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En ce début de semaine, au QG du RNI à Rabat, les architectes de la Colombe, de la Balance et du Tracteur, ont tenu une rencontre avec comme principal objectif une profonde analyse de la situation des architectes, l’état des lieux de la profession et ses perspectives de développement et d’accompagnement des grands chantiers du pays.
Au menu aussi, les architectes des partis de la majorité ont voulu débattre de tout ce qui la profession à l’heure notamment d’un certain nombre de contraintes en particulier l’urgence environnementale. Les débats et interventions, axés sur le rôle central des architectes dans la transition vers un développement durable, ont mis en avant des approches novatrices pour répondre aux défis croissants liés au stress hydrique et à la gestion énergétique.
Ce fut également l’occasion pour exhorter les architectes à jouer un rôle moteur dans l’intégration des enjeux environnementaux au cœur des politiques publiques et des projets architecturaux, insistant sur l’importance de la mobilisation collective pour renforcer la résilience des territoires face aux impacts croissants des changements climatiques.
Suite à cette rencontre, il a été décidé de poursuivre le débat et l’échange entre les différentes composantes du corps architectural des partis de la majorité en vue de développer la profession et l’exercice architectural et l’amélioration de la situation matérielle et morale des architectes marocains aussi bien du public que du privé.
Il a été convenu également de renforcer les moyens et les outils de collaboration entre les architectes des partis de la majorité gouvernementale à travers la mise en place d’un appareil de concertation chargé de prendre les initiatives de communication nécessaires et soutenir l’unicité des composantes du corps des architectes marocains.
Par la même, il a été convenu de veiller à l’organisation de rencontres et forums scientifiques pour débattre des sujets du développement national et approfondir les réflexions et transformer les pratiques architecturales en solutions concrètes parfaitement inscrites dans les mutations observées sur la scène architecturale aussi bien marocaine qu’internationale.
Loin de Rabat et sur un autre registre, il est important de constater que sur le terrain, les architectes font face à une situation difficile liée aux autorisations de construire, qui empire de jour en jour et sont dans un extrême désarroi dû à l’environnement délétère dans lequel ils exercent, qui entrave considérablement les investissements, dit-on auprès des architectes de la métropole, tout en précisant que « constatant et subissant un total irrespect des dispositions du Règlement Général de construction, tant au niveau du traitement des dossiers des autorisations, que celui des permis d’habiter, les architectes se trouvent piégés dans un engrenage administratif, acculés dans des circuits administratifs des autorisations de construire insoutenables, outrepassant les lois et règlements en vigueur et en opposition aux directives officielles incitant à l’encouragement des investissements et à la fluidification des procédures administratives ».
C’est dire qu’aujourd’hui, l’administration marocaine doit réellement faire face aux enjeux et à l’urgence du développement. En architecture comme dans les différents secteurs et professions en rapport avec les procédures administratives, il est grand temps de mettre un terme aux entraves, retards et abus qui sévissent au sein de certaines administrations devenues aux yeux de beaucoup un monstre qui fait peur et fait fuir les investisseurs, condamnant de ce fait l’acte d’investir ô combien nécessaire à la création de l’emploi et de richesse, particulièrement en ces moments où le taux de chômage au Maroc ne cesse de battre des records…
H.Z