The post Neila Tazi intervient à l’Académie Ali Zaoua des Métiers de la Culture sur le thème du leadership féminin appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Productrice et entrepreneure culturelle, Neila Tazi occupe une place reconnue dans le paysage culturel marocain et international. Présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des Conseillers et dirigeante de A3 Communication, elle est notamment à l’origine de projets d’envergure tels que le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira.
Ce Talk propose d’explorer la contribution des femmes à l’élaboration des politiques culturelles, leur influence sur les décisions publiques, ainsi que leur rôle dans le développement de projets artistiques innovants. À travers des exemples concrets et des retours d’expérience, la rencontre ambitionne d’ouvrir une réflexion sur les passerelles existantes entre politique, entrepreneuriat culturel et création artistique.
La modération sera assurée par Sanae Zaim, animatrice de télévision et de radio, reconnue pour la qualité de ses entretiens avec des personnalités du monde culturel.
LNT
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]]>The post Le projet « Madrastna » lance ses compétitions régionales de cinéma et d’improvisation théâtrale appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Initiée le 19 avril, cette phase régionale marque la dernière étape avant la sélection des finalistes qui seront réunis à Casablanca à la fin du mois de mai. Plus de 300 collèges à travers le pays ont participé à la première phase locale. À ce stade, 73 équipes participent aux compétitions d’improvisation théâtrale et 68 équipes concourent dans la catégorie cinéma, après avoir remporté les compétitions provinciales organisées en amont.
Chaque compétition régionale est encadrée par un jury composé d’un binôme de représentants de la Fondation Ali Zaoua, comprenant un expert du domaine concerné (cinéma ou théâtre) et un représentant du secteur éducatif local ou de l’AREF, garantissant ainsi un déroulement des épreuves dans le respect des principes de transparence et d’équité.
Le projet « Madrastna » vise à intégrer les activités artistiques dans le parcours éducatif des collégiens à travers deux modules complémentaires : « Cinéma en classe » et « Improvisation théâtrale ». Le module cinéma propose aux élèves une initiation à la lecture de l’image et à l’écriture audiovisuelle, en combinant projections de films marocains et internationaux, débats, et réalisation de courts-métrages. Le module d’improvisation théâtrale, inspiré de la Ligue Nationale d’Improvisation Théâtrale Nojoum, permet aux élèves de développer des compétences telles que l’écoute, la spontanéité et le travail d’équipe dans un cadre structuré.
« Le programme a permis à des milliers d’élèves dans tout le Royaume de découvrir de nouvelles formes d’expression, de renforcer leur confiance en eux et de réfléchir à des thématiques citoyennes, sociales et culturelles », a déclaré Sophia Akhmisse, Directrice de la Fondation Ali Zaoua.
LNT
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]]>The post Le Groupe Tanger Med a enregistré une croissance de 12,3 % de son CA en 2024 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Sur le plan portuaire et logistique, le Groupe gère le complexe portuaire Tanger Med, classé premier port de Méditerranée et d’Afrique, et 17ᵉ au niveau mondial selon le dernier classement des ports à conteneurs établi par Alphaliner. En 2024, le port a franchi un seuil historique avec 10,24 millions de conteneurs EVP traités, consolidant ainsi son rôle central pour les flux d’importations et d’exportations nationales.
À travers sa filiale Marsa Maroc, le Groupe exploite également 25 terminaux spécialisés dans le traitement des conteneurs et des vracs. Marsa Maroc a connu une année 2024 marquée par une performance record, avec 63,3 millions de tonnes manutentionnées, soit une hausse de 11 % par rapport à 2023.
Globalement, le volume total de marchandises traité par le Groupe, en intégrant les résultats de TMPA (gestionnaire du complexe Tanger Med) et de Marsa Maroc, s’est élevé à 187 millions de tonnes, tandis que le nombre total de conteneurs EVP manutentionnés a atteint 11,44 millions.
Sur le volet industriel, Tanger Med agit également en tant qu’aménageur et développeur de plus de 3 000 hectares de zones d’activités économiques. Ces zones accueillent aujourd’hui plus de 1 400 entreprises opérant dans des secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire et la logistique. L’activité de ces entreprises a généré en 2024 un chiffre d’affaires cumulé de 174 milliards de dirhams, tout en créant plus de 130 000 emplois directs.
LNT
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]]>The post L’ACAPS et la FSA omanaise organisent une rencontre sur le marché de l’assurance appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Réunissant des représentants d’autorités de régulation de plusieurs pays de la région, ainsi que des experts d’institutions internationales telles que l’Association internationale des contrôleurs d’assurance (IAIS), l’Association internationale des actuaires (IAA) et le Financial Stability Institute (FSI), cette rencontre constitue une plateforme d’échanges autour des enjeux stratégiques du secteur des assurances dans la région MENA.
Les travaux du séminaire portent sur plusieurs thématiques majeures. Ils examinent notamment le rôle des régulateurs dans la modernisation des marchés d’assurance, l’importance d’une supervision efficace pour assurer un traitement équitable des consommateurs, préserver l’intégrité des marchés et encourager des pratiques commerciales transparentes.
Le programme de cette rencontre met également en avant l’impact de l’éducation financière pour responsabiliser les consommateurs et améliorer leur compréhension des produits d’assurance, ainsi que les moyens de développement de l’assurance durable en lien avec les objectifs environnementaux et sociaux. L’innovation technologique et le renforcement des capacités locales en matière de gestion des risques figurent aussi parmi les axes de réflexion.
L’objectif de ce séminaire est de favoriser un échange approfondi d’expériences, de bonnes pratiques et d’analyses prospectives sur les défis et opportunités auxquels fait face le secteur des assurances dans un environnement en mutation.
La tenue de cet événement illustre l’engagement commun de l’ACAPS et de la FSA à accompagner les évolutions du secteur, à promouvoir l’innovation réglementaire, à réduire les écarts de protection et à renforcer la résilience des systèmes de protection financière au bénéfice des populations de la région.
LNT
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]]>The post Auditec célèbre 20 ans d’activité et dévoile une nouvelle identité visuelle appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Fondée en 2004, Auditec s’est progressivement imposée comme un acteur de référence dans le secteur de l’audition au Maroc. En deux décennies, l’entreprise a élargi son réseau à 20 centres répartis sur l’ensemble du territoire national, accompagnant plus de 100 000 patients. Elle compte aujourd’hui une équipe de 100 collaborateurs.
Lors de cette célébration, Oumama Belfquih, Directrice Générale et fondatrice d’Auditec, a déclaré que cet anniversaire représentait « la reconnaissance d’un parcours construit main dans la main avec les équipes et les partenaires », tout en soulignant la priorité constante donnée à « une prise en charge personnalisée, humaine et experte ».
Auditec a amorcé dès 2016 une transformation digitale de ses activités, dans le but d’améliorer l’expérience patient et de renforcer l’efficience de ses services. Cette dynamique a été couronnée en 2024 par l’obtention de la certification ISO 13485 multisites, reconnaissant la rigueur de ses processus de management de la qualité dans le domaine des dispositifs médicaux.
Au-delà de sa croissance, l’entreprise revendique une approche inclusive de la santé auditive. Elle s’engage à sensibiliser sur les troubles de l’audition et à contribuer à lever les obstacles sociaux et psychologiques liés à l’appareillage auditif.
LNT avec CdP
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]]>The post Droits de l’Homme : l’effectivité au cœur du 12ᵉ congrès de l’OMDH appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La séance d’ouverture a eu lieu en présence de représentants diplomatiques, notamment l’ambassadeur de Palestine, ainsi que d’organisations partenaires telles que la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH), l’UNHCR-Maroc, le Réseau EuroMed des Droits et l’Organisation Arabe des Droits Humains.
La cérémonie d’ouverture a également été marquée par un vibrant hommage rendu à plusieurs figures emblématiques du combat pour les droits humains, dont l’ancien président de l’OMDH Abdelaziz Bennani, feu Khalid Naciri et le regretté Ahmed Chaouki Benyoub. D’autres personnalités ayant contribué significativement à la défense des droits humains ont également été honorées, parmi lesquelles Aïda Hachad, Fatna Serhane et Malika Ghazali.
Avant le lancement officiel des travaux, une table ronde thématique intitulée « L’effectivité des droits humains à l’ère des mutations internationales » a été organisée. Les professeurs universitaires Jaoud Nouhi et Ahmed Moufid, ainsi que l’ancienne ministre et experte internationale Charafat Afilal, sont intervenus pour aborder la réalité nationale et internationale des droits économiques, sociaux et culturels. À l’issue de cette rencontre, une série de recommandations a été formulée afin de renforcer la protection de ces droits et d’assurer leur effectivité dans le cadre des politiques publiques, tout en précisant le rôle des acteurs des droits humains dans cette dynamique.
Les travaux du congrès ont été marqués par des débats et discussions juridiques approfondis, abordant également la situation des droits de l’homme aux niveaux national, régional et international.
Sur le plan national, le congrès a salué les avancées du Maroc en matière de droits humains sur le plan constitutionnel, législatif et politique, tout en soulignant la faiblesse persistante de la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels. Les participants ont appelé au développement de nouvelles politiques publiques plus efficaces pour garantir ces droits. Ils ont également salué la grâce royale accordée à plusieurs journalistes, blogueurs et détenus issus de mouvements sociaux, tout en plaidant pour l’inclusion des détenus restants et l’ouverture de dialogues locaux pour résoudre les problèmes sociaux selon une approche participative.
Sur le plan régional, les congressistes ont appelé à renforcer les piliers de la démocratie et à garantir les droits humains en Afrique, à consolider l’État de droit et de justice, à résoudre les conflits régionaux par des moyens pacifiques et à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États africains. L’OMDH a également exhorté le gouvernement marocain à coopérer avec les mécanismes africains des droits de l’homme et a plaidé pour un meilleur respect des droits des migrants irréguliers et des demandeurs d’asile dans la région du Maghreb.
Sur le plan international, le congrès a constaté les transformations majeures qui traversent la scène mondiale, marquées par l’émergence de pratiques bafouant les valeurs de justice, le droit à la vie et l’égalité, privilégiant la logique de la force au détriment du droit. Face à cela, l’OMDH a insisté sur l’urgence de réformer le système des Nations Unies et de réhabiliter ses institutions pour préserver la paix et la sécurité internationales, protéger les droits fondamentaux et soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable, notamment dans le contexte du changement climatique. Une attention particulière a également été portée à la situation dramatique à Gaza, avec un appel fort à l’arrêt immédiat de la barbarie israélienne.
Compte tenu de l’importance et du contexte dans lequel s’est tenu ce 12ᵉ congrès, les nouvelles instances issues de ses travaux sont appelées à élaborer un plan d’action ambitieux, à développer des programmes cohérents pour sa mise en œuvre et à assurer une forte mobilisation de toutes les composantes de l’organisation afin de concrétiser la stratégie adoptée.
H.Z
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]]>The post L’émission Eurobond du Maroc saluée dans un rapport d’analyse d’Attijari Global Research appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette opération, la première depuis 2020, fait l’objet d’une analyse détaillée dans un rapport de recherche publié par Attijari Global Research, intitulé : « Eurobond Maroc 2025 : un timing opportun et des signaux positifs ». Ce research report met en lumière les éléments stratégiques, techniques et contextuels ayant conduit à cette émission réussie.
L’analyse souligne d’abord que l’opération a été largement sursouscrite, près de trois fois, ce qui témoigne d’un fort engouement des investisseurs internationaux pour la signature souveraine du Maroc. Cette levée a été structurée en deux tranches : une première d’un montant de 900 millions d’euros, avec une maturité de quatre ans et un taux d’intérêt fixé à 3,875 %, et une seconde de 1,1 milliard d’euros à dix ans, assortie d’un taux de 4,75 %. Le spread appliqué sur ces tranches, respectivement de 155 et 215 points de base, révèle des conditions de financement favorables, en net progrès par rapport à l’émission de 2020.
Cette opération permet au Royaume de se positionner au 8ᵉ rang parmi les pays émergents ayant accédé au marché des Eurobonds en 2025, devançant des pays comme le Chili ou l’Indonésie. Elle s’inscrit dans une dynamique globale de reprise des émissions en euro des économies émergentes, avec un volume total qui s’établit à 47 milliards d’euros en 2024, contre une moyenne de 31 milliards sur les deux années précédentes.
Sur le plan budgétaire, l’émission répond à des objectifs clairs définis dans la Loi de Finances 2025. Le rapport d’Attijari Global Research indique qu’elle couvre environ un tiers des besoins de financement extérieur estimés à 60 milliards de dirhams. Ce mouvement stratégique vise à réduire la dépendance du Trésor vis-à-vis du marché domestique et à soutenir la tendance baissière des taux d’intérêt internes. En réorientant une large partie de ses besoins vers des sources de financement internationales – près de 89 % contre 40 % les deux années précédentes – le Maroc cherche également à améliorer la structure de sa dette et à diversifier ses devises de financement.
L’émission en euro, après deux précédentes levées en dollar (en décembre 2020 et mars 2023), marque aussi une volonté claire de répondre aux impératifs d’investissement à moyen terme du Royaume, tels que les projets liés à la Coupe du Monde 2030, la transition énergétique ou encore la gestion du stress hydrique. En choisissant l’euro, le Maroc sécurise des fonds dans une devise mieux alignée avec ses engagements régionaux, notamment dans le cadre de ses relations économiques avec l’Union européenne, son principal partenaire commercial.
Le rapport d’Attijari Global Research insiste également sur la pertinence du timing de cette sortie. Attendue depuis octobre 2024, cette émission a été décalée au premier trimestre 2025 pour profiter de l’assouplissement monétaire initié par la Banque centrale européenne et d’un environnement de taux plus avantageux. Cet arbitrage temporel a permis au Trésor marocain d’éviter les tensions des marchés en fin d’année 2024 et de capter des conditions de financement nettement plus compétitives.
Enfin, le rapport souligne la solidité du cadre macroéconomique du Maroc, un facteur clé de la réussite de cette émission. Malgré des chocs exogènes récents – pandémie, sécheresse, séisme – le Royaume a su préserver ses équilibres budgétaires, maintenir un taux d’endettement contenu (autour de 70 % du PIB), et renforcer ses réserves de change, qui couvrent aujourd’hui plus de cinq mois d’importations. Cette résilience a été reconnue par les grandes agences de notation, qui ont toutes maintenu des perspectives stables sur la dette marocaine. Le Fonds monétaire international, quant à lui, a récemment reconduit une Ligne de Crédit Modulable de 4,5 milliards de dollars, confirmant la confiance des partenaires internationaux dans la capacité du pays à faire face aux risques externes.
En conclusion, le rapport d’Attijari Global Research présente l’émission Eurobond Maroc 2025 comme une manœuvre habile, conjuguant rigueur budgétaire, stratégie de diversification et anticipation des cycles économiques.
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]]>The post CleanMob annonce une levée de fonds de 1,3 M€ pour développer sa technologie de gestion de flottes appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Membre du programme Future 40 de Station F et accompagnée par MoveLab (Batch 13, 2025), CleanMob bénéficie du soutien de plusieurs investisseurs, dont BPI France, 212Founders by CDG Invest, MNF Ventures, Tremplin Capital ainsi que de business angels. La startup prévoit de connecter 50 000 véhicules à sa plateforme d’ici 2027.
Fondée en 2021 par Salah et Khalil El Hajji, CleanMob propose une solution technologique basée sur des capteurs virtuels, combinant traitement de signal, intelligence artificielle prédictive et modélisation physique. Cette approche vise à fiabiliser et enrichir les données provenant des capteurs des véhicules, tout en évitant le recours à des équipements télématiques traditionnels.
La technologie développée par CleanMob permet l’exploitation des données issues des calculateurs de 25 grandes marques automobiles et offre une intégration des véhicules non connectés à travers les capteurs des smartphones des conducteurs. Le déploiement de la solution, entièrement logiciel, est annoncé comme réalisable en moins de 72 heures sans intervention physique.
L’entreprise met en avant plusieurs cas d’usage de sa solution : suivi de la consommation énergétique réelle, maintenance préventive, diagnostic à distance, calcul des émissions de CO₂, amélioration des comportements de conduite et accompagnement de la transition vers des flottes électriques. Plusieurs groupes, dont Engie Home Services, Asten Santé (filiale de La Poste), le groupe Merlin et MSPB, utilisent déjà cette technologie.
« La télématique automobile repose historiquement sur des dispositifs physiques onéreux. Nous proposons une approche axée sur le traitement avancé des données afin de proposer une gestion plus précise et de réduire les coûts d’exploitation », indique Salah El Hajji, cofondateur et CEO de CleanMob.
La levée de fonds permettra à CleanMob d’accélérer son développement commercial en direction des entreprises de taille intermédiaire et des grands groupes, tout en poursuivant l’amélioration de sa technologie. L’entreprise ambitionne ainsi de se positionner sur le marché de la mobilité connectée durable.
LNT
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]]>The post La 3ᵉ Conférence africaine des agents de football s’est ouverte à Rabat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’AFAA, Michael Sodeke, a exprimé ses remerciements au Maroc pour son accueil et son soutien, qualifiant cette conférence « d’étape essentielle pour poser les bases d’une régulation claire, commune et adaptée aux réalités footballistiques africaines ». Il a insisté sur l’importance de la structuration des agents africains afin qu’ils puissent défendre efficacement leurs intérêts ainsi que ceux des joueurs qu’ils accompagnent.
M. Sodeke a également souligné l’expertise du Maroc en matière de développement footballistique, positionnant le Royaume comme un hub stratégique pour le continent.
De son côté, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a rappelé le rôle fondamental des agents dans la carrière des footballeurs, depuis la détection du talent jusqu’à la gestion de la trajectoire professionnelle. Il a insisté sur la nécessité pour les agents d’associer accompagnement sportif et inclusion sociale.
M. Lekjaa a cependant relevé une problématique structurelle du football africain, à savoir la perte de valeur ajoutée liée à l’exportation des talents. Selon lui, « le Continent continue d’être considéré comme un exportateur brut de talents » et tire peu profit de la valeur créée. Il a plaidé pour une meilleure répartition de cette valeur ajoutée afin de soutenir le développement du football en Afrique.
La cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre la FRMF et l’Université internationale de Rabat (UIR), portant sur la formation des managers de football.
Selon les organisateurs, cette conférence vise à explorer les enjeux stratégiques liés au métier d’agent, à présenter des initiatives innovantes et à débattre des perspectives de croissance du football africain. Plusieurs tables rondes sont programmées, portant notamment sur la vision des décideurs politiques du football africain, la nouvelle réglementation FIFA pour les agents, ainsi que sur les success stories d’agents de football.
LNT
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]]>The post Le 3ème Women Summit Casablanca prévu les 18-19 juin prochains appeared first on La Nouvelle Tribune.
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]]>The post Bank Al-Maghrib et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication signent une convention de partenariat appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La signature de cette convention s’est déroulée au stand de Bank Al-Maghrib, au Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL), en présence du Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et du Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid.
À travers cet accord, les jeunes porteurs du « Pass Jeunes » bénéficieront de plusieurs avantages. Ils auront notamment un accès gratuit aux Musées de Bank Al-Maghrib, ainsi que des réductions sur les ouvrages et articles disponibles dans les boutiques de ces établissements culturels. Bank Al-Maghrib s’engage également à accompagner les actions de communication et de promotion du « Pass Jeunes » au sein de ses musées.
Ce partenariat vise à améliorer l’accès des jeunes à l’histoire monétaire du Royaume et à sensibiliser davantage cette frange de la population aux questions liées à l’éducation financière. Il s’inscrit pleinement dans les initiatives de Bank Al-Maghrib en faveur de l’inclusion financière, un axe majeur de son engagement sociétal.
La convention s’intègre dans le cadre du programme global « Pass Jeunes », un dispositif mis en place pour faciliter l’insertion, la mobilité et l’accès à la culture pour les jeunes Marocains. Ce programme entend offrir de nouvelles opportunités à la jeunesse marocaine en matière d’accès aux infrastructures culturelles, éducatives et de loisirs.
LNT
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]]>The post Dakhla : Caravane de la Décarbonation, pour une industrie exportatrice durable appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Portée par la conviction que la transition énergétique représente une opportunité stratégique majeure, cette rencontre a donné lieu à un moment fort : le message du Président de l’ASMEX, Hassan Sentissi, momentanément absent, a été lu par M. Loïc Jaegert-Hubert, Président de la Commission « Énergies Propres » de la Confédération et Président d’Engie Maroc, acteur international de référence dans le domaine de l’énergie. Ce geste, à la fois naturel et porteur de sens, incarne l’ouverture affirmée de la Confédération à l’investissement étranger responsable, notamment lorsqu’il s’inscrit dans une logique de durabilité, d’innovation et d’ancrage territorial.
Le choix de confier à un dirigeant français la lecture du message présidentiel à Dakhla témoigne d’une volonté claire : construire, avec des partenaires internationaux engagés, les fondations d’un tissu industriel marocain résilient et bas carbone, dans le respect des particularités locales et des ambitions nationales.
Aux côtés d’Engie, cet événement a rassemblé un large éventail de partenaires institutionnels et privés, illustrant la capacité de l’ASMEX à mobiliser un écosystème riche et complémentaire. Étaient notamment présents : le Centre Régional d’Investissement (CRI) de Dakhla-Oued Eddahab ; la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de la région ; Tamwilcom, acteur clé de l’appui au financement des entreprises ; Bureau Veritas, référence internationale en matière de certification ; Solar Power, opérateur intégré actif sur toute la chaîne des projets énergétiques.
Chacun de ces partenaires a pris la parole pour affirmer son engagement aux côtés des exportateurs marocains et des projets à fort impact environnemental et économique.
Plusieurs entreprises et organisations, locales comme internationales, ont soutenu cette étape de Dakhla, confirmant que la décarbonation est désormais un levier partagé de compétitivité, de souveraineté et de création de valeur.
Le Président de l’ASMEX a rappelé une vérité essentielle : « La décarbonation n’est pas une contrainte, c’est une voie vers plus d’indépendance, de valeur ajoutée et d’attractivité ».
Pour rappel, Dakhla, par ses ressources naturelles exceptionnelles et son écosystème entrepreneurial en pleine croissance, dispose de tous les atouts pour devenir une vitrine nationale et africaine de cette ambition collective.
L’ASMEX poursuivra son action de terrain en allant à la rencontre des territoires pour sensibiliser, mobiliser et accompagner les entreprises exportatrices dans cette transition décisive. L’association réaffirme également son rôle de passerelle stratégique entre les investisseurs internationaux et le potentiel régional marocain, en particulier dans les provinces du Sud, carrefour stratégique entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques…
H.Z
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]]>The post Casablanca : 850 MDH pour une nouvelle unité hôtelière à CFC appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce projet développé au quartier Casa-Anfa, intégre pour la première fois une composante hôtelière confiée à un opérateur international, à savoir le Radisson Hotel Group qui confirme ainsi la signature de deux nouvelles implantations à Casablanca : le Radisson Blu Hotel & Apartments Casablanca Finance City et le Radisson RED Hotel Casablanca Finance City. Ces établissements constitueront la première infrastructure hôtelière au cœur même de Casablanca Finance City, pôle stratégique visant à établir la métropole comme carrefour incontournable des affaires internationales et de la finance africaine.
L’ensemble hôtelier, dont l’ouverture est prévue au 1er semestre 2028, comprendra : Un hôtel 5 étoiles Radisson Blu (131 chambres), un hôtel 4 étoiles Radisson Red (177 chambres), un appart’hôtel 4 étoiles Radisson Blu (77 clés), un centre de conférences. L’offre sera enrichie par plusieurs restaurants et rooftops, positionnant ce projet comme une nouvelle destination « Dining & Lifestyle » à Casablanca : ‘‘Notre implantation à Casablanca Finance City dépasse le simple développement – c’est un engagement stratégique. Le Maroc et Casablanca représentent un pont essentiel entre continents. Cette présence revêt une double dimension : stratégique et symbolique’’, souligne Ramsay Rankoussi, Vice-Président, Développement, Radisson Hotel Group.
Et de poursuivre que ce projet s’inscrit dans la stratégie d’expansion de Radisson Hotel Group au Maroc, dont l’objectif est clair : doubler son portefeuille et dépasser les 30 établissements à l’horizon 2030, renforçant ainsi son rôle de leader international dans la région.
Pour les deux signataires, avec 383 clés au total et un investissement de 850 MDH, ce développement ambitionne d’accompagner l’émergence de Casa-Anfa en y apportant une dimension « Hospitality & Leisure », servir les besoins des entreprises installées à Casablanca Finance City grâce à une offre hôtelière variée et un pôle MICE et répondre aux besoins en capacité hôtelière en lien avec la vision Tourisme 2030 : ‘‘ A une échelle plus large, cette initiative s’inscrit dans la stratégie touristique nationale et anticipe les échéances majeures à venir, dont la Coupe du Monde 2030’’, selon son PDG Yassine Mfadel.
H.Z
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]]>The post Débat à Casablanca sur les perspectives de la fabrication de médicaments à base de cannabis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Placée sous le thème « État des lieux du cannabis thérapeutique et son rôle dans la fabrication des médicaments génériques et la réalisation du développement », cette rencontre a réuni chercheurs, professionnels de l’industrie pharmaceutique et acteurs institutionnels. Ensemble, ils ont plaidé pour l’élaboration d’une feuille de route visant à concrétiser les objectifs de la légalisation de l’usage médical du cannabis, tout en renforçant la coopération internationale pour partager les bonnes pratiques.
Dans une déclaration à la presse, le président de l’AMCUC, Pr. Redouane Rabii, a expliqué que ce débat entend susciter des synergies entre les chercheurs et les professionnels du secteur pharmaceutique. L’objectif est de favoriser l’essor d’une filière dédiée à la production de médicaments génériques issus du cannabis, capable de répondre aux défis auxquels le Maroc est confronté, notamment sur les plans sanitaire, environnemental et économique.
Pr. Rabii a ajouté que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts visant à valoriser les potentialités offertes par l’usage médicinal du cannabis et à explorer les opportunités de développement industriel qu’il propose. Il a assuré que la fabrication de médicaments à base de cannabis représente un domaine prometteur, à la fois sur le plan thérapeutique et économique, et a annoncé que l’association a déjà élaboré une feuille de route axée sur deux piliers : la coopération internationale et la formation des médecins et pharmaciens aux multiples usages médicinaux de cette plante.
LNT
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]]>The post Forum Crans Montana 2025 : Comment concilier intégration africaine et sécurité maritime appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ouverture du Forum a été marquée par une déclaration du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, qui, au nom de la Confédération des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger), a salué le soutien « constant » du Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. M. Diop a mis en avant l’Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays sahéliens à l’océan Atlantique, soulignant qu’elle constitue une réponse concrète aux défis structurels auxquels sont confrontés ces États enclavés.
Selon lui, cette démarche permettra d’accélérer l’industrialisation, de renforcer les capacités d’exportation et de stimuler l’attractivité économique du Sahel, tout en consolidant les bases d’une coopération régionale renforcée.
Un projet salué comme un vecteur de stabilité régionale
Le président-fondateur du Forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron, a qualifié l’initiative marocaine de « gage de paix » et de « projet historique ». Il a insisté sur le fait que le port de Dakhla, futur hub régional, pourra devenir une porte d’entrée stratégique pour l’Afrique occidentale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de développement pour l’ensemble des pays du Sahel, voire au-delà.
M. Carteron a souligné que cette approche pragmatique, centrée sur le développement économique inclusif, s’inscrit dans une dynamique de stabilisation durable des régions sahéliennes, en créant des opportunités d’emplois et en favorisant la cohésion sociale.
Une ambition africaine portée par une vision de long terme
Le vice-premier ministre et ministre de l’Économie nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), Daniel Mukoko Samba, a également salué la vision portée par le Maroc. Selon lui, SM le Roi Mohammed VI propose « une ambition continentale », fondée sur l’idée que l’Afrique doit construire elle-même ses circuits économiques et ses modèles de coopération.
M. Mukoko Samba a insisté sur la nécessité de lier davantage les économies africaines par des projets d’infrastructures stratégiques, permettant à terme une meilleure intégration des marchés, notamment dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
Sécurité maritime et modernisation des ports africains au centre des débats
Les panels thématiques du Forum ont mis en avant la nécessité de renforcer la sécurité maritime pour accompagner la croissance du commerce international africain. Des responsables portuaires et experts, réunis lors d’un débat sur la protection des ports et des côtes, ont plaidé pour une mutualisation accrue des ressources, une coopération régionale renforcée, ainsi qu’une modernisation urgente des infrastructures portuaires face aux défis liés au changement climatique, aux cybermenaces et à l’augmentation des flux logistiques.
À ce titre, Abdellatif Lhouaoui, représentant de l’Agence Nationale des Ports (ANP) du Maroc, a rappelé que le Royaume s’est doté d’un cadre juridique robuste, accompagné d’un dispositif opérationnel avancé en matière de sûreté portuaire, reposant sur la transparence, la formation et la coopération Sud-Sud.
La numérisation, un levier d’efficacité et de compétitivité
Un débat spécifique consacré à la numérisation des ports a mis en lumière l’importance stratégique du Big Data et des technologies intelligentes pour moderniser les infrastructures portuaires africaines. Selon les intervenants, le développement des « smart ports » est désormais incontournable pour améliorer la performance, sécuriser les flux et renforcer la compétitivité des économies africaines sur les marchés mondiaux.
Le Secrétaire général du ministère du Transport maritime et aérien des Comores, Mmadi Kapachia, a salué les avancées réalisées par le Maroc dans ce domaine, citant en particulier les projets du Port de Dakhla Atlantique et du Port de Tanger Med.
Une approche inclusive au service de la diversité économique
Le Forum Crans Montana a également consacré un débat à la promotion de l’inclusion des femmes dans les secteurs portuaire et maritime. Les participantes ont plaidé pour une mobilisation des acteurs publics et privés en faveur de la formation, de l’accompagnement professionnel et de l’accès des femmes aux postes de décision dans l’économie bleue africaine.
Hanane Fadi, Tsitsi Gezi et Dounia Taarji ont notamment mis l’accent sur l’importance d’intégrer davantage les compétences féminines dans les projets de développement portuaire, soulignant que la diversité est un facteur de résilience et d’innovation.
Le développement portuaire au service de l’intégration continentale
Enfin, plusieurs intervenants ont rappelé que les ports africains doivent être envisagés comme des plateformes de développement économique et non comme de simples points de transit.
Achraf Tarsim, chef du Bureau de la Banque Africaine de Développement au Maroc, a insisté sur la nécessité d’inscrire les projets portuaires dans des corridors économiques structurants, capables de générer de la valeur ajoutée locale et de favoriser l’intégration régionale.
De son côté, Marie-Pierre Vedrenne, députée européenne, a plaidé pour une meilleure synergie entre secteur public et investissements privés, afin d’assurer la viabilité économique des projets portuaires et de renforcer leur contribution aux objectifs de souveraineté énergétique et alimentaire du continent.
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]]>The post Aziz Akhannouch représente le Roi Mohammed VI aux funérailles du Pape François appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La cérémonie funèbre, marquée par une forte émotion, a rassemblé de nombreux Chefs d’État et de gouvernement venus du monde entier pour rendre hommage au Souverain Pontife, décédé lundi dernier à l’âge de 88 ans. Au terme de la messe des funérailles, le cercueil du Pape François a été transporté vers la basilique Sainte-Marie-Majeure, située au cœur de Rome, conformément au souhait du défunt pour son lieu d’inhumation.
À l’annonce de la disparition du Pape, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, avait adressé un message de condoléances et de compassion à Son Éminence le Cardinal Giovanni Battista Re, Doyen du Collège des Cardinaux. Dans ce message, le Souverain a exprimé Sa « profonde affliction et vive émotion » face à la perte d’une « éminente figure religieuse ayant consacré sa vie au service des idéaux suprêmes de l’Humanité toute entière et des nobles valeurs communes de foi, de liberté, de paix, d’amour et de solidarité entre les peuples ».
Sa Majesté le Roi a également rappelé avec respect et considération la visite historique que le Pape François avait effectuée au Maroc en mars 2019. Cette visite avait été un moment fort dans le renforcement des relations entre le Royaume du Maroc et la Cité du Vatican, contribuant à consolider les passerelles du dialogue, de la compréhension et du respect mutuels entre les mondes chrétien et musulman.
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]]>The post SIEL 2025 : Remise des Prix du Maroc du Livre et du Prix national de la lecture appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Inscrite dans le cadre de la 55ᵉ édition de ce prix prestigieux, la cérémonie a rendu hommage aux contributions intellectuelles et culturelles marocaines. Le Prix du Maroc du Livre est reconnu comme l’une des distinctions majeures visant à valoriser la production littéraire, scientifique et artistique nationale.
Les œuvres primées ont été évaluées par des comités scientifiques spécialisés, présidés par Rahma Bourkia, et composés d’universitaires, de chercheurs et d’écrivains marocains.
Le palmarès 2024 distingue Idriss El Melliani et Mohamed Aziz El Hossini, lauréats ex-aequo du Prix de la poésie, tandis que Said Montasib a remporté le Prix de la narration. Dans la catégorie des sciences humaines, le prix a été attribué conjointement à Hicham Rakik et Samir Ait Oumghar.
Hassan Taleb a été primé dans la catégorie de la traduction. Le Prix des études de la culture amazighe est revenu à Larbi Moumouche, tandis que Fouad Azeroual a été distingué pour la littérature amazighe.
Il est à noter que les prix des sciences sociales, des études littéraires, artistiques et linguistiques, ainsi que celui de la littérature pour enfants et adolescents n’ont pas été décernés pour cette édition.
Dans le même cadre, la 11ᵉ édition du Prix National de la Lecture a également été organisée lors du SIEL 2025, récompensant dix lauréats venus de tout le Royaume. Cette initiative, portée par le Réseau de lecture au Maroc en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, vise à promouvoir la culture de la lecture auprès des enfants, des jeunes et des étudiants.
Plus de 5 600 candidats issus de 70 directions régionales ont participé cette année, représentant divers niveaux d’enseignement, des écoles primaires aux universités, ainsi que des clubs de lecture.
Les lauréats du primaire sont Yassir Allaoui (école Al-Kindi, Errachidia), Ferdaous Jaafar (école Talehianet, Khénifra), Tarek Echaref (école Mehdi Ben Toumart, Taza) et Aya Hamdoun (école Al Irchad, Tanger). Dans la catégorie collège, Mohamed Benchaoued (collège Tagna, Guelmim) et Ferdaous Rami (collège Salaheddine Al-Ayoubi, Mohammedia) ont été primés. Pour le lycée, les distinctions ont été attribuées à Rim Chamanti Al-Hawari (lycée Moulay Idriss, Fès) et Hind Deriassi (lycée Charif Al Idrissi, Ben Slimane). Enfin, dans la catégorie universitaire, les lauréats sont Ferdaous Ben Yacoub (UM6P, Rabat) et Imrane Loukilia (Centre des classes préparatoires du Lycée Mohammed VI d’Excellence, Benguérir).
La présidente du Réseau de lecture au Maroc, Rachida Rouki, a souligné que cette édition a particulièrement mis l’accent sur l’inclusion des régions rurales et des maisons d’étudiantes, dans l’objectif de renforcer l’accès à la lecture pour tous.
Fondé en 2013, le Réseau de lecture au Maroc œuvre pour faire de la lecture un levier essentiel d’accès au savoir et au développement personnel.
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]]>The post À Washington, Nadia Fettah met en avant le rôle stratégique du Maroc comme hub entre l’Afrique, l’Europe et les États-Unis appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En présence de l’ambassadeur du Maroc aux États-Unis, Youssef Amrani, Mme Fettah a rappelé que l’histoire du Royaume est marquée par « l’ambition, la résilience, la vision à long terme et l’ouverture sur l’autre ». Elle a souligné que ces caractéristiques, combinées aux atouts stratégiques du pays et à sa connectivité régionale et internationale, permettent au Maroc de s’affirmer comme « un intermédiaire fiable entre l’Afrique, la région MENA et d’autres parties du monde ».
La ministre a mis en exergue le réseau d’accords de libre-échange développé par le Royaume, précisant que le Maroc est aujourd’hui le pays africain comptant le plus grand nombre d’accords de ce type. Elle a notamment rappelé que le Royaume demeure le seul pays d’Afrique à avoir conclu un accord de libre-échange avec les États-Unis.
Sur le plan des infrastructures, Nadia Fettah a évoqué les efforts déployés par le Maroc depuis plus de deux décennies pour doter le pays de ports, d’aéroports, de routes et d’autoroutes aux standards internationaux. Des investissements, a-t-elle souligné, qui se poursuivent et s’intensifient à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations de football prévue dans quelques mois, ainsi qu’en perspective de la co-organisation de la Coupe du Monde 2030.
Dans son intervention, la ministre a également mis l’accent sur les efforts de diversification de l’économie nationale et d’élargissement des partenariats commerciaux. Elle a détaillé que les activités économiques du Maroc s’étendent désormais à plusieurs secteurs, tels que l’industrie, l’agriculture, l’agroalimentaire, le tourisme et les exportations, traduisant une stratégie de développement multisectorielle.
Mme Fettah a expliqué que dans cette dynamique, le Royaume a introduit des réformes majeures visant à améliorer le climat des affaires. Ces réformes portent notamment sur la simplification des procédures administratives et l’instauration d’un cadre fiscal clair et transparent, destiné à favoriser l’implantation et la croissance des entreprises.
En matière de financement des projets, la ministre a insisté sur l’importance accordée au développement des partenariats public-privé (PPP), en particulier dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et de l’industrie. Elle a souligné que cette orientation s’appuie sur une conviction forte du gouvernement : celle que le secteur privé est un moteur essentiel de la création d’emplois et de la dynamisation économique.
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]]>The post L’hippodrome Casablanca-Anfa accueille la première édition de l’UAE Moroccan Festival de courses hippiques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Enfants, familles et amateurs de sports équestres ont afflué pour découvrir ou redécouvrir l’univers du cheval dans une atmosphère festive. Parmi les principales attractions, un club de poney a permis aux jeunes visiteurs de s’initier à l’équitation sous la supervision d’encadrants qualifiés. L’espace enfants, dédié aux activités manuelles et à des animations ludiques autour du cheval, a également connu une forte affluence.
Pour les adultes, une exposition en plein air présentait du matériel d’équitation, des produits de terroir et des œuvres artisanales liées aux traditions équestres marocaines. Les organisateurs ont ainsi souhaité renforcer le lien entre le grand public et le monde hippique.
Dans une déclaration à la presse, Hicham Debbagh, directeur général adjoint en charge du pôle cheval à la SOREC, a souligné l’objectif de démocratiser l’accès aux courses hippiques et d’ouvrir davantage l’hippodrome au grand public. Il a insisté sur l’importance de développer la filière hippique, créatrice d’emplois et porteuse de croissance économique.
La dimension internationale de l’événement a été renforcée par l’organisation de l’épreuve phare de la journée, l’UAE President Cup. Selon M. Debbagh, cet événement vient s’ajouter au Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, offrant ainsi au Maroc deux rendez-vous hippiques à dimension internationale chaque année.
Faisal Al Rahmani, président de la Fédération internationale des courses de chevaux arabes (IFAHR) et secrétaire général de l’UAE President Cup, a de son côté exprimé sa satisfaction quant au succès de cette première édition. Il a indiqué que ce festival constitue une étape importante pour renforcer la coopération entre le Maroc et les Émirats Arabes Unis dans le domaine des courses hippiques.
Sur le plan sportif, le cheval Buraak, monté par le jockey marocain Abderrahim Faddoul, s’est imposé dans l’UAE President Cup.
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]]>The post CGEM : Préparatifs en cours pour la mission économique marocaine en Égypte appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Créé conjointement par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Fédération des Industries égyptiennes, le Conseil d’Affaires Maroc-Égypte œuvre pour le renforcement des liens économiques et commerciaux entre les deux pays. Lors de cette rencontre, les deux co-présidents ont réaffirmé l’importance stratégique de cet organe bilatéral et ont insisté sur la nécessité d’exploiter pleinement les complémentarités sectorielles pour encourager la construction de partenariats solides et équilibrés.
La séance de travail a permis de définir les grandes orientations d’une feuille de route commune, centrée sur la promotion des investissements croisés dans plusieurs secteurs clés, notamment l’agroalimentaire, l’automobile, l’industrie plastique, le textile et la distribution. Les deux parties ont exprimé leur volonté de faciliter l’accès au marché pour les entreprises des deux pays et d’accompagner activement les initiatives de développement économique.
La mission économique au Caire sera conduite par M. Omar Hejira, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, en coordination avec la CGEM et d’autres partenaires institutionnels. Elle comprendra notamment un forum d’affaires Maroc-Égypte destiné à réunir des exportateurs marocains et des importateurs égyptiens issus de divers secteurs d’activité.
Ce forum d’affaires vise à stimuler les échanges commerciaux bilatéraux, à promouvoir la présence des produits marocains sur le marché égyptien et à explorer de nouvelles opportunités de coopération entre les opérateurs privés des deux pays.
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]]>The post Casablanca Music Week : Une première édition dédiée à la diversité culturelle appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le festival se positionne comme un nouveau rendez-vous annuel pour la scène artistique locale et internationale. La billetterie est désormais ouverte en prévente sur la plateforme Webook.com, avec des Pass disponibles à tarifs préférentiels pour les premiers acheteurs.
Le Casablanca Music Week prévoit une programmation riche, articulée autour de plusieurs univers artistiques. Les week-ends seront dédiés aux concerts de musique live, avec la présence annoncée d’artistes internationaux tels que Shaggy, Wyclef Jean, Gims, Dadju, Tayc, FloyyMenor et En Vogue. D’autres noms viendront compléter l’affiche dans les prochaines semaines.
En semaine, le festival proposera des séances de cinéma en plein air, créant une expérience immersive sous les étoiles, ainsi que des compétitions de E-gaming pour les amateurs de jeux vidéo. Des activités sportives seront également organisées pour encourager la pratique d’activités physiques dans un cadre festif.
Au-delà du divertissement, le CMW prévoit un cycle de conférences qui réunira experts et acteurs culturels autour de thématiques liées au développement de la scène culturelle casablancaise et aux dynamiques de l’événementiel urbain. Cet espace de réflexion vise à renforcer le dialogue culturel et à offrir une valeur ajoutée intellectuelle à l’événement.
Hakim Chagraoui, PDG et fondateur de NRJ Maroc, a souligné que « le Casablanca Music Week est conçu comme une plateforme d’expression culturelle complète. Cette première édition ambitionne de devenir un rendez-vous majeur de la scène artistique marocaine, en combinant diversité des propositions, qualité des intervenants et ouverture internationale. »
Le Casablanca Music Week proposera également un Village artistique, avec un Marché des Créateurs mettant en avant l’artisanat local, une Chill Zone pour la détente, un Food Court offrant une diversité culinaire, ainsi qu’une Gaming Zone dédiée aux compétitions d’improvisation et d’e-sport.
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]]>The post SIAM 2025 : AgriEdge présente la nouvelle version de sa plateforme d’irrigation AquaEdge appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La mise à jour de la plateforme propose de nouvelles fonctionnalités techniques, combinant expertise agronomique et outils numériques pour une irrigation mieux ciblée et plus économe en ressources. AquaEdge permet désormais aux agriculteurs d’ajuster en temps réel leurs pratiques d’irrigation, en fonction des besoins spécifiques des cultures, des conditions météorologiques et de l’état hydrique des sols.
Selon Faissal Sehbaoui, Directeur Général d’AgriEdge, « cette nouvelle version d’AquaEdge marque une avancée majeure vers une irrigation plus précise et durable. L’objectif est de fournir aux agriculteurs des outils pratiques et performants pour préserver les ressources tout en maintenant la productivité des exploitations. »
Parmi les principales évolutions de la plateforme, AgriEdge met en avant l’amélioration de la carte d’uniformité d’irrigation, qui permet une analyse fine de la distribution de l’eau sur les parcelles et une détection rapide des écarts d’humidité. Le modèle de bilan hydrique a également été affiné, intégrant des données actualisées sur les cycles de culture, les caractéristiques des sols et les prévisions météorologiques.
La solution propose par ailleurs des recommandations spécifiques aux différents systèmes d’irrigation utilisés (goutte-à-goutte, pivot ou gravitaire), en tenant compte des particularités de chaque installation. L’interface utilisateur a été repensée pour offrir un tableau de bord simplifié et accessible, facilitant ainsi la prise de décision pour les exploitants agricoles.
L’adoption d’AquaEdge dans sa nouvelle version permettrait, selon AgriEdge, de réaliser jusqu’à 35 % d’économies d’eau, tout en assurant un développement plus homogène des cultures. En permettant une anticipation du stress hydrique et une meilleure gestion des intrants, la solution contribue également à réduire les coûts énergétiques et à optimiser les opérations de maintenance.
Avec cette mise à jour, AgriEdge ambitionne de faire d’AquaEdge un levier de modernisation des pratiques agricoles, en combinant innovation technologique et accessibilité. L’objectif est de promouvoir une utilisation plus rationnelle des ressources hydriques, essentielle à la résilience du secteur agricole face aux défis environnementaux.
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]]>The post CIH Bank : AGR conseille de « conserver » le titre appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>En 2024, CIH Bank affiche un Produit Net Bancaire (PNB) de 4 740 millions de dirhams (MDH), soit une hausse de +6,1 % par rapport à 2023, en ligne avec les anticipations du marché. Cette croissance est essentiellement tirée par la marge d’intérêt, qui représente 70 % de l’évolution du PNB, et progresse de +6,8 % grâce à une augmentation soutenue des crédits à la clientèle de +11,5 %.
La dynamique est également renforcée par l’essor des commissions, en hausse de +17,9 %, en lien avec le développement des services digitaux, notamment l’activité monétique. Le résultat des activités de marché, quant à lui, reste stable au-dessus de 1,3 milliard de dirhams, soutenu par un contexte de taux favorable.
Le coefficient d’exploitation (COEX) poursuit son amélioration, atteignant 43,9 % en 2024, contre 44,6 % en 2023. Ce niveau reflète une gestion rigoureuse des charges et une efficacité opérationnelle accrue. Depuis 2017, cet indicateur a reculé de près de 21 points, témoignant de la transformation structurelle opérée au sein de la banque.
Le coût du risque (CDR) recule de manière marquée, passant de 1 281 MDH à 1 072 MDH, soit une baisse de -16,3 %. Cette amélioration est en partie liée à la réduction des encours de l’activité factoring, passés de 3,3 MMDH à 1,6 MMDH. Le taux de CDR atteint désormais 100 points de base, un nouveau repère jugé stratégique par la direction.
Le résultat net part du groupe (RNPG) s’établit à 876 MDH, soit une croissance de +23,3 % par rapport à 2023, et dépasse légèrement les prévisions initiales. Toutefois, le dividende par action (DPA) reste stable à 14 dirhams, traduisant une politique de distribution prudente avec un payout ratio social de 59 %, en deçà du seuil anticipé.
Malgré une performance boursière en retrait sur le court terme (-6,9 % sur un mois), la banque conserve un potentiel de croissance porté par la dynamique d’investissement du pays. Attijari Global Research recommande de conserver le titre, tout en soulignant que CIH Bank a déjà atteint son cours objectif de 441 dirhams dès janvier 2025.
Avec une capitalisation boursière de 12,76 milliards de dirhams, CIH Bank continue de se positionner comme un acteur de référence dans le secteur bancaire marocain, combinant croissance organique, innovation technologique et discipline financière, conclut AGR.
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]]>The post Cosumar au SIAM 2025 : allier performance industrielle, durabilité environnementale et inclusion agricole appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis près d’un siècle, Cosumar accompagne l’évolution de la filière sucrière marocaine. En garantissant un approvisionnement stable en sucre blanc tout en modernisant ses infrastructures et ses pratiques agricoles, le groupe s’impose comme un pilier de la sécurité alimentaire nationale. L’année 2024 a marqué une étape significative avec la mise en service de la raffinerie de Sidi Bennour, augmentant la capacité de production globale à 2,5 millions de tonnes de sucre blanc par an.
Pour répondre aux enjeux actuels, notamment climatiques, Cosumar déploie une stratégie agricole axée sur trois leviers : la digitalisation, la sélection variétale et l’optimisation des pratiques culturales.
L’adoption de technologies telles que les drones, l’intelligence artificielle et les outils d’agriculture de précision permet une analyse fine des parcelles et un usage plus raisonné des intrants. Par exemple, l’utilisation de drones a permis d’analyser jusqu’à 100 hectares par jour, et les outils de dosage ont réduit de 30 % l’utilisation des engrais et pesticides.
Parallèlement, un programme de sélection variétale vise à développer des plantes sucrières plus résistantes au stress hydrique et aux maladies. L’introduction du “Smart Blender” permet, quant à lui, d’ajuster précisément les apports en engrais selon les besoins réels des sols.
Dans un contexte de raréfaction des ressources en eau, Cosumar adopte une approche intégrée de la gestion hydrique. L’irrigation de précision, combinée à l’utilisation de capteurs intelligents et de radars météorologiques, a permis de réduire la consommation d’eau de 25 % dans certaines exploitations.
Le dessalement de l’eau de mer représente également une solution stratégique. Avec un littoral de 3 500 km, le Maroc a déjà mis en place 16 stations de dessalement, et prévoit d’atteindre une capacité de 1,7 milliard de m³ par an d’ici 2050. Ce développement permet de sécuriser l’eau potable tout en libérant des ressources pour l’irrigation agricole.
Cosumar s’appuie sur un réseau de plus de 80 000 agriculteurs partenaires et 370 entreprises de services agricoles et logistiques. En 2024, le groupe a procédé à deux revalorisations successives des prix d’achat des plantes sucrières, atteignant une hausse moyenne de 35 %. Ce soutien contribue à la stabilité des revenus agricoles et renforce l’attractivité de la filière.
Les superficies cultivées ont connu une augmentation significative : la betterave à sucre est passée de 23 000 hectares à 35 000 hectares entre 2023 et 2024. Dans le même temps, les coûts de production ont été réduits de 40 % par rapport à 2008, grâce à une gestion optimisée des intrants et une irrigation plus efficiente.
Le maillage territorial de Cosumar, composé de sept sucreries régionales et de deux raffineries (Casablanca et Sidi Bennour), constitue un levier important de dynamisation économique. L’entreprise injecte chaque année environ 3 milliards de dirhams dans les zones rurales, à travers le financement de campagnes agricoles, le soutien social aux familles d’agriculteurs, et divers programmes éducatifs et de santé.
Cosumar participe également à la cohésion sociale en attribuant des récompenses symboliques (comme des voyages religieux ou des bourses scolaires) et en soutenant les jeunes entrepreneurs ruraux.
Grâce à des investissements ciblés, Cosumar renforce sa présence sur les marchés internationaux. En 2024, les exportations ont atteint 653 000 tonnes, soit une progression de 10 % par rapport à l’année précédente. Le groupe est aujourd’hui présent dans plus de 80 pays.
La raffinerie de Sidi Bennour, dotée de technologies avancées et connectée au port de Jorf Lasfar, optimise à la fois l’importation de sucre brut et l’exportation de sucre raffiné. En parallèle, le chiffre d’affaires a atteint 10,2 milliards de dirhams, avec un résultat net de 850 millions, confirmant la solidité financière du groupe.
Conscient des enjeux environnementaux, Cosumar a entrepris une profonde mutation énergétique. Entre 2013 et 2023, la consommation d’eau industrielle a diminué de 73 % dans les sucreries de betterave. Les émissions de CO₂ ont été réduites de moitié depuis 2016, et la consommation énergétique a baissé de 23 % en 2024.
L’entreprise mise sur les énergies renouvelables, notamment la biomasse issue des résidus agricoles et l’énergie solaire. Elle modernise ses systèmes industriels, introduit la récupération de chaleur, la compression mécanique de la vapeur, et développe le transport ferroviaire comme alternative durable à la route.
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]]>The post Comediablanca 2025 : Deux soirées d’humour et un village artistique éphémère appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette nouvelle édition s’articulera autour de deux soirées distinctes. La première, à dominante arabophone, réunira plusieurs humoristes marocains parmi lesquels Hanane Fadili, Oussama Ramzi, Ayoub Idri, Mohammed Fateh, Driss et Mehdi, Ghita Kitane, Simo Sedrati, ainsi que le duo Said et Ouadie. La seconde soirée, consacrée à l’humour francophone, accueillera Mimo Lazrak, Roman Frayssinet, Meryem Benoua, Oualas, Sarah Lélé, Coco Makmak, Ethan Lallouz et Erick Baert.
Au-delà des représentations, Comediablanca entend offrir une plateforme de valorisation et de structuration de l’industrie humoristique nationale. Selon Saad Lahjouji Idrissi, directeur de l’Agence Tendansia et co-fondateur du festival, cette initiative se veut « une manifestation culturelle pluridimensionnelle » qui repose sur le développement de talents locaux et le renforcement des échanges avec d’autres scènes africaines francophones.
Myriam Bouayad, également co-fondatrice du festival, a souligné le rôle fédérateur de l’humour dans le paysage culturel, en insistant sur le potentiel du Maroc à devenir un pôle régional dans le domaine des arts comiques. Elle a mis en avant les infrastructures disponibles et l’intérêt croissant du public pour ce type de programmation.
L’une des nouveautés de cette édition réside dans la création du « Village Comediablanca », un espace artistique et convivial conçu par le directeur artistique Amir Rouani. Pensé comme un quartier éphémère, il comprendra un marché des créateurs dédié à l’artisanat local, un espace détente baptisé Chill Zone, un Food Court proposant une diversité culinaire, ainsi qu’une zone dédiée à l’improvisation humoristique.
En parallèle, le festival renforcera son volet d’accompagnement des jeunes talents. En collaboration avec la Fondation Hiba, un programme de soutien comprenant résidences artistiques, masterclasses et suivi post-événement sera proposé afin de contribuer à structurer un écosystème durable pour les humoristes émergents.
Pour l’humoriste Oussama Ramzi, présent dans cette édition comme dans la première, Comediablanca constitue un rendez-vous singulier : « Ce festival met en lumière notre métier avec sérieux, tout en favorisant des ponts entre générations, styles et langues ».
L’événement ambitionne de rassembler environ 4.000 spectateurs sur deux jours et d’offrir une expérience immersive mêlant performances scéniques et interactions avec le public.
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]]>The post Le Roi Mohammed VI lance les travaux de la LGV Kénitra-Marrakech appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>D’une longueur de 430 kilomètres, la LGV Kénitra-Marrakech constitue un prolongement de la ligne Tanger-Kénitra et permettra de relier Rabat, Casablanca et Marrakech, avec des arrêts prévus notamment aux aéroports de Rabat et Casablanca.
Le coût de ce projet est estimé à 53 milliards de dirhams hors acquisition de matériel roulant. L’ensemble du programme ferroviaire comprend également l’achat de 168 nouveaux trains pour un montant de 29 milliards de dirhams, ainsi que des investissements de 14 milliards de dirhams pour renforcer les réseaux de transport métropolitain dans les agglomérations de Casablanca, Rabat et Marrakech.
Le nouveau tracé permettra des gains de temps significatifs : 1 heure entre Tanger et Rabat, 1h40 jusqu’à Casablanca, et 2h40 jusqu’à Marrakech. Il est également prévu un service reliant Rabat à l’aéroport Mohammed V en 35 minutes, en desservant le nouveau stade de Benslimane. La ligne permettra également un service Fès-Marrakech avec un trajet de 3h40.
Les travaux porteront sur la construction d’une ligne conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h, des aménagements dans les terminaux urbains, la construction de nouvelles gares, l’aménagement de celles existantes, et la mise en place d’un centre de maintenance à Marrakech.
À travers ce projet, le Royaume ambitionne de se doter d’un réseau ferré parmi les plus avancés au monde, avec un linéaire de LGV atteignant 630 kilomètres. Cette extension devrait également libérer des capacités sur les lignes classiques, facilitant le développement de trains métropolitains de proximité (TMP) dans les grandes agglomérations. Ces services TMP visent à répondre aux besoins croissants en mobilité urbaine et périurbaine avec une offre de transport plus régulière et performante.
Selon le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, cette nouvelle ligne confirme le positionnement du Maroc comme l’un des pays pionniers dans le domaine ferroviaire à l’échelle africaine. Il a rappelé que le train à grande vitesse Al Boraq, lancé en 2018, a déjà transporté plus de 5,5 millions de passagers en 2024, contre 3 millions en 2019.
Le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a pour sa part souligné que ce projet constitue un levier important de soutien à l’économie nationale, en favorisant la connectivité interurbaine, en desservant les principales plateformes aéroportuaires, et en contribuant à l’intégration économique des territoires.
Le projet prévoit aussi la mise en place d’un écosystème industriel autour de la fabrication de trains avec un taux d’intégration locale supérieur à 40 %. Cette composante industrielle inclut la création d’une unité de production de matériel ferroviaire, ainsi qu’une joint-venture entre les constructeurs et l’ONCF pour assurer la maintenance des trains.
Parmi les entreprises partenaires figurent le français Alstom pour le matériel grande vitesse, l’espagnol CAF pour les trains interurbains, et le sud-coréen Hyundai Rotem pour les trains métropolitains. Ces acteurs accompagneront le Maroc dans sa transition vers une économie bas carbone, avec des conditions de financement jugées avantageuses.
Le programme prévoit la création de milliers d’emplois directs et indirects, ainsi que le développement de compétences nationales dans les métiers du ferroviaire.
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]]>The post IFC officialise son entrée au capital de Holmarcom Finance Company appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette prise de participation minoritaire par IFC dans HFC a reçu l’approbation de Bank Al-Maghrib, du Conseil de la Concurrence et de l’Office des Changes. Le Groupe Holmarcom conserve sa position d’actionnaire majoritaire dans HFC, qui regroupe les activités financières du groupe, notamment dans les secteurs de l’assurance, de la banque et des services financiers spécialisés.
La transaction s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités de croissance de HFC. Celle-ci ambitionne de consolider la position de ses filiales dans leurs marchés respectifs, de diversifier son offre de services financiers et d’accélérer son déploiement en Afrique subsaharienne. Le groupe entend également générer davantage de synergies entre ses différentes entités pour améliorer son efficacité opérationnelle.
Mohamed Hassan Bensalah, Président Directeur Général du Groupe Holmarcom, a salué cette alliance, déclarant : « Cette alliance avec IFC reflète notre vision commune de bâtir un secteur financier performant et durable, au service de nos clients et des économies africaines. Elle marque une nouvelle étape dans notre engagement à proposer des solutions responsables et à fort impact, en phase avec les enjeux de transformation du Royaume et du Continent. »
L’investissement d’IFC vise à appuyer les projets de développement de HFC tant au Maroc que sur les marchés majeurs d’Afrique subsaharienne. L’objectif est notamment de renforcer l’inclusion financière en soutenant la croissance des activités d’assurance et en facilitant l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des femmes. L’initiative comprend également un soutien au financement de projets respectueux de l’environnement, en ligne avec les priorités de la transition vers une économie plus verte.
Dans le cadre de ce partenariat, IFC apportera également une assistance technique à HFC pour renforcer son dispositif de gouvernance en matière de durabilité. Cet accompagnement permettra au groupe marocain d’intégrer de manière plus systématique les considérations environnementales et sociales dans son modèle d’affaires, contribuant ainsi à générer un impact positif dans les zones où il opère.
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]]>The post Marjane Group présente les résultats de FILIÈRE M et des Alliances Productives au SIAM 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis son lancement en 2019, FILIÈRE M fédère plus de 60 producteurs locaux, dont 15 coopératives partenaires. En 2024, la croissance du chiffre d’affaires liée à cette filière a atteint 17 %, avec une offre élargie à 131 produits, allant des fruits et légumes aux légumineuses, produits du terroir et denrées certifiées « Saveur Goût Responsable ». En parallèle, les Alliances Productives, initiées en 2023, ont permis d’intégrer 10 coopératives supplémentaires réparties sur six régions du Royaume, avec un volume de 60 tonnes de produits commercialisés dans les enseignes Marjane.
FILIÈRE M poursuit son développement territorial à travers l’intégration progressive de coopératives agricoles locales. En 2024, la gamme s’est enrichie de nouvelles références comme les tomates cerises, la courgette slaoui, le radis, le céleri ou encore le safran, portant le total à 375 références, soit une hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Plusieurs produits ont enregistré des performances commerciales notables : le miel de thym (+22 %), les noix Beldi (+18 %), la viande bovine certifiée (+25 %) et l’huile d’argan bio (+30 %).
Au-delà de l’aspect commercial, le programme s’inscrit dans une logique de durabilité. Les méthodes agricoles promues dans le cadre de FILIÈRE M permettent aux producteurs de réduire leur consommation d’eau de 30 à 50 % selon les cultures, tout en renforçant la traçabilité et la qualité des produits.
Le programme a également eu un impact social significatif. Des coopératives partenaires ont vu leur capacité de production et leur autonomie s’améliorer. C’est le cas, notamment, de la coopérative Taytmatine à Béni Mellal, dirigée par Fatima Essahbani, qui a doublé sa production d’amandes en cinq ans, ou de Kounouz Zaïr, implantée à Rommani, dont la production de lentilles et de pois chiches a plus que doublé depuis son intégration.
Lancée en partenariat avec l’ADA, l’initiative Alliances Productives renforce cette dynamique. Elle a permis l’accompagnement de 668 producteurs, dont 36 % de femmes, grâce à un encadrement technique assuré par les équipes de Marjane Group. Le programme a mobilisé 4,6 millions de dirhams pour la modernisation des équipements et l’appui à la transformation. Une logistique dédiée facilite désormais l’acheminement des produits vers les points de vente du groupe.
LNT
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]]>The post Le Maroc met en avant son industrie automobile à Motortec Madrid 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La participation marocaine est portée conjointement par l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) et l’Association Marocaine pour l’Industrie et la Construction de l’Automobile (AMICA). Huit entreprises marocaines prennent part à cette édition, dont six primo-exportatrices et deux opérateurs déjà positionnés à l’international. Ces dernières bénéficient depuis 2022 du soutien de l’AMDIE dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) dédié aux filières industrielles stratégiques.
L’objectif affiché est de mettre en valeur le savoir-faire marocain, de favoriser l’accès à de nouveaux marchés et de consolider les échanges avec l’Espagne, partenaire économique majeur du Royaume. Le salon constitue également une opportunité pour les entreprises marocaines d’intégrer davantage de chaînes de valeur mondiales et de développer leur activité à l’export.
LNT
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]]>The post Orange Maroc déploie un programme de partage d’infrastructure appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’opérateur met désormais son réseau fibre optique à disposition d’autres fournisseurs d’accès, contribuant ainsi à une meilleure couverture territoriale, y compris dans les zones moins desservies. Ce partage d’infrastructure est destiné à faciliter le déploiement de services numériques performants, à renforcer la concurrence et à répondre aux besoins croissants en connectivité des particuliers, des entreprises et des administrations publiques.
Orange Maroc propose une gamme d’offres fibre allant de 20 Mbit/s à 1 Gbit/s. Ces formules sont conçues pour s’adapter à différents profils d’usagers, allant des usages domestiques standards aux besoins intensifs liés au télétravail, au streaming ou aux applications professionnelles. Les services sont accompagnés d’un accompagnement client personnalisé, reconnu pour sa qualité, et ont valu à l’opérateur la distinction de « Service Client de l’Année » pour la huitième fois consécutive en 2025.
Dans un communiqué, Hendrik Kasteel, directeur général d’Orange Maroc, a souligné que « la connectivité haut débit constitue un levier essentiel du développement économique et social ». Il a précisé que cette initiative vise à « mutualiser les ressources pour favoriser un accès élargi et équitable à l’Internet très haut débit, en ligne avec les ambitions nationales en matière de transformation digitale ».
Le programme vient également en appui à la réduction de la fracture numérique, en assurant la disponibilité d’un Internet haut débit stable et sécurisé dans l’ensemble des régions du pays. Ce modèle de mutualisation devrait, selon Orange Maroc, encourager une dynamique collaborative entre opérateurs, tout en améliorant la compétitivité du marché des télécommunications.
En plus de ses efforts techniques et commerciaux, Orange Maroc affirme continuer à investir dans la modernisation de son réseau, notamment à travers l’introduction de technologies avancées comme le WiFi 7, qui vise à optimiser l’expérience utilisateur à domicile.
LNT avec CDP
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]]>The post Confiance des ménages : Une légère amélioration, mais des perceptions toujours marquées par la prudence appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Cette évolution reste cependant modeste, dans un contexte où les différentes composantes de l’indice continuent d’enregistrer des niveaux de perception globalement négatifs.
Niveau de vie : un pessimisme persistant
Au cours des 12 derniers mois, 80,9 % des ménages ont déclaré une dégradation de leur niveau de vie, contre seulement 4,4 % évoquant une amélioration. Le solde d’opinion relatif à cette perception est resté fortement négatif à -76,5 points. Pour les 12 mois à venir, 53 % des ménages anticipent une dégradation du niveau de vie, traduisant un pessimisme toujours ancré malgré une légère amélioration du solde par rapport à l’année précédente.
Chômage : perceptions en amélioration modérée
Concernant le chômage, 80,6 % des ménages s’attendent à une hausse du nombre de chômeurs dans l’année à venir. Toutefois, le solde d’opinion associé s’est amélioré, passant à -73,4 points contre -77,2 points au trimestre précédent, traduisant un léger repli du pessimisme sur ce sujet.
Biens durables : climat jugé peu favorable
La conjoncture est toujours perçue comme défavorable à l’achat de biens durables. Plus de 80 % des ménages estiment que le moment n’est pas opportun pour de telles acquisitions, maintenant le solde d’opinion à un niveau bas (-72 points), relativement stable sur les trois derniers trimestres.
Situation financière : perception négative malgré une certaine stabilité
Le solde d’opinion relatif à la situation financière actuelle des ménages s’est établi à -39,8 points. Environ 42 % des ménages déclarent recourir à l’endettement ou à l’épargne pour couvrir leurs dépenses. Pour leur situation passée, 53,3 % évoquent une détérioration, et seuls 14,6 % anticipent une amélioration pour les 12 mois à venir. Ces chiffres confirment une perception encore majoritairement négative.
Épargne : attentes faibles, pessimisme généralisé
Seuls 11,2 % des ménages estiment être en mesure d’épargner dans l’année à venir. Le solde d’opinion reste donc très négatif, à -77,6 points, traduisant une perception largement défavorable des capacités d’épargne à court terme.
Prix alimentaires : perception d’une hausse généralisée
Enfin, les prix des produits alimentaires sont perçus en forte hausse par 97,6 % des ménages. Le solde d’opinion concernant leur évolution passée est resté quasi stable à -97,4 points. Quant aux anticipations futures, 81,6 % des ménages s’attendent à une poursuite de l’augmentation, ce qui maintient le solde d’opinion à -80 points.
Ces résultats confirment une légère amélioration du moral des ménages, mais l’indice de confiance reste à des niveaux bas, influencé par des perceptions négatives sur le pouvoir d’achat, les prix, le chômage et la capacité à épargner. Le HCP souligne ainsi une reprise fragile, dans un contexte économique marqué par des incertitudes persistantes.
LNT
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]]>The post Naoris amorce un tournant dans la cybersécurité avec un modèle décentralisé post-quantique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Contrairement aux systèmes centralisés classiques, l’architecture développée par Naoris repose sur une logique collaborative inspirée de l’intelligence collective. Le système utilise la blockchain et la validation croisée par les pairs pour créer un environnement de cybersécurité distribué, dans lequel la protection du réseau est assurée collectivement.
Implantée au Maroc depuis 2024 à travers un partenariat stratégique avec BDO Morocco, la société entend ainsi proposer une alternative aux modèles traditionnels, dans un contexte marqué par la hausse des cyberattaques. En 2024, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d’Information (DGSSI) a recensé 644 incidents, illustrant les limites des infrastructures centralisées.
Depuis sa mise en ligne, le système de Naoris a enregistré plus de 38 millions de transactions post-quantiques et créé près de 1,8 million de portefeuilles numériques. Le réseau compte actuellement plus de 656 000 nœuds de sécurité actifs, dépassant de loin le volume observé sur certains protocoles établis comme Ethereum. En termes d’efficacité, l’outil a permis d’identifier et de neutraliser quelque 200 millions de menaces.
Selon Youssef El Maddarsi, CEO du groupe Naoris Consulting, ce modèle vise à proposer « une cybersécurité plus distribuée, résiliente, souveraine et adaptée aux enjeux post-quantiques », dans un contexte de pression croissante sur les infrastructures critiques.
Le projet bénéficie du soutien de plusieurs personnalités marocaines du monde économique, dont Driss Benomar, président de Al Omra Group, Salaheddine Mezouar, ancien ministre et ex-président de la CGEM, ainsi que Zakaria Fahim, Managing Partner chez BDO Maroc.
Naoris prévoit le lancement de son mainnet dans les mois à venir, avec un déploiement progressif dans les secteurs public et privé. Ce déploiement devra permettre de tester l’applicabilité à grande échelle du modèle, notamment en matière de résilience, de gouvernance et de conformité aux nouvelles exigences éthiques et sécuritaires du numérique.
LNT
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]]>The post Abderrahmane Ifrassen nommé à la tête de la CGI et promu DGA de CDG Développement appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, M. Ifrassen assurera le pilotage de plusieurs filiales actives dans le domaine de la promotion immobilière et de l’aménagement urbain. Il supervisera notamment la Compagnie Générale Immobilière (CGI), la Société d’Aménagement Zenata (SAZ), l’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa (AUDA), la Société d’Aménagement Ryad (SAR), la Société d’Aménagement Hay Riad (SHRA) et la SONADAC. En lien avec cette mission, il a également été nommé directeur général de la CGI, acteur central du secteur immobilier au Maroc.
Ingénieur de formation, diplômé de l’École Hassania des Travaux Publics et titulaire d’un Master en Maîtrise d’Ouvrage et Gestion Immobilière de l’École Spéciale des Travaux Publics de Paris, Abderrahmane Ifrassen dispose d’un parcours professionnel de plus de trente ans dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et du développement immobilier.
Il a notamment dirigé la société Idmaj Sakan, dans le cadre du programme national « Villes sans bidonvilles » pour la région du Grand Casablanca, et a été à la tête de Rabat Région Aménagements, où il a piloté des projets d’envergure, dont le programme « Rabat Ville Lumière ».
Par ailleurs, M. Ifrassen a été chargé de mission au sein du ministère de l’Intérieur. À ce titre, il a participé à la structuration des Sociétés de Développement Territorial (SDT) et au suivi de projets stratégiques déployés à l’échelle nationale.
LNT
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]]>The post Agroforesterie : le secteur financier invité à jouer un rôle moteur face aux défis climatiques appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Intervenant dans le cadre du 17e Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM), lors d’une conférence consacrée à l’agroforesterie et à la résilience climatique, M. Fikrat a plaidé pour une mobilisation des institutions financières autour de solutions de financement adaptées. Il a notamment insisté sur la nécessité d’accompagner la transition vers des pratiques agricoles plus durables, dans un contexte marqué par les pressions croissantes exercées par le changement climatique, la raréfaction de l’eau et la dégradation des sols.
Selon lui, les espaces agroforestiers figurent parmi les plus exposés aux effets du stress hydrique, de l’érosion, de la désertification et d’un accès limité aux ressources essentielles telles que l’énergie, le financement ou encore les débouchés commerciaux. Face à ces vulnérabilités, il a appelé à des réponses concrètes, incluant la préservation des sols, une meilleure gestion de l’eau, l’intégration des énergies renouvelables, le développement de pratiques agricoles durables comme le semis direct ou la rotation des cultures, ainsi que la valorisation des déchets agricoles.
M. Fikrat a rappelé à ce titre que le Crédit Agricole du Maroc déploie six dispositifs d’accompagnement pour soutenir cette transformation, en allant au-delà du rôle traditionnel de financeur. L’institution bancaire agit également sur le terrain du conseil et de l’assistance technique auprès des exploitants agricoles, avec une attention particulière portée aux projets d’agroforesterie.
Pour faire face aux enjeux de long terme, il a souligné l’importance d’une approche fondée sur la complémentarité entre savoirs endogènes, innovation technologique et coopération entre les différents acteurs – institutions publiques, partenaires au développement, secteur privé, centres de recherche et communautés rurales. Il a également plaidé pour une vision panafricaine de l’agroforesterie, conçue comme levier de sécurité alimentaire et de développement durable sur le continent.
La conférence s’inscrit dans le cadre des travaux de l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine au changement climatique (AAA), qui réunit chaque année des ministres africains de l’Agriculture et un large panel d’acteurs du monde agricole et de la finance. L’objectif est de tracer les grandes lignes d’une action collective en faveur d’une agriculture plus résiliente face aux perturbations climatiques.
LNT
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]]>The post Programme Nafass : Une visite officielle à une école de formation aux métiers de l’hôtellerie appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce projet de formation s’insère dans l’axe de coopération dédié au développement économique et à l’emploi, avec un objectif clair : favoriser l’insertion socio-professionnelle de jeunes en situation de vulnérabilité, notamment ceux dits « NEETs », c’est-à-dire sans emploi, ni formation, ni études. L’initiative vise également à répondre aux besoins croissants du secteur hôtelier en main-d’œuvre qualifiée.
Mme Pécresse a salué, lors de cette visite, la portée sociale du programme Nafass. Elle a rappelé qu’un soutien d’un million d’euros a permis de financer une quinzaine de projets dans la région, dont Nafass, qu’elle a qualifié d’exemple réussi de coopération décentralisée. La présidente francilienne a notamment mis en lumière les partenariats établis avec des établissements hôteliers de Casablanca et des centres de formation professionnels d’Île-de-France. Elle a souligné que ces collaborations permettent à de nombreux jeunes de retrouver une perspective professionnelle.
De son côté, M. Maâzouz a souligné que le programme répond à une double finalité : la lutte contre la précarité chez les jeunes et la valorisation des métiers de l’hôtellerie. Il a précisé que le projet concerne aussi bien les jeunes issus des quartiers populaires de Casablanca que des ressortissants subsahariens présents dans la région. Le parcours de formation proposé s’étend sur quatre mois, alternant développement personnel, apprentissage technique, et stage en entreprise. Un dispositif que le président de région envisage de déployer à plus grande échelle.
La directrice du programme Nafass, Catherine Barut, a indiqué que cette initiative a été conçue dans un contexte post-pandémique, pour répondre aux enjeux de reprise économique et sociale. Elle a précisé que la formation est gratuite et qu’elle comprend à la fois un volet technique et un accompagnement personnel renforcé. Le taux d’abandon du programme reste faible (moins de 3 %), tandis que le taux d’insertion professionnelle des jeunes de la première promotion dépasse les 80 %.
Le programme est porté par le groupe SOS, avec le soutien de la Région Île-de-France et d’acteurs professionnels du secteur, notamment le groupe ACCOR. La formation est appuyée par l’école Cuisine Mode d’Emploi, fondée par le chef Thierry Marx, qui en assure le parrainage, ainsi que par le centre de formation d’apprentis UTEC Seine-et-Marne.
Au total, 84 jeunes bénéficiaires sont accompagnés cette année. Le programme prévoit un suivi sur douze mois alternant apprentissage à l’école, encadrement pédagogique et stage en entreprise.
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]]>The post inwi revoit son offre Fibre Optique pour renforcer l’accès au Très Haut Débit appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>La nouvelle gamme de débits proposée par inwi couvre désormais un large éventail de besoins, allant de la navigation standard à l’utilisation intensive des services connectés. Le débit de base de 50 Mbps est ainsi proposé à 299 dirhams par mois, contre 349 dirhams précédemment. L’abonnement à 100 Mbps passe à 349 dirhams, au lieu de 449 dirhams. L’offre 200 Mbps enregistre également une réduction notable, s’établissant à 449 dirhams contre 649 dirhams auparavant.
Deux nouveaux paliers de vitesse sont également introduits : une offre à 500 Mbps, commercialisée à 749 dirhams, et une autre à 1 Gbps, proposée à 949 dirhams par mois. Ces options visent à répondre aux besoins croissants en bande passante, notamment pour les foyers fortement connectés, les activités de streaming en haute définition, les jeux en ligne ou encore le télétravail intensif.
D’après l’opérateur, cette nouvelle politique tarifaire reflète un engagement à long terme en faveur d’un Internet plus accessible, plus performant et mieux adapté aux réalités numériques actuelles. inwi précise en outre que ses clients existants bénéficieront automatiquement d’un doublement de leur débit à partir de l’offre 50 Mbps, sans frais supplémentaires ni formalités particulières.
En parallèle de cette nouvelle offre, l’opérateur poursuit l’extension de la couverture géographique de son réseau fibre, aujourd’hui disponible dans la majorité des régions du Royaume. Cette extension vise à renforcer la connectivité des zones urbaines, tout en améliorant l’accès à l’Internet haut débit dans les régions moins desservies.
Enfin, inwi met en avant le déploiement, depuis mars 2025, du WiFi 7, une technologie nouvelle génération offrant des vitesses de connexion jusqu’à quatre fois supérieures aux standards actuels, une latence réduite et une meilleure couverture réseau dans l’ensemble du foyer. L’opérateur affirme que cette évolution technique, couplée à ses nouveaux débits, permettra d’optimiser l’expérience numérique à domicile.
HZ
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]]>The post Forum Crans Montana 2025, pour un débat stratégique sur la sécurité maritime et la coopération Atlantique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce rendez-vous de haut niveau réunira des personnalités politiques, diplomatiques, économiques et maritimes pour débattre des défis et opportunités liés à la sûreté des infrastructures portuaires, à la coopération Sud-Sud et à l’essor de la façade atlantique africaine. Casablanca, choisie comme ville hôte, se distingue par sa position stratégique et son rôle central dans les échanges commerciaux à l’échelle régionale et internationale.
Pour le président-fondateur du FCM, Jean-Paul Carteron, l’organisation de cette édition à Casablanca s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière « la dynamique Atlantique amorcée grâce aux initiatives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », tout en soulignant que l’objectif du forum est de « fédérer les énergies autour d’une sécurité maritime efficace et inclusive, bâtie par et pour les pays du Sud ».
Les discussions porteront notamment sur la digitalisation du secteur maritime, la sécurité des routes et infrastructures portuaires, la souveraineté économique, ainsi que les défis spécifiques aux industries maritimes africaines. Des séances de réseautage, des panels thématiques et des conférences de haut niveau viendront enrichir le programme.
Parmi les sujets clés figure également l’avenir du Port Atlantique de Dakhla, considéré par les organisateurs comme un projet stratégique pour le développement régional. Ce port, en cours de réalisation, devrait renforcer la position du Maroc comme passerelle vers l’Afrique de l’Ouest et les États membres de la CEDEAO. Pour M. Carteron, « Dakhla deviendra la nouvelle Tanger du Sud », avec pour ambition de compléter le dispositif maritime national et de favoriser l’intégration économique régionale.
La tenue du forum intervient dans un contexte global marqué par de nouveaux défis en matière de sécurité maritime, de gouvernance des ressources naturelles océaniques et de résilience des chaînes logistiques. À ce titre, deux conférences majeures seront consacrées à la coopération internationale en matière de sécurité maritime, ainsi qu’à la relation entre sécurisation des routes et développement économique des territoires.
LNT
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]]>The post GITEX Africa 2025 : un espace dédié aux femmes met en avant la participation féminine dans la tech appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Ce corner, conçu comme une plateforme d’échange, a permis de valoriser les trajectoires professionnelles féminines dans le secteur technologique et de favoriser le dialogue autour de l’inclusion dans l’écosystème digital. Il a également offert un cadre de sensibilisation aux enjeux liés à la participation des femmes dans les secteurs numériques.
Une programmation structurée autour de l’inclusion et de la formation
Le 14 avril, la première journée a été marquée par une cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part plusieurs personnalités issues des milieux économique, institutionnel et sportif. Elle a été suivie d’un panel intitulé She Leads in Digital, d’une masterclass sur l’intelligence artificielle animée par Fatima Zahra Bounaffaa, ainsi que d’une séance de présentation d’ouvrage.
Le 15 avril, les discussions ont porté sur les politiques d’inclusion dans la gouvernance numérique, avec la participation de responsables institutionnels et d’expertes du secteur. Une intervention de la ministre déléguée chargée de la Transition Numérique, Amal El Fallah Seghrouchni, a notamment été consacrée à la place des femmes dans les stratégies publiques liées au digital. Plusieurs initiatives en faveur de la formation et de la sensibilisation ont également été présentées.
Transmission intergénérationnelle et perspectives de collaboration
La journée du 16 avril a mis en avant la thématique de la transmission et de l’accompagnement des jeunes. Une session a notamment été consacrée au partenariat entre AI Crafters et eSTEM Morocco, en présence d’élèves du secondaire. Plusieurs intervenantes ont partagé leurs expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique, notamment Lamiae Benmakhlouf, directrice générale du Technopark.
Ce programme, déployé sur trois jours, s’inscrivait dans les objectifs de GITEX Africa visant à promouvoir la diversité des profils dans l’écosystème technologique, en lien avec les stratégies nationales d’inclusion numérique.
LNT
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]]>The post Maroc Telecom met en avant ses solutions Agritech au SIAM 2025 appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Opérateur de télécommunications présent dans 11 pays africains, Maroc Telecom accompagne plus de 79 millions de clients à travers ses services mobiles, fixes et Internet. Le Groupe s’est fixé comme objectif de contribuer à la réduction de la fracture numérique et de soutenir l’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans différents secteurs, dont l’agriculture.
Partenaire officiel du SIAM, Maroc Telecom propose cette année un espace dédié à la « ferme intelligente », où sont exposées plusieurs solutions numériques visant à améliorer la gestion des exploitations agricoles. Parmi les technologies présentées figurent des outils fondés sur l’Internet des objets (IoT), tels que des drones capables de détecter certaines anomalies sur les cultures ou d’optimiser l’utilisation des intrants. Le Groupe met également en avant des dispositifs de suivi du bétail à travers des colliers connectés, permettant d’analyser le comportement des animaux, de prévenir les maladies et de gérer les cycles de reproduction.
En parallèle, Maroc Telecom présente des outils numériques dédiés à la gestion commerciale, notamment des solutions développées avec la plateforme Zoho Creator. Ces applications permettent aux agriculteurs de créer des interfaces personnalisées pour gérer leurs catalogues produits, suivre les commandes, organiser les stocks et intégrer des passerelles de paiement.
L’objectif est d’accompagner les exploitants dans leur transition vers des pratiques agricoles plus connectées et plus performantes, tout en facilitant l’accès aux marchés et à l’information. Ces solutions s’adressent à différentes typologies d’agriculteurs, avec une attention particulière portée à l’accessibilité et à l’adaptation aux réalités locales.
LNT
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]]>The post Échos du SIAM 2025 à Meknès appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Coopération maroco-italienne et participation européenne
En marge du salon, le ministre italien de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et des Forêts, Francesco Lollobrigida, a évoqué les relations de coopération entre le Maroc et l’Italie dans le secteur agricole. À l’issue d’un entretien avec son homologue marocain, Ahmed El Bouari, M. Lollobrigida a souligné le rôle du Maroc dans les échanges euro-méditerranéens, tout en saluant l’organisation du SIAM et la pertinence de sa thématique axée sur la gestion durable de l’eau.
Le responsable italien a exprimé le souhait de son pays de renforcer les synergies autour des projets agricoles communs, notamment à travers la valorisation des productions, le développement des entreprises et la consolidation de la qualité des produits agricoles.
Rencontre avec la délégation palestinienne
Dans le prolongement de cette dynamique de coopération, M. El Bouari a également rencontré son homologue palestinien, Rizq Abd al-Rahman Salem Salimia. Cet échange a porté sur le partage d’expériences dans le domaine agricole, en particulier la gestion des ressources naturelles et le développement de projets à vocation sociale et économique.
La délégation palestinienne, composée de dix entreprises majoritairement spécialisées dans la production de dattes, participe pour la première fois au SIAM. M. Salimia a indiqué que cette présence pourrait ouvrir la voie à une participation régulière, en lien avec le secteur privé palestinien. Les deux parties ont également exploré des axes de collaboration dans les domaines de la recherche, de la formation et de la lutte contre la désertification.
Renforcement de la recherche agricole : trois conventions signées par l’INRA
L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a profité du salon pour officialiser trois accords de partenariat visant à appuyer les efforts de recherche et de développement dans différentes filières agricoles. Ces conventions ont été signées avec la Fédération Interprofessionnelle des Oléagineux (FOLEA), la Fédération Interprofessionnelle des Secteurs Avicoles (FISA) et l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA).
Le partenariat avec la FOLEA s’inscrit dans le cadre du contrat-programme 2023 pour le développement de la filière oléagineuse. Il vise, entre autres, l’adaptation des cultures aux conditions agroécologiques du pays. Celui avec la FISA porte sur un programme de sélection et de multiplication durable des poulets, afin de renforcer la sécurité alimentaire et la résilience de la filière avicole. Quant à l’accord signé avec l’ANDZOA, il concerne la préservation des écosystèmes oasiens et le développement de projets conjoints en matière de recherche et de formation.
Ces conventions s’inscrivent dans les objectifs de la stratégie « Génération Green », portée par le ministère de tutelle, et visent à renforcer la compétitivité et la durabilité du secteur agricole à travers l’innovation et le transfert de technologies.
Focus sur la gestion hydrique : OCP Green Water présente son programme
Le volet hydrique a été particulièrement mis en avant lors d’un panel consacré au dessalement de l’eau de mer. À cette occasion, Ahmed Znibar, directeur général de la filiale OCP Green Water (OGW), a présenté les objectifs d’un programme de développement des capacités de production d’eau dessalée, soutenu par une levée de fonds de 6 milliards de dirhams structurée par CDG Capital.
Selon les intervenants, ce financement permettra de soutenir un plan visant à atteindre une capacité annuelle de 600 millions de m³ d’eau non conventionnelle dans un délai de quatre ans. Cette initiative vise à sécuriser les besoins du secteur agricole, en particulier dans les régions les plus exposées au stress hydrique.
Meryem Laraichi, directrice du pôle Développement à CDG Capital, a précisé que ce modèle de financement repose sur des partenariats public-privé et sur des mécanismes de garantie permettant de limiter les risques pour les investisseurs.
De son côté, Nouredine Kessa, directeur de l’Office régional de mise en valeur agricole de Souss Massa, a illustré l’enjeu de ces projets à travers le cas du dessalement de l’eau pour les cultures intensives de la région. Il a mis en avant l’importance de la gouvernance et du cadre réglementaire pour assurer l’équilibre entre productivité agricole et durabilité environnementale.
LNT
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]]>The post Bank of Africa devient le premier membre marocain de l’Alliance Africaine pour le Capital Naturel appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’ANCA, fondée en 2022 par la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique en partenariat avec FSD Africa, vise à mobiliser les institutions financières africaines autour des enjeux liés au capital naturel. Elle offre un espace de collaboration dédié à la reconnaissance des risques et opportunités associés à la nature, et à la promotion de modèles économiques compatibles avec les objectifs environnementaux du continent.
Sous l’impulsion de son Président Othman Benjelloun, BANK OF AFRICA affirme à travers cette initiative sa volonté de contribuer à la transformation du secteur financier africain vers des pratiques plus responsables. Le Groupe entend ainsi soutenir la mise en œuvre de solutions économiques durables favorables à la biodiversité et à la résilience climatique.
« Nous sommes ravis de rejoindre l’ANCA et de participer activement à une dynamique continentale portée par des acteurs partageant notre vision du développement durable », a déclaré Brahim Benjelloun-Touimi, Administrateur Directeur Général de BANK OF AFRICA. Il a souligné que ce partenariat permettra de renforcer les synergies autour de l’inclusion financière et de l’entrepreneuriat, tout en intégrant les dimensions environnementales dans les pratiques du secteur bancaire.
Depuis 2015, BANK OF AFRICA a mis en place une série de dispositifs visant à accompagner la transition écologique de ses clients. Parmi eux figurent des produits dédiés à l’efficacité énergétique, à la gestion de l’eau ou encore à l’économie circulaire. Par ailleurs, le Groupe a intégré dans sa gouvernance les risques environnementaux, sociaux et climatiques, et a obtenu plusieurs certifications ISO pour ses systèmes de management environnemental et énergétique.
L’implication de la banque s’étend également au volet social et éducatif, à travers les actions de la Fondation BMCE Bank pour l’Éducation et l’Environnement, qui œuvre depuis plusieurs années à la promotion de l’éducation durable et à la sensibilisation environnementale. Cette démarche s’inscrit dans un contexte international où les institutions financières sont appelées à intégrer les enjeux de durabilité dans leurs stratégies, en réponse aux défis posés par la dégradation des écosystèmes et le changement climatique.
LNT
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]]>The post SIAM 2025 : Plus de 500 exposants pour mettre en avant les produits du terroir… appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Pour cette édition, le Pôle Produits du Terroir abrite plus de 500 stands où l’on peut trouver une multitude de produits témoignant des richesses dont regorge le terroir marocain. Ce pôle est dédié aux coopératives et associations de tout le Royaume dont les productions sont certifiées sur le plan sanitaire par les services de l’ONSSA et dont certaines marques portent des signes d’origine et de qualité labellisées (AO/IG). Cet espace, centre d’une dynamique commerciale intense durant le Salon, offre aussi un voyage à travers le Maroc par les sens, les couleurs, les odeurs, les goûts… : « Le SIAM est l’assise de base pour exposer, promouvoir et faire connaitre au niveau international les produits phares, leurs spécificités et leur histoire », dit-on auprès de l’organisation.
Selon l’ADA, la stratégie Génération Green accorde une attention particulière au développement des produits du terroir, s’appuyant sur les acquis du Plan Maroc Vert et répondant à une demande croissante aux niveaux national et international. Les initiatives mises en place incluent la mise à niveau des groupements, des actions de promotion ciblées et des programmes facilitant leur accès aux marchés. Ces efforts ont permis de renforcer les capacités des producteurs, d’améliorer la qualité des produits, de créer des emplois et d’augmenter le chiffre d’affaires des bénéficiaires. Le séminaire sera ainsi un espace d’échange autour des défis et attentes des prochaines étapes, notamment sur l’intégration des innovations digitales pour moderniser les filières et améliorer leur compétitivité.
En collaboration avec ses partenaires publics et privés, l’ADA a lancé divers programmes structurants, tels que le Label collectif «Terroir du Maroc», garantissant la qualité et l’authenticité des produits du terroir. Par ailleurs, un programme annuel de mise à niveau a été lancé visant à professionnaliser les groupements producteurs et à élargir les canaux de commercialisation, que ce soit par des partenariats stratégiques avec la grande distribution ou par des solutions digitales comme la plateforme www.terroirdumaroc.ada.gov.ma.
Ces efforts ont permis à plus de 900 coopératives de commercialiser plus de 5.000 références de manière régulière. Pour stimuler les exportations, l’ADA organise, par ailleurs, des missions B2B et participe à des salons internationaux tout en menant des campagnes de communication ciblées.
Pour rappel, le secteur compte environ 200 produits du terroir qui ont pu être inventoriés depuis l’avènement du Plan Maroc vert. Ces produits offrent un potentiel de production annuelle important qui dépasse les deux millions de tonnes et qui est capable de générer un chiffre d’affaires de plus de 14 MMDH par an et emploie plus de 3.000 groupements de producteurs (coopératives, GIE, unions…). Plus de 50% de l’ensemble est constitué de femmes.
A Meknes, à l’occasion de cette 17ème édition, ils sont venus démontrer l’ampleur d’un secteur qui ne cesse d’évoluer en dépit d’une panoplie de problématique dont, entre autres, la commercialisation et les changements climatiques.
H.Z
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]]>The post SIAM 2025 : coup d’envoi à Meknès d’un salon tourné vers l’agriculture durable appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le choix de ce thème s’inscrit dans une volonté de sensibilisation accrue aux défis que représente la raréfaction des ressources en eau pour le secteur agricole. En cohérence avec la stratégie nationale de gestion durable des ressources naturelles, le SIAM 2025 entend contribuer à la promotion de solutions innovantes et adaptées à la réalité climatique du Maroc et des pays partenaires.
La visite inaugurale a vu le Prince Héritier parcourir plusieurs pavillons thématiques, parmi lesquels les pôles « Régions », « Eau et irrigation », « Recherche et innovation », ainsi que les espaces consacrés aux sponsors, aux produits du terroir, à l’agroalimentaire, au machinisme agricole, aux intrants et à l’élevage.
Cette édition du SIAM accueille la France comme pays invité d’honneur. Cette participation s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie et de la gestion durable des ressources. La présence d’une délégation officielle française, conduisant plusieurs acteurs institutionnels et économiques, vise à encourager les échanges de bonnes pratiques et à identifier de nouvelles opportunités de partenariat.
Selon les organisateurs, plus de 1 500 exposants issus de 70 pays participent au SIAM 2025. Le salon est installé sur une superficie de 12,4 hectares, et comprend douze pôles thématiques, parmi lesquels les pôles « Agri-digital », « Nature et environnement », « International », ainsi qu’un espace dédié aux conférences et rencontres scientifiques.
Une récolte de 44 MQt
Le ministre de l’Agriculture, M. Ahmed El Bouari, a indiqué lors de l’ouverture que le salon vise à accueillir plus d’un million de visiteurs cette année. Il a également souligné l’importance du thème choisi, qui reflète les enjeux majeurs de gestion de l’eau et leur impact sur la performance agricole et la vie en milieu rural.
Par ailleurs, le ministre a présenté les premières estimations relatives à la campagne agricole 2024-2025, qui prévoient une récolte céréalière de 44 millions de quintaux, soit une augmentation de 41 % par rapport à la saison précédente. Cette amélioration est attribuée aux précipitations survenues en mars et avril, qui ont permis une nette reprise du couvert végétal et une amélioration des cultures d’automne et de printemps. L’ensemble de ces données laissent entrevoir une croissance du secteur agricole estimée à 5,1 %.
Le SIAM constitue également une plateforme pour la tenue de conférences de haut niveau, abordant des thématiques telles que l’efficacité hydrique, l’utilisation de technologies de surveillance des cultures, l’optimisation des ressources naturelles et les modèles de production agricoles durables. Les organisateurs mettent l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération internationale et de promouvoir les partenariats public-privés pour répondre collectivement aux défis agricoles contemporains.
Dans la continuité des stratégies « Plan Maroc Vert » et « Génération Green 2020-2030 », le SIAM ambitionne de soutenir les efforts du Royaume en matière de modernisation du secteur, de développement des filières agricoles, d’accroissement des exportations et d’intégration des petites exploitations dans les chaînes de valeur.
Le salon offre également une opportunité de valorisation des produits du terroir et de promotion de l’investissement dans les régions. En accueillant des acteurs économiques, des institutions publiques, des centres de recherche et des représentants de la société civile, le SIAM 2025 se positionne comme un carrefour pour les politiques agricoles et les dynamiques territoriales.
LNT
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]]>The post Inflation : L’IPC progresse de 1,6 % au mois de mars appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>L’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une progression de 1,6 % en mars 2025 par rapport au même mois de l’année précédente, selon les données publiées par le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution s’explique principalement par une augmentation des prix des produits alimentaires, en hausse de 2,2 %, ainsi que des produits non alimentaires, dont les prix ont progressé de 1,1 %.
S’agissant des produits non alimentaires, le HCP souligne que les variations de prix ont été contrastées. Alors que la catégorie « Transport » a connu une baisse de 2,4 %, les prix dans la catégorie « Restaurants et hôtels » ont enregistré une hausse de 3,9 %, traduisant des ajustements différenciés selon les postes de consommation.
Par rapport au mois précédent, l’IPC a toutefois enregistré une légère baisse de 0,3 % en mars 2025. Cette évolution mensuelle résulte d’un recul de 0,7 % de l’indice des prix des produits alimentaires, tandis que l’indice des produits non alimentaires est demeuré stable.
Les baisses de prix observées entre février et mars concernent plusieurs composantes de l’alimentation, dont les « Viandes » (-4,7 %), les « Lait, fromage et œufs » (-2,0 %), les « Huiles et graisses » (-1,4 %), les « Poissons et fruits de mer » (-0,3 %) ainsi que les « Eaux minérales, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et de légumes » (-0,2 %). En revanche, certaines catégories ont enregistré des hausses, en particulier les « Légumes » (+4,9 %) et les « Fruits » (+1,7 %).
Concernant les produits non alimentaires, la baisse la plus significative a été relevée au niveau des « Carburants », dont les prix ont diminué de 1,8 % sur la période.
Sur le plan territorial, les reculs les plus notables de l’indice ont été constatés à Guelmim (-1,8 %), Laâyoune (-1,5 %), Dakhla (-1,1 %), Settat (-0,9 %), Errachidia (-0,8 %), ainsi qu’à Safi et Béni Mellal (-0,6 %). Des baisses plus modérées ont été relevées à Tétouan (-0,4 %) et dans les villes d’Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Oujda, Meknès et Tanger (-0,3 %). À l’inverse, deux agglomérations ont enregistré une hausse de l’IPC : Kénitra et Al-Hoceima (+0,9 % chacune).
L’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et ceux dont les tarifs sont réglementés, a reculé de 0,6 % par rapport à février 2025. En glissement annuel, cet indicateur progresse de 1,5 %, témoignant d’une dynamique modérée de l’inflation structurelle dans le pays.
Ces données s’inscrivent dans un contexte marqué par la stabilité relative des prix à la consommation, malgré certaines tensions localisées sur les marchés alimentaires.
LNT
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]]>The post Centrale solaire Noor Ouarzazate III : Reprise progressive de la production après l’arrêt technique appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Le site repose sur la technologie de concentration solaire à tour centrale. Des miroirs héliostats concentrent l’énergie solaire vers un récepteur situé en hauteur, où des sels fondus sont chauffés à très haute température, atteignant jusqu’à 565°C. Cette configuration permet à l’installation de continuer à produire de l’électricité plusieurs heures après le coucher du soleil, grâce à la capacité de stockage thermique des sels fondus.
L’incident survenu début 2024 était lié à une fuite détectée dans le réservoir contenant les sels fondus chauds. Ce composant, au cœur du système de stockage thermique, est soumis à des contraintes thermiques et mécaniques importantes. Sa défaillance a nécessité des travaux de réparation complexes mobilisant une expertise technique avancée.
Les travaux de remise en service ont été menés selon un protocole rigoureux. Les équipes de Masen et de ses partenaires ont conduit une série d’interventions techniques, suivies de contrôles approfondis, dans le respect des normes de sûreté et de sécurité. L’objectif était d’assurer un redémarrage progressif et sécurisé, tout en garantissant la performance de l’installation sur le long terme.
Dans une perspective de renforcement de la résilience opérationnelle, un second réservoir, conçu avec des améliorations techniques, est actuellement en cours de construction. Il viendra compléter l’infrastructure existante afin de minimiser les risques de perturbation et d’assurer une continuité de service plus robuste.
La centrale Noor Ouarzazate III reprend ainsi sa contribution au bouquet énergétique national, conformément aux objectifs de la stratégie marocaine de transition énergétique, lancée en 2009. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision à long terme visant à porter la part des énergies renouvelables à 52 % de la capacité installée d’ici 2030.
Intervenant à l’occasion de cette remise en service, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a souligné que le complexe Noor Ouarzazate, fort d’une capacité globale de 580 MW, constitue un jalon emblématique de la politique énergétique du Royaume. Elle a rappelé que cette infrastructure associe différentes technologies solaires, tout en intégrant des solutions de stockage, renforçant ainsi la flexibilité du réseau électrique national.
La ministre a également mis en avant l’expérience accumulée par le Maroc dans la conception, la gestion et la maintenance de ce type de projets. Elle a insisté sur l’importance de cette expertise pour anticiper les défis liés aux futures infrastructures énergétiques, dans un contexte de complexification croissante des risques technologiques, financiers et opérationnels. Cette capacité d’anticipation, a-t-elle indiqué, constitue un levier essentiel pour garantir la maîtrise des coûts énergétiques au bénéfice des ménages et du tissu productif national.
LNT
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]]>The post SIAM 2025 : Groupe OCP, l’agriculture du futur appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Les objectifs zéro carbone du groupe OCP
Dans un monde confronté à une urgence climatique croissante, le Groupe OCP, acteur mondial de l’industrie des phosphates et des fertilisants, a inscrit la durabilité environnementale au cœur de sa stratégie. Sa feuille de route en matière de transition énergétique et écologique est claire : atteindre la neutralité carbone sur les scopes 1 et 2 d’ici 2030, et viser la neutralité totale à l’horizon 2040.
Pour ce faire, OCP mise sur une approche multidimensionnelle, qui conjugue innovation technologique, diversification énergétique, et optimisation des ressources naturelles. L’entreprise a ainsi fait le choix d’intégrer massivement les énergies renouvelables dans son processus industriel. En 2023, 85,5 % de l’énergie consommée par le Groupe provenait déjà de sources renouvelables, un taux en constante progression. Cette transition est portée par l’objectif de développer une capacité installée de 5 gigawatts d’énergie propre d’ici 2027.
Autre axe fort : la production de fertilisants bas carbone. À travers sa filiale OCP Nutricrops, le Groupe a développé le Green TSP (Triple Super Phosphate), un fertilisant à faible empreinte carbone, conçu à partir de procédés industriels optimisés pour réduire les émissions de CO₂. Ce type de produit illustre une stratégie de décarbonation qui ne se limite pas à la consommation énergétique, mais s’étend à toute la chaîne de valeur, y compris les intrants agricoles.
La gestion de l’eau constitue également un pilier fondamental de la politique durable d’OCP. Le Groupe s’est engagé à utiliser exclusivement des ressources hydriques non conventionnelles pour ses besoins industriels : eaux usées traitées et eau de mer dessalée, dans une logique d’économie circulaire. Cette orientation stratégique permet d’éliminer toute pression sur les ressources en eau douce, déjà sous tension au Maroc.
Cette stratégie globale s’inscrit dans le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, notamment les ODD 13 (lutte contre le changement climatique) et 12 (consommation et production responsables). Le modèle d’OCP repose sur une alliance entre science, innovation industrielle et ancrage territorial, dans une démarche qui se veut exemplaire à l’échelle africaine et internationale.
Ainsi, le groupe veut démontrer que l’industrie des fertilisants peut jouer un rôle moteur dans la transition écologique globale.
Santé des sols : La fertilité des terres au cœur de la transition agricole
Dans un contexte mondial marqué par l’érosion accélérée de la fertilité des sols, la désertification et la baisse des rendements agricoles, la question de la santé des sols prend une importance stratégique. Le Groupe OCP, leader mondial des solutions de nutrition des plantes, a fait de cette problématique un pilier de sa vision pour une agriculture durable.
La stratégie d’OCP repose sur une approche holistique qui combine science, innovation, technologies de pointe et accompagnement des agriculteurs. L’enjeu est clair : garantir une fertilisation raisonnée qui respecte la biodiversité des sols tout en améliorant les rendements agricoles.
Le concept des 4R — Right Source, Right Rate, Right Time, Right Place — est au cœur de cette démarche. Il vise à adapter la fertilisation aux besoins spécifiques de chaque sol, de chaque culture et de chaque région. Cette approche de précision repose sur un diagnostic scientifique préalable, réalisé notamment grâce à plus de 200 000 analyses de sols effectuées dans le cadre du programme Al Moutmir, qui accompagne les agriculteurs marocains sur le terrain.
Pour concrétiser cette vision, OCP développe des fertilisants « customisés », comme le Triple Super Phosphate (TSP), conçu avec une haute teneur en phosphore (46 % P₂O₅) et une excellente solubilité (>90 %). Sa richesse en calcium (15 %) contribue à la structuration des sols. Avec OCP Nutricrops, le TSP devient un outil agronomique intelligent, intégré dans une solution complète qui combine expertise, outils numériques et durabilité.
L’innovation occupe une place centrale dans cette stratégie. En partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’accélérateur INNOVX, OCP développe des solutions de pointe comme les nano-fertilisants intelligents, les biofertilisants microbiens et des produits inspirés du vivant. Ces technologies permettent une absorption plus efficace des nutriments et réduisent les pertes dans l’environnement.
Par ailleurs, une cartographie massive des sols a déjà permis de couvrir 52 millions d’hectares à l’échelle africaine. Plus de 3 500 formules de fertilisants personnalisées ont été élaborées pour répondre aux besoins spécifiques des sols analysés. C’est une base de données inédite à l’échelle du continent, qui permet une gestion agroécologique intelligente et adaptée aux réalités locales.
En se positionnant comme pionnier de la santé des sols, OCP entend impulser une transformation agricole qui réconcilie performance, durabilité et respect des ressources naturelles. C’est un pari sur l’avenir, mais aussi une réponse concrète aux défis du présent, où la préservation des terres arables devient une condition incontournable de la sécurité alimentaire mondiale.
L’eau en agriculture : Les ressources non conventionnelles pour répondre au stress hydrique
Face au stress hydrique grandissant qui affecte le Maroc et de nombreuses régions du monde, le Groupe OCP a fait de la gestion durable de l’eau un axe stratégique de son action. En misant sur des sources hydriques non conventionnelles — comme le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées — le groupe propose une réponse technologique et territoriale à un enjeu crucial : préserver l’eau douce pour les usages stratégiques tout en assurant l’autonomie hydrique des zones agricoles et urbaines.
C’est dans cette logique que s’inscrit la création d’OCP Green Water (OGW) en 2022. Cette filiale spécialisée est aujourd’hui le fer de lance national en matière de production d’eaux alternatives. Grâce à un modèle intégré en fast-track, combinant technologies de pointe, infrastructures interconnectées et partenariats innovants (notamment avec JESA), OGW a permis au groupe d’atteindre, dès 2024, un objectif majeur : n’utiliser aucune goutte d’eau douce pour ses besoins industriels et miniers.
Le pipeline Jorf-Khouribga (219 km), capable d’acheminer jusqu’à 80 millions de m³ d’eau par an, illustre cette capacité à déployer des solutions à grande échelle. En parallèle, OGW contribue aussi à l’alimentation en eau potable de plusieurs grandes villes marocaines, notamment Safi, El Jadida et Casablanca Sud, à partir des stations de dessalement de Jorf Lasfar. D’ici 2025, ce dispositif sera étendu à Marrakech, Khouribga, Benguerir et Youssoufia, assurant une autonomie en eau potable fondée sur des ressources durables.
Mais OCP ne s’arrête pas aux usages industriels ou urbains. L’agriculture est aussi au cœur de cette stratégie hydrique. En collaboration avec l’UM6P, INNOVX et sa filiale Aradinov, le Groupe développe des projets pilotes d’irrigation dans les zones arides, utilisant exclusivement de l’eau dessalée. Ces modèles intègrent des capteurs hydriques, des stations météo connectées et des outils de fertil-irrigation qui ajustent les apports en eau et nutriments en temps réel.
Cette approche vise à rendre l’agriculture plus résiliente face aux aléas climatiques. Les systèmes développés sont conçus pour être réplicables à grande échelle, avec pour ambition de soulager la pression sur les ressources en eau douce, tout en maintenant la productivité des terres.
D’un point de vue économique, cette orientation vers des ressources non conventionnelles s’inscrit dans une logique de viabilité à long terme. Les investissements dans les énergies renouvelables pour alimenter les stations de dessalement permettent de limiter les coûts et les émissions de carbone, tout en assurant une continuité de service.
Ainsi, il ne s’agit pas seulement de répondre au défi de l’eau, mais de redéfinir la manière dont cette ressource vitale peut être valorisée au service d’un développement agricole durable. Dans un pays comme le Maroc, régulièrement confronté à des sécheresses sévères, cette stratégie représente un levier majeur de souveraineté hydrique et de sécurité alimentaire.
Le Carbon Farming, ou transformer le carbone en ressource pour les agriculteurs
Dans un monde confronté à l’urgence climatique, le carbone est souvent perçu comme une menace. Le Groupe OCP choisit de l’envisager autrement : comme une opportunité. À travers le programme Tourba, pionnier du genre au Maroc, OCP fait du carbone un levier de transformation agricole et un outil concret pour améliorer la santé des sols tout en luttant contre le réchauffement climatique.
Lancé dans une logique de transition vers l’agriculture régénérative, Tourba repose sur le principe de captation du carbone dans les sols agricoles. Cette méthode, connue sous le nom de Carbon Farming, consiste à séquestrer durablement le dioxyde de carbone dans les sols grâce à des pratiques agricoles spécifiques : couverture végétale permanente, semis direct, rotation culturale, diversification des cultures, réduction du travail du sol, ou encore utilisation de matières organiques.
Les résultats sont déjà palpables. Plus de 2 000 agriculteurs marocains sont engagés dans ce programme, qui combine accompagnement technique, accès à l’innovation et valorisation économique. Car au-delà de ses effets sur l’environnement, le Carbon Farming ouvre de nouveaux horizons financiers pour les exploitants : les tonnes de CO₂ séquestrées deviennent des crédits carbone échangeables sur les marchés, générant ainsi des revenus complémentaires pour les agriculteurs.
OCP ambitionne de porter ce modèle bien au-delà des frontières marocaines. D’ici 2030, l’objectif est de couvrir 6 millions d’hectares en Afrique et en Amérique du Sud, avec un potentiel de séquestration estimé à 7 millions de tonnes de CO₂ par an. Ce déploiement repose sur une stratégie de diffusion des connaissances agricoles, appuyée par des outils technologiques de pointe et un important effort de recherche.
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), au cœur du dispositif, développe avec ses laboratoires des techniques d’analyse avancées comme la spectroscopie LIBS pour évaluer la composition des sols en temps réel. Ces données permettent d’adapter précisément les pratiques agricoles à chaque situation locale, maximisant ainsi l’efficacité du stockage du carbone.
Le programme Tourba est également étroitement lié à l’initiative Al Moutmir, qui promeut l’agriculture de conservation à travers tout le territoire marocain. Avec plus de 30 000 hectares en semis direct, des milliers de tests de démonstration et des centaines de coopératives accompagnées, OCP bâtit un réseau d’agriculteurs capables de devenir les acteurs d’une agriculture à la fois productive et régénératrice.
Ce repositionnement du sol agricole comme puits de carbone actif redonne un rôle stratégique aux agriculteurs dans la lutte contre le dérèglement climatique. En leur offrant à la fois un appui technique, des outils scientifiques et de nouvelles perspectives économiques, cela peut donner corps à une agriculture qui soigne la planète tout en assurant la prospérité des communautés rurales.
Alors que les défis agricoles se multiplient à l’échelle mondiale – changement climatique, dégradation des sols, stress hydrique, baisse des rendements – le Groupe OCP défend une conviction : la transformation durable de l’agriculture ne peut se faire sans celles et ceux qui la pratiquent. Depuis plus d’une décennie, cette vision irrigue les actions du Groupe, qui place l’humain, les territoires et les communautés au centre de sa stratégie d’impact.
Ce positionnement se traduit par un écosystème d’initiatives structurantes, portées par différentes entités du Groupe : Fondation OCP, Fondation Phosboucraa, OCP Africa, l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), INNOVX, et bien sûr le programme phare Al Moutmir.
Lancé en 2018, Al Moutmir est un programme d’accompagnement scientifique et humain de l’agriculture marocaine. Plus de 50 000 agriculteurs ont été suivis à ce jour, avec une présence active dans 43 provinces. Sur le terrain, 120 ingénieurs agronomes accompagnent les exploitants dans la transition vers des pratiques plus durables, plus rentables et mieux adaptées aux réalités locales. Chaque année, plus de 1 600 plateformes de démonstration permettent de tester les meilleures pratiques agricoles sur des cultures variées (céréales, légumineuses, oliviers, maraîchage…).
Mais au-delà de l’appui technique, Al Moutmir œuvre pour l’autonomisation des femmes et des jeunes, via des dispositifs spécifiques comme ElleMoutmir, MyCOOP ou Farmer-to-Farmer. Le programme promeut également le semis direct, déployé sur plus de 30 000 hectares, une technique qui améliore la fertilité des sols tout en réduisant la consommation d’eau et d’intrants.
La formation est un autre levier fondamental. À travers l’UM6P, OCP a formé plus de 1 500 professionnels agricoles, accompagné plus de 1 000 start-ups en AgriTech et Agroalimentaire, et lancé des formations exécutives sur des thématiques stratégiques (nutrition végétale, agroéconomie, irrigation de précision…).
L’action du Groupe ne s’arrête pas au Maroc. En Afrique subsaharienne, OCP Africa déploie des programmes comme Agribooster (1,1 million de petits exploitants accompagnés dans 5 pays), ou OCP School Lab, qui offre des analyses de sols itinérantes et des recommandations personnalisées. Ces projets contribuent à structurer les filières agricoles, renforcer la sécurité alimentaire et améliorer l’autonomie économique des communautés rurales.
Enfin, les fondations du Groupe, comme Phosboucraa, investissent dans l’innovation sociale avec des outils comme l’Agritech Hub, équipé de drones agricoles, plateformes connectées, et bornes de diagnostic en zones rurales. L’objectif : moderniser l’agriculture tout en l’adaptant aux contextes locaux.
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]]>The post La problématique de l’eau au coeur de la 17ᵉ édition du SIAM appeared first on La Nouvelle Tribune.
]]>Depuis sa création en 2006, le SIAM s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les professionnels du monde agricole. Il a accompagné les mutations du secteur au Maroc, tout en contribuant à la valorisation des potentiels régionaux dans une logique de développement territorial. Ce salon constitue également un levier de promotion des pratiques agricoles durables, de diffusion de l’innovation technologique, et un espace d’échanges commerciaux et de coopération internationale.
L’édition actuelle s’inscrit dans le prolongement de la vision royale en matière de modernisation du secteur agricole, et notamment de l’ambition d’une agriculture intégrée, résiliente et durable. En cohérence avec cette orientation, le thème retenu cette année – « Agriculture et monde rural : l’eau au cœur du développement durable » – met en lumière la place centrale de l’eau dans la réflexion sur la souveraineté alimentaire, la compétitivité agricole et l’équilibre des territoires.
Face aux défis croissants liés à la pénurie d’eau, l’événement entend mettre en avant les technologies et les solutions innovantes permettant une gestion plus efficiente de la ressource. Parmi celles-ci figurent les systèmes d’irrigation intelligents, la réutilisation des eaux usées traitées ou encore la surveillance agricole par drones thermiques. L’objectif est de mobiliser les acteurs autour d’un engagement commun en faveur d’une gestion raisonnée et durable de l’eau.
Les débats et conférences organisés tout au long du salon rassemblent des experts, chercheurs et professionnels du secteur autour des enjeux de gouvernance de l’eau, d’équité d’accès et de durabilité des filières agricoles. Il s’agit de croiser les savoirs pour identifier des alternatives concrètes adaptées aux réalités marocaines et régionales, avec en ligne de mire la résilience du système agricole et la sécurité alimentaire.
Pour cette édition, le salon prévoit la participation de 1.500 exposants issus de 70 pays, et table sur une fréquentation dépassant le million de visiteurs. Il propose un cadre propice à la conclusion de partenariats et à la mise en relation d’acteurs de tous horizons : agriculteurs, opérateurs économiques, institutions publiques, chercheurs, startups et investisseurs.
Installé sur une superficie couverte de 12,4 hectares, le SIAM 2025 conserve sa structure autour de douze pôles thématiques. Chaque pôle explore une facette du secteur : les régions du Royaume, les sponsors, les produits du terroir, l’agroalimentaire, l’agrofourniture, l’élevage, les intrants, le machinisme, l’agriculture digitale, la nature et l’environnement, l’espace conférences, et l’international. Cette organisation vise à répondre aux attentes spécifiques des visiteurs, tout en renforçant la lisibilité des activités du salon.
L’impact du SIAM au fil des éditions est attesté par des indicateurs positifs : hausse continue du nombre d’exposants et de visiteurs, fidélisation des participants, développement du pôle international et diversification des offres présentées. L’événement contribue ainsi au rayonnement de l’agriculture marocaine, tant à l’échelle régionale qu’internationale.
En termes de résultats, le salon s’inscrit dans la dynamique des politiques agricoles menées par le Royaume. Les stratégies « Plan Maroc Vert » et « Génération Green 2020-2030 » ont permis une amélioration notable du PIB agricole, une augmentation des exportations agricoles, ainsi qu’un renforcement de la gestion des ressources naturelles et des investissements. Le SIAM accompagne cette dynamique, en offrant un cadre de visibilité aux résultats obtenus et aux projets structurants en cours.
LNT
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]]>Fuites de données personnelles : un manquement grave à la protection des droits
L’association s’inquiète tout d’abord de l’ampleur des cyberattaques qui ont entraîné la divulgation de données personnelles sensibles provenant de plusieurs institutions publiques, notamment le ministère de l’Emploi et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Transparency Maroc rappelle que la Constitution garantit la protection des données personnelles, encadrée par la loi 09-08, et déplore ce qu’elle considère comme une gestion inadaptée de la crise par les entités concernées. Au lieu de rassurer les usagers, ces institutions auraient, selon l’association, opté pour une communication jugée dissuasive, marquée par des formes d’intimidation, sans réaction publique des ministres concernés.
Dans ce contexte, Transparency Maroc appelle à une communication claire sur la stratégie nationale en matière de cybersécurité, notamment sur le rôle et le fonctionnement des organismes chargés du contrôle et de la sécurité des données, tels que la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel et la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information. L’association demande également la publication des résultats de l’appel d’offres n°15/2021 relatif à l’accompagnement de la CNSS dans l’application de la loi 09-08, ainsi que l’ouverture d’une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités. Par ailleurs, elle questionne les conflits d’intérêts potentiels dans l’attribution de marchés à certains prestataires qui cumulent les missions de conseil, d’audit et de fourniture de solutions de sécurité.
Subvention à l’importation de viande : des soupçons de dysfonctionnements et d’absence de résultats
Le deuxième point soulevé par Transparency Maroc concerne la politique de subvention des importations de viande décidée par le gouvernement dans l’objectif de réduire les prix sur le marché, notamment à l’approche de l’Aïd. L’enveloppe allouée à cette opération s’élève à 13,3 milliards de dirhams. Or, selon l’association, les prix à la consommation n’ont pas connu de baisse significative, malgré les annonces officielles.
Des irrégularités sont évoquées, notamment des soupçons de délit d’initié, certains importateurs ayant eu connaissance de la mesure avant sa publication. Transparency Maroc demande la transparence sur les mécanismes d’attribution des subventions, l’identification des bénéficiaires et la récupération des fonds publics utilisés sans effet tangible. L’association déplore également le rejet, par la majorité parlementaire, de la proposition de création d’une commission d’enquête, pourtant prévue par les mécanismes de contrôle législatif. Elle appelle, en conséquence, les autorités judiciaires compétentes à prendre les mesures nécessaires.
Destructions de logements : interrogation sur l’égalité devant la loi
Enfin, Transparency Maroc exprime son inquiétude quant aux opérations de démolition de logements ayant eu lieu récemment à Casablanca, Rabat et dans d’autres villes. Ces démolitions ont touché des habitations dans des zones populaires, notamment dans l’ancienne médina de Casablanca et à Douar El Asker à Rabat, parfois en période scolaire ou à l’approche du Ramadan, sans mesures compensatoires jugées adéquates.
Des témoignages recueillis par l’association font état de pressions exercées sur les résidents pour qu’ils quittent leurs logements, voire les vendent à des entités non identifiées, en dehors du cadre légal. L’association dénonce un recours à des procédures d’expulsion sans respect des garanties légales, sous couvert de projets d’aménagement urbain. Elle note une disparité dans le traitement, les terrains appartenant à des personnes morales ou physiques influentes ayant été soumis à des procédures d’expropriation conformes à la législation, tandis que d’autres zones ont fait l’objet d’interventions expéditives.
Transparency Maroc demande ainsi aux pouvoirs publics d’éclairer l’opinion sur l’usage différencié des normes juridiques selon les situations et appelle à plus de transparence dans la conduite des opérations d’aménagement urbain.
Un appel à la publication des enquêtes
Au regard de ces trois affaires, l’association appelle les autorités à publier les résultats des enquêtes menées, dans un souci de transparence, de responsabilité et de respect des droits des citoyens. Elle insiste sur l’importance de garantir l’égalité devant la loi, de préserver la confiance du public dans les institutions et de renforcer les mécanismes de contrôle dans la gestion des affaires publiques.
LNT
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]]>Cette conférence, initiée et portée par les élèves du lycée, a choisi pour thème « Unité dans les différences : clef d’un avenir meilleur ». Elle s’inscrit dans une réflexion autour de l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°10 consacré à la réduction des inégalités, et explore ses interactions avec d’autres objectifs tels que l’éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim, l’accès à la santé, l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, ainsi que la promotion de la justice et de la paix.
L’événement a offert une plateforme d’échanges multiculturels et plurilingues. Cette édition 2025 a proposé 19 comités différents, animés en plusieurs langues, dont l’anglais, l’arabe, le français et l’espagnol, traduisant l’engagement du programme en faveur du plurilinguisme et de la diversité culturelle. Parmi les nouveautés notables de cette édition figure l’introduction d’un comité simulant la Cour internationale de Justice (CIJ), destiné aux lycéens.
Au-delà de la dimension diplomatique, OSUIMUN constitue une expérience pédagogique complète. Les élèves, appelés à représenter un pays ou une organisation, ont pu développer leurs compétences en négociation et en rhétorique, tout en s’initiant à la diplomatie internationale. Cet exercice de simulation favorise également l’élargissement des horizons culturels et la construction de liens entre jeunes issus de contextes variés.
L’un des moments marquants de cette édition a été la tenue d’une soirée culturelle, qui a permis aux participants d’exprimer leurs talents artistiques. Des performances musicales, des expositions de photographie et des concours variés ont illustré la diversité des expressions créatives présentes au sein du réseau OSUI.
Modélisation des Nations Unies (MUN), OSUIMUN s’inscrit dans une tradition éducative visant à familiariser les élèves avec les rouages des institutions internationales. À travers ces simulations, les participants endossent les rôles d’ambassadeurs ou de représentants diplomatiques, et sont invités à débattre de questions géopolitiques majeures. L’objectif est de promouvoir la compréhension des droits humains, le dialogue interculturel et les compétences en communication internationale.
Depuis son lancement au sein du Lycée Louis-Massignon, OSUIMUN est devenu un rendez-vous important pour les jeunes engagés dans des démarches citoyennes et désireux de mieux appréhender les enjeux globaux. Son organisation illustre l’importance accordée à la formation à la citoyenneté mondiale dans les établissements du réseau OSUI.
Ce réseau, membre de la Mission laïque française (mlfmonde), a été fondé en 1996 dans le cadre d’un partenariat éducatif franco-marocain. Présent dans plusieurs villes du Royaume, de Tanger à Dakhla, ainsi qu’à l’international, l’OSUI dispense un enseignement conforme aux standards pédagogiques internationaux. Il promeut une éducation plurilingue et interculturelle à travers son approche pédagogique « deux cultures, trois langues ».
Aujourd’hui, l’OSUI accueille près de 11 150 élèves de différentes nationalités, dont 88 % d’élèves marocains. Le réseau met un accent particulier sur l’innovation pédagogique et l’accompagnement vers l’enseignement supérieur international. En 2024, le taux de réussite au baccalauréat dans les établissements OSUI s’est élevé à 99,3 %, avec 84 % de mentions.
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]]>La nouvelle plateforme adopte une interface responsive, assurant une navigation ergonomique sur différents supports, qu’il s’agisse d’ordinateurs, de tablettes ou de smartphones. Conçue pour améliorer l’expérience utilisateur, elle intègre des fonctionnalités avancées, notamment un chatbot intelligent. Ce dernier permet de fournir une assistance en temps réel et de faciliter l’accès à des informations clés, telles que les données statistiques, les publications officielles de l’Autorité, ou encore les textes réglementaires encadrant les secteurs relevant de sa supervision.
Consciente des enjeux liés à l’inclusion numérique, l’ACAPS a intégré plusieurs outils destinés à améliorer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Le site propose notamment la lecture vocale des contenus, ainsi que des options de réglage de la taille des caractères et des contrastes visuels, dans le but d’adapter la lecture aux préférences et aux besoins de chacun.
Dans une optique de valorisation de la diversité culturelle et de démocratisation de l’accès à l’information, le site comprend également une page dédiée en langue amazighe. Cette initiative vise à élargir le public concerné par les services de l’Autorité et à favoriser une meilleure inclusion linguistique.
L’organisation des contenus sur le site a été structurée autour de trois espaces principaux, répondant chacun à des besoins spécifiques. Le premier espace est consacré à l’univers institutionnel et regroupe les éléments liés à l’organisation de l’ACAPS, à sa gouvernance, ainsi qu’aux textes réglementaires et rapports d’activité. Le second s’adresse aux professionnels opérant dans les secteurs de l’assurance et de la prévoyance sociale. Il rassemble l’ensemble des informations pratiques sur les missions de l’Autorité, la réglementation applicable et les outils métiers mis à disposition. Enfin, le troisième espace est destiné au grand public. Il adopte une approche plus pédagogique, en proposant des contenus vulgarisés et des conseils pratiques en lien avec les différentes étapes de la vie, tels que la santé, la retraite, l’épargne ou encore la gestion des risques.
LNT avec CdP
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