Le trafic transitant par les ports gérés par l’Agence Nationale des Ports (ANP) a atteint un volume global de 13,6 millions de tonnes (MT) à fin février 2021, en baisse de 8,6%, par rapport à la même période un an auparavant.
Par nature de flux, les évolutions enregistrées font état d’une baisse des importations de 8,5% avec un volume de 8,5 MT qui s’explique, notamment, par la baisse des importations des aliments de bétails (-27%), des céréales (-12,7%), du charbon (-9,8%) et du trafic des hydrocarbures (-13,9%), indique l’ANP dans une note de synthèse sur son activité portuaire.
Les exportations ont connu, pour leur part, une baisse de 7,6% avec un volume de 4,7 MT, due particulièrement au recul du trafic des engrais (-16,6%), des phosphates (-18,9%) et du trafic des conteneurs en tonnage (-10,7%).
L’ANP fait savoir, en outre, que les volumes du cabotage ont diminué de 19,7%, avec un trafic de 430.438 tonnes, induite essentiellement par la baisse du trafic des hydrocarbures (-47,5%).
La répartition du trafic par port fait ressortir que les ports de Mohammedia, Casablanca et Jorf Lasfar ont assuré le transit de 10,4 millions de tonnes ce qui représente environ 76% du trafic des ports gérés par l’ANP.
Avec un trafic chiffré à 5,2 millions de tonnes à fin février, le port de Jorf Lasfar confirme sa première place avec une quote-part de 37,8% du trafic global, indique l’ANP dans une note de synthèse sur son activité portuaire.
Par rapport à la même période de l’année précédente, ce port a enregistré une baisse de 16,8%, due principalement à la forte baisse des importations du charbon & coke de pétrole (-40,5%), des céréales (-35,5%), du trafic des hydrocarbures (-22,3%) et des exportations des engrais (-17,8%), ajoute l’ANP.
Représentant environ 33,2% du trafic global, le port de Casablanca a assuré le transit de 4,5 MT, soit une baisse de 5,3%. Ce recul est dû à la baisse des importations du charbon (-43,6%), des exportations du phosphate (-22 ,5%) et des produits sidérurgiques (-40,6%), alors que les importations des céréales ont, par contre, enregistré une hausse de 18,3%, en glissement annuel.
Avec un volume de 686.350 tonnes, l’activité du port Mohammedia a marqué une régression de 19,6% par rapport aux deux premiers mois de l’année 2020. Cette variation est due principalement à la baisse du trafic du gasoil (- 37,5%), tandis que les importations du butane ont enregistré une hausse de 40,5%, explique l’ANP.
LNT avec Map