La visite d’État qu’effectue actuellement au Maroc le président français Emmanuel Macron, à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec à la clé la signature de plusieurs accords de coopération couvrant différents domaines, accapare mardi l’attention de la presse hexagonale qui salue un partenariat franco-marocain rénové à la hauteur les défis à venir.
Articles, chroniques ou reportages annoncés notamment en Une, la visite d’Etat de M. Macron au Maroc a été l’occasion pour les médias français de mettre sous les feux de la rampe les atouts du Royaume, partenaire stratégique de la France, qui s’impose comme leader continental et régional.
« C’est un pays qui ne cesse de progresser. Il est réjouissant qu’il le fasse main dans la main avec sa vieille amie la France, dans le tourisme bien sûr, mais aussi dans l’éducation, l’agriculture, l’industrie, la défense, ainsi que dans une diplomatie équilibrée et réaliste, en Afrique comme au Moyen-Orient », écrit Le Figaro dans une chronique signée Renaud Girard.
Le chroniqueur qui se réjouit du nouveau partenariat scellé « au plus haut niveau avec un pays très anciennement ami de la France », souligne que « par le travail et l’initiative privée », le Maroc « s’est remarquablement développé au cours des vingt dernières années, et il rayonne aujourd’hui sur le continent africain ».
Consacrant dans la même édition tout un article à ce « pôle d’attractivité en Afrique », Le Figaro souligne que « le Maroc, pays très stable sur le plan politique et économique, riche en ressources halieutiques, solaires, éoliennes et en phosphates, s’impose aujourd’hui comme une plateforme économique majeure au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient ».
« Première frontière africaine de l’Europe, il dispose en outre de deux façades maritimes qui lui confèrent un avantage stratégique », relève la publication qui cite parmi les atouts faisant du Royaume un leader continental, le port de Tanger MED, classé 19e mondial, la première ligne de TGV en Afrique, et la centrale solaire de Ouarzazate.
La publication énumère également les zones économiques spéciales (Tanger, Kénitra, Casablanca) qui encouragent aussi l’implantation d’industries d’exportations, attirées par ce cadre favorable et une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée, ou encore le nombre d’ingénieurs qui a explosé en quelques années, grâce à des investissements dans l’éducation supérieure, au moment où le royaume mise sur la montée en puissance de secteurs clés et des nouvelles technologies pour attirer des entreprises désireuses d’accéder au marché africain, fort d’une fiscalité attractive.
Radio France Internationale (RFI) met l’accent, pour sa part, sur l’importance des accords signés entre le Maroc et la France dès le premier jour de la visite d’Etat de M. Macron dans le Royaume, citant parmi les plus significatifs celui concernant les sociétés Alstom et Egis dans le domaine ferroviaire, et un autre avec TotalEnergies concernant l’hydrogène vert, « autre secteur stratégique ».
Les énergies renouvelables, le solaire, sont aussi identifiés comme des secteurs prometteurs de collaboration entre la France et le Maroc, relève RFI qui évoque le contrat obtenu par le français Safran pour la mise en place d’un site de maintenance et de réparation de moteurs d’avions à Casablanca, alors que le transporteur maritime CGM-CMA va s’associer avec Marsa Maroc pour développer un terminal à conteneurs à Nador West Med.
Le Monde, lui, retient parmi les accords signés, ceux concernant le secteur ferroviaire, les énergies renouvelables « dont le Maroc entend devenir un champion », la transition énergétique ou encore la coopération en matière de connectivité énergétique.
LNT avec Map