
Crédit du Maroc (CDM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont signé, mardi 4 février, une convention de partenariat dans le cadre du programme « Green value Chain », soutenu par l’Union Européenne et le Fonds Vert pour le Climat.
Annoncée en avril 2019, cette coopération permet à CDM de renforcer son positionnement RSE en faveur du développement des énergies vertes.
« Crédit du Maroc s’associe aujourd’hui à la BERD pour booster l’économie verte et les chaine de valeur au Maroc », a déclaré Bernard Muselet, président du directoire de Crédit du Maroc. Et d’ajouter : « Ce partenariat permettra certes aux PME et PMI d’accéder à des financements verts, mais il leur offre également, au-delà du financement, la possibilité de bénéficier d’accompagnement et d’expertise technique pour améliorer leur compétitivité. »
Il est à rappeler que la ligne de financement « Green value Chain » est destinée à renforcer la compétitivité des PME opérant dans des écosystèmes et chaines de valeur industrielles en leur permettant d’accéder à un financement dédié aux investissements de modernisation à composante « verte ».
En 2019, la BERD a investi près de 10 milliards d’euros dans l’ensemble des pays où elle opère, dont 46% destinés à l’économie verte, a soulevé Francis Malige, Managing Directeur Institutions Financières de la BERD.
Cette ligne accordée à CDM s’élève à 20 millions d’euros. La BERD fournit 15 millions d’euros et le fond vert pour le Climat, dont la BERD est le premier partenaire dans le monde, fournit 5 millions d’euros.
« CDM, qui est résolument engagé dans l’écosystème marocain pour être un opérateur financier solide et responsable au service de ses clients, a pour ambition de devenir un acteur reconnu en matière de responsabilité sociétal et de développement durable », a déclaré M. Muselet.
La banque a déjà identifié 300 entreprises éligibles sur un portefeuille initial de 2300 entreprises.
Il est question d’entreprises de droit marocain qui sont privées à 69%, réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros et n’ayant pas plus de 250 salariés.
Tous les secteurs d’activité sont éligibles sauf les services financiers, alcools forts, jeux de hasard, tabac et produits militaires.
Cette ligne de financement devrait bénéficier à une quarantaine d’entreprises, a précisé M. Malige, avec un crédit pouvant aller jusqu’à 1 million d’euros pour les entreprises qui montent toute une chaine de production.
A. Loudni