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]]>Pinterest, avec plus de 500 millions d’utilisateurs actifs mensuels, devient un lieu clé pour les marques cherchant à capter l’attention des consommateurs prêts à acheter. Matt Hogle, vice-président des ventes mondiales PME chez Pinterest, explique que ce partenariat permettra aux marques de ces nouveaux marchés de toucher des millions d’utilisateurs passionnés par la découverte de nouvelles idées et prêtes à passer à l’achat.
Depuis leur première collaboration en 2023, Aleph et Pinterest ont développé des campagnes transfrontalières. Avec ce nouvel accord, Aleph va étendre cette portée à 11 marchés supplémentaires. Ignacio Vidaguren, COO d’Aleph, souligne les avantages pour les annonceurs : « La possibilité de faire de la publicité sur Pinterest dans ces marchés offrira une grande opportunité aux marques et détaillants pour atteindre de nouveaux clients».
Achraf El Filali, directeur national d’Aleph au Maroc, exprime son enthousiasme pour le partenariat avec Pinterest, soulignant que la plateforme est idéale pour les entreprises souhaitant atteindre les consommateurs qui enregistrent des produits pour des achats futurs. Il précise que 93 % des utilisateurs planifient leurs achats avec Pinterest, et 87 % réalisent effectivement un achat basé sur ce qu’ils ont vu sur la plateforme.
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]]>Près de 30 000 morts, dont une vaste majorité de femmes et d’enfants ; des centaines de milliers de civils déplacés, massés, littéralement coincés dans le sud de la bande de Gaza, une zone jusqu’alors relativement épargnée par les combats et les bombardements, mais que Tsahal a commencé de pilonner depuis quelques jours ; la faim, le froid, la maladie, la terreur, la mort partout. Depuis le début du mois d’octobre, les rares images et témoignages qui parviennent de l’enclave palestinienne racontent toute l’horreur d’une guerre que beaucoup, bien au-delà des sociétés musulmanes, n’hésitent plus à qualifier de véritable boucherie. Crimes de guerre ou crimes contre l’humanité : quel mot pour dire l’indicible ?
Indignation internationale
Pour l’ONG Amnesty International, les attaques israéliennes sont « illégales, (…) menées sans discrimination (…) et doivent faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre ». En décembre déjà, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme réclamait que soit ouverte une enquête sur « la possible commission d’un crime de guerre » par les forces armées israéliennes opérant à Gaza. De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé fin janvier que « la population de Gaza est soumise à une destruction d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent. Rien ne peut justifier le châtiment collectif d’une population ». De partout et, singulièrement, des pays et dirigeants du « Sud global », parviennent les condamnations et les appels au cessez-le-feu.
Les sociétés civiles ne sont pas en reste. Aux quatre coins du monde sont organisés des rassemblements, des manifestations monstres, des évènements divers et variés qui rappellent les dirigeants israéliens et occidentaux à leur plus élémentaire devoir d’humanité – en vain, pour l’heure. Alors les citoyens, qui sont aussi des consommateurs, actionnent l’un des rares leviers à la disposition de tout un chacun : le boycott. Depuis plusieurs semaines maintenant, de nombreux appels au boycott des marques et entreprises israéliennes – mais aussi américaines ou européennes – essaiment, décuplés par la puissance et la viralité des réseaux sociaux. En Egypte, au Maroc et au Proche-Orient, jeunes et moins jeunes se détournent des Coca-Cola, Pepsi, Starbucks et autres McDonald’s, tous accusés de soutenir plus ou moins directement le massacre en cours à Gaza.
Carrefour, McDonald’s, Zara… : des fake news malgré tout
L’arme du boycott ne date pas d’hier et est, notamment, régulièrement utilisée par les opposants à la politique de l’État d’Israël – le mouvement « BDS », pour « Boycott désinvestissement sanctions » en a même fait sa pierre angulaire. Il n’est donc pas étonnant que ce mode de protestation pacifique connaisse un regain de popularité à l’occasion du conflit en cours ; ni que les réseaux sociaux fournissent une caisse de résonance à ces appels au boycott, qui émanent d’ONG et associations de soutien au peuple palestinien, ou encore d’influenceurs, d’activistes ou de simples citoyens. Mais la guerre est aussi, toujours, celle de l’information – et de la désinformation. Or on constate « une véritable explosion de fausses informations liées au conflit entre Israël et le Hamas », relève l’essayiste et spécialiste du Proche-Orient Matthieu Anquez.
Depuis le 7 octobre, le volume des fake news diffusées sur l’Internet francophone aurait même été « multiplié par 34 », selon l’expert : « cela va du militant d’extrême-droite israélien qui adopte une vision jusqu’au-boutiste de la guerre au sympathisant d’extrême-gauche français, qui souhaite encourager le boycott de certaines entreprises, en passant par un internaute marocain, sympathisant de la cause palestinienne ». Sur les réseaux sociaux, « chacun peut contribuer à diffuser de fausses informations, en fonction de ses propres biais de confirmation et de son agenda politique », explique Matthieu Anquez. Et ce, au risque que ses propres émotions, pour légitimes qu’elles soient, ne contribuent à relayer des « faits » qui n’en sont pas.
Cas d’école : sur Instagram, la photo d’un employé présumé du géant français de la distribution Carrefour, semblant offrir de la nourriture à des soldats israéliens, a enflammé les internautes. Et les usagers de la plateforme d’appeler, en masse, au boycott de l’enseigne française. Problème : « cette initiative est celle d’un salarié isolé d’un franchisé du groupe en Israël (…). Carrefour ne l’a en aucun cas autorisée et n’a jamais été au courant », précise Matthieu Anquez, non sans observer que « le contraire aurait relevé de l’absurde, (Carrefour) étant implanté dans de nombreux pays musulmans » et s’aliénant, ainsi, des millions de clients potentiels de façon volontaire. Un malentendu similaire a frappé le groupe McDonald’s, après que certains de ses franchisés israéliens aient, eux aussi, distribué des repas aux soldats de Tsahal – un geste qui n’engage que les dirigeants israéliens de la chaîne de fast-food et non l’ensemble des restaurants du monde, pourtant touchés par une vague de boycott à l’impact commercial « significatif », selon le groupe.
Vérifier l’information, un réflexe plus nécessaire que jamais
La liste de ces marques inquiétées pour leur soutien – fictif, exagéré ou sorti de son contexte – à Israël est sans fin : Zara, accusée d’avoir sorti une campagne de publicité se moquant de la souffrance des Palestiniens, alors que les visuels incriminés étaient validés plusieurs mois avant le 7 octobre ; Puma, qui a retiré son nom des maillots de l’équipe de football israélienne – là aussi, une décision prise bien avant le début du conflit ; Starbucks, qui aurait perdu 12 milliards de dollars en Bourse à la suite de sa condamnation des attaques du Hamas ; etc. Autant de cas avérés de désinformation qui soulèvent une question difficile : une cause, aussi juste et noble soit-elle, justifie-t-elle que l’on s’affranchisse des faits ?
D’autant que, si les appels au boycott peuvent avoir des conséquences à court terme, « ce type de campagne-là ne dure pas, ses effets ne durent pas, et ce à quoi on assiste ensuite c’est à un effet de rattrapage », note Didier Van Caillie, professeur de stratégie à HEC ULiège. Son confrère Tanguy de Wilde, professeur de droit international à l’UC Louvain, observe quant à lui que « dans un boycott d’initiative citoyenne, il n’y a pas quelque chose de structuré (…). Il peut donc y avoir un retournement rapide de conjoncture ».
LNT avec dépêches
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]]>Retour sur l’année où l’oiseau bleu de Twitter est devenu X.
– Ambiance –
A peine l’acquisition conclue, le patron de Tesla a licencié l’équipe dirigeante, sorti l’entreprise de la Bourse et congédié des centaines d’employés.
Après plusieurs vagues de licenciements, il reste moins de 1.500 salariés sur les quelque 8.000 que comptait l’entreprise de San Francisco.
Les rescapés ont dû s’engager à travailler « à fond, inconditionnellement » – et pas en télétravail – pour pouvoir rester, selon un ultimatum du chef.
Et cela n’a pas forcément suffi: même l’ancienne responsable Esther Crawford, qui avait dormi dans un sac de couchage au bureau les premiers jours, a été remerciée fin février.
En juillet, elle a décrit comment Elon Musk a installé un climat de « peur » au sein de la société autrefois plutôt connue pour son ambiance familiale.
Le dirigeant « audacieux » mais « lunatique » s’entoure de « béni-oui-oui » et fonde ses décisions « essentiellement sur son instinct », plutôt que sur les données ou l’expertise, a-t-elle raconté.
– Contenus –
Le milliardaire défend une approche radicale de la liberté d’expression qui s’est traduite par un assouplissement des règles sur la désinformation, la réduction des équipes de modération des contenus et le retour de nombreuses personnalités controversées.
Plusieurs associations ont constaté une hausse de la désinformation et du harcèlement.
La coche bleue, qui était auparavant gratuite mais réservée aux comptes authentifiés et notoires, est devenue payante et ouverte à tous, ce qui a rendu la plateforme moins lisible.
Le conflit actuel entre Israël et le Hamas illustre bien le problème: de multiples faux comptes soi-disant certifiés sèment la confusion, diffusant des images de conflits passés, colportant des conclusions hâtives sur des vidéos non vérifiées, etc.
La Commission européenne a annoncé le 12 octobre l’ouverture d’une enquête sur le réseau social pour la diffusion présumée de « fausses informations », « contenus violents et à caractère terroriste » ou « discours de haine », après les attaques du Hamas contre Israël.
Linda Yaccarino, la nouvelle directrice générale, a récemment estimé à 225 millions le nombre d’utilisateurs actuel, soit 11% de moins qu’avant l’acquisition.
– Argent –
Le changement de vision a aussi mis l’entreprise en mauvaise posture financière. Sa valeur est tombée à 20 milliards de dollars et les recettes publicitaires ont chuté de moitié, selon Elon Musk.
Un nouvel abonnement, « Blue », a été lancé de façon chaotique.
Les abonnés déboursent entre 8 et 11 dollars par mois pour voir moins de publicité et jouir de certains privilèges – outils d’édition, affichage prioritaire de leurs messages, coche bleue, etc.
Et le réseau pourrait devenir payant pour tous : en Nouvelle-Zélande et aux Philippines, les nouveaux utilisateurs doivent déjà débourser un dollar chaque année pour pouvoir publier des messages.
L’idée est de dissuader les inscriptions de « robots », ces comptes automatisés qui peuvent servir à amplifier artificiellement des messages politiques, par exemple.
– Droite –
Pour relancer sa plateforme, Elon Musk encourage le développement des formats audio et vidéo, organisant lui-même des entretiens avec des personnalités – principalement de droite.
Ron DeSantis, un candidat à l’investiture républicaine, a ainsi discuté en direct avec lui en mai – une émission marquée par des problèmes techniques majeurs.
Le mois dernier, c’était au tour du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de vanter ses politiques lors d’échanges très amicaux avec le patron de SpaceX.
Des commentateurs conservateurs ont aussi adopté le réseau social, comme Tucker Carlson, un ex-présentateur de Fox News, aux opinions radicales et parfois complotistes. Après son départ de la chaîne, il a lancé sa nouvelle émission sur X.
– Inconnu –
En juillet, le fantasque dirigeant a rebaptisé Twitter « X », symbole mathématique de l’inconnu et le nom d’une banque en ligne qu’il avait fondée en 1999 (devenue PayPal).
Elon Musk veut transformer le réseau social en super-application, comme WeChat en Chine, qui sert aussi bien de messagerie que de service de paiements.
Mais « la vision ambitieuse de Musk pour X est freinée par son style de gestion et de communication », a commenté Jasmine Enberg, analyse d’Insider Intelligence. « Les utilisateurs et les annonceurs ont perdu confiance (…), et Linda Yaccarino n’a pas été en mesure de la leur redonner ».
Le milliardaire a célébré le nouveau blason avec une structure métallique en forme de X sur le toit du siège, qu’il a dû faire retirer au bout de quelques jours, après une plainte de la ville de San Francisco.
LNT avec Afp
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]]>« Dans les mois à venir, nous ajouterons des communications complètes et la possibilité de gérer l’ensemble de votre monde financier. Le nom Twitter n’a pas de sens dans ce contexte, nous devons donc dire adieu (adieu en français, NDLR) à l’oiseau », a expliqué M. Musk mardi dans un tweet.
Si le logo X, noir et blanc, apparaît bien depuis lundi une fois connecté au site, son adresse reste, pour l’instant, Twitter.com. L’application mobile, elle, affiche toujours l’image du volatile lancée en 2006.
Mais des lettres ont été retirées de l’enseigne du siège de l’entreprise à San Francisco, avait constaté une journaliste de l’AFP lundi.
Dès dimanche, M. Musk avait changé sa photo de profil sur Twitter, la remplaçant par le nouveau logo X, qu’il avait décrit comme « minimaliste art déco ».
« Nous dirons bientôt adieu (adieu en français, NDLR) à la marque Twitter et, progressivement, à tous les oiseaux », avait-il tweeté samedi, à la surprise générale.
Interrogé par un internaute, M. Musk avait indiqué que les tweets seraient appelés des X après le changement de nom. Mardi, la plate-forme publiait pourtant toujours des tweets et proposait son habituel bouton bleu pour « Tweeter ».
X est un symbole mathématique que l’entrepreneur affectionne particulièrement.
X.com était le nom et le site internet de la banque en ligne qu’il avait fondée en 1999 et qui est devenue plus tard le service de paiement en ligne PayPal.
M. Musk a également repris ce symbole pour la compagnie aérospatiale SpaceX, la holding X Corp qui a acquis Twitter, la start-up xAI dédiée à l’intelligence artificielle (IA), dévoilée mi-juillet, et même pour le prénom d’un de ses enfants, un garçon baptisé X Æ A-12.
– Application multi-facettes –
Ce changement d’identité survient dans une période délicate pour Twitter, dont les revenus publicitaires ont chuté de 50%, la plateforme étant désertée par de nombreux annonceurs échaudés par le remaniement brutal de M. Musk et des décisions jugées difficilement lisibles.
Depuis le rachat de Twitter l’an dernier pour 44 milliards de dollars, M. Musk a régulièrement évoqué depuis son projet nébuleux de le transformer en application multi-facettes, avec des services financiers, comme WeChat en Chine.
« Fonctionnant par IA, X nous connectera d’une manière que nous commençons à peine à imaginer », avait déclaré dimanche la nouvelle directrice générale de l’entreprise, Linda Yaccarino.
« X est l’état futur de l’interactivité illimitée — centrée sur l’audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/la banque — créant un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités », avait-elle ajouté.
« Il n’y a absolument aucune limite à cette transformation. X sera la plateforme qui pourra fournir, eh bien… tout », avait poursuivi cette ancienne cadre de NBCUniversal, recrutée par M. Musk notamment pour tenter de rassurer les annonceurs.
Ce nouveau nom pourrait offrir « un nouveau départ » au réseau social, estime Vanitha Swaminathan, professeure de marketing à l’université de Pittsburgh. « Mais il faut que cela soit suivi de mesures spécifiques qui montrent qu’il se passe effectivement quelque chose », souligne-t-elle.
« Ce changement est une erreur marketing monumentale », a critiqué, sur Twitter, l’entrepreneur Sam Kelly. « Twitter est une marque mondiale iconique, à la valeur immense. Toute une terminologie s’est créée autour d’elle », comme le verbe tweeter, passé dans le langage courant, « ce qui ne peut pas être répliqué avec +X+ ».
Simon Kemp, PDG du cabinet de conseil numérique Kepios, s’est dit sceptique quant à la capacité de Twitter à devenir une super-application, ce qui nécessiterait, au passage, des investissements massifs, alors que M. Musk s’est essentiellement concentré sur la réduction des coûts jusqu’ici.
Toutefois, la plateforme pourrait devenir « un excellent agrégateur d’informations » mondiales et payantes, a-t-il estimé.
Le réseau social est confronté à une myriade d’applications concurrentes, dont le nouveau venu lancé par Meta, Threads, qui compte environ 117 millions d’utilisateurs, selon le cabinet spécialisé Quiver Quantitative.
Twitter réunissait, de son côté, un peu plus de 200 millions d’utilisateurs quotidiens, début juillet, selon la société spécialisée SensorTower.
LNT avec Afp
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]]>The post Youtubeurs du foot: Twitch et YouTube, une nouvelle façon de suivre le foot appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Encore méconnu du grand public, un univers bouillonnant de créativité est en pleine expansion, en direct sur Twitch ou à travers les vidéos YouTube.
« Les jeunes regardent le foot différemment, ils passent leur temps sur les réseaux sociaux », explique Bastien Tardy, de Reech, entreprise spécialisée dans le marketing de l’influence.
Pour lui, « les Youtubeurs et les streamers ont été choisis par l’audience, pas par une chaîne télé qui impose un présentateur, ils ont tous percé grâce à leur talent, leur travail et l’audience », poursuit Tardy.
Selon tous les créateurs de contenus rencontrés par l’AFP, c’est « la liberté de ton » qui leur plaît le plus. « Une liberté d’action totale », ajoute Wiloo, 553.000 abonnés sur YouTube où il privilégie l’analyse du jeu.
Sur ces chaînes Internet, « on n’est pas bridés, c’est un ton qu’aime le public, qui lui correspond, surtout les jeunes générations », estime Bruce Grannec, un des animateurs du talk-show hebdomadaire « Hors-Jeu » sur Twitch.
– « L’interaction avec le chat » –
Et ce style semble avoir de l’avenir. « Nous on grandit, des jeunes ont grandi en même temps que nous, on sent qu’une bascule est en train de s’opérer entre la télé et les réseaux sociaux, c’est pour ça que plein d’émissions comme Hors-Jeu ou d’autres fonctionnent très bien », ajoute-t-il.
Ce que Bruce « préfère, c’est l’interaction avec le chat, pouvoir rigoler pendant l’émission avec les messages » de la communauté.
« Les gens veulent participer au spectacle, réagir », abonde Bastien Tardy, « on peut poser plein de questions au cours d’un live, les émissions sont co-crées avec le public ».
Forts de ce succès, les Youtubeurs touchent un public de plus en plus large. Si Romain Molina collabore avec de nombreux médias internationaux « classiques » (The Guardian, le New York Times, la BBC…), il s’est fait connaître via sa chaîne. Elle lui « permet de toucher ceux qui n’aiment pas trop lire, de vulgariser et de rendre (ses) infos accessibles au plus grand nombre », explique l’intéressé. « Pour moi c’est important », souligne-t-il.
Ses enquêtes ont par exemple contribué à faire chuter le président de la fédération haïtienne de football, Yves Jean-Bart, accusé d’agressions sexuelles sur de jeunes footballeuses. « Il n’y aurait jamais eu autant d’impact si je n’avais pas cette diffusion » en vidéo, estime Molina.
– Anciens et modernes –
Zack Nani, lui, dépasse souvent le million de vues avec ses interviews. Dans le foot, il a réussi début novembre à décrocher un tête-à-tête avec Karim Benzema tout frais Ballon d’Or: 1,6 million de vues au total pour près d’une heure et demi d’entretien.
Mais malgré le succès croissant de ces créateurs de contenus, il reste toujours une forme de querelle entre anciens et modernes.
« Certains journalistes plus vieux ou de nombreux attachés de presse de clubs de Ligue 1 ne comprennent pas ce que je fais. Dire YouTube, c’est presque une insulte », sourit Florian Gautier, 27 ans. Il a innové avec son concept « Deux nuits avec » où il passe 48 heures chez des sportifs, comme le buteur de Dortmund Sébastien Haller.
« Pourtant, ce n’est qu’un moyen de mettre des vidéos sur une plateforme, ce que je fais, c’est tout simplement du documentaire », ajoute celui qui se revendique « journaliste sportif ».
Cependant, le ton moderne des streamers commence à séduire les « anciens ». La chaîne L’Équipe a attiré quatre d’entre eux dans sa prochaine grille de rentrée, le trio de Hors-Jeu Bruce, Brak et Quento, ainsi que Zack Nani. Ils animeront l’émission « L’Équipe de choc », autour de Bertrand Latour ou France Pierron.
Les anciens et les modernes, ça « fait rigoler » Brak. « Qu’est-ce qui empêche quiconque de parler de foot? » demande-t-il. « On le regarde depuis toujours, c’est notre passion, et je suis désolé de le dire comme ça, mais on ne pète pas plus haut que notre cul, on le raconte comme on le vit. Apparemment ça intéresse les gens (150.000 vues par émission, NDLR), pour moi la légitimité elle est là ».
LNT avec Afp
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]]>The post L’UE salue les efforts de Meta en prévision de sa nouvelle régulation du Web appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le patron de Meta Mark Zuckerberg « était très impliqué et savait exactement quelles sont nos positions », a déclaré le commissaire européen Thierry Breton à la presse après des discussions au siège du groupe en Californie.
« Désormais, nous attendons que ces engagements prometteurs se traduisent en résultats », a-t-il ajouté. « Je serai particulièrement vigilant sur les progrès concernant la désinformation et la protection des enfants. »
Plus de 1.000 personnes travaillent au sein de Meta pour se conformer aux nouvelles exigences européennes, a fait savoir le commissaire européen, ajoutant que l’entreprise californienne va mener un « stress test » en juillet pour vérifier qu’elle est bien prête pour la nouvelle régulation.
Ces simulations prendraient place au siège européen de Meta à Dublin (Irlande). TikTok a aussi donné son accord pour mener ces « stress tests », aux côtés de responsables européens.
Thierry Breton a fait une visite de deux jours à San Francisco, huit semaines avant que la loi sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) n’entre en vigueur.
Ce texte est une des réglementations les plus ambitieuses en matière de contrôle des contenus en ligne depuis l’avènement des réseaux sociaux. Il impose une longue liste de règles aux plateformes, places de marché et moteurs de recherche, comme l’obligation d’agir « promptement » pour retirer tout contenu illicite ou préjudiciable dès que la plateforme en a connaissance.
Meta, qui touche des milliards de personnes à travers le monde, est toujours sous le feu des critiques pour ne pas suffisamment retirer les contenus problématiques.
Instagram, filiale de Meta, est la principale plateforme utilisée par des réseaux de pédocriminels pour promouvoir et vendre des contenus montrant des agressions sexuelles sur des mineurs, selon un rapport de l’université de Stanford et du Wall Street Journal publié début juin.
Avant M. Zuckerberg, M. Breton a rencontré le patron de Twitter, Elon Musk. Le commissaire européen a salué les efforts du réseau social mais a demandé à ce que Twitter renforce ses moyens d’ici au 25 août afin de respecter le DSA.
LNT avec Afp
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]]>The post GP Explorer, « YouTube Boxing »… entre sport et divertissement, le nouveau terrain de jeu des influenceurs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Qu’il s’agisse d’un Grand Prix automobile ou d’un mini-tournoi de basket 3 contre 3, les vidéastes enchaînent les cartons, rassemblant des centaines de milliers de personnes en ligne et dans les stades. Un phénomène observé en France, où ce type de formats (course automobile entre stars du web, match de foot entre influenceurs français et espagnols…) se multiplient depuis 2020 et l’émergence de la plateforme de streaming Twitch.
« On constate une forte érosion des audiences de la télé payante, notamment auprès des jeunes adultes. Twitch est devenu leur télé, YouTube leur VOD (vidéo à la demande, ndlr)! », tranche Michèle Benzeno, directrice générale de Webedia, l’un des acteurs majeurs du divertissement en ligne.
C’est pour elle l’avènement du « match-spectacle », une « hybridation » entre des champions et des créateurs de contenus, qui sont « les nouveaux héros » des jeunes générations. « Ce ne sont pas des sportifs de haut niveau, mais ils sont entraînés et ça reste très regardable », selon Michèle Benzeno.
Dernier événement en date: le 3V3 contest, organisé mi-mai par Domingo, l’un des streamers français les plus suivis. « Le but n’est pas forcément de ramener les plus grands noms de Twitch ou de YouTube comme Squeezie, ou InoxTag. Parce que voir des mecs qui sont nuls au basket, c’est terrible », assumait avant le tournoi Domingo qui voulait « avoir un juste milieu avec des personnalités influentes et qui sont aussi passionnées de basket ». Le tournoi, remporté par l’équipe de la légende Tony Parker, a rassemblé 4000 personnes à Levallois, et en moyenne 75.000 « viewers » en direct sur Twitch, dans une ambiance de folie.
Ces succès d’audiences, qui tutoient celles du sport traditionnel, s’inscrivent dans un contexte global où les créateurs de contenus sont au centre de nouvelles stratégies.
« Au niveau marketing, ces créateurs parlent directement à leur communauté, et possèdent une influence que de nombreuses entreprises ne peuvent même pas imaginer » note Joe Markowski, PDG de DAZN Group en Amérique du Nord.
En 2019, la plateforme digitale DAZN a saisi une opportunité en or, en mettant sur un ring de boxe le Britannique KSI et l’Américain Logan Paul, deux des Youtubeurs les plus influents au monde (plus de 100 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux en cumulé) qui se provoquaient depuis des mois sur internet après un premier combat en 2018.
Ce fut un carton: 20.000 spectateurs au Staples Center de Los Angeles, des millions de téléspectateurs en direct et d’interactions sur les réseaux.
Depuis, DAZN, qui diffuse également des matches de football et des combats professionnels, a capitalisé sur ce succès en aidant à structurer le « YouTube Boxing ». La plateforme diffuse régulièrement des combats entre créateurs de contenus (19,98 livres en paiement à la carte), qui fascinent autant qu’ils divisent quant au respect du « noble art ». « L’idée était d’apporter des regards neufs sur le sport », affirme Joe Markowski. « Certains oublient que le sport est avant tout du divertissement ! Les chiffres le confirment: il y a un fort intérêt et ces événements font salle comble ».
Profitant de cet engouement, le boxeur américain Floyd Mayweather, 46 ans, aurait empoché au moins 10 millions de dollars pour un combat absurde face au Youtubeur britannique Deji.
En Espagne, c’est l’ex-star du Barça Gerard Piqué qui surfe sur la vague, avec sa Kings League, un championnat de foot à 7 mêlant stars du web et personnalités du monde du foot (Sergio Agüero, Andrea Pirlo…), imaginé pour captiver une audience lassée du ballon rond. Là-aussi, les chiffres donnent le tournis: 90.000 personnes au Camp Nou de Barcelone et 700.000 viewers sur Twitch pour les finales de la première édition.
Aux États-Unis, où les matches entre célébrités sont courants, une autre compétition hybride se tient du 1er au 4 juin: The Soccer Tournament avec 32 équipes mélangeant jeunes talents de clubs professionnels, anciennes légendes et stars d’internet. Elles se disputeront le titre – et un million de dollars promis au vainqueur – dans des matches de 40 minutes à 7 contre 7, sur petit terrain. Parmi les invités: la légende du « soccer » Clint Dempsey ou le champion du monde espagnol Cesc Fabregas.
En France, les streamers se préparent déjà pour la deuxième édition du GP Explorer le 9 septembre, avec un objectif: battre le record d’1 million de spectateurs simultanés.
LNT avec AFP
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]]>The post Twitter accuse Microsoft d’utilisation abusive de ses données appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Microsoft semble avoir utilisé l’API (interface de programmation d’applications, NDLR) de Twitter à des fins non autorisées », indique Alex Spiro, l’avocat d’Elon Musk, dans une lettre envoyée jeudi à Satya Nadella, le patron du géant américain de l’informatique, et consultée par l’AFP.
Twitter assure que Microsoft a utilisé plus de données qu’il n’en avait le droit, et qu’il en a communiqué certaines à des agences gouvernementales sans permission.
La plateforme, rachetée en octobre par le patron de Tesla, note par ailleurs que Microsoft a « refusé de payer même un taux réduit pour continuer à avoir accès aux API de Twitter et à ses contenus ».
Les API permettent à des entreprises tierces, comme Microsoft, de développer des outils pour ses propres produits (logiciels publicitaires, applications dans le cloud, etc).
« Malgré les limites, les programmes de Microsoft ont accédé aux API de Twitter plus de 780 millions de fois et récupéré plus de 26 milliards de tweets rien qu’en 2022 », assure la lettre, avant de réclamer un audit détaillé.
Microsoft a confirmé dans la soirée avoir été sollicité par les avocats de la plateforme sur son « usage antérieur des API gratuits de Twitter ».
« Nous allons examiner ces questions et y répondre de manière appropriée », a déclaré un porte-parole de l’entreprise dans un communiqué, précisant se réjouir à l’avance « de poursuivre notre partenariat à long-terme avec l’entreprise ».
Twitter, en situation financière précaire, a annoncé en mars que les développeurs allaient devoir payer plus pour accéder à ses services et données. Et le mois dernier, Elon Musk a accusé Microsoft « d’entraîner illégalement » ses technologies d’intelligence artificielle (IA) à partir des données de Twitter. « L’heure du procès a sonné », a-t-il tweeté.
Le succès de ChatGPT, l’interface d’IA générative d’OpenAI capable de produire toutes sortes de textes sur simple requête en langage courant, a lancé une véritable course à cette technologie entre les géants américains de la tech.
Microsoft semble avoir pris la tête, notamment grâce à ses investissements majeurs dans OpenAI. Le groupe de Redmond rivalise avec Google d’annonces sur l’intégration de nombreux outils d’IA générative à leurs moteurs de recherche, suites bureautiques et clouds respectifs.
Mais ces interfaces dépendent de larges modèles de langage, des systèmes d’IA entraînés sur des montagnes de données pour être capables de former des phrases cohérentes ou de créer des images convaincantes.
Elon Musk, qui a cofondé OpenAI en 2015 avant d’en partir, a récemment fondé sa propre société d’IA, baptisée X.AI.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk défend ses décisions abrasives chez Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Je dis ce que je veux dire et si je perds de l’argent en conséquence, c’est comme ça », a-t-il déclaré lors d’une interview en direct sur CNBC, après l’assemblée générale de Tesla.
L’animateur David Faber venait de lui demander pourquoi il tweete des messages aussi provocateurs et virulents que ceux de la nuit dernière, où il a accusé l’investisseur et philanthrope juif George Soros de « haïr l’humanité ».
Depuis qu’il a racheté Twitter il y a six mois, de nombreux annonceurs ont quitté la plateforme où il a assoupli la modération des contenus problématiques et laissé revenir des personnalités auparavant bannies, comme Donald Trump.
L’ancien président américain n’a pas recommencé à tweeter pour l’instant, mais s’il affirme de nouveau sur le réseau que l’élection lui a été volée, ses propos feront l’objet de corrections grâce aux contributeurs qui ajoutent des « notes » de contexte aux tweets potentiellement trompeurs, a indiqué Elon Musk.
Le multimilliardaire a aussi défendu les licenciements massifs, nécessaires selon lui pour « arriver à l’équilibre » et son interdiction du télétravail, au nom de la productivité mais aussi de la « morale ».
– Pub et liberté –
« Ils veulent que tout le monde aille au travail, l’ouvrier à l’usine, le chef au restaurant pour leur livrer à manger, mais pas eux! C’est n’importe quoi! », s’est-il énervé, avant d’affirmer qu’il ne prenait lui-même que 2 ou 3 jours de vacances par an.
Il a récemment nommé Linda Yaccarino, une figure américaine des médias et de la publicité, comme directrice générale de Twitter.
Elle va avant tout devoir faire revenir les annonceurs, et pourra peut-être compter sur un nouveau venu: Tesla.
Elon Musk vient en effet d’accepter de suivre les recommandations des actionnaires qui voudraient que le constructeur automobile ne repose plus uniquement sur les tweets du patron pour faire connaître la marque.
L’ex-responsable de la publicité chez NBCUniversal devra en outre gérer l’équilibre délicat entre la liberté d’expression absolue prônée par Elon Musk et de nombreuses contraintes politiques et commerciales.
Ce week-end, Twitter a ainsi dû bloquer certains comptes et tweets sur injonction de la Turquie, qui menaçait, en pleine élection, d’interdire la plateforme. Lundi, le groupe a fait savoir qu’il allait continuer à se battre contre cette censure devant les tribunaux.
L’insatiable entrepreneur, lui, va continuer à s’occuper de la technologie du réseau social.
Mais il prévoit surtout de consacrer plus de temps à Tesla, notamment sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) dans les voitures électriques.
– IA –
« Je pense que Tesla va avoir un moment ChatGPT si ce n’est cette année, au plus tard l’année prochaine », a-t-il déclaré, faisant référence au logiciel d’IA générative qui a été rapidement adopté par des millions de personnes dans le monde après sa sortie en novembre.
« Tout d’un coup, trois millions de voitures se conduiront elles-mêmes sans personne (au volant) », a-t-il assuré.
Le dirigeant promet depuis des années que ses automobiles seront entièrement autonomes « l’année prochaine », grâce à l’IA, et une simple mise à jour à distance de l’ordinateur de bord.
David Faber lui a aussi posé des questions sur OpenAI, la start-up californienne qui a créé ChatGPT et s’est récemment imposée comme leader de l’IA générative, la technologie la plus en vogue actuellement.
Elon Musk a cofondé OpenAI en 2015 avec Sam Altman et d’autres personnes, avec des statuts d’organisation à but non lucratif et dans le but de faire de la recherche dite « open source », et de ne pas laisser Google dominer cette technologie majeure.
Il en est ensuite parti, et fait désormais partie des plus virulents critiques de la société.
« Elle n’existerait pas sans moi, c’est moi qui ai trouvé le nom », a-t-il assené mardi, reconnaissant avoir été « idiot » de ne pas garder une part de contrôle.
« C’est comme si vous financiez une organisation pour sauver la forêt amazonienne qui déciderait ensuite de couper les arbres pour vendre le bois. Vous vous diriez, c’est exactement l’inverse de la raison pour laquelle je leur ai donné de l’argent ! », s’est-il emporté.
Il a récemment fondé sa propre entreprise d’IA, baptisée X.AI, mais a refusé de donner des détails pour l’instant.
LNT avec Afp
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]]>The post Twitter veut proposer des appels audio et vidéo depuis la plateforme appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Seront ajoutés prochainement des chats audio et vidéo depuis votre compte vers n’importe quel utilisateur de cette plateforme, ce qui vous permettra de parler à des gens n’importe où dans le monde sans leur donner votre numéro de téléphone », a-t-il tweeté.
Twitter offrirait ainsi un outil similaire à ceux déjà disponibles sur les réseaux Instagram et Facebook notamment.
Le multimilliardaire, qui a racheté la plateforme pour 44 milliards de dollars fin octobre, prévoit aussi de déployer mercredi la possibilité de crypter les messages privés.
« Ce système deviendra rapidement plus sophistiqué », a-t-il écrit.
Depuis son arrivée à la tête de Twitter, Elon Musk multiplie les changements et nouvelles fonctionnalités, parfois de façon chaotique.
Il avait évoqué en novembre son intention de construire une « application à tout faire » permettant, entre autres, des messages cryptés, des tweets plus longs et des moyens de paiement.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk estime que Twitter vaut 20 milliards de dollars, moins de la moitié de son prix d’acquisition appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La lettre interne aux employés concernait l’intéressement au sein du groupe de San Francisco et l’attribution d’actions de X Holdings, société qui chapeaute Twitter depuis son rachat, fin octobre.
Le programme d’octroi de parts évalue la plateforme à 20 milliards de dollars, soit proche de la capitalisation de Snap (18,2 milliards), maison mère de Snapchat, ou du réseau social et site créatif Pinterest (18,7), tous deux cotés.
Sollicité par l’AFP via l’adresse électronique dédiée à la presse, Twitter a généré une réponse automatique contenant uniquement un émoji en forme de tas d’excréments.
Dans le document interne, Elon Musk justifie la brutale contraction de la valorisation par les difficultés financières connues par le groupe, un temps au bord du dépôt de bilan, selon lui.
« Twitter était parti pour perdre 3 milliards de dollars par an », a écrit Elon Musk dans un message posté samedi sur la plateforme.
Ce chiffre s’explique, selon lui, par une perte de chiffre d’affaires de 1,5 milliard de dollars et des échéances de dette d’un montant équivalent.
« Mais maintenant que les annonceurs reviennent, il semble que nous allons arriver à l’équilibre au deuxième trimestre » 2023, a indiqué le directeur général et actionnaire majoritaire de Twitter.
Depuis sa prise de contrôle, Elon Musk a fait passer les effectifs du groupe de 7.500 à moins de 2.000 employés en recourant à des vagues de licenciements successives.
Dans le document interne, Elon Musk dit entrevoir « un chemin difficile mais clair » vers une valorisation du groupe autour de 250 milliards de dollars, sans mentionner d’échéance.
Celui qui est également aux manettes de Tesla et du groupe aérospatial SpaceX a annoncé que Twitter ouvrirait, tous les six mois, une fenêtre permettant aux employés du réseau social de vendre leurs titres, qui ne sont plus cotés.
Par ailleurs, des fragments du code source de Twitter ont été publiés sur la plateforme de développement GitHub, a indiqué cette dernière dimanche à l’AFP, confirmant une information du New York Times.
A la demande du réseau social, GitHub a retiré ces fichiers de son site, mais le fait qu’ils y aient été exposés, même brièvement, pourraient permettre à des pirates d’identifier des failles dans le logiciel d’origine de Twitter.
LNT avec Afp
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]]>The post Le patron de TikTok prêt à défendre l’application au Congrès américain appeared first on La Nouvelle Tribune.
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Shou Chew va être auditionné par une puissante commission parlementaire, alors que la populaire application du groupe chinois ByteDance risque l’interdiction totale aux Etats-Unis.
« Laissez-moi vous le dire sans équivoque: ByteDance n’est pas un agent au service de la Chine ou de tout autre pays », prévoit de dire le dirigeant, d’après son discours préliminaire publié sur le site de la Chambre des représentants.
« TikTok va rester une plateforme pour la liberté d’expression et ne sera manipulée par aucun gouvernement », va-t-il insister.
De nombreux élus américains, de droite comme de gauche, estiment que le réseau social permet à Pékin d’accéder aux données confidentielles des utilisateurs.
Certains craignent aussi que l’application ne serve de cheval de Troie au Parti communiste chinois pour manipuler l’opinion.
Et la plateforme, comme ses concurrentes, se voit régulièrement accuser de présenter des risques pour la santé mentale et physique des enfants et adolescents, de l’addiction aux défis dangereux comme le « jeu du foulard ».
Le patron singapourien va défendre les efforts passés et présents de TikTok pour mieux protéger les données des utilisateurs américains, la question la plus pressante s’il veut éviter une interdiction.
L’entreprise a déjà dépensé environ 1,5 milliard de dollars pour la mise en place du « Project Texas », qui consiste à n’héberger ces données qu’aux Etats-Unis, sur des serveurs du groupe texan Oracle.
« Plus tôt ce mois-ci, nous avons commencé à supprimer toutes les données américaines stockées sur des serveurs qui n’appartiennent pas à Oracle », doit préciser Shou Chew. Grâce à cette filiale ad hoc de TikTok, USDS, « il est impossible pour le gouvernement chinois d’y accéder ou de forcer (l’entreprise) à lui donner accès ».
Il compte aussi mentionner que les utilisateurs américains représentent 10% de leur base mondiale, mais 25% des visionnages.
Mardi, il s’est félicité d’avoir dépassé les 150 millions d’utilisateurs mensuels aux Etats-Unis, mais a regretté que « les politiques parlent d’interdire TikTok », dans une rare intervention directe sur la plateforme.
C’est la première fois que Shou Chew sera entendu par le Congrès américain. Le PDG du réseau social chinois avait été reçu à Bruxelles début janvier pour échanger avec plusieurs hauts responsables européens.
LNT avec Afp
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]]>The post Selon Elon Musk, « quelqu’un d’autre » pourrait diriger Twitter fin 2023 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Je suppose que probablement aux alentours de la fin de cette année, ce devrait être le bon moment pour trouver quelqu’un d’autre pour diriger l’entreprise », a-t-il déclaré par visioconférence lors d’un forum à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
« Je dois stabiliser l’organisation, m’assurer qu’elle est dans une situation saine et que la feuille de route est clairement définie », a-t-il ajouté.
Selon lui, Twitter devrait être « dans une situation stable vers la fin de cette année ».
La gestion d’Elon Musk, qui a déboursé quelque 44 milliards de dollars pour racheter en octobre 2022 le réseau social, n’a cessé de provoquer de vives polémiques auprès de ses utilisateurs.
« Nous avons eu droit aux montagnes russes », a-t-il reconnu mercredi.
Fin décembre, il avait annoncé pour la première fois qu’il prévoyait de quitter son poste de PDG, disant chercher « quelqu’un d’assez fou » pour prendre sa place.
Depuis l’arrivée d’Elon Musk, Twitter a connu des licenciements massifs, le retour sur la plateforme de comptes qu’elle avait interdits et la suspension de journalistes critiques à l’égard du milliardaire sud-africain.
Les tweets racistes ou haineux se sont aussi multipliés, provoquant l’inquiétude des régulateurs de l’internet et faisant fuir les gros annonceurs, principale source de revenus de Twitter.
La semaine dernière, des dizaines de milliers d’utilisateurs ont fait état de problèmes techniques, se disant notamment dans l’impossibilité de tweeter, le jour du lancement d’un nouveau format de tweet réservé aux abonnés d’un service payant.
Elon Musk, qui compte parmi les hommes d’affaires les plus riches au monde, a également été critiqué pour avoir négligé ses autres entreprises, en particulier la société automobile Tesla, dont le cours de l’action a chuté depuis qu’il a pris le contrôle de Twitter.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk se défend au tribunal d’accusations « scandaleuses » sur des tweets de 2018 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le patron de Tesla — et de Twitter, depuis fin octobre — a assuré qu’il n’avait « jamais » cherché à tromper les investisseurs, et que l’accusation de fraude était « scandaleuse ».
Il avait créé la stupeur le 7 août 2018 en affirmant qu’il voulait retirer son groupe automobile de la Bourse au prix de 420 dollars par action, puis en assurant que le financement était « sécurisé ».
« Je ne disais pas que c’était fait, je disais simplement que je l’envisageais, que j’y pensais. Et qu’à mon avis le financement était sécurisé », a déclaré Elon Musk à la barre, dans le tribunal de San Francisco où a lieu le procès.
La semaine dernière, le principal avocat des plaignants, Nicholas Porritt, avait accusé le dirigeant d’avoir « menti » et d’être responsable des pertes des investisseurs.
Le titre avait bondi dans la foulée des tweets très inhabituels (et le Nasdaq avait temporairement suspendu le cours de l’action Tesla), avant de décliner les jours suivants. Des articles de presse avaient fini par révéler que le patron n’avait pas vraiment les fonds.
Tesla était restée cotée en Bourse.
A travers ses questions, Nicholas Porritt a cherché à montrer qu’Elon Musk n’avait pas réalisé les consultations appropriées, et ne disposait pas ni des éléments nécessaires, ni de l’autorité pour faire une annonce aussi fracassante, surtout sur Twitter, et surtout pendant que les marchés étaient ouverts.
– « M. Tweet » –
L’avocat a mis en avant des échanges acerbes le 12 août 2018 entre le milliardaire et Yasir Al-Rumayyan, le directeur du fonds souverain saoudien, qui s’était engagé « catégoriquement » et « sans hésitation » à financer l’opération, selon Elon Musk.
« Le financement n’était pas vraiment sécurisé, n’est-ce pas? », a demandé M Porritt.
Yasir Al-Rumayyan a fait du « rétropédalage », a rétorqué le patron de Tesla.
Il a assuré qu’il avait de toute façon la possibilité de vendre ses actions de son autre fleuron, SpaceX, « l’entreprise non cotée la plus valorisée des Etats-Unis ».
« Cela m’aurait brisé le cœur (de les vendre), mais je l’aurais fait si besoin », a-t-il déclaré, évoquant comment il avait dû se séparer d’actions de Tesla pour racheter Twitter l’année dernière.
Costume sombre, chemise blanche et cravate, il est apparu hésitant, ne se souvenant pas de nombreux emails et détails, et répondant souvent à côté des questions pour répéter à l’envie les messages qu’il voulait faire passer au jury.
Au point de faire perdre patience à l’avocat des investisseurs. « Nous avons passé toute une journée ensemble à Austin, vous vous en souvenez M. Tweet?! », a lancé Nicholas Porritt, avant de corriger pour « M. Musk ».
– « Karma » –
L’accusation est aussi revenue sur le prix proposé par Elon Musk, 420 dollars par action. Aux Etats-Unis, les chiffres 4 et 20 accolés sont associés à la consommation de cannabis. Quand le milliardaire a proposé de racheter Twitter au printemps dernier, il a choisi un prix de 54,20 dollars par action.
« Avez-vous arrondi à 420 en guise de blague à l’attention de votre petite amie? », a demandé Nicholas Porritt.
« Ce n’était pas une blague, cela représentait une prime de 20% au-dessus du prix de l’action », a répondu Elon Musk, reconnaissant cependant qu’il y a « un certain karma autour de 420 ».
« Pas sûr que ce soit un bon ou un mauvais karma à ce stade », a-t-il encore plaisanté.
Son avocat Alex Spiro l’a ensuite aidé à dresser le portrait d’un immigré parti de rien, venu aux Etats-Unis – « là où les grandes choses sont possibles » – après une enfance « malheureuse » en Afrique du Sud, selon les mots du milliardaire.
« On m’a traité de fou à de nombreuses reprises », a déclaré Elon Musk après avoir énuméré les entreprises qu’il a cofondées.
Mais « à ce stade je crois que j’ai levé plus d’argent que quiconque dans l’histoire », s’est-il vanté, attribuant sa réussite à son « honnêteté » à l’égard des investisseurs.
Le procès doit durer trois semaines. Dans une précédente décision liée à cette affaire, un juge avait estimé que le fameux tweet de 2018 pouvait être considéré comme « faux et trompeur ».
Le gendarme boursier américain, la SEC, avait de son côté obligé Elon Musk à céder la présidence du conseil d’administration, à payer une amende et à faire pré-approuver par un juriste ses tweets directement liés à l’activité de Tesla.
LNT avec Afp
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]]>The post L’accusation et la défense ouvrent le bal dans le procès contre Elon Musk appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le jury de neuf personnes, désigné mardi, devra décider si un tweet écrit par le patron de Tesla en 2018 était frauduleux, comme l’en accusent des investisseurs.
L’affaire remonte à août 2018, quand Elon Musk avait tweeté qu’il voulait sortir Tesla de la Bourse, puisqu’il avait les financements nécessaires pour le faire. Ses messages avaient fait fortement osciller l’action pendant quelques jours.
« Les plaignants affirment que ces tweets étaient factuellement faux et ont artificiellement affecté le cours de Tesla et d’autres titres », a résumé le juge Edward Chen à l’intention des jurés potentiels.
Vendredi, le magistrat a refusé de dépayser le procès au Texas, l’Etat américain où le multimilliardaire a déménagé le siège de Tesla, assurant qu’un jury impartial pouvait être constitué dans la ville californienne.
La défense faisait valoir que leur client ne pouvait pas bénéficier d’un procès impartial à San Francisco, où il a racheté Twitter fin octobre, et été largement critiqué pour ses décisions, de la politique de modération des contenus de la plateforme aux licenciements massifs.
« Ces derniers mois, les médias locaux ont saturé ce district d’articles biaisés et négatifs sur M. Musk », avaient affirmé les avocats dans une requête.
« La presse locale, contrairement à sa façon habituelle de couvrir (les plans sociaux), a reproché personnellement à M. Musk les réductions de postes et l’a même accusé d’enfreindre la loi. Des élus locaux, y compris la maire de San Francisco, ont participé à des manifestations contre lui », ont-ils continué.
Outre Elon Musk, sont également mis en cause dans cette procédure Tesla en tant que personne morale ainsi que les membres du conseil d’administration du constructeur à l’époque des faits.
– « Il est trop nul » –
Mardi, la cour a passé en revue les réponses de dizaines de jurés potentiels à un questionnaire, qui portait notamment sur leur opinion concernant Elon Musk.
« Vous avez mis: +Il est trop nul+ (…) Que voulez-vous dire ? », a par exemple demandé le juge à une femme.
« Vous avez décrit M. Musk comme arrogant, imprévisible et parfois irrationnel. Pourriez-vous expliquer si cette opinion est fondée sur ce qui s’est passé à Twitter ? », a-t-il demandé à une autre personne.
« Doué mais barré », a encore écrit une citoyenne, assurant ensuite qu’elle serait capable d’être « neutre » si elle était retenue au sein du jury.
Un juré potentiel a lui reconnu qu’il ne serait probablement pas impartial. « Il y a aussi l’aspect +milliardaire+. Je ne suis pas très fan de ces gens-là », a-t-il déclaré.
Dans d’autres questionnaires, le patron controversé a été décrit comme un « homme d’affaires en pleine ascension » et comme un « pionnier à succès ».
Alex Spiro, l’avocat d’Elon Musk, a demandé aux futurs jurés de rester « ouvert d’esprit », même s’ils vont entendre d’abord la version de l’accusation.
Avant même la sélection, il a insisté sur la nécessité de ne pas évoquer « les événements récents chez Twitter ».
– Démêlés –
Le procès est prévu pour durer trois semaines. Elon Musk figure sur la liste des témoins.
Dans une précédente décision liée à cette affaire, le juge a estimé que le fameux tweet de 2018 pouvait être considéré comme « faux et trompeur ».
Les courts messages du patron de Tesla lui ont déjà valu de nombreux démêlés avec les autorités.
Le gendarme boursier américain, la SEC, avait aussi déposé plainte à l’époque, estimant qu’Elon Musk n’avait pas apporté la preuve de son financement.
Le régulateur lui avait alors imposé de céder la présidence du conseil d’administration de Tesla, de payer une amende de 20 millions de dollars et exigé par la suite que ses tweets directement liés à l’activité de Tesla soient pré-approuvés par un juriste compétent.
Elon Musk a encore tenté au printemps de faire invalider cette décision, en vain.
LNT avec Afp
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]]>Après près de deux jours de tergiversations, l’entrepreneur a accepté le verdict du sondage qu’il avait lancé dimanche sur son réseau social. Quelque 57% des 17 millions d’utilisateurs participants ont ainsi réclamé son départ.
« Je démissionnerai de la direction générale dès que j’aurai trouvé quelqu’un d’assez fou pour faire ce boulot! », a tweeté le quinquagénaire iconoclaste.
Elon Musk n’a encore jamais cédé, de son plein gré, les rênes d’une des nombreuses sociétés majeures qu’il a créées ou dont il a pris la direction ces trois dernières décennies.
Débarqué de sa propre entreprise X.com par le conseil d’administration en 2000, il est encore aujourd’hui à la tête, outre Twitter, de Tesla, SpaceX, Neuralink et The Boring Company.
Jeffrey Sonnenfeld, professeur à l’université Yale et spécialiste de gouvernance, le compare à Travis Kalanick (Uber), Adam Neumann (WeWork), voire à Steve Jobs « avant qu’il ne prenne un coup de pied au derrière » et soit renvoyé d’Apple, en 1985.
Des dirigeants, selon lui, devenus « renfermés sur eux-mêmes », incapables d' »écouter », « repoussant ce qui pourrait les aider ».
Pour Ann Lipton, professeure de droit des affaires et d’entrepreneuriat à l’université Tulane, même si Elon Musk désigne un successeur, « il a des opinions très tranchées sur la façon de diriger Twitter », dont il restera l’actionnaire majoritaire.
« Donc tout nouveau patron pourrait avoir du mal à mettre en oeuvre sa propre vision », dit-elle. « Il travaillera probablement dans l’ombre de Musk, a fortiori dans la mesure où Musk veut rester dans l’entreprise. »
Le natif de Pretoria a ainsi indiqué que même une fois dénichée la perle rare, il s’occuperait encore « des équipes dédiées aux logiciels et aux serveurs ».
Le milliardaire étant un utilisateur compulsif de la plateforme, Ann Lipton imagine la possibilité qu’il réponde à des sollicitations directes d’utilisateurs lui demandant de trancher certaines questions et fragilise ainsi son successeur.
– « Un clone » –
Quant au profil du futur directeur général, « il lui faut quelqu’un qui réagisse de façon plus avisée et diplomatique aux regards extérieurs », estime Jeffrey Sonnenfeld.
Or, pour l’universitaire, le problème est qu’Elon Musk « cherche un clone de lui-même et c’est exactement ce qu’il faut éviter ».
Plusieurs médias américains ont évoqué les noms de l’investisseur Jason Calacanis et de l’ancien dirigeant de PayPal David Sacks, proches d’Elon Musk et, eux aussi, twittos patentés.
Ils faisaient partie de l’équipe resserrée qui a entouré le milliardaire durant la prise de contrôle de la plateforme et sont intervenus dans des décisions clefs, selon le Los Angeles Times.
Pour Jeffrey Sonnenfeld, plutôt que de piocher dans sa garde rapprochée, le deuxième homme le plus riche du monde doit aller chercher un dirigeant d’expérience, à l’aise dans la peau d’un personnage public et aux intuitions reconnues.
Il cite l’ancien patron de CNN, Jeff Zucker, ainsi que l’ex-directeur général de l’opérateur de téléphonie T-Mobile, John Legere. Ce dernier a fait acte de candidature, mi-novembre, mais Elon Musk a immédiatement écarté cette proposition.
Le successeur devra rassurer les régulateurs, qui s’inquiètent d’une moindre modération des contenus, les annonceurs, dont beaucoup ont pris leurs distances, mais aussi les créanciers du groupe, très endetté, ainsi que ses salariés.
Elon Musk a lui-même admis mercredi s’attendre à un chiffre d’affaires 2023 en baisse de plus de 40% par rapport à 2021.
Il assure que grâce aux mesures d’économie drastiques prises depuis fin octobre, notamment le licenciement d’environ la moitié des effectifs, « Twitter va s’en sortir, l’an prochain ».
« La valeur de Twitter est en train de décroître rapidement », prévient néanmoins Jeffrey Sonnenfeld. « C’est un actif hautement périssable. »
LNT avec Afp
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]]>Après plusieurs semaines de tension et d’atermoiement concernant l’avenir du réseau social depuis son rachat pour 44 milliards d’euros, Elon Musk avait demandé lundi aux utilisateurs de Twitter s’il devait ou non quitter la tête de la plateforme.
Une pratique qui n’a rien d’inhabituel pour le nouveau propriétaire, qui l’a déjà utilisé à plusieurs reprises, notamment concernant la réactivation du compte de l’ancien président américain, Donald Trump, ainsi que d’autres utilisateurs suspendus.
A chaque fois le milliardaire s’est engagé à respecter le résultat du sondage qu’il initiait, avec le plus souvent des résultats qui allaient dans le sens qu’il envisageait.
Mais cette fois, 57% des quelque 17 millions d’utilisateurs de la plateforme qui se sont prononcés se sont déclarés favorables à son départ.
De retour lundi en fin de journée aux Etats-Unis, en provenance de Doha où il avait assisté dimanche à la finale de la Coupe du monde de football, Elon Musk était dans un premier temps resté silencieux, avant de réagir à des tweets laissant entendre que le résultat du sondage était le fruit d’une machination puis d’une armée de bots ayant faussé le résultat.
En début de journée mardi, le patron de Twitter avait retweeté le résultat d’une enquête d’opinion réalisée par l’institut HarrisX, auprès de son propre échantillon d’utilisateurs de la plateforme, et qui donnait 61% des personnes interrogées en faveur de son maintien au poste de directeur général.
« Intéressant, cela semble suggérer que nous avons bien un léger problème de bots sur Twitter » avait alors réagi le propriétaire de la plateforme en réponse au tweet de l’institut présentant les résultats, semblant envisager alors de rester à la tête du réseau social.
Il a par ailleurs estimé que tout nouveau sondage serait réservé aux utilisateurs payants de Twitter.
– « Sur la voie rapide de la faillite » –
Et lorsque plusieurs médias américains ont de leur côté assuré qu’il s’était en réalité mis en quête d’un remplaçant avant même le lancement de son sondage, citant des sources anonymes, le milliardaire avait réagi d’une simple émoticône moqueuse via sa plateforme.
Pourtant, ces rumeurs ainsi que le résultat du sondage ont semblé être approuvés dans un premier temps par les investisseurs, le titre de Tesla était même en hausse, alors que les critiques sont de plus en plus vives concernant l’attention de M. Musk à l’égard de Twitter depuis son rachat, au détriment du constructeur automobile.
A l’inverse les signes de refus de quitter la tête du réseau social avaient été mal accueillis: le cours de Tesla a terminé la séance de mardi en baisse de plus de 8%, avant l’annonce d’un futur départ. En trois mois, le titre du constructeur a perdu près de 55% de sa valeur à Wall Street, et plus de 33% depuis le rachat de Twitter.
Dans les échanges après clôture à Wall Street, le titre reprenait 0,92% à 139,07 dollars.
Et le réseau social ne se porte pas beaucoup mieux: en huit semaines l’entreprise a vu un certain nombre d’annonceurs se retirer face au risque que représente pour les marques la volonté du milliardaire d’y réduire la modération des contenus.
Le groupe serait même « sur la voie rapide de la faillite », avait assuré M. Musk dans un message.
Depuis le rachat fin octobre, le patron de Tesla et de SpaceX a suscité de nombreuses polémiques en licenciant la moitié des effectifs de Twitter, en rétablissant des comptes suspendus, en suspendant ceux de journalistes et en cherchant à lancer un nouvel abonnement payant.
La semaine dernière, Elon Musk a supprimé puis rétabli les comptes de plusieurs journalistes américains de CNN, du New York Times et du Washington Post notamment, faisant réagir l’Union européenne et l’ONU.
Dimanche, ce sont les nouvelles règles, prévoyant qu’il était désormais impossible de publier un lien vers un réseau concurrent, comme Facebook, Instagram ou Mastodon qui a suscité l’incompréhension des utilisateurs, dont Jack Dorsey, le cofondateur et ancien patron de Twitter.
Après la suspension de certains comptes en vertu de cette nouvelle règle, dont celui de l’investisseur Paul Graham, M. Musk a nuancé sa décision, limitant la suspension aux comptes dont « l’objectif +principal+ est la promotion de concurrents.
LNT avec Afp
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]]>L’entreprise a progressivement ouvert les souscriptions en cours de journée.
Principal intérêt pour les personnes acceptant de débourser de l’argent: une coche censée certifier l’identité de l’abonné, bleue pour les particuliers, dorée pour les entreprises, et plus tard dans la semaine, grise pour les institutions.
La première tentative du lancement d’une nouvelle formule d’abonnement, début novembre, s’était accompagnée d’une éclosion de comptes se faisant passer pour ceux de célébrités ou de grandes entreprises et de messages contradictoires de la part de la direction.
Le projet a ensuite été suspendu, puis reporté à plusieurs reprises.
Twitter a, cette fois-ci, renforcé les conditions permettant de s’authentifier, les utilisateurs devant notamment avoir un compte depuis au moins 90 jours associé à un numéro de téléphone vérifié et qui ne semble pas « trompeur ou mensonger ».
Ils devront aussi avoir été actifs au moins une fois dans le mois précédent et ne pas avoir changé leur photo de profil ou leur nom sur Twitter au cours de la semaine précédente.
Les utilisateurs possédant déjà une coche pourront, a priori, la conserver sans payer, selon le détail des conditions d’utilisation publié par Twitter.
Cet abonnement sera dans un premier temps disponible aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni, contre 8 dollars par mois, ou 11 dollars pour les détenteurs d’appareils Apple.
Twitter n’a pas fourni d’explication officielle sur cette différence de prix mais Elon Musk a critiqué par le passé la commission de 30% prélevée par Apple sur les dépenses des utilisateurs effectuées via l’AppStore.
– Stratégie obscure –
Cette initiative doit permettre à Twitter, racheté pour 44 milliards de dollars par le multi-entrepreneur fin octobre, de diversifier son chiffre d’affaires au-delà des publicités.
Les revenus tirés de ces dernières ont, en effet, baissé ces derniers mois avec le ralentissement économique, tandis que de nombreux annonceurs ont été échaudés par la prise de contrôle de la plateforme par Elon Musk, craignant de retrouver leurs pubs auprès de contenus controversés.
Le nouveau patron, qui se présente comme un défenseur de la liberté d’expression et affirme régulièrement que Twitter faisait auparavant preuve de parti pris en faveur des idées de gauche, a en effet nettement réduit les effectifs de la plateforme, y compris ceux chargés de la modération, et autorisé le retour sur la plateforme de personnalités suspendues, comme Donald Trump.
Il a lui-même publié ce week-end une série de messages polémiques, attaquant tour à tour l’ancien responsable de la sûreté de Twitter Yoel Roth, les pronoms non genrés, ou encore le conseiller sortant de Joe Biden sur la pandémie Anthony Fauci.
Les propos d’Elon Musk sur ce dernier ont même retenu l’attention de la Maison Blanche, qui les a jugés lundi « révoltants et déconnectés de la réalité », ainsi que « dangereux », l’immunologue ayant reçu de nombreuses menaces de la part de l’extrême droite et des complotistes américains.
Yoel Roth a par ailleurs, selon la chaîne américaine CNN, dû quitter son domicile suite à des tentatives d’intimidation après que l’homme d’affaires a repris à son compte des accusations d’apologie de la pédophilie à son encontre.
L’homme le plus riche au monde, également à la tête de Tesla et SpaceX, tente aussi d’attirer l’attention en promouvant depuis une dizaine de jours ce qu’il surnomme les « Twitter files », des documents internes censés illustrer des pratiques de modération discutables.
« Je ne comprends pas ce qu’il essaie de faire » avec ces déclarations à l’emporte-pièce, a réagi Carolina Milanesi du cabinet Creative Strategies. Peut-être est-ce une tactique pour attirer plus de gens et ainsi vendre plus d’abonnements, avance-t-elle.
Mais sa stratégie reste obscure, estime la spécialiste.
Elon Musk « veut être vu comme celui qui sauve la démocratie, mais peut-il vraiment le faire avec les anti-vaccins » ou les complotistes? s’interroge-t-elle.
Il a en tout cas dissous lundi soir, selon le Washington Post et CNN, le Conseil confiance et sécurité, un organe consultatif constitué d’experts extérieurs à Twitter qui aidaient à définir la politique de modération de la firme à l’oiseau bleu.
Invité sur une scène de spectacle à San Francisco par le comédien Dave Chappelle dimanche, il avait été accueilli par un mélange d’applaudissements et de copieuses huées.
Autant de chahut « est une première pour moi dans la vraie vie (c’est fréquent sur Twitter) », avait ensuite relevé Elon Musk dans un tweet.
LNT avec Afp
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]]>Impossible de savoir combien de personnes travaillent encore chez Twitter, l’entreprise californienne n’ayant, a priori, plus de service de presse.
Mais « environ 50% » des 7.500 employés ont été remerciés le 3 novembre, d’après un message interne. « Tous ceux qui ont perdu leur emploi se sont vus proposer trois mois d’indemnités », avait tweeté Elon Musk le lendemain.
Cinq employés de Twitter fraîchement licenciés avaient immédiatement déposé un recours collectif contre l’entreprise.
Ils mettent en avant deux motifs principaux. D’une part, la rupture d’un accord conclu avant l’acquisition du réseau social par le patron de Tesla.
L’été dernier, l’ancienne direction de Twitter avait en effet promis à des employés qu’en cas de plan social ils obtiendraient un certain niveau d’indemnités financières.
Le but était de « freiner les départs », relate Shannon Liss-Riordan, l’avocate des plaignants. Quelque 700 salariés ont démissionné avant même d’être sûrs que le multimilliardaire arriverait bien aux commandes de la plateforme.
« Puis Musk est arrivé et a jeté cette promesse par la fenêtre », explique la juriste.
Le deuxième motif concerne le délai de préavis de 60 jours requis par la loi américaine en cas de licenciements massifs (Warn Act), qui n’a pas été respecté pour certains employés.
« Twitter prétend qu’ils ont été congédiés pour faute professionnelle, alors que selon nous ils font bien partis du plan social », continue Shannon Liss-Riordan.
– Bureaux-dortoirs –
L’avocate accompagne aussi deux autres recours collectifs, l’un au nom d’employés d’un sous-traitant, l’autre pour discrimination.
Car deux semaines après les licenciements, Elon Musk a imposé un ultimatum : travailler « à fond, inconditionnellement », au bureau, ou prendre la porte. Or le télétravail est la seule option pour certains salariés ayant un handicap.
L’entreprise de San Francisco est aussi visée par une enquête sur la conversion de certains bureaux de son siège en chambres pour les employés dormant sur place, d’après KQED News, une radio locale.
La voie judiciaire empruntée par les cinq anciens salariés du réseau social est ténue, car « la plupart des employés de Twitter sont liés par une clause compromissoire », ce qui signifie qu’ils ne peuvent demander réparation que devant un tribunal arbitral.
Une fois le contrat signé, cette clause empêche le salarié de se tourner vers la justice ordinaire.
La plateforme a demandé au juge fédéral de San Francisco James Donato d’écarter les demandes des cinq anciens de l’oiseau bleu et de les contraindre à en passer par un arbitrage individuel.
Les plaignants demandent au tribunal de statuer collectivement sur les éventuelles entorses de Twitter à la loi avant de renvoyer vers l’arbitrage.
« Si le tribunal opte pour l’arbitrage, nous sommes prêts à déposer des centaines, voire des milliers de demandes individuelles pour s’assurer que les employés reçoivent leur dû », indique Shannon Liss-Riordan.
– « Arbitrages en masse » –
Lundi, l’avocate californienne Lisa Bloom a fait savoir, lors d’une conférence de presse, qu’elle allait demander un arbitrage pour plusieurs de ses clients, anciens du réseau social.
« Et nous allons continuer à déposer ces demandes, une à une, en bombardant Twitter », a-t-elle affirmé.
« Ordinairement, les clauses compromissoires sont considérées comme favorables à l’employeur et un moyen de réduire les coûts », décrit Eric Goldman, professeur à l’école de droit de l’université Santa Clara.
« Mais comme l’arbitrage met ces coûts à la charge de Twitter, cela crée une opportunité d’augmenter radicalement la facture en cas d’arbitrages en masse », fait-il valoir.
« Cela place Twitter dans une plus mauvaise situation que s’il n’avait pas demandé d’arbitrage », insiste l’universitaire.
En cas de résistance du réseau social, la farandole de procédures individuelles « pourrait prendre des années », prévient-il.
« L’aspect collectif crée une incitation pour l’employeur de trouver un accord amiable » global, avance Risa Lieberwitz, professeur de droit du travail à l’université de Cornell, « plutôt que d’en passer individuellement par chaque demande d’arbitrage ».
Eric Goldman rappelle que Twitter est déjà en mauvaise situation financière, lestée de 13 milliards de dette par le rachat et privée d’une proportion considérable de son chiffre d’affaires par le retrait de nombreux annonceurs.
Elon Musk « pense qu’il est au-dessus des lois, qu’il peut faire ce qui lui chante », estime Shannon Liss-Riordan, qui défend aussi d’anciens employés de Tesla.
Mais « nous avons des lois dans ce pays qui protègent les employés. Et même l’homme le plus riche du monde ne peut pas ignorer la loi. »
LNT avec Afp
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]]>The post Twitter ne lutte plus contre la désinformation liée au Covid appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« A partir du 23 novembre 2022, Twitter n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19 », indique un très rare, et très bref, communiqué de l’entreprise de San Francisco, qui n’a été relayé que mardi par la presse américaine.
Comme Facebook, Instagram et YouTube, pendant la pandémie, Twitter avait mis en place des règles spécifiques pour lutter contre les fausses informations de santé. La plateforme avait notamment décidé de signaler et de retirer les messages contenant de la désinformation sur les vaccins contre le Covid, puis de suspendre les comptes concernés au bout de cinq rappels à l’ordre.
« Nous pensons que ce système des avertissements va aider à éduquer le public sur nos règlements et à mieux réduire la propagation d’informations potentiellement dangereuses ou trompeuses sur Twitter », avait expliqué le réseau social en mars 2021.
Mais Elon Musk, propriétaire et patron de la plateforme depuis un mois, prône une vision absolue de la liberté d’expression.
Et il n’a jamais fait mystère de son opinion au sujet des restrictions sanitaires mises en place pendant la pandémie, surtout quand elles signifiaient la fermeture temporaire de son usine Tesla en Californie.
« Dire aux gens qu’ils ne peuvent pas quitter leurs maisons et qu’ils seraient arrêtés s’ils le faisaient, c’est fasciste. Ce n’est pas démocratique. Ce n’est pas la liberté. Rendez aux gens leur satanée liberté », s’était-il emporté en avril 2020, lors d’une conférence téléphonique pour les analystes financiers.
A son arrivée à la tête de Twitter, et entre deux provocations, le multimilliardaire a tenté de rassurer les ONG et annonceurs qui craignaient une flambée de contenus toxiques (discours de haine, désinformation, etc).
Il a répété que le règlement de la plateforme n’avait pas changé et que les comptes bannis ne seraient pas rétablis avant la création d’un conseil de modération des contenus.
Peine perdue: de nombreuses marques ont fui, et Elon Musk, s’estimant trahi, est passé à l’action. Il a lancé des sondages sur son profil, reflétant selon lui la « voix du peuple », et fait réinstaller le profil de l’ex-président Donald Trump (suspendu en janvier 2021 pour appel à la violence).
D’après la newsletter spécialisée « Platformer », le bouillant dirigeant a aussi demandé aux ingénieurs encore employés de rétablir quelque 62.000 comptes qui avaient été bannis pour des infractions répétées.
LNT avec Afp
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]]>The post Protection des données: Meta écope d’une lourde amende dans l’UE appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette sanction intervient dans un contexte de renforcement des amendes et procédures judiciaires dans l’UE et aux Etats-Unis contre les mastodontes de la technologie tels que Google, Amazon, Facebook et Apple, les fameux « GAFA ».
« La Commission de protection des données (DPC) annonce (…) la conclusion d’une enquête sur Meta Platforms Ireland Limited », filiale de Meta et « instance qui contrôle les données du réseau social Facebook, lui imposant une amende de 265 millions d’euros et une série de mesures correctives », écrit la DPC lundi dans un communiqué.
Le gendarme irlandais avait annoncé en avril 2021 l’ouverture d’une enquête visant Facebook pour le compte de l’UE, après la révélation d’un piratage par des hackers des données de plus de 530 millions d’utilisateurs remontant à 2019.
L’enquête a porté sur les applications « Facebook Search, Facebook Messenger Contact Importer et Instagram Contact Importer (…) entre le 25 mai 2018 et septembre 2019 », et cherchait à savoir si Meta avait protégé les données de ses utilisateurs suffisamment au regard de la réglementation européenne, la RGPD.
Le siège européen de Facebook se trouve en Irlande, comme de nombreux géants de la Silicon Valley, et il revient donc au régulateur irlandais de mener des enquêtes sur eux pour le compte de l’Union européenne (UE).
La décision d’imposer une amende à Meta et ses filiales concernées a été prise vendredi à la suite de constatations « d’enfreintes à la réglementation européenne (RGPD) », détaille la DPC.
– Pillage des profils –
Le piratage avait eu recours à une méthode dite de « scraping » ou pillage des profils de Facebook via un logiciel imitant la fonctionnalité du réseau qui aide les membres à trouver facilement des amis, raclant ainsi les listes de contacts.
« La protection des données personnelles des gens est essentielle dans la manière dont notre entreprise fonctionne », a réagi un porte-parole de Meta. « C’est pourquoi nous avons pleinement coopéré avec la Commission de protection des données sur cette question importante. Nous avons réalisé des changements sur nos systèmes », a-t-il ajouté.
La RGPD, lancée en 2018, donne plus de pouvoir aux régulateurs pour protéger les consommateurs face à la domination de Facebook, Google, Apple et Twitter et autres qui, attirés par une fiscalité avantageuse, ont choisi l’Irlande comme port d’attache en Europe.
Les régulateurs peuvent infliger une amende pouvant représenter jusqu’à 4% du chiffre d’affaires mondial de ces groupes.
Dans le cas de Facebook, les données piratées en question avaient été en partie publiées sur un forum de hackers après avoir été obtenues par des « acteurs malveillants », avait expliqué Facebook.
L’Union européenne, certains pays membres, mais aussi les Etats-Unis, ont multiplié ces dernières années les contentieux avec les géants du numérique sur la protection des données personnelles mais aussi la fiscalité ou les abus de position dominante, entre autres.
En juillet 2019, Facebook avait écopé d’une amende record de 5 milliards de dollars par les autorités fédérales américaines pour avoir « trompé » ses utilisateurs sur leur capacité à contrôler la confidentialité de leurs informations personnelles, suite au scandale Cambridge Analytica.
En France, la Cnil, garante de la vie privée sur internet, a condamné en janvier 2022 Facebook à une amende de 60 millions d’euros pour ses pratiques en matière de « cookies », ces traceurs numériques utilisés pour mieux cibler la publicité.
Après avoir été critiquée pour son inaction, la DPC a prononcé en mars une amende de 17 millions d’euros pour une série de douze notifications d’infractions sur les données survenues en 2018, puis en septembre une sanction de 405 millions d’euros pour des manquements dans le traitement des données de mineurs.
En septembre 2021, la DPC avait également sanctionné Whatsapp (la messagerie instantanée de Meta) d’une amende 225 millions d’euros pour avoir failli à ses obligations de transparence sur les transferts de données avec les autres produits du groupe.
L’action de Meta reculait de 0,91% à 110,14 dollars sur le Nasdaq à 15H20 GMT.
LNT avec Afp
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]]>The post DigitrendZ®, enfin une source de données fiable sur le digital marocain ? appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les stratégies digitales marocaines sont définies sur des lieux communs ou des idées reçues (ma cible est sur TikTok) ou à l’autre extrême du spectre, chez ceux qui en sont déjà à la recherche de la performance sur le digital, sur les données analytiques disponibles sur les plateformes sur lesquels ils investissent.
Si vous ajoutez à cela le portrait-robot du dirigeant marocain qui est tellement respecté qu’il n’est pas contredit d’une part et qui d’autre part n’est pas formé pour synthétiser les évolutions complexes du digital et de ses outils, la prise de décision est biaisée au mieux, erronée au pire. Avec à la clé des millions de dirhams investis en création de contenus, en investissements médias et en frais d’agence, les enjeux sont colossaux et méritent que les décideurs disposent d’une source d’information professionnelle, profonde et fiable sur le digital marocain.
C’est de ces constats, légitimés par des années d’expérience professionnelle en première ligne sur les questions de marketing et de digital au Maroc, que les créateurs de DigitrendZ® ont eu l’idée de développer une source d’informations locale avec une profondeur inédite. Exit les rapports Hootsuite et les analytics Meta ou Google, place à une vision 360° du comportement des Marocains sur leur digital, avec quatre composantes majeures, les réseaux sociaux, l’influence, l’e-commerce et le gaming.
Avec l’ambition d’en faire un rendez-vous récurrent chaque année pour les professionnels du Marketing et du Digital, DigitrendZ® pourrait rapidement s’imposer comme l’outil de prédilection pour la définition de stratégie digitale au Maroc.
Concrètement, l’étude a été menée en 18 mois, du design à la collecte des données en passant par l’analyse et le reporting, auprès de 3 000 répondants de 13 à 65 ans, basés sur les critères démographiques nationaux du HCP, dans les 12 régions du Maroc. Ensuite, ce qu’elle produit comme insights est une définition précise de la cible digitale marocaine, avec des éléments socio-démographiques et psychographiques, des segmentations en termes de centres d’intérêt, le développement de « customer personae » qui sont le moyen le plus efficace pour donner vie à cette segmentation.
Pour illustrer tout ce cheminement et comment les données de l’étude peuvent être objectivement exploitées pour une stratégie de marque, les analystes ont aussi imaginé et intégré une étude de cas du déploiement digital d’une marque fictive.
La richesse des données est telle qu’elle produit presque naturellement les bases de la stratégie digitale dès lors qu’on a des objectifs définis. Par exemple, l’étude dévoile que le réseau Pinterest au Maroc est utilisé par 1,6 millions d’utilisateurs dont 2 tiers de femmes, âgées en moyenne de 37 ans, à 59% mariées et à 25% de CSP AB.
Jusque-là, il pourrait s’agir d’une information assez classique sur l’usage de Pinterest, mais les données croisées de l’étude enrichissent considérablement la première couche socio-démographique. Ainsi, les données révèlent également que 72% des utilisateurs de Pinterest marocains sont des acheteurs en ligne avec un panier moyen annuel de 1589 dirhams et que c’est le plus élevé de toutes les plateformes sociales confondues. Pinterest ? Qui l’eut cru ? Un exemple parmi une quantité innombrable des insights inédits qui pourraient affiner considérablement l’instinct des marketeurs et les stratégies digitales de tous types d’entreprises présentes sur le digital marocain.
Même le média planning est facilité par l’étude puisque pour finir sur Pinterest, on apprend que ses utilisateurs sont aussi présents à 90% sur YouTube par exemple. DigitrendZ® offre l’avantage de données individuelles et décloisonnées avec un angle de vue à 360° sur tout le paysage digital.
L’outil peut également s’avérer très utile pour les marques les plus fortes et les plus mures et qui connaissent déjà bien leurs segments cibles, pour orienter les tactiques et les plateformes notamment les stratégies d’influence, les ouvertures qu’offre le gaming et autres dispositifs. Quelques grands annonceurs ont d’ailleurs déjà été convaincu par l’utilité de cette étude maroco-marocaine, de 2M à Centrale Danone en passant par Marjane et Akwa.
En contribuant à élever le débat et à le nourrir par des données fiables et profondes, DigitrendZ® est un outil de Stratégie Marketing Digital qui apporte une vraie valeur ajoutée qui manquait encore cruellement à l’écosystème digital marocain de l’annonceurs aux agences. Au bénéfice peut-être du consommateur final, l’internaute marocain, qui en se dévoilant un peu plus dans cette étude, pourrait désormais être ciblé par des contenus plus en affinité avec sa personnalité, ses envies et besoins.
Zouhair Yata
A propos des fondateurs de DigitrendZ®
OTHMAN EL OUAZZANI
Othman EL OUAZZANI est le fondateur de la firme THOTH Consulting, qui fournit du conseil en marketing stratégique et insights aux grandes marques et organisations de la région MENA. Il a plus de 30 ans d’expérience dans le domaine du marketing des produits de grande consommation, acquise auprès de grands groupes comme Gillette et The Coca-Cola Company en Afrique du Nord et de l’Ouest, au Moyen-Orient/Pakistan et en Europe du Nord. Ses domaines de spécialisation comprennent la stratégie marketing, la connaissance des consommateurs et des shoppers, la stratégie de marque et communication, le ciblage stratégique et le pricing segmentation, ainsi que les analyses avancées. Othman est titulaire d’un BBA de l’ISCAE avec une spécialisation en marketing, promotion 1989.
DRISS FARISSI
Driss FARISSI a 30 ans d’expérience dans le marketing et les études de marché. Sa passion est le conseil en marketing stratégique basé sur les données et la technologie. En 2018, il a fondé H-in-Q (Happiness-in-Questions), pour fournir des services de classe mondiale aux marketeurs passionnés, intéressés par le potentiel des données et des technologies. Auparavant, il a eu l’occasion de pratiquer sa passion pendant 11 ans chez P&G et pour le reste de sa carrière chez Kantar. Il a conseillé de grandes marques internationales dans tous les secteurs, a travaillé sur 3 continents et 7 pays différents, et a acquis une expérience inégalée. Driss est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en sciences de gestion, avec une concentration en marketing de l’IAE de Lille, promotion 1992.
YOUNES SBIHI
Younes Sbihi est Consultant, fournissant des conseils stratégiques pour des projets tels que lancement de produit, construction de marques et développement des affaires. Il dispose de plus de 30 ans d’expérience en Marketing, Communication et Stratégie, acquises auprès de P&G Maroc et Coca-Cola. Au sein de cette dernière, il a dirigé la fonction Marketing pour un portefeuille de marques au Proche-Orient, en Algérie et au Maroc. Il a aussi travaillé au sein des fonctions Technique et Innovation pour la Division MENA, où il a assuré la coordination d’équipes pluri disciplinaires. Durant sa présidence du GAM (Groupement de Annonceurs du Maroc), la mesure d’audience a été planifiée et mise en place. Younes a obtenu une Maitrise de Paris Dauphine (1983) et un MBA de Columbia University (1987).
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]]>The post Trump à nouveau confronté au puissant attrait de Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Au terme d’un sondage qui a vu se dégager une majorité en faveur du rétablissement du compte de l’ancien président républicain – 51,8% sur quelque 15 millions de votes – le nouveau patron de Twitter, qui se présente en défenseur de la liberté d’expression, est passé à l’acte samedi.
Tous les yeux sont rivés depuis sur le compte @realDonaldTrump, à l’affût de la moindre activité. Ce compte attribué au « 45ème président des Etats-Unis d’Amérique » est doté de la désormais fameuse vignette sur fond bleu censée garantir qu’il a été vérifié.
Il n’affichait pas de nouvelle publication, du moins dimanche autour de 16h00 GMT. Le dernier message date du 8 janvier 2021, le milliardaire y fait savoir qu’il n’ira pas à la cérémonie d’investiture du président Joe Biden, dont il ne reconnaît pas l’élection.
Le même jour, Twitter avait fermé de manière permanente le compte de l’ancien président, comptant alors 88,8 millions d’abonnés, face au « risque de nouvelles incitations à la violence ».
La plate-forme l’avait déjà suspendu le 6 janvier, après l’envahissement du Capitole par ses partisans.
– Fluctuations –
On observait dimanche des fluctuations importantes dans le nombre d’abonnées, qui a fortement augmenté jusqu’à atteindre 83 millions vers 15h30 GMT, tandis que le nombre de comptes suivis est passé de zéro à 49.
Mais impossible de savoir ce que veut dire cette augmentation du nombre d’abonnés, impossible aussi de savoir si quelqu’un agit réellement sur le compte: Twitter, en pleines convulsions depuis son acquisition fracassante par Elon Musk, n’a plus de service de communication.
Par ailleurs le compte attribué à l’ancien président renvoie désormais vers un site proposant de contribuer financièrement à la campagne tout juste lancée par Donald Trump pour 2024.
Impossible là aussi de savoir comment ce lien a été mis en place, et par qui.
Samedi, alors que le sondage sur Twitter était toujours en cours – et qu’une majorité se dégageait déjà en faveur de son retour – Donald Trump avait appelé sur Truth Social ses partisans à voter en sa faveur.
Mais il avait aussi écrit: « Nous n’allons nulle part. Truth Social est spécial »
– Candidature –
Donald Trump, qui avait comme personne su utiliser Twitter pendant sa présidence pour dicter l’agenda médiatique, en bombardant la plate-forme de déclarations virulentes et d’annonces choc du matin au soir, pourra-t-il résister au gazouillis de l’oiseau bleu?
Surtout après une annonce de candidature qui n’a pas, loin de là, créé l’élan escompté.
Dimanche, son compte Twitter comptait donc quelque 83 millions d’abonnés vers 15h30 GMT – impossible de savoir combien sont des humains et combien des « bots », des comptes automatisés – contre 4,48 millions sur Truth Social.
L’ancien président s’est lancé dans la course juste après les élections de mi-mandat, qui n’ont pas tourné pour les républicains à la « vague » escomptée, et qui ont conduit nombre de conservateurs à prendre leurs distances avec Donald Trump.
Parmi eux l’ancien vice-président Mike Pence, considéré comme un concurrent potentiel pour l’investiture républicaine, a dit dimanche sur CBS qu’il y « aura de meilleurs choix » que l’ancien président. Il a appelé de ses voeux une candidature conservatrice susceptible « d’unifier » le pays, porteuse de « respect et de courtoisie. »
Dans une étude publiée le 18 novembre, l’institut de recherches Pew Research Center conclut que 27% des Américains disent avoir entendu parler de Truth Social, mais que seulement 2% l’utilisent pour s’informer – contre 14% pour Twitter et 31% pour Facebook, dont Donald Trump est à l’heure actuelle écarté.
Les chercheurs expliquent aussi que sur 200 comptes de Truth Social particulièrement en vue, 49% expriment soit une orientation politique de droite soit un soutien à Donald Trump. En clair, une chambre d’écho pour des partisans déjà acquis aux idées de l’ancien président.
LNT avec Afp
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]]>Avec environ 237 millions d’utilisateurs quotidiens au dernier pointage, fin juin, Twitter est beaucoup plus modeste que Facebook (1,98 milliard), TikTok (plus d’un milliard), mais aussi Snapchat (363 millions).
Pourtant, en un peu plus de 15 ans, la plateforme est devenue un lieu incontournable pour dirigeants, entreprises, célébrités et médias, qui se contentent parfois de ce canal pour communiquer.
Twitter « n’a rien d’essentiel », a lancé, sur son compte, Steven Cohn, entrepreneur new-yorkais. « Le monde se débrouillerait fort bien sans Twitter », a-t-il insisté, convaincu, comme d’autres, que le pays des gazouillis n’est qu’un microcosme, à l’importance réelle limitée.
« L’essentiel des tweets vient de 1% » des utilisateurs, a-t-il écrit. « La plupart des gens normaux ne se connectent jamais. »
Au contraire, pour Karen North, professeure à l’université USC Annenberg, « ce qui est vraiment fort avec Twitter, c’est que n’importe qui peut y annoncer quelque chose qui pourra être vu par tout le monde ».
En cas de conflit, de mouvement social, de vague de répression, « Twitter est devenu une plateforme centrale pour pouvoir rapporter la réalité de ce qui se passe sur le terrain », estime Charles Lister, du centre de réflexion Middle East Institute, à Washington.
Comme la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter est aussi utilisé pour diffuser propagande et fausses informations. L’entreprise a développé des outils de modération pour y faire face, mais leur pérennité fait question après le départ de plus de deux tiers des équipes.
Une étude publiée en 2018 a montré que les fausses informations y circulaient plus vite que celles ayant fait l’objet de vérifications.
« Ce n’est pas réaliste d’imaginer une plateforme où la désinformation serait impossible », tempère Charles Lister. « Voir disparaître l’information, juste et fausse », avec l’éventuelle dissolution de Twitter, « est, par définition, une mauvaise chose. »
« Les dirigeants autoritaires ou tous ceux qui ne veulent pas que l’information soit partagée pourraient bénéficier d’un monde sans Twitter », anticipe Mark Hass, professeur à l’Université de l’Etat d’Arizona.
– « Source vitale » –
« Ce serait épouvantable pour le journalisme », renchérit Karen North. Car « Twitter n’est pas un réseau social », dit-elle, « c’est un maillage de nouvelles et d’informations, le point de rendez-vous où vont les journalistes pour se mettre à jour, trouver une idée de sujet, une source ou une citation. »
Avec les réductions d’effectifs et la baisse des budgets qu’a vécues la presse depuis plus d’une décennie, « il n’y a plus les ressources suffisantes pour aller chercher les sources sur le terrain », fait valoir l’universitaire.
Autre effet pervers, selon elle, « sans Twitter, les gens qui auront accès aux médias seront ceux qui seront déjà suffisamment importants pour que la presse les écoute. Avec Twitter, n’importe qui peut annoncer une histoire. »
Autre fonction de cet espace collaboratif, « Twitter est devenu une source vitale d’information, de conseils, d’entraide durant les ouragans, les feux de forêt, les guerres, les attaques terroristes ou les épidémies », a tweeté Caroline Orr, chercheuse à l’université du Maryland.
« Ce n’est pas quelque chose qui peut être remplacé par des plateformes existantes », prévient-elle.
Globalement, la question des alternatives possibles à Twitter ne suscite pas de réponse évidente.
« Facebook a son utilité, mais c’est un peu dépassé », avance Charles Lister.
« Des concurrents de Twitter récupèreront sans doute des utilisateurs », prévoit Mark Hass, qui mentionne le réseau social Mastodon, « mais ils resteront probablement des niches. Aucun d’entre eux ne deviendra la place publique que Twitter a cherché à créer. »
Il croit davantage au potentiel du site communautaire Reddit, comme Karen North, pour qui ce réseau social est néanmoins limité, en l’état, par sa présentation minimaliste et fouillie, sans comparaison avec la facilité d’utilisation d’un Twitter.
« Je ne crois pas qu’il existe quelque chose aujourd’hui qui offre la même valeur ajoutée que Twitter », explique Charles Lister.
« Est-ce que cela pourrait être reproduit? Bien sûr », dit-il, « mais ça nécessiterait des ressources énormes et un délai significatif. »
LNT avec Afp
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]]>The post Culture digitale : La protection des enfants en question appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant lors de cette rencontre organisée par l’Agence de Développement du Digital (ADD) en partenariat avec la commission de l’Union européenne (UE) dans le cadre de l’instrument TAIEX, des spécialistes européens ont partagé leurs expériences et expertises en la matière et les enjeux auxquels sont confrontés les enfants en ligne.
Ainsi, la cheffe du bureau de développement et de prévention à l’organisation Child Focus en Belgique, Nele Broothaerts, a mis l’accent sur l’importance du digital dans le développement et l’épanouissement des enfants et jeunes et sur la nécessité de l’accompagnement à travers l’introduction de l’alphabétisation numérique dès le plus jeune âge.
S’exprimant par visioconférence, Mme Broothaerts a expliqué que l’instauration d’un sens critique et de vigilance est nécessaire pour aider les enfants à développer leurs compétences en matière du digital et d’usage responsable de la technologie et leurs permettre de se protéger en ligne.
Elle a, également, mis en exergue le rôle de la formation des professionnels, des enseignants et des parents en termes de sensibilisation des enfants dans le monde numérique, mettant en avant les actions menées par Child Focus pour développer les connaissances de la population cible, notamment des ateliers de formation et des kits de sensibilisation spécifiques aux dangers et risques en ligne (cyberharcèlement, sexting, cyberaddiction, etc…).
De son côté, le coordonnateur des services de police et des gardes-frontières en Estonie, Andero Sepp a passé en revue les différentes données et statistiques autour de l’usage du digital par les enfants et les jeunes en Estonie et dans les pays européens, ainsi que les risques et les enjeux auxquels ils font face.
Pour sa part, la chargée de mission à la direction générale des Réseaux de communication, contenu et technologies (CNECT) à la commission européenne, Margarita Akritidou a présenté un exposé portant sur le cadre légal de la protection des enfants en ligne en Europe, évoquant, à cet égard, les textes juridiques et les stratégies adoptés par l’Europe pour assurer un environnement sécurisé pour les enfants et les citoyens.
Au deuxième jour de cet événement, l’accent a été mis sur l’expérience espagnol, exposée par le directeur général de l’institut espagnol de cybersécurité (INCIBE), Felix Barrio, qui a mis en évidence l’importance des programmes de formation dans la transformation digitale.
M. Barrio s’est montré ravi d’explorer de nouvelles voies de coopération avec ses homologues marocains, en vue de renforcer la résilience de la société face à la digitalisation et consolider l’économie numérique en matière de compétitivité et sécurité.
L’Union européenne est en train d’investir des sommes considérables dans la formation de compétences dans le domaine digital, notamment dans les classes primaires, secondaires et à l’université, a-t-il fait savoir.
Il est important de promouvoir les compétences et le savoir-faire en matière de cybersécurité pour les jeunes, a-t-il ensuite noté, estimant qu’une telle action doit être menée étroitement avec les entreprises et les agences de communication pour une industrie numérique plus sûre.
L’ADD a procédé en 2020 au lancement de l’initiative « Culture digitale/ protection des enfants en ligne », dont le but est de mener un certain nombre de mesures au profit de toutes les catégories ciblées pour les sensibiliser à l’importance de consolider la culture numérique et à la protection des enfants sur internet, en compagnie de tous les acteurs publics et privés concernés par cette question, a indiqué le chef du département de transformation digitale de la société à l’ADD, Lasfar Noureddine.
Dans ce cadre, un comité de coordination nationale a vu le jour, composé des ministères de la Justice, du ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, du ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, du ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, de Bank Al Maghrib, de la Haute autorité de la communication audiovisuelle.
Il est aussi composé de la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information, de la Gendarmerie Royale, de la Direction générale de la sûreté nationale, de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, de l’Agence de développement du digital, et de l’Observatoire national des droits de l’enfant.
Le comité veille à superviser la mise en œuvre de cette initiative au niveau national, a-t-il relevé, ajoutant que la première mesure menée a été d’élaborer un plan d’action national qui se base sur un ensemble de mesures, dont l’organisation d’ateliers de sensibilisation et de formation au profit de toutes les catégories ciblées.
C’est dans ce contexte que l’ADD organise, en partenariat avec la commission de l’UE, cet atelier de sensibilisation et de formation au profit de l’écosystème de protection de l’enfance et les représentants des administrations, des ministères et des établissements publics, en plus du secteur privé, a conclu M. Lasfar.
LNT avec MAP
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]]>The post Meta, la maison mère de Facebook, supprime 11.000 emplois appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Aujourd’hui, je partage certains des changements les plus difficiles que nous ayons faits dans l’histoire de Meta », a annoncé M. Zuckerberg, dans un message adressé aux salariés. « J’ai décidé de réduire la taille de notre équipe d’environ 13% et de me séparer de 11.000 de nos employés talentueux. »
Les embauches au sein du groupe, qui détient également le réseau social Instagram et le service de messagerie instantanée WhatsApp, sont en outre gelées jusqu’à fin mars 2023.
« Je veux assumer la responsabilité de ces décisions et de la façon dont nous en sommes arrivés là. Je sais que c’est difficile pour tout le monde, et je suis particulièrement désolé pour ceux qui sont touchés », a ajouté M. Zuckerberg.
Meta n’a pas précisé dans l’immédiat la répartition géographique des suppressions d’emplois.
Le groupe, qui comptait quelque 87.000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre avec un net recul de son chiffre d’affaires et de ses bénéfices, ainsi qu’une stagnation de son nombre d’utilisateurs.
Ce piètre bilan de santé a accéléré la dégringolade de l’action de l’entreprise, qui a perdu au total plus de 70% depuis le début de l’année sur le Nasdaq. M. Zuckerberg avait aussi annoncé à cette occasion que les effectifs du groupe n’augmenteraient pas et pourraient même diminuer d’ici à la fin 2023.
Aux Etats-Unis, les employés licenciés recevront 16 semaines de salaire de base et deux semaines supplémentaires de salaire pour chaque année de service. L’entreprise couvrira leur assurance santé pendant 6 mois.
Elle s’engage également à aider les employés non-américains dans leurs démarches liées à leur visa de travail.
– Licenciements dans la tech –
Les licenciements chez Meta s’inscrivent dans le contexte plus large de départs massifs dans le secteur, confronté notamment au ralentissement de ses revenus publicitaires, le gagne-pain de nombreuses entreprises technologiques.
Fin août, Snap, la maison mère de l’application Snapchat, a ainsi supprimé environ 20% de ses effectifs, soit plus de 1.200 employés.
La semaine dernière, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe (paiements en ligne) et Lyft (réservations de voitures avec chauffeur), ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux.
Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient pour sa part de congédier environ la moitié de ses 7.500 salariés.
A Wall Street, où l’annonce de Meta était largement anticipée, l’action du groupe montait d’un peu plus de 4% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture.
« C’est un triste moment et il n’y a pas moyen de contourner cela », a écrit M. Zuckerberg. « À ceux qui partent, je tiens à vous remercier encore une fois pour l’ensemble de vos contributions », a écrit M. Zuckerberg.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk défend ses projets pour donner le « pouvoir au peuple » sur Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« La vérification étendue à tous va démocratiser le journalisme et donner plus de pouvoir au peuple », a-t-il tweeté dimanche.
Le multimilliardaire peine à rassurer les associations, les annonceurs et même les Nations Unies, qui craignent un déferlement de discours de haine et de désinformation sur le réseau, surtout après qu’il a licencié la moitié des employés du groupe vendredi.
Jusqu’à présent, les comptes éligibles (gouvernements, médias, personnalités politiques, culturelles, etc) pouvaient obtenir l’ajout d’une coche bleue à leur profil, en guise de gage d’authenticité.
Dès son acquisition de Twitter il y a dix jours, le patron de Tesla a lancé une refonte de ce système, afin que chacun puisse obtenir le fameux badge, et d’autres outils pratiques, en s’abonnant à « Twitter Blue » pour 8 dollars par mois.
Sur les iPhone, l’application mobile du réseau social mentionne déjà l’arrivée de la nouvelle formule, mais son lancement a été reporté à mercredi, le lendemain des élections parlementaires américaines, d’après le New York Times.
« Pouvoir au peuple: Votre compte recevra une coche bleue, tout comme les célébrités, les entreprises et les politiciens que vous suivez déjà », promet désormais Twitter.
Mais pour de nombreux observateurs, la certification des comptes doit permettre de garantir l’authenticité des échanges sur la plateforme. Ils craignent notamment l’éruption de faux compte certifiés.
« A l’avenir, les comptes Twitter qui se font passer pour quelqu’un d’autre, sans spécifier clairement +parodie+, seront suspendus de façon permanente », a déclaré Elon Musk dimanche
« Tout changement de nom causera une perte temporaire de la coche bleue », a-t-il ajouté.
Il a aussi mentionné que les pseudonymes restaient autorisés tant qu’ils ne cherchent pas à « tromper à des fins malveillantes », et évoqué la création d’une marque différente pour les personnalités publiques.
« Twitter doit devenir de loin la source d’information la plus fiable sur le monde. C’est notre mission », a-t-il déclaré.
« Et pour faire cela, je vais laisser n’importe qui me donner de l’argent pour apparaître comme une source légitime d’information, au lieu de garantir que toutes les sources légitimes d’information soient correctement authentifiées », a réagi un utilisateur.
« Vous illustrez le problème », lui a rétorqué Elon Musk. « Les journalistes qui pensent qu’il sont la seule source d’information légitime, c’est le grand mensonge ».
LNT avec Afp
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]]>The post Meta prévoit un plan de licenciement massif appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce pourrait être le plan social le pus conséquent dans le secteur, selon le quotidien américain, après la pandémie qui a largement bénéficié à la croissance des revenus, mais aussi du personnel de ces entreprises.
Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde au 30 septembre.
Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels décevants, le patron Mark Zuckerberg a mentionné que le personnel du groupe ne devrait pas augmenter d’ici la fin 2023, voire même diminuer légèrement.
Selon les sources du WSJ, la plan social devrait être annoncé mercredi et plusieurs milliers d’employés seront affectés par ce premier plan social de l’histoire du géant des réseaux sociaux.
Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux.
Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7.500 salariés.
Les plateformes dont le modèle économique est fondé sur la publicité pâtissent notamment des coupes budgétaires des annonceurs aux prises avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt.
Meta a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (-52% sur un an).
« Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts en hausse pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l’air de s’en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent », a tenté de tempérer Mark Zuckerberg fin octobre, pendant la conférence aux analystes.
Mais le titre du groupe californien a chuté de 24,56% le lendemain à Wall Street.
En un an, Meta a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière.
La société inquiète les marchés depuis le début de l’année, quand elle avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d’origine, Facebook.
Les investissements coûteux en vue de construire le métavers, présenté comme l’avenir d’internet, ne rassurent par non plus les investisseurs qui doutent de la capacité du groupe à tirer des revenus significatifs de cet univers parallèle balbutiant.
LNT avec Afp
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]]>The post Les profits de Meta fondent, ses effectifs et ses utilisateurs stagnent appeared first on La Nouvelle Tribune.
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Le groupe californien a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (-52% sur un an) et son chiffre d’affaires baisser de 4%, à 27,7 milliards de dollars.
« Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts accrus pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l’air de s’en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent », a tenté de tempérer Mark Zuckerberg mercredi, pendant la conférence aux analystes.
Peine perdue: Meta plongeait de 12% après la publication des résultats, puis de 19% après la conférence, lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.
Le géant des réseaux sociaux « se tient sur des jambes chancelantes », a réagi Debra Aho Williamson, analyste d’Insider Intelligence.
La décision du dirigeant « de concentrer son entreprise sur la promesse future du métavers a détourné son attention de la dure réalité actuelle ».
La société inquiète les marchés depuis le début de l’année, quand le groupe avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d’origine, Facebook.
En tout, quelque 3,71 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l’entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois, soit seulement 1,6% de plus qu’avant l’été.
Il y a un an, Facebook devenait Meta et se projetait vers un avenir glorieux où ses utilisateurs pourraient se retrouver dans le métavers, un univers parallèle décrit comme l’avenir d’internet.
Mais « Meta en 2022 n’a plus grand-chose à voir avec Facebook il y a un an », a assené Debra Aho Williamson. « L’entreprise n’est plus avant-gardiste en matière d’innovation, son emprise sur son marché s’amoindrit, et la promesse du métavers, au cœur de la vision de Mark Zuckerberg pour l’avenir de son entreprise, fait face à l’apathie des consommateurs, au scepticisme des professionnels et aux réalités d’une économie mondiale en déclin ».
Comme Google (Alphabet), Meta subit l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, qui conduisent de nombreux annonceurs à revoir leur budget marketing à la baisse.
Au troisième trimestre, le géant de la recherche en ligne a réalisé la plus faible croissance de son chiffre d’affaires depuis 2013, hormis le début de la pandémie.
Les nouvelles règles d’Apple, qui obligent les applications à demander la permission des utilisateurs pour les suivre à la trace et leur envoyer des pubs, ont aussi beaucoup compliqué la tâche de Facebook et d’Instagram.
Lundi, le fabricant de l’iPhone a en outre annoncé que les achats de « boosts », ces outils qui permettent de promouvoir un contenu sur des réseaux sociaux, seraient désormais traités comme des dépenses dans l’application, au même titre que les achats de bonus dans des jeux vidéo, par exemple.
Or Apple prélève une commission de 30% sur ces dépenses dans les applications.
Meta va donc perdre une partie de ses recettes publicitaires sur Facebook et Instagram.
« Apple continue de faire évoluer ses règlements pour faire croître ses propres activités tout en sapant les autres acteurs de l’économie numérique », a réagi un porte-parole de Meta mercredi.
Le groupe a peu de recours contre le contexte économique mondial ou son puissant voisin à la pomme, mais Mark Zuckerberg s’est félicité des progrès des « reels », un format de vidéos courtes copié à la très populaire TikTok.
« Plus de 140 millions de reels sont jouées sur Facebook et Instagram chaque jour, soit 50% de plus qu’il y a six mois », a-t-il annoncé. « Et nous pensons que nous gagnons des parts de marché de temps passé (sur nos applis) à des concurrents comme TikTok ».
Il a aussi précisé que les effectifs du groupe ne devraient pas augmenter d’ici la fin 2023, voire même diminuer légèrement. Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde au 30 septembre.
En termes d’investissements, il a expliqué qu’ils iraient d’abord aux « technologies d’intelligence artificielle qui permettent de recommander les reels aux utilisateurs », aux « outils publicitaires sur les messageries » et à « notre vision pour le métavers ».
« Ces priorités font sens, étant donné la direction dans laquelle le monde semble aller », a ajouté le patron.
La branche Reality Labs, chargée des plateformes et équipements de réalités virtuelle et augmentée, a creusé ses pertes de 2,6 milliards de dollars à 3,7 milliards au troisième trimestre.
LNT avec AFP
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]]>The post Le patron de Snap annonce la suppression de 20% des effectifs appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Nous restructurons notre entreprise pour augmenter notre attention sur trois priorités stratégiques: la croissance de notre communauté, la croissance de notre chiffre d’affaires et la réalité augmentée », a écrit Evan Spiegel dans une note envoyée aux salariés.
« Les projets qui ne contribuent pas directement à ces secteurs seront arrêtés ou recevront des investissements considérablement moins importants », a ajouté le patron cofondateur de Snap.
Les suppressions de postes avaient été dévoilées dès mardi par le site spécialisé The Verge. Fin juin, Snap, dont le siège est basé en Californie, comptait un peu plus de 6.400 employés dans le monde.
Des projets comme Snap Originals (séries exclusives), Minis (intégration d’applications tierces), Games (jeux mobiles) et Pixy (drone miniature) seront interrompus dans le cadre de la réorganisation du groupe, a précisé M. Spiegel.
Les applications de géolocalisation Zenly et de création musicale Voisey, acquises via des rachats, vont elles voir leur activité être progressivement réduite.
Lors de la publication de ses résultats trimestriels fin juillet, le groupe avait déjà prévenu que la croissance de son chiffre d’affaires ralentissait et allait en conséquent devoir réduire ses dépenses. Le titre s’était alors effondré de presque 40% à la Bourse de New York.
Comme d’autres réseaux sociaux, Snap pâtit d’une réduction généralisée des dépenses publicitaires des annonceurs, son gagne-pain, ainsi que d’un changement réglementaire d’Apple imposant d’obtenir le consentement des utilisateurs avant de les pister dans leur navigation à des fins de ciblage publicitaire.
Le groupe doit aussi faire face à des rivaux plébiscités par un public plus jeune, notamment la plateforme de partage de vidéos courtes TikTok.
M. Spiegel a estimé que le chiffre de 8% de croissance trimestrielle des revenus par rapport à 2021 est « bien en dessous de ce à quoi nous nous attendions plus tôt dans l’année ». « Malgré tout, je ne sous-estimerais pas Evan Spiegel », a commenté dans une note Jasmine Enberg d’Insider Intelligence.
« Snap continue d’avoir une base d’utilisateurs fidèles et en pleine expansion et est bien positionné pour tirer profit à long terme de son offre de réalité augmentée pour la publicité et le commerce « , a ajouté l’analyste.
Snap a aussi annoncé mercredi la promotion du directeur général délégué à l’ingénierie Jerry Hunter au poste de directeur de l’exploitation. Ronan Harris, un cadre de Google, a lui été embauché comme président de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique et débutera en octobre.
La restructuration était bien accueuillie à Wall Street, où l’action de Snap montait de près de 8% après avoir abandonné environ 4% mardi à la clôture.
LNT avec Afp
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]]>The post Les actionnaires de Twitter voteront le 13 septembre sur le rachat par Musk appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Twitter a convoqué ses actionnaires pour une « réunion spéciale » par vidéoconférence, d’après des documents officiels déposés mardi auprès de la SEC, le gendarme boursier américain.
Le contexte du vote a dramatiquement changé depuis fin avril, quand le conseil d’administration du groupe et Elon Musk avaient signé un accord pour le rachat de Twitter à 54,20 dollars l’action, soit une valorisation de 44 milliards de dollars.
Le 8 juillet, le patron de Tesla et SpaceX a mis fin unilatéralement à cet accord, au motif que la société basée à San Francisco aurait selon lui menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme.
Twitter a ensuite lancé des poursuites contre le multimilliardaire, pour le forcer à honorer son engagement.
La juge chargée du dossier, la présidente d’un tribunal spécialisé en droit des affaires, a indiqué la semaine dernière que le procès se tiendrait en octobre et durerait cinq jours. Les deux parties n’ont pas encore réussi à se mettre d’accord sur une date.
Le conseil d’administration de Twitter a dans le passé appelé ses actionnaires à voter en faveur de l’acquisition le moment venu.
Son titre vaut actuellement environ 39 dollars. Si la transaction avait finalement lieu, elle représenterait une plus-value conséquente pour les actionnaires.
La décision de la juge a été perçue comme une première victoire pour la firme à l’oiseau bleu, qui avait demandé une procédure accélérée, dès le mois de septembre, pour ne pas faire durer la période d’incertitude qui paralyse en partie l’entreprise.
Elon Musk voulait lui que les hostilités ne soient pas ouvertes avant l’année prochaine, assurant que des experts devraient analyser « des montagnes de données » sur les faux comptes.
Les avocats de Twitter estiment que le fantasque entrepreneur a changé d’avis face à la récente baisse des valorisations en Bourse des entreprises technologiques.
Dans la plainte, ils l’accusent « d’hypocrisie » et de « mauvaise foi ».
« Nous soupçonnons que M. Musk veuille retarder ce procès suffisamment longtemps pour ne jamais avoir à rendre de comptes. (…) Il sait que dans ce genre de circonstances, une justice en retard est souvent une justice non rendue. C’est même ce qu’il espère », a assené l’un d’eux, William Savitt, lors de l’audience préliminaire du 19 juillet.
LNT avec Afp
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]]>The post L’application de Facebook remaniée à la sauce TikTok appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le réseau social a annoncé jeudi que l’onglet principal ou « Accueil » (« Home ») mélangerait désormais des messages de contacts de l’utilisateur avec des contenus de divers créateurs, en fonction de ses intérêts.
Un nouvel onglet, baptisé « Fil de publications », sera réservé aux billets publiés par les amis, la famille et les groupes.
« Le fil d’accueil devient un +moteur de découverte+ qui vous permet de trouver de nouveaux contenus et de vous abonner à de nouveaux créateurs grâce aux recommandations », a expliqué la plateforme dans un communiqué.
Les usagers y trouveront notamment les « stories » de leurs amis (photos et vidéos éphémères sur le modèle de Snapchat) et les « reels », un format de vidéo copié à TikTok.
La page d’accueil est personnalisée grâce à des algorithmes qui prennent en compte « des milliers de signaux », pour « vous proposer ce qui nous semble le plus intéressant pour vous », souligne Facebook.
TikTok, une entreprise du groupe chinois ByteDance, a bâti son succès phénoménal sur son format (des vidéos courtes, avec des effets spéciaux et des airs entraînants, qui captent facilement l’attention) mais aussi sur ses algorithmes, qui identifient rapidement les goûts de l’utilisateur pour lui proposer des contenus de créateurs inconnus.
Meta, maison mère de Facebook et Instagram et numéro deux mondial de la publicité numérique, a besoin de valoriser ses « reels » pour ne pas céder trop de terrain.
« Notre transition vers les formats courts ne génère pas encore de revenus substantiels pour l’instant, mais nous sommes optimistes », avait assuré Mark Zuckerberg, le patron du groupe, lors d’une conférence téléphonique fin avril.
Il a précisé sur son profil jeudi que le fil de publications séparé permettra aux usagers de ne pas manquer les annonces de leurs amis et groupes, qui s’afficheront chronologiquement, et sans « recommandations ».
En janvier 2021, après une élection présidentielle américaine mouvementée, le milliardaire avait indiqué vouloir s’éloigner le plus possible des sujets politiques pour se concentrer sur les interactions « positives » – moins controversées et plus lucratives.
Mardi, Meta a confirmé qu’elle redirigeait une partie des ressources de « Facebook News » (l’onglet dédié à la presse) et de sa newsletter « Bulletin » vers d’autres produits, après un article du Wall Street Journal sur le sujet. « Nous en faisons toujours plus pour que (les créateurs) puissent trouver leurs publics sur Facebook et y faire grandir des communautés actives », a indiqué un porte-parole à l’AFP.
LNT avec Afp
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]]>The post TikTok suspend une mise à jour imposant la publicité ciblée en Europe appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Le temps de répondre aux différentes questions concernant notre proposition de changements de nos publicités personnalisées en Europe, nous suspendons le déploiement de cette partie de la mise à jour de notre politique de confidentialité », a souligné TikTok dans une déclaration à l’AFP.
La décision, qui intervient à la veille de l’entrée en vigueur des changements, fait suite à des discussions ouvertes avec l’autorité irlandaise de la protection des données (DPC).
« La DPC a demandé à TikTok de lui fournir des informations détaillées sur les changements annoncés, sur lesquels elle a immédiatement consulté toutes les autres autorités de contrôle de la protection des données de l’UE, tout en effectuant sa propre analyse », a indiqué le régulateur, contacté par l’AFP.
Le réseau social américain prisé des plus jeunes, propriété du chinois ByteDance, souhaite pouvoir cibler ses utilisateurs majeurs dans l’Union européenne, en Suisse et au Royaume-Uni au nom d’un « intérêt légitime » de l’entreprise, et ne plus devoir leur demander de consentir explicitement au recueil de leurs données à des fins de publicité personnalisée.
L’ONG Access Now, qui défend les droits des internautes, avait accusé début juillet TikTok de « violation manifeste » du Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen à des fins de publicité ciblée.
Les autorités italienne et espagnole de la protection des données avaient ensuite indiqué qu’elle se mobiliseraient sur cette question.
« Nous sommes convaincus que les publicités personnalisées offrent la meilleure expérience sur l’application et nous rapprochent des pratiques du secteur, et nous sommes impatients de discuter avec nos parties prenantes et de répondre à leurs interrogations », a ajouté le porte-parole de TikTok.
La publicité ciblée selon le profil et les préférences des utilisateurs est à la base du modèle économique des grandes plateformes sociales, mais cette technique est contestée depuis plusieurs années au nom du droit à la vie privée, ainsi que pour protéger les mineurs.
Deux autres enquêtes contre Tiktok sont en cours de traitement par la DPC, l’une sur des transferts de données vers la Chine et la seconde sur le traitement des données personnelles des enfants.
LNT avec Afp
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]]>The post Repoussé par Musk, Twitter chute à Wall Street et se met en ordre de bataille judiciaire appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le titre de l’entreprise a chuté de 11,3% à la Bourse de New York pour finir à 32,65 dollars, soit 40% de moins que ce qu’avait offert l’entrepreneur lorsqu’il avait annoncé son intention de mettre la main sur Twitter mi-avril.
Mais après plusieurs mois d’atermoiements et de menaces plus ou moins directes, M. Musk a fait savoir vendredi dans une lettre à Twitter qu’il mettait fin à cet accord.
L’entreprise, estime-t-il, n’a pas respecté ses engagements en ne communiquant pas suffisamment d’informations sur les faux comptes et les spams, et en minimisant leur nombre.
Pour justifier son renoncement, M. Musk invoque aussi plusieurs décisions récentes de Twitter comme le gel des recrutements, contraire selon lui à l’obligation pour l’entreprise de continuer à fonctionner normalement.
Faux, ont officiellement répondu les avocats de Twitter dans une lettre adressée dimanche à M. Musk et ses représentants légaux, et publiée lundi soir sur le site de l’autorité américaine des marchés financiers.
« Contrairement aux affirmations de votre lettre, Twitter n’a enfreint aucune des obligations prévues dans l’accord », écrivent-ils.
Le réseau social exige en conséquence que le multimilliardaire tienne ses engagements.
Twitter affirme notamment avoir transmis les informations demandées par M. Musk sur le nombre de comptes inauthentiques sur sa plateforme, qu’il affirme être inférieur à 5% alors que le multimilliardaire l’estime beaucoup plus élevé.
Les raisons avancées par l’entrepreneur ne permettent pas de motiver légalement une rupture de contrat, avancent plusieurs spécialistes.
Les deux camps sont donc désormais engagés dans un bras de fer juridique, qui pourrait coûter plusieurs milliards de dollars à M. Musk s’il venait à perdre.
– Risques pour la réputation –
Plus tôt dans la journée, M. Musk avait partagé lundi sa première réaction sur Twitter depuis l’annonce de son retrait en publiant une image contenant quatre photos où il apparaît hilare.
« Ils ont dit que je ne pouvais pas acheter Twitter. Ensuite ils ont refusé de révéler les informations sur les faux comptes. Maintenant ils veulent me forcer à racheter Twitter au tribunal. Maintenant ils sont obligés de révéler les informations sur les faux comptes », peut-on lire à côté de chaque cliché.
Il a publié peu après une photo de l’acteur Chuck Norris gagnant aux échecs, simplement accompagnée de l’expression « Chuckmate », jeu de mot entre « échec et mat » et le nom de l’acteur.
Pour Dan Ives de Wedbush Securities, « il s’agit pour Twitter et son conseil d’administration d’une situation de +danger extrême+ au moment où l’entreprise va affronter Musk dans une bataille juridique digne de Game of Thrones pour sauver la transaction ou récupérer au moins les indemnités de rupture d’un milliard de dollars. »
« Nous ne voyons aucun autre enchérisseur se démarquer à l’heure actuelle, alors que la procédure judiciaire va débuter devant les tribunaux », ajoute l’analyste.
Ali Mogharabi, analyste pour Morningstar, estime toutefois qu’au niveau où l’action évolue actuellement, « d’autres parties pourraient s’intéresser à Twitter ». Il existe toujours le scénario où Elon Musk finit par racheter le groupe, mais à un prix renégocié à la baisse, ajoute-t-il dans une note.
Sans s’avancer sur le résultat de la bataille judiciaire, les analystes de l’agence de notation S&P Global Ratings notent que dans tous les cas, cela « accroît l’incertitude et les risques pour la réputation » de la plateforme.
Le ralentissement de la croissance économique devait « affecter de façon significative les revenus publicitaires » de Twitter qui constituent environ 90% de son chiffre d’affaires, avancent-ils également.
Ils prévoient d’abaisser la note de Twitter d’un ou plusieurs crans si la transaction est confirmée au prix initial ou si elle est annulée. Ils pourraient en revanche décider de la laisser à son niveau actuel si les deux parties parviennent à un accord et que la réputation du réseau social, aussi bien auprès de ses utilisateurs que des annonceurs, n’est pas trop entamée.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk lève plus de 7 milliards de dollars pour financer le rachat de Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un document transmis mercredi au gendarme boursier américain, la SEC, le patron de Tesla et de SpaceX nomme au total 19 investisseurs ayant accepté de contribuer à l’acquisition du réseau social.
Le multi-milliardaire Larry Ellison, qui a cofondé le géant informatique Oracle et siège au conseil d’administration de Tesla, va apporter 1 milliard de dollars.
Les fonds d’investissement Sequoia Capital (800 millions de dollars) et Vy Capital (700 millions) ainsi que la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance (500 millions) font également partie des principaux contributeurs.
Le prince ben Talal va pour sa part mettre à disposition près de 35 millions de ses actions Twitter une fois le rachat finalisé afin de conserver une participation au capital de l’entreprise que M. Musk souhaite retirer de la Bourse new-yorkaise.
Cela représente environ 1,9 milliard de dollars au prix d’achat proposé par le patron de Tesla, à savoir 54,20 dollars par action.
L’investisseur saoudien avait initialement jugé l’offre de M. Musk trop faible par rapport à la « valeur intrinsèque de Twitter ».
« Super d’entrer en contact avec vous, mon +nouvel+ ami @elonmusk », a tweeté jeudi le prince ben Talal en réponse à une publication du patron de Tesla de mi-avril. « Je pense que vous serez un excellent dirigeant pour Twitter afin de propulser et de maximiser son potentiel immense », a-t-il ajouté.
Ces apports financiers vont permettre à l’entrepreneur d’origine sud-africaine et homme le plus riche du monde de réduire le montant de son prêt sur marge contracté auprès de Morgan Stanley et d’autres institutions financières, le faisant passer de 12,5 milliards de dollars à 6,25 milliards.
Un prêt sur marge permet à un emprunteur d’augmenter son crédit en engageant des actifs comme garantie collatérale. Dans le cas de M. Musk, il s’agit de ses actions Tesla.
Parallèlement, la part de l’acquisition de Twitter financée en actions et en numéraire par M. Musk et la liste d’investisseurs va monter à 27,25 milliards de dollars, contre 21 milliards précédemment.
M. Musk a par ailleurs indiqué à la SEC qu’il continuait de chercher d’autre sources de financement auprès d’actionnaires de Twitter, dont le fondateur et ancien patron de la plateforme Jack Dorsey.
Pour Dan Ives et John Katsingris de Wedbush Securities, ce nouveau développement est « une décision financière intelligente et stratégique de la part de M. Musk qui sera bien accueillie à tous les niveaux et qui montre que le rachat de Twitter est en bonne voie pour être acté d’ici à la fin de l’année ».
Par ailleurs, Elon Musk devrait occuper le rôle de directeur général par intérim de Twitter pendant quelques mois une fois l’acquisition finalisée, selon une information de CNBC.
Si ce scénario a bien lieu, il remplacera Parag Agrawal, qui dirige l’entreprise depuis novembre et a succédé à Jack Dorsey après le départ de ce dernier.
Interrogé par l’AFP, Twitter a refusé de confirmer cette information. Tesla n’a pour sa part pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
A Wall Street, l’action Twitter montait en début de séance de 3,8%, à 50,91 dollars, mais restait en dessous du prix d’achat de 54,20 dollars proposé par Elon Musk.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk fait de nouveau scandale en critiquant publiquement des cadres de Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Après avoir appuyé un tweet désobligeant sur Vijaya Gadde, la juriste du réseau social chargée des règlements et de la sécurité, le multimilliardaire s’est en outre fendu mercredi d’un meme (image parodique) pour se moquer des règles de la plateforme en matière de modération des contenus et de la responsable.
« Le harcèlement, ce n’est pas du management », a réagi Dick Costolo, qui a dirigé Twitter de 2010 à 2015.
Elon Musk a décidé d’acquérir Twitter notamment parce qu’il estime que le réseau ne respecte pas suffisamment la liberté d’expression. Mais sa vision absolutiste inquiète les défenseurs des libertés de chacun sur internet, qui prônent des échanges sans haine ni désinformation.
D’après le site d’informations Politico, Vijaya Gadde a fondu en larmes lors d’une réunion en ligne avec ses équipes, rassemblées pour parler du changement de propriétaire.
« Elle a fait part en détail de sa fierté pour le travail de ses collègues et a encouragé les employés à continuer leur bon travail », précise l’article.
– Harcèlement –
Le tweet initial à son sujet évoquait la décision de Twitter de bloquer le partage d’un article du New York Post, un quotidien américain conservateur, pendant la campagne présidentielle, parce qu’il enfreignait son règlement. L’affaire avait suscité la colère d’élus républicains et la plateforme avait relaxé la sanction.
« Suspendre le compte Twitter d’une organisation de presse majeure, pour avoir publié un article véridique, était, évidemment, incroyablement inapproprié », a déclaré Elon Musk en commentaire de ce message.
« Créer des memes ciblant des cadres comme Vijaya Gadde, qui a une longue carrière passée à chercher le bon équilibre entre sécurité et liberté d’expression (…), est complètement inacceptable », s’est indigné Alex Stamos, de la prestigieuse université de Stanford, et ancien responsable de la sécurité chez Facebook.
« Les responsables des autres sociétés d’Elon doivent lui dire qu’il dépasse les bornes. »
UltraViolet, une ONG de défenses des droits des femmes, a appelé le conseil d’administration du groupe californien à faire machine arrière sur l’accord passé avec l’homme le plus riche au monde.
« Le harcèlement d’Elon Musk à l’égard de Vijaya Gadde est la preuve claire et nette que sa gouvernance va ouvrir grand les portes au harcèlement et aux abus, spécifiquement contre les femmes et personnes de couleurs », a déclaré Bridget Todd, directrice de la communication, dans un communiqué.
L’accord de rachat signé par Elon Musk l’autorise expressément à tweeter sur l’opération, mais avec cette restriction: « à condition que les tweets en questions ne dénigrent pas l’entreprise ou ses représentants ».
Le patron de Tesla (voitures électriques), SpaceX (exploration spatiale) et Neuralink (implants cérébraux), entre autres, a gagné plusieurs millions d’abonnés ces derniers jours, portant son total à plus de 86 millions.
– « Anticorps » –
Avant l’annonce du rachat, il avait assuré espérer que « même » ses pires critiques resteraient sur Twitter, parce que « c’est ce que signifie la liberté d’expression ».
Mardi, face au déluge de réactions inquiètes, il a ajouté: « la sécrétion d’anticorps de la part de ceux qui ont peur de la liberté d’expression veut tout dire ».
Parag Agrawal, l’actuel dirigeant de Twitter, a exprimé mercredi son soutien aux employés du groupe de San Francisco.
« Je suis fier des gens qui continuent à faire le travail de façon concentrée et déterminée malgré le bruit tout autour », a-t-il tweeté.
Plusieurs journaux américains ont relayé les inquiétudes exprimées en interne par de nombreux salariés à l’idée que l’homme le plus riche du monde, coutumier des provocations, dirigeant d’entreprises où la syndicalisation est découragée, ne prenne le contrôle.
Selon l’agence Bloomberg, depuis lundi, Twitter empêche les employés de faire des modifications au code informatique de la plateforme sans l’accord d’un vice-président, pour éviter tout sabotage.
Certains craignent notamment qu’Elon Musk ne défasse leur travail en termes de modération des contenus pour protéger les utilisateurs des abus et violences.
Car le patron de Tesla a plusieurs fois insulté dans le passé des personnes qui n’étaient pas d’accord avec lui, tandis que ses nombreux fans n’hésitent pas à en rajouter.
Et ses nouvelles responsabilités ne semblent pas l’arrêter.
Mardi, il a aussi tweeté « ça ne dit rien de bon » en commentaire d’un message accusant un avocat de Twitter, Jim Baker, d’avoir facilité une fraude.
LNT avec Afp
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]]>« Quel que soit le nouvel actionnariat, Twitter devra désormais s’adapter totalement aux règles européennes », a averti Thierry Breton, en évoquant notamment le nouveau règlement sur les services numériques, Digital Services Act (DSA), conclu samedi par les législateurs de l’UE et qui va contraindre les grandes plateformes à mieux lutter contre les contenus illégaux.
« Que ce soit sur le harcèlement en ligne, la vente de produits contrefaits, la pédopornographie, les appels à des actes terroristes, Twitter devra s’adapter à notre réglementation européenne qui n’existe pas aux Etats-Unis », a insisté le commissaire, à l’origine de cette nouvelle législation européenne avec son homologue à la Concurrence, Margrethe Vestager.
Elon Musk a promis plus de liberté sur Twitter, suscitant de vifs débats sur l’avenir du réseau social, certains s’inquiétant d’une plateforme qui pourrait devenir plus toxique. Il a toutefois reconnu qu’il y avait des limites imposées par la loi.
Le DSA, qui s’appliquera dans quelques mois, une fois achevé son parcours législatif, met à jour la directive e-commerce, née il y a 20 ans quand les géants de la tech, comme Facebook (Meta) ou Amazon, étaient encore embryonnaires. Objectif: mettre fin aux zones de non-droit et aux abus sur internet, tout en défendant mieux les droits des utilisateurs.
Le nouveau règlement stipule l’obligation de retirer « promptement » tout contenu illicite (selon les lois nationales et européennes) dès qu’une plateforme en a connaissance. Il contraint les réseaux sociaux à suspendre les utilisateurs violant « fréquemment » la loi.
– Surveillance de Bruxelles –
Au cœur du projet, de nouvelles obligations imposées aux « très grandes plateformes », celles comptant « plus de 45 millions d’utilisateurs actifs » dans l’UE, dont fera partie Twitter. Ces acteurs devront évaluer eux-mêmes les risques liés à l’utilisation de leurs services et mettre en place les moyens appropriés pour retirer des contenus problématiques. Ils se verront imposer une transparence accrue sur leurs données et algorithmes de recommandation.
Ils seront audités une fois par an, à leurs frais, par des organismes indépendants et placés sous la surveillance de la Commission européenne qui pourra infliger des amendes atteignant 6% de leurs ventes annuelles en cas d’infractions répétées.
« On a maintenant une régulation, elle est extrêmement claire. Elle va nécessiter, pour avoir le droit d’opérer en Europe, que les plateformes s’adaptent aux règles », a estimé Thierry Breton. « S’il n’y avait pas eu le DSA, on aurait pu avoir un Twitter qui fait des choses peut-être contraires à l’intérêt général européen », a-t-il dit. Mais, « ce n’est pas sa réglementation qui va s’imposer en Europe, c’est la nôtre à laquelle il va devoir s’adapter ».
Concernant un éventuel retour de l’ex-président américain Donald Trump sur Twitter, M. Breton a rappelé que le DSA réglementait aussi les décisions de bannissement, en fixant des conditions et des possibilités de recours. « Nous aurons des règles très claires, très précises, très démocratiques, très lisibles pour décider du bannissement d’un utilisateur qui peut être une nécessité », a-t-il dit. « Chez nous, le bannissement sera évidemment possible, et nécessaire dans certains cas, mais sous contrôle démocratique ».
LNT avec Afp
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]]>L’homme le plus riche au monde devient donc le propriétaire de la plateforme qu’il avait annoncé convoiter il y a moins de deux semaines, et malgré l’opposition initiale affichée par le conseil.
« La liberté d’expression est le socle d’une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l’humanité sont débattus », a déclaré Elon Musk, cité dans le communiqué de Twitter.
Il va racheter le réseau social au prix de 54,20 dollars par action – soit 38% de plus que sa valeur à la clôture de la Bourse de New York le 1er avril 2022 – et en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse.
Le conseil d’administration (CA) a initialement tenté d’empêcher ce rachat.
Mais Elon Musk a indiqué la semaine dernière qu’il avait sécurisé 46,5 milliards de dollars pour mener à bien l’opération grâce à sa fortune personnelle et à deux prêts bancaires de Morgan Stanley. Il avait également menacer de lancer une offre publique d’achat (OPA) hostile en passant directement par les actionnaires.
« Une fois que le financement a été mis en place avec la menace d’une OPA hostile, le CA ne pouvait plus avoir recours à un chevalier blanc ou à un second enchérisseur », a relevé Dan Ives de Wedbush Securities.
« Cela les a mis le dos au mur et les a contraints à venir à la table de négociations », a ajouté l’analyste.
– « Jouet très cher » –
La nouvelle a suscité de nombreuses réactions, de l’enthousiasme à l’angoisse.
« Twitter a un but et un sens qui concernent le monde entier. Je suis très fier de nos équipes et inspiré par le travail qui n’a jamais été aussi important », a déclaré sobrement Parag Agrawal, l’actuel dirigeant de Twitter.
Fort de ses plus de 83 millions d’abonnés, Elon Musk se sert presque tous les jours de son compte Twitter pour donner des nouvelles de ses entreprises, plaisanter ou lancer des polémiques.
C’est aussi l’un des critiques les plus acerbes de la plateforme. Il estime que la liberté d’expression n’y est pas suffisamment respectée et juge trop sévère la modération des contenus.
De nombreux élus américains et étrangers considèrent au contraire la modération insuffisante pour lutter contre la haine et la désinformation. Et voient d’un mauvais œil l’arrivée aux commandes d’un homme d’affaires libertarien.
“Musk n’a pas seulement acheté un nouveau jouet très cher, mais une communauté mondiale qui comprend 330 millions d’utilisateurs réguliers. Contrôler une plateforme aussi importante donne des responsabilités tout aussi importantes », a commenté Jessica Gonzalez, co-directrice de l’ONG Free Press.
Elle lui reproche notamment de se servir de Twitter pour attaquer les personnes qu’il n’aime pas, souvent de façon « infantile », encouragé et aidé par sa « meute de fans fidèles ».
« J’espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, c’est ce que signifie la liberté d’expression », a tweeté lundi Elon Musk, avant l’annonce.
– « Quelqu’un de bien » –
Joe Biden, le président des Etats-Unis, s’est dit lui « inquiet du pouvoir des grands réseaux sociaux sur nos vies quotidiennes », quel qu’en soit le patron.
Certains observateurs s’inquiètent à l’idée qu’il autorise certaines personnes bannies du réseau à revenir, dont Donald Trump, suspendu définitivement de Twitter en janvier 2021 pour incitation à la violence.
L’ancien président américain, qui a depuis fondé sa propre plateforme, a assuré sur Fox News qu’il ne reviendrait pas, même si « Elon Musk est quelqu’un de bien ».
« Je veux rendre Twitter meilleur que jamais en l’améliorant avec de nouvelles fonctionnalités, rendre les algorithmes +open source+ pour augmenter la confiance, vaincre les robots qui font du spam et authentifier tous les humains » a indiqué Elon Musk dans le communiqué, précisant vouloir « débloquer le potentiel » du réseau en « travaillant avec l’entreprise et la communauté ».
Ces dernières semaines, il a déjà suggéré l’ajout d’un bouton « modifier » pour corriger un tweet après publication et des changements dans la formule d’abonnement payante, Twitter Blue.
Le fantasque milliardaire avait créé la surprise début avril en annonçant avoir acquis environ 9% des actions du groupe. Il avait alors été invité à rejoindre le CA, mais avait décliné cette offre, qui aurait réduit sa marge de manœuvre.
Le CA avait ensuite adopté une clause pour bloquer Elon Musk, mais le dirigeant d’origine sud-africaine a gagné en sécurisant les fonds et le soutien de certains actionnaires.
« La transaction proposée constitue un bonus substantiel et nous pensons que c’est le meilleur choix à faire pour les actionnaires de Twitter », a déclaré Bret Taylor, président du CA.
LNT avec Afp
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]]>La croissance de la plateforme déçoit régulièrement, et ses revenus publicitaires sont restés inversement proportionnels à sa renommée.
Quand le patron de Tesla a proposé la semaine dernière d’acquérir Twitter à un prix qui la valoriserait à plus de 43 milliards de dollars (contre environ 36 milliards à l’heure actuelle), l’action de la plateforme a décollé à Wall Street.
Mais le conseil d’administration (CA) a répondu en adoptant une clause dite de la « pilule empoisonnée »: ses membres préfèrent brader les actions pour tous les autres actionnaires, et ainsi renchérir le prix pour Elon Musk, que d’accepter son offre.
Cette réaction est en partie « viscérale », explique Roger Kay, de Endpoint Technologies Associates.
Le milliardaire « n’écoute personne d’autre que lui-même. Il tourne en ridicule les gens qui ne sont pas d’accord avec lui. Il a tout de l’autocrate », détaille l’analyste.
Or le CA est constitué de « personnes qui ont l’habitude d’avoir leur mot à dire », continue-t-il. « Elles risqueraient d’être réduites à des rôles subalternes ».
Elon Musk, friand des provocations sur Twitter, a déclaré que les membres du CA ne seraient plus payés si son OPA hostile réussit, pour économiser 3 millions de dollars par an.
– Répulsion et fascination –
L’entrepreneur aux idées libertaires considère la plateforme comme la place publique essentielle à la démocratie dans le monde, une vision que partagent de nombreux observateurs et élus.
Mais ses projets pour « débloquer son potentiel » angoissent les utilisateurs, employés et dirigeants affiliés à la gauche de l’échiquier politique.
« Elon Musk est ami avec Peter Thiel (investisseur et soutien de Donald Trump, ndlr). Il y a une pincée d’extrême droite dans ses opinions, et du sexisme, entre autres », estime Roger Kay.
La Californie a accusé en février l’usine Tesla de Fremont, dans la Silicon Valley, de « ségrégation raciale ». Plusieurs femmes se sont plaintes de harcèlement dans des entreprises du magnat. Et Elon Musk a déménagé fin 2021 le siège de Tesla au Texas, Etat majoritairement républicain qui a adopté une loi particulièrement restrictive sur l’avortement.
Mais pour ses fans, c’est un entrepreneur culotté, qui fait rêver avec le succès de ses voitures électriques et son autre fleuron, SpaceX.
« C’est le Steve Jobs (fondateur d’Apple, ndlr) de notre génération », assure Trip Chowdhry, de Global Equities Research, persuadé qu’il fascine tout le monde.
Elon Musk désire une modération des contenus plus transparente et beaucoup moins sévère.
Il fait ainsi saliver les conservateurs qui se sentent censurés, notamment les partisans de l’ex-président Donald Trump, banni du site après avoir été accusé d’incitation à la violence.
Mais pour la gauche, le réseau est au contraire déjà trop tolérant vis-à-vis de la désinformation et des discours de haine.
– « Vendeur à la criée » –
D’un point de vue économique, libérer encore plus la parole semble risqué. « Cela ne marche pas: les trolls prennent le dessus et font fuir les gens », estime l’analyste indépendant Rob Enderle.
Elon Musk détient environ 9% du capital de Twitter.
Pour acheter le reste, selon le New York Post, il est prêt à mettre jusqu’à 15 milliards de dollars de sa poche, à lever des fonds auprès des banques sous forme de dette et à contourner le CA en faisant directement appel aux actionnaires.
Il a beau prôner la transparence et la décentralisation, il entend faire de Twitter une entreprise privée (non cotée en Bourse), qui aurait donc « encore moins de comptes à rendre », souligne Carolina Milanesi, de Creative Strategies.
« C’est quelqu’un d’intelligent, mais ce n’est pas parce que vous avez plein d’abonnés sur Twitter que vous comprenez son modèle économique. Ça ne se résume pas à tweeter des choses absurdes pour attirer l’attention. »
Même du côté des investisseurs et actionnaires, la proposition de l’imprévisible dirigeant ne fait pas l’unanimité.
« Certains fonds pensent qu’ils peuvent faire levier sur Twitter et en tirer plus d’argent que ce qu’il leur offre », explique Richard Smith, le patron de RiskSmith, un outil d’investissement.
Selon lui, le patron de Tesla a les compétences pour transformer la plateforme, mais il a peut-être d’autres desseins en tête.
« Il a déjà parlé de créer son propre réseau social. Il cherche peut-être à se faire une publicité incroyable pour lancer sa propre boîte. Il a clairement un talent de vendeur à la criée! ».
LNT avec Afp
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]]>« ‘Si Elon Musk récupère Twitter, je quitte le réseau’ est devenu le nouveau ‘Si Trump gagne, je pars au Canada' », a résumé Carol Roth, entrepreneuse et auteure d’un essai sur les PME.
Le patron de Tesla et homme le plus riche au monde veut acquérir Twitter pour en faire, selon lui, un bastion de la liberté d’expression.
Il estime que la modération des contenus va trop loin, et qu’il faudrait poser moins de limites aux utilisateurs, au nom de la démocratie.
« Twitter est devenu, de fait, la place publique. Donc il est vraiment important que les gens aient l’impression et la capacité de pouvoir parler librement dans les limites de la loi », a argumenté Elon Musk lors d’une conférence jeudi.
Il ne s’est pas prononcé sur le cas emblématique de l’ancien président américain, Donald Trump, banni des plateformes grand public en janvier 2021 pour avoir incité ses partisans à la violence, après plusieurs avertissements, des messages retirés et l’invasion du Capitole qui a fait plusieurs morts.
« Je crois que nous devrions juste être très réticents avant de supprimer des choses et très prudents avec les interdictions permanentes. Elles devraient plutôt être temporaires », a développé l’homme d’affaires.
– « Caprices de milliardaires » –
Cette approche enchante la droite conservatrice américaine et au-delà. L’intérêt d’Elon Musk pour Twitter est « la meilleure nouvelle pour la liberté d’expression depuis des années », s’est enthousiasmé Nigel Farage, un des leaders britanniques de la campagne en faveur du Brexit.
Mais pour de nombreux défenseurs des droits humains et élus démocrates, Twitter, comme Facebook ou YouTube, devrait au contraire mieux juguler la désinformation, les théories conspirationnistes, l’intolérance et la haine.
« Elon Musk lui-même a utilisé Twitter et d’autres plateformes pour attaquer et réduire au silence d’autres personnes. Il a répandu de la désinformation sur le Covid-19 et les vaccins. Il s’est servi de Twitter pour manipuler les marchés et augmenter sa fortune déjà considérable », a réagi Jessica Gonzalez, co-directrice de l’ONG Free Press, dans un communiqué.
« Les utilisateurs des réseaux sociaux ne devraient pas être soumis aux caprices de milliardaires grandiloquents qui sont détachés de la réalité », a-t-elle ajouté.
Cette volonté de moins modérer des échanges déjà souvent peu civils inquiète aussi des employés du groupe californien, selon plusieurs articles de presse.
D’autant que Tesla n’est pas connu seulement pour son succès et ses bénéfices : l’usine de Fremont, dans la Silicon Valley, fait l’objet de plaintes pour des cas de harcèlement et pour des discriminations raciales systémiques.
– « Privatiser la place publique » –
« Des millions de personnes, notamment les journalistes, les artistes et les militants dépendent de cette plateforme pour faire leur travail », a souligné Evan Greer, directrice de l’ONG Fight for the Future, qui défend les droits numériques, dont la liberté d’expression.
« Le fait que nous soyons inquiets à l’idée que quelqu’un comme Elon Musk la rachète montre que nous avons un problème fondamental : trop peu d’entreprises avec trop de pouvoir ».
L’opération financière pose en effet des questions autour du pouvoir accumulé par les grandes sociétés de la tech.
Beaucoup d’élus américains des deux bords appellent depuis des années à mieux réguler les plateformes, notamment pour assurer plus de concurrence, sans s’accorder sur les solutions.
« Une seule personne qui possède toute la boîte, c’est parfait pour ‘libérer les gens de l’Etat centralisé et du contrôle capitaliste' », a ironisé la spécialiste des médias Parker Molloy.
« C’est l’inverse qu’il faudrait. Twitter devrait être décentralisé », est intervenu Fred Wilson, un investisseur.
Elon Musk veut faire de la plateforme une entreprise privée, qui ne serait plus cotée en Bourse, et échapperait donc encore plus à tout contrôle extérieur.
La contradiction entre ses intentions affichées et sa méthode n’a pas échappé à certains experts.
« Je vais acheter la place publique et la privatiser pour la sauver ! Essayez de dire ça à voix haute. C’est absurde », a fait remarquer Renee DiResta, chercheuse au Stanford Internet Observatory.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk propose de racheter « 100% de Twitter » et de sortir l’entreprise de la Bourse appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans un document transmis mercredi au gendarme de la Bourse américaine, M. Musk précise qu’il s’agit de « sa meilleure offre et de son offre finale » et menace, en cas de refus, de « réexaminer sa position d’actionnaire » au sein du réseau social.
Suite à cette annonce, l’action de Twitter bondissait de 11,34%, à 51,05 dollars, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.
S’adressant dans une lettre au président du conseil d’administration de Twitter Bret Taylor, M. Musk affirme avoir investi dans la plateforme en raison du rôle majeur qu’elle joue en faveur de « la liberté d’expression à travers la planète » qui est, selon lui, « un impératif sociétal d’une démocratie fonctionnelle ».
« Toutefois, depuis que j’ai réalisé mon investissement, je me suis rendu compte que l’entreprise ne prospérerait pas et ne servirait pas son impératif sociétal sous sa forme actuelle », estime-t-il, proposant de retirer Twitter de la cote new-yorkaise.
« Je propose d’acheter 100% de Twitter au prix de 54,20 dollars par action en numéraire, soit une prime de 54% par rapport à la veille du début de mon investissement dans Twitter et de 38% par rapport à la veille de l’annonce publique de mon investissement », détaille le patron-milliardaire.
Les chiffres avancés par M. Musk valoriseraient Twitter à 43,4 milliards de dollars, contre environ 37 milliards à l’heure actuelle.
Selon Forbes, la fortune personnelle de M. Musk s’élève à près de 274 milliards de dollars, ce qui fait de lui l’homme le plus riche du monde.
M. Musk est particulièrement actif sur Twitter, où il compte quelques 81,6 millions d’abonnés.
Ces dernières semaines, il s’est montré critique du réseau social, suggérant l’ajout de plusieurs fonctionnalités, comme un bouton « éditer », et interrogeant ses abonnés au sujet du respect de la liberté d’expression.
Le fantasque patron de Tesla et de SpaceX devait initialement intégrer le conseil d’administration de Twitter, mais le directeur général du réseau social Parag Agrawal a annoncé lundi que M. Musk avait fini par renoncer à y siéger.
LNT avec Afp
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]]>The post Meta teste la vente d’objets virtuels dans le métavers appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Quelqu’un peut par exemple fabriquer et vendre des accessoires pour un +monde+ portant sur la mode ou proposer un accès payant à une autre partie d’un +monde+ », a expliqué le groupe californien.
Le métavers, présenté par Meta et d’autres sociétés comme l’avenir d’internet, consiste en un ensemble d’univers parallèles, accessibles principalement via des plateformes en réalités augmentée et virtuelle.
Il existe déjà de façon minimaliste sous forme de jeux vidéo (Minecraft, Fortnite, Roblox) et de plateformes sociales (Horizon Worlds, VRChat), où des personnes se retrouvent non seulement pour jouer, mais aussi pour interagir et participer à des événements.
Meta, dont les revenus dépendent de façon écrasante de la publicité ciblée à grande échelle, s’est donné comme mission de contribuer largement à l’émergence du métavers et prend ainsi position dans la prochaine bataille pour l’attention du public.
Le géant des réseaux sociaux cherche donc à attirer des créateurs de contenus susceptibles d’attirer à leur tour de nouveaux utilisateurs.
Il avait déjà créé en octobre un fonds de 10 millions de dollars pour les créateurs sur Horizon, où plus de 10.000 « mondes » différents existent déjà, selon l’entreprise.
« Nous lançons un test aujourd’hui avec une poignée de créateurs pour avoir leur retour sur expérience, mais ces outils représentent des avancées vers notre vision de long terme pour le métavers, où les créateurs pourront gagner leur vie et où les gens pourront acheter des biens, services et expériences numériques », a précisé Meta.
La société compte aussi tester des bonus pour les créateurs qui atteignent certains objectifs — comme de « construire des mondes où les utilisateurs passent le plus de temps ».
Ces bonus « ne feront pas l’objet de frais et seront intégralement versés aux créateurs », a indiqué Meta, contrairement aux revenus des objets virtuels, sujets à commission.
Horizon Worlds compte plus de 300.000 utilisateurs aux Etats-Unis et au Canada, d’après un article du site spécialisé The Verge paru en février.
LNT avec Afp
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]]>The post Elon Musk renonce à rejoindre le conseil d’administration de Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>« Elon Musk a décidé de ne pas rejoindre notre conseil d’administration », a tweeté M. Agrawal.
« L’arrivée d’Elon au conseil d’administration devait devenir officiellement effective le 9 avril, mais Elon a fait savoir ce même matin qu’il ne rejoignait plus le conseil », a-t-il expliqué dans un message adressé au personnel de Twitter, qu’il a partagé sur la plateforme.
« Je crois que c’est pour le mieux », a-t-il ajouté.
« Nous avons apprécié et apprécierons toujours la participation de nos actionnaires, qu’ils siègent à notre conseil ou non. Elon est notre plus gros actionnaire et nous resterons ouverts à sa participation », a poursuivi M. Agrawal.
Juste après cette annonce, Elon Musk a tweeté un emoji qui pouffe de rire, sans aucun texte d’accompagnement.
L’homme le plus riche du monde, avait annoncé début avril qu’il avait pris une participation de 9,2% dans le capital de Twitter, faisant de lui le premier actionnaire.
– Participation passive –
Il avait d’abord précisé dans le document transmis au régulateur boursier que cette participation était « passive », c’est-à-dire qu’il ne comptait pas influer sur les grandes décisions stratégiques. Il s’était également engagé à ne pas faire monter sa participation au-delà de 14,9%.
Mais l’annonce, par la suite, de son entrée au conseil d’administration de Twitter avait été applaudie par les marchés. Les investisseurs y avaient vu le signe que le milliardaire comptait finalement s’impliquer dans la stratégie du groupe.
Elon Musk est un utilisateur très actif du réseau social, sur lequel il compte 80,5 millions d’abonnés.
Il s’y exprime quasiment tous les jours sur ses entreprises, de Tesla (voitures électriques) à SpaceX (vols spatiaux), en passant par Neuralink (implants cérébraux), et n’hésite pas à faire des blagues ou à provoquer des polémiques.
Il se sert aussi beaucoup de son compte pour sonder les internautes, au sujet de ses ventes d’actions Tesla ou, plus récemment, pour savoir s’ils estimaient que Twitter respectait la liberté d’expression, question à laquelle une majorité avait répondu « non ».
L’entrepreneur a plusieurs fois critiqué la plateforme sur ce sujet, estimant qu’elle allait trop loin dans la modération des contenus.
– « Distractions » –
Depuis l’annonce de son entrée au capital, Elon Musk a multiplié les provocations.
Il a notamment réalisé un sondage pour demander si les utilisateurs de Twitter voulaient un bouton « modifier », pour corriger un tweet après publication. Près de 4,4 millions de personnes avaient voté, et environ 73% avaient répondu « oui ».
La plateforme avait ensuite annoncé tester cette fonctionnalité, réclamée depuis des années par de nombreux usagers.
Samedi, Elon Musk s’est demandé si le réseau social était « en train de mourir », en mentionnant des comptes très suivis mais peu actifs.
« La plupart de ces ‘super’ comptes tweetent rarement et publient peu de contenu. Est-ce que Twitter est en train de mourir? » avait-il écrit, en légende d’une liste des 10 profils comptant le plus d’abonnés. Il avait notamment relevé que le chanteur Justin Bieber, en deuxième position, n’avait tweeté qu’une seule fois cette année.
Dimanche, il a fait deux autres suggestions : « Supprimer le w dans twitter? » (avec, comme choix de réponses, « oui » ou « bien sûr ») et « Convertir le siège de Twitter à San Francisco en abri pour les SDF puisque personne n’y va de toute façon ». Plus de 90% du 1,9 million de votants ont dit « oui ».
Il a ensuite proposé des modifications à la formule d’abonnement payante au réseau social, Twitter Blue.
« Il y aura des distractions à l’avenir, mais nos buts et nos priorités restent inchangés. Les décisions que nous prenons et comment nous les exécutons sont entre nos mains, et celles de personne d’autre », a déclaré Parag Agrawal dans son message aux employés.
Selon le Washington Post, plusieurs salariés de Twitter avaient fait part de leur inquiétude, estimant notamment que les valeurs de l’homme le plus riche au monde n’étaient pas alignées avec la culture d’entreprise du réseau social.
LNT avec Afp
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]]>The post Meta planche à nouveau sur les monnaies virtuelles appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le géant des réseaux sociaux travaille en effet à la construction du métavers, cet univers parallèle de mondes virtuels accessibles en réalités augmentée et virtuelle, qui nécessite toute une infrastructure – y compris des monnaies.
Selon le FT, ces jetons ont été surnommés « Zuck Bucks » (« les dollars de Zuck », diminutif de Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Meta) par des employés.
En janvier, le projet de monnaie numérique lancé en grande pompe en 2019 par Facebook a été officiellement enterré. L’association Diem a annoncé se démanteler, faute d’avoir su convaincre les régulateurs.
La devise devait offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels, mais elle avait suscité une levée de boucliers de la part des banques centrales, des régulateurs et des décideurs politiques. Ils s’inquiétaient pèle-mêle des risques pour la stabilité du système financier, de la lutte contre le blanchiment d’argent ou encore de la protection des données personnelles.
Mais d’après le FT, Meta ne prévoit pas cette fois de créer une cryptomonnaie enregistrée sur la blockchain, mais plutôt des jetons qui servent de monnaie d’échange, comme dans certains jeux vidéo – les Robux de Roblox ou les V-Bucks de Fortnite par exemple.
Le groupe californien travaillerait aussi à des « jetons sociaux », qui seraient donnés aux utilisateurs pour récompenser des contributions importantes, ou encore des monnaies liés à certains influenceurs sur Instagram, comme moyen pour les créateurs de monétiser leurs contenus.
Contactée par l’AFP, une porte-parole de Meta a indiqué ne pas avoir « d’annonces à faire aujourd’hui ».
« Nous envisageons sans cesse de nouveaux produits pour les utilisateurs, les entreprises et les créateurs. En tant qu’entreprise, nous sommes concentrés sur la construction du métavers et cela comprend les paiements et services financiers associés », a-t-elle ajouté.
Comme ses voisins Google et Twitter, ainsi que d’autres plateformes comme TikTok, Meta cherche à diversifier ses sources de revenus au-delà de la publicité personnalisée et ciblée, car ce modèle économique est remis en cause, notamment par les régulateurs soucieux d’un meilleur respect des données personnelles des utilisateurs.
LNT avec Afp
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]]>The post Une grosse prise de participation d’Elon Musk propulse Twitter appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>A 12H15 GMT, l’action du site de micro-blogging s’envolait d’environ 20%, à 47,21 dollars, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.
Selon un document déposé auprès de la SEC, le régulateur boursier américain, M. Musk, qui est l’homme le plus riche de la planète, a acquis près de 73,5 millions d’actions ordinaires de Twitter, soit 9,2% de la valeur en Bourse de l’entreprise.
Cela fait de lui le plus gros actionnaire du groupe devant le fonds d’investissement Vanguard (8,8%) et la banque Morgan Stanley (8,4%), selon les données de Bloomberg.
En se basant sur le prix de clôture de vendredi de l’action de Twitter, l’investissement du milliardaire d’origine sud-africaine s’élève à près de 2,9 milliards de dollars.
M. Musk s’exprime très fréquemment sur la plateforme, où il compte un peu plus de 80 millions d’abonnés.
Ses annonces sur le réseau aux gazouillis suscitent fréquemment des polémiques.
A l’été 2018, il avait notamment publié un tweet où il assurait disposer des financements appropriés pour retirer Tesla de la Bourse new-yorkaise, sans en apporter la preuve.
Après une nouvelle publication malencontreuse début 2019, il avait accepté que ses messages directement liés à l’activité du fabricant de véhicules électriques soient pré-approuvés par la SEC.
Le dirigeant avait également abandonné son poste de président du conseil d’administration de Tesla.
Début mars, M. Musk a toutefois demandé à un juge de New York d’annuler l’accord passé avec le gendarme boursier sur ses tweets, affirmant par la voie de son avocat que la SEC cherchait à « harceler Tesla et à réduire au silence M. Musk ».
– Liberté d’expression –
Le patron-milliardaire est par ailleurs critique des mesures mises en place par Twitter pour modérer certains contenus jugés inappropriés.
Fin mars, M. Musk a publié deux sondages sur le réseau social, l’un pour demander à ses abonnés s’ils pensaient que l’algorithme de Twitter devrait être en code source ouvert (« open source »), l’autre pour savoir s’ils jugeaient que l’entreprise respectait la liberté d’expression.
Les votants avaient très largement répondu « oui » au premier sondage et « non » au second.
« Etant donné que Twitter agit de facto comme une place publique, son incapacité d’adhérer aux principes de la liberté d’expression mine foncièrement la démocratie », a tweeté le patron de Tesla suite aux résultats.
« Une nouvelle plateforme est-elle nécessaire? », avait-il questionné.
Twitter est régulièrement accusé de censure par de nombreuses voix conservatrices aux Etats-Unis, notamment depuis la suspension du compte de Donald Trump l’an passé.
A l’instar de Facebook et de YouTube, le réseau à l’oiseau bleu estime que l’ancien président a encouragé ses partisans à la violence avant l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.
En réponse à son éviction, M. Trump a lancé en février sa propre plateforme, Truth Social.
– Prise de participation passive –
Dans le document transmis à la SEC (intitulé « Schedule 13G » en anglais), M. Musk précise que sa prise de participation, inférieure à 10% des actions ordinaires, est passive, c’est-à-dire qu’il ne compte pas influer sur les grandes décisions stratégiques de l’entreprise.
Mais cette entrée au capital pourrait être le prélude à un rôle plus actif au sein de l’entreprise, estiment certains experts.
« Nous nous attendons à ce que cette participation passive marque le début de discussions plus approfondies avec la direction et le conseil d’administration de Twitter, qui pourraient conduire à une participation active et un actionnariat potentiellement plus agressif », a indiqué dans une note Dan Ives de Wesbush Securities.
Contacté par l’AFP, Twitter n’a pas réagi dans l’immédiat.
LNT avec Afp
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]]>Depuis l’invasion russe en Ukraine, le gouvernement de Kiev utilise abondamment les plateformes pour relayer des atrocités commises, appeler à l’aide ou aux sanctions, et même faire de l’humour.
« Nous n’avons jamais pu créer des multinationales comme (les chaînes) RT ou Sputnik chez les Russes », souligne Yarema Dukh, ancien conseiller en communication ukrainien, qui a créé le compte Twitter officiel du gouvernement en 2016.
La population n’est pas en reste: de jeunes Ukrainiens racontent la vie sous les bombes sur TikTok, des ONG récoltent des dons en cryptomonnaies sur Telegram… En face, la Russie a quasiment réduit à néant la liberté d’expression en ligne, notamment en bloquant Facebook et restreignant Twitter.
En 2011, les deux réseaux étaient encore loin des géants omniprésents qu’ils sont devenus, mais certains exploraient leur potentiel.
« Nous devions nous battre pour creuser notre place à la marge », raconte Hossam El-Hamalawy, un militant égyptien qui vit désormais à Berlin. Mais « je savais que ce que j’écrivais sur Twitter serait repris (par les médias) ».
Il a pris part aux printemps arabes, qui ont ensuite été surnommés les « révolutions Facebook », même si le rôle exact de la plateforme reste débattu.
– « Extrêmement naïf » –
En Ukraine, c’est en 2014 qu’un journaliste découvre le pouvoir du réseau, grâce à un message où il promet d’organiser un rassemblement anti-gouvernement s’il reçoit 1.000 réponses.
La manifestation lancée place Maïdan à Kiev a marqué le début d’un soulèvement pro-européen qui a renversé le gouvernement pro-russe et aussi propulsé Facebook comme premier réseau social dans le pays.
A l’époque, l’image de la plateforme n’était pas encore ternie. Mark Zuckerberg, son fondateur, écrivait en 2012 que son entreprise ne s’intéressait pas aux profits et voulait aider les acteurs du changement social.
Selon la journaliste birmane Thin Lei Win, en 2012, Facebook est « devenu l’internet » en Birmanie. « Tout était sur Facebook et tout le monde partageait tout », a-t-elle dit à l’AFP.
Y compris des messages incendiaires et de la désinformation qui ont alimenté des violences contre les Rohingyas, la minorité musulmane. En 2018, la rapporteuse spéciale de l’ONU Yanghee Lee qualifiait le réseau de « monstre » et l’accusait d’inciter à la haine raciale.
En Egypte aussi, les militants font face à une certaine désillusion.
« J’ai été extrêmement naïf de croire que c’était des outils de libération », a déclaré le militant Wael Ghonim lors d’une interview sur la chaîne américaine PBS en 2018.
Ses messages sur Facebook avaient aidé à galvaniser le mouvement, mais il était devenu une cible de la désinformation.
En Ukraine, Yarema Dukh, alors nouvelle recrue du gouvernement, s’est rapidement retrouvé à se battre contre les campagnes de manipulation menées par les fermes de trolls russes, aussi actives pour semer la discorde en Europe et aux Etats-Unis.
– Inspection des téléphones –
Les militants de pays des printemps arabes se plaignent aujourd’hui que les plateformes servent désormais surtout aux autorités.
Un groupe d’ONG a écrit une lettre ouverte à Facebook, Twitter et YouTube l’année dernière, leur reprochant de soutenir la répression en fermant systématiquement les comptes de dissidents dans la région.
En Birmanie, les opposants à la junte militaire qui a pris le pouvoir début 2021 se retrouvent sur les réseaux grâce à des signes de ralliement, comme le salut avec trois doigts en l’air, inspiré par les films « Hunger Games ».
Mais d’après Thin Lei Win, les forces de l’ordre se sont mises à inspecter les téléphones des personnes, dans la rue, et « si vous avez posté quoi que ce soit qui critique la junte (…) vous pouvez être arrêté ».
Facebook et d’autres plateformes ont fermé les comptes des généraux birmans après le coup d’Etat mais la propagande militaire est toujours diffusée ailleurs, sur l’application TikTok ou la messagerie Telegram par exemple, assure-t-elle.
En Ukraine aussi, TikTok et Telegram ont été accusés de ne pas suffisamment lutter contre la désinformation russe.
Mais Yarema Dukh, qui a quitté le gouvernement ukrainien en 2019, continue de voir le côté positif des réseaux sociaux.
Il estime que l’Ukraine a tiré les leçons de longues années passées à faire face à la désinformation venue de Moscou: « nous avons bien appris et après la victoire j’espère que nous pourrons en faire profiter les autres aussi ».
LNT avec Afp
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]]>« Le tribunal a satisfait une action en justice déposée par le premier procureur général adjoint contre la société holding Meta Platforms Inc. portant sur l’interdiction de ses activités sur le territoire russe », a indiqué la cour.
Facebook et Instagram, détenus par Meta, sont donc « interdits pour cause d’activité extrémiste », a ajouté le tribunal dans un communiqué publié sur Telegram.
Cette interdiction ne vise en revanche pas l’application de messagerie WhatsApp, elle aussi détenue par Meta, le tribunal ayant estimé qu’elle ne servait pas de moyen de « diffusion publique d’informations ».
Facebook et Instagram, ce dernier étant particulièrement populaire en Russie, sont les dernières victimes de la reprise en main de l’information que les autorités russes ont accélérée après le lancement de l’opération militaire en Ukraine, le 24 février.
Ces deux réseaux sociaux étaient déjà bloqués depuis plusieurs jours, de même que Twitter et les sites de la plupart des médias russes encore indépendants. Ils sont inaccessibles à moins d’utiliser un réseau virtuel privé (VPN).
– « La vie plus difficile » –
Une nouvelle « horrible, bizarre et terrible » pour Maxime, 30 ans, directeur d’une marque de vêtement interrogé à Moscou, qui souligne que « tous les progressistes qui apportent un bénéfice économique utilisent Facebook et Instagram » en Russie.
Margarita, une architecte de 32 ans, pense elle que les Russes trouveront des moyens de contourner cette décision. « Cela ne changera rien, cela rendra peut-être simplement la vie plus difficile. Cela montre une fois de plus à quel point les autorités se moquent des gens ordinaires », a-t-elle dit.
Le 11 mars, les autorités russes avaient demandé de classer Meta organisation « extrémiste » en l’accusant d’avoir assoupli son règlement pour permettre la publication de messages violents contre l’armée et les dirigeants russes en lien avec l’opération militaire de Moscou en Ukraine.
Lundi au tribunal, le Parquet avait réitéré cette demande, estimant que Meta avait justifié des « actions terroristes » et voulait inciter à « la haine et à l’inimitié » à l’égard des Russes.
Les services de sécurité russes (FSB) avaient eux aussi exigé lundi l’interdiction « immédiate » de Facebook et d’Instagram. « Les activités de Meta sont dirigées contre la Russie et ses forces armées », avait déclaré lors de l’audience un porte-parole du FSB, Igor Kovalevski.
– YouTube dans le viseur –
Selon l’agence de presse russe TASS, un représentant de Meta a déclaré lundi au tribunal que la compagnie avait depuis modifié son règlement pour bannir « la russophobie et les appels à la violence ».
Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine le 24 février, le pouvoir russe a considérablement renforcé son contrôle des informations diffusées sur internet, l’un des derniers espaces d’expression libre dans le pays.
Le blocage et l’interdiction de Facebook, mais surtout d’Instagram, sont un coup dur pour de nombreux Russes qui les utilisaient non seulement pour se divertir, mais aussi pour faire des affaires.
Vêtements, meubles, massages ou cours de langue : Instagram était un outil de vente en ligne crucial pour de nombreuses entreprises russes, ainsi que pour des artistes, qui dépendaient de leur visibilité sur cette plateforme, en Russie et à l’étranger, pour trouver des clients.
Les interdictions de Facebook et Instagram risquent également d’avoir un impact sur les mouvements d’opposition, qui, boudés par les médias grand public contrôlés par le Kremlin, publient régulièrement sur ces plateformes.
Et la tendance pourrait ne pas s’arrêter là: la semaine dernière, le régulateur des télécommunications, Roskomnadzor, a accusé le géant américain Google et son service vidéo YouTube d’activités « terroristes », première étape vers un possible blocage.
Toujours en quête d’un contrôle de l’information, les autorités ont parallèlement introduit début mars deux nouvelles infractions pénales: l’une pour la diffusion d’informations « discréditant » l’armée russe et l’autre pour la diffusion d’informations « mensongères » sur les troupes russes.
Cette dernière infraction prévoit des peines allant jusqu’à quinze ans de prison et inquiète particulièrement les opposants et les médias indépendants, qui craignent des poursuites pour toute dénonciation de l’offensive.
Au moins trois personnes, qui avaient publié des messages contre le conflit sur internet, sont déjà poursuives pour ce motif.
LNT avec Afp
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Au 31 décembre 2021, 2,8 milliards de personnes fréquentaient l’un de ses quatre services (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp) au moins une fois par jour et 3,6 milliards au moins une fois par mois.
Des chiffres en légère augmentation sur un an, mais quasi équivalents à ceux du troisième trimestre.
Le réseau social d’origine, Facebook, a lui perdu environ 1 million d’utilisateurs quotidiens actifs en trois mois (1,929 milliard fin décembre).
Dave Weiner, le directeur financier du groupe, a cité une comparaison défavorable avec les mois précédents, quand la résurgence du Covid en Asie aurait accéléré l’adoption du service.
« Nous pensons aussi que des plateformes concurrentes nuisent à notre croissance, notamment auprès des jeunes audiences », a-t-il précisé lors d’une conférence téléphonique pour les analystes.
« Les gens ont beaucoup de choix sur la façon dont ils veulent passer leur temps. Et des applis comme TikTok grandissent très vite », a insisté Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Meta.
Les dirigeants de la société ont évoqué la concurrence de TikTok mais aussi d’autres réseaux à plusieurs reprises, alors qu’ils font face à de nombreuses enquêtes et plaintes pour abus de position dominante.
Du côté des finances, Meta a réalisé un chiffre d’affaires de 33,67 milliards de dollars, conforme à ses prévisions, mais il n’en a dégagé « que » 10,3 milliards de dollars de bénéfice net au quatrième trimestre, soit 8% de moins que l’an passé.
Son titre dévissait de plus de 22% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York mercredi.
A titre d’explication pour cette performance décevante, Meta a mentionné la concurrence et les difficultés sur la chaîne d’approvisionnement dont souffrent ses clients, les annonceurs.
Le groupe californien a aussi noté que ses usagers passaient plus de temps sur les « Reels », un format de vidéos courtes inspiré de l’application TikTok « qui génère des taux de rémunération moins élevés » que les formats classiques d’Instagram.
Surtout, il avait prévenu que les règles imposées par Apple l’année dernière en matière de ciblage publicitaire risquaient d’avoir des conséquences négatives sur ses résultats.
La marque à la pomme exige des éditeurs d’applications qu’ils demandent la permission de collecter des données, au grand regret de sociétés comme Meta dont le modèle économique repose sur la vente de publicités personnalisées en fonction des goûts des consommateurs.
Ce changement éthique et technique « affecte la capacité de Meta à évaluer la performance des campagnes publicitaires », a commenté Debra Aho Williamson, analyste chez eMarketer.
« Nous estimons que certains annonceurs ont commencé à se retirer en partie de Meta fin 2021 et début 2022, pour tester des canaux numériques alternatifs. »
Ce sont les premiers résultats que le groupe américain publie depuis son changement de nom fin octobre.
Mark Zuckerberg avait alors annoncé vouloir se concentrer sur le « métavers », considéré dans la Silicon Valley comme l’avenir de l’internet : un univers parallèle où le public utilisera des lunettes de réalité augmentée ou virtuelle pour interagir, travailler ou se divertir.
Mais sa construction se traduit pour l’instant en dizaines de milliards de dollars d’investissements dans la branche Facebook Reality Labs.
Adam Mosseri, le patron d’Instagram, a annoncé mercredi que les utilisateurs pouvaient désormais créer leur avatar, destiné à servir d’identité dans le métavers.
« C’est une représentation virtuelle de qui vous êtes, plus dynamique qu’un profil. Vous aurez des vêtements que vous pouvez porter (…) et aussi de l’argent, et n’importe quel bien numérique que vous possédez », a-t-il précisé dans une vidéo.
L’objectif est que les personnes puissent « emmener cette identité et ces biens où qu’elles aillent dans le métavers, sur les applis conçues par Meta ou par n’importe quelle entreprise dans le monde », a-t-il ajouté.
« Il y a beaucoup d’incertitudes autour de ces investissements », a noté Mme Williamson.
« Meta va sans doute tester les pubs et le e-commerce dans ses applis de Métavers cette année, mais ces efforts seront très expérimentaux et ne vont sans doute pas déboucher sur beaucoup de recettes à court terme ».
La confiance des investisseurs est aussi entamée par l’échec majeur de Diem, le projet de monnaie numérique lancé en grande pompe en 2019 pour offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels.
L’entité indépendante qui s’en occupait a fait savoir lundi qu’elle allait se démanteler faute d’avoir su convaincre les régulateurs.
LNT avec AFP.
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Le géant des réseaux sociaux s’était lancé dans l’arène des devises virtuelles en créant « Libra » en 2019, qui devait offrir un nouveau mode de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels.
Conscient des préoccupations des régulateurs face à une devise gérée par une société privée, le groupe américain avait alors décidé d’en confier la gestion à une entité indépendante, basée à Genève (Suisse), et initialement appelée Libra.
Cette initiative était en bonne voie mais « il était devenu évident au cours de nos discussions avec les autorités américaines que le projet ne pouvait pas avancer davantage », a justifié le directeur général de l’association, Stuart Levey, dans un communiqué lundi.
« L’idée que Facebook fasse une cryptomonnaie avait affolé tout le monde », a réagi pour l’AFP l’analyste Rob Enderle, de Enderle Group. « Pour les régulateurs, cela allait trop loin. Ils avaient clairement indiqué qu’ils ne faisaient pas confiance à Facebook » sur ce projet.
Diem va donc vendre ses droits de propriété intellectuelle et d’autres actifs à la société pour 182 millions de dollars à la banque Silvergate Capital Corporation, spécialisée dans les devises numériques.
A l’origine, Facebook avait imaginé un nouveau mode de paiement permettant d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi facilement et rapidement qu’un message instantané.
Mais le projet avait, dès son lancement, soulevé une levée de boucliers aussi bien de la part des banques centrales, des régulateurs que des décideurs politiques. Ils s’inquiétaient pêle-mêle des risques pour la stabilité du système financier, de la lutte contre le blanchiment d’argent ou encore de la protection des données personnelles.
Le fait que Facebook puisse potentiellement chercher à battre monnaie, au même titre que des banques centrales, avait également suscité l’indignation de nombreux régulateurs.
Après la défection de plusieurs partenaires de poids comme PayPal, Visa et Mastercard, l’organisation avait rapidement revu ses ambitions à la baisse, avant de se renommer Diem fin 2020.
« Dès le départ, le projet Diem a cherché à exploiter les bénéfices de la technologie de la blockchain pour concevoir un système de paiement meilleur et plus inclusif », a souligné M. Levey lundi.
L’association est parvenue à construire et tester un système de paiements basé sur la technologie faisant aussi fonctionner le bitcoin, qui inclue des garde-fous contre son utilisation par des criminels, a-t-il affirmé.
Parallèlement, « nous avons activement recherché les commentaires des gouvernements et des régulateurs du monde entier, et le projet a considérablement évolué et s’est amélioré en conséquence », a relevé le responsable.
Mais les discussions ont finalement achoppé et « la meilleure voie à suivre était de vendre les actifs du groupe Diem », a conclu M. Levey.
L’association et ses filiales vont commencer à se démanteler « dans les prochaines semaines », a-t-il précisé.
« Pour autant que je sache, Diem est mort », a résumé l’analyste Rob Enderle.
Pour lui, la réputation de Facebook a atteint un point « où ils vont avoir beaucoup de mal à entreprendre quelque chose de majeur ».
Pour Carolina Milanesi, analyste en stratégies créatives, Meta a « décidé de réduire ses pertes et de se concentrer sur ce qui lui importe le plus », le métavers.
Silvergate, la banque qui rachète les actifs de Diem, a précisé dans un communiqué séparé qu’elle allait payer 50 millions de dollars en espèces et reverser environ 1,2 million de nouvelles actions à Diem pour un montant total équivalent à 182 millions de dollars.
Avec les actifs de Diem en effet, la banque basée en Californie souhaite notamment améliorer l’infrastructure qu’elle a déjà mise en place pour son propre projet de « stablecoin », une devise numérique stable dont le cours est censé être à parité constante avec le dollar.
Silvergate, qui prévoit de la lancer dans le courant de l’année, « s’engage à continuer à favoriser la communauté des développeurs travaillant en « open source » qui soutient la technologie, a affirmé son directeur général, Alan Lane. « Nous sommes persuadés qu’ils seront enthousiasmés par notre vision », a-t-il ajouté.
LNT avec AFP.
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]]>Les créateurs « ont besoin de revenus prévisibles », a expliqué mercredi dans une vidéo Adam Mosseri, le patron de la plateforme qui appartient à Meta (Facebook).
« Et les abonnements sont l’un des meilleurs moyens d’avoir des revenus prévisibles, qui ne dépendent pas de l’audience qui varie d’une publication à une autre, inévitablement », a-t-il continué.
Pour commencer, Instagram va tester cette approche auprès d’une poignée d’influenceurs aux Etats-Unis.
Leurs abonnés payants auront accès à des « stories » (les publications éphémères) et des « lives » (vidéos en direct) exclusifs, et se distingueront des autres fans par un symbole violet à côté de leur nom, pour que les créateurs les identifient facilement dans les commentaires ou messages privés.
Les réseaux sociaux initialement gratuits – puisque leur modèle économique repose sur les recettes publicitaires – ont déployé ces dernières années différentes techniques de rémunération.
Elles permettent aux professionnels des plateformes de diversifier leurs sources de revenus, au-delà du pourcentage publicitaire, des produits dérivés, contrats avec des marques et ventes de programmes éducatifs ou sportifs.
Sur TikTok, par exemple, les spectateurs peuvent faire des dons. Sur Twitch (plateforme de jeux vidéo) aussi, et ils peuvent en plus s’abonner à leurs joueurs favoris.
Twitter leur a emboîté le pas avec des initiatives comme les abonnements payants à certains comptes ou la « Tip Jar » ou « boîte à pourboires ».
« Nous voulons aider les créateurs à transformer leur public en fans, et leurs fans en revenus », avait résumé en septembre dernier Esther Crawford, directrice des produits de monétisation chez Twitter. « Nous voulons que Twitter soit le meilleur endroit pour les conversations des influenceurs avec leur audience ».
Adam Mosseri a par ailleurs précisé que ses équipes cherchent un moyen pour les créateurs « de pouvoir emmener leurs abonnés sur d’autres applications éditées par d’autres entreprises ».
Les autorités européennes et américaines de la concurrence appellent régulièrement les plateformes à faciliter la portabilité des données, c’est-à-dire la possibilité pour les utilisateurs d’emmener avec eux leurs contacts sur une autre application s’ils le désirent.
Meta, comme les autres géants des technologies, fait face à diverses enquêtes et plaintes pour abus de position dominante.
LNT avec AFP.
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