances publiques
A fin septembre 2020, l’exécution budgétaire en Côte d’Ivoire a été marquée par une pression inouïe sur les finances publiques se traduisant par un déficit de 1 371,8 milliards FCFA (-2,09 milliards d’euros), contre -594,3 milliards FCFA (-906 millions d’euros) à la même période de l’année précédente, soit une dégradation de 130,83%, selon des médias locaux. Cette situation, selon les chiffres officiels publiés par la DPPSE, est la résultante d’un faible niveau de recouvrement des recettes, associé à « une surconsommation des dépenses », en lien avec l’adoption de plans de riposte sanitaire et économique contre la propagation de la Covid-19. En effet, la mobilisation des ressources (recettes et dons) a connu un léger fléchissement de 1,61% à 3 674 milliards FCFA (5,6 milliards d’euros) sur les neuf premiers mois de l’année 2020, tandis que les dépenses publiques et prêts nets ont atteint un niveau record de 5 045,9 milliards FCFA (7,7 milliards d’euros), en nette augmentation de +16,57% (ou +717,3 milliards FCFA) sur la même période.
Côte d’Ivoire : Les télécoms résilients
En Côte d’Ivoire, le secteur télécom s’est montré résilient sur les neuf premiers mois de l’année 2020, en dépit de la pandémie de la Covid-19. En effet, les revenus dudit secteur sont passés de 694,54 milliards FCFA (1,06 milliard d’euros) à fin septembre 2019 à 748,77 milliards FCFA (1,14 milliard d’euros) à fin septembre 2020, soit une hausse de +7,8%, selon les statistiques officielles publiées par la Direction des prévisions, des politiques et des statistiques (DPPSE) du ministère en charge de l’Economie et des Finances. Cette évolution est principalement imputable au dynamisme de la branche de la téléphonie mobile qui a permis de générer un chiffre d’affaires de 665,54 milliards FCFA (1 milliard d’euros) à fin septembre 2020, en croissance de +8,9% en glissement annuel.
Côte d’Ivoire : 280 M$ du FMI pour différents programmes
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé récemment un décaissement « immédiat » d’environ 280 millions $, (150,5 milliards FCFA), en faveur de la Côte d’Ivoire à la suite de l’achèvement des septième et huitième revues des programmes FEC (facilité élargie de crédit) et du MEDC (mécanisme élargi de crédit) visant à soutenir la balance des paiements. Ces programmes, mis en œuvre ces 4 dernières années, ont permis au pays de bénéficier au total d’un appui d’un peu plus 1,2 milliard $, soit près de 649 milliards FCFA, selon des médias locaux.
Ethiopie : Les IDE en deçà des projections
L’Ethiopie a attiré au cours des cinq premiers mois de l’année budgétaire qui a commencé le 08 juillet dernier 1,1 milliard de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). Ces IDE ont concerné les secteurs de la fabrication, de l’agriculture et de l’hôtellerie, Selon la Commission de la planification et du développement de l’Ethiopie. Pour la même période, la Commission avait fixé un objectif initial de 1,5 milliard de dollars d’IDE, est-indiqué.
Gabon : 4000 entreprises créées grâce au GNI
Grâce au guichet numérique de l’investissement (GNI), l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI) indique avoir créé plus de 4000 entreprises durant l’année 2020 et ce malgré, le contexte particulier et difficile relatif à la pandémie mondiale de la Covid-19.
Il s’agit précisément de 3737 entreprises individuelles qui ont été créées au cours de cette période contre 519 sociétés.
Gabon : L’Afrosai lance la 5ème réunion de sa task force
En application des résolutions relatives à la mise en place des groupes de travail technique au sein de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances (Afrosai), le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, a lancé, lundi, les travaux de la 5e réunion de la task force dédiée au développement du plan stratégique 2021-2026 de ladite organisation. Au terme de ces assises, les panélistes entendent dresser la cartographie des parties prenantes et obtenir la première mouture du plan opérationnel 2022, entre autres, rapporte le quotidien +l’Union+.
Kenya : Croissance à deux chiffres du mobile banking
Au Kenya, le nombre de comptes d’argent mobile enregistrés a augmenté de 6,6 millions à fin novembre 2020, les Kényans ayant profité d’une dérogation sur les frais de transfert d’argent pour des montants allant jusqu’à 1000 shillings (10 dollars), selon les données de la Banque Centrale du Kenya (CBK). Le nombre de comptes d’argent mobile a bondi de 11% pour atteindre 65,8 millions de comptes durant la période Janvier-Novembre 2020, le gouverneur de la CBK, Patrick Njoroge, ayant annoncé en mars une dispense des frais de transfert d’argent pour des montants ne dépassant pas 1000 shillings, dans le but de freiner la propagation de Covid-19.
Kenya : Baisse des productions agricoles rentables
La production de cultures commerciales très rentables comme les mangues et les fruits de la passion dans la région de la vallée de Kerio a fortement diminué ces dernières années, aucune exportation ne ciblant le marché européen lucratif. Selon la « Horticultural Crops Development Authority » (HCDA), la région a le potentiel de produire 25.000 tonnes de mangues et 20.000 tonnes de fruits de la passion par an, mais le manque de stabilité du marché a découragé les agriculteurs d’investir dans ces cultures.
Kenya : Bientôt une « marque » de bonne santé financière
Au Kenya, les cartes de crédit et de débit des banques porteront bientôt des autocollants de la « Kenya Deposit Insurance Corporation » (KDIC) comme une marque de bonne santé financière et de confiance tant pour les déposants que pour les banques. Dans une interview avec le journal « The Star », le patron du KDIC, Mohamud Mohamud, a déclaré que la société, en partenariat avec la Banque Centrale du Kenya (CBK), surveille les activités quotidiennes des banques et que le symbole agirait comme une marque de conformité.
Sénégal-Japon : Un accord concernant la riziculture
Le Sénégal et le Japon ont signé, dimanche à Dakar, un accord de financement de 37 milliards de francs Cfa destiné à mettre en œuvre un projet de production de riz irrigué dans la Vallée du fleuve Sénégal. Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott et le ministre nippon des Affaires étrangères, Montegi Toshimitsu ont signé l’échange de notes relatif au projet au cours d’une cérémonie organisée dans la capitale sénégalaise. « C’est avec un réel plaisir que je viens de signer avec vous l’Echange de Notes relatif au Projet de Production de Riz irrigué dans la Vallée du Fleuve Sénégal, pour un montant environ trente-sept milliards », a déclaré le ministre sénégalais de l’Economie.
Sénégal : Feu vert à la répression de l’usure
L’Assemblée nationale a voté, lundi, le projet de loi portant définition et répression de l’usure, a-t-on annoncé auprès du service de communication de l’institution parlementaire. Le projet de loi prévoit l’obligation d’associer la Commission bancaire ou la Banque centrale aux décisions de la juridiction de jugement ordonnant la fermeture temporaire ou définitive des établissements de crédit et des Systèmes financiers décentralisés SFD, en cas d’infractions aux dispositions légales sur l’usure conformément aux procédures prévues par les lois précitées, souligne la même source. Il apporte également des innovations, notamment l’obligation de mentionner dans tout contrat de prêt, le taux effectif global (TEG), explique le rapport de la Commission des finances et du contrôle budgétaire.
Tanzanie : Un nouveau réseau ferré en construction
La Tanzania Railway Corporation (TRC), construit un réseau SGR de 2 561 km qui maillera le territoire national du port de Dar es Salaam à l’hinterland et débouchant sur les pays voisins. Sa réalisation s’effectue en plusieurs lots, le 1er étant presque achevé. Deux entreprises chinoises ont remporté le contrat de construction d’une ligne ferroviaire moderne de 3,0617 billions de shillings (1,32 milliard de dollars) en Tanzanie, a annoncé le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Palamagamba Kabudi. China Civil Engineering Construction Corporation et China Railway Construction Limited construiront une ligne SGR entre la ville portuaire de Mwanza au nord à la ville d’Isaka, sur le chemin du port de Dar es Salaam dans l’océan Indien. Aucune date n’a été annoncée pour le démarrage des travaux.
Togo : Des détails sur l’axe Lomé-Cinkassé
Le projet d’axe routier reliant Lomé à Cinkassé, officialisé par la signature d’un accord de développement conjoint, s’appuiera sur l’expertise d’ARISE IS, la société panafricaine qui conçoit, finance, construit et exploite des infrastructures essentielles à travers le continent, rapporte le portail « Financial Afrik ». Le projet de route Lomé-Cinkassé a été officialisé par l’accord signé entre ARISE IS, le premier fournisseur d’infrastructures en Afrique, et le gouvernement du Togo. ARISE Infrastructure services (ARISE IS), dont l’Africa Finance Corporation (AFC) est l’un des principaux actionnaires, mettra son expertise au service de la construction de cet axe qui reliera à terme la capitale du Togo à la ville frontalière avec le Burkina Faso, située à 700 km au nord.
Zimbabwe : Bientôt la première tranche de libéralisations
Le Zimbabwe est sur le point d’ouvrir 97 pour cent de ses marchés à la fois aux importations et aux exportations de marchandises originaires du continent dans le cadre de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine «ZLECAf», a affirmé la Secrétaire par intérim des Affaires étrangères et du Commerce international, Beatrice Mutetwa. «La première tranche de libéralisation du Zimbabwe commencera après la publication de l’offre tarifaire du pays qui précisera les tarifs préférentiels par an à appliquer sur les importations en provenance du continent», a déclaré Mme Mutetwa dans un communiqué, soulignant que le pays est toujours en train de conclure les dernières étapes afin de rejoindre ses homologues continentaux. Notant que la réduction progressive des tarifs sur 97% du manuel tarifaire devrait être achevée d’ici 2030, elle a précisé que le Zimbabwe avait veillé à ce que 3% de tous les produits stratégiques soient exclus de la libéralisation.
Zimbabwe – Croissance : Une contraction de 10% en 2020
Le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie zimbabwéenne a confirmé les prévisions initiales d’une croissance de 2,9% en 2021 et une contraction de 10% en 2020. Ces chiffres contrastent avec les projections officielles du pays. Le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, avait déclaré que l’économie devrait croître de 7,4% en 2021, tandis que 2020 ne devrait se contracter que de 4,1%. Le gouverneur de la banque centrale du Zimbabwe, John Mangudya, a estimé également que l’économie s’est mieux comportée que prévu en 2020.