La Nouvelle Tribune
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1 CAN féminine : Le Maroc s’impose face au Sénégal et valide son ticket pour les quarts
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Sun, 13 Jul 2025 19:54:13 +0000https://lnt.ma/?p=532301La sélection nationale féminine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine (Maroc-2024), en battant le Sénégal (1-0) lors du dernier match de la phase de groupes, samedi soir au stade Olympique de Rabat. Avec cette victoire, les Lionnes de l’Atlas terminent en tête du groupe A […]
]]>La sélection nationale féminine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations féminine (Maroc-2024), en battant le Sénégal (1-0) lors du dernier match de la phase de groupes, samedi soir au stade Olympique de Rabat. Avec cette victoire, les Lionnes de l’Atlas terminent en tête du groupe A avec sept points, devant la Zambie, également qualifiée.
Face à un adversaire solide, les Marocaines ont rapidement pris l’initiative du jeu, misant sur une animation offensive dynamique tout en assurant une bonne couverture défensive. Plusieurs incursions marocaines ont mis à mal la défense sénégalaise, notamment à travers les actions de Jraïdi, Tagnaout ou encore Chebbak. Le Sénégal s’est montré dangereux en début de rencontre, mais la sélection nationale a progressivement pris le dessus.
L’unique but de la rencontre est intervenu dans le temps additionnel de la première période (45+2e) sur un penalty transformé par Yasmin Mrabet, consécutif à une faute de la gardienne sénégalaise Adji Ndiaye sur Ibtissam Jraïdi dans la surface de réparation.
En seconde période, le Maroc a continué de dominer, multipliant les tentatives pour alourdir le score, sans parvenir à concrétiser. Les remplaçantes, à l’image d’Imane Saoud, ont tenté d’apporter de la fraîcheur dans le jeu. La gardienne Khadija Er-Rmichi s’est illustrée à plusieurs reprises, notamment sur un coup franc de Marième Babou à la 68e minute.
En conférence de presse, le sélectionneur national Jorge Vilda s’est félicité de la solidité défensive de son équipe. « Les joueuses ont bien contrôlé la ligne défensive et ont réussi à préserver leur avantage face à un adversaire qui nous a bien défié », a-t-il déclaré. Il a salué la possession maîtrisée de balle et les nombreuses occasions créées malgré l’absence d’un second but, ajoutant que cette victoire est « positive pour la suite de la compétition ».
Désignée meilleure joueuse du match, Aziza Rabbah a souligné la combativité des Lionnes de l’Atlas : « Le match contre le Sénégal était le plus difficile car décisif. Nous n’avons pas baissé les bras et nous avons été déterminées. »
Côté sénégalais, l’entraîneur Mame Moussa Cissé a salué la performance de son équipe malgré la défaite : « Nous avons bien combattu et nous méritions au moins le match nul. Nous avons répondu présent défensivement, mais notre attaque n’a pas été assez efficace. »
Grâce à ce succès, le Maroc termine premier de son groupe avec un total de sept points et un meilleur goal-average que la Zambie, qui s’est imposée de son côté contre la RD Congo (1-0). Les Lionnes de l’Atlas affronteront en quarts de finale un adversaire issu du groupe B, avec pour objectif de confirmer leur progression dans cette compétition continentale organisée sur leur sol.
]]>Jazzablanca : une dernière soirée pour clore l’édition 2025 en beauté
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Sun, 13 Jul 2025 19:53:08 +0000https://lnt.ma/?p=532299La 18ᵉ édition du festival Jazzablanca s’est achevée samedi soir à Casablanca, avec une programmation finale combinant traditions marocaines, rythmes africains et sonorités internationales, dans une atmosphère festive. En ouverture de soirée, la scène principale a été le théâtre d’une rencontre musicale entre Mehdi Nassouli et Hamid El Kasri, deux figures emblématiques du patrimoine gnawa. […]
]]>La 18ᵉ édition du festival Jazzablanca s’est achevée samedi soir à Casablanca, avec une programmation finale combinant traditions marocaines, rythmes africains et sonorités internationales, dans une atmosphère festive.
En ouverture de soirée, la scène principale a été le théâtre d’une rencontre musicale entre Mehdi Nassouli et Hamid El Kasri, deux figures emblématiques du patrimoine gnawa. Cette performance conjointe a permis de mettre en valeur un dialogue intergénérationnel autour de cette tradition musicale, dans un esprit de transmission et de valorisation culturelle. Les deux artistes ont été rejoints par la chanteuse marocaine Oum, ainsi que par l’Américain Bilal Sayeed Oliver, offrant au public une fusion entre spiritualité gnawa, soul et jazz contemporain.
Plus tard dans la soirée, le rappeur américain Macklemore a pris le relais sur la scène d’Anfa Park, devant un public venu en nombre. Proposant un répertoire composé de morceaux populaires comme Thrift Shop, Downtown ou I Wanna Be Free, l’artiste a livré une performance scénique soutenue, combinant messages sociaux et ambiance festive. Sa prestation a été marquée par une interaction directe avec les spectateurs, renforçant l’effet de proximité entre l’artiste et son audience.
En parallèle, la scène 21 a accueilli le groupe congolais Jupiter & Okwess, dont la prestation a mêlé avec énergie les influences du rock et du funk aux rythmes traditionnels d’Afrique centrale. Cette approche hybride a permis au groupe de proposer une lecture moderne de la musique africaine, contribuant à l’éclectisme caractéristique du festival.
Au Parc de la Ligue Arabe, la scène Nouveau Souffle a réuni un public nombreux autour de la chanteuse marocaine Soukaina El Fahsi. Sa performance a été saluée pour sa justesse vocale et sa présence scénique affirmée, illustrant le dynamisme de la jeune scène musicale marocaine.
]]>Météo : Une nouvelle vague de chaleur annoncée
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Sun, 13 Jul 2025 19:42:49 +0000https://lnt.ma/?p=532300Une vague de chaleur est prévue de mardi à vendredi prochain dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 40 et 47°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM). Ainsi, des températures variant entre 44 et 47°C seront ainsi enregistrées de mardi à vendredi, dans les provinces d’Errachidia, Zagora, Taroudant, Tata, […]
]]>Une vague de chaleur est prévue de mardi à vendredi prochain dans plusieurs provinces du Royaume, avec des températures oscillant entre 40 et 47°C, a annoncé la Direction générale de la météorologie (DGM).
Ainsi, des températures variant entre 44 et 47°C seront ainsi enregistrées de mardi à vendredi, dans les provinces d’Errachidia, Zagora, Taroudant, Tata, Assa-Zag, Es-Semara, Oued Eddahab et Aousserd, précise la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange.
De même, des températures allant de 40 à 44°C sont attendues de mardi à jeudi dans les provinces de Beni Mellal, Fquih Ben Salah, Meknès, Khénifra, Fès, Moulay Yaacoub, Taounate, Taza, Ouezzane, Guelmim, Agadir-Ida-Ou-Tanane, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Benslimane, Khouribga, Settat, Chichaoua, El Kelaa des Sraghna, Essaouira, Marrakech, Rehamna, Khemisset, Sidi Bennour et Youssoufia.
]]>Casablanca : lancement officiel du Pôle Technologique à l’École Hassania des Travaux Publics
https://lnt.ma/casablanca-lancement-officiel-du-pole-technologique-a-lecole-hassania-des-travaux-publics/
Sat, 12 Jul 2025 14:24:59 +0000https://lnt.ma/?p=532290Une cérémonie officielle a marqué vendredi le lancement du Pôle Technologique à l’École Hassania des Travaux Publics (EHTP) de Casablanca. Ce projet vise à structurer un écosystème national dédié à l’innovation technologique, à la recherche appliquée et à l’ingénierie, dans le cadre d’une stratégie publique intégrée au service de la souveraineté technologique du Maroc. Lors […]
]]>Une cérémonie officielle a marqué vendredi le lancement du Pôle Technologique à l’École Hassania des Travaux Publics (EHTP) de Casablanca. Ce projet vise à structurer un écosystème national dédié à l’innovation technologique, à la recherche appliquée et à l’ingénierie, dans le cadre d’une stratégie publique intégrée au service de la souveraineté technologique du Maroc.
Lors de cette cérémonie, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a présenté cette initiative comme un levier central de la stratégie industrielle et technologique du Royaume. Il a indiqué que le Pôle Technologique, conçu dans le prolongement des Hautes Orientations Royales, entend répondre aux enjeux actuels liés à l’eau, à l’énergie, aux matériaux et aux infrastructures. Le ministre a souligné que le projet repose sur la convergence des compétences de trois institutions sous tutelle : l’EHTP pour la formation d’ingénieurs, le Centre d’Études Techniques (CID) pour l’expertise opérationnelle, et le Laboratoire Public d’Essais et d’Études (LPEE) pour la recherche appliquée.
L’objectif annoncé est de développer une dynamique articulant formation, ingénierie et recherche, afin de soutenir les projets structurants du pays et de favoriser l’autonomie nationale en matière de solutions technologiques. Dans cette perspective, le Pôle sera appuyé par des partenariats internationaux ciblés, notamment avec des centres de recherche de référence, tout en s’appuyant sur une stratégie de mobilisation des ressources humaines, combinant excellence académique, encadrement d’experts, et formation continue.
De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a mis en avant la vocation du Pôle à soutenir les politiques publiques en matière de recherche et de développement, notamment dans un contexte de mutations technologiques accélérées. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les institutions concernées afin de répondre aux défis transversaux affectant plusieurs secteurs.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a quant à lui rappelé que la souveraineté technologique représente un enjeu stratégique pour le Maroc, tant en matière de résilience que de compétitivité. Il a également salué les avancées enregistrées dans des secteurs d’infrastructure comme les routes et les ouvrages d’art, mettant en lumière la capacité du pays à s’appuyer sur ses propres compétences.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l’EHTP, Jaouad Boutahar, a précisé que l’établissement est engagé dans une transformation profonde, visant à le positionner comme une école d’ingénierie de rang international. Il a évoqué la volonté de développer un nouveau modèle académique fondé sur l’innovation, en s’ouvrant à des partenariats universitaires à l’échelle mondiale.
]]>Jazzablanca 2025 : une avant-dernière soirée marquée par la diversité musicale
https://lnt.ma/jazzablanca-2025-une-avant-derniere-soiree-marquee-par-la-diversite-musicale/
Sat, 12 Jul 2025 14:24:42 +0000https://lnt.ma/?p=532287La nouvelle édition du festival Jazzablanca s’est poursuivie, vendredi soir, avec une programmation mettant en relief la richesse des expressions musicales contemporaines. Trois artistes aux univers distincts – Dominique Fils-Aimé, Oum et Ibrahim Maalouf – ont marqué cette soirée par des prestations singulières, saluées par un public nombreux et attentif. Sur la Scène 21, Dominique […]
]]>La nouvelle édition du festival Jazzablanca s’est poursuivie, vendredi soir, avec une programmation mettant en relief la richesse des expressions musicales contemporaines. Trois artistes aux univers distincts – Dominique Fils-Aimé, Oum et Ibrahim Maalouf – ont marqué cette soirée par des prestations singulières, saluées par un public nombreux et attentif.
Sur la Scène 21, Dominique Fils-Aimé a ouvert la soirée avec un concert intimiste. La chanteuse montréalaise, connue pour ses compositions empreintes de soul et de jazz, a captivé les spectateurs dès les premières notes. Sa voix posée, à la fois délicate et assurée, a instauré un climat d’écoute, ponctué par des échanges subtils avec le public. Son interprétation, empreinte d’émotion maîtrisée, a été perçue comme une entrée en matière harmonieuse et cohérente.
Sur la scène Casa Anfa, la chanteuse marocaine Oum a proposé une performance articulée autour des titres de son cinquième album, Dakchi. En combinant des influences issues de la musique traditionnelle marocaine, du jazz et de la soul, elle a construit un espace musical à la fois ancré et ouvert, révélateur d’un parcours artistique nourri par l’hybridation des styles. Son approche musicale, fondée sur la recherche de l’authenticité et de la transmission, a été saluée pour sa capacité à exprimer un engagement artistique sensible.
Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf a également occupé la scène Casa Anfa, avec une proposition originale construite autour du thème du mariage. Par le biais de compositions inspirées, il a cherché à évoquer les multiples facettes d’une union, interprétée ici comme métaphore de la rencontre entre cultures, traditions et identités diverses. En conférence de presse, l’artiste a souligné que se produire à Casablanca constituait pour lui un moment particulier, marqué par des souvenirs chaleureux et le souhait de renouer avec le public marocain. Il a évoqué la symbolique de son concert comme une célébration de la diversité et de la résilience, portée par la musique comme langage universel.
Dans les rues de Casablanca, la fanfare de Glen David Andrews a prolongé cette ambiance festive. Le défilé, reliant le Rick’s Café au Marché Central, a permis de rapprocher les festivités des lieux emblématiques de la ville. Une nouvelle parade est prévue samedi entre Anfa Place et l’Hôtel Suisse, dans le même esprit de partage musical.
La Scène Nouveau Souffle, installée au cœur du Parc de la Ligue Arabe, a quant à elle accueilli le Anas Chlih Quintet, formation marocaine qui explore les passerelles entre jazz modal et musiques traditionnelles locales. Elle sera suivie samedi par une prestation de la chanteuse Soukaina Fahsi, dont la voix singulière s’inscrit dans un courant renouvelé du folk marocain.
]]>Meeting de Monaco – Diamond League : Soufiane El-Bakkali s’impose avec autorité sur le 3.000m steeple
https://lnt.ma/meeting-de-monaco-diamond-league-soufiane-el-bakkali-simpose-avec-autorite-sur-le-3-000m-steeple/
Sat, 12 Jul 2025 14:21:11 +0000https://lnt.ma/?p=532288Le champion marocain Soufiane El-Bakkali a remporté, vendredi soir, l’épreuve du 3.000 mètres steeple du meeting international d’athlétisme de Monaco, inscrit au calendrier de la Ligue de diamant. Avec un temps de 8 minutes 03 secondes et 18 centièmes, l’athlète a confirmé sa domination sur cette distance, dans une course maîtrisée de bout en bout. […]
]]>Le champion marocain Soufiane El-Bakkali a remporté, vendredi soir, l’épreuve du 3.000 mètres steeple du meeting international d’athlétisme de Monaco, inscrit au calendrier de la Ligue de diamant. Avec un temps de 8 minutes 03 secondes et 18 centièmes, l’athlète a confirmé sa domination sur cette distance, dans une course maîtrisée de bout en bout.
Double champion olympique (Tokyo 2020, Paris 2024) et double champion du monde en titre (Eugene 2022, Budapest 2023), El-Bakkali, 29 ans, a imposé son rythme dès le départ. Après avoir pris les devants au terme d’un premier tour d’observation, il a creusé l’écart au fil des tours, avant d’accélérer nettement dans la dernière ligne droite. Il s’impose avec une confortable avance sur ses poursuivants.
Le Japonais Ryuji Miura prend la deuxième place en 8 min 03 s 43, tandis que le Kényan Edmund Serem complète le podium avec un temps de 8 min 04 s. Le Marocain Salaheddine Ben Yazide, également engagé sur la course, signe sa meilleure performance personnelle avec un chrono de 8 min 06 s 44, terminant à la quatrième position.
Absent de cette étape monégasque, l’Éthiopien Lamecha Girma, détenteur du record du monde de la discipline (7 min 52 s 11) et vice-champion olympique, n’a pas pris part à l’épreuve.
Cette victoire permet à El-Bakkali de conforter sa position de leader au classement général de la Ligue de diamant 2025. Elle s’ajoute à une série de performances régulières cette saison, à quelques semaines des Championnats du monde d’athlétisme prévus à Tokyo en août.
Le meeting de Monaco s’est également distingué par deux autres performances notables, qui constituent les meilleures marques mondiales de l’année dans leurs disciplines respectives. La Néerlandaise Femke Bol a dominé le 400 mètres haies en 51 s 95, établissant un nouveau record du meeting. Elle devance largement les Américaines Dalilah Muhammad (52 s 58) et Anna Cockrell (52 s 91).
Chez les hommes, sur le 800 mètres, l’Ougandais Emmanuel Wanyonyi, champion olympique en titre, s’est imposé en 1 min 41 s 44, également record du meeting.
]]>Travaux autorisés dans la forêt Al Borj : précisions de l’ANEF sur la ligne électrique à haute tension
https://lnt.ma/travaux-autorises-dans-la-foret-al-borj-precisions-de-lanef-sur-la-ligne-electrique-a-haute-tension/
Sat, 12 Jul 2025 14:19:24 +0000https://lnt.ma/?p=532285L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a apporté des précisions sur les travaux actuellement en cours dans la forêt domaniale d’Al Borj, en périphérie de Tanger. Ces opérations, qui suscitent depuis quelques jours des réactions dans certains médias évoquant une prétendue destruction massive et illégale, s’inscrivent en réalité dans le cadre d’un projet autorisé […]
]]>L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a apporté des précisions sur les travaux actuellement en cours dans la forêt domaniale d’Al Borj, en périphérie de Tanger. Ces opérations, qui suscitent depuis quelques jours des réactions dans certains médias évoquant une prétendue destruction massive et illégale, s’inscrivent en réalité dans le cadre d’un projet autorisé de transport d’énergie électrique.
Dans une mise au point publiée ce vendredi, l’ANEF indique que les travaux réalisés concernent l’installation d’une ligne électrique à haute tension liée au parc éolien « Tanger II ». Ce projet, porté par l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE – branche électricité), s’étend sur une distance de 2.440 mètres et traverse une partie de la forêt domaniale. L’ensemble des autorisations réglementaires ont été obtenues auprès de l’Agence, et le projet a également été validé lors de la session ordinaire du Conseil communal de Melloussa.
Selon l’ANEF, les opérations engagées consistent en des travaux forestiers techniques et préventifs, principalement des opérations d’élagage et d’abattage ciblé d’arbres situés directement sur le tracé de la future ligne électrique. Ces interventions visent à prévenir les risques d’incendie ainsi que les incidents de contact avec les installations électriques. L’Agence précise que l’ensemble du chantier est supervisé par ses services compétents et mené dans le respect des procédures techniques et réglementaires en vigueur, conformément notamment au Dahir de 1917 sur la conservation et l’exploitation des forêts et au Dahir de 1976 relatif à la participation des populations à l’économie forestière.
En réaction à certaines publications qui évoquent une exploitation forestière illégale ou une atteinte injustifiée au couvert forestier, l’ANEF souligne qu’il ne s’agit en aucun cas d’une opération clandestine ni non encadrée. L’Agence insiste sur la nécessité d’un traitement rigoureux des informations diffusées dans l’espace public, appelant à la prudence et à la vérification des faits. Elle se dit disponible pour fournir les éclairages nécessaires à toute partie intéressée.
]]>Marché obligataire marocain : légère détente sur les taux malgré le creusement du déficit de liquidité bancaire
https://lnt.ma/marche-obligataire-marocain-legere-detente-sur-les-taux-malgre-le-creusement-du-deficit-de-liquidite-bancaire/
Fri, 11 Jul 2025 15:08:29 +0000https://lnt.ma/?p=532282Dans sa note hebdomadaire du 10 juillet 2025, BMCE Capital Global Research (BKGR) dresse un état des lieux contrasté du marché obligataire et monétaire marocain. Si le déficit de liquidité bancaire continue de se creuser, les rendements primaires et secondaires affichent des signes de détente, confirmant une phase de consolidation sur les maturités longues. Marché […]
]]>Dans sa note hebdomadaire du 10 juillet 2025, BMCE Capital Global Research (BKGR) dresse un état des lieux contrasté du marché obligataire et monétaire marocain. Si le déficit de liquidité bancaire continue de se creuser, les rendements primaires et secondaires affichent des signes de détente, confirmant une phase de consolidation sur les maturités longues.
Marché monétaire : pression accrue sur la liquidité bancaire
La semaine écoulée a été marquée par une accentuation du déficit de liquidité bancaire, qui s’est creusé de 12,2% pour atteindre -135,6 milliards de dirhams. En réaction, Bank Al-Maghrib a augmenté ses avances à 7 jours, qui se sont élevées à 53,4 milliards de dirhams, soit une hausse de 2,2 milliards par rapport à la semaine précédente. Ce soutien ciblé de la Banque centrale permet de contenir la tension sur le marché interbancaire, où le taux moyen pondéré (TMP) s’est maintenu à 2,25%.
Par ailleurs, l’indice MONIA (Moroccan Overnight Index Average), représentant le taux interbancaire au jour le jour, s’est légèrement renforcé à 2,153%. Le Trésor, de son côté, a intensifié ses placements hebdomadaires, atteignant un encours maximal de 26,7 milliards de dirhams, quasiment le double de la semaine précédente.
Marché primaire : hausses contenues des taux longs
Sur le marché primaire, le Trésor a procédé à des levées ciblées portant sur les maturités à 5 et 15 ans, pour un montant total de 4,84 milliards de dirhams, soit 48% du montant proposé. Cette opération s’est traduite par une hausse modérée des taux : +2 points de base pour la ligne 5 ans (taux limite à 2,4246%) et +4 points de base pour la ligne 15 ans (taux limite à 3,0797%).
Cette légère hausse des taux traduit une stratégie prudente du Trésor, soucieux d’adapter ses levées aux besoins de financement, dans un contexte marqué par une certaine stabilité monétaire et des anticipations de taux inchangés à court terme.
Marché secondaire : détente généralisée des rendements
Le marché secondaire a confirmé la tendance baissière des taux, amorcée au cours des semaines précédentes. Les replis les plus significatifs ont concerné les maturités courtes, notamment la ligne 52 semaines (-5,52 points de base), 13 semaines (-4,52 pbs), ainsi que la ligne 15 ans (-3,47 pbs). Le taux de la maturité à 30 ans a toutefois connu une légère remontée de +1,28 point de base, illustrant une courbe de taux toujours en réajustement progressif.
Les niveaux observés s’établissent ainsi à 2,15% pour les bons à 13 semaines, 2,40% pour les obligations à 5 ans, 3,08% pour celles à 15 ans et 3,75% pour les maturités à 30 ans. Cette détente globale reflète des anticipations de stabilité monétaire, couplée à une confiance prudente dans la trajectoire budgétaire de l’État.
Dette privée : retour d’activité modéré
Sur le segment de la dette privée, l’opérateur de distribution Label’Vie a émis plusieurs obligations à taux fixe et révisable. Ces émissions concernent des maturités de 5 et 7 ans, avec des taux faciaux variant entre 2,90% et 3,31%. Ces opérations témoignent d’un regain d’activité modéré sur ce segment, dans un environnement de taux globalement favorable pour les émetteurs.
Perspectives : stabilité attendue à court terme
Pour les semaines à venir, BMCE Capital Global Research anticipe une légère baisse du volume des avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib, ramené à 48,5 milliards de dirhams. Cette évolution traduit une gestion plus ciblée de la liquidité, sans changement de cap monétaire.
Du côté des taux souverains, les analystes prévoient une stabilité des rendements sur le marché primaire, après les récentes hausses sur les maturités 5 et 15 ans. La prudence du Trésor, alliée à des besoins de financement maîtrisés, devrait favoriser une pause dans la trajectoire haussière des taux, en attendant d’éventuels ajustements au second semestre.
]]>Casablanca accueille la 2ᵉ édition du FENELEC Meeting Day sur les normes électrotechniques
https://lnt.ma/casablanca-accueille-la-2%e1%b5%89-edition-du-fenelec-meeting-day-sur-les-normes-electrotechniques/
Fri, 11 Jul 2025 14:26:29 +0000https://lnt.ma/?p=532276La Fédération Nationale de l’Électricité, de l’Électronique et des Énergies Renouvelables (FENELEC) organise, en collaboration avec l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) et le Comité Marocain Electrotechnique (COMELEC), la deuxième édition du FENELEC Meeting Day. Placée sous le thème « Les normes électrotechniques : levier de développement du commerce international », cette journée réunit à Casablanca […]
]]>La Fédération Nationale de l’Électricité, de l’Électronique et des Énergies Renouvelables (FENELEC) organise, en collaboration avec l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) et le Comité Marocain Electrotechnique (COMELEC), la deuxième édition du FENELEC Meeting Day. Placée sous le thème « Les normes électrotechniques : levier de développement du commerce international », cette journée réunit à Casablanca plus de 170 acteurs du secteur, issus d’organismes publics, d’entreprises industrielles et d’institutions techniques.
Présidée par le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, M. Omar Hejira, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Maroc pour renforcer sa souveraineté industrielle et accélérer l’intégration de ses entreprises sur les marchés internationaux. Le recours aux normes électrotechniques est présenté comme un instrument stratégique pour garantir la qualité des produits, favoriser leur conformité et améliorer leur compétitivité à l’export.
La programmation de la journée comprend plusieurs interventions techniques et retours d’expériences sur des thématiques telles que la stratégie nationale de normalisation, la certification des produits électrotechniques, les enjeux liés à la conformité dans des domaines spécifiques comme l’éclairage public, ou encore le rôle des jeunes talents dans la promotion des standards internationaux à travers le programme Young Professionals de la Commission électrotechnique internationale (CEI).
Un moment important de cette rencontre a été la signature d’un accord de partenariat entre la Confédération Africaine de l’Électricité et des Énergies Renouvelables (CAFELEC) et la Fédération Africaine des Entreprises du Numérique (FADB). Cette initiative vise à renforcer les synergies entre les acteurs des secteurs de l’électricité et du numérique à l’échelle continentale.
Par ailleurs, plusieurs entreprises engagées dans des démarches de qualité ont reçu officiellement leurs certificats de conformité aux normes marocaines. Ce geste symbolique entend valoriser les efforts d’alignement aux exigences normatives nationales, en tant que préalable essentiel à la conquête des marchés étrangers.
La FENELEC a mis également à profit cette journée pour rappeler la nécessité de renforcer les capacités des laboratoires marocains d’essais et de certification. L’amélioration des équipements et l’obtention d’accréditations internationales sont considérées comme des leviers indispensables pour accompagner les entreprises dans leurs stratégies de conformité et de développement à l’export.
La journée sest achevée par l’élection du nouveau bureau du COMELEC, organe national chargé d’assurer la représentation du Maroc dans les instances régionales et internationales de normalisation électrotechnique.
]]>Fécondité et dynamiques démographiques : l’UNFPA et le HCP unissent leurs réflexions
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Fri, 11 Jul 2025 14:25:19 +0000https://lnt.ma/?p=532277À l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ont organisé conjointement une rencontre consacrée aux enjeux contemporains de la fécondité. L’événement, qui s’est tenu en présence de plusieurs institutions académiques et partenaires stratégiques, […]
]]>À l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée chaque année le 11 juillet, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Haut-Commissariat au Plan (HCP) ont organisé conjointement une rencontre consacrée aux enjeux contemporains de la fécondité. L’événement, qui s’est tenu en présence de plusieurs institutions académiques et partenaires stratégiques, a permis de présenter les principaux enseignements du rapport 2025 sur l’état de la population mondiale, publié par l’UNFPA.
Ce rapport, intitulé « La véritable crise de la fécondité : la quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation », repose sur des données issues d’une enquête internationale réalisée en collaboration avec YouGov dans quatorze pays, dont le Maroc. Il met en exergue les écarts persistants entre les intentions parentales et les trajectoires reproductives effectives, souvent façonnées par des contraintes économiques, sociales ou institutionnelles.
Au Maroc, les résultats de cette enquête révèlent que 33 % des personnes âgées de plus de 50 ans estiment avoir eu moins d’enfants qu’elles ne le souhaitaient. Parmi elles, près de la moitié (47 %) attribuent cette situation à des difficultés financières. Ces données illustrent les tensions croissantes qui affectent les choix reproductifs dans un contexte marqué par des transformations économiques et culturelles profondes.
La rencontre a également permis d’initier un échange pluridisciplinaire autour des tendances démographiques actuelles, en s’appuyant notamment sur les résultats préliminaires du 7ᵉ Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), mené par le HCP en septembre 2024. Les analyses croisées des chercheurs et experts présents ont contribué à mieux cerner les évolutions en cours et à proposer des pistes pour adapter les politiques publiques à ces mutations.
Parmi les institutions représentées figuraient l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), l’Université Mohammed V de Rabat, l’Institut Royal des Études Stratégiques (IRES), l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), ainsi que le Policy Center for the New South. Leurs contributions ont mis en lumière la complexité des enjeux liés à la baisse de la fécondité, à la transition démographique et à la nécessité de garantir un environnement favorable à l’exercice des droits reproductifs.
En marge de la réflexion académique et institutionnelle, cet événement a aussi marqué le 50ᵉ anniversaire de la présence de l’UNFPA au Maroc. À cette occasion, un visuel commémoratif a été dévoilé. Il rend hommage à l’évolution sociale du pays, en valorisant les liens intergénérationnels, les fondements familiaux et les dimensions culturelles qui continuent de structurer les parcours de vie au Maroc.
]]>Lancement à Rabat de la Caravane nationale « Comprendre les ICC »
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Fri, 11 Jul 2025 14:08:12 +0000https://lnt.ma/?p=532270La Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) relevant de la CGEM a donné le coup d’envoi à Rabat de la Caravane nationale intitulée « Comprendre les ICC », une tournée ambitieuse visant à structurer, régionaliser et accélérer le développement des industries culturelles et créatives (ICC) à l’échelle nationale. Ce projet s’inscrit dans une stratégie […]
]]>La Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) relevant de la CGEM a donné le coup d’envoi à Rabat de la Caravane nationale intitulée « Comprendre les ICC », une tournée ambitieuse visant à structurer, régionaliser et accélérer le développement des industries culturelles et créatives (ICC) à l’échelle nationale. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large soutenue par l’Union européenne, dans le cadre du Partenariat Maroc-UE pour la culture, avec pour objectif de positionner les ICC comme un levier de développement durable et de rayonnement culturel.
Conçue comme une démarche structurante, cette caravane s’insère dans le cadre du projet stratégique « ICC : innovation et diversité, accélérateurs de développement », porté par la FICC. Elle a pour vocation de promouvoir une culture de l’innovation, de renforcer les synergies entre les régions et d’encourager la mise en place d’écosystèmes créatifs pérennes à travers le Royaume. L’enjeu est de faire des ICC un pilier reconnu de l’économie nationale, en mobilisant les potentiels locaux et en renforçant leur intégration dans les politiques publiques territoriales.
La première étape, organisée dans la capitale, a réuni un large éventail d’acteurs : entrepreneurs créatifs, porteurs de projets, artistes, étudiants, représentants d’institutions publiques, investisseurs, collectivités locales et partenaires internationaux. Cette mobilisation illustre l’intérêt croissant suscité par le secteur, désormais perçu comme un moteur de croissance inclusive, de cohésion sociale et de développement régional.
Le programme de cette journée inaugurale a été conçu comme un parcours à la fois immersif et pédagogique. Il a débuté par une intervention introductive animée par des experts du secteur, visant à clarifier le champ des ICC, leur potentiel économique et leur rôle dans la transformation des territoires. Une table ronde interactive a ensuite permis de croiser les perspectives de divers acteurs publics et privés autour des principaux leviers de structuration du secteur : financement, formation, accompagnement des porteurs de projets, et gouvernance territoriale. Les échanges ont souligné la nécessité de renforcer les mécanismes d’appui aux initiatives locales et d’instaurer un cadre favorable à l’émergence de chaînes de valeur culturelles intégrées.
Une masterclass a par ailleurs été consacrée à l’application de l’intelligence artificielle dans les ICC, fournissant aux participants des outils concrets et des témoignages pratiques pour anticiper les mutations technologiques en cours et en tirer parti pour renforcer leur compétitivité.
Au-delà des événements ponctuels, la Caravane nationale a pour ambition de contribuer à l’élaboration de feuilles de route régionales concertées et adaptées aux réalités locales. Il s’agit de structurer les treize filières définies par la FICC, sur la base des classifications de l’UNESCO et de l’UNCTAD, tout en tenant compte des spécificités culturelles, économiques et sociales du Maroc.
]]>L’ACAPS accueille la 6ᵉ Conférence annuelle de l’APSA sur la résilience des systèmes de retraite
https://lnt.ma/lacaps-accueille-la-6%e1%b5%89-conference-annuelle-de-lapsa-sur-la-resilience-des-systemes-de-retraite/
Fri, 11 Jul 2025 14:07:52 +0000https://lnt.ma/?p=532271L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) organise, les 10 et 11 juillet à Marrakech, la sixième édition de la Conférence annuelle de l’Association des Autorités Africaines de Supervision des Retraites (APSA). Cet événement de portée continentale se tient sous le thème « Renforcer la résilience du paysage des retraites en […]
]]>L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) organise, les 10 et 11 juillet à Marrakech, la sixième édition de la Conférence annuelle de l’Association des Autorités Africaines de Supervision des Retraites (APSA). Cet événement de portée continentale se tient sous le thème « Renforcer la résilience du paysage des retraites en Afrique », avec pour objectif principal de favoriser les échanges entre les régulateurs africains et d’encourager l’adoption de pratiques communes en matière de supervision.
La conférence réunit des représentants de haut niveau des institutions de régulation et de supervision des systèmes de retraite de plusieurs pays africains. Elle accueille également des délégués d’organisations internationales, des experts sectoriels, des universitaires ainsi que des acteurs institutionnels. Cette diversité de profils permet d’enrichir les débats autour des enjeux actuels et futurs des régimes de retraite sur le continent.
Organisée en partenariat avec l’APSA et l’organisation Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa), la rencontre vise à promouvoir un partage structuré des bonnes pratiques en matière de gouvernance des retraites, à travers notamment l’amélioration des cadres réglementaires, l’élargissement de la couverture au-delà des régimes formels, et l’intégration progressive des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les politiques d’investissement.
Les travaux de la conférence sont organisés autour de plusieurs sessions thématiques qui abordent des sujets clés pour l’avenir des systèmes de retraite en Afrique. Parmi ces thèmes figurent l’évolution des cadres de supervision vers des approches fondées sur les risques, la gestion proactive des menaces émergentes telles que les effets du changement climatique, la cybersécurité ou encore les mutations démographiques. L’élaboration d’une taxonomie ESG propre au contexte africain constitue également un point central des discussions.
Les participants s’intéressent en outre aux moyens de développer des modèles innovants de micro-retraite susceptibles d’élargir la couverture sociale aux travailleurs du secteur informel, qui représentent encore une part majoritaire de l’économie dans de nombreux pays africains. Cette approche vise à bâtir des mécanismes plus inclusifs, en lien avec les objectifs de développement durable.
]]>Visite officielle de l’Ambassadrice de l’UE dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima
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Fri, 11 Jul 2025 11:04:30 +0000https://lnt.ma/?p=532253Mme Patricia Llombart Cussac, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, a effectué une visite officielle dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima les 2 et 3 juillet. Ce déplacement a permis de faire le point sur plusieurs initiatives financées par l’Union européenne, en lien avec la gestion de la migration, la protection de l’enfance et la […]
]]>Mme Patricia Llombart Cussac, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, a effectué une visite officielle dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima les 2 et 3 juillet. Ce déplacement a permis de faire le point sur plusieurs initiatives financées par l’Union européenne, en lien avec la gestion de la migration, la protection de l’enfance et la promotion de l’égalité des genres.
Au premier jour de la mission, Mme Llombart Cussac s’est rendue à Tanger pour une rencontre avec les représentants du ministère de l’Intérieur et de la Wilaya. Cette réunion s’inscrivait dans le cadre du programme d’appui budgétaire européen consacré à une gestion coordonnée et humanisée des flux migratoires. À Fnideq, la délégation a pu observer sur le terrain la mise en œuvre du modèle national de référencement et de prise en charge des migrants, un dispositif soutenu par l’Union européenne. Celui-ci vise à renforcer l’identification et la protection des personnes migrantes, notamment les femmes, les enfants et les victimes de traite. Il comprend également des formations à destination des professionnels de première ligne et un renforcement de la coordination institutionnelle.
Dans ce contexte, Mme Llombart Cussac a réaffirmé que « l’Union européenne et le Maroc sont des partenaires engagés dans une gestion de la migration fondée sur la confiance, la coopération et le respect des droits des personnes vulnérables ».
Au cours de cette visite, l’Union européenne et l’UNICEF ont également lancé officiellement, à Tétouan puis à Tanger, le projet « Himaya wa Tamkine ». Doté d’un financement de 2,5 millions d’euros, ce programme a pour objectif de renforcer la coordination entre les services sociaux, sanitaires, judiciaires et éducatifs pour assurer une prise en charge intégrée des enfants en situation de vulnérabilité, y compris ceux touchés par les dynamiques migratoires. La délégation a ainsi visité plusieurs structures partenaires, dont le Centre d’Accompagnement pour la Protection de l’Enfance (CAPE) et le Tribunal de première instance, pour échanger avec les professionnels concernés par la protection de l’enfance, y compris les magistrats et les travailleurs sociaux.
Un temps de rencontre a également été organisé avec les jeunes bénéficiaires de l’Association pour la Protection de l’Enfance et la Sensibilisation de la Famille (APISF), en présence des responsables associatifs et de leurs partenaires. Cette association met en œuvre un accompagnement global basé sur les droits de l’enfant et l’égalité de genre, en partenariat avec les autorités locales, l’UNICEF, l’Entraide nationale et des acteurs de la société civile. L’approche adoptée intègre des volets éducatif, médical, psychologique et juridique, ainsi que des activités socioculturelles visant à favoriser l’autonomie des enfants et des jeunes pris en charge.
« Himaya wa Tamkine reflète notre engagement commun pour bâtir une société inclusive où chaque enfant voit ses droits protégés », a déclaré Mme Llombart Cussac à cette occasion.
La visite s’est poursuivie à Tétouan avec une halte au Centre Zaytoune de l’APISF. Cet établissement, récemment reconnu en tant qu’Établissement de Protection Sociale, illustre les résultats d’un partenariat durable entre l’association, l’UNICEF et l’Entraide nationale. Mme Llombart Cussac a salué les efforts déployés par les acteurs locaux dans la défense des droits des enfants vulnérables et a rappelé son engagement continu depuis 2019 en faveur de cette cause.
La dernière étape de la visite s’est tenue à Tanger, avec une rencontre auprès de l’association 100% Mamans, qui œuvre pour la protection et l’accompagnement des mères célibataires. La délégation s’est également rendue au Centre d’Écoute Annajda, géré par l’Union de l’Action Féminine (UAF), actif dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Ces deux structures participent au programme « Unies pour l’Égalité », cofinancé par l’Union européenne, qui soutient l’autonomisation des femmes et la défense de leurs droits.
]]>Safi accueille la 23e édition du Festival national de l’art de l’Aita du 16 au 19 juillet
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Fri, 11 Jul 2025 10:59:22 +0000https://lnt.ma/?p=532248La ville de Safi abritera, du 16 au 19 juillet 2025, la 23e édition du Festival national de l’art de l’Aita, selon un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, organisateur de l’événement. Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, le festival est organisé en partenariat avec […]
]]>La ville de Safi abritera, du 16 au 19 juillet 2025, la 23e édition du Festival national de l’art de l’Aita, selon un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, organisateur de l’événement.
Placé sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, le festival est organisé en partenariat avec la préfecture de Safi, l’Association « Les Amis de Thor Heyerdahl », ainsi qu’avec le soutien du Conseil provincial, du Conseil communal et de l’Office chérifien des phosphates (OCP).
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des festivals patrimoniaux mis en place par le ministère en vue de préserver et valoriser le patrimoine immatériel marocain, en particulier la Aita, forme musicale traditionnelle rattachée à différentes régions du pays, explique le communiqué.
Placée sous le thème « Patrimoine musical et industries culturelles », cette édition se penchera sur les spécificités rythmiques de la Aita, tout en mettant en perspective les enjeux liés à la transmission de ce genre à travers les dynamiques des industries culturelles.
Le festival verra la participation de groupes de musique issus de différentes régions du Maroc, représentant la diversité des styles rythmiques de la Aita. Des spectacles artistiques seront également animés par des artistes et des groupes ayant grandement contribué à la valorisation de la Aita aux niveaux local et national.
Parallèlement aux concerts, le programme comprend des spectacles destinés au jeune public, des ateliers de formation, ainsi qu’une exposition collective d’arts plastiques, organisée en collaboration avec des acteurs culturels régionaux. Un hommage sera également rendu à plusieurs figures emblématiques de la musique de la Aita.
]]>A Fquih Ben Salah, des initiatives humaines qui ravivent l’espoir et restaurent la dignité
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Fri, 11 Jul 2025 10:49:06 +0000https://lnt.ma/?p=532245A quelques kilomètres de la ville de Khouribga, Fquih Ben Salah, un patelin où il fait très chaud et qui est connu pour être le fief des MRE d’Italie, vit au rythme d’un océan de problématiques socioéconomiques des plus compliquées. Et avec la sécheresse accrue ces dernières années et son terrible impact sur l’agriculture, la […]
]]>A quelques kilomètres de la ville de Khouribga, Fquih Ben Salah, un patelin où il fait très chaud et qui est connu pour être le fief des MRE d’Italie, vit au rythme d’un océan de problématiques socioéconomiques des plus compliquées. Et avec la sécheresse accrue ces dernières années et son terrible impact sur l’agriculture, la situation s’empire pour tous ces jeunes de la région en quête d’emploi et d’avenir.
Néanmoins, des histoires inspirantes de coopératives de personnes en situation de handicap prouvent que la volonté et la détermination pourraient dépasser tous les obstacles et les relever les challenges de toute sorte.
En effet, des expériences de coopératives fondées par des personnes en situation de handicap. Ces dernières ont su transformer les défis en opportunités, le désespoir en espoir, et l’exclusion en participation active et productive. Deux initiatives se distinguent dans ce contexte : la coopérative “Kifahi & Ishraqa pour le traiteur et l’organisation d’événements” et la coopérative des huiles naturelles, deux exemples vivants de ce que peut accomplir l’autonomisation économique et sociale lorsqu’elle repose sur une volonté solide et un accompagnement réel de l’État et de la société.
À Fquih Ben Salah, au cœur des difficultés quotidiennes et de la précarité sociale, est née l’idée de la coopérative “Kifahi & Ishraqa” : un modèle qui illustre comment le handicap peut devenir une source de force, et comment le désespoir peut donner naissance à un projet porteur d’avenir. Cette expérience incarne pleinement la philosophie de l’INDH, à travers l’autonomisation économique et sociale des personnes en situation de vulnérabilité.
Fondée en 2022 dans la province de Fquih Ben Salah, la coopérative “Kifahi & Ishraqa pour le traiteur” réunit cinq membres unis par des parcours de vie marqués par la volonté d’aller de l’avant.
Née en 1973, Saadia Chrahbil, la présidente de la coopérative est une femme divorcée confrontée pendant des années à des réalités sociales difficiles. Aïcha Bahija, née en 1970, également divorcée, a choisi de transformer ses expériences de vie en une énergie positive au service d’un projet collectif. Aman Hanin, jeune femme célibataire née en 1990, incarne quant à elle une génération de femmes ambitieuses, convaincues que l’avenir se construit par l’effort et non par l’attente. Les rejoignent El Hassan Moudden (né en 1982) et Mustapha Laouatani (né en 1973), deux chefs de famille que le handicap n’a pas empêchés de croire en la valeur du travail comme voie vers une vie digne.
La coopérative a bénéficié d’un appui direct de l’INDH à Fquih Ben Salah. Un soutien qui ne s’est pas limité aux équipements ou à l’aide financière, mais s’est aussi traduit par un accompagnement de proximité durant les étapes de création, de formation et d’encadrement, avec l’implication effective des autorités locales, en tête desquelles le Gouverneur de la province, qui a personnellement suivi le projet et facilité la levée des obstacles.
‘‘Ce que nous avons vécu au sein de la coopérative est une victoire contre l’exclusion. Je tiens à adresser mes remerciements les plus sincères à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, pour avoir placé l’humain au cœur du projet de développement, ainsi qu’à l’INDH qui a cru en nous et nous a soutenus dès le début. Un remerciement spécial également à M.le Gouverneur pour sa confiance et son accompagnement décisif’’, a dit Saadia Chrahbil confie :
Pour sa part, Aïcha Bahija ajoute que ce projet nous a donné la force de faire face à la vie avec dignité. Nous ne sommes plus dans l’attente d’aides, nous sommes désormais porteuses d’espoir pour les autres’’. Même son de cloche chez El Hassan Moudden qui affirme pour sa part que la coopérative a marqué un tournant dans sa vie : ‘‘ Je ne me sens plus comme un poids pour la société. Aujourd’hui, nous produisons, planifions et construisons notre avenir de nos propres mains. Je remercie l’INDH de Fquih Ben Salah et toutes les personnes qui nous ont tendu la main’’.
Le projet a démarré avec des prestations simples : préparation de repas, décoration de salles, organisation de tables… Pour devenir progressivement une référence locale en matière de qualité et d’engagement professionnel. Aujourd’hui et après plus de deux ans, la coopérative ambitionne d’élargir ses activités, de proposer de nouveaux services, et de créer des opportunités d’emploi pour d’autres femmes et hommes dans des situations de handicap ou issus de milieux défavorisés avec comme objectif principal, à savoir le renforcement de l’économie locale et réduction du chômage.
“Kifahi & Ishraqa”, ce n’est pas qu’un projet économique : c’est un message sociétal fort. Il affirme que les personnes handicapées n’ont pas besoin de compassion, mais de chances égales. Que la dignité s’acquiert par la volonté, la formation et la solidarité.
Toujours à Fquih Ben Salah, la Coopérative des Huiles Naturelles vient démontrer comment Mohamed Achaab, 49 ans, a réussi à écrire un chapitre singulier dans l’histoire de la résilience.
En effet et malgré son handicap physique, il n’a jamais cédé au fatalisme. Bien au contraire, il a su transformer sa situation en une opportunité de changement, en misant sur la confiance en soi, l’esprit d’initiative et le soutien institutionnel offert par les dispositifs publics d’intégration professionnelle et sociale.
En 2022, il s’associe à quatre amis, également en situation de handicap, unis par des parcours de vie difficiles, mais portés par la même volonté d’avancer. Ensemble, ils fondent une coopérative spécialisée dans l’extraction d’huiles naturelles, avec l’appui direct de l’INDH de la province de Fquih Ben Salah.
Les membres de cette coopérative sont des hommes mariés, pères de famille, dont l’engagement a été renforcé par leur responsabilité familiale et leur désir d’offrir une meilleure vie à leurs proches.
Les premières productions ont concerné des huiles naturelles comme l’huile d’olive, l’huile d’argan ou encore l’huile de lavande, vendues dans des points de vente locaux. Malgré les défis liés au marketing, à la logistique et à la distribution, les membres ont réussi à persévérer, grâce notamment à l’appui de l’INDH et le suivi attentif des autorités locales. Trois ans plus tard, le projet est devenu une réussite exemplaire en matière d’inclusion professionnelle des personnes handicapées, et une expérience pionnière au niveau provincial.
Mohamed Achaab, président de la coopérative, raconte que « quand nous avons lancé ce projet, nous cherchions une opportunité, pas de la pitié. L’INDH de Fquih Ben Salah nous a offert cette chance précieuse, en nous accompagnant dès le premier jour ».
Et d’ajouter que « ce que nous espérons aujourd’hui, c’est d’améliorer nos équipements, développer notre production et créer des emplois pour d’autres personnes dans la même situation. Nous avons la volonté. Il nous faut juste continuer à bénéficier de soutien ».
Cette initiative humaine prend tout son sens en ce mois de juillet, marqué par la Journée internationale des coopératives, et rappelle que le travail coopératif, lorsqu’il repose sur des valeurs de solidarité et d’accompagnement, peut devenir un puissant levier d’intégration, de dignité et de transformation sociale.
L’histoire de Mohamed Achaab et de ses amis, comme d’ailleurs celle de Saadia Chrahbil et bien d’autres, dépasse la simple réussite économique ou l’inclusion sociale. Elle constitue un exemple vivant de l’impact concret des politiques sociales nationales lorsqu’elles s’ancrent dans l’humain, le collectif, et la volonté de construire un avenir meilleur…
]]>«Ma Chaussure» ouvre son 4ème store au Morocco Mall
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Fri, 11 Jul 2025 10:41:13 +0000https://lnt.ma/?p=532241Spécialisée dans la vente en ligne depuis déjà quelques années, la plateforme «Ma Chaussure» vient d’inaugurer son 4ème magasin à Morocco Mall à Casablanca. Cette toute nouvelle boutique qui est une enseigne marocaine d’abord née sur le web, se veut aujourd’hui bien décidée à renforcer sa présence dans le paysage commercial physique. Pour Othmane El […]
]]>Spécialisée dans la vente en ligne depuis déjà quelques années, la plateforme «Ma Chaussure» vient d’inaugurer son 4ème magasin à Morocco Mall à Casablanca. Cette toute nouvelle boutique qui est une enseigne marocaine d’abord née sur le web, se veut aujourd’hui bien décidée à renforcer sa présence dans le paysage commercial physique.
Pour Othmane El Azzaoui (photo), cofondateur de «Ma Chaussure», ‘‘l’ouverture de ce nouveau magasin est une étape charnière. Elle marque le début d’un projet de franchise que nous comptons lancer dès 2026…Un projet qui s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue, visant notamment des implantations à Tanger, Marrakech et Rabat’’.
Et de poursuivre que ce succès repose aussi sur une compréhension fine des besoins du consommateur marocain : ‘‘ «Ma Chaussure» mise sur une offre diversifiée et constamment renouvelée, adaptée aux tendances locales et internationales. Grâce à un service client réactif, une présence digitale active et une politique de prix accessible, la marque a su fidéliser une clientèle variée, allant des jeunes urbains aux familles à la recherche de produits de qualité. Cette approche inclusive a permis à l’enseigne de se différencier dans un marché en pleine mutation’’.
Pour rappel, la plateforme «Ma Chaussure» a vu le jour en 2020 sur internet et très vite s’est imposée comme une référence nationale en matière de mode accessible : ‘‘L’enseigne propose une large gamme de chaussures pour femmes, hommes et enfants, alliant style, confort et prix compétitifs. Son modèle hybride, mêlant commerce digital et points de vente physiques, séduit un public de plus en plus large à travers le Royaume’’, dit-on auprès de l’enseigne qui vise la franchise dès 2026. En effet, en attendant le lancement officiel de son réseau de franchises prévu pour 2026, Machaussure.ma poursuit son déploiement progressif à Casablanca, avec des points de vente déjà opérationnels sur le boulevard El Qods mais aussi à Maârif et Oulfa. Des projets sont également en cours pour Rabat et Marrakech et Tanger, trois villes stratégiques dans le développement de la marque.
A souligner toutefois que Le site Machaussure.ma se distingue par une offre diversifiée qui s’adresse à toute la famille, avec des modèles pour hommes, femmes et enfants, allant des baskets urbaines aux chaussures en cuir classiques. L’enseigne mise sur une production majoritairement marocaine, valorisant le travail des artisans locaux, tout en proposant certains modèles fabriqués à l’étranger. Côté prix, la plateforme adopte un positionnement accessible, avec des chaussures entre 169 et 599 dirhams, souvent accompagnées de promotions attractives pouvant aller jusqu’à -50 %.
]]>Plus de 300 projets au menu de la 3ème édition d’Immo Expo by Avito
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Fri, 11 Jul 2025 10:11:55 +0000https://lnt.ma/?p=532238La troisième édition de Immo Expo by Avito, se tient du 10 au 13 juillet 2025 à la Foire Internationale de Casablanca. Pour Mehdi Chbihi, Managing Director Immobilier chez Avito Group, ‘‘cet événement incarne notre engagement en faveur d’un marché immobilier dynamique et accessible. Cette troisième édition marque une étape majeure avec des innovations qui […]
]]>La troisième édition de Immo Expo by Avito, se tient du 10 au 13 juillet 2025 à la Foire Internationale de Casablanca. Pour Mehdi Chbihi, Managing Director Immobilier chez Avito Group, ‘‘cet événement incarne notre engagement en faveur d’un marché immobilier dynamique et accessible. Cette troisième édition marque une étape majeure avec des innovations qui renforcent notre leadership et répondent aux attentes des professionnels comme des particuliers’’.
Cette année, le salon se distingue par une offre enrichie, mettant en avant des innovations digitales, des partenariats stratégiques et des opportunités exclusives. Plus de 35 exposants, incluant promoteurs immobiliers, institutions bancaires et experts du secteur, sont présents pour accompagner les visiteurs dans leurs projets. Plus de 300 projets y sont exposés, répondant à tous les besoins et budgets. Que ce soit pour l’acquisition, la location ou l’investissement, les visiteurs, notamment les Marocains du Monde qui ont représenté 20% de la demande en 2024, trouveront des solutions adaptées à leurs besoins, avec des offres couvrant l’ensemble du territoire marocain.
Au menu de cette édition, une multitude d’offres de biens immobiliers, allant des studios, appartements et villas, en passant par des lots de terrains à construire.
Sur un autre sujet, Mehdi Chbihi, explique que l’immobilier marocain traverse une période de transformation profonde, marquée par une demande croissante des MRE, une diversification des offres et l’émergence de solutions digitales innovantes : ‘‘Cette troisième édition incarne notre volonté d’innover et de nous adapter aux évolutions du secteur. Avec un salon internationalisé et une plateforme dédiée à l’immobilier neuf, Avito renforce son positionnement comme leader du marché. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : +3,2 millions de visiteurs uniques sur notre catégorie immobilier et +1,5 million d’intentions de transactions mensuelles témoignent de la confiance que nous accordent nos utilisateurs’’…
]]>Le Conseil de gouvernement approuve la création de la « Fondation Maroc 2030 »
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Fri, 11 Jul 2025 10:00:03 +0000https://lnt.ma/?p=532233Le Conseil de gouvernement a adopté, lors de sa réunion tenue jeudi à Rabat, le projet de loi n°35.25 portant création de la « Fondation Maroc 2030 ». Présenté par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, ce texte vise à structurer et à accompagner les efforts du Royaume dans la préparation de la Coupe du […]
]]>Le Conseil de gouvernement a adopté, lors de sa réunion tenue jeudi à Rabat, le projet de loi n°35.25 portant création de la « Fondation Maroc 2030 ». Présenté par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, ce texte vise à structurer et à accompagner les efforts du Royaume dans la préparation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030, que le Maroc co-organisera avec l’Espagne et le Portugal.
Selon les précisions du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, ce projet de loi fait suite aux hautes instructions du Roi Mohammed VI formulées lors du Conseil des ministres du 4 décembre 2024. Il s’inscrit dans la dynamique des préparatifs nationaux pour accueillir, dans des conditions optimales, cet événement sportif international de premier plan, ainsi que d’autres compétitions majeures telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.
Lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion du Conseil, M. Baitas a souligné que l’organisation de ces manifestations illustre la position du Maroc comme un espace d’ouverture et de dialogue interculturel, ainsi qu’une destination crédible pour les événements mondiaux. Elle traduit également la volonté royale de faire du sport un instrument de développement durable, d’intégration des jeunes et de rayonnement international.
Le projet de création de la Fondation Maroc 2030 répond à un double impératif : d’une part, assurer la coordination, le suivi et l’efficacité de la mise en œuvre des chantiers engagés dans le cadre de la préparation de la Coupe du Monde ; d’autre part, veiller au respect des engagements du Maroc, conformément aux cahiers des charges imposés par les instances internationales.
La future fondation agira en tant qu’entité centrale de pilotage. Elle sera chargée d’assurer la cohérence des actions entreprises sur le terrain et de mobiliser les ressources nécessaires à leur réalisation. Son mandat couvre un périmètre national, allant au-delà des seules villes hôtes, afin de garantir un impact équitable du projet à l’échelle du territoire.
L’approche retenue se veut inclusive et participative. Elle associera l’ensemble des acteurs concernés par les préparatifs, notamment les administrations publiques, les établissements et entreprises publics, les collectivités territoriales, les associations, les opérateurs privés, les Marocains résidant à l’étranger, la communauté sportive nationale ainsi que des compétences africaines.
]]>CAN Féminine 2024: la sélection algérienne visée par une enquête de la CAF
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Fri, 11 Jul 2025 09:43:00 +0000https://lnt.ma/?p=532229La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé, jeudi soir, avoir ouvert une enquête à l’encontre de la sélection nationale féminine d’Algérie pour des faits présumés de violation des statuts et règlements de la CAF, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine, qui se tient actuellement au Maroc. « La CAF ne […]
]]>La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé, jeudi soir, avoir ouvert une enquête à l’encontre de la sélection nationale féminine d’Algérie pour des faits présumés de violation des statuts et règlements de la CAF, dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine, qui se tient actuellement au Maroc. « La CAF ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire tant que la procédure n’aura pas été menée à son terme », précise l’instance africaine dans un communiqué.
]]>Réforme du Code du travail: Sekkouri plaide pour un cadre adapté aux nouvelles réalités
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Fri, 11 Jul 2025 09:30:13 +0000https://lnt.ma/?p=532227Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a plaidé, jeudi à Casablanca, pour une réforme du Code du travail adaptée aux mutations de la société, aux transformations de l’économie et aux attentes des nouvelles générations. Intervenant lors d’une conférence-débat organisée par le média Médias24, le ministre […]
]]>Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a plaidé, jeudi à Casablanca, pour une réforme du Code du travail adaptée aux mutations de la société, aux transformations de l’économie et aux attentes des nouvelles générations.
Intervenant lors d’une conférence-débat organisée par le média Médias24, le ministre a mis en avant trois dimensions fondamentales pour comprendre les enjeux de cette réforme : la dimension sociétale, l’évolution des formes d’emploi et les impératifs économiques.
Inscrite au dernier round du dialogue social, la réforme du Code du travail ne vise pas uniquement à stimuler la création d’emplois, mais entend aussi consolider les fondements d’une société équilibrée, a-t-il poursuivi.
Le ministre a souligné que les formes d’emploi évoluent rapidement avec l’essor du télétravail, du travail à temps partiel et des plateformes numériques, relevant que ces nouvelles réalités, portées par les générations Z et Alpha, appellent à une adaptation du cadre juridique, qui doit permettre à chacun de choisir son propre équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Sur le plan économique, le ministre a mis l’accent sur l’importance d’un droit du travail qui favorise la compétitivité de l’entreprise nationale, à travers une flexibilité encadrée, notamment pour les secteurs à forte saisonnalité, tout en garantissant les droits fondamentaux des travailleurs.
M. Sekkouri a également insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle et de sanction pour garantir le respect effectif du droit du travail.
Il a appelé à bâtir un droit du travail fondé sur la dignité, l’équilibre et la responsabilité, soulignant que cette réforme doit être portée par l’ensemble de la société.
Cette rencontre, marquée par la participation d’acteurs du monde du travail, notamment des responsables syndicaux, des représentants du patronat ainsi que des membres d’organisations professionnelles, s’est voulue un espace de débat ouvert et pluraliste autour des perspectives de révision de la législation du travail.
Les représentants syndicaux présents ont exprimé leur attachement à une réforme fondée sur une vision globale de justice sociale, intégrant les transformations numériques et les attentes citoyennes, tandis que le patronat a plaidé pour une approche progressive, ciblée et axée sur les urgences, insistant sur l’importance d’adapter le Code aux nouvelles formes de travail et à la promotion de l’investissement et de l’emploi formel.
]]>L’économie nationale maintient son élan au premier semestre 2025, malgré les incertitudes extérieures
https://lnt.ma/leconomie-nationale-maintient-son-elan-au-premier-semestre-2025-malgre-les-incertitudes-exterieures/
Fri, 11 Jul 2025 09:03:03 +0000https://lnt.ma/?p=532225L’économie marocaine a entamé l’année 2025 sur une note favorable, affichant une croissance robuste, un recul de l’inflation et une consolidation de la demande intérieure, selon le dernier point de conjoncture publié par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique, observée au premier semestre, devrait se poursuivre au troisième trimestre, bien que légèrement atténuée, dans […]
]]>L’économie marocaine a entamé l’année 2025 sur une note favorable, affichant une croissance robuste, un recul de l’inflation et une consolidation de la demande intérieure, selon le dernier point de conjoncture publié par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique, observée au premier semestre, devrait se poursuivre au troisième trimestre, bien que légèrement atténuée, dans un contexte international toujours incertain.
Croissance accélérée au premier trimestre
Le produit intérieur brut (PIB) s’est accru de 4,8% au premier trimestre 2025 en glissement annuel, après une hausse de 4,2% au trimestre précédent. Cette progression a été principalement tirée par le redressement des activités agricoles et la vigueur des branches secondaires et tertiaires, notamment les secteurs de l’extraction (+6,7%), de la construction (+6,3%), du tourisme (+9,7%) et des industries chimiques (+6,8%).
La demande intérieure s’est affirmée comme le principal moteur de cette croissance, avec une contribution de 8,5 points au PIB. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 4,4%, portées par l’amélioration du marché du travail et des revenus salariaux. L’investissement a, quant à lui, bondi de 17,5%, sous l’effet du renforcement des chantiers d’infrastructures et de l’accroissement des crédits dans les secteurs de l’eau et du BTP.
En revanche, la demande extérieure a pesé négativement sur la croissance, amputant le PIB de 3,8 points. Le ralentissement de la demande en provenance des principaux partenaires européens a limité la progression des exportations (+2,2%), tandis que les importations ont continué d’augmenter (+9,8%) du fait de la forte demande en biens d’équipement et de consommation.
Maintien de la dynamique au deuxième trimestre
La croissance économique aurait atteint 4,6% au deuxième trimestre 2025, grâce à la vigueur des services et à la bonne tenue du secteur extractif, porté par la demande mondiale en phosphate. Le secteur de la construction aurait également poursuivi sa reprise (+6,8%), soutenu par les projets d’infrastructure.
L’agriculture aurait poursuivi sa croissance à un rythme de 4,7%, malgré des conditions climatiques irrégulières. Si certaines cultures (rosacées, oléagineuses) ont souffert du déficit hydrique et des températures élevées, d’autres (céréales, maraîchères, cultures sucrières) ont bénéficié d’une amélioration, notamment dans les zones irriguées.
Sur le plan de la demande, la consommation des ménages est restée dynamique, soutenue par les mesures socio-fiscales et l’emploi rémunéré. La consommation publique a ralenti légèrement (+5%), tandis que l’investissement en infrastructures a progressé, contribuant à un regain des importations de biens d’équipement. Globalement, la demande intérieure a contribué pour +7,7 points à la croissance, alors que la demande extérieure a continué de soustraire 3,1 points.
Inflation maîtrisée et détente monétaire
L’inflation s’est nettement repliée au deuxième trimestre, avec une hausse de seulement 0,8% des prix à la consommation (contre +2% au trimestre précédent). Ce ralentissement s’explique par une baisse des prix des produits non alimentaires (+0,4%) et une décélération des prix alimentaires (+1,4%). L’inflation sous-jacente est tombée à +1,1%, son plus bas niveau depuis 2021.
Cette modération a permis à Bank Al-Maghrib de maintenir son taux directeur à 2,25%, après une baisse de 25 points de base au premier trimestre. Les taux interbancaires se sont alignés sur ce niveau, tandis que les taux créditeurs ont reculé de 18 points de base. Sur le marché des adjudications, les taux des bons du Trésor ont fortement diminué, et le dirham s’est apprécié vis-à-vis de l’euro (+2,7%) et du dollar (+7,7%).
Par ailleurs, le marché boursier a poursuivi sa trajectoire haussière, avec une progression de 37,6% de l’indice MASI en glissement annuel, stimulée par la confiance des investisseurs et la baisse des taux. La capitalisation boursière a augmenté de 38,6%, tirée par les secteurs de l’équipement industriel, du transport, de l’électricité, de la santé et de l’immobilier.
Perspectives pour le troisième trimestre : continuité dans la modération
Pour le troisième trimestre 2025, la croissance devrait se poursuivre à un rythme modéré, avec un PIB en hausse de 4,4% selon les estimations du HCP. La demande intérieure resterait le principal levier de cette croissance (+6,6 points), tandis que la demande extérieure demeurerait peu dynamique, affectée par le ralentissement économique mondial.
L’investissement et la consommation conserveraient leur élan, bien que légèrement ralenti, soutenant les branches non agricoles (+4,2%). L’inflation resterait contenue à 1,1%, avec une composante sous-jacente à 0,8%, sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse des prix pétroliers.
Incertitudes persistantes sur le plan international
Le HCP alerte néanmoins sur plusieurs risques conjoncturels pesant sur ce scénario. Les tensions commerciales, notamment les nouveaux droits de douane américains sur les produits européens, pourraient affecter négativement les exportations marocaines vers l’Europe, en particulier dans les filières automobile, chimique, textile et métallurgique. De plus, la vulnérabilité du secteur agricole, en cas de fortes chaleurs estivales, pourrait freiner la production animale.
À l’inverse, une relance des industries agroalimentaires et une nouvelle baisse des cours du pétrole pourraient atténuer ces risques et favoriser une meilleure tenue de la croissance au second semestre.
]]>Visa présente le trophée de la CAN Féminine 2024 à Casablanca
https://lnt.ma/visa-presente-le-trophee-de-la-can-feminine-2024-a-casablanca/
Fri, 11 Jul 2025 08:30:21 +0000https://lnt.ma/?p=532215Le trophée original de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024, a été officiellement présenté jeudi matin dans les locaux de Visa, situés à Casablanca Finance City. La presse marocaine a été conviée à cette exposition exceptionnelle, organisée dans le cadre de la promotion de la prochaine édition de la compétition, prévue […]
]]>Le trophée original de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies, Maroc 2024, a été officiellement présenté jeudi matin dans les locaux de Visa, situés à Casablanca Finance City. La presse marocaine a été conviée à cette exposition exceptionnelle, organisée dans le cadre de la promotion de la prochaine édition de la compétition, prévue en décembre prochain au Maroc.
Cette initiative s’inscrit dans la préparation de l’organisation de la CAN féminine, que le Royaume accueille pour la deuxième fois. L’événement vise à valoriser la compétition et à renforcer l’intérêt du public pour le football féminin.
Dans le cadre de cette édition, un programme a été mis en place en partenariat avec l’Institut de la Jeunesse et de la Culture, SOS Village d’Enfants et la Fondation Marocaine pour l’Éducation Financière (FMEF). Il prévoit la participation de 570 enfants, qui accompagneront les joueuses lors des entrées sur le terrain. Ce dispositif comprend également des ateliers d’éducation financière, à destination des jeunes participants.
L’objectif de ce programme est de permettre aux enfants de vivre une expérience en lien avec le sport tout en bénéficiant d’un accompagnement éducatif.
Le Maroc accueille cette compétition dans un contexte marqué par la montée en puissance de son équipe nationale féminine, récemment qualifiée pour la Coupe du Monde, avec un parcours qui l’a menée jusqu’au deuxième tour. L’organisation de la CAN 2024 s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour le développement du football féminin au niveau national et continental.
]]>Classement FIFA: le Maroc toujours au 12è rang mondial, et 1er en Afrique
https://lnt.ma/classement-fifa-le-maroc-toujours-au-12e-rang-mondial-et-1er-en-afrique/
Thu, 10 Jul 2025 13:27:08 +0000https://lnt.ma/?p=532200Les Lions de l’Atlas se maintiennent au 12è rang mondial du dernier Classement du football masculin, publié jeudi par la Fédération internationale de football association (FIFA). Avec deux victoires en amical contre la Tunisie (2-0), le 6 juin, et le Bénin (1-0), le 9 juin, le Maroc gagne 4.48 points pour terminer le classement de […]
]]>Les Lions de l’Atlas se maintiennent au 12è rang mondial du dernier Classement du football masculin, publié jeudi par la Fédération internationale de football association (FIFA).
Avec deux victoires en amical contre la Tunisie (2-0), le 6 juin, et le Bénin (1-0), le 9 juin, le Maroc gagne 4.48 points pour terminer le classement de juillet avec 1698.72 points, mais il n’a pas pu rattraper la Croatie qui a gagné ses deux matchs avec de larges scores (7-0 contre Gibraltar et 5-0 face à la République Tchèque), se hissant ainsi à la 10è place, contre une chute deux places de l’Italie, désormais 11è.
Les Lions de l’Atlas occupent toujours la première position en Afrique, devant le Sénégal, qui a gagné un place au 18è rang mondial, avec 1635.1 points. L’Égypte est toujours troisième en Afrique, mais perd deux places pour occuper le 32è rang mondial.
Les cinq premières positions restent inchangées, avec l’Argentine au premier rang, suivie de l’Espagne, de la France. L’Angleterre et le Brésil complètent le Top 5.
Le Portugal progresse à la 6è place (+1), tandis que les Pays-Bas perdent un rang pour terminer 7e. De leur côté, la Belgique occupent toujours le 8e rang, alors que l’Allemagne (9e) gagne un point et la Croatie complète le Top 10.
]]>La 18e édition du Festival International du Rire prévue les 11 et 12 juillet
https://lnt.ma/la-18e-edition-du-festival-international-du-rire-prevue-les-11-et-12-juillet/
Thu, 10 Jul 2025 12:09:25 +0000https://lnt.ma/?p=532176La 18e édition du Festival International du Rire de Casablanca (FIRC) se déroulera les 11 et 12 juillet au complexe culturel Anfa, selon un communiqué des organisateurs. L’événement est organisé par l’Association Arts, Cultures & Créations, en collaboration avec la Faculté des Lettres Aïn Chock (Université Hassan II) et la Société Marocaine des Sciences Médicales. […]
]]>La 18e édition du Festival International du Rire de Casablanca (FIRC) se déroulera les 11 et 12 juillet au complexe culturel Anfa, selon un communiqué des organisateurs.
L’événement est organisé par l’Association Arts, Cultures & Créations, en collaboration avec la Faculté des Lettres Aïn Chock (Université Hassan II) et la Société Marocaine des Sciences Médicales.
Cette édition réunira des artistes du Maroc, ainsi que du Canada, de France et de Russie, autour d’une programmation axée sur l’humour sous différentes formes. Au programme figurent des spectacles de stand-up, des one-man shows, des performances de rue, des concerts mêlant humour et musique, ainsi que des projections de films comiques, précise le communiqué.
Le festival proposera également des expositions, des halqas, des masterclass et des ateliers d’initiation. Des activités destinées au jeune public, un concours national de jeunes talents de l’humour et des numéros de magie humoristique sont également prévus.
Le festival rendra également un vibrant hommage à l’ancien ministre Najib Zerouali Ouarti, en reconnaissance de son engagement en faveur de l’art et de la création.
]]>Le MACAAL accueille « The Water Cabinet », une exposition immersive sur les enjeux de l’eau
https://lnt.ma/the-water-cabinet-une-nouvelle-exposition-collaborative-a-lartist-room-du-macaal/
Thu, 10 Jul 2025 11:20:56 +0000https://lnt.ma/?p=532143Le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) présente, à partir de ce 10 juillet et jusqu’au 7 septembre, l’exposition The Water Cabinet, une installation audiovisuelle conçue par le duo d’artistes autrichiens Hanakam & Schuller. Sous le commissariat de Stella Reinhold-Rudas, cette œuvre est le fruit d’une collaboration avec le Jardin Anima de Marrakech, lieu […]
]]>Le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL) présente, à partir de ce 10 juillet et jusqu’au 7 septembre, l’exposition The Water Cabinet, une installation audiovisuelle conçue par le duo d’artistes autrichiens Hanakam & Schuller. Sous le commissariat de Stella Reinhold-Rudas, cette œuvre est le fruit d’une collaboration avec le Jardin Anima de Marrakech, lieu dans lequel elle puise une partie de son ancrage conceptuel et visuel.
Développée à la suite de la sécheresse particulièrement marquée qu’a connue le Maroc durant l’été 2022, The Water Cabinet s’inscrit dans une réflexion plus large menée par les artistes sur le rôle du paysage face au changement climatique. Combinant image, son, témoignage et symbolisme, l’installation se déploie sur quatre canaux vidéo et met en avant une lecture à la fois écologique, politique et poétique de l’eau en tant que ressource vitale.
L’exposition s’attache à explorer les dimensions concrètes et invisibles de la gestion de l’eau à travers le prisme du Jardin Anima, présenté comme un espace modèle de résilience écologique. Elle s’intéresse aux rouages de l’entretien de ce jardin-oasis, à la fois lieu de beauté et espace technique, confronté à des tensions croissantes liées à l’accès aux ressources hydriques. Les artistes interrogent ici les logiques de pouvoir qui sous-tendent l’exploitation de l’eau dans la région MENA, tout en ouvrant une réflexion plus générale sur les dynamiques globales de rareté et de contrôle.
Au cœur du dispositif filmique, les voix des jardiniers et techniciens du jardin – Mohamed Ait Tiguert, Mustapha El Barde, Aziz Ait Mtai et Abdellatif Chagour – témoignent en darija et en amazighe de leur rapport quotidien à la terre, à l’eau et aux outils. Par leur gestuelle, ils incarnent une forme de savoir empirique qui articule tradition, adaptation et résilience silencieuse. L’œuvre met en lumière ce que les artistes décrivent comme « le côté miroir » du jardin, soit l’ensemble des systèmes invisibles d’irrigation et de maintenance, en contraste avec son apparence harmonieuse. Un contraste d’autant plus marqué que l’oued Ourika, qui l’alimente habituellement, était à sec lors du tournage.
En filigrane, The Water Cabinet propose une lecture critique du jardin comme artefact culturel et politique, révélant les implications profondes de l’accès à l’eau en tant qu’enjeu de pouvoir. Une lecture prolongée par la citation de Susanne Rohringer, dans un texte critique consacré au projet : « La question de l’accès à l’eau, de sa gestion, est une question de pouvoir… Cet élément vital devient un bien âprement disputé ».
Dans une approche qui oscille entre esthétique contemplative et réflexion écologique, l’exposition juxtapose des images de fontaines fleuries à celles d’un lit de rivière asséché, soulignant la fragilité des écosystèmes et l’ambivalence des représentations du paysage. Ce double registre visuel invite à déconstruire les récits traditionnels du jardin pour y intégrer des perspectives alternatives, à la fois plus inclusives et critiques.
Un programme de médiation accompagne l’exposition, notamment à travers une table ronde prévue au MACAAL avec la participation des artistes, de Meriem Berrada, directrice artistique du musée, et du paysagiste Marius Boulesteix. Ce dernier s’emploie à promouvoir, à Marrakech, une approche paysagère fondée sur la sobriété en ressources et le respect des cycles naturels.
Inscrite dans la continuité d’un précédent projet (The Moist Cabinet, présenté en Allemagne en 2021), cette nouvelle installation ancre sa démarche dans le contexte marocain tout en conservant une ambition artistique transnationale.
]]>Gestion de l’eau : les barrages à 37,4 % de remplissage au 7 juillet
https://lnt.ma/gestion-de-leau-les-barrages-a-374-de-remplissage-au-7-juillet/
Thu, 10 Jul 2025 10:50:21 +0000https://lnt.ma/?p=532162Au 7 juillet, la retenue des barrages s’élève à environ 4,3 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 37,4%, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement publié à l’issue d’une réunion, mercredi à Rabat, du Comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027. Présidée par le […]
]]>Au 7 juillet, la retenue des barrages s’élève à environ 4,3 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 37,4%, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement publié à l’issue d’une réunion, mercredi à Rabat, du Comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027.
Présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, cette réunion a été l’occasion de relever, qu’en dépit de l’amélioration de la situation hydrique, il y a lieu de faire preuve de davantage de prudence et de renforcer la prise de conscience quant à l’importance de l’utilisation rationnelle de l’eau, particulièrement au cours de la période estivale qui connait une pression accrue sur les ressources en eau, et ce, à travers l’organisation de campagnes de sensibilisation et le suivi des mesures d’urgence destinées à assurer l’approvisionnement continu en eau potable, notamment dans le milieu rural, souligne le communiqué.
Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre du suivi permanent de cette question stratégique, a été l’occasion de faire le point sur l’avancement de la mise en œuvre des différentes composantes du programme, ainsi que sur les mesures d’urgence prises en vue de garantir l’approvisionnement en eau potable et d’alléger le déficit en eaux d’irrigation, en application des Hautes Directives Royales.
De même, elle a permis de faire le point sur l’état d’avancement global de la mise en œuvre du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 par les départements ministériels et établissements publics concernés. Il s’agit notamment de la réalisation de deux projets d’interconnexion, le premier reliant les deux bassins hydrauliques de Sebou et Bouregreg et le deuxième reliant les deux barrages Dar Khrofa et Oued Makhazine.
Il s’agit également de la mise en eau de 8 grands barrages entre 2021 et 2025, de l’accélération des projets de dessalement de l’eau de mer dans le but de porter la capacité de production en eaux dessalées à plus de 1,7 milliard de m3 à l’horizon 2030, et du renforcement de l’approvisionnement du monde rural en eau potable et de la réutilisation des eaux usées traitées à des fins d’irrigation.
La réunion a par ailleurs été l’occasion de procéder à un réajustement du programme des petits barrages et à la programmation et réajustement de projets de grands et moyens barrages dans les zones à forte pluviométrie.
M. Akhannouch a appelé les différents intervenants à poursuivre leur implication et leur mobilisation pour la mise en œuvre optimale et efficiente de ce programme, conformément à l’échéancier arrêté, en application des Hautes Directives Royales. Il a également mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer pour assurer l’harmonie requise entre la politique hydrique et la politique agricole.
Ont pris part à cette réunion, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, Tarik Hamane.
]]>Sécurité hydrique : l’État mise sur l’irrigation durable pour l’agriculture
https://lnt.ma/securite-hydrique-letat-mise-sur-lirrigation-durable-pour-lagriculture/
Thu, 10 Jul 2025 10:45:57 +0000https://lnt.ma/?p=532159Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, mercredi à Rabat, que le ministère s’emploie à la mise en œuvre de projets structurants pour sécuriser les besoins en eau de l’agriculture, en application des Hautes Directives Royales visant à couvrir 80% des […]
]]>Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a affirmé, mercredi à Rabat, que le ministère s’emploie à la mise en œuvre de projets structurants pour sécuriser les besoins en eau de l’agriculture, en application des Hautes Directives Royales visant à couvrir 80% des besoins en irrigation à l’échelle nationale.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion du Comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI 20-27) présidée par le Chef du gouvernement, M. El Bouari a souligné que le ministère dispose de solutions à même de répondre à ces besoins au cours des trois prochaines années, notamment en investissant dans des projets de dessalement de l’eau de mer et en développant des infrastructures pour les « autoroutes de l’eau », afin de garantir des ressources en eau durables pour les activités agricoles.
Et de relever que parmi les principaux projets en cours de développement figure le projet de raccordement hydraulique entre le fleuve Sebou et le barrage d’Al Massira, qui sera entièrement dédié à l’approvisionnement du secteur agricole, a-t-il fait savoir, soulignant que ce projet permettra d’approvisionner de nouvelles zones en eau d’irrigation, telles que les régions de Chaouia et de Rehamna.
Selon le ministre, ces projets s’inscrivent dans le cadre d’une vision stratégique visant à renforcer la sécurité hydrique agricole et à maintenir la durabilité de l’activité agricole.
M. El Bouari a également fait observer que les besoins spécifiques de chaque région ont été identifiés lors de cette réunion, grâce à une visite de tous les bassins hydrauliques du Royaume, outre la proposition de solutions pratiques et efficaces.
Ont pris part à cette réunion, présidée par M. Aziz Akhannouch, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, et le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, Tarik Hamane.
]]>Dessalement : Le Maroc vise 1,7 milliard de m³ d’eau par an d’ici 2030
https://lnt.ma/dessalement-le-maroc-vise-17-milliard-de-m%c2%b3-deau-par-an-dici-2030/
Thu, 10 Jul 2025 10:43:23 +0000https://lnt.ma/?p=532157Les projets de dessalement de l’eau de mer progressent à un rythme régulier avec l’objectif d’atteindre, annuellement, une capacité de production de 1,7 milliards de m³ à l’horizon 2030, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du […]
]]>Les projets de dessalement de l’eau de mer progressent à un rythme régulier avec l’objectif d’atteindre, annuellement, une capacité de production de 1,7 milliards de m³ à l’horizon 2030, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de la réunion du comité de pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027 (PNAEPI 20-27), présidée par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre a fait observer que ce Programme comporte également la reprogrammation de certains projets de barrages et l’accélération de l’achèvement des travaux d’autres barrages prioritaires, conformément aux Hautes Orientations Royales pour une politique hydrique durable.
De même, M. Baraka a indiqué que cette réunion a été l’occasion d’évaluer la situation hydrique actuelle, qui connait une relative amélioration, malgré la forte pression exercée sur les ressources en eau, en particulier à la lumière de l’augmentation des températures ayant marqué ces derniers jours.
Dans ce cadre, il a relevé que certaines régions rurales et villages souffrent encore d’un faible approvisionnement en eau, soulignant que cette situation a nécessité la prise d’une série de mesures urgentes, notamment l’acquisition de camions citernes supplémentaires pour assurer l’approvisionnement en eau dans les zones affectées, ainsi que l’accélération de la mise en œuvre de plusieurs projets d’investissement liés aux barrages et à l’amélioration de la gestion des ressources en eau.
Dans ce sens, M. Baraka a souligné que son département, œuvre, en coordination avec les différents intervenants, à assurer l’approvisionnement continu en eau potable, particulièrement lors de la saison estivale, en mettant en œuvre des mécanismes proactifs reposant sur la rationalisation de la consommation et la mobilisation des ressources aux niveaux régional et local.
]]>Jazzablanca: une soirée sous le signe du rap et du jazz avec TIF et Alfa Mist
https://lnt.ma/jazzablanca-une-soiree-sous-le-signe-du-rap-et-du-jazz-avec-tif-et-alfa-mist/
Thu, 10 Jul 2025 10:19:00 +0000https://lnt.ma/?p=532155La 18ᵉ édition du festival Jazzablanca a offert, mercredi, une soirée inédite portée par deux artistes à l’univers singulier : TIF, figure montante du rap, et Alfa Mist, pianiste et compositeur britannique aux racines jazz et hip-hop. En ouverture, Alfa Mist a enchanté le public avec un concert raffiné, animé par des compositions mêlant jazz, […]
]]>La 18ᵉ édition du festival Jazzablanca a offert, mercredi, une soirée inédite portée par deux artistes à l’univers singulier : TIF, figure montante du rap, et Alfa Mist, pianiste et compositeur britannique aux racines jazz et hip-hop.
En ouverture, Alfa Mist a enchanté le public avec un concert raffiné, animé par des compositions mêlant jazz, soul et influences hip-hop.
Accompagné de son quintet de musiciens aguerris, l’artiste a proposé une performance, combinant compositions instrumentales et séquences vocales (rap), dans une atmosphère intimiste et contemplative, saluée par un public conquis par la justesse de l’exécution et la cohérence d’une palette musicale à la fois riche et originale.
Dans un autre registre, la scène Casa Anfa a accueilli le rappeur TIF, qui a conquis le public par sa poésie urbaine, chant et instrumentation live autour de plusieurs morceaux phares, notamment Hinata, Amnesia et No Party , explorant des thématiques variées à travers un répertoire construit autour de ses deux Extended Play, Houma Sweet Houma et 1.6.
L’émotion, l’engagement et la musicalité qui caractérisent la performance de TIF lui ont permis d’établir une connexion forte avec un public jeune et nombreux, séduit par une proposition artistique qui dépasse les codes traditionnels du rap.
Cette soirée double affiche a témoigné de la volonté de Jazzablanca de valoriser la diversité des expressions musicales contemporaines, en réunissant sur ses scènes des artistes porteurs de parcours singuliers.
Le festival Jazzablanca, dont les activités se poursuivent jusqu’au 12 juillet, maintient de la sorte son engagement à offrir au public une expérience immersive, qui constitue une caractéristique essentielle de son identité.
À Anfa Park, les espaces ont été aménagés pour assurer un maximum de confort : deux scènes, zones de restauration, espaces de détente et une ambiance conviviale qui font du festival un lieu vivant de rencontres.
À rappeler que, dans le cadre de la 18ᵉ édition du Festival Jazzablanca, la scène « Nouveau Souffle » a été installée au Parc de la Ligue arabe pour accueillir quatre concerts gratuits, animés par Daraa Tribes, Mehdi Qamoum, Anas Chlih Quintet et Soukaina Fahsi.
]]>Tourisme: le Maroc signe un record historique avec 8,9 millions de visiteurs au premier semestre
https://lnt.ma/tourisme-le-maroc-signe-un-record-historique-avec-89-millions-de-visiteurs-au-premier-semestre/
Thu, 10 Jul 2025 10:09:29 +0000https://lnt.ma/?p=532152Le Maroc a accueilli 8,9 millions de touristes au premier semestre 2025, affichant une progression de 19% par rapport à la même période de 2024 (1,4 million de touristes supplémentaires), annonce le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et l’Economie Sociale et Solidaire. Ce premier semestre très prometteur maintient ainsi la tendance à la hausse et […]
]]>Le Maroc a accueilli 8,9 millions de touristes au premier semestre 2025, affichant une progression de 19% par rapport à la même période de 2024 (1,4 million de touristes supplémentaires), annonce le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et l’Economie Sociale et Solidaire.
Ce premier semestre très prometteur maintient ainsi la tendance à la hausse et confirme le positionnement du Royaume comme destination de choix, offrant des perspectives encourageantes pour le reste de l’année 2025, indique le ministère dans un communiqué.
Le mois de juin contribue à cette dynamique avec 1,7 million d’arrivées, soit une hausse de 11% par rapport à 2024, marquant le meilleur mois de juin jamais enregistré à date, précisé le communiqué.
Et de noter que cette ouverture positive de la saison estivale devrait consolider la croissance observée, d’autant plus que la période estivale représente traditionnellement un pic d’activité pour le secteur touristique marocain.
« Ces résultats confirment l’attractivité du Maroc et notre capacité à attirer un nombre croissant de touristes », a relevé la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et l’Economie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, citée par le communiqué.
« Nous entamons la deuxième moitié de l’année avec deux chantiers prioritaires, à savoir le renforcement de l’aérien et l’accélération du développement de l’offre d’hébergement et d’animation pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante », fait savoir la ministre.
]]>Lancement des « Visites Mystères » pour évaluer la qualité des hébergements touristiques au Maroc
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Wed, 09 Jul 2025 15:04:26 +0000https://lnt.ma/?p=532136Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire a annoncé le lancement, par la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT), de quatre appels d’offres portant sur la mise en œuvre d’un dispositif de « Visites Mystères » dans les établissements d’hébergement touristique. Ce dispositif vise à renforcer l’évaluation de la qualité des […]
]]>Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire a annoncé le lancement, par la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT), de quatre appels d’offres portant sur la mise en œuvre d’un dispositif de « Visites Mystères » dans les établissements d’hébergement touristique. Ce dispositif vise à renforcer l’évaluation de la qualité des services offerts dans le cadre de la réforme du système de classement hôtelier.
Selon un communiqué du ministère, les soumissionnaires intéressés ont jusqu’au 15 septembre 2025 pour déposer leurs offres via la plateforme des marchés publics. Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la loi 80-14 et de ses textes d’application, qui ont introduit les visites mystères comme un outil d’évaluation complémentaire au processus de classement des établissements touristiques.
Les visites seront réalisées à l’insu des établissements concernés par des évaluateurs professionnels se faisant passer pour des clients ordinaires. Ces derniers seront chargés d’évaluer la qualité de l’expérience client de bout en bout, depuis la réservation jusqu’au départ, en incluant l’accueil, l’hébergement, la restauration et les différents services proposés. L’analyse se fera à partir de grilles d’évaluation conçues pour chaque catégorie et type d’établissement.
Sont concernés par cette campagne les hôtels, hôtels-clubs, résidences de tourisme, maisons d’hôtes, riads et kasbahs classés dans les catégories Luxe, 5 étoiles, 4 étoiles et 3 étoiles. Les visites seront intégrées à la procédure de classement initial ou de reclassement des établissements.
Les prestataires chargés de ces visites devront justifier d’une expérience professionnelle significative dans le domaine des visites mystères, notamment dans le secteur hôtelier. Ils devront respecter des critères stricts de neutralité, de discrétion et d’éthique.
Ce dispositif vise à assurer une meilleure adéquation entre le classement affiché et le niveau réel de qualité des services proposés, dans une logique d’alignement sur les standards internationaux. Il s’agit, selon le ministère, d’une étape stratégique pour améliorer la compétitivité de l’offre d’hébergement touristique marocaine, dans un contexte international marqué par une intensification de la concurrence.
]]>Forum LIDE à Marrakech : Le Maroc et le Brésil renforcent leur partenariat économique
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Wed, 09 Jul 2025 14:56:14 +0000https://lnt.ma/?p=532133Le Maroc et le Brésil ont réaffirmé leur volonté commune de donner un nouvel élan à leur partenariat économique, à l’occasion du Forum LIDE Brésil-Maroc, tenu ce mercredi à Marrakech. Rassemblant plus d’une centaine de chefs d’entreprise, de responsables institutionnels, de ministres et de diplomates des deux pays, cette rencontre de haut niveau a constitué […]
]]>Le Maroc et le Brésil ont réaffirmé leur volonté commune de donner un nouvel élan à leur partenariat économique, à l’occasion du Forum LIDE Brésil-Maroc, tenu ce mercredi à Marrakech. Rassemblant plus d’une centaine de chefs d’entreprise, de responsables institutionnels, de ministres et de diplomates des deux pays, cette rencontre de haut niveau a constitué un jalon important dans le renforcement des relations économiques bilatérales et la promotion d’une coopération Sud-Sud fondée sur la confiance et la complémentarité.
Prenant la parole lors de la séance d’ouverture, l’ancien président brésilien Michel Temer a salué l’organisation de ce forum dans la ville de Marrakech, qu’il a qualifiée de “symbole de progrès, de développement et de tourisme”. Il a souligné l’intérêt croissant du Brésil pour le Maroc, insistant sur le rôle du Forum LIDE comme catalyseur d’idées, de propositions et de projets concrets susceptibles d’approfondir la coopération économique et entrepreneuriale. “Cette initiative aura des retombées positives sur les deux pays”, a-t-il affirmé, appelant à traduire les échanges en opportunités tangibles.
De son côté, le ministre délégué marocain chargé de l’Investissement, Karim Zidane, a rappelé que le partenariat entre les deux pays repose sur un socle historique et une vision commune de l’avenir. “Entre le Maroc et le Brésil, il n’y a pas seulement une histoire ancienne, mais une vision partagée du progrès par l’investissement et de la coopération par la confiance”, a-t-il déclaré. M. Zidane a souligné que les échanges commerciaux entre les deux pays ont triplé en vingt ans, atteignant plus de 2,5 milliards de dollars en 2023, mais a noté que le niveau des investissements croisés reste encore en deçà des potentialités existantes.
Le ministre a par ailleurs mis en avant les atouts structurels du Maroc, notamment sa stabilité politique, son réseau logistique de classe mondiale, sa main-d’œuvre qualifiée et son accès préférentiel à un marché de plus de 2,5 milliards de consommateurs grâce à plus de cinquante accords de libre-échange. “Le Maroc n’est pas seulement une porte d’entrée vers l’Afrique, il est un carrefour stratégique entre l’Europe, le monde arabe, l’Afrique subsaharienne et les Amériques”, a-t-il affirmé.
S’exprimant à son tour, l’ambassadeur du Brésil au Maroc, Alexandre Parola, a souligné les valeurs et les intérêts communs qui rapprochent les deux pays. Selon lui, cet événement constitue une plateforme concrète pour “rapprocher les visions, articuler les solutions et lancer de nouvelles perspectives de coopération”, notamment dans des domaines stratégiques tels que la sécurité alimentaire, l’énergie propre, l’intégration logistique et l’innovation technologique. Il a appelé à établir des “partenariats durables” fondés sur la confiance et l’intérêt mutuel.
Le forum a également été marqué par l’intervention de João Doria, ancien gouverneur de São Paulo et fondateur du groupe LIDE, organisateur de l’événement. Il a insisté sur la solidité des liens qui unissent le Maroc et le Brésil, et sur le rôle structurant que ce forum est appelé à jouer dans la dynamique économique bilatérale. “Les perspectives pour consolider davantage le partenariat sont prometteuses et doivent être saisies”, a-t-il estimé, citant des secteurs clés tels que l’agroalimentaire, le tourisme, les énergies renouvelables, l’aéronautique et les infrastructures.
Du côté marocain, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a mis en exergue la nature stratégique du partenariat maroco-brésilien dans le contexte de la coopération Sud-Sud. “En tant qu’acteurs clés du Sud, nous nous engageons à faire de cette coopération une force économique puissante au service de nos populations”, a-t-il déclaré. Il a souligné que le Maroc et le Brésil représentent chacun une porte d’entrée vers des marchés régionaux majeurs, ce qui confère à leur rapprochement une dimension géoéconomique importante.
M. Alj a également évoqué la possibilité de construire un nouveau corridor de coopération entre l’Amérique latine et l’Afrique, fondé sur le commerce, l’investissement et l’innovation. Il a assuré que la CGEM s’impliquera activement dans cette démarche à travers le Conseil d’affaires Maroc-Brésil, avec l’objectif de transformer les discussions du forum en résultats concrets et durables.
Dans la même lignée, le président de LIDE Maroc, Mohamed Aujjar, a insisté sur le potentiel considérable de la coopération bilatérale. Il a rappelé que le Maroc, sous l’impulsion des réformes structurelles menées sous la conduite du Roi Mohammed VI, s’affirme de plus en plus comme un hub régional pour les investissements étrangers. “Cette rencontre permettra aux opérateurs économiques des deux pays d’explorer de nouvelles voies pour nouer des partenariats gagnant-gagnant”, a-t-il déclaré.
Organisé par le Groupe des Leaders d’Entreprise (LIDE), le forum a été structuré autour de plusieurs panels thématiques portant sur l’agro-industrie, la transition énergétique, le commerce, le tourisme, la technologie et les services. Ces thématiques, jugées prioritaires par les deux parties, visent à identifier les complémentarités sectorielles et à favoriser l’émergence de projets conjoints à fort impact.
]]>Taounate : Le barrage Ratba atteint 30 % de réalisation
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Wed, 09 Jul 2025 14:26:32 +0000https://lnt.ma/?p=532129Les travaux de réalisation du barrage Ratba, situé dans la commune de Oudka (province de Taounate), ont atteint un taux d’avancement de 30%, a indiqué mardi le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Dans une déclaration à la MAP sur le site de ce projet stratégique, le ministre a souligné que ce barrage, […]
]]>Les travaux de réalisation du barrage Ratba, situé dans la commune de Oudka (province de Taounate), ont atteint un taux d’avancement de 30%, a indiqué mardi le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
Dans une déclaration à la MAP sur le site de ce projet stratégique, le ministre a souligné que ce barrage, qui dispose d’une capacité de stockage de près d’un milliard de m3, constitue l’une des plus importantes infrastructures hydrauliques de la région.
M. Baraka, qui était accompagné lors de cette visite du gouverneur de la province de Taounate, Saleh Daha, a ajouté que ce projet jouera un rôle clé dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable pour les populations locales, la protection contre les inondations et le développement de l’agriculture, notamment à travers l’irrigation des vastes oliveraies de la zone.
Il a relevé que cette visite a pour objectif d’inspecter les projets en cours de réalisation dans la province de Taounate dans le domaine de l’eau, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
De son côté, Mouhcine Bahtate, responsable du projet, a affirmé que ce barrage, dont le coût global s’élève à 4,5 milliards de dirhams, s’inscrit dans le cadre du programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.
Il a noté que ce barrage permettra de produire de l’énergie hydroélectrique propre et durable, tout en contribuant à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants, précisant que la mise en service du chantier devrait commencer fin 2028, soit avec un an d’avance sur le calendrier initial.
]]>La protection du consommateur connecté au centre du Moroccan Consumer Day 2025
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Wed, 09 Jul 2025 14:10:13 +0000https://lnt.ma/?p=532124La sixième édition du Moroccan Consumer Day s’est tenue à Casablanca sous le thème « Commerce en ligne et données personnelles : Quelle protection du consommateur connecté ? ». Organisée par le magazine Consonews, cette rencontre a rassemblé des experts du numérique, des juristes, des représentants institutionnels, des chefs d’entreprise ainsi que des membres de […]
]]>La sixième édition du Moroccan Consumer Day s’est tenue à Casablanca sous le thème « Commerce en ligne et données personnelles : Quelle protection du consommateur connecté ? ». Organisée par le magazine Consonews, cette rencontre a rassemblé des experts du numérique, des juristes, des représentants institutionnels, des chefs d’entreprise ainsi que des membres de la société civile. L’événement a permis d’examiner les enjeux liés à la protection des consommateurs dans un environnement numérique en constante évolution.
En ouverture, Nabil Taoufik, fondateur de l’événement, a souligné que le thème de cette année s’est imposé naturellement, en raison de l’impact croissant du numérique sur les pratiques de consommation. Il a mis en évidence l’importance de replacer le consommateur au centre des réflexions, dans un contexte où les comportements d’achat, les modes de paiement et la gestion des données se digitalisent rapidement.
La journée a été structurée autour de deux temps forts. Le premier panel a été consacré à l’analyse du cadre juridique régissant le commerce électronique au Maroc. Les interventions ont porté sur les textes de loi existants, notamment la loi 09-08 relative à la protection des données personnelles, ainsi que les références internationales comme le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Les discussions ont abordé les obligations légales des plateformes numériques, les responsabilités des marchands, les mécanismes de lutte contre la fraude en ligne, ainsi que le rôle des associations de défense des consommateurs dans l’évolution du cadre législatif.
Le second panel a donné la parole à des entreprises opérant dans le domaine du commerce en ligne et des technologies. Des représentants de Jumia Maroc, SWAM (filiale de HPS), Chari.ma, LMPS, Share Conseil et Mchain ont présenté les dispositifs technologiques qu’ils mobilisent pour sécuriser les données des utilisateurs, notamment le cryptage, la blockchain ou encore l’authentification renforcée. Ces intervenants ont partagé leurs retours d’expérience en matière de conformité, de processus internes d’audit et de sensibilisation à la cybersécurité. Ils ont également évoqué les défis opérationnels liés à la protection des données, en lien avec les attentes croissantes des consommateurs en matière de sécurité et de transparence.
Les données partagées au cours des échanges ont illustré les principaux enjeux auxquels le secteur fait face. On observe notamment une hausse annuelle moyenne de 30 % des réclamations formulées en ligne, dont une majorité concerne des opérateurs informels. En outre, entre 60 % et 80 % des transactions e-commerce sont encore réalisées en espèces à la livraison. Le téléphone mobile représente aujourd’hui près de 70 % des canaux de transaction. Par ailleurs, près de 45 % de la population réside dans des zones rurales ou périurbaines, ce qui soulève des questions spécifiques d’accès, d’infrastructure et de sensibilisation aux risques numériques.
L’événement a également permis de rappeler l’implication des pouvoirs publics dans le développement d’un environnement numérique sécurisé. Le ministère de l’Industrie et du Commerce, placé au cœur de cette dynamique, doit jouer un rôle structurant dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques visant à encadrer le commerce électronique et à renforcer la protection des usagers.
]]>Le projet de loi modifiant la procédure pénale adopté à la majorité
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Wed, 09 Jul 2025 13:41:46 +0000https://lnt.ma/?p=532117La Chambre des conseillers a adopté, à la majorité, le projet de loi n°03.23 modifiant et complétant la loi n°22.01 relative à la procédure pénale. Ce texte, présenté lors d’une séance législative tenue mardi à Rabat, a recueilli 24 votes favorables, contre 4 oppositions et 2 abstentions. Lors de la présentation du projet de loi, […]
]]>La Chambre des conseillers a adopté, à la majorité, le projet de loi n°03.23 modifiant et complétant la loi n°22.01 relative à la procédure pénale. Ce texte, présenté lors d’une séance législative tenue mardi à Rabat, a recueilli 24 votes favorables, contre 4 oppositions et 2 abstentions.
Lors de la présentation du projet de loi, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné l’importance centrale du code de procédure pénale au sein de l’arsenal juridique national. Ce texte est présenté comme l’un des piliers de la justice pénale, touchant à la fois aux mécanismes de poursuite des infractions et aux garanties d’un procès équitable. Il s’agit, selon le ministre, d’un instrument essentiel pour garantir à la fois la lutte contre la criminalité et le respect des droits des justiciables.
Le projet de loi est décrit comme une étape marquante dans l’évolution du système judiciaire marocain, intervenant dans un contexte de transformations institutionnelles, notamment l’opérationnalisation d’une autorité judiciaire indépendante, conformément à la Constitution. Le ministre a également mis en avant l’approche participative ayant marqué l’élaboration du texte, incluant des concertations avec plusieurs instances constitutionnelles, dont le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Tout au long de l’examen du projet devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme, le ministère a intégré un ensemble de remarques issues des échanges avec les acteurs concernés. L’objectif, a précisé M. Ouahbi, est de parvenir à une législation cohérente, moderne et en phase avec les évolutions sociales et juridiques.
Dans une déclaration complémentaire faite lors d’une séance plénière tenue le 9 juillet, le ministre a souligné que ce projet de loi s’inscrit dans une dynamique de réforme structurelle de la justice, avec pour finalité le renforcement des droits et libertés fondamentaux. Il a rappelé que cette réforme répond à des engagements constitutionnels ainsi qu’aux Hautes Orientations Royales, qui insistent sur l’instauration d’une justice équitable, efficace et respectueuse des droits des justiciables.
Le texte adopté introduit plusieurs nouveautés. Il élargit les possibilités d’alternatives à la détention préventive, propose des mécanismes procéduraux tels que la comparution immédiate ou la négociation pénale, et renforce les garanties de la défense. Une attention particulière est également portée aux personnes vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les victimes de violence.
]]>Tribune libre : La gauche marocaine interpellée
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Wed, 09 Jul 2025 12:54:45 +0000https://lnt.ma/?p=532110Cette tribune libre examine en profondeur les causes du déclin de la gauche marocaine, son rapport à la démocratie pluraliste, les limites des politiques économiques néolibérales appliquées au Royaume et la nécessaire refondation doctrinale pour que cette famille politique retrouve sa place sur la scène nationale. Afin d’en faciliter la lecture, nous avons choisi de […]
]]>Cette tribune libre examine en profondeur les causes du déclin de la gauche marocaine, son rapport à la démocratie pluraliste, les limites des politiques économiques néolibérales appliquées au Royaume et la nécessaire refondation doctrinale pour que cette famille politique retrouve sa place sur la scène nationale. Afin d’en faciliter la lecture, nous avons choisi de le séparé en quatre parties, qui seront publiées chaque semaine.
Par Mohamed Kabbaj
Comme l’écrivait à juste titre, feu Fahd Yata au lendemain des dernières élections législatives, la gauche marocaine « n’est plus que l’ombre d’elle-même ». Elle est devenue, au mieux, une force d’appoint pour la droite conservatrice et libérale qui, à l’issue des dernières élections législatives précitées, n’a même pas eu besoin d’un tel appoint pour constituer une large majorité de droite. Cette situation qui fait que la gauche marocaine est devenue pratiquement inaudible sur la scène politique nationale, n’honore pas les héritiers de Abderrahim Bouabid, Ali Yata, Mehdi Ben Barka, Abderrahman Youssefi, et de bien d’autres grands leaders de gauche qui ont marqué l’histoire contemporaine du Maroc.
Cette situation est d’autant plus paradoxale que les marocains aspirent plus que jamais, à plus de justice sociale, à la réduction des disparités sociales et régionales, à des services publics de qualité, à la fin des privilèges indus, à une lutte efficace contre la corruption et la fraude fiscale, objectifs au cœur de toute politique gouvernementale de gauche, et dont l’atteinte a motivé l’appel de Sa majesté le Roi à revoir notre modèle de développement. Par ailleurs, en l’absence d’une gauche influente sur la scène politique nationale, il ne peut y avoir de réelle démocratie au Maroc, ni de réelle émergence socioéconomique.
Aussi y a-t-il lieu de s’interroger sur les raisons de ce déclin de la gauche marocaine, à un moment où le contexte politique et social dans notre pays est plutôt favorable à une gouvernance de gauche. À mon sens, cette situation paradoxale, est la conséquence de l’absence d’une pensée politique de gauche en phase avec la période contemporaine.
D’un côté, il y a la gauche radicale, antisystème, qui continue à véhiculer une pensée désuète, dogmatique, et ne présente aucune disposition à se refonder. Elle continue ses diatribes anti-capitalistes, et anti-impérialistes, sans proposer d’alternative crédible. Elle demeure à l’affût des failles du système pour chercher à le déstabiliser, quitte à nouer des alliances conjoncturelles avec l’autre extrême du champ politique.
De l’autre, il y a la gauche légaliste qui ne rejette plus le système, et à laquelle s’adresse prioritairement ce texte, mais peine à se réinventer, à se refonder, à adapter sa pensée à la nouvelle donne mondiale, sans toutefois renier ses valeurs fondamentales. Après avoir été prise de court par l’effondrement de ses ex-modèles de référence que furent les régimes communistes et les régimes progressistes arabes, elle fut comme frappée d’inertie, de stérilité intellectuelle, elle donne l’impression d’avoir perdu ses repères idéologiques, de se retrouver dans un environnement géopolitique, qu’elle n’appréhende plus, n’assimile plus, et sur lequel elle manque de compétence pour agir.
Elle ne semble pas avoir réalisé que si la chute du mur de Berlin a marqué l’échec du socialisme à pensée unique, à parti unique, à économie étatisée, elle a aussi mis en valeur le socialisme démocratique, en l’occurrence la social-démocratie adepte du pluralisme démocratique et de l’économie de marché.
Sortir de cette impasse, qui hypothèque, à la fois, le développement socio-économique du Maroc, et l’approfondissement de son processus de démocratisation, dépend, prioritairement, à mon sens, de la capacité de la gauche légaliste représentée principalement par les partis USFP et PPS, à dépasser ses inhibitions et blocages doctrinaux, et à se muer en une véritable gauche social-démocrate. À défaut, il restera à espérer l’émergence au Maroc, en dehors des partis traditionnels, d’une nouvelle gauche moderniste, en phase avec son époque, bien qu’une telle alternative soit moins aisée à réaliser.
Aussi, convient-il de s’interroger sur les inhibitions et les blocages doctrinaux que la gauche marocaine devrait dépasser pour accomplir sa refondation, et retrouver la place qui lui revient sur la scène politique nationale.
Deux points nous paraissent essentiels à aborder à cet égard. Il s’agit d’abord, du rapport de la gauche marocaine à la démocratie pluraliste, et de la nécessaire transition – pas encore totalement achevée – de cette gauche, d’une vision monolithique de la démocratie, à une vision pluraliste de celle-ci.
Le second point concerne le besoin pour une gauche marocaine refondée, de savoir relever les failles et les limites de la politique économique d’inspiration néolibérale mise en œuvre actuellement dans notre pays, et y apporter les corrections et redressements nécessaires.
Abderrahim Bouabid, Ali Yata, Mehdi Ben Barka, et Abderrahman Youssefi
Le rapport de la gauche marocaine à la démocratie pluraliste
La guerre froide ne pouvait manquer d’avoir des prolongements au Maroc. La gauche marocaine, née alors que la confrontation Est / Ouest battait son plein, et vu que l’Ouest était le camp des pays capitalistes colonisateurs, avait plutôt les yeux tournés vers l’Est. Elle avait, donc, comme références, des régimes à parti unique, ou à parti dominant, monopolisant le pouvoir, et rejetant, en conséquence au nom de la défense des intérêts des masses populaires, l’économie de marché, la démocratie pluraliste et son corollaire l’alternance politique.
L’unanimité des marocains, toutes tendances politiques confondues, au sujet de la récupération de nos provinces sahariennes, la chute du mur de Berlin et la fin de l’Union Soviétique, ainsi que la faillite avérée des régimes progressistes arabes, véritables bourreaux de leurs peuples, et soutiens des mouvances de la gauche marocaine opposées à la monarchie, n’ont pas manqué de changer la donne, du moins en ce qui concerne la gauche marocaine que je qualifie de légaliste.
Le Maroc s’était alors engagé, à partir des années quatre-vingt dix du siècle dernier, dans un processus d’élargissement des libertés publiques, de promotion et protection des droits humains, et de réconciliation nationale, qui allait aboutir à la création par le Roi Mohammed VI en janvier 2004, de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), dont le travail remarquable, a permis aux marocains de tourner la page des années sombres.
Pour autant, ce processus salutaire de réconciliation nationale et d’avancées démocratiques, n’a pas suscité, à mon sens, au sein de la gauche marocaine une relecture objective, libérée des œillères idéologiques, de l’histoire contemporaine du Maroc, susceptible de l’amener à redéfinir de manière appropriée son rapport à la monarchie, et à adhérer, sans équivoque, à la démocratie pluraliste.
Elle a continué à privilégier une lecture dont ressort que cette histoire, pendant près de quarante ans, se résume en une lutte acharnée des forces de gauche issues du mouvement national, pour la démocratie et la justice sociale, face à un pouvoir monarchique autoritaire et répressif, optant pour des orientations anti-populaires. Les avancées du Maroc sur la voie de la démocratisation seraient, ainsi, le fruit des sacrifices consentis par ses militants.
Elle ne cesse de même, d’instruire un procès en illégitimité à l’encontre des partis qui ne sont pas de son bord politique, qualifiés de partis de l’Administration, alors qu’elle serait elle, ainsi que le parti de l’Istiqlal, les seuls héritiers du mouvement national, en somme les seuls représentants légitimes du peuple marocain.
Le rapport de la gauche marocaine à la monarchie
Si elle est en droit de se prévaloir d’avoir amené les marocains à se comporter non en sujets dociles, mais plutôt en citoyens libres, soumis certes à des devoirs, mais bénéficiant également de droits qu’ils sont habilités à revendiquer et à défendre, la gauche marocaine doit, de son côté, reconnaître le rôle central de la monarchie pour préserver la stabilité et l’unité du pays, ainsi que son pluralisme politique et culturel.
En effet, certains des évènements qui étaient intervenus au lendemain de l’indépendance – luttes fratricides et meurtrières entre groupes rivaux de la résistance, évènements du Rif et ceux du Tafilalet, notamment –, et qui trouvaient leur origine dans le rejet par le peuple marocain, de toute représentation monolithique qui ne tienne pas compte de sa diversité et de son pluralisme, eussent pris une tournure autrement plus menaçante pour la stabilité et l’unité du pays, sans le rôle modérateur et unificateur, et aussi de fermeté quand ce fut nécessaire, de la monarchie.
La gauche marocaine, n’a pas à continuer à considérer la monarchie, qui incarne de fait l’option démocratique, comme un adversaire politique, dont il convient de réduire les prérogatives. La monarchie est au-dessus des partis politiques, elle est le garant de l’unité et l’intégrité territoriale du pays, de son pluralisme politique et culturel, de son identité plurielle et de son ouverture sur le monde, sachant par ailleurs, que le système politique marocain n’est pas voué à demeurer immuable, et que la reconfiguration des pouvoirs et prérogatives, entre les différentes instances et institutions représentatives et institutionnelles, devra accompagner l’approfondissement du processus de démocratisation du pays.
La gauche marocaine et le mouvement national
Réduire, comme le fait la gauche marocaine, le mouvement national – Al Haraka Al Ouatania -, pris dans le sens de l’ensemble des forces sociales et politiques, ayant mené la lutte pour l’indépendance du Maroc, aux seules mouvances ayant pour matrice le parti de l’Istiqlal, et accessoirement le parti communiste marocain (PCM), n’est pas juste.
Au moment où au début des années trente du siècle dernier, se formaient dans les villes marocaines, les premiers groupes de jeunes nationalistes, qui allaient déboucher par la suite, sur la constitution des partis de Istiqlal (PI) et de la Démocratie et de l’Istiqlal (PDI), les nationalistes des plaines et des montagnes – le Bled -, étaient en phase d’être contraints de déposer les armes face à l’armée coloniale autrement plus puissante, après plus de vingt ans de résistance acharnée à la pénétration colonialiste.
Ils n’allaient pas manquer, pour autant, de rejoindre le combat politique pour l’indépendance du Maroc, à travers des personnalités comme M’Barek Al Bekkay, Hassan Al Youssi, Mahjoubi Aherdane et Abdelkrim Al Khatib, et aussi la résistance armée, à laquelle ont contribué certaines des personnalités précitées, et dont les meneurs sur le terrain étaient, en bonne partie non inféodées au PI, et pour l’essentiel, en liaison directe ou indirecte, avec le monde rural, et ne faisaient, en quelque sorte, que reprendre le combat initié par leurs grands-parents. Au lendemain de l’indépendance, ils parvinrent, non sans difficultés, à constituer un parti, expression de leur sensibilité politique, en l’occurrence le Mouvement Populaire (MP).
Le PDI, dont la contribution au combat politique pour l’indépendance du Maroc, et à la Résistance armée, sont aussi à prendre en considération, fut victime, au lendemain de l’indépendance, de l’ambition hégémonique d’une partie des partisans du PI. Ses militants furent pourchassés, assassinés, enlevés, internés et torturés dans des sites illégaux, tels Dar Bricha près de Tétouan.
Certes, le rôle primordial joué par le PI, et celui, dans une mesure moindre, joué par le PCM, dans la genèse du sentiment nationaliste au sens moderne chez les marocains, et dans la lutte pour l’indépendance du Maroc, sont indéniables. Cependant, accorder tout le mérite, à cet égard, à seulement, ces deux partis, qui eux seuls, et les partis qui en sont issus mériteraient le qualificatif de ʺAhzab Ouatanyaʺ, n’est pas conforme à la réalité historique.
La gauche marocaine, pour compter à nouveau sur la scène politique nationale, doit mettre fin à cette vision réductrice de l’histoire contemporaine du Maroc, et ne plus se complaire dans la victimisation en continuant à minimiser, voire à nier, la réalité des complots, des actes de sédition, des faits de violence, pour ne pas dire de terrorisme, que des mouvances de gauche, porteuses de l’option révolutionnaire, ont fomentés contre le pouvoir monarchique.
Elle doit aussi comprendre que l’adhésion à la démocratie pluraliste, suppose le rejet de toute revendication d’une détention exclusive de la légitimité populaire.
]]>Auto Hall : L’abonnement flexible d’Autocaz et LoccazIA dévoilé
https://lnt.ma/auto-hall-labonnement-flexible-dautocaz-et-loccazia-devoile/
Wed, 09 Jul 2025 11:25:52 +0000https://lnt.ma/?p=532105Autocaz, filiale du Groupe Auto Hall et acteur de référence sur le marché des véhicules d’occasion au Maroc, vient de dévoiler l’Abonnement Flexible Autocaz, une nouvelle solution pensée pour offrir plus de liberté et de simplicité dans l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ainsi que LoccazIA, le nouvel assistant intelligent d’Autocaz. Conçue pour s’adapter aux besoins des […]
]]>Autocaz, filiale du Groupe Auto Hall et acteur de référence sur le marché des véhicules d’occasion au Maroc, vient de dévoiler l’Abonnement Flexible Autocaz, une nouvelle solution pensée pour offrir plus de liberté et de simplicité dans l’acquisition d’un véhicule d’occasion, ainsi que LoccazIA, le nouvel assistant intelligent d’Autocaz.
Conçue pour s’adapter aux besoins des clients, cette formule innovante marque une étape importante dans l’engagement d’Autocaz à rendre la mobilité plus accessible à tous : « L’Abonnement Flexible Autocaz est une formule innovante et accessible permet de bénéficier de plusieurs avantages, à savoir un Contrat modulable de 24 à 48 mois, une Souscription possible sans apport ou avec un apport très faible, des Mensualités flexibles, ajustées au budget de chacun », explique-t-on auprès d’Autocaz, tout en ajoutant qu’au terme du contrat, trois options s’offrent aux utilisateurs : reprendre un autre véhicule (le client peut renouveler son expérience en choisissant un nouveau modèle, plus récent ou mieux adapté à ses besoins), retourner la voiture sans frais et acheter définitivement le véhicule. Cette formule répond à une demande grandissante pour des alternatives flexibles, offrant une liberté dans la gestion de la mobilité et du budget automobile.
Parallèlement, Autocaz a inauguré LoccazIA, un avatar virtuel intelligent qui incarne désormais la marque : « Ce personnage digital, accessible via WhatsApp, permet aux clients de dialoguer directement, de poser leurs questions 24h/24 et d’être guidés dans leur parcours d’achat et de vente simplement en dictant leurs demandes… Cette innovation technologique vient renforcer l’expérience client, en offrant un service personnalisé, immédiat et disponible à tout moment. LOCCAZIA symbolise l’engagement d’Autocaz vers une relation client modernisée et connectée.
Pour Sanaâ Zagouri, DG d’Auto Hall Occasion : « Avec l’Abonnement Flexible, nous réinventons la mobilité en la rendant plus fluide et accessible et LocazIA illustre notre volonté d’intégrer la technologie au cœur de notre relation client, pour accompagner chacun de façon simple et personnalisée ».
]]>« Nouvelles réalités » : Emmanuel Carré signe un essai lucide pour réapprendre à vivre dans un monde numérique
https://lnt.ma/nouvelles-realites-emmanuel-carre-signe-un-essai-lucide-pour-reapprendre-a-vivre-dans-un-monde-numerique/
Wed, 09 Jul 2025 11:24:13 +0000https://lnt.ma/?p=532101Entre fascination technologique et perte de repères, l’ouvrage Nouvelles réalités – Habiter consciemment un monde hybride d’Emmanuel Carré propose une boussole intellectuelle précieuse pour naviguer dans le chaos numérique contemporain. Il y a des révolutions silencieuses qui, sans fracas, bouleversent nos vies. L’essor de l’intelligence artificielle générative, l’omniprésence des algorithmes ou encore l’émergence des métavers […]
]]>Entre fascination technologique et perte de repères, l’ouvrage Nouvelles réalités – Habiter consciemment un monde hybride d’Emmanuel Carré propose une boussole intellectuelle précieuse pour naviguer dans le chaos numérique contemporain.
Il y a des révolutions silencieuses qui, sans fracas, bouleversent nos vies. L’essor de l’intelligence artificielle générative, l’omniprésence des algorithmes ou encore l’émergence des métavers n’ont pas simplement transformé nos usages : ils ont redéfini les contours mêmes de ce que signifie être humain. C’est à cette transformation radicale qu’Emmanuel Carré consacre son nouvel ouvrage, Nouvelles réalités, publié fin mai aux éditions L’Harmattan.
Docteur HDR en sciences de l’information et de la communication, et directeur d’Excelia Communication School, Emmanuel Carré n’en est pas à son premier questionnement sur les mutations numériques. Mais avec ce livre, il s’adresse autant au grand public qu’aux professionnels de la communication, de l’éducation et aux citoyens désorientés, en quête de repères dans une ère dominée par l’instantanéité, les filtres et la marchandisation de l’attention.
Une exploration en sept chapitres
Structuré en sept parties, l’essai dissèque avec clarté et méthode les différents pans de la numérisation du monde :
Le triomphe de l’image sur le réel,
La mise en coupe réglée de notre attention par les logiques commerciales,
L’ambivalence des outils numériques, qui peuvent aussi bien nous prolonger que nous remplacer.
Emmanuel Carré interroge aussi les effets pédagogiques de l’IA : que devient l’acte d’apprendre, lorsque ChatGPT répond plus vite qu’un élève ? Quelle place reste-t-il à la communication authentique dans un monde filtré, hiérarchisé et souvent aseptisé par les algorithmes ? Et surtout, comment maintenir un dialogue entre des générations de plus en plus disjointes culturellement, entre natifs numériques et citoyens analogiques ?
Une « troisième voie » entre rejet et naïveté
L’un des grands mérites de l’ouvrage est de se tenir à distance des deux écueils habituels : la technophobie réactionnaire d’un côté, et l’enthousiasme béat de l’autre. Carré propose une approche lucide et nuancée. Son appel à une « troisième voie » – un usage mesuré, conscient, et humainement enrichissant des technologies – résonne d’autant plus fort qu’il s’appuie sur une double expertise : universitaire et pédagogique.
Dans un style fluide, sans jargon inutile, l’auteur réussit à articuler une critique des dérives technologiques sans sombrer dans le catastrophisme. Il donne au lecteur des clés de lecture, non pour fuir le numérique, mais pour l’apprivoiser autrement.
Une parution saluée dans les milieux académiques
Déjà disponible dans de nombreuses librairies (Fnac, Eyrolles, Cultura) et en ligne, Nouvelles réalités s’inscrit dans une lignée d’essais contemporains sur le numérique qui font le pari de l’intelligence collective. Préfacé par le professeur Pascal Lardellier, spécialiste en anthropologie de la communication, le livre est soutenu par une volonté de réconciliation : celle entre technique et culture, entre innovation et éthique, entre générations et usages.
Penser l’humain à l’ère de l’IA
Alors que l’intelligence artificielle entre à l’école, au bureau, dans nos foyers et même dans nos corps, Carré rappelle que la question centrale reste profondément politique et anthropologique : que voulons-nous faire de ces technologies, et que voulons-nous qu’elles fassent de nous ?
Nouvelles réalités ne prétend pas offrir des réponses définitives. Mais il donne au lecteur les moyens de poser les bonnes questions. Et à l’heure où les promesses numériques s’emballent au rythme des disruptions, cette capacité de discernement est peut-être le plus précieux des biens.
📖 Nouvelles réalités – Habiter consciemment un monde hybride, Emmanuel Carré, éditions L’Harmattan, 138 pages, 16 €.
Disponible en librairies et sur les plateformes en ligne.
]]>Marché auto : Un premier semestre 2025 record pour Renault Maroc
https://lnt.ma/marche-auto-un-premier-semestre-2025-record-pour-renault-maroc/
Wed, 09 Jul 2025 11:23:21 +0000https://lnt.ma/?p=532102A fin juin, la marque Renault a enregistré une performance commerciale record avec 20.282 unités vendues, soit +6.585 véhicules par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique permet à Renault de renforcer sa position sur le marché national, avec une part de marché de 18,1% à fin juin , en progrès de 1,5 […]
]]>A fin juin, la marque Renault a enregistré une performance commerciale record avec 20.282 unités vendues, soit +6.585 véhicules par rapport à la même période en 2024.
Cette dynamique permet à Renault de renforcer sa position sur le marché national, avec une part de marché de 18,1% à fin juin , en progrès de 1,5 pt par rapport à 2024, et 20,7% de part de marché sur le mois de juin isolé.
Sur le premier semestre 2025, la marque place 3 modèles parmi les véhicules les plus vendus sur le marché marocain, toutes catégories confondues, notamment Express, Clio et Kardian.
Sur le segment B Bicorps, un marché dynamique et extrêmement concurrentiel, Renault s’impose comme leader, avec un total cumulé de 10.246 unités vendues et une part de segment de 32,6 %, grâce notamment aux performances solides de Clio et Kardian.
Lancé en décembre 2024, Renault Kardian est le dernier-né de la gamme Renault au Maroc, fabriqué à l’usine Renault Group de Casablanca – SOMACA. Ce nouveau SUV urbain séduit les clients marocains par son design affirmé, sa technologie embarquée et son rapport qualité/prix. Il s’impose progressivement sur le marché national et figure d’ores et déjà parmi les véhicules les plus vendus toutes catégories confondues. À fin juin 2025, Kardian enregistre 4.206 unités vendues, soit 13,4% de part de segment, confirmant un démarrage commercial prometteur.
Lancée en juin 2023, la gamme Renault E-Tech poursuit sa montée en puissance au Maroc, avec une offre complète répondant à tous les usages : Clio, Arkana et Austral en version full hybrid, ainsi que Megane E- Tech électrique. Ces modèles combinent design, innovation technologique et efficience énergétique pour accompagner la transition vers une mobilité plus durable.
A fin juin 2025, plus de 1000 unités de la gamme E-Tech ont été vendues sur le marché marocain, confirmant la bonne dynamique commerciale de l’offre éléctrifée, dit-on auprès de Renault Maroc pour qui cette dynamique se renforcera dès septembre avec le lancement de R5 E-Tech électrique, icône réinventée, incarnant le renouveau éléctrique de la marque Renault.
Pour ce qui est du Renault Express, ce modèle connait un succès fulgurant en montant sur la première marche du podium des meilleures ventes de son segment et en se positionnant dans le TOP 3 des meilleures ventes du marché national, toutes catégories confondues, avec 6.062 unités vendues à fin juin 2025. Express enregistre 57,9% de part de segment sur le premier semestre 2025.
Pour le DG de Renault Maroc, Mohamed Bennani, ces résultats traduisent la confiance renouvelée du marché local envers la marque Renault : « La performance de ce premier semestre illustre notre capacité à conjuguer performance historique, montée en puissance de nos modèles électrifiés et fierté du Made in Morocco. C’est avec cette même ambition que nous poursuivrons notre transformation pour une mobilité plus durable, accessible et proche des Marocains ».
]]>Erasmus Mundus 2025 : une décennie de coopération célébrée
https://lnt.ma/erasmus-mundus-2025-une-decennie-de-cooperation-celebree/
Wed, 09 Jul 2025 10:30:01 +0000https://lnt.ma/?p=532097Une cérémonie a été organisée le 8 juillet à la résidence de l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc pour marquer le départ des 23 lauréats marocains admis au programme de Master conjoint Erasmus Mundus. L’événement s’est tenu en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Azzedine El Midaoui, […]
]]>Une cérémonie a été organisée le 8 juillet à la résidence de l’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc pour marquer le départ des 23 lauréats marocains admis au programme de Master conjoint Erasmus Mundus. L’événement s’est tenu en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, M. Azzedine El Midaoui, ainsi que de Mme Patricia Llombart Cussac, Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc. Il a également réuni des représentants du corps diplomatique, du monde académique, de la société civile et d’anciens bénéficiaires du programme Erasmus+.
Cette rencontre revêtait un caractère particulier puisqu’elle coïncidait avec le dixième anniversaire de la mise en œuvre du programme Erasmus+ au Maroc. Depuis son lancement en 2015, ce programme a contribué à renforcer les relations entre les jeunesses marocaine et européenne, à travers des opportunités de formation, de mobilité académique et de coopération institutionnelle.
Les 23 étudiants sélectionnés cette année ont été retenus sur la base de critères académiques et d’engagement. Ils suivront un parcours d’études pluridisciplinaire dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur, répartis sur au moins trois pays. Cette mobilité internationale s’inscrit dans l’esprit du programme Erasmus+, qui promeut une formation académique multiculturelle et co-diplômante.
Les boursiers de cette promotion poursuivront leurs cursus dans divers pays européens tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas ou la Suède. Certains intégreront également des établissements situés en dehors de l’Union européenne, notamment en Suisse, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis ou en Afrique du Sud. Les domaines d’études retenus couvrent un large éventail de disciplines, allant des sciences exactes à la criminologie, en passant par le changement climatique, les villes intelligentes, les sciences sociales, la didactique et les sciences politiques.
La promotion 2025 est composée de 13 étudiantes et 10 étudiants originaires de différentes régions du Royaume. Deux lauréats, ressortissants du Togo et de la Somalie ayant étudié au Maroc, figurent également parmi les bénéficiaires.
Le programme de Master conjoint Erasmus Mundus, qui constitue un pilier du dispositif Erasmus+, continue d’attirer un intérêt croissant au Maroc. Plus de 180 étudiants marocains y ont participé depuis 2015, malgré un processus de sélection compétitif à l’échelle internationale.
Dans son intervention, Mme Patricia Llombart Cussac a souligné que cette cérémonie illustre la solidité du partenariat entre le Maroc et l’Union européenne dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la jeunesse. Elle a rappelé que le programme Erasmus+ offre aux jeunes l’opportunité de renforcer leurs compétences, de développer leurs parcours professionnels et de s’inscrire dans une dynamique d’ouverture et de coopération internationale.
En marge de l’événement, un échange informel, baptisé « Coffee Talk », a permis à une quinzaine de jeunes participants d’échanger avec l’Ambassadrice autour des enjeux de l’employabilité, des compétences nécessaires pour l’avenir et des perspectives professionnelles à l’échelle euro-méditerranéenne.
]]>BMCE Capital clôture avec succès le programme Cap’AI by BK
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Wed, 09 Jul 2025 10:24:35 +0000https://lnt.ma/?p=532093BMCE Capital a officiellement clôturé la première édition de son programme d’open innovation Cap’AI by BK, consacré à l’intelligence artificielle, lors d’une finale organisée fin juin. Lancée en mars 2025, cette initiative marque un jalon important dans l’engagement du groupe en faveur de la transformation digitale du secteur financier et du soutien à l’innovation technologique. […]
]]>BMCE Capital a officiellement clôturé la première édition de son programme d’open innovation Cap’AI by BK, consacré à l’intelligence artificielle, lors d’une finale organisée fin juin. Lancée en mars 2025, cette initiative marque un jalon important dans l’engagement du groupe en faveur de la transformation digitale du secteur financier et du soutien à l’innovation technologique.
Conçu comme une plateforme de collaboration entre la banque d’affaires et les start-up spécialisées dans l’IA, le programme visait à identifier des solutions innovantes répondant à trois axes stratégiques : l’optimisation de la prise de décision et du trading, l’amélioration de l’expérience client par l’hyperpersonnalisation, et l’automatisation des processus pour une meilleure efficacité opérationnelle. Ce dispositif s’inscrit dans la continuité des initiatives du groupe en matière d’innovation, aux côtés de programmes tels que Cap’Tech, Cap’INov et Cap’Women.
À l’issue de l’appel à projets, plus de 80 candidatures ont été soumises, reflétant l’intérêt croissant de l’écosystème entrepreneurial pour les applications de l’intelligence artificielle dans la finance. Vingt start-up ont été retenues pour participer à un hackathon de deux jours, au terme duquel huit finalistes ont été sélectionnés pour présenter leurs solutions lors de la finale devant les membres du comité exécutif de BMCE Capital.
Deux projets ont été désignés lauréats. Le premier, proposé par la start-up Adler IT, porte sur le développement d’un assistant intelligent capable d’analyser en temps réel les données de marché, les habitudes de trading et les tendances exprimées sur les médias traditionnels et sociaux. Cette solution permet de générer des carnets d’ordres personnalisés, de recommander des stratégies adaptées aux profils des clients, et d’identifier les incohérences entre les systèmes front et back-office. Le second projet lauréat, porté par IT GLOBAL Services, repose sur une plateforme no-code sécurisée permettant aux institutions financières de concevoir, entraîner et déployer leurs propres agents IA, avec un suivi intégré des performances. Ces deux projets feront l’objet d’un déploiement pilote en collaboration avec les équipes métiers et digitales de BMCE Capital.
Le jury a également attribué un prix « coup de cœur » à la plateforme Casablanca Insight, développée par un autodidacte passionné, Brahim Jaouhar. Cette solution spécialisée dans l’analyse boursière marocaine intègre une IA raisonnée et un système de contextualisation sectorisée, et propose une interface intuitive orientée utilisateur.
]]>Crédits carbone : le Maroc se positionne comme acteur clé en Afrique
https://lnt.ma/credits-carbone-le-maroc-se-positionne-comme-acteur-cle-en-afrique/
Wed, 09 Jul 2025 10:20:51 +0000https://lnt.ma/?p=532089Le Maroc dispose d’une opportunité « incontournable » pour se positionner comme un pôle régional de création de crédits carbone de haute qualité, a affirmé, mardi à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali. « Nous avons aujourd’hui une opportunité incontournable pour devenir ce pôle de création de crédits carbone de haute […]
]]>Le Maroc dispose d’une opportunité « incontournable » pour se positionner comme un pôle régional de création de crédits carbone de haute qualité, a affirmé, mardi à Casablanca, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
« Nous avons aujourd’hui une opportunité incontournable pour devenir ce pôle de création de crédits carbone de haute qualité, générateur de co-bénéfices environnementaux et sociaux », a indiqué Mme Benali à l’occasion de la 2ème édition de la conférence « Scaling up carbon market in Africa : Shaping fair and effective markets », tenue à l’initiative de Casablanca Finance City Authority (CFCA) et le groupe CDG, en collaboration avec l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
La ministre a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d’harmoniser le cadre réglementaire, de renforcer la transparence et la gouvernance, d’assurer l’intégrité environnementale et l’équité dans la répartition des bénéfices, en plus de mobiliser des financements massifs.
Elle a relevé que le marché carbone demeure un instrument économique de premier ordre qui constitue, au Maroc, un outil politique et social, essentiel pour asseoir la transition énergétique, économique et sociale.
En outre, Mme Benali a fait remarquer que l’engagement du Maroc ne répond pas à une logique de conformité ou de simple alignement international, mais procède d’un choix profondément éthique, stratégique et économique, mû par la conviction que l’action climatique ne doit plus être l’apanage exclusif des grands émetteurs, mais doit au contraire s’appuyer sur les atouts compétitifs des pays comme le nôtre.
La ministre a, à cet égard, mis en avant le potentiel du Royaume en énergies renouvelables et les investissements importants engagés ces dernières décennies dans les infrastructures physiques et immatérielles, ce qui permet le développement d’un marché carbone.
Parallèlement, Mme Benali a estimé que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM – Carbon Border Adjustment Mechanism) s’est révélé être une opportunité plus qu’une contrainte pour le Maroc, du fait qu’il a permis d’insuffler cette politique industrielle énergétique et de compétitivité pour accélérer la transition énergétique, en particulier au profit des industries et des services exportateurs.
Pour elle, la certification carbone devient ainsi un véritable instrument de compétitivité, de préservation des parts de marché et de soutien à la décarbonation des chaînes de valeur internationales.
Cette conférence s’est articulée autour de panels abordant, entre autres, le développement de projets sur les marchés carbone en Afrique, les perspectives des acheteurs et investisseurs sur ces marchés, ainsi que sur l’émergence de Casablanca comme un hub régional du marché carbone.
]]>De Achoura à Toto : la jeunesse en feu
https://lnt.ma/de-achoura-a-toto-la-jeunesse-en-feu/
Wed, 09 Jul 2025 10:17:10 +0000https://lnt.ma/?p=532069Les célébrations de Achoura ont depuis longtemps été le théâtre de débordements des festivités, avec leurs lots de tristes anecdotes d’enfants ou de jeunes pris dans des drames pyrotechniques. Mais, les images que nous avons vues cette année sont dignes d’émeutes urbaines, de guérillas même. La symbolique est toute trouvée, les feux d’artifice laissent la […]
]]>Les célébrations de Achoura ont depuis longtemps été le théâtre de débordements des festivités, avec leurs lots de tristes anecdotes d’enfants ou de jeunes pris dans des drames pyrotechniques. Mais, les images que nous avons vues cette année sont dignes d’émeutes urbaines, de guérillas même. La symbolique est toute trouvée, les feux d’artifice laissent la place à des feux de détresse pour une certaine jeunesse marocaine. Les flammes, les jets de projectiles, les affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, les bonbonnes de gaz qui explosent… Ce n’est plus la fête. C’est un signal d’alarme.
Car derrière les fumigènes artisanaux et les pétards surpuissants se cachent des années de marginalisation qui ont conduit de l’oisiveté au détachement et à la violence.
Alors que fait-on ? On condamne. On partage les images. On s’indigne. Et on oublie, jusqu’à l’année suivante. Pourtant tout le monde sait que si certains jeunes brûlent la rue, c’est aussi parce qu’ils n’ont pas de place dans l’école, dans l’emploi, dans la ville. Que l’urbanisme lui-même les parque à la périphérie, les repousse vers des zones où ce fameux progrès du Maroc est un mirage.
Pour autant, doit-on accepter comme une fatalité que les habitants, les familles, les enfants et même les forces de l’ordre subissent cette violence inouïe ? Le désœuvrement est-il un blanc-seing à la prise en otage du reste de la société ? N’y a-t-il pas une voie individuelle ou alternative pour essayer de s’élever ou de sortir de la précarité que pourraient emprunter chacun de ces jeunes, comme le font des millions d’autres chaque jour et qui prouvent que sombrer dans la violence n’est pas la seule solution ?
Même si les textes de Toto sont crus et durs, et qu’il faut encore rappeler aux vieux schnocks de tout âge que le Rap est un style musical artistique et qu’Eminem ne s’excuse pas pour ses gros mots, ce rappeur est désormais un modèle de réussite pour la jeunesse. Et c’est là tout le paradoxe, Toto parle de galères dans ses textes mais force l’admiration pour sa réussite et donne de l’espoir à nos jeunes. Comme il le dit lui-même dans un de ses textes : « J’ai changé ma vie, j’viens du noir et j’brille comme une étoile ».
La jeunesse a besoin d’exutoires et d’échappatoires et parfois l’art est le seul miroir, même déformant, qu’elle possède. Le fait que certains, qui ont pourtant du entendre parler de Woodstock, ne soient pas capables de faire la différence entre des délinquants émeutiers et des festivaliers, est symptomatique du problème. Or, en réalité, il faudrait résorber le premier problème et amplifier le second phénomène.
L’État est en première ligne face à la violence inouïe que certains jeunes génèrent, pendant Achoura mais aussi le reste de l’année aux abords des stades de football par exemple. La réponse des autorités est ferme, sur le plan sécuritaire et sur le plan judiciaire comme en témoignent les réformes en cours. Mais, cela ne peut pas suffire. Et, si on ne fera pas d’un délinquant un doctorant à l’UM6P du jour au lendemain, il faudra bien commencer à un moment donné à s’attaquer au fond plutôt qu’à la forme. Désenclaver les quartiers populaires, les aménager dignement, offrir des perspectives d’emploi réelles et à proximité, sauver les destins, un par un s’il le faut, mais s’y atteler est la priorité.
D’autant qu’en dézoomant du prisme unique de la jeunesse, le reste de la société porte les mêmes paradoxes. L’état des plages pendant la canicule récente, qui ressemblaient plus à des camps de réfugiés ou de déplacés qu’à des scènes de vacanciers profitant des plaisirs du littoral, sont un bel exemple de la dualité permanente dans laquelle nous vivons. Nous pouvons nous contenter de constater que les autorités interviennent sur place pour faire retirer les draps et les tentes sur les plages, ou se demander pourquoi certaines familles marocaines n’ont pas d’autres échappatoires que de s’approprier une partie de l’espace collectif pour ressentir un semblant de bien-être.
]]>Détention préventive : un recul historique sous la barre des 30 %
https://lnt.ma/detention-preventive-un-recul-historique-sous-la-barre-des-30/
Wed, 09 Jul 2025 10:12:02 +0000https://lnt.ma/?p=532083Le taux de détention préventive au Maroc a connu une baisse significative, atteignant à certains moments moins de 30 % du total de la population carcérale, selon une circulaire adressée récemment par le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, Président du Ministère public, Hicham Balaoui, aux responsables des parquets au sein des […]
]]>Le taux de détention préventive au Maroc a connu une baisse significative, atteignant à certains moments moins de 30 % du total de la population carcérale, selon une circulaire adressée récemment par le Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, Président du Ministère public, Hicham Balaoui, aux responsables des parquets au sein des juridictions du Royaume.
Cette évolution, considérée comme un recul historique, résulte en grande partie des efforts de coordination engagés entre les composantes des commissions locales et régionales créées conformément à la circulaire conjointe émise le 1er juin 2023 par la Présidence du Ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Ces commissions ont pour mission de suivre de manière régulière la situation des personnes en détention provisoire.
Selon M. Balaoui, cette coordination renforcée a permis d’améliorer sensiblement les indicateurs de performance relatifs à la gestion des dossiers des personnes en détention préventive. Il a souligné que le seuil atteint constitue un niveau jamais observé auparavant, traduisant une évolution marquante dans la mise en œuvre de la politique pénale en matière de privation de liberté.
La circulaire attire toutefois l’attention sur une hausse récurrente du nombre de détenus préventifs durant les périodes estivales, en lien avec les contraintes organisationnelles et humaines liées aux vacances judiciaires. Ce constat appelle, selon le Président du Ministère public, à une mobilisation proactive des différentes parties concernées afin d’éviter toute accumulation de dossiers non traités, dans le respect des exigences d’équilibre entre sécurité publique et respect des libertés individuelles.
À cet égard, M. Balaoui insiste sur la nécessité de consolider les efforts entrepris pour faire de la détention préventive une mesure d’exception, appelant les magistrats du parquet à une utilisation raisonnée et proportionnée de cette procédure. Il plaide également pour un recours accru aux alternatives prévues par la législation, notamment les mesures de justice réparatrice, en s’appuyant sur les précédentes circulaires encadrant ces pratiques.
Il exhorte, en outre, à une vigilance renforcée dans le traitement des dossiers des personnes placées en détention préventive, notamment en programmant les affaires concernées dans les délais les plus proches prévus par la loi. Cette démarche doit être accompagnée d’une coordination étroite avec les présidents de juridictions, afin d’assurer une gestion fluide des procédures et de garantir un traitement équitable et rapide des affaires en cours.
Enfin, M. Balaoui invite les parquets à suivre de manière constante l’évolution des dossiers concernés, à intervenir rapidement en cas de difficultés, et à appliquer rigoureusement les principes énoncés dans cette circulaire.
]]>Secteur bancaire : Les indicateurs d’inclusion financière progressent, les fondamentaux se renforcent
https://lnt.ma/secteur-bancaire-les-indicateurs-dinclusion-financiere-progressent-les-fondamentaux-se-renforcent/
Wed, 09 Jul 2025 10:11:22 +0000https://lnt.ma/?p=532082La Centrale des Comptes Bancaires de Bank Al-Maghrib a recensé, à fin décembre 2024, un total de 38,2 millions de comptes bancaires ouverts, en hausse annuelle de 5,2 %. Ces données, publiées dans le rapport annuel de BAM sur les comptes bancaires, confirment une dynamique soutenue dans le secteur, bien que le rythme d’ouverture de […]
]]>La Centrale des Comptes Bancaires de Bank Al-Maghrib a recensé, à fin décembre 2024, un total de 38,2 millions de comptes bancaires ouverts, en hausse annuelle de 5,2 %. Ces données, publiées dans le rapport annuel de BAM sur les comptes bancaires, confirment une dynamique soutenue dans le secteur, bien que le rythme d’ouverture de nouveaux comptes ait connu un léger ralentissement.
Les comptes chèques continuent de représenter la majorité des comptes ouverts, avec 24,3 millions d’unités, soit 64 % du total. Ils sont suivis par les comptes sur carnets (11,3 millions, soit 30 %), les comptes courants (1,8 million, soit 5 %), et les comptes libellés en devises étrangères (123 945, soit 0,3 %), dont 76 % sont en euros.
Au cours de l’année 2024, 3,1 millions de nouveaux comptes ont été ouverts, marquant une baisse de 6,1 % par rapport à l’année précédente. Le nombre de personnes détenant au moins un compte bancaire a atteint 19,1 millions, dont 3,1 % sont des personnes morales, soit 589 026 entités.
Concernant les personnes physiques, BAM recense 18,5 millions de détenteurs de compte, répartis entre 39 % de femmes et 61 % d’hommes. Les personnes âgées de 60 ans et plus représentent la tranche la plus importante avec 4,3 millions de titulaires, suivies des 35-45 ans (3,8 millions) et des moins de 25 ans (1,8 million).
La majorité des titulaires de comptes bancaires détiennent un seul compte (47 %), tandis que 29 % disposent de deux comptes et 13 % de trois. Par ailleurs, 883 579 personnes physiques ont ouvert leur premier compte bancaire en 2024, contre 874 947 un an plus tôt.
Taux de détention bancaire en hausse à 58 % en 2024
Bank Al-Maghrib note également une amélioration notable du taux de détention bancaire, qui atteint 58 % à fin 2024 contre 54 % l’année précédente. Ce taux, qui mesure la part des personnes résidant au Maroc et détenant au moins un compte actif par rapport à la population adulte, tient désormais compte des données actualisées du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2024), en remplacement des projections démographiques précédemment utilisées.
Le nombre de personnes physiques titulaires d’au moins un compte bancaire actif a ainsi progressé de 3 % pour atteindre 15,4 millions d’individus. L’analyse par genre montre une évolution positive avec un taux de détention passé de 67 % à 70 % chez les hommes adultes et de 42 % à 46 % chez les femmes adultes.
Par catégorie d’âge, les hommes âgés de 25 à 30 ans affichent le taux de détention le plus élevé, à 82 %, tandis que chez les femmes, ce taux culmine à 56 % pour les 60 ans et plus.
Solidité renforcée du secteur bancaire selon le CCSRS
Dans un communiqué distinct publié le 7 juillet, le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS) indique que le secteur bancaire a renforcé ses fondamentaux en 2024, avec une progression de 24 % du résultat net social, portée notamment par la performance des activités de marché.
Le rendement moyen des actifs bancaires s’établit à 0,9 %, tandis que celui des fonds propres atteint 9,5 %. Les banques affichent un ratio de fonds propres de base de 13,5 % et un ratio global de 16,2 % sur base sociale, des niveaux jugés satisfaisants au regard des exigences prudentielles.
Les tests de résistance macroéconomiques menés par Bank Al-Maghrib confirment la résilience du système bancaire face aux chocs. Les infrastructures des marchés financiers présentent par ailleurs un niveau de risque faible, tant sur le plan opérationnel que financier.
Le CCSRS a validé lors de sa 21e réunion le rapport sur la stabilité financière pour l’année 2024 et le bilan de la feuille de route 2022-2024. Il a également salué les efforts menés en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, tout en encourageant la poursuite des réformes en vue du troisième cycle d’évaluation du GAFIMOAN prévu en 2026.
]]>Protection de l’enfance : le ministère prépare un système d’information intégré
https://lnt.ma/protection-de-lenfance-le-ministere-prepare-un-systeme-dinformation-integre/
Wed, 09 Jul 2025 10:06:30 +0000https://lnt.ma/?p=532079La ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya, a annoncé, mardi à la Chambre des conseillers, la préparation d’un projet de système d’information intégré de protection de l’enfance qui vise à assurer le suivi des enfants dans le processus de protection, allant de l’identification des cas et leur […]
]]>La ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, Naima Ben Yahya, a annoncé, mardi à la Chambre des conseillers, la préparation d’un projet de système d’information intégré de protection de l’enfance qui vise à assurer le suivi des enfants dans le processus de protection, allant de l’identification des cas et leur accompagnement jusqu’à leur intégration.
En réponse à des questions sur « les politiques intégrées de protection de l’enfance », la ministre a relevé que ce système englobe le renforcement des capacités des intervenants dans les dispositifs territoriaux, le soutien à la création de structures de proximité pour la protection de l’enfance et la généralisation de la mise en place de centres d’accompagnement de la protection de l’enfance dans les provinces sous la supervision des délégations provinciales de l’Entraide Nationale, encadrés par des équipes expérimentés en la matière.
Dans ce sens, elle a rappelé la création de 43 unités de protection de l’enfance au niveau national, en partenariat avec les associations, pour un coût dépassant 11 millions de dirhams, en coordination avec les centres d’accompagnement pour la protection de l’enfance. Aussi elle a noté que les efforts se poursuivent pour appuyer le service d’aide mobile d’urgence sociale dans plusieurs villes, qui œuvrent principalement avec les enfants en situation de rue, avec la programmation de la création de dix nouvelles unités en 2025 et la mise à disposition de 20 unités en 2024.
Intégration de 1400 enfants
Dans le même registre, Mme Ben Yahya a ajouté que ces structures ont permis en 2024 l’intégration de 1400 enfants en situation de rue, alors que le nombre des bénéficiaires de services d’aide mobile d’urgence sociale au premier semestre de 2025 a atteint environ 1099 enfants.
Aussi, elle a mis en avant la contribution de l’Entraide Nationale dans l’intégration et la réintégration des enfants, faisant état de l’intégration de 259 enfants dans les programmes de formations professionnelle et de formation en alternance, et la réinsertion scolaire de 585 enfants en situation d’abandon scolaire.
Par ailleurs, elle a noté la poursuite de l’amélioration de la qualité de prise en charge des enfants en situation difficile au sein des institutions de protection sociale, à travers le renforcement du cadre légal et l’élaboration des textes organiques de la loi relative à ces institutions, outre le renforcement des mécanismes de prise en charge psychologique pour traiter les traumatismes chez les enfants.
Par ailleurs, Mme Ben Yahya a relevé que l’évaluation du premier programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l’enfance a révélé plusieurs acquis, dont le renforcement du cadre légal et des mécanismes de gouvernance et de coordination, ainsi que le développement des structures de protection aux niveaux des tribunaux, des hôpitaux et auprès de la Sûreté Nationale et de la Gendarmerie Royale, outre l’Entraide nationale et les associations.
Parallèlement, cette évaluation a mis en évidence le besoin d’un système intégré de protection de l’enfance en situation difficile, ainsi que certaines conclusions relatives aux défis, en relation avec la mise en œuvre territoriale des mesures de politique publique, dont notamment les mesures d’opérationnalisation des dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance dans les provinces, et la multiplicité des intervenants dans les différentes questions relatives à l’enfance.
Sur la base de ces conclusions, Mme Ben Yahya a souligné que le ministère œuvre à l’élaboration du deuxième programme national exécutif de la politique publique intégrée de protection de l’enfance au titre de 2026, qui met les droits de l’enfant et ses intérêts au cœur de l’action gouvernementale, conformément aux Hautes Orientations Royales, aux dispositions constitutionnelles et aux recommandations de la commission des droits de l’enfant à l’issue de l’examen du troisième et quatrième rapport relatif à la mise en œuvre de la convention sur les droits de l’enfant.
Ce programme accorde une importance particulière à la dimension de la prévention, pour son rôle dans la réduction du coût de la protection et dans la prévention de toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard des enfants, en se concentrant également sur l’élargissement de l’offre de services pour réaliser la justice territoriale, et dans la création d’une nouvelle génération de services prenant en compte les différentes étapes de l’enfance, ainsi que le développement personnel et le divertissement.
]]>Fès–Taounate : Lancement de la 3ème tranche de la voie express
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Wed, 09 Jul 2025 09:51:02 +0000https://lnt.ma/?p=532073Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a donné, mardi, le coup d’envoi des travaux de réalisation de la troisième tranche de la voie express reliant Fès à Taounate, pour un coût global d’environ 324 millions de dirhams. Ce tronçon de 19 kilomètres reliera la route provinciale n°5319 à l’entrée de la commune […]
]]>Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a donné, mardi, le coup d’envoi des travaux de réalisation de la troisième tranche de la voie express reliant Fès à Taounate, pour un coût global d’environ 324 millions de dirhams.
Ce tronçon de 19 kilomètres reliera la route provinciale n°5319 à l’entrée de la commune de Aïn Kansra.
Le lancement de ce projet s’est déroulé à l’occasion de la visite effectuée par M. Baraka dans la province de Taounate, pour faire le point sur l’état d’avancement du chantier de dédoublement de la route nationale n°8, sur une distance de 73 kilomètres et ayant mobilisé une enveloppe budgétaire globale de 1,56 milliard de dirhams.
M. Baraka a indiqué que cette nouvelle route permettra, une fois achevée, de réduire de manière significative le temps de trajet entre Fès et Taounate, d’améliorer la sécurité routière et de réduire les accidents de la circulation sur cet axe structurant.
Il a précisé que ce chantier d’envergure, fruit d’un partenariat entre le ministère de l’Équipement et de l’Eau et le conseil de la région Fès-Meknès, s’inscrit dans le cadre du programme de développement régional de Fès–Meknès.
Lors de cette visite, M. Baraka a également pris connaissance d’une série de projets routiers réalisés, en cours de réalisation ou programmés dans la province de Taounate, mobilisant des investissements respectifs de 380 millions de dirhams, 302 millions de dirhams et 82 millions de dirhams. Ces projets concernent notamment la réalisation d’ouvrages d’art, la réduction des disparités territoriales, ainsi que l’entretien, l’élargissement et le renforcement des infrastructures routières.
De son côté, le directeur du projet de la voie express Fès–Taounate, Mohamed Mouhtadi a indiqué que le 1er tronçon (Taounate-Ouled Daoud, 16 km) et le 2ème tronçon (19 km) affichent un taux d’avancement respectivement de 85 % et de 35 %, pour une enveloppe de 303 millions de dirhams, alors que le 4ème tronçon (Aïn Kansra – Fès, 17 km) est actuellement en phase d’étude.
Ce projet nécessite la réalisation de 11 ouvrages d’art, dont une structure majeure de 264 mètres sur l’oued Ouergha qui est en cours de construction, tandis que les 10 autres ouvrages sont en phase finale d’étude.
En marge de cette visite, le ministre et le gouverneur de la province de Taounate, Saleh Daha, ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de partenariat portant sur la réalisation de la rocade de la ville de Taounate, pour un montant de 70 millions de dirhams.
Cette infrastructure vise à améliorer la fluidité de la circulation, faciliter la traversée urbaine et renforcer l’attractivité économique du territoire, dans le cadre des efforts déployés pour la modernisation du réseau routier régional.
]]>Cent jours d’action pour l’UACC : structuration et ouverture dans le secteur de la communication
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Tue, 08 Jul 2025 16:47:59 +0000https://lnt.ma/?p=532047Lors d’une conférence de presse tenue mardi 8 juillet pour présenter la feuille de route de son nouveau bureau exécutif et faire le point sur ses premières réalisations, cent jours après son installation, l’Union des Agences Conseil en Communication (UACC) a dressé un bilan d’étape. L’occasion pour l’organisation de réaffirmer ses ambitions : structurer davantage […]
]]>Lors d’une conférence de presse tenue mardi 8 juillet pour présenter la feuille de route de son nouveau bureau exécutif et faire le point sur ses premières réalisations, cent jours après son installation, l’Union des Agences Conseil en Communication (UACC) a dressé un bilan d’étape. L’occasion pour l’organisation de réaffirmer ses ambitions : structurer davantage le secteur, renforcer les synergies entre acteurs et consolider son ancrage à l’international.
Pour Ali Boujena, directeur général de l’UACC, ces cent premiers jours témoignent de l’engagement d’un bureau « à l’écoute, proactif et mobilisé », avec pour ligne directrice de « consolider les acquis tout en élargissant les horizons » du secteur.
Dans un contexte de mutation rapide des métiers de la communication, cette nouvelle orientation s’appuie sur une stratégie structurée autour de sept priorités : fédérer l’ensemble des acteurs du marché, produire des données sectorielles fiables, promouvoir l’expertise marocaine à l’international, développer la formation continue, améliorer les conditions d’exercice, encourager l’innovation, notamment autour de l’intelligence artificielle, et inscrire l’action de l’UACC dans la Vision 2030 du Royaume.
Hassan Rouissi, président de l’UACC, a rappelé que cette approche s’inscrit « dans la continuité des précédents bureaux », tout en exprimant une volonté renforcée de positionner l’UACC comme un acteur central dans la transformation du secteur, au service « d’un écosystème transparent, innovant et tourné vers l’avenir ».
Parmi les évolutions marquantes depuis février 2025, l’élargissement de la base de membres : douze nouvelles agences ont rejoint l’Union, portant le total à 53. Une nouvelle campagne d’adhésion est d’ores et déjà prévue pour le dernier trimestre de l’année, avec un accompagnement personnalisé pour intégrer progressivement les nouveaux entrants aux travaux de l’association, a souligné l’UACC.
L’ouverture à l’international constitue un autre levier de développement majeur. L’UACC a intégré deux instances de référence : l’EACA (European Association of Communications Agencies) et VoxComm, réseau mondial des agences-conseils. Ces adhésions offrent un accès direct à des standards internationaux, favorisent une veille sectorielle enrichie et ouvrent des perspectives de collaboration à plus grande échelle.
Sur le plan national, l’UACC poursuit l’intensification de ses liens avec les institutions. Elle a participé aux travaux préparatoires des Assises de la Publicité, initiées par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et consolide ses alliances avec des acteurs tels que le Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), Les Impériales, la CGEM, ainsi qu’avec plusieurs établissements d’enseignement supérieur.
Trois enjeux ont particulièrement retenu l’attention lors de la conférence : d’abord la déontologie et la transparence, avec la volonté de renforcer les règles éthiques de la profession et de participer activement à la structuration du marché via les Assises de la Publicité ; ensuite la relation agences–médias, jugée cruciale et perfectible, avec un appel à davantage de concertation notamment par la création d’une commission dédiée ; enfin, l’intelligence artificielle, perçue comme un levier majeur de transformation, mais qui nécessite une montée en compétences des professionnels et une intégration responsable dans les pratiques métiers.
Pour mettre en œuvre ces orientations, l’UACC s’appuie sur un dispositif interne structuré : huit commissions thématiques, activées depuis mars, couvrent des sujets variés tels que le recrutement, les relations institutionnelles, la jeunesse ou encore la production de données. À cela s’ajoute le programme « UACC Level Up », qui propose des sessions de formation autour de thèmes clés comme l’IA, le positionnement de marque ou les enjeux du recrutement dans la filière.
]]>SOS Villages d’Enfants Maroc organise un Hackathon pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes
https://lnt.ma/sos-villages-denfants-maroc-organise-un-hackathon-pour-soutenir-lentrepreneuriat-des-jeunes/
Tue, 08 Jul 2025 15:00:27 +0000https://lnt.ma/?p=532044L’association SOS Villages d’Enfants Maroc a annoncé le lancement d’un Hackathon dédié à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes issus de ses programmes d’accompagnement, en particulier ceux sans soutien familial. L’événement se tiendra le 16 juillet au Village d’Enfants SOS de Dar Bouazza, sous le thème « L’entrepreneuriat par et pour les jeunes ». […]
]]>L’association SOS Villages d’Enfants Maroc a annoncé le lancement d’un Hackathon dédié à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes issus de ses programmes d’accompagnement, en particulier ceux sans soutien familial. L’événement se tiendra le 16 juillet au Village d’Enfants SOS de Dar Bouazza, sous le thème « L’entrepreneuriat par et pour les jeunes ».
Cette initiative s’inscrit dans une approche à la fois participative et orientée vers l’autonomisation économique. Elle vise à doter les jeunes d’outils concrets pour développer leurs idées entrepreneuriales et favoriser leur insertion socioprofessionnelle. À la suite d’un appel à candidatures, plus de 100 jeunes ont manifesté leur intérêt, dont 20 ont été sélectionnés pour suivre un programme de formation intensive de 60 heures, centré sur le développement de compétences entrepreneuriales et la transformation d’idées en projets réalisables.
Selon Samya El Mousti, Directrice Nationale de SOS Villages d’Enfants Maroc, cette démarche traduit la volonté de l’organisation de faire émerger le potentiel de chaque jeune accompagné, indépendamment de son parcours familial. Elle a souligné que « l’entrepreneuriat constitue un levier efficace pour favoriser l’autonomie, stimuler la créativité et encourager la création de valeur au sein de cette jeunesse souvent confrontée à des défis majeurs d’inclusion ».
Lors du Hackathon, les participants seront invités à présenter leurs projets devant un jury composé de professionnels, d’experts sectoriels et de représentants d’organismes partenaires. Trois initiatives seront distinguées et recevront un soutien financier respectif de 50 000, 30 000 et 20 000 dirhams. Au-delà des prix, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement spécifique après l’événement pour favoriser la concrétisation de leurs idées.
L’ensemble des jeunes participants auront également l’occasion d’échanger avec des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, notamment des incubateurs, en vue d’explorer les possibilités de financement et de développement de leurs projets.
]]>Création de 12 Agences Régionales d’Urbanisme et d’Habitat, ce qu’il faut savoir
https://lnt.ma/creation-de-12-agences-regionales-durbanisme-et-dhabitat-ce-quil-faut-savoir/
Tue, 08 Jul 2025 14:38:53 +0000https://lnt.ma/?p=532046Le Conseil du Gouvernement vient d’approuver le projet de loi n° 64.23 portant création des Agences Régionales d’Urbanisme et d’Habitat, préparé par la ministre de l’Habitat Fatima Ezzahra El Mansouri. Pour elle, ce texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations royales, contenues dans le discours du Trône du 29 juillet […]
]]>Le Conseil du Gouvernement vient d’approuver le projet de loi n° 64.23 portant création des Agences Régionales d’Urbanisme et d’Habitat, préparé par la ministre de l’Habitat Fatima Ezzahra El Mansouri.
Pour elle, ce texte s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations royales, contenues dans le discours du Trône du 29 juillet 2020, insistant sur la nécessité « d’accélérer le lancement d’une réforme profonde du secteur public et de remédier aux dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics, en vue de renforcer la complémentarité et la cohérence de leurs missions ».
Et d’ajouter que ledit projet de loi s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Instructions Royales issue de la séance de travail présidée par le Souverain, le 17 octobre 2023, consacrée à l’Urbanisme et l’Habitat et actant la création de 12 Agences Régionales d’Urbanisme et d’Habitat. Il vise aussi à concrétiser les recommandations issues du Dialogue National sur l’Urbanisme et l’Habitat, ainsi que celles de la Cour des comptes concernant le repositionnement des Agences Urbaines : ‘‘ Le Maroc a engagé, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, de profondes réformes visant à territorialiser les politiques publiques, moderniser l’administration et concrétiser la régionalisation avancée. Dans cette dynamique, le ministère a élaboré un projet de loi structurant, portant création de 12 Agences Régionales de l’Urbanisme et de l’Habitat ».
Et de préciser que : « ce projet de loi découle d’un diagnostic approfondi sur l’organisation actuelle des structures du Ministère. Ce diagnostic a mis en évidence des dysfonctionnements et des lacunes au niveau des services centraux et déconcentrés ainsi qu’au niveau des établissements publics sous tutelle, notamment les agences urbaines ». En effet, cette refonte, tant attendue, s’inscrit dans le prolongement du regroupement des structures centrales, opéré par Décret n° 2-23-751 du 7 joumada II 1445 (21 décembre 2023) fixant les attributions et l’organisation du MATNUHPV. Elle vise à restructurer et moderniser les agences urbaines, en les inscrivant dans un cadre institutionnel harmonisé et régionalisé.
Le projet de loi poursuit plusieurs objectifs complémentaires. Il prévoit d’abord le repositionnement territorial des agences urbaines à l’échelle régionale, avec la création de douze Agences régionales de l’urbanisme et de l’habitat, tout en maintenant la proximité grâce à d’éventuelles représentations préfectorales et provinciales. Il redimensionne ensuite les missions de ces nouvelles structures : élaboration de la planification territoriale, soutien au développement, accompagnement des investissements, veille sur les dynamiques locales et mise en œuvre de la politique nationale destinée à faciliter l’accès au logement. Parallèlement, le texte améliore leur statut juridique et leur mode de gouvernance, en redéfinissant leur champ d’intervention pour accroître leurs capacités de gestion dans un cadre d’efficacité et d’efficience. Enfin, il adapte leurs prérogatives aux exigences de la réforme de la gouvernance territoriale, afin d’harmoniser leurs interventions avec les objectifs et les orientations du développement régional.
Le projet de loi prévoit un ensemble de mesures destinées à renforcer l’efficacité et la cohérence de l’action publique. D’abord, il consolide les missions de planification, de gestion urbaine et de développement rural, tout en intensifiant le soutien à l’investissement et en valorisant l’offre territoriale. Il introduit également une dimension accrue d’ingénierie territoriale, de veille et d’expertise, de façon à éclairer les décisions stratégiques. Par ailleurs, le texte facilite l’accès au logement et s’attaque résolument à l’habitat insalubre. Il autorise aussi la création de filiales ou la prise de participation dans des sociétés, lorsque cela s’avère nécessaire à la réalisation des missions. Sur le plan institutionnel, il modernise la gouvernance en réduisant la taille du Conseil d’administration, en instituant des comités spécialisés et en assouplissant les modalités de réunion. Pour fluidifier la transition, il unifie le statut du personnel et, enfin, il élargit la palette des ressources financières mobilisables afin d’assurer une meilleure soutenabilité des projets.
Pour conclure, El Mansouri a fait valoir que « cette réforme vise à doter les territoires de structures régionales intégrées, agiles et stratégiques, à même de soutenir la régionalisation avancée et d’accompagner efficacement les politiques publiques d’aménagement et d’habitat et capable d’impulser des dynamiques territoriales intégrées, durables et inclusives ».