La Nouvelle Tribune https://lnt.ma/ Actualité économie - tout savoir sur les dernières infos économiques avec Lnt.ma : bourse, finance, entreprises,... Information économique marocaine et internationale en direct. Thu, 15 May 2025 08:19:23 +0000 fr-FR hourly 1 Politique : retour vers le futur https://lnt.ma/politique-retour-vers-le-futur/ Thu, 15 May 2025 08:19:23 +0000 https://lnt.ma/?p=529708 Avec l’arrivée du printemps, un autre phénomène concomitant a pu être observé ces dernières semaines, bien que certainement pas lié, celui du retour de la verve politicienne sur la scène publique nationale. C’est une bonne nouvelle ! Car, si le Maroc a des orientations claires et tracées au plus haut niveau de l’État par le Souverain, […]

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Avec l’arrivée du printemps, un autre phénomène concomitant a pu être observé ces dernières semaines, bien que certainement pas lié, celui du retour de la verve politicienne sur la scène publique nationale. C’est une bonne nouvelle ! Car, si le Maroc a des orientations claires et tracées au plus haut niveau de l’État par le Souverain, la mise en œuvre de ces objectifs est entre les mains des hommes et des femmes élus, nommés, qui sont aux commandes.

Le débat public est donc plus que nécessaire pour maintenir un minimum de reddition des comptes. Et, le rôle constitutionnel des partis politiques est justement de porter la voix et les doléances des citoyens qu’ils représentent, en fonction de leurs sensibilités politiques. Dans ce sens, le dépôt par les principaux partis d’opposition le 13 mai, d’une motion de censure contre le gouvernement Akhannouch est presque un signe de bonne santé publique.

Le PPS, l’USFP, le MP et le PJD, bien que minoritaires et donc ayant peu de chance de faire passer leur motion, montent au créneau pour réclamer une commission d’enquête sur les subventions à l’importation de viandes rouges, refusée par l’exécutif. Ce n’est pas le Watergate, mais l’opposition exerce de manière constructive sa vocation de contre-pouvoirs à l’exécutif en place. Et, si le timing parait opportuniste avec l’approche des prochaines élections, c’est certainement voulu, parce qu’avant c’est trop tôt et après c’est trop tard.

 

Tel le phénix…

Sauf que, lorsqu’on y regarde de plus près, ceux qui exercent leur droit d’opposition sont ceux qui étaient hier aux commandes et ceux qui dirigent aujourd’hui étaient aussi dans l’opposition. Un peu comme dans les échéances sportives internationales où les participants à haut niveau s’affrontent très régulièrement, difficile de ne pas connaitre les coups de ses adversaires quand on joue le clasico contre eux depuis plusieurs décennies. Quelle formation politique peut aujourd’hui se targuer de proposer aux Marocains un nouveau visage ? Un programme qui répond à tous les enjeux que connait le pays ?

A contrario, on prend les mêmes et on recommence, en faisant au passage allègrement l’impasse sur le passé en faisant croire à un renouveau à venir. Ainsi, tel le phénix, Abdelilah Benkirane, qui n’a jamais apprécié la position d’Iznogoud, est de retour sur le devant de la scène médiatique et donc politique. En professionnel aguerri du populisme, qui n’a rien à envier à Trump ou Musk, Benkirane va s’atteler à ce qu’il fait le mieux, limer, scier et raboter autant que possible les bases de ses concurrents politiques, va défendre des causes lointaines pour caresser les sensibilités populaires, sans jamais avoir à expliciter ce qu’il pourrait faire pour l’avenir du pays. Une recette qui a fait ses preuves et dont il maitrise la mixture comme personne.

Et, il n’est que l’arbre qui cache la forêt parce que partout ailleurs, dans tous les partis, les « zaïms » respectifs sont bien enracinés. Dans ce Westeros marocain, il ne faut donc pas s’attendre à un miracle lors des prochaines élections en 2026. Car, il ne s’agit pas de savoir qui va gagner les élections, mais quel pack d’alliances nous concocteront cette fois les partis politiques en présence. D’autant que rien ou presque ne peut nous étonner, le PJD ayant déjà fait alliance même avec le PPS par le passé, prouvant que les grands écarts ne sont pas que des exercices artistiques.

Ce qui parait donc certain, au-delà d’une actualité politique qui va logiquement se densifier dans les prochains mois avec son lot d’attaques, d’esquives et de coups rendus, c’est que les protagonistes du match sont bien connus. Qui a dit bis repetita non placent ?

 

Zouhair Yata

 

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87e Congrès de l’AIPS : la presse sportive mondiale réunie en prévision du Mondial 2030 https://lnt.ma/87e-congres-de-laips-la-presse-sportive-mondiale-reunie-en-prevision-du-mondial-2030/ Wed, 14 May 2025 15:34:49 +0000 https://lnt.ma/?p=529695 Rabat, capitale politique et culturelle du Royaume, accueille du 14 au 17 mai 2025 la 87e édition du Congrès de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS). Organisé par l’Association marocaine de la presse sportive (AMPS), l’événement bénéficie du Haut Patronage du Roi Mohammed VI et marque un retour symbolique au Maroc, vingt ans après […]

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Rabat, capitale politique et culturelle du Royaume, accueille du 14 au 17 mai 2025 la 87e édition du Congrès de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS). Organisé par l’Association marocaine de la presse sportive (AMPS), l’événement bénéficie du Haut Patronage du Roi Mohammed VI et marque un retour symbolique au Maroc, vingt ans après la précédente édition tenue à Casablanca en 2005.

Cette édition intervient dans un contexte particulier pour le Royaume, à cinq ans de l’organisation conjointe de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal. Le président de l’AIPS, Gianni Merlo, a souligné avec enthousiasme que ce congrès constitue un véritable « avant-goût » de ce que sera ce Mondial qu’il a qualifié de « grandiose ». Il a salué le choix du Maroc pour accueillir cette rencontre internationale des journalistes sportifs, soulignant le rôle croissant que joue le pays dans les sphères sportives et médiatiques.

À l’ouverture du congrès, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis en exergue le rôle fondamental de la presse sportive dans l’accompagnement des grandes échéances sportives. Il a particulièrement insisté sur l’importance de la formation continue des journalistes, élément crucial dans un contexte de transformation rapide des pratiques médiatiques. Le ministre a aussi rappelé l’engagement du Maroc, sous la conduite de SM le Roi, dans le développement du football africain et l’élévation de ses standards d’organisation.

De son côté, Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a souligné que la presse constitue un maillon essentiel de l’écosystème sportif. Il a mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour accueillir avec succès des compétitions d’envergure, comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030. À ses yeux, ces événements représentent une opportunité stratégique pour renforcer la coopération avec la presse internationale autour de valeurs d’universalité et d’ouverture.

Le président de l’AMPS, Badreddine Idrissi, a de son côté insisté sur la vocation du congrès à susciter un débat profond sur les défis auxquels est confrontée la presse sportive à l’ère du numérique, de l’instantanéité et des mutations sociales. Il a rappelé que la mission du journalisme sportif va bien au-delà de la couverture des compétitions : elle consiste aussi à défendre une information pluraliste, rigoureuse et responsable.

La cérémonie d’ouverture a également été l’occasion de distinguer plusieurs figures emblématiques du journalisme sportif marocain, à travers des hommages rendus à Najib Salmi, Mohamed Selhami, Mostafa Badri et feu Belaid Bouimid, salués pour leur contribution à la profession et à la transmission des valeurs du sport.

Par ailleurs, les représentants de la presse sportive espagnole et portugaise, Jesús Álvarez Cervantes et Manuel Queiroz, ont salué à l’unisson les avancées du Maroc dans le domaine du sport. Tous deux ont exprimé leur confiance dans la capacité des trois pays co-organisateurs à faire du Mondial 2030 une édition mémorable, grâce à leur complémentarité historique, culturelle et logistique.

LNT

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Logismed 2025, pour accompagner les mutations de la logistique nationale https://lnt.ma/logismed-2025-pour-accompagner-les-mutations-de-la-logistique-nationale/ Wed, 14 May 2025 14:50:53 +0000 https://lnt.ma/?p=529691 La 12e édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) a ouvert ses portes à Casablanca, sous le thème : « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le […]

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La 12e édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) a ouvert ses portes à Casablanca, sous le thème : « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, l’événement ambitionne de positionner le Maroc en acteur logistique majeur à l’échelle régionale et continentale.

Lors de la cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, le président du salon, Ali Berrada, a souligné l’importance de cette plateforme pour accompagner les mutations structurelles que connaît la logistique nationale. Avec près de 150 exposants, dont un quart venus de l’international, et plus de 6.000 visiteurs attendus, Logismed 2025 se veut un espace de réflexion, de synergies et de coopération entre les professionnels du secteur.

Parmi les moments forts de cette édition, la présentation du projet de zone logistique de Zenata, portée par l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), a attiré l’attention. Son directeur général, Ghassane El Machrafi, a expliqué que ce projet, étendu sur 380 hectares, vise à décongestionner Casablanca en proposant des infrastructures de stockage en périphérie, connectées directement au port.

Cette initiative répond à une double nécessité : rationaliser les flux logistiques dans une métropole qui génère plus de 30 % du PIB national, tout en anticipant les besoins futurs liés à la croissance démographique et à la transformation des modes de consommation. L’appel d’offres pour le démarrage des travaux est imminent, a précisé M. El Machrafi.

Le secteur privé a également été représenté lors des échanges. Mohamed Talal, PDG du groupe La Voie Express, a appelé à une meilleure prise en compte des professionnels dans la définition des politiques publiques. Il a notamment insisté sur l’importance d’adapter la logistique urbaine à l’essor du commerce électronique, tout en améliorant la gestion des flux liés au commerce traditionnel, encore largement dominé par les petits détaillants.

Même son de cloche du côté de Moncef Belkhayat, président de H&S Invest Holding, qui a plaidé pour une concertation renforcée entre les autorités locales et les opérateurs. Il a proposé des solutions concrètes comme la gestion nocturne des livraisons pour réduire la congestion urbaine ou encore l’adaptation des normes logistiques aux standards internationaux.

La logistique portuaire au centre de la dynamique nationale

Intervenant dans le même panel, la directrice stratégie et développement de l’Agence Nationale des Ports (ANP), Asmaa Karboub, a rappelé le rôle central du port de Casablanca dans le commerce extérieur. Celui-ci assure près de 30 % du trafic maritime national et gère une large part des exportations de phosphate et des importations céréalières.

Mme Karboub a insisté sur les enjeux de coordination entre la logistique portuaire et les flux urbains, alors que plus de 5.000 camions transitent chaque jour par Casablanca, avec des pics allant jusqu’à 11.000 véhicules. Elle a également souligné les perspectives offertes par le positionnement stratégique du Maroc dans les échanges atlantiques, notamment avec les pays d’Afrique de l’Ouest.

Logismed se présente comme un rendez-vous stratégique, à un moment où le Royaume renforce sa politique logistique à travers des projets structurants et une adaptation aux exigences technologiques, environnementales et économiques. Plusieurs thématiques seront abordées durant les trois jours du salon, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle dans la chaîne d’approvisionnement, la décarbonation du transport, l’impact de la Coupe du monde 2030 sur les infrastructures logistiques, et l’émergence de nouveaux modèles de distribution urbaine.

L’événement comprend également des initiatives comme Les Rencontres du Digital by Portnet, Les Rendez-vous d’Affaires, un Espace Emploi & Compétences et un Espace Innovation, reflétant l’engagement à faire de Logismed un levier de compétitivité et d’attractivité pour la supply chain marocaine.

En parallèle, le vice-président du conseil communal de Casablanca, Abderrahim Outass, a évoqué l’évolution des mentalités en matière de mobilité, citant les avancées réalisées depuis le lancement du tramway en 2012. Il a évoqué le projet de Réseau Express Régional (RER), dont le budget atteint déjà 8 milliards de dirhams, comme un axe structurant pour améliorer les flux de marchandises et de personnes à l’horizon 2030.

Les interventions ont convergé vers la nécessité d’actualiser le cadre réglementaire, d’améliorer la coordination entre les acteurs publics et privés, et de promouvoir l’innovation technologique pour faire face aux nouveaux défis. Le salon intervient ainsi comme une étape décisive dans l’élaboration d’une vision logistique renouvelée, alignée sur les ambitions économiques et géostratégiques du Royaume.

LNT

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Centenaire du Notariat marocain, un plaidoyer pour une profession modernisée au service de la sécurité juridique https://lnt.ma/centenaire-du-notariat-marocain-un-plaidoyer-pour-une-profession-modernisee-au-service-de-la-securite-juridique/ Wed, 14 May 2025 14:36:45 +0000 https://lnt.ma/?p=529686 La profession notariale a été mise à l’honneur à Rabat à l’occasion d’une rencontre nationale organisée pour célébrer le centenaire du Notariat marocain (1925-2025), sous le thème : « 100 ans du Notariat… l’encre qui préserve les droits, et le sceau qui bâtit la confiance pour l’avenir ». Organisé par le Conseil national de l’Ordre […]

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La profession notariale a été mise à l’honneur à Rabat à l’occasion d’une rencontre nationale organisée pour célébrer le centenaire du Notariat marocain (1925-2025), sous le thème : « 100 ans du Notariat… l’encre qui préserve les droits, et le sceau qui bâtit la confiance pour l’avenir ». Organisé par le Conseil national de l’Ordre des notaires du Maroc (CNONM), en partenariat avec le ministère de la Justice, l’événement a réuni plus de 500 participants, parmi lesquels des notaires, magistrats, universitaires et experts juridiques du Maroc et de l’étranger.

Lors de l’ouverture de cette rencontre, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a mis en avant les efforts engagés pour renforcer la place du notariat dans la sécurisation des transactions et la préservation des droits. Il a insisté sur l’importance de poursuivre les réformes en faveur de cette profession, soulignant que la stabilité juridique et contractuelle constitue un socle essentiel pour la confiance des citoyens et des investisseurs.

M. Ouahbi a notamment évoqué la révision des procédures du Fonds de garantie des notaires, qui vise à garantir une meilleure indemnisation des parties lésées en cas de faute professionnelle. Il a également rappelé l’engagement du ministère pour promouvoir l’éthique de la profession, en veillant à sanctionner les manquements et à accompagner les praticiens dans leur mise à niveau.

Dans la même perspective, Hicham Sabri, secrétaire d’État chargé de l’Emploi, a souligné la contribution économique significative de la profession notariale, qui participe chaque année à hauteur de plus de 10 milliards de dirhams aux recettes fiscales, tout en jouant un rôle déterminant dans la protection des droits de propriété et la sécurisation des transactions immobilières.

Du côté du ministère de l’Habitat, Adib Ben Brahim a rappelé que le notariat constitue un partenaire stratégique dans la mise en œuvre des politiques publiques de logement, en particulier dans le cadre du programme d’aide directe au logement. Ce dispositif, qui a déjà bénéficié à 47.000 citoyens, a mobilisé plus de 1.200 notaires à travers le pays.

Le rôle du notariat dans la stabilité des contrats et la protection juridique a également été salué par le secrétaire général du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mounir El Mountassir Billah, qui a relevé que 1.838 notaires établissent chaque année plus de 425.000 contrats, contribuant ainsi à la démocratisation de l’accès aux services juridiques dans toutes les régions du Royaume.

Le rôle décisif du numérique

Amina Oufroukhi, représentante du ministère public, a pour sa part mis en lumière les efforts du CNONM dans le renforcement des compétences de ses membres, en phase avec les exigences de la numérisation et les standards internationaux en matière de transparence et de lutte contre les infractions financières.

Lors d’un panel thématique consacré à la sécurisation des transactions contractuelles, plusieurs experts ont souligné le rôle du notaire comme garant de la légalité, de la transparence et de la conformité des actes. Imane Hanzaz, du ministère de l’Urbanisme, a salué le rôle décisif de la plateforme numérique Tawtik dans la réduction des délais de traitement et l’amélioration de la traçabilité des transactions.

Le notaire Amin Fayçal Benjelloun a rappelé l’importance de la profession dans le domaine du droit de la famille, notamment pour les actes liés au mariage, aux successions et aux donations, en soulignant la nécessité de mieux intégrer le droit international privé dans la pratique notariale au service des Marocains résidant à l’étranger.

Sur un autre registre, la professeure Ouafae Salhi a attiré l’attention sur la responsabilité des notaires dans la lutte contre le blanchiment d’argent, rappelant leur obligation de signaler toute opération suspecte. Elle a insisté sur la nécessité d’une vigilance constante pour garantir la sécurité juridique des transactions et prévenir les dérives financières.

En marge de l’événement, un protocole d’accord a été signé entre le CNONM et la Chambre nationale des notaires du Togo, en vue de renforcer la coopération Sud-Sud dans les domaines de la formation, de l’usage des nouvelles technologies et de la lutte contre la falsification documentaire.

Ce centenaire, au-delà de son aspect commémoratif, a été l’occasion d’initier une réflexion approfondie sur l’avenir de la profession notariale dans un environnement juridique et économique en pleine mutation. Les intervenants ont unanimement appelé à adapter la profession aux défis contemporains, qu’il s’agisse de la digitalisation, de la régulation de nouvelles formes de transactions ou encore du renforcement de la coopération interinstitutionnelle.

LNT

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BAM récompense trois chercheurs lors de la 2e édition de son Prix pour la recherche https://lnt.ma/bam-recompense-trois-chercheurs-lors-de-la-2e-edition-de-son-prix-pour-la-recherche/ Wed, 14 May 2025 14:08:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529681 Bank Al-Maghrib a organisé, ce mercredi à Rabat, la cérémonie de remise des prix de la deuxième édition de son Prix pour la recherche économique et financière, en présence de nombreuses personnalités issues du monde économique, financier et académique. Trois chercheurs ont été distingués à cette occasion pour la qualité de leurs travaux portant sur […]

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Bank Al-Maghrib a organisé, ce mercredi à Rabat, la cérémonie de remise des prix de la deuxième édition de son Prix pour la recherche économique et financière, en présence de nombreuses personnalités issues du monde économique, financier et académique. Trois chercheurs ont été distingués à cette occasion pour la qualité de leurs travaux portant sur des thématiques en lien direct avec les priorités de la Banque centrale et les défis structurels de l’économie marocaine.

Organisé tous les deux ans, ce prix vise à encourager la production académique nationale dans les domaines de l’économie et de la finance, en particulier parmi les jeunes chercheurs. Pour cette édition 2025, 30 candidatures ont été reçues. Après une première phase d’évaluation effectuée par un comité de lecture composé d’universitaires et d’experts, six candidats finalistes ont été retenus pour présenter leurs travaux devant le jury du prix.

Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de Bank Al-Maghrib, Abderrahim Bouazza, a rappelé que ce prix traduit la volonté de l’institution de renforcer ses liens avec le monde académique et de promouvoir une recherche orientée vers les problématiques économiques contemporaines. Il a souligné : « Ce prix reflète également l’importance qu’accordent les Banques centrales à jeter des ponts avec le milieu universitaire dans un contexte mondial de plus en plus complexe, marqué par des défis inflationnistes, climatiques, technologiques et géopolitiques majeurs ».

M. Bouazza a mis en lumière l’intérêt croissant pour cette initiative, illustré par la diversité des sujets abordés dans les contributions reçues, dont plusieurs portent sur des thématiques particulièrement sensibles telles que l’efficacité de l’investissement public, les interactions entre la sphère réelle et la sphère financière, ou encore les politiques environnementales.

Au cœur de la cérémonie, les trois travaux primés ont été présentés par leurs auteurs. Le Prix d’excellence a été décerné à Faïçal Lakhchen, enseignant-chercheur à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, pour une étude approfondie sur les frictions financières et la dynamique du cycle économique au Maroc, construite autour d’un modèle DSGE (Dynamic Stochastic General Equilibrium) non-linéaire incluant un secteur bancaire, et calibré selon une approche bayésienne. L’analyse met en lumière les effets des tensions dans le crédit bancaire sur les fluctuations macroéconomiques nationales.

Le Prix d’encouragement a été attribué à Imane Bounadi, doctorante à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II de Rabat, pour ses travaux estimant les coûts de dépollution de l’eau dans l’industrie de l’huile d’olive au Maroc. Son étude met en évidence l’importance d’outils de politique publique ciblés pour concilier développement industriel et protection des ressources hydriques, dans un contexte de stress hydrique persistant.

Enfin, le Prix coup de cœur est revenu à Oumaima Er-reyyahy, de l’Université Hassan II de Casablanca, pour une recherche centrée sur les déterminants de l’efficacité de l’investissement public territorial au Maroc. À travers une analyse empirique, l’étude explore les facteurs qui conditionnent la performance des investissements publics au niveau régional, en lien avec la gouvernance locale et les disparités territoriales.

La cérémonie a également été marquée par l’intervention du membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, Christopher J. Waller, invité d’honneur. Revenant sur les réponses apportées par la Fed à la crise provoquée par la pandémie de Covid-19, M. Waller a rappelé le rôle déterminant du relèvement rapide des taux d’intérêt dans la lutte contre l’inflation, tout en soulignant les incertitudes persistantes à l’échelle mondiale en lien avec les tensions géopolitiques et les déséquilibres sur les marchés financiers.

Il a insisté sur la nécessité de préserver la stabilité macroéconomique tout en continuant à œuvrer pour un taux d’inflation cible de 2 %. À ses yeux, l’action des banques centrales doit être appuyée par des travaux de recherche rigoureux et adaptés aux spécificités de chaque pays.

LNT

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Rabat : lancement du 212’FlowFest, un nouveau festival consacré au rap marocain https://lnt.ma/rabat-lancement-du-212flowfest-un-nouveau-festival-consacre-au-rap-marocain/ Wed, 14 May 2025 13:57:29 +0000 https://lnt.ma/?p=529678 La première édition du 212’FlowFest, un festival dédié au rap marocain et à la culture urbaine, se tiendra à Rabat du 15 au 17 mai à la salle Renaissance. Selon un communiqué des organisateurs, l’événement réunira à la fois des figures établies du rap national et des artistes émergents issus de différentes régions du pays. […]

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La première édition du 212’FlowFest, un festival dédié au rap marocain et à la culture urbaine, se tiendra à Rabat du 15 au 17 mai à la salle Renaissance.

Selon un communiqué des organisateurs, l’événement réunira à la fois des figures établies du rap national et des artistes émergents issus de différentes régions du pays. Le festival prévoit une programmation mêlant concerts, performances de DJ et expositions en lien avec les cultures urbaines.

Parmi les artistes annoncés figurent L’Morphine, Mister You, Snor, Shobee et Dada, ainsi que d’autres musiciens issus de la scène locale.

Les organisateurs situent cette initiative dans un contexte de croissance continue du rap au Maroc.  En 2021, quatre des dix artistes les plus écoutés du monde arabe sur Spotify étaient Marocains, et en 2024, Spotify a confirmé l’ascension du rap comme genre numéro 1 au Maroc.
Le festival entend s’inscrire dans cette dynamique culturelle contemporaine en mettant en avant la scène rap nationale dans ses différentes expressions.

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« Morocco meets Tuscany » : une rencontre maroco-italienne placée sous le signe de la culture, de la création et de l’échange https://lnt.ma/morocco-meets-tuscany-une-rencontre-maroco-italienne-placee-sous-le-signe-de-la-culture-de-la-creation-et-de-lechange/ Wed, 14 May 2025 13:39:27 +0000 https://lnt.ma/?p=529673 La ville toscane de Montespertoli a accueilli, du 2 au 4 mai, l’événement « Morocco meets Tuscany », une initiative portée par la société ELUXIOR Sarl et son dirigeant Marco Viani, avec pour ambition de renforcer les passerelles culturelles et économiques entre le Maroc et l’Italie. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans le cadre enchanteur […]

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La ville toscane de Montespertoli a accueilli, du 2 au 4 mai, l’événement « Morocco meets Tuscany », une initiative portée par la société ELUXIOR Sarl et son dirigeant Marco Viani, avec pour ambition de renforcer les passerelles culturelles et économiques entre le Maroc et l’Italie. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans le cadre enchanteur de la Villa Moneta, a réuni près de cent invités issus d’horizons divers, donnant lieu à un espace d’échange et de découverte valorisant les complémentarités méditerranéennes.

Une plateforme de dialogue entre cultures méditerranéennes

Selon son organisateur, Marco Viani, cette manifestation s’inscrivait dans une volonté de longue date de tisser des liens durables entre le Maroc et l’Italie. « Nous avons voulu dépasser le simple cadre de l’événementiel pour poser les bases d’un dialogue culturel et économique pérenne entre deux territoires liés par une histoire méditerranéenne commune », a-t-il déclaré.

Au cœur de cette dynamique, la rencontre a permis de croiser les regards de créateurs, de professionnels de l’artisanat, de figures du monde artistique et d’acteurs économiques venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Le programme a été conçu pour favoriser les échanges informels, les partenariats potentiels et la valorisation de savoir-faire locaux.

Des talents internationaux réunis autour du Maroc

L’événement s’est distingué par la diversité des profils présents. Parmi eux, le réalisateur américain Brandon Li, dont le court-métrage Morocco Arise, co-produit avec Marco Viani, a été projeté devant un public international. Le producteur taïwanais Zhan Liu, les photographes Gabriele Galimberti, Paolo Woods et David Bastianoni, ou encore l’icône Steve McCurry – à travers un message virtuel – ont contribué à souligner la résonance globale de cette initiative.

Le monde de la mode et du design n’était pas en reste, représenté notamment par Simona Clemenza, présidente Europe de DKNY, et Antonella di Pietro, directrice artistique de La Martina. Le pianiste concertiste Jay Gottlieb a également pris part à cette rencontre, dans une volonté d’ouvrir le dialogue entre disciplines artistiques.

Le Maroc, vitrine d’un savoir-faire artisanal contemporain

La délégation marocaine s’est démarquée par une présentation concrète et variée de l’excellence artisanale et industrielle du Royaume. L’entreprise Benson Shoes, représentée par Mohamed Ben Amour, a offert une sélection de babouches mettant en valeur l’expertise locale. De son côté, Bronze Verre a présenté des objets de décoration mêlant verrerie et artisanat du feu, tandis que Le Fabrikant et la créatrice Mina Binebine ont exposé des articles de maroquinerie alliant esthétique contemporaine et tradition marocaine.

Ces présentations ont permis de souligner le potentiel du Maroc dans les secteurs de la création, du luxe artisanal et du design, renforçant son image d’acteur compétitif sur les marchés internationaux.

Une expérience culturelle et sensorielle partagée

Outre les moments de discussion, l’événement a proposé aux participants une immersion culturelle à travers des expériences sensorielles et patrimoniales. La gastronomie a occupé une place centrale, avec des menus fusion associant les traditions culinaires marocaines et toscanes, imaginés par la cheffe Federica Continanza. Des visites, notamment celle du monastère de Badia a Passignano, ont ponctué le séjour. Enfin, les soirées à Certaldo Alto, dans le bar éphémère « La Dolce Vita », ont offert des moments de convivialité appréciés des participants.

Un groupe restreint d’invités a également été convié à une visite privée de la ferme viticole de Marco Viani, A Solatio Winery, pour une dégustation commentée et des échanges autour des productions agricoles régionales.

À l’issue de cette première édition, les organisateurs ont exprimé leur volonté de pérenniser cette dynamique, avec l’ambition d’organiser d’autres rencontres sur le même modèle, tant au Maroc qu’en Europe. Les retombées de l’édition florentine seront suivies dans les prochains mois, alors que plusieurs collaborations sont déjà engagées.

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QN Maroc tient une exposition publique au Morocco Mall https://lnt.ma/qn-maroc-tient-une-exposition-publique-au-morocco-mall/ Wed, 14 May 2025 12:43:17 +0000 https://lnt.ma/?p=529613 Les 10 et 11 mai 2025, QN Maroc a organisé une exposition au Morocco Mall de Casablanca, ouverte au grand public. L’événement a été l’occasion de présenter les produits de l’entreprise et son modèle de vente directe à travers un parcours interactif. L’exposition offrait des points d’information sur le système de vente directe et incluait […]

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Les 10 et 11 mai 2025, QN Maroc a organisé une exposition au Morocco Mall de Casablanca, ouverte au grand public.

L’événement a été l’occasion de présenter les produits de l’entreprise et son modèle de vente directe à travers un parcours interactif.

L’exposition offrait des points d’information sur le système de vente directe et incluait des modules explicatifs sur les conditions d’adhésion au réseau, visant particulièrement les jeunes intéressés par des opportunités entrepreneuriales

Imed Khalifa, Directeur Général de QN Maroc a indiqué que cette initiative visait à établir un contact direct avec le public et à favoriser la compréhension de son modèle économique.

De son côté, Omar Taaddi, Directeur Régional MENA a souligné : « Cet événement est l’occasion idéale pour rencontrer les citoyens et leur exposer concrètement comment QN Maroc contribue au développement économique et à la création de nouvelles opportunités professionnelles. Nous voulons encourager les jeunes à saisir les chances d’entreprendre dans un cadre structuré, offrant ainsi une voie vers un avenir plus stable ».

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Des nominations pour une politique nationale d’investissements accélérée ! https://lnt.ma/des-nominations-pour-une-politique-nationale-dinvestissements-acceleree/ Wed, 14 May 2025 12:00:49 +0000 https://lnt.ma/?p=529667 Un Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est tenu lundi à Rabat. Le Souverain a approuvé un projet de loi organique portant statut des magistrats pour renforcer les garanties accordées à ces derniers, quatre projets de décret relatifs au domaine militaire, plusieurs conventions internationales, et a procédé à des nominations […]

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Un Conseil des ministres présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est tenu lundi à Rabat. Le Souverain a approuvé un projet de loi organique portant statut des magistrats pour renforcer les garanties accordées à ces derniers, quatre projets de décret relatifs au domaine militaire, plusieurs conventions internationales, et a procédé à des nominations à des fonctions supérieures. Il s’agit de nombreux Walis et gouverneurs à l’administration centrale et territoriale. Parmi lesquels des femmes : Mme Bouchra Barradi, nommée gouverneur de la préfecture d’arrondissement d’Aïn Chock, et Mme Hanane Riahi, gouverneur chargé des affaires intérieures régionales à la Wilaya de Marrakech-Safi. Cette vague de nominations dans l’administration centrale et régionale qui suit une précédente récente, exprime le gage de parachèvement de projets d’importance en cours et de réformes dans l’objectif de la décentralisation du Maroc.

De même, des femmes ambassadrices auprès de plusieurs pays amis et partenaires ont été nommées : Mme Nezha Alaoui M’Hamdi, auprès de la République du Rwanda, Mme Nadia El Hnot, auprès de la République des Philippines, Mme Meryem Naji, auprès de la République Socialiste du Vietnam.

Et, dans la finance, socle des investissements qui constitue la force économique du pays, qu’ils soient dans les grands projets publics ou la croissance des entreprises, Sa Majesté a nommé Mme Nezha Hayat, jusqu’alors Présidente de l’AMMC, au poste de Directrice Générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et M. Said Jabrani, un banquier venu du Crédit du Maroc, au poste de Directeur Général de la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise, la SNGFE – Tamwilcom. Sans oublier une autre nomination d’importance qui a bénéficié à M. Amine El Mezouaghi au poste de Directeur Général de l’Agence de Développement du Digital.

En effet, dans tous ses discours à diverses occasions, les directives de Sa Majesté portent de façon stratégique sur l’impératif d’une croissance soutenue dans le temps, engendrée par une politique d’investissements massifs au profit de grand projets publics, d’une industrialisation au bénéfice d’un Maroc indépendant qui produit une part de plus en plus importante de ce qu’il consomme. Ces objectifs mêmes qui permettront d’alléger le déficit de la balance commerciale du pays en allégeant les importations pour en redresser le solde commercial et le solde extérieur, tout en améliorant les réserves de change. Celles-ci bénéficiant justement des exportations qui doivent dominer les importations, et du financement du pays à l’international.

M. Jouahri, Wali de la banque centrale, lors de sa conférence de presse de mars dernier au lendemain du dernier conseil de Bank Al Maghrib, a d’ailleurs bien précisé que « l’activité non agricole du pays, a atteint 4,2% en 2024, tirée essentiellement par l’essor de l’investissement dans les infrastructures » et il ajoute qu’elle resterait autour de ce niveau à moyen terme, rapportant cette dernière à la nouvelle stratégie du Maroc, basé sur la promotion de l’investissement. Et, le gouverneur de reconnaître que la valeur ajoutée agricole demeure tributaire des conditions climatiques et qu’elle grève la croissance non agricole puisqu’en reculant de 4,7% en 2024, elle ramène le taux de croissance global de l’économie nationale à 3,9%.

M. Jouahri a par ailleurs précisé « qu’en vue de renforcer son soutien au financement de l’activité économique et à l’emploi, le Conseil de BAM, a décidé de réduire, pour la deuxième fois consécutive et la troisième depuis juin dernier, le taux directeur de 25 pb à 2,25% ».

Certes, le financement bancaire joue son rôle de base des crédits bancaires à court moyen et long terme, aux profits des acteurs économiques personnes physiques et entreprises. Ce dernier bien que nécessaire n’est aujourd’hui plus suffisant pour faire face aux multiples projets de réformes économiques. De même que le budget public qui a longtemps couvert environ 50 milliards de dirhams d’investissements par an, ne suffit plus à faire face à la réalisation de l’ambitieuse stratégie du pays.

D’où la création du Fonds Mohamed VI de l’Investissement (FM6I), dirigé à présent par Mme Nezha Hayat, pour mettre en place des partenariats publics privés pour financer l’économie dans son ensemble à l’instar des projets innovants sélectionnés par des sociétés de gestion dynamiques. Mais aussi, pour renforcer les capitaux propres d’entreprises et leur donner la force financière de jouer dans la cour des grands en prenant avec l’appui du Fonds, des partenaires industriels par exemple ou financiers pour assurer leur croissance externe. Le FM6I, en tant que fonds souverain, œuvrera encore et encore, en tant qu’incitateur de l’investissement privé, pour financer aussi de grands projets publics y compris de grands travaux…

En définitive, pour le financement de l’investissement, le Fonds Mohamed VI est le bras financier de l’État en faveur de l’investissement privé, autant que la SNGFE l’est pour les PME et le nouveau ministère de l’investissement pour véhiculer l’investissement au niveau national…

 

Afifa Dassouli

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Subventions, contentieux et pouvoir d’achat : l’État veut renforcer ses mécanismes de protection économique et sociale https://lnt.ma/subventions-contentieux-et-pouvoir-dachat-letat-veut-renforcer-ses-mecanismes-de-protection-economique-et-sociale/ Wed, 14 May 2025 11:46:33 +0000 https://lnt.ma/?p=529651 La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a présenté, mardi devant la Chambre des conseillers, un état des lieux détaillé des mesures mises en œuvre par le gouvernement pour faire face aux pressions économiques et préserver la stabilité sociale. Dans deux interventions distinctes, elle a d’abord abordé la question du soutien aux produits […]

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La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a présenté, mardi devant la Chambre des conseillers, un état des lieux détaillé des mesures mises en œuvre par le gouvernement pour faire face aux pressions économiques et préserver la stabilité sociale. Dans deux interventions distinctes, elle a d’abord abordé la question du soutien aux produits de base et du pouvoir d’achat, avant de faire le point sur la gestion du contentieux de l’État, un domaine où des économies substantielles ont été réalisées.

En réponse à une question orale du groupe Haraki, Mme Fettah a indiqué que le montant total des subventions consacrées aux produits de première nécessité a dépassé les 100 milliards de dirhams sur la période 2022-2025. Cette enveloppe budgétaire exceptionnelle, déployée dans un contexte de tensions inflationnistes mondiales, témoigne, selon la ministre, de la volonté de l’État de protéger les ménages marocains des effets négatifs des chocs exogènes, notamment la hausse des cours internationaux de l’énergie, des matières premières et des produits alimentaires.

La ministre a précisé que ces efforts s’inscrivent dans une politique globale de stabilisation des prix et de sécurisation de l’approvisionnement, qui a notamment permis de maintenir les tarifs de l’électricité et de l’eau, tout en soutenant les secteurs agricoles affectés par la sécheresse.

Pour veiller au respect des prix réglementés, le gouvernement a également intensifié les opérations de contrôle sur le terrain, couvrant environ 350 000 points de vente au cours des dernières années, avec plus de 15 000 infractions constatées. Ces actions, selon Mme Fettah, visent à renforcer la régulation des marchés et à protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales abusives.

Soutien à la demande et à l’offre : entre aides ciblées et dialogue social

Outre les subventions, la ministre a rappelé l’importance du dialogue social dans la préservation du pouvoir d’achat. Elle a mis en avant les revalorisations salariales convenues avec les partenaires sociaux, en particulier le relèvement du salaire minimum, ainsi que les mesures fiscales adoptées pour alléger la charge supportée par les ménages. La réduction de la TVA sur certains produits de base a été citée parmi les leviers activés par l’Exécutif pour amortir les effets des hausses mondiales des prix.

Le soutien à l’économie a également porté sur l’appui direct aux chaînes d’approvisionnement, avec des aides ciblées à certains secteurs clés, afin de garantir la disponibilité des produits essentiels et de contenir les coûts logistiques. Mme Fettah a insisté sur la nécessité de maintenir cet équilibre fragile entre soutien à la consommation, continuité des investissements et discipline budgétaire, soulignant que « la pérennité des interventions économiques et sociales exige une interaction constante avec les conjonctures ».

Dans une autre intervention, Mme Fettah a dressé le bilan de la gestion du contentieux de l’État, révélant que les efforts déployés ont permis d’économiser 16,2 milliards de dirhams en 2024 au profit du Trésor public. Ce montant représente l’écart entre les sommes initialement réclamées à l’État et celles finalement retenues par les juridictions compétentes.

Au cours des cinq dernières années, le cumul des économies réalisées s’élève à près de 25,4 milliards de dirhams, ce qui reflète, selon la ministre, l’efficacité des mécanismes de défense de l’État, en particulier l’action de l’Agence judiciaire du Royaume (AJR). Celle-ci reçoit annuellement environ 20 000 nouvelles affaires, couvrant des litiges variés impliquant les administrations publiques, les collectivités territoriales ou les établissements publics.

La ministre a souligné que ces résultats incluent aussi des affaires portées devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), où l’État marocain a pu éviter le versement de compensations importantes, contribuant ainsi à préserver la stabilité des finances publiques.

Malgré les performances enregistrées, plusieurs défis structurels demeurent. Mme Fettah a pointé du doigt la multiplicité des intervenants dans la gestion des contentieux, un manque de coordination entre les entités concernées, l’insuffisance des dispositifs de prévention, ainsi que l’absence de mécanismes d’évaluation de la performance et de gestion des délais procéduraux.

La croissance du contentieux étatique, en hausse de 100 % en dix ans, s’explique en partie par l’expansion des missions de l’administration et la montée en puissance des grands projets d’investissement engagés à l’échelle nationale. Cette évolution, selon la ministre, impose une adaptation continue des pratiques juridiques et administratives.

Un plan d’action pour améliorer la gouvernance des litiges

Pour remédier à ces dysfonctionnements, le ministère de l’Économie et des Finances travaille à la mise en œuvre d’un plan d’action structuré, issu des recommandations des Assises nationales sur la gestion du contentieux de l’État, tenues récemment sous le thème : « Un levier pour la préservation de la légalité, la stabilité de l’investissement et la rationalisation des dépenses publiques ».

Les travaux de ces Assises ont permis d’élaborer 43 mesures, organisées autour de cinq recommandations principales, dont la centralisation des données contentieuses, le renforcement des capacités juridiques des administrations, et la création de commissions de suivi chargées de piloter la mise en œuvre de ces actions.

En conclusion, la ministre a souligné que la gestion des subventions et du contentieux s’inscrit dans un effort plus large de rationalisation de l’action publique, dans un contexte économique encore marqué par l’incertitude. L’objectif, selon elle, est de préserver la capacité d’intervention de l’État, tout en assurant la continuité des politiques sociales, la protection du pouvoir d’achat, et la sécurisation de l’environnement juridique des investissements.

Ces orientations traduisent, selon Mme Fettah, l’engagement du gouvernement à concilier exigence budgétaire et responsabilité sociale, en maintenant un équilibre entre les impératifs de stabilité macroéconomique et la nécessité de répondre aux attentes sociales les plus pressantes.

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ONMT–Transavia : cap sur une croissance record de l’offre aérienne https://lnt.ma/onmt-transavia-cap-sur-une-croissance-record-de-loffre-aerienne/ Wed, 14 May 2025 10:33:36 +0000 https://lnt.ma/?p=529658 L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, ont annoncé, mercredi, un renforcement significatif de l’offre aérienne au départ de la France à partir de l’hiver 2025. Ce partenariat, déjà fructueux, se poursuit avec un plan ambitieux qui vise à accroître de 30% la capacité vers le Maroc, […]

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L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, ont annoncé, mercredi, un renforcement significatif de l’offre aérienne au départ de la France à partir de l’hiver 2025.

Ce partenariat, déjà fructueux, se poursuit avec un plan ambitieux qui vise à accroître de 30% la capacité vers le Maroc, avec l’ajout de 14 nouvelles routes et plus de 130.000 sièges supplémentaires, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que première destination pour les voyageurs français, indique un communiqué de l’ONMT.

La prochaine saison hiver 2025-2026 marque un nouveau jalon, avec un développement encore plus vaste et diversifié des liaisons aériennes entre la France et le Maroc, relève le communiqué, notant que pour l’été 2025, Transavia avait déjà augmenté sa capacité de 13%, avec un total de plus de 712.000 sièges.

Selon la même source, l’objectif est de connecter plus solidement les régions marocaines, élargir l’accès, et soutenir la dynamique touristique nationale sur toute l’année.

Ce nouveau plan de développement acte une croissance de +30% de l’offre vers le Maroc, estime l’ONMT, soulignant qu’Agadir, Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Dakhla, Errachidia… vont voir leur attractivité renforcée grâce à une desserte directe depuis des bassins émetteurs importants en France : Rennes, Lille, Biarritz, Brest, Deauville, Montpellier, Toulouse, Marseille, Bordeaux, sans oublier les connexions inédites depuis Nantes et Paris.

Dakhla est propulsée sur le devant de la scène grâce à deux nouveaux vols directs au départ de Marseille et Bordeaux. Ouarzazate se verra pour sa part bénéficier de deux vols direct hebdomadaire au départ de Paris.

Essaouira s’offre, quant à elle, un retour en force sur le radar du tourisme international avec un lien direct depuis Nantes, tandis que Marrakech s’établit comme une plaque tournante régionale avec l’ouverture de liaisons vers Berlin et Venise.

Autre nouveauté, Agadir devient un hub majeur avec une base saisonnière dédiée et un grand nombre de nouvelles routes et Marrakech voit sa base renforcée par deux avions.

A noter, c’est pour Transavia une première de baser ses avions en dehors du sol français.

Avec ce développement, le Maroc devient la destination numéro 1 en termes de sièges-kilomètres offerts par Transavia, un indicateur clé de l’utilisation des ressources aériennes de la compagnie. L’objectif est d’accroître l’attractivité du Maroc tout en désaisonnalisant les opérations et en diversifiant l’offre.

Le partenariat ONMT-Transavia repose sur une vision stratégique qui vise à soutenir l’essor des destinations marocaines tout au long de l’année, en rendant le pays encore plus accessible à un large public européen.

Pour accompagner cette croissance, des actions de communication et de marketing ciblées seront mises en place, afin d’améliorer la notoriété des destinations marocaines et de garantir un taux de remplissage optimal.

Ce partenariat marque ainsi une étape décisive dans la transformation de l’offre aérienne marocaine, et témoigne de l’engagement continu de l’ONMT pour la promotion et le développement du tourisme au Maroc.

 

LNT avec Map

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Industrie du gaming: Signature à Rabat de deux conventions de partenariats https://lnt.ma/industrie-du-gaming-signature-a-rabat-de-deux-conventions-de-partenariats/ Wed, 14 May 2025 10:28:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529654 Deux conventions de partenariats visant à promouvoir l’industrie du gaming ont été signés, mardi à Rabat, entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion […]

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Deux conventions de partenariats visant à promouvoir l’industrie du gaming ont été signés, mardi à Rabat, entre le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Culture), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT).

Ces deux conventions, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale visant à stimuler l’économie numérique « Maroc Digital 2030 », ambitionnent de poser les jalons d’une industrie du jeu vidéo au Maroc et permettre aux jeunes de s’investir dans ce secteur prometteur.

Signée par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, la première convention vise la création de Game Labs dans les espaces universitaires publics et la mise en place de formations en gaming au sein des universités publiques marocaines. Il s’agit de formations dans les filières du diplôme universitaire technique (bac +2), de licence et du master.

La seconde convention, signée par M. Bensaïd et la directrice générale de l’OFPPT, Lobna Tricha, vise le développement de programmes de formation dans les établissements de formation professionnelle. Trois formations qualifiantes seront lancées : le caster e-sport, le streamer e-sport et le laboratoire de jeux vidéo. Dans une déclaration à la presse, M. Bensaid a souligné que ces deux conventions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère visant à développer l’industrie du gaming au Maroc, rappelant que le marché du jeu vidéo a dépassé les 300 milliards de dollars de recettes dans le monde.

Le ministère, a-t-il poursuivi, œuvre à attirer les investisseurs étrangers directs, à encourager la création d’entreprises et de start-up nationales et à soutenir les compétences marocaines dans ce domaine.

De son côté, M. El Midaoui a indiqué que les nouvelles formations démarreront en septembre 2025 dans les universités de la région Rabat-Salé-Kénitra, avant leur généralisation à l’échelle nationale dès la rentrée universitaire 2026-2027.

Cette initiative vise à adapter les formations universitaires aux besoins du marché du travail dans le secteur du gaming, a-t-il relevé, ajoutant qu’elle contribuera à promouvoir les opportunités d’emploi. Pour sa part, Mme Tricha a affirmé que l’OFPPT s’engage à mettre à disposition les infrastructures et les équipements nécessaires pour garantir le succès de cette initiative, ajoutant que l’office aménagera aussi des espaces et des laboratoires dotés des technologies les plus avancées.

 

LNT avec Map

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Emploi, dialogue social, Sekkouri fait le point à un an des élections https://lnt.ma/emploi-le-gouvernement-vise-une-baisse-du-chomage-en-2025/ Wed, 14 May 2025 10:03:59 +0000 https://lnt.ma/?p=529643 Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer les indicateurs du marché du travail et ramener le taux de chômage à des niveaux jugés « raisonnables » au cours de l’année 2025. C’est ce qu’a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et […]

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Le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour améliorer les indicateurs du marché du travail et ramener le taux de chômage à des niveaux jugés « raisonnables » au cours de l’année 2025. C’est ce qu’a affirmé, mardi à la Chambre des conseillers, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, en réponse à deux questions orales sur les orientations de la politique publique de l’emploi.

Le ministre a qualifié la stratégie gouvernementale en matière d’emploi d’« ambitieuse et réaliste », précisant qu’elle repose sur trois axes principaux. Le premier concerne le soutien à l’investissement privé, notamment par le biais du décret relatif à l’appui aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), ciblant les projets inférieurs à 50 millions de dirhams. Selon M. Sekkouri, cette mesure devrait générer entre 40 000 et 50 000 emplois durables, contribuant ainsi à la stabilité sociale et professionnelle.

Le deuxième axe porte sur la révision du cadre législatif du travail, dans le cadre d’un dialogue social annoncé pour l’automne prochain. Ce chantier devrait permettre, selon le ministre, d’aborder des problématiques structurelles, de corriger certaines inégalités subies par des catégories de travailleurs vulnérables et de mieux adapter la législation aux réalités économiques actuelles.

Le troisième levier identifié par le gouvernement concerne les politiques actives de l’emploi. À ce titre, la loi de finances 2025 introduit une nouveauté : les jeunes sans diplôme pourront désormais bénéficier des dispositifs de soutien public destinés aux entreprises, ce qui représente, selon le ministre, « une mesure essentielle pour élargir l’accès à l’emploi formel à une frange importante de la population ».

Sur un autre registre, le Code du travail fera l’objet d’une large concertation à la rentrée, a annoncé M. Sekkouri, soulignant que ce dialogue se déroulera dans le cadre du respect des engagements pris dans l’accord d’avril 2024. Il s’agira notamment d’aborder la question des nouvelles formes d’emploi, comme celles des livreurs informels, actuellement exclus du droit du travail, ou encore du télétravail, afin de permettre une meilleure inclusion territoriale des jeunes actifs.

Le ministre a également évoqué la régulation du secteur de la sécurité privée, souvent évoqué dans les discussions sur les conditions de travail. Par ailleurs, un projet de loi encadrant le droit syndical sera soumis au débat, dans le but d’améliorer la représentativité et de clarifier le fonctionnement des structures syndicales.

Concernant la session d’avril 2025 du dialogue social, M. Sekkouri a salué le caractère « responsable et équilibré » des discussions, tout en notant que des avancées restent à réaliser pour certaines catégories dont les conditions professionnelles nécessitent encore des ajustements.

Le ministre a rappelé que le budget alloué au dialogue social dans le secteur public s’élève à 45 milliards de dirhams, témoignant, selon lui, de la volonté du gouvernement d’apporter des réponses concrètes dans un cadre institutionnel « digne d’un État moderne ».

LNT

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OPCVM: un nouveau cadre législatif pour dynamiser l’épargne et le marché financier https://lnt.ma/opcvm-une-nouvelle-loi-pour-dynamiser-lepargne-et-le-marche-financier/ Wed, 14 May 2025 09:21:14 +0000 https://lnt.ma/?p=529640 Le marché financier marocain continue son évolution avec la présentation, mardi, par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du projet de loi n°03.25 relatif aux Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Intervenant devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la ministre a exposé […]

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Le marché financier marocain continue son évolution avec la présentation, mardi, par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du projet de loi n°03.25 relatif aux Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Intervenant devant la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants, la ministre a exposé les grands objectifs de cette réforme d’envergure, destinée à moderniser le cadre réglementaire, à stimuler l’investissement et à renforcer l’attractivité de la place financière nationale.

Ce texte législatif s’inscrit dans une stratégie plus large de développement des marchés de capitaux et de mobilisation de l’épargne nationale au service de la croissance. Il vise, selon Mme Fettah, à « accompagner les évolutions du secteur et à adapter le cadre juridique aux besoins actuels des investisseurs, tout en s’alignant sur les meilleures pratiques internationales ». La réforme répond également à une nécessité d’harmonisation avec les autres catégories d’organismes de placement collectif opérant au Maroc, comme les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) et les OPCC (organismes de placement collectif en capital).

Le projet de loi n°03.25 ne se limite pas à une simple mise à jour du dahir de 1993. Il s’agit, selon la ministre, d’un nouveau texte fondateur, conçu pour offrir un cadre intégré et cohérent aux divers types de fonds d’investissement collectif. Le texte compte 207 articles, contre 126 dans la législation actuelle, traduisant l’ampleur des modifications introduites.

Parmi les évolutions notables figure la diversification des catégories d’OPCVM, avec l’introduction d’instruments jusqu’alors absents du droit marocain. Il s’agit notamment des fonds nourriciers et fonds maîtres, des fonds négociés en bourse (ETF) et des produits financiers participatifs, qui permettront de mieux répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus diversifiée, tant en termes de profil de risque que de stratégie d’investissement.

Le projet prévoit également l’élargissement du périmètre des actifs éligibles, en autorisant l’investissement dans des instruments financiers à terme, des actifs étrangers régis par des législations équivalentes, et des produits de titrisation. L’objectif est d’accroître la profondeur du marché et de permettre aux gestionnaires d’actifs marocains de construire des portefeuilles plus sophistiqués.

Un marché plus sûr et mieux régulé

Le renforcement du cadre prudentiel constitue un autre pilier de la réforme. Il s’agit notamment de mieux encadrer les risques de liquidité, un enjeu crucial pour la stabilité des fonds d’investissement. Le projet de loi prévoit ainsi plusieurs dispositifs : fixation de plafonds de rachats, possibilité de remboursement en titres pour éviter une pression excessive sur la trésorerie, et mise en place d’un mécanisme de séparation des actifs peu liquides.

Par ailleurs, le texte introduit des règles de concentration et de diversification des actifs, tout en encadrant les opérations d’emprunt et de prêt de titres. Ces dispositions visent à éviter les déséquilibres excessifs et à protéger les porteurs de parts.

Dans ce cadre, l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) verra ses prérogatives renforcées, notamment en matière de supervision des sociétés de gestion, des établissements dépositaires et des acteurs impliqués dans la distribution des parts ou actions des OPCVM. Le texte prévoit un élargissement des moyens de contrôle de l’AMMC et une meilleure articulation entre le cadre réglementaire et le cadre législatif, plusieurs dispositions étant transférées dans la loi pour plus de sécurité juridique.

Mme Fettah a insisté sur l’importance stratégique de ce projet de loi dans la vision du Royaume visant à faire de la Bourse de Casablanca un acteur central du financement de l’économie, notamment du secteur privé. En favorisant l’investissement à long terme, les OPCVM sont appelés à jouer un rôle plus significatif dans l’allocation de capital vers les entreprises, en particulier les PME.

La réforme vise aussi à élargir la base des investisseurs, notamment en attirant davantage de personnes physiques et en offrant une meilleure lisibilité et sécurité aux investisseurs institutionnels nationaux et étrangers. En ce sens, le nouveau cadre juridique contribue à renforcer le positionnement du Maroc comme plateforme financière régionale, en cohérence avec les ambitions de Casablanca Finance City.

Une dynamique soutenue de croissance du secteur

La ministre a rappelé que le secteur des OPCVM connaît une croissance soutenue depuis une décennie. L’actif net global des fonds est passé de 301 milliards de dirhams en 2014 à 750 milliards en 2025, ce qui témoigne de la vitalité du marché et de l’intérêt croissant des investisseurs pour ces instruments. Le nombre de fonds créés a également connu une hausse continue, traduisant la diversification des produits proposés et l’évolution des attentes des souscripteurs.

Cette croissance, selon Mme Fettah, justifie pleinement la mise à niveau du cadre réglementaire, qui doit permettre d’assurer la soutenabilité et la transparence du développement du secteur.

Avec le projet de loi n°03.25, le gouvernement marocain entend franchir une étape décisive dans la structuration du marché de l’épargne collective, en créant un environnement propice à l’innovation financière tout en garantissant la protection des épargnants. L’adoption de ce texte devrait permettre d’accroître le rôle des marchés de capitaux dans le financement de l’économie réelle, en particulier dans le contexte de mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement.

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Tamuda Bay Eco Triathlon : 1 000 athlètes attendus à M’diq https://lnt.ma/tamuda-bay-eco-triathlon-1-000-athletes-attendus-a-mdiq/ Wed, 14 May 2025 09:18:12 +0000 https://lnt.ma/?p=529637 La 4ème édition de la course d’endurance Tamuda Bay Eco Triathlon (TBET 2025) aura lieu du 23 au 25 mai courant à M’diq avec la participation d’un millier d’athlètes nationaux et internationaux. L’annonce a été faite mardi par les organisateurs lors d’une conférence à Casablanca où ils ont présenté la programmation de cet événement qui […]

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La 4ème édition de la course d’endurance Tamuda Bay Eco Triathlon (TBET 2025) aura lieu du 23 au 25 mai courant à M’diq avec la participation d’un millier d’athlètes nationaux et internationaux.

L’annonce a été faite mardi par les organisateurs lors d’une conférence à Casablanca où ils ont présenté la programmation de cet événement qui représente, pour eux, une compétition sportive mais bien plus, un engagement en faveur de l’environnement et du développement durable et qui plus est, s’impose aujourd’hui en haut du classement en Afrique et au 10ème rang au niveau méditerranéen.

Ils ont aussi indiqué que cette édition sera marquée par l’organisation d’une course exclusivement réservée aux femmes issues de la région, 100 au total, outre la participation de personnes en situation de handicap ainsi que 100 enfants et ce, en vue de préparer d’ores et déjà la relève.

Concernant les participants professionnels, ils ont fait savoir qu’ils représentent 18 pays avec au programme une compétition d’endurance pour les athlètes de haut niveau, « le 80 Km expérience » alliant trois épreuves à savoir la natation (1,8 km) , le cyclisme (63 km) et la course à pied (16 km).

La deuxième épreuve consistera en un « Triathlon olympique » avec 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course. Quant à l’épreuve « le Jbala Tri’’, elle comptera 1,8 Km de nage, 35 km de vélo et 11 km de course. Et enfin, pour les rapides, il y aura le « Sprint’ » avec 750 m de nage, 20 km de vélo et 5 km de course.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur du Tamuda Bay Eco Triathlon, Othmane Benhalima a affirmé que cette édition se démarque des précédentes par le nombre important de participants, outre la participation de plus de 50 athlètes en situation de handicap, avant de noter que le parcours a été tracé de manière à permettre aux participants de découvrir les paysages magnifiques situés entre les montagnes du Rif et les plages de la Méditerranée.

Il a aussi assuré que cette édition propose un service de transport des vélos pour réduire l’empreinte carbone, expliquant que cette initiative vise à faciliter la participation des passionnés de cyclisme à cet événement tout en promouvant une mobilité durable.

Cette édition sera aussi marquée par la mise en place de stations de tri sélectif pour faciliter la gestion des déchets générés par le ravitaillement et les repas après la fin de la course, a-t-il précisé. Pour sa part, Kaoutar Bendoumou, présidente de l’association Al Amal pour le sport et le développement durable, organisatrice de cet événement, a mis en avant l’importance de cette compétition sportive éco-responsable dans la promotion du tourisme dans la région ainsi que le développement durable.

Et de conclure en affichant l’ambition que cette compétition devienne au fil des éditions la plus relevée et la plus prestigieuse en Méditerranée.

 

LNT avec Map

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Maroc-USA : Washington célèbre le leadership marocain en Amérique https://lnt.ma/maroc-usa-washington-celebre-le-leadership-marocain-en-amerique/ Wed, 14 May 2025 09:12:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529634 L’Etat de Washington vient d’accueillir une cérémonie de distinction exceptionnelle organisée par le Réseau Maroco-Américain, en hommage à plusieurs entreprises maroco-américaines et afro-américaines qui se sont illustrées par leurs réussites dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la cybersécurité, de la technologie et des affaires. Cet événement, qui a réuni des personnalités influentes du monde des […]

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L’Etat de Washington vient d’accueillir une cérémonie de distinction exceptionnelle organisée par le Réseau Maroco-Américain, en hommage à plusieurs entreprises maroco-américaines et afro-américaines qui se sont illustrées par leurs réussites dans les domaines de l’entrepreneuriat, de la cybersécurité, de la technologie et des affaires.

Cet événement, qui a réuni des personnalités influentes du monde des affaires, des universitaires, des experts en technologie ainsi que des représentants des communautés marocaine et africaine, s’est transformé en une plateforme riche en expériences inspirantes et en débats stratégiques sur la réalité et les défis de l’entrepreneuriat dans un marché aussi compétitif que celui des États-Unis.

La rencontre s’est articulée autour de deux axes principaux : les opportunités et les défis des PME. A ce niveau, plusieurs entrepreneurs ont partagé leurs histoires de réussite, en s’arrêtant sur les premières difficultés liées à la création de leur projet et les moyens de les surmonter. Parmi les messages clés du débat figuraient l’importance de l’autonomisation par la connaissance, le développement de relations professionnelles, et le recours aux programmes de soutien offerts par les États-Unis aux nouveaux investisseurs.

Le second axe a porté sur la cybersécurité et les défis de l’ère numérique. Des experts en sécurité de l’information ont évoqué ce qu’ils ont qualifié de « menace silencieuse », en référence à l’augmentation des cyberattaques visant les jeunes entreprises. Ils ont souligné la nécessité d’adopter des stratégies de protection avancées et de développer une culture de cybersécurité interne chez les entrepreneurs.

La cérémonie s’est conclue par la remise de prix honorifiques à plusieurs entreprises marocaines et africaines ayant su se démarquer sur le marché américain. Cette reconnaissance a été perçue comme un hommage à leurs efforts pour soutenir l’économie locale, créer des opportunités d’emploi et valoriser l’image des diasporas africaine et marocaine en tant que sources d’innovation et de leadership au sein de la société américaine.

Cette 9ème édition annuelle s’inscrit dans une dynamique continue menée par le Réseau Maroco-Américain. Mohamed Hajjam, président du réseau, a souligné l’importance de renforcer la coopération entre les acteurs économiques marocains et américains, déclarant : « Nous croyons que ces événements ouvrent de nouvelles perspectives pour la communauté marocaine afin d’adopter une culture entrepreneuriale et de nouer des relations stratégiques avec le marché américain. »

 

H.Z

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Marché auto : La Chinoise BAIC débarque au Maroc https://lnt.ma/marche-auto-la-chinoise-baic-debarque-au-maroc/ Wed, 14 May 2025 08:59:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529631 Comicom, filiale du groupe Safari et acteur de référence dans les secteurs automobile et du machinisme agricole, vient de procéder au lancement officiel de la marque automobile chinoise BAIC sur le marché marocain. Ce partenariat stratégique avec l’une des références mondiales de l’industrie automobile chinoise marque une nouvelle étape dans la diversification de Comicom, dit-on […]

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Comicom, filiale du groupe Safari et acteur de référence dans les secteurs automobile et du machinisme agricole, vient de procéder au lancement officiel de la marque automobile chinoise BAIC sur le marché marocain. Ce partenariat stratégique avec l’une des références mondiales de l’industrie automobile chinoise marque une nouvelle étape dans la diversification de Comicom, dit-on auprès du groupe.

Au menu, quatre premiers modèles essence, en attendant l’arrivée de l’hybride avant la fin de l’année en cours. Le X35 au design moderne est équipé d’un moteur essence 1.5L de 147 ch et une transmission CVT fluide. Disponible avec un toit ouvrant panoramique, des sièges en cuir, des phares avant LED et un écran tactile 8 pouces, ce modèle arrive avec trois version : le X35 Fashion, le X35 Fashion Plus et le X35 Luxury, soit aux prix de  180.000 Dhs, 195.000 Dhs et 210.000 Dhs.

Le X55 est un modèle SUV qui dispose d’un moteur 1.5L turbo de 185 ch et sa boîte DCT à 7 rapports, intègre un toit panoramique et une caméra panoramique 360°. Ses trois versions, notamment les X55 LV2, X55 LV3 et X55 LV4 sont proposées aux prix de de 259.000 Dhs 275.000 Dhs et 300.000 Dhs.

Pour ce qui est du BAIC X7, un modèle haut de gamme, avec son moteur 1.5L essence de 185 ch et son empattement de 2800 mm, est conçu pour offrir un confort optimal tout en garantissant une conduite souple et raffinée. Il intègre également un ensemble complet de technologies d’aide à la conduite intelligents, dont le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage d’urgence automatique avec détection des véhicules et des piétons, l’alerte de franchissement de ligne, l’assistance de circulation en embouteillage, le détecteur d’angles morts, et d’autres technologies avancées pensées pour une conduite sécurisée et sereine. Trois versions sont à la carte pour ce modèle, à savoir les X7 LV2, X7 LV3 et X7 LV4 aux prix de 290.000 Dhs, 310.000 Dhs et 325.000 Dhs.

La U5 PLUS est une berline équipée d’un moteur essence 1.5L de 112 ch. Elle est équipée d’un toit ouvrant, de feux avant LED, d’une caméra panoramique 360°, de sièges en cuir et d’un virtual cockpit. Pour plus de sécurité, elle intègre également des aides à la conduite comme le détecteur d’angles morts et l’alerte de franchissement de ligne, offrant ainsi une conduite plus sereine au quotidien. Les U5 Plus Luxury MT, U5 Plus Luxury AT et U5 Plus Honor AT sont proposées aux prix de 179.000 Dhs 189.000 Dhs 204.000 Dhs.

Pour accompagner ce lancement, Comicom déploie un réseau de distribution dans les principales villes du Royaume. Les premiers showrooms sont déjà opérationnels à Casablanca, Kénitra, Marrakech, Agadir et Oujda. De nouvelles ouvertures sont prévues dans des villes telles que Rabat, Tanger, Fès et Meknès, avec pour objectif de couvrir l’ensemble du territoire national.

Comicom met également en place un dispositif après-vente complet, conforme aux standards de la marque. Des équipes techniques formées directement par BAIC, des outils de diagnostic spécifiques et un engagement fort en faveur de la qualité d’intervention garantiront une prise en charge rapide et efficace, rassure-t-on auprès de Comicom.

H.Z

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C-SUV : Lancement de la Bigster, une Dacia en grand… https://lnt.ma/c-suv-lancement-de-la-bigster-une-dacia-en-grand/ Wed, 14 May 2025 08:47:43 +0000 https://lnt.ma/?p=529628 Dacia arrive aujourd’hui sur le segment des C-SUV avec une offre ajustée aux exigences spécifiques d’un marché en croissance continue. En effet, au Maroc, les ventes des véhicules C-SUV représentent plus de 13% à fin avril 2025 et sont en forte progression de 64% par rapport à fin avril 2024. Dacia Bigster est commercialisé dès […]

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Dacia arrive aujourd’hui sur le segment des C-SUV avec une offre ajustée aux exigences spécifiques d’un marché en croissance continue. En effet, au Maroc, les ventes des véhicules C-SUV représentent plus de 13% à fin avril 2025 et sont en forte progression de 64% par rapport à fin avril 2024.

Dacia Bigster est commercialisé dès le 13 mai dans l’ensemble du réseau Dacia au Maroc. La voiture intègre tout l’essentiel exigé par le marché du segment C-SUV à un prix Dacia, fidèlement au positionnement « Best value for money » de la marque. Son rapport prix/prestation en fait une offre unique dans sa catégorie à partir de 264 500 Dhs. Pour le lancement de ce nouveau modèle, Dacia Maroc propose une mensualité de financement inédite à partir de 1750 Dhs/mois.

Dacia Bigster est disponible en motorisation diesel exclusivement au Maroc. Bigster bénéficie de la plateforme CMF-B qui est au cœur de la stratégie industrielle de Dacia et dont la flexibilité permet d’offrir des dimensions intérieures particulièrement généreuses. Les prestations ont été travaillées pour être au niveau de l’exigence des clients du segment C-SUV : exigence acoustique (pare-brise acoustique, vitrages plus épais, acoustique moteur), finition (nouvelle moquette, Touch LED) ou confort d’assise (réglage lombaire passager, dossier de la banquette arrière…), climatisation bi-zone à l’avant et buses d’aération à l’arrière.

Sur Bigster, Dacia applique son approche Eco Smart en multipliant et en affichant fièrement l’usage de matériaux durables. Bigster utilise Starkle, le matériau inventé par les ingénieurs de Dacia et dont Duster fut le premier modèle à bénéficier. Globalement, Bigster contient près de 20 % de plastiques recyclés, soit une proportion supérieure à celle généralement constatée dans l’industrie automobile.

La grande nouveauté de Dacia est le toit ouvrant panoramique, en série sur extreme et disponible en option sur journey. Bigster propose ainsi trois niveaux de finitions : essential, expression et extreme. Le système de contrôle automatique de la vitesse en descente, les tapis caoutchouc et le YouClip 3 en 1 de série, et Bigster journey pour les clients qui privilégient les voyages au long cours et le style, avec sa carrosserie bi-ton (toit noir en option), son hayon motorisé, son siège conducteur avec réglages électriques de série.

H.Z

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Plantations d’agrumes, près de 40 000 ha perdus en 10 ans… https://lnt.ma/plantations-dagrumes-pres-de-40-000-ha-perdus-en-10-ans/ Wed, 14 May 2025 08:34:50 +0000 https://lnt.ma/?p=529624 La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux du premier Congrès National des Agrumes sous la thématique ‘‘Challenges multiples sur la filière des agrumes : quels leviers pour agir ?’’. Ce premier congrès scientifique organisé par l’interprofession Maroc Citrus fait l’état des lieux de la filière qui fait vivre, en […]

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La ville de Marrakech a abrité en ce début de semaine les travaux du premier Congrès National des Agrumes sous la thématique ‘‘Challenges multiples sur la filière des agrumes : quels leviers pour agir ?’’.

Ce premier congrès scientifique organisé par l’interprofession Maroc Citrus fait l’état des lieux de la filière qui fait vivre, en milieu rural, plus de 13 000 familles en créant 32 millions de journées de travail, auxquelles s’ajoutent les nombreux emplois créés par les 50 stations de conditionnement et les 4 usines à jus.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où la production nationale est estimée actuellement à plus de 1,5 millions de tonnes, dont les deux tiers alimentent le marché local et le tiers restant est exporté. Mais avec plus de 500 000 tonnes exportées, la filière a été fortement impactée par la sécheresse au cours des quinze dernières années. En effet, frappée de plein fouet par le stress hydrique, la filière a ainsi dû procéder à un arrachage massif. Par conséquent, depuis 2016, la filière a perdu près de 30% de sa superficie, repassant à une surface inférieure à celle de 2016 avec 91.342 ha en 2024.

Cependant, si le secteur agrumicole a vu baisser drastiquement sa superficie exploitée et sa production reculer à 1,5 millions de tonnes, les professionnels expliquent qu’aujourd’hui, le verger agrumicole marocain est jeune et équilibré en variété, avec 50% du vergers ayant moins de 15 ans, et se caractérise par des produits de qualité avec une forte valeur ajoutée. Et de poursuivre dans le même sens qu’après l’engouement des années 2010-2016, porté par l’accès aux terres Sodea dans le cadre du PPP ainsi que par la stratégie et les mesures d’accompagnement du PMV, la filière agrumicole s’était retrouvée face à une surproduction, dépassant les capacités de conditionnement et de commercialisation. Les superficies exploitées étaient ainsi passées de 98.000 ha en 2010 à plus de 128.000 ha en 2016, faisant grimper la production totale de la filière de 1,642 millions de tonnes à 2,619 millions de tonnes.

Autre défi et non des moindres, la vive concurrence à l’export a forcé la filière, après l’entrée des produits égyptiens et turques sur le marché russe, à une nouvelle fois se réinventer en allant à la conquête de nouveaux marchés : « La forte baisse du marché russe a ainsi agi comme un levier de mise à niveau dans l’ensemble de la chaîne de valeur des agrumes marocains. Les opérateurs marocains ont dû réorienter leur stratégie d’exportation vers des marchés plus exigeants en termes de qualité, de traçabilité et de certifications entraînant des avancées majeures notamment en montée en gamme et en généralisation des certifications », tient à préciser M. Bennani Smires Kacem, président de Maroc Citrus, pour qui le soutien de l’Etat annoncé récemment reste insuffisant au vu de l’écart de prix de vente entre le Maroc et l’Égypte. Et de rappeler que la filière dispose néanmoins d’une opportunité pour regagner des parts de marché à l’export : « En effet, le Brésil, plus grand producteur d’oranges au monde, a été touché par le virus du Greening et a perdu une partie de ses capacités de production. Cette baisse a fait grimper les prix du concentré d’orange dans le monde de manière impressionnante et a conduit les Égyptiens à détourner une partie de leurs oranges de bouche vers les usines de transformation pour le jus, libérant une place potentielle pour les exportateurs nationaux ».

Sur un autre registre, le déficit hydrique, amené à durer, donne lieu à une incertitude intense pour les opérateurs de la filière et génère inquiétude et risques : « Il y a donc lieu aujourd’hui de se mobiliser collectivement, pouvoirs publics et professionnels, pour élaborer ensemble un plan destiné à assurer la sauvegarde de la filière et lui garantissant un accès durable à la ressource hydrique avec davantage de projets de dessalement et la mise en place d’autoroutes de l’eau », dit-on auprès des professionnels.

Parmi les principaux problèmes identifiés lors de ce premier congrès se trouve le morcellement excessif des terres agricoles, la faible organisation des producteurs, et l’asymétrie de pouvoir de négociation avec les distributeurs, ce qui génère une dépendance vis-à-vis des intermédiaires et allonge les circuits de commercialisation, se traduisant par une augmentation des coûts pour les consommateurs finaux. De plus, le secteur souffre de pratiques spéculatives dans les marchés de gros, où une partie significative de la production n’est pas correctement valorisée, limitant ainsi la compétitivité sur les marchés internationaux.

Pour ce qui est du verger d’agrumes, les tendances baissières sont constatées dans toutes les catégories, soit -33% en petits fruits et -22% en oranges. Le résultat de 2025 reste probablement surévalué, car une grande partie des vergers estimés sont de très petites tailles.

H.Z

 

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OCP-AFD : 350 millions d’euros en faveur de la transition bas carbone au Maroc https://lnt.ma/ocp-afd-350-millions-deuros-en-faveur-de-la-transition-bas-carbone-au-maroc/ Wed, 14 May 2025 08:27:32 +0000 https://lnt.ma/?p=529619 Le Groupe OCP et l’AFD annoncent la signature d’un accord de financement de 350 millions d’euros, destiné à soutenir la mise en œuvre du programme d’investissement vert du Groupe OCP, d’un montant global de 13 milliards de dollars couvrant la période 2023- 2027. Ce programme vise notamment à permettre au Groupe OCP d’utiliser 100% d’énergies […]

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Le Groupe OCP et l’AFD annoncent la signature d’un accord de financement de 350 millions d’euros, destiné à soutenir la mise en œuvre du programme d’investissement vert du Groupe OCP, d’un montant global de 13 milliards de dollars couvrant la période 2023- 2027.

Ce programme vise notamment à permettre au Groupe OCP d’utiliser 100% d’énergies propres d’ici 2027, 100% d’eau issue de sources non conventionnelles pour couvrir ses besoins industriels, et prévoit d’accroître ses capacités de production d’engrais décarbonés, notamment par l’intégration d’ammoniac vert, en vue de réduire progressivement l’empreinte carbone du Groupe pour atteindre son objectif de neutralité carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur à l’horizon 2040.

Ce programme ambitionne ainsi de fournir aux agriculteurs, en particulier en Afrique, des engrais verts produits de manière durable et spécifiquement adaptés aux besoins des cultures, des climats et des sols. Combinée à un soutien au développement de pratiques agronomiques de précision innovantes et à un accès au financement et aux marchés, cette stratégie du Groupe OCP vise à permettre aux agriculteurs de maximiser leur productivité pour contribuer à la sécurité alimentaire, tout en luttant contre le changement climatique.

Accompagnant la trajectoire de décarbonation du Groupe OCP, ce financement corporate apporté par l’AFD sera décaissé sur la base de l’atteinte d’indicateurs de performance ciblant prioritairement : L’augmentation des capacités de production d’énergies propres et d’eau non conventionnelle,  le développement de la production d’hydrogène et d’ammoniac verts et  l’intégration d’indicateurs climatiques et de biodiversité dans les processus de gestion des risques du Groupe.

Pour rappel, en ligne avec l’ambition conjointe de développement d’une agriculture durable sur le continent africain, le Groupe AFD et le Groupe OCP ont également signé, le 17 avril 2025, un financement de la plateforme multi-acteurs MAVA (Mobilizing for Agricultural Value Chains in Africa) portée par INNOVX, visant à mobiliser et structurer des mécanismes de financement des chaînes de valeur agricoles en Afrique et à renforcer les systèmes de production et de distribution alimentaires via le soutien aux initiatives et start-ups innovantes sur le continent.

H.Z

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Gazoduc Nigeria-Maroc : Benali présente les dernières avancées d’un projet stratégique https://lnt.ma/gazoduc-nigeria-maroc-benali-presente-les-dernieres-avancees-dun-projet-strategique/ Wed, 14 May 2025 08:06:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529617 Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc franchit une nouvelle étape. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé mardi devant la Chambre des conseillers que l’étude de faisabilité ainsi que les études d’ingénierie préliminaires ont été achevées, et que le tracé optimal du futur gazoduc a été déterminé. Lors de […]

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Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc franchit une nouvelle étape. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a annoncé mardi devant la Chambre des conseillers que l’étude de faisabilité ainsi que les études d’ingénierie préliminaires ont été achevées, et que le tracé optimal du futur gazoduc a été déterminé.

Lors de la séance hebdomadaire des questions orales, Mme Benali a précisé que les travaux de réalisation se dérouleront par phases. Elle a également indiqué que la création d’une société à vocation spéciale est en cours, fruit d’un partenariat entre le Maroc et le Nigeria, et qu’une décision finale d’investissement est attendue avant la fin de l’année 2025.

Ce projet structurant, estimé à environ 25 milliards de dollars, est présenté comme un levier de transformation économique et énergétique pour les pays qu’il traversera. Mme Benali a rappelé que lors de la dernière réunion ministérielle dédiée au gazoduc, deux accords ont été validés : l’accord gouvernemental des États membres impliqués, ainsi que l’accord du pays hôte, renforçant ainsi le cadre juridique et institutionnel de l’initiative.

Le gazoduc Nigeria-Maroc, long de 6 000 kilomètres, traversera 13 pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’au Maroc, avec une capacité annuelle estimée entre 15 et 30 milliards de mètres cubes de gaz. Le projet vise à desservir près de 400 millions de personnes et à renforcer la sécurité énergétique des pays africains concernés tout en facilitant l’accès au marché européen via le réseau marocain.

Dans cette perspective, Mme Benali a rappelé que le gouvernement marocain avait lancé, en avril dernier, un appel à manifestation d’intérêt pour le développement d’une infrastructure nationale de gaz naturel. Cette future infrastructure devrait relier le port de Nador à Kénitra, Mohammedia et jusqu’à Dakhla, permettant ainsi une interconnexion directe avec le gazoduc transafricain.

Historique du projet de gazoduc Nigeria-Maroc

Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, l’un des plus ambitieux du continent africain, a été annoncé pour la première fois en décembre 2016, à l’occasion de la visite officielle du Roi Mohammed VI au Nigeria. À cette date, un mémorandum d’entente a été signé entre l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) du Maroc et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), jetant les bases d’un partenariat stratégique pour la réalisation d’un gazoduc offshore et onshore reliant les deux pays sur plus de 6 000 km.

Dès 2017, les deux parties se sont engagées dans des études préliminaires de faisabilité, visant à évaluer le tracé optimal, les capacités de transport, ainsi que les implications économiques, techniques et environnementales du projet. Ce gazoduc, qui devrait longer la côte ouest-africaine, est destiné à traverser 13 pays : Nigeria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée, Guinée-Bissau, Gambie, Sénégal, Mauritanie et Maroc, pour rejoindre le réseau gazier européen via l’Espagne.

En 2019, une étape importante est franchie avec la validation d’un accord de coopération intergouvernementale entre le Maroc et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), reconnaissant le projet comme une infrastructure régionale prioritaire. La pandémie de Covid-19 entraîne cependant un ralentissement des discussions, sans pour autant interrompre les efforts de planification.

En 2022, un nouveau mémorandum est signé entre le Maroc, le Nigeria et la CEDEAO, renforçant le cadre institutionnel du projet. Des études techniques de plus en plus avancées sont menées, notamment les études d’ingénierie de détail (FEED), ainsi que les études d’impact environnemental et social. Plusieurs accords bilatéraux sont également signés avec les pays concernés par le tracé.

En mai 2025, la ministre marocaine de la Transition énergétique annonce que le tracé final du gazoduc est désormais arrêté, que les études préliminaires sont achevées, et que la création d’une société conjointe entre le Maroc et le Nigeria est en cours pour la mise en œuvre du projet. La décision finale d’investissement est attendue d’ici la fin de l’année 2025.

Conçu comme un axe stratégique Sud-Sud, ce projet vise à renforcer l’intégration énergétique régionale, à améliorer l’accès au gaz pour près de 400 millions de personnes, et à positionner le Maroc comme un hub énergétique entre l’Afrique et l’Europe.

LNT

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Les inégalités économiques au cœur de la 2ᵉ édition des Assises du Féminisme https://lnt.ma/les-inegalites-economiques-au-coeur-de-la-2%e1%b5%89-edition-des-assises-du-feminisme/ Tue, 13 May 2025 15:52:22 +0000 https://lnt.ma/?p=529603 La deuxième édition des Assises du Féminisme se tiendra le 17 mai 2025 à l’initiative de l’Association pour la Promotion de la Culture de l’Égalité (APCE), avec pour thème central « Les inégalités économiques et leur impact sur la condition des femmes au Maroc ». Dans la continuité de la première édition, qui avait porté sur la […]

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La deuxième édition des Assises du Féminisme se tiendra le 17 mai 2025 à l’initiative de l’Association pour la Promotion de la Culture de l’Égalité (APCE), avec pour thème central « Les inégalités économiques et leur impact sur la condition des femmes au Maroc ».

Dans la continuité de la première édition, qui avait porté sur la réforme du Code de la famille, cette rencontre entend approfondir la réflexion sur les obstacles économiques auxquels les femmes sont confrontées, en milieu urbain comme rural. Le contexte socio-économique reste marqué par de fortes disparités entre les sexes. Selon le Global Gender Gap Report 2024 du Forum économique mondial, le Maroc se classe 137ᵉ sur 146 pays, avec un taux d’activité féminin tombé à 19,9 % en 2023, contre 70,4 % chez les hommes.

Le chômage féminin atteint 13,5 % au niveau national, et dépasse les 21 % en zone urbaine, touchant particulièrement les femmes diplômées. Ces difficultés sont aggravées par une charge domestique disproportionnée : en 2012, 92 % des 23 milliards d’heures de travail domestique étaient assurées par des femmes, et en 2024, plus de 80 % des femmes mariées restent inactives. En parallèle, l’accès à la propriété foncière demeure limité, avec seulement 30 % de femmes bénéficiant de droits garantis, une situation exacerbée dans les zones rurales par les traditions patriarcales.

L’événement du 17 mai visera à dresser un état des lieux de ces inégalités, à identifier les freins socio-culturels, économiques et institutionnels à l’autonomie financière des femmes, et à proposer des pistes d’action concrètes pour améliorer leur inclusion économique. Les échanges porteront également sur l’entrepreneuriat féminin, l’accès aux ressources et au financement, l’égalité salariale, ainsi que sur la nécessité de repenser les normes sociales qui limitent encore la participation des femmes à la vie économique. Les organisateurs espèrent ainsi contribuer à une réflexion collective sur les leviers de changement possibles pour une société plus équitable.

AL

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Changement de présidence à l’APIC : Omar Chaabi succède à Mohammed Lacham https://lnt.ma/changement-de-presidence-a-lapic-omar-chaabi-succede-a-mohammed-lacham/ Tue, 13 May 2025 15:51:48 +0000 https://lnt.ma/?p=529609 L’Association des Professionnels de l’Industrie de la Céramique (APIC) entame une nouvelle phase avec l’élection de Omar Chaabi à sa présidence. Ce choix, validé par les membres de l’association, intervient dans un contexte où le secteur de la céramique fait face à plusieurs enjeux liés à sa transformation et à son développement. Omar Chaabi occupe […]

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L’Association des Professionnels de l’Industrie de la Céramique (APIC) entame une nouvelle phase avec l’élection de Omar Chaabi à sa présidence.

Ce choix, validé par les membres de l’association, intervient dans un contexte où le secteur de la céramique fait face à plusieurs enjeux liés à sa transformation et à son développement.

Omar Chaabi occupe la vice-présidence du groupe YNNA depuis 2009. Il siège également aux conseils d’administration de plusieurs entreprises, telles que SNEP et GPC Papier et Carton. Au sein de l’APIC, il représente l’entreprise SUPERCERAME, active dans le domaine de la céramique.

Cette nomination intervient dans un moment marqué par des défis liés à la compétitivité, à la durabilité et à la souveraineté industrielle.

Dans ce cadre, l’association prévoit d’élaborer un plan d’action sectoriel en collaboration avec les industriels dans l’objectif de répondre aux besoins du marché en matière de modernisation des outils de production, de valorisation de la production locale, de renforcement des compétences et de structuration de la filière.

Omar Chaabi succède à Mohammed Lacham, dont le mandat a été marqué par la mise en place de nouvelles orientations en matière de gouvernance.

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Troisièmes Rencontres de la Finance Durable, pour une structuration de l’investissement à impact en Afrique https://lnt.ma/troisiemes-rencontres-finance-durable/ Tue, 13 May 2025 15:23:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529596 L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ». Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques […]

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L’édition 2025 des Rencontres de la Finance Durable s’est tenue mardi au sein du campus de l’ISCAE à Casablanca, autour du thème « Finance à impact en Afrique ».

Cette troisième édition, organisée par le Groupe ISCAE, African Finance Network et Bank of Africa (BOA), a rassemblé universitaires, acteurs du secteur financier, représentants d’institutions publiques et du secteur privé pour débattre des enjeux liés à la transition vers une finance plus durable, intégrant des critères d’impact social et environnemental.

Une dynamique de convergence entre recherche, entreprise et régulation

Dans son mot d’ouverture, Tarik El Malki, Directeur Général du Groupe ISCAE, a rappelé que ces rencontres s’inscrivent dans une volonté de créer un espace de dialogue structuré entre les milieux académique et professionnel. Il a souligné que la finance durable constitue aujourd’hui un axe central dans les cursus de nombreuses grandes écoles de commerce à l’échelle internationale, et qu’il est essentiel pour les établissements marocains de s’inscrire dans cette dynamique.

L’événement a notamment été l’occasion de présenter les travaux issus d’un appel à communications ayant suscité une participation significative, avec plus de cent contributions soumises et une soixantaine retenues pour présentation. L’objectif de cette édition, selon les organisateurs, était de dépasser le cadre classique des conférences pour intégrer des dimensions de recherche, d’évaluation d’impact et de mesure de performance.

Représentée par son Administrateur Directeur Général Délégué, Brahim Benjelloun Touimi, Bank of Africa a mis en avant les démarches initiées depuis plus de deux décennies en matière de finance responsable. Le groupe bancaire, à travers plusieurs initiatives, affirme avoir intégré progressivement des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans ses processus de crédit, d’investissement et de gestion interne.

L’intervention a notamment rappelé que Bank of Africa avait été l’un des premiers établissements financiers marocains à émettre une obligation verte par appel public à l’épargne. Elle publie également un rapport intégré aligné sur les normes internationales en matière de reporting extra-financier. Selon M. Benjelloun Touimi, ces engagements visent à concilier performance économique et impact mesurable, conformément aux principes de double matérialité.

Enjeux internationaux et régulation : une conjoncture en mutation

Christian de Boissieu, professeur émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, est intervenu pour situer les débats dans un contexte global caractérisé par des évolutions réglementaires contrastées. Il a observé un ralentissement de certaines dynamiques, notamment en Europe, où la mise en œuvre de nouvelles directives (telles que la CSRD) a suscité des demandes d’assouplissement de la part des PME. Aux États-Unis, certaines décisions récentes marquent, selon lui, un retrait partiel des engagements environnementaux antérieurs.

Il a cependant insisté sur le fait que ces ajustements de rythme ne remettent pas en cause les objectifs globaux liés à la finance durable. L’Afrique, dans ce contexte, serait concernée à la fois par les effets de ces évolutions internationales et par la nécessité de structurer ses propres cadres d’action.

Présidente de la commission durable de la CGEM, Mme Assia Benhida a rappelé que la finance à impact occupe une place croissante dans les stratégies des entreprises marocaines. Elle a souligné que cette orientation répond à la fois à des objectifs de performance et à une exigence de transformation, en cohérence avec les priorités nationales en matière de développement durable, d’inclusion et d’équité territoriale.

Selon cette approche, la finance à impact n’est plus perçue comme une niche, mais comme un levier structurant. L’accès au financement, la compétitivité sur les marchés internationaux, la conformité aux standards ESG et l’innovation font partie des bénéfices mis en avant pour inciter les entreprises à s’engager dans cette voie. Plusieurs leviers ont été identifiés pour accélérer cette dynamique, parmi lesquels la création de mécanismes incitatifs, le développement d’outils de mesure d’impact, ou encore le recours à des instruments financiers hybrides.

Avancées réglementaires et taxonomie : un cadre en construction

Le développement d’un référentiel de classification (taxonomie) pour la finance durable au Maroc a également été abordé. Les autorités financières travaillent actuellement à l’élaboration d’un tel cadre, dont la mise en œuvre est prévue à moyen terme. Cette taxonomie devrait permettre de distinguer clairement les activités à fort impact environnemental ou social, facilitant ainsi la canalisation des capitaux vers les projets durables.

Brahim Benjelloun Touimi a rappelé que le Maroc bénéficie d’un écosystème réglementaire favorable, avec l’implication de la Banque centrale, de l’Autorité des marchés financiers et d’autres parties prenantes. Il a salué l’intégration des risques climatiques dans les processus de supervision bancaire (SREP), ce qui constitue un signal d’alignement avec les pratiques internationales.

Disparités régionales mais convergence d’objectifs en Afrique du Nord

L’Union des Banques Maghrébines (UBM), représentée par Mohamed Vall EL ALEM, son Secrétaire Général, a présenté un état des lieux des avancées en matière de finance durable dans la région. Si le Maroc est perçu comme ayant une longueur d’avance, notamment grâce à ses engagements publics et à l’implication du secteur bancaire, d’autres pays comme la Tunisie ou la Mauritanie progressent également, bien que de manière plus différenciée.

L’UBM a souligné l’importance d’un renforcement des capacités, en particulier pour les établissements bancaires confrontés à des exigences croissantes de la part de partenaires internationaux. L’enjeu, selon ses représentants, est désormais d’éviter une marginalisation des institutions financières non alignées avec les standards ESG, notamment en matière de levée de fonds et de financement du commerce extérieur.

Le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) a réaffirmé son engagement à soutenir la recherche dans le domaine de la finance durable. Trois leviers ont été identifiés : le financement de programmes dédiés, le développement de partenariats public-privé, et la création de réseaux de collaboration à l’échelle nationale et internationale.

Les intervenants académiques ont souligné l’importance de développer une expertise africaine sur la finance à impact, notamment à travers la production d’indicateurs adaptés aux spécificités locales. Plusieurs communications retenues lors de cette édition seront publiées dans la revue Africa Finance for Development Review.

Vers un écosystème africain structuré pour la finance à impact

Les Troisièmes Rencontres de la Finance Durable ont mis en lumière une convergence croissante entre les milieux académiques, institutionnels et financiers autour de la finance à impact comme outil de transformation. Dans un contexte où les besoins de financement du continent africain restent considérables – estimés à 200 milliards de dollars par an pour atteindre les Objectifs de développement durable –, cette approche est perçue comme une réponse complémentaire aux mécanismes de financement classiques.

L’enjeu désormais, selon les participants, est d’assurer une montée en compétence des acteurs, d’améliorer la mesure de l’impact, de renforcer les partenariats régionaux et de créer les conditions d’une finance inclusive et alignée avec les priorités de développement du continent.

Selim Benabdelkhalek

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Rabat: Akhannouch s’entretient avec un responsable du Parti communiste chinois https://lnt.ma/rabat-akhannouch-sentretient-avec-un-responsable-du-parti-communiste-chinois/ Tue, 13 May 2025 15:21:41 +0000 https://lnt.ma/?p=529592 Le président du Rassemblement national des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, s’est entretenu, lundi au siège du parti à Rabat, avec M. Li Shulei, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois. Cette réunion, à laquelle ont participé plusieurs dirigeants du RNI, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du […]

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Le président du Rassemblement national des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, s’est entretenu, lundi au siège du parti à Rabat, avec M. Li Shulei, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois.

Cette réunion, à laquelle ont participé plusieurs dirigeants du RNI, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du renforcement des partenariats liant le parti avec nombre de formations politiques à l’échelle internationale, en droite ligne de ses actions dans le domaine de la diplomatie parallèle. Lors de cette entrevue, M. Akhannouch a salué la qualité des relations enracinées et empreintes du respect mutuel entre le Maroc et la Chine, sous le leadership des dirigeants des deux pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence le Président Xi Jinping.

La réunion a également porté sur les chantiers et réformes d’envergure engagés dans le Maroc sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, notamment en ce qui concerne la consolidation des piliers de l’État social et la promotion du développement économique, érigeant ainsi le Maroc en tant que destination attractive pour les investissements.

 

LNT avec Map

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Casablanca : Coup d’envoi de la 12ème édition de Logismed https://lnt.ma/casablanca-coup-denvoi-de-la-12eme-edition-de-logismed/ Tue, 13 May 2025 14:52:07 +0000 https://lnt.ma/?p=529589 Les travaux de la 12ème édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) ont démarré, mardi à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut […]

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Les travaux de la 12ème édition du Salon International du Transport et de la Logistique pour l’Afrique et la Méditerranée (Logismed) ont démarré, mardi à Casablanca, sous le thème « La Supply Chain au Maroc : une industrie au service de la compétitivité, de la souveraineté et de la sophistication de l’économie ». Placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce salon, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, se veut un carrefour dynamique où l’écosystème logistique se réunit pour échanger et s’inspirer mutuellement.

S’exprimant à cette occasion, le président de Logismed, Ali Berrada, a souligné que cet événement constitue une véritable plateforme d’échanges et de débats, où émergent les grandes tendances de demain dans le secteur.

La logistique marocaine est en pleine transformation, confrontée à des enjeux croissants, des défis complexes et de réelles opportunités, a-t-il indiqué, notant que dans un contexte où les chaînes d’approvisionnement sont devenues un levier clé de compétitivité et un pilier de la souveraineté économique, cette édition vise à accompagner cette évolution.

Ainsi, le salon entend jouer un rôle de catalyseur en favorisant les synergies, l’engagement et la coopération durable entre les acteurs du secteur, a-t-il relevé.

Et de poursuivre que cette ambition se traduit notamment par l’envergure de cette édition, qui réunit près de 150 exposants, dont 25% de participants internationaux, et prévoit l’accueil de plus de 6.000 visiteurs professionnels issus de divers secteurs et régions. Un riche programme de conférences animées par des intervenants de renom est également prévu, avec le renforcement de la dimension internationale du salon qui confirme l’attractivité croissante du Maroc et l’objectif affirmé de faire de Logismed une référence incontournable en Méditerranée et en Afrique, selon M. Berrada.

Cette rencontre rassemble durant 3 jours toute la filière marocaine de la logistique et promet de riches échanges autour des enjeux actuels et futurs, notamment la logistique du Mondial 2030, l’innovation dans le secteur de la Supply Chain, l’impact de l’Intelligence artificielle dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement ainsi que la décarbonation du transport et de la logistique.

Au programme de ses animations, le salon proposera une riche palette d’événements, notamment Les Rencontres du Digital by Portnet, Les Rendez-vous d’Affaires, l’Espace Emploi & Compétences ainsi que l’Espace Innovation.

 

LNT avec Map

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La Chine dénonce le « harcèlement » américain et courtise l’Amérique latine https://lnt.ma/la-chine-denonce-le-harcelement-americain-et-courtise-lamerique-latine/ Tue, 13 May 2025 10:50:08 +0000 https://lnt.ma/?p=529585 La Chine a fustigé mardi le « harcèlement » des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens. Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une […]

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La Chine a fustigé mardi le « harcèlement » des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.

Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.

Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).

Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.

L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.

S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.

« Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale », a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.

« Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement », a-t-il souligné. « Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier. »

Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du « développement » des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.

La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.

Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.

Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale. Mais celle-ci reste active et les différends persistent entre les deux puissances.

En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une « certaine puissance mondiale » était « obsédée » par la loi du plus fort.

Il a exhorté les pays d’Amérique latine à « agir main dans la main » avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui « utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays ».

Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.

Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas « répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide ».

« Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés », a-t-il expliqué.

Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un « échange d’égal à égal entre civilisations », à l’opposé de l' »impérialisme ».

Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les « Nouvelles routes de la soie ».

Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires – en particulier dans les nations en développement.

Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.

 

LNT avec Afp

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Les expulsions de migrants aux États-Unis suscitent de « graves préoccupations », s’inquiète l’ONU https://lnt.ma/les-expulsions-de-migrants-aux-etats-unis-suscitent-de-graves-preoccupations-sinquiete-lonu/ Tue, 13 May 2025 10:31:09 +0000 https://lnt.ma/?p=529582 Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme de l’ONU s’est alarmé mardi du grand nombre d’étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des centaines de Vénézuéliens et d’autres personnes envoyées dans une méga-prison au Salvador. « Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le […]

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Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme de l’ONU s’est alarmé mardi du grand nombre d’étrangers expulsés des Etats-Unis, en particulier des centaines de Vénézuéliens et d’autres personnes envoyées dans une méga-prison au Salvador.

« Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois pour le droit américain et le droit international », a déclaré Volker Türk dans un communiqué, citant notamment les droits à la protection contre la détention arbitraire et la torture ou encore les droits à l’égalité devant la loi.

« Les familles avec lesquelles nous avons parlé ont exprimé un sentiment d’impuissance totale face à ce qui s’est passé et leur douleur de voir leurs proches étiquetés et traités comme des criminels violents, voire des terroristes, sans qu’aucun tribunal n’ait statué sur la validité de ce qui leur est reproché », a-t-il indiqué.

Le président américain Donald Trump a invoqué mi-mars une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers », jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, pour arrêter des personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs et les expulser sans autre forme de procès vers le Salvador.

Ce pays d’Amérique centrale a accepté de les incarcérer, pour la plupart au Cecot, une méga-prison de haute sécurité aménagée par le président salvadorien Nayib Bukele pour les membres de gangs, en échange de six millions de dollars, selon la Maison Blanche.

Selon M. Türk, « la manière dont certaines personnes ont été détenues et déportées – y compris en utilisant des chaîne – ainsi que la rhétorique humiliante utilisée à l’encontre des migrants, sont aussi profondément inquiétantes ».

Quelque 142.000 personnes ont été expulsées des Etats-Unis entre le 20 janvier et le 29 avril, indique le Haut-Commissariat citant des données officielles américaines.

Le sort d’au moins 245 Vénézuéliens et d’une trentaine de Salvadoriens expulsés vers le Salvador restent incertains, ajoute le Haut-Commissariat.

À ce jour, indique-t-il, aucune liste officielle des détenus n’a été publiée par les autorités américaines ou salvadoriennes, et leur statut juridique au Salvador reste « incertain ».

Un juge fédéral du Texas a considéré début mai que le recours à la loi sur « les ennemis étrangers » pour expulser des immigrés était « illicite ». Des tribunaux et cours d’appel ainsi que la Cour suprême ont également bloqué provisoirement le recours à cette loi au motif que les personnes expulsées devaient pouvoir faire valoir leurs droits.

« J’ai appelé le gouvernement des Etats-Unis à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des procédures légales, pour donner rapidement et pleinement effet aux décisions de ses tribunaux, pour sauvegarder les droits des enfants et pour cesser le renvoi de tout individu vers tout pays où il y a un risque réel de torture ou d’autres préjudices irréparable », a indiqué M. Türk.

 

LNT avec Afp

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L’Inde et le Pakistan comptent plus de 70 morts après leur confrontation récente https://lnt.ma/linde-et-le-pakistan-comptent-plus-de-70-morts-apres-leur-confrontation-recente/ Tue, 13 May 2025 09:54:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529579 L’Inde et le Pakistan recensent mardi plus de 70 morts, dont une quinzaine de soldats, dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies, au troisième jour d’un cessez-le-feu qui tient malgré les promesses des deux camps de « répondre » à toute nouvelle agression. Annonçant des pertes militaires pour la première fois depuis le début il y […]

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L’Inde et le Pakistan recensent mardi plus de 70 morts, dont une quinzaine de soldats, dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies, au troisième jour d’un cessez-le-feu qui tient malgré les promesses des deux camps de « répondre » à toute nouvelle agression.

Annonçant des pertes militaires pour la première fois depuis le début il y a une semaine des hostilités, l’armée pakistanaise a rapporté que « 11 militaires ont été tués et 78 blessés » au sein de l’armée de terre et de l’armée de l’air.

Elle ajoute recenser « 40 civils tués, dont sept femmes et 15 enfants, ainsi que 121 blessés, dont 10 femmes et 27 enfants » dans les frappes indiennes sur plusieurs villes du Cachemire pakistanais et dans plusieurs provinces pakistanaises.

De son côté, New Delhi recense 15 civils et cinq militaires tués.

Après quatre jours d’attaques de drones, de missiles et de barrages de l’artillerie dans le Cachemire, à la surprise générale, le président américain Donald Trump avait annoncé un « cessez-le-feu total et immédiat ».

Mais de nouveau lundi soir, en s’adressant aux Indiens, le Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi, a promis: « si une autre attaque terroriste vise l’Inde, nous lui apporterons une réponse ferme ».

Les deux voisins, rivaux depuis leur douloureuse partition en 1947, étaient entrés dans la spirale des tensions avec une attaque au Cachemire indien qui avait provoqué l’effroi en Inde.

Le 22 avril, des tireurs avaient surgi des bois pour abattre sur un site touristique 26 hommes, majoritairement hindous. L’attentat n’a jamais été revendiqué mais New Delhi a aussitôt pointé du doigt Islamabad, qu’il accuse de soutenir les jihadistes cachemiris. Le Pakistan, lui, assure n’avoir rien à voir avec cette attaque.

Mercredi matin, l’armée pakistanaise répondait: « qu’il n’y ait aucune ambiguité, toute nouvelle tentative de défier la souveraineté du Pakistan ou son intégrité territoriale suscitera une réponse rapide, globale et décisive ».

Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps s’étaient bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission.

« Les pertes font partie du combat », avait concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. « Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant ».

Il a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. « Tous nos pilotes sont rentrés », s’est-il contenté d’assurer.

Parmi les militaires de l’aviation pakistanaise figurent des techniciens au sol mais également des membres d’unités navigantes.

Comme ils se sont répondus sur le champ de bataille, les deux camps se répondent également dans la communication.

Mardi soir, le chef de l’armée pakistanaise, le général Asim Mounir, qui passe pour l’homme fort du pays selon les experts, a visité des soldats blessés à l’hôpital.

Mercredi matin, le Premier ministre indien Modi a dit sa « reconnaissance éternelle » aux troupes qu’il a visité sur une base aérienne.

Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, aucun incident significatif n’a été rapporté le long de la « ligne de contrôle » (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent.

A Chakothi, village pakistanais le long de la LoC, des enfants reprenaient l’école, après une fermeture de plusieurs jours en raison de l’intensité des échanges de tirs entre troupes indiennes et pakistanaises parfois à seulement quelques dizaines de mètres de distance dans le Cachemire.

Lundi, M. Trump a assuré avoir arrêté « un conflit nucléaire ».

Tout avait démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des « camps terroristes ». Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.

Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.

Des responsables militaires des deux pays ont échangé au téléphone lundi soir, a fait savoir l’état-major indien.

Ils ont évoqué le maintien de la trêve et « se sont mis d’accord pour que les deux camps réfléchissent à des mesures immédiates pour réduire le nombre de soldats déployés sur les frontières », a-t-il ajouté.

 

LNT avec Afp

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Maroc–Égypte: les exportations visent 5 MMDH à l’horizon 2027 https://lnt.ma/maroc-egypte-les-exportations-visent-5-mmdh-a-lhorizon-2027/ Tue, 13 May 2025 09:38:07 +0000 https://lnt.ma/?p=529576 Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira. En réponse à une question orale sur les discussions […]

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Les exportations marocaines vers le marché égyptien devraient enregistrer une hausse significative, passant de 755 millions de dirhams (MDH) actuellement à 5 milliards de dirhams (MMDH) à horizon 2027, a souligné, lundi à la Chambre des représentants, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira.

En réponse à une question orale sur les discussions Maroc-Egypte concernant la promotion des exportations marocaines, posée par le groupe du Rassemblement National des Indépendants (RNI), M. Hejira a fait savoir qu’une importante délégation marocaine, composée de plus de 40 chefs d’entreprises et exportateurs, a effectué une visite de travail en Égypte à la fin de la semaine dernière.

Cette visite, a-t-il poursuivi, a donné lieu à des résultats préliminaires notables, dont l’organisation de plus de 200 rencontres entre opérateurs économiques des deux pays, permettant de conclure des accords d’étape en vue de leur mise en œuvre à plus grande échelle à court terme.

M. Hejira a également mis en avant la forte volonté d’améliorer la balance commerciale entre le Maroc et l’Égypte, faisant remarquer que dans le secteur de l’industrie automobile, les exportations marocaines vers l’Égypte sont passées de 400 véhicules à 3.000 véhicules actuellement, avec une perspective d’atteindre 5.000 unités en 2025 et 8.000 unités à l’horizon 2026.

Pour lui, les relations commerciales entre le Maroc et l’Égypte « constituent un modèle de coopération arabe », les deux pays frères étant liés par des liens historiques et des intérêts économiques communs. M. Hejira a aussi noté que, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, cette volonté politique continue de renforcer les relations bilatérales pour un partenariat fructueux et un avenir prometteur.

 

LNT avec Map

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CIH Capital Management : Avis de Convocation des SICAV https://lnt.ma/cih-capital-management-avis-de-convocation-des-sicav/ Tue, 13 May 2025 09:06:26 +0000 https://lnt.ma/?p=529573 The post CIH Capital Management : Avis de Convocation des SICAV appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Nezha Hayat nommée directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement https://lnt.ma/nezha-hayat-nommee-directrice-generale-du-fonds-mohammed-vi-pour-linvestissement/ Tue, 13 May 2025 09:05:59 +0000 https://lnt.ma/?p=529593 Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat. Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales […]

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Le Roi Mohammed VI a procédé, lundi, à la nomination de Nezha Hayat au poste de directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, succédant ainsi à Mohamed Benchaâboun. Cette nomination est intervenue dans le cadre du Conseil des ministres tenu au Palais Royal à Rabat.

Diplômée de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Paris, Nezha Hayat dispose d’une solide expérience dans le secteur financier, tant au niveau national qu’international. Avant sa nouvelle fonction, elle occupait depuis 2016 le poste de présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), où elle a supervisé la régulation des marchés financiers et accompagné des chantiers liés à la transparence et à la gouvernance.

Sa carrière a débuté en Espagne, dans le secteur de la finance d’entreprise, en tant que directrice du département Corporate finance au sein de la société de bourse Bravo y Garayalde, affiliée à Banco Inversión Marbella. En 1993, elle rejoint la Banque nationale de Paris (BNP) à Tanger, où elle prend en charge la clientèle privée internationale et la gestion de la succursale off-shore.

En 2007, elle est nommée membre du directoire de Société Générale Maroc, où elle dirige le pôle gestion privée et institutionnelle. Elle a également occupé des fonctions de représentation au sein d’instances du secteur, notamment en tant que présidente de la Commission bancaire de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et administratrice à la Bourse de Casablanca (BVC).

Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, créé en 2020, constitue un levier stratégique pour le financement de projets structurants, le soutien au secteur productif et la relance de l’investissement post-crise.

LNT

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Le Roi préside un Conseil des ministres : loi organique, décrets et nominations https://lnt.ma/le-roi-preside-un-conseil-des-ministres-loi-organique-decrets-et-nominations/ Mon, 12 May 2025 19:49:02 +0000 https://lnt.ma/?p=529560 Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen de plusieurs textes législatifs, à la validation de conventions internationales et à des nominations à de hautes fonctions civiles et diplomatiques. Cette séance s’est également ouverte sur des échanges autour de la situation agricole et hydrique du […]

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Le Roi Mohammed VI a présidé, lundi au Palais Royal de Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen de plusieurs textes législatifs, à la validation de conventions internationales et à des nominations à de hautes fonctions civiles et diplomatiques. Cette séance s’est également ouverte sur des échanges autour de la situation agricole et hydrique du pays.

Le Souverain a d’abord interrogé le ministre de l’Agriculture sur les effets des précipitations récentes sur la campagne agricole 2024-2025. Le ministre a indiqué que les pluies enregistrées ont favorisé le développement des cultures d’automne et de printemps, des arbres fruitiers ainsi que l’amélioration du couvert végétal et des conditions de l’élevage. À ce sujet, le Roi a donné Ses instructions pour que l’opération de reconstitution du cheptel national soit menée selon des critères objectifs et professionnels, sous la supervision des autorités locales.

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau a ensuite présenté un état des lieux sur les ressources hydriques. Le taux moyen de remplissage des barrages atteint 40,3 %, représentant une réserve de 6,7 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent d’un an et demi de consommation en eau potable.

Sur le plan législatif, le Conseil a adopté un projet de loi organique modifiant le statut des magistrats, aligné sur les dernières réformes de la fonction publique. Le texte introduit des dispositions relatives aux congés pour maladie, maternité, paternité, kafala et allaitement.

Quatre projets de décret ont également été approuvés dans le domaine militaire. Ils concernent notamment la navigation aérienne militaire, le statut des attachés militaires, le régime de solde et d’indemnités de certaines catégories des Forces Armées Royales. Ces mesures s’inscrivent dans la volonté du Roi, Chef suprême des FAR, de renforcer les capacités opérationnelles de l’institution militaire.

En matière de relations extérieures, le Conseil a validé 11 conventions internationales, dont 8 avec des pays africains, 2 avec des partenaires asiatiques et 1 avec un pays européen. Certaines ont été signées à Laâyoune et Dakhla, marquant un appui explicite à la souveraineté marocaine sur le Sahara. Ces conventions couvrent les domaines de la coopération judiciaire, de l’enseignement supérieur, de la recherche, des transports, de la fiscalité et de l’énergie.

Le Roi a procédé à plusieurs nominations à des fonctions supérieures, sur proposition du Chef du gouvernement :

Au ministère de l’Intérieur, 25 responsables ont été nommés, parmi lesquels :

  • Samir Mohamed Tazi, wali et secrétaire général du ministère,

  • Mohamed Faouzi, inspecteur général de l’administration territoriale,

  • Hassan Aghmari, directeur des affaires électorales,

  • ainsi que plusieurs gouverneurs affectés à des provinces, préfectures ou directions.

Au niveau diplomatique, 10 ambassadeurs ont été nommés, notamment :

  • Youssef Imani en Éthiopie,

  • Nezha Alaoui M’Hamdi au Rwanda,

  • Redouane Adghoghi en Pologne,

  • Meryem Naji au Vietnam,

  • et Amine Chabi au Pakistan.

Dans le domaine économique et social, plusieurs nominations ont été approuvées :

  • Nezha Hayat à la direction générale du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement,

  • Said Jabrani à la tête de la Société Nationale de Garantie et de Financement de l’Entreprise,

  • Mohamed Aggouri, directeur général du Groupement Sanitaire Territorial de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, région pilote du dispositif,

  • Amine El Mezouaghi, nommé directeur général de l’Agence de Développement du Digital.

LNT 

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Trump dit avoir empêché un « conflit nucléaire » entre l’Inde et le Pakistan https://lnt.ma/trump-dit-avoir-empeche-un-conflit-nucleaire-entre-linde-et-le-pakistan/ Mon, 12 May 2025 14:52:44 +0000 https://lnt.ma/?p=529554 Donald Trump a déclaré lundi avoir empêché un « conflit nucléaire » entre l’Inde et le Pakistan, deux jours après un cessez-le-feu qui a mis un terme à la plus grave confrontation militaire entre les pays voisins en deux décennies. « Nous avons empêché un conflit nucléaire. Je pense que cela aurait pu être une mauvaise guerre nucléaire, […]

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Donald Trump a déclaré lundi avoir empêché un « conflit nucléaire » entre l’Inde et le Pakistan, deux jours après un cessez-le-feu qui a mis un terme à la plus grave confrontation militaire entre les pays voisins en deux décennies.

« Nous avons empêché un conflit nucléaire. Je pense que cela aurait pu être une mauvaise guerre nucléaire, des millions de personnes auraient pu être tuées, alors je suis très fier de cela », a déclaré le président américain à des journalistes depuis la Maison Blanche.

Il s’est réjoui que son « administration ait contribué à négocier un cessez-le-feu total et immédiat, je pense permanent, entre l’Inde et le Pakistan, mettant ainsi fin à un dangereux conflit entre deux nations dotées de nombreuses armes nucléaires ».

« Si vous arrêtez, nous ferons du commerce, si vous n’arrêtez pas, nous ne ferons pas de commerce », a-t-il encore dit.

La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant des attaques de drones, des tirs d’artillerie et des frappes de missiles.

Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché « un cessez-le-feu total et immédiat » après d’intenses tractations diplomatiques menées notamment par le vice-président JD Vance et le secrétaire d’Etat Marco Rubio.

Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – « directement », a tenu à préciser New Delhi – pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu.

En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une « solution au Cachemire ». Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.

L’escalade entre les deux pays voisins avait suivi un attentat le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire qui a fait 26 morts, New Delhi accusant Islamabad de soutenir les auteurs présumés de l’attaque.

 

LNT avec Afp

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Turquie: le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée https://lnt.ma/turquie-le-pkk-annonce-sa-dissolution-et-la-fin-de-la-lutte-armee/ Mon, 12 May 2025 14:50:19 +0000 https://lnt.ma/?p=529551 Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d’une lutte armée contre l’Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts. Dans un communiqué cité par l’agence prokurde ANF, le PKK considère qu’il a accompli sa « mission historique » et que grâce aux armes […]

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Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d’une lutte armée contre l’Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts.

Dans un communiqué cité par l’agence prokurde ANF, le PKK considère qu’il a accompli sa « mission historique » et que grâce aux armes la question kurde est parvenue « à un point où elle peut désormais être résolue par une politique démocratique ».

Il confirme que le 12e Congrès du parti, tenu la semaine passée dans les montagnes du nord de l’Irak, « a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la voie de la lutte armée », répondant ainsi à l’appel de son chef historique et fondateur, Abdullah Öcalan, lancé le 27 février.

A Diyarbakir, la grande ville à majorité kurde du sud-est, la nouvelle a été accueillie avec une satisfaction sans joie excessive, par une population lasse de la violence et des faux espoirs.

Abdulhakim Doganer, commerçant de 49 ans dans le centre-ville, dit avoir « vu le bonheur sur les visages »: « Avec la permission de Dieu, ça continuera. Nous, le peuple kurde, n’avons jamais vraiment été partisans de la guerre » assure-t-il.

« Nous voulons que ce processus continue.il ne doit pas rester inachevé. Ils ne doivent pas tromper les gens comme les fois précédentes » reprend, méfiant, Fahri Savas, ouvrier de 60 ans. « Ils ne doivent pas tromper les Kurdes » ajoute-t-il à propos du gouvernement.

Le président Recep Tayyip Erdogan n’avait pas commenté l’annonce du PKK en fin d’après-midi, mais son ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué « une étape historique et encourageante » pour « la paix et la stabilité », .

Le parti au pouvoir, l’AKP, a salué « une étape importante vers l’objectif d’une Turquie débarrassée du terrorisme », qui doit « être mise en pratique et réalisée dans toutes ses dimensions », a insisté Ömer Çelik, le porte-parole du parti, sans en préciser les modalités.

Dans son communiqué, le PKK souligne que sa dissolution « fournit une base solide pour une paix durable et une solution démocratique » et en appelle au Parlement turc.

« À ce stade, il est important que la Grande Assemblée (…) joue son rôle avec responsabilité face à l’Histoire », indique-t-il.

« Ce n’est pas la fin, c’est un nouveau départ », a jugé Duran Kalkan, membre du comité exécutif du PKK, pendant le congrès extraordinaire du parti armé, selon l’agence prokurde Mezopotamya.

Selahattin Demirtas, leader politique kurde emprisonné depuis 2016, a salué lundi une « étape historique » qui pourrait selon des observateurs conduire à sa libération et celles d’autres prisonniers kurdes.

L’autodissolution du PKK est l’aboutissement d’un processus initié à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdogan, le nationaliste Devlet Bahçeli qui a tendu la main à M. Öcalan et lancé une médiation via le parti prokurde DEM.

Pour le DEM, « la porte vers une solution politique au problème kurde est désormais grande ouverte ».

M. Bahçeli a lui dit espérer que « la page sanglante écrite (par le PKK) depuis 47 ans soit refermée pour ne plus jamais être rouverte ».

Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel de son chef historique, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques. Mais il avait ensuite fait valoir les difficultés de réunir son congrès alors que l’aviation turque continuait de bombarder ses positions.

« Apo » (oncle, en kurde), comme l’appellent ses partisans, est détenu à l’isolement depuis 26 ans. Il s’est adressé au congrès de son parti par liaison satellite, ont rapporté les médias kurdes.

A 76 ans il est peu probable qu’il quitte l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul, mais il devrait a minima voir son régime carcéral assoupli, selon la plupart des observateurs.

Après avoir salué fin février une « opportunité historique » de paix à la suite de l’appel de M. Öcalan, le président Erdogan avait juré de poursuivre les opérations contre le PKK « si (ses) promesses n’étaient pas tenues ».

Resté en retrait pendant toute la durée du processus, le chef de l’Etat a laissé son allié Devlet Bahçeli en première ligne.

Mais pour Gönül Tol, directrice du programme Turquie au Middle East Institute, jointe par l’AFP, « le principal moteur (de ce processus) a toujours été la consolidation du pouvoir d’Erdogan ».

Selon elle, le chef de l’Etat pourra ainsi se présentera aux élections de 2028 renforcé face à une opposition divisée.

La chercheuse rappelle que la population kurde ne s’est pas jointe aux manifestations de l’opposition en mars pour dénoncer l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, pas plus qu’au rassemblement de son parti, le CHP, samedi à Van (est), ville à forte population kurde.

Pour elle, « le manque de participation kurde à ce rassemblement montre que la stratégie d’Erdogan, qui consiste à diviser pour mieux régner, fonctionne ».

Le ministre des Affaires étrangères syrien, Assaad al-Chaibani, a félicité la Turquie pour ce « moment charnière » pour sa sécurité et celle de la région, à l’unisson du président de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, qui a lui aussi estimé que la dissolution du PKK renforcera la stabilité régionale.

Les populations kurdes sont présentes dans ces deux pays, ainsi qu’en Iran.

Selon certaines estimations, la population kurde représente 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.

 

LNT avec Afp

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Chaabi Lil Iskane, une tournée immobilière 2025 à l’étranger https://lnt.ma/chaabi-lil-iskane-une-tournee-immobiliere-2025-a-letranger/ Mon, 12 May 2025 14:15:40 +0000 https://lnt.ma/?p=529532 Dans le cadre de ses activités à l’international, Chaabi Lil Iskane prévoit pour le premier semestre 2025 une série d’événements incluant la participation à plusieurs salons internationaux ainsi que l’organisation de rencontres avec les Marocains Résidant à l’Étranger dans différents pays. En avril, l’entreprise a organisé une tournée en Amérique du Nord dans le cadre […]

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Dans le cadre de ses activités à l’international, Chaabi Lil Iskane prévoit pour le premier semestre 2025 une série d’événements incluant la participation à plusieurs salons internationaux ainsi que l’organisation de rencontres avec les Marocains Résidant à l’Étranger dans différents pays.

En avril, l’entreprise a organisé une tournée en Amérique du Nord dans le cadre du « Morocco Real Estate Roadshow », avec des étapes à New York, Boston et Montréal. Ces événements ont permis des échanges avec les membres des communautés locales intéressés par l’immobilier au Maroc, explique le groupe dans son communiqué.

La rencontre de New York a notamment été marquée par la présence du Consul Général du Royaume du Maroc, accompagné de membres de son équipe consulaire.

Lors de ces rencontres, Chaabi Lil Iskane a présenté une gamme de projets immobiliers situés au Maroc, couvrant différents segments du marché, ainsi que des services d’accompagnement financier proposés par deux banques marocaines partenaires.

D’autres événements similaires sont prévus en Europe au cours du même semestre. Ces initiatives visent à fournir aux Marocains établis à l’étranger des informations sur l’offre immobilière nationale et les possibilités d’investissement ou de retour au pays, souligne la même source.

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L’Accélération Day sur l’intelligence artificielle revient à Casablanca pour une cinquième édition https://lnt.ma/lacceleration-day-sur-lintelligence-artificielle-revient-a-casablanca-pour-une-cinquieme-edition/ Mon, 12 May 2025 14:14:50 +0000 https://lnt.ma/?p=529535 Le 22 mai 2025, Digit’all Institute organise à Casablanca la cinquième édition de l’Accélération Day : Master the Future of AI. Cet événement d’une journée s’inscrit dans un contexte où la compréhension et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) deviennent des enjeux majeurs pour les entreprises marocaines. À ce jour, plus de 1 800 cadres ont […]

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Le 22 mai 2025, Digit’all Institute organise à Casablanca la cinquième édition de l’Accélération Day : Master the Future of AI. Cet événement d’une journée s’inscrit dans un contexte où la compréhension et l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) deviennent des enjeux majeurs pour les entreprises marocaines.

À ce jour, plus de 1 800 cadres ont déjà participé à cette formation, qui aurait permis, selon ses organisateurs, d’atteindre des gains de productivité supérieurs à 30 %.

« L’IA ne va pas vous remplacer… mais une personne qui sait l’utiliser efficacement, si », déclare Sanaa Bousbai, cofondatrice de Digit’all Institute. Depuis l’apparition de ChatGPT, l’usage de l’IA générative s’est étendu à de nombreux domaines : production de contenus, analyse de données, création visuelle et sonore, automatisation de tâches, gestion de projets, entre autres.

Face à ces évolutions, les entreprises qui ne s’adaptent pas s’exposeraient, selon les organisateurs, à une perte de compétitivité et à une augmentation des coûts. L’Accélération Day s’inscrit dans cette dynamique, en proposant un cadre structuré pour accompagner les acteurs économiques dans l’appropriation de ces outils. À ce jour, plus de 70 grandes entreprises marocaines auraient suivi ce programme.

L’événement propose un parcours structuré autour d’une masterclass et de plusieurs ateliers pratiques. La matinée sera consacrée à une session interactive analysant les tendances de l’IA en 2025, à partir d’une sélection d’outils classés par usage (texte, image, audio, vidéo).

L’après-midi sera consacré à deux ateliers de prompting, adaptés à différents niveaux. L’objectif est d’apprendre à formuler des requêtes pertinentes et à exploiter les capacités des modèles d’IA selon les spécificités des métiers, expliquent les organisateurs. La méthodologie privilégie les échanges entre participants, l’expérimentation et l’accompagnement par des intervenants spécialisés.

Une nouveauté de cette édition est l’introduction d’un module consacré aux agents IA, des assistants numériques capables d’exécuter certaines tâches de manière autonome. Ce module permet de découvrir différents systèmes (Microsoft Copilot, Google Gemini, Claude, OpenAI, Mistral…), leurs cas d’usage et leurs particularités.

L’événement sera animé par Kirthigan Vijeyakumar, spécialiste en IA générative, reconnu pour ses interventions pédagogiques. Il a accompagné plus de 7 000 professionnels et dirigé plus de 130 sessions de formation. « Notre méthodologie, testée auprès de plus de 70 entreprises marocaines dans 20 industries différentes, permet d’obtenir des résultats mesurables dès le lendemain de la formation », indique-t-il.

Les résultats avancés par les organisateurs incluent un gain de temps quotidien estimé à 1h30, une réduction de 40 % du temps consacré aux tâches répétitives, ainsi qu’une amélioration de la qualité des livrables.

AL

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Agadir: Lancement officiel de la 21ème édition de l’Exercice « African Lion » https://lnt.ma/agadir-lancement-officiel-de-la-21eme-edition-de-lexercice-african-lion/ Mon, 12 May 2025 14:09:36 +0000 https://lnt.ma/?p=529548 Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’État-Major Général des Forces Armées Royales, les FAR et les Forces Armées américaines co-organisent, jusqu’au 23 mai, la 21ème édition de l’Exercice « African Lion ». Au siège de l’État-Major de la Zone Sud à Agadir, une cérémonie d’ouverture a été organisée lundi annonçant […]

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Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’État-Major Général des Forces Armées Royales, les FAR et les Forces Armées américaines co-organisent, jusqu’au 23 mai, la 21ème édition de l’Exercice « African Lion ».

Au siège de l’État-Major de la Zone Sud à Agadir, une cérémonie d’ouverture a été organisée lundi annonçant le lancement officiel de cet Exercice multinational interarmées en présence des représentants des pays participants.

Lors de cette cérémonie co-présidée par le Général de Division Mohammed Benlouali, Chef d’État-major de la Zone Sud et le Général de Brigade, Brian CEDEMAN, Commandant Adjoint de SETAF-AFRICA, le scénario de l’Exercice de simulation de poste de commandement et les activités y afférentes de cette 21ème édition ont été présentés.

S’exprimant à cette occasion, le Général de Division Mohammed Benlouali a souligné que la 21ème édition de l’Exercice « African Lion » reflète la solidité du partenariat et l’esprit de coopération liant les FAR, les Forces Armées américaines et les pays frères et amis y participant.

Ce partenariat renforcé a permis de développer les compétences dans les différentes activités programmées tout au long des éditions de cet Exercice, a-t-il ajouté.

Pour sa part, le Général de Brigade, Brian CEDEMAN a indiqué que de l’Exercice « African Lion » est « un événement véritablement remarquable qui témoigne de la valeur significative de cette formation et de la solidité croissante de nos partenariats ».

« L’engagement du Maroc envers African Lion témoigne de la force de notre alliance  » a-t-il affirmé, notant que « chacun de nous s’engage à promouvoir la paix, la prospérité et la sécurité dans la région et dans le monde entier ».

Les activités programmées lors de cet Exercice comprennent des formations dans plusieurs domaines opérationnels et des exercices de planification au profit des cadres participants, ainsi que de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique), en plus de manœuvres conjointes.

La 21ème édition de l’Exercice African Lion inclura également des actions parallèles à caractère humanitaire et social.

Prévu se dérouler dans les régions d’Agadir, Tan-Tan, Tiznit, Kénitra, Benguérir et Tifnit, l’Exercice « African Lion 2025 » vise à renforcer la coopération militaire entre le Maroc et les États-Unis, à développer l’interopérabilité et à renforcer les capacités d’intervention dans un contexte multinational, contribuant ainsi à la promotion de la sécurité, de la paix et de la stabilité dans la région.

 

LNT avec Map

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Impression Presse Edition : Exercice au 31 décembre 2024 https://lnt.ma/impression-presse-edition-exercice-au-31-decembre-2024/ Mon, 12 May 2025 10:56:29 +0000 https://lnt.ma/?p=529529 The post Impression Presse Edition : Exercice au 31 décembre 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.

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Forum de Fès 2025 : culture, patrimoine et technologies au cœur des « Renaissances » https://lnt.ma/forum-de-fes-2025-culture-patrimoine-et-technologies-au-coeur-des-renaissances/ Mon, 12 May 2025 10:17:19 +0000 https://lnt.ma/?p=529522 En marge de la 28ᵉ édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, la ville accueillera le samedi 17 mai le Forum de Fès, un espace de réflexion et de dialogue consacré cette année au thème des « Renaissances ». Organisé dans le cadre de la programmation scientifique du festival, l’événement réunira des […]

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En marge de la 28ᵉ édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde, la ville accueillera le samedi 17 mai le Forum de Fès, un espace de réflexion et de dialogue consacré cette année au thème des « Renaissances ». Organisé dans le cadre de la programmation scientifique du festival, l’événement réunira des intervenants de divers horizons autour de deux axes majeurs : le renouveau culturel et l’impact des technologies sur le patrimoine.

Le premier axe, intitulé « Cultures et patrimoines : quelles expressions des Renaissances ? », s’intéressera aux dynamiques de transformation culturelle et spirituelle qui traversent aujourd’hui les sociétés, notamment en Afrique et en Méditerranée. Des spécialistes tels que les professeurs Jillali El Adnani et Youssef Bokbot interviendront pour partager leurs analyses sur les processus de réappropriation du patrimoine, les formes contemporaines de la mémoire collective et les pratiques culturelles émergentes.

Le deuxième volet du forum portera sur « Que peut apporter l’intelligence artificielle à la culture et au patrimoine ? ». Ce débat sera marqué par la participation de Mme Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, ainsi que de M. Mohammed Benlahsen, président de l’Université de Picardie Jules Verne. Les échanges porteront sur les applications concrètes de l’intelligence artificielle dans la valorisation, la conservation et la transmission du patrimoine culturel, avec une attention particulière portée aux usages éthiques et inclusifs des technologies.

Pour Driss Khrouz, directeur du Forum de Fès, cette édition s’inscrit pleinement dans la continuité des travaux menés depuis la création du forum : « En donnant une profondeur intellectuelle au Festival, le Forum de Fès interroge les liens entre héritage culturel et avenir commun. La thématique des ‘Renaissances’ permet d’explorer comment les traditions peuvent inspirer des sociétés plus durables et ouvertes. »

LNT 

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RabatRun 2025 : 5 000 participants pour une édition record https://lnt.ma/rabatrun-2025-5-000-participants-pour-une-edition-record/ Mon, 12 May 2025 10:10:56 +0000 https://lnt.ma/?p=529515 L’association TheCityRun a le plaisir d’annoncer le succès de la troisième édition de RabatRun, qui s’est tenue les samedi 10 et dimanche 11 mai 2025 au cœur de la Forêt Ibnou Sina, véritable poumon vert de la capitale. Pendant deux jours, près de 5 000 participants ont pris part à cet événement sportif, inclusif et […]

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L’association TheCityRun a le plaisir d’annoncer le succès de la troisième édition de RabatRun, qui s’est tenue les samedi 10 et dimanche 11 mai 2025 au cœur de la Forêt Ibnou Sina, véritable poumon vert de la capitale.

Pendant deux jours, près de 5 000 participants ont pris part à cet événement sportif, inclusif et citoyen, dans une ambiance conviviale réunissant familles, groupes d’amis, coureurs passionnés et marcheurs de tous niveaux.

RabatRun, organisé en collaboration avec la communauté sportive locale — associations, groupes de coureurs, coachs et champions — vise à promouvoir la santé, le sport pour tous et un mode de vie actif, tout en valorisant les espaces naturels urbains.

Au-delà de l’événement ponctuel, RabatRun ambitionne de renforcer les liens entre les participants et de créer une dynamique collective autour du sport, accessible même après la fin du week-end.

Après les éditions réussies de CasablancaRun, TangerRun et MarrakechRun, cette édition à Rabat s’est distinguée par :

  • une programmation enrichie,

  • un dispositif logistique renforcé,

  • une inscription simplifiée,

  • des activités sportives variées, pour petits et grands,

  • et, pour la première fois, une course chronométrée avec dossards, proposée aux coureurs.

L’événement est resté entièrement gratuit, grâce à l’engagement de partenaires comme Redal, l’ONCF et la Fondation Orange, qui soutiennent activement les initiatives en faveur du sport, de la santé et de la cohésion sociale.

RabatRun s’inscrit dans le programme national TheCityRun 2025, une série d’événements sportifs qui traversent plusieurs villes du Maroc, dans le but de fédérer les citoyens autour du sport et des valeurs partagées.

Calendrier TheCityRun 2025 :

  • CasablancaRun : 22-23 février (réalisé)

  • RabatRun : 10-11 mai (réalisé)

  • TangerRun : 28-29 juin

  • FesRun : octobre (à confirmer)

  • AgadirRun : novembre

  • MarrakechRun, OujdaRun, DakhlaRun : dates à venir

Avec TheCityRun, le sport devient un moteur de lien social et un levier de bien-être collectif.

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« L’inégalité économique est une violence » : Aïcha Zaïmi Sakhri plaide pour un féminisme ancré et combatif https://lnt.ma/linegalite-economique-est-une-violence-aicha-zaimi-sakhri-plaide-pour-un-feminisme-ancre-et-combatif/ Mon, 12 May 2025 10:09:29 +0000 https://lnt.ma/?p=529513 À l’occasion de la 2ᵉ édition des Assises du Féminisme, organisée par l’Association pour la Promotion de la Culture de l’Égalité (APCE), La Nouvelle Tribune s’entretient avec Aïcha Zaïmi Sakhri. Militante féministe de longue date et présidente de l’APCE, elle revient sur  les liens profonds entre précarité économique et violences faites aux femmes,  tout en défendant un […]

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À l’occasion de la 2ᵉ édition des Assises du Féminisme, organisée par l’Association pour la Promotion de la Culture de l’Égalité (APCE), La Nouvelle Tribune s’entretient avec Aïcha Zaïmi Sakhri. Militante féministe de longue date et présidente de l’APCE, elle revient sur  les liens profonds entre précarité économique et violences faites aux femmes,  tout en défendant un féminisme de terrain, audacieux, ancré dans les réalités locales et porté par une nouvelle génération déterminée.

La Nouvelle Tribune : Le thème de cette édition lie violences et inégalités économiques : en quoi ces deux réalités sont-elles structurellement liées dans le contexte marocain ?

Aïcha Zaïmi Sakhri : Parce qu’on ne peut pas parler de violences sans parler d’argent. Et inversement. Ce sont les deux faces d’une même pièce, sauf que, bien souvent, la pièce en question n’est pas dans les poches des femmes. Quand une femme n’a pas de ressources, pas de compte bancaire, pas de filet de sécurité, elle est bien plus exposée à la violence, et bien moins libre de partir. La dépendance économique, c’est une forme de contrôle. Et non, ce n’est pas une théorie : c’est le quotidien de milliers de femmes, surtout quand l’emploi se fait rare, mal payé ou informel. Alors cette année, on a décidé d’attaquer le nerf de la guerre. Parce que oui, l’inégalité économique, c’est une violence. Parce que les valeurs, les vraies, c’est d’abord l’égalité, la justice, la dignité. Et non, le maintien des rapports de domination versus soumission sous couvert de traditions ou de visions conservatrices .

A travers Egalitémag.com et l’APCE, vous défendez un féminisme local, ancré dans le vécu : comment faire émerger cette voix dans un paysage médiatique souvent frileux face à ces sujets ?

En agissant, tout simplement. Nous faisons du plaidoyer, certes, mais aussi du journalisme, de la transmission, de la mise en lumière. Nous relayons les luttes, les parcours, les petites victoires de terrain. Nous mettons aussi en avant des femmes qui, envers et contre tout, réussissent, non pas pour donner des leçons de résilience, mais pour rappeler l’ampleur des obstacles qu’elles parviennent à franchir en dépit de tout. Et puis surtout, nous prenons le parti de dire ce qui dérange. Même si cela fait lever les sourcils ou lever les boucliers. Pas question de rester dans les sentiers battus. Nous cherchons à faire entendre celles que l’on n’écoute jamais. Même avec une petite audience, des médias comme Egalitemag.com sont essentiels : ce sont des espaces rares, nécessaires, où les invisibilisées trouvent une voix et les actions associatives féministes, une vitrine.

Les inégalités économiques frappent particulièrement les femmes issues des milieux ruraux ou informels : quelles stratégies mettez-vous en place pour faire entendre ces voix souvent invisibles ?

Déjà, remettons les choses à leur place : ce n’est pas à nous de « faire entendre » leurs voix, mais aux politiques publiques d’écouter, d’agir, de transformer. Nous, nous créons des espaces. Nous relayons, nous amplifions, nous donnons du temps, du cadre et de la visibilité. Nous ne prétendons pas changer les choses mais nous souhaitons porter notre pierre à l’édifice, participer aux changements des lois et surtout des mentalités avec Egalitemag.com, pour s’exprimer, transmettre, dénoncer et surtout avec les Assises du Féminisme, un rendez-vous que nous voulons institutionnel intergénérationnel, intersectionnel, et profondément ancré dans notre réalité. C’est un espace où l’écosystème féministe se rencontre, s’exprime, débat, propose, et parfois, ça peut aussi grincer. Mais c’est exactement ce qu’il faut, de la clarté, du courage, des débats contradictoires mais dans le respect pour tenter de faire bouger les lignes.

Depuis Femmes du Maroc jusqu’à Horrates et aujourd’hui Egalitemag.ma, vous êtes témoin de l’évolution du discours féministe : quelles ruptures ou continuités observez-vous au Maroc ?

30 ans de féminisme, ça laisse des traces… et quelques cheveux blancs ! Oui, il y a eu des avancées. Le Code de la famille de 2004 a été une vraie rupture à l’époque. Et la Constitution de 2011 a posé des principes clairs, notamment dans son article 19 sur l’égalité. Mais depuis ? On a ralenti, voire reculer :  le taux d’activité des femmes baisse, la précarité augmente, et les lois ne collent plus aux réalités.
Aujourd’hui, la famille marocaine a changé, elle est plus diverse, plus complexe, mais le code de la Famille, lui, semble figé un peu comme le salon marocain qu’on n’ose pas utiliser et dans lequel on ne vit pas vraiment. On espérait une réforme ambitieuse du Code. À la place, on voit se profiler une réforme du compromis, qui évite soigneusement les sujets qui fâchent : l’égalité successorale avec le maintien du taâssib, l’expertise ADN toujours non reconnue dans la filiation, et l’exclusion persistante de certaines configurations familiales jugées non conformes.
Ce sont pourtant ces points-là, les plus sensibles, les plus tabous, qui auraient pu réellement changer la vie des femmes marocaines. Oser changer de paradigme pour corriger les inégalités qui touchent les femmes, les enfants mais aussi les hommes et donc toute la famille.
Cela dit, il y a toujours de l’espoir. La relève féministe est bien là. Elle a toujours été là, d’ailleurs. Aujourd’hui, elle a des comptes Instagram, des podcasts, de la colère bien canalisée. Elle fait du bruit, et heureusement, parce que l’espace qu’on lui a laissé jusque-là était franchement réduit. Alors oui, les ruptures sont parfois timides. Mais la volonté de faire bouger les lignes, elle, est toujours aussi forte.

Le féminisme que vous portez s’inscrit à la fois dans une réalité marocaine et dans une dynamique internationale : comment construire des ponts sans perdre la spécificité des combats locaux ?

Avec une ouverture d’esprit. Le féminisme, c’est un langage universel avec parfois des accents locaux. On échange avec les autres mouvements, on apprend des combats d’ailleurs, on se nourrit de leurs victoires et de leurs ratés. Mais on n’importe pas un féminisme dit « Occidental » clé-en-main. Nos combats à nous, s’appellent : réforme du Code de la famille, accès à l’emploi, justice économique, lutte contre les violences genrées. On les mène ici, avec les mots d’ici, les gens d’ici, et surtout les contextes d’ici. Construire des ponts, oui c’est nécessaire, les décliner, les ajuster à notre réalité, c’est aussi très important.

Propos recueillis par Asmaa Loudni

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L’INRA et Syngenta présentent les résultats d’un partenariat axé sur la protection innovante des semences https://lnt.ma/linra-et-syngenta-presentent-les-resultats-dun-partenariat-axe-sur-la-protection-innovante-des-semences/ Mon, 12 May 2025 09:41:54 +0000 https://lnt.ma/?p=529511 L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, […]

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L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et l’entreprise Syngenta ont présenté les résultats des essais réalisés dans le cadre de leur partenariat conclu en 2021. Portée par une volonté commune d’amélioration de la productivité agricole, cette collaboration s’est inscrite dans les objectifs de la stratégie « Génération Green 2020 – 2030 » du Maroc, notamment en matière de souveraineté alimentaire et de durabilité des pratiques agricoles.

Engagé pour une durée de trois ans, le programme a porté sur le développement et l’évaluation de solutions de protection des semences de blé et de féverole, deux cultures clés pour l’alimentation au Maroc. Les essais ont été menés sur trois sites pilotes : Saïs, Zaïr et Chaouia. Ils ont permis de comparer différentes technologies et formules, en particulier lors des phases précoces de développement des cultures.

Les premiers résultats indiquent que certaines solutions testées présentent un fort potentiel en matière de protection phytosanitaire et d’amélioration des rendements. Ces conclusions ont été obtenues à travers une approche expérimentale rigoureuse, intégrant des observations en conditions réelles sur plusieurs campagnes agricoles.

La collaboration entre l’INRA et Syngenta illustre l’intérêt de renforcer les liens entre recherche publique et secteur privé. Elle vise à accompagner la transition du secteur agricole vers des pratiques plus résilientes, plus rentables et adaptées aux défis actuels, notamment le changement climatique et la pression sur les ressources.

Ce partenariat s’inscrit également dans une logique de transfert de technologies et de valorisation de la recherche appliquée. Il contribue à la mise en œuvre de solutions innovantes directement accessibles aux producteurs et s’aligne avec les efforts nationaux pour réduire la dépendance aux importations de céréales.

Un second programme de collaboration, portant cette fois sur les solutions biologiques, est en cours de finalisation et devrait être clôturé d’ici la fin de l’année 2025. Il témoigne de la continuité des efforts déployés en matière d’innovation agricole durable.

LNT

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Morocco Medical Expo 2025 : Les professionnels du monde de la Santé réunis à Ain Sebaâ https://lnt.ma/morocco-medical-expo-2025-les-professionnels-du-monde-de-la-sante-reunins-a-ain-sebaa/ Mon, 12 May 2025 08:57:34 +0000 https://lnt.ma/?p=529478 La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ. Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de […]

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La nouvelle édition du Salon International de la Santé « Morocco Medical Expo » ainsi que le Forum Africain Global de la Santé « FAGS » se tiendra au Centre International d’Expositions ICEC, situé dans le complexe Sidi Mohammed à Aïn Sebaâ.

Organisé sous le thème « Prévention et résilience : vers un système de santé durable », ce rendez-vous se veut en parfaite adéquation avec la stratégie gouvernementale actuelle, visant à réformer en profondeur le système de santé national, à généraliser l’offre de soins et à valoriser les acquis du chantier royal de la protection sociale, dit-on auprès des organisateurs pour qui cette édition ambitionne de rassembler l’ensemble des acteurs du secteur médical afin de consolider les avancées récentes et d’explorer les perspectives futures dans un esprit de coopération et de développement durable.

Plus de 10 000 visiteurs professionnels sont attendus, aux côtés de plus de 150 exposants couvrant des disciplines variées telles que la médecine générale, la médecine spécialisée, la biologie, la radiologie, la pharmacie et les professions paramédicales.

Cette année, la République Démocratique du Congo est le pays à l’honneur, représentée par une délégation officielle composée de 14 personnalités de premier plan.

L’événement réunira également plus de 250 figures médicales influentes, venues du Maroc et de l’étranger, parmi lesquelles des décideurs publics, des doyens de facultés de médecine et de pharmacie, des directeurs de centres hospitaliers universitaires, des présidents de sociétés savantes ainsi que des représentants institutionnels.

La dimension scientifique de cette édition sera particulièrement marquée par l’organisation du Forum Africain Mondial de la Santé – FAGS 2025 – qui proposera un programme comprenant 20 sessions scientifiques et institutionnelles, conférences et ateliers, animés par 120 intervenants de renommée nationale et internationale.

Un des temps forts de cette édition sera le tout premier Congrès International dédié à la transformation numérique et à l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé. Ce congrès, présidé par le Professeur Hicham El Medromi, chercheur à l’Université Hassan II de Casablanca et Directeur Général de l’école d’ingénieurs Supetech Santé, permettra d’aborder les nouveaux outils technologiques et leurs apports dans la modernisation du système de santé.

Sur le plan de l’exposition, la participation internationale sera particulièrement significative avec la présence d’exposants venus de plusieurs pays, dont la Chine, la France, l’Inde, l’Italie, le Pakistan, la Pologne, la République Démocratique du Congo, Taïwan et la Turquie. À ces exposants étrangers s’ajouteront les principaux acteurs marocains du secteur médical, notamment dans les domaines des équipements, des dispositifs médicaux, des mobiliers hospitaliers, des médicaments et des compléments alimentaires.

Le Dr. Saïd Afif, Président de l’Association Marocaine des Sciences Médicales et de cette édition du salon, a insisté sur la nécessité de mettre l’accent sur la formation initiale et continue des professionnels de santé, un enjeu crucial dans un contexte où le Maroc fait face au défi de la migration des médecins à l’étranger, estimée à environ 600 praticiens par an.

Imad Benjelloun, DG de la société Atelier Vita, organisatrice de l’exposition, a pour sa part exprimé son souhait de voir cette nouvelle édition attirer un public encore plus large, national et international, grâce à un programme scientifique dense et orienté vers les enjeux actuels du système de santé marocain. Ce grand rassemblement contribuera ainsi à renforcer les synergies entre les acteurs de la santé, à promouvoir l’innovation et à accompagner les réformes en cours, en cohérence avec les objectifs fixés par la plus haute autorité du pays.

 

H.Z

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Enseignement Supérieur : Lancement officiel de l’Université Internationale Averroès de Casablanca https://lnt.ma/enseignement-superieur-lancement-officiel-de-luniversite-internationale-averroes-de-casablanca/ Mon, 12 May 2025 08:41:57 +0000 https://lnt.ma/?p=529475 Le Groupe UNA annonce l’autorisation officielle d’Université pour son institution d’enseignement supérieur : « l’Université Internationale Averroès ». Cette décision a été prise et rendue publique lors de la réunion de la Commission Nationale de Coordination de l’Enseignement Supérieur (CNACES) tenue vendredi 25 avril 2025. Cette reconnaissance marque une étape majeure dans la concrétisation du projet pédagogique innovant […]

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Le Groupe UNA annonce l’autorisation officielle d’Université pour son institution d’enseignement supérieur : « l’Université Internationale Averroès ». Cette décision a été prise et rendue publique lors de la réunion de la Commission Nationale de Coordination de l’Enseignement Supérieur (CNACES) tenue vendredi 25 avril 2025.

Cette reconnaissance marque une étape majeure dans la concrétisation du projet pédagogique innovant du Groupe et sa volonté de se positionner en tant qu’acteur académique majeur et grand contributeur au développement de la Région, du Maroc et du continent africain.

L’Université Internationale Averroès (UIA), nouveau pôle marocain d’excellence académique et d’innovation, vise à former des leaders praticiens, de dimension internationale, grâce à un ancrage étroit avec les entreprises et à un partenariat stratégique avec CDG Invest.

Le campus de l’Université Internationale Averroès (UIA) est situé à la Colline, route de Nouasseur, à Sidi Maârouf avec une capacité de 2.500 étudiants et dispose d’installations et d’espaces de formation de haute qualité, conçus pour favoriser la créativité, l’interaction et l’épanouissement des étudiantes et étudiants et des équipes pédagogiques.

« Nous sommes fiers de l’obtention de l’autorisation d’ouverture de l’Université Internationale Averroès. Notre objectif est de former des cadres de haut niveau à des métiers et à des compétences d’avenir qui assurent la réussite professionnelle et contribuent au rayonnement du Maroc en Afrique et à l’international. » déclare Nabil Cherkaoui, DG de l’Université. Il ajoute « Ce statut d’Université permettra à notre institution de déployer un modèle pédagogique innovant et d’offrir à nos étudiantes et étudiants un environnement intégré avec les entreprises grâce à un modèle unique d’alternance, favorable à leurs apprentissages et à leur réussite professionnelle. »

L’Université Internationale Averroès (UIA) inscrit la responsabilité sociale au cœur de son projet. Sa fondation offre ainsi des bourses d’études à des étudiants méritants pour rendre l’éducation accessible au plus grand nombre, contribuant ainsi activement au développement économique et social du Maroc et de l’Afrique…

HZ

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Banque africaine de développement : cinq candidats, cinq visions pour l’avenir de l’Afrique https://lnt.ma/banque-africaine-de-developpement-cinq-candidats-cinq-visions-pour-lavenir-de-lafrique/ Sun, 11 May 2025 23:02:28 +0000 https://lnt.ma/?p=529472 Abidjan – À l’occasion de l’Africa CEO Forum, la capitale ivoirienne s’apprête à accueillir un moment clé pour l’avenir du continent : la confrontation des cinq candidats en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Un rendez-vous très attendu, tant les enjeux sont cruciaux pour une institution qui, plus que jamais, […]

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Abidjan – À l’occasion de l’Africa CEO Forum, la capitale ivoirienne s’apprête à accueillir un moment clé pour l’avenir du continent : la confrontation des cinq candidats en lice pour la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD). Un rendez-vous très attendu, tant les enjeux sont cruciaux pour une institution qui, plus que jamais, doit incarner le moteur du développement africain.

A quelques jours de l’élection pour la présidence de la Banque africaine de développement, la rencontre entre les cinq candidats en lice pour la présidence de l’institution lors de l’Africa CEO Forum les 12 et 13 mai prochain fait figure de rendez-vous à ne pas manquer dans l’agenda politique et économique du continent.

Cette rencontre fait suite à un premier échange organisé le 24 avril dernier par la Brookings Institution – au cours duquel certains candidats avaient déjà tiré leur épingle du jeu. Retour sur les profils, les forces et les faiblesses des cinq prétendants à la tête de la BAD, à partir de l’analyse d’un document confidentiel émanant de la Brookings Institution dont la rédaction a pu prendre connaissance.

Samuel Maimbo, le grand favori

Ancien vice-président de la Banque mondiale, l’économiste Samuel Maimbo s’est nettement démarqué par la cohérence et la rigueur de ses interventions au cours de ce premier débat. Zambien d’origine, fort d’une longue expérience dans le financement du développement, il a su convaincre par un discours méthodique, des réponses directes et une vision pragmatique. Maimbo a insisté sur la nécessité de rapprocher la BAD de ses employés et de ses parties prenantes, tout en s’engageant à rompre avec les pratiques contestées de l’administration sortante emmenée par le président Akinwumi Adesina, d’origine nigériane.

Il a également été le seul à illustrer ses propos par des exemples concrets, tirés de ses missions en Afrique et dans des contextes fragiles comme l’Afghanistan. Cette capacité à relier théorie et pratique, à comprendre la complexité des terrains, a marqué les esprits. Certains lui reprochent une critique peut-être trop appuyée de la gestion précédente, mais il a su nuancer son propos en mettant en avant l’écoute et la concertation.

Amadou Hott, l’étoile montante de la finance africaine

Depuis son entrée en campagne Amadou Hott, ancien ministre sénégalais sous l’ancien président Macky Sall et figure montante de la finance africaine, a impressionné par son aisance, alternant avec brio entre le français et l’anglais. Sa capacité à parler aux deux Afriques – francophone et anglophone – est un atout indéniable. Hott a affiché une volonté de moderniser la BAD et de renforcer le rôle du secteur privé. Il s’est démarqué par des engagements concrets, promettant par exemple de lancer l’African Development Fund sur les marchés dès ses cent premiers jours. Cette audace séduit certains, mais d’autres s’interrogent sur la faisabilité et la précipitation de telles annonces. Par ailleurs, sa proximité notoire avec le président Akinwumi Adesina ainsi qu’avec l’ancien président sénégalais Macky Sall, qui fait actuellement l’objet de multiples investigations concernant de potentiels détournements de fonds publics et d’aides internationales, pourrait lui coûter quelques voix parmi les partisans d’un renouveau de l’institution.

Sidi Ould Tah, le candidat des pays arabes et de Paris

Sidi Ould Tah s’est appuyé sur son expérience à la BADEA pour défendre une vision axée sur l’investissement dans les infrastructures et la valorisation des ressources naturelles africaines. S’il a su communiquer sa passion pour le développement, il a néanmoins peiné à convaincre sur la mise en œuvre concrète de ses idées. Plusieurs questions sont restées sans réponse précise, laissant planer un doute sur sa capacité à transformer ses ambitions en actions.

Si le parcours et les qualités de Sidi Ould Tah sont unanimement reconnus, les récentes controverses suscitées par les décisions politiques de la Mauritanie en matière de gestion des immigrés subsahariens pourraient compromettre le ralliement de nombreux Etats francophones derrière sa candidature.

Abbas Mahamat Tolli, le candidat qui mise sur les énergies vertes

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC, a choisi de s’exprimer principalement en français. Il a plaidé pour un renforcement des investissements dans les énergies renouvelables, un sujet crucial pour l’Afrique. Il a été le seul à mettre en avant la place centrale dans le développement économique de l’Afrique des énergies vertes et renouvelables, là où les autres candidats ont davantage perçu ce sujet comme secondaire.

Si cet engagement clair et construit du candidat tchadien a marqué les esprits, l’absence d’une articulation entre certains de ses axes programmatiques et une stratégie globale pour l’institution pourrait lui faire du tort.

Swazi Tshabalala, l’ancienne n°2 qui rêve de devenir n°1

Swazi Tshabalala, actuelle vice-présidente principale de la BAD, a mis en avant son expérience du secteur privé et sa connaissance des rouages de l’institution. Pourtant, lors du panel, son recours aux notes et son ton parfois hésitant ont pu donner l’impression d’un manque de spontanéité, allant même jusqu’à semer le doute sur l’état réel de sa préparation au poste. Sa critique de la stratégie décennale actuelle, jugée trop dispersée, a résonné chez ceux qui souhaitent une rupture, mais certains observateurs relèvent une contradiction entre son attachement à la maison BAD et son appel au changement.

A la suite du premier débat opposant les cinq candidats à la présidence de la BAD, la rencontre d’Abidjan ne sera pas qu’un simple exercice de style. Elle déterminera la trajectoire d’une institution clé pour le continent. Si tous les candidats affichent leur volonté de servir l’Afrique, c’est la capacité à transformer les promesses en résultats qui fera la différence.

LNT avec dépêches et CP

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Industrie : deux conventions maroco-chinoises signées à Rabat https://lnt.ma/industrie-deux-conventions-maroco-chinoises-signees-a-rabat/ Sat, 10 May 2025 18:22:15 +0000 https://lnt.ma/?p=529459 Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de […]

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Deux accords de partenariat ont été conclus vendredi à Rabat entre des entreprises marocaines et chinoises, à l’occasion d’une rencontre officielle entre le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et une délégation chinoise conduite par le gouverneur de la province de Jiangxi, Ye Jianchun. Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans les secteurs de la santé et de l’investissement financier.

Le premier accord a été signé entre Cooper Pharma, entreprise marocaine opérant dans l’industrie pharmaceutique, et Jemincare Pharmaceutical Group, acteur du secteur en Chine. L’objectif de ce partenariat est de développer des solutions thérapeutiques innovantes, de renforcer les capacités de production locale, et de favoriser les échanges technologiques entre les deux parties.

La seconde convention a été conclue entre Bank of Africa et Jiangxi Geo-engineering Investment Group. Elle reflète l’intérêt des institutions financières et industrielles chinoises pour le marché marocain et leur volonté d’utiliser le Royaume comme plateforme pour accompagner le développement économique en Afrique.

Dans une déclaration à la presse, M. Mezzour a souligné que ces deux conventions traduisent l’évolution notable des relations économiques entre les deux pays. Il a insisté sur leur contribution à deux axes prioritaires : le soutien aux investissements chinois en Afrique et le renforcement de la souveraineté sanitaire du Maroc, en particulier à travers la fabrication locale de médicaments et d’ingrédients pharmaceutiques actifs.

Ces accords, a-t-il précisé, s’inscrivent dans la continuité des orientations stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de coopération solidaire avec les pays africains et de développement industriel national, notamment dans les secteurs à forte valeur ajoutée.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont salué la dynamique du partenariat sino-marocain, marqué ces dernières années par une diversification des secteurs de coopération et par l’installation croissante de groupes industriels chinois dans le Royaume. L’échange a mis en lumière l’intérêt partagé pour le développement de projets industriels conjoints et la mise en réseau des expertises respectives.

La délégation chinoise, composée de responsables institutionnels, d’opérateurs économiques et d’industriels, effectue une visite au Maroc destinée à explorer de nouvelles opportunités d’investissement et à renforcer les liens économiques entre la province de Jiangxi et le Royaume.

LNT

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Le Jardin Majorelle inaugure un nouveau lieu d’exposition avec le Pavillon Temporaire https://lnt.ma/le-jardin-majorelle-inaugure-un-nouveau-lieu-dexposition-avec-le-pavillon-temporaire/ Sat, 10 May 2025 18:19:45 +0000 https://lnt.ma/?p=529458 Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Jardin Majorelle avec l’ouverture du Pavillon Temporaire, un espace d’exposition inédit situé dans le jardin de la Villa Oasis. Ce lieu vient enrichir le parcours de visite du site, en offrant une nouvelle perspective sur l’histoire, l’architecture et la biodiversité du jardin, plus de 75 ans après son ouverture […]

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Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Jardin Majorelle avec l’ouverture du Pavillon Temporaire, un espace d’exposition inédit situé dans le jardin de la Villa Oasis. Ce lieu vient enrichir le parcours de visite du site, en offrant une nouvelle perspective sur l’histoire, l’architecture et la biodiversité du jardin, plus de 75 ans après son ouverture au public.

Le Pavillon Temporaire, conçu comme une structure éphémère de 100 m², marque une première dans l’évolution du Jardin Majorelle. Intégré au circuit de visite, il vise à prolonger l’expérience sensorielle du public en proposant un dialogue entre patrimoine végétal et expression architecturale contemporaine. Cet espace entend ainsi approfondir la compréhension du lieu en explorant son histoire et sa richesse botanique.

À l’initiative de Madison Cox, président de la Fondation Jardin Majorelle, cette commande inaugurale a été confiée à l’architecte marocaine Hiba Bensalek. Le pavillon, construit avec des matériaux respectueux de l’environnement, s’inscrit dans une approche harmonieuse avec le paysage du jardin. Il est destiné à rester en place pendant deux ans, inaugurant une nouvelle série d’interventions architecturales temporaires.

Un concours national sera lancé début 2026 pour imaginer les futurs pavillons éphémères du jardin de la Villa Oasis. Ce programme offrira chaque fois à de jeunes architectes marocains l’opportunité de concevoir une structure temporaire, renouvelant ainsi le regard porté sur le jardin tout en soutenant la création architecturale contemporaine. Le prochain pavillon, issu de ce concours, est attendu pour 2027.

Le Pavillon Temporaire ouvre ses portes avec l’exposition inaugurale Flore Majorelle : Collection vivante. Elle présente une sélection de 20 plantes emblématiques ou rares, choisies parmi les quelque 400 espèces du jardin, par le botaniste californien Dean G. Kelch. L’exposition propose une double lecture des spécimens : une approche scientifique et une interprétation artistique coordonnée par Jaimal Odedra. Des illustrations originales, réalisées pour l’occasion par l’équipe graphique du jardin, viennent enrichir cette exploration botanique.

LNT

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Le Directeur général de l’AFD en déplacement dans les provinces du Sud https://lnt.ma/le-directeur-general-de-lafd-en-deplacement-dans-les-provinces-du-sud/ Sat, 10 May 2025 18:18:05 +0000 https://lnt.ma/?p=529457 En visite officielle au Maroc, le Directeur général du Groupe Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a annoncé le lancement d’une mission de terrain dans les provinces du Sud du Royaume, dans le prolongement de la Déclaration Conjointe signée en octobre 2024 entre le Roi Mohammed VI et le Président français Emmanuel Macron. Lors […]

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En visite officielle au Maroc, le Directeur général du Groupe Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a annoncé le lancement d’une mission de terrain dans les provinces du Sud du Royaume, dans le prolongement de la Déclaration Conjointe signée en octobre 2024 entre le Roi Mohammed VI et le Président français Emmanuel Macron.

Lors d’un point de presse à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, M. Rioux a confirmé que cette mission s’inscrivait dans la volonté d’« opérationnaliser rapidement » l’extension du mandat de l’AFD aux régions du Sud marocain. À cette occasion, il a rappelé la position exprimée par la France en octobre dernier, à propos du statut de ces provinces, et a souligné leur rôle stratégique en tant que trait d’union entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne le long de l’Atlantique.

Le Maroc reste, selon M. Rioux, le premier partenaire du Groupe AFD avec un portefeuille de plus de 3 milliards d’euros d’engagements en cours, répartis sur 70 projets actifs mobilisant près de 80 collaborateurs sur le terrain.

À Laâyoune, où il s’est rendu samedi 10 mai, le Directeur général de l’AFD a annoncé l’intention de l’agence de déployer des investissements à hauteur de 150 millions d’euros dans les provinces du Sud. Cette orientation a été confirmée à l’issue de ses rencontres avec les autorités locales, dont le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Abdeslam Bekrate, ainsi que les présidents des conseils régional et communal.

Au cours de cette mission, la délégation de l’AFD a été informée des principaux chantiers de développement en cours dans la région. Des visites de terrain ont été organisées, notamment au port de Laâyoune, au sein de projets socio-éducatifs et à l’Institut Africain de Recherche en Agriculture Durable (ASARI), relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique. Ces visites ont permis à la délégation de constater les avancées réalisées dans les domaines des infrastructures, de l’emploi, de l’innovation et de la recherche appliquée.

M. Rioux s’est déclaré « impressionné » par la qualité des investissements réalisés dans la région et a indiqué que l’intervention de l’AFD dans les provinces du Sud visait à apporter un appui complémentaire en matière d’expertise et de financement. Il a également évoqué le renforcement de la coopération avec le Groupe OCP, en particulier sur des projets liés à la décarbonation et à l’innovation agricole.

LNT

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Fès: Neuf morts dans l’effondrement d’un immeuble résidentiel https://lnt.ma/fes-neuf-morts-dans-leffondrement-dun-immeuble-residentiel/ Fri, 09 May 2025 10:18:16 +0000 https://lnt.ma/?p=529443 Neuf personnes ont trouvé la mort et sept autres ont été blessées suite à l’effondrement d’un immeuble de plusieurs étages, dans la nuit de jeudi à vendredi au quartier Al Hassani (les Mérinides) à Fès, apprend-on auprès des autorités locales de la préfecture de Fès. Aussitôt informées, les autorités locales et de sécurité et des […]

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Neuf personnes ont trouvé la mort et sept autres ont été blessées suite à l’effondrement d’un immeuble de plusieurs étages, dans la nuit de jeudi à vendredi au quartier Al Hassani (les Mérinides) à Fès, apprend-on auprès des autorités locales de la préfecture de Fès.

Aussitôt informées, les autorités locales et de sécurité et des équipes de la protection civile se sont rendues sur les lieux pour procéder aux opérations de recherche et de sauvetage, ajoute la même source, précisant que toutes les mesures préventives nécessaires ont été prises, dont la sécurisation de la zone et l’évacuation des habitants des maisons avoisinantes, en vue de garantir leur sécurité en cas d’autres éventuels effondrements.

Les opérations de recherche et de ratissage se poursuivent sous les décombres de l’immeuble effondré pour s’assurer de l’absence de victimes, de blessés ou de personnes piégées.

Les blessés ont été évacués vers les services d’urgence de l’Hôpital Al Ghassani de Fès pour recevoir les soins nécessaires, souligne la même source, ajoutant que les autorités compétentes ont ouvert une enquête sur l’effondrement de cette bâtisse qui comptait parmi les habitations menaçant ruine et qui faisait l’objet d’un ordre d’évacuation adressé à ses occupants.

 

LNT avec Map

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